La Cie Les Bacchantes présente CAMILLE, CAMILLE, CAMILLE...Dans le troisième tableau, on retrouve...

16
La Cie Les Bacchantes présente CAMILLE, CAMILLE, CAMILLE Marie Montegani Adaptation scénique et mise en scène Vanessa Fonte Camille, élève de Rodin Nathalie Boutefeu Camille, statuaire Clémentine Yelnik Camille, internée Geneviève Dang Le messager filmé Elodie Monet Scénographie Françoise Klein Costumes et accessoires Christophe Cordier Images filmées Nicolas Simonin Lumières et vidéo Marianne Pierré Son/régie Contacts / Compagnie Les BACCHANTES Marie MONTEGANI, metteure en scène [email protected] / 06.82.30.85.92 Isabelle CANALS, chargée de production [email protected] / 06.32.14.15.31 Delphine CECCATO, chargée de diffusion [email protected] / 06.74.09.01.67 ______________________________________________________________________________________________________________________________________ Production : Compagnie Les Bacchantes / Coproduction : Théâtre 95 - Scène conventionnée aux écritures contemporaines de Cergy-Pontoise, Théâtre André Malraux de Rueil-Malmaison, Théâtre de l’Atrium de Chaville / Coréalisation : Théâtre du Lucernaire - Paris Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National, l’aide à la création de l’ADAMI et l’aide au projet de la Direction des Affaires Culturelle de la Ville de Paris Remerciements à Reine-Marie Paris, petite nièce de Camille Claudel, pour son aide et son soutien ainsi qu’à Françoise Klein, Chantal Lopez, Carla Assié-Pettoello, Assane Timbo, Ludovic Tac, Géraud Bénech et Jacques Ollier

Transcript of La Cie Les Bacchantes présente CAMILLE, CAMILLE, CAMILLE...Dans le troisième tableau, on retrouve...

Page 1: La Cie Les Bacchantes présente CAMILLE, CAMILLE, CAMILLE...Dans le troisième tableau, on retrouve la jeune Camille Claudel. Elle est l’élève de M. Rodin, elle est heureuse. Elle

La Cie Les Bacchantes présente

CAMILLE, CAMILLE, CAMILLE

Marie Montegani Adaptation scénique et mise en scène

Vanessa Fonte Camille, élève de Rodin

Nathalie Boutefeu Camille, statuaire

Clémentine Yelnik Camille, internée

Geneviève Dang Le messager filmé

Elodie Monet Scénographie

Françoise Klein Costumes et accessoires

Christophe Cordier Images filmées

Nicolas Simonin Lumières et vidéo

Marianne Pierré Son/régie

Contacts / Compagnie Les BACCHANTES

Marie MONTEGANI, metteure en scène

[email protected] / 06.82.30.85.92

Isabelle CANALS, chargée de production

[email protected] / 06.32.14.15.31

Delphine CECCATO, chargée de diffusion

[email protected] / 06.74.09.01.67

______________________________________________________________________________________________________________________________________

Production : Compagnie Les Bacchantes / Coproduction : Théâtre 95 - Scène conventionnée aux écritures contemporaines de Cergy-Pontoise, Théâtre André Malraux de

Rueil-Malmaison, Théâtre de l’Atrium de Chaville / Coréalisation : Théâtre du Lucernaire - Paris

Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National, l’aide à la création de l’ADAMI et l’aide au projet de la Direction des Affaires Culturelle de la Ville de Paris

Remerciements à Reine-Marie Paris, petite nièce de Camille Claudel, pour son aide et son soutien ainsi qu’à Françoise Klein, Chantal Lopez, Carla Assié-Pettoello, Assane

Timbo, Ludovic Tac, Géraud Bénech et Jacques Ollier

Page 2: La Cie Les Bacchantes présente CAMILLE, CAMILLE, CAMILLE...Dans le troisième tableau, on retrouve la jeune Camille Claudel. Elle est l’élève de M. Rodin, elle est heureuse. Elle

Camille, Camille, Camille, comme un appel…

Après Andromaque de Racine qui s’était imposée à moi comme une évidence parce que j’y trouvais une fougue, une audace, un vertige au sein

même de l’écriture portée par de jeunes héros au sang bouillant aux prises à une danse macabre menée par l’imposante figure de la troyenne,

j’entrepris de traduire en langue des signes la totalité du texte du Roi Lear, d’en faire une adaptation et de confier le rôle titre à Clémentine

Yelnik afin de rendre plus sensible le parcours initiatique de ce vieil homme qui, dépouillé de tous les attributs et illusions du pouvoir, trouve

sa vérité guidée par sa fille Cordélia que je confiais à Emmanuelle Laborit. Plus récemment, je mis en scène Les Femmes Savantes et Molière

interpella à plusieurs siècles de distance la femme que je suis. Il réveilla en moi des questionnements enfouis et raviva l’urgence de ce combat

que les femmes doivent continuer de mener pour tendre vers une égalité. Je cherchais alors quel auteur allait pouvoir m’interroger comme

avaient pu le faire les précédents, quel texte allait bien pouvoir alimenter mon imaginaire et servir ma réflexion au point de vouloir le

transposer sur scène.

Le hasard me fit rencontrer Sophie Jabès, auteure de roman, qui venait juste de terminer l’écriture de sa seconde pièce de théâtre Camille,

Camille, Camille après celle de La chambre écrite en 2010. Je découvris une langue à la fois poétique et triviale, une écriture en mouvement

d’où surgissaient trois visages, ceux de Camille Claudel à des moments différents de sa vie, qui viennent vous heurter, vous supplier, vous

séduire et c’est tout naturellement que je ressentis la nécessité de faire entendre ce qui m’avait été donné à lire.

Et comment ne pas être bouleversé par Camille Claudel, artiste de génie, femme libre, elle qui souhaitait faire reconnaître son art mais que

l’abandon de Rodin, l’isolement et le manque de commande conduisirent à la misère et poussèrent à la folie.

Celle qui fut internée à l’asile de Ville-Évrard en 1913 (huit jours seulement après la mort de son père) avant d’être transférée un an plus tard à

l’asile de Montdevergues, mourut des suites de malnutrition, le 19 octobre 1943 à l’âge de 78 ans, après trente ans d’internement et fut inhumée

dans le carré n°10, fosse commune appelée aussi, le « carré des fous ». Elle rejoint ainsi la liste des artistes maudits, au destin tragique.

Le texte de Sophie Jabès vient rappeler avec force la femme et l’artiste hors du commun qu’elle était et me pousse aujourd’hui à lui donner

corps.

