La Banque Mondiale - World Bank...C. Resume de I' evaluation D. Codes sectoriels et thematiques E....

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Document de La Banque Mondiale Rapport nO: ICR00001178 Traduction. Seule la version anglaise fait foi. RAPPORT DE FIN D'EXECUTION ET DE RESULTATS (IDA-36210 IDA-3621A TF-26717) POUR UN CREDIT PROPOSE D'UN MONTANT DE 25,25 MILLIONS DE DROITS DE TIRAGE SPECIAUX (CONTRE-VALEUR DE 38,72 MILLIONS DE DOLLARS DES ETATS-UNIS) ALA REPUBLIQUE DU NIGER POUR UN PROJET DE PROMOTION DE L'IRRIGATION PRIVEE (PIP2) 23 Juin 2009 Unite Agriculture et Developpement Rural Departement Developpement Durable Departement du Pays: AFC.F2 Region Afrique Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

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Document de La Banque Mondiale

Rapport nO: ICR00001178

Traduction. Seule la version anglaise fait foi.

RAPPORT DE FIN D'EXECUTION ET DE RESULTATS (IDA-36210 IDA-3621A TF-26717)

POUR UN

CREDIT PROPOSE

D'UN MONTANT DE 25,25 MILLIONS DE DROITS DE TIRAGE SPECIAUX (CONTRE-VALEUR DE 38,72 MILLIONS DE DOLLARS DES ETATS-UNIS)

ALA REPUBLIQUE DU NIGER

POUR UN

PROJET DE PROMOTION DE L'IRRIGATION PRIVEE (PIP2)

23 Juin 2009

Unite Agriculture et Developpement Rural Departement Developpement Durable Departement du Pays: AFC.F2 Region Afrique

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ACD AFD AFTAR

ANPIP AUE CE DEP DO FCFA FMI FOB FPP GdN GSC IBRD

IDA

IMF INRAN IPC MDA N/A OD ODI ONAHA ONG PE PIB PIP2 PPIP PRODEX RAP RAQ RFE SAP S&E TRI TRIE TRIF UGP VAN

EQUIV ALENTS MONETAlRES (Taux de change en vigueur au 9 Juin 2009)

Unite monetaire FCFA(XOF) 1,00 US$ 483,82 FCFA 1,00 US$ 0,65 DTS

ANNEE BUDGET AIRE I er janvier - 31 decembre

ABREVIATIONS ET SIGLES

Accord de Credit de Developpement Agence Franyaise de Developpement Unite Agriculture et Developpement Rural Agriculture and Rural Development Unit Association Nigerienne pour la Promotion de l'Irrigation Privee Association des Usagers de l'Eau Commission Europeenne Document d' Evaluation du Projet Direction des Operations Franc de la Communaute Financiere Africaine Fonds Monetaire International Franco aBord Financement de la Preparation du Projet Gouvernement du Niger Groupements de Services Conseil Banque Internationale pour la Reconstruction et Ie Developpement International Bank/or Reconstruction and Development Association Internationale de Developpement International Development Association Institution de Microfinance Institut National de la Recherche Agronomique du Niger Indice des Prix ala Consommation Ministere du Developpement Agricole du Niger Non-applicable ou Non-disponible Objectif de Developpement Objectifs de Developpement Initial Office National d'Amenagements Hydro-Agricoles Organisation Non Gouvernementale Progres d'Execution Produit Interieur Brut Projet de Promotion de l'Irrigation Privee (Phase 2) Projet Pilote pour la Promotion de l'Irrigation Privee (Phase I) Projet de Promotion des Exportations Sylvicoles et Agro-pastorales Rapport d'A vancement du Projet Revue d'Amelioration de la Qualite Rapport de Fin d'Execution et de Resultats Strategie d'Aide-Pays Suivi et Evaluation Taux de Rentabilite Interne TRI Economique TRI Financier Unite de Gestion de Projet Valeur Actuelle Nette

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Vice President: Obiageli K. Ezekwesili

Directeur du Pays: Madani Tall

Manager du Pays: Ousmane Diagana

Manager Sectorie1: Karen McConnell Brooks

Chef de l'equipe du Projet: Amadou Alassane

Chefde l'equipe du rapport de fin d'execution et de resultats: JosefLoening

Auteurs du rapport de fin d'execution et de nSsultats: Josef Loening & Badre Lanedri

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NIGER Projet de Promotion de I'Irrigation Privee (PIP2)

