la Newsletter - Université de Namur

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la Newsletter du Fonds Namur Université N°2 - JUIN 2016 SOMMAIRE p. 2 Le mot du recteur p. 3 Une Chaire d’Excellence pour la Recherche et l’Expertise en Entrepreneuriat p. 4 Le LSFB-Lab : un laboratoire au service de la communauté des sourds p. 5 Inauguration de l’Espace Charles Matagne à la BUMP p. 6-11 La campagne « Bien vieillir, c’est pas du cinéma ! » p. 12 Quatre nouveaux étudiants venant des Pays du Sud Crédit photo : O. Polet

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la Newsletterdu Fonds Namur Université

N°2 - juiN 2016

Sommaire

p. 2 Le mot du recteur

p. 3 Une Chaire d’Excellence pour la Recherche et l’Expertise en Entrepreneuriat

p. 4 Le LSFB-Lab : un laboratoire au service de la communauté des sourds

p. 5 Inauguration de l’Espace Charles Matagne à la BUMP

p. 6-11 La campagne « Bien vieillir, c’est pas du cinéma ! »

p. 12 Quatre nouveaux étudiants venant des Pays du Sud

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dit

phot

o : O

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et

Madame, Monsieur,Chers amis,

En décembre dernier, notre Uni-versité lançait la campagne « Bien vieillir, c’est pas du ciné-ma ! » au profit de la recherche sur le vieillissement. Vous l’avez constaté depuis, nos parrain et marraine, Benoît Poelvoorde et sa maman Jacqueline Pappaert, se sont merveilleusement investis. Ils ont donné à cette campagne une visibilité médiatique tout à fait extraordinaire qui a permis de toucher un grand public, au premier rang duquel figurent nos alumni.

Nous avons ainsi engrangé un nombre substantiel de dons, preuve de la force du lien qui unit l’Université à ses anciens, mais aussi à sa région de manière plus générale.

Début mars, Jean-Luc Piraux jouait sa pièce « Six pieds sur terre », qui livre une parodie à la fois sensible et drôle sur la fin de vie. Elle a recueilli un franc succès et permis de sensibiliser un nou-veau public à notre campagne.

Les deux exemples que je viens de citer illustrent à merveille ce qui caractérise les actions de fun-draising de notre Université : la proximité et l’excellence.

C’est au coin de ces deux qualités que sont frappées nos initiatives et elles commencent à porter leurs fruits.

En témoignent les financements de la Sowalfin et du Fonds Bail-let Latour qui ont permis, pour l’un, le lancement de la Chaire d’Excellence pour la Recherche et l’Expertise en Entrepreneuriat, pour l’autre, la construction d’une nouvelle réserve à la Bibliothèque Moretus Plantin, destinée à rece-voir 43.000 ouvrages précieux.

Outre nos recherches sur la thé-matique du bien vieillir, les projets à financer ne manquent pas. J’en pointe deux : notre laboratoire de langue des signes, unique en Bel-gique, qui adaptera quatre lieux à Namur pour accueillir la commu-nauté des sourds, et notre dé-marche volontariste pour offrir quatre bourses à des étudiants prometteurs issus des Pays du Sud et leur permettre de suivre un master de spécialisation dans notre Université.

Grâce à votre soutien, le Fonds Namur Université est lancé. Mais pour poursuivre son chemin, il a besoin de vous. N’oublions jamais qu’investir dans la recherche et l’enseignement, c’est investir dans l’avenir, le nôtre et celui de nos enfants et de nos petits-en-fants.

Yves Poullet Recteur

membres du comité de soutien du Fonds Namur Université

Monsieur Eric van Zuylen, Président

Messieurs Etienne de Callataÿ et Tommy Scholtès, Vice-Présidents

Madame Sophie Biernaux et Messieurs Denis Casterman, Dominique de Crombrugghe, Philippe Defraigne, Philippe Delaunois, Emmanuel de Lophem, Alain Deneef, Jean-Pierre Hansen, David Moucheron, Pierre H. Rion et Damien Wigny

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Le mot du recteur

La Sowalfin constitue un premier mécène significatif pour la CHEREE. La Chaire reste toutefois ouverte aux financements externes. Elle ambitionne de rassembler les fonds nécessaires, d’une part, au développement de la recherche (90 000 €/an) et, d’autre part, à la diffusion des résultats auprès d’un public élargi (20 000 €/an).

