La couleur sous la lumière de l’Orient : de Delacroix à...

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La couleur sous la lumière de l’Orient : de Delacroix à Matisse 5 juillet au 13 octobre 2014 L’Annonciade, Musée de Saint-Tropez

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La couleur sous la lumière de l’Orient :

de Delacroix à Matisse

5 juillet au 13 octobre 2014

L’Annonciade, Musée de Saint-Tropez

La couleur sous la lumière de l’Orient :

de Delacroix à Matisse 5 juillet au 13 octobre 2014

Renseignements pratiques

L’Annonciade Musée de Saint-Tropez

Place Grammont-83990 Saint-Tropez tél : 33 (0)4 94 17 84 10 fax : 33 (0)4 94 97 87 24

[email protected]

Horaires : ouvert tous les jours sauf le mardi

de 10h à 13h et de 14h à 18h

Prix d’entrée : (musée et exposition) plein tarif : 6,00 €, tarif réduit : 4,00 €

Commissariat : Jean-Paul Monery

Conservateur en chef

Publication : catalogue, éd. Ville de Saint-Tropez

150 pages, planches couleurs.

Contacts :

Jean-Paul Monery Claire Vachon

En couverture : Marquet, La Citadelle, Tanger, 1912, huile sur toile, Musée de Grenoble

La couleur sous la lumière de l’orientLa couleur sous la lumière de l’orientLa couleur sous la lumière de l’orientLa couleur sous la lumière de l’orient : de Delacroix à Matisse: de Delacroix à Matisse: de Delacroix à Matisse: de Delacroix à Matisse Le Musée de l’Annonciade est considéré comme un temple de la couleur avec les œuvres d’artistes comme Signac, Cross, Bonnard, Matisse, Derain, Vlaminck, Delaunay, … Ce temple appelait donc de ses vœux une exposition que l’on aurait pu intitulée : La couleur dans tous ses états. Couleur qui prend sa source dans la nature de l’Orient, et qui de Delacroix à Matisse, marqua les artistes. Ce n’est nullement un Orient romantique que nous abordons, mais davantage le caractère scientifique qui a poussé les artistes vers la résolution des grands problèmes de la lumière et de l’atmosphère. Pour les peintres qui ont voyagé en Orient, alors que leur technique est déjà aboutie, on assiste souvent à une évolution très nette dans l’utilisation de la couleur. Les tons sont plus chauds, la palette prend des teintes plus rouges, jaunes ou brunes. La lumière est chaude, les contrastes accentués, les couleurs vives et chatoyantes. Mais combien difficile est de peindre tant « la lumière débordante de l’Afrique écrase tout. Elle avale la couleur, la dissout dans une ébullition immobile et perpétuelle, blanchit un ciel que tout le monde croit bleu, mêle le rouge au vert et rassemble enfin les complémentaires dans une splendeur incolore. En consumant les arbres, elle brûle toutes les valeurs. Pour finir, tant de flammes ne fait qu’une négation, et cette beauté n’est qu’un bûcher » écrit Albert camus dans L’envers et l’endroit. L’exposition cherche avant tout à montrer les difficultés qu’ont les peintres face à cette lumière et pour la plupart d’entre eux c’est à travers le dessin d’abord qu’ils entrent dans ce monde oriental. En effet le dessin permet une rapidité d’exécution, il est un instantané qui sera repris plus tard en atelier. DelacroixDelacroixDelacroixDelacroix, a trouvé en terre africaine une lumière vibrante exaltant les formes et métamorphosant la nature. S’il lui avait été impossible durant son séjour de dresser un chevalet il n’avait pas cessé de dessiner, jour après jour, au cours de la mission entre Tanger et Mekhnès. Et les centaines de croquis ainsi accumulés, devaient constituer un répertoire inépuisable d’images dont il s’est servi jusqu’à sa mort. Séduit par la magie qui se dégage des couleurs de ce pays, ses œuvres en porteront à jamais l’empreinte. Chassériau Chassériau Chassériau Chassériau et FromentinFromentinFromentinFromentin voient dans les thèmes orientaux autre chose que des évocations pittoresques. Le premier nous offre une œuvre riche à travers les rues de Constantine et d’Alger. Quant à Fromentin il analyse dans sa complexité la lumière du ciel d’Afrique qu’il ne traverse pas en voyageur hâtif. « Le gris, voici l’avènement et le triomphe du gris. Tout est gris, depuis le gris froid des murailles jusqu’aux gris puissants et chauds des terrains et des végétations brûlées.

