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1 N ° 127 Juin 2016 ATTENTION NOTRE BLOG A CHANGE : LE NOUVEAU : http://jardiniersducercledesfontaines.jimdo.com/ MESSAGE : Lors de l’envoi de messages par mail, j’ai plusieurs retours m’indiquant que le message n’a pas pu être délivré pour diverses raisons (changement d’adresse, message dirigé vers les spam ou indésirables). Si vous êtes dans e cas, faites moi parvenir vos nouvelles coordonnées. Merci Le président Christian TROCH Conseils de jardinage de Juin Les proverbes : Juin bien fleurit, vrai paradis - C'est le mois de juin qui fait le pain. - S'il tonne en juin, il n'y aura pas de vin. Les plantes En juin, les journées sont les plus longues de l'année. Le soleil généreux dope les légumes du potager mais aussi les mauvaises herbes. Pour s'assurer d'une bonne récolte, le jardinier doit sans cesse traquer ces indésirables à coup de sarclage et de binage. Le temps quasi estival demande un minimum d'arrosage. Les déchets des tontes régulières s'installent aux pieds des plantes pour maintenir fraicheur et humidité. Le travail au potager s'accumule: les pois, haricots et pommes de terre sont à butter, les tomates, cornichons, melons et concombres sont à pincer, les poireaux sont à repiquer, les choux de Bruxelles, les cèleris branches, les courges et les chicorées sont à planter. Et le jardinier anticipe déjà sur la prochaine saison en semant les légumes d’automne comme les haricots secs, les betteraves, les brocolis. Au verger, les petits fruits comme les cassis, framboises et autres groseilles doivent être protégés de la gourmandise des oiseaux. Les cerises et les framboises arrivent à maturité et augurent de bien belles tartes et confitures ! Au jardin d'agrément, l'heure est au déterrage des bulbes de printemps tandis que les tiges défleuries des rosiers et des glycines sont coupées à la moitié de leur longueur. Juin est aussi le moment de planter les cyclamens, les crocus d’automne, les colchiques mais aussi les giroflées jaunes et les oeillets du poète. Sur le balcon, il faut se hâter maintenant pour planter les annuelles, les géraniums et les rosiers miniatures, sans oublier d'arroser copieusement ! Juin au jardin d'ornement Les arbres et les arbustes Plantez les palmiers. Choisissez une espèce rustique comme le Trachycarpus fortunei qui pourra résister jusqu'à -15 °ou encore le Chamærops humilis qui dans un sol bien drainé pourra subir des températures négatives allant jusqu'à -12°. Continuez à planter les fuchsias rustiques à l'ombre. Plantez les arbustes frileux comme l'abutilon ou l'hibiscus coccineus toujours étonnant avec ses grandes fleurs écarlates. La Feuille de Chou Bulletin de liaison du Club Local des Jardiniers de France de Fonsorbes-Fontenilles-Saint Lys – regroupant les jardiniers du Canton de Saint Lys, de Seysses et de l’association des Jardiniers du Cercle des Fontaines L’Association des jardiniers du Cercle des Fontaines est domicilié chez : M. Christian TROCH 58 chemin de Canto Laouzetto 31470 FONSORBES . N° tel : 05.61.91.93.77. – 06.86.79.76.08. - Courriel : [email protected] - http://jardiniersducercledesfontaines.jimdo.com/ PROCHAINES REUNIONS DE L’ASSOCIATION Vous trouverez ci-dessous les réunions du mois de Juin Toutes et tous les jardiniers peuvent assister à ces réunions ou venir à ces manifestations Vous pouvez retrouver la feuille de chou sur notre blog http://jardiniersducercledesfontaines.jimdo.com/ 03- juin VENDREDI BONREPOS REUNION MENSUELLE SALLE DES ASSOCIATIONS 20H30 04 - juin SAMEDI FONSORBES LES RENDEZ VOUS AUX JARDINS (ORGANISES PAR LA MUNICIPALITE DE FONSORBES) PORTES OUVERTES AUX JARDINS OUVRIERS /FAMILIAUX DE FONSORBES ; Stand de rempotage de notre association pour les enfants et présentation de nos activités. JARDINS PARTAGES - CHEMIN DES CARRELASSES 14H-18H 11- Juin SAMEDI FONTENILLES Visite du jardin de M et Mme LE BOUEDEC 302 ROUTE DE LA SALVETAT à FONTENILLES FONTENILLES 9H-12H 13- juin LUNDI FONSORBES REUNION MENSUELLE – les travaux du mois SALLE DUFFAUT 20H 20- juin LUNDI FONSORBES THEMATIQUE DU LUNDI les techniques d’arrosage et d’écinomie d’eau. Paillage, biange…. SALLE DUFFAUT 20H 26- juin DIMANCHE FONSORBES VOYAGE DES JARDINIERS - VISITES DES JARDINS -JARDIN AMPELOGRAPHIQUE DES SENTEYRS à FLEURY D’AUDE -JARDINS DE SAINT ADRIEN à SERVIAN (près de Béziers) RENDEZ-VOUS PLACE DU TREPADE JOURNEE 29- août LUNDI FONSORBES PREPARATION DES FORUMS DE RENTREE SALLE DUFFAUT 20H

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N ° 127 Juin 2016

ATTENTION NOTRE BLOG A CHANGE : LE NOUVEAU : http://jardiniersducercledesfontaines.jimdo.com/

MESSAGE : Lors de l’envoi de messages par mail, j’ai plusieurs retours m’indiquant que le message n’a pas pu être délivré pour diverses raisons (changement d’adresse,

message dirigé vers les spam ou indésirables). Si vous êtes dans e cas, faites moi parvenir vos nouvelles coordonnées. Merci Le président Christian TROCH

Conseils de jardinage de Juin Les proverbes : Juin bien fleurit, vrai paradis - C'est le mois de juin qui fait le pain. - S'il tonne en juin, il n'y aura pas de vin. Les plantes En juin, les journées sont les plus longues de l'année. Le soleil généreux dope les légumes du potager mais aussi les mauvaises herbes. Pour s'assurer d'une bonne récolte, le jardinier doit sans cesse traquer ces indésirables à coup de sarclage et de binage. Le temps quasi estival demande un minimum d'arrosage. Les déchets des tontes régulières s'installent aux pieds des plantes pour maintenir fraicheur et humidité. Le travail au potager s'accumule: les pois, haricots et pommes de terre sont à butter, les tomates, cornichons, melons et concombres sont à pincer, les poireaux sont à repiquer, les choux de Bruxelles, les cèleris branches, les courges et les chicorées sont à planter. Et le jardinier anticipe déjà sur la prochaine saison en semant les légumes d’automne comme les haricots secs, les betteraves, les brocolis. Au verger, les petits fruits comme les cassis, framboises et autres groseilles doivent être protégés de la gourmandise des oiseaux. Les cerises et les framboises arrivent à maturité et augurent de bien belles tartes et confitures ! Au jardin d'agrément, l'heure est au déterrage des bulbes de printemps tandis que les tiges défleuries des rosiers et des glycines sont coupées à la moitié de leur longueur. Juin est aussi le moment de planter les cyclamens, les crocus d’automne, les colchiques mais aussi les giroflées jaunes et les œillets du

poète. Sur le balcon, il faut se hâter maintenant pour planter les annuelles, les géraniums et les rosiers miniatures, sans oublier d'arroser copieusement ! Juin au jardin d'ornement

Les arbres et les arbustes Plantez les palmiers. Choisissez une espèce rustique comme le Trachycarpus fortunei qui pourra résister jusqu'à -15 °ou encore le Chamærops humilis qui dans un sol bien drainé pourra subir des températures négatives allant jusqu'à -12°.

• Continuez à planter les fuchsias rustiques à l'ombre. • Plantez les arbustes frileux comme l'abutilon ou l'hibiscus coccineus toujours étonnant avec ses grandes fleurs écarlates.

La Feuille de Chou Bulletin de liaison du Club Local des Jardiniers de France de Fonsorbes-Fontenilles-Saint Lys – regroupant les jardiniers du Canton de Saint Lys, de Seysses et de l’association des Jardiniers du Cercle des Fontaines

L’Association des jardiniers du Cercle des Fontaines est domicilié chez : M. Christian TROCH 58 chemin de Canto Laouzetto 31470 FONSORBES . N° tel : 05.61.91.93.77. – 06.86.79.76.08. - Courriel : [email protected] - http://jardiniersducercledesfontaines.jimdo.com/

PROCHAINES REUNIONS DE L’ASSOCIATION Vous trouverez ci-dessous les réunions du mois de Juin

Toutes et tous les jardiniers peuvent assister à ces réunions ou venir à ces manifestations

Vous pouvez retrouver la feuille de chou sur notre blog http://jardiniersducercledesfontaines.jimdo.com/ 03-juin

VENDREDI BONREPOS REUNION MENSUELLE SALLE DES ASSOCIATIONS

20H30

04 -juin

SAMEDI FONSORBES

LES RENDEZ VOUS AUX JARDINS (ORGANISES PAR LA

MUNICIPALITE DE FONSORBES) PORTES OUVERTES AUX JARDINS

OUVRIERS /FAMILIAUX DE FONSORBES ; Stand de rempotage de notre association pour les enfants et présentation de nos activités.

JARDINS PARTAGES - CHEMIN DES CARRELASSES

14H-18H

11-Juin

SAMEDI FONTENILLES Visite du jardin de M et Mme LE BOUEDEC 302 ROUTE DE LA SALVETAT à FONTENILLES

FONTENILLES 9H-12H

13-juin

LUNDI FONSORBES REUNION MENSUELLE – les travaux du mois SALLE DUFFAUT 20H

20-juin

LUNDI FONSORBES THEMATIQUE DU LUNDI les techniques d’arrosage et d’écinomie d’eau. Paillage, biange….

SALLE DUFFAUT 20H

26-juin

DIMANCHE FONSORBES VOYAGE DES JARDINIERS - VISITES DES JARDINS -JARDIN AMPELOGRAPHIQUE DES SENTEYRS à FLEURY D’AUDE -JARDINS DE SAINT ADRIEN à SERVIAN (près de Béziers)

RENDEZ-VOUS PLACE DU TREPADE

JOURNEE

29-août

LUNDI FONSORBES PREPARATION DES FORUMS DE RENTREE SALLE DUFFAUT 20H

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• Terminez dans la première quinzaine de juin la plantation des bananiers. Là encore, choisissez des espèces rustiques comme Musa basjoo qui, une fois bien installé, résistera sans souci aux gelées.

• Plantez les agrumes avant la fin du mois dans des endroits abrités ou vous pourrez les couvrir en hiver. • Continuez à planter bignone, jasmin, et bougainvillée au pied d'un mur bien exposé.

Taillez les spirées, deutzias, genêts, seringats et les haies de buis, d'escallonias ou d'aubépines. • Rabattez les tiges de lilas après la floraison. • Supprimez les sauvageons naissant sous le point de greffe de vos rosiers. Supprimez aussi les boutons latéraux sur les hybrides à grandes

fleurs pour favoriser le développement du bouton terminal et obtenir une fleur plus épanouie. Multipliez : Bouturez les spirées, céanothes, les forsythias, les weigelias, rosiers, hortensias en prélevant une nouvelle pousse d'une dizaine de centimètres et en la plantant dans un substrat très léger à l'ombre.

• Continuez le bouturage de tiges herbacées sur vos arbustes : c'est la bonne période ! • Greffez les agrumes. • Marcottez le cognassier du Japon et les clématites. • Bouturez le magnolia en prélevant une extrémité de tige munie d'un talon.

Entretenez : Arrosez abondamment et très fréquemment les sujets récemment plantés. • Traitez les rosiers contre les nombreuses maladies cryptogamiques qui le concernent : mildiou, marsonia, ou oïdium.

Les fleurs Plantez : Complétez les espaces laissés libres dans vos massifs avec vos coups de cœur glanés en jardinerie : tout est permis en cette saison !

• Plantez des végétaux qui fleurissent la nuit près des lieux de vie comme la terrasse, le barbecue ou la piscine très sollicités en été. Parmi eux, la Belle-de-nuit qui se développe très rapidement et forme de belles touffes odorantes.

Multipliez : Commencez le semis des bisannuelles rustiques comme les giroflées, pensées ou monnaie du pape. Vous les repiquerez à la fin du mois en godets individuels puis en pleine terre fin septembre pour une floraison au début du printemps.

• Terminez les semis d'annuelles comme les zinnias, les capucines, les soucis, les pourpiers ou les œillets et roses d'Inde. • Bouturez les œillets en coupant une extrémité de tige juste sous un nœud.

Entretenez : Paillez copieusement le pied des dahlias et pincez les tiges principales pour favoriser un port buissonnant. • Pincez les boutons latéraux des chrysanthèmes en fin de mois pour obtenir des fleurs plus imposantes au moment opportun. • Continuez les opérations de binage et d'arrosage très régulièrement.

Les bulbes Multipliez : Divisez les touffes d'hémérocalles, de crocus et de crocosmias. Plantez : Terminez les plantations de dahlias, montbrétias, glaïeuls en plein soleil et de cannas, et d'arum dans un sol très humide.

• Plantez les anémones de Caen en respectant une distance de 10 cm en tous sens. La floraison interviendra en automne. Entretenez : Nettoyez tous les bulbes dont le feuillage est fané.

• Sortez, laissez sécher et hivernez les bulbes de tulipes. • Tuteurez les dahlias et les grands iris récemment installés.

La pelouse Plantez : Semez votre nouvelle pelouse dans les régions où le climat n'est pas trop sec et chaud. C'est le dernier moment pour le faire : après il sera trop tard ! Entretenez : Continuez les apports d'engrais azoté sur le gazon.

• Surveillez l'apparition de maladies (taches brunâtres). Traitez si nécessaire et brûlez les résidus de tonte. • Tondez le gazon régulièrement en augmentant la hauteur de coupe pour que votre pelouse résiste mieux à la sécheresse.

Juin au potager

Récoltez les pétioles de rhubarbe. • Récoltez l'ail. • Récoltez les dernières asperges et laissez les pousses feuillues se former, vous pouvez les tuteurer pour préserver les souches. • Récolter les salades. • Récoltez les radis au fur et à mesure de leur pousse. • Continuez les récoltes de petits oignons blancs. • Récoltez les variétés précoces de fraises. • Récoltez les pois.

Semez tous les quinze jours des radis de façon à en obtenir régulièrement. • Semez des betteraves et les choux pour une récolte à l'automne. • Faites tremper 24h les graines de haricots et de persil pour accélérer la germination avant de les semer tous les quinze jours pour échelonner les

récoltes futures. • Terminez les semis de courgettes, potirons, pâtissons melons et pastèques en poquets dans un emplacement bien chaud et où le sol aura été

préalablement amendé. • Faites de même pour les cornichons, les piments ou les aubergines. • Semez les variétés de laitues peu sensibles à la montée rapide en graines dans une zone ombragée du jardin. • Semez la tétragone. • Semez les carottes, l’arroche et les cardons en place. • Semez des aromatiques. • Semez le basilic en place. • Semez des poireaux pour la fin de l'hiver.

Plantez les patates douces à 10 cm de profondeur et espacées de 30 cm. Buttez par la suite quand le plant atteint une quinzaine de centimètres. La récolte se fait en hiver. Notez que la patate douce est une plante grimpante aux jolies fleurs blanches à centre mauve.

• Continuez les plantations d'aromatiques, de tomates, de courgettes, de melons, d'aubergines de piments et de pastèques achetés en godets sur les marchés ou en pépinières.

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Repiquez en place tous les semis effectués à l'abri les mois précédents. Attention c'est la dernière limite pour pratiquer cette opération. Veillez à conserver un maximum de terre autour des racines et arrosez abondamment. Éclaircissez les semis de carottes, de salades, de poireaux, de choux et de navets semés le mois précédent.

• Éclaircissez les betteraves, et les semis en poquets. Dans ce dernier cas, vous ne garderez que la plantule la plus belle et la plus forte et supprimerez les autres.

Entretenez : Arrosez votre potager copieusement. Pour savoir si l'arrosage a été efficace, enfoncez le doigt dans le sol : celui-ci devra être humide sur plusieurs centimètres.

• Coupez les stolons sur les fraisiers. • Nettoyez régulièrement le sol au pied de vos légumes pour supprimer les mauvaises herbes qui leur font concurrence. • Retirez les cloches et les protections sur vos plantes car l'effet de serre et la chaleur risqueraient de les faire griller. • Buttez les haricots, les pommes de terre et les pois. • Examinez souvent vos pommes de terre pour détecter la présence de doryphores. • Mettez en place les tuteurs sur les tomates, les aubergines et les poivrons. • Paillez le pied de vos légumes pour conserver la fraîcheur du sol et ainsi limiter les corvées d'arrosage et de désherbage. • Nouez les feuilles de l'ail ou couchez-les pour favoriser la croissance des bulbes.

Taillez : Pincez les jeunes plants de courgettes, de melons, de pastèques et de concombres au dessus de la 4ème feuille pour les forcer à se ramifier et à produire plus de fruits.

• Supprimez les tiges naissantes à l'aisselle des tomates pour ne garder que la tige principale. Vous pouvez tenter de faire des boutures avec celles-ci.

• Rabattez le persil et la coriandre pour qu'ils ne montent pas en graines. • Coupez les fleurs de basilic.

Multipliez : Continuez à diviser, bouturer et marcotter : c'est la période idéale ! Traitez vos plants de pomme de terre à la bouillie bordelaise pour éviter le mildiou.

