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1 la lere SAISON 2013 FILMER EN ALSACE

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filmer en alsace

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la lettre — saison 2013 la lettre — saison 2013

2013 en

58 films

Pages 10 à 19

Dossier :

regarDs sur

le numerique

Pages 20 à 37

autour

Des festivals

Pages 48 à 51

les temps

forts De 2013

Pages 4 à 9

renContres

professionnelles

Page 52

2013

une année

en Chiffres

Pages 38 à 47

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la lettre — saison 2013

édito

La lettre Filmer dans le Grand-Est fait peau neuve… et change de nom. Elle est dorénavant annuelle et souhaite refléter une année de projets et d’événements de la filière audio-visuelle alsacienne. Portée par l’association Filmer en Alsace, cette nouvelle mouture est la conséquence d’une année de travail et de réflexion menés par ses membres.

Depuis quelques temps, l’esprit dynamique qui régnait au sein de l’association s’était étiolé. Le besoin se faisait sentir de redéfinir les priorités. Donner la parole aux profes-sionnels, placer l’audiovisuel au coeur de Filmer en Alsace, resserrer le maillage des composantes de la filière audiovisuelle sont les trois axes primordiaux pour la pérennité de l’association.

Renoncer au Grand Est ? Certainement pas ! Mais après trois années à porter seul cette publication, le constat est là : le Grand Est existe, il se construit, il se développe, mais à plusieurs. Avec du temps, de l’énergie, de la passion, des moyens financiers, mais surtout, une envie partagée. En attendant la mise en place d’un comité éditorial interrégional porté par toutes les régions, Filmer en Alsace poursuit ses objectifs, à son échelle.

Le conseil d’administration est à l’image de ces choix ; il est constitué de l’Association des Producteurs Audiovisuels d’Alsace, la Société des Auteurs de Films en Région Est, Vidéo Les Beaux Jours, Alsace Cinémas, l’association des techniciens (Les Kinotechniciens) et l’Agence culturelle d’Alsace. Soit l’ensemble des corps de métiers qui constituent et délimitent le territoire du champ audiovisuel : création, diffusion, exploitation, éducation.

Montrer la richesse et la diversité des pratiques, croiser les regards entre producteurs, auteurs–réalisateurs, techniciens et éducation à l’image, créer du débat entre les acteurs régionaux et les collectivités territoriales, tels sont les objectifs de Filmer en Alsace.

Évoquer notre travail et cerner l’ensemble des activités liées à la filière audiovisuelle culturelle, voilà ce que nous proposons dans ce premier numéro, avec un dossier central sur le numérique. Nous entamons ici une réflexion de fond sur nos pratiques liées au développement de cette nouvelle technologie et à chaque numéro, nous essayerons de vous faire partager une thématique au coeur de nos préoccupations.

Dans la continuité de la publication, nous organisons une journée professionnelle, temps fort qui nous tient particulièrement à coeur, pour nous retrouver afin d’échanger et de nourrir nos réflexions avec des invités. Vous en trouverez le programme en dernière de couverture.

Nous espérons que vous aurez plaisir à lire cette lettre, autant que nous en avons eu à la fabriquer et à nous retrouver autour de ce projet commun.

stéphanie Dalfeur et Damien fritsch

Filmer en AlsaceMaison de l’image31 rue Kageneck67000 Strasbourgwww.filmerenalsace.eu

Responsable de publicationFilmer en Alsace

Secrétariat de rédactionRomain Sublon

GraphismeMickaël Dard

Achevé d’imprimer en décembre 2013 sur les presses de l’imprimerie Gyss.

ont participé à ce numéro :

Rédacteurs Cédric Bonin, Stéphanie Dalfeur, Damien Fritsch, Étienne Génieux, Gabriel Goubet, Glenn Handley, Christophe Jarosz, Catherine Mueller, Jean-Cyrille Muzelet, Hélène Rastegar, Romain Sublon

Photographes Nelly Blaya, Benoit Linder

illustratrice Ariane Pinel

Merci àMichel Banzet, Max Disbeaux, Jean Dubois, Xavier Galaup, Éric Galmard, Florian Hager, Sébastien Hammes, Alain Le Diberder, Maria Martin, Paviel Raymont, Marie Virgo, Jean-Marie Weisgerber

ISSN 1776-7873, dépôt légal à parution

© Filmer en Alsace 2013le contenu des articles n’engage que leurs auteurs

Filmer en Alsace

Alsace CinémasAssociation des producteurs audiovisuels d’Alsace (APAA)Safire AlsaceVidéo Les Beaux JoursLes KinotechniciensAgence culturelle d’Alsace (ACA)

Filmer en Alsace est soutenu par le Ministère de la culture et de la communication DRAC Alsace, la Région Alsace, la Ville de Strasbourg

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JanvierCollectif Du 14 au 24 janvier : résidence de Abbas Kiarostami à Strasbourg coordonnée par l’Université de Strasbourg,

en partenariat avec la DRAC Alsace, la Ville de Strasbourg, les Cinémas Star, la Safire, le CEEAC, Vidéo Les Beaux Jours et l’Agence culturelle d’Alsace

aPaa « L’APAA fait son cinéma » : tout au long de l’année 2013, projection des films produits par les membres de l’APAA dans le réseau des salles indépendantes Alsace Cinémas et à Vidéo Les Beaux Jours / Organisation de ciné-clubs autour de ces films dans des établissements scolaires

Safire 20 janvier : sortie avec Abbas Kiarostami à Waldersbach, visite du Musée Oberlin et balade dans la nature sur les traces de Lenz / 50 participants en dépit du verglas

Agence culturelle d’Alsace Déplacement au festival international du court métrage de Clermont-Ferrand

Antenne Media 25-27 janvier : NISI MASA et l’antenne MEDIA Strasbourg, avec le soutien de la Ville de Strasbourg, organisent le forum GENERATOR. Pendant 3 jours, 150 participants venus de 31 pays à Strasbourg participent à des ateliers et séminaires, dirigés par 26 experts et preneurs de décision appartenant à différents champs de l’industrie audiovisuelle et du secteur de la jeunesse.

Seppia Le documentaire Voyage entre sol et Terre de Jean Will remporte une Étoile de la SCAM.

Présentation de l’expérience transmédia Le défi des bâtisseurs de Marc Jampolsky à la Cité des sciences et de l’industrie dans le cadre de la manifestation nationale CLIC innovation et culture

amopix Diffusion de la série animée Le vieil homme et les fables de Mathieu Rolin sur le réseau France Télévisions

Ana Films Diffusion de la tenture de l’apocalypse de Rodolphe Viémont sur la chaîne russe Red Media / History

Bix Films Entre janvier et mars, diffusions de Hchouma de Zouhair Chebbale sur Alsace 20

16 janvier : projection de Gao Xingjian de Leïla Férault à la SCAM

Ere Production Diffusion de monsieur X ou l’inconnu du quai de seine de Régis Caël sur les antennes de France 3 Nord-Est et sur l’antenne nationale

Unlimited Sortie salles en Belgique de la cinquième saison de Peter Brosens et Jessica Woodworth, plusieurs fois primés en festivals en 2012 (Venise, Valladolid, Les Arcs)

Des Jours Meilleurs Avant-première au cinéma Odyssée de Unique en son genre de Stéphane Galas et diffusion sur Alsace 20

Les Kinotechniciens 14 janvier : premier Kino-apéro de l’année, rencontre proposée par les Kinotechniciens, ouverte à tous les professionnels du secteur – chaque deuxième lundi du mois, une vingtaine de participants se retrouve dans un bar strasbourgeois, se présente et échange en toute convivialité.

Vidéo Les Beaux Jours 19 janvier : « Abbas Kiarostami – Lecture d’une œuvre par Alain Bergala » – analyse de quelques figures de mise en scène du réalisateur iranien par Alain Bergala, théoricien du cinéma et réalisateur

FévrierAgence culturelle d’Alsace Rencontre producteur parisien et présence sur le Location Expo d’Ile-de-France

14-15 février : formation « Écriture journalistique » (1/2) encadrée par Monique Seemann de France 3 Alsace

BaT aCa & CUS* Tournage du crossmedia Une vie de pro de Max Disbeaux

Alsace Cinémas/ Vidéo Les Beaux Jours

Déplacement au festival international du court métrage de Clermont-Ferrand pour la rencontre des Pôles régionaux d’éducation artistique et de formation au cinéma et à l’audiovisuel

Seppia Présentation du documentaire Noire ici, blanche là-bas de Claude Haffner en compétition officielle au FESPACO

Ana Films Sélection de la main dans le chapeau de Aleksandra Szrajber au festival Point Doc

Ere Production Diffusion de la saison en enfer de Roland Muller sur toutes les antennes de France 3 Nord-Est

14 février : diffusion de Nancy-Metz, je t’aime moi non plus de Christophe Remy sur France 3

Les Films de l’Étranger Sortie salles en France par Equation du troisième film du Sri Lankais Vimukthi Jayasundara, chatrak

Prix du scénario, prix de la critique, prix Cinemag pour le court métrage margelle de Omar Mouldouira au 14e festival national du film marocain de Tanger

Première projection publique du documentaire de Jean-Baptiste Mathieu, Un père américain, à la SCAM et premier prix du festival d’action sociale

Sacrebleu Prodution Diffusion sur Arte de la série Portraits de voyages de Bastien Dubois

Des Jours Meilleurs Diffusion de Les obstinés du Ried de Max Disbeaux sur Alsace 20

LeS teMPSFoRtS de 2013

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la lettre — saison 2013

MarSAlsace Cinémas/Seppia 1470 spectateurs pour le documentaire Le défi des bâtisseurs de Marc Jampolsky en 3D, dans 13 salles du

réseau Alsace Cinémas, entre décembre 2012 et mars 2013

Safire 9 mars : séance de l’invité avec Sylvaine Dampierre autour de ses films l’enclos et Le pays à l’envers

BaT aCa & CUS Accueil des tournages du court métrage Un début de Raphaël Santarelli (Perspectives films) et du docu-fiction 14, les écrits de la Grande Guerre de Jan Peter (Les Films d’ici)

Agence culturelle d’Alsace 7-8 mars : formation « Écriture journalistique » (2/2)

14 mars : séminaire en partenariat avec Vidéo Les Beaux Jours « Acquisition et diffusion des œuvres produites et soutenues en Alsace par les médiathèques de la région »

21 au 23 mars : formation « Initiation au montage / Final Cut Pro X » encadrée par Étienne Jaxel-Truer

Seppia Prix de la Fondation Aquatique Show pour l’engagement de Seppia au rayonnement de l’Alsace

amopix 22 mars : participation à la Semaine du cerveau et projection en avant-première du documentaire sur les traces de la mémoire de Mathieu Rolin à l’UGC Cinécité de Strasbourg

Bix Films 21 mars : avant-première de L’arbre d’en face de Pierre Toussaint au cinéma Star

Sélection de Gao Xingjian de Leïla Férault au festival international du film sur l’Art de Montréal

Unlimited Début de la période de tournage principal du deuxième film du Philippin Pepe Diokno, Au-dessus des nuages

Des Jours Meilleurs Programmation du film Unique en son genre de Stéphane Galas au festival Meurs Attaque de Paris

Vidéo Les Beaux Jours Du 11 au 22 mars « Histoire(s) de télévision – Filmer la justice », un cycle en partenariat avec l’Ina et l’Université de Strasbourg pour redécouvrir des moments forts parmi les programmes de la télévision publique

avrilSafire 13 avril : séance de l’invité avec Alessandra Celesia autour de ses films 89 rue de flandres et Mirage à

l’italienne

BaT aCa & CUS Accueil des tournages des courts métrages la traversée de Thibaut Wolfhart (Offshore) et Un autre jour de Mathieu Z’Graggen (SL2P) et du téléfilm Lady liberté de Mark Daniels (Tel France)

Agence culturelle d’Alsace 9-12 avril : formation « Écrire et réaliser un documentaire » sous la direction de Isabelle Marina

Seppia Le défi des bâtisseurs de Marc Jampolsky gagne le Prix du meilleur documentaire en relief au festival Dimension 3 à Paris

Projection du film Bielutine – Dans le jardin du temps dans le cadre d’une soirée consacrée à Clément Cogitore organisée par la Communauté Urbaine de Strasbourg au cinéma Odyssée

Sl2P 3 avril : SL2P fête ses 3 ans

Du 24 avril au 3 mai : tournage du court métrage de fiction Think Big de Mathieu Z’Graggen à Rixheim

Bix Films 4 avril : projection de rock lulu de Hélène Hennequin et Jean-Paul Fargier au festival Mir redde Plat de Sarreguemines

9 avril : avant-première de l’image mouvementée de Sylvain Roumette à l’auditorium du Grand Palais et diffusion sur France 5

Ere Production 3 avril : sortie nationale de Une jeunesse amoureuse de François Caillat, premier long métrage en salle pour Ere Production. Six mois plus tard, le film est toujours programmé au Saint André des arts à Paris

Unlimited Kebab royal, projet de coproduction pan-européenne signé Peter Brosens et Jessica Woodworth, soutenu par la Région Alsace au titre du développement de projet

Sélection du court métrage Prémonition de Marie Frering au festival documentaire Visions du Réel à Nyon

Les Films de l’Étranger Grand prix du court métrage pour margelle de Omar Mouldouira au festival international Cinémana de Tanger

Vidéo Les Beaux Jours Du 2 au 10 avril : 9e édition de « Filmer la ville », cycle en partenariat avec le Laboratoire Image, ville, environnement, avec la participation de Robert Cahen pour la séance « Robert Cahen : impressions urbaines »

4 et 5 avril : formation « Découverte du cinéma muet » avec la participation de Franck Knoery, Benjamin Thomas, Thomas Voltzenlogel et Julie Schertzer

MaiSafire 18 mai : séance de l’invité à l’Agence culturelle d’Alsace avec Sourav Sarangi venu d’Inde présenter deux de

ses films char...the no man’s land et Bilal

BaT aCa & CUS Accueil des tournages de la série télé Hopla Trio de Gontran Froehly et Anne Fantinel (Seppia) et du téléfilm 14, des armes et des mots de Jan Peter (Les Films d’ici)

Agence culturelle d’Alsace Présence du bureau des tournages au festival de Cannes

24-25 mai : formation « Initiation à la prise de vue » encadrée par Grégory Rodriguez

Démarrage de la Mission d’animation de la filière image : présence au festival de Cannes et rencontre avec l’APAA

Seppia Record d’audience lors de la diffusion du film Jungle d’eau douce de Serge Dumont, Thomas Weidenbach, Frank Nischk et Zarah Zierul sur la chaîne allemande WDR, avec plus de 1,2 million de spectateurs

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la lettre — saison 2013 la lettre — saison 2013

Sl2P Du 15 au 26 mai : sélection au Short Film Corner du festival de Cannes de Je suis avec toi de Jean-Christophe Pêcheur et de european electric suicide Tour de David Braun

Bix Films Diffusion de Claude Monet à Giverny de Philippe Piguet en Italie, Pologne, République Tchèque, Russie, sur Al-Jazeera, et le 21 mai sur cinq France 3 Régions

29 mai : diffusion de lalique, sculpteur de cristal de Camille Guichard au Palais de Tokyo

Unlimited Kebab royal de Peter Brosens et Jessica Woodworth reçoit le soutien au développement de Media comme projet unitaire

Les Kinotechniciens 19 mai : Pierre Loechleiter, directeur artistique, et Christophe Jarosz, assistant réalisateur, représentent les Kinotechniciens à Cannes. Ils y rencontrent chargés d’accueil des tournages de toutes les régions et producteurs cherchant leur prochain lieu de tournage

Vidéo Les Beaux Jours Du 29 avril au 3 mai : cycle « Le cinéma de Jean-Daniel Pollet » - Retour sur l’œuvre du cinéaste en présence de Jean-Paul Fargier pour la séance Jour après jour

JUinAlsace Cinémas 5-7 juin : 16 projectionnistes de 13 cinémas alsaciens participent à la formation « Animation des avant-

séances et relation avec le public de sa salle grâce aux nouveaux outils numériques »

Agence culturelle d’Alsace Déplacement au MIFA et au Sunny Side of the Doc de la Mission animation de la filière.

BaT aCa & CUS Organisation d’un éductour « voyage d’inspiration en Alsace » pour 10 producteurs

Seppia Le projet de film documentaire de Charlotte Ricateau l’adolescence de l’art est sélectionné pour participer à l’atelier Docu Regio, une initiative pour soutenir et développer des projets de documentaires en région.

cocaïn Prison, le long métrage de Violeta Ayala coproduit avec la Bolivie et le soutien du Fonds Sud a été sélectionné pour une présentation au Good Pitch à New York et au Sunny Side à la Rochelle.

Sl2P 1er juin : SL2P déménage au 5 rue de Drulingen à Strasbourg.

Ana Films Ana Films fête ses 20 ans à Vidéo Les Beaux Jours avec la projection de trois films accompagnée d’un verre de l’amitié : mata Gaham ? comment ça va la santé de Nadège Buhler, l’énergie de l’espoir de Jean-Marie Fawer et la remontée des larmes de Joseph Tran Duc / 100 spectateurs

Bix Films 16 et 23 juin : diffusions sur France 2 de Trois pasteurs du sri lanka de Isabelle Marina

17-19 juin : participation de Laurent Dené en tant que tuteur à la première session de Docu Regio

28 juin : avant-première de Pierre Chambon, explorateur du vivant de Aymeric Jeay à l’IRCAD

Les Films de l’Étranger Premières présentations publiques du documentaire de Jean-Baptiste Mathieu, Un père américain

Prix du meilleur court métrage pour margelle de Omar Mouldouira au 4e festival des Rives de la Méditerranée de Puteaux

Unlimited Le long métrage documentaire de Malek Bensmaïl, la chine est encore loin, est retenu comme Étoile de la SCAM

26 juin : diffusion sur Arte du long métrage de fiction Virgin Goat (ma chèvre chérie) de Murali Nair

Des Jours Meilleurs Diffusion et réalisation du magazine « Les gentilles colonies » pour l’émission « Avenue de l’Europe » sur France 3 national

Les Kinotechniciens Paviel Raymont, membre des Kinotechniciens et de l’AFAR, participe à la soirée Trassoudaine à Paris, organisée par Film France pour ses partenaires

Vidéo Les Beaux Jours 7 juin : action « Cinéma, cent ans de jeunesse » à la Cinémathèque de Paris – projections de films d’ateliers du lycée Mermoz de Saint-Louis, du collège Baldung de Hoerdt, du collège Lamartine de Bischheim autour du thème « La mise en scène »

11 juin : ciné-club des établissements scolaires – séance Un piranha sous la capuche de Zouhair Chebbale au collège Jean Macé de Mulhouse, en présence du réalisateur

13 juin : cycle « Regards jeunes » autour de la production de films réalisés par de jeunes amateurs dans un cadre scolaire ou hors temps scolaire – soirée « Chez les autres » : reportages, mini-documentaires – approches collectives des mondes professionnels, de l’environnement, du savoir et de la mémoire

20-21 juin : 13e édition du rendez-vous franco-allemand du film court – huit jeunes réalisateurs allemands et français présentent leur film au public et se retrouvent en séminaire pour échanger autour de leur création en partant d’une réflexion critique sur chaque film / 80 spectateurs, 33 participants

JUilleTaPaa Du 26 juillet au 3 août : 14 films documentaires produits en région Alsace sont projetés en plein air

à Strasbourg, dans le cadre de la manifestation « Places en fêtes – Place au cinéma », à l’initiative de la compagnie La Petite Fatrasie et de l’APAA / 590 spectateurs

11 juillet : cocktail l’APAA fait son cinéma. Dans le cadre de la manifestation des rencontres de coproductions rhénane, l'APAA a invité une cinquantaine de producteurs et représentants d'institutions de France, Belgique, Allemagne, Luxembourg et Suisse présents à venir passer une soirée conviviale sur la terrasse du café des Abattoirs, afin de favoriser le networking avec ces partenaires potentiels et lancer la nouvelle saison de projection en salle des films produits par ses membres l’APAA fait son cinéma

Alsace Cinémas / Vidéo Les Beaux Jours

Déplacement au festival international du film de La Rochelle pour la rencontre des Pôles régionaux d’éducation artistique et de formation au cinéma et à l’audiovisuel.

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la lettre — saison 2013

Alsace Cinémas Déplacement au festival international du film de La Rochelle pour les Rencontres Nationales de Lycéens et apprentis au cinéma

Antenne Media Le Rendez-vous de la coproduction rhénane réunit 195 participants français et allemands mais aussi de Suisse, du Luxembourg, de Belgique et même du Canada. 42 projets sont présentés et 66 sociétés mises en contacts lors des rendez vous individuels.

BaT aCa & CUS Accueil des tournages des longs métrages Qu’Allah bénisse la France de Abd Al Malik (Les films du kiosque) et ich und Kaminiski de Wolfgang Becker (Cactus Films) et du téléfilm le sang de la vigne de Marc Rivière (Télé Cip)

Agence culturelle d’Alsace 1-5 juillet : formation « Résidence d’écriture de fiction » sous la direction de Jean-Louis Gonnet et Ricardo Munoz

Seppia Le Roi du Mont-Ventoux de Fons Feyaert coproduit avec la Belgique et la Hollande a captivé près de 1,5 million de téléspectateurs lors de sa diffusion sur Arte et une dizaine d’autres chaines européennes

Les projets interactifs la route du chocolat et Nous restaurons l’église Saint-Pierre-le-Jeune font partie des lauréats du concours Tango & Scan organisé par la Communauté Urbaine de Strasbourg

Bix Films 1er juillet : mise en ligne du prologue Émergence sur Dailymotion

Sélection de Hchouma de Zouhair Chebbale au festival Écrans noirs de Yaoundé

Unlimited Sortie salles en France (et au Star de Strasbourg) par Équation de la cinquième saison de Peter Brosens et Jessica Woodworth. Revue de presse élogieuse et variée (Première, Figaro, La Croix, Positif…)

Sacrebleu Production Enregistrement des voix dans l’auditorium d’Alessandro Franzi pour les projets acoustic Kitty et les contes de l’apéro

Cerigo Cerigo tourne en Nouvelle-Zélande des scènes de sa série documentaire À la recherche du Hobbit (coproduction Arte/WDR), seule équipe extérieure autorisée à filmer dans des décors du film Le Hobbit de Peter Jackson

aoûTAlsace Cinémas 67 projections en plein air Passeurs d’images ont réuni plus de 8 000 spectateurs en Alsace cet été

BaT aCa & CUS Accueil du tournage des courts et longs métrages Bienveillance de Jean-Christophe Pêcheur (SL2P), mercuriales de Virgil Vernier (Kazak productions) et du téléfilm le sang de la vigne : vengeance tardive en alsace de Marc Rivière.