Enfin, un peintre comme DecampsDecampsDecampsDecamps sera également invité car il fut un des premiers à saisir ce monde oriental. Envoyé en mission en 1828 en Grèce puis au Moyen-Orient, il prend des notes, réalise des croquis et emmagasine des images devenues source d’inspiration à son retour. Les peintres impressionnistes n’ont guère goûté cet Orient, leurs préoccupations étant ailleurs. Monet ne donna pas de trace de son année passée en Algérie lors de son service militaire. Seul RenoirRenoirRenoirRenoir, présent en Algérie au printemps 1881- 1882, fut enthousiasmé par les splendeurs du paysage. Fasciné par la lumière et par la richesse des couleurs, il peignit de purs paysages. Ce voyage influencera largement ses œuvres futures. Toutefois il ne sera pas présent dans cette exposition car son œuvre oriental reste trop occidental.... ValtatValtatValtatValtat, en 1905 est auprès de Renoir à Magagnosc dans les Alpes maritimes, sans doute ce dernier lui conta l’Algérie et cette lumière orientale. En 1906, il fit un voyage à Alger et réalisa dans cette lumière des peintures d’une blancheur peu commune dans son œuvre. Pour les Néo-impressionnistes et notamment SignacSignacSignacSignac, la découverte d’Istanbul fut un éblouissement : « La lumière enveloppée du Nord sur une couleur d’Orient » Van RysselbergheVan RysselbergheVan RysselbergheVan Rysselberghe au cours de son dernier séjour au Maroc réalise combien les colorations sont si cristallines qu’il n’ose pas peindre et se contente de prendre des notes de couleurs qu’il développera plus tard à Bruxelles. Une jeune génération, celle de MatisseMatisseMatisseMatisse ,CamoinCamoinCamoinCamoin, MarquetMarquetMarquetMarquet qui quelques quatre- vingt ans après Delacroix, succombe à l’attrait du pays. Matisse n’a-t-il pas écrit « La révélation m’est venue de l’Orient ». La lumière, les hommes, les costumes, l’architecture qu’il découvre constitue pour lui la matière d’un émerveillement qui transcendera toute son œuvre. Pour CamoinCamoinCamoinCamoin , la découverte de la lumière tangéroise modifie sa pratique picturale et lui inspire des thèmes spécifiques. Quant à MarquetMarquetMarquetMarquet, les séjours marocains lui permettent de renouveler ses thèmes, de tendre vers une plus grande simplification pour exprimer l’essentiel des lignes et des formes que ne détruisent jamais les subtiles modifications de tons. ChabaudChabaudChabaudChabaud utilise essentiellement le dessin, souvent réalisé in situ, œuvres de premier jet et qui, de retour en France, lui serviront ensuite à élaborer ses grandes toiles. Pour DufresneDufresneDufresneDufresne , l’Algérie fut un choc et les débuts furent difficiles et l’on comprend que les premières œuvres sous cette lumière furent d’abord graphiques. Les dessins au crayon ou à l’encre de chine lui permettent d’éviter la couleur car il faut d’abord apprivoiser cette lumière.

