La Microbiologie Des Milieux Hydriques Par Melle BENABDALLAH 1

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    La microbiologiedu

    milieu hydrique

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    Sommaire

    Quelques notions fondamentales importante de la microbiologie

    Les microorganismes du milieu hydrique

    Importance de ltude approfondie des bactries

    Le contrle bactriologique obligatoire et indispensable

    Devenir des bactries du milieu hydrique lors des

    tapes de traitement

    Mthodes dtude des bactries

    Le prlvement en bactriologie transport et conservation

    Les mthodes en bactriologie de leau

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    Quelques notionsfondamentales

    importante de la

    microbiologie

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    Quest ce que la microbiologie ?

    La microbiologie :

    Science ayant pour objet ltude des microbes

    Microbe ou microorganismes :

    tous les organismes vivants, de petite dimension,qui ncessite pour leur observation un microscope

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    Quest ce que la microbiologie ?

    La microbiologie englobe lensemble des disciplines

    biologiques qui concernent ces micro-organismes,

    notammentla bactriologie, la virologie et la parasitologie.

    La microbiologie, qui sest dveloppe avec lala

    microscopiemicroscopie, tudie non seulement la morphologie desmicro-organismes, mais galement leur mode de vie, leur

    mtabolisme, leur structure molculaire, leurs ventuelles

    proprits pathognes et leurs caractristiques

    antigniques

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    Naissance et essor de la microbiologie

    La naissance de la microbiologie correspond la

    dcouverte, grce au microscope, de lexistence

    dune vie minuscule, notamment dans des gouttes

    deau ou autres surfaces :

    cest le naturaliste hollandais Antonie Van

    Leeuwenhoek qui, le premier, en 1683, observe detels micro-organismes (bactries et protozoaires),

    quil baptise animalcules .

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    Naissance et essor de la microbiologie

    Le dveloppement de la microbiologie est toutparticulirement stimul par les implications mdicales de

    la microbiologie. (touche la sant humaine)

    Ainsi, les travaux des chercheurs permettent de mettre en

    vidence un certain nombre de micro-organismes

    pathognes, des bactries, des unicellulaires parasites, etc.

    De plus, Pasteur, fait admettre un principe capital pour

    lavancement des recherches : les micro-organismes,

    comme tous les autres tres vivants, napparaissent pas

    spontanment, mais partir de germes existants

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    Les eaux des ressources naturelles superficielles ou

    souterraines ltat naturel (sans traitement) contiennent

    toutes sortes de microorganismes :

    Les microorganismes du milieu hydrique

    algues microscopiques

    protozoaires (parasites)

    champignons

    bactries

    virus

    Ncessit de les classifier

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    Classification simplifie

    Procaryotes

    Eucaryotes

    Animaux

    Algues bleu vert

    Algues

    Protozoaires

    Champignons

    Eubactries

    Bactries

    Structure complexeet diffrencie

    Structure simple etrudimentaire

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    Principales caractristiques des eucaryotes et procaryotes

    Procaryotes Eucaryotes

    Bactries Algues p rotozoaires my ctes

    T aille de la cellule Gn ralem ent 1 ou 2 m delong

    Gn raleme nt 10 ou 100 m delong

    Mtabolisme Ana robies ou arobies Arobies

    Organites Peu ou pas Noyau- m itochondries chloroplastes

    ADN AD N cytoplasm ique circulaire ADN trs long contenant denom breuses rgions non codantes

    ARN et proteines AR N et proteines synthtisesdans le m me com partiment

    ARN synthtis et assembl dansle cytoplasm e

    Cytoplasme Pas de cytosquelette Cytosquelette com pos defilame nts proteiques

    Division cellulaire Par de scissiparit Par m i tose

    Organisat ioncellulaire

    unicellulaire Un icellulaire, et pluricellulaire

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    Dimensions des microorganismes

    virus

    (10m)

    bactries(1)

    cellulessanguines(10)

    protozoaires

    (1mm)

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    Les algues microscopiques ou phytoplancton

    pediastrum duplex

    oocystis lacustris

    Non obligatoire rechercher (normes)Mais elles sont recherches en gnrale pour :

    Dterminer le degr trophique ou de pollution des

    eaux superficielles susceptibles d'tre utilises pourl'alimentation humaine

    Contrler lefficacit des stations de traitement

    liminer le plancton

    Rechercher les causes ventuelles de got et d'odeur

    dans l'eau

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    Les ufs de parasites

    Non obligatoire rechercher dansleau potable (normes)Mais elles sont de plus en plus recherches en

    gnrale pour

    Dterminer une prsence suspecte

    surtout des espces parasites

    pathognes comme giardia et

    cryptosporidium

    Dtecter un problme de

    fonctionnement de la station de

    traitement notamment les filtres

    Strongles

    Larves

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    Les ufs de parasites (obligatoire- eau use)

    Le laboratoire de microbiologie procdergulirement la recherche et dnombrement des

    ufs dhelminthes dans les eaux uses pour :

    vrifier la conformit de ses eaux par rapport aux recommandations

    de lOMS visant la protection des agriculteurs et des consommateurs

    Le contrle de lefficacit des stations dpuration

    Le renforcement du contrle de la qualit des eaux traites.

