La phytothérapie entre la confiance et la méfiance
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République Algérienne Démocratique et Populaire
MINISTERE DE LA SANTE, DE LA POPULATION
ET DE LA REFORME HOSPITALIERE
Institut de formation paramédical CHETTIA
MEMOIRE PROFESSIONNEL
INFIRMIER DE LA SANTE PUBLIQUE
THEME :
Dirigé par : Elaboré par :
Mr BENGHANOU Mhamed Mr SEBAI Mohamed
PEFPM Mr BOUDALI Mohamed
Promotion 2009-2012
Jhjh
s
LA PHYTOTHERAPIE ENTRE
LA CONFIANCE ET MEFIANCE
Je dédie ce travail à :
Mon père Dèce ‘CHAREF’
Ma mère et ma grande mère et ma femme
Mes très chères frères et sueurs : Khalifa , Zouheyr , Wahiba
,Souhila , Sid Ahmed , Imane , Youcef et la petite Asouma .
A mon oncle BOABDELLAH et toute sa famille
Tous mes amis en précise : Hamza HALIMI ,Ghezali rafik ,
Kherroubi Ismail , Bessiellet mohamed ,Mezian larbi , Dahmani
zakaria , Matalah mohamed , Guettaoui sofiane , Mejahdi
mohamed, abed abbassi ,Hachelaf , brahimi .
Tous les étudiants de deuxième année I.D.E Surtout Bouzana
abdelbasset.
Sebai Mohamed
Je dédie ce Modest mémoire à :
- Mes parents
- Mes chères frères : RIDHA , CHERIF , KAMEL et MAHDI
- MA SŒUR : FATIMA
- Tous mes amis en precise : Hamza HALIMI , Kherroubi Ismail ,
Bessiellet mohamed ,Mezian larbi , Dahmani zakaria , Matalah
mohamed , Guettaoui sofiane , kheira , Mouna ,karima , fatiha
,ahlem et Chibi kadi
Et tous les étudiants de 2eme années IDE.
- Tous mes professeurs de l’institut de formation paramédical
CHETTIA sans exception
- A tous mes collègues de promotion 2009 -2012.
Boudali Mohamed
Remerciements
On tient tout d’abord à remercier et en premier lieu ALLAH, le
Tout Puissant et Miséricordieux qui nous a donné la force, la volonté et
le courage pour mener à bonne fin ce travail.
Nos sincères remerciements et ma profonde reconnaissance vont
à nos Directeur de mémoire Mer BENGHANOU pour son dévouement,
ses conseils et son soutien tout au long de l'élaboration de ce travail.
Nos pensées vont à tous les enseignants qui ont participé à notre
formation.
Finalement, un grand merci à tous ceux et toutes celles qui d’une manière
ou d’une autre nous ont aidé et soutenu de prés ou de loin.
Sommaire :
- Introduction
- Choix du thème
- Problématique
- Hypothèses
Première partie : partie théorique
Premier chapitre : généralité sur la phytothérapie
I. Définition …………………………………………………………………………………..06
II. Historique …………………………………………………………………………………07
III. Les principes actifs :
1- Définition………………………………………………………………………….09
2- Les différents principes actifs :
A. Alcaloïdes ………………………………………………………………10
B. Glucosides………………………………………………………………10
C. Saponines……………………………………………………………….11
D. Flavonoïdes……………………………………………………………11
E. Anthocyane……………………………………………...………………11
F. Mucilages………………………………………………………………...11
G. Vitamines………………………………………………………………...12
H. Tantines………………………………………………………………….12
Deuxième chapitre :
I. les modes de préparations en phytothérapie
1- Tisanes………………………………………………………………………………………….13
2- Poudres…………………………………………………………………………………………14
3- Extraits ………………………………………………………………………………………….14
4- Teintures………………………………………………………………………………………..15
5- Alcoolatures………………………………………………………………………………..….15
6- Alcoolates………………………………………………………………………………………15
7- Intraits …………………………………………………………………………………………..15
8- Huiles essentiels……………………………………………………………………………..16
9- Eaux distillées ou hydrolats ……………………………………………………………..16
II. Les formes d’utilisation :
1. Usage interne…………………………………………………………………………………17
2. Usage externe :……………………………………………………………………………….17.
2.1. Au niveau de la peau :
A. Compresses……………………………………………………………17
B. Cataplasme……………………………………………………………..17
C. Lotions……………………………………………………………...……18
D. Bains………………………………………………………………………18
2.2. Au niveau des muqueuses :
A. Gargarisme …………………………………………………………18
B. Bain de bouche……………………………………………………19
C. Bain des yeux………………………………………………………19
Troisième chapitre : Danger de la phytothérapie
1- Introduction……………………………………………………………………...20
2- Naturelle ne signifie pas bénéfique……………………………………20
3- Précautions d’emploie de la phytothérapie…………………………21
4- Les cas de danger :
A- Intoxication………………………………………………………….…..22
B- Interaction……………………………………………………………… 22
C- Allergie…………………………………………………………………….23
D- Les enfants……………………………………………………………….23
E- Grossesse et allaitement……………………………………………24.
F- L’hypertension………………………………………………………....25
G- Le diabète………………………………………………………………...25.
Quatrième chapitre : la phytothérapie en
Algérie……………………………………………………………………………………………………….……….26
Deuxième partie : partie pratique
La phase méthodologique …………………………………………………………………………………28
Statistiques………………………………………………………………………………………………………..30
Phase empirique :
- Interprétation et analyse du questionnaire adressé au public …………………35
- Interprétation et analyse du questionnaire adressé aux vendeurs ………….46
Synthèse général ……………………………………………………………………………………………..54
Suggestions ………………………………………………………………………………………………….…55
Conclusion………………………………………………………………………………………………………56
Annexes
Bibliographie
INTRODUCTION :
la phytothérapie est la médecine par les plantes, selon l’ O.M.S
(organisation mondial de la santé ) la phytothérapie est considérée
comme médecine alternative .
dans notre société l’utilisation des plantes et les produits a base
des plantes est augmenté de façon très rapide , tous utilisent les
plantes médicinales anarchiquement sans connaitre le danger et le
risque de ce ci.
Pour cela nous avons permets de réaliser ce Modest de travail
pour étudier cet phénomène et leur danger et risques.
Pour réaliser ce travail nous avons le devise en deux parties :
- 1ere partie : partie théorique.
- 2eme partie : partie pratique composée en deux phases :phase
méthodologique et phase empirique , cet dernière contient :
• Questionnaire adressé au public
• Questionnaire adressé aux vendeurs
• Suggestions
- Notre travail termine par conclusion, bibliographie, annexes.
Choix du thème :
La phytothérapie ou bien ‘la thérapie par les plantes ‘ sont
utilisation est en augmentation de façon incroyable, les gens font une
confiance aveugle à cette médecine sans prise en compte le danger de
ces plantes et herbes sur leur santé.
Pendant nos stages pratiques nous avons remarqué des patients
qui ont hospitalisés à cause de l’utilisation ou l’ingestion d’une plante
ou un mélange de plantes ou herbes ou leur extrait.
Le paradoxe qui existe est que tout le monde devient un
phytothérapeute, un spécialiste et prescrit un type de plante pour
chaque maladie.
