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Newsletter of Ministry of Transport La Lettre d’information du Ministère des Transports Directeur de publication : Jean Ernest Massena NGALLE BIBEHE N° 002 Octobre 2019 Transports Le Cameroun marque des points à l’OACI Aviation civile Mag

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Newsletter of Ministry of TransportLa Lettre d’information du Ministère des Transports

Directeur de publication : Jean Ernest Massena NGALLE BIBEHE N° 002 Octobre 2019

Transports

Le Cameroun marque des points

à l’OACI

Aviation civile

Mag

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Éditorial

Il faut que ça cesse !

Le jeudi 19 septembre 2019, aux aurores, une benne de sable vide immatriculée LT 460 GB, en provenance de Kribi et se rendant à la carrière de sable située au deuxième pont sur la Sanaga (en venant de Yaoundé)

à Edéa, roule à vive allure. Transformé en bolide, le camion est surpris par une bande rugueuse à l’entrée du pont. Il dérape, défonce le garde-fou et engage un vol plané qui le conduit tout droit dans les eaux de la Sanaga. Sur le carreau, deux morts et un blessé grave.Presqu’au même moment et non loin du premier sinistre, sur la route nationale n°3, plus précisément à Ngwei 2, petit village rattaché à la commune de Pouma, département de la Sanaga Maritime, région du Littoral. Au moins 9 passagers d’un autobus appartenant à une agence de voyages qui venait de la métropole économique trouvent la mort dans cet autre accident de la circulation. Ce drame a eu lieu à la suite d’une collision violente entre ce bus et un camion semi-remorque roulant dans le sens inverse à vive allure. Aussitôt informé de ces drames, j’ai personnellement conduit une délégation à Edéa et Pouma. En compagnie du Ministre délégué auprès du Ministre des Transports et du Préfet du département de la Sanaga Maritime, nous avons pris la mesure des dégâts sur les sites des deux accidents et dans les morgues. Aux blessés transportés d’urgence dans les hôpitaux de Pouma et d’Edéa, nous avons apporté le réconfort du Gouvernement de la République. Non sans transmettre aux familles endeuillées, les condoléances du Président de la République et du Premier Ministre.Il faut que ça cesse ! It’s enough ! Il faut plus que jamais saisir le taureau par les cornes pour attaquer les causes du mal. Les morts sur nos routes ne peuvent plus relever de la fatalité. On peut et on doit vaincre les comportements délictueux sur nos routes. Et c’est dans ce sens que le Gouvernement, à travers le Ministère des Transports, s’est attaqué à cet épineux problème, avec détermination et courage. A cet effet, plusieurs mesures ont été prises. Outre l’intensification des campagnes de sensibilisation, l’éducation et la formation des

