La Foire Musulmane de Belgique

La Ligue des Musulmans de Belgique (LMB) est une association qui promeut une identité musulmane qui allie fidélité aux enseigne-ments de l’islam et participation citoyenne. Elle offre à la communauté musulmane de Belgique, au travers de ses structures dans cinq villes (Gand, Anvers, Bruxelles, Liège et Verviers) un cadre pour une pra-tique digne de l’islam et son enseignement. Elle développe des partenariats avec des ac-teurs publics et privés pour construire une société inclusive qui fait de sa diversité une véritable richesse.

www.lmbonline.be

GEDIS est une société spéciali-sée dans l’événementiel et l’organisa-tion de salons grands publics qui bé-néficie de plus de 20 ans d’expérience. Elle offre également un service d’édition et de diffusion de la culture musulmane européenne dans l’espace francophone.

www.gedis.net

Editeur responsable : Comité Communication de la Foire Musulmane de Bruxelles Graphisme : YUSUF BOSTAN - ad.yusuf-bostan@hotmail.com

Merci à nos nombreux bénévoles qui ont participé à l’élaboration de cette première brochure électronique2

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Chers visiteurs de la troisième édition de la Foire Musulmane de Bruxelles, La LMB et GEDIS vous souhaite la bienvenue.

Nous sommes à présent à la 3ème édition de cette Foire Musulmane, qui est deve-nue un événement marquant l’agenda culturel de la capitale de l’Europe.

Le GEDIS et la LMB sont heureux de pouvoir porter un projet culturel ambitieux qui vise à réunir des forces vives de la communauté musulmane et au-delà dans différents do-maines (intellectuels, économiques, éduca-tifs, intellectuels et culturels).

Cette Foire réunit tout d’abord des membres actifs de la communauté musulmane qui as-pirent à pouvoir vivre sereinement leur foi et à présenter ce qu’ils sont - des citoyens portés par des valeurs. Mais cette Foire, c’est aussi l’occasion pour l’ensemble de la popu-lation belge de venir à la rencontre de cette communauté - inconnue ou méconnue - qui souhaite entrer dans un dialogue constructif et respectueux. Nous vous souhaitons une excellente troi-sième édition de la Foire Musulmane de Bruxelles qui est un événement festif, familial et convivial.

◊ Karim AZZOUZI Président de la Ligue des Musulmans de Belgique (LMB)

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Le chemin vers DieuLa crise identitaire est une problématique trop souvent relayée par les principaux médias occidentaux. Ceci traduit l’état actuel de notre société européenne. La question que nous pouvons alors légitimement nous poser est de savoir si cette crise identitaire frappe également nos concitoyens musul-mans. Une réponse est apportée par l’Imam Amin Hensch qui, le temps d’une confé-rence, nous a éclairé sur la nécessité, pour chacun, de renouer avec Dieu ; engagé cette réflexion pour être en phase avec nous-mêmes, et notre environnement.

«Cheminer vers Dieu,c’est connaître Ses noms».

En théorie, cette affirmation semble être d’une relative simplicité. Pourtant, elle re-quiert une exigence dans la compréhension des attributs divins, car de chacun d’eux dé-

coulent des valeurs qui constituent des vec-teurs d’accès à Dieu.

Dans sa conférence, l’imam a insisté sur trois qualificatifs. Le premier est de replacer le Di-vin dans son rôle de Créateur. L’humain est effectivement une enveloppe charnelle dans laquelle a été insufflée une âme.

Notre corps a un droit sur nous, au même titre que notre âme. C’est pourquoi l’Islam préco-nise un équilibre entre l’aspect matériel et l’aspect spirituel. Par conséquent, il incombe à l’être humain d’éviter de tomber dans les extrêmes, que ce soit dans la consommation abusive des biens de ce monde ou dans le fanatisme spirituel.

Ensuite, c’est la libération qui est mise en avant par le professeur. Celle-ci n’est pos-sible que par une juste compréhension du tawhid, l’attestation de l’unicité de Dieu. Ceci interdit toute soumission, quelle qu’elle soit

◊ Frank Amin HENSCH (Imam)

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aussi bien politique, qu’économique ou sen-timentale. Par conséquent, le principe d’uni-cité prônée par l’Islam requiert naturellement qu’on s’insurge contre ces dépendances, car seule l’obéissance à Dieu peut nous mener vers le salut.

Enfin, comment parler d’Islam sans parler d’amour ?

Aimer Dieu, aimer ce qu’Il préconise ne peut se faire sans aimer l’autre. C’est effectivement dans son implication sociale et dans son atti-tude vis-à-vis d’autrui que le musulman rece-vra l’amour de Dieu, ce qui lui permettra de parachever son parcours spirituel.