Soutenez ce projet et faites un don sur le compte :Be92 3500 0000 0123

Avec en communication : « Don + 5847850 + entre-preneuriat »

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Économie & innovation une Chaire d’Excellence pour la Recherche et l’Exper-tise en Entrepreneuriat

C’est avec une conférence du Dr Alex Coad sur le thème « Les entreprises à forte croissance : résultats récents et implications politiques » que la Chaire d’Excellence pour la Recherche et l’Expertise en Entrepreneuriat (CHEREE) a été officiellement inaugurée le 3 mars, en présence du Ministre des PME, Willy Borsus, et de représentants de la Sowalfin, premier mécène de ce projet.

Objectif de la Chaire : étudier les dynamiques entrepreneuriales au profit du redéploiement économique régional. Les mécanismes qui permettent aux entrepreneurs de réaliser leurs objectifs sont encore largement in-connus. Pourtant, cette connaissance est un préalable afin de définir ce qu’il y a lieu de faire pour promouvoir l’initiative entrepreneuriale et le dé-veloppement économique d’une région.

Le soutien de la Sowalfin permet le financement d’un mi-temps ensei-gnant-chercheur dans le cadre de la CHEREE. Deux cours, l’un en entre-preneuriat, l’autre en économie et management de l’innovation, ont été créés au sein des programmes de masters en sciences économiques et en sciences de gestion organisés en horaire décalé. En introduisant dans les cours les résultats d’une recherche de pointe, directement connectée à la réalité économique régionale, la CHEREE offre aux étudiants une meilleure compréhension de l’écosystème entrepreneurial en Wallonie.

L’esprit d’entreprendre vous concerne

La CHEREE contribue aussi au développement de l’esprit d’entreprendre. Le 27 avril, le professeur Marcus Dejardin, Directeur de la CHEREE et membre du Centre de Recherche en Économie Régionale et Politique Éco-nomique (CERPE), prenait la parole lors d’une conférence-débat organisée par Investsud en partenariat avec l’UNamur. Au programme : une mise en perspective des dynamiques entrepreneuriales en Wallonie. L’assistance fut conquise par la richesse du débat qui vit s’exprimer experts universi-taires, entrepreneurs confirmés et en devenir, et étudiants.

Photos © JP Ruelle

Le professeur Marcus Dejardin.

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Surdité et langue des signes Le LSFB-Lab : un laboratoire au service de la communauté des sourds

L’Université de Namur est actuellement la seule université en Fédération Wallonie-Bruxelles à investir dans la recherche sur la langue des signes de Belgique francophone (LSFB). Les travaux de Laurence Meurant et de son équipe, depuis 2000, font donc figure de pionniers dans le domaine. Ils sont également directement connectés au terrain et donnent lieu à de nombreux échanges avec la communauté des sourds, à Namur et ailleurs.

Aujourd’hui, le LSFB-Lab s’engage dans une collaboration avec plusieurs institutions namuroises afin d’améliorer leur accessibilité aux personnes sourdes. « Nous allons adapter leurs outils de communication en mettant à profit notre connaissance des besoins et des pratiques des personnes sourdes et en tirant parti des outils développés dans notre laboratoire du-rant 15 ans », expliquent Laurence Meurant (directrice du LSFB-Lab) et Aurélie Sinte (responsable du projet de services). Parmi ces organismes, l’asbl École et surdité, à l’origine d’un enseignement bilingue à l’école Sainte-Marie, la Ville de Namur, le Musée Rops ou encore le Centre Hospi-talier Régional. « Dans le cas du CHR, nous réalisons des vidéos destinées à leur site internet, à l’accueil central et au service des urgences ». Les pan-neaux signalétiques et autres inscriptions sont en effet insuffisants pour les personnes sourdes : « Peu de gens le savent, mais le français est comme une langue étrangère pour les personnes sourdes. Elles ne le maîtrisent pas forcément à l’écrit et rencontrent donc des difficultés quotidiennes lorsqu’elles fréquentent des lieux publics, comme la gare, l’hôpital ou les ser-vices communaux ».

