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New Apostolic ChurchInternational

Service divin au Brésil : Confesser sa foi

Extrait du Catéchisme :Les sacrements

Questions et réponses :La vie après la mort

Vaincre avec Christ :

La crainte de Dieuet la confiance

02/2016/FR

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SOMMAIREcommunity 02/2016

■ Photo de la page titre : ÉNA du Sud-Est africain■ Photo de la dernière de couverture : Jessica Krämer

■ Éditorial3 La crainte de Dieu

et la confiance

■ Service divin en Amérique

4 Malgré l’adversité, nous confessons notre foi

■ En visite en Europe10 Ayez une entière confiance

en la grâce

■ En visite en Afrique12 Sept pierres d’achoppe-

ment et un guide

■ En visite en Asie14 Ne soyons pas seulement

des bénéficiaires au sein de l’Église

■ Espace Enfants16 Au sujet de l’amour pour

ses ennemis

18 Chez Kotosaya à Nadi (République des Fidji)

19 Boîte aux lettres

■ Doctrine20 Les sacrements

22 La vie après la mort

■ Nouvelles du monde24 « Le ministère est si grand,

et l’homme si petit »

26 L’amour du prochain plutôt que la xénophobie

27 La Grande Orientale : Inondations à Isangi

28 De longs trajets et une communion forte en Amérique

29 NACare – Une nouvelle organisation caritative en Australie

29 Le Cap a un apôtre de district adjoint

30 Le Nigeria – entre liberté religieuse et attaques terroristes

31 Un centre de santé en Zambie

31 Aide aux sinistrés au Népal

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community 02/2016 ÉDITORIAL

Chers frères et sœurs,

L’année 2016 est placée sous la devise : « Vaincre avec Christ ». Cela s’applique également, et peut-être même en première ligne, à notre vie quotidienne. Une telle phrase comprend de nombreuses facettes ; j’aimerais ici mettre en avant un axe essentiel : pour vaincre avec Christ, la crainte de Dieu et la confiance sont nécessaires. La crainte de Dieu est le respect, le profond respect de Dieu, notre Créateur et notre Père céleste. Faisons-lui confiance durant toute notre vie, même dans les jours mauvais.

Voici quelques exemples de la Bible à ce sujet :

■ Joseph a pu vaincre le péché grâce à la crainte de Dieu. En tant qu’homme pieux, il était conscient du fait que Dieu le voyait et qu’il était avec lui. Il a résisté à la ten-tation, ne s’est pas laissé embarquer dans une aventure avec une femme étrangère, et, même en prison, oublié de tous, il est resté fidèle à Dieu. Le moment est finale-ment arrivé où Dieu l’a libéré.

Aujourd’hui, nous savons, nous aussi, que Dieu voit tout et qu’il sait tout. C’est pourquoi, évitons le péché et faisons-lui confiance : Il ne nous oubliera pas !

■ Moïse était un homme empli de confiance en l’agir de Dieu. Il a mené un combat contre Pharaon, qui semblait au début plutôt désespéré. Malgré cela, Moïse n’a pas renoncé à sa confiance en Dieu, même après que le roi égyptien avait refusé à neuf reprises de laisser partir le peuple d’Israël. Finalement, Moïse a donné l’ordre de se préparer à sortir du pays – tous lui ont obéi, et Dieu les a délivrés.

Et qu’en est-il aujourd’hui ? Combien de fois avons-nous déjà pu vivre la puissance de Dieu ! Malgré toutes les attaques du malin, faisons confiance à Dieu et obéis-sons-lui. Bientôt, nous échapperons définitivement au malin.

■ Paul a dû changer entièrement. Tout ce qui lui semblait saint auparavant, était brusquement remis en question et était devenu sans importance. Cependant, il a cru en Dieu et a fait confiance à Dieu, et il a rapidement poursuivi son chemin en tant qu’instrument de Dieu, en conduisant l’Église du Seigneur vers la rédemption. Le Fils de Dieu lui-même l’a envoyé en tant qu’apôtre pour annoncer l’Évangile dans le monde.

Il en va de même pour nous aujourd’hui. Dieu nous en-voie dans le monde entier, pour que nous soyons fidèles à l’heureux message de la résurrection de Jésus, de son ascension et de son retour, et que nous en parlions haut et fort. Christ viendra – c’est ce qu’il a promis !

Obéissons à Dieu dans un profond respect, dans toutes les situations, toujours et durant toute notre vie. Nous savons qu’il voit et qu’il sait tout. Nous pouvons avoir confiance en son pouvoir. Nous vivrons alors la victoire avec Christ !

Je vous adresse, avec tous les apôtres de la terre, mes cor-diales salutations.

Jean-Luc Schneider

La crainte de Dieu et la confiance

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SERVICE DIVIN EN AMÉRIQUEcommunity 02/2016

Malgré l’adversité, nous confessons notre foi

« Car une porte grande et d’un accès efficace m’est ouverte, et

les adversaires sont nombreux. »

I Corinthiens 16 : 9

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Le Corcovado, qui s’élève à 710 mètres d’altitude, accueille sur son sommet la statue du Christ rédempteur et offre une bonne vue sur une partie de la ville de Rio de Janeiro. Le 28 octobre 2015, l’apôtre-patriarche Schneider a célébré un service divin dans la métropole brésilienne.

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community 02/2016 SERVICE DIVIN EN AMÉRIQUE

Mes chers frères et sœurs, notre parole biblique aujourd’hui est une parole que l’apôtre Paul a écrite aux Corinthiens. Il parle de son agir à venir. Il était en route et s’est arrêté à Éphèse. Là, il a décidé qu’il souhaitait fonder une commu-nauté. Ensuite, il a écrit aux Corinthiens : « Je suis à présent à Éphèse, et j’ai l’impression qu’une merveilleuse opportu-nité s’offre à moi d’agir ici, bien que les adversaires soient aussi nombreux ici. » Ces derniers jours, j’ai beaucoup ré-fléchi à tout cela, et j’ai trouvé cela très intéressant, j’ai voulu en savoir davantage à ce sujet. L’histoire qui relate de quelle manière il a fondé la communauté là-bas, nous la trouvons dans la Bible, dans les Actes des apôtres, aux chapitres 19 et 20. En lisant cette histoire, j’ai pensé à vous, mes frères et sœurs ici au Brésil, parce que la situation est similaire ici. J’ai pensé que ce serait une belle parole pour ce mercredi soir.

Voyons voir. Paul est donc arrivé à Éphèse pour y fonder une Église. Il a donc confessé sa foi et prêché l’heureux message aux hommes. Éphèse était une ville immense, l’une des plus grandes à l’époque. La ville comptait plus de 100.000 habitants, et seules douze personnes ont accepté son témoi-gnage. Non pas cent, ni cinquante, seulement douze personnes (Actes 19 : 7). C’est tout ! Et, malgré cela, Paul y a vu une merveilleuse opportunité pour agir. Il ne s’est pas lais-sé décourager, mais s’est dit : « Si déjà Dieu m’envoie ici, il faut que j’y fasse quelque chose. » Et les adversaires étaient vraiment nombreux.

Dans un premier temps, il est allé voir les Juifs. Il s’y trouvait un groupe de Juifs fidèles, et il leur a parlé de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, et de sa mission en tant qu’apôtre de Christ. Dans les Saintes Écritures, nous lisons cependant que « quelques-uns restaient endurcis et incrédules » (Actes 19 : 9). Ils étaient ancrés dans leur tradition, et n’ont pas accepté le message disant que Jésus était le Fils de Dieu et que Paul était un apôtre de Christ. Je sais que le nombre des enfants de Dieu, ici au Brésil, est faible, comparé au nombre d’habitants du pays et de cette ville. Vous vous efforcez de proclamer votre foi, mais de nombreux chrétiens fidèles n’acceptent pas ce nouveau message. Ils sont ancrés dans leur foi et dans leur tradition. Et lorsque vous leur dites que nous avons des apôtres vivants, et que Jésus va revenir et qu’il accorde le salut aux âmes de l’au-delà, ils disent :

« Non, cela m’est inconnu et ne correspond pas à ma tra-dition. Cela est déconcertant pour nous. Nous ne pouvons pas croire cela. Nous restons à notre foi. » Je crois qu’il ne vaut pas la peine de s’obstiner. Vous le savez mieux que moi. Ils sont ancrés dans leur foi, et cette disposition est un com-bat pour nous. Le premier problème de Paul était donc que seuls quelques-uns ont accepté son message.

Deuxièmement, ceux qui étaient de toute façon fortement ancrés dans leur foi ne voulaient pas du tout y renoncer. Il s’est alors tourné vers un autre groupe. Parmi les Juifs, il y avait aussi quelques exorcistes juifs ambulants, qui se ser-vaient du nom de Jésus pour guérir les hommes (Actes 19 : 13). C’était un grand problème pour Paul. Ils ont abusé du nom de Jésus-Christ. Je pense que nous avons conscience du fait qu’aujourd’hui, aussi, de nombreuses personnes abusent du nom de Jésus pour rendre soi-disant la vie d’autrui plus agréable. Ils leur promettent : Si tu viens dans notre Église et si tu suis Jésus-Christ, tu deviendras riche.

Tous tes problèmes dis-paraîtront. Tu auras la bénédiction terrestre. » Ceci est un problème, parce que ce n’est pas écrit dans l’Évangile. Ce n’est pas la raison pour la-quelle Jésus est venu sur cette terre. Cependant, nous devons composer avec cette idéologie. Et lorsqu’on nous demande alors : « Y a-t-il des gué-

risons au sein de votre Église ? Priez-vous pour vivre des miracles ? », nous devons répondre : « Non, nous préparons les âmes en vue du retour de Christ. » Il est difficile de leur faire découvrir notre message.

