LA QUALITE DE PSYCHOLOGUE, LE PSYCHOLOGUE ET LA …
Transcript of LA QUALITE DE PSYCHOLOGUE, LE PSYCHOLOGUE ET LA …
GRIFFON,P. La qualité de psychologue, le psychologue et la qualité. Références et référentiels. Communication aux
journées d'étude de l’ALFPHV, Angers 2006 (extraits) Page 1/13
LA QUALITE DE PSYCHOLOGUE, LE PSYCHOLOGUE ET LA QUALITE.
REFERENCES ET REFERENTIELS.
Pierre Griffon Psychologue au CRFAM
27, Chemin de l’Auberderie 78160 Marly-le-Roi
Le thème du congrès « La singularité dans le collectif » me pose la question du parcours de la personne
déficiente visuelle, vu sous l’angle du travail du psychologue spécialisé.
Le rôle du psychologue auprès des personnes déficientes visuelles a été défini, ou pour le moins commenté,
depuis longtemps par les membres de notre association.
Ce rôle évolue en fonction de l’évolution des populations reçue par les établissements où nous intervenons, mais
aussi du fait de l’évolution des connaissances concernant l’ophtalmologie, la rééducation et la neurologie.
En revanche le statut du psychologue peut paraître de plus en plus fragilisé dans certaines institutions, et cadré de
manière univoque et/ou limitative par les textes administratifs.
En effet, on observe parfois une évolution de la démarche de prise en charge vers :
un prima du projet individuel, au détriment de l’institution et de son rôle d’institué instituant
une recherche d’intégration maximale avec minoration des différences
Une volonté de délocalisation, l’institution est éclatée, l’enfant ne se retrouve plus avec ses paires
Une domination du faire, de la réussite limitée à des éléments ou des objectifs simples et quantifiables
au détriment de la réflexion complexe menée pour aider un sujet à effectuer une évolution unique non
reproductible
Une multiplication d’outils d’évaluation et grilles diverses pour pré cadrer l’action du psychologue,
avec le risque de le voir remplacé par des « écoutants », des « remonteurs de moral », des « assistants »,
« soutiens » et autres personnels non qualifiées (en psychologie).
Cet évolution est génératrice pour beaucoup d’entre nous d’inquiétude voire de désillusion. Les plus anciens se
demandent ce qu’ils vont pouvoir laisser, transmettre aux plus jeunes collègues de l’expérience et des acquis
accumulés dans le travail en institution.
Ce titre recouvrant de très nombreuses questions, il n’est d’évidence pas possible de les parcourir toutes. Je vais
tenter plutôt de prendre pour fil rouge de la réflexion, mes questionnements personnels liés à mon
positionnement professionnel, plus orienté vers les adultes, les atteintes visuelles complexes, les déficiences
associées et les séjours courts.
Soit une suite de questions très générales et les quelques réponses particulières que j’y ai apportés
La notion de qualité
La qualité de psychologue peut se comprendre, se qualifier comment ?
Un niveau d’étude, validé par des diplômes au minimum pour le psychologue clinicien.
Il s’agit d’un cas spécifique simple, différent de celui du psychothérapeute, avec un triple positionnement
relativement aisé à définir :
Un positionnement à l’égard des patients très spécifique
S’appuyant sur une relation plus que sur des actions,
Centré autour de la personne comprise dans sa complexité (psychologique, historique et sociale) et son
unicité plus qu’autour de ses seules performances adaptatives ou fonctionnelles,
Mais aussi sur les données pratiques ici et maintenant appuyant sa demande de prise en charge
rééducative,
Ne cherchant pas à penser ou à faire
GRIFFON,P. La qualité de psychologue, le psychologue et la qualité. Références et référentiels. Communication aux
journées d'étude de l’ALFPHV, Angers 2006 (extraits) Page 2/13
o avec le sujet, (recherche de performance, de résultats)
o pour le sujet (charité, assistance)
mais plutôt l’aidant à élaborer ou recouvrer une capacité
o de penser par lui-même, ce qu’il souhaite être, devenir et risquer
o d’éprouver par lui-même, en réalité, ce qu’il peut faire, compte tenu de sa, ou de ses,
déficiences.
Soit si l’on souhaite résumer à l’extrême :
Aider le patient à connaître puis comprendre sa déficience (prendre avec soi, intégrer à l’image de soi)
axe horizontal
L’aider à penser son passé et se construire et/ou se projeter dans l’avenir (au niveau personnel ; pratique
affectif et social) axe vertical
Un positionnement à l’égard des proches (relations familiales, affectives et/ou de proximité) et de
l’environnement socioprofessionnel
Aider à comprendre une situation, les conséquences d’une déficience, non plus par rapport aux critères
diagnostiques objectifs, ou pratiques immédiats, mais en fonction de ce que chacun des proches éprouvent à
l’égard du sujet déficient visuel (honte, peur, tristesse, dépit, pitié, plaisir, etc.) Non pas prouver mais aider à
analyser les sentiments qui sont éprouvés et qui influent, modifient voir bloquent la compréhension et la relation
avec ce proche déficient.
Un positionnement à l’égard des autres intervenants de soins (équipe spécialisée, médecin, direction
administrative) ou de réadaptation socioprofessionnelle autour de deux axes apparemment contradictoires :
1. Mettre en lumière des éléments propres à la psychologie et l’histoire du sujet pour ne pas réduire les
conséquences de sa déficience visuelle et /ou sa réadaptation professionnelle à une somme d’éléments
techniques et fonctionnels totalement prédéterminés. Quels sont les désirs et résistances du sujet comme
des intervenants spécialisés et comment en tenir compte dans la mise en œuvre de notre action de soins
et/ou de réadaptation.
2. Aider à une réflexion et action collective, initiée autour d’une démarche de diagnostique différentiel
structuré, où chacun des intervenants à autant à dire et écouter que les autres. La psychologie ne doit
pas être ce que l’on met ou ce que l’on cherche quand on ne trouve rien d’autre. Si elle ne doit pas être
écartée, elle ne doit pas plus être le recours, le nœud ou l’explication univoque justifiant une absence de
réflexion pluridisciplinaire.
Le défaut de psychologue (au sens du manque de psychologue et non pas le défaut liée au fait d’être
psychologue) peut parfois être un moyen de cerner sa qualité. En effet il est souvent intéressant de rechercher la
qualité de psychologue et d’apprécier son rôle, par défaut, dans les nombreuses, situations où son action est
attendue, voire fantasmée, mais absente en fait.
En revanche, il ne s’agit jamais d’une qualité par défaut (faute d’être possesseur d’une compétence ou technique,
rééducative ou médicale) qu’il est possible de manifester ou d’obtenir, par manque d’autres compétences
objectivables.
Le psychologue et la qualité
a) Généralité et état des lieux
L’intrusion de la notion de qualité est un des aspects récents de l’évolution du secteur de la santé :
On peut bien évidemment se gausser à supposer que jusque là il n’y avait pas de qualité, que la recherche des
critères de qualité est une démarche pour le moins amusante au vu des expériences parfois tentées, même si elle
peut fort bien amener des prises de position extrêmes, allant du désengagement confortable car restant
politiquement correct, au totalitarisme le plus extravagant.
Qu’est ce que le psychologue clinicien (à différencier du psychothérapeute et des problématiques en cours
d’évaluation qualitative des psychothérapies) a à voir là dedans ?
En fait, la notion de qualité au sens des textes récents, dans le domaine de la santé comme ailleurs, recouvre
(déborde ou remplace) la notion d’établissement de preuves.