TABLE DES MATIERES

Fiche d'information

A. Renseignements de base

B. Dates cles

C. Resume de I' evaluation

D. Codes sectoriels et thematiques

E. Personnels de la Banque Mondiale

F. Analyse du cadre des resultats

G. Notation de la performance du programme dans les RAP

H. Restructuration

I. Graphique des decaissements

I. Contexte, Objectifs de developpement, et conception du Projet 1 2. Principaux facteurs ayant influe sur I'execution et les resultats 4 3. Evaluation des resultats 8 4. Evaluation du risque lie aux resultats en matiere de developpement 12 5. Evaluation des performances de la Banque et de l'Emprunteur 13 6. Enseignements tires du projet 15 7. Problematiques souleves par l'Emprunteur/ les Agences d'Executioniles Partenaires 16

Annexe 1 : Couts du projet et modalites de financements 17 Annexe 2 : Resultats par compos ante 18 Annexe 3 : Analyse economique et financiere 22 Annexe 4 : Pret de la Banque et son soutienlsupervision de l'execution 30 Annexe 5 : Resultats de l'enquete aupres des beneficiaires 32 Annexe 6: Rapport et resultats des ateliers des parties prenantes du projet 33 Annexe 7 : Resume du RFE de I'emprunteur etlou commentaires sur la version

preliminaire du RFE 35 Annexe 8 : Observations des cofinanciers et autres partenaires/intervenants 39 Annexe 9 : Liste des documents et donnees de reference 40 Annexe 10 : Exemples de technologies de la petite irrigation au Niger 42

Carte 45

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A. Renseigneme..ts de base·'

'Identification du projet: P072996

Date du RFE:

P/CIFF Numero (s) FF-26717

RFE Standard

NE-Promotion de Pays: Niger Designation du projet: l'irrigation Privee- PIS

(Ex.2)

IDA-362I 0, IDA­

Pret d'Investissement Instrument de pret: Emprunteur: REP. du NIGER

S.pecifiqll.e

Total de l'engagement USD38,7M Montant decaisse: USD45,4M

initial:

Categorie Environnementale: B

Organisme d'execution: Ministere de I 'Elevage et des Industries Animates

PIP2

Cofinanciers et autresPtlrtenaires exterieurs:

B. DateS etes Date(s)Processus Date Processus Date initiale

revisee(s)/reelle(s)

Examen de I' idee 24/0112001 Entree en vigueur: 01104/2002 0411112002

cadre:

30/05/2007Evaluation: 29/10/2001 Restructuration(s):

10/0112008

Examen mi-Approbation: 19/0312002 30/1112005 30/1112005

parcours:

Cloture: 31112/2007 31112/2008

c. Resume des notes C.l Notation de la performance dans leRFE

Resultats: Tres Satisfaisant

Risques lies aux resultats de devel()ppe!11ent: Substantiel

Performanc(l de I~ Banque:Satisfaisant

Performance de l'emprunteur:. Moderement Satisfaisant

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C.2 Notation detaiIJee de la performance de la Banque et de l'emprunteur (par Ie RFE) Banque Notes .Emprunteur Notes

Qualite Initiale: Satisfaisant Gouvernement: Moderement Satisfaisant

Qualite de la supervision:

Satisfaisant Organisme(s) d'execution:

Moderement Satisfaisant

Performance glmerale S t' f:' t Performance generate Moderement a IS alsan

de Ia Banque: de I'emprunteur: Satisfaisant

C.3 Qualite initiale et indicateurs de performance en matiere d'execution

Performance en matiere Evaluation du d'execution Indicateur Groupe d'Assurance Note

Qualite (s'il ya lieu)

Projet risquant de poser

des problemes atout Qui Qualite initiale: Aucune

moment(OuilNon) :

Projet posant des Qualite de la

problemes atout moment Oui Aucune supervision:

(OuiINon):

Note de l'objectif de

developpement avant la Satisfaisant

cloture/Petat d'inactivite:

D. Codes'sectorielset thematiques Initial EfTectif

Code sectoriel (en % du financement total de la Banque)

Vulgarisation et recherche agricole 16 16

Administration centrale 19 19

Irrigation et drainllge~. 60 60

Autres services sociaux 5 5

Code thematique (Principal/Secondaire)

Autre.develoPJl~ment rural 22 22

ParticiJl[ition et engagement civiqlle 22 22

Services ruraux et infrastructure 22 22

Diffusion technolog,ique 11 11

Management des ressources aquatiques 23 23

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iE.:pe;:;~~nerd~J;B.l1qlle;<. __~""','w._""",_ ~_hH;; __ "_/h _ __ , '_'_,' ~,,_,

Postes LorsduRFE Lors de l'aPllrobation

Vice-President: Obiag~li KatrynEzekwesili ,Callisto Mandavo

Directeur des Operations: Madani Tall Antoinett~I\.1.:SIlYe,~

Chef sectoriel: Karen Mcconnell-Brooks .Josep~I3(l.1;lh-Dwomoh

Chef d'equipe du projet: Amadou Alassane Daniel M. Sellen

Chef d'equipe du RFE: Josef Ludger Loening,

Auteurs principaux du RFE: JosefLudger Loening

Badre Lanedri

F. Analyse du cadre des resultats

Objectifs de developpement du projet (teis que figurant dans Ie Document d'evaluation du projet)