Le troisième problème qu’a rencontré Paul à Éphèse était qu’il gênait quelques hommes d’affaires. Un artisanat floris-sant y existait, et un commerce avec des statues en argent du temple de la déesse Diane, qui produisait d’importants bénéfices. Les artisans et ceux qui travaillaient pour eux se sont réunis : « Nous ne pouvons pas permettre que les prédications de cet homme compromettent la réputation de nos affaires », et ils voulaient le chasser. Nous connais-sons également cet esprit aujourd’hui, qui cherche toujours en premier l’argent. Beaucoup disent : « Nous devons ga-gner de l’argent, pour que nous puissions mettre de l’argent de côté. Vous savez, il nous faut travailler dur pour notre argent. Nous n’avons pas de temps pour Dieu. » Pour d’autres, l’Évangile représente même un danger pour leurs affaires, parce qu’ils se disent : « On ne peut pas vivre selon

Nous avons l’opportunité extraordinaire de pouvoir faire

quelque chose pour l’Œuvre du Seigneur. Ceci est valable

partout dans le monde.

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l’Évangile de Christ et faire du commerce. Ne me dis sur-tout pas que je devrais être honnête. Laisse-moi tranquille avec ces choses-là. Je ne veux rien avoir à faire avec cela. Je veux gagner de l’argent. » L’Évangile de Christ les entrave dans leurs affaires. Ils ne l’ont pas accepté. Tel était donc le contexte dans lequel se trouvait Paul.

Au fond, il aurait pu dire : « Si c’est ainsi, je peux renon-cer tout de suite. C’est simplement trop difficile. La plupart veut rester dans ses anciennes traditions et n’accepte pas le message. D’autres ne s’intéressent à Jésus-Christ que parce qu’ils en espèrent une vie meilleure. D’autres encore ne sont intéressés que par le fait de gagner de l’argent.» En pre-nant tout cela en compte, la réaction de Paul est d’autant plus intéressante : « Car une porte grande et d’un accès efficace m’est ouverte ». Il y a vu une grande op-portunité pour y œuvrer. C’est sa grande foi qui l’a rendu possible. Il s’est dit : « Si déjà Dieu m’a envoyé dans cette ville, c’est parce qu’il voulait que j’y œuvre. »

Frères et sœurs, la même chose est va-lable pour nous, ici et aujourd’hui. Nous

avons la merveilleuse opportunité de faire quelque chose pour l’Œuvre du Seigneur. Ceci est valable partout dans le monde. Comment puis-je dire une telle chose, se demande peut-être l’un ou l’autre. L’explication est toute simple : Le Seigneur Jésus n’est pas encore revenu, parce que son Œuvre n’est pas encore achevée.

Il a envoyé des apôtres sur la terre pour qu’ils y œuvrent. Lorsque cette Œuvre sera achevée, il reviendra. Et, tant

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bien que j’avais des difficultés la semaine dernière. Je me suis alors rendu à l’église, et, au cours du service divin, j’ai reçu les forces et la consolation. » Là, personne ne rit plus, lorsqu’ils se rendent compte : « Oui, la semaine dernière, elle était encore triste, et, maintenant, elle va beaucoup mieux. » Pourquoi, au juste ? Parce que nous étions au ser-vice divin. Nous pouvons aussi tout naturellement parler de

nos expériences de la foi. Nous déposons ainsi une semence. Agissons comme Paul. Pour lui, il était tout naturel de parler de sa foi, de ses expériences, et de la façon dont le Seigneur l’avait aidé.

Paul a encore fait autre chose. Dieu a permis des miracles

étonnants à travers lui (Actes 19 : 11). Les hommes disaient : « Cet homme accomplit des miracles. Il doit être un homme de Dieu. » Je sais que personne d’entre nous – et moi non plus – ne peut guérir des hommes. Or, ce n’est pas le genre de miracles que Dieu exige de nous. Les miracles que nous pouvons faire sont des choses que les autres hommes consi-dèrent comme impossibles. Rayonner des choses inhabi-

qu’il ne sera pas venu, cela signifie qu’il y a encore du tra-vail à accomplir. L’agir des apôtres sur la terre est le signe que nous avons encore l’opportunité d’agir et de proclamer l’Évangile.

Il est encore possible – et c’est également la volonté de Dieu – que des hommes deviennent des enfants de Dieu. Tant que les apôtres régneront sur la terre, il en sera ainsi. Et puisque dans votre pays, il y a des apôtres qui œuvrent, je pense – et je crois – que c’est encore possible ici dans votre pays.

Regardons à présent comment Paul a réussi cela. Tout d’abord, il n’a pas cessé de parler de Jé-sus-Christ et de confesser sa foi. Dieu attend la même chose de nous. Nous devons confesser notre foi. Bien sûr, nous n’avons pas besoin de courir à la plage pour y parler de notre foi aux hommes. Personne ne nous écouterait. Et on se moquerait de nous. Dans notre entourage quotidien, cependant, nous devrions en parler tout naturellement, notamment : « Tu sais, je crois que Dieu m’a aidé. Tu sais

Nous voulons démon-trer qu’avec Dieu, rien

n’est impossible.

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tuelles telles que la paix et la confiance, même si notre vie est quelque peu tumul-tueuse. Être reconnaissant et fidèle à Dieu, même si tout est sens dessus-des-sous dans notre vie. Ce sont des choses que bien des hommes ne comprennent pas, et ils se disent : « En fait, il devrait être triste et complètement abattu. Et, malgré cela, il rayonne la paix et la confiance. » Pour beaucoup d’hommes, c’est un miracle. Et tous les en-fants de Dieu peuvent ac-complir un tel miracle.

Un autre miracle est le fait que nous soyons un dans la foi et dans l’amour, mal-gré les différences impor-tantes. Lorsque les hommes observent notre commu-nauté, ils s’étonnent : « Ils sont tous si différents. Il y a des riches et des pauvres, des personnes cultivées et d’autres qui le sont moins, et toutes ces personnes sont un. Comment réus-sissent-ils cela ? » C’est tout particulièrement un miracle de nos jours. Les hommes ne comprennent pas comment nous y arrivons. Voyez-vous, de cette façon, nous pouvons, nous aussi, accomplir des mi-racles. Pour la plupart des gens, c’est absolument inhabituel, lorsque nous pardonnons à quelqu’un qui nous a blessé. Certains disent peut-être même : « Tu es fou. C’est impossible. Une personne normale ne ferait jamais cela. » Nous pouvons alors répondre : « Oui, c’est impossible, mais avec mon Dieu, c’est possible. » Montrons qu’avec Dieu, rien n’est impossible. C’est exactement ce qu’a fait Paul.

Il a encore fait autre chose. Il était à Éphèse pendant trois ans, partageant les joies et les peines avec ses habitants. Il a même pleuré avec eux. C’est également une merveilleuse fa-çon de confesser notre foi et de proclamer le message. Dans un monde de plus en plus égoïste, nous sommes en mesure de partager les joies et les peines de notre prochain avec

lui. Lorsque nous voyons que d’autres souffrent, nous cherchons à les consoler. Nous essayons de les aider et de leur procurer la joie et la paix de façon durable. Paul l’a fait pendant trois ans. Les habitants d’Éphèse l’ont remarqué. Ils se sont dit : « Cet homme ne fait pas que prêcher une nou-velle théorie, mais il est ef-fectivement présent et par-tage notre peine et pleure avec nous. » Et c’est exac-tement de cette manière que nous pouvons, nous aussi, confesser notre foi, en aidant à porter la souf-france d’autrui, même si celui-ci n’est pas néo-apos-tolique. Notre monde a be-soin d’hommes qui aident à porter la peine d’autrui.

Le quatrième point, pour-quoi Paul était aussi fort. Il a lui-même dit plus tard : « J’ai prouvé que je n’avais pas agi dans mon propre intérêt. Ce que j’ai fait, je ne l’ai pas fait pour de l’argent ni pour la gloire. » Et les hommes doivent recon-naître que c’est pareil pour nous. Ils doivent savoir

que cela ne nous intéresse pas seulement d’augmenter le nombre des membres ou d’améliorer les recettes pour notre Église. Et ce n’est effectivement pas notre principal intérêt. Ce que nous voulons, c’est partager la gloire du Seigneur avec le prochain par amour. C’est notre seule motivation. Certaines personnes pensent : « Oui, si j’invite beaucoup de personnes, et qu’elles deviennent toutes membres de l’Église, mon âme sera aussi sauvée. » Est-ce la bonne mo-tivation ? Je ne pense pas, et pour deux raisons. Première-ment, ces personnes pensent certainement qu’elles peuvent mériter le salut. Or, on ne peut pas mériter le salut, même pas si nous réussissons à ce que cent personnes deviennent néo-apostoliques grâce à nous. Deuxièmement, Dieu exige que nous aimions notre prochain. Or, si ma motivation consiste seulement à obtenir mon propre salut, cela ne se produit pas par amour pour l’âme de mon prochain. La

Dans un monde de plus en plus égoïste, nous sommes en mesure de partager avec

lui les joies et les souffrances de notre prochain.

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L’apôtre de district Rüdiger Krause (Allemagne) et l’apôtre Reinaldo Milczuk (Brésil) ont complété la prédication

future Épouse de Christ est emplie d’amour pour Dieu et pour le prochain. J’aime mon prochain. Ce que j’ai, je veux le partager avec lui. Je suis absolument convaincu que les hommes peuvent ressentir cela. Ils ressentent : Beaucoup veulent que j’adhère à leur Église pour l’une ou l’autre rai-son ; ces personnes-là, cependant, veulent que je vienne dans leur Église, parce qu’elles veulent me permettre d’avoir part à Jésus-Christ ; elles veulent partager la bénédiction et la gloire de Dieu avec moi ; elles m’aiment.