Pour ce faire elle repose sur deux types de stratégies :
1. La protocolisation des démarches de soins avec la recherche de traces du bon passage des bonnes
étapes, au bon moment, par les bonnes personnes (ou marchandise, si on fait le parallèle avec la notion
de qualité de la viande suite à la crise de la vache folle)
2. L’évaluation d’une ou plusieurs actions soignante (protocolisées) à l’aide d’outils ad hoc.
GRIFFON,P. La qualité de psychologue, le psychologue et la qualité. Références et référentiels. Communication aux
journées d'étude de l’ALFPHV, Angers 2006 (extraits) Page 3/13
Dans ces deux cas, la qualité se matérialise à deux niveaux :
1. L’existence
a. d’une protocolisation permettant de dégager une traçabilité,
b. ou de processus d’évaluation permettant de dégager des « indicateurs »
2. Les résultats obtenus suite à la mise en œuvre de l’une ou l’autre de ces stratégies qualitative
On assiste donc, dans cette nouvelle mise en avant de la qualité à un glissement conceptuel fondamental. La
notion de qualité n’est plus conçue qu’au travers de ce qu’il nous est possible d’appréhender de manière
vérifiable. Soit pour faire simple : « l’intelligence est ce que mesure mon test. » La qualité est ce que prouvent
mes grilles et mes indicateurs. Grilles et indicateurs étant nécessairement, pour être valides, intégrés dans un
protocole prédéfini (comme pour la passation de test…)
Un flou significatif peut encore demeurer à propos du type de grilles et d’indicateurs, de même que de leur
exploitation. En revanche, il n’est plus possible, dans l’esprit et la lettre des textes réglementaires récents de ne
pas avoir au minimum atteint le premier niveau. C'est-à-dire d’avoir au moins mis en œuvre une « réflexion
qualité », soit des outils d’évaluation protocolisés.
Si depuis le début du XXème siècle, la psychologie a fait de grand progrès depuis la formule de Binet, ces
problématiques autour de la « qualité » ne sont pas pour autant dénuées d’intérêt pour le psychologue clinicien.
b) Qualité et réalité
Il est bien évident que la logique à l’œuvre dans ce discours qualitatif est une logique économique et sécuritaire.
Il s’agit de rechercher le moindre coût de la santé et le moindre risque pour les patients, les soignants ainsi que
pour les responsables médicaux et administratifs. Ces deux logiques sont le produit d’évolutions qu’il est
cependant dangereux de trop simplifier ou stigmatiser.
La question du coût de la santé est le corollaire nécessaire à l’évolution récente de nos connaissances et
capacités à soigner. On est capable de soigner plus de pathologies, plus efficacement, plus longtemps et donc
cela génère des coûts supérieurs. La dimension économique ne peut plus être taboue, y compris dans des
établissements de rééducation tel que les nôtres. Dans l’état actuel des modes de financement (enveloppe globale
donnée aux établissements de SSR et calculée à partir du budget de l’année précédente), nous sommes amenés
pour des raisons économique à sélectionner les patient admis (pas plus de X personnes sous dialyse, ou en cours
de verticalisation, ou présentant des troubles graves du comportement en même temps.)
1. Ces choix sont-ils justifiable (et est-ce à nous de les faire à la place des politiques ?)
2. Une évaluation qualitative (au sens précédemment défini : TAA -tarification à l’acte- appuyé sur le
PMSI c'est-à-dire une méthode d’évaluation quantitative du temps passé par patient par soignant l’unité
étant 5 minutes) nous permettrait d’adapter l’évolution de nos moyens à l’évolution des besoins des
patients (ne plus raisonner en lit, en nuit, mais en offre de soins)
La question de la gestion du risque dans le domaine de la santé est elle aussi fort complexe car elle recouvre
plusieurs problématiques apparemment contradictoires :
1. Réduire les risques dangereux ou pénalisant pour le patient et l’équipe soignante,
2. Assumer conjointement les risques structurant pour la santé et la réadaptation du sujet malade ou
déficient, mais assurer la traçabilité de la démarche qualité (information, accord et respects des droits du
patient.)
Devant la multiplication des actes et des modalités de soins, il est évidemment nécessaire de limiter les risques
d’erreurs (infections nosocomiales, iatropathogénies, erreurs médicales, infections graves des soignées et/ou
soignants, etc.)
Cette nécessité est d’autant plus grande que deux évolutions y sont à l’œuvre
1. l’évolution légaliste de la société amène, en cas de contestation ou de plainte, à la recherche de
preuve. Or ce qui va faire preuve sont les traces écrites quantifiées (si évaluation) ou pour le
moins organisées (protocolisation de la démarche de soins et traçabilité de celle-ci)
2. l’évolution est très nette ces dix dernières années concernant l’élargissement du droit d’accès
des patients aux informations médicales les concernant, jointes aux règles fort contraignantes
de conservation de ces données du « dossier de soins ». De ce fait, ce qui va être gardé a de
plus en plus tendance à être « politiquement correct » et de lecture univoque (c'est-à-dire
comprendre les traces dans le sens donné par le protocole définissant leur mode de recueil.)
Mais sans risque, il y a peu de soins ou de changement possible. En rééducation fonctionnelle adulte de
personnes déficientes visuelles, apprendre à se servir d’une canne, à traverser une rue, à faire sa cuisine etc. n’est
GRIFFON,P. La qualité de psychologue, le psychologue et la qualité. Références et référentiels. Communication aux
journées d'étude de l’ALFPHV, Angers 2006 (extraits) Page 4/13
jamais possible si tous les risques sont écartés. Plus que cela, c’est justement la réalité du risque (c'est-à-dire la
réalité tout court de la situation vécue) qui donne la véracité de la réussite. Sans risque surmonté, pas de
réassurance, pas d’évolution de l’image de soi, pas de changement fonctionnel majeur de la personne aveugle ou
malvoyante. Or, le principe même de la rééducation fonctionnelle est que ce risque doit être expliqué au patient
qui accepte de le prendre de manière partagée avec le soignant. Si, bien évidemment, le soignant va tenter au
maximum d’éviter la chute ou le choc, c’est parce qu’il va, avec son patient, assumer ce risque aussi minimum
soit-il, que le changement va s’opérer. Le risque est raisonné, minimisé autant que possible, mais jamais écarté.
D’où un déplacement de la question :
1. Comment amener le patient à comprendre le risque que comporte une conduite attendue (se déplacer à
nouveau dans la rue, faire la cuisine au gaz, etc.) et ainsi à se placer comme participant à la décision de
le prendre (travail de l’ensemble de l’équipe soignante et parfois tout particulièrement du psychologue.)
2. Comment garder trace de son accord (rôle du médecin, du psychologue ou du référent de la rééducation
du patient, devenu indispensable dans la démarche qualité actuelle.)
c) Contribution à la « qualité » très spécifique du psychologue travaillant auprès de personne déficientes
visuelles
Il est important de constater que pour la prise en charge des personnes déficientes visuelles, le rôle du
psychologue en SSR, (mais sans doute aussi de manière plus large dans les contextes de réadaptation et ou
développement personnel) est extrêmement important voir central par rapport à ces deux nouveaux niveaux
d’exigence que sont l’évaluation de la prise en charge et la gestion (partagés) des risques.
Participation à l’évaluation et à la valorisation des coûts (a priori et a posteriori)
Evaluation initiale et « valorisation » des situations de dépendances et des contraintes psychologiques
Le psychologue est celui qui va être capable d’apporter des éléments propres à sa compétence (c'est-à-dire en
fonction de l’état psychologique du patient et non de son état physique ou de ses difficultés fonctionnelles)
définissant les conditions d’évolution psychologique et, sous cet angle, un pronostic d’évolution de la
rééducation fonctionnelle. Il est donc un acteur majeur dans l’évaluation puis la valorisation du coût (exemple
d’aide au médecin pour les cotations PMSI des psychopathologies actives ou associés à la pathologie active
cause de l’hospitalisation)
La particularité de notre intervention auprès de personnes déficientes visuelle est justement que la part du
psychologique dans l’évolution fonctionnelle du sujet et de sa rééducation est très importante. Si le levier de
l’évolution psychologique n’est jamais tenu par le seul psychologue, mais recouvre l’ensemble de l’action de
l’équipe soignante, c’est le psychologue avec le patient qui vont prendre acte de ces changements, en fonction du
projet individuel initial de prise en charge Le psychologue va donc autant que possible, anticiper, prendre acte et
valoriser, auprès des soignants comme en terme de qualification (cotation) psychopathologique, le travail
effectué en rééducation/réadaptation, compte tenu de l’état psychologique du patient.
Evaluation finale : importance du « psychologique » dans l’appréciation des résultats de la réadaptation par le
patient
Le résultat d’une rééducation ou réadaptation d’un patient déficient visuel va bien souvent se mesurer au travers
de deux types d’outils
les changements matériels et fonctionnels survenus et objectivables (démarche semblable à toute
situation d’efficacité de traitement)
l’évolution personnelle (psychologique) du sujet à l’égard de sa déficience visuelle et des conséquences
de cette déficience dans sa représentation de soi et de son avenir (démarche subjective qui s’appuie sur
une autoévaluation du patient : comme par exemple le questionnaire de satisfaction annexé au livret
d’accueil.)