• Pulvérisez régulièrement des purins de prêle et d'ortie en prévention sur vos légumes. • Astuce bio : vous pouvez, lors de la plantation, insérer un petit fil de cuivre à la base de vos pieds de tomates, cela les protégera des maladies

cryptogamiques.

Juin au jardin fruitier

Plantez : Il est encore temps de planter les agrumes en conteneurs en début de mois, mais attention il faudra veiller à bien les arroser surtout le premier été, sachant qu'un agrume requiert environ 100 litres d'eau par semaine.

• Plantez les actinidias. • Plantez la tomate en arbre (Cyphomandra betacea) dans une zone bien abritée et ensoleillée du jardin. • Plantez les passiflores et palissez-les le long d'un mur exposé plein Sud. • Plantez le goyavier.

Taillez : Continuez à pincer les jeunes pousses sur les agrumes pour qu'ils se ramifient. • Éclaircissez avec un sécateur désinfecté et bien aiguisé les fruits restés en surnombre sur vos fruitiers après la première chute naturelle, vous

obtiendrez ainsi des fruits plus gros et l'arbre, moins épuisé, sera en meilleure santé. On compte environ 10 fruits conservés par mètre linéaire. Cette opération se pratique sur les pommiers, poiriers, et les pêchers. Pour ces derniers, laissez un fruit toutes les dizaines de centimètres et enlevez éventuellement quelques feuilles qui masquent la pêche l'empêchant de mûrir correctement.

• Supprimez les stolons des fraisiers qui compromettent une bonne fructification en épuisant le plant et replantez-les en pots individuels. • Taillez en vert les fruitiers qui émettent trop de nouvelles pousses herbacées, ou pire encore des gourmands, afin de diriger la sève vers les

fruits. • Ébourgeonnez les jeunes pousses inutiles à la fructification. • Pincez les extrémités des jeunes pousses de groseilliers à maquereau pour favoriser l'émission de bourgeons porteurs de fruits.

Arrosez : Continuez à arroser abondamment une à deux fois par semaine, surtout s'il ne pleut pas, les fruitiers plantés durant les trois années précédentes. Les arbres plus anciens résistent mieux à la sécheresse mais auront tout de même besoin d'arrosages réguliers par temps chaud et sec. Multipliez : Bouturez les figuiers en coupant des extrémités de tiges dont un talon sera conservé. Plantez dans un mélange léger à l'ombre et arrosez souvent.

• Greffez en écusson, les néfliers, les pruniers, les pamplemoussiers, les orangers et les abricotiers. • Greffez en placage les pêchers. • Continuez le marcottage de l’actinidia. • Bouturez le grenadier.

Entretenez : Désherbez le pied des arbres et enterrez les herbes qui serviront de fertilisant naturel. • Palissez les nouvelles pousses de ronces et longanberries pour les courber vers le bas et induire ainsi une meilleure fructification. • Désherbez et paillez le pied des arbustes à petits fruits pour conserver une humidité suffisante aux racines peu profondes. • Installez des filets de protection contre les oiseaux au dessus des fruitiers. • Ensachez les poires pour accélérer leur mûrissement et les protéger.

Récoltez les premières cerises. • Dans le Sud commencez les récoltes de variétés précoces d'abricots. • Récoltez les nèfles.

Traitez : Continuez les traitements préventifs à base de purin de prêle sur les poiriers, les pommiers et les pêchers pour les protéger contre la tavelure et la cloque. Vous pouvez en plus planter quelques gousses d'ail à leurs pieds pour évincer les maladies cryptogamiques.

• Surveillez les jeunes pousses de vos arbres et arbustes et traitez si vous constatez la présence de pucerons. Coupez alors les extrémités atteintes ou introduisez des larves de coccinelles qui s'en repaîtront.

• Traitez les framboisiers avec un purin répulsif pour éviter qu'elles ne soient véreuses. • Continuez les pulvérisations de purin d'ortie pour faire fuir les parasites. • Rechargez les pièges à phéromones en ciblant les espèces selon leur période de reproduction.

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Juin au bassin

Entretenez : Ça y est la vie est bien démarrée dans votre bassin. Vérifiez régulièrement l'état de la faune et de la flore, le milieu étant restreint (cela dépend des dimensions du bassin) l'équilibre peut basculer très rapidement.

• Si votre eau contient encore trop d'algues vertes, il faut prendre des mesures sous peine de voir la faune et la flore s'asphyxier. Essayez de déterminer la cause pour remédier au problème sinon il faudra utiliser des produits éclaircissants du commerce qui viendront plomber les algues pour les faire couler. Les causes peuvent être de différentes natures : un excès de nourriture aux poissons, trop de poissons, trop de soleil dans une eau trop riche, absence ou insuffisance de plantes... Dans tous les cas essayez d'y remédier sans recourir à des moyens artificiels.

• La température augmente et l'appétit de vos poissons également, adaptez leur nourriture en conséquence. Encore une fois pas d'excès, d'autant que naturellement avec les plantes et les larves d'insectes, vos poissons trouvent de quoi se nourrir.

• L'augmentation de la température est aussi synonyme de diminution de la quantité d'oxygène dissoute dans l'eau. Une pompe de rejet ou faisant du remous en surface permet d'améliorer sensiblement ce taux. Voir les poissons à la surface happer est un signe qui ne trompe pas ! La profondeur du bassin est pour cette raison (entre autres) importante, car en profondeur, la température diminue et le taux d'oxygène augmente.

• Contrôlez l'expansion de certaines de vos plantes immergées comme le myriophylle ou l'élodée. De même pour les plantes de surface qui masquent la lumière.

• Contrôlez et compensez l'évaporation qui est importante à cette époque. • Nettoyez la crépine de votre pompe et les matières filtrantes mécaniques une fois par mois.

Achetez des plantes flottantes comme la jacinthe d'eau ou la laitue d'eau. Le mois dernier, on pouvait

Juin au balcon et sur la terrasse

Plantez les annuelles fragiles sans hésitation dans vos jardinières et potées : il ne devrait plus geler ! • Pensez aux impatiens de Nouvelle-Guinée, incomparables pour illuminer de leurs couleurs irisées une zone située à la mi-ombre. • Composez vos jardinières en prenant soin d'y installer des plantes requérant les mêmes conditions de culture, vous serez ainsi assurés d'une

meilleure réussite. Au soleil, plantez des pourpiers, des capucines, des œillets d'Inde, des surfinias ou des zinnias, à l'ombre des fuchsias, des balsamines ou des bégonias.

• Créez des corbeilles anglaises pour les suspendre aux murs de votre habitation, elles ont un charme inégalable. • Plantez d'imposantes jardinières de géraniums lierres qui déborderont de votre balcon. Pensez à bien les fixer surtout si elles dépassent du côté

des passants pour qu'elles ne présentent aucun danger. • Amusez-vous à recréer l'ambiance des balcons florentins, en suivant les conseils prodigués dans notre FICHE. • Installez des plantes odorantes dans des potées situées près des ouvertures : vous profiterez ainsi de leurs différents effluves tout au long de la

journée. • Terminez les plantations de bulbes à floraison estivale avant la deuxième quinzaine de juin pour ne pas trop retarder les floraisons. • Plantez et palissez une bougainvillée le long d'un mur exposé plein Sud. Préférez les variétés mauves ou fuchsias à celles présentant des coloris

blancs, jaunes ou rouge beaucoup plus fragiles. • Plantez un laurier rose, un hibiscus ou un strelitzia dans un grand bac. • Pensez à orner les zones ombragées du balcon avec des plantes aux feuillages colorés comme les coleus, les menthes panachées ou les

heuchères. Repiquez : Éclaircissez si nécessaire les semis effectués directement dans les jardinières.

• Continuez les opérations de repiquage des semis en place d'annuelles effectués le mois précèdent. Semez : Terminez les semis directs avant la dernière quinzaine de juin Entretenez : Éboutonnez vos dahlias pour ne conserver que la plus grosse fleur au sommet de la tige.

• Arrosez vos plantes en pots et en jardinières tous les soirs en période de forte chaleur. • Supprimez les fleurs fanées pour éviter que les plantes ne s'épuisent à produire des graines au détriment de la floraison. Vous induirez ainsi la

formation de nouveaux boutons floraux. • Pincez certaines plantes pour obtenir une meilleure ramification qui privilégiera les boutons latéraux et gardera un port compact plus

esthétique. • Apportez de l'engrais pour plantes fleuries, une fois par semaine après un arrosage copieux. • Surveillez les attaques de parasites notamment de pucerons très présents en cette période. • Pulvérisez des purins de plantes sur toutes les parties aériennes des plantes en prévention des attaques parasitaires et des maladies

cryptogamiques. Multipliez : Commencez toutes les opérations de multiplication : avec la chaleur, vos boutures et marcottes auront bien plus de chance de reprise.

Juin au jardin d'intérieur

Arrosez : Continuez à arrosez copieusement les plantes d'appartement surtout s'il fait chaud, mais ne laissez jamais d'eau dans les soucoupes au risque de voir vos plantes mourir rapidement par asphyxie des racines.

• Continuez les apports d'engrais réguliers, toujours après un arrosage surtout s'il s'agit d'engrais chimique qui pourrait brûler les racines si la terre n'était pas préalablement humide.

• Arrosez les plantes grasses et cactus une fois par semaine. • Vaporisez le feuillage de vos orchidées pour compenser la sécheresse de l'air ambiant et continuez à les arroser et à les engraisser

régulièrement. • Prévoyez votre départ en vacances en rempotant les plantes des pots à réserve d'eau, vous pourrez ainsi vous passer de l'aide de vos voisins si

vous ne partez pas trop longtemps. • Vaporisez les tillandsias deux fois par semaine au minimum. • Arrosez très souvent les bonsaïs car ils poussent dans peu de terre et l'eau s'évapore très vite. • Bassinez le feuillage des fougères.

Entretenez : Voilez les fenêtres pour protéger vos plantes des rayons brûlants du soleil de midi. • Vérifiez constamment la présence d'éventuels parasites sur le revers des feuilles. De minuscules toiles d'araignées révèlent une attaque

d'acariens : coupez les parties atteintes et augmentez l'humidité ambiante en pulvérisant souvent la plante. • Rempotez les orchidées qui devraient être en fin de floraison dans un substrat adéquat. • Rempotez les cactus et les plantes grasses.

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• Continuez à surfacez les plantes trop lourdes à déplacer. • Ouvrez les serres et les vérandas pour ventiler un maximum les jours de beau temps. • Adaptez vos tuteurs aux nouvelles pousses et attachez-les pour leur maintenir un port adéquat.

Taillez : Pincez les extrémités des tiges des plantes grimpantes trop exubérantes. • Coupez les feuilles jaunies.

Multipliez : Continuez les opérations de bouturage sur les diverses plantes d'appartement. • Détachez les stolons de chlorophytums et mettez-les à enraciner dans des pots de yaourt en verre translucide alignés sur une étagère pour

donner un petit côté déco. • Marcottez le caoutchouc (Ficus elastica).

Sortez vos plantes d'intérieur. Ne les mettez pas au soleil directement car un temps d'adaptation est nécessaire pour ne pas que les feuilles subissent d'irrémédiables brûlures. N'oubliez pas que la majorité des plantes vertes sont issues des zones tropicales forestières, elles ne supportent donc pas le plein soleil et se plairont à l'ombre d'un grand arbre.

• Les cactus se plairont, quant à eux, au plein soleil s'ils y sont amenés progressivement et s'ils sont bien arrosés (une fois par semaine). • Attention à l'Epiphyllum et au cactus de Noël, qui préfèrent tous deux un emplacement lumineux mais sans soleil direct.

Juin à la ruche

Au rucher, l’essaimage et passé, vous pouvez maintenant avoir l’esprit tranquille. Les colonies d'abeilles qui produisent vont continuer à le faire au fil des miellées. Il faut surveiller les hausses à miel. Pour les colonies faibles il est temps de changer les reines, soit par simple orphelinage, soit en introduisant une reine fécondée. Vous pouvez également laisser faire en faisant confiance à la nature parfois le résultat est meilleur. L’apiculteur très averti pourra orpheliner les ruches de production au bon moment, il récoltera ainsi plus de miel et procèdera au renouvellement de la reine. Profiter également des belles journées et du temps disponible pour réaliser une production de pollen. Important : Une intervention au rucher se fait par temps ensoleillé, une température supérieure à 15°C, pas de vent et de 14H00 à 16H00 l’après-midi. Si vous êtes débutant n’intervenez jamais dans d’autre condition, les abeilles toujours très douces et collaborative mais elles peuvent, dans de mauvaise conditions, se transformer en un instant en insecte agressif et piquer tout le voisinage sans même que vous vous en rendiez compte sous votre combinaison.

Palmier chanvre, Palmier de

Chine, Palmier moulin

Trachycarpus fortunei

Trachycarpus fortunei, Palmier chanvre, Palmier de Chine, Palmier moulin, Palmier de Chusan : Famille: Arécacées, Palmacées, Palmiers- Origine: Chine - Synonymes: Chamaerops excelsa - Espèces proches: Trachycarpus wagnerianus - Période de floraison: mai - Couleur des fleurs: jaune - Exposition: soleil, mi-ombre, à l'abri du vent froid qu'il craint - Type de sol: profond, riche, bien drainé Acidité du sol: neutre - Humidité du sol: normal - Utilisation: isolé ou en groupe de 3 sujets, bac - Hauteur: de 10 à 15 m - Type de plante: palmier - Type de végétation: vivace - Type de feuillage: persistant - Rusticité: -18°C, c'est un des rares palmiers que l'on peut envisager de planter dans les régions nord - Plantation, rempotage: printemps - Méthode de multiplication: semis au chaud au printemps (1 à 3 mois) - Maladies et ravageurs: le papillon palmivore, résistant aux maladies Espèces, variétés intéressantes: Le genre comprend 6 espèces Trachycarpus fortunei 'Nanus' possède un tronc très court Trachycarpus wagnerianus est une espèce que l'on trouve encore difficilement mais qui a bien des avantages pour nos régions et nos jardins; feuilles plus petites, très résistant au froid et au vent, convient bien aux bacs

Vous rêvez d'installer un palmier dans votre jardin et vous habitez dans une région à l'hiver rude... le palmier de Chine, qui est un des palmiers parmi les plus résistantes, pourra vous combler. De plus, sa croissance est assez rapide au regard des autres espèces qui pourraient être envisagées. On peut trouver des exemplaires dans des jardins jusqu'au sud de l'Angleterre ! Le palmier de Chine est dioïque, vous trouverez donc des pieds mâles et femelles, qui seuls donneront des fruits. Les fleurs d'un pied mâle tirent sur le jaune alors que pour la femelle, elles sont plutôt blanches. En été, il apprécie d'être bien arrosé. Autre choix pour les régions nord : le Trachycarpus de Wagner, Trachycarpus wagnerianus. Il ressemble à son cousin fortunei en plus compact. Stipe fibreux. Palmes plus rigides. H : 5-10 m. Rusticité : jusqu’à -15°C. Comment protégez mon palmier en hiver ? Bien que résistant, les jeunes palmiers sont plus fragiles, il est donc nécessaire de les protéger les premières années par un bon paillis. Ramenez l'ensemble des feuilles de manière à protéger le cœur du stipe à l'aide d'un cordage, et entourez l'ensemble d'une ou plusieurs épaisseurs d'un voile d'hivernage. Évitez les bâches plastiques, qui empêchent une bonne circulation de l'air, et ou se concentre l'humidité qui

risque de tout faire pourrir. En bac extérieur, protéger le pot de plastiques à bulles. Le saviez-vous ? Le nom de l'espèce vient du nom du botaniste anglais Robert Fortune.

• Le crin autour du tronc était autrefois utilisé pour la confection de matelas. Autres variétés ou espèces du genre : Trachycarpus wagnerianus, Palmier miniature de Chusan, Palmier moulin à vent nain.