Ce phénomène qui est très fréquent dans la société avec le
nombre augmenté des magazines ou boutiques qui vendent ces
plantes nous oriente et pousse de choisir ce thème :
« La phytothérapie entre la confiance et la méfiance »
Problématique :
Durent nos stages pratiques nous avons constatés des cas de patients arrivent au service des urgences ou bien sont hospitalisés au niveau de service de médecine ou pédiatrie à cause de l’utilisation ou l’ingestion d’une plante ou herbe ou bien un extrait de plante et même après un simple remède connu en commun sur le nom « remède de grande mère »
Les gents utilisent et consomment les plante sans connaitre leur origine, posologie et leur action sur l’organisme ce qui complique l’état de son santé et même des fois être mortelle.
L’utilisation au hasard des plantes présente un vrai danger pour la santé : intoxication (très fréquent), vertiges, vomissement, insuffisance rénal et même des fois mortelle, et tous ça cause de :
� La dose dépassée (posologie) � L’interaction avec d’autres médicaments � La toxicité de cette plante � Des plante ont une action grave à cause de leur principe actif (hypoglycémiant, hyper/hypotenseur …)
Malgré tous ça en trouve que les gents utilisent les plantes de façon au hasard sans prise en considérable les risques et le danger de la phytothérapie ; et là la question centrale qui s’impose :
Pourquoi les gents vents vers la phytothérapie et quel sont les
risques et les conséquences de celle-ci ?
L es hypothèses
Pour répondre à cette question centrale on a émis quelques hypothèses :
� Le facteur socio –économique et culturel.
� Manque de la sensibilisation et éducation de la
population.
� Manque de spécialistes en phytothérapie.
� Manque de contrôle des vendeurs.
Première partie :
partie théorique
PREMIER CHAPITRE : GENERALITE SUR LA PHYTOTHERAPIE
6
I. Définition de la phytothérapie :
Le mot phytothérapie provient de 2 mots grecs qui signifient essentiellement « soigner avec les plantes ».
La phytothérapie désigne la médecine basée sur les extraits de plantes et les principes actifs naturels. On peut la distinguer en trois (3) types de pratiques :
• Une pratique traditionnelle, parfois très ancienne basée sur l'utilisation de plantes selon les vertus découvertes empiriquement. Selon l'OMS1, cette phytothérapie est considérée comme une
médecine traditionnelle et encore massivement employée dans certains pays dont les pays en voie de développement. C'est le plus
souvent une médecine non conventionnelle du fait de l'absence d'étude clinique.
• Une pratique basée sur les avancées et preuves scientifiques qui recherchent des extraits actifs dans les plantes.
Les extraits actifs identifiés sont standardisés. Cette pratique débouche suivant les cas sur la fabrication de médicaments
pharmaceutiques ou de phytomédicaments, et selon la réglementation en vigueur dans le pays, leur circulation est soumise à l'autorisation de mise sur le marché pour les produits finis, et à la réglementation sur les matières premières à usage pharmaceutique (MPUP) pour les préparations magistrales de plantes médicinales, celles-ci étant délivrées exclusivement en officine.
On parle alors de pharmacognosie ou de biologie pharmaceutique.
• Une pratique de prophylaxie déjà utilisée dans l'antiquité. Nous sommes tous phytothérapeutes sans le savoir : c'est notamment le cas dans la cuisine, avec l'usage de la ciboulette2, de l'ail3, du thym4,
1 OMS : organisation mondiale de la santé. 2 , 3, 4 : plantes : voir annexe 2 des images
PREMIER CHAPITRE : GENERALITE SUR LA PHYTOTHERAPIE
7
du gingembre5 ou simplement du thé vert ... Une alimentation équilibrée et contenant certains éléments actifs étant une phytothérapie prophylactique.
II. Historique de la phytothérapie
Le premier texte sur la médecine par les plantes a été gravé sur des plaques d’argile par les Sumériens, environ 3 000 ans avant Jésus-Christ.ils utilisaient des plantes telles le myrte, le chanvre et le thym.
L’histoire de la phytothérapie est liée à celle de l’humanité, car dans toutes les cultures on a toujours compté sur les valeurs curatives des plantes pour soigner et guérir les hommes. Certaines cultures –
notamment en Chine et en Inde – perpétuent depuis des siècles une longue tradition d’herboristerie, tandis qu’en Europe et Amérique du Nord, sa popularité fut plus fluctuante face à la médecine conventionnelle.
Il est vraisemblable que la première médecine par les plantes, hormis une utilisation presque instinctive des propriétés thérapeutiques des plantes qui existe depuis la nuit des temps et est toujours pratiquée dans certaines tribus, soit née en Inde, il y a plus de 4000 ans.
Ce savoir se propagea également vers l’ouest, au Moyen-Orient, et la tradition égyptienne eut une influence significative sur l’herboristerie européenne. Des papyrus datant de 3500 ans indiquent que les Egyptiens employaient plusieurs centaines de plantes tant pour leurs valeurs culinaires que thérapeutiques. Ces deux usages demeurèrent inextricablement liés pendant des siècles, comme l’écrivait un médecin grec : « que votre nourriture soit votre médecine, et votre médecine votre nourriture ».
Lorsque les Romains leur succédèrent, leurs médecins militaires propagèrent plantes et herboristerie dans le monde entier. Quantité de
5 plante : voir annexe 2 des images
PREMIER CHAPITRE : GENERALITE SUR LA PHYTOTHERAPIE
8
plantes méditerranéennes furent ainsi transplanter dans toute l’Europe et en Angleterre.
Grâce à l’invention de l’imprimerie, la diffusion des anciens textes romains et grecs s’élargit à un public plus vaste. Une découverte qui coïncida avec la rapide expansion des villes ; pendant les deux siècles qui suivirent, la connaissance des plantes s’accrut considérablement dans tous les domaines.
Au seizième siècle, les ouvrages d’herboristerie furent essentiellement publiés en langues nationales, et non plus en latin.
Au 18e siècle, c’est le botaniste suédois Linné qui recensent les classifications des végétaux et les premières descriptions.
Cependant, vers la fin du XIXe siècle, elle a connu un rapide déclin en Occident avec l'avènement de la médecine scientifique et l'apparition des médicaments modernes.
La plus grande trouvaille a été faite au XVIIIe siècle, avec la découverte par le botaniste Jussieu du quinquina.
En 1820, deux français: Pelletier et Caventou en isolaient le principe actif: la quinine.
PREMIER CHAPITRE : GENERALITE SUR LA PHYTOTHERAPIE
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III. LES PRINCIPES ACTIFS :
1/ définition :
Le ou les principes actifs d'une plante médicinale sont les composants naturellement présents dans cette plante ; ils lui confèrent son activité thérapeutique. Ces composants sont souvent en quantité extrêmement faible dans la plante : ils représentent quelques pour-cent à peine du poids total de celle-ci, mais ce sont eux qui en sont l'élément essentiel.
Des principes actifs se trouvent dans toutes les parties de la plante, mais de manière inégale. Et tous les principes actifs d'une même plante n'ont pas les mêmes propriétés. Exemple type, l'oranger ; ses fleurs sont sédatives; et son écorce est apéritive.
Chez certaines plantes, seule une partie de la plante peut être utilisée. Exemple: le ginseng6 dont seule la racine contient des substances tonifiantes.
6 : une plante originaire d'Asie du Nord-est
PREMIER CHAPITRE : GENERALITE SUR LA PHYTOTHERAPIE
10
2/ différents principes actifs :
A) Alcaloïdes ( -ine) :
Ce sont des substances toxiques et parfois à faibles doses et qui ont des effets thérapeutiques connues. C’est une substance organique azotée d’origine végétale, à caractère alcalin, de structure complexe. On trouve des alcaloïdes dans plusieurs familles de plantes et on en connait plus de mille.
