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L’EOGN à l’heure de la rentrée

La formation initialedes officiers de gendarmerieau 1er et au 2e groupementAoût 2015. Alors que les jeunes officiers de la promotion Colonel Delmas prennent leurs fonctions dans leurs unités et que la promotion «  Lieutenant JAMET » arrive au 1er groupement, la 122e promotion prend ses marques à l’EOGN et découvre le programme des deux années à venir avec grand enthousiasme.

Les questions sont nombreuses et légitimes :Comment s’articule le cursus de formation initiale ?Quels sont les grands axes d’effort ?La réponse étant complexe, le schéma ci-dessous se veut éclairant.La scolarité de l’EOGN est articulée autour de 4 blocs répartis sur 2 années de formation.

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LL’EOGN à l’heure de la rentrée

Le premier bloc ...

Le deuxième bloc ...

Le troisième bloc ...

Le quatrième bloc ...

... intitulé «  leadership et résilience  », a pour objectif de faire acquérir les fondamentaux du commandement et de développer l’engagement physique et moral des élèves afin de pouvoir faire face à des situations de crise.

... intitulé « environnement de crise », a pour objectif de faire assimiler à l’élève le cadre d’action et l’environnement de la gendarmerie au sein de la société et dans les territoires afin d’être en mesure d’orienter son action auprès de la population et des partenaires institutionnels.

... intitulé « gestion de crise », intervient en début de seconde année, au moment où la promotion dé-finitive se constitue du fait de l’arrivée des officiers des armes et issus des grandes écoles militaires.Il poursuit deux objectifs :

donner les outils et les connaissances nécessaires à l’officier-élève afin qu’il sache coordonner et mettre en œuvre l’ensemble des moyens spécifiques de la gendarmerie ; apporter à l’élève les compétences nécessaires afin qu’il soit assis dans sa fonction d’acteur de la sécurité publique et reconnu comme tel par les autorités administratives, judiciaires, politiques et socio-économiques.

Cette période comprend comprend de surcroît le stage au commandement en intervention professionnelle de 4 semaines (SCIP) octroyant aux meilleurs stagiaires le brevet de monitorat d’intervention professionnelle (MIP).

... vise le « commandement d’une unité opérationnelle » dans l’une des quatre dominantes (sécurité publique générale, maintien de l’ordre, police judiciaire, sécurité routière). L’objectif est double. Il s’agit d’apporter les connaissances indispensables à :

l’approfondissement de l’emploi et de la coordination des moyens de la gendarmerie, d’une part, et la maîtrise des domaines de compétences spécifiques au premier emploi, d’autre part.

Cette période comprend les formations propres aux dominantes opérationnelles en liaison étroite avec les centres d’expertise (CNEFG, CNPJ, CNFSR).

©Lieutenant Fabien VAYTET.

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L’EOGN à l’heure de la rentrée

Depuis la rentrée 2014-2015, la dominante a été réorientée et est désormais davantage axée sur le premier emploi au sein de l’unité d’affectation. Les élèves bénéficient désormais du choix anticipé de leur affectation afin de pouvoir préparer en amont leur arrivée effective en unité. Ainsi, le dernier stage de scolarité du mois de mai est devenu un véritable stage de préparation à la prise de commandement. L’élève en stage au niveau N+1 peut ainsi s’approprier l’unité et l’environnement dans lequel il évoluera, fait connaissance de sa hiérarchie et rencontre les autorités compétentes sur sa circonscription. A l’issue de ce stage, il rédige et soutient une monographie opérationnelle devant un jury professionnel spécialisé dans sa dominante. Dans ce document de travail, le jeune officier met en exergue toutes les probléma-tiques et particularités du secteur dont il aura prochainement la charge.Ultime nouveauté et non des moindres !La deuxième session MBA spécialisé en management de la sécurité, pour l’année 2015-2016, a été lancée le 1er septembre avec le cours d’Alain JUILLET et les deux conférences inaugurales du professeur Pascal CHAIGNEAU et de monsieur Alain BAUER. Créé par la gendarmerie nationale en partenariat avec Paris II Panthéon-Assas et avec la participation d’HEC, ce cursus permet de consacrer les spécificités professionnelles de l’officier de gendarmerie. Il repose sur des enseignements en sciences politiques et management appliqué de l’EOGN, de Paris II Panthéon - Assas dans le domaine des sciences juridiques et des sciences de gestion, ainsi que du « risk management » dispensé par des professeurs d’HEC. La mise en place de ce MBAsp offre aux élèves de l’école titulaires d’un Master une réelle plus-value par l’obtention d’un diplôme à forte visibilité nationale et internationale.Au bilan, deux années riches et intenses s’annoncent pour nos élèves de la 122e promotion. Souhaitons leur bonne chance et bon courage !

Capitaine Lucie ALAMARGOT, bureau des études générales.

©Lieutenant Fabien VAYTET.

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Chef d’escadron André QUIVIGER,le nouveau chef du départementtactique.

Le commandement d’une unité opérationnelle impose à l’officier de maîtriserun certain nombre de connaissances fondamentales. Ces matières transversessont enseignées par les départements d’enseignement spécialisés.Ces départements accueillent des officiers professeurs dont le parcourset l’expérience de commandement apportent une plus-valueà l’enseignement dispensé.

Les formateurs 2015-2016

DÉPARTEMENT TACTIQUE

Le département tactique de l’EOGN est en charge de la formation au combat et à la topographie. Cette formation s’organise en trois phases, allant du niveau combattant élémentaire au sein du trinôme jusqu’au niveau chef de section PROTERRE.