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Bananier du Japon Musa basjoo � Famille: Musacées, Origine: Chine, Synonymes: Musa japonica, Période de floraison: été, Couleur des fleurs: blanc-jaune, Exposition: plein soleil, à l'abri du vent qui dechire son feuillage, Type de sol: riche en humus, bien drainé, Acidité du sol: neutre, Humidité du sol: normal Utilisation: bac, véranda, isolé, massif, Hauteur: de 4 à 5 m, Type de plante: vivace décorative, Type de végétation: vivace, Type de feuillage: persistant, caduc en dehors des régions au climat doux Rusticité: -15°C pour un pied bien installé. Les feuilles disparaissent sous 0°C. Protégez le tronc formé par les feuilles en hiver., Plantation, rempotage: printemps, Méthode de multiplication: semis, division des rejets sur Musa basjoo, Maladies et ravageurs: les cochenilles, les pucerons, Toxicité: fruits peu comestibles, latex, Espèces, variétés intéressantes: Le genre comprend 40 espèces - Musa Basjoo , l'espèce type est la plus courante - Musa x paradisiaca, est le bananier que l'on cultive pour ses fruits

Le bananier du Japon est une des rares espèces de bananiers à pouvoir être cultivée sous nos latitudes. Relativement rustique, il peut même tolérer quelques faibles épisodes de gel. Un bananier venant du pays du soleil levant Musa basjoo ou Musa japonica fait partie de la famille des Musacées qui compte une quarantaine d'espèces de plantes vivaces drageonnantes. Il est originaire des bois clairs et des lisières de forêts japonaises. On cultive ce bananier pour son fort pouvoir ornemental et ses immenses feuilles vert clair à vert franc pouvant atteindre jusqu'à 2,5 m de longueur. Musa basjoo est une plante de croissance rapide, qui, dans de bonnes conditions de culture peut facilement atteindre 4 mètres de hauteur pour autant d'étalement. En fin d'été de grandes bractées brunes pendantes apparaissent portant de petites fleurs tubulaires blanches ou jaunes pâles. Elles seront suivies de fruits de petites tailles (3 à 6 cm) au goût désagréable mais comestibles. Conseils de culture Le Bananier du Japon est le plus rustique du genre, et il est possible d'envisager sa plantation un peu partout en France, pourvu que la température ne descendent pas en dessous de -10°C et ce, sur une très courte durée. Sous les 0°C le feuillage disparaîtra ; il sera nécessaire de protéger le pied avec un épais paillage et les parties aériennes avec un voile d'hivernage. Plantez votre bananier dans un sol très fertile bien drainé et frais lorsque tout risque de gel est écarté à la fin du printemps. Choisissez un emplacement ensoleillé et abrité des vents dominants qui auraient vite fait de déchirer les feuilles. En période de croissance arrosez très souvent et abondamment le pied de la plante, car musa basjoo est gourmand en eau. Après la floraison, la tige principale ayant porté la fleur va disparaître pour laisser place aux tiges périphériques qui auront bien poussé pendant l'été. Coupez-la alors au ras du sol. Dès les premiers frimas installez les systèmes de protections cités ci-dessus et cessez d'arroser sauf en cas de sécheresse prolongée. Dans les régions où le climat est plus froid, cultivez le bananier du Japon dans une grande potée remplie de terreau auquel vous aurez ajouté de la poudre de corne broyée et du compost pour le rendre encore plus riche. Un lit de drainage devra être ménagé au fond du pot pour faciliter l'écoulement de l’eau. Placez votre bananier en serre, en véranda ou en jardin d'hiver à la pleine lumière. Les arrosages devront, là encore, être copieux et réguliers, ainsi que les ajouts d'engrais en période de croissance, car comme vous pourrez le constater, le bananier pousse vite ! En hiver laissez sécher le mélange sur 2/3 avant d'arroser à nouveau. Rempoter les plants au printemps ou surfacez le mélange si leur taille est imposante. Multiplication Détachez les rejets à la base en début de printemps en conservant quelques racines et replanter immédiatement. Le semis est aussi possible au chaud (24°C) après trempage des graines 48h. Le saviez-vous ? Le bananier du Japon était autrefois cultivé en Chine et au Japon pour ses fibres qui étaient extraites du stipe pour l'industrie du textile. Autres variétés ou espèces du genre

• Musa mannii, Bananier nain d'Inde

Belle de nuit Mirabilis jalapa

Fleurs de Belle de nuit, Mirabilis jalapa, Famille: Nyctaginacées, Origine: Amérique du sud, Pérou, Période de floraison: été, Couleur des fleurs: jaune, rose, rouge, panaché jaune-rouge, Exposition: plein soleil, Type de sol: riche en humus, bien drainé, Acidité du sol: neutre, Humidité du sol: normal, Utilisation: haie basse, le long d'un mur, serre froide Hauteur: 1 m, Type de plante: fleur, Type de végétation: vivace, Type de feuillage: caduc, Rusticité: moyennement rustique, à rentrer à l'abri du gel ou mettre en place un paillage, Plantation, rempotage: printemps, Méthode de multiplication: récolte des graines en septembre et semis en mars, division des tubercules au printemps, bouturage en septembre dans un verre d'eau facile, Maladies et ravageurs: les limaces, les pucerons Espèces, variétés intéressantes: Le genre comprend plus de 50 espèces

Ceux qui pensent que les belles de nuit n'ont peu ou pas d'intérêt se trompent ! Il est vrai que, comme leur nom l'indique, les fleurs de Mirabillis jalapa ne s'ouvrent que lorsque l'après-midi se termine, pour se faner le lendemain matin. Mais quel régal de profiter de leur joli coloris et de leur parfum si agréable durant les soirées d'été ! La belle de nuit est une plante vivace au port buissonnant et compact. Son feuillage vert, formé de feuilles ovales à triangulaires, est plutôt luxuriant. De juin à septembre/octobre, les fleurs s'épanouissent, les unes après les autres, au sommet des tiges. En forme de trompette, elles se déclinent sous de nombreux coloris (blanc, jaune, orange, rouge, rose, mauve...), parfois bicolore voire, même, tricolore. Il n'est pas rare d'observer des fleurs de différentes couleurs sur un même pied ; un festival de couleurs !

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Planter la belle de nuit au bon endroit La belle de nuit est une plante semi-rustique qui ne supporte que de faibles gelées. C'est pour cela qu'on la voit souvent plantée au pied d'un mur. En privilégiant, en plus, une exposition à l'Est, vous pouvez hâter sa floraison dans la journée, celle-ci étant induite par une baisse de la luminosité. Toutefois, si vous la bichonnez en hiver, votre belle de nuit sera tout aussi bien à son avantage dans un massif, ou utilisée pour former une jolie bordure fleurie tout l'été. ! Conseil : la floraison se produisant tard dans la journée, placez-la près de la maison pour en profiter le plus possible. Les besoins des belles de nuits Les belles de nuit se cultivent au soleil, sur un sol ordinaire mais profond (pour satisfaire le développement de sa grosse racine allongée), léger et drainé. Les sols secs ne lui conviennent pas. Aussi, en cas de sécheresse estivale, les arrosages sont nécessaires pour soutenir sa floraison. La culture en pot d'une belle de nuit est-elle possible ? Il est tout à fait possible de cultiver Mirabillis jalapa en pot. Pour cela il faut un contenant profond (au moins 20 cm), rempli d'un mélange de terreau et de bonne terre de jardin, avec au fond, une couche de drainage. Un apport d'engrais à l'eau d'arrosage est apprécié pendant la période végétative. Conseil : videz l'eau au fond de la soucoupe, une demi-heure après l'arrosage. La racine de la belle de nuit craint l'eau stagnante. Les conseils d'hivernage de la belle de nuit Dans les régions aux hivers rigoureux, il est préférable de sortir de terre les tubercules de la belle de nuit au cours de l'automne, et de les conserver dans un local frais et aéré. Vous les replanterez au printemps, dès que les dernières gelées seront passées.

Capucine - Tropaeolum majus

Famille: Tropaeolacées, Origine: Amérique du sud, Période de floraison: été, Couleur des fleurs: jaune, orange, rouge, Exposition: soleil, Type de sol: ordinaire, Acidité du sol: neutre Humidité du sol: normal, Utilisation: pot, jardinière, bordure, massif, talus, treillage, muret, couvre-sol, Hauteur: 4 m pour les grimpantes et 30 cm pour les autres, Type de plante: fleur Type de végétation: annuelle, Type de feuillage: caduc, Rusticité: gélif, Plantation, rempotage: caduc, Méthode de multiplication: semis en place en avril ou en mai, bouturage au printemps, Maladies et ravageurs: les pucerons noirs, les chenilles, Toxicité: plante comestible Espèces, variétés intéressantes: De très nombreuses variétés - Choisissez les variétés naines pour les jardinières - Capucine 'Whirly bird' aux fleurs jaunes - Capucine 'Strawberry & cream' aux fleurs doubles de couleur crème

La capucine est une plante aux milles vertus, médicinale mais aussi comestible, les fleurs, les feuilles jusqu'au graines et les boutons de fleurs. La capucine attire de nombreux de nombreux insectes et surtout les pucerons noirs d'ou son utilisation fréquente dans les potagers ou elle éloigne ces nuisibles des légumes en culture. Dans sa version grimpante, la capucine peut atteindre plusieurs mètres. Faites vos semis au mois de février et ainsi dès le mois d'avril, aux premiers beaux jours vous pourrez les repiquer en les espaçant de 30 centimètres pour former une belle bordure. Mélangez les couleurs, l'effet est garantit. Évitez de les planter dans les endroits ventés ou en bordure des aires de jeux, car la tige principale est tendre et casse très facilement à sa base. Si la capucine casse, vous pouvez toujours réaliser des boutures qui réussissent très facilement : dégagez une branche de 8 cm environ, plantez-la dans du terreau à l'abri et recouvrez la bouture d'un plastique. Au bout d'une semaine, les racines apparaissent déjà. Après la floraison, il est mal aisée de supprimer les fleurs fanées, alors repérer les pieds de capucine qui donnent les plus belles fleurs et récupérer les graines qui tombent à partir de juillet et laissez-les sécher dans une caisse ouverte. Il en restera toujours pour repartir l'année prochaine. Le saviez-vous ?

• La capucine a tout d'abord été introduite en France du Pérou pour l'alimentation à l'époque de Louis XIV. Elle était à l'époque connue sous le nom de "Cresson du Pérou"

Crocosmia, Montbrétia

Crocosmia 'Lucifer', Famille: Iridacées, Origine: Régions australes et tropicales de l'Afrique, Période de floraison: de juin à octobre, Couleur des fleurs: jaune, orange, rouge, Exposition: soleil, mi-ombre, Type de sol: léger, frais, sablonneux, pauvre, Acidité du sol: neutre, Humidité du sol: frais, Utilisation: massif, fleurs coupées, Hauteur: de 50 à 100 cm selon les variétés, Type de plante: fleur, Type de végétation: bulbe (cormus), Type de feuillage: caduc, Rusticité: moyennement rustique selon les variétés, à retirer dans les régions à l'hiver rude, Plantation, rempotage: plantation entre 5 et 8 cm de profondeur au début du printemps, Méthode de multiplication: semis en mars à l'intérieur, division des touffes tous les 3-4 ans en avril ou à l'automne, Taille: Enlevez au fur et à mesure les fleurs fanées, Maladies et ravageurs: résistant aux maladies Espèces, variétés intéressantes: Le genre comprend environ 6 espèces - Crocosmia 'Lucifer' de couleur rouge - 110 cm - Crocosmia 'Bressingham blaze' de couleur rouge - 80 cm - Crocosmia masonorum de couleur orange - 50 cm

Le crocosmia : le nom ne vous dit peut-être rien, mais voilà une belle et gracieuse plante estivale que vous avez surement vue dans quelques massifs ou bordures. On le connait également sous le nom de montbrétia. Originaire d'Afrique du Sud, le crocosmia est une plante bulbeuse de la famille des iridacées. Son allure ne trompe pas : les longues feuilles vert foncé et effilées sont dressées, parfois sur 80 cm de hauteur. Au milieu de la touffe formée par le feuillage, émergent les hampes florales portant deux rangées de fleurs tubulées à la base, tels de petits glaïeuls. Les tons lumineux varient du rouge écarlate (Crocosmia 'Emberglow') au jaune d'or (Crocosmia 'John Boots').

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Les exigences du crocosmia Les crocosmias ne sont pas très exigeants : ils se plaisent sur des terres légères et drainées, la nature du sol n'ayant pas beaucoup d'importance. Une exposition ensoleillée est parfaite, mais ils supportent sans problème une ombre légère. Si vous le pouvez, choisissez un endroit abrité : les crocosmias sont moyennement rustiques et selon les variétés et les conditions de culture, leur tolérance au froid est comprise entre -15 et -5°C. La plantation en 3 étapes La plantation des cormus de crocosmia se fait au début du printemps (mars/avril)

1. Préparez le terrain : désherbez et ameublissez la terre sur 20 cm de profondeur. Si votre terre est lourde et argileuse, apportez du sable pour améliorer le drainage.

2. Enfoncez les cormus, la pointe dirigée vers le haut, à 10 cm de profondeur, tous les 10 cm environ. 3. Recouvrez de terre et arrosez.

Conseil : plantez-les en groupe, ce sera du plus bel effet. Un entretien allégé Pour aider le crocosmia à passer le premier hiver, paillez-le. Un gros tapis de feuilles sèches fera l'affaire. Une fois installé, il pourra passer l'hiver sans difficulté. Laissé en terre, il se développera pour former une grosse touffe. Si le sol est lourd et le climat rigoureux, déterrez le pied à l'entrée de l'hiver pour l'installer à l'abri (une cave). Au bout de quelques années, divisez le pied pour régénérer la plante. Côté taille, contentez-vous de supprimer les tiges défleuries. Multiplication Les crocosmias sont facile à multiplier : la division de souche se fait au printemps ou à l'automne mais la plante se propage également par semis naturels, si vous ne retirez pas les fleurs fanées. Le saviez-vous ? Certains hybrides de crocosmia sont devenus des plantes envahissantes : c'est le cas de Crocosmia x crocosmiiflora.

Radis rose - Raphanus sativus image:

Famille: Brassicacées, Crucifères, Origine: Asie occidentale, Période de floraison: été Couleur des fleurs: blanc, Exposition: soleil, Type de sol: léger, riche en humus, Acidité du sol: neutre, Humidité du sol: normal, Utilisation: potager, Hauteur: de 20 cm à plus d'un mètre pour le radis serpent, Type de plante: légume, Type de végétation: annuel, Type de feuillage: caduc, Rusticité: gélif, Plantation, rempotage: printemps, Méthode de multiplication: semis, Taille: pas de taille nécessaire, Maladies et ravageurs: rien à signaler dans de bonnes conditions de culture Espèces, variétés intéressantes: - Raphanus sativus 'de 18 jours' radis hatif - Raphanus sativus 'de 5 semaines rose' un radis en 5 semaines de culture - Raphanus sativus 'Red meat' est un radis à la chair rouge - Raphanus sativus 'Green meat' est un radis à la chair verte - Raphanus sativus 'Okhura' est un radis japonais à la chair blanche - Raphanus sativus 'Noir gros rond d'hiver' un radis d'hiver à la peau noire et à la chair blanche - Raphanus sativus var. mougri 'Radis serpent' est un radis qui se cultive non pour ses racines mais pour ses siliques qui se développent sur les tiges - Raphanus sativus var. niger est le radis noir dont la longueur de la racine peut atteindre 30 cm

Le radis, plus besoin de le présenter ! Tout le monde connait ce légume à la petite racine renflée. Petite ? Pas toujours ; certains radis d'hiver ont de jolies dimensions qui pourraient être enviées par la betterave (Radis Watermelon), ou faire pâlir de jalousie la carotte (Minowase). Si le radis « classique » arbore son indémodable épiderme rouge et blanc (voire tout rouge), on trouve, aujourd'hui, des variétés dont les racines jouent avec les couleurs : 'Helios' (un radis rond jaune), 'Purple Plum' (rond et violet à chair blanche), 'Violet de Gournay' (longue et volumineuse racine à la peau violacée et à la chair blanche), Watermelon (rond à la peau blanche et la chair rose), Noir long (longues racines à la peau noire et la chair blanche), ... Le radis n'a pas que sa racine à vous offrir ; les feuilles, lobées et dentées, se consomment en soupe, mais également en pesto. Petit légume sous surveillance : Le radis est souvent le premier légume que sèment les enfants, lorsqu'ils s'essaient au jardinage ; surement, parce qu'il ne prend pas de place, qu'il pousse vite, et que les enfants ont besoin de voir, rapidement, le résultat de

leurs actions. Pourtant, sa culture n'est pas forcément... un jeu d'enfant ! Vous trouverez, toujours, un petit coin au jardin pour semer vos radis. Mais attention ! Le sol doit être léger et humifère, afin que la racine se développe correctement. Les semis peuvent s'échelonner de mars à septembre ; il est toutefois plus raisonnable de ne pas en effectuer au cours des mois les plus secs. Les mois à retenir sont mars/avril/mai et septembre. Conseil : Procédez tous les 15 jours, pour obtenir une récolte continue. Les radis d'hiver, quant à eux, se sèment au début de l'été. Les semis peuvent être effectués à la volée, mais il est plus pratique de les faire en ligne, dans un sillon d'1 cm de profondeur, pour les radis ronds, et de 2 cm pour les longs, en réservant un espace d'une quinzaine de centimètres entre les rangs. Déposez une graine tous les 3 cm (15 cm pour les radis noirs ou autres gros radis). Après la levée, éclaircissez si nécessaire. Les arrosages doivent être légers mais quotidiens. Une fois par jour, voire deux fois, s'il fait chaud. Si vous ne le faites pas, vos radis seront, sans aucun doute, piquants. Conseil malin : Les radis (mais pas celui d'hiver !) ne prennent pas de place et leur cycle végétatif est court ; profitez-en pour les placer entre deux cultures, comme, par exemple, entre les rangs de carottes, de salades ou de choux. La récolte au bon moment : N'attendez pas pour ramasser vos radis ; dès qu'ils sont prêts (entre 4 et 5 semaines) cueillez-les. Si vous les oubliez en terre, ils vont devenir creux. Le saviez-vous ? Le radis noir, Raphanus niger, était déjà connu et consommé par les égyptiens à l'époque des Pharaons. Il existe des hiéroglyphes dans le temple de Karnak le représentant. Le radis peut être cultivé aussi en jardinière. Autres variétés ou espèces du genre : Raphanus sativus var. niger, Radis noir, Radis d'Espagne, Radis d'hiver

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Courge, Courgette - Cucurbita pepo

