La lutte contre le tabac, une prioritéen place d'espaces publics conviviaux et sains, de préserver...

4
La lutte contre Auxerre montre la voie le tabac, une priorité À la une Lettre d’information de la Ligue contre le cancer de l’Essonne en Essonne Numéro 7 - Mars 2016 L'air que nous respirons est précieux pour la vie. Les activités et les comportements humains le rendent dangereux. Et le tabac pour soi et les autres y contribue. Il faut donc libérer des espaces de toute pollution. C'est un des objectifs de la nouvelle Loi Santé. Moins d'inhalations toxiques pour une meilleure qualité et espérance de vie. C'est un défi à relever pour toute une génération. Une responsabilité pour l'avenir. A vec quatre aires de jeux pour enfants (1) labellisées " Espace sans tabac " depuis 2012, la ville d'Auxerre défend haut et fort le combat de la Ligue pour " désintoxiquer les espaces publics de la fumée du tabac ". Identifiés grâce à des panneaux de plexiglas, ces nouveaux lieux non-fumeurs ont fait l'objet d'une convention signée par le Comité de le l'Yonne de la Ligue contre le cancer avec la municipalité d'Auxerre. Le label " Espace sans tabac ", imaginé par la Ligue, est destiné à des espaces publics extérieurs (aires de jeux, parcs, plages…) qui n'étaient, auparavant, pas concernés par l'interdiction de fumer dans les lieux publics. Une fois identifiés et labellisés, ces lieux deviennent des espa- ces où le tabac est prohibé par arrêté municipal. Les objectifs de cette campa- gne sont de lutter contre l'initiation au tabagisme des jeunes, de les protéger du tabagisme passif, de promouvoir la mise en place d'espaces publics conviviaux et sains, de préserver l'environnement des mégots de cigarettes et des incendies, et enfin et surtout de " dénormaliser le taba- gisme afin de provoquer des change- ments d'attitudes face à un comportement néfaste pour la santé ". On compte aujourd'hui 218 " Espaces sans tabac " dans 29 villes de France. (1) Le parc du Merlot, le parc de la place du Palais de Justice, l'espace de jeux de la place Ste Amâtre et le parc de l'Arbre sec. L a nouvelle Loi Santé apporte de nouvelles mesures pour limiter l'usage du tabac. Elle survient alors que la consommation a de nouveau aug- menté en France en 2015 et est respon- sable de 77 000 décès chaque année, dont plus de 50 000 par cancer. Les espa- ces sans tabac ont été étendus aux lieux fréquentés par les enfants, en particulier là où se trouvent des aires de jeux. Fumer est également proscrit en voiture en pré- sence d’enfants de moins de 18 ans. Le vapotage avec des cigarettes électroni- ques est interdit dans les établissements accueillant des mineurs, les moyens de transport collectifs fermés et les lieux de travail. Ces prescriptions sont complétées par les actions d'éducation pour la santé destinées aux jeunes jusqu'à leur majo- rité. La Ligue est engagée dans tous ces dispositifs. Notre Comité va aider au déploiement de ces espaces en Essonne avec les communes. Ce moyen doit être complémentaire aux actions de préven- tion par l'éducation, conçue comme le développement des compétences indivi- duelles pour faire face aux risques en valorisant l'estime de soi et d'autres pos- sibilités de bien-être. C'est ensemble que nous pouvons modifier les comporte- ments et réduire la fatalité des cancers induits par le tabac. H.G. ESSONNE vivre en essonne numero 7.qxp 16/02/2016 17:13 Page 1

Transcript of La lutte contre le tabac, une prioritéen place d'espaces publics conviviaux et sains, de préserver...

Page 1: La lutte contre le tabac, une prioritéen place d'espaces publics conviviaux et sains, de préserver l'environnement des mégots de cigarettes et des incendies, et enfin et surtout

La lutte contre

Auxerre montre la voie

le tabac, une prioritéÀ la une

Lettre d’information de la Ligue contre le cancer de l’Essonne

en Essonne

Numéro 7 - Mars 2016

L'air que nous respirons est précieuxpour la vie. Les activités et les comportements humains le rendentdangereux. Et le tabac pour soi et lesautres y contribue. Il faut donc libérerdes espaces de toute pollution. C'estun des objectifs de la nouvelle LoiSanté. Moins d'inhalations toxiquespour une meilleure qualité et espérance de vie. C'est un défi à relever pour toute une génération. Une responsabilité pour l'avenir.

