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Riviera - Chablais 15 24 heures | Samedi-dimanche 20 - 21 décembre 2014 Contrôle qualité VC6 Le chiffre 224 C’est le nombre de places projetées dans le futur parking et P+R souterrain que la Ville de Vevey met actuellement à l’enquête publique derrière la gare. Un premier dossier d’implantation a été mis à l’enquête en novembre 2013. Le projet de construction prévoit également l’érection d’un nouveau bâtiment administratif sur plusieurs niveaux et encore la prolongation du passage sous-voies CFF. Le dossier d’enquête est consultable jusqu’au 30 janvier inclus à l’Office de l’urbanisme (rue du Simplon 16, 3e étage). C.BO. Vevey Marché gratuit sous la Grenette Un marché gratuit sera organisé ce dimanche de 10 h à 16 h sous la Grenette (place du Marché de Vevey). L’idée est d’amener des objets qui ne servent plus et d’en prendre d’autres qui pourraient avoir une quelcon- que utilité. Ce n’est pas un débarras, il faut reprendre les affaires qui n’ont pas trouvé preneur à l’issue de la journée. Les organisateurs donnent rendez-vous à 10 h 30, avec ou sans légumes, pour concocter une soupe, prise en commun. Vin chaud et repas canadien aussi à la carte. www.vivrelagra- tuite.ch C.BO. Vevey Evénement musical au RKC Artiste légendaire, Roy Ayers se produira en exclusivité suisse au Rocking Chair, le 18 janvier. Vibraphoniste et chanteur, «The Godfather of neo-soul» a enflammé les scènes du monde entier, notamment celle du Montreux Jazz Festival. Son concert sur la Riviera avait donné lieu à la publication d’un disque. Egalement arrangeur et producteur, le jazzman noir américain a joué avec les plus grands: de Hampton Hawes à Leroy Vinnegar en passant par Billy Cobham ou aussi Herbie Mann. www.rocking-chair.ch C.BO. PUBLICITÉ Nouveau! Samedi 24 janvier, nocturne raquettes-fondue dès 17 h 30. Venez passer un week-end à la montagne loin du stress! 3 parcours de raquettes balisés, diverses animations pour petits et grands, stands de restauration. Départ de Leysin, gare du Feydey. BOUGEZ MARCHEZ RESPIREZ Concours sur www.leysinup.ch 150 paires de raquettes par jour en location. ce don.Une chose est sûre: c’est un trésor patrimonial inestima- ble dont hérite le Musée du Vieux Pays-d’Enhaut. Au cours de sa brève carrière – entre 1853 et sa mort, en 1871 –, Hauswirth n’a créé que 150 à 200 œuvres, es- time Jean-Frédéric Henchoz. «Il n’existe pas de recensement défi- nitif de son travail. Ses découpa- ges apparaissent de temps à autre lors de grandes ventes aux enchères. Mais il est extrême- ment rare de voir une telle collec- tion refaire surface et s’ouvrir au public.» Une condition: exposer Car la propriétaire des œuvres, qui les offre «en l’honneur d’Ed- ward Hallam Tuck», qui fut l’un des initiateurs de la collection, a posé une condition ferme: le mu- sée devra les exposer. «Pour Mme Guth, c’est une donation à tous les habitants du Pays-d’Enhaut et nous nous sentons investis d’un devoir de partager ce patri- moine», souligne le conservateur. Les dix-sept découpages feront leur apparition en mai sur les murs du musée, qui leur consa- crera sa prochaine exposition temporaire. Le Musée du Vieux Pays-d’Enhaut a reçu en donation la collection réunie par les propriétaires successifs du châ- teau de Rougemont David Genillard Un tavillonneur au travail, un pay- san fabriquant du fromage à l’al- page, un «bouèbe» et ses chè- vres… Les traditions ancestrales du Pays-d’Enhaut s’animent en une foule de petits détails, sous les coups de ciseaux de Johann Jakob Hauswirth et de Louis Saugy. Con- sidérés comme les précurseurs de l’art du papier