La pomme de terre primeur - CNIPT PRO · dossier de presse 07 | 3 LA fILIèRE POMME DE tERRE...

La pomme de terre primeur

un produit fragiLe, récoLté et conditionné avec Le pLus grand soin

DOSSIER DE PRESSE - MAI 2017

Dossier De presse – MAI 2017 2 |

La pomme de terre primeur :un produit fragile, récolté et conditionné avec le plus grand soin

SOMMAIRE

LA fILIèRE POMME DE tERRE PRIMEuR

production . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

terroirs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

Les français et La pomme de terre primeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

variétés, conservation et aptitudes cuLinaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

PRODuctEuR DE POMMES DE tERRE PRIMEuRS : un SAvOIR-fAIRE unIquE . . 6

cOnDItIOnnEMEnt Et cOMMERcIALISAtIOn DES POMMES DE tERRE PRIMEuRS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

InfORMAtIOnS PRAtIquES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12



Dossier De presse – MAI 2017 | 3


Production

En moyenne, 50 000 à 70 000 tonnes de pommes de terre primeurs (définies selon l’arrêté de commercialisation) sont récoltées chaque année en France – pour 5,3 millions de tonnes de pommes de terre de conserva-tion. Plantées après la période des gelées, les pommes de terre primeurs sont les premières pommes de terre de l’année à sortir de terre. Les tous premiers volumes proviennent de cultures sous serres ou sous arceaux. Cultivées en plein champ, elles affectionnent les climats doux et les terroirs qui se réchauffent rapidement. Elles s’épanouissent ainsi dans les zones littorales connues pour leurs microclimats sous influence maritime et leurs sols sablonneux : îles de Ré et Noirmoutier, Bretagne, Normandie… Elles sont également cultivées dans les terres légères et ensoleillées du sud de la France (Aquitaine, Provence, Camargue, Roussillon) et dans quelques régions plus septentrionales (Val de Saône, Alsace, Nord).

Pour bénéficier de l’appellation « pomme de terre primeur », les pommes de terre doivent répondre aux impératifs suivants :• être récoltées dans l’année avant leur complète maturité ;• être inaptes à une longue conservation ;• être commercialisées rapidement après l’arrachage, du début de l’année jusqu’au 15 août ;• présenter une peau « peleuse » qui s’enlève aisément sans épluchage.

Source : arrêté de commercialisation du 3 mars 1997 modifié par l’arrêté du 18 février 2009

Avec leurs terres sablonneuses et leur climat océanique, les îles de Ré et de Noirmoutier ouvrent la ronde des primeurs françaises à par-tir de début avril.Les pommes de terre de Bretagne leur emboîtent le pas, profitant pleinement du littoral et de ses embruns. La production s’étend de la pointe de Brest à Roscoff, de Lannion à Paimpol, sans oublier la région de Saint Malo.Viennent ensuite les primeurs de Provence, de Camargue et du Roussillon. La célèbre Béa y est cultivée dans des terres limoneuses aux odeurs de garrigue.La région de Marmande, en Aquitaine, est répu-tée pour sa production de primeurs. C’est à partir de juin qu’elle donne le meilleur d’elle-même.Région plus tardive, le Val de Saône bénéficie de terres sableuses particulièrement adaptées à la production de pommes de terre. Les pre-mières primeurs de cette région sont attendues vers le 20 juin.Dernières arrivées, les pommes de terre primeurs de la Manche et de l’Alsace ferment la saison.

Val de Loire - Ré - Noirmoutier

Bretagne

Perpignan / Roussillon

Sud-Est(Provence / Camargue)

Sud-Ouest (Midi-Pyrénées / Aquitaine)

Rhône-Alpes

Normandie

Alsace

Centre*

Champagne-Ardenne*

Picardie*

Nord-Pas de Calais

*Uniquement de la nouvelle récolte Période de plantation et culture

Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août

Récolte et présence sur le marché Pic de commercialisation Absence sur le marché

cALEnDRIER PRévISIOnnEL DES RécOLtES 90 à 120 jours entre plantation et récolte (moyenne 100 jours)



TeRRoiRS

LeS FRANçAiS eT LA PoMMe de TeRRe PRiMeuR

Les AOP Béa du Roussillon (depuis 2007) et Pomme de terre de l’Île de Ré (depuis 1996) donnent aux pommes de terre primeurs leurs lettres de noblesse. Certains terroirs sont très connus, d’autres moins, mais tous peuvent affi-cher une identification claire permettant de les reconnaître au premier coup d’œil en magasin grâce à un logo.