appel aux mécènes

Le LSFB-Lab effectue ses activités de service en marge de ses travaux de recherche. Afin de le soutenir, le Ministre Maxime Prévot, en charge de la Santé et de l’Action sociale, vient de lui octroyer un subside permettant de financer six mois de travail. Le Fonds Jeanne et Pierre Beeckman, qui sou-tient les initiatives en faveur de l’intégration sociale des personnes avec un handicap sensoriel, a également souhaité donner un coup de pouce au LSFB-Lab, en lui accordant une aide de 7.500 €.

Ces financements doivent impérativement être complétés afin que le LSFB-Lab puisse poursuivre ses activités de service au-delà de 2017.

moi aussi, je soutiens le LSFB-Lab !

Adressez votre don sur le compte suivant : Be92 3500 000 0123

Avec en communication : « Don + 5847850 + LSFB »

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Patrimoine inauguration de l’Espace Charles Matagne à la Bibliothèque universitaire Moretus Plantin

Fait rare dans le monde universitaire belge : l’inauguration d’une nouvelle réserve précieuse répondant aux normes internationales de conserva-tion des livres anciens. Ce nouvel écrin est destiné à recevoir le fonds des 43.000 ouvrages précieux issus du collège des jésuites à Egenhoven. Parmi ceux-ci, des volumes rarissimes, comme un exemplaire de la première édi-tion des Principia d’Isaac Newton (1687), ou l’édition incunable (1478) d’un recueil de travaux de Bernard de Clairvaux, unique en Belgique.

Inaugurée le 20 mai dernier en présence des autorités académiques et des mécènes du projet, la réserve a été baptisée du nom du Père Charles Matagne s. j. (1914-1998), ancien directeur de la bibliothèque du collège d’Egenhoven et de la Bibliothèque Moretus à Namur. Ch. Matagne a marqué la recherche dans le domaine des livres anciens en Belgique et a également exercé d’importantes fonctions au sein des Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix à Namur.

Le recteur Yves Poullet, entouré du RP Provincial Franck janin, de M. et Mme Reynald Moretus Plan-tin, du baron jan Huyghebaert, Président du Fonds Baillet Latour, et de M. Dominique Allard, Direc-teur de la Fondation Roi Baudouin.

Pour rappel, ce projet a été rendu possible grâce à l’in-tervention et la générosité du Fonds Baillet Latour, de l’Institut Moretus Plantin et de la Compagnie de Jésus. Une exposition présentant une quarantaine de pièces remarquables issues du fonds hébergé dans la nou-velle réserve a été organisée en marge de l’événement.

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recherche interdisciplinaire Bien vieillir, c’est pas du cinéma !

Pour la première fois, l’Université de Namur lance une grande campagne de levée de fonds au profit de la recherche sur le vieillissement, intitulée « Bien vieillir, c’est pas du cinéma ! ». Derrière ce nom se cachent trois projets de recherche particulièrement ambitieux, visant à améliorer la santé et le bien-être des personnes âgées et de leur entourage (voir p. 8-9).

Parrainée par un duo emblématique, l’acteur Benoît Poelvoorde (52 ans) et sa maman Jacqueline Pappaert (75 ans), la campagne affirme sa dimension intergénérationnelle et son ancrage namurois. L’acteur a en effet grandi dans le quartier universitaire où sa maman, bien connue de tous les étu-diants, tenait une épicerie (voir son interview p. 10).