découpé, les deux Damounais sont largement à l’honneur au Musée du Vieux Pays-d’Enhaut. Ils le seront un peu plus encore en 2015: dix-sept œuvres des deux artistes mais aussi d’Anne Rosat, de Monique Boillat ou de Suzy Duperrex sont venues grossir les collections de l’institution. Rares sont les amateurs de dé- coupages à avoir contemplé ces créations: elles étaient accrochées encore récemment au château de Rougemont. Bâti par les Bernois et passé en mains de l’Etat vaudois au XVIIIe siècle, l’édifice avait été racheté par William Hallam Tuck en 1924. «On ne sait pas quand les premiers découpages ont été achetés par la famille Tuck mais les origines de la collection re- montent certainement à cette époque», explique Jean-Frédéric Henchoz, conservateur du Musée du Vieux Pays-d’Enhaut. L’ensem- ble a fait l’objet d’un inventaire détaillé dans les années 1950 mais est resté caché du grand public durant des décennies. Jusqu’à ce que la dernière pro- priétaire en date du château, Polly Guth, décide, après le décès de son mari, de quitter la demeure. «Je me suis inquiété de ce qu’il allait advenir de cette collection, poursuit Jean-Frédéric Henchoz. J’ai écrit à Mme Guth pour connaî- tre ses intentions à ce sujet.» Quel- ques mois plus tard, le conserva- teur reçoit un coup de téléphone d’un cabinet d’avocat: «Ils vou- laient savoir si notre musée accep- tait les donations. De fil en aiguille, j’ai compris qu’il s’agis- sait des œuvres du château de Rougemont.» Jean-Frédéric Henchoz reste peu disert sur la valeur de Château-d’Œx La châtelaine donne ses trésors de papier découpé La collection confiée au Musée du Vieux Pays-d’Enhaut sera exposée à partir du mois de mai, annonce le conservateur, Jean-Frédéric Henchoz. CHANTAL DERVEY Après avoir déjà repris l’exploitation estivale du restaurant Le Manoïre il y a un an, Frédéric Médigue concoctera des mets pour les randonneurs hivernaux des hauts de Montreux Il a travaillé dans les palaces du monde entier, de Paris à la Nou- velle-Calédonie en passant par Osaka, au Japon, Londres ou en- core Hongkong. Mais cet hiver, dès l’ouverture du domaine skia- ble des Rochers-de-Naye aujourd’hui, le Français Frédéric Médigue concoctera des mets pour les randonneurs hivernaux à la buvette de la gare de Jaman. Un drôle d’endroit pour ce chef étoilé qui a commencé sa carrière dans le célèbre Negresco, à Nice, avant de la poursuivre au Martinez, à Cannes, et au Royal à Evian. «J’aime la neige et les endroits reti- rés. Et puis d’ici il y a un pano- rama à couper le souffle», dit-il. Une vue qu’il a déjà eu l’occasion d’apprécier, puisqu’il a aussi re- pris durant la belle saison le Ma- noïre, au col de Jaman. C’est lors de son passage au Château d’Amondans, près de Besançon (F), que le Guide Michelin lui a accordé une étoile. A Jaman, les midis du mercredi au dimanche, il offrira de la cuisine du terroir, rösti, croûte au fromage et fondue moitié-moitié, selon la re- cette de Fredy Girardet, précise le chef. Il utilisera du fromage d’al- page de Jaman et du Julius, qui s’ap- parente au vacherin. «Il n’y a pas de honte à préparer de la fondue, com- mente l’intéressé. J’en ai d’ailleurs déjà fait une spécialité par le passé avec du vin jaune. Mon plaisir est avant tout d’aller à une table et de m’entendre dire que les clients ont apprécié leur plat, quel qu’il soit.» Dans sa cuisine montagnarde, Frédéric Médigue se sent déjà comme un skieur dans la poudre entre ses deux petits fourneaux et son potager. «Mais c’est peut-être un peu juste pour réaliser des plats gastronomiques ou plutôt convi- viaux, qualificatif que je préfère. Toutefois, je pourrai en concocter