« C'est la force épique, sensible et tragique des scènes et la parfaite maîtrise de la technique et du détail qui font l'originalité de l'œuvre de

Camille Claudel dans l'histoire de la sculpture par rapport à celle de son éminent maître qui ne sera resté finalement qu'un classique dans

un expressionnisme donnant l'impression d'un dégrossi modelé, contrasté et parfois grossier de la matière. » Le Monde des Arts

La Destinée

« Je suis toujours attelée à mon nouveau groupe de trois ; je vais mettre un arbre penché qui exprimera la destinée » Camille Claudel

"Cette jeune fille à genoux... Cette jeune fille nue, c'est ma sœur ! Ma sœur Camille. Implorante, humiliée, à genoux, cette superbe, cette

orgueilleuse, c'est ainsi qu'elle s'est représentée. Implorante, humiliée, à genoux et nue ! Tout est fini ! C'est ça pour toujours qu'elle nous

a laissé à regarder ! Et savez-vous ? ce qui s'arrache à elle, en ce moment même, sous vos yeux, c'est son âme ! C'est tout à la fois l'âme, le

génie, la raison, la beauté, la vie, le nom lui-même." Paul Claudel

Page 3: La Cie Les Bacchantes présente CAMILLE, CAMILLE, CAMILLE...Dans le troisième tableau, on retrouve la jeune Camille Claudel. Elle est l’élève de M. Rodin, elle est heureuse. Elle

Camille, Camille, Camille, tragédie d’aujourd’hui…

La pièce de Sophie Jabès s’ouvre sur un monologue de Camille Claudel au seuil de sa mort, de Camille Claudel à l’asile de Montdevergues.

Elle est à l’image de la vieille Clotho qu’elle avait sculptée des années auparavant et comme elle, Camille déroule le fil de ses pensées, le fil de

sa vie mais dans un grand désordre et un délire paranoïaque.

Le deuxième tableau nous projette dans l’atelier de Camille, quelques jours avant son internement. Elle s’apprête à détruire ses dernières

créations, enfermée dans une solitude destructrice où elle devient la proie de délires psychotiques et obsessionnels sombrant peu à peu dans la

folie. Elle réclame vengeance et maudit celui qui les a abandonnés elle et ses enfants, telle Médée.

Dans le troisième tableau, on retrouve la jeune Camille Claudel. Elle est l’élève de M. Rodin, elle est heureuse. Elle semble déterminée dans

son amour, sûre de son talent, prête à se mesurer au maître et à se donner à lui.

Puis on entend au loin, un Chœur qui pleure et plaint les malheurs des trois Camille, un messager qui annonce des morts successives, et voilà

qu’elles se rencontrent, qu’elles se reconnaissent, qu’elles se causent. De ces tentatives désespérées surgit le faible espoir d’échapper à leur

destin. Pourtant chacune d’elle accomplira le sien.

Extrait Acte II / Première rencontre entre Camille, internée et Camille, Statuaire.

Camille Internée (vieille femme édentée) : Où suis-je ? Qui êtes-vous ? Où est mon petit Paul ?

Camille Statuaire (femme d’une quarantaine d’année) se dirige vers elle et la prend dans ses bras.

Camille, Statuaire : Je t’attendais. Tu es celle que j’attendais. Tu as froid. Viens, je vais te réchauffer. L’enveloppe d’un drap. D’où viens-tu ?

Camille Internée: Je suis morte. Qu’y-a-t-il sous ces draps ?

Camille, Statuaire : Mes enfants. Tous mes enfants. Ceux qui me restent. Ceux que je n’ai pas tués. Je travaille. Je travaille toute la journée. Je

recommence sans fin. Comme la vague qui va bientôt m’emporter.

Camille Internée : Tu es encore jeune et belle. Regarde-moi comme je suis vieille et ratatinée, c’est moi qui partirai la première. Tu travailles,

dis-tu. Et que fais-tu ?

Camille, Statuaire : Je sculpte.

Camille Internée : Tu sculptes ? Tu me copies ?

Camille, Statuaire : Vous copiez ? Qui êtes-vous ? Vous êtes si vieille. Si triste.

Camille Internée : Montre-moi, montre-moi ce que tu fais.

Camille, Statuaire enlève les draps : Regarde.

Camille Internée touche les statues, les caresse et se met à pleurer : Mais c’est moi, c’est moi qui ai fait ça.

Camille, Statuaire : Vous êtes folle.

Femme édentée : Non, non, tout ici est de moi. Je reconnais tout. Elles sont si douces… Elle s’accroche à la femme quarantenaire. Pourquoi

m’as-tu tout pris ? Pourquoi m’avoir copiée ?

L’autre se dégage.

Camille, Statuaire : C’est mon travail. Qui es-tu ? Elle hausse la voix. Qui es-tu ? Toi la mendiante, toi l’implorante. Que me veux-tu ?

Camille Internée : Je suis Camille. Celle que la terre entière respecte et admire. Je suis Camille.

Camille, Statuaire la secoue : Non, c’est moi Camille. Vois comme je suis belle et forte. Tu n’es rien. Rien qu’un amas d’os à la voix perchée.

C’est moi Camille. Comment aurais-tu pu sculpter tout ceci ? Tu mens. Tu es si faible. Voleuse, menteuse.

Camille Internée: Je suis Camille. Tu n’es qu’une folle éhontée. Où sont tes meubles ? Où sont tes enfants ? Où es ton mari ? Où es ton génie ?

Camille, Statuaire : Tais-toi, tais-toi, tu ne sais rien. Je n’ai pas de meubles. Je n’ai pas de mari. Je n’ai pas d’enfants. Ils les ont tués. Comme

ils ont tué mon père.

Page 4: La Cie Les Bacchantes présente CAMILLE, CAMILLE, CAMILLE...Dans le troisième tableau, on retrouve la jeune Camille Claudel. Elle est l’élève de M. Rodin, elle est heureuse. Elle

Je m’attacherai tout particulièrement à faire résonner ce chant à trois voix, à le mettre en mouvement afin que les comédiennes

s’emparent de cette matière comme Camille s’appropriait la glaise, le marbre ou l’onyx. Des projections filmées de ses œuvres seront comme

autant d’apparitions fantomatiques venant hanter le plateau et l’esprit des trois Camille. Des voix s’élèveront comme des mugissements à la

hauteur des plaintes qu’elle a exprimées contre tous ceux qui l’ont abandonnée.

Je souhaite que Camille, Camille, Camille soit un spectacle total, que jaillisse et renaisse sur scène celle que l’on a voulu museler et à travers

elle, poser la question de la place de l’artiste femme dans notre société d’aujourd’hui.

Scénographie

Un espace symbolisant aussi bien les ateliers successifs que Camille Claudel a occupés que sa chambre d’internement.

Un sol en bois, sorte d’îlot, un banc, un socle, une chaise ; éléments que l’on retrouve dans ses œuvres.

Draps et voiles suspendus ; ils apparaissent au fur et à mesure créant l’idée d’enfermement.

Un miroir servant d’écran où le Messager et les images-vidéos seront projetés ; reflet de ses rêveries et de ses démons.