usagers de la route à travers les médias et les réseaux sociaux, le Ministère des Transports a engagé diverses réformes partant du circuit d’obtention et de délivrance du permis de conduire aux opérations de contrôles techniques de véhicules. De même, notre Département ministériel a également mis en place un vaste programme d’audit des établissements de formation à la conduite automobile, des compagnies de transport interurbain des voyageurs et des établissements agréés au contrôle technique des véhicules.L’objectif ici est d’améliorer la qualité et l’effectivité de la formation des apprenants à la conduite automobile et de jauger le niveau d’appropriation de la réforme susmentionnée, d’améliorer le système de sûreté et de sécurité du service offert par les compagnies de transport interurbain et leur arrimage aux normes et standards des compagnies de référence, et de garantir l’effectivité des opérations de contrôles techniques et la qualité du certificat de visite technique. Plus récemment encore, le Ministère des Transports a commis un audit de la signalisation routière sur l’ensemble du territoire national. Les conclusions de cet audit ont permis de déterminer sur certains axes routiers, les points noirs identifiés comme accidentogènes. Le rapport d’audit y afférent a été transmis au Ministère des Travaux publics pour envisager des mesures correctives appropriées. Il est à noter que le Ministère des Transports s’est résolument engagé dans la restructuration des équipes de prévention et de sécurité routières et la mise en œuvre des opérations spéciales matérialisées par des actions de renforcement des capacités des équipes de la Brigade de Prévention et de Circulation routières, la formation des nouveaux Officiers de Police Judiciaire (OPJ), la multiplication des descentes de contrôle sur nos différents axes routiers en vue de veiller au respect des règles de sécurité, et la suspension des compagnies de transport routier interurbain de personnes en situation irrégulière sur l’ensemble du territoire national. Dans notre logique d’intervention, l’objectif global des mesures sus-évoquées est d’améliorer durablement la sécurité des usagers et des véhicules sur les axes routiers du Cameroun, en réduisant le nombre, la gravité et les coûts économiques des accidents de la route. Il est à noter, même s’il faut le rappeler, que le facteur humain (incivisme des usagers, non-respect du Code la route etc.), l’état technique des véhicules et l’état des routes représentent respectivement 70%, 20% et 10 % des causes d’accidents de la circulation routière au Cameroun.J’invite donc tous les usagers de la route à plus de vigilance et de responsabilité. Les routes doivent devenir des espaces de convivialité, d’échange et de communication. Et NON DES TOMBES OUVERTES.Outre la sensibilisation et la sécurité routières, cette édition du mois d’octobre de la Newsletter du Ministère des Transports a également consacré ses colonnes à d’autres sujets ayant fait l’actualité dans le secteur des transports ces dernières semaines : l’installation des membres du Comité consultatif d’orientation du Port autonome de Kribi (CCO-PAK) ; l’atelier d’animation et de revitalisation des plateformes d’échange entre les services météorologiques et hydrologiques nationaux et les institutions nationales de gestion des risques de catastrophes, partenaires de mise en œuvre du projet SAWIDRA ; la 40ème Assemblée générale de l’Organisation de l’aviation civile Internationale (OACI)…Bonne lecture !

Jean Ernest Masséna NGALLE BIBEHEMinistre des Transports

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3N° 002 Octobre 2019

Dans l’air du temps...

Le MINT porte la voix du Cameroun à l’OACIAviation civile

Cette présentation a mis en exergue cinq points : la sécurité, la sûreté, le transport aérien, la protection de l’environnement et le renforcement

des capacités des personnels de l’aviation civile.Premier point : la sécurité. Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe est revenu sur les différentes avancées enregistrées au niveau du renforcement du système national de supervision de la sécurité. Notamment, le démarrage du processus de certification des aéroports internationaux de Yaoundé-Nsimalen et de Douala, ainsi que la mise en œuvre du vaste programme de réhabilitation et de modernisation des infrastructures aéroportuaires et de navigation aérienne.Le deuxième point a porté sur la sûreté. Le ministre des Transports a souligné, d’une part, que le niveau de mise en œuvre des normes et pratiques recommandées de l’OACI a été relevé. Et d’autre part, que la réorganisation du système national de sûreté est effective et se traduit notamment par la mise en œuvre d’unités opérationnelles de sûreté sur les aéroports internationaux de Yaoundé-Nsimalen et Douala. L’ensemble de ces efforts a été reconnu par les résultats de l’audit de l’OACI d’avril 2018, au terme duquel le Cameroun a enregistré un taux de conformité aux normes de l’annexe 17 de l’ordre de 70,96%, ainsi qu’un taux de mise en œuvre d’un système de supervision de sûreté de l’aviation estimé à 68,85%.Pour ce qui concerne le transport aérien, le ministre des Transports a relevé

premièrement que le trafic de passagers a connu une croissance régulière de 5% par an dû à la densification du portefeuille des accords aériens de l’État. Deuxièmement, la mise en œuvre de la politique de libéralisation de l’espace aérien prônée par l’OACI s’est renforcée avec l’adhésion du Cameroun au Marché Unique du Transport Aérien en Afrique en 2018.Pour ce qui est de la protection de l’environnement, le ministre s’est satisfait de la validation du Plan d’actions pour la réduction des émissions de CO2 soumis par le Cameroun en 2015 et de sa mise en œuvre consécutive qui a conduit à l’installation des panneaux solaires photovoltaïques, de