à la demande de groupes dès cinq personnes.» Et dans la salle comp- tant une trentaine de places, le maître queux vit déjà au rythme de la sonnerie qui lui indique l’arrivée des trains. «J’aime cette clientèle de randonneurs proche de la nature», confie-t-il. Ces derniers auront peut-être une surprise si une fois ils devaient se faire servir par la fille du chef, Charlotte, Miss Suisse ro- mande 2010. Claude Béda Un chef étoilé reprend la buvette de Jaman A Jaman, Frédéric Médigue propose de la fondue. BOSSHARD Réuni jeudi, l’organe délibérant du Service intercommunal de gestion (SIGE) a entériné des mesures pour la fiabilité de distribution de l’eau «Ce projet est passé jeudi sans problème. Il a été adopté sans dis- cussion et à l’unanimité», se ré- jouit Fabienne Despot, présidente du Conseil intercommunal du SIGE, organe qui gère l’eau et l’abattoir sur la Riviera. Le projet en question a pour but d’engager des travaux visant à assurer cor- rectement la fiabilité de distribu- tion de l’eau dans le réseau Cher- nex-Bignières (commune de Mon- treux), alimenté par la source des Avants. Les principaux ouvrages – pour un montant de 1,6 million – concernent la transformation du réservoir de Vuarennes en station de pompage, l’adaptation du ré- servoir de Pertit et de la chambre de Bignières et des changements de conduites. Le Conseil a également adopté le budget 2015 tel que présenté par le Comité de direction. Equili- bré, il se monte à 57,5 millions de francs. C.BO. Feu vert pour des travaux d’eau au SIGE U Difficile de connaître avec certitude les origines de la collection de découpages assemblée au château de Rougemont. Selon Jean-Frédéric Henchoz, «les premières acquisitions ont été faites entre 1924 (époque où la famille Tuck a acheté le château) et 1950, lorsque Constant Delachaux a réalisé une analyse détaillée de l’ensemble des Hauswirth». Les 17 œuvres réunies ne semblent pas présenter de thématique particulière mais illustrent différentes périodes de l’art du papier découpé. On y retrouve ainsi sept tableaux de Hauswirth illustrant différentes périodes de sa vie. «On est frappé par la ressemblance de ces créations à une époque donnée, ajoute Jean-Frédéric Henchoz. Lorsqu’il avait un schéma en tête, il le reproduisait à de nombreuses reprises, avant de passer à autre chose.» Ce corpus a été alimenté au fil des décennies. Aux créations datant des années 1850 de Hauswirth, dont le travail n’a été découvert qu’aux alentours de 1915, s’ajoutent des tableaux de Louis Saugy (1871-1953) et deux autres, attribués à Isaac Saugy et à Françoise Kohli. Des œuvres plus récentes d’Anne Rosat, de Monique Boillat et de Suzy Duperrex complètent cet ensemble. «Cela témoigne d’un fort intérêt pour cet art, chez plusieurs générations de propriétaires», estime Jean- Frédéric Henchoz. Collection alimentée au fil des ans «Il est extrêmement rare de voir une telle collection refaire surface et s’ouvrir au public» Jean-Frédéric Henchoz Conservateur du Musée du Vieux Pays-d’Enhaut Plus d’images dans notre galerie photos: decoupe.24heures.ch Vevey Nouveau centre psychiatrique La Fondation de Nant, dont le siège est à Corsier-sur-Vevey, prévoit d’ouvrir un nouveau centre ambulatoire de psychia- trie. Il serait construit à la rue des Communaux 7 à Vevey, après démolition de l’arrière du bâtiment du Swiss Media Center. Le projet est soumis à enquête publique depuis hier. Elle s’achèvera le 30 janvier pro- chain. Le dossier d’enquête est consultable à l’Office de l’urbanisme de la ville (rue du Simplon 16, 3e étage). Les bureaux sont fermés du 24 décembre à 12 h au lundi 5 janvier à 8 h. C.BO.