Or, on sait tous que pour un nombre non négligeable de patients, ce qui leur permet d’apprécier une prise en
charge rééducative ou réadaptative se mesure davantage à l’aune de leur évolution psychologique (en terme
d’assurance, d’image de soi,…), plutôt que de leurs seuls progrès fonctionnels. Ils ont peu changé de vie,
repartent avec la même petite loupe, mais se sentent « tellement mieux. »
Participation à la gestion du risque
De même, le psychologue va être celui, dans une équipe de soins, qui va travailler avec le patient pour l’amener
à se rendre compte et/ou assumer les risques spécifiques issus de sa déficience visuelle, puis qui va amener le
patient à définir conjointement avec les soignants, les risques qu’il accepte de prendre pour tenter de les dépasser
et d’étendre son indépendance ou pour le moins son autonomie.
L’enjeu purement médical dans la définition du risque conjointement pris est très faible (à la différence des
situations d’intervention chirurgicale, de chimiothérapie ou de tous les actes médicaux invasifs.) Aussi, bien
GRIFFON,P. La qualité de psychologue, le psychologue et la qualité. Références et référentiels. Communication aux
journées d'étude de l’ALFPHV, Angers 2006 (extraits) Page 5/13
souvent, le psychologue peut avoir un rôle plus marqué que le médecin auprès du patient dans la gestion des
risques pris (et dans leur traçabilité éventuelle, par le biais d’un projet individuel de réadaptation, formalisant par
écrit l’accort conjoint et dont le psychologue est le garant et le témoin –avec traces écrites dans son dossier-,
durant tous le parcours rééducatif du sujet déficient visuel.)
La traçabilité de l’accord du patient relève du médecin ou de l’infirmier (et est consigné, voire protocolisé dans
le dossier médical ou infirmier) dans la plus part des autres situations de soins du fait de la caractéristique des
actes médicaux engagées pour soigner et comportant un risque. Mais ces actes médicaux comportant un risque
peuvent être absents ou peu importants dans le processus de rééducation/réadaptation d’une personne déficiente
visuelle. La prise en charge et la traçabilité du risque, dans le dossier de soin, est alors le fruit d’un travail
collectif, impliquant directement le psychologue et le patient ; évolution progressive de la prise de conscience de
la perte, du désir de changement, des étapes nécessaires et des risques à prendre pour y parvenir. Or c’est bien là
le travail quotidien des psychologues cliniciens en SSR. La démarche qualité valorise ce travail en valorisant la
place et la parole du patient dans son parcoure de soins.
L’évaluation des Pratiques Professionnelles (EPP)
Cette notion d’évaluation, recouvre plusieurs types d’outils utilisés parfois de manière croisée, dont les
définitions ne sont pas toujours très précises (voire l’une est utilisée pour l’autre)
1. l’EEP : évaluation externe par rapport à des référentiels externes (ou réalisée dans/par l’établissement
mais issue de recommandations externes) ayant valeur de consensus.
2. l’évaluation du rôle du psychologue par rapport à des critères internes pour partie ou en totalité (le rôle
du psychologue dans l’établissement, dans l’équipe de soins X et/ou Y, dans le projet éducatif, etc.)
a. Evaluation qualitative dans le cadre :
i. d’une démarche de management (EAE, définition d’objectifs, projet d’établissement,
définition rôle/statuts, fiche de poste)
ii. d’une protocolisation des actes soignants (détails des différents actes et de leurs liens
selon des critères variés (souvent chronologiques), avec les deux niveaux habituels
dans l’évaluation qualité :
Existe-t-il un souci d’évaluation (démarche de réflexion et de description
écrite des soins les rendant traçables)
Quel sont les résultats de cette évaluation : est-ce traçable effectivement
(réalisable), est-ce tracé par les bonnes personnes aux bons moments
(réalisé), et qu’indiquent ces traces (traitées et prises en compte pour
améliorer la qualité) ?
b. évaluation quantitative comme avec le PMSI, le calcul du temps de travail, la ventilation du
temps par activité ou par population prise en charge, etc.
3. l’évaluation de l’effet de l’action du psychologue (seul ou dans une équipe soignante) dans le cadre
d’un plan d’expérience précis (recherche fondamentale ou appliquée à une réalité étroitement définie -
circonscrite)
EPP et référentiels
Référence et référentiels
Définitions
« Référentiel : ensemble d’exigences qualité écrites, utilisées dans le cadre d’une démarche d’évaluation. Un
référentiel est établi à partir de textes réglementaires, de recommandation de bonnes pratiques » (ANAES,
Manuel d’accréditation des établissements de santé. Septembre 2004, p104)
« Recommandations de bonne pratique : propositions développées selon une méthode explicite pour aider le
professionnel de santé et le patient concerné à rechercher les soins le plus appropriés dans les circonstances
cliniques données. Elles sont produites par les agences sanitaires, les sociétés savantes, les associations
professionnelles, etc. » (ANAES, Manuel d’accréditation des établissements de santé. Septembre 2004, p104)
« La prise en compte des références professionnelles existantes :
L’un des fondements de l’évaluation des pratiques professionnelles est de comparer la pratique existante avec la
pratique de référence. En conséquence, la prise en compte des références professionnelles existantes est une
étape systématique. Ces référence seront préférentiellement des recommandations professionnelles
(recommandations de pratiques professionnelles, conférences de consensus.) Les données de la littérature seront
utilisées en l’absence de ces dernières. » (HAS, EPP dans le cadre de l’accréditation des établissements de santé,
GRIFFON,P. La qualité de psychologue, le psychologue et la qualité. Références et référentiels. Communication aux
journées d'étude de l’ALFPHV, Angers 2006 (extraits) Page 6/13
juin 2005, p 29) « Lorsque le référentiel n’existe pas, son élaboration doit obéir à certaine règles. Le référentiel
doit être cohérent avec l’objectif poursuivi. Il doit être élaboré par un groupe de travail composé de
professionnels représentatifs de ceux qui auront à évaluer leur propre pratique et prendra en compte les données
existantes de la littérature. » (HAS, EPP dans le cadre de l’accréditation des établissements de santé, juin 2005,
p11)
Ce premier type d’évaluation est celui par exemple des démarches d’accréditation et de certification réalisées par
la HAS (Haute Autorité de Santé.) L’ensemble de l’établissement de soins est visé mais les critères pour analyser
leur qualité sont les deux classiques : normes et protocoles d’un côté, grilles et indicateurs de l’autre.
Evaluer la qualité au niveau de l’hygiène et de la maîtrise des risques d’infections nosocomiales d’un
établissement de soins est fort complexe, en partie du fait de la très grande diversité d’écrits, circulaires, textes
de lois, recommandations publiés par les nombreuses instances responsables ou concernées par ces sujets.
Evaluer la pratique professionnelle d’un psychologue clinicien intervenant auprès de personnes déficientes
visuelles en SSR est aussi complexe mais pour une raison inverse : Il n’y a pas de recommandations de pratiques
professionnelles, ou de conférences de consensus adaptées. (Cf. la liste des recommandations et conférences de
consensus disponible sur le Catalogue et Index des Sites Médicaux Francophones, Répertoire des
recommandations de bonne pratique & des conférences de consensus francophones : http://www.chu-
rouen.fr/ssf/recomfr.html).
L’évaluation, quant elle a lieu (comme c’est le cas actuellement pour la certification des établissements par la
HAS), est soit globale, ciblant l’ensemble du fonctionnement de l’équipe soignante, soit ponctuelle focalisée
autour d’un dysfonctionnement souvent éloigné de notre pratique clinique quotidienne (transmission
d’informations entre unités de soins, traçabilité de la gestion/contrôle des informations contenues dans le dossier
patient, etc.)
Nécessité d’action
Il est impérieux que nous puissions à court terme rédiger ces recommandations de pratiques professionnelles
dans les règles actuelles, présentées ci-dessus.
