La Petite histoire de Clénay - clenay.fr · 3 Les premières traces de peuplement de Clénay...

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La Petite histoire de Clénay...

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La Petite histoire de Clénay...

Nouveaux arrivants ou Clénois bien installés, visiteurs, (re)découvrez le village à travers son histoire et ses légendes.

Un peu d’histoire ............................................................................................ p.3

Un petit tour à Clénay ..................................................................................... p.9

Faits et légende Clénois ................................................................................ p.13

Textes et photos en collaboration avec Jean-Claude Sobole, auteur des Racines du Val de Norge

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Les premières traces de peuplement de Clénay datent de l’époque celtique, au début de l’âge du fer (Fontaine aux Lions). Il n’y a pas de preuve de ce peuplement mais le lieu correspond aux critères celtes de peuplement locaux : à 1 ou 2 lieues de la grande voie celte que les romains transformèrent en voie romaine, à proximité d’une source importante ne tarissant pas, dans un terrain de chasse forestier et sur un terrain plat pouvant être déboisé et cultivé ou propice à l’élevage.

Les habitants de Clénay, à la fin de l’âge du fer, font partie du peuple gaulois des Lingons dont la capitale était Langres. Peu avant la conquête romaine, ces habitants migrent vers les bords de la rivière Norge.

Au Nord-ouest de la forêt actuelle, une carrière de sables fins utilisé pour moules et de nodules ferriques prises dans le sable est exploitée. On pense qu’une villa romaine s’y installa. à l’Est de la forêt, un puits comblé et des traces de bâtiments laissent supposer un autre peuplement, probablement d’époque romaine.

Vers 356 le pays Lingon est envahi par des barbares qui y établissent un nouveau pays : l’Attuyer. Les Burgondes s’établissent dans la région en 450 et créent le royaume de Burgondie.

Au cours du haut Moyen-âge le « burgus » de Clénay devient une châtellenie de l’Abbaye de Saint-Bénigne : Rainald, seigneur de Saint-Julien, fait don de la châtellenie de St Julien à l’Abbaye de Saint-Bénigne en 1038. Charge à celle-ci d’y entretenir trois ecclésiastiques et de célébrer une messe chaque jour. Etant déjà seigneur de Clénay et de Brétigny, l’Abbaye met ces deux églises sous la direction de la paroisse de Saint-Julien.

Depuis cette date les trois villages ont donc un destin commun.

Un peu d’histoire...

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Hugues 1er, Duc de Bourgogne, acquiert la Châtellenie de Saint-Julien avec les seigneuries de Clénay et Brétigny en 1076. Il fait de l’ensemble la baronnie du Val-Saint-Julien, en y apportant Ogny et Norges-le-Pont qui seront plus tard rattachés à Brétigny.

à Clénay subsistent deux seigneuries partielles. La plus ancienne est le domaine de Clénay ou de Chazan, au Sud de l’église, sur l’ancien « burgus », qui a appartenu aux Saumaise de Chazan puis aux Saulx-Tavanes. L’autre domaine est celui de la Roche, au Nord de l’église qui a appartenu au Doyen de la Chambre des Comptes, Nicaise.

En 1147 le duc de Bourgogne, Eudes II, donne la baronnie du Val-Saint-Julien en dot à sa fille lors de son mariage avec Raymond de Grancey. Les seigneurs du Val-Saint-Julien fondent en 1200 une maison religieuse hospitalière sur la voie romaine à Norge-le-Pont qui devint la Commanderie de l’Ordre de Saint-Antoine.

En 1310, le Baron du Val-Saint-Julien est Jean de Corcelle, Maréchal de Bourgogne, puis, en 1326, Jean de Thil, Connétable de Bourgogne. En 1362 la baronnie du Val-Saint-Julien est acquise par Jean de Grantson, que la famille, directe ou par alliance, conserve plus de trois cent cinquante ans. Le blason des Grantson est au chef du blason de Clénay.