La vidéo comme matière

Projection de parties filmées où les œuvres de l’artiste viendront hanter l’esprit des trois Camille et envahir l’espace scénique / Sakountala, La

Valse, L’Abandon, L’âge mûr ou encore La Vague, symbole des œuvres qui survivent à l’artiste malgré la destruction, l’isolement,

l’internement /

La musique comme contrepoint au texte et à l’image

La musique, représentative des tourments de Camille / La musique comme symbole de l’émotion et de la puissance qui jaillissent de ses

œuvres / symbole de son vertige et de sa passion pour Rodin / évocatrice de sa solitude / évocatrice du lien qui l'unissait à Debussy, à cet

anticonformiste, cet impressionniste de la musique, cet inclassable, avec lequel elle partageait beaucoup - « La Mer », « Les pas dans la

neige », ou encore « L’après-midi d’un faune » viendront ponctuer l'action /

« Peut-on redire, en schématisant, que dans sa vie, Camille a choisi Rodin, mais que toute sa sculpture aspire à l'esthétique debussyste ? »

Jean-Pierre Armengaud

Page 5: La Cie Les Bacchantes présente CAMILLE, CAMILLE, CAMILLE...Dans le troisième tableau, on retrouve la jeune Camille Claudel. Elle est l’élève de M. Rodin, elle est heureuse. Elle

Biographies

Sophie JABÈS / Autrice

Sophie Jabès est née en 1958 à Milan en Italie où ses parents se sont installés après avoir quitté l'Egypte, à la suite de la crise du Canal de Suez.

Passionnée par le cinéma américain et italien, elle part aux Etats-Unis en 1984, se spécialise en production audiovisuelle à l’université de

Boston, produit une émission pour enfants au sein de la NBC et travaille dans la publicité à New York.

Engagée par les Editions Mondiales à son retour en France en 1986, elle travaille sur le développement de nombreux scénarios de télévision

avant de devenir productrice de fiction pour TF1.

En 1991, elle lance sa propre société de production et de communication. Elle y développe une activité d’écriture de scénarios pour la

télévision. Fascinée par l'Asie, elle est auteur et productrice d'un documentaire pour France 3 sur les femmes au Vietnam.

En 1994, elle s'installe à Singapour. Elle devient correspondante pour le magazine Marianne. Ses activités la conduisent à Hong Kong, Taipei

et Kuala Lumpur.

De retour à Paris en 1998, elle fonde Decoralia.com, site Internet sur la décoration dont elle assure la direction artistique. Suit les cours d'art

dramatique de Jack Garfein (Actor's Studio).

Alice la saucisse est son premier roman, publié en 2003 aux Editions Verticales ; suivent Caroline assassine en 2004 (prix Murat 2005, prix du

Lycée Auguste Blanqui), Clitomotrice en 2005, chez Jean-Claude Lattès et L’Homme de la Mer Noire, en 2008 aux Éditions du Rocher.

En 2010, elle signe avec La Chambre, sa première pièce de théâtre.

En avril 2011, paraît La Duchesse de Singapour aux éditions Pierre Guillaume de Roux.

En 2011, écriture de Camille, Camille, Camille.

Mise en voix des textes inédits de Gilles Rozier, Anna Rozen et Sophie Jabès, dans le cadre de A vous de lire, Caffè Miroglio, Paris, 2011.

2011 Théâtre du Rond-Point : chroniqueuse pour la revue collaborative Vents contraires

Résidences

Sophie Jabès a participé à plusieurs résidences d'écrivains :

Eté 2004 - Monastère de Saorge, France

Hiver 2005 - Villa Hellebosch, Vollezele, Flandres, Belgique, dans le cadre projet Passaporta

Eté 2005 - International Center for Writers and Artists, Rhodes, Grèce

Printemps 2008 - Tanger, sur invitation de l’Institut Culturel de France- Maroc

Eté 2008 - Mishkenot Sha’ananim, Jérusalem, Israël.

Sophie Jabès a été traduite en anglais, hébreu, coréen et italien.

Sophie Jabès est l'arrière-petite nièce du poète Edmond Jabès.

Site de Sophie JABÈS : http://www.sophiejabes.com/

Page 6: La Cie Les Bacchantes présente CAMILLE, CAMILLE, CAMILLE...Dans le troisième tableau, on retrouve la jeune Camille Claudel. Elle est l’élève de M. Rodin, elle est heureuse. Elle

Marie MONTEGANI / Metteuse en scène

Formée à l’Ecole du Théâtre National de Strasbourg, Marie Montegani joue, dès sa sortie, le rôle de Climène dans Le Fantôme Amoureux de

Philippe Quinault sous la direction de Jean-Marie Villégier. Elle travaille ensuite avec Jean-Louis Hourdin dans Sans Titre de Fédérico Garcia

Lorca, spectacle créé au Théâtre de Vidy-Lausanne, représenté ensuite au Théâtre MC 93 à Bobigny et suivi d’une tournée de plusieurs mois.

En 1994, elle interprète le personnage de Valérie dans Tant d’espace entre nos baisers écrit et mis en scène par Joël Dragutin au Théâtre 95

puis au Café de la danse. L’année suivante, elle est Anna dans Meilleurs souvenirs de Grado de Franz Xavier Kroetz mis en scène par Michel

André, créé au Théâtre du Granit à Belford. Ce spectacle fut notamment repris au Théâtre Paris Villette.

Jeanne Sigée lui donne ensuite le rôle de Roche dans Lemon ou le flot divisé de Tsuruya Namboku, pièce du répertoire Kabuki, jouée au

Théâtre Tristan Bernard et reprise en novembre 1998 à la Maison du Japon.

La même année, elle réalise sa première mise en scène ; Andromaque de Racine où elle interprète le rôle d’Hermione. Cette première création

fut présentée au Théâtre 95, puis reprise au Théâtre Victor Hugo. L’année suivante, le spectacle effectua une longue tournée ; Vienne, Lyon,

Grenoble, Draguignan….

En avril 2000, elle adapte et met en scène la correspondance de Baudelaire et Apollonie Sabatier sous le titre Anonyme Obsession, représentée

au Théâtre de l’Ile Saint-Louis de mai à juin 2000. Reprise et tournée au printemps 2001.

En octobre 2002, elle joue sous la direction de Stéphane Fiévet dans The Hot House d’Harold Pinter au théâtre du Salmanazar.

En janvier 2007, elle inaugure le théâtre de l’I.V.T (International Visual Theatre) en signant l’adaptation et la mise en scène de K. Lear d’après

la Tragédie du Roi Lear, spectacle mêlant langue des signes et langue parlée avec notamment Clémentine Yelnik dans le rôle du Roi Lear et

Emmanuelle Laborit dans celui de Cordélia.

Reprise en octobre et novembre 2007 au théâtre de Montansier à Versailles et dans divers théâtres de la région parisienne, dont Sarcelles,

Meaux, Chaville, Cergy, Aulnay.

En Août 2009, K.Lear fut l’invité d’honneur au Festival International des Arts de Taïpei à Taïwan .

En 2007, elle remonte sur les planches avec Délire à deux de Ionesco sous la direction de Stéphane Fièvet qu’elle retrouve pour la seconde

fois. Reprise en mai 2009 à Pau.

En février 2008, elle met en scène Le Cid de Pierre Corneille, créé à Bruges puis joué au festival francophone d’Anvers QFA 2008 Quinzaine

Française d’Antwerpen. En 2009, Le Cid a effectué une nouvelle tournée en région parisienne et fut notamment repris au Théâtre 95.

En Août 2008, sortie de L’empreinte de l’ange où elle est Catherine auprès de Catherine Frot et de Sandrine Bonnaire, réalisé par Safy

Nebbou.

