LA CONSULTATION en vue du certificat de non contre indication sportive

86
LA CONSULTATION en vue du certificat de non contre indication sportive ASSOCIATION MEDICALE DES MINIMES

description

LA CONSULTATION en vue du certificat de non contre indication sportive. ASSOCIATION MEDICALE DES MINIMES. MEDECINE DU SPORT. LE CERTIFICAT DE NON CONTRE INDICATION LE DOPAGE. LES AUT PRESCRIPTION DES APS COMMENT DEVENIR CHAMPION D’EUROPE EN 36 JOURS !. - PowerPoint PPT Presentation

Transcript of LA CONSULTATION en vue du certificat de non contre indication sportive

Page 1: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

LA CONSULTATION en vue du certificat de non contre indication sportive

ASSOCIATION MEDICALE DES MINIMES

Page 2: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

MEDECINE DU SPORT

• LE CERTIFICAT DE NON CONTRE INDICATION

• LE DOPAGE. LES AUT

• PRESCRIPTION DES APS

• COMMENT DEVENIR CHAMPION D’EUROPE EN 36 JOURS !

Page 3: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

ATCD FAMILIAUX Mort subite : lors d’un effort, même en dehors du sport chez un sujet jeune (< 50 ans) HTA Maladie cardio vasculaire Asthme Diabète, Cholestérol

 

ATCD PERSONNEL Habituel ( médicaux, chirurgicaux, psychiatrique ), les traitements en cours 

ATCD SPORTIFS Les traumatismes, et leurs traitements Symptomatologie à l’effort Principalement tous les symptômes l’ayant obligé un jour à arrêter son entraînement, ou à abandonner une compétition, en insistant sur les impressions de palpitation, vertiges, essoufflement, douleurs… Sport pratiqué, le niveau, la charge d’entraînement

 

INTERROGATOIRE  

Page 4: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

Appareil cardio vasculaire respiratoire

ECG de repos : au moindre doute en fonction de la clinique et des antécédents notamment familiaux.

Appareil locomoteur : rachis, membres, appuis, laxitéenfant

Ne pas oublier: BMI ou masse grasse, ORL et ophtalmo

Examen clinique  

Page 5: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

C’est une épreuve d’effort simple, réalisable au cabinet du médecin sans matériel particulier (une montre et un tensiomètre).

• Il consiste à la prise de la Tension artérielle, et de la fréquence cardiaque (pouls) du sujet examiné , d’abord au repos =P0 , puis après trente flexions de jambes effectuées en 45 secondes, juste à la fin de l’exercice =P1, et enfin après une minute de repos =P2

• On détermine ainsi l’ indice : L’Indice de Ruffier DicksonI = ( P0+P1+P2 ) – 200, l’ensemble est divisé par dix

Le résultat est comparé à un tableau de cotationDe 0 à 2,9= très bonDe 3 à 5,9 = bonDe 6 à 8 = moyenSupérieur à 8 = à surveiller

Le test de RUFFIER ? 

Page 6: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

Le test de RUFFIER ?

- Que faut-il penser de la pratique du test de RUFFIER ?

IL donne une idée grossière du niveau d´entraînement de la personne, et en aucune manière, il n’a de valeur prédictive de risque potentiel de problème cardio-vasculaire

Page 7: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

• Certains certificats ne peuvent être fait que par des médecins du sport, et dans certains cas, par des médecins de la fédération concernée.

• Un avis spécialisé peut être demandé ( cardiologue, pneumologue, ORL, ophtalmo….), en fonction des conclusions de la consultation.

Qui signe le certificat ?  