Les textes nous disent que les recommandations de bonnes pratiques peuvent être produites par :
Les agences sanitaires, les sociétés savantes ou les associations professionnelles (l’ALFPHV est donc
une instance totalement valide pour mener à bien cette démarche)
Un groupe de travail représentatif, c’est-à-dire appuyé sur :
o L’expérience acquise (par les psychologues de l’ALFPHV notamment, appuyée sur l’avis des
intervenants de soins avec lesquels ils travaillent)
o L’état actuel du savoir (prise en charge des personnes déficientes visuelles)
o Les données de la littérature (dont les actes de l’ALFPHV)
Soit pour nous, il s’agit de réaliser des réunions, de psychologues de l’association avec des représentants des
personnes déficientes visuelles (par exemple membres d’associations reconnues) et d’autres professionnels de la
réadaptation, afin de rédiger puis faire valider, par exemple en AG ou lors de journées d’études, des
recommandations de bonnes pratiques concernant, par exemple :
o « l’action (ou l’apport) du psychologue dans une équipe de SSR prenant en charge des patients
déficients visuels»
o Mais aussi, de la même manière « l’action du psychologue dans une institution pour enfants
déficients visuels» etc.
Cette action est actuellement importante à réaliser et relativement simple à mette en œuvre, pour assoir de
manière concrète le rôle professionnel et institutionnel du psychologue travaillant avec des personnes aveugles
ou malvoyantes.
(Nous disposons de précédents instructifs, comme par exemple la réalisation des « Normes fondamentales
européennes en matière de pratique de la kinésithérapie », adoptées à la réunion générale des 9 au 11 mai 2002.
KINESITHERAPIE SCIENTIFIQUE, 2003/05, n° 433, 35-48.)
L’évaluation du rôle du psychologue par rapport à des critères internes
Le cas du PMSI et des évaluations quantitatives est simple et déjà totalement normalisé pour les SSR. Le
contenu de l’action du psychologue est évalué, par unité de 5 minutes et divers aspects de son action sont
reconnus au travers d’actes étant partie prenante d’un travail de soins d’une équipe thérapeutique. (Cela même si
la dénomination de ces actes et leur qualification sont parfois très imprécises quand ce n’est pas anecdotique.)
Le cas des évaluations qualitatives est lui double, car il recouvre :
GRIFFON,P. La qualité de psychologue, le psychologue et la qualité. Références et référentiels. Communication aux
journées d'étude de l’ALFPHV, Angers 2006 (extraits) Page 7/13
Des situations simples et incontournables (Entretien Annuel d’Evaluation, fiche de fonction, profil de
poste type en vu du recrutement, etc.)
Des situations plus complexes d’évaluation et/ou de définition a priori du champ d’action et des moyens
du psychologue existent cependant (projet d’établissement sans place pour le psychologique, confusion
des rôles entre psychologue et diverses aidants aux qualifications en psychologie et psychopathologie
aussi évocatrices qu’inconsistante.)
Dans ce dernier, cas nous nous retrouvons à nouveau devant le besoin de faire référence à un consensus de
bonne pratique, tel que défini ci-dessus.
L’évaluation de l’effet de l’action du psychologue (travaux de recherche, publications)
Il est utile pour illustrer le rôle du psychologue auprès des personnes déficientes visuelles, de disposer de travaux
de recherche fondamentale.
Mais nos efforts de publications ne doivent pas s’y limiter. Les recherches appliquées ont aussi une grande
importance auprès des acteurs de santé comme des concepteurs des outils d’évaluation qualité.
Nous ne disons pas assez, en dehors du cadre des psychologues et des sociétés savantes, ce que nous faisons,
comment il nous est possible d’aider les patients aveugles ou malvoyants, leur entourage et les professionnels
intervenants.
Nous ne soulignons pas assez, du moins pour ce qui est des publications en langue française, le rôle d’un
psychologue dans une équipe soignante. Or, pour ce faire, point n’est besoin d’études sur 10 ans auprès de 3000
patients. Faire état de notre travail, appuyer nos explications sur des cas cliniques, des situations particulières,
des histoires individuelles ou familiales n’est pas insurmontable. Il est utile d’oser dire, éventuellement de
manière prudente, modeste mais avec précision, ce que nous faisons à ceux qui ne le savent pas. Le psychologue
clinicien ne doit pas être cet intervenant à côté duquel on travail et que l’on croise avec distance ou
circonspection. Il ne doit pas être celui à qui l’on s’adresse uniquement pour qu’il intervienne comme pompier
une fois que tout brûle, ou de manière optionnelle quand tous va bien et rien ne presse par ailleurs.
Le psychologue comme « Responsable Qualité »
Mon expérience personnelle de RAQ (responsable assurance qualité, pour reprendre l’euphémisme en vigueur)
est le fruit du hasard. Du fait de la petite taille de notre établissement la question s’est posée de trouver, dans
notre effectif ou de recruter à l’extérieur, une personne en charge de la « Qualité ». La solution retenue a été de
me désigner comme RAQ, tout en s’appuyant sur des audits externes pour réaliser un état des lieux et orienter les
grandes lignes du travail que j’aurais à effectuer, cela de manière à tenter de concilier, souplesse du
fonctionnement, bonne réactivité et … moindre coût.
L’expérience depuis lors m’a semblée fort intéressante. La démarche d’accréditation de notre établissement en
juin 2004 s’est déroulée de manière positive, alors que nous avions, comme tous les établissement de soins (du
petit CRF au grand CHU) à répondre à un nombre étonnant d’exigences, normes et recommandations sur tous
types de sujet (de l’entretien des WC au respect de la confidentialité des patients.)
Pourquoi un psychologue est-il bien placé dans cette fonction ?
Cela représente à mes yeux un double intérêt pour l’institution et pour lui-même. Il s’agit d’une démarche
proche, à certain égard, de la supervision institutionnelle, la lourdeur procédurière et les contraintes
administratives et juridiques en plus. Cela, si le psychologue :
fait l’effort de se former et « d’avaler » les très nombreuses et fréquentes publications officielles sur le
sujet,
conserve sa position de tiers et n’a donc pas de fonction hiérarchique (pour optimiser son rôle de
levier),
ne mélange pas les casquettes mais utilise ses compétences spécifiques (respect des personnes, attitude
favorisant le changement par l’accès à la parole, l’expression des attentes voire des tensions, amener les
prises de conscience et décisions collectives sans faire ou penser pour ou à la place de quiconque),
est capable de dépasser la démarche qualité procédurière, pour en faire un outil de réflexion collective à
propos des pratiques professionnelles soignantes
En effet, il ne me semble n’y avoir aucune incompatibilité entre ces deux charges.
Plus que cela, il n’est pas dénué d’intérêt de réfléchir au rôle que peut prendre, dans une institution, un
psychologue dans cette démarche qualité. Ne peut-on pas envisager avec modestie et pragmatisme que le
glissement conceptuel déjà effectué autour de la notion de qualité, la transformant en une recherche de preuve,
puisse aussi s’accompagner d’un nouveau glissement vers la recherche de sens ? Telle que je l’entends, cette
GRIFFON,P. La qualité de psychologue, le psychologue et la qualité. Références et référentiels. Communication aux
journées d'étude de l’ALFPHV, Angers 2006 (extraits) Page 8/13
démarche qualité dans la pleine acception de terme est aussi une réflexion institutionnelle sur ce qui fait notre
qualité, avec comme particularité le besoin d’en convenir communément et de l’écrire.
Ne peut-on pas espérer passer alors de la seule traçabilité à l’analyse et la valorisation collective du rôle de
l’institution et de chacun travaillant dans cette institution ?
Conclusion :
Le développement de la démarche qualité est-il un risque ou une chance pour les psychologues ?
La réponse ne dépend-t-elle pas de l’âge du psychologue (comme on parle de l’âge du capitaine, en pensant
souvent à tort qu’il s’agit d’une boutade) Pour les plus jeunes en début de carrière, la démarche qualité est un
fait, une évidence déjà intégrée qui se traite comme d’autres particularités de la profession. Pour les plus
« expérimentés » d’entre nous, cela est conçu pour beaucoup comme une perte, une remise en cause, voire une
dilution dramatique d’un savoir et d’une position clinique et institutionnelle accumulés par les psychologues ces
40 ou 50 dernières années. C’est une remise en cause de la transmission d’un acquis vécu douloureusement,
comme une richesse volontairement dilapidée.
Pour moi qui ne suis plus un jeune psychologue mais pas encore suffisamment « expérimenté » ni proche de la
retraite, situé presque exactement au milieu de mon temps professionnel, je pense que la réponse doit être
nuancée, mais aussi stratégique.
Face à des grilles et volontés de limiter, cadrer, évaluer ou supprimer la place et le rôle du psychologue il me
semble utile d’adopter une attitude qui ne soit ni le rejet en bloc (injustifiable au niveau administratif et
impossible à soutenir par la direction) ni la passivité béate (sidération catatonique).