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Riviera - Chablais 1524 heures | Samedi-dimanche 20 - 21 décembre 2014

Contrôle qualitéVC6

Le chiffre

224C’est le nombre de places projetées dans le futur parking et P+R souterrain que la Ville de Vevey met actuellement à l’enquête publique derrière la gare. Un premier dossier d’implantation a été mis à l’enquête en novembre 2013. Le projet de construction prévoit également l’érection d’un nouveau bâtiment administratif sur plusieurs niveaux et encore la prolongation du passage sous-voies CFF. Le dossier d’enquête est consultable jusqu’au 30 janvier inclus à l’Office de l’urbanisme (rue du Simplon 16, 3e étage). C.BO.

VeveyMarché gratuit sous la Grenette

Un marché gratuit sera organisé ce dimanche de 10 h à 16 h sous la Grenette (place du Marché de Vevey). L’idée est d’amener des objets qui ne servent plus et d’en prendre d’autres qui pourraient avoir une quelcon-que utilité. Ce n’est pas un débarras, il faut reprendre les affaires qui n’ont pas trouvé preneur à l’issue de la journée. Les organisateurs donnent rendez-vous à 10 h 30, avec ou sans légumes, pour concocter une soupe, prise en commun. Vin chaud et repas canadien aussi à la carte. www.vivrelagra-tuite.ch C.BO.

VeveyEvénement musical au RKC

Artiste légendaire, Roy Ayers se produira en exclusivité suisse au Rocking Chair, le 18 janvier. Vibraphoniste et chanteur, «The Godfather of neo-soul» a enflammé les scènes du monde entier, notamment celle du Montreux Jazz Festival. Son concert sur la Riviera avait donné lieu à la publication d’un disque. Egalement arrangeur et producteur, le jazzman noir américain a joué avec les plus grands: de Hampton Hawes à Leroy Vinnegar en passant par Billy Cobham ou aussi Herbie Mann. www.rocking-chair.ch C.BO.

PUBLICITÉ

Nouveau!Samedi 24 janvier,

nocturne

raquettes-fondue

dès 17 h 30.

Venez passer un week-end à la montagne loin du stress!3 parcours de raquettes balisés, diverses animations

pour petits et grands, stands de restauration.Départ de Leysin, gare du Feydey.

BOUGEZ MARCHEZ RESPIREZ

Concourssur www.leysinup.ch150 paires deraquettes par jouren location.

ce don.Une chose est sûre: c’estun trésor patrimonial inestima-ble dont hérite le Musée du VieuxPays-d’Enhaut. Au cours de sabrève carrière – entre 1853 et samort, en 1871 –, Hauswirth n’acréé que 150 à 200 œuvres, es-time Jean-Frédéric Henchoz. «Iln’existe pas de recensement défi-nitif de son travail. Ses découpa-ges apparaissent de temps àautre lors de grandes ventes auxenchères. Mais il est extrême-ment rare de voir une telle collec-tion refaire surface et s’ouvrir aupublic.»

Une condition: exposerCar la propriétaire des œuvres,qui les offre «en l’honneur d’Ed-

ward Hallam Tuck», qui fut l’undes initiateurs de la collection, aposé une condition ferme: le mu-sée devra les exposer. «Pour MmeGuth, c’est une donation à tous leshabitants du Pays-d’Enhaut etnous nous sentons investis d’undevoir de partager ce patri-moine», souligne le conservateur.Les dix-sept découpages ferontleur apparition en mai sur lesmurs du musée, qui leur consa-crera sa prochaine expositiontemporaire.

Le Musée du Vieux Pays-d’Enhaut a reçu en donation la collection réunie par les propriétaires successifs du châ-teau de Rougemont

David Genillard

Un tavillonneur au travail, un pay-san fabriquant du fromage à l’al-page, un «bouèbe» et ses chè-vres… Les traditions ancestralesdu Pays-d’Enhaut s’animent enune foule de petits détails, sous lescoups de ciseaux de Johann JakobHauswirth et de Louis Saugy. Con-sidérés comme les précurseurs del’art du papier découpé, les deuxDamounais sont largement à l’honneur au Musée du Vieux Pays-d’Enhaut. Ils le seront unpeu plus encore en 2015: dix-septœuvres des deux artistes maisaussi d’Anne Rosat, de MoniqueBoillat ou de Suzy Duperrex sontvenues grossir les collections del’institution.