Seppia La projection en plein air du Défi des Bâtisseurs de Marc Jampolsky sur le parvis de la cathédrale dans le cadre des manifestations de l’été de la Ville de Strasbourg a remporté un vif succès avec près de 10 000 spectateurs présents au cours des trois soirées

La tombe 33, un mystère égyptien de Thomas Weidenbach, co-écrit avec Alexis Metzinger, est acheté et diffusé en prime-time par France 5, six ans après la sortie du film sur Arte, Histoire et France 3 Alsace

Bix Films 1er septembre : plus de 14 000 vues pour le prologue Émergence sur Dailymotion

14 septembre : présence d’Émergence à la Zombie Walk de Strasbourg

Unlimited Début du tournage en Lituanie de Peace to us in our Dreams de Sharunas Bartas

Première mondiale au festival des films du monde de Montréal du premier long métrage de Germinal Roaux, left foot right foot

Sélection du court métrage Prémonition de Marie Frering aux États généraux du documentaire de Lussas

SePTeMBreAlsace Cinémas Le Royal de Rothau, nouvel adhérent au sein d’Alsace Cinémas devient le 28e cinéma indépendant du réseau

25 stagiaires (personnel de CSC, collectivités, médiathèques, éducateurs) participent dans le cadre de Passeurs d’images à la formation « Concevoir un projet d’éducation à l’image »

11 septembre : mise en place de la nouvelle programmation art et essai d’Alsace Cinémas – 2 circulations en VO, 13 cinémas, 28 projections sur deux semaines

56 lycées et centres de formation d’apprentis sont inscrits à Lycéens et apprentis au cinéma, dispositif d’éducation à l’image soutenu par la DRAC et la Région Alsace et coordonné par Alsace Cinémas, pour l’année scolaire 2013-14

5 391 élèves de 54 collèges sont inscrits à Collège au cinéma dans le Bas-Rhin, pour l’année scolaire 2013-2014

4 509 élèves de 42 collèges sont inscrits à Collège au cinéma dans le Haut-Rhin, pour l’année scolaire 2013-2014

Safire 28 septembre : séance de l’invité avec Jérôme Lemaire autour de ses films le thé ou l’électricité et où est l’amour dans la Palmeraie

BaT aCa & CUS Accueil des tournages des longs métrages l’année prochaine de Vania Leturcq (Offshore), angélique de Claire Burger (Elzevir films), les nuits d’été de Mario Fanfani (27 mai productions), du court métrage l’étang de Xavier Demoulin (Good Fortune Film) et de la série Une famille formidable saison 11 de Alexandre Pidoux (Panama production)

Agence culturelle d’Alsace Présence du bureau d’accueil des tournages au festival de la fiction TV de La Rochelle

14-15 septembre : clôture de la Résidence d’écriture de fiction animée par Jean-Louis Gonnet et Ricardo Munoz

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Seppia Succès immédiat lors de la diffusion du premier épisode de la série comique Hopla Trio de Anne Fantinel et Gontran Froehly le 25 septembre sur Alsace 20 et sur les plateformes Youtube et Dailymotion

Double prix pour Jungle d’eau douce de Serge Dumont et Thomas Weidenbach : Meilleur film écologique du festival allemand Green Screen et Grand prix et Meilleur documentaire du festival du film écologique de Bourges

amopix 21 septembre : diffusion sur France 3 du documentaire sur les traces de la mémoire de Mathieu Rolin

27 septembre : participation à la Nuit des chercheurs et soirée débat suite à la projection de sur les traces de la mémoire de Mathieu Rolin

Ana Films 1ère projection au Liban de Beyrouth Transports de Aïdan Obrist au cinéma Métro Madina à Hamra, Beyrouth, en présence du réalisateur

Dans le cadre des Journées du Patrimoine, projection de la tenture de l’apocalypse de Rodolphe Viémont, à la Médiathèque de Bouchemaine (49) et diffusion sur France 3 Corse

Bix Films Doc’Ouest, Films en Bretagne : intervention de Josiane Schauner, table ronde « Documentaire et animation » avec le film D’origine allemande et une intervention sur la relation auteur-producteur

Participation de Laurent Dené en tant que tuteur à l’atelier documentaire de Saint-Quirin

Unlimited Début du tournage à Rotterdam du premier long métrage de Peter van Hangendoorn, entre 10 & 12

Sacrebleu Production Présentation au Cartoon Forum du pilote et trailer de la série d’animation les contes de l’apéro

oCToBreAlsace Cinémas Venue en Alsace d’Hélier Cisterne pour présenter son film Vandal, soutenu et tourné en région. Rencontre et

débat avec Hélier Cisterne : le 3 octobre au Saint-Exupéry de Strasbourg et en séance scolaire le 4 octobre, le 23 octobre au Bel Air de Mulhouse, le 24 à La Coupole de Saint-Louis et le 25 au Ciné Cubic de Saverne

Agence culturelle d’Alsace Déplacement au Power to the Pixel de Londres de la Mission animation de la filière

30 septembre au 4 octobre : Formation « Écrire et réaliser un court métrage » sous la direction de Jean-Louis Gonnet

Seppia L’expérience transmédia Le défi des bâtisseurs de Marc Jampolsky est nominée dans la catégorie Online du prestigieux Prix Europa

Mise en ligne sur la plateforme Arte Future de la série web Cannabis, médicament d’avenir ? de Laure Siegel, Chloé Michelon et Dominique Pichard

Sélection du documentaire Enfin, la grande mosquée de Afsaneh Cherehgosha au festival Europe-Orient à Assilah au Maroc

Le documentaire Leptis Magna - Un rêve de Rome en Afrique de Baudouin Koenig, Fulvia Alberti, et Étienne Jaxel-Truer est projeté à l’auditorium du Louvre le 16 octobre dans le cadre d’une programmation autour de l’archéologie

amopix 8 octobre : présentation de sur les traces de la mémoire de Mathieu Rolin en compétition au festival Parisciences

Sélection du studio Amopix par le CNDP pour collaborer à une série de films animés sur l’apprentissage et les fondamentaux

Démarrage de la fabrication de la série d’animation Paroles de vitrail de Jean-Yves Fischbach produite par Cerigo pour France 2

Sl2P 7 octobre : diffusion web du documentaire-fiction european electric suicide Tour de David Braun

24 octobre : fin du tournage du documentaire fleur de Bagne de Mathieu Z'Graggen et Yves Brua

Ana Films Sélection de la tenture de l’apocalypse de Rodolphe Viémont au festival Religion Today (Italie) et projection le vendredi 18 octobre au Museo Diocesano Tridentino à Trento

Bix Films 5 octobre : diffusion sur France 3 Lorraine de Saint-Louis, cristal design de Jean-Baptiste Mathieu

11 octobre : projection de l’image mouvementée de Sylvain Roumette à l’auditorium des Musées de Strasbourg

Unlimited Projection à l’Odyssée à Strasbourg de la cinquième saison de Peter Brosens et Jessica Woodworth en présence de Jessica Woodworth et de Aurélia Poirier (l’actrice principale). Le film obtient en Géorgie sa 11e récompense et sera montré à Goa (Inde) fin novembre. Ce sera son 55e festival.

Présentation du long métrage documentaire libanais Tadmor de Monika Borgmann et Lokman Slim au forum de coproduction documentaire MEDIMED à Sitgès. L’AFAC (Arab Fund for Arts and Culture) annonce son soutien. Doc & Films International prend le mandat des ventes internationales

left foot right foot de Germinal Roaux obtient au festival du film francophone de Namur le Bayard d’Or de la première œuvre. Sortie salles en Suisse romande (Filmcoopi)

Tournage à Sète du court métrage Trois frontières de Medhi Meddaci

Un film à la patte Une nouvelle structure de production voit le jour à Strasbourg et réunit Agnès Trintzius et Ariane Le Couteur (www.unfilmalapatte.fr)

Des Jours Meilleurs 22 octobre : ciné concert à Saint-Louis avec le film J’aimerais qu’on sème en Palestine sur la tournée de l’artiste Jesers en Palestine et à Gaza et la performance live de l’artiste. Sélection de ce documentaire de Christophe Jarosz au festival Regards sur le cinéma du monde Rouen (janvier 2014)

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la lettre — saison 2013

noveMBreAlsace Cinémas 12-29 novembre, Augenblick le festival du cinéma en langue allemande en Alsace rassemble 23 800

spectateurs dans 33 cinémas d’Alsace

15-17 novembre, venue de Ulrich Seidl en Alsace à l’occasion de l’hommage qui lui est consacré dans le cadre du festival Augenblick, rencontre et débat au Colisée de Colmar, au Bel Air de Mulhouse et Master class au St-Exupéry de Strasbourg animée par Valérie Carré

Mira 15 novembre, inauguration officielle des bureaux de MIRA (Mémoire des images réanimées d’Alsace) à la Maison de l’image

Safire 15-17 novembre : 6e édition de « Des films des auteurs » au cinéma Florival de Guebwiller

Agence culturelle d’Alsace Rendez-vous franco-allemand du cinéma à Nancy

19-22 novembre : formation « Lumière pour la fiction » par Georges Diane

Seppia Projection de la série Hopla Trio de Gontran Froehly et Anne Fantinel dans les cinémas Le Palace de Mulhouse, le Sélect de Sélestat et l’UGC de Strasbourg en partenariat avec l’OLCA et l’APAA fait son cinéma

Diffusion du film de Claude Haffner Noire ici blanche là-bas sur TV5 Monde

Sl2P 23 novembre : diffusion de Think Big de Mathieu Z’Graggen et Bienveillance de Jean Christophe Pêcheur sur Alsace 20

Ana Films Sélection de Cambodge après l’adieu de Iv Charbonneau et Jérémy Knittel au festival des Droits de l’Homme de Strasbourg et au festival du film de Bangkok (Thaïlande)

26 novembre : projection de résonance de Serge Fretto dans le cadre du Mois du film documentaire à la Médiathèque de Monswiller, en présence du réalisateur

Projection dans le cadre du Mois du film documentaire: cette guerre au feu mal éteint de Jean-Marie Fawer à La Margelle de Staffelfelden, en présence du réalisateur

1ère diffusion de mata Gaham ? comment ça va la santé de Nadège Buhler sur TV5 Afrique

Unlimited Présentation au New Cinema Network (NCN) à Rome de Peace to us in our Dreams de Sharunas Bartas en tant que work-in-progress

Dernière partie du tournage du deuxième film du Philippin Pepe Diokno, Au-dessus des nuages

Les Kinotechniciens 29 novembre : RTACA - Rencontres des techniciens alsaciens du cinéma et de l’audiovisuel – deux tables rondes : « Passage d’une pratique amateur à un statut professionnel - projection courts métrages », et « Travail transfontalier : collaboration, réglementation, pratiques de travail »

Vidéo Les Beaux Jours 28 novembre : « Lignes de front : rencontre avec Laurent Véray » – en partenariat avec la HEAR, mise en place d’un workshop et d’une conférence avec l’historien, professeur à l’université Sorbonne nouvelle, spécialiste de la mise en scène des archives cinématographiques de la Grande Guerre

Du 7 au 25 novembre : « Images d’amateurs » – quatre séances pour aborder la relation entre films d’amateurs et cinéma, avec la présence du réalisateur Henri-François Imbert et de Alain Esméry, président de l’association européenne Inédits

DéCeMBreSafire 7 décembre : séance de l’invité avec Marc Schmidt

Sl2P 14 décembre : diffusion du documentaire fleur de Bagne de Yves Brua et Mathieu Z’Graggen sur Alsace 20

Ana Films 21 décembre : avant-première de Vivre avec son bleu à l’âme de Nadège Buhler au cinéma Odyssée

Avant-première de Torgau 1939-1945. Chronique d’une justice militaire de Frédéric Stroh et Jean-Marie Fawer

13 décembre : avant-première de Une vie de théâtre de Gautier Gumpper au St-Exupéry de Strasbourg

Unlimited Présentation aux ateliers du festival de cinéma européen des Arcs de Peace to us in our Dreams de Sharunas Bartas en tant que work-in-progress

Ere Production 17 décembre : dans le cadre de la journée de soutien au concours national de la Résistance, diffusion du film de Christophe Lagrange Viombois, la Bataille du Hasard au Palais du Gouverneur et au cinéma Odyssée à Strasbourg

* BaT aca & cUs : bureaux d’accueil des tournages de l’Agence culturelle d’Alsace et de la Communauté Urbaine de Strasbourg

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la lettre — saison 2013 la lettre — saison 2013

le vieil homme et les fables

Genre : ANIM SDurée : 53’Réalisateur : Mathieu RolinSociété de production : AmopixCoproducteur : France Télévisions Diffuseur : France 3 Alsace Soutiens : Communauté Urbaine de Strasbourg, CNC, Fondation Aquatique Show (mécénat), Editions Majb Distributeur : Amopix Acteurs : Jean Bastian (lui-même)Christophe Feltz (narrateur)Synopsis : Dans son bureau de la place de la Ca-thédrale à Strasbourg, Jean Bastian illustre les fables de La Fontaine avec son style si singu-lier. Chaque histoire commence sur une feuille blanche, puis les idées germent et des dessins chargés d’humour, de fantaisie et de détails truculents naissent sous la plume de l’artiste et prennent vie autour de lui. Commentaire : Cette série animée mélange images réelles et animations en 2D cut.

paroles de vitrail

Genre : ANIM SDurée : 30’Réalisateur : Jean-Yves FischbachSociété de production : Cerigo FilmsCoproducteur : CFRTDiffuseur : France 2 Distributeur : Cerigo Films Synopsis : Et si les personnages des vitraux des cathédrales prenaient vie, de quoi parle-raient-ils ? En 20 épisodes d’une minute trente, la série d’animation Paroles de vitrail fait revivre les vitraux de la cathédrale de Strasbourg dans des scénettes ludiques et originales.

portraits de voyages—

Genre : ANIM SDurée : 1hRéalisateur : Bastien DuboisSociété de production : Sacrebleu ProductionsCoproducteur : ArteDiffuseurs : Arte, TV5 Monde, Lyon TVSoutiens : CNC, Région Alsace, Communauté Urbaine de StrasbourgDistributeur : Arte InternationalSynopsis : Portraits de voyages, la série d’ani-mation réalisée par Bastien Dubois propose un tour du monde subjectif et haut en couleurs tis-sé d’histoires originales, mixant l’esthétique du carnet de voyage avec la technique de la mo-tion capture et la 3D. Commentaire : La série, inspirée du court- métrage Madagascar carnet de voyage, invite à explorer le monde sous toutes ses facettes. J’ai cherché à mettre en scène mes rencontres à la manière d’un carnet de voyage animé.

la bulle économique

Genre : CM DOCDurée : 18’13Réalisateur : Jean-Christophe DreyerSociété de production : Mission Innovations Pédagogiques – UHACoproducteurs : UHA, Campus FonderieDiffuseur : UHADistributeur : UHA Acteur : Le RustreSynopsis : La planète terre est un domaine clos. Dès son apparition, l’homme a dû gérer l’inte-raction entre deux systèmes : l’environnement et la démographie afin d’assurer l’équilibre entre les ressources disponibles et ses be-soins. Au fil de l’histoire, il a élaboré plusieurs modèles de développement sans trouver de solution équitable et durable. Commentaire : Film d’animation 3D réalisé en étroite collaboration avec l’économiste Gérald Cohen, Maître de conférences, Université de Haute Alsace, Mulhouse

→ AniMAtion - SéRie

→ couRt-MétRAGedocuMentAiRe, eSSAi

2013en 58FiLMS

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la lettre — saison 2013

rechute

Genre : CM FDurée : 23’32Réalisateur : Jérôme NunesSociété de production : Films de Force MajeureSoutiens : Région Auvergne, Communauté Urbaine de Strasbourg, Ville de Clermont-Ferrand, Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, SACEMDistributeurs : Films de Force MajeureActeurs : Miguel Ferreira, Flavio Franciulli,Amélie de VautibaultSynopsis : Suite à une altercation avec un étrange individu, cauchemars et paranoïa font irruption dans le quotidien de Carlos et viennent encore compliquer ses relations avec ses proches. Au terme d’une journée d’errance et de rencontres tragicomiques, Carlos sera à nouveau confronté à l’homme inquiétant qui a tout fait basculer.

Baba noël

Genre : CM FDurée : 16’10Réalisateur : Walid MattarSociété de production : Barney ProductionDiffuseurs : Arte, TV5 Monde, UR SuèdeSoutiens : Communauté Urbaine de Strasbourg, Région Alsace, CNCDistributeurs : Premium Films Acteur : Helmi DridiSynopsis : Entre les chantiers où il travaille clandestinement et l’appartement qu’il squatte avec d’autres sans papiers, Foued vit dans la peur d’être arrêté. Jusqu’au jour où on lui pro-pose un travail bien payé, avec l’assurance de rester invisible...

françois à la mairie

Genre : CM FDurée : 11’55Réalisatrices : Rose Philippon, Alice PhilipponSociété de production : Asa FilmsSoutiens : Communauté Urbaine de StrasbourgDistributeur : Ad Astra Films Acteurs : Mathieu Alexandre, Audrey DaoudalSynopsis : C’est le premier jour de François comme employé de mairie. Oui, mais voilà, il est très maladroit. Quelques minutes lui suffisent pour faire vaciller la marche paisible de l’insti-tution.

héros

Genre : CM FDurée : 21’27Réalisateur : Benoit MartinSociété de production : Année ZéroDiffuseur : France 2Soutiens : Région Alsace, Communauté Urbaine de Strasbourg, CNC, France 2, Procirep, AngoaDistributeur : Année Zéro Acteurs : Thomas Collange, Marie Thelen, Lizie WeltinSynopsis : Pendant les élections municipales de 1995, un petit village découvre un matin d’immenses graffitis visant le militant du Front National enrôlé par le maire sortant. Maxime, adolescent à la carrure un peu ingrate, décide de revendiquer cet acte pour attirer l’attention d’Astrid, la jeune fille dont il est amoureux.

si proche des miens

Genre : CM FDurée : 26’Réalisateur : Baptiste DebrauxSociété de production : 10:15! ProductionsDiffuseurs : France TélévisionsSoutiens : Région Alsace, Communauté Urbaine de Strasbourg, CNC, ACSÉDistributeur : 10:15! Productions Acteurs : Rachid Chaïb, Jules Pelissier, Omar Salim, Vincianne Millereau, Slimane DaziSynopsis : Nabil vit dans une cité et est tiraillé entre un désir d’émancipation et l’univers de la rue. Alors qu’il s’apprête à passer un entretien d’entrée dans un lycée prestigieux, son meil-leur ami veut l’obliger à participer au braquage d’un bar appartenant au « caïd » de la cité. Pour la première fois de sa vie, Nabil doit faire un vrai choix…

prémonition

Genre : CM DOCDurée : 30’Réalisateur : Marie FreringSociété de production : UnlimitedCoproducteur : Le Deuxième SouffleDiffuseurs : Festival de Nyon 2013, Etats généraux du documentaire de Lussas 2013Soutiens : Région Alsace, Agence culturelle d’AlsaceDistributeur : UnlimitedActeurs : Lela Makhaouri, Vaja ZourabachviliSynopsis : Montagnes, pentes, prés, paysages sont un livre ouvert dans cette vallée du Cau-case. On y écrit en marchant, travaillant, s’as-seyant. Lela et Vaja écoutent, parlent, disent et lisent de la poésie. Une poésie qui ne parle pas que d’amour et de nature mais qui contient en son sein des inquiétudes, qui entend les bruits d’un danger qui se rapproche.

2013 en 58 films

→ couRt-MétRAGe de Fiction

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la lettre — saison 2013 la lettre — saison 2013

la traversée—

Genre : CM FDurée : 20’Réalisateur : Thibaut WohlfahrtSociété de production : OffshoreCoproducteur : FrakasDiffuseur : RTBFSoutiens : Région Alsace, CNC, Centre Wallonie-BruxellesActeurs : Francesco Mormino, Finnegan OldfieldSynopsis : Luca guide son père Marc en canoë sur la rivière où Arthur a disparu trois semaines plus tôt. C’est dans cette nature angoissante et inconnue que père et fils s’enfoncent, avec l’espoir de trouver une trace, un signe, quelque chose pour expliquer l’absence.

Bienveillance

Genre : CM FDurée : 20’Réalisateur : Jean Christophe PecheurSociété de production : Sous les pavés la prod - SL2PCoproducteur : Alsace 20Diffuseur : Alsace 20Acteurs : Aude Koegler, Tiffany Audubert, Anne SomotSynopsis : Julia habite au deuxième étage d’une résidence sans histoire apparente. Un beau jour, découvrant une lettre d’amour anonyme glissée sous sa porte, elle décide d’en retrouver l’auteur en menant son enquête dans l’immeuble. À force d’écoute et d’espionnage, elle découvre petit à petit qui sont réellement ses voisins.

par les soirs bleus d’été

Genre : CM FDurée : 19’Réalisateur : Nicolas BarthSociété de production : Screen AddictDiffuseur : Festival de ColmarSoutien : Agence culturelle d’AlsaceDistributeur : Screen AddictActeurs : Rufus, Jean-Marie Holterbach,Françoise FélicitéSynopsis : Jean est écrivain. Au crépuscule de sa vie, il mène un double combat contre le temps et contre le cancer, dans le but d’écrire les derniers chapitres de son œuvre. Se sentant prisonnier de sa chambre d’hôpital, il décide de fuir, loin du bruit et des lumières artificielles, pour une dernière marche.

un début

Genre : CM FDurée : 14’20Réalisateur : Raphaël SantarelliSociété de production : Perspective FilmsCoproducteurs : Need ProductionsDiffuseur : France 3Soutiens : Région Alsace, Communauté Urbaine de Strasbourg, CFB, Cosip, Adami, Moulin d’AndéDistributeurs : Perspective FilmsActeurs : Charif Ounnoughene, Camille De LeuSynopsis : Bruno et Marine sont ensemble depuis peu lorsque cette dernière a un accident. Elle se retrouve entre la vie et la mort. Inconnu des proches de Marine, Bruno ne trouve pas place à ses côtés. Au travail, avec ses amis, il n’agit plus normalement. Quelque chose naît en lui, quelque chose change.