Gala de lancement de la campagne

Les projets des chercheurs ont été dévoilés le 4 décembre 2015, lors d’un gala réunissant autorités académiques, personnalités et acteurs du monde politique, économique et culturel. Une soirée alliant prestige et convivialité et conjuguant science et humour, grâce aux enseignements du Professeur Amand Lucas (Prix Francqui 1985) et aux acrobaties linguistiques de Bruno Coppens. De quoi placer le lancement de la campagne sous les meilleurs auspices.

Marie-Hélène Ska et Philippe Defeyt.

Serge Clossen, Eliane Tillieux et Eric Meirlaen.

Eric van Zuylen, Thomas Elhaut et son épouse.

Brigitte Leysen-Guillaume, Mme Phi-lippe Delaunois et Michel Delbaere.

Emmanuel de Lophem et Pierre Rion.

Benoît Mélot, le professeur Pietro Zidda et le professeur Charles Van Wymeersch.

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Nous remercions les sponsors de notre gala :

Brigitte Leysen-Guillaume et le RP Tommy Scholtès.

Luc Leruth, Anne Defeyt, Etienne de Callataÿ et son épouse.

Denis Casterman et son épouse entourent Marie-Bernard Guillaume.

Crédit photo G. Libert

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recherche interdisciplinaire Bien vieillir, c’est pas du cinéma !

on ne peut pas s’empêcher de vieillir, mais on peut trouver des solutions pour vivre activement et en bonne santé le plus longtemps possible.

Le vieillissement constitue un défi majeur pour notre société, impliquant une adaptation profonde de son fonctionnement. Pour rappel, en 2030, un Belge sur 5 aura plus de 65 ans et 1,2 million de personnes seront âgées de 80 ans. L’allongement de notre durée de vie constitue aussi une question de santé publique : qui dit vieillissement de la population dit augmentation du nombre de maladies dont la fréquence augmente fortement avec l’âge. Et donc, nécessité d’améliorer significativement la prévention, le diagnos-tic et le traitement de ces maladies.

Avec les trois projets de la campagne « Bien vieillir, c’est pas du cinéma ! », les chercheurs envisagent la problématique du vieillissement sous de mul-tiples facettes, dans une perspective interdisciplinaire.

Projet « Seniors »

Combiner recherches en biologie et en sciences humaines permet d’envi-sager la problématique du vieillissement de la population dans sa globalité, afin de proposer aux décideurs politiques, aux entreprises et aux familles des solutions concrètes aux défis posés par l’allongement de notre durée de vie.

Objectifs du projet :

• Analyser les facteurs fragilisant les seniors (stress, mobilité ...) et les formes de dépendances auxquelles ils sont confrontés (physiques, psy-chiques, juridiques ...).

• Identifier les difficultés quotidiennes rencontrées par les aidants proches.

• Étudier les questions éthiques liées à l’allongement de la durée de vie dans notre société.

« Nous avons une grande gamme de projets assurés par des chercheurs de différentes Facultés, de diffé-rentes disciplines, en interdisciplina-rité et en transdisciplinarité. C’est une force de notre institution. »

Martine Raes, Vice-rectrice à la re-cherche

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Soutenez la campagne dans son ensemble ou un projet particulier.

Faites un don sur le compte Be92 3500 0000 0123.

Avec, en communication :

Don + 5847850 (+ le nom du projet que vous souhaitez sou-tenir : seniors, athérosclérose ou cancer)

Ensemble, faisons progresser la recherche !

Projet « athérosclérose »

Cette maladie liée au vieillisse-ment des artères est la première cause de mortalité en Belgique (thrombose, embolie, infarctus et AVC). Nous pouvons cependant agir concrètement en étudiant et adaptant nos pratiques alimen-taires et notre mode de vie.

Objectifs du projet :

• Étudier la différenciation des cellules macrophages à l’ori-gine de la formation des plaques d’athérome.

• Évaluer l’impact des facteurs de risque (tabac, habitudes ali-mentaires, mauvaise hygiène de vie ...) bien connus de l’athéros-clérose sur les mécanismes de formation des lésions athéro-mateuses.

