La Femme Comme Viande Morte
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1 La femme comme viande morte Cie Une Hache Dans Les Spaghettis A v e c F r é d é r i c M O R E L e t T a l i S E R R U Y A
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deux corps une rencontre organique la musique comme parole le corps comme moyen ne pas raconter une histoire casser ses barrières le confort et le silence quotidien deux êtres en prise directe pour créer un instant réel au-delà des limites l’âme mise à nu le corps en danger les langages se percutent.
Transcript of La Femme Comme Viande Morte
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La femme comme
viande morte
Cie Une
Hache Dans
Les Spaghettis
A v e c F r é d é r i c M O R E L e t T a l i S E R R U Y A
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Photo: Ilan Serruya, Florent Bodart.
deux corps une rencontre organique la musique comme parole le
corps comme moyen ne pas raconter une histoire cass er ses
barrières le confort et le silence quotidien deux ê tres en prise
directe pour créer un instant réel au-delà des limi tes l’âme mise
à nu le corps en danger les langages se percutent
Déstabiliser. Fragiliser. Explorer. Risquer. Compos er et détruire.
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S O M M A I R E :
Un
Deux
Trois
Quatre
Le Projet : une performance, un spectacle vivant... ..............4
La Compagnie : une envie d'altération.............. ..............6
Les Artistes : Frédéric MOREL et Tali SERRUYA...... ..............8
Le Budget Prévisionnel : ou le prix de la culture.. .............10
Marseille et Nous : be or not to be that is the que stion........14
La Fin............................................. .............15
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L E P R O J E T :
une performance
un spectacle
vivant La femme comme viande morte est une performance qui parcourt les
frontières de la danse, du théâtre et de la musique . Dans ce
spectacle le texte se transforme en mouvement, la c hair
s'électrise par la force du son en fabriquant ainsi un spectacle
organique - au premier sens du mot : vif et énergiq ue - sans
artifice.
Les auteurs désirent soulever la question de la pla ce d'une
performance dans le réseau culturel actuel et celui de la
diffusion replacé à différentes échelles géographiq ues et
territoriales à travers un retour à l'essence charn elle,
instinctive et inconsciente de chacun. La volonté d 'explorer et
franchir les limites physiques, voir psychologiques , des acteurs
est le fond de notre recherche. L'intensité et la f ureur de l'âme
des hommes.
Donner forme à un propos artistique qui ne se situe qu'au fond des
choses est l'axe de notre travail. Le désir de rest er
authentiques, sans décor pour s'éclipser ni nouvell es technologies
pour camoufler l'inutile, est le fondement de notre pratique et
l'objectif de notre projet. Un spectacle qui se tra nsforme,
progresse et varie continuellement. Un spectacle vivant organique
et authentique.
Réaliser un moment artistique subversif et abrasif. Retourner au
sens primitif de ce qu’est l’art. Rejeter la manièr e, l’enrobage,
l’enveloppe, toute discipline et champs artistique s
confondus. C’est peut-être de la danse (peut-être pas), c’est
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peut-être du théâtre (peut-être pas), c’est peut-êt re de la
musique (peut-être pas).
Deux artistes. Il ne s’agit pas ici d’un guitariste et d’une
comédienne. Non. C’est un homme et une femme qui ve ulent rejouer
différemment la création de monde, qui veulent rejo uer
différemment la scène, lui ôter tout le sens social à venir. A
leur corps défendant. Adam et Eve qui sautent de l’ avion sans
parachute, qui resteront toujours à poil et qui déc ident de ne
jamais apprendre à parler, de ne pas s'habiller, de manger avec
leurs doigts. Créer un langage qui n’engage que leu r pur instinct
animal.
Aucun jeu disciplinaire formel. Pas de langage. All er au fond, se
situer au fond. C’est un corps et des sons. Peut-êt re c’est « je
suis toute propre viens souille moi » (James Joyce, Ulysse )
Peut-être c’est mettre sa vie dans une prise électr ique et mesurer
l’ampleur du court-circuit.
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L A C O M P A G N I E :
une
envie
d'altération
La Compagnie Une Hache Dans Les Spaghettis est le résultat d'une
envie partagée d'altération, de rage, des convictio ns profondes de
bouleversement et de transformation. Certaines chos es ne peuvent
se dire qu'à travers la scène, ne peuvent exister q u'à travers les
corps ou les sons, ne peuvent respirer qu'à travers la destruction
du confort habituel pour donner de la place à un af frontement
vital avec tout ce qui nous effraie, avec tout ce q ue l'on
dissimule quotidiennement pour pouvoir survivre : n ous mêmes. On
questionne l'essence des choses, le prétexte que l' on se donne
pour continuer à aspirer et à expirer, les limites de nos corps,
de la chair. L'on mêle les mots, les sons et le mou vement pour
créer des spectacles qui reflètent notre état intér ieur et qui
poursuivent la vérité des choses et la nature de ch acun.