2013 en 58 films

lapse of time—

Genre : CM FDurée : 15’Réalisateur : Céline TricartSociété de production : Kafard FilmsCoproducteur : BinocleSoutiens : CNC nouvelles technologies, Région AlsaceDistributeurs : Les films de l’AtalanteActeurs : Yann Sorton, Simon DelagnesSynopsis : Strasbourg, un après-midi d’hiver. Pendant une partie de cache-cache, un petit garçon se réfugie dans une cachette des plus inattendues : l’imposante horloge astrono-mique de la cathédrale. En se faufilant, il coince sa veste dans un engrenage et provoque l’arrêt du mécanisme... et du Temps tout entier !

un deux trois quatre

Genre : CM FDurée : 18’04Réalisateur : Kartik SinghSociété de production : MysteoDiffuseurs : France Télévisions, Libre Court, France 3Soutiens : Région Alsace, Communauté Urbaine de StrasbourgDistributeur : Origine FilmsActeurs : Philippe Ohrel Azuki, Vincent DemourySynopsis : - Qui t’a appris ça ?- J’apprends pour toi, au cas où tu oublierais le français.

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la lettre — saison 2013

Cheers !

Genre : DOC SDurée : 1h40’Réalisateur : Cédric DefertSociété de production : Crescendo FilmsCoproducteurs : Télessonne Diffuseurs : TV5 Monde, TélessonneSoutiens : Département du Val de Marne, CNCDistributeur : 10 FrancsSynopsis : Le Cheerleading est un sport améri-cain fait de portés, de sauts, de pyramides. Une jeune équipe va défendre les couleurs de la France aux Championnats du monde à Orlando. Sauront-ils faire face aux blessures, gérer les affects inhérents à la vie de groupe, et rester unis? Pour ces jeunes, c’est l’occasion de vivre pleinement leur rêve américain.

trois pasteurssri-lankais

Genre : DOC SDurée : 26’Réalisateur : Isabelle MarinaSociété de production : Bix FilmsDiffuseur : France 2Soutiens : CNC, Communauté Urbaine de StrasbourgSynopsis : Le Sri Lanka a été déchiré par 30 années de guerre civile. Tandis que Tamouls hindouistes ou musulmans et Cingalais bouddhistes se sont entretués, une minorité chrétienne protestante, composée des deux ethnies, est restée neutre et a pu servir de médiateur. Cette position leur permet d’abor-der des sujets restés tabous pour la société sri lankaise.Commentaire : Un film en deux parties de 26 mi-nutes : Le temps de la guerre civile et Le temps de la pai.

think Big

Genre : CM FDurée : 28’Réalisateur : Mathieu Z’graggenSociété de production : Sous les pavés la prod - SL2PCoproducteur : Alsace 20Diffuseur : Alsace 20Soutiens : Agence culturelle d’Alsace, Communauté Urbaine de StrasbourgActeurs : Sylvain Urban, Michael Timm, Kevyn DianaSynopsis : Michel est technicien de surface dans un club de vacances pour chats, cepen-dant il ne supporte pas plus les animaux que ceux qui les domestiquent. Excédé par la mo-notonie de sa vie de jeune adulte, il décide de fuguer. Seul au bord de la route, Michel va devoir accepter l’aide de Mike.

l’image mouvementée—

Genre : DOC UDurée : 52’Réalisateur : Sylvain RoumetteSociété de production : Bix FilmsCoproducteur : Réunion des Musées NationauxDiffuseur : France 5Soutiens : CNC, Région Alsace, Communauté Urbaine de StrasbourgDistributeur : FTDSynopsis : En prenant pour sujet les dévelop-pements de l’art optique et cinétique dans les années 1950-1960, ce film rend hommage à des artistes tels que Calder, Tinguely, Vasarely, Morellet, Agam, Le Parc et leurs successeurs.Commentaire : « Film officiel » de l’exposition Dynamo au Grand Palais

torgau 1939-1945 : chronique d’une justice militaire

Genre : DOC UDurée : 52’30Réalisateurs : Frédéric Stroh, Jean-Marie FawerSociété de production : Ana FilmsDiffuseur : France 3 AlsaceSoutiens : CNC, Communauté Urbaine de Strasbourg, Agence culturelle d’Alsace, Région Alsace, Département du Bas-RhinDistributeur : BelianeSynopsis : Partant d’archives inédites, deux historiens décident d’enquêter sur le Tribunal de Guerre du Reich installé dans la prison de Torgau. Comment, « au nom du peuple allemand », des juges militaires ont-ils pu condamner à mort plus de 30000 soldats allemands, mais aussi des incorporés de force alsaciens, luxembourgeois, polonais ?Commentaire : En accordant une grande impor-tance aux témoignages directs d’anciens soldats réfractaires, le film rend hommage à la résistance de ces hommes qui se sont battus pour préserver au risque de leur vie leur liberté de conscience.

Ce qui nous reste—

Genre : DOC UDurée : 52’Réalisateur : Alain GiorgettiSociété de production : Crescendo FilmsCoproducteurs : Crescendo FilmsDiffuseur : Mozaïk TVSoutiens : Agence culturelle d’Alsace, Communauté Urbaine de Strasbourg, Région Lorraine, CNCDistributeur : Crescendo FilmsActeurs : Jacques Bonnaffé (voix) Synopsis : À Hussigny-Godbrange, petit village lor-rain, le temps d’une visite guidée unique au monde, des passionnés redonnent vie aux fantômes de la Corporation des Mineurs. Parallèlement, la parole est donnée à ceux qui ont forgé nos paysages et nos villes durant les 30 Glorieuses.Commentaire : Un fantôme hantait ma mémoire depuis trop longtemps, un géant de briques rouges recrachant continûment son épais filet de fumées noires et blanches. Il s’est écroulé un jour d’été 1978, et sur les ruines fumantes de ce haut-fourneau de Hussigny-Godbrange, parmi les poussières, les regrets et le vacarme de son im-plosion, se projetaient déjà, en filigrane, les pre-mières images de mon film.

→ docuMentAiRe - SéRie → docuMentAiRe unitAiRe

2013 en 58 films

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la lettre — saison 2013 la lettre — saison 2013

les ombres, un conte familial—

Genre : DOC UDurée : 1h31’Réalisateur : Leïla FéraultSociété de production : Bix FilmsCoproducteur : Camera ObscuraDiffuseur : Bip TVSoutiens : CNC, Procirep, Angoa, SACEM, SCAM, Région Alsace, Communauté Urbaine de Strasbourg, Fondation pour la Mémoire de la Shoah, Polish Film InstituteSynopsis : Mon oncle est né en janvier 1944 en Pologne. Pour le sauver, son père le dépose sur le rebord d’une fenêtre, avant d’être abattu par les Allemands et jeté dans une fosse. 46 ans plus tard, mon oncle érige un cénotaphe pour son père inconnu. À travers cette pierre, j’inter-roge les ombres du génocide sur trois généra-tions.

pierre Chambon, explorateur du vivant

Genre : DOC UDurée : 52’Réalisateur : Aymeric JeaySociété de production : Bix FilmsCoproducteur : Groupe GalacticaDiffuseur : TLSPSoutiens : CNC, INSERM, CERBM, Communauté Urbaine de StrasbourgSynopsis : Portrait du généticien Pierre Chambon.

la horde

Genre : DOC UDurée : 26’Réalisateur : Jérôme ColinSociété de production : Bix FilmsDiffuseur : Alsace 20Soutiens : CNC, Procirep, Angoa, Région Alsace, Communauté Urbaine de Strasbourg, Départe-ment de MoselleSynopsis : Le massif vosgien est un lieu d’ob-servation privilégié d’une espèce animale exo-gène et invasive… En inversant le point de vue du film animalier, le film nous invite à observer l’espèce humaine comme si elle nous était étrangère et comme pourrait le faire la nature elle-même.

vivant jusqu’à la mort—

Genre : DOC UDurée : 52’Réalisateur : Jean-Yves FischbachSociété de production : Cerigo FilmsCoproducteur : KTO TVDiffuseur : KTO TV Distributeur : Cerigo FilmsSynopsis : Les soins palliatifs ont pour objectif d’accompagner la personne en fin de vie. Mais quand la douleur physique est prise en charge, des souffrances spirituelles apparaissent, des questions qui vont au-delà du médical. Qu’est ce que cela signifie ? Quels en sont les symp-tômes ? Comment le personnel soignant l’in-tègre dans leurs soins ?

vivre avec son bleu à l’âme—

Genre : DOC UDurée : 59’35Réalisateur : Nadège BuhlerSociété de production : Ana FilmsDiffuseur : Vosges TélévisionSoutiens : CNC, Communauté Urbaine de Strasbourg, Agence culturelle d’Alsace, Procirep, AngoaDistributeur : BelianeSynopsis : Atteints de troubles psychiques, Antoine, Rémi et Cyril ont la trentaine, l’âge où l’on construit sa vie. Aujourd’hui « stabilisés », ils ont parcouru tout un cheminement et livrent un combat de chaque jour pour vivre avec leur maladie, pour acquérir autonomie et liberté, pour s’adapter au monde qui les entoure.Commentaire : Le film commence là où, en gé-néral, s’arrêtent les autres documentaires : à la sortie de l’hôpital. Sans le savoir, nous côtoyons tous les jours des hommes et des femmes qui ont réussi à construire leur vie malgré les dif-ficultés liées à la maladie psychique. J’ai suivi trois « patients de la psychiatrie », pour tenter de comprendre comment ils vivent avec leurs maux, et si ils pensent enfin avoir trouvé une place dans la Cité.

saint-louis,cristal design

Genre : DOC UDurée : 26’Réalisateur : Jean-Baptiste MathieuSociété de production : Bix FilmsDiffuseur : France 3 LorraineSoutiens : CNC, Région Alsace, Communauté Urbaine de Strasbourg, Département de MoselleSynopsis : Une plongée au cœur de la plus an-cienne cristallerie de France, à la découverte du savoir-faire des maîtres verriers ainsi que des nouvelles collections imaginées par des desi-gners de renom.

2013 en 58 films

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la lettre — saison 2013

i am Kombi : l’increvable Combi vW

Genre : DOC UDurée : 52’Réalisateur : Claudia MarschalSociété de production : Crescendo filmsCoproducteur : FR5Diffuseur : FR5Soutiens : Région Alsace, CNC, Procirep, AngoaDistributeurs : TerranoaActeur : Marc BarbéSynopsis : Communément perçu comme un camping-car cool et sympathique, un Combi VW, rempli de doutes et d’interrogations, se lance dans un voyage autour du monde en quête de sa véritable identité. Entraîné par le récit d’un mys-térieux conteur, le spectateur est embarqué dans une folle aventure pleine de rebondissements.

vue imprenable

Genre : DOC UDurée : 52’Réalisateur : Catherine RechardSociété de production : Crescendo FilmsCoproducteur : France 3 Champagne-ArdennesDiffuseur : France 3 RégionsSoutiens : CNC, Région Champagne Ardenne, Région Alsace, Agence culturelle d’Alsace, Communauté Urbaine de Strasbourg, Procirep, AngoaDistributeurs : Crescendo FilmsSynopsis : À la rencontre des habitants riverains qui, depuis leur habitation, ont sur les tours de refroidissement une « vue imprenable ». Le film s’efforce de saisir la vie qui s’écoule dans son quotidien le plus banal, dont la seule - mais fondamentale - particularité est de se dérouler dans l’ombre d’une centrale nucléaire.

sages-hommes—

Genre : DOC UDurée : 52’Réalisateur : Sophie DesgeorgeSociété de production : Crescendo FilmsCoproducteur : France 3 Nord EstDiffuseur : France 3 RégionsSoutien : CNCDistributeur: Crescendo FilmsSynopsis : Le film nous plonge dans ce phé-nomène de société qui nous concerne tous : quelle place nouvelle occupent les papas dé-sormais dans la famille ? Comment et pourquoi doivent-ils reconquérir leur place ?Avec l’appui du psychanalyste Bernard This, spé-cialiste de la place du père, la parole est laissée aux hommes pour témoigner de cette évolution.

femmes de pourpre

Genre : DOC UDurée : 52’Réalisateur : Pierre MannSociété de production : De Visu ProductionsCoproducteur : France TélévisionsSoutiens : Région Alsace, Département du Bas-Rhin, Communauté Urbaine de StrasbourgDistributeur : De Visu ProductionsSynopsis : Les protagonistes sont des femmes de différentes ethnies qu’on n’interroge que rarement, pour les mettre dans la lumière. Trois femmes d’âge différent confient dans l’intimité de leur case leurs bonheurs, leurs frustrations, leurs relations aux hommes. Personnalités complexes, elles font preuve de courage mais en même temps, d’ambivalence.Commentaire : Hommage aux femmes afri-caines dans les tribus isolées aux confins du désert. Elles font preuve d’une grande digni-té. Le film met en lumière leur clairvoyance et le sens des rituels traditionnels qui s’altèrent ou se perdent. Rendille et Turkana au nord du Kenya, ou Bushmen et Himba dans le désert de Namibie, tous sont à présent fragilisés par la modification de leur environnement et par l’ir-respect du monde qui les envahit.

les obstinés du ried—

Genre : DOC UDurée : 52’Réalisateur : Max DisbeauxSociété de production : DJM Films - Des jours meilleursCoproducteur : Alsace 20Diffuseur : Alsace 20Soutien : CNCSynopsis : À Erstein, Arsène et Philippe ont dé-cidé de tirer une croix sur les convenances de leurs milieux d’origines pour un idéal, sauver la planète. Arsène est le seul agriculteur bio de son canton depuis 35 ans. Philippe vient de mettre un terme à une brillante carrière pour apprendre et être pionnier dans l’isolation de bâtiments.

thédore gouvy,la mémoire retrouvéedu romantisme français

Genre : DOC UDurée : 52’Réalisateurs : Yannis Metzinger, Alexis MetzingerSociété de production : Cerigo FilmsCoproducteur : Mirabelle TVDiffuseur : Mirabelle TVSoutiens : CNC, Région Lorraine, Région Alsace, Communauté Urbaine de SrasbourgDistributeurs : Cerigo FilmsSynopsis : Le compositeur Théodore Gouvy (1819-1896) a mené une carrière prestigieuse entre France et Allemagne. Mais ce n’est que depuis une vingtaine d’années que l’on se rend compte de l’importance de son œuvre. À l’oc-casion de concerts donnés de Venise à Paris, le film évoque sa carrière et s’interroge sur notre rapport aux musiciens du passé.

2013 en 58 films

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la lettre — saison 2013 la lettre — saison 2013

la saison en enfer—

Genre : DOC UDurée : 52’30Réalisateur : Roland MullerSociété de production : Ere ProductionCoproducteur : France TélévisionsDiffuseurs : France 3 Alsace, toutes les antennes de France 3 Nord-EstSoutiens : CNC, Région Lorraine, Département du Bas-RhinDistributeur : Ere ProductionSynopsis : En 2011, le Racing chute en CFA2, le cinquième niveau national. Quelle est la place et l’importance patrimoniale d’un club de foot-ball professionnel pour une ville et toute une région ? Qui a tué le Racing et pourquoi est-il mort ? Et comment fera t-il pour renaître de ses cendres et redevenir un jour un grand club ?

sur les tracesde la mémoire

Genre : DOC UDurée : 52’Réalisateur : Mathieu RolinSociété de production : Faites un voeuCoproducteurs : France 3 Alsace, CNRS Images, AmopixDiffuseurs : France 3 Alsace, EncycloSoutiens : Région Alsace, CNCDistributeur : AB International DistributionSynopsis : Sur les traces de la mémoire propose de suivre quatre personnes d’une même famille lors d’une journée typique. Au croisement de ces quatre destins ordinaires, siège l’extraordi-naire mémoire humaine. Entre fictions, images de synthèse et propos de scientifiques, le film rend l’invisible visible par une approche globale de la mémoire humaine.

un chasseur sachant...—

Genre : DOC UDurée : 52’Réalisateur : Guy WachSociété de production : Faites un voeuCoproducteur : France TélévisionsDiffuseurs : France 3 Bourgogne, France 3 AlsaceSoutiens : Comunauté Urbaine d’Alsace, Procirep, AngoaDistributeur : Faites un voeuSynopsis : Dans la brume des Vosges, un chas-seur marche à pas lents, silencieux. Il est aux aguets. Il porte un fusil et l’histoire des hommes aussi : le chant des oiseaux, le souffle du vent, la mémoire et la connaissance de l’environne-ment, l’ancestral pari de se mesurer à la nature et d’en faire partie, d’entrer dans le jeu de la mort et de la vie.

monsieur X ou l’inconnu du quai de seine

Genre : DOC UDurée : 52’12Réalisateur : Régis CaëlSociété de production : Ere ProductionCoproducteurs : France TélévisionsDiffuseurs : France 3 Alsace, Champagne Ardenne, Franche Comté et Lorraine (22/01/13) ; France 3 National (28/01/13)Soutiens : CNC, Région Lorraine, Communauté Urbaine de StrasbourgDistributeurs : Ere ProductionSynopsis : Jacques Huret devient brutalement amnésique à 30 ans. Il est interné comme in-connu dans un hôpital psychiatrique parisien. Sa famille le perd de vue. Il est considéré comme mort. Un an plus tard, une enquête mé-dicale permet enfin de lui donner un nom.

unique en son genre

Genre : DOC UDurée : 52’Réalisateur : Stephane Galas, Marion LarySociété de production : DJM Films - Des jours meilleursCoproducteur : Alsace 20Diffuseur : Alsace 20Soutien : Communauté Urbaine de Strasbourg, CNCDistributeur : Alsace 20Synopsis : Unique en son genre donne la parole aux lesbiennes, aux gays, aux bisexuel-le-s,aux transgenres, et aux intersexes qui militent et gravitent autour du centre LGBTI de Strasbourg/Alsace. Chacun avec ses mots, ses émotions et son vécu évoque les questions qui les ras-semblent .Commentaire : Mettre un visage, un sourire, une humanité sur les préjugés que l’on peut avoir sur les homosexuel(le)s, les Trans’ et les Inter-sexes, sur des « concepts » étrangers et lointains, (l’orientation sexuelle, l’identité de genre), c’est nous aider à faire connaissance avec un monde que l’on croit différent...

petits arrangements avec...

Genre : DOC UDurée : 52’Réalisateur : Roland MullerSociété de production : Ere ProductionCoproducteur : France TélévisionsDiffuseur : France 3 Nord EstSoutiens : CNC, Région Lorraine, Région Alsace, Communauté Urbaine de StrasbourgDistributeur : Ere ProductionSynopsis : Mont Sainte Odile, haut lieu de l’Alsace. Que peut-on venir y chercher ? Que va-t-on y faire ? Et pourquoi ? C’est avec le Père Koelher, des adorateurs perpétuels, des pèlerins, des visiteurs en quête de spiritualité que nous allons répondre à toutes ces questions. Tous ont en commun le besoin de passer des petits arrangements avec Dieu.