En 1437 Guillaume de Grantson octroit une Charte des Libertés aux villages du Val-Saint-Julien.

C’est en 1565 que Gaspard de Saulx-Tavanes reçoit, de la famille Grantson, la baronnie par mariage et y rattache la seigneurie de Brognon. Celle-ci y restera attachée sans s’y intégrer.

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En 1714 la baronnie du Val-St-Julien et la seigneurie de Brognon passent à Jean Baillet.

En 1724, un édit royal impose à toutes les paroisses l’installation d’une école. Clénay recruta pour son école un recteur rémunéré 135 livres par an et logé avec jardin.

Le pont sur la Norge et le four communal sont construits en 1774. La commune y consacre 2100 livres

Peu avant la Révolution, en 1784, la baronnie du Val-Saint-Julien et la seigneurie de Brognon sont acquises par Jean Pérard, Président au Parlement de Dijon. N’ayant pas émigré, il les conserve intactes après la Révolution. Son héritière Clotilde Charpy de Juigny épousa en 1820 le marquis Maurice du Parc dont la famille vit toujours à Brognon et Clénay.

La Révolution, à Clénay, est peu suivie. Les

terres agricoles ne sont que peu accaparées par les privilégiés, et les cahiers de doléances sont donc très mesurés. Les paroissiens, pendant la Terreur ont recours à un prêtre réfractaire bénédictin du nom de Rémy Carpentier. Il ne fut jamais dénoncé.

Au cours du second empire, en 1865, Clénay se voit dotée d’une nouvelle mairie-école, puis d’une nouvelle église, en 1867.

Le 24 janvier 1871, pendant la guerre de 70, le 21e Régiment d’Artillerie prussienne s’installe à Clénay pour quelques temps, aux frais de la population.

En 1872, la ligne de chemin de fer de Dijon à Is-sur-Tille avec la gare de Saint-Julien/Clénay est inaugurée. Cette ligne permet le développement considérable du moulin de Clénay, qui devient une des plus importantes minoteries du département.

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En 1915, un cantonnement militaire ensuite modifié en centre de soins occupe le moulin de Clénay jusqu’en 1918. Clénay perdit 8 de ses habitants dans les combats. La forêt de Clénay, propriété de la famille du Parc, est coupée à blanc par les troupes américaines. à la libération elle est rachetée par l’Etat et transformée en Forêt Domaniale (276 ha).

En 1920, Clénay décide de la construction de son monument-aux-morts près de la Norge, sur le chemin de Crispin, aujourd’hui rue des Varennes.

Ce monument a été restauré et réinstallé plus près de la Norge, à quelques mètres de la rue, en 2012.

En 1920 également débute l’installation d’un réseau de distribution d’électricité dans Clénay. Un service régulier de transport par bus centré sur Dijon est également mis en place.

1926 voit l’installation d’un poste téléphonique au café Brion et à l’usine.

La guerre de 1939-1944 débute pour Clénay le 24 mai 1940 par la mobilisation du 81e

Régiment Régional composé d’habitants locaux et commandé par le colonel Chiavarini. Des unités locales établissent une ligne de défense le long de la Norge, d’Arc-sur-Tille à Asnière. Pour Clénay, le point de défense est une barricade sur la route de Marsannay-le-Bois. Ces unités n’eurent pas à combattre, les armées

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allemandes ayant contourné Dijon par l’Est.Les troupes allemandes occupèrent cependant l’école qui dut fermer plus de six mois.

Pendant l’occupation la résistance se concentre autour du maquis « Tarzan » originaire d’Is-sur-Tille. Clénay est libéré, comme tous les villages du Val de Norge, par la 1ère DB du général de Lattre de Tassigny le 12 septembre 1944.

Une petite unité blindée américaine stationne quelques semaines à l’usine de Clénay et ses blindés sont dissimulés dans la cave de la cité.

Un peu avant la guerre la minoterie de Clénay avait été transformée en usine de décolletage. En 1946, elle devient la SBM (Société Bourguignonne de Mécanique) qui se spécialise dans le chauffage par rayonnement céramique.