Famille: Cucurbitacées, Origine: Amérique du nord et centrale, Période de floraison: juin à septembre, Couleur des fleurs: jaune d'or, Exposition: soleil Type de sol: profond, riche et meuble, Acidité du sol: tolérant, Humidité du sol: frais, Utilisation: potager, Hauteur: hauteur 50 cm, mais rampe de 5 à 8 m Type de plante: légume, Type de végétation: annuelle, Type de feuillage: caduc, Rusticité: gélive, Plantation, rempotage: printemps, Méthode de multiplication: semis en mars-avril sous abri ou en place en mai, Taille: pas de taille nécessaire, Maladies et ravageurs: oïdium (fongicide à base de souffre) Toxicité: fruits comestibles Espèces, variétés intéressantes: Le genre comprend une trentaine d'espèces Cucurbita moscata, la courge musquée Cucurbita maxima, le potiron Cucubita pepo ssp Texana et ssp Fraterna sont les formes sauvages Curcubita pepo : des milliers de variétés et cultivars de courges Cucurbito pepo var pepo, la citrouille Cucurbita pepo 'Greyzini' une courgette au faible étalement Cucurbita pepo 'Blanche de Virgine' aux fruits blancs Cucurbita pepo 'Jack be little' une courge très décorative en plus d'être excellente La courgette, est une plante potagère appartenant au complexe Curcubita pepo, famille des Cucurbitacées. En effet, Cucurbita pepo, originaire d’Amérique, côtoient l’homme depuis des millénaires, et s’est diversifié en un nombre invraisemblable de variétés et cultivars de courges, dont la citrouille, le pâtisson, les courgettes, les courges spaghettis, les coloquintes… lorsqu’on parle de courgettes, nous parlons des espèces à fruits immatures, cueillis encore verts et tendres, généralement allongés, disponibles sous diverses variétés. Description du plant de courgette La courgette existe sous forme coureuse ou forme non coureuse (la plus répandue). Ce sont des plantes annuelles, dont le but est de produire des graines, afin de pérenniser l’espèce. La forme non coureuse produit rapidement courant juin une grande plante, se déployant sur 1 m de diamètre, haute jusqu’à 50 cm. sa tige est courte, épaisse et ses feuilles sont parfois énormes. Toute la plante, même les fruits, sont hérissés de poils raides, désagréables au toucher. Les limbes palmés, de 20 à 50 cm de large, peuvent être entièrement vert sombre ou tachetés en vert plus clair. Ils sont portés par un long pétiole épais. Chez la forme coureuse, les tiges s’allongent sur 3 m, rampante ou grimpante si elle trouve un support. Les fleurs naissent nombreuses, à l’aisselle des feuilles. Ce sont de grandes fleurs campanulées, jaune tendre, de courte durée, longues de 10 à 15 cm. Les fleurs femelles se différencient des fleurs mâles. Il est intéressant d’apprendre à les distinguer, puisque les fleurs se consomment : autant ne cueillir que les fleurs mâles et laisser les fleurs femelles fructifier. Les fleurs femelles se distinguent bien sûr par leur pistil surmonté d’un gros stigmate velouté, mais plus facilement, par l’ovaire infère en forme de mini-courgette, visible directement sous la fleur. La fleur mâle montre des étamines qui produisent un abondant pollen poudreux. Sa tige ou pédoncule floral est mince. Les fleurs mâles sont généralement plus nombreuses que les fleurs femelles. Les courgettes, souvent allongées, existent sous de nombreux cultivars, jaunes, rayés, gris bleuté. Les variétés vert sombre sont les plus connues. La courgette montre une croissance incroyablement rapide. Elle se cueille juvénile, mais devient rapidement une courge parfois longue de 50 cm et épaisse de 20, renfermant de grosses graines plates et blanches. Cultiver la courgette La courgette fructifie énormément dans un sol riche et humifère, maintenu dans une certaine fraicheur. Elle apprécie une exposition chaude et ensoleillée. Plus elle se développe largement, plus elle sera productive. Ses feuilles, parfois très imposantes, ne font aucune concurrence à la fructification, contrairement à quelques idées reçues : ce sont ses usines à énergie solaire, qui permettent la fructification. Elle est semée ou achetée en godet à un producteur de plants. Sa croissance, dans les bonnes conditions, est extrêmement rapide. On peut la semer d’avril à juillet, et même l’introduire en semis direct dans les régions les plus chaudes. À l’inverse, dans les régions plus fraiches, il vaut mieux avancer son développement par un semis à chaud, quelques semaines avant les derniers gels Semis maison. Début ou courant avril, les graines sont d’abord trempées deux jours dans l’eau, puis semées en pot en terre riche : un peu de votre terre de jardin + du compost ou du bon terreau, le tout maintenu humide et à environ 20 ° C. Une ou deux graines suffisent par pot de 12 cm. Elles sont maintenues à la chaleur, en intérieur à la lumière, sous châssis ou en serre, toujours hors gel. Dès que des racines passent par-dessous, il faut rempoter individuellement dans un plus grand pot, mais en prenant soin de perturber le moins possible les racines. Plants achetés : les plants achetés gagnent à être repiqués en grand pot avec votre terre de jardin mélangé à un terreau très riche : les racines de la courgette s’habituent ainsi à votre terre. Sinon il arrive que les racines, généralement serrées dans les petits pots, restent coincées dans leur cube de terreau, trop différent de la terre de votre jardin en texture. Repiquage. Repiquer les courgettes dans le jardin est possible dès que tous risques de gel est écarté. La courgette est gourmande, il vaut mieux appliquer une saine rotation des cultures ou apporter de la matière organique neuve dans le sol chaque année. Le sol du potager est enrichi de compost, voire de fumier et affiné avec du terreau si besoin. Les plants de courgette sont démoulés de leur pot, sans détruire la motte de terre, repiqués à un mètre de distance les uns des autres, arrosés immédiatement et régulièrement dans les jours qui suivent. À ce stade, ils sont très sensibles aux limaces. Écrasements ou petites plaies sur l’épiderme dégagent une odeur particulièrement alléchante pour ces prédateurs. Le plant de courgette gagne alors à être mis sous cloche de forçage jusqu’au redémarrage de la croissance. Outre l’effet de serre, la cloche aide à la lutte anti-limace, et permet de protéger des gelées matinales de début mai. Les courgettes apprécient grandement le système de culture en lasagnes, par exemple, qui enfouit des débris végétaux dans le sol, ou plus simplement un paillage de débris végétaux broyés, appliqué quand elle a déjà montré des signes de reprise. Ces techniques maintiennent la fraicheur dans le sol et limitent les besoins en arrosages. Le cas des courgettes coureuses. Les courgettes coureuses se sèment de façon identique. Par contre, au stade 4 feuilles, le bourgeon terminal est pincé, pour obliger la courgette à se ramifier. Une fois repiquée, on s’arrange pour que les deux branches partent dans des directions opposées. Ces branches secondaires peuvent être éventuellement pincées une fois de plus pour obtenir 4 ramifications. Les plants de courgettes sont sensibles à l’oïdium, lorsque l’été est trop pluvieux. Récolter les courgettes Prolifique, la courgette produit rapidement des légumes consommables, d’autant plus si la plante est grande. Les courgettes sont cueillies au fur et à mesure, bien meilleures lorsqu’elles sont consommées fraiches.

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Bien que ce soit la mode des mini-légumes, les laisser atteindre au moins 20 cm permet une récolte de légumes délicieux. Le fait de cueillir les fruits pousse la plante à produire plus. Par contre, inutile d’enlever systématiquement les fleurs mâles (autre idée reçue) sauf si c’est pour les déguster. Même si la courgette est cueillie un peu trop grosse, elle sera délicieuse dans la mesure où elle est consommée dès la cueillette. Par contre, il faut systématiquement les cueillir, même trop grosses, pour éviter la mise en graines, but ultime de l’annuelle où la plante arrêtera sa production. Un fruit mature devient farineux, médiocre, mais ses graines se consomment. Récolter des graines ou pas.. Toutes les variétés de Cucurbita pepo se croisent entre elles. Ainsi les graines issues d’une courgette ne donneront pas forcement des courgettes. Il vaut donc mieux acheter de nouvelles graines plutôt que de les semer, et se retrouver avec, par exemple, des hybrides entre une courgette et une coloquinte, sans aucun intérêt. Autres variétés ou espèces du genre

Citrullus colocynthis, Coloquinte - Cucurbita maxima, Potiron, Potimarron - Cucurbita maxima var. ovifera, Pâtisson, Bonnet de prêtre - Cucurbita pepo ssp.pepo, Citrouille

Piment - Capsicum

Famille: Solanacées, Origine: Amérique centrale, Période de floraison: juin à septembre, Couleur des fleurs: blanc, Exposition: soleil, Type de sol: humifère, riche Acidité du sol: légèrement acide à légèrement basique, Humidité du sol: normal, Utilisation: potager, Hauteur: 20 à 50 cm, Type de plante: condiment, Type de végétation: annuel, Type de feuillage: caduc, Rusticité: non rustique, Plantation, rempotage: printemps, Méthode de multiplication: semis au printemps, Taille: pas de taille nécessaire, Maladies et ravageurs: le mildiou, les pucerons, les acariens, Toxicité: feuillage toxique, fruit très piquant, ils se consomment à très petite dose, Espèces, variétés intéressantes: Nombreuses variétés Capsidium annum ‘Gorna’ le piment d’Espelette, peu pimentée Le piment oiseau, Capsicum annuum ‘Pequin’ Le tabasco, provenant de Capsidium frustescens Capsidium chinensis, en forme de bonnet d’évêque

Le piment est une plante vivace représentée par plusieurs espèces du genre Capsidium : Capsidium frutescens, Capsicum annuum, Capsidium baccatum, Capsidium chinense, Capsidium pubescens. Elles appartiennent à la famille des Solanacées. Tous les piments sont originaires du sud de l’Amérique du Nord, d’Amérique centrale, et d’Amérique du Sud. Ramené en Europe par Christophe Colomb, le piment, brûlant à l’origine, a été sélectionné afin d’obtenir des variétés de plus en plus douces : les poivrons. De leur côté, les piments brulants, utilisés comme condiments se répandent sur le tout le globe et se diversifient également en variétés, des plus douces aux plus piquantes. La saveur piquante du piment est due à la présence de capsaïcine, plus ou moins concentrée, que le piment développe pour se protéger de la prédation. Le piment est un condiment qui non seulement relève les plats, mais permet également une meilleure conservation des aliments (effet antibactérien). Description du piment Le piment produit une plante trapue et compacte. Ses tiges épaisses portent des feuilles lancéolées, entières, vert vif, au limbe épais. Les fleurs se développent groupées à l’aisselle de feuilles. La corolle soudée forme généralement une coupe blanche ou violette. Les fruits sont peu charnus et creux, ils renferment des graines rondes et plates, généralement blanches, parfois noires (Capsicum pubescens). Nombreux sur la plante du fait de leur petite taille, les piments sont cylindriques, arrondis, ou en bonnet d’évêque, de couleur diverse, dressés ou pendants. Certains sont même ornementaux, avec leurs petits fruits colorés, ou leur feuillage violet, tout en étant comestibles. Cultiver le piment Les piments demandent un ensoleillement important et de la chaleur. Pour une bonne production, il leur faut un sol meuble et assez riche, bien amendé. Comme les jeunes piments sont non rustiques et un peu lents à démarrer, ils sont forcés sous abris afin de transplanter un pied de piment déjà avancé au potager quand il ne gèle plus. Il met environ 5 mois à produire des fruits mûrs. Soit les plants sont achetés chez un producteur, soit ils sont semés puis forcés en intérieur avant d’être repiqués. Semer ses piments Les graines germent en moins de 10 jours à la lumière et à plus de 20 °C, donc en intérieur en mars-avril, voire février, enfoncées 1 cm dans un bon terreau humide, couvertes. Découvertes dès qu’elles pointent, les jeunes plantules sont disposées près de la fenêtre ou sous châssis chauffés. Les jeunes piments sont repiqués en pot individuel de 7 cm, alors qu’ils montrent leurs deux premières feuilles (celles après les cotylédons). Dès que les racines passent par-dessous, ils apprécieront un second repiquage en pot plus grand, dans un mélange de terre du jardin et terreau. Ces jeunes plantes développent ainsi un bon système racinaire et s’adapteront facilement à la terre de votre jardin. Les piments sont mis en place au potager dès qu’il ne gèle plus, soit en mai. Une cloche de forçage, pendant 2 à 3 semaines, accélère l’adaptation à la pleine terre. Ils ne commencent à bien se développer alors que la température dépasse les 10-15 °C. Pour obtenir une bonne production, les arrosages seront réguliers tout l’été. Les plants de piment sont de petite taille, leur culture en pot est donc possible. Leur conteneur doit être assez grand pour un bon développement des racines et afin que la terre ne se dessèche pas trop vite. Ils sont récoltés mûrs puis généralement séchés au soleil. Ils peuvent être réduits en poudre avant utilisation, mais aussi confits dans le vinaigre ou l’huile. Ils sont manipulés en évitant le contact avec les petites plaies des mains, les yeux, les muqueuses... Autres variétés ou espèces du genre

• Capsicum annuum, Poivron,Piment

Pêcher (Pêche), Nectarinier (Nectarine), Brugnonier (Brugnon),

Pavie Prunus persica Famille: Rosacées, Origine: Chine, Période de floraison: printemps, Couleur des fleurs: rose, Exposition: soleil, Type de sol: ordinaire, normal et bien drainé, Acidité du sol: neutre, Humidité du sol: normal, Utilisation: jardin fruitier, Hauteur: de 2 à 5m, Type de plante: arbre fruitier, Type de végétation: caduc, Type de feuillage: caduc, Rusticité: rustique, Plantation, rempotage: automne, Méthode de multiplication: semis des pêchers de vigne, greffage en écusson, Maladies et ravageurs: la cloque du pêcher, la sharka, le crown-gall, l'oïdium, le chancre, le coryneum, les pucerons verts, les acariens

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Espèces, variétés intéressantes: Il existe plus de 3000 variétés de pêchers tant au niveau des fruits (jaune, blanc, allongé, rond, plat, etc) qu'au niveau du feuillage (vert, pourpre, etc). Goûter les fruits avant de faire votre choix.

Les pêches, les brugnons, les pavies et les nectarines sont des types de fruits issues naturellement de l'arbre Prunus persica. Les nectarines et les brugnons se distinguent par leurs peaux lisses alors que la pêche et la pavie ont une peau velouteuse. La pêche et la nectarine se distinguent des autres types de pêche par une adhérence moins forte de la chair au noyau. Le pêcher est un petit arbre ne dépassant pas 5m qui produit durant une quinzaine d'années ensuite la production diminue. Il fleurit au printemps après une période de froid nécessaire à une bonne production. Un gel pendant la floraison sera préjudiciable. Les fleurs roses du pêcher sont autofertiles. Le pêcher est très sensible à la clôque du pêcher, il est nécessaire de le traiter préventivement tous les 15 jours au printemps, et à l'automne. Le pêcher doit être taillé car les rameaux ayant fructifiés meurent ensuite. Pour une bonne récolte, une taille de fructification devra être faite. Le saviez-vous ? Le nom de l'espèce persica vient du latin qui signifie Perse car dans l’Antiquité on croyait l’arbre originaire de cette région du monde.

Les pêchers sont principalement cultivée dans la moitié sud de la France (Pyrénées-Orientales, Gard, Bouches-du-Rhône, Drôme) qui compte

aujourd’hui plus de 300 espèces différentes. La nectarine est le fruit à noyau le plus riche en vitamines C avec 20 mg/100g. Egalement riche en provitamine A (carotène), elle favorise le bronzage et l’éclat de la peau (surtout dans les fruits à chair jaune : 0,5 à 1 mg aux 100 g, couvrant ainsi 50% de l’apport quotidien conseillé). Ses nombreuses vitamines lui donnent un pouvoir régénérant et protecteur qui renforce la résistance et la tonicité de la peau. C’est pourquoi la pêche fait souvent partie des principes actifs de nombreux soins de beauté. "Avoir la pêche" signifie être en plein forme et plein d'entrain. Autres variétés ou espèces du genre

• Prunus amygdalus, Amandier (Amande) • Prunus armeniaca , Armeniaca vulgaris, Abricotier (Abricot) • Prunus avium, Merisier, Cerisier des bois, Merisier des oiseaux, Guigne, Bigarreau, Guignier sauvage • Prunus cerasus, Cerisier (Cerise) • Prunus laurocerasus, Laurier cerise, Laurier palme, Laurier amande • Prunus lusitanica, Laurier du Portugal • Prunus padus, Cerisier à grappes, Bois puant, Putet, Putiet, Faux-bois de sainte Lucie • Prunus serrulata, Cerisier du japon • Prunus triloba, Amandier de Chine • Prunus x domestica, Prunier (Prune), Mirabellier (Mirabelle)

Les pièges à phéromones

Les pièges à phéromones Outils précieux dans la lutte biologique, les pièges à phéromones, aident jardiniers et agriculteurs à contrôler le développement des parasites volants et rampants qui détruisent les cultures. Voyons en détails le fonctionnement de ces pièges et comment les utiliser.