2013 en 58 films

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la lettre — saison 2013

erckmann-Chatrian, l’écrivain à deux têtes

Genre : DOC UDurée : 52’Réalisateur : Anne RiegelSociété de production : Jem ProductionsCoproducteur : France 3 Nord EstDiffuseur : France 3 Nord EstSoutiens : Communauté Urbaine de Strasbourg, Procirep, AngoaSynopsis : Profondément républicains, Erck-mann et Chatrian prônent dans leur œuvre la liberté, l’amour de la patrie, la tolérance re-ligieuse, la fraternité et l’instruction comme clés du changement et de l’émancipation des petites gens. Jules Ferry commandera pour sa nouvelle école laïque leurs romans par milliers d’exemplaires.Commentaire : L’œuvre d’Erckmann-Chatrian porte haut une certaine idée de la France, une France tolérante, ouverte, accueillante, où tout le monde, quelle que soit sa religion ou son origine, a sa place. Ces valeurs sont toujours actuelles...

les filles au secret

Genre : DOC UDurée : 52’28Réalisateur : Chloé HunzingerSociété de production : Real ProductionsCoproducteur : PictanovoDiffuseur : France TélévisionsSoutiens : Région Alsace, Région Nord-Pas de Calais, Communauté Urbaine de Strasbourg, Agence culturelle d’Alsace, Procirep, Angoa, CNCDistributeur : Real ProductionsSynopsis : Elles étaient enfants ou adoles-centes dans les années 50 et ont été placées par l’Assistance Publique ou par un juge des enfants dans un couvent. Ces jeunes filles ont grandi isolées du reste de la société.60 ans plus tard, 6 femmes, se souviennent et témoignent de ces années d’enfermement. Quelles traces ont-elles laissées dans leurs mémoires ?

hopla trio

Genre : F-TV SDurée : 1h24’Réalisateur : Anne Fantinel, Gontran FroehlySociété de production : SeppiaCoproducteur : OLCADiffuseur : Alsace 20Soutiens : Région Alsace, Communauté Urbaine de StrasbourgDistributeur : SeppiaActeurs : Etienne Bayart, Elodie Vincent, Lucas PerrucheSynopsis : Nouvelle ville, nouveau job, nouveau lycée... nouvelle vie ! C’est un nouveau départ pour la famille recomposée de Jean, Léo et Louise qui quitte Paris pour l’Alsace ! Plongés au cœur d’une culture locale aux racines pro-fondes et embarqués dans le rythme d’une vie contemporaine et urbaine, nos personnages sauront-ils trouver leur place ?Commentaire : Hopla trio est une série d’aven-tures du quotidien, qui joue la carte d’un hu-mour décalé et corrosif mais en évitant la mo-querie. Les ingrédients de cette shortcom sont ceux de la vie de tous les jours : activités pro-fessionnelles, rencontres amicales, loisirs en famille, amour... le tout aux couleurs de l’Alsace d’aujourd’hui.

fleur de bagne—

Genre : DOC UDurée : 40’Réalisateurs : Yves Brua, Mathieu Z’graggenSociété de production : Sous les pavés la prod - SL2PCoproducteur : Alsace 20Diffuseur : Alsace 20Soutien : Communauté Urbaine de StrasbourgSynopsis : Le tatouage et ses adeptes ont longtemps souffert d’une mauvaise réputation renvoyant l’image d’un mauvais genre : mafia, marins ou prisonniers. Grâce à de nombreux témoignages et un graphisme ludique, Fleur de bagne retrace l’évolution du tatouage depuis la fin des années 80 en nous invitant à un voyage poétique fait de chair et d’encre.

le baiser de la france—

Genre : DOC UDurée : 52’Réalisateur : Michel FavartSociété de production : Les Productions de la LanterneCoproducteurs : France 3 Alsace, Mirabelle TVDiffuseurs : France 3 Alsace, Mirabelle TVSoutiens : Région Alsace, Département du Bas-Rhin, Communauté Urbaine de Strasbourg, Mémorial Alsace MoselleDistributeur : Les Productions de la LanterneActeurs : Témoignage des intervenantsSynopsis : Histoire de la francisation de l’Alsace

un père américain

Genre : DOC UDurée : 55’Réalisateur : Jean-Baptiste MathieuSociété de production : Les Films de l’EtrangerCoproducteur : Vosges TélévisionDiffuseur : Vosges TélévisionSoutiens : CNC, Région Alsace, Région Lorraine, Région Champagne-Ardenne, SCAM (bourse «Brouillon d’un rêve»), Procirep, AngoaDistributeur : UnlimitedActeurs : Laura Codella Merluzzo, Françoise Lhotte, François MathieuSynopsis : À travers l’histoire de sa propre fa-mille où l’absence de père se transmet d’une génération à l’autre, le réalisateur cherche des réponses à la question qui le hante : « Qu’est- ce que c’est pour une fille que de grandir sans son père ? ».

→ Fiction téLéviSée - SéRie

2013 en 58 films

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le voyage de Chang-ho

Genre : LM DOCDurée : 1h07’Réalisateur : Gabriel LaurentSociété de production : UnlimitedCoproducteurs : Cinema Dal, Vosges TVDiffuseur : Vosges TVSoutiens : Région Alsace, Région Ile de France, Région Aquitaine, CNC, SCAM, Seoul Film CommissionDistributeurs : Unlimited, Cinema DalSynopsis : Chang-Ho a dû se résigner, alors que sa fille Soo-jin avait six ans, à la confier à un orphelinat de Séoul pour qu’elle soit adoptée. En 2012, il décide d’aller la voir en France. Le film évoque la douleur d’un père à la fois démuni et reconnaissant, sa difficulté à accepter son passé, ses efforts pour reconstruire une relation solide et durable.

le roi du mont ventoux

Genre : LM DOCDurée : 1h30’Réalisateur : Fons FeyaertsSociété de production : SeppiaCoproducteurs : Associate Directors, Stenola, BonanzaDiffuseurs : Arte, RTBF, VRT, YLE, ERT, TSRSoutiens : CNC, Région Alsace, Media & Flan-ders Audiovisual FundDistributeur : Arte GEIESynopsis : 2013, 100e édition du Tour de France. Et si la plus belle des courses n’avait jamais eu lieu ? Celle qui réunit cinq héros du vélo pour un contre-la-montre inédit. Dans un disposi-tif innovant, mêlant images d’archives, grands témoins et animations graphiques, ce film pro-pose une fascinante réflexion sur l’histoire du cyclisme.Commentaire : J’ai essayé que « Le Roi du Ventoux » soit un film passionnant, plein de suspens et poignant. Au delà de l’approche ludique et sportive, mon argument pour justi-fier les contradictions du film est une citation de Peter Forgacs, artiste et cinéaste Hongrois: «parfois, quelque chose qui va à l’encontre des hypothèses formulées, en souligne la justesse, et même les renforce ».

sarajéviens

Genre : LM DOCDurée : 1h42’Réalisateur : Damien FritschSociété de production : IskraDiffuseurs : Sortie salle 1er trimestre 2014Soutiens : Région Alsace, Communauté Urbaine de Strasbourg, Région Ile de France, Conseil Géneral du Val de Marne, Média, Agence culturelle d’Alsace, CNCSynopsis : Plus de vingt ans après le siège de Sarajevo en 1992, qui sont aujourd’hui les Sara-jéviens ? De rencontres en rencontres, nous che-minons entre passé, présent et avenir en évo-quant leurs espoirs et leurs doutes. Un voyage, de visages en lieux, dans une ville en mutation.Commentaire : Comment peut reprendre la vie après les affres de la guerre ? Paradoxalement c’est dans ces villes qui ont souffert qu’on rencontre les âmes les plus sereines. C’est peut-être ça le sens de la guerre : parcourir un chemin initiatique qui oblige à retrouver l’humain au fond de soi après qu’il ait été dépossédé de tout ce qui l’engonçait dans son quotidien, pour mettre à nu son âme.

visages d’une absente

Genre : LM DOCDurée : 1h35’Réalisateur : Frédéric GoldbronnSociété de production : Dora films sasCoproducteur : InthemoodDiffuseurs : TélébocalSoutiens : Région Alsace, Communauté Urbaine de Strasbourg, CNC, Procirep, Angoa, Sacem, SCAMDistributeur : Dora films sasSynopsis : L’absente, c’est la mère disparue du réalisateur, figure qu’il convoque en inter-rogeant la mémoire de ses 3 sœurs et de son frère aînés, nés de 4 pères différents et qui n’ont pas grandi ensemble. Il confronte ces mé-moires aux traces que sa mère a laissées. Ces fragments restituent l’unité d’une vie qui dit la liberté d’une femme du XXe siècle.Commentaire : C’est un documentaire à la pre-mière personne : une enquête, où je tente de pénétrer le mystère qui entoure la jeunesse de ma mère et ses origines, mais il est aussi une quête cinématographique où je crée des situa-tions de remémoration, des scènes qui peuvent faire advenir une présence, celle de ma mère disparue. Le film met ainsi en relation le mainte-nant et l’autrefois, le possible et le réel, le plein et le vide, le visible et l’invisible.

une vie de théâtre

Genre : LM DOCDurée : 1h38’Réalisateur : Gautier GumpperSociété de production : Ana FilmsDiffuseur : MosaikSoutiens : CNC, Région Alsace, Procirep, AngoaActeurs : Xavier Boulanger, Jean-Yves AndréSynopsis : Xavier et Jean-Yves sont comédiens, ils travaillent peu en ce moment. Ce soir, ils ont décidé de se filmer pour faire un CV vidéo pour YouTube. Très vite ils vont vouloir en dire plus. Le temps d’une nuit, entre souvenir et aspira-tion pour le futur, entre fiction, légende et réa-lité, ils se racontent sans fard et témoignent de leur métier...Commentaire : À l’ère de la télé-réalité, d’Inter-net, du « tout va vite », communiquer devient facile, être connu accessible. Qu’en est-il des comédiens ? Pour ceux qui restent dans l’ombre ? Quel destin ? Quelle estime de soi ? Dans ce métier où l’on n’existe que dans le désir de l’autre. Où chaque pulsation prend le risque du ridicule ou du grandiose. Où l’on charrie le mythe, l’envie, le mépris. Comment se sentent-ils ? La célébrité est-elle une fin en soi ?

l’arbre d’en face

Genre : LM DOCDurée : 1h09’Réalisateur : Pierre ToussaintSociété de production : Bix FilmsCoproducteur : Les Films Terre AfricaineDiffuseurs : Vosges Télévision, Alsace 20Soutiens : CNC, Procirep, Angoa, CFI, Région Alsace, Communauté Urbaine de Strasbourg, Département de MoselleSynopsis : Au Burkina Faso, L’Arbre d’en Face est un centre construit autour d’un large acacia, qui accueille des enfants orphelins ou abandonnés. Il leur apporte gîte, couvert et éducation tout en recherchant un éventuel membre de la famille prêt à prendre l’enfant en charge.Commentaire : Sélection au festival Traces De Vies 2013

→ LonG-MétRAGe docuMentAiRe

2013 en 58 films

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la lettre — saison 2013

l’année prochaine

Genre : LM FDurée : 1h40’Réalisateur : Vania LeturcqSociété de production : OffshoreCoproducteur : HélicotroncDiffuseur : Be TVSoutiens : Région Alsace, Fédération Wallonie-BruxellesDistributeur : Zélig FilmsActeurs : Clémence Rousseau, Jenna Thiam, Julien BoisselierSynopsis : Clotilde et Aude ont 18 ans et sont meilleures amies depuis toujours. Leur relation est forte et fusionnelle comme peuvent l’être les amitiés adolescentes. L’école se termine et Clotilde décide de quitter leur petit village de province pour Paris, entraînant Aude avec elle. Mais les deux amies vivront différemment ce départ. Jusqu’à la rupture.

left foot right foot

Genre : LM FDurée : 1h45’Réalisateur : Germinal RoauxSociété de production : UnlimitedCoproducteurs : CAB Productions, RTS Radio Télévision Suisse, Wallpaper ProductionsDiffuseur : ArteSoutien : Communauté Urbaine de StrasbourgDistributeurs : Equation (sous réserve)Acteurs : Nahuel Perez Biscayart , Agathe Schlencker, Dimitri Stapfer, Mathilde Bisson, Stanislas MerharSynopsis : Au sortir d’une adolescence compli-quée, Marie 19 ans, est attirée comme un papil-lon de nuit par le luxe et les paillettes. Identifiée au monde des apparences, elle va lentement glisser dans le monde de la prostitution, jusqu’à franchir le pas. Elle décide de ne rien dire à l’homme qui partage sa vie, Vincent, un jeune skater de 21 ans.

une vie de pro

Genre : NMEDIADurée : 1h19’Réalisateur : Max DisbeauxSociété de production : Obella productionsCoproducteur : Radio FranceDiffuseurs : Rue 89, alternatives économiques, France CultureSoutiens : ACA, Ministère de la CultureActeurs : Pierre Raby, Etienne Bayart, Xavier BoulangerSynopsis : Jean Thuès, 30 ans, a enfin « réussi » : Il est depuis peu cadre dans une entreprise de transport international. Il souhaite aujourd’hui transmettre ce qu’il a appris de ce parcours et enrichir sa réflexion des commentaires des internautes. Suivez Jean sur son profil facebook, sur YouTube et sur France Culture.

le défi des bâtisseurs

Genre : NMEDIADurée : 1hRéalisateur : Julien AubertSociété de production : SeppiaCoproducteurs : Indifilm, Arte, ZDF, CFRTDiffuseur : ArteSoutiens : FOND, les musées de Strasbourg, Orange, CRDP, KIT-Kalsruhe Institut of Technology, Lacroix.frDistributeur : Arte GEIESynopsis : Dans ce webdoc innovant inspiré des jeux vidéos, vous faites partie d’un cabinet d’architecte, votre mission : comprendre l’âme des bâtisseurs et proposer un concept de seconde tour pour la Cathédrale de Strasbourg. Au fil de vos rencontres avec des spécialistes, vous accédez à des documents interactifs : modélisations 3D, plans originaux, vidéos.Commentaire : Ce webdoc est inclus dans un important dispositif transmédia prolongeant le docu-fiction. Il est conçu pour permettre aux spectateurs/internautes de mener l’enquête sur les traces des bâtisseurs de manière inte-ractive, sur le web et « in situ » sur smartphones. Un des défis de ce dispositif a été de créer des liens entre les différents supports et de propo-ser une véritable expérience transmédia où les histoires se complètent.

Cannabis, médicament d’avenir ?

Genre : NMEDIADurée : 40’Réalisateur : Laura SiegelSociété de production : SeppiaCoproducteur : ArteDiffuseur : ArteSoutien : Arte FutureDistributeur : Arte FutureSynopsis : Selon certains patients et membres de la communauté médicale, les symptômes de nombreuses pathologies seraient mieux tolérés avec le cannabis. Un des défis consiste à identifier les effets indésirables et élargir les possibilités d’applications médicales. En 3 volets, ce webdoc donne la parole à des patients, des scientifiques et des politiques.Commentaire : «Remède miracle universel», «fumette» : il paraît urgent de démythifier les fantasmes sur cette plante millénaire. Ce web-documentaire donne la parole à ceux qui estiment que le cannabis médical est une question de société internationale légitime.

la cinquième saison

Genre : LM FDurée : 1h33’Réalisateur : Peter Brosens, Jessica WoodworthSociété de production : UnlimitedCoproducteurs : Bo Films, Entre Chien et Loup, Molenwiek FilmDiffuseur : Arte après le 24 juillet 2015Soutien : Communauté Urbaine de StrasbourgDistributeur : EquationActeurs : Aurélia Poirier, Django Schrevens, Sam Louwyck , Gill VancompernolleSynopsis : Une mystérieuse calamité frappe un village belge dans les Ardennes : le printemps refuse de venir. Le cycle de la nature est brisé.Alice et Thomas, deux adolescents du village, vont se battre pour donner un sens à leur vie dans un monde qui s’effondre autour d’eux.Commentaire : Que se passerait-il si le prin-temps ne venait pas ? Après «Khadak» en Mongolie et «Altiplano» au Pérou, Peter Brosens et Jessica Woodworth ont tourné le dernier vo-let de leur trilogie sur les relations de l’homme et de la nature près de chez eux, en Belgique.

→ LonG-MétRAGe de Fiction

→ web-docuMentAiRe

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Regards sur le numériqueLa culture est en mouvement ; les mœurs changent, les habitudes évoluent, les centres se déplacent. Chaque industrie, puisqu’il est aujourd’hui admis que le disque, le livre, le cinéma et consorts sont une industrie, fait sa révolution. Il faut s’adapter à son temps, paraît-il.Alors, comme la photographie il y a quelques temps, le cinéma a basculé dans l’ère du numérique. Le glas a sonné pour les pro-jecteurs 35mm (il en restera toujours, le devoir de mémoire). Finies les pellicules qui cassent ou brûlent. Et ce petit ronflement de la machine ? Rien, nada, le silence est d’or. Aujourd’hui, un film est une clé usb, un code. Et il en va de même sur les tournages, où les nouvelles facilités et options techniques réinventent un art qui se nourrit lui-même du mouvement.Voilà l’origine de ce dossier ; l’envie de se plonger dans ce bouleversement pour mieux en comprendre les conséquences. Un dossier comme un tour d’horizon, avec certains acteurs de la vie cinématogra-phique en Alsace.

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2K, 4K ou 8KCe sont les termes employés pour définir la résolution de l’image numérique projetée en salle de cinéma. Le cahier des charges international des équipementiers numériques est actuellement basé sur une projection 2K pour tous les projecteurs, ce qui cor-respond environ à 2048 par 1080 pixels soit 2 kilo-octets par ligne. Mais grâce aux avancées technologiques, les équipementiers proposent dorénavant du 4K et prochainement du 8K. Certains cinémas ont déjà franchi le cap.

KdM (Key delivery Message)Dorénavant, les fichiers numériques des films envoyés aux ex-ploitants sont cryptés. Les distributeurs les rendent illisibles afin d’avoir un contrôle sur le passage de leurs films en salle. Pour rendre le fichier lisible, ils envoient une «clé» par mail, c’est la KDM. Généralement elle est générée et envoyée au cinéma la veille, voire parfois le jour même de l’exploitation du film. La clé est active de semaine en semaine.

vPF (virtual Print Fee)On l’appelle aussi la contribution numérique. Afin d’accompa-gner le passage au numérique des salles de cinéma, une loi a été votée en septembre 2010 pour définir les modalités de cet accompagnement. Les distributeurs qui ont réalisé des économies sur la fabrication des copies (1000 euros la copie 35mm contre 70 euros la copie numérique) doivent verser une aide aux salles qui diffusent leurs films en sortie nationale et ce lors des quatre premières semaines. Cette VPF est due jusqu’au remboursement des emprunts bancaires des cinémas.

HoRS FiLMCe sont les nouveaux programmes diffusés en salle de cinéma et qui ne sont pas des œuvres cinématographiques : retrans-missions live d’opéras, de concerts, de spectacles, de tournois sportifs, mais aussi visites de musées internationaux ou montée des marches à Cannes, par exemple.

Lexique du monde merveilleux du numérique

regarDs sur le numérique

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dcP (digital cinema Package)C’est le nouveau nom pour définir le fichier numérique des films, bandes annonces ou publicités. Il remplace la copie 35mm. Un fichier d’un long-métrage pèse en moyenne 200 Go, et il est transféré par disque dur la plupart du temps mais aussi par ADSL ou satellite.

LibRAiRieC’est un serveur informatique qui permet aux cinémas de stocker et ranger les copies numériques qu’ils reçoivent. Chaque projec-teur est relié à la librairie. Lors du passage du film, le fichier qui a été au préalable ingéré dans la librairie est transmis de celle-ci au projecteur. Ce dernier peut stocker quelques fichiers mais sa mé-moire est faible par rapport à celle de la librairie. En moyenne, les librairies ont une capacité de stockage autour de 12 Tera octets.

eXPeRience tRAnSMediADispositif proposé au spectateur sur plusieurs écrans et sup-ports (cinéma, TV, tablettes, mobiles, livres...). Chaque media est connecté avec les autres mais développe son propre principe narratif. C’est-à-dire que l’histoire proposée au spectateur se complète au fur et à mesure de sa découverte sur les différents supports. Ainsi le spectateur vit une expérience différente d’un media à l’autre et enrichit son immersion dans l’univers et le récit proposé. A la différence du «cross-media» qui ne fait que proposer le même contenu d’un media à l’autre.

webdocLes professionnels ne se risquent pas toujours à donner une définition précise du web documentaire ou plus communément webdoc. Un néologisme utilisé comme terminologie pour qualifier tout et n’importe quoi, aussi bien des diaporamas sonores, des vi-suels interactifs que des webreportages. Le webdocumentaire est un documentaire multimedia diffusé et visionnable sur Internet. Sous forme de vidéos, photographies, sons et textes, l’auteur livre avec un point de vue un récit non-linéaire que l’internaute peut parcourir selon différentes entrées. Il peut choisir son parcours dans l’histoire et dans les informations qu’il veut obtenir grâce à l’interactivité, véritable caractéristique du webdocumentaire.

tAPeLeSS (SAnS cASSette) Auparavant, la diffusion en télévision était assurée par des régies de diffusion analogique qui actionnaient la lecture de cassettes vidéos dans des magnétoscopes. Aujourd’hui, grâce aux régies numériques, la diffusion est opérée à partir de fichiers vidéos numériques et ne fait donc plus appel à des cassettes vidéos de type Beta Digital ou HDcam, c’est ce que l’on appelle le mode «tapeless» (sans cassette). A ne pas confondre avec topless...

tv connectee /SMARttvLes consommateurs disposent désormais d’une multitude de moyens pour connecter leur télévision à Internet : les box des fournisseurs d’accès à Internet, les nouveaux téléviseurs connec-tables, les consoles de jeu, les ordinateurs, les lecteurs Blu-ray, etc. Dans son rapport au téléspectateur, la télévision connectée du salon combine les avantages de chaque terminal. Le grand écran d’une télévision procure le confort, la beauté de l’image et un son de qualité. Un écran sédentaire de grande taille favorise une pratique collective, tandis que la connexion offre au télés-pectateur un accès à la richesse du web et autorise l’interactivité.

APPLicAtion 2e ecRAn SuR tAbLetteS et ecRAnS MobiLeSPar définition, une application second écran se regarde en com-plément du flux principal diffusé sur la télévision. Il ne s’agit donc pas de recevoir sur sa tablette le flux principal, mais bien un conte-nu complémentaire à celui-ci. Ce contenu doit permettre d’explo-rer de nouvelles pistes et d’enrichir le flux « primaire » sans trop distraire le téléspectateur qui sinon risquerait de décrocher. Le contenu additionnel proposé doit apporter de la valeur ajoutée, par exemple le « fact checking » pendant un débat politique qui permet de compléter en quasi temps réel les affirmations des invi-tés ou les informations d’un documentaire. Cette vérification peut être l’œuvre de journalistes professionnels, de la communauté des internautes ou un mix des deux. Elle permet aussi l’implication des spectateurs et de leurs commentaires via les réseaux sociaux que sont Facebook et Twitter ; on parle alors de Social TV.

Texte : Stéphanie Dalfeur & Cédric BoninAlsace cinémas et Seppia

Illustrations : Ariane Pinel

regarDs sur le numérique

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la lettre — saison 2013 la lettre — saison 2013

Jean Labé, ex-président de la Fédération Nationale des Cinémas Français, avait annoncé lors du Congrès des exploitants de 2010 que le passage au numérique des salles de cinéma serait accompa-gné par l’Etat, le Centre National de la Cinématographie et les distributeurs afin que « personne ne soit laissé au bord du chemin ». Aucune salle ne fermera ses portes par manque de moyens financiers pour s’équiper en numérique.Aujourd’hui, on peut dire que ce pari est gagné. Fin septembre 2013, 5017 écrans de 1644 établissements cinématographiques étaient numérisés soit 99,2% des écrans français. (source lettre du CNC n°107, sep-tembre 2013)

L’Alsace quant à elle se place au-dessus de la moyenne nationale puisque 100% de ses cinémas diffusent en numérique. Ce pourcentage va même au-delà des 100%. En effet, certains lieux de projection itiné-rante ou certaines salles de spectacles ont rejoint le parc de salles en décidant elles aussi de s’équiper. Ainsi, grâce au soutien de la Région Alsace en grande partie et des collectivités locales, la MJC de Villé, de Marckolsheim, le Centre Socio-Culturel de Sarre-Union ou le Théâtre de Sainte-Marie-aux-Mines projettent maintenant avec les mêmes qualités techniques que n’importe quelle autre salle de cinéma.