L'objectif de developpement du projet est d'augmenter la production et Ia rentabilite de cultures irriguees ahaute valeur ajoutee par les petits producteurs grace a1 'utilisation de technologies simples et afaible couto

Revision des objectifs de deve)oppement du projet (telle qu'approuvee par I'autorite chargee de I' approbation initiale) N/A

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(a) Indicateurs des Objectifs de Developpement du Projet

Valeurs de la cible Valeur n~eUe initiale (teUe que Valeurs cibles enregistree a

Valeur deIndicateur figurant dans les officiellement I'achevement ou

reference documents revisees pendant des

d'approbation) annees ciblcs Augmentation des rendements de 50% dans les nouvelles zones d'intervention du

Indicatcur 1 : projet

Va1 Oignons: 26t1ha Oignons: 39 tlha Oignons: 39t1ha Oignons: 41t1ha eUt~tat' Poivrons: 11tlha Poivrons: 17 tlha Poivrons 17 tlha Poivrons: 18t1ha(quan live ou T 20t1hr .) omates: a Tomates: 30 tlha Tomates: 30tlha Tomates: 32t1ha

qua Itattve Riz: 2t1ha Riz: 4t1ha Riz: 4t1ha Riz: 4t1ha Date de

18/06/2002 25/03/2002 3111212005 31112/2008realisation

Obse~a~ons ~Y Taux de realisation par rapport it la cible: Oignons (105%), Poivrons (108%), c?ml'prtl~ a)ux e T omates (106%), Riz (93 %) rea Isa IOn

" t 2 Augmentation de la production de 50% dans les nouvelles zones d'intervention IndIca eu r : d .u proJe t

Oignons: 21.525t Oignons: 32.288t Oignons: 32.288t Oignons: 132.707t V I .a eur

't t' POlvrons: 37.733t Poivrons 56.600t Poivrons 56.600t Poivrons: 39.639t ( tquan I a Ive ou rtat') Tomates: 3.962t Tomates: 5.943t Tomates: 5.943t To mates: 19.587t

qua live Riz: 360t Riz: 540t Riz: 540t Riz: 2.304t Date de

18/06/2002 25/0312002 3111212005 31112/2008realisation

Obse~a~ions ~Y Taux de real isation par rapport it la cibIe: Oignons (411 %), Poivrons (70%), c?ml'prtl~ a)ux e Tomates (330%), Riz (427%) rea Isa IOn

' t 3 Augmentation moyenne des revenus nets de 35% dans les nouvelles zones I dn lea eur : d" . d . ( , 'II' d fr CFA). mterventlon .. uproJet mesllres en ml Ions e ancs .... V I Oignons: 0,402 Oignons: 0,543 Oignons: 0,543 Oignons: 3,026

a eUt~t t' Poivrons: 0,743 Poivrons: 1,003 Poivrons: 1,003 Poivrons: 1,966 (quan I a lve ou

rtaf) Tomates: 0,128 Tomates: 1,728 Tomates: 1,728 Tomates: 3,311 qua live Riz: 0,187 Riz: 0,252 Riz: 0,252 Riz: 0,518

Date de 18/0612002 25/03/2002 3111212005 31112/2008realisation

Obse~attionsd(Y Taux de realisation par rapport it la cible: Oignons (558%), Poivrons (196%), compns aux e .

, I' t') Tomates (192%), RIZ (205%)rea Isa Ion

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(b) Indicateur(s) de resultats intermediaires Valeurs de la cible Valeur reelte initiale (teUe que VaJeurs cibles enregistree Ii

Valeur deIndicateur figurant dans les officiellement l'achevement ou

reference documents revisees pendant des

d'approbation) annees cibles Nombre de beneficiaires adoptant au moins une nouvelle technologie diffusee

Indicateur 1 : par Ie projet PIP2

Valeur (quantitative ou 1.580 39.000 30.000 30.826 qualitative) Date de

18/06/2002 25/03/2002 31112/2005 15112/2008realisation

Observations (y compris taux de Taux de realisation par rapport aI'objectif: 103% realisation)

· t 2. 80% des associations de producteurs touchees par Ie projet ont ete formes a la gestion I nd lca cur . dm" . fi " tI 'd .a mlstratlVe et manclere e ou a. es su)ets connexes".. . . Valeur (quantitative ou 1.521 6,118 N/A . 6.312 qualitative) Date de

18/06/2002 25/03/2002 3111212005 15/12/2008realisation Observations (y compris taux de Suspendu apres la revue de mi-parcours realisation) I d' t 3' 50% des irrigants impJiques dans Ie PIP2 ont ete formes aux techniques ameJiorees de n lca eur . production, de stockage (conservation) et aIa transformation des produits agricoles