Ainsi, la bonne compréhension de l’humain, qui répond à notre quête identitaire, ne peut passer que par une compréhension du divin et de Ses attributs.

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La Foi musulmaneL’Islam, religion humaniste, reconnait les an-ciennes religions. Elle les confirme même et y apporte un éclairage supplémentaire. L’Is-lam, sceau des religions, prend en compte aussi bien l’âme que le corps dans son message puisque l’être humain est compo-sé d’une raison, d’un corps et d’une âme.

Mais qu’en est-il de la substance de l’âme ?

Tout d’abord, nous savons que l’être humain se distingue de l’animal par la raison. Pour alimenter celle-ci, il apprend, il pense, il ré-fléchit, il travaille, etc. Ensuite, nous devons également veiller à nourrir notre corps, à travers une alimentation saine, des activités sportives, etc. Mais quel est le juste milieu ? Notre société se focalise sur la perfection de l’aspect physique, au détriment des efforts nécessaires pour élever notre âme et grandir de l’intérieur. Pourtant, nous avons besoin de ces deux aspects, corps et âme, pour qu’existe un équilibre dans nos attitudes et notre vie.

Face à cette quête de grandeur de l’âme et de proximité avec le Créateur, une des voies qui nous est offerte est la prière. Si de l’ex-térieur, il ne s’agit que de mouvements phy-siques, la prière requiert en fait une concen-

◊ Naima BEN YAICH (Théologienne, professeure et conférencière)

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tration profonde pour pouvoir entrer en lien avec Dieu. La foi donne donc du sens à nos actes, et a fortiori, à notre existence.

A titre d’exemple, la professeure cite Hajar, l’épouse d’Ibrahim (paix et bénédictions sur lui), que son époux laissa seule en plein dé-sert d’Arabie avec pour unique protecteur Dieu. C’est sa foi qui lui permit de se sentir protégée et à l’abri de tout danger. Au regard de cet exemple, on prend conscience que la foi, aujourd’hui, dans notre société contem-poraine, est une dimension bien trop souvent délaissée.

Que fait-on de notre vie pour lui donner un sens ? Sommes-nous honnêtes vis-à-vis de nous-mêmes ?

Remercions-nous chaque jour le Tout Puis-sant d’être en vie, en bonne santé, auprès de ceux qu’on aime et d’avoir toujours l’occa-sion de se rapprocher de Lui ? C’est nous qui avons besoin de cette foi, de ces prières, de ce jeûne... Nous en avons besoin, car il s’agit là de la nourriture de notre âme !

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◊ Cheikh Abdallah SANA’ANE, (Professeur des sciences du Coran (Jeddah))

« Les prophètes dans la religion musulmane » Cheikh Abdallah Sana’ane

Croire en tous les envoyés de Dieu est un devoir pour tout musulman et, de surcroît, un des piliers de la foi. Toutefois, nous sommes en droit de nous demander qui sont ces hommes au destin particulier. Ils sont définis comme étant ceux qu’Allah nous a envoyé, porteur du message divin, et qui avaient pour mission de transmettre aux divers peuples. Tous les prophètes et messagers ont été envoyés avec le même message :« Il n’y a pas d’autres divinité que Dieu », le tawhid. Cependant, il faut bien dis-tinguer les prophètes des messagers.

En effet, tous les messagers sont des pro-phètes, mais tous les prophètes ne sont pas des messagers. Ces derniers sont venus avec une révélation divine, tandis que les

prophètes avaient pour tâche de raviver les avertissements précédents.

Le professeur des sciences du Coran nous rappelle que plus d’un tiers du Livre Saint re-late les récits prophétiques et ceux des mes-sagers. Ceci nous démontre l’importance de leur rôle. Allah n’a laissé aucun peuple sans être guidé par un envoyé afin de les informer de la raison première de l’existence de l’être humain sur Terre. Les prophètes et messagers se sont succédés à travers l’His-toire jusqu’au prophète Muhammad (paix et bénédictions sur lui) qui a clôturé la pro-phétie. Notre Bien Aimé a été envoyé à l’Hu-manité toute entière avec le Saint Coran, un message à vocation universelle, s’adressant donc à tous les fils d’Adam.