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    Les champignons microscopiques

    Non obligatoire rechercherdans leau potable (normes)

    Actuellement des tudes sonten cours pour dterminer

    leur action sur les gots et

    odeurs dans leau

    Leur ventuelle toxicit

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    Les virus

    Non obligatoire rechercherdans leau potable (normes)

    Actuellement beaucoupdtudes visent rechercher

    les entrovirus et les

    bactriophages

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    Les bactries

    Plan rglementaire : obligatoire rechercherdans leau potable (normes marocaines )

    Labsence de bactries

    (germes tests tmoin de contamination fcale)indique la potabilit dune eau

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    Importance de ltude

    approfondie desbactries

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    types de bactries

    Il est possible de classer les micro-organismes selonleur capacit provoquer ou non des maladies

    infectieuses.

    Certains microbes sont inoffensifs ou mme utiles :cest le cas de ceux utiliss pour la fabrication de

    produits alimentaires (fromage, vin, etc.)

    Dautres sont pathognes car ils peuvent provoquer des

    maladies infectieuses sils sont transmis lhomme

    (bactrie diphtrique, virus de la rage, etc.)

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    Place des bactries dans le monde vivant

    Exigence nutritionnelle simple

    Pouvoir de multiplication considrable

    Reprsente une grande partiede la biomasse terrestre

    Les bactries

    Plusieurs critres les diffrencient les unes des autres

    Ncessit de classifier les bactries

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    Classification des bactries

    Dans la classification standard du monde vivant les

    bactries constituent celui des procaryotes, qui se

    distinguent des eucaryotes par le fait que leur matriel

    gntique (ADN) n'est pas isol du reste du contenucellulaire par une membrane.

    On connat environ 1 600 espces de bactries, parmi

    lesquelles on distingue deux grands groupes :les archobactries et les eubactries.

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    Origine de la classification des bactries

    Les bactries, sont gnralement classes partir de diffrents critres

    morphologiques ou physicochimiques :

    la structure de la paroi cellulaire, qui permet de distinguer les bactries

    parois fines, de type Gram ngatif (Gram -), celles paroi paisse de type

    Gram positif (Gram +), les formes dpourvues de parois et enfin, celles qui

    prsentent des parois constitues d'un matriau diffrent du polypeptide

    typique de la plupart des bactries ;

    leurs besoins en oxygne : les bactries arobies se dveloppent en prsence

    doxygne, et les anarobies en labsence de cet lment ;

    leur aptitude former des spores, qui permettent certaines espces de

    rsister des conditions extrmes ;

    leur forme : sphrique (cocci ou microcoques), en btonnet (bacilles), ouspirale (spirochtes).

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    Critres de classification des bactries

    Morphologiques

    Tinctoriaux

    structurale

    Trophique

    Mtabolique

    Aspect des cellules ...

    Coloration de Gram...

    Aspect de la paroi ...

    Arobies, anarobies, htrotrophes ...

    Action sur les glucides, les lipides.

    Sensibilit

    Rsistance

    certains agents : oxydants,antibiotiques ...

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    Structure des bactries

    capsule (ventuelle)

    paroi cellulaire

    membrane cytoplasmique

    ribosomes

    msosome

    appareil nuclaire

    granules cytoplasmiques

    vacuoles

    cytoplasmecorpuscules mtachromatiques

    flagelle (ventu el)

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    Morphologie des bactries

    d i p l o c o q u e d i p l o b a c i l l e

    s t r e p t o c o q u e s t r e p t o b a c i l l e

    d i p l o s t r e p t o c o q u e b a t o n n e t s

    i n c u r v se x : V i b r i o n

    e n t t r a d e s p i r i l l e s

    e n g r a p p ee x : s t a p h y l o c o q u e

    e x e m p l e s d e f o r m e s e x e m p l e s d ef o r m e ss p h r i q u e s e n b a t o n n e t sC O C C I B A C I L L E

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    multiplication des bactries

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    Les bactries pathognes

    Le pouvoir pathogne des bactries varie considrablementen fonction des espces et dpend la fois de la virulence

    de la souche bactrienne et de l'tat de l'organisme hte,

    cest--dire de lefficacit de son systme immunitaire.