Valeur (quantitative ou 40.000 20.000 20.000 21.344 qualitative)

Date de 18/06/2002 25/0312002 3111212005 15112/2008

realisation

Observations (y compris taux de Taux de realisation par rapport al'objectif: 107% realisation) Indicateur 4: Le nombre d'exploitants utilisateurs des structures financiers decentralisees triple Valeur (quantitative ou 7.984 23.952 23.952 29.297 qualitative) Date de

18/06/2002 25/03/2002 3111212005 15/12/2008realisation

Observations (y T d . I' , , I' b' 'f 1220/ (. d' b d ' '1'ta d aux e rea IsatlOn par rapport a 0 ~ectl : 10 III Icateur a an onne apres a compns ux e ,'1' t') revue de ml-parcours). rea Isa Ion

Indicateur 5: Le nombre de femmes participant aux activites du projet augmente de 50%

Valeur (quantitative ou 5.262 7.893 7,893 13.087 qualitative)

lX

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Date de 18/06/2002 25/03/2002 3111212005 15112/2008

realisation Observations (y compris taux de. Taux de realisation par rapport it l'objectif: 166% realisation)

G. Notation de la performance du projet dans les rapports d'avancement du projet

Date d'archivage du rapport

No. d'avancement du projet

1 04/1012002 2 11104/2003 3 27/08/2003 4 23/02/2004 5 22/07/2004 6 07/12/2004 7 12/042005 8 17112/2005 9 30106/2006 10 27/02/2007 11 29/06/2007 12 31107/2007 13 23/0312008 14 11110/2008 15 12/12/2008

Objectif de Developpement

Satisfaisant Satisfaisant Satisfaisant Satisfaisant Satisfaisant Satisfaisant Satisfaisant

Moderement Satisfaisant Moderement Insatisfaisant Moderement Insatisfaisant Moderement Insatisfaisant Moderement Satisfaisant

Satisfaisant Satisfaisant Satisfaisant

H. Restructuration (s'il y a lieu)

D t d Approbation du Evaluations du at e(st) e Conseil Changement RFE lors de la

res rue ura- Objectif de restructurationtion developpement OD AE

30/05/2007 N MI

10/0112008 N MS MS

Avancement de I'execution Decaissement effectif (millions USD)

Satisfaisant 0,00 Satisfaisant 1,46 Satisfaisant 1,96 Satisfaisant 2,77

Insatisfaisant 4,52 Insatisfaisant 8,29

Moderement Satisfaisant 15,29 Moderement Satisfaisant 27,11

Insatisfaisant 34,34 Insatisfaisant 40,72

Moderement Insatisfaisant 41,28 ..

Moderement Satisfaisant 41,61 Satisfaisant 43,79 Satisfaisant 45,73 Satisfaisant 45,73

Montant decaisse lors de la Raison de la restructuration et

restructuration en principaux changements effectues millions de dollars

Resultats de developpement moderement insatisfaisants et processus d'execution insatisfaisant. Mai 2007 fut la date

41,28 it partir de laquelle I'Agence maitresse d'reuvre ANPIP demissionna de ses responsabilites de supervision du projet Janvier 2008 fut la date officielle de Ia signature de revision de la

43,23 subvention par Ie Gouvemement du Niger.

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I. Profil de decaissement

Original ---- Formally Revised -- Actual 50

40

30.. c .2; 20 ~

!of\ = 10

0 ,.... ,.... ,.... ,.... ,.... ,.... ,........ .... .... .... .... .... .... ....

CI c:I C1 C1 C1 c:I C'II c:I C1 C1 C1 C1 C1 C1 CI ~ ,.... ,....N N "1' ":t' It\ It\ \II \II .... 00 00 en en.. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. co co co co

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1. Contexte, objectifs de developpement et conception du projet

1. Le Niger est considere comme Pun des pays les plus pauvres de la planete, avec un environnement sahelien difficile, ou les chocs climatiques sont frequents et les precipitations imprevisibles. L'agriculture est un pilier de la vie en milieu rural, foumissant l'essentiel des emplois, des salaires et de I'alimentation. La deuxieme phase du projet de promotion de l'Irrigation Privee (PIP2) a ete con~ue afin de soutenir Ie Gouvemement du Niger (GdN) dans l'atteinte de ses objectifs en matiere de croissance du secteur agricole par: (i) l'intensification et la diversification des cultures irriguees afin d'ameliorer la securite alimentaire ; (ii) Ie developpement du secteur prive et Ie renforcement des capacites des associations d'agriculteurs et d'autres organisations agricoles ; (iii) la mise en place de'mesures financieres durables dans les zones rurales ; et enfin (iv) la creation d'un environnement de production durable et socialement equitable.