En outre, chaque messager a annoncé la venue du prophète Muhammad (paix et bénédictions sur lui).9

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Cependant, aimer l’ultime envoyé de Dieu ne doit en rien diminuer l‘amour et le respect envers ses frères qui l’ont précédé. Dieu a en effet interdit d’aimer et de préférer certains envoyés à d’autres. De son vivant, le prophète Muhammad (paix et bénédictions sur lui) n’a jamais admis qu’on le place au-dessus des autres envoyés, bien que la tradition musul-mane le décrive comme l’imam des messagers et l’aimé d’Allah. Il ne cessait au contraire de faire référence à la vie de ses prédécesseurs et à leurs peuples.

Dans son intervention, le Cheikh Abdallah Sana’ane a également tenu à mentionner l’importance des femmes exemplaires ayant soutenu de près des prophètes et messagers. Il a cité les meilleures femmes de l’univers au-près d’Allah le Très Haut : Assia, l’épouse de Pharaon, la Sainte Vierge Maryam, mère d’Issa, Khadija, l’épouse du prophète Mu-hammad et Fatima Zahra, sa fille.

En conclusion, l’Islam est une religion englo-bant tous les prophètes et messagers, chacun selon ses caractéristiques, mais tous égaux. Il est de notre devoir en tant que musulman de veiller à les aimer, à les respecter et à s’inspirer de leurs histoires, tel que le faisait le sceau des prophètes, Muhammad (paix et bénédic-tions sur lui).

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La première soirée culturelle fut haute en couleurs : Hicham KARIM et Hassan MUHAMMADY se sont succédé sur scène pour chanter des anachids en arabe et des chants arabes à la fois divertissants et engagés. Cette soirée fut belle et les visiteurs sont ren-trés à l’issue de ce spectacle heureux et sa-tisfaits de cette première journée.

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Backstage de la Foire Musulmane de Bruxelles : Focus sur les bénévoles Voilà la 3ème édition de la Foire musulmane qui démarre à Bruxelles, avec ses invités de prestige, ses commerçants fiers de présen-ter leurs produits innovants, ses acteurs is-sus des milieux associatifs, ses restaurateurs spécialistes de la cuisine du monde, sans oublier ses nombreux bénévoles. Ces petites fourmis laborieuses sont partout, femmes et hommes, jeunes et moins jeunes. Leur point commun, hormis le badge autour de leur cou ? Un dévouement à toute épreuve pour faire de cette Foire musulmane une véritable réussite ! 18

À titre d’exemple Awatif, 22 ans, bénévole depuis la première édition de la Foire musul-mane. « Je reviens chaque année parce qu’il y a une super bonne ambiance de travail ». En effet, ces bénévoles, ou devrais-je écrire ces « volontaires », puisqu’ils le sont profon-dément, rencontrent de nouvelles personnes ou retrouvent les mêmes que l’an dernier.

Ils partagent une expérience enrichissante, tant sur le plan professionnel que sur le plan personnel et émotionnel. « On est tout de suite intégré, il n’y a pas de barrière. On se dit bonjour sans se connaître et, sur-tout, on se sent utile. Ça me permet aussi de découvrir de nouveaux conférenciers, de me retrouver avec des musulmans ac-tifs et engagés. »

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Tous se consacrent entièrement à leur mis-sion : orienter les visiteurs, distribuer les dé-pliants, donner des renseignements, prendre soin des invités, mettre à l’aise les inter-venants, prendre des photos, rédiger des comptes-rendus des conférences, diffuser les informations sur les réseaux sociaux…

Les tâches sont variées et ne manquent pas ! Les volontaires de la Foire soutiennent et contribuent à la bonne marche de cet évène-ment en s’impliquant et en donnant le meil-leur d’eux-mêmes.Ils aiment accomplir leur travail avec rigueur et ils le font généreusement avec beaucoup de sourires en retour. « On ne cherche que la satisfaction du divin, et ça nous comble. Mais on recherche aussi à servir les autres et à montrer que l’islam se témoigne à travers notre bon comportement » confie joyeusement une volontaire. Comment sont-ils devenus bénévoles ? Un peu par hasard pour certains, comme Ayaan qui est deve-nue volontaire en cherchant à acheter ses préventes. « On m’a dit qu’on cherchait des bénévoles. Comme je n’avais rien de prévu ce weekend, j’ai voulu me lancer ce défi pour découvrir cet évènement de l’inté-rieur, et en même temps, donner un coup de main à ce beau projet. »

Chaque année, le nombre de bénévoles aug-mente. La Foire est une occasion exception-nelle de déployer les talents de la jeunesse musulmane dans l’intérêt d’un projet porteur de changement.

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F: https://www.facebook.com/pages/Foire-musulmane-de-Bruxelles/383375715050983

T: https://twitter.com/LMB_Online et https://twitter.com/foiremusulmane