En Octobre 2010, elle crée Les Femmes Savantes de Molière au Théâtre 95 qui rassembla plus de 3000 spectateurs en seulement trois

semaines d’exploitation.

En 2011, elle met en scène, Esther de Jean Racine dans sa version intégrale avec Thierry Escaich à l’orgue revisitant ainsi l’œuvre de façon

originale et Vertige qu’elle conçoit et met en scène.

Aujourd’hui, Marie Montegani coordonne le projet Alter Egaux (spectacle co-produit par le Théâtre 95 en collaboration avec le Lucernaire)

réunissant six auteurs/autrices, six metteurs en scène /metteuses en scène qui explorent la question de la parité, de l’égalité, du genre. (Le 6 et 7

mars au Théâtre 95 et du 18 mars au 24 au Lucernaire)

Ses prochaines créations en 2014 ; Camille, Camille, Camille de Sophie Jabès (à partir du 1er Octobre 2014 au Lucernaire) et Cinéma d’Erick

Boronat où elle est à la fois metteuse en scène et comédienne.

Par ailleurs, elle enseigne le théâtre et dirige des ateliers depuis 2002.

Site de Marie MONTEGANI : http://mariemontegani.com/

Page 7: La Cie Les Bacchantes présente CAMILLE, CAMILLE, CAMILLE...Dans le troisième tableau, on retrouve la jeune Camille Claudel. Elle est l’élève de M. Rodin, elle est heureuse. Elle

Distribution

Vanessa FONTE / Camille, élève de Rodin

ETUDES THEATRALES

2007-2010

Conservatoire National Supérieur d'Arts

Dramatiques de Paris

2003-2006

Ecole Claude Mathieu, Paris 18ème

2000-2003

Baccalauréat littéraire Option Théâtre,

lycée Marc Chagall, à Reims

EXPERIENCE PROFESSIONNELLE

THEATRE

2012-2013

« Cabaret Raymond Devos », mise en

scène Christine Berg, Comédie de Reims,

Tournée.

« Ci Siamo » mise en scène Arnaud Churin

et du collectif O’Brother.

2011-2012

« Hernani » de Victor Hugo, mise en scène

Christine Berg, Comédie de Reims,

Strasbourg, Tournée, Festival D’Avignon,

dans le rôle de Dona Sol.

2011-2010

« Le Roi se meurt » de Ionesco, du 8

septembre au 2 janvier 2011, à la Comédie

des Champs Elysée, mise en scène Georges

Werler dans le rôle de la Reine Marie.

Tournée du « Roi se meurt », France,

Suisse, Belgique

2010

"Les estivants" de Gorki, mise en scène

Gérard Desarthe, dans le rôle de Maria

Lovna, au théâtre du CNSAD

« Tribus intimes » mise en scène Sandy

Ouvrier au théâtre du CNASD

2009

Tournée du « Malade Imaginaire » de

Molière, en France, Suisse, Belgique, mise

en scène Georges Werler, dans le rôle de

Béline

2008

« Le diable en partage » de Fabrice

Melquiot, mise en scène Lise Quet et

Vanessa Fonte, dans le rôle de La femme

au mouchoir, Avignon off, au théâtre du

Golovine

2007

Co-mise en scène du « Diable en

partage », avec Lise Quet, à la

Cartoucherie, au sein du Festival Premier

Pas.

2006

« Vivre nos promesses », extraits de

scénarios de films italiens, mise en scène

Jean Bellorini

2004-2005

« Mises à nues », montage de texte de

Joyce Carol Oats joué dans des cafés et

restaurants parisiens.

COURT METRAGE

2011

« Séraphin » de Gérôme Barry, ARTE

« Funny Games 2 » de Dieggo Coello, en

anglais

« The end » de Didier Barcelo, Synecdoche

Production.

« The waves of silence » Rodolfo

Fernandez

2010

« Nina »de Romain Lafuma, encadré par

Nassim Amaouche

RADIO

Page 8: La Cie Les Bacchantes présente CAMILLE, CAMILLE, CAMILLE...Dans le troisième tableau, on retrouve la jeune Camille Claudel. Elle est l’élève de M. Rodin, elle est heureuse. Elle

2011 Enregistrements pour « les nuits blanches »

et « les nuits noires » diffusées sur France

Culture

Nathalie BOUTEFEU / Camille, statuaire

Nathalie Boutefeu a grandi en région parisienne et à Paris, où elle suit le Cours Simon pour les lycéens puis les cours de Steve Kalfa. Elle

fait à cette époque la rencontre de Mathieu Amalric alors que tous les deux sont encore étudiants. Elle part ensuite pour le Conservatoire

national de Strasbourg de 1989 à 1992. Elle commence par faire du théâtre avant de jouer dans ses premiers films réalisés par quelques

réalisateurs de la génération montante des années 1990. Ses réels premiers rôles lui sont donnés par son complice Jérôme Bonnell qui en

fait son actrice fétiche lors de quatre longs métrages, dont Les Yeux clairs où elle tient le rôle principal, et deux courts métrages. Elle joue

également de nombreux seconds rôles remarqués comme dans Un secret de Claude Miller.

Nathalie Boutefeu a reçu en 2006 le prix Suzanne-Bianchetti, qui récompense chaque année « la jeune actrice la plus prometteuse ». Après

avoir réalisé plusieurs courts-métrages, elle remporte en 2009 le Grand Prix du meilleur scénariste avec son premier scénario de long-

métrage, Des bonnes. Nathalie Boutefeu vient d’interpréter le personnage d’Emily Dickinson dans une pièce de William Luce mis en

scène par Frédérick Wiseman. Au cinéma, elle tient le rôle principal dans Les Gouffres d’Antoine Barraud, sélectionné au Festival de

Locarno 2012, où elle obtient en 2013 le prix de la « Meilleure actrice » du festival du film fantastique de Montréal « FanTasia » pour son

interprétation. Dernièrement, elle a mis en scène sa première pièce de théâtre Un chien dans ma vie de Sophie Guiter.

Cinéma

1992 : Confessions d'un barjo de Jérôme Boivin

1993 : Les Yeux au plafond (court-métrage) de

Mathieu Amalric

1994 : Le Rêve du papillon de Marco

Bellocchio

1996 : Irma Vep de Olivier Assayas

1997 : Port Djema de Éric Heumann

1999 : Fidèle de Jérôme Bonnell

1999 : Rien sur Robert de Pascal Bonitzer

1999 : À l'ombre des grands baobabs de Rémy

Tamalet

1999 : La Maladie de Sachs de Michel Deville

2000 : Liste rouge (court métrage) de Jérôme

Bonnell

2001 : Pau et son frère de Marc Recha

2002 : A+ Pollux de Luc Pagès

2002 : Le Chignon d'Olga de Jérôme Bonnell

2003 : Son frère de Patrice Chéreau

2004 : Rois et reine de Arnaud Desplechin

2005 : Les Yeux clairs de Jérôme Bonnell, Prix

Jean-Vigo en 2005.