A vec quatre aires de jeux pourenfants (1) labellisées " Espacesans tabac " depuis 2012, la ville

d'Auxerre défend haut et fort le combat dela Ligue pour " désintoxiquer les espacespublics de la fumée du tabac ". Identifiésgrâce à des panneaux de plexiglas, cesnouveaux lieux non-fumeurs ont fait l'objetd'une convention signée par le Comité dele l'Yonne de la Ligue contre le canceravec la municipalité d'Auxerre.Le label " Espace sans tabac ", imaginépar la Ligue, est destiné à des espacespublics extérieurs (aires de jeux, parcs,plages…) qui n'étaient, auparavant, pasconcernés par l'interdiction de fumer dansles lieux publics. Une fois identifiés etlabellisés, ces lieux deviennent des espa-

ces où le tabac est prohibé par arrêtémunicipal. Les objectifs de cette campa-gne sont de lutter contre l'initiation autabagisme des jeunes, de les protéger dutabagisme passif, de promouvoir la miseen place d'espaces publics conviviaux etsains, de préserver l'environnement desmégots de cigarettes et des incendies, etenfin et surtout de "dénormaliser le taba-gisme afin de provoquer des change-ments d'attitudes face à un comportementnéfaste pour la santé ". On compteaujourd'hui 218 " Espaces sans tabac "dans 29 villes de France.

(1) Le parc du Merlot, le parc de la place duPalais de Justice, l'espace de jeux de la placeSte Amâtre et le parc de l'Arbre sec.

L a nouvelle Loi Santé apporte denouvelles mesures pour limiterl'usage du tabac. Elle survient alors

que la consommation a de nouveau aug-menté en France en 2015 et est respon-sable de 77 000 décès chaque année,dont plus de 50 000 par cancer. Les espa-ces sans tabac ont été étendus aux lieuxfréquentés par les enfants, en particulierlà où se trouvent des aires de jeux. Fumerest également proscrit en voiture en pré-sence d’enfants de moins de 18 ans. Levapotage avec des cigarettes électroni-ques est interdit dans les établissementsaccueillant des mineurs, les moyens detransport collectifs fermés et les lieux detravail. Ces prescriptions sont complétéespar les actions d'éducation pour la santédestinées aux jeunes jusqu'à leur majo-rité. La Ligue est engagée dans tous cesdispositifs. Notre Comité va aider audéploiement de ces espaces en Essonneavec les communes. Ce moyen doit êtrecomplémentaire aux actions de préven-tion par l'éducation, conçue comme ledéveloppement des compétences indivi-duelles pour faire face aux risques envalorisant l'estime de soi et d'autres pos-sibilités de bien-être. C'est ensemble quenous pouvons modifier les comporte-ments et réduire la fatalité des cancersinduits par le tabac. H.G.

ESSONNE

vivre en essonne numero 7.qxp 16/02/2016 17:13 Page 1

Page 2: La lutte contre le tabac, une prioritéen place d'espaces publics conviviaux et sains, de préserver l'environnement des mégots de cigarettes et des incendies, et enfin et surtout

Vivre en Essonne I Mars 2016 I Numéro 7

S'appuyer sur la mesure des altérations du goût provoquées parle tabac pour inciter les jeunesfumeurs à interrompre leur consommation, et renforcer les non-fumeurs dans leur motivation :tel est le pari de Fabrice Chéruel, quilance une grande étude auprès de1 500 collégiens de l'Essonne.

Le goût ou le tabac :il faut choisir !

Initiatives

Q uelle est l'influence du tabac surle goût ? La prise de conscienced'une perte de goût peut-elle

avoir un effet dissuasif chez les jeunesfumeurs ? Pour répondre à ces deuxquestions, le Dr Fabrice Chéruel, cher-cheur tabacologue (1), a lancé sousl'égide de la Fondation JDB / Antéïa etavec l'aide de la Ligue contre le cancer,une grande étude clinique intituléePépites (Programme Essonnien de pré-vention de l'initiation au tabac par l'édu-cation en milieu scolaire). Entre début2015 et fin 2019, les comportements de1 479 collégiens et lycéens de 10 à 16ans, scolarisés dans 6 établissementsde l'Essonne (2), vont être passés aucrible par Fabrice Chéruel et sonéquipe. " Nous avons réparti les élèves en deuxgrandes cohortes, composées chacune