groupes fixes d’alimentation en électricité au sol ainsi que d’unités modernes de pré-conditionnement d’air en 2018 à l’aéroport international de Douala. Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe a développé le point portant sur le renforcement des capacités des personnels de l’Aviation Civile. Aussi, a-t-il indiqué que l’École de formation de la Cameroon Civil Aviation Authority, qui a été érigée en Centre de formation régional AVSEC en octobre 2018, a passé avec succès l’évaluation en vue de son adhésion comme membre Associé.Pour finir, le ministre des Transports a remercié les États et organisations qui appuient le Cameroun dans ses efforts pour le développement de l’aviation civile. Portée à sa 40ème session, l’OACI est constituée de 175 États membres. Cette énième session de son assemblée générale a été présidée par le président du Conseil de l’organisation, Olumuyiwa Bernard Aliu. La cérémonie d’ouverture, le 24 septembre 2019, a connu les présences du Premier Ministre du Québec, du Sous-ministre des Transports du Canada, de la mairesse de Montréal ainsi qu’une soixantaine d’organisations internationales.

Estelle NGO BOUGHA

La 40è session de l’Assemblée générale de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) s’est tenue du 24 septembre au 04 octobre 2019 à Montréal au Canada. Le ministre des Transports, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe, qui conduisait une importante délégation, a présenté, dans un exposé, les actions significatives menées par le Cameroun pour améliorer les performances du secteur aérien au cours du triennat 2016-2019.

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4N° 002 Octobre 2019

Governance

The Minister of Transport comforts victimsRoad accident in the locality of Ngwei 2

Led by the Senior Divisional Officer for the Sanaga Maritime, the Minister of Transport and his delegation went to the Edea Divisional Hospital and

the Saint-André Hospital of Pouma where victims of the accident were admitted. The Minister also visited the Divisional Hospital mortuary where he noticed the damage caused by this sad event: the high level of mutilation of some corpses which led to their immediate burial to avoid the decay of the remains. This road accident occurred on National Road No. 3, specifically in the Ngwei 2 sub-division (between Edea and Pouma). According to various concurring testimonies, it was a semi-trailer truck that hit a bus of a travel agency in the night of 18 breaking 19 September 2019, shortly before dawn.After the observation made on the ground, the Minister called on users to be more vigilant: «After the description given to us by the Senior Divisional Officer of the Sanaga Maritime, it is a sad moment. We could see the terrible state of the corpses. It is difficult to identify the corpses. Let me seize this opportunity to extend my gratitude to the Senior Divisional Officer who published a press release requesting families of victims to contact as fast as possible, the administrative and health authorities to identify the corpses. As I have often said, no one leaves his home to go for an accident, but it is important that road users step up their vigilance. More attention, no excess speed, no driving in a state of drunkenness. These are all measures that will substantially reduce the number of accidents and deaths on our roads. Our roads have become real death traps. That must stop, as the Head of State, His Excellency Paul Biya once said. These are two more accidents which could be avoided. I hereby wish to express my condolences, those of the Head of State and the Prime Minister to the bereaved families as well as wishes for a speedy recovery to those injured. ”Before visiting the victims of the accident in Ngwei 2, the Minister of Transport was at the bridge over river Sanaga in Edéa, where a truck hit the bridge’s safety guard the previous day before sinking into the river. Only the conveyor of the truck survived after he succeeded in jumping out of the truck at the moment it was sinking into the waters. Death toll: two deaths.According to a report of the World Health Organization, 782 deaths were recorded on the various roads of Cameroon in 2018, as

against more than 1,000 in 2017. The causes of road accidents are generally attributed to over-speeding, risky over-taking, poor state

of vehicles and the state of drunkenness or fatigue of drivers.

Estelle NGO BOUGHA

A few hours after the accident which occured on the night of September 18 to 19, 2019, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe went to the accident site and in hospitals to comfort victims. This accident left nine persons dead and several seriously injured.

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5N° 002 Octobre 2019

Parole à...