2. Dans la formulation de cette operation, Ie GdN et la Banque ont conjointement decide de mettre I'accent sur Ie role du secteur prive et de favoriser la petite irrigation aux depends de la grande irrigation. Le PIP2 s'est d6veloppe grace aux succes de la phase Pilote du Projet de l'Irrigation Privee (PPIP), qui commen~a en 1996 et s'acheva en 200 I. La conception du projet PIP 2 a profite du succes du PPIP dans Ie pilotage de technologies appropriees et souvent innovantes ainsi que dans la collaboration avec Ie secteur prive et la societe civile au niveau local. La preparation du projet s'est ainsi inspiree des enseignements tires lors de la premiere phase et des recommandations issues d'un travail analytique recent soutenu par la Banque. II fut decide que Ie developpement de la petite irrigation et la promotion de techniques agricoies ameliorees devrait etre une priorite majeure dans Ie contexte Sahelo-saharien rude du Niger. L'importance de l'irrigation fut soulignee par la documentation d'un potentiel d'irrigation largement inexploite et par Ie fait que Ie Niger a acces au marche sous-regional du Nigeria et de ses autres voisins, en particulier en ce qui conceme les cultures ahaute valeur ajoutee comme l'oignon.

3. Le projet a ainsi eu pour objectif de capitaliser I'avantage comparatif du Niger pour la production de plusieurs cultures irriguees. Sur la base des le~ons tirees lors de la phase pilote, la seconde phase a cherche Ii developper des technologies a faibles couts (essentiellement des pompes manuelles, des motopompes, des forages manuels et diverses techniques d'irrigation) puis de les diffuser aupres des petits agriculteurs, avec une serie de mesures d'appui ala formation et d'assistance financiere et technique.

1.1 Contexte lors de la preparation du projet

4. L'objectif global de la Strategie d' Aide Pays (SAP) pour Ie Niger fut de roouire Ie nombre de personnes so us Ie seuil de pauvrete, sur la base motrice de la croissance economique. Cependant, la part importante de fonds d'investissements publics destinee auparavant au developpement rural n'a donne que de maigres resultats. Le PIB agricole par habitant se contracta de presque 2% entre 1966 et 1996 et Ie nombre de foyers en etat d'insecurite alimentaire augmenta.

5. Le premier pilier de la SAP a mis en evidence Ia necessite de capitaliser sur les sources sectorielles de croissance. La production agricole irriguee fut consideree comme la source de croissance la plus importante et stable pour Ie Niger, au vu de la volatilite chronique des prix des matieres premieres agricoles, de la situation precaire de I'agriculture pluviale et I'existence d'un potentiel d'irrigation inexploite. Deux autres piliers de Ia SAP ont egalement ete consideres dans la preparation du projet: Ie developpement du capital humain (par Ie renforcement des capacites des associations de producteurs) et la mise en valeur des opportunites de croissance regionale (par la promotion des exportations de cultures irriguees pour repondre a l'importante demande de la sous-region).

6. Lors de la preparation du projet, I'objectif Ii long terme du gouvemement du Niger (GdN) pour Ie secteur de I'agriculture fut de promouvoir une croissance durable, afin de repondre ala demande croissante de la population, tout en ameliorant la securite alimentaire, en reduisant la pauvrete, et en augmentant les exportations. L'agriculture irriguee fut largement reconnue pour pouvoir jouer un role central dans Ia realisation de cette ambition. Le Gouvemement du Niger annon~a egalement des plans pour encourager la participation et Ie developpement du secteur prive, mais egalement la decentralisation de la gestion des ressources naturelles en transferant davantage de responsabilites aux communautes locales. Alors que Ie Gouvernement du Niger entreprit I'importante initiative de developper une strategie autour de I'eau et de I'irrigation, ce demier manqua de moyens financiers pour mettre en reuvre un programme national.

- I ­

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1.2 Objectifs de developpement initiaux (ODn et principaux indicateurs du projet (tels qu'approuves)

7. L'objectif de developpement initial fut « d'augmenter la production et la rentabilite des cultures irriguees ahaute valeur ajoutee par les petits agriculteurs grace a I 'utilisation de technologies simples a Jaible cout ». Les principaux indicateurs de performance et les indicateurs de resultats du projet se declinent comme suit:

Tableau 1: Indicateurs lors de I'evaluation

Indicateurs de performance des Principaux iudicateurs de resultats du projet 1. Augmentation de 50% des rendements 1. Au moins 75% des beneficiaires participant au dans les zones de mise en place du projet projet adoptent une nouvelle technologie diffusee par