Essentiellement dédiée au 2e groupe-ment, cette formation se concrétise par la mise en situation lors de différents camps allant de 2 semaines pour la for-mation initiale, 3 semaines pour la forma-tion chef de groupe, à 5 semaines pour la formation chef de section PROTERRE.

Le département défense dispense égale-ment une formation théorique et pratique plus succincte au profit du 3e groupement.

L’objectif pour les 2 officiers profes-seur de ce département est d’amener l’élève-officier à être capable de décider dans le cadre normal de son activité mais également face à un événement imprévu et surtout d’être en capacité de comman-der l’action de ses subordonnés dans un engagement opérationnel complexe ou face à une situation de crise.

Né le 18 novembre 1971 à Luçon, je me suis engagé au titre d’élève sous-officier à l’ENSOA le 1er septembre 1992.Sapeur de formation j’ai servi successivement au 71e régiment du génie de Oissel puis au 6e régiment du génie de Angers comme chef de groupe Génie combat.

En 1997 j’ai intégré l’EMIA. J’ai de nouveau choisi l’arme du génie. Après un and’application, j’ai choisi le 17e régiment du génie parachutiste de Montauban. Au sein de cette unité j’ai servi comme chef de section de combat et en 2004 j’ai pris le commandement de la compagnie d’instruction jusqu’en 2006. En 2007 j’ai passé le DEM à Compiègne. La même année, j’ai intégré l’EOGN par le biais du concours officiers des armes.

A l’issue de cette année de formation à Melun j’ai choisi en juin 2008 l’EGM 45/2 de Niort, dissous en 2011. Après la dissolution de l’unité je suis parti 7 mois en Afghanistan commeadjoint au chef des POMLT. À mon retourj’ai pris le commandement de l’escadron 32/3 de Luçon jusqu’au 15 juillet 2015 avant de rejoindre le département tactique de l’EOGN.

Durant ces 23 années j’ai servi égalementen mission de courte durée en Bosnie, en Croatie, en Guyane, en Nouvelle-Calédonie, à Mayotte ainsi qu’à la Réunion.

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DÉPARTEMENT INTERVENTIONPROFESSIONNELLE

Armé d’un officier et de sept sous-officiers brevetés (IP) et qualifiés (ISTC TIOR), le département intervention professionnelle dispense une instruction graduelle éche-lonnée selon la durée des différents stages et cursus d’enseignements. Il a pour attribution de former les chefs de la gendarmerie dans le domaine du commandement à travers le prisme transverse de l’intervention profession-nelle.Cette instruction s’inscrit dans une formation globale, intégrée et cohérente qui s’articule autour des cinq piliers de la doctrine : la MSAA (maîtrise sans arme de l’ad-versaire), la MAAA (maîtrise avec arme de l’adversaire), la TI (tactique d’intervention), la FGIP (formation générale à l’intervention professionnelle), la FPCIP (formation à la pédagogie et au commandement en intervention professionnelle).Délivré dans le respect de la doctrine et s’appliquant en liens étroits avec le CNEFG (contenus enseignés et stages d’application), l’enseignement en intervention professionnelle dispensé à l’EOGN est adapté aux ob-jectifs pédagogiques poursuivis par l’École. Ceux-ci sont double : - former des techniciens raisonnés, c’est-à-dire plus garants

et vecteurs de diffusion du dogme de l’intervention sur le terrain qu’instructeurs/moniteurs ;

- former aussi et surtout des tacticiens, véritables chefs opérationnels en intervention professionnelle.

Les objectifs pédagogiques de la formation s’articulent autour du triptyque suivant :- Humain  : il s’agit pour l’élève-officier de développer les qualités morales (résilience, aguerrissement mental et gestion du stress, des contraintes et des situations dégra-dées), compétences éthiques, déontologiques (intervenir strictement dans le cadre légal et le respect de la condition humaine), aptitudes pédagogiques (convaincre et prôner l’intervention professionnelle sur le terrain) et physiques (exemplarité et résistance) propres à l’intervention profes-sionnelle.- Technique  : amener l’élève-officier à un niveau de technicité suffisant pour contrôler, déceler et corriger des attitudes déviantes sur le terrain. Positionner le chef comme un garant du dogme et un vecteur de diffusion de l’intervention professionnelle.- Tactique / commandement  : recentrer l’officier sur son rôle de chef dans la conception et conduite de l’intervention professionnelle, rechercher l’efficacité et la cohérence dans la manœuvre en sanctuarisant la sécurité des personnels et des moyens.Capitaine Laurent CHAPPARO, département IP.

« l’officier agit comme

il s’entraîne et doit

s’entraîner comme

il veut agir ».

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LL’EOGN à l’heure de la rentrée

Les quatre dominantes d’emploi sont :

la sécurité publique générale, la sécurité routière, la police judiciaire

et le maintien de l’ordre/défense.

Elles sont enseignées par les départements sécurité publique - sécurité routière, enseignement juridique et maintien de l’ordre. Ces enseignements sont en permanence imprégnés et renforcés par l’éthique

et la déontologie, matières transverses qui doivent, en toutes circonstances inspirer l’action du gendarme.

