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La démarche qualité au coeur du processus de Bologne
Andrée Sursock
Culture qualité, moteur de modernisation de l'enseignement supérieur en Fédération Wallonie-
BruxellesFacultés universitaires Saint-Louis
Bruxelles, 5 Décembre 2012
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EUA: Association européenne de l’Université
Née en avril 2001 de la fusion de deux associations européennes
Plus de 870 membres (institutions et 34 conférences de présidents) dans 46 pays
La voix des universités en Europe => participation aux débats sur les politiques européennes pour l’ES et la recherche
Offre une palette d’activités aux membres, en particulier sur le créneau qualité/évaluation
Assurance qualité (ou évaluation)
Processus de Bologne Plus d’internationalisation/mondialisation => compétition/coopération et classements internationaux; mobilité et reconnaissance des diplômesL’exigence, au niveau national, d’une plus grande transparence et « redevabilité » due à L’augmentation du coût de l’enseignement et de la
recherche La plus grande autonomie accordée aux institutions La massification de l’enseignement supérieur et, dans
certains pays, l’émergence de nouveaux types d’institution : par ex. privées à but lucratif ; transfrontalières ; etc.
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Qu’est-ce que la qualité ?
Un foisonnement de définitionsLa qualité d’une institution est difficile à saisir car elle dépend de beaucoup de paramètres, par ex. L’offre pédagogique ne peut être jugée que dans la durée La recherche : la production scientifique est facile à mesurer
(nombre de publications) mais d’autres aspects – importants – sont plus difficiles à appréhender (la formation des doctorants ou les retombées pratiques de la recherche)
Les principales conditions de la qualité sont liées au financement, à l’autonomie, à la qualité des enseignants et des étudiants (CAD à des aspects qui échappent parfois aux institutions)
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Qualité: Trois niveaux reconnus au plan
européen
L’institution : L’échelon reconnu comme crucial et primordial pour la qualité
Le niveau national : La diversité d’approches –point de départ de la réflexion européenne
Le niveau européen – La volonté d’articuler cette diversité par l’adoption, par les Etats et les institutions, de principes à respecter en Europe et d’un registre confirmant leur respect en pratique
Echelon européen
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L’échelon européen:Références et lignes directrices
Adoptées à Bergen (2005)3 référentiels : Référentiel 1 : concerne les institutions Référentiel 2 : concerne les agences Référentiel 3 : concerne l’évaluation des agences
Les grands principes : L’évaluation interne, pierre d’angle de l’édifice L’évaluation externe indépendante, condition de la
crédibilité (A noter : l’agence doit évaluer la mise en œuvre du référentiel 1, concernant les institutions)
Les agences doivent se soumettre à une évaluation de leurs activités
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Le registre européen des agences : un partenariat
Les acteurs : L’E4 (institutions, étudiants, agences) avec les
partenaires sociaux (Business Europe et EI) Les gouvernements en tant qu’observateurs
Les objectifs politiques de ce partenariat : Asseoir la légitimité et l’indépendance du registre
sur un partenariat qui préserve les équilibres Améliorer la qualité au niveau des institutions et
des agences Un signe clair, au niveau international, que
l’Europe s’organise pour assurer la qualité de son ES => Observé avec intérêt de par le monde
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Le registre européen des agences :Le registre en pratique
Un site web fournissant des informations sur les agences sélectionnées Sélection basée sur : Les « Références et lignes directrices »
adoptées à Bergen Un rapport d’évaluation de l’agence
Sélection opérée par le Comité du registre
Echelon institutionnel
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La métamorphose de l’ES en Europe : Impact sur la gouvernance et le
management
Un glissement vers une gouvernance externeUne plus grande autonomie et une demande accrue d’ « accountability » => démarche qualité dans les institutionsUne diversification des sources de financement et des efforts pour connaître les coûts réelsDe nouvelles fonctions administratives et une exigence accrue de professionnalismeUne plus grande importance accordée aux équipes présidentielles et moins de collégialitéUn changement du rôle et du statut des enseignants
La métamorphose de l’ES en Europe (2)
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Trends 2010
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Culture de l’évaluation : quelques principes
Comment procéder ?Forger un consensus autour des missions et du profil de l’établissementPromouvoir la qualité comme valeur partagée et comme responsabilité collective, éloignée du micro managementÉviter la bureaucratisation des procédures en se concentrant sur la capacité au changement et sur l’incitation à la créativitéGarantir le suivi des résultats et la transparence du suivi
Les caracteristiques d’une bonne démarche qualité
Une combinaison d’instrumentsUne démarche qui s’appuie sur des responsabilités et des liens hiérarchiques clairs et sur la lisibilité des structures et du mode de prise de décisionQui engage l’établissement dans son ensemble tout en reconnaissant que la qualité peut engendrer une contestation autour des définitions, du cadre, des instruments et de leurs utilisationsQui offre une flexibilité d’adaptation aux disciplinesQui met en place un soutien aux enseignants
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Echelon national
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Les agences d’évaluation
Une floraison de concepts et de définitions : Accréditation vs. Évaluation
Une grande variété en matière de procédures :Programme vs. Institution
Des philosophies qui se confrontent : Inspection vs. Amélioration Standards vs. Spécificités des missions Partenariat (ou non) avec les établissements
Un environnement très fluide mais qui, dans beaucoup de pays, mène à une accumulation des procédures
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Évaluation nationale : Les recommandations de l’EUA
Garantir la perspective internationale des agences nationales
Garantir l’indépendance des évaluateurs
Se méfier des standards, des critères, des « checklists », et des méthodes quantitatives en général, car ils ne peuvent saisir la complexité des processus
éducatifs et de recherche ils risquent de figer le développement
Évaluer par rapport aux missions (objectifs) de l’établissement (ne pas évaluer dans l’absolu)
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Évaluation nationale: Les recommandations de l’EUA (2)
Respecter l’autonomie, tout en en reconnaissant l’obligation d’être transparent (« accountable »)
Analyser l’impact des évaluations afin de les faire évoluer dans le bon sens: Éviter les coûts disproportionnés (rapport
bénéfices/coûts négatif) Éviter les structures et les procédures compliquées ou
lourdes Coordonner les différents types d’évaluation et
s’assurer que les universités n’ont pas à faire face à des procédures d’évaluation trop fréquentes
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Deux conclusions
La pratique d’une culture de la qualité par les établissements est le signe clair d’une prise de responsabilitéUn partenariat : Les établissements et leur agence d’évaluation doivent travailler ensemble pour définir les critères et les procédures d’évaluation, ainsi que leurs rôles et leurs responsabilités respectives
Etudes de l’EUA
EUA : www.eua.bePage des publications : http://www.eua.be/pubs/
“Examining Quality Culture”, trois études disponibles sur le site de l’EUA :
Examining_Quality_Culture_Part_1.pdfhttp://www.eua.be/pubs/
Examining_Quality_Culture_Part_II.pdfhttp://www.eua.be/Libraries/Publications_homepage_list/
Examining_Quality_Culture_EQC_Part_III.sflb.ashx
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