Deux spectacles sont actuellement en cours de créat ion : La Femme
Comme Viande Morte et Mon propre moi, déformation et évolution,
un spectacle écrit et créé par Tali SERRUYA qui cri tique et
questionne l'égoïsme humain, la violence pure et l' état actuel de
notre société.
La compagnie Une Hache Dans Les Spaghettis aspire à affirmer sa
place au sein du monde artistique et culturel de no tre réalité
contemporaine, tout en questionnant sans cesse la t radition
artistique ainsi que le futur de la culture, la pla ce du corps, du
temps et de l'espace.
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Contact :
Compagnie Une Hache Dans Les Spaghettis
92 rue Battant
25000 Besançon
Adresse de gestion:
Compagnie Une Hache Dans Les Spaghettis
7 rue André Garrignot
25220 Novillars
Féréric MOREL : 06 86 98 33 23
Tali SERRUYA : 06 75 94 12 84
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L E S A R T I S T E S :
Frédéric
MOREL
Tali
SERRUYA
Il aurait rêvé d'un
grand succès populaire
à la charles aznavour,
mais à force de lui
répéter que, quoi qu'il
fasse, sa musique ne
serait pas pour les
masses, lui et sa
guitare ont décidé de
s'en foutre, de s'en
foutre.
la musique et le théâtre
la parole et les gestes
les sons et les hurlements
le plateau comme refuge
le théâtre comme raisonnement
les limites de mon corps.
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Frédéric M O R E L Guitariste, chanteur, auteur, compositeur, improvis ateur.
Après avoir appris la guitare de façon autodidacte et joué dans
des groupes de rock dès l'age de 13 ans, Frédéric M OREL entre au
conservatoire pour étudier la guitare classique pui s le jazz.
En 1996, il joue dans le groupe de pop noisy Oncle Arthur,
sélectionné pour la finale du tremplin des Eurockée nes de Belfort.
Après avoir effectué des stages de musique improvis ée, notamment
avec le pianiste belge Fred Van Hove, c'est sous so n nom qu'il
sort un album exclusivement instrumental de jazz fr ee rock
Iconoclash (autoproduction, 2006)
Avec un trio de musique totalement improvisée, il r eçoit le
troisième prix au tremplin Jazz en Franche-Comté en 2003 et
participe au dispositif Jazz Migration. Il particip e aussi à la
finale du Tournoi Européen d'Improvisation Musicale au Confort
Moderne de Poitiers avec le trio La Liberté Guidant Le Peuple.
Il se tourne vers le théâtre autour des années 2000 pour créer
deux musiques originales et un arrangement pour gui tare électrique
et voix de la Traviata de Verdi pour deux pièces de théâtre jouées
à La Comédie, scène nationale de Reims.
En 2006 il clôture en guitare solo le festival Musi ques Libres de
Besançon.
En 2007 il enregistre son deuxième album Ginette nue sur 1 canapé ,
sur le label Petit Label , basé en Normandie, spécialisé dans les
musiques free et expérimentales.
Les différents projets dont il a été l'initiateur l 'ont amené à
collaborer avec le violoncelliste Vincent Courtois (Rita
Mitsouko), Martine Altenburger, Lucia Recio et le s axophoniste
new-yorkais Tim Berne autour d'une création au Théâ tre de l'Espace
à Besançon pour le festival Rencontres Jeune Créati on.
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Plusieurs de ses créations ont reçu le soutien du M inistère de la
Culture, de la Région Franche-Comté et de la Ville de Besançon.
Il écrit les textes et compose pour le groupe IN Yr SHOES qui
propose un univers novateur entre pop érotisée et h appening
rock'n'roll. Leurs morceaux sont des fresques rock qui allient
audace créative et pop grand public.
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Tali S E R R U Y A Comédienne
Issue d'une famille d'immigrants où la Pologne rejo int l'Argentine
et la relie au Maroc en passant par Israël et le Pa nama, Tali
SERRUYA développe dès sa plus jeune enfance une pro fonde curiosité
par le monde de la culture et les différentes façon s possibles de
communiquer, de s'exprimer, de transmettre, de diss imuler et de
taire.