Le département d’enseignement sécurité publique sécurité routière (SPSR) de l’EO-GN, qui s’intitulait autrefois PA-RENS, porte désormais cette dénomination pour assurer une cohérence entre les cours académiques dispensés lors du tronc commun et la phase de dominante sécurité publique générale (SPG) ou sécurité routière (SR) tout en s’alignant sur l’organigramme de la DGGN avec la SDSPSR.La SPG et la SR sont des matières suffisam-ment vastes, transverses et rythmées par l’actualité comme l’illustrent l’intervention des gendarmes sur une aire d’accueil des gens du voyage à ROYE, la loi sur le renseignement qui figure dans le code de la sécurité intérieure dans le cadre de la lutte contre le terrorisme ou encore le crash de l’A320 de la Germanwings.Le département SPSR s’attache également à prendre en compte les différentes évolu-tions réglementaires et législatives (Loi sur la gendarmerie du 03/08/2009), la parution de nouveaux textes internes (note express du 10 juillet 2015 sur la mise en œuvre du dis-positif d’alerte enlèvement) et les multiples priorités politiques (les ZSP, la lutte contre le fléau de la délinquance routière et le contrôle des flux, les plans nationaux de lutte contre les cambriolages et les vols à main armée et de lutte contre les vols et trafics de véhicules et de pièces détachées) qui nécessitent des mises à jour constantes pour se situer en permanence au cœur de l’événement.L’objectif de la formation est donc de préparer les futurs officiers de gendarmerie à l’exercice d’un commandement local de 1er niveau et à gérer les missions de sécurité publique en cas de crise majeure en tant que chef opéra-tionnel et chef militaire, mais aussi en tant que partenaire indispensable ouvert sur les autres institutions.

L’enseignement s’articule autour de cours didactiques, de TD et de conférences sur la police administrative, le renseignement, l’organisation territoriale de l’État, la sécurité routière et la bureautique gestion de service, en vue d’aboutir à la conception de disposi-tifs concrets d’ordre public et être un véritable acteur lors des mises en situation sur la période de dominante.Pour dispenser ces séances, le département SPSR est composé de cinq officiers profes-seurs qui interviennent tout au long du cycle de formation à l’EOGN au profit du 3e groupe-ment avec les OGR, les AGIV, les EOX, du 2e et du 1er groupement pour la phase de tronc commun comme pour celle des dominantes, du stage commandant compagnie, de la Session inter école du Réseau des écoles du service public (SIE-RESP) et enfin de l’ensei-gnement organisé au profit des «  catégories A » et de « HEC académie ».En outre, le département s’appuie sur des outils performants et originaux. En l’espèce, il s’agit d’une unité pédagogique ainsi qu’une COB et un PA virtuels destinés à placer les stagiaires en situation opérationnelle pour leur permettre d’acquérir de la maturité et de l’expérience professionnelle face à une situa-tion complexe.Le département SPSR se situe au 2e étage de la direction de l’enseignement.

Lieutenant-colonel Vincent DELAMARRE, département SPSR.

DÉPARTEMENT SÉCURITÉ PUBLIQUE ET SÉCURITÉ ROUTIÈRE

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L’EOGN à l’heure de la rentrée

Les quatre dominantes d’emploi sont :

la sécurité publique générale, la sécurité routière, la police judiciaire

et le maintien de l’ordre/défense.

Elles sont enseignées par les départements sécurité publique - sécurité routière, enseignement juridique et maintien de l’ordre. Ces enseignements sont en permanence imprégnés et renforcés par l’éthique

et la déontologie, matières transverses qui doivent, en toutes circonstances inspirer l’action du gendarme.

DÉPARTEMENT MAINTIEN DE L’ORDRE

Le département d’enseignement maintien de l’ordre assure la conception, l’élaboration et la conduite de séquences de formation à destina-tion de tous les groupements d’instruction de l’EOGN.Il est composé de deux officiers professeurs ayant chacun une expérience avérée en gen-darmerie mobile notamment dans le comman-dement d’un escadron.Le département met en œuvre des objectifs pédagogiques précis. Il s’agit pour l’officier-élève de connaître les principes généraux au maintien de l’ordre/rétablissement de l’ordre, l’organisa-tion des forces mobiles de la gendarmerie et les différents cadres d’action (métropole, outre-mer et étranger pour les opérations extérieures).L’apprenant doit appréhender les règles d’em-ploi de la gendarmerie mobile en renfort de la gendarmerie départementale et maîtriser les notions tactiques telles que les cadres d’ordre dans des situations dégradées de rétablisse-ment de l’ordre.Enfin, l’officier-élève doit être capable d’être un référent ordre public auprès des autorités territorialement compétentes.A cet effet, le département met en œuvre en fin de scolarité pour les stagiaires du 1er groupe-ment une phase dite de dominante en vue de la préparation au premier emploi. Plusieurs déplacements ou stages majeurs au Centre national d’entraînement des forces de gendarmerie de Saint-Astier (CNEFG) sont animés tels que le stage de sensibilisation au MO/RO en septembre ou encore celui d’ap-plication de la dominante MO (avec modules OPEX et PPVG) en mars avril de chaque année scolaire.Le département participe également au stage ou camp de formation «  tronc commun » des lauréats du concours officiers de gendarmerie issus du rang à Beynes.Enfin, un enseignement essentiellement théo-rique est dispensé pour les élèves-officiers du 2e groupement ou encore les aspirants de gendarmerie issus du volontariat et les élèves- officiers polytechniciens du 3e groupement.

Chef d’escadron David Jean BOLZE,adjoint au chefdu département maintien de l’ordre

36 ans, marié, 6 enfants.