2006 : Un couple parfait de Nobuhiro Suwa

2007 : J'attends quelqu'un de Jérôme Bonnell

2007 : Nuage de Sébastien Betbeder

2007 : Un secret de Claude Miller

2009 : À l'origine de Xavier Giannoli

2010 : La Dame de trèfle de Jérôme Bonnell

2011 : La Permission de minuit de Delphine

Gleize

2011 : Polisse de Maïwenn

2012 : À perdre la raison de Joachim Lafosse

2012 : Les Gouffres d’Antoine Barraud

Télévision

1994 : Mère séropositive de Benoît Jacquot

1996: Une mère comme on n'en fait plus de

Jacques Renard

2000 : La Bicyclette bleue de Thierry Binisti

2005: La Parenthèse interdite (TV)

2009 : Louise Michel de Sólveig Anspach

Théâtre

1992 : La Magie sans magie de Lambert, mise

en scène Jean-Marie Villégier, Théâtre national

de Strasbourg

1992 : Les Innocents coupables de Brosse, mise

en scène Jean-Marie Villégier, Théâtre national

de Strasbourg

1994 : La Ménagerie de verre de Tennessee

Williams, mise en scène Élisabeth Chailloux,

Théâtre des Quartiers d'Ivry, Nouveau Théâtre

d'Angers

1994 : Bingo d'Edward Bond, mise en scène

Alain Milianti, Festival d'Avignon

1995 : Bingo d'Edward Bond, mise en scène

Alain Milianti, Le Volcan

Page 9: La Cie Les Bacchantes présente CAMILLE, CAMILLE, CAMILLE...Dans le troisième tableau, on retrouve la jeune Camille Claudel. Elle est l’élève de M. Rodin, elle est heureuse. Elle

1998 : La Seconde Surprise de l'amour de

Marivaux, mise en scène Isabelle Janier,

Théâtre Paris-Villette

2009 : Vie privée de Philip Barry, mise en scène

Pierre Laville, Théâtre Antoine

2012 : Emily Dickinson-La Belle de

Amherst de William Luce mise en scène

Frédérick Wiseman

Clémentine YELNIK / Camille, internée

Comédienne depuis 1978, elle ne cesse d’explorer l’art de l’acteur. Du clown shakespearien à la tragédie, au Théâtre du Soleil pendant 8

ans, puis avec Paul Golub, François Cervantès, Marie Montegani… au cinéma avec Safy Nebbou et « La vendeuse de Fnac » avec

Delphine de Vigan…

Interprète des ouvriers dans « Cour Nord » de Antoine Choplin avec Antoine Chalard Cie du Midi ; elle sera « Camille Claudel internée »

avec Marie Montegani.

Auteur, elle écrit et interprète « La Nuit d’un roi » un hommage aux acteurs et au théâtre ; puis en 2010/13 « D’où va-t’on ? » un regard

singulier sur l’humanité …

En 2012/13 met en scène « Deux petites dames vers le Nord » de Pierre Notte.

Elle réalise en 2012/13 avec Bernard Sasia le film « Robert sans Robert », regard du monteur sur l’œuvre de Guédiguian, le montage, et le

cinéma.

Lecture de Michka dans « Merci » de Delphine de Vigan au Paris des Femmes 2014.

Théâtre

2012 : D'où va-t-on? de et par C.Yelnik au

Festival MigrActions

2011 : Esther de Racine, dir.Marie Montegani

Encore un jour sans, Samuel Gallet, (Magda),

dir. Laurence Such

2010 : D'où va-t-on? de et par C.Yelnik, co-dir.

Clélia Pirès

Les Femmes savantes de Molière, dir. Marie

Montegani (création au Théâtre 95);

Athlète du hasard écriture et dir. Lia Kurts

2009 : K.Lear de Shakespearau, langues parlée

et signée, dir. Marie Montegani. Festival des

Arts à Taïpei

2007 : K.Lear

2006 : préparation de K.Lear (co-prod.

International Visual Theatre)

Les acteurs de bonne foi de Marivaux, dir.

Laurent Papot.

2005 : Iliades de Philippe Ponty, dir. Gigi

Tapella.

2004 : Têtus, têtus, têtus dir. Didier Kowarsky.

2003-04-05 : La nuit d'un roi ou le Roi et le

Grand père de et par Clémentine Yelnik, Co-

prod Play-t-il, Les Sept Collines, La Luzège.

2002 : Les Nô européens, dir. François

Cervantes, masques d'Erhardt Stiefel.

2000-01-02 : Clown carte blanche, festival de

la Luzège.

1993-2004 : Celle qui courait après la peur,

d'après Grimm, texte Marc Dugowson, dir. Paul

Golub

2001-2004 : Hamlet sur la route de

Shakespeare

1999-2001 : Tout bas, si bas, de Koulsy Lamko

1999 : Andromaque de Racine dir. Marie

Montegani et Jacques Fontaine.

1998 : Macbeth de Shakespeare

1997 : Le songe d'une nuit d'été de Shakespeare

1996 à 1998 : Il Circo popolare poquelino,

deux farces de Molière.

1996 : L'Orestie d'Eschyle dir. Silviu Purcarete.

CDN de Limoges

1993 et 1998 : Le Roi et le grand-père de et par

C.Yelnik.

1993-94 : Le Rire Médecin, clowns dans les

hôpitaux pour les enfants malades.

1993-94 : Baku, dir. Yuji et, Mémoire de la

terre dir.Tsune Yanagawa.

1980-88 : Direction Ariane Mnouchkine,

Théâtre du Soleil,

La nuit des rois de Shakespeare

1980-84 : Sihanouk et L'Indiade d’Hélène

Cixous

1978-80 : Comédie de Lorraine : Conte, jeu

masqué, clown direction Philippe Hottier.

Page 10: La Cie Les Bacchantes présente CAMILLE, CAMILLE, CAMILLE...Dans le troisième tableau, on retrouve la jeune Camille Claudel. Elle est l’élève de M. Rodin, elle est heureuse. Elle

Cinéma

2007 : L'empreinte de l'ange de Safy Nebbou

1996 : Le Manteau de Robert Kramer prod. A

Page 11: La Cie Les Bacchantes présente CAMILLE, CAMILLE, CAMILLE...Dans le troisième tableau, on retrouve la jeune Camille Claudel. Elle est l’élève de M. Rodin, elle est heureuse. Elle

Elodie MONET / Scénographie

Après avoir été formée à l’École Boulle en architecture intérieure, elle décide de se spécialiser en scénographie et intègre l’ENSATT,

anciennement école de la Rue Blanche.

Elle collabore alors avec différents metteurs en scène, tels que Richard Brunel, Antoine Caubet, Serge Tranvouez, Guillaume Delaveau et

Christian Schiaretti (pour le TNP).

Depuis, elle exerce au théâtre, notamment aux côtés de Grégoire Ingold, Anne Coutureau, Dominique Lurcel et dans un registre contemporain,

Claire Rengade pour Les Terriens et Catherine Schaub pour Ring.

Sa rencontre avec Cécile Roussat et Julien Lubek lui permet d'aborder un nouveau registre alliant théâtre et danse. Une de leurs collaborations

portera sur un opéra, La Flûte Enchantée.