Projet « Cancer »

Le risque de développer un can-cer augmente fortement avec l’âge : 65 % des femmes et 76 % des hommes ont plus de 60 ans au moment du diagnostic. Le vieillis-sement de la population implique donc inévitablement l’augmenta-tion du nombre de cancers.

Les objectifs du projet :

• Décrypter les mécanismes de résistance des cellules can-céreuses afin de développer des traitements plus efficaces contre les cancers les plus ré-sistants (poumons, pancréas, colon ...).

• Développer des traitements al-ternatifs aux thérapies conven-tionnelles, qui soient mieux ciblés et moins dommageables pour les cellules saines.

en savoir plus ?

Les projets en détail et en images sur www.unamur.be/soutenir

Benoît Poelvoorde et sa maman ont visité un laboratoire de la Faculté de médecine et ont rencontré cher-cheurs et étudiants. Ci-contre, en-tourés du recteur Yves Poullet et de professeurs impliqués dans les pro-jets de la campagne.

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recherche interdisciplinaire Bien vieillir, c’est pas du cinéma !

La parole à ... Benoît Poelvoorde, parrain de la campagne

Pourquoi avoir accepté de parrainer ce projet ? J’aurais refusé si j’avais été seul. Je le fais parce qu’il y a ma maman.

Qu’est-ce qui vous a plu dans ce projet ? Que ma maman soit associée au fait de réfléchir sur le « bien vieillir », car ma mère incarne, sans produits de beauté et sans aucun artifice, l’art du « bien vieillir ». Donc, je trouvais que c’était une super idée !

Que représente pour vous l’Université de Namur ? J’y ai grandi. Toute mon enfance, je l’ai passée ici, dans les Facs. Sans être étudiant bien sûr, car j’étais tout petit !

C’est la première fois que vous soutenez un projet de recherche ? C’est la première fois que je parraine quelque chose.

Le « bien vieillir », ça vous parle particulièrement ? Pour moi, « bien vieillir », c’est dans la tête. C’est pour cela que je trouve que ma maman est un excellent choix. Pour moi, « vieux », « jeune », cela ne veut rien dire, hormis le corps qui parfois nous lâche ... Mais dans ta tête, tu ne sais pas dire quel âge tu as. Sincèrement, parfois je me lève et j’ai 75 ans, parfois je me lève et j’ai 12 ans ... On devrait donner son âge à l’ins-tant où l’on vit. Il n’y a que le corps qui nous renseigne sur notre âge exact. En même temps, je sais que les gens qui travaillent dans la recherche cherchent justement pour que la santé nous permette d’aller dans ce que l’on peut vouloir faire avec notre esprit, et qui n’est pas toujours possible.

La fin de vie avec humour et sans détour !

Le 4 mars, le comédien Jean-Luc Piraux se pro-duisait au Pedro Arrupe au profit de la campagne « Bien vieillir, c’est pas du cinéma ». 250 personnes étaient pré-sentes pour assister au spectacle « Six pieds sur terre » traitant de la fin de vie avec délicatesse et une grande dose d’humour ! Un beau succès qui a permis aux spectateurs de décou-vrir nos projets et de parti-ciper au développement de la recherche à l’UNamur.

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et Namur ?Je suis né ici, donc pour moi, c’est un berceau. J’aime ma ville, comme tous ceux qui y habitent. Souvent, les gens que je croise sont des gens que ma maman a connus étudiants. À Namur, ma mère est plus connue que moi ! J’ai déjà vu des médecins qui travaillent à Lille, qui travaillent à Paris, j’ai vu des avocats, des gens qui me disent : « je connais très bien votre maman » ! Alors que j’imagine que c’est à moi qu’ils vont dire : « dites, j’aime bien ce que vous faites » !

Que diriez-vous au public pour l’inciter à soutenir notre campagne ? Déjà, cela nous concerne tous. À la fois parce qu’on deviendra vieux – j’en fais partie – et ensuite parce qu’on est entouré de gens qui nous sont proches et qu’on aimerait voir rester le plus longtemps possible sur cette terre. C’est un fait, et si on peut travailler là-dessus, c’est superbe.