    Il existe environ deux cents espces de bactries pathognes

    pour l'espce humaine. Parmi les germes responsables des

    maladies les plus graves, on trouve les bactries du cholra,de la fivre typhode

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    Les microorganismesdu milieu hydrique

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    Les bactries du milieu hydrique : 3 origines

    Origine purement aquatique : parfaitement adaptes auxconditions de temprature et aux concentration des diffrents

    nutriments

    Origine terrestre avec des facults dadaptation ou de rsistancequi leur permettent de survivre et mme se dvelopper dans le

    milieu aquatique

    Origine animale ou humaine : ce sont des germes de contamination

    le plus souvent fcales dont la temprature normale dedveloppement est de 37 C environ et qui sont accoutumes un

    milieu nutritif riche en matire organique. On parlera de survie de

    ces microorganismes dans leau et non de multiplication ou

    dveloppement

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    transmission des microorganismes

    La transmission par contact entre un sujet infect et un sujet sainLe contact est direct lorsquil y a attouchement entre un sujet malade et un sujet

    sain

    Le contact peut-tre indirect, lorsquun objet a servi de lien entre le sujet malade

    et le sujet sain. (seringue, )

    Les autres voies de transmission

    par arosol ;

    Dans ce cas, les micro-organismes pathognes sont transmis par des gouttelettes

    de mucus mises lorsque le sujet infect tousse, ternue ou parle. Exemple : la

    grippe.

    par leau ;

    De nombreux germes pathognes sont transmis par leau : cholra, amibes,

    poliomylite, etc.

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    transmission des microorganismes

    par lalimentation ;Le lait et les produits laitiers provenant danimaux infects transmettent la

    tuberculose bovine, la brucellose.

    par le sol ;

    Le sol hberge de nombreux micro-organismes qui peuvent tre transmis : agentsdu charbon, du ttanos, etc.

    par des vecteurs animaux.

    Il peut sagir dun simple transfert de microbes dun animal infect sur un sujet

    sain ou sur un objet : la mouche transporte ainsi, sur ses pattes, des microbesquelle rcupre quand elle pond sur des matires fcales.

    Lorganisme est ainsi constamment confront la possibilit de pntration

    (contamination) dlments manant de son environnement.

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    vie survie et mort des bactries dans leau

    Dans les eaux naturelles (souterraines ou de surface),dans les eaux traites (avant ou sans traitement)

    La varit des bactries rencontres est infini

    Sur le plan sant publique :

    Bactries htrotrophes

    Indicateurs de pollution

    Pathognes

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    vie survie et mort des bactries dans leau

    Peuvent survivre + ou longuementmais jamais se multiplier

    Ex : E Coli :survivent + ou durablement

    Bactries htrotrophes

    Indicateurs de pollution

    Pathognes

    Appartiennent plusieurs espces

    et groupes donc impossible

    classifier dans ce sens

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    caractristiques des micro-organismes

    Persistance dans l eauds quils quittent l organisme hte les org pathognes perdent

    graduellement de leurs vitalit et de leur pouvoir infectant .

    Leur persistance dans leau dpend de plusieurs facteurs comme la

    temprature, les UV

    dose infectanteen gnral dans l eau les pathognes sont trs disperss

    valeur guideles pathognes ne sont pas en solution mais sous forme de particules spares

    les pathognes sont agglomrs et s attachent aux solides en suspension

    la relation des doses effet des pathognes n est pas cumulative ect...

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    infections d origine hydrique

    les germes pathognes ont le pouvoir de s implanter, de semultiplier chez l homme et de produire des troubles

    dans le cas des maladies hydriques les agents contaminateursproviennent habituellement du tube digestifs de l homme ou del animal et sont limins principalement dans les matires fcales

    pour dclencher une infection intestinale aigue, le micro-organisme doit coloniser le tube digestif et des doses ingresinfectieuses

    Maladies / troubles / signes cliniques

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    Les micro-organismes pathognes de l eau

    F i v r e s t y p h o d e s e t p a r a t y p h o i d e s

    D y s e n t e r i e b a c i l l a i reC h o l r a

    G a s t ro - e n t r iq u e s a i g u e s e t d i a r r h e s

    S a l m o n e l la t y p h iS a l m o n e l l a p a r a ty p h i A e t B

    S h i g e l laV i b r o c h o l r a e

    E . c o l i e n t r o t o x i n o g n eC a m p y l o b a c t e r je n u j e n i / c o l i