Vous voyez que nous nous trouvons dans une situation semblable à celle de Paul. Et le message de l’Esprit de Dieu, ce soir, est le suivant : « Ne soyez pas abattus à ce sujet. Croyez à l’agir des apôtres vivants. Tans qu’ils seront actifs, il est encore possible de trouver des âmes qui recherchent le salut – ici-bas et dans l’au-delà. Parlons de notre foi, de nos expériences de la foi et de ce que nous vivons lors des ser-vices divins. Accomplissons des miracles – des choses que d’autres considèrent comme impossibles, mais que nous sommes capables de faire. Nous sommes même joyeux dans les difficultés. Nous sommes emplis de confiance, nous pouvons pardonner. Nous pouvons apporter des sacrifices, même lorsque nous ne possédons rien. Malgré toutes les différences, nous sommes un. Avec Dieu, rien n’est impos-sible. Ensuite, partageons la joie et la peine avec notre pro-chain, et montrons-lui que nous n’agissons pas par intérêt personnel, mais par amour. Amen.

GRANDES LIGNES

Conscients de notre mission et motivés par l’amour pour le prochain, nous confessons notre foi en parole et en actes, malgré la tentation. L’apôtre Paul est un modèle pour nous :

■ Paul n’a pas cessé de confesser sa foi.

■ Dieu a fait accomplir des miracles par les mains de Paul.

■ Paul a pu partager les joies et les peines avec les hommes.

■ Paul ne voulait pas agir par intérêt personnel, mais par amour.

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EN VISITE EN EUROPEcommunity 02/2016

L’apôtre-patriarche a cité la pensée suivante, au cœur de la parole biblique : « Ayez une entière espérance en la grâce. » Dans une autre traduction, on pourrait dire : « Ayez une entière confiance en la grâce, jusqu’au bout et avec toutes les conséquences. »

Ayez une entière confiance en la grâceLa grâce de la connaissance : « Jésus est le Fils de Dieu, qui est mort pour nous, qui est ressuscité, et qui a remporté la victoire sur l’enfer et la mort. » Reconnaître cela est une grâce que n’a pas reçue chaque homme. « Ayons confiance en Jésus-Christ ; il gagnera, il vaincra ! »

Ayez une entière confiance en la grâce

La grâce de l’élection : Nous pouvons être des enfants de Dieu. « Nous sommes préparés par les apôtres à la venue du Seigneur. Ayons une entière confiance en cette grâce. L’œuvre que Dieu a commencée, il l’achèvera également. »

La grâce du pardon des péchés : Ni les bonnes œuvres, ni la fidélité au Seigneur ne peuvent effacer les péchés. « Parce que nous avons une entière confiance en la grâce, nous mettons tout en œuvre pour l’obtenir. C’est pourquoi nous voulons nous améliorer. C’est pourquoi nous voulons par-donner. »

La grâce de l’entière rédemption : « Notre espérance est la gloire éternelle, la communion éternelle avec Dieu. Cela

Plus de 18.000 frères et sœurs ont assisté au service divin, traduit simultanément en polonais et en russe et transmis par vidéo en Allemagne centrale, en Pologne, en Biélorussie et en Slovaquie. Le 15 novembre 2015, l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider a servi les frères et sœurs à Zwickau (Allemagne).

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community 02/2016 EN VISITE EN EUROPE

dépassera tout ce que nous pouvons imaginer. Cela vaut toujours la peine de rester fidèle. »

Utiliser notre entendement à bon escient« Veillez à ce que votre entendement ne vous gêne pas pour suivre le Seigneur et pour le servir. » – C’est ainsi que l’apôtre-patriarche Schneider a traduit le passage tiré de la parole biblique : « C’est pourquoi, ceignez les reins de votre entendement ». « Tu as besoin de ton entendement, mais veille à ce qu’il ne devienne pas un obstacle pour toi. »

« Nous vivons encore au temps de la foi, et non de la contemplation », a-t-il expliqué. « Il existe certaines choses que nous ne pouvons tout simplement pas comprendre. Il nous faut les croire. » Notre entendement peut certes re-mettre en question de nombreuses choses du domaine spi-rituel. Cependant : « Ce qui provient de l’Esprit doit aussi être saisi avec l’Esprit. »

Classer correctement les choses« Que signifie être lucide ? », s’est exprimé l’apôtre-pa-triarche en expliquant la suite de la parole biblique : « Nous devons classer correctement les choses et agir de façon co-hérente. » La connaissance suivante en fait partie : « Tant que subsistera cette terre, il y aura des guerres, des souf-frances, des malheurs et de l’injustice. Le plan de Dieu ne prévoit pas de mettre fin à tout cela. Il souhaite créer un autre monde. » Et : « Quiconque suit Christ doit lutter et porter sa croix. Nous tirons les forces dont nous avons be-soin du Seigneur. »

Avant tout, cependant : « C’est l’affaire de chaque chrétien de porter l’heureux message de l’Évangile et de faire briller la lumière. En tant qu’enfants de Dieu, nous avons encore un message supplémentaire : Le Seigneur vient bientôt ! Soyons préparés. Tu as la possibilité de pouvoir y participer. »

GRANDES LIGNES

I Pierre 1 : 13

« C’est pourquoi, ceignez les reins de votre entendement, soyez sobres, et ayez une entière espérance dans la grâce qui vous sera apportée, lorsque Jésus-Christ apparaîtra. »

■ Nous avons confiance en la parole, en l’amour et en la victoire de Jésus-Christ, et nous aspi-rons à sa grâce.

■ L’entendement humain ne doit pas devenir un obstacle dans l’imitation de Christ.

■ Nous nous concentrons sur l’essentiel : servir le Seigneur.

Allocution aux apôtres Gerald Bimberg, Achim Burchard et Helge Mutschler

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EN VISITE EN AFRIQUEcommunity 02/2016

« Cette pierre, c’est Jésus-Christ », a expliqué le chef de l’Église au sujet du contexte de la parole biblique. « Jésus a été envoyé par son Père pour sauver le peuple d’Israël. Mais celui-ci ne l’a pas accepté. » – « Comment Jésus-Christ pourrait-il donc devenir une pierre d’achoppement pour nous ? », a demandé l’apôtre-patriarche. « Regardons quelques exemples à ce sujet. »

Les pierres d’achoppement« Tout d’abord, le peuple d’Israël était déçu que Jésus ne réponde pas à leurs attentes », a-t-il expliqué. « Il n’a pas dé-livré le peuple des Romains. Il n’a pas non plus guéri tout le monde. » C’est la même chose aujourd’hui ; « Parfois, nous

Sept pierres d’achoppe-ment et un guide

souhaitons que le Seigneur résolve tous les problèmes. Si cette aide n’arrive pas et que notre situation ne change pas, nous sommes déçus. » Cependant: « Son salut consiste à nous montrer le chemin qui mène à la vie éternelle – à tra-vers tous les problèmes. »

À l’époque de Jésus, certaines personnes étaient irritées parce qu’il affirmait de lui-même qu’il était le seul chemin vers le salut (Jean 14 : 6). « De nombreuses personnes au-jourd’hui pensent : Dieu n’est pas si petit, il a encore d’autres idées », a dit l’apôtre-patriarche. Ils se heurtent aux paroles de Jésus. Toutefois : « Nous, les apôtres, ne pouvons pas prê-cher autre chose que ce qu’a enseigné Jésus-Christ. – Nous avons besoin de sa parole, de sa grâce, et de la sainte cène. »

Près de 1500 fidèles ont suivi la prédication sur place, dans la communauté de Dinwiddie, plus de 27 000 autres étaient reliés dans l’ensemble de l’Église territoriale du Sud-Est africain. Le 11 octobre 2015, l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider a célébré un service divin à Johannesburg.

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community 02/2016 EN VISITE EN AFRIQUE

« Jésus-Christ a de grandes attentes. Certains s’y sont heur-tés et ont trébuché », a-t-il dit en se référant à l’histoire du jeune homme riche. « Dans des conditions normales, il n’est pas si difficile de concilier notre quotidien et notre vie de foi. » Or, parfois, Dieu nous demande de prendre une dé-cision : « Veux-tu la délivrance, ou bien le succès terrestre est-il plus important à tes yeux ? »

« Peu importe ce que nous faisons – même si l’on est le meilleur homme qui soit sur la terre – il n’y a rien que nous puissions faire pour mériter le royaume de Dieu. Ce n’est que grâce », a dit le chef de l’Église en citant une autre pierre d’achoppement : « Parfois, nous sommes malgré tout irrités lorsque nous voyons qu’un autre reçoit exactement la même chose que nous, bien qu’il n’ait fait beaucoup moins. » Cependant : Le salut est le salut. Il n’existe pas là de notion de plus ou de moins.