Qu'est-ce que les phéromones ? Les phéromones sont des signaux chimiques invisibles transmis entre les individus pour se délivrer une information. Elles sont indispensables au bon fonctionnement d'un groupe d'insectes, mais sont aussi primordiales lors de la période de reproduction, puisque la femelle attire le mâle par ce moyen. Qu'est-ce qu'un piège à phéromones ? Un piège à phéromone, est un piège non toxique, qui permet de capturer des parasites, sans emploi de produits chimiques dangereux. Il permet en outre, d'avertir le jardinier ou le maraîcher du début de la période de reproduction et donc d'en déduire la future date de l'attaque des parasites. Le piège permet de diffuser une phéromone spécifique à chaque espèce ciblée. Attirés, les papillons ou les mouches mâles volent autour de la capsule qui émet l'odeur de la femelle. Épuisés par tant d’efforts, ils tombent dans l'entonnoir ou se collent sur la plaque de glu selon le type de piège. Ces pièges sont réutilisables à volonté, en changeant juste la capsule de phéromone et les bandes de glu. La phéromone est diffusée sur plusieurs dizaines de mètres ce qui permet de traiter une surface linéaire de 20 mètres. Quels sont les animaux ciblés ?

• Mouches de la carotte, de la cerise et de l'olive ; Noctuelle du chou et de la tomate ; Carpocapse du poirier, du pommier et du prunier ; Mineuse du marronnier ; Teigne du poireau ; Tordeuse du pois ; Pyrale du maïs ; Chenille processionnaire du pin.

Les différents types de pièges Piège à entonnoir Il se compose, d'une boîte en forme d'entonnoir surmontée d'un couvercle ouvert. La boîte est remplie d'eau. L'insecte attiré par la capsule de phéromone, vole sous le chapeau jusqu'à épuisement et fini par se noyer au fond de la boîte. Piège delta En polypropylène ondulé rigide résistant aux intempéries, le piège Delta forme une sorte de triangle contenant la capsule de phéromone et une bande de glu qui facilite le comptage. Où se procurer ces pièges ? Les pièges à phéromones sont disponibles en jardineries ou sur les sites Internet spécialisés dans le jardinage.

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Les plantes aquatiques pour

bassin d'ornement

Les plantes aquatiques pour bassin d'ornement Posséder un bassin dans son jardin est une chose magique ! Les floraisons s’y succèdent et la vie foisonne. Nous allons vous aider à choisir des plantes adaptées à la configuration de votre bassin afin que vous mettiez toutes les chances de votre côté pour que le spectacle soit assuré.

Les paramètres importants Avant d'introduire des plantes dans votre bassin vous devez tenir compte de certains points essentiels :

• son exposition ; • sa surface ; • sa profondeur.

Ces paramètres vous aideront à choisir les plantes les plus adaptées au milieu et vous éviteront bien des déconvenues. Zone de plantation des plantes aquatiques les plus communes Dans le petit monde du bassin, chaque plante doit avoir sa place et être plantée à la bonne profondeur. Nous délimiterons ici, six zones différentes de plantations selon les besoins des plantes : 1. Surface Les plantes de surface sont des plantes flottantes qui n'ont pas besoin d'être enracinées. Elles se déplacent au gré du vent et des mouvements de l'eau à la surface du bassin. Parmi les plus communes, la lentille d'eau qui couvrira rapidement une zone ombragée du bassin, elle constitue en outre une source de nourriture intéressante pour les poissons. La jacinthe et la châtaigne d'eau sont elles aussi des plantes flottantes de nature plutôt envahissante ; la première offre une floraison abondante et la seconde, si le temps est très clément, des « bulbes » comestibles au goût rappelant la saveur du cœur de palmier. 2. Berges Très utiles et décoratives, les plantes de berges servent de refuge à une faune importante, elles permettent aussi de maintenir la terre de manière fort esthétique. Pensez aux effets de perspectives en installant toujours les plus hautes plantes comme les joncs et les iris laevigata en fond de décors. A la mi- ombre on préférera la gunnère aux feuilles spectaculaires pouvant atteindre près de 2 mètres ou les arums toujours très ornementaux. En premier plan, les ficaires (Ranunculus ficaria) ou les primevères éclaireront de leurs floraisons les feuillages texturés de petites fougères. 3. Zone marécageuse de 0 à -10 cm C'est une zone importante pour la petite faune, grenouilles et crapauds mais aussi punaises et autres organismes viendront se reposer entre les touffes de papyrus, d'Iris pseudacorus à la floraison jaune éclatant ou de son cousin l'iris versicolor aux teintes pastels. En premier plan, les plantes basses comme le myosotis des marais, la petite douve (Ranunculus flammula) ou la Veronica beccabunga seront du meilleur effet. 4. Zone d'eau peu profonde -10 à -20 cm Le caltha palustris et le pontederia sont sans conteste les plantes les plus connues à installer dans cette zone. Elle conviennent d'ailleurs à la majorité des bassins. En fond de décor les massettes (Typha latifolia) serviront de reposoir aux libellules. 5. Zone intermédiaire de -20 à -35 cm L'aponogéton est une plante précieuse pour sa floraison blanche hivernale aux doux effluves vanillés, ensuite, durant toute la belle saison la renoncule d'eau prendra le relais couvrant l'eau de sa délicate floraison. Plantes incontournables, les nénuphars ainsi que les nuphars plus rustiques trouveront aussi leur place dans cette zone à un emplacement bien ensoleillé. 6. Zone profonde de -35 à 1m et plus Le célèbre lotus pourra être introduit dans cette zone où il passera les hivers à l'abri du gel bien au fond du bassin. D'autres espèces de nymphéas ayant besoin de plus de profondeur, mais aussi les Thalias aux épis bleutés compléteront ce tableau enchanteur.

Impatience de Nouvelle-Guinée Impatiens

�Un massif d'impatiences de Nouvelle-Guinée

Famille: Balsaminacées, Origine: Afrique tropicale, Guinée, Période de floraison: mai à octobre, Couleur des fleurs: blanc, rose, violet, rouge, Exposition: mi-ombre, ombre, Type de sol: frais, riche en humus, Acidité du sol: neutre, Humidité du sol: normal à humide mais attention à l'excès Utilisation: pot, jardinière, bordure, massif, pied d'arbre, Hauteur: de 30 à 50 cm Type de plante: fleur, Type de végétation: cultivé en extérieur comme annuelle, vivace à l'intérieur à la lumière, Type de feuillage: caduc, Rusticité: 10°C minimum, Plantation, rempotage: printemps, Méthode de multiplication: semis en mars-avril, bouturage au printemps en maintenant la tige dans l'eau, elle produira des racines, Taille: pas de taille nécessaire, Maladies et ravageurs: la pourriture grise, les araignées rouges, les pucerons, les mouches blanches Espèces, variétés intéressantes: Le genre comprend plus de 700 espèces

Le groupe de Nouvelle-Guinée comprend des hybrides à base de Impatiens hawkeri

Les impatiences de Nouvelle-Guinée sont des plantes horticoles. Elles furent développées à partir d'une espèce sauvage provenant, comme son nom l'indique, de Nouvelle-Guinée. Les impatiences de Nouvelle-Guinée forment de beaux sujets ornementaux de 30 à 60 cm de haut et de large, au port buissonnant et dressé. D'abord il y a le feuillage ; caduc, aux nervures prononcées, il est, à lui seul, décoratif. Portées par des tiges charnues, les feuilles des impatiences de Nouvelle-Guinée sont, généralement, vert foncé, parfois pourprées. Certains cultivars affichent, cependant, des taches de couleur crème. Ensuite, viennent les fleurs ; d'un diamètre d'environ, 6 cm, elles sont plus grandes que celles d'Impatiens walleriana. De la fin du printemps jusqu'au début de l'automne, elles étalent leurs pétales aux couleurs lumineuses : blanc, rose, orange, rouge ou violet, les fleurs peuvent, également, être bicolores. Intérêt ornemental des impatiences de Nouvelle-Guinée Les impatiences de Nouvelle-Guinée sont des plantes vivaces si elles sont cultivées à l'intérieur. Installées à l'extérieur, elles disparaissent dès que les températures descendent au dessous de 5°C.

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Si vous optez pour cette option, n'hésitez pas à planter les pieds assez serrés afin de créer un tapis de fleurs dans les bordures ou les massifs saisonniers. Vous pouvez, également, les utiliser pour former de belles potées ou jardinières d'été qui décoreront balcons, terrasses ou rebords de fenêtres. Associations possibles : fuchsias et bégonias tubéreux. Les conditions de culture des impatiences de Nouvelle-Guinée Si les impatiens sont des plantes d'ombre et de mi-ombre, les impatiences de Nouvelle-Guinée acceptent une exposition plus ensoleillée. À la maison, placez votre plante dans un endroit lumineux, mais à l'abri du soleil direct, pour obtenir une bonne floraison. Les arrosages des plantes en pots doivent être réguliers mais attention aux excès d'eau, surtout si les températures sont fraiches ; dans ce cas les tiges peuvent pourrir. Conseil : laissez sécher le terreau en surface entre deux arrosages. Quelques soins

• Supprimez les fleurs fanées au fur et à mesure ; ce geste encourage l'apparition de nouvelles fleurs. • Surveillez les feuilles ; les déformations des jeunes pousses indiquent la présence de pucerons ; les décolorations annoncent celle des araignées

rouges. Au milieu de l'automne, arrachez les plantes cultivées en pleine terre. Le saviez-vous ? Les fruits des Impatiens sont des capsules qui renferment de nombreuses petites graines. Lorsqu'ils arrivent à maturité, le moindre choc les fait éclater, libérant, d'un jet, les semences. C'est de cette sensibilité que vient l'appellation « impatiens ». Autres variétés ou espèces du genre

• Impatiens SunPatiens®, Impatiens SunPatiens® • Impatiens balsamina, Balsamine • Impatiens bicaudata, Impatiens à deux éperons • Impatiens campanulata, Balsamine campanulée, Impatiens campanulée • Impatiens glandulifera, Impatiente de l'Himalaya, Impatiente glanduleuse • Impatiens niamniamensis, Bec de perroquet, Impatience de Zanzibar, Niam-niam • Impatiens omeiana, Impatiens du mont Omei, Impatiens rustique, Balsamine du mont Omei • Impatiens parasitica, Balsamine de Parrot, Impatiens épiphyte • Impatiens qingchanganica, Impatiens tubéreuse de Qingchengshan, balsamine tubéreuse de Chine

Œillet du poète - Dianthus barbatus

Famille: Caryophyllacées, Origine: {origine}, Période de floraison: de juin aux gelées, Couleur des fleurs: rouge, rose, blanc, mauve, Exposition: soleil, Type de sol: ordinaire, bien drainé, Acidité du sol: neutre, un peu calcaire, Humidité du sol: normal, Utilisation: bordure, massif, jardinière, fleurs coupées, Hauteur: de 20 à 80 cm, Type de plante: fleur, Type de végétation: vivace sous climat doux, cultivé comme bisannuelle ailleurs, Type de feuillage: persistant, Rusticité: rustique, Plantation, rempotage: printemps, automne, Méthode de multiplication: semis en mai-juin et mettez en place en septembre Taille: Retirez les fleurs fanées au fur et à mesure pour permettre une nouvelle inflorescence. Rabattez sévèrement après la floraison pour la conserver pour la saison suivante., Maladies et ravageurs: la mouche de l'oeillet, la tordeuse, les pucerons, le thrips, le botrytis, la rouille, l'alternariose Espèces, variétés intéressantes: Le genre comprend plus de 300 espèces - Dianthus barbatus 'Tapis des Indes' ne dépasse pas 30 cm - Dianthus barbatus 'Robustus' - Dianthus barbatus 'Vorlaufer' oeillet très rustique

Intemporel et d'une beauté en toute simplicité, l’œillet de poète est une plante facile de culture aussi bien en bordures ou en massifs au jardin, qu'en potées sur un balcon. Une vivace éphémère : L’œillet de poète (Dianthus barbatus) est une plante vivace assez éphémère pour être cultivée en bisannuelle qui fait partie de la famille des Caryophyllacées et du genre Dianthus qui comprend près de 300 espèces. Le feuillage linéaire vert moyen se déploie en touffes de 60 cm de hauteur pour autant d'étalement formant des touffes arrondies. En fin de printemps des bouquets terminaux de 8 à 15 cm de diamètre apparaissent alors. Ils sont composés de nombreuses petites fleurs dont le coloris varie du blanc au rouge en passant par toutes les nuances de rose. Parfois bicolores, les fleurs exhalent un délicieux parfum très caractéristique du genre. Les nombreuses variétés horticoles offrent une palette toujours plus étendue de coloris et des fleurs simples ou doubles très contrastées. Les variétés naines conviennent particulièrement bien en jardinières sur un balcon. Une culture aisée : L’œillet de poète est une plante facile de culture qui ne demande qu'un entretien restreint une fois bien installée. Choisissez un lieu de passage, par exemple le long d'une allée ou devant une entrée afin de pouvoir profiter pleinement de la suavité du parfum de la plante. En massif, plantez les œillets de poète en nombre pour réaliser de belles tâches de couleur. Installez vos Dianthus barbatus au plein soleil dans un sol bien drainé, enrichi de compost ou de fumier bien décomposé. Cette plante a pour particularité d'accepter un pH basique c'est à dire une terre calcaire. Veillez à ne pas enterrer les feuilles basales lors de la plantation pour éviter les risques de pourriture. Arrosez régulièrement pour assurer une bonne reprise. En été arrosez une à deux fois par semaine et laissez faire la nature en hiver excepté s'il ne pleut pas durant une longue période. Supprimez les fleurs fanées afin de prolonger la durée de floraison et de préserver la plante. En fin de saison, il est possible de tailler le feuillage à 20 cm du sol pour allonger un peu la durée de vie de la plante et la conserver une année de plus. La culture en pot ou en jardinière est une autre possibilité. Dans ce cas, étalez une couche drainante composée de billes d'argile ou de graviers au fond du contenant. Composez un mélange de terreau, de terre de jardin, de compost et d'un peu de sable de rivière. Installez-y votre œillet de poète en tassant bien autour du collet. Placez au soleil et veillez à arroser régulièrement pour que le substrat ne sèche jamais complètement entre deux arrosages ce qui pourrait occasionner un éclatement des calices. Évitez toutefois de laisser de l'eau dans les coupelles car les Dianthus détestent avoir les racines constamment détrempées. Ils pourraient alors développer des maladies cryptogamiques.

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Autres variétés ou espèces du genre • Dianthus caryophyllus, Oeillet giroflée, Oeillet des fleuristes, Oeillet commun • Dianthus cathusianorum, Oeillet des chartreux • Dianthus plumarius, Oeillet mignardise • Dianthus sinensis, Dianthus chinensis, Oeillet de Chine

Géranium zonale Pelargonium x

Hortorum Pélargonium zonale, Géranium � Famille: Géraniacées ; Origine: Afrique du sud, Période de floraison: de mai aux gelées, Couleur des fleurs: blanc, rose, rouge, Exposition: soleil, Type de sol: riche, léger, Acidité du sol: neutre à alcalin, Humidité du sol: normal, Utilisation: pot, jardinière, bordure, massif, Hauteur: 120 cm, Type de plante: fleur, Type de végétation: vivace, Type de feuillage: persistant, Rusticité: 2°C, Plantation, rempotage: printemps, Méthode de multiplication: semis au printemps à 18°C, bouturage au printemps ou en été, Maladies et ravageurs: la pourriture grise, les pucerons, les chenilles, les charançons, la rouille Espèces, variétés intéressantes: Nombreuses variétés horticoles à choisir fleuries - Géranium 'Princess of Wales' aux fleurs très doubles rouges et blanches - Géranium 'Panrou' aux fleurs rouges et blanches mouchetées Les Pélargoniums sont appelés souvent abusivement Géraniums. Ils sont bien souvent issus de l'hybridation de Pelargonium zonale et de Pelargonium inquinans et sont désignés sous le nom de Pelargonium x Hortorum. Pour ce qui est des fleurs, vous aurez le choix également entre des variétés aux fleurs simples plus florifères et des variétés aux fleurs doubles. Comment conserver mes géraniums pendant l'hiver ? Rentrez-les aux premières gelées. Cela concerne les régions à l'hiver rigoureux. Pour éviter de racheter des pélargoniums tous les ans, vous pouvez soit les faire hiverner a l'intérieur, soit réaliser des boutures. Pour les boutures, il suffit de couper une tige de 10 cm sur une partie vigoureuse juste sous un noeud et de ne laisser que quelques feuilles. Laissez-les sécher un peu, puis enfoncez-les dans des pots remplis de sable et de terreau au fond, le tout maintenu humide. Vous pouvez trempez la tige dans de la poudre de charbon de bois pour éviter la pourriture ou de la poudre hormonale pour favoriser l'enracinement. Disposez vos pots a la lumière, et laissez le substrat humide. Si vous faites hiverner vos jardinières, raccourcissez vos géraniums à environ 15 cm, au-dessus d'une feuille (dépendant de la vigueur de vos pieds) et rentrez-les dans une pièce lumineuse. Une température entre 10 et 15°C sera parfaite. Arrosez lorsque le substrat est sec. Arrosez peu pendant cette période, mouillez un peu la terre une fois par mois. Rabattez pour remettre en forme vos pieds au printemps. Pourquoi mes Pélargoniums ont-ils une couche grise sur les feuilles ? - Supprimez toutes les feuilles atteintes, il s'agit de la pourriture grise ou botrytis. Cela est du a un emplacement confiné, avec un manque de lumière et trop d'humidité. Déplacez votre plante dans un lieu plus lumineux et aéré. N'arrosez pas trop et ne laissez pas d'eau dans la soucoupe. Conseil malin : Au moment de l'achat au printemps choisissez les plants les plus ramifiés et pincez les tiges en place pour obtenir une meilleure ramification et plus de fleurs. Autres variétés ou espèces du genre

• Pelargonium crispum, Géranium odorant • Pelargonium graveolens, Géranium rosat • Pelargonium x domesticum, Pelargonium x grandiflorum, Pélargonium des

fleuristes, Géranium à grandes fleurs • Pelargonium x Hederaefolium, Géranium lierre, Géranium des balcons

Tillandsia raquette Bractée et fleur de Tillandsia cyanea, une fille de l'air � Famille: Broméliacées, Origine: Equateur, Période de floraison: printemps, automne, Couleur des fleurs: épi de bractées roses, fleurs violettes, Exposition: lumière sans soleil direct, Type de sol: mélande de terreau et de sable, très léger, Acidité du sol: acide à neutre, Humidité du sol: sol assez sec, atmosphère humide, Utilisation: plante d’intérieur, serre, véranda, Hauteur: 40 à 50 cm, Type de plante: plante épiphyte, Type de végétation: vivace, Type de feuillage: persistant, Rusticité: 5°C minimum, 20°C toute l'année, Plantation, rempotage: en dehors de la période de floraison, Méthode de multiplication: récupération des rejets lorsque la plante mère est , esséchée et placez-les dans de petits pots., Maladies et ravageurs: les cochenilles, les pucerons Espèces, variétés intéressantes: 350 espèces de vivaces persistantes Tillandsia argentea, presque sphérique Tillandsia caulescens, de culture aisée Tillandsia lindelii aux grandes bractées imbriquées rose vif Tillandsia usneoïdes, les cheveux d’ange Tillandsia baileyi, fille de l’air de type bulbeuse Tillandsia bulbosa, xérophyte bulbeuse Tillandsia ionantha, adorable touffe dense de feuilles grises Tillandsia filifera, une épiphyte xérophyte ébouriffée Tillandsia tricolor, aux feuilles rougeoyantes

Les cactus et les plantes succulentes ou

plantes grasses

Les cactus sont des plantes succulentes ou plantes grasses originaires des régions subdésertiques ou ils ont su s'adapter à merveille. Les cactacées se distinguent des plantes par leurs coussinets (aréoles), d'où apparaissent fleurs ou épines qui ont remplaçé les feuilles.