• Dans la majorité des cas, ce sera le médecin examinateur

Page 8: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

Contre indications aux sports à risques

Page 9: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

LA PLONGEE

Cardiologie insuffisance cardiaque symptomatiquepathologies avec risque de syncopeBAV II ou III non appareilléstt par anti arythmique ou Béta bloquant ( CI temporaire )

PneumologieAsthme actifChirurgie pulmonairePneumothorax spontané ou maladie bulleuse

Oto-rhino-laryngologieCophose unilatéraleOssiculoplastieOtospongiose opérée

Page 10: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

LA PLONGEE

OphtalmologiePathologie vasculaire de la rétineProthèse ou implant creuxChirurgie du globe oculaire datant de moins de 6 mois ( laser compris )

NeurologieEpilepsieTraumatisme crânien grave ( à évaluer )Perte de connaissance itératives

PsychiatrieAffection psychiatriques sévèresEthylisme chroniqueTraitements anxiolytique, antidépresseur, hypnotique (CI temporaires)

MétaboliqueDiabète sous reserve

Page 11: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

Le Rugby

Les mêmes que dans tous les sports

Et de manière plus spécifique:NéphriteEpiphysite de croissanceSpondylolyse et spondylolisthesis de l’adolescentMyopie supérieure à moins 3 dioptries

Pour la 1ère ligne : Rachis cervical

Page 12: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

Indice de TORG 

Le bilan préventif du rachis cervical du rugbyman comprend des examens complémentaires d'imagerie médicale. Ces examens (1) vont servir de référence (futur) ou contre-indiquer (présent) la pratique du rugby. Il concerne essentiellement les joueurs de première ligne depuis la catégorie junior et sera plus ou moins complet selon le niveau de jeu pratiqué (professionnel, centre de formation…).

L'indice de TORG (IT) est le rapport du diamètre sagittal constitutionnel du canal cervical sur le diamètre sagittal des corps vertébraux.

Normal : IT = 0.95 +/- 0.1

En ce qui concerne la décision de non contre-indication à la pratique du rugby, le professeur J.SENEGAS (2) propose 4 groupes qui correspondent à des risques cervicaux croissants. Cette classification prend en compte l'Indice de TORG mais aussi la mesure d'une éventuelle instabilité en flexion/extension du rachis cervical et le diamètre sagittal du canal vertébral.

Le Rugby

Page 13: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

• Le risque est donc un canal cervical étroit

• L’indice de Torg est le moyen imposé par la fédération pour se couvrir

Un scanner ou une IRM n’est pas pris en charge par la sécurité sociale.

Le Rugby

Page 14: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

Les sports de combats

Ce sont d'abord les contre-indications absolues à la pratique de tout sport, notamment les affections entraînant une inaptitude à l'effort :

cardiaque respiratoire neurologique

Page 15: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

Les sports de combats

Les arts martiaux sont des sports de contact et ce contact intervient pratiquement lors de chaque séance d’entraînement en club, a fortiori lors d’une compétition ; il en résulte qu’un certain nombre d’affections constituent des contre-indications absolues spécifiques à pratique. Sans prétendre à l'exhaustivité, nous avons listé les plus évidentes ci-après.

Page 16: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

• Affection ou traitement perturbant l'hémostase en induisant un état d’hypocoagulabilité avec un fort risque d’hémarthrose

• Affection réduisant la solidité osseuse ou trouble de la statique sévère

• Antécédents personnels signant une insuffisance circulatoire au niveau des troncs supra aortiques ou malformations artérielles (tels les anévrysmes de l'aorte ou des artères cérébrales) ou artério-veineuses,

• Affection rendant dangereux le traumatisme abdominal direct soit du fait d'une fragilité de la paroi (hernie, éventration…), soit du fait d'une pathologie d'organe abdomino-pelvien (rate hypertrophiée, volumineux kystes rénaux, ovariens…),

Les sports de combats

Page 17: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

Par contre, certain nombre d'affections stabilisées avec ou sans traitement ne constituent pas une contre-indication : antécédents d’épilepsie essentielle ou de diabète.

En cas de traumatisme crânien récent avec perte de connaissance, il est fortement conseillé de prendre l’avis d’un médecin avant d’envisager la reprise de la compétition. Cet avis est indispensable si le traumatisme a occasionné des lésions osseuses ou cérébro-vasculaire.

Quoi qu’il en soit, il appartient au médecin établissant le certificat médical de décider si une affection constitue une contre-indication absolue ou relative selon la sévérité de l’affection

Les sports de combats

Page 18: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

Constituent une contre-indication spécifique à la compétition combat, les affections ophtalmologiques suivantes :

• Antécédents de chirurgie intraoculaire et réfractive : Kératotomie radiaire, anneaux intra-cornéens, lasik. • Monophtalmie• Amblyopie fonctionnelle ou organique (acuité inférieure à trois dixièmes avec correction) ; • Myopie supérieure à 3,5 dioptries correspondant à moins de 1/10ème sans correction ; soulignons que seul le port de lentilles souples autorisé.