Selon une étude réalisée par Opinionway pour le CNIPT et FranceAgriMer en juin-juillet 2016, 90 % des Français connaissent la pomme de terre primeur pour sa peau fine, sa saisonna-lité, son petit calibre et sa chair très fondante. 91 % citent au moins une bonne région de pro-duction, avec en dominante la côte Atlantique.

LES zOnES DE PRODuctIOn

ALSACE

2 000 T

SUD-OUEST

12 600 T

GRAND SUD-EST

PERPIGNAN/

ROUSSILLON

15 000 T

BRETAGNE

14 000 T

LOIRE

NOIRMOUTIER

ÏLE DE RÉ

15 000 T

HAUTE-NORMANDIE

2 800 T

NORD

1 000 T

Avec une note de 8/10, la pomme de terre pri-meur est très appréciée. Elle possède des quali-tés que l’on apparente aux légumes : fraîcheur, qualité et plaisir de consommation. C’est éga-lement un produit qui plaît à toute la famille.


Source : section nationale du Cerafel




VARiéTéS, CoNSeRVATioN eT APTiTudeS CuLiNAiReS

Les pommes de terre primeurs se dégustent avec la peau. Inutile de les éplucher, il suffit de les passer sous l’eau du robinet en les grattant légè-rement ou de les frotter avec du gros sel dans un torchon pour éliminer les excès de peau avant de les faire cuire. Excellentes en salades, à l’eau ou à la vapeur, sautées, rissolées ou rôties au four, elles s’intègrent de manière harmonieuse aux idées-repas les plus équilibrées.

Une quinzaine de variétés de pommes de terre primeurs sont cultivées en France. Très connues ou plus discrètes, elles jouent toutes la carte de la fraîcheur. Pour ne citer qu’elles : Alcmaria, Annabelle, Béa, Bonnotte, Carrera, Charlotte, Chérie, Lady Christ’l, Sirtema, Starlette…En Bretagne, on cultive essentiellement deux variétés de pommes de terre primeurs : • la Lady Christ’l, de forme oblongue, à la robe

lisse et dorée, qui possède une très bonne tenue à la cuisson et constitue donc la variété vapeur par excellence ;

• la Starlette, de forme oblongue, à la peau et à la chair jaune, d’une belle présentation et de bonne qualité culinaire.

Les pommes de terre primeurs doivent être consommées très rapidement après l’achat. Elles ne peuvent être conservées que trois ou quatre jours, dans un endroit frais, à l’abri de la lumière, par exemple dans le bac à légumes du réfrigérateur.

starlette

Lady christ’l




Producteur de Pommes de terre Primeurs : un savoir-faire unique

ANdRé MiNGuY, PRoduCTeuR de PoMMeS de TeRRe PRiMeuR

Chez les Minguy, on cultive la pomme de terre primeur depuis 70 ans. André, qui a repris l’exploitation fami-liale en 1975, est installé en GAeC depuis 2000 avec sa femme et ses deux fils. L’exploitation, qui s’étend sur trois sites (Pen art Prat, Kerzeloc et Keruzoret), forme un triangle de 2,5 km de côté et de 180 hectares de superficie, sur lequel André et ses deux fils se répar-tissent les tâches entre production animale (100 vaches laitières) et production végétale : pommes de terre pri-meurs (15 % des surfaces), porte-graines de graminées (12 %), blé (22 %), choux et brocolis (15 %), maïs en-silage (17 %), maïs grain (3 %) et prairies. une diversi-té de cultures facilitée par le cycle court de production de la pomme de terre primeur.