Scolarités :

ESM Saint-Cyr 2000-2003,

École d’application de l’arme blindée de cavalerie : 2003-2004

4e régiment de chasseurs 2004-2007 (Côte d’Ivoirex2)

2e régiment étranger de parachutistes 2007-2009 (Nouvelle Calédonie)

4e régiment de chasseurs 2009-2010

EOGN 2010-2011.

Commandant de l’EGM 19/9 de gendarmerie mobile de Noyon 2011-2015.

(Guyane-Guadeloupe-Réunion-Tahiti)

Adjoint au chef de département maintien de l’ordre depuis le 1er août 2015

Chef d’escadron Benjamin SOCCAL,chef du département maintien de l’ordre

Pacsé - 3 enfants.

EOGN 2000-2003.

Commandant de peloton de gendarmerie mo-bile puis de peloton d’intervention 2003-2006.(Guyane - République de Côte-d’Ivoire - Réunion)

Commandant d’escadron de gendarmerie mobile 2006-2011 (Réunion - Nouvelle Calédonie - Corse - Guyane).

Commandant de compagnie de gendarmerie départementale 2011/2015.

Affecté comme chef du département Maintien de l’ordre de l’EOGN au 1er août 2015.

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DÉPARTEMENT ENSEIGNEMENT JURIDIQUE

Le département d’enseignement juridique de l’EOGN est actuellement armé par 3 capitaines, dont le cursus et l’expérience sont variés.Il s’agit d’un atout indéniable, puisque la complémen-tarité qui en découle permet d’intervenir efficacement sur tout le spectre de formation, dans un domaine qui nécessite impérativement une solide expérience pratique, tant les aspects techniques sont nombreux et les questions parfois pointues.Formant des officiers issus d’expérience et de recrute-ments divers, l’École des officiers de la gendarmerie nationale de Melun, et plus spécifiquement ici son département d’enseignements juridiques, chargé de la police judiciaire, suit un double objectif :- inculquer des fondamentaux théoriques et pratiques

en police judiciaire.- adapter les enseignements aux différents profils

d’élèves au sein de la promotion. A leur sortie de formation, en matière d’exercice de la police judiciaire (40 % de l’activité de la gen-darmerie), les jeunes officiers doivent être à même de se positionner comme commandant d’unité élémentaire, qu’elle soit ou non spécialisée, mais aussi, plus généralement, comme cadres.C’est à ce titre, c’est-à-dire comme gestionnaires de moyens et de personnels, qu’ils devront en effet être en mesure d’animer, d’impulser, de coordonner, de conseiller, de contrôler sur pièce et sur le terrain, voire de diriger personnellement.Sur un plan pédagogique, la formation comprend des cours et intègre également des enseignements à distance, ainsi que des exercices pratiques de plus en plus nombreux, s’agissant d’un point particulier qui fait l’objet de réclamations récurrentes de la part des stagiaires ces dernières années. Au total, sur 2 ans de cursus,  108 d’heures sont ainsi consacrées aux enseignements PJ, dont 17 heures de formation à distance, et 20  heures de renforcement PJ, utilisées pour répondre aux demandes des élèves (exercices, cours complémentaires).Une application, créée par le département et retenue aux ateliers de la performance, est mise à disposition, des élèves et de tous les cadres volontaires.Téléchargeable sur tout smartphone fonctionnant sur le système Android, elle comprend différents modules, parmi lesquels une veille juridique alimen-tée en temps réel, des QCM d’entraînement avec correction automatique, des actualités diverses et des liens directs sur GENDFORM ou encore le site de l’EOGN.

DÉPARTEMENT MANAGEMENT, ÉTHIQUE ET DÉONTOLOGIE

Ce département est composé de quatre officiers  : le chef d’escadron DEVAUX, le commandant GERMAIN et les capitaines VERNIER et BONTE. Ils interviennent au profit des élèves de trois groupe-ments d’instruction.Réparti sur les deux années de formation, le cours «  commandement et gestion des ressources humaines  » dispensé par le chef d’escadron DEVAUX, s’attache, en première année, à faire découvrir aux jeunes officiers leur futur environne-ment professionnel par la présentation des statuts des personnels qu’ils auront à commander. Des sujets plus techniques (notation, indisponibilité, mutation d’office, enquête de commandement, conseil d’en-quête, recours) sont aussi développés afin de parfaire les connaissances des officiers-élèves dans ce domaine spécifique. En seconde année, il aborde des notions liées au commandement d’une unité fonctionnelle élémentaire, ayant trait principalement à l’avance-ment, aux récompenses et aux sanctions ainsi qu’à la rédaction d’avis motivés.Les officiers du corps technique et administratif (OCTA) suivent aussi l’ensemble de ces cours durant leur première année de formation. La seconde est essen-tiellement consacrée au travail d’avancement sous forme de cas concrets et à un cycle de conférences sur la thématique des ressources humaines (les personnels civils, l’action sociale en gendarmerie, le recrutement, la formation, les enjeux de la reconver-sion, la réserve…).Les cours de management et ceux d’éthique et de déontologie, dispensés par les capitaines VERNIER et BONTE, concourent également à la construction d’une pensée qui est propre à l’officier de gendarmerie, ancrée sur un socle de valeurs nobles qui doivent conduire son action. L’officier en formation nourrit sa pensée pour agir en conscience et en responsabilité. Le cycle «  éthique et déontologie  » entend fournir aux futurs officiers l’armature intellectuelle nécessaire aux choix difficiles afin de prévenir ou de savoir réagir à l’apparition de comportements contraires à l’éthique et à la déontologie dans les grands principes d’action de la gendarmerie nationale. Le respect absolu de la personne humaine est constamment réaffirmé, tout comme le service à la population et l’accompa-gnement des victimes. L’expertise du département est reconnue à l’extérieur de la gendarmerie. En ef-fet des formations sont dispensées aux sous-préfets et administrateurs civils rejoignant le ministère de l’Intérieur ainsi qu’au profit du Réseaux des écoles du service public (RESP).