La morphine (1805), la strychnine (1818), la caféine, la quinine, la colchicine, le curare, l’atropine, Ils passent très facilement dans la percolation. Ils agissent directement sur le système nerveux (S, PS et central) avec des effets sur la conscience et la motricité. L’action sur le système nerveux peut aller jusqu’à une action antispasmodique, et mydriatique, anesthésique locale ou analgésique et narcotique. Les alcaloïdes sont aujourd’hui nommés d’après la plante qui les a fournis, toujours avec une terminaison en “ine”. D’une façon générale, les alcaloïdes sont amers et utilisés comme apéritifs.
B) Hétérosides (ou glucosides) :
Ce sont des molécules de sucres qui sont liées soit à une fonction phénol soit à un dérivé nitré ou soufré qui entraînera des propriétés particulières de la molécule.
PREMIER CHAPITRE : GENERALITE SUR LA PHYTOTHERAPIE
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C) Saponines (ou saponosides) :
On entend par saponosides (savon -saponaire, l’herbe à savon ; le réglisse ; le bouillon blanc ; le Modène-), des hétérosides naturels dont la matière est un composé soluble à l’eau qui la rend moussante comme une eau de savon.
D) Flavonoïdes (lat. flavus, jaune)
Ils entrent dans la composition de nombreux pigments végétaux et en particulier les pigments jaunes et orange (calendula) et aussi dans les pigments bleus (le bleuet, grand antispasmodique de la face et surtout des yeux). Les plantes qui contiennent des flavonoïdes sont souvent liées à la fonction antispasmodique.
E) Anthocyanes (ou anthocyaniques)
A forte dose, les anthocyanes sont des poisons apparentés au cyanure. Ce sont des dérivés de l’acide cyanhydrique (produit de la combinaison de l’hydrogène avec le cyanogène).
On les trouve dans les fleurs bleues (bleuet, violette, mauve).
F) Mucilages
Ils sont encore des hétérosides. Ce sont des grosses molécules liées à des gommes qui sont d’énormes concrétions de sucres. Ils vont déposer spontanément sur les tissus et vont agir comme protecteur.
PREMIER CHAPITRE : GENERALITE SUR LA PHYTOTHERAPIE
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G) Les Vitamines :
Substances aminées nécessaires, en faible quantité, au maintien de la vie. Les vitamines sont des substances qui agissent à faibles doses. On distingue les vitamines hydrosolubles et liposolubles.
Les plantes fournissent quasiment toutes les vitamines. Certaines plantes en sont riches (ex: Citron--> vitamine C ; Cresson--> vitamines B1, B2, C, E). Exemples chez : Les rosaceae7, rutaceae8, fabaceae9.
H) Tanins :
Le tanin c’est un phénol qui est associé à un sucre. Un des tanins de base est l’acide gallique. Ils précipitent (agglutiner, coaguler) les protéines et la gélatine ce qui est beaucoup plus rare.
On peut en outre les utiliser en cas d’empoisonnement par des alcaloïdes, car il les précipite et les rend inoffensifs (sauf pour la morphine, la cocaïne et la nicotine, pas interaction). Mais si on force la dose, l’excès de tanin libère à nouveau la substance toxique et cause une deuxième inflammation.
7 , 8, 9 : plantes voir annexe 2 des images
DEUXIEME CHAPITRE : LES MODES DE PREPARATION EN PHYTOTHERAPIE
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I. LES MODES DE PREPARATION EN PHYTOTHERAPIE:
En fonction de l’effet thérapeutique recherché, l’usage traditionnel puis la recherche, ont mis au point des procédés de traitement des plantes qui permettent de ne garder que les molécules intéressantes, pour une utilisation locale, buvable ou injectable.
Dans les préparations, la composition d'un remède peut réunir différentes plantes. La tisane, le Cataplasme appliqué directement sur la peau, le sirop, les solutions alcoolisées ou aqueuses, les essences et les huiles sont les formes les plus courantes de remèdes.
Nous évoquerons ici les principales formes galéniques disponibles, leurs origines de fabrications.
1 * Les tisanes : Utilisation des plantes sèches :
Les tisanes sont obtenues par macération, digestion, infusion ou décoction en utilisant de l'eau.
- L'infusion :
Elle consiste à verser sur la plante de l'eau bouillante, couvrir et laisser refroidir 2 à 15 minutes. Elle convient aux plantes fragiles (fleurs et feuilles) .
DEUXIEME CHAPITRE : LES MODES DE PREPARATION EN PHYTOTHERAPIE
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- La décoction :
Elle consiste à maintenir la drogue avec de l'eau à ébullition pendant une durée de 15 à 30 minutes. Elle convient aux plantes "dures " (écorces, racines, fruits et certaines feuilles).
- La macération :
Il s'agit de maintenir la plante en contact avec l'eau (température ambiante) pendant 30 minutes à 4 heures.
- La digestion :
On maintient la plante en contact avec l'eau (température inférieure à celle de l'ébullition, mais supérieure à la température ambiante) pendant 1 à 5 heures.
2* les Poudres :
Préparées par pulvérisation suivie d'un tamisage, elles entrent directement dans la composition des gélules mais servent aussi à la fabrication d'autres formes galéniques comme les extraits et
les teintures.
3*les Extraits :
Les extraits sont obtenus en traitant la plante dans une solution vaporisable (éther, eau, alcool,...) par divers procédés d'extraction (macération, digestion, infusion, digestion, lixiviation) puis en évaporant ces solutions jusqu'à obtenir une consistance fluide, molle ou sèche. On les classe donc selon leurs consistances.
DEUXIEME CHAPITRE : LES MODES DE PREPARATION EN PHYTOTHERAPIE
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4* Teintures :
Elles sont obtenues à partir de poudres végétales sèches et leur titre alcoolique varie selon le type de drogue. II peut être à 60° (principes actifs très solubles), à 70 ou 90° à 80°(ex. Produits résineux et huiles volatiles).
5* Alcoolatures :
Ce sont des teintures préparées avec des plantes fraîches n'ayant donc pas subi les effets de la dessiccation.
6* Alcoolats :
Ils sont obtenus par distillation des principes volatils de substances végétales au contact de l'alcool. Ils sont toujours incolores et inaltérables mais il faut les conserver dans des flacons bien bouchés.
7* Intraits :
Ils ne se justifient que dans le cas où les principes actifs d'une drogue (ex.: marron d'Inde, valériane, sauge, colchique...) risquent d'être dégradés après la récolte, nécessitant une opération de «stabilisation » (élimination des produits inactifs et/ou dégradants comme les ferments) par des apeures d'eau.
DEUXIEME CHAPITRE : LES MODES DE PREPARATION EN PHYTOTHERAPIE
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8* Huiles essentielles (HE)Elles se présentent sous deux formes :
A) les HE solides, aussi appelées «camphres d'essence».
B) les HE liquides naturelles ou après dissolution (ex.: HE de rose).
Les HE officinales s'obtiennent par entraînement à la vapeur d'eau ou par expression ou par incision.
On les classe selon leur couleur (bleu, jaune, vert brun ou incolore) ou leur composition chimique (HE hydrocarburées, sulfurées et oxygénées pour les solides).
9* Eaux distillées ou hydrolats :
On obtient les hydrolats par distillation ( avec l'eau ) de poudre de plantes ou des parties de ces plantes (fleurs, sommités fleuries).Les eaux distillées, ou hydrolats, sont très odoriférantes parce que les HE se trouvent en suspension dans l'eau .