En 1914, c’est MackeMackeMackeMacke , MoillietMoillietMoillietMoilliet et KleeKleeKleeKlee qui se rendent en Tunisie. MoillietMoillietMoillietMoilliet dont l’œuvre aquarellé est sans aucun doute né à partir de ses voyages en Afrique du Nord . Pendant près de trente ans cette technique sera son mode d’expression. PaulPaulPaulPaul KleeKleeKleeKlee attendait de ce voyage des révélations artistiques dans la lumière solaire des paysages tunisiens. Faire des découvertes artistiques se rapportant aux théories de la lumière et de la couleur défendues par Delaunay. Le voyage sera le déclic qui fera du dessinateur un peintre « La couleur me tient, je n’ai plus besoin de la poursuivre…Voilà le sens de cette heure heureuse, moi et la couleur ne faisons qu’un. Je suis un peintre. » MackeMackeMackeMacke porte son intérêt sur la structuration de la couleur, la rythmique et l’organisation dynamique de l’espace pictural. La transformation du figuratif en non figuratif trouve à Tunis sa conséquence logique. Mais il faut également convoquer les artistes russes, ceux qui confrontent la tradition picturale académique européenne à toutes les autres traditions et notamment celles de l’Orient asiatique. Un des premiers, KandinskyKandinskyKandinskyKandinsky mettra l’accent sur l’Orient. C’est avec le Cimetière arabe de 1909 que Kandinsky fait ses premiers pas dans l’abstraction. Trop peu connu, un artiste comme SarianSarianSarianSarian sera présent car il est un des rares artistes russes du début du XX° siècle à s’affirmer réellement dans la lumière orientale de l’Arménie.

Le Musée de l’Annonciade ambitionne de réunir un ensemble de toiles et d’aquarelles en provenance de collections particulières et de musées nationaux et internationaux en étroite collaboration avec les spécialistes des divers courants picturaux qui composent ce parcours. A l’occasion de cette exposition, un important catalogue sera édité par le Musée de l’Annonciade.

Liste des œuvres

Charles Camoin (1879-1965)

Jeune marocain assis, 1913

Huile sur toile

65 x 81 cm

Collection particulière

Auguste Chabaud (1882-1955)

Le marchand d’oranges, 1903-1906

Gouache sur papier

18 x 23 cm

Collection particulière

Alexandre-Gabriel Decamps (1803-1860)

Scène de Harem, Pacha et musicienne, n. d.

Aquarelle et gouache sur papier

11 x 15 cm

Collection Armelle et François Fabius

Léon Bonnat (1833-1922)

Arabe enlevant une épine de

son pied, 1868-1869

Huile sur toile

43,5 x 60,5 cm

Musée des Beaux Arts, Dijon

Charles Camoin (1879-1965)

Marocain dans une rue à Tanger, 1913

Huile sur toile

65 x 81 cm

Collection particulière

Auguste Chabaud (1882-1955)

Tunisie, 1903

Huile sur bois

18,5 x 22,5 cm

Collection particulière

Théodore Chassériau (1819-1856)

Jeune femme maure allaitant son enfant

et une vieille, 1850

Huile sur bois

22 x 16 cm

Musée Sainte-Croix, Poitiers

Alexandre-Gabriel Decamps (1803-1860)

Jeune orientale assise sur un divan,

dans un intérieur fumant, n. d.

Aquarelle sur papier

11,5 x 8,7 cm

Musée du Louvre, Paris

Alexandre-Gabriel Decamps (1803-1860)

Marchand turc fumant dans sa boutique,

1844

Huile sur toile

36 x 28 cm

Musée d’Orsay, Paris

Alexandre-Gabriel Decamps (1803-1860)

Le marchand d’oranges, 1842-1845

Huile sur toile

49 x 68 cm

Musée des Beaux Arts, Caen

Alfred Dehodencq (1822-1882)

Cour de maison marocaine, vers 1860

Huile sur toile

50 x 37,8 cm

Musée des Beaux Arts, Troyes

Eugène Delacroix (1798-1863)

Cavalier arabe au galop, 1840-

1850

Huile sur toile

46,8 x 55,6 cm

Orientalist museum, Doha, Qatar

Charles Camoin (1879-1965)

Plage de Tanger, 1912

Huile sur toile

60 x 72 cm

Musée des Années 30, Boulogne-Billancourt

Théodore Chassériau (1819-1856)

Femme noire d’Alger, n. d.