Dans les années 50, Clénay est progressivement

alimenté en eau potable.

Dans les années 70, Clénay est progressivement équipé d’un réseau d’assainissement d’eaux usées.

Dans les années 90, Clénay est progressivement équipé d’un réseau de distribution de gaz naturel.

Dans les années 2000, Clénay est équipé de réseaux de téléphonie mobile et d’un réseau ADSL.

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L’église

Elle fut reconstruite, dans le style néo-gothique, sur l’emplacement d’une église précédente, entre 1857 et 1867 sur les plans de l’architecte Auguste Sirodot. Elle est au vocable de la Nativité de la Très Sainte Vierge Marie (fête du village le 8 septembre). Elle recèle des actifs patrimoniaux de grande valeur qui ont contribués à la décision de la Municipalité de refaire la toiture à l’identique en 2012.

Le décor de la voute du chœur a été réalisé par Léon Leniept. L’iconographie représente les quatre Evangélistes accompagnés de leurs symboles dans des médaillons : Mathieu, l’homme. Marc, le lion. Luc, le taureau. Et Jean, l’aigle. Dans le chœur au dessus de l’autel une grande toile reproduit la Cène de Léonard de Vinci au couvent de Santa Maria delle Grazie à Milan (1498). Cette copie à été peinte par le frère Rainus Charda des Ecoles Chrétiennes en 1874.

L’autel est de style néo-gothique comme l’église. Il est daté de 186. Il est très coloré et présente en façade une curiosité rare : un grand bas-relief en pierre peinte représentant la découverte du tombeau du Christ, vide, au matin du troisième jour.

On y voit Marie-Madeleine, Myriam, les apôtres Pierre et André, l’ange en blanc, ainsi que sept autres personnages qu’on suppose être les deux gardes qui surveillaient le tombeau et

un petit tour à Clénay...

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les deux femmes qui accompagnaient Marie-Madeleine rejointes par leurs conjoints et un enfant.

Dans le chœur, une belle rosace représente la Vierge en Majesté. Latéralement, deux vitraux. Celui de droite, le plus beau de l’église représente l’apparition du Sacré-Cœur à Sainte Marguerite-Marie à Paray-le-Monial le 16 juin 1675. Celui de gauche représente la présentation à Dieu de l’église de Clénay. Les vitraux ont été réalisés par le plus grand maître-vitrier de l’époque : l’atelier de Frantz Mayer de Munich. Ils sont caractérisés par des verres larges aux couleurs franches rehaussés par des dessins d’une grande finesse. Dans la nef six autres viraux de même origine : Sainte Catherine, Saint Antoine Patriarche, patron de l’ancienne Commanderie de Norges, présent dans beaucoup d’églises du Val de Norge et La Vierge de Lourdes. à gauche, Saint Nicolas,

Sainte Anne, mère de Marie et Saint Vallier évêque martyr à Langres au cours des grandes invasions et saint patron de Norges.

Il est très possible que l’autel principal, les autels de la nef et les statues qui les surplombent soient l’œuvre de l’entreprise Mayer de Munich qui créa les vitraux de l’église. Cette maison, chef de file de l’école de Munich du vitrail, fournissait également le mobilier décoratif sculpté des églises. On peut remarquer aussi quelques statues intéressantes dont une Vierge des Lumières sur l’autel de droite et un Saint François de Salles sur l’autel de gauche

Quelles cloches !Dans le clocher, 2 cloches. La principale, Marie-Eugénie, a été bénite en 1829 par le père BECUS, curé de Clénay et avait pour parrain Jean ROY, adjoint au maire de Clénay et pour marraine Anne HUOT.