La cohérence d'un projet passant par une vision d'ensemble, outre son travail de conception elle peaufine également un savoir technique et

diversifie ses expériences entre les ateliers de l'Opéra de Lyon et le cinéma, pour Les Adoptés de Mélanie Laurent et Mauvaise fille de Patrick

Mille.

Pour la saison en cours, elle travaille aux côtés du compositeur Samuel Sighicelli sur Chants d'hiver, une expérience musicale et théâtrale, ainsi

que sur une pièce chorégraphique, Souvenir d’un faune mise en scène par Julien Ficely, dont la création est prévue début 2015.

Françoise KLEIN / Costumes

Diplômée de l’école Nationale des Beaux Arts de Nancy, Françoise Klein suit parallèlement un parcours de plasticienne, de danseuse et de

comédienne. Elle travaille régulièrement avec la compagnie Oztheaterland, Gilles Losseroy, Hubert Colas. Elle collabore aux réalisations de

Francis Ramm pour les productions de l’Enclume, films dans lesquels Françoise Klein est tour à tour danseuse et comédienne.

Chanteuse à ses heures, elle est la co-fondatrice du groupe KOD. En 2008, on la retrouve à l’affiche du film Cowboy angels de Kim Massee, aux

côtés de Thierry Levaret. Elle y joue la mère du jeune Pablo. Elle joue avec Sophie Perez et Xavier Boussiron dans Détail sur la marche arrière

(2000), Le Coup du cric andalou (2004), Laisse les Gondoles à Venise (2005), Gombrowiczshow (2008), Oncle Gourdin (2011), créé au Festival

d’Avignon et présenté au Théâtre du Rond-Point. En 2013, elle joue dans Enjambe Charles, pièce de Sophie Perez et Xavier Boussiron, repris au

Théâtre du Rond-Point.

Nicolas SIMONIN / Lumière et vidéo

Après une formation au Théatre National de Strasbourg, il crée depuis 1991 des lumières pour le théâtre, la marionette, la danse, l'opéra, le son et

lumière, ainsi que pour toutes formes de spectacles vivants, en France et un peu partout sur la planète.

Interréssé par tous les outils permettant de travailler la lumière, il approche la vidéo et se questionne depuis 2003 sur son utilisation scénique et

sur le rapport de l'image-lumière à la scène. Afin de permettre son utilisation scénique, il développe un logiciel de régie vidéo dédié au spectacle

qui a fait ses preuves sur plus de 300 représentations.

Pour accompagner d'avantage les projets sur leur conception et leur concrétisation, attendant d'avoir mûri ses connaissances et sa pratique

scénique, il conçoit également la scénographie depuis dix ans.

Christophe CORDIER / Images filmées

Christophe Cordier est réalisateur de films documentaires. Il ancre son approche filmique dans le cinéma documentaire d’intervention sociale,

rendant compte de dynamiques sociales contemporaines en les mettant en perspective avec l’histoire du mouvement ouvrier.

On trouve parmi ses dernières réalisations : Los Vigilantes, Documentaire 25’ (Sonosapiens, Yumi Production) – Paroles et maux du travail,

Documentaire 1h15’ (Prod : Canal Marches – Emergenc) – Fil conducteur, Film d’information syndicale. 35’(Production Solidaires) – Frères de

Classe, Documentaire 52’ (Yumi Production). Sélectionné au Festival de Douarnenez, au Mois du Film Documentaire, au Festival du Mans, au

Festival de Vannes- - La Délégation, Documentaire 35’.(Prod : Ateliers Varan), Sélectionné au Festival “Côté Court” en Seine St Denis et au

Festival de Douarnenez – 145 ans Déjà, Documentaire sur la communauté kanak à Paris.

En tant que chef opérateur, ses dernières de prises de vue : Omar Porras, Portrait 15’ Réal : Patrick Barbéris (Arte–TnT–Zadig Production) - Le

voyage du temps des rêves Armorigènes, Documentaire 52’ Réal : Ludovic Tac. Sélectionné au Festival de Douarnenez – Moradores,

Documentaire 52’ Réal : Jeanne Dressen. Sélectionné au Festival de Douarnenez.

Marianne PIERRÉ / Son et régie plateau Marianne Pierré est né le 10 octobre 1991 en Alsace. Elle passe un Bac STI Arts Appliqués à Strasbourg. Elle entre ensuite en BTS audiovisuel

pour apprendre le cadrage et la lumière pour le cinéma et la télévision. Pendant cette formation elle fait un stage à la Comédie Française pour

découvrir le monde du théâtre, et plus particulièrement la lumière. Elle entre ensuite à l'école du Théâtre National de Strasbourg en section régie.

Dans cette école elle fait de la lumière, du son, du plateau et de la régie générale sur différents ateliers. Elle y fait sa première création sonore

pour le spectacle « Splendid's » de Jean Genet mis en scène par Vincent Thépaut. Elle fait un stage dans lequel elle est assistante son au théâtre

des Bouffes du Nord pour le spectacle « Tout va bien en Amérique » de David Lescot. Elle fait plusieurs prises de son pour des tournages

extérieurs à l'école. En 2013, elle est régisseur pour le director's lab, festival international de jeunes metteurs en scène au Lincoln center theater à

New York.

Page 12: La Cie Les Bacchantes présente CAMILLE, CAMILLE, CAMILLE...Dans le troisième tableau, on retrouve la jeune Camille Claudel. Elle est l’élève de M. Rodin, elle est heureuse. Elle

Critiques / Théâtre Camille, Camille, Camille de Sophie Jabès Par Gilles Costaz

Les trois visages d’une artiste Camille Claudel n’en finit pas d’inspirer nos auteurs dramatiques. Sophie Jabès joue le jeu différemment. Ce n’est pas une Camille Claudel qu’elle ressuscite, mais trois ! D’où ce titre avec le prénom trois fois proclamé. Elle représente l’artiste à trois moments de son existence, comme si elle était à la fois la même et quelqu’un de différent en fonction de l’âge et des épreuves de la vie. Il y a d’abord la jeune Camille, aux cheveux longs, que Rodin prend sous sa coupe, qui admire le maître et se demande si elle cèdera à ses exigences de mâle séduit par sa beauté. Vient ensuite la Camille de la maturité, blessée, abîmée par le comportement du grand homme infidèle, abandonnée à sa solitude, mais fière de ses sculptures. Puis, enfin, apparaît la Camille de la fin, vieille, édentée, folle, internée dans un établissement psychiatrique (Camille Claudel fut cloîtrée trente ans !). Ayant entrecroisé les monologues de chaque personnage, Sophie Jabès les fait se rencontrer. Elles ne comprennent pas qu’elles sont une seule et même personne. Elles s’invectivent, se couvrent de reproches mais se rejoignent dans les plaintes. L’exercice est assez théorique, mais les dialogues ont une belle force émotive. Au delà du drame de Camille Claudel s’exprime la tragédie de bien des artistes femmes à travers les siècles. Clémentine Yelnik, qui joue la Camille âgée, est impressionnante, tant elle crée un personnage déchiré et douloureux. Nathalie Boutefeu incarne la Camille du milieu de la vie avec classe. Vanessa Fonte est la jeune Camille avec une douceur élégante. Le metteur en scène Marie Montegani crée un climat noir, un climat pictural, en même temps qu’un mouvement implacable, autour d’une œuvre où se mêlent la sincérité du texte et l’insolite de la forme.