Pour certaines lésions de la périphérie rétinienne, l'avis du spécialiste est requis.

Les sports de combats

Page 19: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

Il faut informer le sportif voulant pratiquer la compétition combat :

• Des règles d'hygiène qu'il doit adopter notamment en cas de blessure ouverte, s'il est porteur du virus de l'hépatite B ou C ou de l'immunodéficience.

• Des risques encourus s'il est déjà affecté de la perte d'un organe pair (rein, testicule) en cas de traumatisme de l'organe unique.

Il est des contre-indications temporaires à la compétition combat :• Si un sportif subit un K.O. au cours d’une compétition, son retrait de la compétition est immédiat, absolu pour toute la durée de la compétition. Il lui est fortement conseillé de solliciter l’avis d’un médecin sur son aptitude à participer à une nouvelle compétition.

Les sports de combats

Page 20: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

CONCLUSIONS

• La délivrance d’un certificat de non contre indication au sport est un acte médical

• Nécessite un vrai examen médical

• Engage pleinement la responsabilité du médecin

Page 21: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

MEDECINE ET DOPAGE

ASSOCIATION MEDICALE DES MINIMES

Page 22: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

MEDECINE ET DOPAGE

• DEFINITION et LOI

• LUTTE CONTRE LE DOPAGE

• ANTENNE MEDICALE DE PREVENTION ET LUTTE DU DOPAGE

Page 23: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

DEFINITION

• La première définition légale du dopage en France date de 1965.  

• La loi du 28 juin 1989 donne une nouvelle définition du dopage

• La loi du 23 mars 1999, désormais codifiée dans le livre VI du code de la santé publique (CSP) , donne maintenant la définition suivante (article L.3631-1 du CSP) :

Page 24: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

" Le dopage est défini par la loi comme l’utilisation de substances ou de procédés de nature à modifier artificiellement les capacités d’un sportif. Font également partie du dopage les utilisations de produits ou de procédés destinés à masquer l’emploi de produits dopants. La liste des procédés et des substances dopantes mise à jour chaque année fait l’objet d’un arrêté conjoint des ministres chargés des sports et de la santé

Page 25: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

Substances interdites

A. Stimulants

B. Narcotiques

C. Agents anabolisants

D. Diurétiques

E. Hormones peptidiques

Méthodes interdites

•Dopage sanguin

•Manipulation pharmacologique,

chimique et physique   

 

  Substances soumises à certaines restrictions

A. Alcool

B. Cannabinoïdes

C. Anesthésiques locaux

D. Corticostéroïdes

E. Bêtabloquants

Page 26: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

LA LISTE

• La liste des substances dopantes et méthodes de dopage interdites reprend celle élaborée et proposée par l’Agence mondiale antidopage (AMA), adoptée par le Comité international olympique (CIO) et par les fédérations sportives internationales.

• L’arrêté actuellement en vigueur est celui du 25 mars 2005, modifiant l’arrêté du 20 avril 2004 modifié (JORF du 7 avril 2005)

Page 27: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

LA LISTE

• article 2 : « le sportif doit s’assurer que tout médicament, supplément, préparation en vente libre ou toute autre substance qu’il utilise ne contient aucune substance interdite. »

• article 4, l’acte de prescription, à des fins thérapeutiques, d’une substance ou d’un procédé interdit énuméré à l’annexe I de cet arrêté peut prendre la forme d’une justification médicale.

Page 28: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

LA LISTE

• Il existe une distinction entre les contrôles effectués en compétition et hors compétition (entraînement, etc.). 