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Les plantes grasses ont la faculté de résister dans des environnements inhospitaliers grâce à leur capacité à retenir l'eau dans leurs tissus. Les plantes grasses ont très souvent des fleurs de couleurs remarquable qui émettent des odeurs pour attirer les insectes pour les polliniser. Ces fleurs apparaissent après les pluies dans leur milieu naturel. Ces plantes étaient utilisées pour tout faire par les anciennes civilisations mexicaines : feu, alimentation, boisson, textile, fourrage, ... Le support de culture : Un drainage efficace est indispensable au risque de voir votre cactus pourrir très rapidement. Disposez donc d'une bonne couche de gravier au fond du pot ( en terre cuite de préférence ). Au dessus, éventuellement un morceau de feutre de jardin pour éviter que le gravier ne se colmate, puis du terreau pour cactées. Pour terminer, ajouter une couche de sable ou de gravier propre sur environ 1 cm en surface pour éviter les éclaboussures de terre lors de l'arrosage, l'accumulation d'eau au pied des plantes et pour agrémenter, et créer un décor aride ! Le rempotage : Procédez à un rempotage régulièrement, soit environ tous les 2 ans, après la période repos. Le rempotage aura également pour effet de stimuler le démarrage de la végétation. L'exposition : Pendant la période repos, soit l'hiver en général, laissez vos plantes dans un endroit plus frais avec de la lumière. Au printemps, quand les gelées sont définitivement terminées (après la mi-mai), sortez vos cactus et acclimatez-les doucement au grand air et surtout au soleil. Gare aux brûlures ! Une fois acclimatés, vous pouvez les laisser en plein soleil. Le semis : Vous pouvez trouver des graines dans le commerce, mais vous pouvez également les récolter par vous-même. Après les avoir laissées sécher, semez-les en février-mars dans un terreau pour cactées. Disposez le pot sur un radiateur, ou dans une serre chauffante, une température d'une vingtaine de degrés étant requise pour une germination rapide. Le bouturage : Les plantes succulentes se bouturent sans difficulté en récupérant une feuille, une tige, ou un morceau de tige. Disposez la bouture dans un terreau pour cactées, à une température suffisante. La division : Il suffit de récupérer un rejet d'une plante et de procéder comme dans le cas du bouturage. La greffe : La greffe permet de cultiver des espèces difficiles. Elle consiste à assembler un porte-greffe d'une espèce vigoureuse avec la greffe de l'espèce à multiplier. C'est également un moyen de créer des assemblages originaux ! Vous trouverez dans le commerce de nombreux cactus greffés comme ceux que vous pouvez observer sur la photo ci-contre.. L'arrosage : Attention aux arrosages, ne les arrosez pas trop surtout pendant la période de repos, vous risqueriez de les faire pourrir. L'hiver, arrosez peu ou pas, soit une fois par mois maximum. Au printemps et à l'automne, arrosez tous les 15 jours, et l'été, espacez un peu plus les arrosages en laissant sécher la terre. Dans tous les cas, ne laissez pas de l'eau stagner au fond du pot, assurez-vous que le drainage est efficace. Durant l'hiver au chaud, apportez au maximum un peu d'eau une fois par mois. Pendant la floraison, apportez leur de l'engrais pour cactées. L'entretien : Pour une pousse régulière et homogène, tournez votre pot. Nettoyez votre cactus en enlevant la poussière qui s'accumule dessus, pour cela utilisez un pinceau. Comment faire fleurir mon cactus ? Le cactus a besoin d'une période de repos en hiver pour fleurir. Cette période se fait dans un lieu plus frais et au sec (aux alentours de 10 °C ). Apportez de l'engrais spécial cactées au démarrage de la végétation, puis régulièrement tous les 15 jours. Pourquoi mon cactus pousse en longueur et semble déformé ?L'étiolement est du à un manque de lumière, rapprochez donc vos cactus des fenêtres. En fait, il y a inadéquation entre la chaleur et le trop peu de lumière.

La louvette

Vos salades affichent une triste mine ? Leurs racines sont peut-être grignotées par une chenille de couleur blanchâtre, à la tête brun rouge. Hyperactive, elle passe très facilement de plant en plant. À surveiller ! Symptômes : Pendant un an, les chenilles de louvette se développent et se nourrissent de racines de salades,

plants de fraisiers, iris, dahlias. Vos laitues fraîchement repiquées tournent de l'œil les unes après les autres ? Voyons un peu : les feuilles extérieures montrent d'abord quelques signes de faiblesse, comme si elles n'étaient plus correctement irriguées par la sève. Puis c'est tout le plant qui flétrit peu à peu, sans autre symptôme apparent. Vos chicorées, vos plants de fraisiers, ainsi qu'iris, dahlias, delphiniums, pivoines et muguet peuvent également être attaqués. Vous pensez alors aux ravageurs terricoles les plus courants qui dévorent le collet des plantes : les larves de taupins, ces affreux vers "fil de fer" fins et coriaces de couleur orange, ou bien les noctuelles terricoles, vers gris et dodus que l'on découvre souvent dans la terre, enroulés sur eux-mêmes. Effectivement, le collet et les grosses racines sont bel et bien rongés, mais pas de trace de larves de taupins ni de vers gris... En grattant le sol un peu plus profondément autour de pieds récemment attaqués, vous allez finir par mettre à jour l'auteur de ces dégâts : une chenille blanchâtre à la tête brun rouge, au corps mince et luisant, plutôt agitée.

Carte d’identité : La petite hépiale du houblon prend son vol en mai-juin, puis pond. Ses chenilles se développent et s'alimentent jusqu'au printemps suivant. Il s'agit de la chenille de la petite hépiale du houblon (Korscheltellus lupulinus), ou louvette, un petit papillon nocturne d'un groupe très primitif et assez peu représenté en France : les hépiales (seulement 9 espèces). L'adulte ne dépasse guère 30 mm d'envergure. Il n'a pas de trompe et ses deux paires d'ailes ont la même taille et la même forme, de couleur gris/marron clair avec une série de taches blanches obliques. La chenille mesure de 30 à 40 mm. Son corps est long et sinueux, parsemé de poils clairs à peine visibles. Mode de vie Il n'y a qu'une génération par an, mais la louvette est plutôt du genre hyperactive et peut devenir un ravageur très gênant dans les jardins. La ponte a lieu en mai juin, et les œufs sont alors dispersés à la base des plantes. Ils éclosent neuf jours après, et les jeunes chenilles s'enfoncent dans la terre, commençant à ronger les racines et le collet des plantes. Très polyphages, elles apprécient tout particulièrement les salades ; leur vigueur et leur agilité leur permettent de passer assez rapidement d'une plante à l'autre. Elles résistent très bien au froid et continuent à s'alimenter jusqu'au printemps de l'année suivante. La nymphose a lieu en avril mai et dure environ un mois, laissant apparaître les nouveaux papillons. Moyens de lutte : La louvette est un ravageur souterrain secondaire, peu signalé par les professionnels qui se plaignent surtout des larves de taupins et des vers gris des noctuelles. Mais elle semble assez présente dans les jardins ; elle l'est en tout cas dans

le mien et s'en prend régulièrement à mes salades. Ses ennemis naturels ne peuvent intervenir que pendant la courte période qui suit la ponte. Par la

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suite, les méthodes de lutte contre les ravageurs souterrains sont assez limitées. Les maraîchers bio utilisent parfois des appâts de son imprégné d'un mélange roténone/pyrèthre, mais c'est assez fastidieux et très aléatoire : comment être sûr de les placer au bon endroit ? Certains ont testé avec succès le purin de fougère comme répulsif, d'autres les extraits d'ail , mais leur efficacité n'a pas été confirmée lors d'essais réalisés par le Grab (Groupe de recherche en agriculture biologique). La méthode la plus efficace que j'aie trouvée est tout à fait empirique et adaptée à un petit jardin : surveillez régulièrement vos salades et, dès le premier signe de flétrissement, arrachez le plant et attendez quelques instants, le couteau à la main. Dotée d'une grande vivacité, la chenille ne tardera pas à pointer sa tête, si elle est restée à proximité, comme si elle voulait protester contre votre intervention. Si elle ne se manifeste pas, creusez au couteau tout autour du plant jusqu'à ce que vous l'ayez fait remonter à la surface. Sa couleur claire permet de la repérer facilement sur le sol. La moindre blessure lui sera fatale. Sachant que ce ravageur "secondaire" a été très peu étudié, faites-nous part de vos observations et des résultats de vos essais de lutte.

Brun des pélargoniums Type: Chenilles, Période d'attaque: Eté, Partie(s) touchée(s): bourgeons, fleurs, tiges Description: Le brun des pélargoniums, Cacyreus marshalli, est un petit papillon aux ailes brunes bordées d'une frange blanche entrecoupée de marron. Il vole autour des potées durant les beaux jours, de mars aux premières gelées. La chenille de ce papillon est vert tendre, marquée de rose et piquée de poils raides et blancs sur son dos. Elle ressemble aux boutons floraux qu'elle dévore de l'intérieur. Elle est présente dans certaines régions de France. Symptôme(s): Les potées de géraniums fleurissent peu. Une chenille dévore les boutons floraux, les hampes et les tiges des pélargoniums et géraniums. Elle évide les tiges, qui se dessèchent ou se cassent, et on remarque à leur base un trou rond. Evolution : Floraison perturbée, mort du végétal à long terme Terrain favorisant : De mars à octobre, les générations de papillons se succèdent (jusqu'à trois). Confusions possibles : Chenille, Plantes sensibles : pélargonium Lutte curative : Des moyens efficaces pour combattre la maladie ou le nuisible qui ronge votre plante. Traitement écojardinage : L'action combinée de 2 insectes auxiliaires : la chrysope et le trichogramme La chrysope est un insecte utile polyphagie. Elle se nourrit entre autre des œufs et des chenilles des bruns des pélargoniums. Le Trichogramme est un micro-insecte utile qui parasite les œufs des bruns des pélargoniums.

Lutte préventive : Des moyens efficaces pour prévenir toute nouvelle attaque de la maladie ou des nuisibles qui se sont déjà attaqué à vos plantes ou qui risquent de recommencer. Gestes de culture : Si vous craignez une attaque du brun des pélargoniums, pour en avoir déjà subi, renouvelez vos potées de géraniums. Méthodes douces

La chenille du brun passe l’hiver au chaud dans les tiges des plantes qui ont été rentrées ou mises hors gel. Inspectez soigneusement les plantes et rabattez ou éliminez celles qui

sont touchées. Dans le doute, il serait prudent de les renouveler cette année.

Le rempotage des cactus et des plantes

grasses Coussin de belle-mère, Cactus oursin, Echinocactus grusonii� Au printemps il est temps de rempoter vos protégés piquants, préparez vos gants ! Rempoter au bon moment : Le printemps est le moment idéal pour le rempotage de vos cactées et plantes grasses ainsi les racines pourront bien s’installer avant l’hiver. Les petits cactus peuvent être rempotés tous les ans. Les moyens tous les deux à trois ans selon leur vigueur, les gros sujets encombrants devront être surfacés avec un amendement organique. Comment rempoter ? Le jour J le temps doit être sec, les plantes ne doivent pas avoir été arrosées depuis au moins une semaine.

• Otez délicatement le contenant en tapotant sur les parois du pot afin de décoller la motte. Pour ne pas vous blessez tenez le cactus à l’aide d’un papier journal roulé autour de son corps. Evitez tout mouvement de traction sur la tige, il est parfois préférable de casser le pot pour extraire la plante sans violence.

• Secouez la motte pour supprimer les restes de vieux substrat, aidez vous d’un pinceau pour éliminer les restes de terre puis examinez les racines. Supprimer celles qui sont molles, sèches ou malades. Si vous voyez de petites tâches blanchâtres c’est une attaque de poux des racines et il faut traiter avec un produit adéquat.

• Dans un seau préparez le substrat : 1/3 de terreau, 1/3 de sable grossier de rivière ou de perlite ou vermiculite et 1/3 de terre de jardin. Pour les plantes grasses ajoutez un peu de compost et d’amendement organique à la préparation et réduisez la quantité de minéraux.

• Le nouveau pot doit être un peu plus grand que le précédent on compte en général 2cm de diamètre en plus que le diamètre du corps du cactus. Le contenant s’il n’est pas neuf aura été désinfecté pour éviter toute contamination.

• Tapissez le fond du pot d’un bon drainage (galet, gravier, tessons de poterie…) pour faciliter l’évacuation de l’eau. • Disposez par-dessus votre nouveau mélange en formant une petite butte sur laquelle vous déposerez le cactus en le tenant toujours avec votre

feuille de journal et vos gants. • Etalez les racines sur le monticule, versez de la terre tout autour de la plante en prenant bien soin de laisser le collet dégagé, puis tassez

modérément. Couvrir le substrat d’une couche de sable grossier d’environ un centimètre.

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Voilà c’est terminé ! Attention ! N’arrosez surtout pas pendant les deux semaines suivant votre rempotage ou la plante risquerait de mourir.