Plantation et paillage plastiqueGrâce à un rétroplanning précis de planta-tion des tubercules germés, appelés plants ou tubercules mères, et une diversité des modes de culture sur son exploitation, les primeurs d’André Minguy sont présentes sur les étals d’avril à début août.Dès l’automne, André pré-commande ses plants de pommes de terre primeurs 100 % certifiés de variété Starlette et d’autres plus tardives. Pour être conservés, les plants sont mis au frigo. André Minguy fixe la date de leur sortie de frigo selon la date de récolte souhaitée, puis place les plants des variétés les plus précoces en ger-moir 60 à 70 jours et commence ses plantations en fonction de la température du sol.André Minguy dispose sur son exploitation de quatre tunnels de 60 mètres de long, dans les-quels il est possible de tenir debout, pour une superficie totale de 1 000 m². Il en avait beau-coup plus l’année dernière, mais les récentes intempéries les ont détruits. Ces tunnels lui permettent de produire une dizaine de tonnes de pommes de terre primeurs sous abri : plan-tées en décembre, elles sont récoltées début avril pour une mise en marché immédiate.André Minguy plante ses pommes de terre de plein champ dès les premiers rayons de soleil de janvier, de préférence dans des champs ayant précédemment produit des céréales, car ces dernières améliorent les caractéristiques physiques du sol et limitent le développement des parasites, des ravageurs et des mauvaises herbes. André Minguy poursuit la plantation





jusqu’au 15 avril afin de s’assurer un calen-drier de récolte échelonné. Une fois en terre, les tubercules mères de pommes de terre pri-meurs peuvent donner de six à quinze tuber-cules fils.Afin de protéger ses cultures des gelées tar-dives, André Minguy les recouvre d’un paillage plastique transparent perforé qui réchauffe le sol et accélère le développement végétatif de la plante. Un tel système permet de gagner jusqu’à huit jours de précocité.

une vigilance de chaque instantLorsque le feuillage est suffisamment étoffé, André Minguy retire le plastique de ses champs de pommes de terre afin d’éviter le développement d’un champignon qui s’at-taque aux plants de pommes de terre ainsi qu’à d’autres solanacées comme la tomate ou l’aubergine : le mildiou. Il détruit feuilles, tiges et tubercules des plants infectés. Il a été la cause de la grande famine qui a touché l’Ir-lande en 1845 et provoqué l’exode des Irlan-dais. En Bretagne, un système d’alerte permet de prévenir les producteurs dès qu’une par-celle est infectée : les producteurs redoublent alors de vigilance.Un autre champignon se développe par temps froid : le rhizoctone, qui recouvre les tuber-cules de taches noires et les déforme. Bien que toujours consommables, les pommes de terre sont alors invendables, obligeant les pro-ducteurs à des écarts de tri importants : elles partent alors pour l’alimentation animale.Dernière menace sur les pommes de terre pri-meurs, le taupin, un petit coléoptère dont les larves, des vers jaunes appelés « fils de fer », perforent les tubercules, les transformant, le cas échéant, en gruyère. Pouvant vivre cinq ans, le taupin se traite par prophylaxie, c’est-à-dire via des campagnes de prévention et un système de « bonnes pratiques ». André Min-guy évite par exemple de planter des pommes de terre primeurs sur une prairie, lieu de ponte plus favorable aux taupins.

Récolte à la mainIl faut attendre 90 jours, soit trois mois, avant de pouvoir récolter les pommes de terre primeurs (contre 120 jours pour la plupart des pommes de terre de conservation). André Minguy récolte 600 à 700 tonnes de pommes de terre primeurs chaque année. Le rendement des pommes de terre primeurs est 50 % inférieur en moyenne à celui des pommes de terre de conservation.




D’avril à fin juillet, André Minguy est en récolte, avec un temps fort entre le 15 juin et fin juillet.Il utilise une machine agricole appelée « ali-gneuse » : elle soulève délicatement la terre et la repose au sol, ce qui permet de faire remonter les pommes de terre primeurs sans les abîmer. Elles sont ensuite ramassées à la main par une dizaine de ramasseurs agenouillés au sol.La main-d’œuvre est locale et saisonnière. Les ramasseurs disposent de différents bacs plas-tiques dans lesquels ils déposent délicatement les tubercules ramassés en fonction de leur calibre. Les pommes de terre sont ensuite trans-férées dans des palox en bois puis chargées sur une remorque et acheminées jusqu’à la station de conditionnement, située à cinq kilomètres de l’exploitation.Les récoltes se font en fonction de la demande et des commandes. Difficile donc de s’organi-ser bien en amont. Mais c’est ce qui fait aussi tout le savoir-faire du producteur !À partir de la fin juin, André Minguy passe à la récolte mécanique, sur des parcelles plus grandes et avec des variétés plus résistantes. Les champs sont préalablement défanés afin de limiter le grossissement des tubercules. Mais les pommes de terre doivent être récoltées rapide-ment car la peau de la pomme de terre primeur ne doit pas avoir le temps de se former.La récolte à la main concerne environ 20 % de la production.