Rares sont les amateurs de dé-coupages à avoir contemplé cescréations: elles étaient accrochéesencore récemment au château deRougemont. Bâti par les Bernoiset passé en mains de l’Etat vaudoisau XVIIIe siècle, l’édifice avait étéracheté par William Hallam Tucken 1924. «On ne sait pas quand lespremiers découpages ont étéachetés par la famille Tuck maisles origines de la collection re-montent certainement à cette époque», explique Jean-FrédéricHenchoz, conservateur du Muséedu Vieux Pays-d’Enhaut. L’ensem-ble a fait l’objet d’un inventairedétaillé dans les années 1950 maisest resté caché du grand publicdurant des décennies.

Jusqu’à ce que la dernière pro-priétaire en date du château, PollyGuth, décide, après le décès deson mari, de quitter la demeure.«Je me suis inquiété de ce qu’ilallait advenir de cette collection,poursuit Jean-Frédéric Henchoz.J’ai écrit à Mme Guth pour connaî-tre ses intentions à ce sujet.» Quel-ques mois plus tard, le conserva-teur reçoit un coup de téléphoned’un cabinet d’avocat: «Ils vou-laient savoir si notre musée accep-tait les donations. De fil enaiguille, j’ai compris qu’il s’agis-sait des œuvres du château deRougemont.»

Jean-Frédéric Henchoz restepeu disert sur la valeur de

Château-d’Œx

La châtelaine donne ses trésors de papier découpé

La collection confiée au Musée du Vieux Pays-d’Enhaut sera exposée à partir du mois de mai, annonce le conservateur, Jean-Frédéric Henchoz. CHANTAL DERVEY

Après avoir déjà repris l’exploitation estivale du restaurant Le Manoïre il y a un an, Frédéric Médigue concoctera des mets pour les randonneurs hivernaux des hauts de Montreux

Il a travaillé dans les palaces dumonde entier, de Paris à la Nou-velle-Calédonie en passant parOsaka, au Japon, Londres ou en-core Hongkong. Mais cet hiver,dès l’ouverture du domaine skia-b le des Rochers -de -Nayeaujourd’hui, le Français FrédéricMédigue concoctera des mets pour les randonneurs hivernaux àla buvette de la gare de Jaman. Undrôle d’endroit pour ce chef étoiléqui a commencé sa carrière dansle célèbre Negresco, à Nice, avantde la poursuivre au Martinez, àCannes, et au Royal à Evian.«J’aime la neige et les endroits reti-rés. Et puis d’ici il y a un pano-rama à couper le souffle», dit-il.Une vue qu’il a déjà eu l’occasiond’apprécier, puisqu’il a aussi re-pris durant la belle saison le Ma-noïre, au col de Jaman. C’est lorsde son passage au Châteaud’Amondans, près de Besançon(F), que le Guide Michelin lui aaccordé une étoile.

A Jaman, les midis du mercrediau dimanche, il offrira de la cuisinedu terroir, rösti, croûte au fromageet fondue moitié-moitié, selon la re-cette de Fredy Girardet, précise le chef. Il utilisera du fromage d’al-page de Jaman et du Julius, qui s’ap-parente au vacherin. «Il n’y a pas dehonte à préparer de la fondue, com-mente l’intéressé. J’en ai d’ailleurs déjà fait une spécialité par le passé avec du vin jaune. Mon plaisir est avant tout d’aller à une table et de m’entendre dire que les clients ontapprécié leur plat, quel qu’il soit.»