Caoutchouc - Ficus elastica

Famille: Moracées, Origine: Asie (Inde, Indonésie, Malaisie, Népal), Exposition: lumière vive, surtout pour les variétés à feuillage panaché, Type de sol: terreau, Acidité du sol: neutre, Humidité du sol: normal, Utilisation: pot, bac, Hauteur: jusqu'à 30 m dans sa région d'origine, Type de plante: arbre, plante verte d'intérieur, Type de végétation: vivace, Type de feuillage: persistant, Rusticité: 15 à 20°C toute l'année, Plantation, rempotage: printemps, Méthode de multiplication: semis au printemps, bouturage en été, Maladies et ravageurs: tétranyques à deux points (acariens), cochenilles, chute des feuilles en cas d'excès d'eau ou d'arrosage à l'eau froide, Toxicité: le feuillage et la sève sont toxiques Espèces, variétés intéressantes: Le genre comprend plus de 800 espèces - Ficus elastica 'Tineke' aux feuilles panachées et aux nervures rouges - Ficus elastica 'Decora' au feuillage plus foncé Ficus elastica 'Doescheri' au feuillage panaché de blanc et à la nervure principale rose - Ficus elastica 'Black Prince' aux grandes feuilles arrondies presque noires Originaire du sud de l'Asie, on trouve le caoutchouc, lorsqu'il est dans son milieu naturel, en lisière des forêts tropicales humides. C'est un arbre qui peut alors atteindre plus de 30 m de haut. Les jeunes plants que nous avons chez nous, à l'intérieur des maisons, ne développent généralement qu'une seule tige qui peut facilement dépasser les deux mètres. Plante au port érigé, le caoutchouc possède de grandes feuilles (jusqu'à 30 cm) persistantes très décoratives : oblongues voire elliptiques, coriaces, brillantes et d'un beau vert profond lorsque l'arbre prend de l'âge. Utilisation et culture : L'aspect spectaculaire du caoutchouc et sa tolérance envers les négligences d'entretien en font une plante d'intérieur très populaire. C'est avant tout une plante de lumière même si elle supporte des endroits mal éclairés, et ce, au détriment de son développement. Évitez toutefois le soleil direct ; les feuilles se recroquevilleraient et finiraient par tomber. Idéalement, la température qui lui convient le mieux se situe dans une fourchette allant de 10 à15°C. Elle s'adapte cependant à la température d'une pièce à vivre (19/21°C). Tolérant également les atmosphères sèches, le caoutchouc préfère l'air frais et humide. Et s'il n'apprécie que moyennement les courants d'air froid, il peut supporter des températures hivernales descendant jusqu'à 4°C, voire plus basses encore, mais le feuillage en pâtirait. Veillez à l'installer dans un grand bac dans lequel il pourra s'étendre. N'oubliez pas de planter un tuteur pour soutenir la tige qui va grandir. Craignant les excès d'eau (pourriture des racines), l'arrosage se limite à maintenir le terreau humide en laissant la terre de surface sécher entre deux arrosages. Lorsque les températures baissent, diminuez les apports d'eau en laissant sécher le terreau plus en profondeur. Apportez de l'engrais pour plante verte au printemps et pendant la période estivale (période végétative ou de croissance). Nettoyez les feuilles à l'aide d'une éponge humide. Vous pouvez également brumiser le feuillage régulièrement pour augmenter l'humidité de l'air. Taille et rempotage : S'il se plait dans son environnement, le caoutchouc peut devenir envahissant. Vous pouvez donc procéder à une taille au cours de l'automne, en coupant la tige au dessus d'un nœud. Le pincement du haut de la tige permettra également d'obtenir des ramifications de celle-ci. Lors de la coupe, la sève va se mettre à couler ; cautérisez la plaie avec de l'eau tiède, de la vaseline ou de la cendre de charbon de bois. Lorsque les racines ont fini d'envahir le terreau, rempotez la plante. Multiplication : Les méthodes les plus courantes sont le bouturage d'extrémité de tige ligneuse en été ou bien le marcottage aérien, par une entaille de la tige derrière un nœud. Pourquoi mon caoutchouc perd-t-il ses feuilles ? - Il arrive souvent que les caoutchoucs perdent leurs feuilles ; l'excès d'eau ou l'arrosage à l'eau froide en sont souvent les raisons premières. Privilégiez donc de légers arrosages à l'eau tiède. Le saviez-vous ? - Les fruits du ficus sont des sycones, c'est à dire des figues comme le figuier commun, Ficus carica

• Tous les ficus produisent un liquide blanc que l'on appelle du latex. • Les ficus font partis des plantes dites dépolluantes

Autres variétés ou espèces du genre • Ficus benjamina, Figuier pleureur • Ficus carica, Figuier (Figue) • Ficus microcarpa 'Ginseng', Ficus Ginseng, Ficus bonsaï

L'abeille domestique

L’abeille est une alliée de poids pour le jardinier. Cet insecte velu est en effet l’un des meilleurs agents naturels de pollinisation au potager. L'abeille domestique est présente pratiquement sur tout le globe. On la trouve dans les zones cultivées mais aussi dans les prés, les jardins et en milieu urbain que se

soit en zone tempérée ou tropicale. Elles sont dites “domestiques” pour la simple et bonne raison qu’elles sont élevées et domestiquées dans des ruches fabriquées par la main de l’homme pour la récolte du miel. Des colonies naturelles et sauvages peuvent aussi se rencontrer beaucoup plus rarement. Ces colonies sont le plus souvent installées dans des arbres creux. Un pollinisateur hors pair L'abeille domestique est un insecte au corps velu. Cette particularité physique en fait un excellent agent pollinisateur. A chaque butinage, l’insecte se charge de pollen qu’il transporte sur le stigmate de la fleur d'une autre plante de la même espèce. Tout comme les bourdons et les guêpes, l’abeille domestique joue ainsi un rôle essentiel dans la fécondation des plantations. Les butineuses sont toutes des abeilles femelles que l’on appelle ouvrières. Elles mesurent en moyenne 12 mm de long et se compte par dizaine de milliers dans une ruche. Leur principale tâche est de ramener dans la colonie du nectar pour fabriquer du miel en quantité suffisante pour que l’ensemble de l’essaim puisse passer l’hiver sans manquer de nourriture.

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Des résultats mesurables Selon les observations réalisées par des scientifiques québécois, la présence de ruches augmente la productivité des cultures de façon très significative. Les scientifiques notent par exemple que sur la culture du trèfle, la pollinisation peut quadrupler les rendements à proximité d’une colonie. Le travail de pollinisation est particulièrement efficace sur les arbres fruitiers comme les pommiers et les orangers, mais aussi sur des plantes potagères comme le tournesol, les poivrons, les fèves et les concombres. Sachez que si les abeilles ont des préférences (bruyère, trèfles, menthe, romarin, lavande, tilleul, acacias, châtaigner, lilas, thym, sedum spectabile, caryopteris, …), les espèces de plantes qu’elles butinent varient tout au long de la saison. Une espèce fragilisée Les polémiques récentes sur l’utilisation de certains insecticides comme le Gaucho rappellent combien ces colonies sont dépendantes de la qualité de leur environnement. Pour aider les abeilles à bien jouer leur rôle de pollinisateur l’homme doit veiller à limiter les pesticides et ceux sur un rayon de 2,5 kilomètres en moyenne autour de la ruche

La Fouine Ce petit animal a une très mauvaise réputation. Elle habite souvent très près des hommes. Très agile, elle niche dans les greniers ou les dépendances. Nocturne et discrète elle passe inaperçue La Fouine, appartient à la catégorie des animaux qui sont couramment perçus comme des puants, des mordants et, pire encore, des nuisibles. Cette triple caractérisation est bien attestée dans la littérature, en particulier les textes relatifs à la cynégétique. Elle est à l'origine de l'acharnement qui a été mis jusqu'à une époque récente pour détruire la Fouine et ses semblables. Elle explique la valeur négative dont ce mammifère est chargé dans les traditions populaires, peu nombreuses au total, qui se rapportent à lui. Il a été enregistré un large éventail de nom dialectaux de la Fouine, certains prêtent à confusion avec la Martre, le Putois et la Belette. Aucune locution populaire ne lui est favorable. La Fouine a pourtant été signalée dès une date ancienne. Mais les premiers textes ne contiennent pas ou peu de trace des préjugés défavorables qui, par la suite, se sont fait jour à son sujet. Aristote lui consacre une brève description dans l’Histoire des animaux. « La Fouine (ictis) est, pour la taille, comparable à un tout petit chien de Mélité (Tout petit chien de compagnie antique) Pour son pelage, son aspect général, la couleur blanche de la bavette et la méchanceté de son caractère, elle ressemble à la Belette (galéè). Mais elle s'apprivoise aussi fort bien. Elle attaque les ruches car elle est friande de miel. Elle mange aussi des oiseaux comme le font les chats ».

Il ajoute encore que l'organe génital du mâle se caractérise, tout comme celui du Renard, du Loup et de la Belette par sa structure osseuse et qu'il passe pour être un remède contre la strangurie. D'autres auteurs grecs et latins comme Pline l'Ancien et Isidore de Séville mentionnent aussi la Fouine, mais aucun n'apporte à son sujet d’éléments nouveaux, pas plus que les auteurs médiévaux qui se sont généralement bornés à reproduire, avec plus ou moins d’exactitude, les données antiques. La plus ancienne monographie sur la Fouine et les animaux apparentés semble bien être celle que rédigea, à la Renaissance, Charles Figulus (1540). Dès cette période, les auteurs soulignent la difficulté qu'ils éprouvent à différencier les uns des autres, les représentants du groupe des mustelae tels qu'ils sont évoqués plutôt que décrits. Systématique. Super-ordre Carnivores, Ordre Fissipèdes, Super Famille Canoidea, Famille Mustélidés, Sous-Famille Mustélinés, Genre Martes, Espèce Martres Foina, Martres domestica Le genre Martes est très ancien puisqu'il remonte au Miocène inférieur. Son origine est incontestablement

paléarctique. Cependant, les formes tertiaires du genre, du moins celles qui ont été découvertes jusqu'à présent, ne sont pas reliées aux espèces actuelles. Aire de Répartition. En europe, elle est absente d'Islande, de Grande Bretagne, d'Irlande, des îles côtières de l'Atlantique et de celles de la Méditerranée occidentale, Ibiza exceptée. Dans cette île, la Fouine a toutefois probablement disparu depuis quelques années. En Méditerranée orientale, la Fouine a colonisé les grandes îles ioniennes et égéennes, dont Rhodes ainsi que la Crète. Elle n'est pas signalée à Chypre. On la rencontre au Danemark mais elle est absente des autres pays scandinaves. En Russie, elle se trouve jusqu'au bord du Golfe de Finlande et la limite de son aire va de Narva à Minsk, traverse le plateau de Russie centrale jusqu'au Don et, de là, se prolonge à travers l'Ukraine jusqu'à la Crimée. Elle passe ensuite au Nord du Caucase, cette limite n'est que très approximative car les renseignements précis manquent souvent et certaines données sont controversées (confusion possible avec la Martre). A l'Est de la Caspienne ainsi qu'au Moyen-Orient, les limites de l'aire ne sont également pas connues avec beaucoup de précision. En Europe de l'Ouest, la limite septentrionale de l'aire de répartition de la Fouine correspond approximativement avec celle de la chênaie. La Fouine qualifiée de thermophile, est, à l'Est et au Nord, limitée par le froid hivernal. Toutefois, la Fouine est susceptible d'habiter des régions beaucoup plus froides en hiver puisque elle est signalée dans des localités du Nord de la Mongolie situées sur l'isotherme de janvier de –25 C. Dans la partie asiatique de son aire, la Fouine apparaît comme un animal fortement lié aux pays de montagne, pourvu qu'ils ne soient pas des plateaux à caractère (sub) désertique. Son absence des grandes plaines du Sud (Mésopotamie, Indus, Gange) et des bas plateaux bordant, vers le Nord Ouest, le Tien-shan et l'Altaï est assez révélatrice à cet égard. En Europe, en revanche, la Fouine se trouve dans de vastes plaines loin de tout massif montagneux cette situation exceptionnelle s'explique par la dépendance que la Fouine montre, dans ces régions, vis-à-vis de l'homme et de ses bâtiments. Répartition en France et dans quelques régions limitrophes. En France, la Fouine est répandue à travers tout le pays. Elle ne manque dans aucun département si ce n'est en Corse. En altitude, la Fouine a été observée jusqu'à 2.400 m. dans les Alpes et aux environs de 1800/2000 m. dans les Pyrénées, mais dans les Vosges, elle ne dépasse pas 600 m. Aspect général. La Fouine est un animal de taille moyenne, son corps est allongé, bas sur pattes et prolongé d'une longue queue touffue dont la longueur égale environ la moitié du corps, tête comprise. Les oreilles sont courtes, plutôt triangulaires, peu velues et leur coloration ne montre guère de contraste entre les marges et la partie centrale. A gauche le pied de fouine. A droite traces de fouine � Le pelage de la Fouine est épais, moelleux, composé de poils longs et souples, d'une couleur brun-grisâtre foncé. Les poils de jarre sont bicolores, brun foncé de l'apex jusqu'au milieu de leur longueur environ, gris très clair dans la partie basale. Le poil de bourre est gris clair. La structure des poils de jarre est en tous points semblables à celle des

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poils de la Martre. La Fouine est plus petite que la Martre, a un corps long de 42 cm pour une queue de 20 à 23 cm. La mue printanière débute fin avril/début mai. Le remplacement du pelage commence par une zone périoculaire qui s'étend progressivement vers les oreilles, puis sur le dessus de la tête pour gagner enfin la partie dorsale du corps. La mue d'automne commence en août et son déroulement se fait en sens inverse de la mue de printemps. Comme chez la plupart des Mustélidés, il existe chez la Fouine un dimorphisme sexuel net. Les mâles sont, à âge égal, plus grands et plus lourds que les femelles. Parmi les quelque 60 espèces de Mustélidés, 36 ont fait l'objet de recherches relatives au cycle de reproduction. Trois schémas de base sont observés chez les femelles : une gestation brève, sans délai d'implantation, une gestation de durée variable ou une gestation précédée d'une longue période de latence embryonnaire. Ce dernier schéma est celui que l'on trouve dans le genre Martes. Depuis la mise en évidence du phénomène de nidation différée chez un certain nombre de Mustélidés. Ce n'est toutefois qu'en 1981 la preuve irréfutable fut apportée de l'existence d'une diapause embryonnaire chez cette espèce. Les accouplements ayant lieu en juillet, les blastocystes séjournent dans l’utérus pendant environ 240 jours avant de s'implanter et de continuer leur développement. Les mises bas ont lieu de mars à avril, voire jusqu'à début mai. La lactation s'étend sur sept à huit semaines. En juillet, un nouveau cycle commence ; il peut même arriver que des femelles soient fécondées alors qu'elles allaitent encore. La maturité sexuelle est donc atteinte, en règle générale, au cours de la deuxième année civile. Peu de choses sont connues à propos du comportement reproducteur de la Fouine. Les femelles ont un cri de rut («Betteln» = cri de sollicitation) qui attirerait les mâles tout comme les sécrétions odorantes La parade sexuelle peut durer de 10 à 150 minutes (moyenne : 50 min.). Elle est ponctuée de cris aigus et de poursuites nombreuses. La copulation peut être renouvelée plusieurs fois en très peu de temps au cours de la parade (5 à 7 fois). A ce moment, les animaux, tout à leur affaire, semblent peu sensibles au dérangement. Les mâles ont les poils du dos hérissés et leur queue décrit des mouvements circulaires. Durant la copulation, la femelle est vigoureusement maintenue par une morsure au cou différente de celle qui est infligée aux proies mais aussi de la prise effectuée pour transporter les jeunes. Les femelles entrent en chaleur une à quatre fois à quelques jours d'intervalle. Croissance des jeunes. Le développement des jeunes est relativement lent. Au moment de la mise bas, la femelle ne quitte pratiquement plus le nid qu'elle a aménagé, (une ou deux périodes d'absence d'environ 20 min.). Au cours des six premières semaines de l'élevage (période de lactation stricte), la femelle ne quitte ses jeunes que deux à trois fois par nuit. la femelle rentre, bien avant le lever du jour. Lorsque les jeunes commencent à absorber de la nourriture solide, mais avant le sevrage complet (semaines 6/9), la mère rapporte des proies au nid en moyenne 5,5 fois par nuit. A partir de la dixième semaine, les visites de la mère se font de plus en plus nombreuses : leur fréquence passe progressivement de 6,3 à 10,7 par nuit. En revanche, leur durée est très brève : la proie est rapidement abandonnée et la mère repart en chasse, restant active toute la nuit. Dès la treizième semaine, la fréquence des visites diminue pour atteindre une valeur proche de six par nuit dès la 17ème semaine. Au cours de cette période d'élevage, les jeunes peuvent être déménagés du gîte de mise bas vers d'autres abris. Ces changements semblent liés, d'une part, à la recherche d'une certaine proximité par rapport aux sources de nourriture, (ce qui limite les dépenses d'énergie de la mère en transports de proies) et, d'autre part, à un certain souci de sécurité de la portée dont la présence devient de moins en moins discrète : les jeunes jouent, notamment pendant la journée, se déplacent seuls et se mettent à chercher leur pitance indépendamment. Peu après l'abandon du gîte de mise bas et jusqu'à la 13ème semaine, la femelle conduit ses jeunes, toujours un à un, vers d'autres abris dont l'emplacement change continuellement au fil des jours Deux semaines environ avant l'éclatement du noyau familial, les jeunes, alors âgés de 21 semaines environ, deviennent de plus en plus indépendants ; ils commencent à choisir eux-mêmes leur abri diurne et se montrent capables de traverser seuls la grand'route.

Au cours de la période qui suit le sevrage, les jeunes s'émancipent progressivement. Dès la quatorzième semaine, ils commencent à s'éloigner seuls de leur gîte et il apparaît, à cet égard, que les jeunes femelles sont plus précoces que leurs frères. Cette tendance s'accentue au fil du temps et, une fois âgée de 20/21 semaines, les jeunes se déplacent indépendamment à l'intérieur du domaine vital maternel. Sur le plan alimentaire, les jeunes s'émancipent également. A partir de la 19ème semaine, ils commencent à se nourrir eux-mêmes : la mère réduit considérablement le temps qu'elle passe à chasser pour leur compte mais elle les prend individuellement avec elle lors de ses sorties de chasse. Lorsqu'ils se reposent, les jeunes restent groupés avec leur mère jusqu'à la 15ème semaine. Ensuite, ils s'isolent mais la mère, lorsqu'elle est au repos dans son gîte, est toujours accompagnée d'au moins un de ses jeunes. Jamais la coopération d'un mâle à l'élevage des jeunes n'a pu être mise en évidence. Il semble qu'habituellement, la dispersion des jeunes s'effectue à la fin de l'été ou au début de l'automne, mais elle n'a pas toujours lieu aussi tôt. L'âge de la dispersion se situe généralement aux alentours de cinq à six mois. Il semble que les jeunes soient alors très nomades, passant quelques jours ici, puis là, puis encore plus loin. Ils reviennent toutefois visiter des zones précédemment occupées. Sans doute n'y a-t-il installation définitive que si un domaine vital de qualité est trouvé libre d'occupation. Alimentation. La Fouine exploite avant tout les fruits sauvages. Il semble qu'elle apprécie particulièrement les baies de genévrier, les fruits de Prunus mahaleb et d'amélanchier, les cerises et les arbouses; les sorbes, mûres et framboises ainsi que le sureau noir, les myrtilles et les prunelles. En Europe tempérée, ce sont les Mammifères

principalement les Campagnols et les Mulots qui jouent le second rôle. Les Oiseaux, surtout les Passériformes et leurs œufs, de même que les Insectes ont une importance variable suivant les stations étudiées, les lombrics aussi des proies très fréquentes. La Fouine met à profit les ressources qui lui sont offertes par la proximité de l'homme: fruits domestiques, volaille, déchets de cuisine. L'alimentation semble toutefois reposer sur l'exploitation de sources «sauvages» de nourriture, notamment des petits Mammifères, Rongeurs en particulier. Parmi les Oiseaux, les espèces les plus fréquemment consommées sont des petits Passereaux, moineaux et merles et corvidés en premier. Les Pigeons

La Fouine au gîte

La Fouine veille.