DEUXIEME CHAPITRE : LES MODES DE PREPARATION EN PHYTOTHERAPIE
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II. LES FORMES D’UTILISATIONS :
1/ USAGE INTERNE :
Fumigation :
C’est l’utilisation de vapeurs chargées des principes actifs de la plante, On peut ainsi faire bouillir des feuilles d’eucalyptus dans une pièce qu’on veut désinfecter.
Il ya aussi des fumigations humides, en faisant bouillir une plante : on utilise soit un inhalateur, soit la technique de la tête recouverte d’une serviette éponge, le visage étant placé au dessus du bol d’eau fumante contenant les plantes.
2/ USAGE EXTERNE :
2.1 . au niveau de la peau :
A. compresse : c’est l’application sur les parties à traiter de gaze imbibée de décocté, d’infusé ou de macéré.
B. Cataplasme : C’est la préparation de la plante assez pâteuse être appliquée sur la peau dans un but thérapeutique.
La plante peut être broyée, hachée à chaud ou à froid ou mélangée à de la farine de lin pour obtenir la bonne consistance.
Le cataplasme calme les douleurs musculaires et les névralgies, soulage les entorses et les fractures et permet d’extraire le pus des plaies infectées,
DEUXIEME CHAPITRE : LES MODES DE PREPARATION EN PHYTOTHERAPIE
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C. Lotions : Les lotions sont des préparations à base d’eau et de plantes en infusions, décoctions ou teintures diluées dont on tamponne l’épiderme aux endroits irrités ou enflammés.
D. les Bains : dans le bain, il suffit de verser dans l'eau de la baignoire, une infusion ou une décoction de plantes.
Il peut s’agir de bains complets ou de bains partiels. La préparation se fait en ajoutant à l’eau du bain un infusé, un décocté ou un macéré.
Bain complet : Il peut être tonique ou au contraire, calmant ...
Bain partiel : on distingue :
- Le bain de siège, ou bain de la région ano- fessière, qui est indiqué dans le traitement des hémorroïdes et des fissures anales. Le bain de siège froid a une action de décongestionnement sur le petit bassin.
- Le bain de pieds (pédiluve) et le bain de mains est indiqué en cas de transpiration excessive des pieds ou des mains.
2.2 Au niveau des muqueuses :
A. Gargarisme : la médication, constituée d’un infusé ou d’un décodé aussi chaud que possible est utilisée pour se rincer l’arrière -bouche, la gorge, le pharynx, les amygdales et les muqueuses.
Il sert à désinfecter ou à calmer, le gargarisme ne doit jamais être avalé.
DEUXIEME CHAPITRE : LES MODES DE PREPARATION EN PHYTOTHERAPIE
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B. Bain de bouche
C’est l’infusé, le décocté ou le macéré utilisé dans les affections buccales (aphtes, par exemple).
C. Bain des yeux
Il se pratique à l’aide d’une œillère remplie d’un infusé ou d’un décocté ; il est indispensable de filtrer la solution avant usage.
TROISIEME CHAPITRE : DANGER DE LA PHYTOTHERAPIE
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1* INTRODUCTION :
Même s’il s’agit de remèdes naturels, les plantes ne sont pas toujours sans danger. Elles paraissent anodines mais peuvent se révéler toxiques ou mortelles pour l’organisme. Elles sont parfois à éviter en association avec d’autres médicaments et peuvent aussi être contre-indiqués dans certains cas.
L’usage de la phytothérapie peut se révéler très dangereux pour qui n’a pas les connaissances nécessaires en matière d’utilisation. De nombreuses plantes paraissant anodines n’en sont pas moins toxiques et il
arrive aussi qu’une partie seulement de la plante présente un danger.
2* naturelle ne signifie pas bénéfique :
Notons que certains revendeurs présentent la phytothérapie comme méthode « naturelle ». Cet argument du naturel est souvent de type publicitaire ou d'effet de mode jouant sur une ambiguïté : naturel égalerait « bénéfique » et « inoffensif » (alors que la nature n'est ni bonne ni mauvaise, la mort, la maladie, les venins ou les toxines étant naturels…).
On estime que 5 % des intoxications sont dues aux plantes, plusieurs fois par des préparations phytothérapiques comme les aconits1.
Par ailleurs, la grande majorité des principes actifs contenus dans les médicaments pharmaceutiques sont eux-mêmes issus de molécules végétales tout aussi « naturelles », mais ayant prouvé scientifiquement leur effet.
1 PLANTE de la famille des Ranunculaceae
TROISIEME CHAPITRE : DANGER DE LA PHYTOTHERAPIE
21
3* précaution d’emploie de la phytothérapie
Certaines plantes contiennent des principes actifs qui peuvent être extrêmement puissants, d'autres sont toxiques à faible dose.
Le fait que l'on n'utilise que des plantes ne signifie pas que cela est sans danger, la culture libre de certaines plantes est interdite dans certains pays, le cas le plus courant étant le pavot2 dont la culture est réglementée en France et destinée à la seule industrie pharmaceutique.
La consommation « brute » de la plante induit la consommation d'autres produits contenus dans la plante que le principe actif, ne permettant ainsi pas de connaître la dose exacte de principe actif ingéré entraînant un risque de sous-dosage ou de surdosage.
Pour certains médecins phytothérapeutes, les autres principes vont atténuer les effets secondaires en entrant en interaction. Un exemple : la distillation de la « lavande3» permet de dénombrer plus de 200 molécules différentes, dont des cétones et coumarines, dont la toxicité est moindre que s'ils étaient utilisés seuls.
La composition d'une plante peut varier d'un spécimen à l'autre, dépendant du terrain, des conditions de croissance, humidité, température, ensoleillement.
De même, il ne faut pas utiliser des plantes d'origine douteuse, puisque les facteurs de pollution, la cueillette et les méthodes de conservation, de stockage… peuvent altérer les propriétés des plantes.
2,
3 :plantes voire annexe 2
TROISIEME CHAPITRE : DANGER DE LA PHYTOTHERAPIE
22
4* AUTRES DANGERS DE LA PHYTOTHERAPIE :
A) L’INTOXICATION :
Les plantes peuvent contenir des composés chimiques puissants, responsables d’effets indésirables et de toxicité. Leur utilisation nécessite une vigilance continue.
La gravité des intoxications par les plantes dépend de ombreux Facteurs : nature de la plante, partie consommée, quantité, prise à jeun ou non, âge et circonstances. Des études antérieures du Centre Anti Poison d Alger montre que l’intoxication par les plantes présente 2.34 % en 2007 parmi tous les cas d’intoxications mais avec un nombre des décès élevé « 21 cas décès ».
B) INTERACTION : La prise simultanée de plantes médicinales et de médicaments peut entraîner l'interaction des deux remèdes et l'apparition d'effets secondaires, parfois graves.
Par exemple, le millepertuis4 peut inhiber l'effet de médicaments comme la digoxine5 , la théophylline6. les anti coagulants à base d'anti-vitamine K, des contraceptifs oraux et certains antidépresseurs L'administration concomitante d'amprénavir7 et de ritonavir8 avec des préparations à base de
plantes contenant du millepertuis (Hypericum perforatum) peut entraîner une diminution de la concentration plasmatique de ces deux médicaments .