ContaCtAndré MinguyPen ar Part29 810 Ploumogueremail : [email protected]




Conditionnement et CommerCialisation des pommes de terre primeurs

CoNdiTioNNeMeNT eT CoMMeRCiALiSATioNen 1964, une grande majorité de producteurs maraîchers bretons se sont regroupés au sein d’une association, le Cerafel, qui rassemble aujourd’hui six coopératives et est dépositaire de la marque Prince de Bretagne, créée en 1971. La section pommes de terre primeurs du Cerafel prend toutes les décisions relatives à cette production. elle a notamment mis en place un ca-hier des charges de production et de qualité produit : choix des calibres (32-50), analyses de résidus et autocontrôles, budget et actions de marketing et de communication.

Il y a encore quatre ans, le conditionnement des pommes de terre primeurs bretonnes se faisait directement au champ. Mais trop de terre se retrouvait dans les colis et notamment par temps humide, la terre collait aux pommes de terre. Désormais, le conditionnement est effectué en station.

24 heures chronoDès leur arrivée en station, les pommes de terre primeurs sont plongées dans une eau froide bouillonnante afin d’en retirer l’excédent de terre. Après cette séance de « jacuzzi », elles passent ensuite sur des tapis roulants, sous des buses qui envoient des jets d’eau sur les pommes de terre afin de les rincer. Elles sèchent ensuite sur des rouleaux de feutrine avant d’arriver sur une table de visite où elles sont triées manuellement (les pommes de terre hors calibre ou présentant des défauts sont écar-tées). À la sortie de ces opérations de lavage et de tri, les pommes de terre primeurs sont immédiatement conditionnées en plateaux ou en caisses en bois de différentes contenances, que l’on saupoudre de tourbe blonde. En plus de renforcer l’aspect fraîcheur des pommes de terre primeurs, la tourbe permet d’absor-ber l’éventuel excédent d’eau et ainsi d’allon-ger la durée de conservation. Ce procédé est utilisé en Bretagne depuis trois ans et la qua-lité des tubercules a été fortement améliorée. Les conditionnements sont ensuite recouverts d’une feuille plastique opaque (appelée com-plexe) qui préserve les pommes de terre pri-meurs de la lumière et sur laquelle on inscrit les informations réglementaires, de normalisation, marque, origine, etc. Elles peuvent alors patien-ter quelques heures en frigo, à 7-8°, avant d’être expédiées. Moins de 24 heures s’écoulent nor-malement entre la récolte de la pomme de terre primeur et sa commercialisation. Les primeurs bretonnes alimentent tous les circuits de distri-bution (70 % en GMS, 30 % chez les détaillants et spécialistes) d’un grand quart Nord-Ouest de la France et de la région parisienne.




Recommandations sur l’emballage et la commercialisationAfin de préserver toute la fraîcheur du produit et pour garantir toutes les qualités visuelles et gustatives propres à la pomme de terre de pri-meur, le CNIPT recommande de privilégier les petits formats de conditionnement à destina-tion de la grande distribution, pour assurer une rotation forte des produits, à l’instar de certains fruits et légumes de saison, fragiles et peu stoc-kables.Pour les pommes de terre vendues en préemballé, le CNIPT préconise l’usage de conditionnements en 1 kg (voire en 1,5 kg maximum). La plupart des opérateurs ont développé un sachet fraîcheur : il s’agit d’un sachet plastique composé d’un film à perméabilité sélective. L’atmosphère y est modi-fiée par la respiration du produit qui fait diminuer le taux d’oxygène et augmenter le CO2 à l’intérieur du sachet, dont les micro-perforations, invisibles à l’œil nu, permettent de maintenir un équilibre : 3 à 4 % de gaz carbonique contre 7 à 8 % d’oxygène, ce qui entraîne le ralentissement du métabolisme de la pomme de terre. Dès lors, sa conservation est améliorée et son verdissement retardé de trois à quatre jours.Pour les pommes de terre vendues en vrac, l’usage de plateaux (ou autres conditionnements) en 5 kg (voire en 10 kg maximum) sera préféré. L’opéra-teur privilégiera un emballage protecteur et diffé-renciant, qui maintient toutes les spécificités du produit, et qui protège de la lumière et des chocs. Il veillera également à ce que l’emballage ne concentre pas la chaleur.Pour démarquer les pommes de terre de primeur des pommes de terre de conservation, l’emballage peut mettre en avant l’origine et/ou la dimension régionale du produit (signes visuels évocateurs du bassin de production). Il est également recom-mandé de rendre suffisamment visibles et lisibles les mentions légales sur l’étiquetage.Afin d’assurer une bonne gestion du produit tout au long de la chaîne logistique et pour améliorer la visibilité des produits en magasins, le CNIPT recommande un accompagnement de l’offre dans les rayons (emplacement de préférence différencié de celui de la pomme de terre de conservation, signalétique attractive faisant ressortir la dimen-sion fraîcheur des produits). La section pomme de terre primeur du Cerafel et les autres opérateurs militent pour que la pomme de terre primeur soit commercialisée aux côtés des légumes frais et non aux côtés des pommes de terre de conservation. Il est préférable d’intégrer le produit dans la chaîne