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Chef d’escadron Frédéric DEVAUX.

Âgé de 41 ans, marié et père de deux enfants.

J’ai une formation universitaire juridique : je suis titulaire d’une maîtrise en droit privé - faculté de droit et de sciences politiques à Saint-Maur-des-Fossés (94).

En 1999, j’ai effectué mon service militaire (Volontariat Service Long) dans l’armée de terre au sein de la direction du person-nel militaire de l’armée de Terre – Bureau insertion professionnelle et reconversion des militaires de l’armée de Terre à Paris.

EOGN 2001-2003.

A ma sortie d’École, j’ai choisi de servir comme adjoint au commandant de la compagnie de gendarmerie départementale de Laon dans l’Aisne.

En 2007, j’ai été affecté comme commandant en second de la compagnie de gendarmerie départementale de Saint-Malo en Ille-et-Vilaine.

En 2011, j’ai pris le commandement de la compagnie de gendarmerie départementale de Louhans en Saône-et-Loire.

Depuis le 1er août 2015, je suis affecté comme chef du département « Management, éthique et déontologie » où je dispense les cours « Commandement et gestion des ressources humaines ».

Capitaine Frédéric BONTE.

Marié, 2 enfants.

Entrée en ESOG de Chaumont en octobre 2001 ;

Août 2002 : Affectation à l’EGM 24/2 de Bayonne ;

2006 : Obtention OPJ ;

Mai 2007 : Mutation brigade de Sauze-Vaussais, compagnie de Niort, Groupement des Deux-Sèvres (Dans le cadre d’un changement de subdivision d’arme) ;

EOGN 2009-2011

Août 2011 : Affectation en tant que commandant la communauté de brigades de Penta-Di-Casinca (Corse).

Août 2015 : Affectation à l’EOGN, département « Management, éthique et déontologie ».

Le commandant GERMAIN, psychologue forma-teur et conseiller pédagogique, intervient pour la formation initiale et continue des officiers. Dans son rôle de formateur, cet officier a pour mission de construire des modules de formation au profit des officiers stagiaires sur la dimension relationnelle dans le commandement (l’écoute individuelle, la conduite de réunion …). En effet, afin de réussir son premier commandement, l’officier a besoin de connaissances professionnelles mais aussi de compétences rela-tionnelles lui permettant d’affirmer sa crédibilité et son positionnement de jeune commandant d’unité. Sensibilisé aux problématiques humaines et aux impacts psychologiques des missions, l’officier sera en capacité de préserver l’intégrité physique et psychologique de ses collaborateurs sans s’oublier lui-même. Dans son rôle pédagogique, il profession-nalise la formation en participant à la conception des modules de formation avec les cadres professeurs et le comité pédagogique.

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DÉPARTEMENT SPORTS

La première mission du département Sport (DEPS) de l’EOGN est la conduite des séances en éducation physique militaire et sportive (EPMS) destinées à tous les élèves.Outre le souci constant d’améliorer la condition physique des élèves, notamment en première année (course à pied – préparation physique opérationnelle, parcours d’obstacles...), le DEPS est également chargé de la prépa-ration des équipes qui représenteront l’EOGN au tournoi sportif des grandes écoles de la Défense tous les ans.Ainsi, au premier groupement, deux créneaux hebdomadaires sont théoriquement dédiés à la pratique dans les do-maines suivants : football – natation – escrime – badminton – équitation – volley-ball – course à pied.De plus, la semaine est agrémentée d’une séance de sport à caractère opérationnel, associant les sports de com-bat, la natation utilitaire et la préparation physique opérationnelle.Le DEPS assure également le contrôle de la condition physique des cadres et promeut les activités sportives à travers des séances entièrement dédiées à leur profit. Les séances « sport-cadres » rythment ainsi la semaine en proposant no-tamment la pratique du golf, de la natation et de la musculation.Une marche trimestrielle de cohésion est organisée pour le personnel de l’École, qui peut profiter, toute une de-mi-journée, des chemins et des paysages offerts par la forêt de Fontainebleau.Enfin, ce département assure le rayonnement de l’École dans le monde civil à travers le sport. En attestent les diffé-rentes compétitions sur lesquelles l’EOGN est représentée tout au long de l’année (20 km de Paris, Diomède Cup, raid Excalibur…) ou les différentes séances proposées aux organismes extérieurs (collège de droit Panthéon-Assas, lycée Jacques-Amyot...)Ces missions sont confiées à des moniteurs et moniteurs-chefs polyvalents, dotés de connaissances approfondies :

Capitaine GELEZUINAS – chef de départementMajor BRULPORT – musculation – rugby

Adjudant-chef LAVAL – footballAdjudant-chef SECARDIN – natation

Adjudant (TA) SANSON – sports de combatMaréchal des logis-chef VEILLON – handball

Gendarme BOUSSER – course d’orientation – course à pied – cyclisme.