« D’autres étaient également irrités parce que Jésus n’a pas répondu à leurs questions » – notamment la question du jour du Seigneur. « Pour certains, la réponse courte : « Crois seulement, le Seigneur vient bientôt » est une raison de se mettre en colère. » Cependant : « À cause de notre foi, nous lui faisons confiance. »

Parfois, il est plus important de proclamer l’Évangile de Jésus que d’aider les pauvres. C’est ainsi que l’apôtre-pa-triarche explique l’onction à Béthanie (Matthieu 26 : 6-13). Cela s’applique notamment à la gestion de l’Église des of-frandes : tout d’abord, veiller à ce que l’Évangile puisse être prêché, et c’est seulement « dans un deuxième temps que nous nous occupons du prochain. » Pour certains, c’est une pierre d’achoppement. Cependant : « Nous croyons à la mission de l’Église. »

L’origine de Jésus en tant que charpentier de Nazareth ou le passé de Paul en tant que persécuteur des chrétiens : Pour les hommes, il était difficile de reconnaître le Fils de Dieu ou son envoyé. « Aujourd’hui aussi, le Seigneur a choisi des serviteurs. » Ces hommes ne sont pas parfaits. Et certains en sont irrités. « S’il vous plaît, acceptez ceux qui ont été envoyés par Dieu – malgré leurs erreurs et leurs faiblesses. »

GRANDES LIGNES

Romains 9 : 33

« Voici, je mets en Sion une pierre d’achoppement et un rocher de scandale, et celui qui croit en lui ne sera point confus. »

Notre foi nous préserve de trébucher et de tomber. Nous croyons

■ en la vie éternelle,

■ que Jésus est le seul chemin qui mène à Dieu,

■ qu’il ne nous en demande pas de trop,

■ en la grâce,

■ en la parole et en la promesse de Jésus,

■ en la mission qu’il a donnée à son Église,

■ en l’envoi de ses serviteurs.

ci-dessus : L’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider lors de son allocution à l’égard du futur apôtre Sipho Mogane

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EN VISITE EN ASIEcommunity 02/2016

« Envoyés par Jésus, les premiers apôtres se sont mis au tra-vail. Très vite, ils se sont heurtés à la résistance des autorités religieuses » ; c’est ainsi que l’apôtre-patriarche Schneider a résumé les événements survenus il y a environ 2000 ans. À l’époque, cependant, les apôtres ne se sont pas laissé intimi-der par les menaces. Ils ont demandé aux communautés de les soutenir dans leur travail.

Impliqués de façon active dans le plan de salutAujourd’hui encore, les apôtres doivent combattre dans l’accomplissement de leur mission. Les communautés les soutiennent dans ce travail : D’une part, en priant pour les apôtres, et, d’autre part, en donnant, en tant que croyants, un témoignage vivant de l’Évangile.

« Un enfant de Dieu ne peut pas se satisfaire d’être seule-ment un bénéficiaire ou un observateur au sein de l’Église, il doit être un collaborateur de l’apostolat », s’est exprimé l’apôtre-patriarche Schneider. Les membres de la commu-

Ne soyons pas seulement des bénéficiaires au sein de l’Église

nauté ne sont pas des clients, qui viennent à l’église lors-qu’ils ont besoin de quelque chose, l’achètent puis s’en re-tournent chez eux. Les enfants de Dieu sont impliqués de façon active dans le plan de salut.

La mission : Difficultés et secoursAutrefois, la communauté partageait les soucis des apôtres. « Ils se réunissaient. Ils louaient Dieu et priaient ensemble, afin que les apôtres puissent accomplir leur mission. Il est étonnant qu’ils n’aient pas prié : « Bon Dieu, aide-nous, ré-sous le problème, et tue nos ennemis. » Non, les membres de la communauté ont demandé à Dieu d’accorder la force nécessaire aux apôtres pour l’accomplissement de leur mis-sion.

L’apôtre-patriarche a demandé leur soutien aux frères et sœurs : « L’Église tout entière est invitée à soutenir les apôtres et à les aider dans leur travail. Comment pou-vons-nous y parvenir ? Nous soutenons le travail des apôtres lorsque nous nous réunissons au service divin. À l’instar de

Le dimanche 22 novembre 2015, l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider a célébré un service divin avec 500 frères et sœurs au Cambodge, au cours duquel il a admis neuf apôtres à la retraite et ordonné cinq nouveaux apôtres. Au cours du service divin dans la capitale, à Phnom Penh, il a basé sa prédication sur une parole biblique en Actes des apôtres.

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la première communauté, nous nous réunissons également et nous louons Dieu. » Et : « Puis, la communauté tout en-tière a prié une seconde fois ensemble : « Bon Dieu, en ces temps difficiles, donne-nous la force, fortifie tes serviteurs et donne-nous la force, afin que nous puissions accomplir notre mission malgré toutes les difficultés. »

Autrefois, Dieu a répondu par un tremblement de terre du lieu où ils se trouvaient ; c’était le symbole de sa présence. Aujourd’hui encore, il montre sa présence parmi les fidè- les ; à travers sa parole et dans la célébration de la sainte cène.

Activement et avec la joie en ChristSoutenons les apôtres d’aujourd’hui, en suivant l’exemple des premiers chrétiens », s’est exprimé l’apôtre-patriarche Schneider. Le président international de l’Église a mention-né cinq caractéristiques :

La profession de foi : « Proclamons la parole de Dieu de façon résolue et avec franchise. Nous pouvons proclamer la parole de Dieu dans notre vie quotidienne. Nous ne pou-vons pas tout faire ni tout dire comme bon nous semble. »

L’amour : « Lorsque nos contemporains nous regardent en disant : Regarde donc ces gens ! Ils sont tellement différents. Certains sont pauves, d’autres riches, certains sont jeunes, et d’autres âgés, certains sont cultivés, et d’autres non … ils sont tellement différents, mais ils s’aiment et sont un ; alors, la communauté est un témoignage de l’efficacité de l’apostolat. »

La joie : « Les apôtres leur ont annoncé : Jésus est mort pour vous, Jésus est ressuscité. Il a vaincu le diable et la mort ! Il reviendra et vous pourrez entrer dans sa gloire ! La com-munauté a accepté et cru ce message. C’est pourquoi ils avaient la joie en Christ. »

La constance : « La communauté vit des tentations. Les en-fants de Dieu doivent traverser des épreuves et des diffi-cultés. Mais la communauté est restée fidèle et ne s’est pas servie de ses tentations comme d’une excuse. Même lors-qu’ils doivent lutter et qu’ils sont dans le besoin, ils vivent conformément à l’Évangile. »

Le sacrifice : « Les premiers chrétiens savaient que les apôtres avaient besoin de leur aide pour pouvoir accomplir leur mission. Ils apportaient leurs offrandes aux apôtres, parce que les apôtres en avaient besoin pour pouvoir ac-complir leur mission. Ils savaient que les apôtres avaient aussi besoin d’argent pour cela. C’est la même chose au-jourd’hui. ».

GRANDES LIGNES

Actes 4 : 31

« Quand ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla ; ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la parole de Dieu avec assurance. »

La communauté soutient le travail des apôtres par l’adoration de Dieu et la prière commune. Chaque enfant de Dieu est appelé à être un collaborateur de l’apostolat, en professant sa foi et en affirmant l’amour fraternel, la joie en Christ, la ténacité et la fidélité dans l’offrande.

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Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïs-sent,bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous maltraitent.

Si quelqu’un te frappe sur une joue, présente-lui aussi l’autre.Si quelqu’un prend ton manteau, ne l’empêche pas de prendre encore ta tunique.Donne à quiconque te de-mande, et ne réclame pas ton bien à celui qui s’en empare.Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux.Si vous aimez ceux qui vous aiment, quel gré vous en sau-ra-t-on ?Les pécheurs aussi aiment ceux qui les aiment.Si vous faites du bien à ceux qui vous font du bien, quel gré vous en saura-t-on ?

Au sujet de l’Amour pour ses ennemis(Luc 6 : 27-36)

Après que Jésus a appelé douze de ses disciples à de-venir des apôtres, il s’adresse à une grande foule. Il leur ex-plique comment agir :

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Les pécheurs aussi agissent de même.Et si vous prêtez à ceux de qui vous espérez recevoir, quel gré vous en saura-t-on ?Les pécheurs aussi prêtent aux pécheurs, afin de recevoir la pareille.Mais aimez vos ennemis,faites du bien, et prêtez sans rien espérer.

Et votre récompense sera grande, et vous serez fils du Très-Haut, car il est bon pour les ingrats et pour les méchants.Soyez donc miséricordieux, comme votre Père est miséri-cordieux.

Le commandement de l’amour de ses ennemis fait partie d’un long sermon que Jésus a fait devant une multitude de personnes. Dans l’Évangile selon Luc, le sermon a lieu sur un plateau, c’est

pourquoi il porte le nom de sermon sur la montagne. Il ressemble au sermon sur la montagne dans l’Évangile selon Matthieu.

Tous deux débutent par les béatitudes, se poursuivent avec le commandement de l’amour de ses ennemis, et finissent avec

l’exhortation de mettre en pratique ce qui a été entendu.

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chEz Kotosayaà nadi (RépubliquE dEs fidji)

Un mot que nous utili-sons souvent sur notre île, est « Bula ». C’est le mot fidjien pour « Bonjour ». Ni Sa Bula Vinaka signifie « Soyez les bienvenus ». Donc : Ni Sa Bula Vinaka, chers lecteurs de l’ESPACE ENFANTS, à Matanitu Tu-Vaka- i-koya Ko Viti, la République des Fidji. Les visiteurs en pro-

venance de l’étranger arrivent par avion au Nadi International Airport. Celui-ci se trouve sur l’île principale de Viti Levu ; nous habitons tout près.

Jusqu’à présent, je n’ai pris l’avion qu’une seule fois. Mais un jour, j’aimerais devenir pilote, et je fais beaucoup d’efforts pour que ce rêve se réalise. Je suis dans la septième classe, et j’ai douze ans. Je m’ap-pelle Kotosaya. Camari, à ma gau-che, est ma meilleure amie. Toutes les deux, nous aimons chanter.