Il me semble possible et utile pour nous psychologues, comme pour les patients que nous prenons en charge,
d’adopter une attitude aussi politiquement correcte que critique constructive de manière à verrouiller, ou pour le
moins limiter, une interprétation réductrice de la place du psychologue (en vue d’en faire l’économie.)
En effet, il n’est plus possible de se passer d’évaluation, de justification de nos pratiques. La question n’est donc
pas centrée autour du ou des outils nécessaires pour y parvenir, mais du besoin de définir ensemble ce qu’est
notre pratique et ce qu’elle apporte au sujet enfant, adolescent et adulte.
o Quelle est la valeur ajoutée d’un psychologue en institution ?
La case vide pour que la construction se fasse par des changements de place et
glissements progressifs, (B LISSONDE)
Le tiers pour qu’un levier soit possible, le garant du cadre pour qu’un jeu existe à
l’intérieur de celui-ci (c'est-à-dire un degré de liberté permettant le mouvement des
pièces les unes par rapport aux autres dans un ensemble cohérent mais non fixé ou
bloqué),
o Quelle est la valeur ajoutée d’un psychologue dans le développement et/ou la réadaptation
d’une personne déficiente visuelle ?
Aussi il me semble utile à court terme de parvenir à :
Rédiger ensemble, en s’appuyant sur les travaux et l’expérience des « anciens », comme sur l’apport
des « modernes » des référentiels qui aient valeur de consensus clinique,
Les faire valider ou pour le moins connaître par les autres acteurs et décideurs de soins (médecins, chef
de service, responsables administratifs, équipe de soins, patients, famille, associations de déficients
visuels),
Réaliser des publications dans des supports reconnus pour leur valeur (avec comité de lecture). Aussi
modestes soient-elles, nos publications sont indispensables pour faire connaître notre rôle ainsi que les
moyens et finalités de nos pratiques soignantes,
Savoir allier à notre formation à l’écoute, à l’interprétation, aux psychopathologies et au développement
cognitif, des compétences supplémentaires pointues et actualisées en neuroscience et en réadaptation
fonctionnelle, donnant du champ à l’écoute comme aux interprétations. (Ces compétences dont
disposent souvent nos collègues les plus récemment diplômés),
Valoriser l’action de l’ALFPHV et la quantité et le recul de ses écrits. C’est la seule association
spécialisée de psychologues spécialisés pour une déficience,
Recenser et avoir à dispositions une liste bibliographique (en français ?) confirmant les points clefs de
notre pratique de psychologues spécialisés,
GRIFFON,P. La qualité de psychologue, le psychologue et la qualité. Références et référentiels. Communication aux
journées d'étude de l’ALFPHV, Angers 2006 (extraits) Page 9/13
Surfer sur la vague du respect des droits des patients et de leur participation aux
recommandations/évaluations. Valoriser l’analyse du besoin de psychologue y compris par défaut)
auprès des services de soins –SSR ou d’ophtalmologie ainsi que des associations de personnes
déficientes visuelles.
Les évolutions et tendances récentes sont aussi un levier utile, l’évaluation n’est pas un mal en soi. En revanche
il ne faut pas prendre l’outil pour l’ouvrier et considérer que notre pratique, comme celle de chaque soignant,
peut être réduite en quelques critères. Toute évaluation n’est qu’une tentative imparfaite de qualifier une
situation complexe en quelques éléments simples.
Ce n’est pas grave si l’outil n’est pas excellent et c’est un plus si nous pouvons aider à son amélioration, mais
notre valeur ajouté n’est pas dans l’outil servant à simplifier, elle est dans notre capacité à prendre en compte
l’unicité complexe de chaque développement personnel.
Ces conclusions cependant concernent ma seule expérience dans un établissement de SSR pour adultes. Si
j’espère qu’elles contribuent à éclairer les évolutions récentes de notre cadre de pratique, elles ne doivent en
aucun cas être considérées comme transposables à toutes les situations de psychologues travaillant auprès de
personnes déficientes visuelles.
GRIFFON,P. La qualité de psychologue, le psychologue et la qualité. Références et référentiels. Communication aux
journées d'étude de l’ALFPHV, Angers 2006 (extraits) Page 10/13
Bibliographie
Pour mieux cerner les concepts et méthodes de la démarche qualité en établissement de soins, il est possible de
consulter directement sur le site de la Haute Autorité de Santé, (www.anaes.fr) :
Complément au manuel d'accréditation - L'hospitalisation à
domicile Complément au manuel de l'accréditaiton (Mars
2003)
Construction et utilisation des indicateurs dans le domaine de la santé : Principes Généraux Rapport, ISBN 2-914517-16-
5 (Mai 2002) Évaluation des pratiques professionnelles dans le cadre de
l'accréditation. Guide méthodologique. (2005)
Guide d'aide à la cotation - Deuxième procédure de certification des établissements de santé (V2) Guide
méthodologique (Novembre 2005)
Guide pour l'autodiagnostic des pratiques de management en établissement de santé. Guide méthodologique (Janvier
2005)
Hôpital et handicap : Complément au manuel d'accréditation de
l'ANAES "Pour une amélioration continue de la qualité
dans l'accueil et les soins pour les personnes handicapées à
l'hôpital" Rapport (Juin 2002) Les soins de suite et de réadaptation Fiche thématique (Février
2004)
Manuel d'accréditation des établissements de santé - Deuxième procédure d'accréditation Rapport (Septembre 2004)
Manuel d'accréditation des établissements de santé –
Actualisation Rapport (Juin 2003) Préparer et conduire votre démarche d'accréditation - Deuxième
procédure Rapport (Mars 2005)
Préparer et conduire votre démarche d'accréditation - Complément au guide pratique pour les structures
d'hospitalisation à domicile Complément au guide pratique (Mars 2003)
Préparer et conduire votre démarche d'accréditation (Version
Décembre 2002) Guide pratique (Décembre 2002 - Actualisation de la version de juin 1999)
Principes de mise en oeuvre d'une démarche qualité en établissement de santé Guide méthodologique (Avril
2002)
Principes méthodologiques pour la gestion des risques en établissement de santé Guide méthodologique, ISBN 2-
914517-32-7 (Janvier 2003)
Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en charge
médicale dans une unité de soins Rapport Référentiel
d'évaluation (Juin 2005)
Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un
accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en charge
paramédicale dans une unité de soins Rapport Référentiel d'évaluation (Juin 2005)
Référentiels d'évaluation des pratiques professionnelles : Base
méthodologique pour leur réalisation en France Guide méthodologique (Avril 2004)
Revue de pertinence des soins : Application aux journées
d'hospitalisation Synthèse Guide méthodologique (Juin 2005)
Supports pédagogiques sur la procédure de certification "V2" à
l'intention des établissements de santé supports pédagogiques (Janvier 2006)
Pour appuyer notre définition de recommandations de bonnes pratiques, (en plus des publications de l’ALFPHV
rédigées depuis 1970 et disponibles sur le site de l’association à www.alfphv.net) quelques pistes :
ADANT, G. Préambule à une réflexion autour des concepts
d'indépendance et d'autonomie Journal d'ergothérapie,
1995, 17, 3 , 83-87 Masson ASSOUS, L., RALLE, P. La prise en charge de la dépendance
des personnes âgées : une comparaison internationale.
Etudes et Résultats, 2000, DREES, Ministère de l'Emploi et de la Solidarité, N° 74
AVAN L. Charte des personnes handicapées. Les études du
musée national des sciences, des techniques et de l'industrie de La Villette, n°8, Paris, 1984
AVAN, L., G. FARDEAU, M., STICKER, H-J. L'homme
réparé, artifices, victoires, défis. Gallimard 1998 BÉLANGER, N. De la psychologie scolaire à la politique de
l'enfance inadaptée. CTNERHI 2002
BENANTEUR Y. L'évaluation de la qualité des pratiques professionnelles : une démarche au long cours.
TECHNOLOGIE ET SANTE, 1998/11, n° 34, 71-74.
BONTOUT, O., COLIN, C., KERJOSSE, R. Personnes âgées dépendantes et aidants potentiels : une projection à
l'horizon 2040. Etudes et résultats n°160, février 2002.