de trois groupes, explique FabriceChéruel. Les élèves des premiers grou-pes vont bénéficier d'interventions péda-gogiques régulières de sensibilisationaux méfaits du tabac, ceux des secondsgroupes d'interventions pédagogiquescouplées à des séquences expérimenta-les de mesure du goût, tandis que ceuxdes troisièmes groupes n'auront ni inter-vention pédagogique, ni atelier demesure du goût. Ils serviront de groupestémoins ". L'objectif, à l'issue de quatreannées de suivi, sera de déterminer si laprise de conscience des altérations dugoût dues au tabac ont ou non un impactsur la diminution de la consommation detabac par les adolescents.Au centre de ce dispositif expérimental,un petit appareil couplé à un téléphoneportable : l'électrogustomètre. Composéd'un petit générateur électrique auquelsont reliés un bracelet conducteur et unpetite sonde qu'on applique sur diffé-rents points de la langue, l'electrogusto-mètre permet de mesurer avec précisionl'impact de la consommation de tabacsur le goût. Plusieurs études récentes,menées grâce à l'électrogustomètre, ontmontré que la perte du goût était nonseulement directement corrélée à laconsommation de tabac, mais qu'elle

Fabrice Chéruel animant un atelier de mesure du goût dans les locaux du Comité de l’Essonne au Centre Hospitalier de Bligny.

était également proportionnelle au degréde dépendance du fumeur. Et chezl'adolescent, l'altération du goût survientencore plus rapidement que chezl'adulte, ce qui signifie que très peu d'an-nées suffisent pour générer un troublegustatif.Un électrogustomètre sera donc mis à ladisposition des adolescents, fumeurscomme non-fumeurs, de chacun desgroupes de l'étude. Les mesures, que lesadolescents réaliseront eux-mêmes defaçon régulière, seront ensuite corréléesà leur comportement vis-à-vis du tabac :persistance de l'abstinence, poursuite,diminution ou arrêt de la consommation."L’idée, explique Fabrice Chéruel, est deprouver que l'association d’ateliers demesure du goût et d’interventions péda-gogiques est plus performante que l'in-tervention pédagogique seule, en com-parant les résultats aux groupestémoins, qui eux n'auront bénéficié d'au-cun des deux dispositifs ". Si les résultats de l'étude confortent cetteintuition, l'électrogustomètre pourraitdevenir un instrument essentiel dans lalutte contre le tabagisme chez les jeu-nes. Outre la validation de cet outil, l'étudePépites permettra aussi de mieux cernerles " déterminants psycho-sociaux " sus-ceptibles de jouer un rôle dans l'initiationet dans la poursuite du tabagisme : sexe,nombre d'enfants dans la fratrie, pratiquesportive, présence de fumeurs dans lafamille et dans l'entourage amical, posi-tionnement par rapport à l'école… " L'initiation au tabagisme a lieu entre la5ème et la 4ème, et le passage au tabagismequotidien à la fin de la 3ème et le début dela 2de ", précise Fabrice Chéruel. En 3ème,16 % des adolescents fument. En 2de letaux de fumeurs dépasse les 32 % ".L'enjeu est donc d'intervenir au bonmoment pour diminuer le taux de fumeursréguliers et renforcer la motivation desnon-fumeurs à ne pas commencer.

Y.P.

(1) Fabrice Chéruel est maître de confé-rences à l'université Paris XI, chercheurà la fondation JDB/Antéïa et tabacolo-gue à Forges les Bains.(2) Collèges Le Village à Evry, PierreMendes-France à Marcoussis, Jean-Moulin à La Norville, Charles Péguy àPalaiseau, Gérard Philippe à Massy etRoland Garros à Saint-Germain-les-Arpajon.

vivre en essonne numero 7.qxp 16/02/2016 17:13 Page 2

Page 3: La lutte contre le tabac, une prioritéen place d'espaces publics conviviaux et sains, de préserver l'environnement des mégots de cigarettes et des incendies, et enfin et surtout

Un groupe de patientes traitées parhormonothérapie pour un cancer dusein bénéficie depuis deux ans d'un programme d'éducation thérapeutique sur mesure. Ou comment concilier l'acquisition decompétences et la convivialité.

L’agenda . Mercredi 9 marsLongjumeau : Stand à la Clinique de l’Yvette . Samedi 12 marsBreux-Jouy : Marche au profit de la Ligue. Lundi 14 marsEvry : Forum à la Cramif. Mercredi 16 marsMassy : Stand à la Clinique Privé Jacques Cartier. Samedi 19 marsSt-Michel/Orge : Forum santé bien-être. Lundi 21 marsCorbeil-Essonnes : Colon Tour au CHSF. Mardi 22 marsEvry : Stand à la Clinique du Mousseau