    Y e r s i n i a e n t e r o c o l i t ic a

    S a l m o n e l l a s pS h i g e l la s p

    O r ig i n e v i r a l e

    H p a t i t e s A e t EP o l io m y l i t e s

    G a s t ro - e n t r i t e s a i g u e s e t d i a r rh e s

    V i r u s h p a t it e A e t EV i r u s p o l io m y e l it iq u e

    V i r u s d e N o r w a l kR o t a v i r u sA s t r o v i r u sC a l i c i v i r u s

    C o r o n a v i ru sE n t r o v i r u sA d n o v i r u s

    R o v i r u s

    O r ig i n e p a r a s i t a i r e

    D y s e n t e r i e a m i b i e n n eG a s t r o - e n t r i t e s

    E n t a o m o e b a h i s t o l y ti c aG i a r d i a l a m b l i a

    C r y p t o s p o r id i u m

    M a l a d i e s A g e n t s

    O r ig i n e b a c t r ie n n e

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    Le contrlebactriologique

    obligatoire etindispensable

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    ncessit du contrle bactriologique

    parmi tous les critres physiques, chimiques et microbiologiquesqui permettent de juger si une eau est potable , les critresbactriologiques sont indispensables.

    l eau destine la consommation humaine ne doit pas contenirde micro-organismes pathognes, agents d infections humainesredoutables

    la grande majorit de ces org nocifs diffusent dansl environnement aquatique par l intermdiaire de souilluresfcales humaines ou animales.

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    ncessit du contrle bactriologique

    Les org pathognes pour l homme, susceptible de souillerl eau de boisson sont par exemple :

    les salmonelles,

    les vibions cholriques,

    Yersinia

    entrovirus

    giardia

    kystes amibiens ...

    Ces org sont difficiles mettre en vidence dans

    l eau car ils sont peu nombreux et parce que la

    souillure n est le plus souvent qu intermittente

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    ncessit du contrle bactriologique

    Les org pathognes sont difficiles mettre en vidence dans l eau carils sont peu nombreux et parce que la souillure n est le plus souvent

    qu intermittente

    ces agents pathognes sont d origine fcale

    ncessit de trouver des germes plus facile rechercher et ayant la mme

    origine fcale

    germes tmoins de contamination fcaleleur prsence dans leau : doute sur la potabilit (en gnral, ces

    germes accompagnent les germes pathognes )

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    germes tmoins de contamination fcale

    Les org les plus reprsentatifs sont :

    les coliformes totaux

    les coliformes fcaux ou thermotolrants

    les streptocoques fcaux

    grande importance sanitaire

    spcificit et une sensibilit diffrente

    recherche simultane permet une meilleureinterprtation des rsultats

    NB. L analyse est complte gnralement par la recherche deBHR (37C et 22C)

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    Choix des germes tmoins de contamination fcale en fonction de

    leurs exigences

    pidmiologique :les tudes devraient tablir la relation qui existe entre un indicateur, sa nature, son taux et laprobabilit d apparition d infections dans une population

    cologique :doit tre spcifique d une contamination fcale, et tre toujours absent d un environnement nonpollu. Doit exister avec d autres germes et tre sensibleson taux doit tre lev , plus que celui des pathognes

    bactriologique :il doit tre plus rsistant aux dsinfectants que les pathognes. Il sera incapable de se multiplierdans l eau

    taxonomique :

    il doit tre parfaitement reconnu et class en tant qu espce selon les critres bactriologiques encours

    techniques :doit tre facile dtecter, rapidement et au moindre cot. Doit tre capable d se Xsur des milieuxusuels slectifs ou non doit tre identifiable sans ambigut l aide de raction ou de tests simple.(Cf. techniques)

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    les coliformes totaux

    Ceux sont des Enterobacteriaceabacille GRAM ngatif

    non sporuls

    oxydase ngative

    arobies ou anarobies facultatif

    capable de se multiplier en prsence de sels biliairescapables de fermenter le lactose avec production d acideet gaz en 48 heures une temprature de 35 37C

    il existe dans ce groupe des bactries d origine fcale etdes bactries d origine non fcale

    limite lutilit de ce groupe comme indicateurs de pollutionfcale

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    les coliformes fcaux

    Ceux sont des Enterobacteriacea

    bacille GRAM ngatifnon sporuls

    oxydase ngative

    arobies ou anarobies facultatif

    capable de se multiplier en prsence de sels biliaires

    capables de fermenter le lactose avec production d acide et gazen 48 heures une temprature de 41 44C

    ( germes thermotolrants)

    exclusivement d origine fcale

    groupe le plus important comme indicateurs de pollution fcale

    l identification pousse des espces est importante, elle permet de classer

    ces CF selon leur origine

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    classification traditionnelle des coliformes d origine fcale