BOULANGER, Y-L., GAUDREAULT, J., GAUTHIER, J. Comment optimiser le travail d'équipe en rééducation
réadaptation. Approche par Plan Interdisciplinaire
d'Intervention Individualisé en réadaptation (P3I). Journal de réadaptation médicale 2000, 20, n° 3-4, 83-159
BOUYGUES, M-L., LEPILLER, V. Le déplacement des
malvoyants : Quels outils ? Communication au Colloque "Vaincre les maladies de la vue" Marseille 2002
BRANDEHO, D. Usure dans l'institution. ENSP 2000
([email protected]) BRIANÇON, S., GIRARD, F., EMPEREUR, F., GUILLEMIN,
F. Evaluation des pratiques professionnelles. REVUE
D'EPIDEMIOLOGIE ET DE SANTE PUBLIQUE, 2000,
vol. 48, n° 6, 541-550, 24
BROUSSEAU, M., GILBERT, D. Les activités de la vie quotidienne : au-delà d'une liste de tâches à performer.
Revue québécoise d'ergothérapie. 1991, 1, 1, 21-24
Caisse nationale d'assurance maladieFaits marquants : des soins de qualité pour tous. CNAM, Paris 2003,
CASTRO, D. Pratiques déonthologiques en psychologie. Coll.
Hommes et perspectives, 1998 CASTRO, D., MELJAC, C., JOUBERT, B. Pratiques et outils
des psychologues cliniciens français. Pratiques
Psychologiques, 1996, 4, 73-80 COLIN, C., KERJOSSE, R. Les différents modes de prise en
charge des personnes âgées dépendantes. Communication
au colloque "Premiers travaux d'exploitation de l'enquète HID", DREES, Ministère de l'Emploi et de la Solidarité,
2001, Série études n°16, 27-38
Collectif. Vivre au grand âge. Angoisses et ambivalences de la dépendance. Ed. Autrement , coll. Essais, Paris, 2001.
COUZINEAU (G.) / PAZEK (J.) / DAGUES (A.) Evaluation
des pratiques professionnelles : du projet aux résultats. REVUE DU GENERALISTE ET DE LA
GERONTOLOGIE, 1997/12, n° 40, 24-33, COZON
(Christine) / CREAHI Aquitaine Les psychologues en institution. Mascaret
n° 43 1996 (CREAHI Aquitaine : 2 rue Jean Artus BP 106
- 33030 Bordeaux Cedex) DANANCIER, J. Le projet individualisé dans
l'accompagnement éducatif. Dunod 1999
DANET, M., DURAND, M. De la rééducation à l'UEROS. Reconstruction d'une vie après une laision cérbrale grave.
ErgOThérapies, 2001, 1, 37-45
GRIFFON,P. La qualité de psychologue, le psychologue et la qualité. Références et référentiels. Communication aux
journées d'étude de l’ALFPHV, Angers 2006 (extraits) Page 11/13
DE LA PORTE DES VAUX, C., CORBE, C., MENU, J.P.,
HOLZSCHUCH, C. Compensation d'un handicap visuel
chez le sujet âgé. Revue de gériatrie 1994 de la SELLE, A.M., MAURICE, A. Déracinement et
enracinement des personnes handicapées. CTNERHI 1986
DELOMEL MA. La toilette dévoilée : analyse d'une réalité et perspectives soignantes. Seli Arslan, 1999, 220p. réf. 4p.
DEVILLE, J., MUSELLE, S. Qualité et vie et approche d'une
problématique particulière de santé chez les personnes handicapées : la vie affective et sexuelle. Bulletin
d'éducation du patient1998, vol 17, n° 1
DHUME, F. Du travail social au travail ensemble. Le partenariat dans le champ des politiques sociales. Edition
ASH, 2001
DUCALET, P., LAFORCADE, M. Penser la qualité dans les institutions sanitaires et sociales. Seli 2001
DUPUY, M. MAISONNEUVE, H., TERRA, J.L. Agence
nationale d'accréditation et d'évaluation en santé. (A.N.A.E.S.). Paris.
DUQUENOY DURMARQUE; Y. Les psychologues, un statut à
la croisée des chemins. Technique et documentation, 2001 DUTHEIL, N. Les aides et les aidants des personnes âgées,
Etudes et résultats n°142, novembre 2001.
FERRY, G., LE GOUES, G. Psychopathologie du sujet âgé. Masson 1989
FOUCHER, C. Rétinopathie pigmentaire et problématique
identitaire. Communication aux XXVI èmes Journées d'Etude et de Formation de l'ALFPHV Versailles 1995
FOUCHER, C. Vécu identitaire et cécité tardive. L'Harmattan
1997 FUSTIER, P. Le travail d'équipe en institution. Dunod 1999
GAGNON, L. Qualité de la vie : Omniprésence et fascination.
Journal de réadaptation médicale, 2003, 23 n°1, 20-23 GARDOU, C. et coll. Connaître le handicap, reconnaître la
personne. Erès 1999
GAUTHIRE, Y,. LEBOVICI, S., MAZET, P., VISIER, J.P. Tragédies à l'aube de la vie, répercussions sur les familles.
Bayard/C.T.E.R.H.I./INSERM 1994
GOERGEN, E. L'intervention thérapeutique précoce auprès d'enfant malvoyant profond. Coup d'œil. 1992, 8, 41, 34-36
GRIFFON, P. Basses visions : prise en charge, nouvelles orientations. Actes des XXièmes journées de l'ALFPHV
Paris 1990
GRIFFON, P. Déficiences visuelles : pour une meilleure intégration. C.T.N.E.R.H.I. 1995
GRIFFON, P. Devenir malvoyant à l'âge adulte. Inforum N°
3/96, 32-35 Zurich 1996 GRIFFON, P. Intégrer le manque ou la perte de vision à l'image
de soi. Communication aux XXXI èmes journées d'études
et de formation de l'ALFPHV. Bordeaux 2000 GRIFFON, P. La prise en charge des adultes déficients visuels
psychotiques dans un centre de rééducation fonctionnelle
moyen séjour. Communication aux journées de l'ALFPHV Nancy 1994
GRIFFON, P. La rééducation des malvoyants. Privat 1993
GRIFFON, P. La rééducation fonctionnelle des adultes atteint de rétinopathie pigmentaire. Communication au colloque
de l'A.F.R.P. Paris 1994
GRIFFON, P. L'adolescent déficient visuel. APAM - bf, Bruxelles, Décembre 2000, 25-36
GRIFFON, P. Le rôle du psychologue dans une équipe
pluridisciplinaire. APAM Marly-le-Roi 1989 GRIFFON, P. Le travail de deuil chez une personne déficiente
visuelle. Santé Conjugée, Bruxelles, 2003, 23, 60-62
GRIFFON, P. Nouvelle approche dans la prise en charge des personnes âgées présentant une déficience visuelle récente.
ErgOTérapie, 2003, , 11, 17-28
GRIFFON, P. Prise en compte des aspects psychologiques dans la rééducation des adultes déficients visuels. In: SAFRAN,
A.B., ASSIMACOPOULOS, A. Le déficit visuel. Des
fondements neurophysiologiques à la pratique de la réadaptation. Masson 1995
GRIFFON, P. Privilégier l'équilibre global du sujet et pas
seulement la réussite scolaire. ASH Magasine, 2005, 7, 34 GRIFFON, P. Psychologie de la personne âgée malvoyante.
Communication au "Forum des professions de la
gérontologie et du handicap" Fédération Hospitalière de
France, Paris 2003
GRIFFON, P. Scolarité et devenir socioprofessionnel du jeune déficient visuel. Comme les autres. 2004, 161
GRIFFON, P., DUTIER, N., PERROT, F., GUILLAUME, C.,
BURLOT, C. La rééducation des personnes déficientes visuelles. Evolution des pratiques en ergothérapie. Journal
d'ergothérapie 1992 14, 2, 50-54
GRIFFON, P., RENOUX, P.F., LESAGE, D. La réinsertion socioprofessionnelle des adultes déficients visuels après
rééducation. In CODINE, P., BRUN, V. La réinsertion
sociale et professionnelle des personnes handicapées. Masson 1994
GRIFFON, P., RENOUX, P-F. Nouvelle approche dans la prise
en charge des personnes âgées présentant une déficience visuelle récente. Communication au colloque "Handicap,
cognition et prise en charge indiciduelle", Association des
Jeunes Chercheurs en Science de la cognition d'Aix-Marseille, 2001
GRIM, O. De la nécessité d'une prise en charge précoce des
enfants aveugles et déficients visuels. Revue de médecine psychosomatique et de psychologie médicale. 1981 23, 30-
33
GUIDETTI, M., TOURETTE, C. Handicap et développement psychologique de l'enfant. Armand Colin 1996
GUILLAUMOND, F., FILLEUR, F. Acceuillir un enfant
différent. Ed. Magnard, 2000 HESBEEN, W. La réadaptation : du concept au soin. Lamarre
1994
HOCHMANN, J., JEANNEROD, M. Esprit, où es-tu ? Psychanalyse et neurosciences. Ed. Odile Jacob Opus,
1996. Odile Jacob Opus, 1996.
HOEGEN, M. L'enfant déficient visuel : Perspectives psychologiques dans l'apprentissage de l'écriture.