Situé à côté du gymnase, n’hésitez pas à venir nous rendre visite au département sports.

Matières transverses, l’entraînement physique et la maîtrise de l’anglais

constituent également des fondamentaux pour le futur officier.

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DÉPARTEMENT LINGUISTIQUE

Depuis 2009, date de sa création, le département linguis-tique de l’EOGN a pour vocation principale l’enseigne-ment et la formation de la langue anglaise en formation initiale et continue des élèves-officiers, officiers-élèves, cadres de l’École, stagiaires admissibles et admis au concours EDG, des élèves de la Classe préparatoire in-tégrée (CPI) et des étudiants civils du Master II « Droit et stratégies de la sécurité ».

En formation initiale, un objectif prioritaire consiste, depuis 2014, en l’obtention d’un score supérieur à 800  pts au test TOEIC® au 2e groupement afin de valider le MBAsp «  Management de la sécurité  » (for-mation de 70 heures). Il s’agit également, en deuxième année, de former les officiers-élèves à l’anglais professionnel appliqué aux dominantes OG et OCTA de l’institution (session de 32 heures).

En formation continue, l’équipe s’attèle à réactualiser les connaissances linguistiques des personnels volontaires et des stagiaires et à les accompagner dans l’entraîne-ment aux épreuves de langue des divers concours et examens auxquels ils souhaitent se présenter.

L’équipe du département linguistique se compose actuellement de trois personnels civils  : mesdames HERMAND, LEBLOND, ARTIGNAN et d’un personnel militaire, la gendarme adjoint volontaire JAULENT. Madame HERMAND, responsable du département, est arrrivée à l’EOGN en septembre 2010 après avoir enseigné douze années, en lycée, au sein de l’éducation nationale. Madame LEBLOND a été recrutée en janvier 2012 en tant que contractuelle ayant à son actif onze années d’expérience de l’enseignement de l’anglais à un public adulte (IUT et entreprises privées). Madame ARTIGNAN a rejoint l’équipe en septembre 2013 suite à la dissolution du service linguistique de l’ESOG de Montluçon où elle avait été affectée depuis 2010 consécutivement à dix années de service dans l’éducation nationale en collège et lycée. La gendarme adjoint volontaire JAULENT, diplômée en langue anglaise, met ses compétences au profit des divers publics dont nous avons la charge tout en se formant quotidiennement aux exigences de la péda-gogie.

Le département linguistique se situe au rez-de-chaussée du bâtiment DE (laboratoire numérique, quatre salles de classe, « Lounge », et deux bureaux).

NB : TOEIC : Test Of English for International Communi-cation (Test de 2 heures comprenant une évaluation de la compréhension orale (45 min) et de la compréhension écrite (75 min) – Lieu d’examen : EOGN.

Matières transverses, l’entraînement physique et la maîtrise de l’anglais

constituent également des fondamentaux pour le futur officier.

De gauche à droite :Madame Kelly LEBLONDGAV Estelle JAULENTMadame Éliane HERMANDMadame Nathalie ARTIGNAN

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La rentrée des partenariat scolaires locaux.

Mémoires universitaires :le CREOGN en appui.

De nouveaux partenariats avec l’éducation nationale.

Le cycle de travail sur les mémoires universitaires commence très tôt et s’inscrit dans un emploi du temps chargé. Il n’est pas inutile de rappeler comment se déroule cette étape essentielle du Master, depuis la définition des sujets jusqu’à la soutenance.

Les officiers de gendarmerie (OG) du premier grou-pement de recrutement semi-direct non titulaires de master II suivent, lors de leur deuxième année, le cursus de celui de Paris II Panthéon ASSAS « droit et stratégie de la sécurité  » . Les officiers du corps technique et admi-nistratif (OCTA), pour leur part, sont inscrits à celui de l’université Paris-Est-Créteil (UPEC) «  management et conseil : spécialité management des organisations ». L’ob-tention du master requiert la présentation d’un mémoire.

La campagne de recueil des sujets débute dès le mois de mars pour une restitution aux officiers-élèves au mois de juin ou juillet. Le Centre de recherche (CREOGN) est chargé par la sous-direction des compé-tences de la DGGN de recueillir les propositions de sujet de l’administration centrale, des grands commandements et des unités spécialisées. Les officiers-élèves peuvent aussi proposer des sujets de mémoire. Les intitulés répondent à des problématiques concrètes et contri-buent à développer la réflexion sur la sécurité et la défense. Le service information du Centre de recherche vérifie que ces sujets n’ont pas déjà été traités sur les 3 à 4 dernières années. En parallèle, des référents

gendarmerie sont désignés pour appuyer l’étudiant dans sa recherche.

L’UPEC et Paris II Panthéon-Assas valident les sujets en fonction de leur double intérêt pour la gendarmerie et les cursus universitaires. Les sujets peuvent être alors proposés aux officiers-élèves.

Les OCTA se déterminent vers le mois de mai et l’UPEC propose les professeurs d’universités habilités à diriger les travaux. Les OG, en moyenne une quarantaine, font le choix de leur sujet lors d’un amphi qui se tient fin juin ou début juillet. Le choix se fait au classement des résultats de fin de première année. Les directeurs de mémoire sont alors désignés par monsieur DEBOVE, directeur de l’antenne de Paris II Panthéon-Assas à Melun. Ces nominations peuvent intervenir courant septembre.