Le fondeur était Louis Charles DUBOIS et Fils. D’un diamètre de 58 cm pour 185 kg, elle sonnait en DO dièse.Fêlée en 1934, elle fut refondue en 1938 pour l’église de Clé-nay et bénie le 16 octobre 1938 par Monseigneur SEMBEL, évêque de Dijon, assisté de l’abbé JACOB, curé de Saint-Julien et de Clénay.Les nouveaux parrains et marraine furent alors Eugène DAU-RELLE et Marie GAY, née DELARUE, desquels la cloche tire son prénom.

Le fondeur était M. Georges FARNIER de Robécourt dans les Vosges. Marie-Eugénie prit un peu de diamètre (76 cm) et de poids dans l’opération (260 kg). Elle sonne depuis entre le DO et le SI.

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La cureDepuis le Xe siècle, il existait à Clénay une chapelle devenue église après 1038 et une maison curiale. La cure d’aujourd’hui date du XVIe siècle à laquelle fut rattachée l’église de Brétigny. Elle a été profondément restaurée en 1774, date à laquelle fut construit dans sa cour un four communal avec sa grange, sa cave et son bûcher, aujourd’hui disparu). Caves, grange et four communal ont été restaurés, par la commune, en 2009. Son puits est en commun avec la maison voisine. La Municipalité a décidé de conserver la cure dans le patrimoine communal et de l’aménager au cours des prochaines années.

Le pont En poursuivant vers l’Ouest on passe devant le Monument aux Morts et en descendant vers la rivière Norge on découvre le pont de 1776 en

pierres de taille qui est en très bel état comme beaucoup de ponts de cette époque.

Le lavoirUn peu plus loin sur la Norge on peut visiter le petit lavoir en bois de Clénay utilisé jusqu’en 1977. En général les lavoirs de nos villages sont à tables de lavage fixes en pierres, le niveau de l’eau étant stabilisé par des déversoirs ou des vannes. Ici le lavoir de Clénay est à tables mobiles en bois comme les plateaux d’assises des lavandières et seul un petit barrage relève le niveau de l’eau.

Le moulinAprès avoir été la plus grande minoterie de Côte d’Or la plupart des bâtiments ont étés démolis. Il subsiste le moulin du XVIe et ses équipements hydrauliques (actuellement une belle propriété privée)

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Le « château »En remontant vers l’église on remarque une maison de style fin XIXe qui est, selon la légende, bâtie sur l’emplacement de l’ancienne maison forte de Clénay dans l’enceinte du domaine de Chazan.

La maison de SaulxEn passant derrière l’église on remarque une belle et grande maison construite au XVIIe par une branche de la famille des Saulx-Tavanes (baron du Val-Saint-Julien). Elle est également située sur le domaine de Chazan. Elle est habitée par un descendant du dernier baron (Robert du Parc).

La maison àtourelle Face à nous la petite maison à tourelle fut construite en 1743 sur une parcelle du domaine de la Roche.

La rue des DîmesEn prenant à droite de l’église on découvre les restes de la demeure du domaine de la Roche datant du XVIIe siècle ainsi que les ruines des communs. En poursuivant dans cette rue on voit le pigeonnier du domaine datant de 1625 et au loin les arbres de la Fontaine aux Lions.

La Ferme « de la Roche »En reprenant la rue principale on remarque une très vieille et belle ferme, probablement du XVIe, qui faisait partie du domaine de la Roche.

La Mairie et l’écoleLa Mairie-Ecole de Clénay fut construite au début de second empire vers 1855. Récemment en 2007 la commune a construit une nouvelle école et la bibliothèque occupe une des anciennes classes. La place de la mairie a été dégagée en 2010. On y remarque le vieux café Brion qui date du XVIIIe et dont la restauration est envisagée.

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BlasonIl a été réalisé par Michel Barastier « de sinople au pal cousu d’or chargé d’une vergette ondée d’azur, au chef soutenu d’une trangle d’or, d’azur à trois pals d’argent et brochant sur le tout une barre de gueules chargée de trois coquilles d’or ».