Ie projet

2. Augmentation de 50% de la 2. 80% des associations de producteurs touchees par production Ie projet sont formees a la gestion administrative et

financiere etlou ades sujets connexes 3. Augmentation moyenne des revenus 3. 50% des irrigants impliques dans Ie PIP2 sont nets de 35% formes aux techniques ameliorees de production, de

stockage, de conservation et a la transformation des produits agricoles

4. Ie nombre de producteurs membres de SFD triple

5. Ie nombre de femmes participant aux activites du projet augmente de 50%

1.3 Les objectifs de developpement du projet et les principaux indicateurs apres revision/modification (tels qu'approuves par I'autorite chargee de I'approbation initiale) ainsi que les raisons/justifications

8. Les objectifs de developpement du projet n'ont pas ete revises. Les principaux indicateurs de performance ont demeure inchanges. Les principaux indicateurs de resultats du projet n'ont pas ete modifies (a I'exception de I'indicateur mesurant Ie nombre de producteurs membres d'institutions de micro-finance qui a ete abandonne lors de la revue de mi-parcours). Un bon nombre des 30 sous-indicateurs de pilotage a egalement ete raffine lors de la revue it mi-parcours. Ces modifications ont e16 apportees afin de mieux suivre les realisations, et de se conformer plus etroitement avec Ie cadre des resultats. La plupart des changements furent anodins et eurent lieu lors des reajustements des composantes Mise en valeur et renJorcement des capacites des acteurs et de Financement de I 'irrigation. En raison de leurs specificites, certains des sous indicateurs n'ont pas eu d'appreciation initiale ni d'objectifs definis.

1.4 Les principaux beneficiaires

9. Les beneficiaires concemes furent en tout premier lieu les petits exploitants agricoles, pour la plupart associes en organisations paysannes, organisations qui inclurent egalement les associations d'agricuitrices. Ces petits producteurs avaient typiquement un droit de propriete ou d'afTermage pour I'exploitation de tres petites parcelles de terre. Les fermes dont les superficies depassaient les 10 hectares n'ont pas ete eligibles au PIP2, alors que la taille mediane des exploitations supportees par Ie projet fut d'environ 1,5 hectare. Les beneficiaires furent egalement les foumisseurs de services qui ont contribue au developpement de I'irrigation (artisans locaux), organismes parapluie et autres participants situes en aval de la chaine de valeur (transporteurs, transformateurs, grossistes et commer9ants).

1.5 Composantes initiaJes du projet (teUes qu'approuvees)

10. Le projet fut organise en 5 composantes lors de la phase de preparation:

A. La composante «Appui a la Mise en Valeur» (6,12 millions US$), qui eut pour objectif I'amelioration de la productivite et de la rentabilite des petits producteurs. Cette composante visa egalement it diffuser les technologies utilisees lors de la phase pilote. Le resultat attendu fut de developper, tester, ameliorer et propager l'utilisation de technologies simples et afaible COllt pour les

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operateurs prives. Cette composante eut 2 sous-composantes: (i) Ia recherche participative pour developper et tester de nouvelles technologies d'irrigation ; et (ii) Ies services d'appui conseil pour s'assurer que Ies producteurs avaient un acces opportun aux actives de vente et de production.

B. La composante « Renforcement des Capacites » (2,32 millions U8$), qui eut pourobjectif Ia creation de nouvelles organisations de petits irrigants et Ie renforcement de celles qui sont deja en place, mais egalement celui de permettre a ces organisations, existantes ou nouvellement crees, de ooneticier de I'utilisation des nouvelles technologies. La compos ante de renforcement des capacites fut organisee en 3 sous-composantes: (i) Consolidation des capacites institutionnelles de I' Association Nigerienne de Promotion de l'Irrigation Privee (ANPIP) et renforcement de ses activites a I'echelle locale; (ii) Appui au Gouvernement du Niger dans la promotion de I'Irrigation Privee, notamment dans la mise en reuvre de ses politiques, de ses reformes et dans la mise en place de services decentralises ; (iii) tester en phase pilote I'externalisation privee de la gestion de I'eau sur les Amenagements hydro­agricoles de I 'Office National des Amenagements Hydro-agricoles (ONAHA).

C. La composante « Financement de I 'Irrigation » (28,72 millions U8$) eut pour objectif de s'assurer que les producteurs et leurs organisations soutenues par Ie projet, ainsi que les autres partenaires puissent satisfaire leurs besoins d'investissement en irrigation a travers une mesure de financement dite de matching grant adaptee au developpement de leurs activites. Cette composante fut organisee en deux sous-composantes: (i) Ie fond d'investissement de l'agriculture irriguee qui visa a foumir des subventions de matching grant sur la base de demandes de financement ascendantes. Les ooneficiaires eligibles ont contribue aux couts d'investissement dans I'irrigation; (ii) L'autre sous­composante a vise l'amt.Hioration des Institutions de microfinance (IMF). Elle a egalement cree un fond de renforcement des eapacites des IMP et leurs organisations Faitieres.