    Genre espece remarque

    Escherichia

    Klebsiella

    Enterobacter

    Citrobacter

    E.Coli

    K. pneumoniaeK. oxytoca

    E. cloacaeE. aerogenes

    C. freundiC. koseriC. amalonatica

    rare

    rare

    seul un petit nombre de genre et d espces sont rpertoris dansce tableau

    en ralit les donnes taxonomiques modernes (nouvelles techniquesde biologie) montrent que ce nombre est beaucoup plus lev : + de

    50 espces

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    classification moderne des coliformes d origine fcale

    C o l i f o r m e s d o r ig i n ef c a l e

    C o l i f o r m e s d o r i g i n ea q u a t i q u e o u t e l l u r i q u e

    C o l i f o r m e s i s o l s e nc l in i q u e : c o l o n i s a t e u r s

    o u p a t h o g n e s

    o p p o r t u n i s t e sE s c h e r ic h i aE . C o l i

    E . f e r g u s o n i iE . h e r m a n i iE . v u l n e r i s

    C i t ro b a c t e rC . f r u n d i iC . k o s e r iC . a m a l o n a t i c u sE n t e r o b a c t e rE . c lo a c a eE . a e r o g e n e s

    E . a m n i g e n u sE . d i s s o l v e n sE . i n t e r m e d i u sE . n i m i p r e s s u l a r i s

    E . a s b u r i aE . g e r g o v i aE . h o r m a e c h e iE . s a k a z a k i iE . t a y l o r a e

    K l e b s i e l l aK . o x y t o c aK . p n e u m o n i a e s a lm o n e l l a

    K . p l a n t ic o l aK . t e r r i g e n a

    K . o r n i th i n o l y t ic aK . o z e n a e

    Y e r s i n i aY . e n t e r o c o l i t i c a Y . a l d o v a e

    Y . b e r c o v i e r iY . f re d e r i k s e n i iY . i n t e r m e d i aY . k r i s t e n s e n i iY . m o l l a r e t iY . r o h d e i

    S e r r a t ia S . f o n t i c o l aS . g r im e s i iS . l i q u e f a c i e n sS . p l y m u t h i c aS . p r o t e a m a c u l a n sS . r u b i d e aB u d v i c i a a q u a t ic aB u t t i a u x e l l a a g r e s t isH a f n a i a l v e iL e c l e r c i a a d e c a r b o x y l a t aP a n t o e a a g g l o m e r a n sP . d i s p e r s aR a h n e l la a q u a t il i sT r a b u l s ie l la g u a m e n s i s

    S . m a r c e s c e n sS . o s o r i f e r a

    E w i n g e l la a m e r i c a n aK l u y v e r a a s c o r b a t aK . c ry o c r e n s e n sK o s e r e l la t r a b u l s i i

    T h e r m o t o p h e s o u

    t h e r m o t o l r a n t s

    P s y c h o t r o p h e s o u

    p s y c h o t o l r a n t s

    M s o p h i l e s o u

    t h e r m o t r o p h e s o up s y c h r o t r o p h e s

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    DCE/M

    les streptocoques fcaux

    on distingue 2 genres

    streptococcusenterococcus

    tmoins plus rsistants E.Coli

    ceux sont des germes tmoins de contamination fcale

    ils se multiplient rarement dans l eauindicateurs supplmentaires de l efficacit du traitement

    groupe indicateurs supplmentaires pour des rsultats douteux pour les CF

    les SF tant trs rsistants la dessiccation ils peuvent tre utile pour lescontrles la suite de la pose de nouvelles canalisations ou lorsque des

    rparations ont t effectues dans le rseau

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    les clostridiums sulfito-rducteurs

    appels aussi : Cl anarobies sulfito-rductrice ou Cl perfringens esthabituellement pris en compte dans les rglementations destines garantir la potabilit des eaux

    ne sont pas d origine exclusivement fcale

    les spores de Cl survivent dans l eau (+ que les CF)

    ils rsistent la dsinfection (+ que les CF ou SF)

    groupe indicateurs supplmentaires pour des rsultats douteux pour les CF et SFcapables d indiquer une pollution intermittente ou distanceOMS ne recommande pas de faire leur recherche en routine

    les Cl tant rsistants la dsinfection, leur prsence dans les eaux dsinfectespeut indiquer un traitement dficient et que des pathognes ont pu galement

    survivre

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    les bactries htrotrophes revivifiables

    appels aussi : germes totaux2 types fondamentaux

    les germes saprophytes qui se dveloppent 22C (ge rmes spcifiques l eau)les germes dits pathognes qui se multiplient 37C(germes d origine fcale, se X 37C)

    le dnombrement des bactries est souvent considr comme accessoirecomparativement aux autres tests

    donnent une indication sur la salubrit gnral du milieu

    une seule numration des BHR est non significative

    c est la comparaison des chiffres obtenus sur des chantillons de la mme eau prleve desmoments diffrents de l anne dans des conditions diffrentes peut apporter des lments

    d apprciation sur la protection de la nappe ou du rseau de distribution

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    Devenir des bactriesdu milieu hydrique lors

    des tapes de traitement

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    Les caractristiques propres aux microorganismestendance se fixer, dcanter sagrer .