Aquarelle et mine de plomb sur papier

30,5 x 23,3 cm

Musée du Louvre, Paris

Théodore Chassériau (1819-1856)

Intérieur juif à Constantine, 1851

Huile sur bois

28 x 23 cm

Musée de Grenoble

Eugène Delacroix (1798-1863)

Vieux marchand d’oranges, 1832

Pastel sur papier

Collection particulière

Eugène Delacroix (1798-1863)

L’empereur du Maroc, n. d.

Crayon sur papier

Collection particulière

Charles Dufresne (1876-1938)

Scène de marché, n.d.

Encre de Chine

20 x 29 cm

Collection particulière

Eugène Fromentin (1820-1876)

Une fantasia, 1869

Huile sur toile

104 x 144 cm

Musée Sainte-Croix, Poitiers

Eugène Fromentin (1820-1876)

Arabes chassant le faucon, 1887

Huile sur toile

36,8 x 60,8 cm

Musée des Beaux Arts, Reims

Eugène Delacroix (1798-1863)

Jeune turc caressant son cheval, n. d.

Huile sur toile

32,5 x 41 cm

Musée d’art de la Ville de Luxembourg

Eugène Delacroix (1798-1863)

Le Kaïd, chef marocain, 1837

Huile sur toile

98 x 126 cm

Musée des Beaux Arts, Nantes

Eugène Delacroix (1798-1863)

Femmes d’Alger dans leur intérieur, vers 1847

Huile sur papier marouflé sur toile

27,2x 22 cm

Musée des Beaux Arts, Rouen

Eugène Delacroix (1798-1863)

Paysage aux environs de Meknès, 1832

Aquarelle sur papier

16,5 x 11,6 cm

Musée Sainte-Croix, Poitiers

Charles Dufresne (1876-1938)

Chasse au cheval bleu, 1926

Huile sur toile

114 x 146,5 cm

Collection particulière

Charles Dufresne (1876-1938)

Un marché, 1910-1913

Crayon et aquarelle sur papier

12,5 x 17,5 cm

Collection particulière

Eugène Fromentin (1820-1876)

Tailleurs devant la mosquée, vers 1852

Huile sur toile

66,7 x 56,5 cm

Musée du Quai Branly, Paris

Eugène Fromentin (1820-1876)

Le chef arabe, 1863

Huile sur bois

40 x 26 cm

Musée d’art et d’histoire, Narbonne

Edmond Hédouin (1820-1883)

Un café à Constantine, 1868

Huile sur toile

41 x 60 cm

Musée d’art et d’histoire, Narbonne

Eugène Delacroix (1798-1863)

Marocain assis, 1832

Aquarelle et crayon sur papier

14,8 x 11,4 cm

Musée des Beaux Arts, Dijon

Charles Dufresne (1876-1938)

Scène d’Algérie, 1913

51,5 x 48,5 cm

Huile sur carton

Collection particulière

Henri Matisse (1869-1954)

Coquelicots et Iris I, 1912

Huile sur toile

110 x 45 cm

Musée départemental Matisse, Le Cateau-Cambrésis

Henri Matisse (1869-1954)

Coquelicots et Iris II, 1912

Huile sur toile

110 x 45 cm

Musée départemental Matisse, Le Cateau-Cambrésis

Henri Matisse (1869-1954)

Medina, vers 1912

Plume et encre de Chine sur papier

Collection particulière

Henri Matisse (1869-1954)

Marocaine assise, n.d.

Encre et aquarelle sur papier

Collection particulière

Henri Matisse (1869-1954)

Etude de paysage marocain, n.d.

Encre sur papier

Collection particulière

Louis Valtat (1869-1952)

Femmes à la terrasse, Alger, n.d.

Crayon

24 x 30,5 cm

Collection particulière

Louis Valtat (1869-1952)

Etude pour le café maure, n.d.