Le directeur de mémoire est le garant de la forme et permet au rédacteur de conserver la ligne universitaire du travail. Le point de contact peut apporter son exper-tise et faciliter des échanges au sein de la gendarmerie. L’étudiant ne doit pas craindre de les solliciter, sans les

Suite au projet «prix armées jeunesse» mené par 4 officiers-élèves au cours de l’année 2014-2015, des nouveaux liens ont été tissés entre le lycée Joliot-Curie de Dammarie-les-Lys, le collège Elsa TRIOLET du Mée-sur-Seine et l’EOGN.

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Cahier central EOGN’Info n° 74

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Pendant un an, les 4 officiers ont encadré deux classes de 3e et seconde afin de leur faire découvrir la gendarmerie. Fort du succès de cette initiative, les deux responsables d’établissement ont souhaité poursuivre cette coopéra-tion en 2015–2016.

Le bureau des partenariats de l’École travaille actuellement sur deux projets de conventions, visant à permettre, d’impliquer l’EOGN dans le choix d’orien-tation d’élèves de collège et de lycée, tout en faisant connaître l’institution au plus grand nombre et peut-être susciter des vocations.

Le lycée Joliot-Curie de Dammarie-les-Lys, dirigé par mon-sieur Christian BOUDA, a mis en place depuis deux ans un nouveau baccalauréat professionnel « métiers de la sé-curité ». En plus des cours généraux classiques, les élèves reçoivent une formation sur les métiers de la sécurité et de la défense,au travers de cours et de présentations spé-cifiques effectués par des professionnels. Ils effectuent également 22 semaines de stages dans des entreprises de sécurité privée ou les grandes institutions de la défense à raison de 6 semaines en seconde, 8 en première et 8 en terminale. Par le biais de la convention, l’EOGN entrerait ainsi dans le dispositif, aux côtés des sa-

peurs pompiers, de la police municipale et de la police nationale déjà impliqués dans la formation.

Le projet de partenariat avec le collège Elsa TRIOLLET du Mée-sur-Seine, dirigé par monsieur FRAIOLI, vise quant à lui à impliquer l’EOGN dans la préparation des élèves volontaires (près 25 par an) aux concours d’entrée des grands lycées militaires. Cette préparation inédite, propo-sée par ce collège, amène ces élèves de 3e à suivre en plus d’un cursus scolaire normal, un programme de formation de 220 heures pris sur leurs temps libres qui les prépare aux futurs métiers de la défense et sécurité, par un ensei-gnement riche et varié (sport, intervention professionnelle, gestion de crise, cohésion, éthique et déontologie, culture militaire etc.).

Mais l’objectif de lancer cette nouvelle collaboration dès la rentrée scolaire 2015 sera tenu.

A l’instar du lycée Joliot-Curie, du collège de Dammarie-les-Lys et de l’EOGN, le Bureau des partenariats a aussi une rentrée sur les chapeaux de roues.

harceler bien sûr  ! Par ailleurs, les deux documentalistes du centre d’information du centre de recherche sont en mesure d’établir une bibliographie tirée de leur fonds riche et diversifié. De nombreux abonnements à des revues spécialisées permettent de bien appréhender l’actualité et la pertinence du traitement des probléma-tiques envisagées.

L’officier-élève a environ 8 mois pour répertorier les éléments de sa réflexion, prendre les contacts, exploiter les documents, synthétiser ses recherches, vérifier ses hypothèses et mettre son mémoire en forme. Pour l’organisation du travail, les deux universités proposent une aide méthodologique et les cadres de l’école restent attentifs à un certain respect du temps de travail imparti. En effet, ce travail s’inscrit dans un em-ploi du temps chargé dont la bonne gestion est essen-tielle. Mais le fond et la forme appartiennent à l’offi-cier-élève qui doit les soigner. Il est invité à produire une recherche d’environ 80 pages, hors annexes. Il sera attentif

à l’intérêt et l’opportunité de celles-ci et de la bibliogra-phie. Le résumé en anglais de la 4e de couverture doit aussi être rédigé avec soin. Les tournures familières, les formules toutes faites et les fautes d’orthographes sont autant de défauts qui peuvent influencer la notation, même si le fond est bon. Il est important de rappeler que ni le directeur de mémoire, ni le référent gendarmerie ne sont là pour corriger l’orthographe. La relecture par les conjoints, parents, camarades et amis est fortement encouragée...

La soutenance vient couronner le travail de rédaction. Elle permet à l’élève-officier de faire preuve de sa capacité de synthèse, d’expression et de valoriser l’intérêt de sa recherche. Le jury n’attend pas une redite synthétique du mémoire mais une mise en perspective de la recherche. Il est important de rester à l’affût des éléments nouveaux qui pourraient être intervenus entre le moment de la remise des mémoires et la soutenance. Les référents gendarmerie peuvent être invités mais ne participent pas à l’évaluation du travail.

Tous les mémoires sont conservés au service information du centre de recherche. Ceux dont la note est supérieure à 14 sont enregistrés sur la base de données disponible sur le site du CREOGN. Au delà de l’intérêt universitaire ils constituent autant d’éléments de réflexion pour la gendarmerie nationale.

Madame Sabine OLIVIER, CREOGN.

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Les premiers pas militairesdes élèves-officiers en images.

Les élèves-officiers de la 122e promotion ont débuté leur formation le 4 août 2015. Après les formalités administratives, ils entament leur instruction par l’acquisition des actes élémentaires du militaire. Alix WATIN-AUGOUARD, en stage au cabinet communication du 7 août au 4 septembre a suivi et photographié leurs premiers pas.