4Plantes voir annexe 2
5 La digoxine est un glycoside cardiotonique extrait de la feuille de digitale.
6 La théophylline est un alcaloïde
7,8
Médicaments antirétroviral, utilisé pour le traitement de l'infection par le VIH
TROISIEME CHAPITRE : DANGER DE LA PHYTOTHERAPIE
23
C) ALLERGIE :
les herbes des fois contiens des substances qui causent des
allergies, c’est le cas par exemple de « Aloe Vera9 », Certaines plantes peuvent provoquer une allergie grave de l'organisme ‘ choc anaphylactique‘ nécessiter une intervention médicale immédiate. Cela peut être dû à une famille des plantes le cas de la famille de tournesol. Comme cette sensibilité peut être due à une interaction avec l’utilisation de plante avec autre médicament, par exemple le cas de
‘l’aspirine ‘ avec ‘le Saule10’
Et en général, doit être de s'assurer qu'il n'y ait pas de sensibilité à l’herbe utilisée.
D) LES ENFANTS : Les doses d'herbes ont été conçus dans la plupart des cas pour
s'adapter à des adultes ; Et quelques types seulement sont adapté aux enfants, vous ne devriez pas donner aux enfants de certains types de plantes sans avoir consulté votre médecin et faites attention lorsque vous l’utilisés. Il ya aussi beaucoup d'herbes qui ne sont pas recommandés pour les enfants et sont dangereux pours eux.
Par exemple « L’Arbre au poivre11 ou le Gattilier12 (Vitex agnus-castus »), l’herbe « kava kava13 » ou « Le Raisin-d'ours » sont interdit aux enfants surtout qui ont une fièvre, grippe ou varicelle .
9,10
, 11, 12,13
:plantes voir annexe 2
: Le Ritonavir est un médicament antirétroviral, utilisé pour le traitement de l'infection par le VIH.
TROISIEME CHAPITRE : DANGER DE LA PHYTOTHERAPIE
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E) Grossesse et allaitement :
Certaines femmes enceintes considèrent que l’utilisation des plantes ou herbes est sans danger sur le fœtus ou elle-même. Cependant, quelques herbes peuvent porter le risque aux deux ensembles.
Il ya des avertissements de quelques herbes qui sont dangereux pur les femmes enceintes, même pour une courte période, ou en petites quantités.
Certaines plantes peuvent causer des dommages peuvent entre aller jusqu’a l’avortement, Parce qu'il fonctionne sur la contraction des muscles de l'utérus.
Notez que la plupart des plantes ou produits de phytothérapie qui conviennent pour une femme normale peuvent être impropre à l’usage de la femme enceinte.
Il n'est pas recommandé d'utiliser des herbes pendant une longue
période avant et après la grossesse le cas de « GINGEMBRE14 ».
En outre, la plupart des herbes ne sont pas adaptés pour les femmes qui allaitent car ils peuvent être transmis au bébé par le lait, ce qui provoque des problèmes pour le bébé.
Des plantes peuvent provoquer une diminution de la production laitière à la suite de l’impact sur l'hormone prolactine comme par
exemple : « SAGE15 » et « L’ARBRE AU POIVRE 16».
14
,16
,17 :
plantes voir annexe 2 des image
TROISIEME CHAPITRE : DANGER DE LA PHYTOTHERAPIE
25
F) L’HYPERTENSION ARTERIELLE :
Certaines plantes peuvent provoquer une diminution de la pression artérielle, comme c'est le cas dans les herbes diurétiques. Et d'autres types de plantes pour augmenter la pression artérielle, et en particulier ceux qui contiennent des concentrations élevées de caféine
comme « «herbe Gurana17 » .
Ces plantes peuvent causés des problèmes au cœur, les gens ayons cette maladie faut être très attentive avec ces herbes.
G) LE DIABETE :
Il faut éviter de manger certaines herbes qui peuvent influer sur le diabète, ou des médicaments pour traiter le diabète ‘ insuline ou hypoglycémiants ‘ ou affecter sur la sécrétion pancréatique d'insuline, ou de réduire l'absorption du sucre par les cellules.
Parmi ceux-ci l’herbe « Myrtille », « fenugrec connue par ‘ ELHALBA ‘ » Peut causer une hypoglycémie si elles sont prises à des injections d'insuline en mêmes temps.
17
:plante très utiliser dans la société .
QUATRIEME CHAPITRE : PHYTOTHERAPIE EN ALGERIE
26
PHYTOTHERAPIE EN ALGERIE :
En ALGERIE les plantes occupent une place importante dans la
médecine traditionnelle, qui elle même est largement employée dans
divers domaines de la santé.
Dans les années dernières la phytothérapie est très répandue, des
herboristes sont partout sans aucune formation spécialisée ou
connaissance scientifique sur la phytothérapie, des plantes et de
mélanges pour toutes les maladies : diabète, rhumatisme, minceur et
même les maladies incurables ...
Des chiffres recueillis auprès du Centre national du registre de
commerce, montrent qu'à fin 2009, l'Algérie comptait 1.926
vendeurs spécialisés dans la vente d'herbes médicinales, dont 1.393
sédentaires et 533 ambulants.
La capitale en abritait, à elle seule, le plus grand nombre avec
199 magasins, suivie de la wilaya de Sétif (107), Bechar (100) et El
Oued avec 60 magasins.
Deuxième partie :
partie pratique
Partie pratique
28
1. la phase méthodologique :
Présentation :
Notre travail consiste à faire une étude pratique sur le terrain basé
sur deux questionnaires dans le but de réalisation d’une mémoire de
fin d’étude pour l’obtention du diplôme d’état ‘infirmier de la santé
public ’.
On a ajouté des statistiques obtenues du ‘centre anti poison
d’Alger’ : étude rétrospective sur 13 années (de 1991 au 06 /04)
portant sur 28 221 appels dont 114 ingestions à visée thérapeutique
(11,2%), et 17 appels pour information sur la toxicité des plantes.
Type de l’étude : Une étude descriptive quantitative.
Population cibles :
- on a pris des enchantions des gens qui achètent les plantes
médicinal et différents produits de différent tranches d’âges :
adulte, jeune et vieux (100 personnes).
- Les vendeurs des plantes et des produits à base des plantes
(10 vendeurs).
Lieux d étude : Daira de Boukader
Méthode de collecte de données :
• L’instrument de collecte de données :
- Le 1er questionnaire adressé aux publique contient 10
questions.
- Le 2eme questionnaire adressé aux vendeurs contient 07
questions
Partie pratique
29
Technique d’analyse :
Les résultats obtenus vont être présentés sous forme de
pourcentage dans des tableaux propre à chaque question suivie
d’interprétation.
Période Acte réalisé
05-02-2012 On a choisi le thème ‘la
phytothérapie entre la confiance et
la méfiance ’
-Début de recherche théorique
06-03-2012 Recherche sur terrain et poser les
hypothèses
14-04-2012 Distribue les deux questionnaires
pour chaque population cible.
02-05-2012 Récupération des questionnaires,
analyse et interprétation
Partie pratique
30
2. . Les statistiques :
Les statistiques sont reçus du ‘centre anti poison d’Alger’
UNE étude faite au niveau du centre anti poison d’Alger « PLANTES À VISÉES THÉRAPEUTIQUES ET TOXICITÉ » par « «Dr S. Zagh, Dr D.
Abbane, Dr S. Etaib Errahmanie, Pr R. Abtroun, Pr B. Alamir,
Pr M. Reggabi »
1. Tableau des appels entrés et nombre des cas concerne les plantes
Années Nombre d’appels Nombre de cas de plantes
1991 1699 87
1992 1627 70
1993 1478 73
1994 1380 66
1995 1445 81
1996 1784 76
1997 1966 78
1998 1992 78
1999 2581 71
2000 2725 65
2001 2500 60
2002 2272 72
2003 3012 65
Partie pratique
31
Le tableau montre les appels entrés au centre anti poison pour des
information sur intoxication des plantes en été utilisé par les gens , les
statistique montre que 1007 appel pour information sur des plantes
utilisé a visé thérapeutique .