D. La composante « Protection Environnementale » (2,29 millions U8$) eut pour objectif de minimiser les impacts environnementaux et sociaux indesirables qui pourraient resulter de l'expansion de la petite irrigation, et de considerer les preoccupations relatives a Ia conservation et l'amelioration de l'utilisation des res sources naturelles. Cette composante eut 4 objectifs centraux : (i) proteger et maintenir les perimetres irrigues, ainsi que leur environnement ; (ii) proteger I'environnement contre les externalites negatives Iiees au developpement de I'irrigation; (iii) assurer la surveillance des nappes phreatiques et veiller contre leur sur-utilisation et leur pollution; et (iv) de former les beneficiaires aux problematiques d'impact environnemental et pratiques d'attenuation des risques environnementaux.

E. La composante « Gestion » (8,53 millions U8$) eut pour objectif que l'equipe de l'ANPIP chargee de I'execution du projet fournisse une assistance suivant les attentes du public vise par Ie projet. Les competences necessaires au management du projet ont eM recrutees suivant une embauche competitive. Enfin, cette composante a egalement eu pour but de financer la sensibilisation et Ie renforcement des capacites du personnel implique dans Ie projet.

1.6 Revision des composantes (suite a la restructuration du projet)

II. 8uite ala revue ami-parcours de Decembre 2005, les composantes «Appui a la Mise en Valeur» et « Reriforcement des Capacites» ont ete fusionnees pour creer une nouvelle composante intitulee «Mise en valeur et Renforcement des capacites des acteurs» (8,23 millions US$ lors de la cloture du projet). Cette nouvelle composante a couvert les activites des precedentes compos antes et a vise une meilleure coherence entre les parties prenantes et les agences maitresse d'reuvre. Cette nouvelle composante a ete divisee en quatre sous-composantes: (i) des services d'appui conseil; (ii) Ie renforcement des capacites des organisations professionnelles ; (iii) la diffusion des equipements et des techniques de production, et (iv) l'externalisation de la gestion de I'Eau. Les objectifs attribues a cette compos ante ont ete en accord avec les objectifs de developpement initiaux et les principaux indicateurs du projet. Plusieurs sous-indicateurs mesurant les resultats pour la compos ante initiale « Financement de I 'Irrigation » (28,2 millions US$ a la cloture) ont ete revises. Les composantes «protection environnementale» et «gestion)} n'ont pas ete changees. Un transfert de responsabilites a nea.nmoins eu lieu entre I' ANPIP et Ie Ministere du Developpement Agricole (MDA) en Mai 2007.

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1.7 Autres changements significatifs

12. Cette restructuration fut approuvee au niveau de la Direction des Operations (DO) en Decembre 2007 et fut accompagnee d'un amendement de I' Accord de Credit de D6veloppement (ACD) pour prendre acte des modifications et reaffecter les allocations de credits par composante. Aucune modification n'a ete faite aux objectifs. La mise en reuvre de ces changements a ete progressive. Suite Ii la revue de mi-parcours de Decembre 2005, Ie premier changement majeur fut la nomination d'un nouveau Directeur General pour l'Unite de Gestion de Projet (UGP) en Septembre 2006. L'ANPIP a demissionne de ses responsabilit6s de superviseur du projet en Mai 2007. La signature officielle de la revision de subvention par Ie Gouvemement du Niger, declenchant par la meme une annee supplementaire de mise en reuvre du projet, ne fut effective qu'en Janvier 2008.

2. Principaux facteurs ayant influe sur I'execution du projet et ses resultats

2.1 Preparation du projet, conception et qualite initiale du projet

13. La preparation du projet et I'analyse de fond ont ete bonnes. La preparation du projet a hautement beneficie de l'evaluation rigoureuse des enseignements tires du PPIP, mais a aussi joui d'enrichissantes analyses des precedentes experiences d'investissements dans Ie secteur rural, ainsi que les causes de performances historiquement decevantes. Les enseignements tires pour la conception du projet ont inclus: (i) la necessite d'une etude minutieuse des techniques d'irrigation de petite echelle adaptees au contexte du Niger, (ii) I'importance de donner un role substantiel au secteur prive pour I'execution du projet a I'echelle nationale et locale; (iii) les benefices de la participation des parties prenantes pendant I'execution du projet, (iv) une approche participative tout au long de la phase d'execution; (iv) Ie besoin d'une approche consciencieuse pour Ie suivi et l'evaluation, et (v) une insistance pour une gestion financiere decentralisee jusqu'au niveau local.