    va jouer un rle trs important dans leur devenir

    La paroi des bactries (mme les virus) charge ngativement permetla neutralisation des bactries au cours de la coagulation /floculation

    par les collodes amens par le traitement

    une grosse partie des bactries est donc limine ds les premierstraitement : dcantation coagulation et floculation

    Remarque : en ce qui concerne les parasites leffet mcanique de lafiltration est nettement plus important que pour les bactries et les

    virus tant donne la taille des protozoaires

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    mode d action des oxydants

    le mode d action est trs mal connu car il y a un grand nombre de

    variables interfrentesnature de la ciblede la concentration de l oxydant et du temps de contactdes conditions exprimentales

    mcanisme d inactivation des bactries

    Le mcanisme peut s oprer sur les diffrentes structures :la membrane cytoplasmique (cible prfrentielle), -

    augmentation de la permabilit cellulaire, pntration de l oxydant vers le cytoplasme

    le enzymes intervenant dans le cycle respiratoire

    les acides nucleiques (ADN et ARN)

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    rsistance des micro-organismes aux oxydants

    La dsinfection a pour ambition d inactiver les micro-organismes pathognes

    la rsistance de certains micro-organismes aux dsinfectants dpend denombreux facteurs :

    la tempraturela nature de l organisme

    son tat physique ou physiologique (fix, libre )

    les bactries sont plus sensibles aux dsinfectants que les virus

    les virus sont plus sensibles aux dsinfectants que les kystes de protozoairespathognes comme giardia ou cryptosporidium

    les org fixs sur un support sont + rsistants aux dsinfectants que les orglibres

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    Mthodes dtude desbactries

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    mthodes d tude des bactries au laboratoire

    Dans le but de connatre la forme, le mtabolisme, la structure des bactries plusieurs techniques de plus en plus perfectionnes sont employes

    Culture des bactries au laboratoireMicroscopie photonique

    Microscopie lectronique

    Au laboratoire techniques d isolement , d identification et de conservation dessouches

    technique de la membrane filtrantetechnique du nombre le plus probabletechnique d incorporation en glose

    technique d identification des entrobacteriacea par le systme API 20 E

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    tude des bactries grce au microscope

    observation l tat frais :une seule observation est possible avec l objectif X100 . Les bactries sont montesentre lame et lamelles avec un liquide physiologique par exemple. Elle concerne la mobilitet la non mobilit des bactries. Il n est pas possible de distinguer la forme

    observation d un frottis :les bactries sont sches et fixes sur une lame puis colores2 types de coloration

    coloration simple : ex bleu de mthylnecoloration complexe : coloration spcifique ou coloration de GRAM . On peutdistinguer les colonies roses : Gram - et les colonies violet : Gram +

    Microscope photonique

    Microscope lectroniqueTechnique qui ncessite une prparation pralable

    fixationcoupe ultra fine

    visualisation de la structure interne et externe

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    Examen des bactries au microscope

    Le microscope est un instrument fondamental dans l'tude desbactries.

    Cette technique fut dterminante dans l'tude et l'identification

    des bactries. La prparation est d'abord dpose sur une lame deverre, puis colore aprs schage pour tre plus facile observer.

    Les colorations utilises peuvent avoir une relative spcificit.

    Le microscope lectronique, grce ses grossissements beaucoupplus importants que ceux des microscopes ordinaires, a aussi

    constitu un progrs considrable.

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    Coloration de gram

    La mthode de coloration mise au point par Hans Christian Gram (1853-

    1938) permet de distinguer deux types fondamentaux de bactries : celles

    dont la paroi est paisse (comme Lactobacillus acidophilus qui apparat

    ici en bleu fonc), ou bactries Gram positives, et celles dont la paroi est

    trs mince, les Gram ngatives.