La liste comprend : • Les classes des substances et méthodes interdites en

permanence (en compétition et hors compétition) • Les substances interdites uniquement en compétition • Les classes des substances interdites dans certains

sports

Page 29: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

LA LISTE

• www.santesport.gouv.fr

Page 30: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

PRATIQUE SPORTIVE et IMAGE DU DOPAGE

en MILIEU SCOLAIRE

dans la RÉGION MIDI-PYRÉNÉES

F. PILLARD, D. RIVIERE

Service d’Exploration de la Fonction Respiratoire et de Médecine du Sport, Hôpital PURPAN, TOULOUSE

Conseil Régional de Midi-Pyrénées, 27 mars 2002

Page 31: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

Continent Nord-Américain

- Stimulants : 23% (Canada, sportifs, 1998)

- Hormone de croissance : 2,8% (Etats-Unis, 1992)

- Stéroïdes Anabolisants : 3 à 11% (1987-1995)

Europe

Stéroïdes Anabolisants : 1,6 à 10% (Suède, 1995 / Royaume-Uni, 1997)

-1991, Midi-Pyrénées : 2,1% ont déjà consommé un produit “dopant” ;10% étaient tentés par le dopage

France

- 1997, Championnats de France UNSS : 5 cas positifs / 20

- 1998, poles espoirs Alsace-Lorraine : 6,3% déclaraient consommer un produit classé dopant

- 1999, UNSS, contrôles inopinés : 10 cas positifs / 69

Epidémiologie du Dopage Sportifchez les Adolescents

Page 32: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

LUTTE CONTRE LE DOPAGE

répression

prévention

alternatives pour la performance

suivi médico-sportif :

MEDECINE DU SPORT

information des jeunes sportifs

enquêtes épidémiologiques

NERI A. Le dopage hors jeu. Commission des affaires culturelles de l’Assemblée Nationale. 1999

Résolution du 17 décembre 1998 du parlement Européen

Conclusion (1)

Page 33: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

• 2,4% des sportifs auraient déjà consommé un produit figurant sur la liste des substances dopantes déclaration !!!

• 10,3% des sportifs pourraient être tentés un jour par le dopage

- garçons +++ (compétiteurs, niveau national)

filles (sports individuels avec contact)

- reconnaissance de l’efficacité du dopage

méconnaissance (non reconnaissance) de la dangerosité

tolérance du dopage

- comportement transgressif d’adolescent versus

{reconnaissance sociale / perte de l’esprit ludique}

Conclusion (2)

Page 34: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

Conclusion (3)

Certains aspects du sport peuvent favoriser

la consommation de cannabis chez les adolescents

L’encadrement et l’information des jeunes sportifs s’avèrent nécessaires en matière de prévention de la consommation de cannabis

Page 35: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

• En terme de loi, on définit le dopage comme l'utilisation de substances ou de procédés de nature à modifier artificiellement la performance sportive.

• En terme de santé, on parle de perturbations organiques comme des pathologies cardio-vasculaires, hormonales, tumorales ou psychiques telles qu’un état de dépendance de l’organisme aux produits ou au procédé utilisé

• En terme d’éthique sportive, c’est une tricherie, une malhonnêteté, un manque de respect de soi, un refus de l’incertitude inhérente à la pratique d’un sport.

Page 36: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

Un contrôle antidopage

• Consiste à opérer sur un sportif désigné et obligé de s’y soumettre, un prélèvement généralement urinaire (il peut aussi être sanguin, salivaire, des phanères ou dans l’air expiré) afin de rechercher et d’identifier en laboratoire, les produits interdits ou soumis à restriction d’usage que ce sportif aurait éventuellement absorbés

• Il peut être conduit aussi bien en compétition qu’à l’entraînement

Page 37: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

L’initiative du contrôle antidopage revient

• Au Ministère chargé des Sports (administration centrale ou direction régionale)

• Aux présidents des fédérations, nationales ou internationales, des ligues ou comités régionaux

• Au Conseil de prévention et de lutte contre le dopage (CPLD)

• A l’agence mondiale antidopage (AMA)

Page 38: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

Ces contrôles sont exécutés, conformémentCes contrôles sont exécutés, conformément à une à une procédure réglementée, sous la responsabilité d’un procédure réglementée, sous la responsabilité d’un

médecin agréé et assermentémédecin agréé et assermenté. La Direction . La Direction Régionale et Départementale Midi-Pyrénées établit Régionale et Départementale Midi-Pyrénées établit

un un ordre de missionordre de mission au médecin requis. au médecin requis.