Camille, Camille, Camille

Théâtre Le Lucernaire (Paris) octobre 2014

Par Nicolas Arnstam Comédie dramatique de Sophie Jabès, mise en scène de Marie Montegani, avec Vanessa Fonte, Nathalie Boutefeu, Clémentine Yelnik et Geneviève Dang. …Tour à tour, trois Camille vont se succéder sur les trois espaces scéniques qui divisent la scène, pour retracer les étapes de la vie de Camille Claudel, ses débuts comme élève d'Auguste Rodin puis Camille au seuil de la folie et celle, à l'asile qui revoit sa vie. Enfin, et c'est le plus intéressant dans la pièce de Sophie Jabès : c'est à une confrontation entre ces trois Camille que nous assisterons. … "Camille, Camille, Camille" est le portrait éclaté d'une femme déchirée qui dans sa famille demeure dans l'ombre de son frère, Paul Claudel. De ces fragments de Camille se dégagent la passion pour son art et pour Rodin, même si là encore, elle doit lutter pour s'affirmer face à ce monstre de sculpteur et ne se remettra pas de son abandon. Dans une belle scénographie d'Elodie Monet, les trois femmes se débattent et crient leur amour tandis que sur l'écran, un étrange page vient annoncer les morts autour d'elle. … La mise en scène de Marie Montegani fait cohabiter sur scène ces trois périodes avec habileté et sait tirer le meilleur de ses trois comédiennes. Vanessa Fonte est une jeune Camille pleine de fougue et d'émotion. Volcanique et impatiente. Elle est bouleversante. Nathalie Boutefeu qui fût une inoubliable Emily Dickinson ("Emily Dickinson, la belle d'Amherst") est une Camille sensible, encore pleine de révolte dont la folie naissante transparaît dans le comportement. Enfin, Clémentine Yelnik est une impressionnante Camille à l'asile de Montdevergues, dont chaque phrase retentit du vécu de la femme et de l'artiste, de ses frustrations, ses blessures et de sa solitude. Elle est phénoménale. "Camille, Camille, Camille" est un spectacle charnel et saisissant sur une artiste d'exception qui prit son existence à bras le corps au service de l'art pour se consumer de passion.

Page 13: La Cie Les Bacchantes présente CAMILLE, CAMILLE, CAMILLE...Dans le troisième tableau, on retrouve la jeune Camille Claudel. Elle est l’élève de M. Rodin, elle est heureuse. Elle

CAMILLE,CAMILLE,CAMILLE Par Evelyne Trân / Publié le 11 octobre 2014 Sur Théâtre Au Vent le Monde.fr

… Le point de vue de Sophie JABES est essentiellement féminin. Dans sa pièce, on y voit Camille, femme entre toutes les femmes, qui vie et lutte en tant que femme et qui se décline en plusieurs miroirs, celui de la femme jeune amoureuse passionnée, celle de la femme qui sombre dans la folie, celle qui se retrouve vieille à l’asile.

… Comment ne pas être bouleversé par ce destin, elle était belle, sensuelle, elle est devenue folle et elle a croupi le restant de sa vie en asile d’aliénés. Il faut reconnaitre l’aspect dramatique de la vie de Camille CLAUDEL. Victor Hugo en eut fait un monstre digne de Lucrèce BORGIA ou de l’homme qui rit.

… La mise en scène, fort bien enlevée, fouette le sang de ces trois Camille - interprétées avec passion par Nathalie BOUTEFEU, Vanessa FONTE et la remarquable Clémentine YELNIK - qui finissent par délirer côte à côte comme les causeuses, la célèbre sculpture d’une Camille oubliée, l’artiste

Audrey Natalizi - Journaliste sur France 3 IDF 23 octobre 2014 "Camille, Camille, Camille" de Sophie Jabès / Marie Montegani / Théâtre du Lucernaire

"Pourquoi me clouer au silence ?"

C'est une plongée au cœur dans l'âme de Camille Claudel que nous proposent Sophie Jabès (pour le texte) et Marie Montegani (adaptation et mise en scène) au Lucernaire. Loin de se limiter à ce que l'on connait de la biographie de la sculptrice, les deux femmes nous livrent ses pensées les plus profondes dans un spectacle poignant intitulé Camille, Camille, Camille. Les trois Camille du titre ne sont bien sûr qu'une seule et même personne, représentée aux trois âgés de sa vie, par trois comédiennes différentes présentes sur scène simultanément. … Il y a d'abord Camille au seuil de sa mort (Clémentine Yelnik), vieillarde enfermée depuis trente ans. On la dit folle ? Ses souvenirs semblent de prime abord clairs. Il y a ensuite Camille la quadragénaire (Nathalie Boutefeu), sur le point d'être internée. Une femme pleine d'amertume contre celui qui l'a laissée, Rodin. Un fiel qui la ronge, la pousse à détruire ses oeuvres, la fait sombrer. Et puis il y a Camille la pétillante, pleine de vie et de jeunesse (Vanessa Fonte), magnifique, sur le point de succomber aux avances de son maître. Trois instants clefs de la vie d'une femme. Trois instants qui nous font ressentir tous ses doutes, ses douleurs, ses questionnements intérieurs sur la difficile articulation entre sa passion pour la sculpture, son amour pour Rodin et le jugement de sa famille.

… Dans une demi-obscurité, les monologues se succèdent avant que les trois Camille ne dialoguent par delà le temps, par delà la raison, comme une expression de la schizophrénie du personnage. "Si jeunesse savait ..." dit l'adage. Alors Camille la vieillarde va tenter de mettre en garde la bouillonnante jeune fille : ne pas succomber à Rodin, fuir loin pour rester soi-même, ne pas se perdre, ne pas se faire voler son œuvre. Mais la vieillarde n'est pas dupe : "je sais qu'on ne remonte pas le temps" conclut-elle, attendant la mort comme une délivrance.

… Distribution parfaite : chacune des trois comédiennes se fond dans la peau du personnage à des âges différents. A fleur de peau, chacune à leur manière, elles insufflent la folie, la passion à ce texte déjà criant de douleur. Une introspection particulièrement réussie et un spectacle que l'on n'hésite pas à vous recommander.

Page 14: La Cie Les Bacchantes présente CAMILLE, CAMILLE, CAMILLE...Dans le troisième tableau, on retrouve la jeune Camille Claudel. Elle est l’élève de M. Rodin, elle est heureuse. Elle

Critique - Théâtre – Paris Par Cécile STROUK / Publié le 17 octobre 2014

Camille, Camille, Camille

Cri étouffé 'Camille, Camille, Camille', c'est le portrait de Camille Claudel à travers trois générations d'elle-même. L'histoire d'une vie, reconstituée par l'auteur Sophie Jabès, qui donne une belle cohérence au discours digressif de la sculptrice maudite. … La noirceur est omniprésente dans cette mise en scène qui opte pour des résonances entêtantes, un éclairage et des costumes sombres. Camille jeune a beau avoir senti le danger d'une liaison avec Rodin, elle la consommera jusqu'à s'en consumer ; Camille quarantenaire a beau se battre contre ceux qui veulent l'enfermer, criant à son génie rédempteur, elle sera quand même capturée. Et ce, malgré les conseils de la vieille femme qui, à un moment de la pièce, rejoint ces deux parcelles d'elle-même pour les prévenir du danger imminent qu'elles courent.