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    tude des bactries grce la culture au laboratoire

    l tude des bactries a connu son plein essor partir du moment ou furent mises aupoint les techniques d isolement au laboratoire

    dcouverte des milieux de culture liquide et solide

    les milieux de culture liquides ou solides contiennent des substances nutritivesindispensables la croissance des bactries

    les milieux liquides sont rparti dans des tubesles milieux solides sont rparti dans des boites de ptri

    la croissance des bactries se manifeste par un trouble du milieu liquide et par laprsence de colonies caractristiques dans le cas des milieux solides

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    les milieux de culture

    Leur composition varie en fonction du but que l on veut atteindre (mettre en vidence tel ou tel germe)et des besoins que requiert la bactrie

    milieu d isolement : mise au point de milliers de milieux de culture empiriques.cesmilieux de culture sont commercialises sous forme de poudre

    ex : le bouillon nutritifmilieu simple trs riche en composants nutritif, trs utilis en analyse bactriologique

    extrait de viande de buf

    peptone trypsiquechlorure de sodium

    milieu slectif ou d enrichissementil s agit de milieux qui favorisent la multiplication de telle ou telle bactrie en mettant dans le milieudes nutriments spcifiques de la bactrie ou en mettant un inhibiteur chimique.

    ex : le tergitol 7 TTC

    milieu simple qui permet la recherche des bactries coliformes tergitol 7 , a un effet bactricide sur les germes GRAM -le TTC permet la reconnaissance rapide des colonies jaune avec halo jaune

    milieu d identification :milieux qui servent mettre en vidence 1 ou plusieurs proprits chez les bactries ex : Kligler pourla recherche de la fermentation d un sucre.Actuellement les galeries de type API 20E, systme perfectionn est de plus en plus utilis

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    DCE/M

    Prsence des bactries dans leau

    Se manifeste par : augmentation de la taillemais aussi du nombre de cellules

    Vie et prsenceDes bactries

    Colonies Trouble du milieu

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    Le prlvement enbactriologie

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    le prlvement en bactriologie

    on dit trs souvent : lanalyse commence au prlvement . Limportancede l chantillonnage est capitale :

    a quoi serviraient les efforts prodigus pour avoir des moyens analytiquesfiables , prcis et reconnus si l chantillon est contestable ou si le rsultatne peut tre reli de faon sre la matire d origine dont on recherche les

    caractristiques ???

    le prlvement bactriologique est trs important car il faut veiller ce que les

    chantillons soient le plus reprsentatifstrois types de questions se posent :

    quelles prcautions prendre pour que le prlvement destin lanalysesoit correctement reprsent ??

    Comment viter que l chantillon soit modifi avant son arrive aulaboratoire ??

    Quelles informations doivent tre consignes par crit pour s assurer de

    la rponse aux deux questions prcdentes ??

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    Prcautions prendre

    I - Flacons de prlvements

    - les flacons en verre ou en matire plastique conviennent- le lavage et rinage des flacons ne doit pas laisser de rsidu toxiqueou inhibiteur pour les bactries

    - le volume l plus frquent est 500 mL

    - le bouchon doit tre parfaitement tanche et ne doit pas fuir sous la

    pression

    strilisation par la chaleur :- l autoclavage (121C, 20 minutes en vapeur humide)

    - le chauffage en chaleur sche pendant 1 heure et demi 2 heures 175C est le plus commode pour la verrerie vide

    CQA :

    - un CQA permettant d assurer le lavage adquat et la bonne

    strilisation doit tre effectu

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    Prlvement au robinet

    - les conditions d asepsie maximum doivent tre assures : propret des

    mains, protection contre les courants d air, protection contre lesclaboussures

    - aucune souillure ne doit aller de la surface externe du robinet versl chantillon d eau : enlever les salets, les brises jets

    - un flambage du robinet assure une dsinfection externe

    - laisser couler leau en dbit maximum pendant 5 10 secondes puis laissercouler dbit moyen pendant 2 3 minutes puis faire le prlvement.

    - ne pas remplir au maximum le flacon, le 1/4 doit rester vide pour pouvoireffectuer une agitation avant analyse

    - le rebouchage doit tre immdiat et ne pas se servir du flacon pour faire lesautres paramtres sur place (T, pH)

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    prlvementdans les puits et forages

    connatre la nappe :il faut d abord remplacer l eau du puits par l eau de nappe, aussi, il faut faire unpompage prolong. La lgislation prconise 30 heures au dbut d utilisation du puits. Ilfaut obtenir 2 ou 3 renouvellement du volume dans le puits au minimum avant deprlever par immersion d un flacon lest

    qualit de l eau chez l usager :cette qualit ne dpend pas de la qualit de la nappe car des modificationsmicrobiologiques prennent place dans le puits lui mme. Par ailleurs descontaminations externes ( oiseaux ruissellement, rongeurs, seaux ) peuvent survenirsi des prcautions ne sont pas prises

    les flacons lests qui sont utiliss sont striliss( flacons +lest + corde) sont striliss

    RemarqueRemarque : si les puits ou forage sont quips d une pompe de refoulement, leprlvement est ralis comme dcrit pour un robinet

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    prlvementdans les lacs, rivires, meruses

    Lune des principales sources de variation tient l absorption prfrentielle des particules sur les particulesfines.