2. voies d’administration: les défirent voix d’administrations où les
gens utilisent les plantes.
Le tableau montre les vois d administrations des plante par les gens
qui ont utilisé ces plantes à visé thérapeutique .
juin 2004
1760 65
TOTAL 28221 1007 (3,56 %)
Ingestion 100 cas infusion, décoction, mélange
d’herbes avec miel ou huile d’olive.
Application
cutanée
9 cas cataplasme
Instillation
nasale
3 cas instillation du suc de la plante
Intra
rectale
1 cas malaxé et façonné comme un
suppositoire??
Inhalation 1 cas combustion de ‘djaoui ‘avec
mélange de plantes.
Partie pratique
32
3. répartition selon les pathologies : les pathologies où les gens
utilisent les plantes :
Non précisé 33 cas Lourdeurs de jambes 1 cas
Diabète 10 cas Douleurs lombaires 1 cas
Calculs Rénaux 3 cas Vitiligo 1 Cas
Prévention contre la rage
6 cas ???
Asthénie 1 cas
Impuissance 3 cas Désenvoûtement 1 cas
Ictère 3 cas Asthme 1 cas
Convulsions / épilepsie
3 cas Bégayement 1 cas ???
HTA 3 cas Thyroïde 1 cas
Avortement 4 cas Adénome de la prostate 1 cas
Constipation 4 cas Abcès dentaire 1 cas
Brûlures 3 cas Insuffisance surrénalienne
1 cas
Rhumatismes 2 cas Gastrite 1 cas
Céphalées 2 cas Sciatalgies 1 cas
Calculs biliaires 2 cas Dysménorrhée 1 cas
Bronchite 2 cas Toux 1 cas
Diarrhée chronique 2 cas Anémie 1 cas
Stérilité 2 cas Douleurs non précisé 1 cas
Partie pratique
33
4. Les décès :
Plantes Voie d’entrée
Pathologie Évolution Relation
Alaterne Ingestion F, 29ans
ictère
infection génitale
décédé Sans relation
Mélange de plantes ?
Ingestion et cataplasme
NRS, 4 mois
NP Décède 1 heure après son hospitalisation
Incertaine
Sabline rouge
Ingestion F, 40 ans
ithiase rénale
Décès par insuffisance rénale
Certaine
Alaterne + Jujubier sauvage
(Mélilès+ Sédra)
Ingestion JF ictère Décède, 02 jrs par insuffisance
hépatique et rénale
Sans relation
Sabline+ Ciguë+
Lavande stoechas
Ingestion M, 75 ans
calculs rénaux
Décès au 13 ème jour après la cure par insuffisance rénale
Certaine
Tisane non identifiée
Ingestion M, 42 ans
cancer
thyroïdien
Décède par insuffisance rénale
Incertaine
Amaigrissement 2 cas Prise de poids 1 cas
Hémorroïdes 2 cas Post- accouchée 1 cas
Partie pratique
34
Suite des décès :
Feuilles d’oranger
Ingestion : 2 verres par jour
Femme,
29 ans
Épileptique sous gardénal et dépakine
Décès 21 jrs après dans un état de mal épileptique
Sans relation
Globulaire Ingestion Masculin, 65 ans
Néo thyroïdien
Décède 15 jrs par IR et IH
Incertaine
Tisane inconnue
Ingestion Masculin, 80ans
Asthme Décédé Incertaine
Tisane de Noyer
( Djouz)
Ingestion Masculin, 60ans
NP Décédé Incertaine
Jéquirity
(graines broyées)
Ingestion Masculin, 64 ans
Baisse de la libido
Décès
48 h après
Certaine
Chardon à glu
Cataplasme NRS, 2 ans
Brûlures
Décès 48h Certaine
D’âpres les statistique on constate qu’il ya 14 personnes decés
des gens qui ont utilise les plantes et le centre reçu ces appels .
Partie pratique
35
3-phase empirique :
A. INTERPRETATION ET ANALYSE DE QUESTIONNAIRE ADRESSE AU PUBLIC :
QUESTION N°01 :
Utilisez-vous les plantes médicinales ou produits a base des plantes pour votre Santé ou /et bien être ?
La majorité des personnes utilisent les plantes et les produits a base
des plantes pour leur santé et bien entre ; plus de 90% des cas questionnés
répond oui, ce qui montre que la phytothérapie et très répondu dans la
société.
91%
9%
oui non
Reponses Nombre
Oui 91
non 09
Partie pratique
36
QUESTION N° 02 :
Pourquoi avez-vous décidés d’avoir recours aux plantes médicinales ?
D’après les résultats on constate que la majorité des gens qui utilise la
phytothérapie parce que pensent que c’est naturelle (58%) et la
phytothérapie permet pour eux la possibilité de l’automédication (ni
ordonnance ni visite médicale …).
10% parce que ces produits ou plantes sont facile à obtenir (chez un simple
herboriste, simple vendeur …) et 13 % préposent parce que ces produits
sont moins chère que les médicaments.
moin chere que
les medicament
13%
naturelles
58%
facile à
obtenir
10%
possibilité de
l'automidication
19%
Réponses nombre
facile à obtenir 15
naturelles 90
moins chère que les médicaments 20
possibilité de l'automédication 30
Partie pratique
37
QUESTION N°03 :
D’OU OBTIENDREZ-VOUS CES PLANTES ?
Plus que 50% des personnes qui utilisent la phytothérapie obtiennent
ces plantes et produits d’un herboriste et 16 % de leur jardin. Des gens les
achètent d’un Pharmacien (28 %).
53%
28%
16%
3%
herboriste pharmacien mon jardin autres:( amis , par commande
Réponses Nombre
herboriste 95
pharmacien 50
mon jardin 30
autres:( amis, par commande 5
Partie pratique
38
QUESTION N° 04 :
QUAND VOUS ETES MALADES, VOUS PREFEREZ :
Réponses nombres
allez voir un docteur 55
utiliser les plantes médicinales 45
- Presque la moitié de personnes questionnées préfèrent utiliser la
phytothérapie ou les plantes médicinales (45%)
- 55 % préfèrent la médecine traditionnelle (aller voir un docteur).
55%
45%
allez voir un docteur utiliser les plantes medecinales
Partie pratique
39
QUESTION N°5 :
DEMANDEZ-VOUS L'AVIS D'UN PERSONNEL DE SANTE SI VOUS VOULEZ UTILISER LA HYTOTHERAPIE?
Réponses Nombres
oui 18
non 82
La majorité des personnes ne prend pas l’avis d’une personne de santé lors
de l’utilisation de la phytothérapie (82% répond avec non)
18%
82%
oui non
Partie pratique
40
Si oui choisissez qui :
Réponses nombre
médecin 02
pharmacien 3
phytothérapeute 1
Infirmier 02
Autres : herboriste 10
Plupart des gens qui prend un avis d’un personne de santé dirent que
c’est ‘ herboriste ‘ malgré qu’il ya pas un diplôme d’état dans la santé
« herboriste ».
medecin
11%
pharmacien
17%
phytotherapeut
e
5%
herboriste
56%
infirmier
11%
Partie pratique
41
QUESTION N° 06 :
COMMENT AVEZ-VOUS APRIS A UTILISER LA PHYTOTHERAPIE ?