2006 : création et mise en place de l’Agence 2006 : création et mise en place de l’Agence Française de Lutte contre le Dopage (AFLD), Française de Lutte contre le Dopage (AFLD),

indépendante du gouvernement et correspondante indépendante du gouvernement et correspondante de l’AMA sur le territoire nationalde l’AMA sur le territoire national

Page 39: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

Contrôle antidopage inopiné ou non inopiné

• Un contrôle antidopage est dit inopiné, dès lors qu’aucun préavis ou information sur le contrôle n’est donné préalablement à la fédération, à l’organisateur ou au sportif. Seul le donneur d’ordre et le médecin préleveur en sont informés.

Page 40: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

• Les échantillons prélevés sont analysés par le Laboratoire National de Dépistage du Dopage (LNDD) qui est situé à Chatenay Malabry dans l‘enceinte du CREPS.

• C’est l’unique laboratoire français accrédité et agréé par arrêté ministériel.

Page 41: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

Gestion des résultats des analyses

• Le laboratoire transmet le résultat de ses analyses :

Au président de la fédération, nationale ou internationale,qui doit en informer son licencié, quel que soit le résultat.

Au président du CPLD.

Page 42: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

En cas d’analyse positive

Le sportif peut demander une contre-expertise à ses frais dans un délai de 5 jours à compter de la réception de la lettre lui annonçant les griefs retenus contre lui.

Une instruction est ouverte par l’instance fédérale concernée qui procède à l’audition du sportif

L’organe disciplinaire fédéral prononce les sanctions sportives et disciplinaires prévues en cas de dopage.

Le CPLD peut réviser les sanctions décidées par les fédérations et sanctionner les sportifs non licenciés.

Les décisions du CPLD peuvent faire l’objet d’un recours au Conseil d’Etat.

Page 43: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

Nul n’est censé ignorer la loi

• Le sportif doit s’assurer que tout médicament, supplément, préparation en vente libre ou tout autre substance qu’il utilise ne contient aucune substance interdite

Page 44: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

Dispositif d’autorisation d’usage à des fins thérapeutiques

• Le Code Mondial Antidopage (CMA) fait référence à un dispositif permettant à tout sportif d’obtenir une Autorisation d’Usage à des fins Thérapeutiques (AUT) de substances dopantes interdites, en l’absence d’alternative thérapeutique.

• Un standard international élaboré par l’Agence Mondiale Antidopage (AMA) explicite les critères de délivrance d’une AUT et décrit les procédures de sa mise en œuvre:

Une procédure à priori de délivrance d’AUT- procédure allégée, pour les bêta2-agonistes par inhalation (Salbutamol, Salmeterol, Formotérol et Terbutaline) et les glucocorticoïdes par voie non systémique.

Les autres substances et procédés interdits seront soumis à une procédure complète

Page 45: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

Procédures d’AUT Demande de formulaire auprès de la fédération nationale. Cette notification médicale doit indiquer: Le nom du médicament, la posologie, la voie d’administration et la durée du

traitement Le diagnostic et les examens pratiqués Le médecin prescripteur Cette notification est à adresser au Comité d’Autorisation d’Usage à des fins

Thérapeutiques (CAUT) L’autorisation entre en vigueur à réception de la notification pour le

processus allégé Délai de 21 jours avant une compétition pour l’AUT standard La décision peut être révisée à tout moment Une seule soumission à la fois. Pas d’autorisation rétroactive sauf urgence, pathologie aigüe ou délai de

soumission insuffisant lié à des circonstances exceptionnelles.

Page 46: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive
Page 47: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive
Page 48: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive
Page 49: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive
Page 50: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive
Page 51: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive
Page 52: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

Quelques statistiques pour l’année 2004

• 8945 analyses au niveau national • Pour Midi-Pyrénées : 63 contrôles totalisant 342

prélèvements• Sports les plus contrôlés au niveau national :

cyclisme,puis athlétisme, football et rugby à XV• Au niveau régional : cyclisme puis rugby à XV,

athlétisme et football• 72% des contrôles ont été effectués en

compétition

Page 53: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

• Pourcentage d’analyses positives : 4,33% (5,84% en Midi-Pyrénées)