‘‘Le projet SAWIDRA-AC permet de renforcer la résilience aux catastrophes naturelles en Afrique centrale’’

Simplice TCHINDA TAZO (Directeur de la Météorologie nationale)

Le Projet d’Information Satel-litaire et Météorologique pour la Réduction des Risques de Ca-tastrophes en Afrique Centrale (SAWIDRA-AC) a organisé un atelier de réhabilitation et de renforcement des capacités des plateformes nationales de ges-tion des risques de catastrophes du 10 au 12 septembre 2019 à Yaoundé. Quel était l’objectif re-cherché?Permettez-moi à l’entame de mon propos de rappeler que cet atelier, d’envergure sous-régionale, a rassemblé les parte-naires de mise en œuvre du projet SAWI-DRA-AC, en occurrence les points focaux du projet qui sont les prévisionnistes mé-téorologiques, les prévisionnistes du cli-mat, les hydrologues et les responsables des institutions nationales de gestion des risques de catastrophes du Cameroun, de la RCA, du Tchad, du Gabon et du Congo. L’objectif de cet atelier était d’instituer ou de redynami-ser les Plateformes nationales regroupant les Services météorologiques et hydrologiques nationaux d’une part, et d’autre part les gestionnaires des risques de catastrophes. Lesdites plateformes ont la charge d’élabo-rer la stratégie de mise en œuvre conjointe des activités du Projet SAWIDRA-AC au plan national. Il est important de relever que ce projet vise d’une manière générale à renfor-cer la résilience aux catastrophes naturelles dans les pays d’Afrique Centrale, et sa stra-tégie d’intervention est basée sur l’exploita-tion des Prévisions numériques du temps en vue de réduire les risques de catastrophes hydrométéorologiques.

Pouvez-vous nous expliquer com-ment les données météorologiques sont utilisées pour la réduction des risques de catastrophes ?Je dois dire que c’est un long processus qui commence bien sûr avec la collecte des données météorologiques. Ces données sont traitées puis transformées en information météorologique avant la fourniture aux res-ponsables de la gestion des risques de ca-tastrophes qui à leur tour exploitent les in-formations, analysent les risques et prennent toutes les mesures nécessaires à la protec-

tion des personnes et des biens. Vous com-prenez donc que nous devons mettre à la disposition des gestionnaires des risques de catastrophes des prévisions que nous élabo-rons et des cartes de vigilance qui présentent la probabilité d’occurrence des phénomènes extrêmes, ainsi que des potentiels impacts. Il est important de préciser que cette four-niture d’information doit se faire en tout temps, aussi bien avant, pendant et après la catastrophe. De nos jours, des avancées enregistrées dans le domaine de la prévision du temps permettent de prévoir suffisam-ment à l’avance plusieurs phénomènes mé-téorologiques extrêmes. Il existe également dans les services météorologiques et hydro-logiques des équipements de réception des images de satellites qui favorisent le suivi en temps réel de ces phénomènes. Toute cette évolution de la science doit servir à proté-ger la vie humaine. Lorsqu’on est informé à l’avance des risques d’inondation, d’orage ou de vent violent, des mesures peuvent être prises pour atténuer les effets. Aussi, il est nécessaire dans ce processus d’intégrer les besoins spécifiques des gestionnaires des risques de catastrophes, et évaluer le niveau de satisfaction par rapport aux informations fournies. L’interactivité que je viens d’expli-quer justifie la nécessité d’une plateforme entre les institutions.

Quelles sont les recommandations issues de cet atelier et qu’apporte leur mise en œuvre dans la gestion

des risques de catastrophes dans notre pays en particulier et dans la sous-région en général ?Les participants à l’issue des travaux ont formulé quatorze recommandations. Le format de votre tribune ne me permet-tant pas de tous les citer, je me limite-rai à évoquer trois d’entre elles qui me paraissent très importantes. Les partici-pants ont en effet recommandé que les prévisions des phénomènes dangereux soient axées sur les impacts, en intégrant les informations relatives aux degrés de vulnérabilité des vies humaines, et d’ex-position des biens. Les Services météo-rologiques et hydrologiques nationaux ont été invités à transmettre systéma-tiquement les bulletins de prévisions et les cartes de vigilance aux gestionnaires