Réponses Nombre
transmission familiale 90
entourage, amis 75
stage, formation 5
livres, revus 30
publicité, internet 31
- La majorité des personnes ont appris à utiliser la phytothérapie soit
par transmission familiale où par amis et entourage (plus de 70%).
- 13 % ont appris l’utilisation de la phytothérapie par la publicité et
l’internet qui a une influence important.
- 02 % seulement ont l’appris par une formation ou un stage.
transmission
familiale
39%
entourage
, amis
33%
stage
, formation
2%
livres , revus
13%
publicité
, internet
13%
Partie pratique
42
QUESTION N° 07 : POURQUELLE MALADIES OU INFECTIONS UTILISEZ-VOUS LES PLANTES MEDECINALES ?
Réponses Nombre
infections respiratoires (rhume, grippe, bronchite,…) 93
infections urinaires 28
rhumatisme 15
colopathies 70
cardiopathies 20
diabète 30
brulures 10
affections gastrique 27
maladies du système nerveux 8
Cancer 2
minceur 6
beauté (crèmes, esthétiques) 24
Autres : eczéma , calcul rénal , 13
D’après ces résultats on constate que :
- L’utilisation de la phytothérapie dans certain affection est très répondue qui
sont :
• Les infections respiratoires 27%
• Les colopathies et affections gastriques peux prés de 30 %.
- Nous remarquons que l’utilisation des plantes est même en maladies incurables
et chroniques (diabète, rhumatisme et même pour cancer)
infections
respiratoires(rhu
me,grippe,branchi
te,,,)
27%
infections
urinaires
8%
rhumatisme
4%
colopathies
20%cardiopathies
6%
diabète
9%
brulures
3%
affections
gastrique
8%
maladies du
système nerveux
2%
cancer
0%
minceur
2%
beauté(crèmes
, stetiques)
7%
autres
4%
Partie pratique
43
- Nous remarquons que l’utilisation de la phytothérapie comme crèmes de
beauté, pour minceur et esthétique Surtout chez les femmes.
QUESTION N° 08 :
QUAND VOUS ACHETEZ CES PLANTES MEDECINAL OU PRODUIS A BASE DES PLANTE, PARMIS LES CHOSES SITUER VOUS CONCENTREZ SUR :
Réponses nombre
a/ la posologie (dose) 31
b/indications et contres indications 22
c/la qualité 27
d/le mode d'administration 18
e/rien
58
- 37 % des personnes quand ils achètent les produits phytothérapie ne
concentre sur rien, seulement achètent ces produit et ces plantes son
prise en considération la dose (20% seulement la prise en
considérable) ou le mode d’administration (12%) ou les indications
et contres indications (14%)
- 17 % des gens repose sur la qualité des produits.
a/ rien
37%
b/indications et
contres
indications
14%
c/la qualité
17%
d/le mode
d'administratio
n
12%
e/la posologie
20%
Partie pratique
44
QUESTION N° 09 :
D'APRES VOUS LES PLANTES MEDECINALES SONT :
Réponses nombre
* efficace 36
* très efficace 20
* pas efficace 17
* efficace par fois 13
* autres : si respecte la dose, avec
avis d’un médecin
4
- 40% des personnes dire que la phytothérapie est efficace et 22 %
dirent très efficace et 15 % efficace par fois ; les majorités ont une
confiance a la phytothérapie.
- 04 % seulement ont des conditions pour que la phytothérapie sera
efficace comme : respecter la dose, prend l’avis d’un personnel de
santé.
efficace
40%
tres efficace
22%
pas efficace
19%
efficace
par fois
15%
autres :
4%
Partie pratique
45
QUESTION N° 10 :
PENSEZ VOUS QUE LES PLANTES MEDECINALES PRESENTE UN DANGER OU UN RISQUE?
Réponses nombre
oui 16
non 84
- 80 % des personnes dirent que la phytothérapie est sans danger ou
ne présente aucun risque.
Si oui préciser le :
20 % des gens qui dirent que la phytothérapie à un risque ou danger
le préciser comme diarrhée, vomissement, vertige, allergie, …
16%
84%
oui non
Partie pratique
46
B. INTERPRETATION ET ANALYSE DE QUESTIONNAIRE ADRESSE AU VENDEURS :
Question n°01 :
Depuis combien de temps vous exercez ce métier ?
Réponses nombre
Moins de 05 ans 2 De 5 – 10 ans 2 + de 10 ans 06
La plupart des vendeurs sont exercé ce métier depuis plus de 5ans, ya des
vendeurs qui exerce la vente de plantes médicinales et les produits
phytothérapie depuis longtemps : 06 vendeurs dirent depuis plus de 10 ans.
- 05 ans
20%
de 5 - 10 ans
20%plus de 10 ans
60%
QUESTION N° 02 :
Avez-vous fait un stage ou
Réponses
ouinon
- On constate que la majorité des vendeurs de phytothérapie non pas
un diplôme dans la phytothérapie ou fait un stage dans le domaine
(80%).
Partie pratique
vous fait un stage ou tu as un déplombe obtenue en phytothérapie?
Réponses nombre
oui 02
non 08
On constate que la majorité des vendeurs de phytothérapie non pas
un diplôme dans la phytothérapie ou fait un stage dans le domaine
oui
20%
non
80%
47
déplombe obtenue en phytothérapie?
On constate que la majorité des vendeurs de phytothérapie non pas
un diplôme dans la phytothérapie ou fait un stage dans le domaine
QUESTION N° :03
Avez-vous un registre de commerce pour vendrais ces produits et plantes ?
Réponses
Oui Non
Tous les vendeurs questionnés ont un registre de commerce pour exercer la
vente de plantes médicinales et produit
Partie pratique
vous un registre de commerce pour vendrais ces produits et
Réponses nombre
10
00
Tous les vendeurs questionnés ont un registre de commerce pour exercer la
vente de plantes médicinales et produit phytothérapie.
oui
100%
non
0%
48
vous un registre de commerce pour vendrais ces produits et
Tous les vendeurs questionnés ont un registre de commerce pour exercer la
Partie pratique
49
QUESTION N° 04 :
Les gens de ‘Contrôle de la Qualité et de l'Emballage’ viennent contrôler chez vous?
Réponse nombre
oui 08
non 02
- La plus part des vendeurs déclarent que les agents de contrôle de la
qualité et de l’emballage viennent vérifier leur magasins.
- La fréquence de visite est entre deux (01) fois jusqu'à trois (02) fois
par ans.
oui
80%
non
20%
Partie pratique
50
QUESTION N° 05
Les gens qui achètent de vous sont plus de sexe féminin ou masculin ?
Réponses nombre
hommes 4
Femmes 6
Les vendeurs questionnés déclarent que les clients en général sont les deux
sexes : hommes et femmes
Ya aussi des vendeurs disent que la majorité des clients sont des femmes.
hommes
40%
femmes
60%
Partie pratique
51
QUESTION N° 06
Les plantes ou produit a base des plante que vous vendez sont de
fabrication :
- Les vendeurs vendent des plantes et produits de phytothérapie
localement fabriqués et aussi des produits importés d’autres pays
locales
50%
importés
50%
Réponses nombre
Locales 5
Importés 5
QUESTION N° 07 :
Vous vendez des produits de incurables?