    Les praticiens recommandent de plonger le flacon de prlvement col vers le

    bas jusqu a 20 30 cm sous la surface puis de le redresser pour prsenter lecol vers l amont

    le flacon est maintenu en gnral contre courant

    remarque :pour le prlvement des eaux uses, il est en gnral recommand d utiliserdes gants striles et ce pour viter la contamination du prleveur

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    fiche de prlvement

    le prlvement est toujours accompagn d une fiche derenseignement qui indique

    la localit ou lieu de prlvement

    le point spcifique de prlvementnature de l eaul originedate et heure du prlvementnom du prleveur

    et tous les rsultats des PSP (temprature, pH)

    observations ou anomalie notes sur le lieu du prlvement

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    Transport etconservation des

    chantillons

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    transport des chantillons

    l analyse bactriologique doit tre commence le plus rapidement possible aprs le

    moment ou l eau est prleveds la mise en flacon des phnomnes se produisent qui vont modifier sa teneuroriginelle en germes

    la tempratureLe prlvement a une charge originelle en germes, avec l augmentation de latemprature, les bactries exigeant une Tleve po ur se Xet se dvelopper audpend des autres germes (ex: E.Coli). Le nombre d E.Coli va augmenter rapidement,alors que les bactries saprophytes vont voir leur nombre baisser

    pour viter tous ces phnomnes majeurs, il faut bloquer en maintenant l eauprleve une temprature telle qu aucune Xde germ es ne sera possible

    la temprature conseille est de +4Cles chantillons peuvent tre mis dans des glaciaires jusqu arrive au laboratoire

    l analyse au labo doit tre fait le + rapidement

    au maximum 24 heures aprs le prlvement

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    Conservation des chantillons

    la temprature de conservation conseille est de +4Cles chantillons peuvent tre mis dans des glaciairesjusqu arrive au laboratoireVeillez a ne pas contaminer lchantillon

    l analyse au labo doit tre fait le + rapidementau maximum 24 heures aprs le prlvement

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    Conservation des chantillons

    il faut que l chantillon soit le plus reprsentatif du milieu, les changements l intrieur de l chantillon doivent tre rduits au maximum

    pour tous les types d eau traite, naturelle, use l chantillon destine l analyse bactriologique ne doit pas tre congel

    les chantillons doivent tre maintenus une temprature basse de 4C environ( rfrigrateur pour la voiture)

    les analyses doivent commencer le plus tt possible, immdiatement l arrivede l chantillon au laboratoire

    chaque retard doit tre pris en compte dans l interprtation des rsultats etsignal dans le rapport

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    mthode de la membrane filtrante

    Entonnoir rservoir

    Membrane filtrante

    Support mtallique

    Robinet

    Bouchon en caoutchouc

    Fiole vide

    Vide

    Plaque poreuse

    Mthode qui consiste filtrer un volume dtermin de l chantillon travers unemembrane de 0, 45 m de porosittoutes les bactries prsentent sont retenues la surface de la membrane

    cette membrane est ensuite mise sur des milieux de culture glos appropriincubation des boites aux tempratures diffrentes selon les germes recherchs

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    mthode du nombre le plus probableMthode statistique

    Mthode qui consiste ensemencer un volume dtermin d chantillon ou ses dilutions dans destubes contenant des milieux appropris

    on place ensuite ces tubes l tuve des tempratures diffrentes selon les germes recherchs

    toutes les bactries ventuellement prsentes sont rvls par des proprits caractristiques quileur sont propres

    exemple pour les coliformes , leur prsence est rvle par la prsence du trouble du milieu et la

    prsence de gaz dans la cloche

    on compte le nombre de sries de tubes positifs et le nombre de sries de tubes ngatifs et onobtient les rsultats en extrapolant sur une table statistique appele : table de MAC CRADY

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    DCE/M

    mthode d incorporation en glose

    Mthode qui est utilise pour tous les types d eau

    mthode qui permet de faire un dnombrement des bactries vivantes sans faire dedistinction entre les diffrentes espces

    cette mthode permet de dnombrer les bactries vivantes mais celles qui arrivent se Xsur glose seulement

    elle s effectue en dposant sur une aliquote d un chantillon dans une boite de ptri laquelle est ajout de la glose nutritive maintenue liqufie environ 45 C.

    La boite de ptri est ensuite agite doucement afin de rpartir uniformment lesbactries dans tout le volume de milieu disponible

    la boite de glose est laisse refroidir sur une surface et ensuite incubes unetemprature de 22C et 37C pendant 24 et 72H

    le nombre de colonies est compt et les rsultats sont exprims en UFC/mL