logistique des produits de saison « sensibles » et rapidement périssables, de la récolte jusqu’à la mise en rayon.

ContaCtSection Pommes de terre de BretagnePierre GelebartChef ProduitLe Kerisnel29 650 Saint-Pol-de-Léonemail : [email protected]

LeS ReCoMMANdATioNS du cniPt

Le CNIPT émet des recommandations à destination des différents opérateurs de la filière (producteurs, seuls ou en coopérative, négociants, conditionneurs, représentants de la grande distribution, détaillants) afin de structurer le marché des pommes de terre de primeur et le différencier de celui de la conservation (de l’ancienne ou de la « nouvelle récolte »). Ces recommandations, si elles sont suivies, ont également pour objectif d’améliorer la gestion du produit tout au long de la chaîne logistique et la visibilité de l’offre en magasins.

D’après l’arrêté de commercialisation du 3 mars 1997, modifié par l’arrêté du 18 février 2009, les pommes de terre de primeur doivent être récoltées dans l’année, avant leur complète maturité. La peau doit pouvoir être enlevée aisément, sans épluchage. Elles sont inaptes à une longue conservation et doivent être commercialisées rapidement après l’arrachage, et au plus tard au 15 août. Enfin, seules les pommes de terre de primeur qui répondent à cette définition, pourront utiliser l’argumentation « fraîchement récoltées ».

Pour que les consommateurs puissent apprécier et identifier ces différences, le CNIPT recommande de laisser un maximum de place à l’offre pommes de terre de primeur lorsque celle-ci atteint son meilleur potentiel qualitatif et quantitatif. Les pommes de terre de primeur, du fait de leur fraîcheur et de leur fragilité, doivent en outre bénéficier d’une attention particulière. Pour cela, le CNIPT met à disposition des chefs de rayon des outils pédagogiques.

Créé en 1977, le CNIPT, Comité National Interprofessionnel de la Pomme de Terre, est l’organisme interprofessionnel reconnu par les pouvoirs publics (loi du 10 juillet 1975) dans le secteur de la pomme de terre de consommation (conservation et primeur), vendue sur le marché du frais. Il agit dans le cadre du règlement de l’Union européenne n° 1308/2013 du 17 décembre 2013.Le CNIPT rassemble et représente tous les opérateurs de la filière pomme de terre fraîche, de la production à la distribution.Le rôle du CNIPT s’articule autour des missions suivantes : développer le dia-logue interprofessionnel et favoriser la politique contractuelle, contribuer à l’amélioration et à la valorisation de la qualité et de la sécurité alimentaire, valo-riser la pomme de terre auprès des consommateurs et des prescripteurs en ani-mant des programmes de communication, informer les acteurs de la filière sur l’évolution du marché et de la consommation.

Site professionnel : www.cnipt.frSite grand public : www.cnipt-pommesdeterre.comSite recettes : www.recette-pomme-de-terre.com

de Bouche à oreillesClaire Bouc – 06 84 59 91 21 – [email protected]

cniPtSabrina Haegeman – 01 44 69 42 17– [email protected]

Comité National interprofessionnel de la Pomme de Terre43-45 rue de Naples75008 ParisTél : 01 44 69 42 10www.cnipt-pommesdeterre.comwww.recette-pomme-de-terre.com

Crédits photos : Claire Bouc, CNIPT/Philippe Dufour, Shutterstock, Prince de Bretagne/Florence Grall, FN3PT/GERNOT.

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