Aquarelle et gouache

17 x 20 cm

Collection particulière

Kandinsky (1866-1944)

Arabe III, 1911

Huile sur toile

106 x 157 cm

Galerie nationale d’Armènie, Erevan

Albert Marquet (1875-1947)

La Citadelle, Tanger, 1913

Huile sur carton

40,5 x 32,5 cm

Musée de Grenoble

Charles-Henri Person (1876-1926)

Istanbul, 1907

Huile sur toile

47 x 61,5 cm

Collection particulière

Martiros Sarian (1880-1972)

Paysage d’Armènie, 1921

Tempera sur toile

39 x 30 cm

Collection Galerie Ferrero, Nice

Paul Signac (1868-1935)

Vue de Constantinople, La Corne d’Or, matin, 1907

Huile sur toile

92,5 x 73,7 cm

Musée des Beaux Arts, Marseille

Louis Valtat (1869-1952)

Femmes en conversation sur les hauteurs

d’Alger ou Alger, la Casbah, vers 1906

Huile sur toile

65 x 81 cm

Galerie von Vertes, Zürich, Suisse

Louis Moilliet (1880-1962)

Mosquée et jardins à Saleh, Maroc, 1921

Aquarelle sur papier

Musée national d’art moderne, Paris

Kees Van Dongen (1877-1968)

Fellahines,1913

Huile sur toile

67 x 81 cm

Musée national d’art moderne, Paris

Visuels disponibles pour la presse

1 - Eugène Delacroix (1798-1863)

Cavalier arabe au galop, 1840-

1850

Huile sur toile

46,8 x 55,6 cm

Orientalist museum, Doha, Qatar

©Orientalist museum, Photo

Nicolas Ferrando

2 - Eugène Delacroix (1798-1863)

Marocain assis, 1832

Aquarelle et crayon sur papier

14,8 x 11,4 cm

Musée des Beaux Arts, Dijon

©Musée des Beaux Arts de Dijon,

Photo François Jay

3-Théodore Chassériau (1819-1856)

Intérieur juif à Constantine, 1851

Huile sur bois

28 x 23 cm

Musée de Grenoble

©Musée de Grenoble

4 - Alexandre-Gabriel Decamps (1803-1860)

Jeune orientale assise sur un divan,

dans un intérieur fumant, non daté

Aquarelle sur papier

11,5 x 8,7 cm

Musée du Louvre, Paris

©RMN-Grand Palais (musée du Louvre),

Michele Bellot.

5 - Eugène Fromentin (1820-1876)

Arabes chassant le faucon, 1887

Huile sur toile

36,8 x 60,8 cm

Musée des Beaux Arts, Reims

©Musée des Beaux Arts, Reims,

Christian Devleeschauwer

6 - Charles Dufresne (1876-1938)

Un marché, 1910-1913

Crayon et aquarelle sur papier

12,5 x 17,5 cm

Collection particulière

©P.S.Azema

7 - Charles Camoin (1879-1965)

Plage de Tanger, 1912

Huile sur toile

60 x 72 cm

Musée des Années 30, Boulogne-Billancourt

©Musée du Quai Branly/Scala, Florence

8 - Albert Marquet (1875-1947)

La Citadelle, Tanger, 1913

Huile sur carton

40,5 x 32,5 cm

Musée de Grenoble

©Musée de Grenoble

9 - Paul Signac (1868-1935)

Vue de Constantinople, La Corne d’Or,

matin, 1907

Huile sur toile

92,5 x 73,7 cm

Musée des Beaux Arts, Marseille

©Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais,

Patrice Schmidt

10 - Henri Matisse (1869-1954)

Iris et Coquelicots I, 1912

Huile sur toile

110 x 45 cm

Musée Matisse, Le Cateau Cambrésis

©Succession H. Matisse

12 - Kees Van Dongen (1877-1968)

Fellahines,1913

Huile sur toile

67 x 81 cm

Musée national d’art moderne, Paris

©Centre Georges Pompidou,

MNAM/CCI, Dist. RMN-Grand Palais,

droits réservés

11 - Louis Valtat (1869-1952)

Femmes en conversation sur les hauteurs d’Alger

ou Alger, la Casbah, vers 1906

Huile sur toile

65 x 81 cm

Galerie von Vertes, Zürich, Suisse

Photo Galerie Von Vertes, Zurich