Dans sa cuisine montagnarde,Frédéric Médigue se sent déjà comme un skieur dans la poudre entre ses deux petits fourneaux etson potager. «Mais c’est peut-être un peu juste pour réaliser des platsgastronomiques ou plutôt convi-viaux, qualificatif que je préfère. Toutefois, je pourrai en concocter à la demande de groupes dès cinq personnes.» Et dans la salle comp-tant une trentaine de places, le maître queux vit déjà au rythme dela sonnerie qui lui indique l’arrivéedes trains. «J’aime cette clientèle derandonneurs proche de la nature»,confie-t-il. Ces derniers aurontpeut-être une surprise si une fois ilsdevaient se faire servir par la fille du chef, Charlotte, Miss Suisse ro-mande 2010. Claude Béda

Un chef étoilé reprend la buvette de Jaman

A Jaman, Frédéric Médigue propose de la fondue. BOSSHARD

Réuni jeudi, l’organe délibérant du Service intercommunal de gestion (SIGE) a entériné des mesures pour la fiabilité de distribution de l’eau

«Ce projet est passé jeudi sansproblème. Il a été adopté sans dis-cussion et à l’unanimité», se ré-jouit Fabienne Despot, présidentedu Conseil intercommunal duSIGE, organe qui gère l’eau etl’abattoir sur la Riviera. Le projeten question a pour but d’engagerdes travaux visant à assurer cor-

rectement la fiabilité de distribu-tion de l’eau dans le réseau Cher-nex-Bignières (commune de Mon-treux), alimenté par la source desAvants. Les principaux ouvrages –pour un montant de 1,6 million –concernent la transformation duréservoir de Vuarennes en stationde pompage, l’adaptation du ré-servoir de Pertit et de la chambrede Bignières et des changementsde conduites.

Le Conseil a également adoptéle budget 2015 tel que présentépar le Comité de direction. Equili-bré, il se monte à 57,5 millions defrancs. C.BO.

Feu vert pour des travaux d’eau au SIGE

U Difficile de connaître avec certitude les origines de la collection de découpages assemblée au château de Rougemont. Selon Jean-Frédéric Henchoz, «les premières acquisitions ont été faites entre 1924 (époque où la famille Tuck a acheté le château) et 1950, lorsque Constant Delachaux a réalisé une analyse détaillée de l’ensemble des Hauswirth». Les 17 œuvres réunies ne semblent pas présenterde thématique particulière mais

illustrent différentes périodes de l’art du papier découpé. On y retrouve ainsi sept tableaux de Hauswirth illustrant différentes périodes de sa vie. «On est frappé par la ressemblance de ces créations à une époque donnée, ajoute Jean-Frédéric Henchoz. Lorsqu’il avait un schéma en tête, il le reproduisait à de nombreuses reprises, avant de passer à autre chose.» Ce corpus a été alimenté au fil des décennies. Aux créations datant des années 1850 de

Hauswirth, dont le travail n’a été découvert qu’aux alentours de 1915, s’ajoutent des tableaux de Louis Saugy (1871-1953) et deux autres, attribués à Isaac Saugy et à Françoise Kohli. Des œuvres plus récentes d’Anne Rosat, de Monique Boillat et de Suzy Duperrex complètent cet ensemble. «Cela témoigne d’un fort intérêt pour cet art, chez plusieurs générations de propriétaires», estime Jean-Frédéric Henchoz.

Collection alimentée au fil des ans

«Il est extrêmement rare de voir une telle collection refaire surface et s’ouvrir au public»Jean-Frédéric Henchoz Conservateur du Muséedu Vieux Pays-d’Enhaut

Plus d’images dans notre galerie photos:decoupe.24heures.ch

VeveyNouveau centre psychiatrique

La Fondation de Nant, dont le siège est à Corsier-sur-Vevey, prévoit d’ouvrir un nouveau centre ambulatoire de psychia-trie. Il serait construit à la rue des Communaux 7 à Vevey, après démolition de l’arrière du bâtiment du Swiss Media Center. Le projet est soumis à enquête publique depuis hier. Elle s’achèvera le 30 janvier pro-chain. Le dossier d’enquête est consultable à l’Office de l’urbanisme de la ville (rue du Simplon 16, 3e étage). Les bureaux sont fermés du 24 décembre à 12 h au lundi 5 janvier à 8 h. C.BO.