Malgré une transition économique réussie, cette mutation a laissé peu de temps à la réflexion sur la pratique du métier, l’utilisa-tion de ces nouveaux outils et la percep-tion du personnel. A cet égard, le poste le plus concerné est celui de projectionniste. Ce dernier, ne manipulant plus la pellicule,

n’a plus aucun contact avec l’œuvre. Le film est devenu un fichier numérique. Etre projectionniste aujourd’hui demande des aptitudes en informatique : brancher des disques durs, télécharger des fichiers… C’est un métier d’artisan qui disparaît puisque de son savoir-faire et son rapport à l’image dépendait directement la qualité technique de la projection.

il est où mon dcP ? Cette question devenue aujourd’hui ré-currente n’existait pas il y a encore deux ans. Le DCP (Digital Cinema Package, cf. notre lexique page 22) est le nom donné au disque dur qui contient le film en fichier numérique. Il remplace la copie 35mm de 30 kg, pèse 800 grammes et transite régu-lièrement par voie postale ou informatique-ment par fichiers numériques sécurisés. Dans un souci de réduction des coûts et d’optimisation de dématérialisation, les distributeurs créent peu de copies numé-riques mais demandent aux cinémas de les faire transiter rapidement entre eux. Il arrive qu’un même DCP circule dans trois lieux différents en moins d’une semaine. Ces contraintes imposent aux salles et aux projectionnistes une réorganisation com-plète et une gestion nouvelle de la pratique du métier.

Un accès aux films limitéAu-delà des problèmes de logistiques, la dématérialisation a des conséquences graves sur la petite exploitation qui sont liées à la contribution numérique ou VPF (Virtual Print Fee, cf. notre lexique page 22). En effet, la loi de 2010 établit que le passage au numérique des salles de ci-néma soit soutenu financièrement par les

Le cinéma numérique :un défi pour

les exploitants

regarDs sur le numérique

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la lettre — saison 2013

distributeurs de films. Ces derniers, réa-lisant des économies sur la fabrication des copies (1000 euros pour une copie 35mm contre 70 euros pour un fichier nu-mérique), participent à l’équipement des cinémas à travers une taxe : la contribution numérique. Elle est payée directement au cinéma par le distributeur à chaque exploi-tation d’un film lors des quatre premières semaines suivant sa sortie nationale. L’effet pervers de cette loi, au demeurant salvatrice pour les cinémas, est l’accrois-sement d’une inégalité dans la hiérarchie supposée entre les salles. Les distributeurs souhaitant rentabiliser leur contribution (environ 500€ par film) ne s’adressent dorénavant qu’aux cinémas des grands centres urbains, au détriment des écrans situés dans les plus petites villes. L’autre effet inattendu de la contribution numé-rique est la désolidarisation des réseaux. A l’époque du 35mm, afin de rentabiliser la fabrication coûteuse d’une copie, les ci-némas d’un même territoire proposaient aux distributeurs une programmation commune de six à sept semaines. Le dis-tributeur rentrait dans ses frais de copie et ces salles diffusaient un film en sortie nationale (ou proche). Aujourd’hui les distributeurs imposent aux petites salles d’attendre quatre semaines pour être ser-vies - pour ne pas devoir la VPF. Rajoutez à cela sept semaines de circulation, et le cinéma en bout de chaîne diffuse le film le jour de sa sortie en DVD... le spectateur vit dans un environnement de consommation immédiate, il n’attend plus quatre à cinq semaines pour découvrir un film. Il se rend dans le multiplexe le plus proche. La perte économique pour la petite exploitation est grande : un film réalise 80% de ses entrées

dans les deux premières semaines de son exploitation... Fini donc les programma-tions communes et le travail en réseau. C’est dorénavant chacun pour soi !

Ce bilan du passage au numérique n’est heureusement pas que négatif. La qualité d’image et de son est globalement au ren-dez-vous même si l’image perd en profon-deur de champ et en texture. Le spectateur voit, selon le cahier des charges actuels, les films en 2K avec une image à la réso-lution extrêmement pixélisée. La techno-logie du 4K existe déjà, et celle du 8K est en marche.

L’arrivée du numérique permet aussi l’avè-nement de la 3D. Avatar de James Cameron ouvre la voie du cinéma-spectacle, suivi de nombreuses propositions (souvent décevantes), jusqu’à la récente beau-té tridimensionnelle de Gravity (Alfonso Cuaron). Parallèlement, l’industrie du cinéma développe de nombreuses tech-niques pour créer l’expérience cinéma la plus immersive possible: nouvelles tech-niques sonores, écrans géants, fauteuils dynamiques, effets olfactifs, ou encore simulations d’eau et de vent… La salle de cinéma de demain sera une salle de spectacle.

Opéra, visite de musée, retransmission de la montée des marches à Cannes, images d’archives... Le numérique élargit l’offre de programmation et transforme la salle de cinéma pour y accueillir de nouveaux spectateurs. A la salle de mener la réflexion nécessaire pour s’ouvrir à ces nouvelles propositions et élargir sa programma-tion. Le cinéma reste le loisir préféré des

Français, bien que les entrées faiblissent depuis deux ans. Peut-être que l’avenir du 7e Art est le lieu lui-même ? Une salle de cinéma du futur « up-gradée » à la program-mation diversifiée ?

Il reste encore beaucoup à découvrir de l’outil numérique. Mais une question est sur toutes les lèvres : quelle est la longé-vité d’un projecteur numérique ? Certains disent 10, d’autres sept années, cela n’a rien à voir avec les 35 ans d’un projecteur 35mm. L’Etat, le CNC et les collectivités qui ont participé au passage numérique en débloquant des sommes d’argent considérables (350M), seront-ils encore présents dans une dizaine d’années pour renouveler le parc de salles obsolètes ?

Texte : Stéphanie DalfeurAlsace Cinémas

Photographies : Benoit Linder

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Jean-cyrille Muzelet: Quels étaient les outils quand tu as commencé à faire des films ?

Je suis un enfant de la vidéo. J’ai plus d’images électroniques dans mes yeux que d’images argentiques. J’ai envie de faire des films quand c’est l’explosion des média et l’arrivée de la vidéo lé-gère, qui pesait quand même, caméra et magnétoscope, près de 15 kilos au dé-but des années 80. La caméra Super 8 existait encore mais c’était la fin de ce support. On est encore à ce moment-là dans l’analogique, dans la bande vidéo et audio mais déjà apparaissent les pre-miers CD où l’enregistrement est traité en numérique. C’est l’apparition de l’ordina-teur dans le grand public. L’image vidéo à cette époque est une image très fragile avec plein d’imperfections. Comparée à la pellicule cinéma, la vidéo fait pâle figure dans ces années-là.Quand j’arrive avec mon désir de faire du cinéma comme Jean Rouch, il y a très peu d’outils à Strasbourg. Donc, avec des co-pains, on crée une association et on es-saye de faire des films, enfin c’est un grand mot, plutôt des expériences. Par chance quelqu’un de notre bande travaille dans une société qui fait de la pub. On arrive par ce biais à sortir du matériel et nous tournons la nuit ou les week-end. On écri-vait des petits scénarios mais on ne les

respectait pas vraiment : ce qui comptait c’était de faire, de tester, de toucher et de comprendre l’outil. A l’époque, la caméra présentait un caractère sacré du fait de sa rareté et de sa fragilité aussi.J’arrive donc sur la place du cinéma par la petite porte avec un savoir théorique et peu de savoir pratique et à la suite d’un stage, on me propose un travail dans une société de films de commande. J’y reste trois ans le temps de faire mes armes. Ca a remplacé l’école de cinéma que j’avais voulu faire.En 1990, je me retrouve indépendant et je gagne ma vie comme preneur de son. Entre temps le format HI 8 et le caméscope (le tout en un) s’impose dans le grand public et aussi chez certains documentaristes. C’est encore de l’analogique. La vidéo de-vient enfin légère, comme la caméra 16mm Coutant inventée en 1947, qui était la ca-méra des reporters et des documentaristes jusqu’au début des années 80.Je tourne donc mon premier film en 91 en HI 8, seul. Et cet outil me convient bien parce que j’ai besoin d’être dans une proximité avec le personnage de mon film pour installer une intimité. A cette époque, on voit beaucoup de films « à la première personne » et des images de lieux invraisemblables qui montrent les rapports sociaux et les conditions de vies de l’humanité, tournés avec des caméras HI 8. Alain Cavalier a fabriqué son film la

rencontre avec cet outil. Cette évolution favorise donc les recherches en écriture cinématographique dans le documentaire de création.

c’est la démocratisation de l’outil ?

Oui et là ça va aller très vite. En 1996 apparaît le format DV (Digital Vidéo) qui reste un sup-port bande mais avec un traitement du si-gnal numérique. Je me souviens que j’avais lu un article de Richard Leacok, un des pères fondateurs du cinéma direct et opérateur de Flaherty, vanter les mérites de la caméra DV de Sony pour sa souplesse, sa taille, sa sen-sibilité, et sa qualité d’image. Cette caméra deviendra mon outil pendant plus de 15 ans, avec des évolutions certes. Avec la caméra DV on devient plus léger et plus libre et on intimide moins les gens. On se rapproche donc encore plus du concept de « Caméra Stylo » inventé par Alexandre Astruc en 1948. En gros il dit que le cinéaste peut exprimer sa pensée, aussi abstraite soit-elle, ou tra-duire ses obsessions exactement comme il en est de l’essai ou du roman. La télévision acceptait ce format pour le tournage et on pouvait projeter en salle à condition d’avoir fait un kinéscopage qui coûtait une fortune. C’est donc l’arrivée, ou plutôt le retour du documentaire de création tourné en vidéo, en salle de cinéma.C’est aussi l’apparition du montage vir-tuel et de la numérisation des rushs qui va

DAMIEN FRITSCH A UNE FORMATION D’ETHNOLOGUE. IL A RÉALISÉ PLUS D’UNE DIZAINEDE DOCUMENTAIRES POUR LA TÉLÉVISION, ET CERTAINES AUTOPRODUCTIONS ET SON PROCHAIN FILM,

SARAJEVIENS, SORTIRA EN SALLES AU PREMIER TRIMESTRE 2014. REVENONS AVEC LUI SUR LES PRINCIPALES ÉTAPES DE L’ÉVOLUTION DES OUTILS CES 25 DERNIèRES ANNÉES POUR VOIR

QUELLES SONT LES INFLUENCES SUR SON MÉTIER DE RÉALISATEUR.

De l’analogiqueau numérique

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permettre de repenser le montage. Aujourd’hui, on est encore plus dans la mi-niaturisation et la dématérialisation grâce au support numérique (les cartes) et on filme avec son portable. Mais attention : à chaque écriture son outil qui produit un style et un contenu particuliers. On ne fait pas le même film quel que soit l’outil utilisé et il faut donc penser en amont ce dont on a besoin.

et quel est ton outil aujourd’hui ?

Maintenant, je tourne en HD, alors que ça fait presque 10 ans que ça existe. Je suis en retard mais je n’en ai pas eu besoin jusqu’à présent. Actuellement je tourne un film qui nécessite l’emploi d’un appareil photo nu-mérique (DSLR). Grâce à lui je peux travailler comme un photographe et donc composer avec la profondeur de champ. Je voulais cet appareil puisque les lieux où je suis amené à tourner ne sont pas tous très beaux et je n’ai pas les moyens de refaire les décors. L’outil est très léger, une fois de plus, et je retrouve le plaisir de cadrer comme quand je photographiais avant de faire des films. Je cherche toujours l’outil le plus conforme à mes projets et qui soit durable alors que l’industrie nous pousse à en changer tous les six mois. Le bon côté de tout cela c’est que le cinéaste a une vaste palette à sa dis-position à des prix abordables, ce qui accroît sa liberté de création.

Qu’est ce que ça change pour toi ?

Ca permet par exemple à mes films d’accé-der à la salle de cinéma et cela à moindre coût grâce au DCP et à un peu de promo. Mais attention c’est bien beau d’être en salle. Si le film ne tient pas plus de trois se-maines il n’a aucune chance de rencontrer son public, surtout s’il est exposé dans une seule salle. C’est le cas pour beaucoup de films documentaires ou des fictions à très petit budget. Il y a bien quelques exceptions comme Les invisibles de Sébastien Lifshitz ou Bovines d’Emmanuel Gras pour ne citer qu’eux. Ils ont décollé malgré leur faible coût de production. Aujourd’hui trop de films attendent un écran en dépit de la nu-mérisation des salles. La question se pose pour les auteurs/réalisateurs de savoir s’ils choisissent de réaliser pour la télévision dite de service public et donc d’être mieux exposés ou de réaliser pour le cinéma avec beaucoup moins de spectateurs à la clef ou encore le câble qui permet quelquefois une plus grande visibilité que le cinéma, mais n’offre pas le plaisir du contact avec la salle qui reste le plus bel espace citoyen. Par manque de tout ça, certains réalisateurs se tournent vers la toile, inventent des nou-veaux langages et de nouvelles écritures qui sont des mélanges entre arts plastiques, arts graphiques et cinéma. Ils ont un écran gratuit et planétaire à leur disposition. Est-ce viable ? Je ne pense pas mais ça va

évoluer et à défaut de mieux pour l’instant c’est un espace de liberté.

Que représente pour toi internet ?

Pour moi, Internet n’est pas une finalité en terme de diffusion de mes films qui sont plus pensés et écrits pour le cinéma ou la télévision. C’est un espace d’échanges, d’informations, de promotion et de mar-chandisation mais il est limité pour retra-duire la finesse de la sensation à cause du manque de définition du son et de la taille de l’image. Mais là aussi, ça va changer et les nouvelles générations inventeront des nouveaux contenus adaptés à ce mode de diffusion. L’usage des outils est plus acces-sible et simple et normalement cela doit permettre d’avoir l’esprit plus disponible pour créer. Je trouve que nous sommes dans une époque très dense qui mélange plein de savoirs et de pratiques en accès instan-tané grâce à la toile. Il y a une fusion de l’analogique avec le numérique qui est intéressante en ce moment même si on perd quelque chose d’organique qui était le propre de l’analogique. La pellicule 35mm et le son sur bande ou le vinyle avaient cette qualité.

Texte : Jean-Cyrille Muzelet et Damien FritschSafire

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© Nelly Blaya

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Cédric Bonin : Avec le développement des écrans (ordinateurs, tablettes, mobiles…), on parle de plus en plus de TV connectée, de Social TV (liée aux réseaux sociaux). La télévision est-elle différente aujourd’hui ?

Alain Le Diberder : La télé a toujours été un media social, depuis le début. Aujourd’hui on parle de social media, de communautés, mais quand on regarde l’histoire de la télé-vision dès les années 50, la télévision est très sociale. En 1968, seulement 50% des foyers étaient équipés de la télévision mais tout le monde avait vu la télévision ! Elle se partageait. Ce qui a disparu aujourd’hui,

ce sont les gens agglutinés devant la vi-trine d’un vendeur de TV où fonctionnait un poste.

Florian Hager : Il n’y a pas plus social ! Depuis quelques années tu peux commu-niquer en direct pendant la diffusion par SMS… et maintenant, il faut y rajouter Twitter et Facebook.

Alain Le Diberder : En fait, quand on observe la plupart des grands groupes, on pourrait très bien dire que la télé a conquis le numé-rique, et non l’inverse. YouTube, par exemple, qui diffuse des vidéos comme la télévision,

représente un tiers du marché publicitaire sur le web, Google est obligé de faire Google TV et de se positionner sur la VOD (Vidéo à la demande)… Itunes n’est finalement rien d’autre que la « Fnac » d’aujourd’hui. C’est davantage les gros bras du numérique qui doivent discuter avec les studios que l’in-verse. Ceux qui font de l’argent, même si c’est parfois difficile, ce sont les studios ou les producteurs de séries. La relation est souvent traitée sous l’angle « Quel défi le numérique lance-t-il à la télévision ? » Mais on pourrait aussi inverser la question.

Florian Hager : Il faut sortir de l’idée que la télévision est un objet réel, un téléviseur. La TV, c’est simplement un flux d’images. Aujourd’hui, les gens ne se demandent plus par quel canal les images arrivent (web, sa-tellite, hertzien...), ni sur quel écran on doit les regarder.

Alain Le Diberder : Les jeunes regardent indifféremment sur tablettes, télévision ou autres. En fait, il faut se dire que c’est la même chose dans le rapport à la musique et aux disques. Nous sommes passés du Vinyle à Spotify… Les objets sont devenus des flux. En 1970, un 33T coûtait un mois d’argent de poche. Cela représentait beaucoup. On s’est alors beaucoup inquiété de l’idée que cela pourrait changer la musique… Mais en 2013 il y a toujours une tournée des Who.

Florian Hager : Le modèle économique a d’ailleurs switché. Avant, le live était une

ARTE,une TV tout écran

ARTE EST SANS DOUTES L’UNE DES CHAîNES LES PLUS INNOVANTES DANS LE MONDE NUMÉRIQUE. ELLE JOUE UN RôLE DE PIONNIER DU PAYSAGE AUDIOVISUEL EUROPÉEN DANS UN CERTAIN NOMBRE D’EXPÉRIMENTATIONS EN TERME

DE PROGRAMMES PROPOSÉS SUR LES DIFFÉRENTS ÉCRANS (TV, WEB, TABLETTES ET MOBILES).

Entretien à Strasbourg avec le directeur des programmes Alain Le Diberder et Florian Hager, adjoint du directeur des programmes et directeur de la programmation Antenne et Web, pour faire le point sur l’état de l’art(e).

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promo pour le disque et maintenant c’est l’inverse.

Alain Le Diberder : En fait, les modèles éco-nomiques évoluent en permanence. Si on remonte encore en arrière, l’industrie du disque est la fille de l’industrie de la radio. C’est la radio gratuite qui a généré le disque payant. Au début, les stations de radio ne diffusaient que du live, un réseau comme CBS avait donc 200 orchestres. Les musi-ciens avaient alors deux sources de reve-nus : les live en radio et les partitions. Et il y a eu des grèves de musiciens. CBS devait trouver un moyen de continuer à diffuser dans tout le Texas ! C’est comme ça qu’a été créé l’ancêtre du disque, le micro sillon, à la demande des stations radios…

Cédric Bonin : Comment ARTE veut évoluer dans ce nouveau contexte ?

Alain Le Diberder : Nous marchons sur deux jambes ; d’abord nous sommes une télé comme les autres. Les gens nous regardent désormais sur trois écrans ; la TV, l’écran sur le web qui a des particularités techniques originales et le 3e écran que sont les mo-biles, smartphones et tablettes.

Alain Le Diberder : Notre originalité est d’être actifs sur les trois écrans. Ce n’est pas nous qui l’avons provoqué, c’est ce que le public veut. Les spectateurs sont en avance. L’essentiel et l’enjeu, c’est l’ac-cessibilité. Ce problème-là est celui de tous les acteurs. Ce que nous essayons de faire, c’est d’être plus radical et à l’écoute que les autres. Les spectateurs et les internautes sont finalement les mêmes, ils ne consti-tuent pas deux publics différents. Notre 2e jambe est d’être une chaîne fran-co-allemande, avec un devoir d’innovation inscrit dans nos gènes. Nous avons une très bonne image et dans le monde numérique, le public nous aime bien. Ils croient en nous. Nous n’avons pas besoin de faire de la « ré-clame ». Aujourd’hui, les spectateurs aiment bien aller sur plusieurs écrans en même temps, en revanche la durée de visionnage sur tablettes n’est pas aussi longue. Notre

métier consiste à accompagner ce mouve-ment des spectateurs, sans avoir trop d’an-nées de retard. Et nous avons aussi l’obliga-tion d’inventer des choses, d’essayer, avec des expériences interactives comme About Kate (kate.arte.tv/fr/info) ou autour d’une série à venir intime conviction (intimecon-viction.arte.tv). Nous devons essayer d’être à la pointe avec nos petits moyens, ce qui nous oblige à prendre des risques. Mais de conserver une interface simple et lisible.

Cédric Bonin : Est-ce qu’il y a en particu-lier des sources d’inspiration ou des par-tenaires pour poursuivre sur cette voie d’expérimentations ?

Florian Hager : Nous sommes à l’écoute de plusieurs sources d’inspirations. Nous faisons des partenariats avec l’ONF (Office National du Film) au Canada, qui ont une vraie démarche et une volonté d’innova-tion dans les expériences sur les nouveaux médias. Il faut aussi dire qu’il y a une dif-férence entre l’Allemagne et la France. En France, la réglementation et le CNC sou-tiennent mieux ces initiatives. Au Canada, avec l’ONF, le système est aussi favorable, un peu comme en France. Nous avons donc coproduit certains projets très inté-ressants comme Code barre (codebarre.tv). Nous développons aussi des projets dans de nouvelles directions comme le jeu Type : rider, dans lesquels on s’inspire du « game design », la mécanique narrative et interactive des jeux vidéos. Dans les web-docs très poussés, nous expérimentons cette nouvelle dimension pour s’ouvrir à de nouvelles formes, aller plus loin. Type : rider fonctionne d’ailleurs très bien, nous sommes l’application n°1 en France dans l’Appstore !

Cédric Bonin : Par rapport au cinéma, vous êtes d’importants coproducteurs. Quelle est votre politique ?