Elle arrive en France en 2007 après avoir passé plu sieurs années à
l'étranger (Espagne, Canada) et intègre la classe d 'Art Dramatique
du Conservatoire National de Région du Grand Besanç on.
En 2010 elle obtient un DEUST théâtre à l'Universit é de Franche-
Comté et un Diplôme d'Études Théâtrales du CNR. Au sein de cette
formation elle a pu approfondir non seulement le je u théâtrale
mais aussi la mise en scène, le masque, le chant, l a danse,
l'improvisation et le clown. Elle a travaillé notam ment avec
Sharif Andoura qui a mis en scene Roberto Zucco comme spectacle de
sortie de la formation, Guillaume Vincent, Martine Schambacher,
Benoit Lambert, Christien Pageault, Eric Jakobiak, Josée Devron,
Guillaume Dujardin et Alan Lyet, parmi d'autres pro fessionnels.
Simultanément, elle étudie le violon avec Martine D enetre et
élargit son apprentissage en suivant des stages de jeu, de cirque
et de danse, avec Alexandre del Perugia, Francoise Leick, Regina
Meier, Loïc Touzé, Andrea Novicov.
En parallèle à ses études elle participe en 2010 à
l'enregistrement du parcours sonore Chlorures crée par Pascal
Rueff pour le festival La Nuit Bleue à la Saline Ro yale d'Arc et
Senans, et au projet Alibi de Véronique Hubert produit au Centre
Chorégraphique National de Belfort.
Or, depuis 2010 elle développe l'enseignement et év eille la
curiosité chez des lycéens et collégiens pour le th éâtre, le texte
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et le jeu à travers l'animation d'ateliers, notamme nt pour le
Nouveau Théâtre, Centre Dramatique National de Besa nçon.
En 2011 elle assiste Guillaume Vincent à la mise en scène pour la
création de son premier opéra « The Second Woman » au Théâtre des
Bouffes du Nord à Paris, et Mohamed Guellati dans l e cadre du
Festival International de Musique de Besançon.
Actuellement elle continue à créer, à chercher, à c onstruire et à
déconstruire.
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LE BUDGET DE C R E A T I O N :
Ou
Le Prix
De La
Culture CHARGES PRODUITS
Charges du personnel 11440 Vente du Spectacle 4000 - Résidence création : 3 fois une semaine 2 artistes
4000
- Résidence création : 2 fois une semaine 1 technicien
1500
- Administrateur 1500
- France - Etranger
- Charges sociales artistes 1880 - Charges sociales technicien et administrateur
1860
- Défraiements (repas et déplacements)
700
Coproduction 4590
Charges artistiques 4250 Subventions 11900 - Costumes et accessoires 500 - Matériel photo et vidéo 750
- Ville de Besançon - Région de Franche-Comté
5000 6900
- Location salle pour la création : 3 semaines
3000
Autres charges/Service extérieur
4800
- Attaché de presse 1000 - Attaché de diffusion 1000 - Dépenses de communication : affiches, site Internet, flyers…
1500
- Frais postaux et de télécommunication
500
-Dépenses administratives 150 -Assurances 200 -Frais de régie 450
Total 20490 Total 20490
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M A R S E I L L E et N O U S : be
or not
to be that
is the question
La Femme Comme Viande Morte est une performance originale où les
hurlements deviennent musique, les sons des cris in térieurs et les
mouvements des gifles imperceptibles.
En franchissant les frontières de la danse, du théâ tre et de la
musique, ce spectacle questionne notre nature, l’ég oïsme humain,
la violence pure et l’état actuel de notre société.
Etant une jeune compagnie avec beaucoup d’ambition et d’exigence
artistique, nous souhaitons professionnaliser notre travail et
notre recherche. Nous considérons que l’art permet d’enrichir
l’esprit et la faculté analytique et critique d’une société.
Ainsi, même si les pratiques artistiques ne sont pa s une nécessité
innée naturelle comme respirer ou se nourrir, la cu lture reste un
des moteurs principaux qui fait progresser l’humani té, vital et
fondamental pour nous artistes, comme l’air que l’o n respire ou la
nourriture que l’on avale.
Présenter notre travail dans le cadre MARSEILLE 201 3 OFF nous
permettrait d’avoir une visibilité avec le public m arseillais ce
qui nous permettrait d’étudier les réactions des ge ns face à une
performance de ce type.
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Photo: Ilan Serruya, Tali Serruya ;
F I N.