… Mais chez Camille, c'est la raison qui est menaçante. Pas la passion. Alors, quand cette autre jeune femme apparaît tel un spectre sur l'écran placé en arrière scène leur annoncer des malheurs, elles la voient d'un mauvais oeil. Camille ne veut pas du malheur extérieur. Elle a déjà le sien, qu'elle s'est construit de longues années autour de toutes sortes de fantasmes, projections, frustrations et envies.

C'est cette vie mentale, sans laquelle Camille n'aurait pu tenir aussi longtemps, qui est montrée ici.

LES DITS DU THÉÂTRE – Par Dashiell Donello 13 octobre 2014 | Théâtre/Critique. « Camille, Camille, Camille »

Une Pièce bouleversante de Sophie Jabès au Lucernaire

Quand Camille Claudel devient le sujet de son œuvre

Camille, Camille, Camille, de Sophie Jabès nous conte par trois fois, le rêve de vie de Camille Claudel devenu un impossible cauchemar qui finira dans le carré des fous. Camille moribonde à l’écoute des voix du passé, Camille aux portes de l’internement et Camille élève surdouée du sculpteur Auguste Rodin.

… La scénographie (Élodie Monet) évoque trois époques de la vie de Camille Claudel. La chambre d’hôpital où elle est internée, l’isolement figuré par un sol en bois sorte d’île de la solitude, et les accessoires de son ordinaire de vie que l’on retrouve dans ses sculptures.

… L’idée centrale de la mise en scène fait sens en liant la vie et l’oeuvre de Camille Claudel. C’est une belle réussite ; tout comme l’intelligence du monologue à trois voix qui devient Les causeuses, mais aussi La Vague qui l’emportera, la voix intérieure de La petite châtelaine, Clotho symbole du temps de sa vie ; mais aussi Le cri d’Edvar Munch masque d’effroi et de souffrance de Camille. Les comédiennes Vanessa Fonte, Nathalie Boutefeu, Clémentine Yelnik, et Geneviève Dang, sont impeccablement dirigées par Marie Montegani dans cette pièce qui nous a bouleversés.

Page 15: La Cie Les Bacchantes présente CAMILLE, CAMILLE, CAMILLE...Dans le troisième tableau, on retrouve la jeune Camille Claudel. Elle est l’élève de M. Rodin, elle est heureuse. Elle

Par Philippe DELHUMEAU

Camille, Camille, Camille Lucernaire (PARIS) de Sophie Jabès Mise en scène de Marie Montegani Avec Vanessa Fonte, Nathalie Boutefeu, Clémentine Yelnik, Geneviève Dang (messager)

Camille Claudel marche sur son destin, un destin sculpté sur le bronze de l'amour-passion pour son maitre d'atelier, Auguste Rodin.

Le texte de Sophie Jabès, une résonance biographique de l'existence de Camille Claudel déclinée en trois dimensions humaines, l'élève de Rodin, l'artiste et l'internée. Ce texte évoque par analogie des moments d'errance que Camille Claudel traduisit avec La Jeune fille à la gerbe, L'Implorante et Profonde pensée. Si l'histoire est d'encre, ces œuvres sculptées dans la terre cuite, le bronze et le marbre, correspondent aux matériaux de la construction et de la déconstruction de l'homme. La pièce, une succession de tableaux, lesquels prennent pour cadre le support vidéo où apparaît un Messager, interprété par Geneviève Dang. Il annonce la mort à chacune de ses interventions. La scène révèle dans un clair-obscur une vieille femme assise sur un banc, laquelle entretient un monologue articulé entre confusion et sénilité. Le récit d'une vie qui suit le fil d'une pensée décousue.

Clémentine Yelnik est Camille Claudel âgée, internée en psychiatrie à Montfavet. Elle est celle qui sait tout, celle qui a été et restera dans le commun des mortels, une artiste qui s'est gravée un nom sur le panthéon de l'Art nouveau. Clémentine Yelnik est criante de tendresse dans ce rôle qui demande d'alterner simultanément la déraison et son inverse. Nathalie Boutefeu interprète Camille Claudel à un moment crucial de sa vie, une parenthèse ouverte sur l'inconnu et la folie. L'expression des yeux de la comédienne dénonce avec une intensité prononcée cet entre-deux de l'existence de la sculptrice. Vanessa Fonte joue Camille Claudel, jeune, artiste débutante et éprise de Rodin. Elle se réalise à travers ses sculptures, elle revendique son talent, elle aime Rodin, son maitre. Vanessa Fonte est convaincante d'assurance dans ce rôle qui assoit une nouvelle fois sa présence remarquée au théâtre. Marie Montegani réalise une mise en scène avec trois tempéraments affirmés, lesquels se glissent par extrait dans la vie de Camille Claudel. Cette mise en scène dépoussière les clichés biographiques si souvent repris au théâtre et qui manquent d'originalité. Marie Montegani a posé sa touche personnelle en intégrant la vidéo et les images filmées, en jouant avec les fluidités de la technique, régie son et lumières. Une mise en scène aboutie qui subtilise le passé et ressuscite Camille Claudel une heure durant. Camille, Camille, Camille, l'histoire d'une artiste réécrite pour le théâtre.

Page 16: La Cie Les Bacchantes présente CAMILLE, CAMILLE, CAMILLE...Dans le troisième tableau, on retrouve la jeune Camille Claudel. Elle est l’élève de M. Rodin, elle est heureuse. Elle

Fiche technique

Pour les lieux ne disposant pas d’autant de projecteurs à découpes, nous pouvons en remplacer certains (4, 6, 8, 12, 21, 27) par des

PC (gaffés).

Base (adpatable)

Grande version :

- 20 découpes type 614S

- 8 PC 1kW

- 1 F1

- 24 circuits de 2kW

Petite version :

- 17 découpes type 614S

- 8 PC 1kW

- 1 F1

- 24 circuits de 2kW

Filtres :

A fournir par le lieu d’accueil, il n’y a pas d’équivalents possible :

- GAM 430 (6 découpes)

- GAM 847 (2 découpes)

- GAM 880 (14 découpes, 8 PC)

- ROSCO 132 (toutes les sources)

- 1 liaison DMX régie vers plateau, pour 2ème univers (rampe) + 1 direct au sol

La régie lumière et vidéo est effectuée sur PC.

Liaison audio entre PC vidéo et console son.

Vidéo :

- Un vidéoprojecteur Sanyo PLCXT35L 5000 lm focale 0.8, 2 extendeurs VGA-RJ45, 50 m de câble RJ45 et support

d’accroche.

Si le lieu ne peut pas fournir un matériel équivalent, la compagnie viendra avec le matériel nécessaire qu’elle facturera à

l’organisateur.

Plans de feux petite et grande version sur demande