Florian Hager : En Allemagne, Arte est l’une des seules chaînes qui coproduit du ci-néma. La ligne d’Arte sur ce point est de prendre des risques, d’offrir une liberté à

l’auteur et de suivre à la diffusion. Arte est une chaine comme une autre ; une chaîne de tv. Mais qui ne peut pas diffuser ce qui fait le succès d’autres chaînes ; le sport, la télé-réalité... Le cinéma est donc très important pour nous. La plupart de nos in-vestissements vont dans la production en Europe, dans les films d’auteurs, ce qui nous distingue des autres diffuseurs TV et web pour le public.

Cédric Bonin : Dans le champ des pro-grammes de spectacle vivant, Arte live web joue un grand rôle aussi de ce point de vue là ?

Florian Hager : Oui ! Par exemple nous avions l’intégrale live des opéras de Verdi, ça n’aurait eu aucun sens de montrer cela à l’antenne mais, sur Arte live web cela faisait sens et a très bien marché ! C’est toujours cette question qui nous préoccupe : com-ment donner accès à tous et au mieux à nos programmes sur ces trois écrans ?

Cédric Bonin : Est ce que la TNT propose vraiment de nouvelles possibilités ?

Florian Hager : La TNT a permis de déve-lopper les sous-titres pour la version origi-nale, pour sourds et malentendants, et de développer cette offre importante pour Arte.

Propos recueillis par Cédric Bonin le 30 octobre 2013

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A bigger picture ; ce titre de l’une des dernières expositions de l’artiste britan-nique David Hockney résume bien ce que le numérique a pu apporter au métier de producteur de films. A 74 ans, ce maître du mouvement Pop art réalise certains des-sins sur son iPad. Hockney crée ses images directement sur l’écran de l’appareil en modifiant les teintes et en superposant des traits de pinceau. Un diaporama de 8 à 10 minutes, réalisé par l’artiste, permet aux visiteurs de suivre son processus de création.

Cette peinture numérique et son making-of a quelque chose de réjouissant. Hockney a partagé nombre de ses œuvres gratui-tement par email («Vous pouvez faire un dessin à 6h du matin du lever du soleil et l’envoyer à des personnes à 7 heures» s’amuse-t-il), allant à l’encontre des règles du marché et invite le public à découvrir son processus de création. Une peinture 2.0 en somme.Une plus grande image pourrait ainsi résu-mer l’avenir qu’offre le numérique : tour-nages et effets numériques, webdoc, dis-positifs participatifs, 3D, réalité augmentée, TV connectée, second écran... Autant de

nouvelles opportunités techniques don-nées aux créateurs de repousser les limites de leur imagination pour raconter des his-toires. Photographie, cinéma, texte, dessin convergent pour proposer de nouvelles ex-périences narratives et visuelles. On célèbre cette année, dans plusieurs expositions, les œuvres de Chris Marker. Cinéaste historien et géographe, poète, plasticien, on redécouvre aussi en lui une sorte de « geek » qui maîtrisait les nou-velles technologies (Il avait son propre YouTube Channel et a créé des logiciels et des CD-Roms). Précurseur ? Il parvenait en tout cas à mettre à jour la signification des événements de l’Histoire et du présent, à travers les gestes et les paroles qu’il cap-tait et restituait par ces différents média.

L’arche russe du cinéaste Sokourov n’au-rait pas été possible sans l’avènement des caméras numériques qui ont permis le plus long plan-séquence (96min !) de l’histoire du cinéma. Michael Mann, qui tire le maxi-mum d’effets de la composition plastique de ses films est souvent cité en exemple pour son utilisation du numérique. Nuri Bilge Ceylan en est un ardent défenseur : « Cette technologie est enfin arrivée à un

niveau satisfaisant en matière de défini-tion et de précision, y compris dans la pro-fondeur de champ. Elle permet aussi une liberté d’expérimentation qu’on ne peut s’autoriser avec de la pellicule, depuis le nombre illimité de prises jusqu’à la possibi-lité de voir le résultat immédiatement. C’est très important pour moi, car cela permet de régler l’image selon son désir, aussi facile-ment qu’un peintre le ferait avec sa toile. »

Grâce aux nouvelles caméras (voire aux téléphones portables…), il est aujourd’hui possible de filmer de façon encore plus légère. Et Internet permet une circulation inédite des connaissances et de toutes ces images. Les révolutions démocratiques récentes ont sans aucun doute bénéficié de ces outils. Plusieurs films documen-taires absolument passionnants font état de cette nouvelle donne : fragments d’une révolution est un film anonyme qui raconte comment des centaines de milliers d’Ira-niens sont descendus dans la rue pour ex-primer leur mécontentement le 2 juin 2009. Alors que les journalistes locaux ont été muselés et les journalistes étrangers ex-pulsés du pays, ces affrontements violents ont été visibles dans le monde entier par le

A bigger picture

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filtre d’Internet, grâce aux images amateurs filmées par des manifestants anonymes. Le film raconte l’une de ces histoires entre les images des citoyens et les images du pouvoir, les réflexions, les sentiments échangés par mails et les discours offi-ciels. Burma VJ est un long-métrage do-cumentaire danois de 2009. Il raconte le soulèvement de septembre 2007 contre la junte militaire au pouvoir en Birmanie. Intégralement filmé par des vidéo-journa-listes birmans au risque de leur vie, Burma vJ a été diffusé dans plus de 130 festivals dans le monde, primé plus de quarante fois et a été sélectionné pour les Oscars. Grâce à la copie numérique qui a remplacé la coûteuse copie 35mm, ces films, comme d’autres aux budgets réduits (notamment documentaires) ont pu accéder à la projec-tion en salle et y trouver un public, un ton, une audace formelle qui n’est pas toujours possible à la télévision.

Parallèlement, la dimension collaborative et interactive se développe. La manière de concevoir les histoires et de les diffuser entre dans une phase d’exploration : les webdocs Jour de vote - dans la peau d’un député sur franceTv.fr et le Monde.fr, Bear

71 produit par l’ONF.ca, Alma documen-taire sur Ipad coproduit par Arte ou Gare du nord de Claire Simon sur francetv.fr (le prolongement de son long-métrage ciné-ma), sont quelques uns des exemples les plus intéressants.

En travaillant comme producteur sur plu-sieurs projets, dont le webdocumentaire de Clément Cogitore Bielutin, le mystère d’une collection sur arte.tv et lexpress.fr, ou Le défi des batisseurs, expérience transmédia (prolongeant le film de Marc Jampolsky) proposée par Julien Aubert sur arte.tv, j’ai découvert ce champ des pos-sibles passionnant : à chaque fois, avec les auteurs, nous avons dû nous poser de nou-velles questions sur la place du spectateur, l’expérience proposée, la narration…Bien sûr, ces films et ces expériences transmédia devront se battre pour exister. Sur Internet, comment ne pas être noyé dans une plateforme comme YouTube ? Sur la TV comment trouver un public avec la démultiplication des chaînes sur les box, la TNT, le satellite..? Sur les écrans de cinéma, comment donner sa place à un film ? Et lais-ser au public le temps de venir le décou-vrir quand des dizaines de nouveaux films

arrivent chaque semaine dans les salles ? Autant de défis que nous allons devoir rele-ver pour espérer offrir au public une image véritablement plus grande du monde.

Cédric BoninProducteur – Seppia Film

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L’histoire? Nouvellement promu cadre dans une entreprise de transport, Jean Tusse décide en mars 2013 de décrire sa nou-velle vie au travail par « posts » sur son compte Facebook. Ses écrits rencontrant de l’audience sur le web, il fait l’objet en avril d’un vrai-faux documentaire radio sur France Culture et enfin en mai il publie ses chroniques vidéos sur YouTube qui sont commentées par des internautes dans des articles de Rue 89 et d’Alternatives économiques.

La narration transmédia est une méthode de développement d’œuvres de fiction ou documentaires qui se caractérise par l’utilisation combinée de plusieurs mé-dias pour développer des univers narratifs, chaque média employé ayant recours à un contenu différent. La narration transmé-dia se différencie du cross-média qui dé-cline un contenu principal sur des médias complémentaires.

Jean-Cyrille Muzelet : Pourquoi as-tu eu envie de faire une fiction transmedia ?

Sur le web, on trouve des comportements nouveaux, étonnants parfois même trou-blants... C’est un lieu de mélange entre réel et fiction redoutable et un lieu de so-ciabilité, malgré les apparences, très codi-fié. Sur Facebook, j’ai longtemps suivi les comptes d’entrepreneurs comptant des milliers d’abonnés et qui, sous couvert de confesser leurs difficultés, leurs défauts, leurs péchés mignons dérivent bien sou-vent dans de l’auto-promotion et surtout dans de l’autofiction. Avec Une vie de pro, j’ai voulu créer un tel professionnel et faire

en sorte qu’il pousse très loin ses confes-sions sur sa vie au travail, prenant même à parti ses amis Facebook sur le sale boulot qu’il doit accomplir, pousser à bout un su-balterne jugé incompétent. De nombreux effets de réel étaient créés, il a fait l’objet d’articles dans les journaux partenaires, d’un documentaire radio, il était sympa-thique, amusant. Mon premier objectif était de voir jusqu’où l’aspect documentaire se-rait crédible, peut-on véritablement être aussi intime et dérangeant sur Facebook ? Ensuite la fiction a été pleinement dévoilée et des échanges nourris sur et en dehors de la toile se sont déroulés... Mais je dois dire que la confusion entre fiction et réel en a troublé plus d’un dont moi. Je me suis trouvé face à des mises en abîmes et des questions éthiques compliquées.

d’autres champs d’expérimentationsen vue ?

Je pense que ce serait intéressant de questionner d’autres aspects de nos vies avec le web par exemple l’ impossible ou-bli de ses données, de ses écrits ou les changements cognitifs dont parle Michel Serres. Les cerveaux nés avec le web ne sont pas structurés de la même manière que ceux nés avant. Ce seraient autant de ressorts dramatiques ou de questionne-ments à poser dans des productions web. Il faudrait raconter pour le web l’équivalent des 400 coups de Truffaut avec un gamin des années 2000 qui ne recherche plus refuge dans un cinéma mais sur le web. Oui, parce que malgré ces changements cognitifs, je pense que la narration reste très importante pour l’internaute ; c’est une

forme discursive qui a fait ses preuves et qui mériterait d’être plus pratiquée sur le web. Or, aujourd’hui, beaucoup de « web-docs » sont centrés sur le dispositif au dé-triment de l’épaisseur de l’histoire parce que l’internaute devrait être à tout prix mis dans une position d’ acteur. Cette idée est même souvent érigée comme un dogme. Or je pense qu’on peut aussi apprécié d’être un spectateur sur le web... Mais c’est un vrai défi que d’imaginer un récit sur un temps très extensif et avec des médias ayant des écritures différentes. En plus des histoires sur chaque support, il faut imaginer une méta-histoire !

et pour faire ces projets, y a-t-il de l’argent ?

Je pense qu’il se trouve différemment. On parle de l’appel au financement des in-ternautes (crowdfunding) cela peut être une aide mais elle est souvent marginale. Sur certains projets, les associations de productions peuvent être intéressantes car elles permettent de trouver des bud-gets avec des actions impliquant le public dans la vie réelle. Là aussi, c’est encore un champ d’expérimentation mais on voit que les diffuseurs ont intérêt à se positionner sur le web ; leurs audiences s’évaporent de manière irrémédiable vers ce support. Expérimentons.

Texte :Max Disbeaux et Jean-Cyrille MuzeletSafire

Le transmedia : retour d’experience

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AUTEUR DE DOCUMENTAIRES, MAX DISBEAUX A RÉALISÉ AU PREMIER SEMESTRE 2013 UNE FICTION TRANSMÉDIA, INTITULÉE UNE VIE DE PRO CO-PRODUITE AVEC RADIO FRANCE, RUE 89, ALTERNATIVES ÉCONOMIQUES ET SOUTENUE PAR L’AGENCE CULTURELLE D’ALSACE ET LE MINISTèRE DE LA CULTURE.

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la lettre — saison 2013 la lettre — saison 2013

Il n’est pas rare que les grands coups de balai emportent avec eux un peu plus que la poussière. Quand le cinéma a basculé dans l’ère du numérique, on en parle au passé c’était à peine hier, on pouvait craindre les dommages collatéraux : comment s’équi-per ? Avec quel argent ? Le public va-t-il suivre ? Et notre projectionniste, en place depuis 30 ans et roi de la bobine, comment va-t-il s’adapter à cette nouvelle machine plus truffée de boutons qu’un adolescent carburant au MacDo ? Le changement, ça fait peur. Surtout que là, le changement c’était vraiment maintenant.Le cinéma Le Royal, aujourd’hui mené par Jean Dubois – la tête de gondole – mais aussi par une belle équipe de bénévoles (plus d’une vingtaine !), dévoués mais surtout investis, est à sa façon à la pointe du renouvellement. Parmi les premiers cinémas à s’être équipés en numérique (selon la police, les manifestants n’ont pas communiqué leurs chiffres), Le Royal est un pionnier du genre. La peur du len-demain qui serait si différent de la veille, très peu pour eux ! Le regard droit devant, ils avancent. Et ils s’éclatent. Les lignes bougent et ils se sentent bien vivants, bon vivants. « On a démarré très tôt le dossier de fi-nancement pour le numérique, se souvient Jean Dubois. Tout est neuf, la sono, l’écran et le projo, pour 130 000 euros TTC à peu près. Le financement pour le numérique a pu se faire grâce à l’aide de la ville, aux fonds européens, à notre député qui nous a offert sa dernière subvention. Puis la communauté des communes, le Conseil Régional… On a pu faire notre première projection numérique en août 2012, avec Men in Black 3. » La première fois n’est pas

toujours le meilleur souvenir.Et puisqu’il est de bon ton de garder l’équilibre entre tradition et modernité, le Royal ne tire pas une croix sur le 35mm. « Aujourd’hui, le film est un disque dur, dans la cabine, il n’y a plus ni le bruit ni l’odeur de la bobine. Au Royal, on a les deux projecteurs, 35mm et numérique. Le 35mm nous sert pour les projos spéciales, lors de festivals par exemple, ou pour des séances scolaires. » C’est rassurant de garder une trace du passé, la mémoire ne suffit pas toujours. « Quand les scolaires viennent parfois visiter la cabine, on leur montre une bobine, un photogramme, pour qu’ils voient comment c’était avant le nu-mérique », souffle Michel Banzet. Et puis, il existe, et c’est heureux, encore de nom-breux films qui ne sont disponibles qu’en copie 35mm. Garder les deux projecteurs pour un cinéma, c’est aussi préserver sa

liberté de programmation. Ca rend le glis-sement plus progressif.Pour un exploitant de salle, l’enjeu d’un tel changement est aussi le rapport aux spectateurs. Les habitudes changent, et dans une relation au long cours cela mérite d’avoir des égards. « Ici, c’est un vrai ciné-ma familial, on embrasse la moitié de nos spectateurs. Il y avait une petite inquié-tude au début, on a même observé un petit changement de clientèle. On a beaucoup parlé du numérique pour préparer les gens à cette nouvelle ère », sourit Jean Dubois. Et pour tenir ces discussions, rien de tel qu’un comptoir ; et là, c’est Royal au bar ! Ce cinéma qui prend goût à ne pas tout faire comme tout le monde maintient la tra-dition de l’entracte. « Par exemple, on fait toujours un entracte pendant le film. Avec le numérique on peut reprendre le film en remontant 30 secondes en arrière. A toutes

RENCONTRE AVEC JEAN DUBOIS, MICHEL BANZET ET JEAN-MARIE WEISGERBER, DIRECTEUR DE LA SALLE DE CINÉMA LE ROYAL, À ROTHAU. UN CINÉMA QUI DU HAUT

DE SA PETITE COLLINE REGARDE LE MONDE EN ESSAYANT D’AVOIR TOUJOURS UN TEMPS D’AVANCE. ET LE SOURIRE AUX LèVRES.

Royal au barregarDs sur le numérique

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regarDs sur le numérique

les séances, il y a l’entracte, un café, un thé, et l’affiche du film est toujours à gagner ! Et si on a quelque chose à dire sur l’asso-ciation, c’est l’occasion de le faire. Alors oui, on coupe l’œuvre, mais ça permet une convivialité. Et on prend toujours soin de bien couper, on ne fait pas n’importe quoi. Aujourd’hui, si on ne fait pas l’entracte, les gens se plaignent. »Pour Jean Dubois et sa troupe, le numé-rique a donc été accueilli les bras grands ouverts. Cette avancée technologique leur offre t-elle de nombreux avantages ? « La réduction des coûts de livraison va se sen-tir là petit à petit. Ca réduit les coûts de transport. »Y’a t-il moins de soucis techniques ? « Le stress n’est plus au même endroit. Avant on craignait que la bobine casse, mainte-nant on craint de ne pas avoir la clé (KDM) qui permet d’ouvrir le film. Je me souviens d’une projo où dix minutes avant le dé-but du film, les gens sont dans la salle, on n’arrivait pas à débloquer le film. Nous on est équipé avec un projo 4K, l’image est magnifique et le son très bon. C’est sûr, il n’y a plus l’usure du 35mm, c’est la perfec-tion tout le temps », explique Jean-Marie Weisgerber.Encore une question : la multiplication des copies permet-elle aux petites salles municipales d’accéder plus facilement et plus rapidement aux films dès leur sortie en salles ? « Ce n’est pas le nombre de copies qui change, mais la circulation. Dans notre cas, ça va peut-être un peu plus vite, mais juste un peu. Les distribu-teurs traînent toujours un peu les pieds pour nous passer les films, on est une pe-tite salle, sans beaucoup de spectateurs. Selon les distributeurs, on a les films entre 3 et 4 semaines après la sortie nationale.

Depuis septembre, on gère la programma-tion et les contacts avec les distributeurs, ça demande une certaine gymnastique », témoigne Jean-Marie Weisgerber.Le Royal, c’est environ 8 à 10 séances par mois, sans jamais passer deux fois le même film. Pour une moyenne de 7000 specta-teurs à l’année. Le Royal, c’est un cinéma près de chez vous mais qui ne renie rien du monde autour. Le Royal, c’est droit devant et toujours un œil dans le rétro. Santé !

Texte : Romain Sublon Photographies : Benoit Linder

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Séquence 1 - int JouR - une fourmilière Quelque part dans un champ, une fourmi-lière s’affaire. Des biscuits au chocolat ont été repérés à quelques dizaines de mètres par les éclaireuses. Le chef de l’approvi-sionnement observe ses congénères au travail qui, inlassablement, accumulent en petits tas le sucre tant convoité. Il croise ses mandibules et sourit : l’hiver a été rude mais la vie continue grâce à ces géants à deux pattes venus dans le secteur...Fondu au noir

Séquence 2 - eXt JouR - coulisses et loges La journée de tournage commence bien. Des dizaines de bus remplis de Figurants se garent le long du champ sur lequel la ba-taille va bientôt faire rage. Installées sous des tentes géantes, les loges vrombissent au son des sèche-cheveux et des inter-pellations des Costumiers, tous pressés d’en finir.

Séquence 3 - eXt JouR - champ de bataille Sur le plateau, l’Assistant Réalisateur relit son plan de tournage. Ce soir, tout sera fini. Ou plutôt, tout commencera, car l’ensemble de l’équipe est d’accord sur un point : L’Amour Bafoué fera date dans l’histoire du cinéma. Mais l’Assistant Réalisateur le sait, rien n’est joué, car aujourd’hui se tourne le plan le plus important du film.

Séquence 4 - int JouR - caravane du producteur Echouée à l’écart de l’agitation des Assistants qui commencent à mettre en place la figuration, une caravane abrite le Producteur. Affalé sur une banquette, gavé de café et de cigarettes, il répond aux ap-pels des financiers. La Star est malade, les assureurs s’inquiètent, tiendra-t-elle jusqu’au bout ? «Mais oui, rassurez-vous, la Star va bien je lui ai parlé ce matin, ne vous inquiétez pas, plus qu’une scène à tourner...»

Séquence 5 - eXt JouR - car loge Dans son car-loge, la Star se regarde dans le miroir. Et voilà, c’est la fin. Son dernier film. Elle se souvient de ses débuts, lors-qu’elle n’était qu’une jeune débutante, abonnée aux petits rôles de servantes... Que de chemin parcouru, que de souvenirs. Il y a quelques jours, elle a fait un malaise pendant la scène de poursuite à cheval. Personne, à part elle et son médecin, ne savent sa fin prochaine. A quoi bon le dire ? La presse débarquerait et tout se-rait si compliqué... Le Deuxième Assistant Réalisateur passe une tête dans l’entre-bâillement de la porte, il faut y aller, tout le monde est prêt. La Star se lève, et retient une larme avant de sortir dans la lumière.

Séquence 6 - eXt JouR - champ de bataille L’étendue du décor est immense. Jusqu’à l’horizon, les figurants attendent, fagotéscomme des fantassins. Le Jeune Premier et le Méchant sont déjà là, subissant les der-nières retouches de maquilleuses transies par l’ambiance qui règne sur le plateau. La Star s’avance dans un silence d’auditorium, sous les regards sentencieux des techni-ciens. Le Réalisateur : «Moteur !»«Ca tourne !» «ACTION !»La formidable et mystérieuse machine du cinéma se met alors en branle. Les Figurants entrent alors dans une bataille sanglante, mourant les uns après les autres tandis que la grue-travelling effectue au-dessus d’eux un lent trajet majestueux. Le Jeune Premier se précipite, tue le Méchant et embrasse la Star. Le plan est incroyable, tout a fonc-tionné. «COUPEZ !»Tout le monde applaudit et se congratule. Et là, l’impensable se produit, la Star fait quelque pas, puis son regard se trouble, elle porte sa main sur sa poitrine et s’écroule. On tente de la réanimer, mais trop tard, la Star est morte. L’émotion est immédiate, la Scripte s’évanouit, le Producteur est interdit.

Séquence 7 - int JouR - camion caméra Le Premier Assistant Caméra branche la caméra sur un disque dur et commence le transfert des rushs. Le Producteur est là, fébrile.

Séquence 8 - int JouR - Groupe électrogène Dans la file indienne des fourmis, Dédé La Crasse est fatigué. Il ne comprend pas pourquoi le chemin passe par cette boite sombre. Il décide de trouver un chemin plus court. A la faveur d’une interstice, il change de route. Un court circuit le terrasse. Il s’en-flamme en un instant et monte au ciel.