des risques de catastrophes. Un plaidoyer a été formulé à l’attention des décideurs, en faveur de la réhabilitation des réseaux d’ob-servation météorologiques.S’agissant du deuxième volet de votre ques-tion, il est évident que la mise en œuvre des recommandations va apporter une dyna-mique nouvelle dans un cadre opération-nel qui lie les connaissances sur le climat à l’action, pour une plus grande résilience des communautés face aux variabilités clima-tiques. Cette avancée va se traduire par une meilleure protection des personnes et des biens. Plus particulièrement pour notre pays, la réhabilitation du réseau d’observation mé-téorologique va favoriser une contribution efficiente et efficace de ce sous-secteur au développement économique, à travers une assistance adaptée aux activités tributaires du temps et du climat.

Quelles sont les prochaines étapes ?Les prochaines étapes consistent essentiel-lement à mettre en œuvre l’ensemble des recommandations issues de l’atelier. Il y a lieu d’indiquer qu’il est prévu que le projet SAWIDRA-AC continue d’accompagner les pays à travers des renforcements de capaci-tés matérielles, et l’organisation des sessions de formation à l’attention des points focaux chargés du relais des informations au niveau des structures déconcentrées de l’État.

René Bertrand HANDY

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6N° 002 Octobre 2019

Zoom

L’Afrique centrale se concertePrévention des risques de catastrophes

Le changement climatique, qui dicte sa loi dans les enjeux géopolitiques du monde, induit inéluctablement des

bouleversements dans la climatologie de l’ensemble de la planète. Avec comme conséquence, l’assèchement des cours d’eau comme au Nord Cameroun et au Tchad, des pluies torrentielles dans la quasi-totalité des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), des typhons le long de la côte atlantique, des tsunamis et autres fontes des glaces. Ces caprices de la nature, qui sont parfois dues à l’action de l’homme, engendrent davantage de catastrophes naturelles avec des dégâts matériels et humains sans précédent. Au rang desquels, des hectares de plantations ravagées ; du bétail décimé ; des habitats complètement détruits, avec des milliers de déplacés qui s’ensuivent. Tous les Etats de l’Afrique centrale en sont victimes et pour éviter ce sombre tableau, sinon réduire de tels désastres par le biais de la prévention et des prévisions, les experts du domaine se sont retrouvés à Yaoundé à la faveur d’un atelier d’animation et de revitalisation des plateformes d’échange entre les services météorologiques et hydrologiques nationaux et les

institutions nationales de gestions des risques de catastrophes.Cet atelier, qui rentre dans le cadre de la mise en œuvre des activités du Projet d’information satellitaire et météorologique pour la réduction des risques de catastrophes en Afrique centrale (SAWIDRA-AC), a permis, trois jours durant aux prévisionnistes de se pencher sur les risques de catastrophes les plus récurrents en Afrique centrale, notamment les inondations, l’assèchement des cours d’eau et les glissements de terrain.

En dehors des modalités de fonctionnement de ces plateformes d’échange, les travaux de ces assises ont principalement porté sur l’adoption des stratégies d’élaboration, d’interprétation et d’utilisation des produits et services du SAWIDRA-AC et la dissémination de l’information à toutes les échéances. Le partage d’expérience en matière de gestion intégrée de risques de catastrophes (bonnes pratiques) a servi de plat de résistance. A l’issue de ces assises, les experts se sont accordés, entre autres, sur les prévisions des phénomènes dangereux qui doivent être suffisamment élaborées et axées sur les impacts ; la collaboration entre les services météorologiques et hydrologiques nationaux et les directions de protection civile à renforcer afin de mettre en place une base de données sur les expositions et les vulnérabilités de biens dans leurs pays respectifs ; la mise en place d’un réseau des points focaux locaux dans les provinces pour la dissémination et la collecte des informations sur les phénomènes hydrométéorologiques et les impacts associés ; et enfin la réhabilitation des stations météo et hydrologiques pour une meilleure calibration et l’amélioration des modèles de prévisions à toutes les échelles.