Les élèves alternent entre les cours théoriques.

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L’EOGN à l’heure de la rentrée

La formation militaire est renforcée par un stage pratique au camp de Beynes.

L’étude de cartes est un acte élémentaire du combattant, régulièrement mis en œuvre par les officiers pour la conception des dispositifs sur le terrain.

Les élèves-officiers apprennent à évoluer en terrain ennemi.

Crédit photo : Alix WATIN-AUGOUARD

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Le MBAsp « Management de la sécurité »Rentrée de la promotion 2015-2016.

La deuxième session du MBA spécialisé Management de la sécurité a débuté le 1er septembre avec le cours de monsieur Alain JUILLET, suivi trois jours plus tard de la conférence inaugurale du professeur des universités de classe exceptionnelle Pascal CHAIGNEAU, titulaire de la chaire de géopolitique et du cours inaugural du professeur Alain BAUER, titulaire de la chaire de sciences policières et criminelles.

Lancé en septembre 2014, ce premier MBA institutionnel spécialisé « Management de la sécurité » est développé par la gendarmerie nationale avec le soutien de partenaires emblématiques de l’enseignement et de la recherche (HEC et Université Paris II Panthéon-Assas) ainsi que de partenaires d’expertise de la sphère économique.

Cursus de formation novateur conjuguant le meilleur du management entrepreneurial et la compétence professionnelle de la gendarmerie nationale, il est suivi par les officiers-élèves en deuxième année de formation. Il est également proposé à des cadres supérieurs de la fonction publique et du secteur privé. Cette formation, à la fois académique et pratique, offre un terrain d’échanges inédit entre les acteurs institutionnels de la sécurité et les cadres dirigeants, hauts potentiels du secteur privé, soucieux de mieux appréhender les nouveaux risques pesant sur les organisations modernes.

La mise en place de cette formation innovante poursuit deux objectifs majeurs :

- permettre l’acquisition de compétences et d’expertises de haut niveau reconnues en matière d’évaluation des risques et de gestion de crises qui peuvent dorénavant toucher acteurs institutionnels et entreprises ;

- favoriser les échanges entre les acteurs publics et privés du monde de la sécurité et de la sûreté sur le site de l’EOGN de MELUN.

Cette formation de haut niveau apporte ainsi aux officiers de gendarmerie une ouverture précieuse, tant dans leur premier emploi que pour le reste de leur carrière. Elle les aidera à appréhender dans leur globalité les problématiques de la sécurité.

Le cursus MBAsp comprend une formation initiale académique ainsi que des modules spécifiques délivrés par des unités de la gendarmerie et des institutions expertes dans la gestion de crise, l’anticipation des risques et la stratégie (GIGN, CNEFG, Gendarmerie ma-ritime, IHEDN, INHESJ).

Les 380 heures de formation qui composent ce parcours reposent sur les enseignements professionnels dispensés par l’EOGN dans le cadre de la formation des officiers de gendar-merie, auxquels s’ajoutent 60 heures d’enseignement dispensé par les professeurs d’HEC, dont 27 heures de risk management, ainsi que 158 heures d’enseignement de droit, com-mun au Master 2 de Paris II Panthéon-Assas. Un total de 165 heures sont consacrées à la formation spécifique dédiée au management d’une unité opérationnelle pour les auditeurs officiers-élèves ou à la gestion opérationnelle de la sécurité pour les auditeurs extérieurs.

Le MBAsp « Management de la sécurité » bénéficie en outre de chaires à même d’apporter un haut niveau d’expertise dans certains domaines. Deux chaires ont été inaugurées le 26 mars 2014 : la chaire de «sciences policières et criminelles » confiée à Alain Bauer et la chaire de «géopolitique – questions internationales » confiées au Pr Pascal Chaigneau.

Deux chaires supplémentaires dédiées au «  management  » et au «  numérique  » seront inaugurées en janvier 2016, consolidant encore le haut niveau de formation universitaire du MBAsp « Management de la sécurité ».

La promotion 2015-2016 du MBAsp comporte 107 audi-teurs officiers de l’EOGN et 12 auditeurs venant de la fonc-tion publique et du secteur privé. Ces derniers ont été sélectionnés par une commis-sion réunie à la fin de l’année 2014 - 2015.Les auditeurs vont suivre les cursus sur une durée de 12 mois, à raison de 2 à 3 jours de cours par semaine.Parallèlement, ils poursuivent leur formation initiale et profes-sionnelle, pour ce qui concerne les auditeurs officiers-élèves, et leur activité professionnelle, pour ce qui concerne les audi-teurs extérieurs.L’EOGN s’attache à favoriser les occasions d’échange au sein de la promotion du MBAsp. Les grands rendez-vous de l’École, notamment la cérémonie de remise des Sabres, contribuent à donner une cohésion à l’en-semble des auditeurs.L’année de formation sera clôturée par le soutenance de mémoires devant un jury composé de professionnels et d’universitaires, condition-nant l’obtention du diplôme du MBAsp Management de la sécurité.Pour la promotion 2014-2015, la remise des diplômes se déroulera à l’École Militaire le 11 janvier 2016. La matinée de cette journée sera également consacrée à l’organisation d’un colloque, comportant deux tables rondes tandis que l’inau-guration des Chaires de mana-gement et de numérique aura lieu en début d’après-midi.