Séquence 9 - int JouR - camion caméra Au même instant, la caméra s’éteint, le disque dur saute, créant une petite fu-mée blanche. Le Producteur se fige. Tout va bien ? Les rushs sont là ? Le Premier Assistant Caméra est blanc comme un linge, il est formel, tout vient d’être perdu. Le Producteur s’évanouit et s’affale dans la boue, le film est foutu.Fondu au noir

Séquence 10 - eXt JouR - une fourmilière Quelque part dans un champ, une fourmi-lière s’affaire. Des biscuits au chocolat ont été repérés à quelques dizaines de mètres par les éclaireuses. Le chef de l’approvi-sionnement de la fourmilière observe ses congénères au travail, qui inlassablement accumulent en petit tas le sucre tant convoité. Il croise ses mandibules et sou-rit : l’hiver a été rude mais la vie continue grâce à ces géants à deux pattes venus dans le secteur...

regarDs sur le numérique

Le numérique vu par... Les kinotechniciens

Chronique d’un Amour Bafoué Par Gabriel Goubet

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la lettre — saison 2013

regarDs sur le numérique

Le cinéma a fait son apparition en bibliothèque à la fin des années 70, d’abord sur support U-Matic, à consulter sur place, puis sous forme de VHS, DVD et Blu-ray pouvant être empruntés par les usagers. Avec le développement, dans les années 2000, des res-sources accessibles en ligne, les bibliothèques ont été confron-tées à de nouvelles pratiques dont il leur a fallu tenir compte pour répondre aux demandes du public et reconquérir ceux qu’elles avaient perdus. Elles ont progressivement intégré des offres de VàD1 à leurs services, tout en réfléchissant à la manière d’accom-pagner et de soutenir ces nouvelles pratiques culturelles. Pas si simple dès lors que l’usager peut désormais avoir un accès direct aux collections sans passer par le bibliothécaire et surtout, sans fréquenter la médiathèque.

En Alsace, deux réseaux de médiathèques ont franchi le pas et proposent des ressources audiovisuelles numériques à leurs usagers.

À la médiathèque départementale du Haut-Rhin2, une réflexion a d’abord été menée sur les usages numériques, dans le cadre du projet de développement d’un portail internet proposant un catalogue centralisé des ressources existant dans les biblio-thèques de son réseau. Elle a d’abord concerné l’offre musicale puis audiovisuelle et a abouti à la mise en ligne d’une plateforme musicMe et d’un service de VàD. Cette initiative répondait éga-lement aux demandes des usagers desservis par des bibliobus3 d’avoir accès à des documents audiovisuels en plus des livres et des CD. Le service a ouvert en avril 2012 sur calice68.fr4, le site des bibliothèques du Haut-Rhin, à la rubrique Services en ligne. La médiathèque a choisi l’offre d’un prestataire unique, la Médiathèque numérique, une offre de VàD destinée aux mé-diathèques, développée par Universciné & Arte VOD. Pour l’usager, l’accès à la plateforme est gratuit ; il peut visionner jusqu’à 10 films par mois. Cette proposition a rencontré un vif succès ; depuis sa mise en ligne, 2800 visionnages ont été enregistrés.

Dans le réseau des médiathèques de la Ville et de la Communauté Urbaine de Strasbourg, la réflexion sur le développement d’un service de VàD est engagée. En attendant une offre d’envergure, une première proposition a été mise en place cette année. Elle concerne un fonds de 700 films documentaires figurant au ca-talogue national de la BPI5. Les films peuvent être visionnés sur place dans trois des médiathèques du réseau. La liste des films est disponible dans la rubrique Ressources en ligne/Films docu-mentaires, sur mediatheques-cus.fr, le portail des médiathèques. Elle est organisée thématiquement.

Pour les médiathèques, la démarche qui consiste à mettre en ligne une offre de VàD s’inscrit dans un projet plus large de prise en compte et d’intégration des évolutions dans l’accès aux res-sources et dans les pratiques numériques des publics : il leur faut repenser les politiques d’achat, l’intégration et la valorisation des collections, accompagner et soutenir ces nouvelles pratiques culturelles, développer la médiation numérique. Une évolution qui a également des conséquences en matière de compétences des bibliothécaires et qui modifie durablement le visage des médiathèques.

Texte : Catherine MuellerVidéo Les Beaux Jours

Merci à Sébastien Hammes et Xavier Galaup, Éric Galmard

Ressources audiovisuellesnumériques en bibliothèque

1 VàD : vidéo à la demande2 Les bibliothèques départementales de prêt mettent en œuvre la politique de lecture publique des Conseils Généraux. Elles constituent des fonds de documents qu’elles prêtent aux bibliothèques des communes de moins de 10 000 habitants de leur dépar-tement et développent des propositions de services à destination de ces bibliothèques et de leur public.3 « Le concept du bibliobus […] consiste à acheminer des documents auprès d’usagers, sur des places de villages, dans des quartiers, dans des écoles, dans des bibliothèques rurales, des hôpitaux, des prisons, etc. Bibliothèque circulante, le bibliobus élargit le maillage du réseau de lecture publique en assurant à tous des chances égales d’accès à la culture. » définition donnée sur le site de l’enssib – école nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques4 www.calice68.fr5 La Bibliothèque publique d’information diffuse auprès des bibliothèques publiques en France un catalogue d’environ 1500 films documentaires dont les droits ont été acquis directement auprès des producteurs, distributeurs ou réalisateurs. 700 films peuvent être téléchargés localement et mis à disposition du public pour un visionnement dans les locaux des bibliothèques.

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la lettre — saison 2013 la lettre — saison 2013

↘ TiTreS ↘ Genre ↘ DUree ↘ realiSaTion

aiDe À la proDuCtion Courts métrages

Apaches CM F 13 Kewan STEVENS

Bienveillance CM F 1ère OEUVRE 26 Jean-Christophe PECHEUR

Ce sera tout CM F 15 Delphine COMBY

Cowboy CM F 1ère OEUVRE 20 Frédéric ZEIMET

Discorde CM F 20 Louis JUBEAU

Je ne suis pas là pour vous CM F 18 Tom GARGONNE

Je vous aime tous CM F 15 Andréa BALDINI

Killers CM F 20 Fabrice BRACQ

L’étang des enfants perdus CM F 1ère OEUVRE 15 Xavier DEMOULIN

La bête CM F 15 Guilhem MALGOIRE

La douceur CM F 15 Mélisandre MEERTENS

La lisière CM F 15 Simon SAULNIER

La moquette murale CM F 14 Mehdi OUAHAB

La traversée CM F 15 Thibault WOHLFAHRT

Le grand jeu CM F 1ère OEUVRE 13 Agnès VIALLETON

Les jeunes mariés CM F 1ère OEUVRE 15 Nicolas JONES-GORLIN

Lucie ou les songes CM F 30 Nicolas NOVAK

Moi et mon demi-frère CM F 15 Daniela SABA

Mort à plein temps CM ANIM 10 Laurent LEPRINCE

My favourite things CM F 15 Kartik SINGH

Sans sillage CM F 20 Ophélie PRUVOST

Sirenashow CM ANIM 15 Yann JOUETTE

Speaking Fire CM F 1ère OEUVRE 15 Silk Rémy BINISTI

Think Big CM F 18 Mathieu Z’GRAGGEN

Une toile d’araignée CM F 15 Hüseyin AYDIN

aiDe À la proDuCtion longs métrages

Entre 10 et 12 LM F 90 Peter HOOGENDOORN

Keeper LM F 90 Guillaume SENEZ

Qui vive LM F 90 Marianne TARDIEU

L’éclat furtif de l’ombre LM F 100 P. DECHESNE et A.-P. HOUSIAUX

La justice ou le chaos LM F 100 Vincent GARENQ

L'année prochaine LM F 90 Vania LETURCQ

Peace to us in our dreams LM F 90 Sharunas BARTAS

T’arrête pas de filmer LM F 80 Patrick DOUE

aiDe À la proDuCtion fiCtion tv

De vinci et moi PILOTE F-TV 12x26' Christian MERRET-PALMAIR

2013une annéeen Chiffres

session 1 mars 2013

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la lettre — saison 2013

CUS reGion alSaCe aCa

↘ ProDUCTion ↘ DeManDe ↘ oBTenU ↘ DeManDe ↘ oBTenU ↘ SUivi TUToral

FULLDAWA PROD 10 000 € - € 30 000 € - €

SOUS LES PAVES LA PROD - SL2P 15 000 € - €

DONNA FILMS 30 000 € Ajournement 30 000 € - €

AOMYS PRODUCTION 20 000 € - € 15 000 € - €

CEZURE PRODUCTIONS 30 000 € - €

MICROFILMS 35 000 € - € 30 000 € - €

THEOREM 20 000 € - € 30 000 € - €

RUSTY PRODUCTION 30 000 € - €

GOOD FORTUNE FILMS 15 000 € 12 000 € 15 000 € 15 000 €

KALANKA PRODUCTION 35 000 € - € 30 000 € - €

AFFREUX SALES ET MECHANTS PROD. 20 000 € - € 30 000 € - €

GRAVITY FILMS 30 000 € Ajournement

STUDIO KREMLIN 30 000 € - €

OFFSHORE 20 000 € - €

CARLITO 30 000 € - € 15 000 € - €

DOMINO FILMS 20 000 € - € 15 000 € - €

LES FILMS DU CYGNE 20 000 € - € 30 000 € 15 000 €

LA VOIE LACTEE 20 000 € 16 000 €

LES MEDIA ASSOCIES 22 500 € - € 22 500 € 20 000 €

MYSTEO 30 000 € 16 000 € 30 000 € 20 000 €

SCREEN ADDICT 30 000 € 23 000 €

SACREBLEU 15 000 € - €

FATCAT FILMS 20 000 € - € 15 000 € - €

SOUS LES PAVES LA PROD – SL2P 24 000 € 17 000 €

ORIGINE FILMS 19 000 € - €

UNLIMITED 40 000 € - € 40 000 € 25 000 €

LES FILMS VELVET 100 000 € - €

LA VIE EST BELLE FILMS ASSOCIES 150 000 € Ajournement

MANDRA FILMS 100 000 € Ajournement 80 000 € - €

NORD OUEST FILMS 100 000 € - € 150 000 € - €

OFFSHORE 100 000 € Ajournement 150 000 € 120 000 €

UNLIMITED 60 000 € 60 000 € 60 000 € 45 000 €

C TON FILM 100 000 € - €

WHAC MEDIA 30 000 € - €

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la lettre — saison 2013 la lettre — saison 2013

↘ TiTreS ↘ Genre ↘ DUree ↘ realiSaTion

aiDe À la proDuCtion DoCumentaires

C’est ma vie qui me regarde DOC U 52 Damien FRITSCH

D'Goda, Un film alsacien à la cinémathèque DOC U 52 Vincent FROEHLY

Erckmann-Chatrian DOC U 52 Anne RIEGEL

L’image mouvementée DOC U 52 Sylvain ROUMETTE

L'installation DOC U 52 Yves ENTENICH

La question kurde DOC U 52 Luis MIRANDA

Médecine invisible (la science...) DOC U 52 Laurent LUTAUD et Robert CIBIS

Notre monde DOC U 90 François CAILLAT

Théodore Gouvy DOC U 52 Alexis et Yannis METZINGER

Tsiganes DOC U 52 Jean-Marie FAWER

Zone grise DOC U 52 Alain de HALLEUX

aiDe À l’éCriture

Atlas DOC U 52 Jeanpierre FARGEAS et Lou GALOPA

Déflagration d'une photographie LM DOC 100 Robin HUNZINGER

Je ne suis qu'une vulgaire interprète DOC U 60 Pascal CLING

La magie courante DOC U 52 Aline BATTAGLIA

Le front du Wakhan LM F 100 Clément COGITORE

Le pays de cocagne LM F 90 Tristan BORDMANN

Les Oiseaux LM F 90 Marie FRERING

Les parents engagés DOC U 52 Sandrine DUMARAIS

L'héritier LM F 80 Lévon MINASIAN

Mon meilleur ami de droite DOC U 52 Julia LAURENCEAU

Ni dieu, ni magicien DOC U 52 Thibaut GRAILLOT

Un jour mon prince viendra LM F 90 Zouhair CHEBBALE

Voir sans les yeux DOC U 52 Pascale MALINOWSKI

aiDe au Développement

A l'école du dehors DOC U 52 Mariette FELTIN

Aller retour DOC U 52 Alain GIORGETTI

Barak CM DOC 50 Mali ARUN

Enemi intérieur LM F 90 Jérôme DE MISSOLTZ et Pierre HOGDSON

Je suis l'engrais de ma terre DOC U 52 Luis MIRANDA

Kebab Royal LM F 90 Peter BROSENS et Jessica WOODWORTH

Kevin et ses apôtres NMEDIA 7x3' E. JAXEL-TRUER, E. GUIOL et E. SEKER

Le sourire de la Tortue CM ANIM 15 Anita ZUCCHI et Vincent ESCRIVE

Mes vacances pas comme les autres DOC S 20x26' Anne FANTINEL

Unterlinden, mon musée en chantier DOC U 52 Gabriel MEICH

2013une annéeen Chiffres

session 1 mars 2013

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la lettre — saison 2013

CUS reGion alSaCe aCa

↘ ProDUCTion ↘ DeManDe ↘ oBTenU ↘ DeManDe ↘ oBTenU ↘ SUivi TUToral

ANA FILMS 12 800 € 12 000 € 17 000 € 15 000 €

THEODORE PRODUCTIONS 30 000 € - € 30 000 € - €

JEM PRODUCTIONS 25 000 € 15 000 € 30 000 € - €

BIX FILMS 15 000 € 14 000 € 15 000 € 15 000 €

VICTORIMAGE 15 000 € - €

CRESCENDO FILMS 25 000 € Ajournement 25 000 € 22 000 €

SEPPIA 19 260 € - € 25 000 € - €

BIX FILMS 15 000 € 15 000 € 15 000 € 15 000 €

CERIGO FILMS 21 000 € 14 000 € 22 000 € 20 000 €

ANA FILMS 12 000 € 12 000 €

CRESCENDO FILMS 10 000 € - € 10 000 € - €

- 3 500 € - €

- 5 000 € - €

- 5 000 € - €

- 3 500 € - €

KAZAK PRODUCTIONS 5 000 € Ajournement

- 4 000 € - €

- 5 000 € 5 000 €

- 3 500 € - €

- 5 000 € - €

- 3 500 € 3 000 €

DES JOURS MEILLEURS 3 500 € - €

- 5 000 € 5 000 € 1 200 €

- 2 890 € - €

ANA FILMS 7 500 € - €

CRESCENDO FILMS 7 000 € - €

THE KINGDOM 10 000 € - €

BIX FILMS 10 000 € Ajournement

CRESCENDO FILMS 10 000 € 7 500 €

UNLIMITED 10 000 € 8 000 €

EJT LABO 10 000 € 7 500 €

SHOOT THE BOSS 10 000 € - €

SEPPIA 10 000 € - €

SEPPIA 10 000 € - €

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la lettre — saison 2013 la lettre — saison 2013

↘ TiTreS ↘ Genre ↘ DUree ↘ realiSaTion

aiDe À la proDuCtion Courts métrages

Acoustic Kitty CM A 12 Ron DYENS

Après la peine CM F 1ère OEUVRE 15 Jérémie GUEZ

Beau papa CM F 25 Victor SAINT MACARY

Bienveillance CM F 26 Jean-Christophe PECHEUR

Ce sera tout CM F 15 Delphine COMBY

Comme si CM F 12 David BAUDRY

Comme un poisson dans l'autre CM F 15 Bertrand DEVE

Dès l'aube CM F 1ère OEUVRE 15 Anne-Claire ALBECKER

Feu CM F 15 Mali ARUN

Feuille morte CM F 15 Jean-Noël BETZLER

La bataille d'Angleterre CM F 18 Denis VOLTE

La lisière CM F 15 Simon SAULNIER

La liste CM F 12 Fanny DESMARES

Le premier pas CM F 15 Vanessa CLEMENT

Le tambour des somnanbules CM F 15 Samir BENCHIKH

L'homme le plus beau du monde CM F 25 Maia THIRIET

Ma vie criminelle CM F 30 Philippe LUBAC

Mon cœur à l'étroit CM F 25 Christophe PERTON

Ne m'oublie pas CM F 1ère OEUVRE 16 Emmanuel GOMES DE ARAUJO

Ogurets ou les turpitudes d'un comcombre russe CM F 24 Eric BURTHERET

Sans sillage CM F 20 Ophélie PRUVOST

Service compris CM F 12 Stéphan CASTANG

Sofia B. dormait mal CM F 1ère OEUVRE 20 Léa TRIBOULET

Spermulator CM F 15 Hélène GIQUELLO

Sur des rails CM F 1ère OEUVRE 15 William ROY

Trop c'est trop CM F 9 Joseph GRIESMAR et Laurent HIRN

aiDe À la proDuCtion longs métrages

Angélique LM F 90 M. AMACHOUKELI, C.BURGER et S. THEIS

Cosmodrama LM F 110 Philippe FERNANDEZ

Du rififi dans les Vosges LM F 100 D. MEZERETTE et I. WOJTOWICZ

Fausse route LM F 100 Abner PASTOLL

L'année prochaine LM F 90 Vania LETURCQ

Les Mercuriales LM F 100 Virgil VERNIER

Les nuits d'été LM F 110 Mario FANFANI

Les testicules de Tarzan LM DOC 90 Alexandru SOLOMON

Touch me not (Nu ma atinge ma) LM F 90 Adina PINTILIE

2013une annéeen Chiffres

session 2 juillet 2013

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la lettre — saison 2013

CUS reGion alSaCe aCa

↘ ProDUCTion ↘ DeManDe ↘ oBTenU ↘ DeManDe ↘ oBTenU ↘ SUivi TUToral

SACREBLEU PROD. 25 000 € 20 000 € 25 000 € Ajournement

FULL DAWA PROD. 15 000 € - € 15 000 € - €

REVERENCE 20 000 € - € 30 000 € - €

SOUS LES PAVÉS LA PLAGE - SL2P 8 000 € - €

DONNA Films 27 000 € - €

IL EST UNE FOIS PROD. 23 000 € - € 23 000 € - €

YES SIR FILMS 30 000 € - €

FIDELITE FILMS 15 000 € - € 15 000 € - €

LA RUCHE PRODUCTIONS 20 000 € - € 30 000 € - €

SYMPHONIA FILMS 30 000 € - €

MYSTEO 15 000 € - € 17 500 € - €

GRAVITY FILMS 9 000 € - €

44 PROD ARTEMISIA PROD. 25 000 € - €

LES FILMS DU CYGNE 22 000 € 18 000 € 25 000 € - €

SUR LES TOITS PROD. 15 000 € Ajournement 27 000 € - €

GLADYS GLOVER FILMS 22 000 € - € 30 000 € 22 000 €

R STONE PRODUCTIONS 20 000 € - € 25 000 € - €

EVERYBODY ON DECK 30 000 € - € 30 000 € - €

MAGALA 35 000 € - € 15 000 € - €

LES FILMS DU ZEBU 30 000 € 12 000 € 30 000 € 20 000 €

SCREEN ADDICT 17 000 € - €

TAKAMI PRODUCTIONS 20 000 € - € 30 000 € - €

MANDRA FILMS 14 000 € - € 15 000 € 15 000 €

VAGABUNDO FILMS 30 000 € - € 30 000 € - €

OROK FILMS 15 000 € - € 15 000 € - €

TROIS FOIS PLUS 19 500 € 19 000 € 19 500 € - €

ELZEVIR FILMS 100 000 € 50 000 € 150 000 € - €

ATOPIC 100 000 € - € 150 000 € - €

FERRIS & BROCKMAN 100 000 € - € 150 000 € Ajournement

SUPERBE FILMS 150 000 € - €

OFFSHORE 100 000 € - €

KAZAK PRODUCTIONS 50 000 € - €

24 MAI PRODUCTION 100 000 € 90 000 € 150 000 € 130 000 €

SEPPIA 26 750 € Ajournement 35 000 € Ajournement

UNLIMITED 45 000 € 45 000 € 40 000 € - €

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la lettre — saison 2013 la lettre — saison 2013