Nous nous réjouissons déjà à l’idée de participer ensemble aux rencon-tres de jeunesse, lorsque nous au-rons fait notre confirmation. J’aime aller à l’école du dimanche, et je suis très fière de pouvoir chanter dans la chorale des enfants. Ma maman, Karalaini, chante également dans la chorale de notre communauté, à Natalau. En 2007, l’apôtre-patriarche Wilhelm Leber nous a rendu visite à Natalau. Quelle grande bénédiction !

Nous vivons à Nadi, dans la mai-son de mes grands-parents. Ils étaient les premiers chrétiens néo-apostoliques des îles Fidji. Mon grand-père est ancien de district. La République des Fidji se compose de plus de 300 îles, mais seul un tiers d’entre elles est habité, et chaque île ne dispose pas de sa propre com-munauté.

Mes plats préférés sont le tapioca et le taro, avec du poisson ou du poulet. C’est très bon lorsque c’est cuit au lovo, un four creusé dans la terre. Pour cela, les aliments sont enroulés dans des feuilles de bana-nier et cuits pendant plusieurs heu-res sur des pierres chaudes, dans un trou creusé dans la terre. Parfois, je pêche moi-même les poissons.

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Je n’ai ni frère ni sœur, mais j’ai beaucoup d’amis, et aussi quelques animaux domestiques. Notam-ment, un chien, qui porte le nom de Jeudi, et deux vaches, Batista et

Betty.

Mon père, Alenisa, est ouvrier agricole. La canne à sucre, les bananes et les cocotiers sont les principales sources de nourri-ture des Fidjiens. Ces plantes sont représentées, avec la colombe de la paix, sur notre drapeau national. Les îles Fidji étaient une colonie bri-tannique pendant presque 100 ans, c’est pourquoi on peut encore voir le drapeau britannique dans le coin supérieur gauche de notre drapeau. Notre drapeau a été hissé pour la première fois le 10 octobre 1970 ; ce jour-là, les îles Fidji sont devenues indépendantes.

Boîte aux lettres

À VOTRE AVIS, QU’EST-CE QU’UN ENNEMI ?

« Un ennemi est une personne qui ne nous veut rien de bien. Un ennemi est aussi une pensée sombre que l’on ne peut pas chasser, ou une grande peur que l’on ne peut pas surmonter. »Melina, 11 ans, d’Ostelsheim (Allemagne)

« Un ennemi menace une autre personne avec un couteau. »sina, d’augsburg-Lechhausen (allemagne)

« Un ennemi est quelqu’un qui est envieux de mon ordinateur portable ou de mon argent de poche. Il met tout en œuvre pour que mes amis et moi nous sentions mal à l’aise. »Anaise, 13 ans, de l’île Maurice

« À l’école, quelqu’un m’a volé mon ballon. Il me l’a montré, mais il ne me l’a pas rendu. »Jonathan, 10 ans, de l’île Maurice

« Quelqu’un qui ne m’aime pas et avec lequel je n’ai rien en commun, est un ennemi. À l’école, j’ai quelques ennemis, ils disent de méchantes choses à mon sujet. »Anastasia, 10 ans, de l’île Maurice

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Les sacrements

Que sont les sacrements ?Les sacrements sont des grâces divines fondamentales. Par ces actes saints, dispensés aux hommes par des hommes, Dieu accorde le salut à celui qui les reçoit.

À quoi servent les sacrements ?Les sacrements permettent à l’homme d’obtenir le salut : Par les sacrements, l’homme est admis et conservé dans la communion de vie avec Dieu. La réception des trois sacre-ments (saint baptême d’eau, saint-scellé, sainte cène) ouvre la possibilité, pour l’homme, d’être uni au Seigneur lors du retour de Christ.

Que produit le saint baptême d’eau ?Le saint baptême d’eau change fondamentalement la rela-tion de l’homme à Dieu. Lavé du péché originel, le baptisé est conduit hors de son éloignement d’avec Dieu et parvient dans la proximité de celui-ci. Il devient un chrétien. Par sa foi et sa profession de foi en Jésus-Christ, le baptisé intègre l’Église de Christ.

Qu’a dit Jésus à ses apôtres au sujet du bap-tême ?Après sa résurrection, Jésus a donné à ses apôtres l’ordre de mission suivant : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » (Matthieu 28 : 19). L’une des tâches des apôtres consiste donc à baptiser. Signalons que le Nouveau Testament entend souvent par « baptême » le baptême en deux actes, celui d’eau et celui du Saint-Esprit (cf. Actes 8 : 14 sqq.). Il existe un rapport étroit entre le saint baptême d’eau et le saint baptême de l’Esprit.

Qui peut recevoir le saint baptême d’eau ?Tout homme peut recevoir le saint baptême d’eau, à condi-tion de croire en Jésus-Christ et à son Évangile.

Pourquoi les enfants peuvent-ils être baptisés ?La déclaration de Jésus : « Laissez venir à moi les petits en-fants, et ne les en empêchez pas ; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent » (Marc 10 : 14) implique

En septembre 2015 paraissait le Catéchisme de l’Église néo-apostolique en questions et réponses. Parmi les 750 questions et réponses, community présente, par extraits, quelques questions et réponses – dans ce numéro, il sera question des sacrements et de la vie après la mort.

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que les bénédictions de Dieu − dont les sacrements font partie ! − doivent aussi être rendues accessibles aux en-fants. Le Nouveau Testament atteste que des « maisons », des « communautés domestiques » tout entières se sont fait baptiser : « ... et aussitôt il fut baptisé, lui et tous les siens [...] et il se réjouit avec toute sa famille de ce qu’il avait cru en Dieu » (Actes 16 : 33-34, cf. aussi Actes 16 : 15). Ces « com-munautés domestiques » ou « maisons » comprenaient des enfants ; c’est à partir de là que s’est développée la tradition chrétienne de baptiser aussi les enfants. Par ailleurs, lors du baptême d’enfants, les personnes en charge de leur éduca-tion prennent en charge la profession de foi en Jésus-Christ et la responsabilité de les éduquer dans l’esprit de l’Évangile.

Le baptême administré dans une autre commu-nauté ecclésiale est-il valable ?Oui, la dispensation du saint baptême d’eau est possible et efficace dans toutes les parties de l’Église une de Jé-sus-Christ. Le saint baptême d’eau constitue le premier pas vers la rédemption complète. Partout où il est dispensé au nom de Dieu, le Père, le Fils et le Saint-Esprit, et avec de l’eau, le baptême a toute sa validité. Le baptême d’eau est ainsi confié à l’Église tout entière. La raison en est la volonté salvatrice universelle de Dieu.

D’où est dérivée la notion de « sainte cène » ?La notion de « sainte cène » renvoie à la situation lors de laquelle Jésus-Christ a institué ce sacrement : la veille de sa crucifixion, il a pris le repas de la Pâque en compagnie de ses apôtres.

Que se passe-t-il lors de la consécration des hosties ?La consécration opère la présence réelle du corps et du sang de Jésus-Christ. Les substances (ou espèces) du pain et du vin ne se modifient pas sous l’effet de la consécration : elles ne sont pas transformées. C’est bien plutôt le corps et le sang de Jésus qui s’ajoutent à elles. Ce processus est appe-lé « consubstantiation ». Lors de la célébration de la sainte cène, le pain et le vin ne sont pas les images ou symboles du corps et du sang de Jésus ; après la consécration, le corps et le sang de Jésus-Christ y sont réellement présents.

Le sacrifice de Jésus-Christ est-il présent dans la sainte cène ?Oui, le sacrifice de Jésus-Christ est réellement présent dans la sainte cène. Ce sacrifice n’est cependant pas répété, parce

qu’il a été consenti « une fois pour toutes » (Hébreux 10 : 10-14).

Quels sont les effets de la sainte cène ?La sainte cène crée la communion étroite avec Jésus-Christ. Elle est vectrice de la nature et des forces du Fils de Dieu. Par ailleurs, la participation à la sainte cène contribue à l’unité des croyants entre eux, parce qu’ils acquièrent en-semble la nature de Jésus-Christ. La sainte cène est ainsi un moyen capital pour leur préparation en vue du retour de Christ.

Qu’est-ce que le saint-scellé ?Le saint-scellé est le sacrement qui confère au croyant, par l’imposition des mains et la prière d’un apôtre, le don du Saint-Esprit. Il devient ainsi un enfant de Dieu appelé à faire partie des prémices.

Comment le sacrement du saint-scellé est-il dis-pensé ?Le sacrement du saint-scellé est dispensé par les apôtres qui confèrent au baptisé, au nom de Dieu, le Père, le Fils et le Saint-Esprit, le don du Saint-Esprit. Ce faisant, ils posent les mains sur la tête du baptisé et prient.

Quels sont les effets du saint-scellé ?Lors du saint-scellé, l’homme est durablement rempli d’Es-prit-Saint. Dieu lui fait avoir part à sa nature, en lui offrant sa force, sa vie et son amour : « L’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné » (Romains 5 : 5). L’homme scellé est la propriété de Dieu ; son Esprit a élu durablement domicile en lui (cf. Romains 8 : 9). L’homme est désormais un enfant de Dieu ; il est appelé à être des prémices : la régénération d’eau et d’Es-prit produit par conséquent un effet présent qui se traduit par la filiation divine et un effet futur qui se traduira par l’acquisition de la qualité de prémices. Enfant de Dieu, le croyant est héritier de Dieu et cohéritier de Christ. L’ « Es-prit d’adoption » qui agit en l’homme à travers le saint-scel-lé s’adresse à Dieu en confiance, en l’appelant : « bon Père ». Si l’homme scellé ménage de l’espace au Saint-Esprit pour qu’il puisse s’épanouir, il verra se développer des vertus di-vines appelées, de manière imagée, « fruit du Saint-Esprit » (cf. Galates 5 : 22).