• Substances principalement détectées : Corticoïdes 45,6%Cannabis 28,1%Salbutamol 20,4%Stimulants 7,5%Stéroïdes anabolisants 7%Diurétiques 2,8%

Page 54: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

Répartition des contrôles positifs par discipline

Cyclisme Haltérophilie Athlétisme Football Rugby à XV Ski Tennis Basket-ball Sports de glace Football américain

• 38,9%• 7,2%• 6,7%• 4,9%• 3,35%• 2,8%• 2,8%• 2,5%• 2,5%• 2,3%

Page 55: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

Cas clinique

Page 56: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

Cédric D., âgé de 19 ans, consulte à votre cabinet. Vous le connaissez depuis son enfance et savez qu’il est un Sportif de Haut Niveau de la FFR

• A l’examen clinique, vous constatez un poids de 88kg pour une taille d’1,90. Une TA de 130/70, une FC de 60/min, une bronchite purulente avec un bronchospasme +++

• il avoue mal dormir depuis 48h avec de nombreux réveils nocturnes et une sensation d’étouffement permanente. Il a 39°de température.

Page 57: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

Questions (plusieurs réponses possibles)

1. Vous décidez de le traiter par une association antibiotiques-corticoïdes:a) Vous avez parfaitement le droit d’utiliser ces

traitements

b) Vous n’oubliez pas de lui faire un justificatif thérapeutique pour qu’il puisse continuer à jouer

c) Vous arrêtez sa pratique sportive jusqu’à la fin de l’élimination du produit illicite

Page 58: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

2. Quel bilan demandez-vous pour ce patient ? :

a) Biologieb) Consultation spécialisée en Médecine du sportc) Consultation spécialisée en Pneumologie avec

réalisation d’une EFRd) Rien

Page 59: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

3. Que recommandez-vous à ce patient ? :a) De prendre contact avec sa fédération pour l’informer de sa

maladie asthmatique

b) Il faut rédiger une autorisation d’usage thérapeutique

c) Tout va bien. On se revoit au prochain épisode

Page 60: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

4. Cedric revient vous voir quelques mois plus tard avec des « exigences médicamenteuses ». Quels produits vous paraissent interdits ?

a) Viagra °

b) Solupred °

c) Rhinadvil °

d) Deturgylone °

e) Toplexil °

Page 61: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

5. Cedric revient vous voir quelques mois plus tard avec des « exigences médicamenteuses ». Quels produits vous paraissent potentiellement détournables ?

a) Viagra °

b) Solupred °

c) Rhinadvil °

d) Deturgylone °

e) Toplexil °

Page 62: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

BASES BASES PHYSIOLOGIQUES PHYSIOLOGIQUES

DE DE L’ENTRAINEMENT L’ENTRAINEMENT

PHYSIQUEPHYSIQUE

Dr Pierre SEBASTIEN

Page 63: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

LA PHYSIOLOGIE

• Étude du fonctionnement permet prévention des pathologies (connues et

nouvelles)

• Apprendre à apprendre: le sportif, l’entraîneur, le staff, les dirigeants…

• Optimiser l’entraînement

sans provoquer d’effets néfastes pour la santé

pour améliorer la performance en compétition

Page 64: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

Le Métabolisme de Base

• Le métabolisme de base est le besoin en calories nécessité par l'organisme pour assurer son fonctionnement pendant une journée. Le métabolisme de base représente le niveau métabolique d'un individu au repos, à jeun depuis 14 à18 heures. On considère que le MB est celui de l'individu couché éveillé ou endormi.

Page 65: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

Le Métabolisme de Base

• Le métabolisme de base s'adapte aux contraintes imposées et peut diminuer de 50%. Les régimes hypocaloriques engendrent ainsi une baisse considérable du métabolisme de base entraînant des prises de poids rebond et l'échec du traitement. Un sujet équilibré à 2800 Kcal/jour soumis à un régime de 1300 Kcal/jour verra son métabolisme chuter à 80% en 3 semaines et s'adapter à ces 1300 Kcal/jour en 5 à 7 mois.

• Le métabolisme de base s'exprime en Kj (kilojoule) par cm2 de surface corporelle. [1 calorie = 4,18 joules].