↘ TiTreS ↘ Genre ↘ DUree ↘ realiSaTion

aiDe À la proDuCtion fiCtion tv

Les Triplés AUDIO ANIM S 78x7'30 Pierre CORE

Une famille formidable AUDIO FICTION S 2x90' Alexandre PIDOUX

Vengeances tardives en Alsace AUDIO FICTION U 96 Marc RIVIERE

aiDe À la proDuCtion DoCumentaires

A la découverte des peuples de l'Omo DOC U 1ère OEUVRE 52 Philippe FREY

Balneum - mémoire de bains DOC U 52 Sophie DESGEORGE

Comme en 14 DOC S 3x52’/60x2'30 R. LATOUCHE, G. LACHAUX et O. SARRAZIN

D'origine allemande DOC U 52 Nadine BUSS

Et charles Bennaroch à la batterie DOC U 52 Julia LAURENCEAU

Fleur de Bagne DOC U 1ère OEUVRE 40 Yves BRUA et Mathieu Z'GRAGGEN

Gustave Doré DOC U 52 Pascale BOUHENIC

Joe Hamman, un français pionnier du western DOC U 52 Vincent FROEHLY

Le Bon Pasteur ou les Filles au secret DOC U 52 Chloé HUNZINGER

L'héritage déplié DOC U 52 Pierre GOETSCHEL

Mon musée en Chantier DOC U 1ère OEUVRE 52 Gabriel MEICH

Traces éphémères ? DOC U 52 Mariette FELTIN

Un tombeau pour Khun Srun DOC U 60 Eric GALMARD

aiDe À l’éCriture

L'arche de yakov LM CINE 100 Lévon MINASIAN et Grigory MANOUKOV

La sortie des eaux CM ANIM 15 Samba SOUSSOKO

Taxidermie CM CINE 20 Pierre LOECHLEITER

Flocon LM CINE 100 Hervé FREIBURGER

Le voyage imaginaire CM DOC 52 Laura ZORNITTA

Un amour sans limites CM DOC 52 Stéphane GALAS

Le bambi des vosges LM CINE 90 Gilles BINDI et Alice VIAL

Robert bruce - la vie au grand air CM DOC 26 Michel MEYER

Dernière pluie CM CINE 20 Pierre OERTEL

Entre le jour et l'ombre LM DOC 70 Marc JONAS

Transhumance LM CINE 90 Marie CONSTANTINESCO

Améliorer la relation entre le medecin ... CM DOC 52 Sandrine DUMARAIS

Le cabaret satirique alsacien pour les nuls CM DOC 52 Gabriel GOUBET

La perfection du tir LM CINE 90 Mathieu BUFFLER et Patrick DOUE

Chevaliers CM CINE 15 Simon BONNANI

Thornton heath LM DOC 90 Claudia MARSCHAL et Ian SIMPSON

Târoof CM CINE 15 Hélène RASTEGAR

2013une annéeen Chiffres

session 2 juillet 2013

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la lettre — saison 2013

CUS reGion alSaCe aCa

↘ ProDUCTion ↘ DeManDe ↘ oBTenU ↘ DeManDe ↘ oBTenU ↘ SUivi TUToral

MEDIA VALLEY 75 000 € 50 000 € 75 000 € 70 000 €

PANAMA PRODUCTIONS 100 000 € 60 000 € 150 000 € 110 000 €

TELECIP 100 000 € 40 000 € 75 000 € 60 000 €

VIP PRODUCTIONS 15 000 € - € 15 000 € - €

L’ENVOL 20 000 € 13 000 € 20 000 € 15 000 €

ERE PRODUCTION 24 000 € 20 000 € 36 000 € 28 000 €

BIX FILMS 20 000 € 17 000 € 20 000 € 18 000 €

ANA FILMS 14 500 € - € 19 000 € 15 000 €

SOUS LES PAVES LA PROD - SL2P 13 000 € 10 000 € 15 000 € - €

ZADIG PRODUCTIONS 18 000 € 16 000 €

SUPERMOUCHE 25 000 € 16 000 €

REAL PRODUCTIONS 20 000 € 15 000 €

REALIS FILMS / LEITMOTIV PROD. 15 000 € 11 000 € 13 500 € 11 000 €

SEPPIA 15 000 € - € 15 000 € Ajournement

LA CURIEUSE 12 000 € - € 16 000 € - €

DORA FILMS 17 000 € 16 000 € 17 000 € - €

CASSIOPEE 5 000 € - €

3 500 € - €

3 500 € - €

5 000 € - €

3 500 € - €

DES JOURS MEILLEURS 3 500 € - €

R!STONE PRODUCTIONS 5 000 € - €

2 240 € 2 240 € 600 €

700 € - €

4 300 € 3 500 € 600 €

LES FILMS DU TONNERRE 5 000 € - €

3 000 € - €

SEPPIA 3 500 € 3 500 €

5 000 € - €

3 500 € - €

5 000 € - €

2 000 € 2 000 € 935 €

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la lettre — saison 2013 la lettre — saison 2013

↘ TiTreS ↘ Genre ↘ DUree ↘ realiSaTion

aiDe À la proDuCtion longs métrages

La résistance de l'air LM F 100 Fred GRIVOIS

Le second voyage LM F 100 Levon MINASIAN

Tadmor LM DOC 90 Monika BORGMANN et Lockman SLIM

aiDe À la proDuCtion fiCtion tv

Un écho F-TV S 3x52' Xavier PALUD

Chronique de Métal Hurlant F-TV S 2x26' Guillaume LUBRANO

aiDe À la proDuCtion DoCumentaires

Alsace X DOC U 52 Grégory RODRIGUEZ

Cabaret, l'Alsace en revue DOC U 52 Gabriel GOUBET

Cahos DOC U 52 Hervé ROESCH

Détour(s) de mob DOC S 5x26' et 2x52’ plusieurs réalisateurs

Dis c'est quoi l'amour ? DOC U 52 Marc GRÜN

La bataille de Florange DOC U 52 Jean-Claude POIRSON

La montagne sacrée DOC U 52 Thomas ERMEL

La question kurde DOC U 52 Luis MIRANDA

L'animal et le prisonnier DOC U 52 Florence GAILLARD

Le journal de bord de Magellan NMEDIA 30 Tawan ARUN

Mon musée en chantier DOC U 1ère ŒUVRE 52 Gabriel MEICH

Ni dieux ni magiciens DOC U 52 T. GRAILLOT et F. SCHÖLLER

Paroles de vitrails ANIM S 20x1'30 Jean-Yves FISCHBACH

Terre mère DOC U 52 L. BENREZZAK et Z. CHEBBALE

Tobie Nathan ou les lois de l'hospitalité DOC U 52 Anaïs PROSAIC

Vivant jusqu'à la mort DOC U 52 Jean-Yves FISCHBACH

aiDe À l’éCriture

2084 CM FIC 30 Pierre Etienne VILBERT

a Dieu CM FIC 15 Marie SEUX

Céline au pas de course CM DOC 52 Corinne KIRSCH

Emergence F-TV S 7X26' G. RODRIGUEZ, P. LOECHLEITER, F. MAUVIARD et F. BURGUN

Hors la vie CM FIC 33 Jonathan SCHALL

Jouer à vivre CM DOC 52 Didier ASSON

Made in Hell CM ANIM 15 Anetta ZUCCHI

aiDe au Développement

I am fruit&legume DOC S ?x26' Claudia MARSCHAL et Ian SIMPSON

Inventaire d'une disparition CM DOC 52 Robin HUNZINGER

Le Front du Wakhan LM F 90' Clément COGITORE

leïla ANIM - NMEDIA 15 Damien PONS

Les contes de l'apéro ANIM S 26x3' Joel HENRY et Léo PUEL

Stocznia LM DOC - NMEDIA 70 Melissa DECAIRE

2013une annéeen Chiffres

session 3 novemBre 2013

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la lettre — saison 2013

CUS reGion alSaCe aCa

↘ ProDUCTion ↘ DeManDe ↘ oBTenU ↘ DeManDe ↘ oBTenU ↘ SUivi TUToral

ICONOCLAST FILMS 150 000 € 100 000 €

SACREBLEU PRODUCTIONS 150 000 € - €

UNLIMITED 20 000 € 20 000 € 20 000 € 20 000 €

CIE DES PHARES ET BALISES 110 000 € 110 000 €

WE PRODUCTIONS 80 000 € - €

THEODORE PRODUCTIONS 20 000 € - € 27 000 € - €

SEPPIA 22 000 € - € 25 000 € 22 000 €

ANA FILMS 12 800 € 12 000 € 17 000 € 17 000 €

BONNE COMPAGNIE 30 800 € - €

ERE PRODUCTIONS 15 000 € 15 000 € 15 000 € - €

HUMAN DOORS 19 260 € - € 15 000 € - €

REAL PRODUCTIONS 18 000 € 14 000 € 20 000 € 15 000 €

CRESCENDO FILMS 20 000 € - €

CINERGIE PRODUCTIONS 9 000 € - € 18 000 € - €

APOLLOFILM 6 000 € 6 000 € 10 000 € - €

SEPPIA 15 000 € 10 000 €

DES JOURS MEILLEURS 16 000 € - € 15 000 € 15 000 €

CERIGO FILMS 20 000 € 20 000 €

BIX FILMS 20 000 € 15 000 € 15 000 € 15 000 €

BIX FILMS 15 000 € 15 000 € 15 000 € Ajournement

CERIGO FILMS 13 000 € - € 15 000 € 15 000 €

- 2 760 € - € - €

- 1 700 € - € 660 €

- 2 400 € - € - €

BIX FILMS

5 000 € Ajournement 1 320 €

- 3 500 € 3 500 € 660 €

- 3 500 € 3 500 € 660 €

- 3 500 € - € - €

L'ENVOL 10 000 € - €

MEROE FILMS 9 665 € - €

KAZAK PRODUCTIONS 10 000 € 9 000 €

EJT LABO 10 000 € 4 760 €

SACREBLEU PRODUCTIONS 10 000 € 8 000 €

MUST BE 10 000 € - €

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la lettre — saison 2013 la lettre — saison 2013

Le festival Chacun son court, organisé par La Cigogne Enragée, s’est tenu du 20 au 27 octobre 2013 à Strasbourg et Obernai. À lafinale, quelles lignes de forces peut-on dégager de ce festival ? Tout d’abord un outsider : Guillaume le désespéré de Bérenger Thouin, hallucination fictionnelle d’un matériel documentaire qui se pose une seule question : comment donner à de plates images (en l’occurrence ici des archives d’actualités) une épaisseur excédant leurs contenus ? Il y répond par l’allusion, par un jeu de concordance entre littérature, montage, musique ; il s’en dé-tache une expérience physique singulière laissant planer le doute (c’est-à-dire l’imagination) quant à la nature des images que nous voyons. De quoi sont-elles la trace ? D’un passé, ici légèrement réélaboré, pour arriver à une poésie cinématographique assez rare, celle-là même de Des Pallières, réinjectant une profondeur dans le superficiel en vue de dresser un portrait romantique. De qui ? De personne. Dresser le portrait de personne c’est remettre de l’imaginaire dans l’Histoire (au travers du rachat d’une réalité passée), c’est donner une place unique au spectateur. Un vrai geste de cinéma. Au-delà de ce geste singulier, on peut également noter des re-cherches plastiques intéressantes se plaçant dans un sillage mo-derne allant du côté de la solitude et des corps : notons surtout agua ! de Rueda Mikel, ces jeux de flous, ces espaces translu-cides quasi-hypnotiques (soulignés par une superbe musique) reflets d’une réalité mentale à la limite de l’autisme vécu par deux adolescents brimés par leur situation familiale, on pense aussi à Mobile Homes de Vladimir de Fontenay même si on se trouve

à la limite du maniérisme dans ces gros plans épidermiques et ces échappés expérimentales ainsi que Platricide de Clément Hervouet et Arthur Gouté. Néanmoins quelques échecs se profilent dans cette veine (Les Horizons Perdus, aquarium, L’Esecuzione). L’animation trouve un bel élan en proposant des enjeux justifiant l’emploi d’une telle forme au-delà d’une certaine fantaisie qui se veut aussi légère qu’elle est vaine ; celle-ci permet en effet une latitude complète vis-à-vis du corps, un au-delà du réel que cer-tains réalisateurs ont su saisir pour travailler une dimension ma-térielle et symbolique (la ravaudeuse de Simon Filliot, flesh and Bones de Manon Brulé, lettres de femmes d’Augusto Zanovello) ou les clichés du paradis de la middle class américaine jusqu’à l’abstraction mentale (Rêverie).On note aussi une omniprésence des thèmes de la mort, du deuil non plus traité dans une lourdeur pessimiste propre au cinéma contemporain mais plutôt dans un jeu de décalage gardant une certaine simplicité : Le petit sac à l’aube de Manon Fouchet, le superbe Zombi de David Moreno, campers de Emma Rozanski. La mort mais aussi l’amour avec la question du couple non pas en crise mais en dialogue, le champ-contrechamp comme matrice comique se mêlant au trouble : Les Lézards, french Kiss, erine. Quelques petits bémols : cette fantaisie formaliste sur-maîtrisée (Une voiture rouge, a peu de choses près, le dernier des hommes) et, dans le spectre inverse, les aberrations Lars Von Trieresque arty que sont momentum et aquarium.

Texte : Etienne Génieux

autour Des festivals 2013

chacunson court2013un éCleCtismesalutaire

Mobile Homes © DR

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la lettre — saison 2013

autour Des festivals 2013

Dépêchés comme ambassadeurs de notre tout nouveau réseau « Les Kinotechniciens », Pierre Loechleiter et moi-même nous sommes rendus à Cannes où nous avons pu bénéficier de l’im-plantation de nos chargés d’accueil des tournages alsaciens au village international Pantiero, la zone accueillant les différentes commissions de films sous la houlette de Filmfrance… Et de leurs conseils et entremises pour rencontrer des partenaires utiles !Outre, par exemple, Vassili Meirmaris, responsable de la com-mission du film PACA qui s’est montré très intéressé par notre association, nous avons rencontré Joan Azorin, chargé d’accueil dans le Vaucluse, Rachel Lang, cinéaste ayant des projets de tour-nage en Alsace ou encore Sophie Erbs, productrice chez Cinéma Defacto.Marie-Alix Fourquenay – responsable du BAT Lorraine et Valérie Fodera de l’association TAF Techniciens Aquitaine Films nous ont renseignés sur des expériences locales semblables à la nôtre.

Au contact de ces différents partenaires, nous avons été sur-pris de l’excellent accueil qui nous était réservé. Un réseau de techniciens est un interlocuteur de choix et constitue une vraie plus-value pour les professionnels souhaitant envisager un tour-nage en région… Si notre objectif est de devenir rapidement, aux côtés de nos BAT Région et CUS, des référents incontournables pour le développement de l’activité cinématographique en Alsace, il faut accroître notre présence dans les rendez-vous nationaux.Enfin, comme un heureux présage, le seul film de la compétition officielle que nous ayons vu est… la vie d’adèle chapitre 1&2, Palme d’or 2013 !

Texte : Christophe JaroszSecretaire-adjoint « Les kinotechniciens »

→ les KinoteChniCiens À

cannes 2013

Il faut rendre à César ce qui appartient à César. Le film de Avi Mograbi, Dans un jardin je suis entré, est un film à la première et deuxième personne, tourné avec son ami palestinien Ali. Dans un étrange mélange entre fantasme et réalité, il fait œuvre de cinéma. Je ferais la même remarque pour le film de Kaveh Bakhtiari, l’escale. Alors que les films sur l’immigration clandestine font souvent état d’un parti pris radical, Kaveh ne filme pas de sans-pa-piers. Il filme des humains qui n’ont pas de papiers. Cette nuance crée tout l’intérêt du film. On suit une personne pendant un an, dans des gestes simples ou des colères provoqués par la proxi-mité des corps. Je passe sans transitions à Lova Nantenaina et son film, avec presque rien. Ce film est l’un des premiers projets bouclés lors des ateliers de Tamatave, monté par les associations Ardèche Images et Doc Monde. Ce film nous fait découvrir cet art de la récupération et de l’autoproduction. En filigrane, nous découvrons le quotidien de Madagascar, mais surtout l’expressivité de sa langue et de ses dictons populaires. Car le véritable sujet du film est la poésie mal-gache, celle qui fait lien. Nous espérons une rencontre prochaine avec Lova Nantenaina, pourquoi pas cette année en Alsace dans une future séance de « L’invité de la SAFIRE ».

Lussas 2013 fut marqué également par plusieurs anciens confir-més, je ne citerais que l’image manquante de Rithy Panh, qui semble faire la synthèse de l’ensemble de son cinema. « Le Cinéma c’est la révolution, la Révolution du cinéma... » nous dit-il, dans une conclusion énigmatique et ouverte. Pour finir, un coup de projecteur sur un jeune réalisateur issu du master documentaire de Lussas, Alexander Abaturov. Avec les âmes dormantes, film à la photographie remarquable, il décrypte la mécanique du système électoral russe. Au lieu de privilégier les villes habituelles, Alexander nous emmène dans une ville moyenne, plus proche de la réalité quotidienne de la majorité du peuple russe. Cette importance que j’apporte à ce qui dans ma propre subjec-tivité fait acte de cinéma, l’ouverture sur d’autres imaginaires est comme tous les ans une des marques de la programmation de Lussas. Peu de films qui imposent un point de vue, beaucoup au contraire qui parlent à nos doutes. Certains qui s’interrogent sur ce que l’on filme et comment on le filme.

Texte : Jean-Cyrille MuzeletSafire

→ les etats generauX Du film DoCumentaire De

Lussas 2013

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la lettre — saison 2013 la lettre — saison 2013

autour Des festivals 2013

Cet été j’étais invité à présenter mon film sarajéviens aux 29es

rencontres de Gindou. Au départ, quand mon producteur me l’a annoncé je pensais que c’était dans un pays lointain, mais oh surprise ! C’est en France, dans le département du Lot. Donc, en plein mois d’août, je me suis retrouvé en Midi-Pyrénées dans un petit village de presque 200 habitants où chaque année se dé-roule les Rencontres de Cinéma qui présentent environ 80 films de fiction (longs ou courts) et des documentaires, inédits ou en avant-première, venus du monde entier. Donc, une sélection très ouverte qui n’est pas compétitive et qui fait tout le charme de ces rencontres. On ne se regarde pas en chien de faïence entre réalisateurs et l’ambiance est bon enfant dans un cadre de verdure très agréable avec une particularité, et non des moindres, c’est que le soir les projections ont lieu en plein air jusqu’à 2h du matin. Dès le coucher du soleil, l’écran de 12 mètres de base s’illumine devant près de six cent personnes assises sur des gradins. Une légère brise vient vous caresser le visage et le son du film vient se mélanger au chant des grillons. Ça, c’est vraiment le bon côté

du Sud. Une sélection exigeante faite par Marie Virgo et Sébastien Lasserre, qui proposent à un public très hétéroclite - le vrai pu-blic - des films qu’ils ont glanés à Cannes, Clermont-Ferrand ou simplement qu’on leur a envoyés.

L’autre particularité, c’est la rétrospective d’un ou d’une cinéaste ; cette année, c’était Claire Simon qui était présente durant quatre jours pour présenter ses films. Dans les éditions précédentes, on pouvait croiser Robert Guédiguian, Alain Tanner, Yolande Moreau, Nicolas Philibert ou encore Otar Iosseliani ou Abderrahmane Sissako pour ne citer qu’eux.Pour ceux qui passeraient un jour par Gindou dans la deuxième quinzaine d’août, arrêtez-vous pour vous évader à travers cette immense fenêtre de toile blanche en plein air.

Texte et photo : Damien FritschSafire

Gindouun festival qui gagne a etre Connu

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la lettre — saison 2013

autour Des festivals 2013

Comme certainement chaque personne qui se rend à Lussas pour la première fois, je suis sortie émerveillée par le festival et le village, avec l’impression de redécouvrir le documentaire, et pleine d’envies d’en réaliser moi-même. Venue en repérage pour la séance de l’invité de la SAFIRE, j’attendais également avec impatience l’arrivée de Marie Frering sur les lieux, et la projection de son film. J’avais en tête de l’interviewer à la sortie du film afin de retranscrire cet entretien dans cette publication. Mais nous n’avons pu échanger faute de temps. J’avais pris soin d’enregistrer son intervention lors du débat qui a suivi la projection. Ce sont alors ces propos que j’ai tenté de rapporter.

Un ami géorgien fait découvrir à Marie Frering l’endroit d’où il vient. C’est émue par ce paysage sensuel, ces personnages et leur rapport paganiste au monde, que la réalisatrice entame le tournage de Prémonition en 2007. Mais la guerre l’empêche de revenir l’année d’après. Prémonition, traduction à quatre main entre le géorgien et le français, sort en 2012.

Puis la réalisatrice parle de son film, comme si elle avait ouvert un livre de conte pour nous raconter une histoire. Dans la vallée du Pshavi, en Géorgie, tous les poètes sont paysans, et tous les paysans sont poètes. Dans ce paysage aux courbes sensuelles, la substance de la montagne et celle de l’être humain sont liées par la poésie. Le cycle de la terre a une grande importance. Comment

filmer la pente dans ce lieu où l’on ne gravit rien ? Comment signi-fier ce rapport au monde avec les matériaux qui nous entourent ? La montagne nous regarde autant qu’on la regarde. Le mot nature en perd tout son sens dans notre bouche d’occidental. Pourtant ce pays à la littérature si peu connue, se nourrit de notre poésie et témoigne d’un profond amour pour la France. J’ai aimé dans ce film cette forme de conte. J’aime que l’on me raconte des histoires, que l’on ouvre des pages et les lise à haute voix, que mon attention s’évade dans l’image et les mots. La photographie laisse de la place, de l’air, dans ces paysages montagneux. Le rythme du film nous laisse du temps pour nous imprégner des mots et des lieux. Mais la réalité rejoint la fiction, l’épique s’imprègne de la guerre. Les troupes russes chassent la culture, chassent les humains, et ce rapport à l’espace vital. La forme elle aussi est envahie, gangrenée par ces soldats. Dès lors l’invasion s’impose comme une anti- poésie. Et l’on emmène les enfants dans la montagne parce que ce n’est plus un monde pour eux. Mais les enfants ne peuvent être totalement préservés. Ils grandissent dans ce monde, assurent la transition, et la poésie n’est peut-être plus la même. La forme, a nouveau, m’a plu. Bercée par le conte, j’ai été réveillée par des images plus dures et un montage plus rapide, qui me rappelaient alors que la belle histoire était finie.

Texte et photo : Hélène rastegar

→ j’ai DeCouvert À lussas

PrémonitionDe marie frering

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RENCONTRESPROFESSIONNELLES

oRGAniSéeS PAR FiLMeR en ALSAce

Lundi 10 FévRieR 2014

↘ RéGion ALSAce1 place du Wacken à Strasbourg

9H accUeil Des ParTiciPanTs

9H30-10H30 PrÉsenTaTion De l’associaTion filmer en alsace eT De la leTTre Dans leUrs noUVelles Versions.

Bilan De l’annÉe ÉcoUlÉe10H30-12H30

inTerVenTion eT DÉBaT PeRcePtion du Monde et nuMéRiQue

inViTÉ : sTÉPHane Vial (sous réserve)

13H00-14H30 DÉJeUner BUffeT

14H30-17H inTerVenTion eT DÉBaT

L’écRituRe FAce AuX nouveAuX MédiASinViTÉ : BrUno masi

↘ cinéMA odySSée3 rue des Francs-Bourgeois à Strasbourg

20H PRoJECTioN D’UN WEB-DoCUMENTAiRE

22H cocKTail DînaToire