Éditeur : Jean-Luc Schneider, Überlandstrasse 243, CH-8051 Zürich, SuisseÉditions Friedrich Bischoff GmbH, Frankfurter Str. 233, 63263 Neu-Isenburg, AllemagneRédacteur responsable : Peter Johanning

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La vie après la mortY a-t-il une vie après la mort ?Oui, l’homme est un être à la fois physique et spirituel ; il est une entité composée du corps, de l’âme et de l’esprit. Le corps de l’homme est mortel et éphémère. Pris de la terre, il retourne à la terre (cf. Genèse 3 : 19). En revanche, l’âme et l’esprit survivent à la mort physique : ils sont immortels. La personnalité de l’homme, c’est-à-dire l’essentiel, ce qui le constitue, ce qu’il a vécu, ressenti, cru et pensé, subsiste après la mort physique.

« Oui, Dieu a créé l’homme pour l’incorruptibilité, il en a fait une image de sa propre nature. » Sagesse de Salomon 2 : 23. Bible de Jérusalem

Qu’est-ce que la mort ?Il convient de faire la distinction entre la mort physique et la mort spirituelle de l’homme. La mort physique signifie la fin de son existence terrestre. Quand elle intervient, l’âme et l’esprit quittent le corps. La mort spirituelle est la sé-paration de l’homme d’avec Dieu ; elle est la conséquence

du péché. La Bible parle encore de la « seconde mort » (cf. Apocalypse 20 : 6 ; 21 : 8) pour désigner la séparation d’avec Dieu qui sera effective après le Jugement Dernier.

Jugement Dernier : « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » Romains 6 : 23

Qui domine sur la mort ?La Trinité divine est maîtresse de la vie et de la mort. Par sa résurrection, Jésus-Christ a vaincu la mort, offrant ainsi à l’homme la possibilité d’accéder à la vie éternelle : « … notre Sauveur Jésus-Christ […] a réduit la mort à l’im-puissance et a mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile » (II Timothée 1 : 10).

Quelle est l’importance de la résurrection de Jésus-Christ ?La résurrection de Jésus-Christ est le fondement de la résurrection des morts. Puisqu’il est ressuscité, les morts

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ressusciteront aussi, « les uns pour la vie éternelle, et les autres pour l’opprobre, pour la honte éternelle » (Daniel 12 : 2).

« Voici, je vous dis un mystère, nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressus-citeront incorruptibles, et nous, nous serons changés » I Corin-thiens 15 : 51-52

La Bible donne-t-elle des indications au sujet de la vie après la mort ?L’Ancien Testament évoquait déjà une vie après la mort ; le Nouveau en témoigne à plusieurs reprises. Ainsi lisons-nous en I Pierre 3 : 19-20 : « … dans lequel aussi [Jésus-Christ] est allé prêcher aux esprits en prison, qui autrefois avaient été incrédules, lorsque la patience de Dieu se prolongeait, aux jours de Noé, pendant la construc-tion de l’arche, dans laquelle un petit nombre de personnes, c’est-à-dire huit, furent sauvées à travers l’eau. »

Où les hommes séjournent-ils après leur mort physique ?L’âme et l’esprit des personnes décédées parviennent dans le séjour des morts que nous appelons aussi l’ « au- delà ».

Les morts peuvent-ils se réincarner ?Non, les conceptions selon lesquelles l’homme peut avoir plusieurs vies terrestres successives (réincarnation) sous forme d’être humain, d’animal ou de plante, sont en contra-diction avec les déclarations bibliques et, par conséquent, avec la teneur de l’Évangile : « … il est réservé aux hommes de mourir une seule fois » (Hébreux 9 : 27).

Le terme de « réincarnation » recouvre des conceptions, in-compatibles avec la doctrine chrétienne, de vies successives de l’homme sous diverses formes.

Pouvons-nous entrer en relation avec les morts ?En entretenant le souvenir des défunts et en priant pour eux, nous pouvons être en communion avec eux. Entrer en communication avec les morts en cherchant à les évoquer ou à les interroger est interdit par Dieu ; c’est donc un pé-ché : « Qu’on ne trouve chez toi personne […] qui consulte ceux qui évoquent les esprits […], personne qui interroge les morts. Car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Éternel » (Deutéronome 18 : 10-12).

Quel est l’état des âmes dans l’au-delà ?L’état des âmes dans l’au-delà est l’expression de leur proxi-mité ou de leur éloignement de Dieu. La mort physique de l’homme ne change en rien l’état de son âme. La foi ou l’incrédulité, l’esprit de conciliation ou l’irréconciliabilité, l’amour ou la haine impriment leur marque à l’être humain, non seulement ici-bas, mais aussi dans l’au-delà. La para-bole de Jésus, de l’homme riche et de Lazare (cf. Luc 16 : 19-31), aborde cet état en parlant d’un lieu de refuge et d’un lieu de tourment. Les défunts peuvent prendre conscience de leur état. Ceux qui sont tourmentés espèrent trouver de l’aide.

L’état des âmes dans l’au-delà peut-il changer ?Oui, depuis le sacrifice de Christ, l’état des âmes dans l’au-delà peut s’améliorer. Après sa mort, Christ est allé prê-cher dans le séjour des morts. Or, la prédication de l’Évan-gile implique la possibilité, pour celui qui la reçoit dans un cœur croyant, de changer. Même après sa mort physique, l’homme peut donc parvenir au salut.

Comment les âmes peuvent-elles changer dans l’au-delà ?Les âmes de l’au-delà qui n’ont jamais entendu parler de l’Évangile, jamais vécu le pardon de leurs péchés ni jamais reçu aucun sacrement vivent dans l’éloignement d’avec Dieu. Elles ne peuvent en sortir qu’en parvenant à la foi en Jésus-Christ et en son sacrifice ainsi qu’en recevant les sa-crements.

Pouvons-nous aider les défunts à obtenir le salut ?Oui, nous pouvons intercéder en faveur des âmes qui ne sont pas rédimées et prier le Seigneur de leur venir en aide. Nous pouvons aussi prier pour que ces âmes parviennent à la foi en Jésus-Christ et s’ouvrent pour être disposées à accepter le salut que Dieu veut leur offrir. Comme les morts en Christ et ceux qui vivent en lui forment une commu-nauté, ils œuvrent, ici-bas et dans l’au-delà, dans l’esprit de Christ et intercèdent en faveur des âmes prisonnières. Leur rédemption est cependant l’œuvre de Jésus-Christ seul.

La notion d’ « ici-bas » se rapporte généralement aux domaines, processus et états situés au sein de la sphère matérielle.

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« le ministère est si grand, et l’homme si petit »

Exigence et réalité, le ministère et l’homme – cette zone de tension a engendré des instants émouvants lors du dernier service divin à l’attention des frères du ministère en Europe : L’apôtre-patriarche a demandé pardon.

Le frère du ministère en tant que serviteur de Dieu et servi-teur de la communauté : Tel était le thème du service divin du 27 septembre 2015 à Düsseldorf (Allemagne). Les frères du ministère en activité et en retraite d’Europe étaient re-liés par transmission vidéo. L’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider a lancé un appel à l’humilité à plusieurs reprises. Il a immédiatement mis en évidence ce qui en faisait partie au début de sa prédication.

la grandeur et la sainteté de la mission« Grâce à notre foi, nous croyons que le Seigneur Jésus a donné une mission toute particulière, une grande et sainte mission aux apôtres : Nous devons annoncer l’Évangile, proposer le salut, préparer l’Épouse du Seigneur », a dit l’apôtre-patriarche. « Et plus nous nous en préoccupons, en tant qu’apôtres, plus cette mission devient sainte, et plus nous prenons conscience : Nous n’y arriverons pas. »

« Cela me concerne en premier lieu, moi, dans le service du ministère d’un apôtre-patriarche, que nous ne sommes pas à la hauteur de cette sainteté et de cette grandeur », a-t-il mis en évidence. « Nous n’y arriverons pas, parce que l’apôtre-patriarche et tous les apôtres sont encore des hommes imparfaits. »

des déceptions et des blessures« Il en découle parfois certaines difficultés, et les frères et sœurs sont parfois un peu déçus, parce que le ministère d’apôtre est si grand et l’homme est si petit. Parfois, l’un ou l’autre est même blessé, parce que, justement, les apôtres ne sont pas aussi saints que leur ministère », a poursuivi l’apôtre-patriarche.