Page 66: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

COUT ENERGETIQUE DES ACTIVITES

Course à pied Kcal/h

• Vitesse 500• Demi-fond 930• Fond 750• Marathon 700

Cyclisme Kcal/h

• Sur piste 220• Derrière entraîneur 330• Sur route 360• Sur route avec vent

debout 600

Page 67: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

COUT ENERGETIQUE DES ACTIVITES

Ski Fond 750

SKI Alpin 960

Tennis simple 800

Tennis double 350

Lancers 460

Saut 400

Aviron 500

Lutte 900

Boxe 600

Haltérophilie 450

Escrime 600

Natation vitesse 700

Natation fond 450

Patinage artistique 600

Patinage vitesse 720

Page 68: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

COUT ENERGETIQUE DES ACTIVITES

Basket-ball 600

Football 400

Water-polo 600

Handball 500

Rugby 500

Ces calculs sont variables et aléatoires, car ils diffèrent par la tension Ces calculs sont variables et aléatoires, car ils diffèrent par la tension nerveuse, l'entraînement, l'intensité etc... et peuvent varier de 1 à 4. nerveuse, l'entraînement, l'intensité etc... et peuvent varier de 1 à 4.

Page 69: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

« La vie est de l ’énergie organisée en information »

• Contraction musculaire : transformation de l ’énergie chimique en énergie mécanique

• Faible rendement de l ’exercice musculaire• Demande énergétique considérable

(70 Kcal/h au repos, 1400 Kcal/h à 20 km/h)

• Seule énergie chimique utilisable par le muscle: ATP

• Mais les réserves sont si faibles, pas plus de 2 secondes !

Page 70: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

Les substrats énergétiques

• Pour assumer toutes ses fonctions, le corps a besoin d'énergie. Cette énergie est constituée par la rupture des liaisons de la molécule adénosine triphosphate (ATP). L'ATP est donc le carburant utilisé par tous les processus du corps.

• La production d'énergie se classe en deux cycles principaux :

sans utilisation d'oxygène (anaérobie)

avec utilisation d'oxygène (aérobie)

Page 71: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

Les substrats énergétiques

• Les processus anaérobies ont lieu dans le cytoplasme de la cellule tandis que les processus aérobies ont lieu dans les mitochondries.

• Le réticulum endoplasmique ou sarcoplasmique (cellule musculaire) constituent entre autre le site de la synthèse des protéines.

Page 72: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

LES DIFFERENTES SOURCES ENERGETIQUES :

• Chaque voie est caractérisée par : La présence d’oxygène La production de lactates

Le délai d’intervention

Le débit

L’importance de la réserve

• SOURCE ANAEROBIE ALACTIQUE

• SOURCE ANAEROBIE LACTIQUE

• SOURCE AEROBIE

Page 73: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

LES DIFFERENTES SOURCES ENERGETIQUES :

SOURCE ANAEROBIE ALACTIQUE

• Immédiatement disponible

• Soutenue sur une très faible durée (<10sec)

• Capacité faible mais débit très élevé

• Utilise la phosphocréatine musculaire

• Sollicitée dans les efforts explosifs ( haltérophilie, sprint, saut, lancer…)

Page 74: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

LES DIFFERENTES SOURCES ENERGETIQUES :

SOURCE ANAEROBIE LACTIQUE

• Disponible rapidement (>10 sec)• Débit énergétique relativement élevé• Réserve moyennent abondante• Utilise le glycogène (musculaire) mais

produit de l ’acide lactique• Sollicitée dans les efforts intermédiaires

(400 m à 1500 m)

Page 75: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

LES DIFFERENTES SOURCES ENERGETIQUES :

SOURCE AEROBIE

• Disponible très progressivement (>3min)• Débit énergétique très faible• Réserve quasiment illimitée• Utilise l ’oxygène à partir des substrats

organiques (graisses)• Sollicitée dans les efforts longs (> 1500 m)• C ’est la voie de l ’endurance

Page 76: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

La glycolyse aérobie: les acides gras libres

• Le temps nécessaire pour atteindre le maximum des réactions aérobies varie de 1 minute chez le sportif entraîné à 4 minutes chez le sédentaire. Le substrat lipidique est sollicité progressivement dès la 10ème seconde d'effort, la puissance maximale de la glycolyse aérobie est atteinte vers la 45ème seconde, mais son utilisation ne devient intéressante qu'entre la 5ème et 10ème minute d'effort.