Education thérapeutique : des ateliers pour mieux vivre sa maladie

U ne équipe pluridisciplinaire(oncologue, infirmière, diététi-cienne, éducateur sportif…)

anime depuis deux ans, à l'hôpital deBligny, un programme d'éducation thé-rapeutique destiné à des femmes trai-tées par hormonothérapie pour un can-cer du sein. L'objectif de l'éducationthérapeutique du patient (ETP), tel qu'ilest défini par l'Organisation mondialede la santé (OMS), est d' "aider lespatients à acquérir ou maintenir descompétences dont ils ont besoin pourgérer au mieux leur vie avec une mala-die chronique ". En pratique, c'est lemédecin oncologue qui propose ladémarche à sa patiente. Un entretienindividuel est ensuite effectué par unsoignant-éducateur afin de mieuxconnaître la personne dans son

contexte familial, social et profession-nel. Ce diagnostic permet également decerner avec la patiente ses atouts, sesbesoins, de définir ses propres objectifsde soins, et ainsi de lui proposer uneprise en charge personnalisée.Baptisé "Hormonothérapie : observanceet qualité de vie ", ce programme sedécline sous forme d'ateliers individuelset collectifs. Dans le cadre des atelierscollectifs, l'équipe réunit 6 à 8 patientespour une journée d'éducation thérapeu-tique dans les locaux de la Ligue contrele cancer, dans un souci de convivialitéet de confidentialité. Les sujets abordéspendant ces ateliers sont par exemplela gestion des effets secondaires, la vieintime, le traitement, l'alimentation ouencore l'activité physique. Pendant cetemps privilégié, les patientes s'interro-gent et échangent autour de leurs pro-blématiques. Ce sont elles les actricesdes séances. Des liens se créent. Desrires, des larmes parfois jaillissent. Lesémotions sont ici permises et accueil-lies. Les soignants ne sont présentsque pour guider la réflexion et la dyna-mique du groupe, et apporter si besoin

Les soignants sont là pour guider la réflexion des patientes.

La genèse de l'éducation thérapeutiqueCes vingt dernières années, la recherche fondamentale et la recherche clinique ontpermis d'améliorer et de personnaliser les protocoles thérapeutiques. Les traite-ments du cancer, notamment la chirurgie et la radiothérapie, sont régulièrementassociés à des traitements à long terme comme l'hormonothérapie, qui nécessitentun accompagnement de plus en plus personnalisé des personnes malades du can-cer. Aussi les patients ne sont plus des acteurs passifs de leur santé. Avec l'ensem-ble des équipes soignantes, ils deviennent des acteurs essentiels de leur santé etont besoin d'acquérir des connaissances pour mieux comprendre et prendre encharge leur maladie. Ainsi est née l'éducation thérapeutique, qui fait partie inté-grante, et de façon permanente, de la prise en charge du patient. Elle comprend desactivités organisées, y compris un soutien psychosocial, conçues pour rendre lespatients conscients et informés de leur maladie, des soins, de l'organisation hospita-lière et des comportements liés à la santé et à la maladie.

Les 6 piliers de l'éducation thérapeutique- Mieux comprendre sa maladie,- Connaître les bénéfices et les effets secondaires de ses traitements,- Connaître les mesures préventives à adopter : aménagement de l'environnement,prise d'un traitement préventif...,- Reconnaître une aggravation et savoir réagir de manière adéquate,- Résoudre les difficultés quotidiennes liées à la maladie,- Impliquer son entourage.

des éclaircissements et des informa-tions complémentaires. Un mois aprèscet atelier, un suivi téléphonique est misen place, avec des rendez-vous à 2, 6et 11 mois. A distance, une journée de" retrouvailles " est proposée aux patien-tes pour clôturer le parcours. Chaquepatiente est ensuite revue régulière-ment en consultation par son médecinoncologue référent et en fonction desbesoins exprimés, l'équipe ETP resteraà sa disposition. Témoignage d'unepatiente à l'issue de ce parcours : " Leséchanges ont été riches. Cela m'a per-mis de rompre mon isolement, je mesuis rendu compte que je n'étais pas laseule à vivre ce problème ".