« J’aimerais ici vous prier, en mon nom et au nom de tous les apôtres, de nous excuser, et vous demander : s’il vous

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plaît, pardonnez-nous. Pardonnez-nous si nous avons bles-sé quelqu’un, si nous avons déçu quelqu’un. Nous vous promettons : Nous nous efforçons sans cesse d’accomplir encore mieux notre apostolat. »

« Ne vous laissez pas séparer de Jésus »Ce n’était pas la première fois que le Président de l’Église reconnaissait explicitement la faillibilité des apôtres : « Parfois, vous devez souffrir à cause de notre imperfection », a-t-il dit aux frères du ministère d’Indonésie le 27 juin 2015. « Aucun apôtre n’est parfait, aucun apôtre-pa-triarche n’est parfait, et vous nous pardonnez. Vous nous donnez votre amour et votre soutien malgré nos faiblesses, ce pour quoi nous vous sommes reconnaissants. Nous fai-sons de notre mieux pour nous améliorer. »

Et l’aveu était encore plus vaste le 5 juillet 2015, lors du ser-vice divin à Sarrebruck (Allemagne). « Nous lançons cet appel à tous ceux qui ont quitté le Seigneur pour une quel-conque raison : Soyez les bienvenus », a déclaré l’apôtre-pa-triarche Schneider pendant la célébration de la sainte cène en faveur des défunts. « Si nous, si la communauté, si l’Église a commis une quelconque erreur, nous vous demandons de nous en excuser. S’il vous plaît, ne vous laissez pas séparer de Jésus à cause de notre imperfection. »

sur une même ligne de conduite avec les prédécesseurs dans le ministèreDe tels aveux ne sont pas un instantané pour l’apôtre-pa-triarche, mais une mission confiée au ministère : « L’apos-

Photo de gauche : étaient également invités à ce service divin l’apôtre-pa-triarche en retraite Wilhelm leber (à droite) et l’apôtre de district en retraite Armin studer (à gauche)

tolat est le ministère de la réconciliation. C’est ce que nous dit l’Écriture Sainte », a-t-il expliqué au mois d’octobre 2014 lors d’une interview. Et pour cela, il faut avant tout recon-naître ses propres erreurs. « Nous le pensons sérieusement, ce n’est pas seulement une déclaration dans notre Caté-chisme, mais notre profond souhait intérieur, de satisfaire à cette volonté de Dieu. »

Par cette attitude, le primat de l’Église se situe entièrement dans la tradition de ses prédécesseurs dans le ministère. « Je tends vers cette réconciliation, aussi au nom de l’Égli- se », avait déclaré l’apôtre-patriarche Wilhelm Leber à l’adresse de l’ « Apostolische Gemeinschaft » (NdT : ce mou-vement allemand fait partie de l’ « Union des communautés apostoliques » à laquelle adhère, en France, l’ « Union des chrétiens apostoliques »), lors des journées de jeunesse eu-ropéennes 2009. « Oui, des erreurs ont aussi été commises de notre côté, du côté de l’Église néo-apostolique. »

Tirer les leçons de ses erreursEt l’apôtre-patriarche Richard Fehr avait reconnu, dans un article destiné au magazine « Notre Famille », en janvier 1996 : « Là où des hommes œuvrent ensemble, quel que soit l’endroit, des erreurs apparaissent au grand jour. Ainsi, il n’a pas toujours été possible d’éviter que des erreurs soient commises au sein de notre Église, et cela ne peut non plus être exclu pour le présent et pour l’avenir. » Ce qui est néan-moins important : « Conscients du fait que nous sommes encore tous imparfaits, il faut savoir tirer les leçons de ses erreurs. ».

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l’amour du prochain plutôt que la xénophobie

L’étranger est ton prochain : tel était l’un des messages centraux de l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider au cours de l’année écoulée. Cette vision des choses continuera de s’imposer à nous comme une mission à remplir au cours de l’année nouvelle, en ces temps de terrorisme et de guerre, de vagues de réfugiés et de xénophobie.

L’année 2015 a commencé comme elle se termine, par des attentats sanglants à Paris : Le 7 janvier, des extrémistes islamistes avaient tué 16 personnes dans les locaux d’un journal satirique et dans un supermarché, et, le 13 no-vembre, d’autres terroristes ont tué quelque 130 personnes en différents lieux de la capitale française. Les réactions de l’Église néo-apostolique sont empreintes de compassion et s’accompagnent d’une profonde réflexion.

Partout dans le monde, la violenceD’une part, le Président international de l’Église et les apôtres intercèdent pour les victimes et leurs proches dans leurs prières. D’autre part, ils invitent les membres de l’Église à regarder au-delà de leurs horizons habituels : Chaque semaine, il se passe des choses semblables quelque part dans le monde, et elles sont tout aussi terribles partout, a dit l’apôtre-patriarche Schneider, en évoquant ce qui se passe au Niger et au Mali, en Afghanistan et en Syrie.

Les articles publiés sur nac.today montrent ce que cela im-plique concrètement pour les gens concernés : Ainsi plus de 4500 de nos frères et soeurs de la région de Baringo, dans l’Est du Kenya, fuient-ils des situations qui s’apparentent à une guerre civile. Au Niger, après que des manifestations violentes ont vu plusieurs dizaines d’églises chrétiennes in-cendiées, les services divins ont été supprimés.

Ne pas ménager d’espace à la haineOutre le réconfort, les services divins de l’apôtre-patriarche proposent avant tout des pistes de réflexion et d’action pour la conduite à tenir envers des contemporains emplis de sen-timents hostiles : « La haine n’a pas sa place dans la maison du Seigneur », a dit le primat de l’Église au cours du service divin qu’il a célébré à Zwickau (Allemagne centrale), au mois de novembre. « Je ne peux pas considérer que tous les chrétiens sont mauvais, parce que quelques-uns ont com-mis des actes graves ; de la même manière, je ne peux pas

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haïr tous les musulmans, parce que quelques-uns ont ac-compli des choses terribles. ».

L’apôtre-patriarche place sans cesse l’amour du prochain au centre de ses prédications : « Ton prochain, c’est l’étranger, celui qui est différent de toi, qui a une autre culture, une autre foi, une autre nature, une autre mentalité : il est ton prochain » , met-il en évidence au cours de sonservice divin au Luxembourg.

le prochain : l’ami, l’étranger, l’ennemiL’ami, l’étranger, l’ennemi : ils sont tous tes prochains ! Comment alors les aimer ? À ce sujet, l’apôtre-patriarche a donné, au mois de novembre, des indications pratiques pendant le service divin qu’il a célébré à Buenos Aires : À l’ami, il convient de donner ce que l’on attend soi-même de sa part ; avec l’étranger, il convient de partager ce que l’on a ; quant à l’ennemi, il faut lui souhaiter le même salut que celui auquel on aspire.

Cet amour du prochain, les fidèles du monde entier l’ap-pliquent de multiples manières : Les jeunes du district de Paris-Nord prient, et pour les victimes et pour les auteurs des attentats. En Afrique du Sud, un évêque donne un si-gnal contre la xénophobie – en faisant des visites pastorales au cours d’une vague de violences. En Europe, de très nom-breuses communautés s’engagent dans l’aide aux réfugiés qui fuient les zones de guerre et affluent principalement en Allemagne.

Faire le bien et partager avec autruiC’est par centaines de milliers que les gens fuient l’Europe orientale, le Nord de l’Afrique et le Proche Orient, pour ve-nir en Europe. Ces destins ne nous laissent pas indifférents. Avec d’autres chrétiens, des initiatives et des organisations, des fidèles de l’Église néo-apostolique aident à soulager la misère et la détresse des réfugiés en collectant des dons ou en faisant preuve de sollicitude à titre personnel.

Les apôtres de district européens donnent des conseils pratiques et proposent une aide financière. « N’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité » était l’appel lancé par l’apôtre-patriarche en septembre, lors du service divin de Rottweil (Allemagne méridionale), en citant l’épître aux Hébreux (13 : 16). « Ne faisons rien par calcul », dit-il pour réfuter et la publicité personnelle et le prosélytisme. « Agis-sons simplement par amour pour notre prochain. ».

la Grande orientale : Inondations à Isangi

Isangi est une petite ville en République démocratique du Congo, située à environ 130 kilomètres de Kisangani, dans la province Orientale. Là, au confluent des fleuves Lomami et Congo, les inondations de novembre et décembre 2015 ont provoqué une grande détresse et beaucoup de misère.

De nombreuses familles ont perdu leur maison et tout ce qu’elles possédaient. Plusieurs communautés néo-apostoliques dans cette région ont également été touchées. De nombreuses aides ont été mises en place. Par exemple, les membres de la communauté de Kisan-gani ont décidé d’aider les personnes concernées dans la région des inondations. Afin de soulager quelque peu les souffrances de ces personnes, ils ont envoyé des vêtements, du sucre, du savon et d’autres produits de première nécessité à Isangi.

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de longs trajets et une communion forte en Amérique

Bien organisée, aussi bien au sein de l’équipe qu’au niveau de la direction : C’est ainsi que l’Église néo-apostolique s’est présentée sur le continent américain.

des œuvres communes au Canada

Ce qui faisait partie des événements essentiels de l’année 2015 d’un côté du Pacifique, ne doit naturellement pas manquer de l’autre côté de l’océan : le Move-A-Thon, une course aux dons entre les Églises territoriales du Canada et d’Australie. Les frères et sœurs de 160 communautés au total ont fait de la randonnée, ont couru, fait du vélo ou pagayé pour récolter des dons. Au Canada, l’argent récol-té est destiné à des projets humanitaires éprouvés pour les sans-abris.

Parmi les manifestations les plus importantes de l’année, l’Église territoriale compte la « National Pillar Conference » en septembre, un congrès de jeunes adultes particulièrement actifs, qui par conséquent jouent un rôle fondamental au sein des communautés et des districts. La formation continue théologique au mois de juin – y com-

pris une vidéotransmission nationale – était également im-portante. Et le mois d’octobre a fourni un concert d’actions de grâces particulier : Dans la communauté néo-aposto-lique de Kitchener Central, des musiciens de différentes confessions chrétiennes se sont retrouvés, unis dans un souhait commun : louer Dieu.