Page 77: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

La glycolyse aérobie: les acides gras libres

• . Plus l'effort va se prolonger, plus le substrat lipidique va être sollicité pour économiser le glycogène, notamment à l'épuisement du glycogène hépatique, sollicité depuis la 10ème ou 15ème minute; au bout de 2 h 30 à 3 heures d'exercice à 70% de VO2 Max, les voies lipolytiques sont utilisées à leur maximum. Arrivé à un certain stade de puissance (50% VO2 Max pour un sujet non entraîné et 60 à 70% pour un sujet entraîné) la puissance supplémentaire sollicitée par l'exercice sera assurée par la filière anaérobique lactique et les fibres rapides.

Page 78: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

UTILISATION DE L’ ENERGIE

• Les voies métaboliques sont mises en jeu

simultanément

Page 79: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

UTILISATION DE L’ ENERGIE

Chaque voie est prépondérante selon

• La durée

• l’intensité ou la vitesse

Page 80: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

UTILISATION DE L’ ENERGIE: EVALUATION DE L’ INTENSITE DE

L’EXERCICE

• Quelle mesure évalue le mieux l’intensité de l’exercice ?

• La mesure de la consommation d ’oxygène: VO2 (l /min)

0 Puissance(W) ou Vitesse (km/h)

VO2 (ml/min)

PMA

VO2 max.VO2 max.

VMAVMA

Page 81: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

UTILISATION DE L’ ENERGIE: EVALUATION DE L’ INTENSITE DE

L’EXERCICE

• La fréquence cardiaque :

« jauge » de l ’intensité de l ’exercice

0 Puissance(W) ou Vitesse (km/h)

FC bat /min)

PMA

FC max.FC max.

VMAVMA

FC reposFC repos

Page 82: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

UTILISATION DE L’ ENERGIE: UTILISATION DE LA FREQUENCE

CARDIAQUE DE RESERVE

Fréquence cardiaque de réserve:

• Pour adapter l’intensité de l’effort

• Pour harmoniser un exercice collectif

• Exemple: 50% FcR est égale à 75 + 50 = 125

0

50

100

150

200

250

0 50W 100W 150W 200W

Puissance(W)

Fréquence cardiaque (bat/min)

FC max.

FC réserve

FC repos

PMA

(VO2 max.)

Page 83: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

UTILISATION DE L ’ENERGIE: CARACTERISTIQUES DU SUJET

ENTRAINE

• Quel est le meilleur moyen d ’évaluer la qualité de l ’entraînement?

• Fréquence cardiaque• Quel est le meilleur

moyen d ’évaluer le surentraînement?

• Fréquence cardiaque

0

50

100

150

200

250

50 100 150 200

Puissance

Fréq card

Non entrainé Sur entrainé Entrainé

Page 84: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

UTILISATION DE L ’ENERGIE: CARACTERISTIQUES DU SUJET

ENTRAINE

• Notion de récupération après l’effort

• Surveillance par la mesure de la fréquence cardiaque

Entrainé

Nonentrainé

FC

Début effort Fin effortTEMPS

Page 85: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

UTILISATION DE L’ENERGIE: LE SEUIL ANAEROBIE : COURBE DES LACTATES

Puissance

• Endurance aérobie : pas de limitation énergétique

• Endurance active: limitation par la réserve de glycogène

• Résistance : limitation par l’accumulation de lactates

Endurance Endurance

aérobieaérobie

RésistanceRésistance

Zone de transition

Lactates

Endurance Endurance

activeactive

Page 86: LA CONSULTATION  en vue du certificat de non contre indication sportive

UTILISATION DE L’ ENERGIE FACTEURS DEPENDANTS DE L’ INTENSITE :

TYPE DE SUBSTRATS UTILISES

• Effort de faible intensité : métabolisme aérobie (utilisation de lipides)

• Effort intense : métabolisme anaérobie (utilisation de glucides)