N.H.

vivre en essonne numero 7.qxp 16/02/2016 17:13 Page 3

Page 4: La lutte contre le tabac, une prioritéen place d'espaces publics conviviaux et sains, de préserver l'environnement des mégots de cigarettes et des incendies, et enfin et surtout

"B onjour, connaissez-vous laLigue contre le cancer et savez-vous pourquoi nous sommes là

dans ce magasin? " : c'est par cette ques-tion que les cinquante bénévoles du Comitéde la Ligue contre le cancer de l'Essonnesont allés à la rencontre de milliers deconsommateurs, en leur proposant unecarte de don en caisse qui sera scannée,pour un montant de 2 € ou plus.Les dons ainsi récoltés financent directe-ment le programme de recherche"Adolescents et cancer" qui comporte deuxobjectifs :- faire progresser la recherche dédiée auxcancers des adolescents et des jeunes adul-tes ;- améliorer la qualité de leur prise en chargethérapeutique, psychologique et sociale.L'engagement des Centres E. Leclerc a per-mis jusqu'à présent de financer 70% de ce

Pour la 14ème année consécutive, les Centres E. Leclerc soutenaient laLigue contre le cancer dans le cadre del'opération "Tous unis contre le cancer".Les cinq magasins E. Leclerc del'Essonne - Etampes, Fleury-Mérogis,Massy, Viry-Châtillon et Montgeron -avaient hissé, le temps du week-end des12 et 13 décembre 2015, les couleurs dela Ligue.

programme. En France, le cancer est la troi-sième cause de mortalité chez les adoles-cents et les jeunes adultes et concerne cha-que année 2 000 adolescents. Cette opéra-tion d'envergure en matière de sensibilisa-tion du grand public et de collecte de dons apermis de récolter plus de 6 500 € auprès dupublic, et, avec l'abondement effectué parchacun des magasins E. Leclerc, la collectetotale s'élève à plus de 10 000 € pour lescinq magasins du département : cette opé-ration "Passez-moi en caisse" a donc étéune totale réussite.

P.H.

Comité de l’Essonne de la Ligue contre le cancer

Centre Hospitalier de Bligny 91640 BRIIS SOUS FORGES 01 64 90 88 88 - [email protected]

Directeur de la publication : H. GAUTIER Rédactrice en chef : N. HIOLINSecrétariat de rédaction : AL. HELIN Comité de rédaction : H. GAUTIER, P. HAAB, AL. HELIN, N. HIOLIN, Y. PUŠ Impression : Domigraphic - 01 69 02 03 03Numéro ISSN : 2425 - 3677www.ligue-cancer.net/cd91www.facebook.com/fbliguecontrelecancer91

GRATUIT Abonnez-vous à " Vivre en Essonne " !Pour recevoir 3 numéros par an, écrivez à [email protected]

Le point sur

Quand les Leclercpassent à la caisse

Jean-Luc, Daniel, Hélène, Florence, Janine, Sofia et Josette dans le magasin Leclerc de Fleury-Mérogis : "Savez-vous pourquoi nous sommes là ?"

Des progrès, mais ne rien lâcher !

L es derniers résultats en termesd'espérance de vie après diagnostic decancer sont réconfortants (Survie des

personnes atteintes de cancer en Francemétropolitaine 1989-2013, Février 2016,www.e-cancer.fr). Le nombre de patientsvivants 5 ans après diagnostic entre 2005 et2010 est beaucoup plus important par rapportaux années 90 avec des survies estiméesau-delà également plus fréquentes. Cela estvrai pour de nombreux cancers dont les pluscourants (sein, colon, prostate), mais lesrésultats sont moins bons pour les cancers dupoumon. Cette amélioration pour les premiersest due autant au dépistage ou diagnostic précoce qu'aux traitements. Pour le dernier,seule la prévention pourrait apporter unbénéfice significatif.

Sur la base de ces données récentes, estélaborée par l'Institut National du Cancer et lessociétés d'assurances une grille affinant le"droit à l'oubli " prévu par la Loi Santé pour lesmalades du cancer ayant une chance de vietrès élevée à 5 ans. Ils ne seront plus tenus dedéclarer leur cancer 10 ans après la fin de leurtraitement et éviteront ainsi d'avoir à payer dessurprimes lors de la souscription d'un créditbancaire.

Pour permettre à davantage de maladesd'espérer la poursuite de tels progrès, nousdevons continuer à activer toutes nosmissions. Trois exemples de projets encours sont présentés ici : la lutte contre letabagisme, premier responsable des cancersles plus difficiles à soigner ; le soutien auxmesures prises pour les adolescents atteintsde cancer en raison de leurs particularités quiles distinguent à la fois des enfants et desadultes ; l'éducation thérapeutique desmalades pour les aider à améliorer leur qualitéde vie. Ce ne sont que des exemples. Nosinterventions sont orientées vers tous lesaspects de la lutte contre les cancers.L'engagement fidèle de nos donateurs permetd'accroître nos réponses à toute demande.Avec eux, nous allons continuer sans rienlâcher.

H.G.

Docteur Hervé Gautier, Président du Comité de l’Essonne de la Ligue contre le cancer

vivre en essonne numero 7.qxp 16/02/2016 17:13 Page 4