Université de Genève F.P.S.E. Département de psychologie
1984 HOFFMAN-GOSSET, M.A. Apprendre l'autonomie. Apprendre
la socialisation. Chronique sociale 2000
HOLZSCHUCH, C., MOUREY, F., MANIERE, D. Gériatrie et basse-vision. Masson, Abrégés, 2002
HOUDE, O., MAZOYER, B., TZOURIO-MAZOYER, N. Cerveau et psychologie. Introduction à l'imagerie cérébrale
anatomique et fonctionnelle. PUF, 2002.
HOUDE, O., MIEVILLE, D. Pensée logico-mathématique. Nouveaux objectifs interdisciplinaires. PUF 1998
HOUZEL, D. Les enjeux de la parentalité. Erès 1999
KEMOUN, G., DURLENT, V., BENAIM, C., LEFEBVRE-DONZE, A-C., MAGNIER, E. Evaluation de la qualité de
vie des personnes handicapées à domicile et approche de
l'action d'une équipe pluridisciplinaire de soutien. Ann Méd Phys 2000, 43, 9, 483-493
KERLOC'H, G. Dépersonnalisation du traumatisé crânien :
d'une identité perdue à une identité en reconstruction. Journal d'Ergothérapie 1997 19, 4, 130-146
LALOUM, L., TUZET, P., ANDRIANANJA, E., GRONDARD,
E., DE JOUVENCEL, M., LESAGE, D., RENOUX, PF., GRIFFON, P., BALLARD, F. Troubles visuels consécutifs
à un traumatisme crânien Résurgences, 1995, 11, 11-26
LAMY, Y. L'évolution des métiers de la gériatrie. ENSP, Rennes, 1992, 145 p.
LANGLOIS, E. L'instabilité chez l'enfant amblyope :
Importance du cadre dans la prise en charge psychomotrice de ces enfants. Mémoire de fin d'études en
Psychomotricité, Universété Paris VI, 2002
LAZURE, H. Vivre la relation d'aide. Décarie, Québec, 1987, 192 p.
LESAGE, D. La prise en charge de l'adulte déficient visuel dans
les centres de rééducation fonctionnelle de Marly-le-Roi. Communication aux XXVI èmes Journées d'Etude et de
Formation de l'ALFPHV Versailles 1995
LESAGE, D., RENOUX, P.F., GRIFFON, P. Les centres de rééducation pour Aveugles ou Malvoyants de Marly-le-Roi
et la prise en charge des Cérébro-lésés. Résurgence 1995,
11, 17-19 LOUBIERE, C. Soutient et prise en charge des déficients
visuels à domicile. Communication aux XXVI èmes
GRIFFON,P. La qualité de psychologue, le psychologue et la qualité. Références et référentiels. Communication aux
journées d'étude de l’ALFPHV, Angers 2006 (extraits) Page 12/13
Journées d'Etude et de Formation de l'ALFPHV Versailles
1995
MACQUERON, G., LE BOT, M.P., GALLIEN, P., EUDIER, F. Deuil et dépression en rééducation fonctionnelle. Journal
de réadaptation médicale 1998, 18, n° 2, 51-56
MAILLARD, J. Et si l'écoute clinique prenait place à l'hôpital. Cultures en mouvement, 2003
MALEWSKA-PEYRE, H. Stratégies identitaires. PUF 1990
MANZANO, J., JOLIAT, S. Facteurs émotionnels dans le développement des enfants et adolescents malvoyants. In:
SAFRAN, A.B., ASSIMACOPOULOS, A. Le déficit
visuel. Des fondements neurophysiologiques à la pratique de la réadaptation. Masson 1995
MARTIN, P., PAPIER, C., MEYER, J. Le handicap en
question. Des familles face à la découverte du handicap et à l'accompagnement du jeune enfant à domicile.
CTNERHI 1993
MARTINEZ-SAROCCHI, F. Découverte de l'art et permis de cécité. Communication aux XXVI èmes Journées d'Etude
et de Formation de l'ALFPHV Versailles 1995
MARTINEZ-SAROCCHI, F. Postures adaptées et/ou blindismes? Actes du 2ème congrès européen " Activités
physiques adaptées aux handicapés de la vue." Bruxelles
1992 MAZAUX, J.M. De la théorie à la rééducation : les grandes
stratégies de prise en charge. Communication aux
Entretiens de Médecine Physique et Réadaptation, Montpellier 1997
MAZAUX, JM. Dysphasies, troubles mnésiques, syndrome
frontal chez l'enfant. Du trouble à la rééducation. Masson 1999
MAZEAUX, JM. Neuropsychologie et troubles des
apprentissages. Du symptôme à la rééducation. Masson 2005
McADAMS, S., BIGAND, E. Penser les sons. Psychologie
cognitive de l'audition. PUF 1998 MELLIER, D. Stimulations précoces ou aide cognitive ?
Journée du réseau de psychologie du développement et de
l'éducation RIPSYDEV, 1994, Caen MEMETEAU, G. Le décret du 28 septembre 1999 relatif à
l'évaluation des pratiques professionnelles et à l'analyse de l'évolution des dépenses médicales et la liberté
thérapeutique. REVUE DE DROIT SANITAIRE ET
SOCIAL, 2000/07-09, vol. 36, n° 3, 533-541. MENU, J.P., de la PORTE des VAUX, C., CORBE, C.,
GRIFFON, P. Le Malvoyant. Doin, Collection Conduites
1996. MERCUEL, A., LAUTH, B., GARNIER, B., PARADAS, C.,
PACAUD, H., MONFORT, J.C. Entretient et relation
d'aide dans des situations psychiatriques ou psychologiques difficiles. Collection démarche soignant 1999
MICHEL, JP, GOLD, G., BRENNENSTUHL, P., HUBE, P.
L'impact du déficit visuel dans la vie du sujet âgé. SAFRAN, A.B., ASSIMACOPOULOS, A. Le handicap
visuel. Déficits ignorés et troubles associés. Masson 1997,
118-125 MONTREUIL, N., MAGEROTTE, G. Pratique de l'intervention
individualisée. De Boec-Wesmael, 1994. 237 p
MORMICHE, P et le Groupe de Projet HID. Le handicap en institution: le devenir des pensionnaires entre 1998 et 2000.
INSEE Première, 2001, 803:1-4.
MOTY, C. BARBERGER-GATEAU, P., SALMI , L. Communication médicale et scientifique. Lecture critique
d'une évaluation des pratiques professionnelles. REVUE
MEDICALE DE L'ASSURANCE MALADIE, 2001/04-06, vol. 32, n° 2, 185-191, 2 graph.
NAVELET, C. et Coll. Psychologues au risque des institutions -
Les enjeux d'un métier. Frison Roche, 1997 Normes fondamentales européennes en matière de pratique de la
kinésithérapie : adoptées à la réunion générale des 9 au 11
mai 2002. KINESITHERAPIE SCIENTIFIQUE, 2003/05, n° 433, 35-48,
OLRY, P. Le praticien et son patient : quel couplage activité-
situation ? L'exemple du diagnostic kinésithérapique. In : 16èmes rencontres kinésithérapiques à l'AP-HP :
recueil des communications : samedi 13 mars 2004 :
Hôpital Bichat-Claude Bernard, 2004, 30-35. 7
OPPENHEIM-GLUCKMAN, H. Atteinte de la conscience de soi et du handicap chez les patients cérébro-lésés.