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ramiers et domestiques figurent également en bonne place, de même que les œufs chapardés dans les fermes (poule, oie, canard) ou provenant du pillage de nids d'oiseaux sauvages (Merle, Ramier ...). Les Insectes les plus fréquemment identifiés sont principalement des Coléoptères, mais aussi des Hyménoptères et des chenilles de papillons, des

courtilières. En ville. Les fouines s'alimentent principalement de fruits de toutes sortes, tant «sauvages» que cultivés : cerises, arilles d'if, prunes, pommes, poires, mûres, sorbes, baies de sureau, raisins, cynorrhodons voire mandarines. Les Oiseaux figurent également en bonne place au menu, notamment les pigeons, moineaux et étourneaux. Les Mammifères, en revanche, semblent peu consommés. Le régime comprend également des Invertébrés, notamment des Coléoptères, des abeilles et des guêpes sociales, des chenilles, des lombrics. Enfin, la fréquence des déchets ménagers est parfois assez élevée. Dans cette catégorie, des objets très divers ont été rencontrés dans les fèces : morceaux de feuilles d'aluminium (emballage de chocolat), gomme à mâcher, lambeaux de cuir, de gaze, de plastique, reste de côte de porc, papier, «pelures» de saucisson. La Fouine profite en effet des ressources qui lui sont offertes par l'homme (fruits des vergers, ordures) mais son régime reste dominé par les fruits et les animaux sauvages. Même en ville, la Fouine n'est donc pas directement dépendante de l'homme pour sa nourriture. Dans le cœur bâti des cités des fouines urbaines leur régime est constitué, en toutes saisons, de 90 %

d'oiseaux environ, ces oiseaux sont, à de rares exceptions près, toujours des pigeons. Dans les zones de parcs, ceux-ci ne représentent plus que 30 % des proies, contre 60 % pour les passereaux. Reptiles, Batraciens et Poissons figurent aussi au régime mais de manière assez anecdotique. Étonnant aussi est le fait que la Fouine semble, en certaines circonstances, rechercher les chauves-souris en hibernation. Dans le Limbourg, où existent d'immenses carrières souterraines de tuffeau, différents chercheurs ont remarqué des traces d'occupation des galeries par la Fouine (crottes, restes de nourriture ... ) jusqu'à 700 m. des entrées; à de nombreux endroits, ils ont également observé la présence, sur les parois, de traces de griffures, de glissade et de saut attestant de tentatives de captures de Chiroptères y séjournant. Elles sont capables de capturer des oreillards au vol, ce qui est à rapprocher de la chasse aux hannetons en plein vol relatée par des auteurs. La présence de poils de mouflon, de vache et de mouton ou de Sanglier dans des excréments atteste de l'exploitation de charognes. En chasse. La Fouine ne pratique ni l'affût ni l'exploration systématique des cavités et des terriers. Elle découvre une partie de sa nourriture au cours de ses déplacements quotidiens. La probabilité de rencontrer une proie est fonction de la distance parcourue, de la densité et de la répartition spatiale de populations de proies. Une autre partie de la nourriture est recherchée dans des sites connus de l'animal que celui-ci visite régulièrement : verger, dortoir de moineaux, voire poulailler ou pigeonnier. Elle repère ses proies principalement à la vue, parfois à l'odorat, voire à l’ouïe. La Fouine apprécie alors la taille de la proie, ne la considérant véritablement comme une proie possible que si elle n'est pas plus grande qu'une poule. La vue de la proie déclenche la poursuite sans qu'il y ait de mouvements d'approche. La proie une fois repérée est approchée en rampant, puis la Fouine fait le gros dos à la manière des chats, s'approche encore en sautillant et en rampant, puis fait un bond en direction de la proie. Il est possible que ce type d'approche n'apparaisse qu'avec des oiseaux d'une certaine taille et pas avec des petits mammifères. La mise à mort est accomplie par une morsure au niveau du cou. Les œufs de petite taille sont mangés sur place tandis que les plus gros sont transportés, du moins s'ils ne dépassent pas la taille d'un œuf d'oie (environ 7,2 cm X 5,5 cm). Différentes expériences réalisées en captivité ont montré que le mouvement de la proie est le stimulus déclencheur de la capture. La Fouine procède donc à des captures si des proies se meuvent toujours autour d'elle. C'est ce qui explique qu'elle se rende responsable de véritables carnages dans les poulaillers. N'échappent à sa dent que les proies qui demeurent immobiles, comme par exemple les poules en train de couver.

Les fouines ne mangent. pas toujours leurs proies sur place mais les transportent au gîte. Cela ne vaut pas pour les plus petites, < 10 g, qui sont consommées immédiatement. Elle est capable de porter des charges qui atteignent 300 à 400 g. Au-delà de cette limite, elle se contente de les tirer par la tête sur de courtes distances, revenant éventuellement exploiter sa prise au cours de nuits successives. Les œufs sont saisis par leur bout «pointu » : la Fouine tend le cou, écarte légèrement les mâchoires et les referme délicatement pour caler l'objet entre les quatre canines. Celles-ci ne percent pas nécessairement la coquille et lorsque cela arrive, la coquille ne se brise pas. Seuls sont visibles quatre petits trous parfaitement réguliers Les fouines mettent ainsi en réserve toutes sortes d'aliments qu'elles consommeront éventuellement plus tard. Mise en réserve de rats, de souris, d'œufs, de morceaux de viande, de petits oiseaux. Les petites proies sont progressivement ingérées en commençant par la tête ; les plus grosses sont d'abord attaquées à la tête également, généralement décapitées puis une ouverture est pratiquée dans la partie haute de la cage thoracique. La fouine fouille alors l'intérieur et en extrait les viscères qu'elle

dévore, à l'exception de l'estomac. Elle s'intéresse enfin aux muscles et à la peau en procédant de l'avant vers l'arrière. Un œuf est percé à l'aide des canines et son contenu est lapé. L'orifice est progressivement agrandi au cours de l'opération. Avant de manger une pomme, la Fouine arrache toujours le pédoncule. Pour ce faire, elle maintient, au moyen des pattes antérieures, la pomme au sol en bonne position après l'avoir fait rouler si besoin, pince le pédoncule dans les dents et tire. Elle commence à la manger ensuite, un peu à la manière d'un œuf. Les fruits plus petits sont pris en bouche et mâchés. Toutes les études publiées sur le sujet convergent sur plusieurs points : -la Fouine est une espèce polyphage, omnivore, se nourrissant de petits Mammifères, d'Oiseaux, de Reptiles, de grenouilles, d'œufs, d'Insectes, de Mollusques, de lombrics, de miel, de fruits divers ainsi que de déchets alimentaires humains. A l'occasion, elle se montre même charognarde; -la Fouine est opportuniste, exploitant les ressources les plus abondantes et les plus faciles d'accès, de sorte qu'au fil du temps, son régime, globalement généraliste, apparaît comme le résultat de spécialisations locales et saisonnières.

La Fouine fait les poubelles.

La Fouine au repas.

La Fouine montre ses dents.

Le bébé Fouine.

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Les endroits où se cachent les fouines pendant les périodes de repos sont très divers : buissons épais, ronciers, arbres, amas de blocs pierreux, crevasses de rochers, éboulis, vieux murs, terriers de lapin ou de renard, huttes de castor, tas de bois (fagots, piquets, bois à brûler ... ), gros nids d'oiseaux (Cigogne, Corvidés ... ), buses d'écoulement des eaux, meules de paille ou de foin, sous-toitures ou greniers, dépendances plus ou moins abandonnées de maisons, ruines et mêmes grottes. Parfois elles cherchent abri au sol, sous le couvert d'un champ bien dense (maïs, colza, froment ...) La vitesse de déplacement des animaux a été estimée par à une moyenne de 20 à 25 mètres par minute chez les mâles et de 10 à 12 m/min. chez les femelles. Les pointes observées étaient de l'ordre de 130 à 140 m/min. (environ 8 km/h). La longueur moyenne des déplacements effectués en une nuit a été évaluée par à 10 à 14 km. Les capacités de retour au gîte semblent bien développées si l'on en juge par l'exemple de deux mâles danois déplacés, l'un deux fois à une distance de 30 km, l'autre une fois à 22 km et qui ont été recapturés ou trouvés morts dans un laps de temps très bref à l'endroit même ou à proximité du lieu de leur capture. Il est permis de se demander si différentes substances chimiques utilisées dans la lutte contre les rongeurs, poisons ou anticoagulants, peuvent provoquer des troubles, voire la mort, par intoxication secondaire. Il semble que le phosphure de zinc et la bromadiolone demeurent sans effet aux doses habituellement utilisées dans la lutte contre les Rongeurs. Cette absence de toxicité secondaire pourrait être due au fait que ces substances dont le métabolisme est assez lent, n'auraient pas le temps d'être absorbées par la muqueuse intestinale en quantités suffisantes. Le transit digestif est en effet très rapide chez les Mustélidés : de l'ordre de deux heures chez Mustela vison. Il n'en demeure pas moins que des fouines peuvent être victimes d'intoxications graves : il a pu être mis en évidence la présence, dans l'estomac des animaux examinés, de grains enrobés associés à des restes d'oiseaux et de rongeurs. Le poison, un rodenticide, est très vite métabolisé. Quinze à quarante minutes après ingestion, il provoque des crampes très fortes puis la mort. En dehors de ces cas d'intoxications secondaires, accidentelles en quelque sorte, les fouines peuvent être victimes de gobes empoisonnés (Strychnine, aldicarbe) distribués à leur intention par certains gardes-chasse, agissant éventuellement en toute illégalité. Les dégâts sont alors considérables. Dégâts aux élevages. Dans le monde rural, la Fouine a mauvaise réputation pourtant, son impact n'est pas particulièrement catastrophique, comme l'a révélé une enquête en Alsace auprès de 182 personnes représentant la totalité des éleveurs de trois villages. En cinq ans, 20 des 96 élevages recensés ont reçu la visite de fouines et 135 animaux (64 poules, 50 pigeons, 12 canards et 9 lapins) ont été enlevés ou tués, soit moins d'un animal par mois et par village. La consommation annuelle d'œufs a été estimée à 2.842 unités. Le prélèvement de fruits, inférieur à 1 % de la production, n'a pas été pris en compte car il est nettement inférieur à la fraction habituellement non récoltée par les propriétaires. Des solutions ? Différents systèmes de prévention ou d'effarouchement ont été testés au Danemark pour tenter de réduire les nuisances dues aux fouines. Il s'avère, mais ce ne sont pas des conclusions définitives, que la lumière, le bruit ou des odeurs n'ont pas d'effet particulier sur la Fouine. Les générateurs d'ultrasons ou la diffusion d'enregistrements de cris de terreur ou d'attaque ne paraissent pas plus efficaces. Expérience en Belgique : la matière est un peu différente. Il arrive fréquemment qu'à Liège, des personnes se plaignent de fouines. Sans vouloir nuire aux animaux qui, en Belgique, ne sont pas chassables, elles souhaitent néanmoins en être débarrassées. Il leur est proposé de repérer les endroits d'accès aux sous-toitures ou aux greniers et y disposer des boules de paradichlorobenzène (naphtaline). Il semble que ce composé aromatique ait un bon pouvoir dissuasif, sauf lorsqu'il y a des petits.

Faites entrer les plantes sauvages dans votre quotidien ! Depuis longtemps déjà, nous savons que notre santé dépend, pour beaucoup, de ce que nous mangeons. Mais faites-vous réellement attention à ce que vous mettez dans votre assiette ou pratiquez-vous la politique de l’autruche devant le peu d’options que vous laissent les rayons fruits et légumes des magasins ? Aujourd’hui, c’est un fait, il est de plus en plus difficile de trouver des aliments à la fois sains et réellement nutritifs à se mettre sous la dent. Les fruits et légumes issus de l’agriculture conventionnelle ne sont pas sains, car bourrés de substances chimiques en tous genres (engrais, pesticides, fongicides…) et encore moins nutritifs ! Et malheureusement, l’agriculture biologique, même si elle est une source d’approvisionnement préférable, n’est pas pour autant la panacée, car elle reste encore chère, n’est pas totalement exempte de produits chimiques et elle est aussi touchée, dans une moindre mesure, par cette baisse des nutriments dans ses productions. Plusieurs études ont, en effet, démontré qu’en moins d’un siècle (depuis 1950), l’ensemble des fruits et légumes que l’on trouve dans le commerce (en agriculture conventionnelle comme en biologique) ont tous perdu de leurs valeurs nutritives, à des degrés divers selon les espèces, les variétés et les modes de culture, mais globalement de manière suffisamment significative pour que ça vaille la peine de chercher ailleurs les nutriments essentiels à notre bon développement et notre santé. Cette amaranthe sauvage s’est invitée dans notre potager, nous l’y accueillons avec joie et la �dégusterons avec plaisir ;)

La Fouine jolie.

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Cultiver sa propre nourriture en quantité suffisante pour nourrir sa famille, sans produits chimiques, est une solution valable, mais qui demande, à minima, d’avoir un espace suffisant pour le faire, du temps pour s’en occuper et pas mal d’expériences pour obtenir des récoltes significatives et régulières, notamment si on veut cultiver principalement des plantes annuelles (planifications, successions, associations de légumes, conservation…). Bref, ce n’est vraiment pas donné à tout le monde. Se tourner vers la Nature et les plantes sauvages est, en revanche, à la portée de tous, cela en fait donc une solution très intéressante à explorer ! Les plantes sauvages comestibles sont, en effet, très nombreuses et diversifiées (l’ethnobotaniste François Couplan, dans son ouvrage de référence, Le régal végétal, en présente plus de 1600 espèces comestibles poussant en Europe), on peut donc en trouver facilement pour tous les goûts et tous les besoins nutritionnels. Ce sont de véritables cadeaux de la Nature à même de nous fournir tous les nutriments essentiels à une alimentation saine et revitalisante. En terme de vitamines, de protéines, d’oligo-éléments, d’antioxydants, les plantes sauvages n’ont absolument rien à envier aux fruits et légumes cultivés, bien au contraire, car elles contiennent souvent une quantité et une diversité de nutriments (parfois rares et/ou complexes) plus élevées que les plantes cultivées !Mais le problème avec la cueillette et l’utilisation des plantes sauvages est que cela demande un apprentissage sérieux avant d’en arriver au stade de partir sereinement en balade avec ses petits sachets de récoltes ! Et c’est là que le bât blesse ; cet apprentissage vous paraît peut-être inaccessible ou trop chronophage… car oui, il faut prendre du temps pour se former, c’est indispensable, il faut apprendre à identifier les plantes sauvages qui nous intéressent, à connaître les parties à prélever et la meilleure saison pour le faire. Et puis, c’est bien beau de les cueillir, encore faut-il ensuite savoir quoi en faire, comment les préparer, les accommoder… pour un novice en la matière cela peut sembler une montagne infranchissable, encore plus haute, si on y ajoute la crainte de s’intoxiquer en ayant fait une erreur de cueillette. Alors, par manque de temps, de connaissances ou tout simplement par peur, vous

allez vous priver d’aliments sains, gratuits, riches en nutriments et poussant en abondance sans aucun effort de votre part ??? Cela serait vraiment dommage, vous ne croyez pas ?

LE MOIS LUNAIRE D’ALAIN CAMBOULIVES

Voyage de fin d’année de l’association des Jardiniers du cercle de Fontaines

Cette année le voyage des jardiniers nous amenera dans l’Aude et dans l’Hérault ; nous visiterons le

jardin ampelographique des senteurs de Fleury d’Aude et, après un pique nique nous irons aux jardins de Saint

Adrien à Servian près de Béziers le dimanche 26 juin 2016

�--------------------------------------------BULLETI N D’INSCRIPTION------------------------------------ --------------

Le montant de la participation est fixé à 18 € par personne pour les adhérents à l’association des Jardiniers du Cercle des Fontaines et 21 € pour les personnes non adhérentes. Cette Participation couvre les frais de transport ainsi que les entrées des jardins que nous visiterons. (gratuit pour les enfants de moins de 15 ans) La date limite de réservation a été fixée au Lundi 20 juin 2016 Nom, Prénom…………………………………………….………n° Adhérent…………………………..……. Adresse :………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………n° tel :……………………………………..

Nombre de personnes participant au voyage……………. X …….. = ……… + ……… Nombre d’enfants de moins de 15ans Ce bon et le règlement sont a remettre soit à Sandrine Filliatre notre trésorière adjointe (tel :06.22.20.05.83.) ou à Christian TROCH (06.86.79.76.08.) ou lors d’une réunion de l’association ou à envoyer au 58 Chemin de Cant Laouzetto 31470 Fonsorbes.