Programme d’entraînement pour les ministres dirigeants aux États-unisAu cours de l’année qui se termine, le programme d’entraî-nement pour les ministres dirigeants au sein des commu-nautés était unique en son genre aux États-Unis : des col-laborateurs de l’administration de l’Église et des bénévoles engagés ont formé au total 1000 participants dans 13 ré-gions. Les séminaires d’une journée au cours du week-end avaient trois thèmes principaux : la musique, la stimulation de petits groupes ainsi que la direction de communautés,

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avec pour objectifs une direction coopérative et un esprit de communauté centré sur Christ.

de longs trajets au BrésilLa visite de l’apôtre-patriarche est le point culminant de l’année pour chaque communauté néo-apostolique. Sur le plan international, près de 60 événements se cumulent ainsi, qui se ressemblent beaucoup dans leur déroulement, de l’accueil à la prise de congé, en passant par le concert solennel et le service divin. Et, malgré tout, certains pays proposent une particularité qui leur est propre – comme par exemple au Brésil, que l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider a visité au mois de novembre. Le pays fait 4300 kilomètres d’est en ouest et 4500 kilomètres du nord au sud. Les grandes distances sont également perceptibles au ni-veau de la vie de communauté : la chorale et l’orchestre lors du service divin d’apôtre-patriarche dans la communauté de Fortaleza étaient composés de 100 frères et sœurs issus des communautés environnantes. Pour cela, ils ont dû par-courir chacun entre 350 et 1000 kilomètres pour se rendre au service divin, mais également au préalable pour assister aux différentes répétitions.

Changement de direction en ArgentineAu mois d’octobre, en Argentine, l’apôtre-patriarche Schneider a admis à la retraite un « homme d’une grande foi » : l’apôtre de district Norberto Passuni, qui dirigeait l’Église territoriale, comprenant l’Argentine, le Chili, le Paraguay et l’Uruguay, depuis 2008. L’apôtre de district Passuni a servi durant 42 années en tant que frère du ministère, dont 19 ans en tant qu’apôtre. L’apôtre- patriarche a ordonné comme successeur l’ancien apôtre de district adjoint Enrique Minio (55 ans).

1 | Remerciements à l’égard de l’apôtre de district Norberto Passuni

2 | des frères et sœurs de l’Église territoriale du Canada se réunissent à l’occasion de la National Pillar Conference

3 | séminaire théologique à l’attention des frères du ministère4 | l’apôtre de district mark Woll avec les apôtres et les

évêques de l’Église territoriale du Canada

NACare – une nouvelle organisation caritative en Australie

Après quelques mesures préventives, l’Église néo-apos-tolique en Australie vient de fonder sa propre organisa-tion caritative. Son titre officiel est « NACare Founda-tion ». L’objectif principal de l’organisation est une aide d’urgence rapide – un réseau composé de frères du ministère et de frères et sœurs assure cette aide rapide.

L’Église néo-apostolique possède de nombreuses organisations caritatives dans le monde : En Afrique, NAC Relief Organization (NACRO) et Kumea, en Asie, The NAC SEA Relief Fund, en Europe, Missionswerk der Neuapostolischen Kirche Süddeutschland (organisation missionnaire de l’Église néo-apostolique d’Allemagne méridionale, NdT), NAK-karitativ (Allemagne), NAK-Dia-konia (Autriche), NAK-Diakonia (Suisse), NAK-humanitas (Suisse), en Amérique du Nord, NAC USA Charitable Ministry et NAC Canada Foreign Extension ; désormais aussi en Australie, NACare.

le Cap a un apôtre de district adjoint

Le dimanche 13 décembre 2015, l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider a célébré un service divin dans la grande église de Tafelsig. Plus de 3000 participants étaient présents sur place, et plusieurs dizaines de milliers de fidèles ont suivi le service divin par vidéotransmission dans le champ d’activité d’apôtre de district du Cap.

L’apôtre-patriarche a mandaté l’apôtre John Leslie Kriel comme adjoint de l’apôtre de district Noel E. Barnes. Auparavant, l’apôtre-patriarche a admis l’apôtre Brian Ernest de Vries à la retraite, qui a atteint la limite d’âge, et ordonné Peter Lambert (51 ans) et Robert Ernest Worship (44 ans) dans le ministère d’apôtre.

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le Nigeria – entre terrorisme et liberté religieuse

L’apôtre-patriarche prie tous les jours pour les chrétiens persécutés. Et c’est non en dernier aussi au Nigeria que pense Jean-Luc Schneider. Le week-end à venir, il célébrera un service divin dans le pays où sévit la milice terroriste Boko Haram, dans le nord du pays.

« Les maîtres de la survie », c'est ainsi que l'apôtre Volker Kühnle décrit les habitants du Nigeria. Il connaît le pays et ses habitants, depuis 17 ans qu'il y œuvre en tant que responsable pastoral pour les 290.000 chrétiens néo-apos-toliques environ qui y vivent. « Ce sont pour la plupart des personnes très joyeuses, malgré toutes les détresses qu'elles vivent », déclare-t-il en pensant au calvaire subi, de la guerre du Biafra, en passant par les dictatures militaires, jusqu'au terrorisme islamiste.

un sens très développé des affairesAvec au moins 180 millions d'habitants, le Nigeria est le pays le plus peuplé d'Afrique. Bien qu'il y existe des gise-ments pétroliers importants, la majeure partie de la po-pulation vit dans la pauvreté. Dans la lutte pour la survie, un sens développé des affaires est bien utile. « Ce sont les personnes les plus ingénieuses que je connaisse », formule l'apôtre de façon mesurée. Car lui aussi connaît les activités de certains groupes isolés.

de nombreuses communautés religieusesLes Nigerians sont très croyants : l'islam et le christianisme sont à peu près également répandus, et il existe aussi les religions primitives – « chacun croit forcément en quelque chose ». Et le christianisme à lui seul compte des milliers de confessions. Nombreuses sont celles qui sont organisées en communautés, et qui rémunèrent leurs dirigeants, curés ou pasteurs. « Cela ne nous aide pas à trouver et à garder des ministres bénévoles. »

une double évangélisationAu début de son travail missionnaire au Nigeria, Volker Kühnle avait parfois trouvé deux communautés néo-apos-toliques, même dans les villages plus petits. Cette circons-tance s'explique par l'histoire missionnaire du pays : Outre l'Église territoriale de Hesse (Allemagne), l'ÉNA du Canada y avait également réalisé un travail d'édification. En 2001,

à gauche : l'apôtre de district michael ehrich (au centre) et l'apôtre volker Kühnle (à droite) sont accueillis par les frères et sœurs au Nigeria ■

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les deux parties ont été réunies, puis confiées aux soins de l'Église territoriale d'Allemagne méridionale. Jusqu'à la fin de l'année, l'apôtre Kühnle était le responsable pastoral du Nigeria. Désormais, c'est l'apôtre autochtone, Geoffrey Odinakachi Nwogu, qui reprend cette fonction.

la religion chrétienne sous la persécutionMême s'il est souvent plus facile pour un autochtone d'avoir certains accès, cela devient dangereux dans le nord du pays, même pour l'apôtre Nwogu : attentats suicide, enlèvements de masse et autres atrocités y sont à l'ordre du jour. C'est la milice islamiste terroriste Boko Haram qui en est respon-sable, qui a non en dernier les chrétiens dans le collimateur.

« Nous le ressentons également », relate l'apôtre Kühnle. Les bâtiments doivent être protégés des voitures piégées par des barrières. Les frères du ministère sont enlevés à l'intérieur des églises et assassinés. La peur se répand : dans la seule ville de Maiduguri, l'Église néo-apostolique a perdu neuf communautés sur les onze initiales. « Et pourtant, nous ne sommes pas tant en ligne de mire, en tant que petite Église », explique-t-il en mettant en évidence que les paroisses ca-tholiques, notamment, sont encore bien plus touchées.

L'apôtre ne souhaite pas donner de détails : « Nous prê-chons le pardon et la réconciliation. Et je ne souhaite pas attiser les émotions. » Cela ne rendrait les choses que plus difficiles encore pour les frères et sœurs. « Ce commande-ment chrétien, de pardonner à ses ennemis, prend ici une toute autre dimension. »

un centre de santé en Zambie

La vice-présidente zambienne, Inonge Wina, a remercié l'Église néo-apostolique en Zambie pour son extraordi-naire engagement caritatif. Mi-décembre 2015, la politi-cienne a rencontré l'apôtre de district Charles Ndandula ainsi que d'autres représentants religieux et politiques. Ils ont inauguré ensemble le nouveau centre de santé « Graceland Chisanga Mission ». Dans ce projet, le gou-vernement et l'Église se soutiennent mutuellement.

Aide aux sinistrés au Népal

Au printemps 2015, c'est avec horreur que le monde regarde vers le Népal : Un tremblement de terre d'am-plitude 7,8, ainsi que des répliques sismiques similaires par leur intensité, ont dévasté de vastes parties du pays en avril et en mai. Environ huit millions de personnes perdent tout ce qu'ils possèdent ou en tout cas provisoi-rement, ou leur source de revenus.

Au groupe des organisations caritatives internationales s'ajoutent également des organisations néo-aposto-liques : NAK-karitativ et l'œuvre missionnaire en Al-lemagne, NAK-Humanitas, de Suisse, ainsi que les orga-nisations caritatives des Églises territoriales du Canada et des États-Unis sont présentes avec des dons pour les mesures d'urgence ou les projets de reconstruction.

Parmi les nombreuses confessions règne un vivre ensemble fondamentalement paisible, même s'il est parfois un peu bruyant, décrit l'apôtre Kühnle

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03.04.2016 Buenos Aires (Argentine)04.04.2016 Bahia Blanca (Argentine)06.04.2016 Pucallpa (Pérou)10.04.2106 Bogota (Colombie)29.04.2016 Pointe Noire (RD Congo)30.04.2016 Pointe Noire (RD Congo)05.05.2016 Lörrach (Allemagne)08.05.2016 Stockholm (Suède)15.05.2016 Francfort (Allemagne)22.05.2016 Tama-Tokyo (Japon)29.05.2016 Taejon (Corée)12.06.2016 Metz-Grigy (France)19.06.2016 Hanovre-List (Allemagne)25.06.2016 Balti (Moldavie)26.06.2016 Chisinau (Moldavie)

Église néo-apostoliqueInternationale

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