Confrontations psychiatriques 1998, 39, 113-128
OPPENHEIM-GLUCKMAN, H. La pensée naufragée. Clinique psychopathologique des patients cérébro-lésés. Anthropos
2000
Organisation mondiale de la santé OMS DAN. Plan d'action sur la santé mentale pour l'Europe : relever les défis, trouver
des solutions, 2005 Bureau régional de l'Europe,
Copenhague ORMIERES, JJ., LAGARDE, J. Evaluation collective des
pratiques médicales entre professionnels : du concept à
l'action : propositions méthodologiques et application à la tenue du dossier médical. REVUE DU PRATICIEN :
MEDECINE GENERALE, 2001/03/12, n° 530, 517-522,
tabl. 16 ORVOINE, C. Actualités sur le dossier du patient en
ergothérapie. ERGOTHERAPIES, 2002/03, n° 5, 5-8, réf.
bibl. PECHARD, C., QUENTIN, V., GAUTHERON, V.
Pluridisciplinarité et polyhandicap. Journal de réadaptation
médicale 1999, 19, 2, 42-44 PELCHAT, D., LEFEBVRE, H., BISSON, J. Facteurs de la
sensibilité parental des pères et des mères d'un enfant ayant
une déficience. Handicap revue de sciences humaines et sociales, 2003, n° 97, 16-31
PHILIPOT, P. Une approche cognitive de la pathologie des
emotions. In M. Van der Linden, J.-M. Danion & A. Agniel, La psychopathologie, une approche cognitive et
neuropsychologique. Solal. 2000
PLOTON, L. La personne âgée, son accompagnement médical et psychologique et la question de la démence. Chronique
sociale Lyon 1990
PORTALIER, S. Approche du développement spécifique de l'enfant déficient visuel. in Naître et grandir différent,
Edition CREAI Rhône-Alpes, 1992, 148-158.
PORTALIER, S. La prise en charge des enfants déficients visuels. Revue internationale de pédiatrie. 1992, 226, 23-
33 PORTALIER, S. L'instrumentation visuelle. Naître de parents
aveugles. Journal des Psychologues. 1991, 84 , 30-33.
POUSSIN, G. L'enfant et le psychologue. Dunod 1999 RAYNARD, F. Un autre regard, la réadaptation des déficients
visuels. Edition Solal 2003
RENOUX, P.F., LESAGE, D., GRIFFON, P. Réadaptation des sujets présentant des troubles neuro-visuels dans les centres
de rééducation fonctionnelle pour aveugles ou malvoyants
de Marly-le-Roi. Présentation d'un cas. Communication au congrès PCH'96 Laboratoire Perception Cognition
Handicap, Université Lyon 2 Bron 1996
RENOUX, PF., LESAGE, D., GRIFFON, P. Rééducation des déficients visuels. Encyclopédie Médico-Chirurgicale,
(Editions Scientifiques et Médicales Elsevier SAS, Paris),
Kinésithérapie-Médecine physique-Réadaptation, 2000, 26-592-A-10, 7 p
REVIRIEGO, D. Traumatisme de l'enfant et de sa famille à
l'annonce du handicap. Communication au 3 ème Congrès de l'ARIBa, Paris 2000
RICHER, E., LABARTHE, J. La prise en charge de la
réinsertion par l'équipe du centre de rééducation. Réadaptation 1993 398, 18-21
RIMOUX, C. La rééducation fonctionnelle des aveugles récents.
Evaluation et analyse des résultats du centre de Marly-le-Roi. Thèse pour le doctorat en médecine. Université R.
Descartes-Necker-Enfants malades 1980
ROBERT-PARISET, A., de COLLASSON, P. Aspects psychopathologiques des traumatismes crâniens graves. In
:Neuropsychologie des traumatismes crâniens graves de
l'adulte. Société de neuropsychologie de langue française. BERGEGO, C., AZOUVI, P. Editeurs 1944 223-232
ROLLOT N. sous la dir. de BOUMLET A. Le droit de toucher.
Maîtrise des sciences de l'éducation, Université Paris X Nanterre
GRIFFON,P. La qualité de psychologue, le psychologue et la qualité. Références et référentiels. Communication aux
journées d'étude de l’ALFPHV, Angers 2006 (extraits) Page 13/13
RONDEAU, P., LACHANCE, D., GRESSET, J. L'impact des
aspects psychosociaux de la déficience visuelle dans le
processus de réadaptation des personnes âgées. Longueuil : Institut Nazareth et Louis-Braille, 1996. 38, 2
ROQUE, S., LANGEVIN, J., DROUIN, C., FAILLE, J. De
l'autonomie à la réduction des dépendances. Les Editions Nouvelles, 2003
SAMPAIO, E. L'autisme infantile : le cas de l'enfant aveugle.
Réflexions méthodologiques. Psychologie Médicale 1989 21, 13, 2020-2024
SAMPAIO, E. Le développement précoce des enfants aveugles:
les travaux pionniers de FRAIBERG. La psychiatrie de l'enfant 1994 37, 29-47
SAMPAIO, E. Le langage chez les enfants aveugles. Actualité
psychiatrique 1991 21 (3), 13-16 SAMPAIO, E. L'impact de la privation sensorielle sur le
fonctionnement psychique. La revue de
l'A.N.E.C.A.M.S.P. 1988 7, 91-99 SAMPAIO, E. Particularités de l'acquisition des pronoms
personnels chez l'enfant aveugle. Faits de langues 1994
3, 131-138 SCHEPENS, C. Adolescence et handicap visuel. Comme les
autres 1993 115, 24-27
SCHEPENS, C. Aspects psychologiques de la vision et observation du comportement. Communication aux
journées d'étude de l'ALFPHV Lausanne 1984
SCHEPENS, C. Aspects spécifique de la psychologie des amblyopes. A.F.P.A. Paris 1988
SCHEPENS, C. Aspects spécifiques de la vie affective des
personnes amblyopes et de leurs comportements. Valentin Haüy 1992, 26, 14-17
SCHEPENS, C. L'adaptation fonctionnelle et la préparation à
l'insertion des jeunes handicapés de la vue. Valentin Haüy 1999, 53, 26-29
SCHEPENS, C. L'amblyopie : stratégie de compensation et
d'adaptation. Le Journal des Psychologues 1991 84, 26-28 SCHEPENS, C. Les aspects psychologiques liés à l'utilisation
des basses visions. Communication au colloque de la
F.I.S.A.F. "Les basses visions" Marseille 1991
SCHEPENS, C. Vous avez dit "verbalisme"? Communication
aux XXII èmes journées d'étude de lALFPHV, Lille II
1991 SCHNEIDER, B. Evolution comparée entre aveugles et voyants
du décodage des émotions exprimées par la voix. Bulletin
de psychologie 1989 XLII, 392, 761-775 STIKER, H-J. Quand les personnes handicapées bousculent les
politiques sociales. Esprit 1999, n° 259
TIJUS, C. Introduction à la psychologie cognitive. Comment la pensée et l'intelligence se construisent en interaction avec
le monde. Nathan Université, 2001.
TOMAN, W. Constellations fraternelles et structures familiales. Leurs effets sur la personnalité et le comportement. E.S.F.
1987
TURLAN, N. L'autonomie : approche conceptuelle pour une meilleure pratique. Journal d'ergothérapie, 1999, 21, 2, 62-
71, Masson, Paris, 1999.
VAN CUTSEM, V. Naissance d'un enfant porteur d'un handicap : Quand les parents et les professionnels se découvrent
partenaires. Bruxelles, 1993, Editions AP3.
VEZINA, J, CAPPELIEZ, P, LANDERVILLE, P. Psychologie gérontologique. Gaetan Morin, Montréal, 1994, 443 p.
VIROLE, B. Psychologie de la surdité. Editions de Boeck
Université 1996 WENNER (M.) De l'intérêt d'une réflexion éthique sur les
pratiques professionnelles. SOINS GERONTOLOGIE,
2003/07-08, n° 42, 20-21. WESTEN, D. Psychologie. Pensée, cerveau et culture. De
Boeck, 2000.
WIROTIUS J.M. La polydisciplinarité en réadaptation : un concept gigogne. JOURNAL DE READAPTATION
MEDICALE, 2003/07-10, vol. 23, n° 2-3, 49-53, fig. tabl.
8 WIROTIUS, J.M., NEYROUD, I., PETRISSANS, J.L. Le déni
en rééducation. Journal de réadaptation médicale, 1999,
19, n° 2, 42-44 ZRIBI, G., SARFATY, J. Construction de soi et handicap
mental. L'enfant et l'adulte dans leur environnement
familial, social et institutionnel. ENSP 2001