Réponses
oui
non
70% des vendeurs qui ont questionnés déclarent qu’ils vendent des
produits phytothérapie pour les maladies incurables et chroniques
Partie pratique
Vous vendez des produits de phytothérapie pour les maladies
Réponses nombre
08
02
70% des vendeurs qui ont questionnés déclarent qu’ils vendent des
produits phytothérapie pour les maladies incurables et chroniques
oui
70%
non
30%
52
phytothérapie pour les maladies
70% des vendeurs qui ont questionnés déclarent qu’ils vendent des
produits phytothérapie pour les maladies incurables et chroniques
Partie pratique
53
Si oui, indiquez-les de cette liste :
Réponses nombre
Diabète 08
Sclérose en plaque 02
Insuffisance rénal 06
cancer 02
sida -
anémie 08
Autres : HTA, arthrite 06
- On remarque que les vendeurs vendent des produits et des plantes
pour beaucoup des maladies incurables et chroniques : le diabète, la
sclérose en plaque ; l’HTA, insuffisance rénal et même pour le cancer.
diabete
25%
cancer
6%
insuffisance
rénal
19%
sida
0%
SCLEROSE
EN PLAQUE
6%
l'ANEMIE
25%
AUTRES
:HTA, artherite
19%
Partie pratique
54
SYNTHESE :
Si l’on revient sur les réponses à nos questions on déduit :
Le premier questionnaire :
- Que l’hypothèse du facteur socio-économique et culturel a été confirmée et cela voir dans les réponses N° 1, 2,3, 5,9.
- L’hypothèse du manque d’éducation et sensibilisation de la population est confirmé par les reposes : 4,6, 7,10.
Le deuxième questionnaire :
- l’hypothèse du manque de contrôle des vendeurs des plantes et produit de phytothérapie est confirmée par la réponse n° 02.
- L’hypothèse de manque de spécialiste en phytothérapie est confirmée par les réponses n° 2 et 1 et malgré que la plus part des vendeurs non pas un diplôme spécialisé en phytothérapie mais exercent ce métier depuis longtemps.
Partie pratique
55
4 - Suggestion :
Apres avoir exposé le problème qui est liés au danger et risques de l’utilisation anarchique des plantes et produits à base des plantes médicinales ; nous suggérons des points comme suite :
• Contrôler la vente libre de ces plantes et ces produits.
• Informer, sensibiliser et éduquer la population pour les déférents risques et dangers de l’utilisation anarchique de ces plantes et produits.
• Former des spécialistes en phytothérapie.
• Créer des fiches pour tous les plantes avec une identification précise avec l’indication et contre indication et leurs dangers.
Partie pratique
56
5. Conclusion :
La phytothérapie est très répondue dans la société Algérienne ; tous utilisent les plantes et ses extraits pour guérir et la plus part de façon traditionnelle.
Son utilisation n’est pas pour les maladies simples mais même pour les maladies incurables de façon anarchique sans prise en tête les risque et les dangers de celle-ci.
Le danger de l’utilisation au hasard de la phytothérapie pose un véritable problème de santé ; des centaines des gens souffres des conséquences de Ce ci.
Beaucoup des facteurs entrent dans ce phénomène : le facteur socio-économique et culturelle, la croyance que naturelle est bénéfique « même si ne guérie pas ne présente pas un danger », l’influence de la publicité ...
Le personnel de santé joue un rôle très important dans l’information, l’éducation et la sensibilisation de la population.
Ann exe 01 :
Questionnaire n°01 :
1-utilisez vous des plantes ou produits à base des plantes pour votre santé ou/et votre bien être ?
Oui Non
si oui depuis combien de temps ?
……………………………………………..
2-Pourquoi avez-vous décidés d’avoir recours aux plantes médicinales ?
(choix miltiple)
3-d’où obtiendrez-vous ces plantes ? (choix miltiple)
herboriste pharmacien mon jardin autres: précisez d’où :
4- quand vous êtres malades, vous préférez :
allez voir un docteur utiliser les plantes médicinales
facile a obtenir naturelles moins chère que les médicaments possibilité de l'automédication
5- demandez-vous l'avis d'un personnel de santé si vous voulez utiliser la phytothérapie?
oui non
si oui choisissez qui : (choix multiple)
médecin pharmacien phytothérapeute herboriste rien Autre :précisez le
7-comment avez-vous appris à utiliser la phytothérapie ? (choix multiple)
Transformation familiale Formation, stage Amis, entourage Livres, revus Publicité, internet
8- pour quelle maladies ou infections utilisez-vous les plantes médicinales ? (choix miltiple)
infections respiratoires (rhume, grippe, bronchite,…)
infections urinaires
rhumatisme
colopathies
cardiopathies
diabète
brulures
affections gastrique
maladies du système nerveux
Cancer
minceur
beauté (crèmes, esthétiques)
Autres : précisez :
9- QUAND VOUS ACHETEZ CES PLANTES MEDECINAL OU PRODUIS A BASE DES
PLANTE, PARMIS LES CHOSES SITUER VOUS CONCENTREZ SUR : (choix miltiple)
LA POSOLOGIE (DOSE) INDICATIONS ET CONTRES INDICATIONS LA QUALITÉ LE MODE D'ADMINISTRATION RIEN
10-PENSEZ VOUS QUE LES PLANTES MEDECINALES PRESENTE UN DANGER?
OUI NON
SI OUI PRECISEZ LE :…………………………………………..
QUESTIONNAIRE N°02 :
1-Depuis combien de temps vous exercez ce métier ?
…………………………………………………………………………..
2-Avez-vous fait un stage ou déplombe obtenue en phytothérapie
oui non
Si oui décrire le :…………………………………………………..
3-Avez-vous un registre de commerce pour vendrais ces produits et plantes ?
oui non
4-Les gens de ‘Contrôle de la Qualité et de l'Emballage’ vient contrôler chez vous?
oui non
Si oui , combien de fois par ans?
………………………………………………………………….
5-Les gens qui achètent de vous sont plus de sexe féminin ou masculin ?
……………………………………………………………………………………….
6-Les plantes ou produit a base des plante que vous vendez sont de fabrication :
local importé
7-Vous vendez des produits de phytothérapie pour les maladies incurables?
oui non
Si oui, indiquez-les de cette liste : (choix miltiple)
Diabète Sclérose en plaque Insuffisance rénal cancer sida anémie Autres :
Annexe 02 : les images :
SAULE le pavot
Aloe vera Lavande
millepertuis L’Arbre au poivre
febaceae rosaceae
Gattilier gingembre
kava kava sage
Chanvre ciboulette
Rutaceae myrte
Thyme Ail
CRESON GINSING
BIBLIOGRAPHIE :
• Publication officielle du Centre Anti Poison d’Alger Ministère de la santé.
• Clément R-P. Aux racines de la phytothérapie : entre tradition et modernité (1ère partie) À Législation 2005;4:171-5.
Mémoires :
1- Mémoire de master en toxicologie : « Atlas des risques de la phytothérapie rationnelle étude de 57 plantes recommandées par les herboristes » . par Samia AOUADHI Faculté de médecine de Tunis - Master spécialisé en toxicologie 2010.
2- Durrity B. Intoxication rapportée à la phytothérapie chinoise dans les pays occidentaux: analyse des causes .1994
3- Doctorat d'état en Sciences Vétérinaires Option ANATOMIE PATHOLOGIQUE/PHARMACOLOGIE Par BENHAMZA Louiza EFFETS BIOLOGIQUES DE LA PETITE CENTAUREE Thème soutenu le 13 décembre 2008
SITES INTERNET :
- L’ENCYCLOPEDIE LIBRE : WWW. WIKIPEDIA.FR - www.doctissimo.fr/html/dossiers/phytotherapie