PopulationDepuis l’origine Clénay a compté moins de 200 habitants jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale puis a progressé jusqu’à aujourd’hui à 850 habitants.Les habitants de Clénay se nomment les Clainaisiens et les Clainaisiennes de l’ancien nom du village Clenayius mais on utilise fréquemment Clénois et Clénoises.

Sobriquet« Lé Ribôla » qui signifie : ceux qui ont de gros yeux et fait référence à la grande curiosité des habitants. On dit qu’à Clénay dés qu’un étranger passe tout le monde le « rebeuille ».

Fée HeurlouseDans la forêt de Clénay, au lieu-dit Pic en Poix, existent les ruines d’un hameau abandonné dont le puits serait habité par une fée qui pousse des plaintes lugubres on ne sait pourquoi.

Trois mousquetairesDans la forêt de Clénay, à l’Est de la route de Marsannay, un chêne à quatre troncs équilibrés et imposants porte le nom de « trois mousquetaires »

ProductionsAu XIXe siècle, Clénay, avec les villages environnants, était un producteur de céréales et de pommes de terre mais également de houblon et de cresson ainsi que de fruits et légumes, et même de vin !

TuilerieVers l’Est, le ruisseau de la Fontaine aux Lions traverse la voie ferrée et alimente une tuilerie très ancienne avec un vaste étang de 3 ha. Elle était anciennement située sur Clénay. Depuis la révolution et le découpage des communes cette Tuilerie se trouve sur Saint-Julien et l’étang a été asséché.

Fontaine aux LionsOn ne connait pas l’origine de cette appellation. Courtépée l’appelle, en 1777, Fontaine Lyon. Une autre explication serait une altération de Fontaine aux Loups, animal très répandu dans le Val-de-Norge jusqu’au XIXe. Cette fontaine (nom local pour une résurgence) n’a jamais

Faits & légendes clénois...

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tari. Dans la légende locale elle était le lieu de première population sur Clénay par les Celtes.à proximité de la source existe une voûte dont la partie profonde est murée. La légende prétend que ce serait la sortie d’un souterrain relié au château de Clénay ou plus simplement un petit refuge comme une « cabotte ». Une autre hypothèse est que cette voûte abritait la source historique qui se serait déplacée à l’emplacement actuel.L’aménagement de la Source et de la voûte ont été réalisés, par la commune en 2013/2014.

La fête des « MAI »Pendant la nuit précédant le premier mai les garçons coupaient des branches de charme et les plaçaient devant les maisons ou se trouvaient des filles à marier qui devaient, en retour, « arroser » les garçons au café Brion près de la Mairie. Cette fête était l’occasion de déplacer les objets parfois imposants sur la voie publique !

L’AlléluiaLa nuit précédant Pâques les garçons célibataires collectaient des œufs de maison en maison pour « faire l’omelette » au café Brion avec les filles à marier.

Les sept épis de bléà la saint Jean le 24 juin chaque famille cueillait sept belles tiges de blé que l’on nouait avec un ruban et plaçait dans la cuisine jusqu’à l’année suivante. Ce petit talisman était sensé garantir le

pain tous les jours de la semaine pendant toute l’année.

Le « tue chien »à la fin des moissons toutes les personnes ayant participé aux travaux des champs étaient invités par les 0fermiers à un grand repas servi dans la grange et appelé « tue chien ».

Le Père JanvierCe n’est pas à Noël que les enfants recevaient, en famille, des cadeaux ou des friandises, mais au 1er janvier. Ils passaient aussi souhaiter la bonne année à toutes les familles du village qui leur donnaient des friandises ou même une orange.

Le mardi gras Les enfants déguisés chantaient devant les maisons pour recevoir des friandises.

Le 14 JuilletLa fête nationale était l’occasion d’une fête populaire importante qui durait toute la journée avec des jeux, des loteries, et qui se clôturait par un repas simple mais ouvert à toute la population.

Les conscritsLes conscrits de l’année (mobilisables aux armées) visitaient, à l’automne, les familles du village qui leur donnaient de quoi faire un formidable repas avec les conscrites de la même année.