René Bertrand HANDY

Les prévisionnistes, les responsables des services météorologiques et hydrologiques nationaux et les institutions nationales de gestions des risques de catastrophes ont échangé du 10 au 12 septembre 2019 à Yaoundé sur des stratégies à mettre en œuvre pour la réduction d’éventuels cataclysmes dans leurs Etats respectifs.

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7N° 002 Octobre 2019

Investir

The Installation of Consultative Orientation Committee

Kribi Port Authority

The twelve members of committee have each a substitute. Alain Blaise BATONGUE who is otherwise

Executive Secretary of GICAM, has been elected as president of CCO-PAK. This Committee has the vocation to promote the concertation and the sharing between different stakeholders, namely the public partners, the associations, the Government, in the development of the maritime activity in the port place of Kribi. In his installation speech, the Minister of Transport declared that : « You have been chosen by the statutory organisations and administrations due to your general interest, experience and competencies. From now on ward, you must devote your all to see that there should be life in this committee. You must be able to bring up proposals and solutions that can boost the competiveness of Kribi Port Authority and the national economy. Government expects from you, membres of committee, to turn the said Port into a major tool of « Great Opportunities » policy advocated and implemented by

His Excellency, the Head of State, Paul BIYA. » The Consultative Orientation Committee will have to reinforce the reflection around the strategic needs of each operators groups and port users. These are the pricing, the structuring equipments, the concessions, the master planning, the sharing of roles between different

actors in the port. This committee must also contribute to enhancement of governance of the Kribi Port Authority which is facing a major growth challenges. For this reason, strategic investments will have to be developed in order to create a catalytic role of growth according to the vision of the President of Republic concerning the future of Port. In addition, the CCO- PAK will have to stimulate a significative increase in traffic volumes. This control of costs will help to create an environment favourable to the emergence of a private competitor both local and foreign maritime operators. Finally, this committee will be created , the ad-hoc working groups, especially in the domain of agreements development for exchange of information management, to facilitate procedures, search, development and pricing in the port services. This committee was created by the General Director of Kribi Port Authority. During the working of Consultative Orientation Committee, he has the right to participate.

Estelle NGO BOUGHA

The installation ceremony of these members took place on the 19th of september in Kribi, chaired by the Minister of Transport, Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe. Those present in this great occasion were the Senior Divisional Officer of Ocean Division, the General Director of National Port Authority, the General Director of Kribi Port Authority, the General Director of Kribi conteneurs Terminal, the General Director of Kribi Multiple Operators and many administrative authorities in the city of Kribi.

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Arrêt sur images...

Transports MagDirecteur de Publication

Jean Ernest Massena NGALLE BIBEHE

Directeur de Publication Délégué

Zakariaou NJOYA

Directeur des RédactionsJean Pierre SOH

Conseillers à la rédactionMoussa DJAFAROU

Valérie ONGOLO ZOGOGérard MARIE MESSINA

Rédacteur en ChefEstelle NGO BOUGhA

Rédacteurs en chef adjoints René Bertrand HANDY

Solange NANA

Transports RoutiersDivine MBAMOME NKENDONG

Transports FerroviairesClaude MISSE NTONE

Transports Maritimes et voies navigables

Jean NLEND

Aviation Civile Laurent BELINGA ETOUNDI

Affaires générales Eric Benoit DIKANDA

Etude, Planification, Programmation et Coopération

Joseph Roger NGIDJOL BEA

MétéorologieSimplice TCHINDA TAZO

TraductionRobert MBANWEI ASANYA

RédactionEstelle NGO BOUGhARené Bertrand HANDY

Solange NANA Richard BONDOL

Adèle Fidèle NGO YETTE (stagiaire)Laurene Charly LENGUE BIGOUMBE (stagiaire)

Secrétaire de rédactionManfred MOUMI

PhotosApollinaire DJOKOUA

InfographieRoland BIMENA

Régie Publicitaire Atlantis Médias

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It is enough !