Propos recueillis par Olivier Hostens

Portrait Jacqueline Pappaert

Âgée de 75 ans, la maman de Benoît Poelvoorde est très attachée à l’Uni-versité de Namur. Elle a en effet tenu l’épicerie Stimart au cœur du campus jusqu’en 1993. Elle a connu le recteur de l’Université, ainsi que de nombreux chercheurs et professeurs, alors ils étaient encore étudiants. Jacqueline Pappaert est aujourd’hui mère de trois enfants et grand-mère de sept pe-tits-enfants. Une mamy encore très active, en dépit de ses problèmes de santé. On la croise régulièrement à pied dans les rues de Namur, elle chante dans une chorale, garde ses petits-enfants et n’hésite pas à mettre la main à la pâte pour aider ses enfants à la maison. Son compagnon est dé-cédé il y a trois ans d’un AVC, dont la cause principale est l’athérosclérose, une maladie liée au vieillissement des artères et à laquelle est consacré un projet de la campagne « Bien vieillir, c’est pas du cinéma ! ». Convaincue de l’importance de la recherche, c’est avec un immense enthousiasme qu’elle a accepté de parrainer la campagne de l’UNamur aux côtés de son fils. « C’est quelque chose d’essentiel et de merveilleux », confie-t-elle lors de la conférence de presse. « Tous les dons comptent, même les plus petits ! Si tout le monde y met du sien, on pourra avancer ».

merci de tout coeur

Depuis le lancement de la campagne « Bien vieillir, c’est pas du cinéma ! », de nom-breux dons ont été récoltés, et nous vous en remercions. Cependant, nous avons en-core besoin de votre sou-tien pour concrétiser les projets de nos chercheurs ... La mobilisation continue.

Faites un don et parlez-en autour de vous !

Be92 3500 0000 0123

Avec, en communication, Don + 5847850 (+ le nom du projet que vous souhaitez soutenir : seniors, athéros-clérose ou cancer)

Crédit photos : O. Polet

Poursuivre le programme

L’objectif est de pérenni-ser ce programme pour les années futures. Soutenez cette belle initiative en fai-sant un don sur le compte de l’Université :Be92 3500 0000 0123

Avec en communication : « Don + 5847850 + bourses »

Coopération au développement

Quatre nouveaux étudiants venant des Pays du Sud

Grâce à ses mécènes, l’UNamur accueillera quatre étudiants étrangers dans le cadre du projet « UNamur-Pays du Sud » pour l’année académique 2016-2017. Ce programme débutera en septembre et donnera l’opportu-nité à des étudiants prometteurs provenant d’Asie et d’Afrique de pour-suivre leur formation à l’UNamur. Cette expérience unique leur permettra d’acquérir une expertise dans leur discipline et leur offrira de nouvelles perspectives professionnelles dans leur pays d’origine.

Chacun d’entre eux recevra une bourse de 12.000 € afin d’effectuer le master de son choix durant un an.

Voici les profils des futurs étudiants :

Éditeur responsable : Yves Poullet, recteur de l’Université de Namur, Rue de Bruxelles 61, 5000 Namur

Conception, rédaction et contact : Morgane Belin - Tél. 081725036 [email protected] www.unamur.be/soutenir

Avec la participation de Pol-Emile Meur

• ramadan Soumaila, de l’Univer-sité d’Abomey – Calavi à Cotonou au Bénin : Master en sciences informatiques.

• Christian mugishi, de l’Institut Supérieur Pédagogique à Buka-vu en République Démocratique du Congo : Master en sciences mathématiques.

• Ghoshal maitreyee du St. Xavier’s College à Calcutta en Inde : Mas-ter en Sciences Biomédicales.

• Laurent Kibungo de l’Institut Supérieur Pédagogique à Buka-vu en République Démocratique du Congo : Master en informa-tique et innovation.

Cré

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o : J

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