14. La conception du projet a ete simple avec un Objectif de Developpement cIairement identifie. Le projet n'a pas beneficie d'une Revue d'Amelioration de la Qualite (RAQ) formelle, mais a beneficie d'appui conseil et de revisions par Ie personnel experimente du secteur. Lors de la conception, les equipes veillerent Ii la mise en place d'un cadre de verification approprie. Les objectifs, aussi bien SOllS I'angle de la conception que de la pertinence, demeurent tres pertinents Ii I'heure du bilan de fin d'execution. Initialement reticent a confier la tutelle du projet Ii I' ANPIP, Ie Gouvemement du Niger a pleinement soutenu Ie programme. Un groupe de travail a ete constitue, represente par plusieurs ministeres, les parties prenantes majeures et des initiatives sponsorisees par les donateurs.

15. En retrospective, les deux lacunes cIes de I'analyse des risques, furent: (i) l'echec d'une evaluation plus approfondie des capacites institutionnelles de l'ANPIP a piloter une operation d'envergure a \'echelle nationale, et (ii) la sous-estimation des risques associes au systeme de matching grantl.

2.2 Execution

16. . Le projet a connu trois phases distinctes : (i) la peri ode avant la revue ami-parcours de Decembre 2005, peri ode durant laquelle des notes trop optimistes ont ete attribuees aux Progres d'Execution (PE) et a l'Objectif de Deve\oppement (OD); (ij) une phase ulterieure « d'incertitudes », durant laquelle il y eut une « crise de leadership» de 18 mois; (iii) une phase finale durant laquelle la performance s'ameliora progressivement grace a la mise en place des recommandations de Ia revue de mi-parcours. Durant la troisieme phase, une extension d'un an fut approuvee pour Ie projet.

Suite a la revue a mi-parcours de Decembre 2005, Ie Gouvemement du Niger et la Banque ont perdu la confiance qu'ils avaient accordee aI' ANPIP en matiere de management. Suite aune « crise de leadership », I'association a accepte de se retirer du PIP2 en Mai 2007, alors que Ie MDA a repris en charge Ia supervision

1 II semble que, durant la preparation du pro jet, l'equipe de projet ait ete conseillee par l'ANPIP sur les vastes implications du mecanisme de matching grant. La Commission Europeenne a egalement emis une plainte aupres du MDA indiquant que la subvention relativement importante du PIP2 pourrait empecher Ie decaissement de credits d'une operation parallele mais de moindre echelle.

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de I'UGP. Les changements cles suggeres et progressivement executes aprt!s la revue de mi-parcours ont inclus: (a) la fusion des composantes 1 et 2 dans une seule composante, (b) Ie recentrage de I'execution du projet sur « des zones de concentration de I'irrigation », (c) Ie reajustement du nombre d'unites regionales du projet, passant de 8 a5 unites, afin d'ameliorer l'efficience, (d) davantage de recours aux Groupements de Service-ConseiJ qui ont demontre une bonne performance concernant la selection des sous-projets, (e) I'extension du projet aun an supplementaire, comme suggere dans la revue de mi-parcours.

Figure 1: Notation de la performance du programme et graphique des decaissements pour la periode 2002-2008

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17. QueIque peu paradoxalement, I'incertitude observee a l'echelle nationale n'a pas affecte de maniere negative I'execution du projet sur Ie terrain. Au contraire, la pression exercee sur Ie personnel du projet, pression lice aux plans de rationalisation du PIP2, a eu des effets benefiques sur la performance et l'atteinte des resultats du programme. En somme, les changements du projet -formalises relativement tard en Janvier 2008 apres la signature de l'Amendement du Credit par la Republique du Niger- ont ete realises pour Ia date de cloture et pour regulariser Ie processus de restructuration progressivement mis en reuvre, couvrant des aspects organisationnels, institutionnels et techniques. Ces mesures contribuerent a accelerer les decaissements et I'achevement des objectifs de developpement. En fait, lorsque Ie MDA reprit Ia tutelle du projet, 93% du credit IDA avait ete d6caisse. La performance du PIP2 et les dtkaissements sont representes dans Ie graphique ci-dessus.

18. Le motif principal de ces changements ctait de contrecarrer les risques qui n'ont pas ete correctement identifies lors de la phase d'evaluation. Les deux principaux risques qui ont conduit aune deterioration de la performance du projet furent les suivants:

A. L 'echec d 'une evaluation prealable des capacites de I'ANP IP aconduire de Jat;on efficace Ie projet. Lors de I 'evaluation, I'hypothese que I'ANPIP ait les capacites a mener un projet d'irrigation d'envergure nationale a e16 validee sur la base de I'experience prometteuse du PPIP. II fut admis que Ie transfert des responsabilites d'ex6cution aune association aurait pour effet de garantir une saine gestion financiere. II fut egalement suppose que les interferences d'ordre politiques auraient pu etre minimisces. Enfin, il fut admis que Ie MDA pouvait avoir la capacite de supervision des elements fiduciaires cles de l'association. En definitive, les rapports de missions de supervision montrerent clairement des lacunes dans la gestion du projet, des delais dans les activitcs de reporting financier et de passation de march6, et des problemes d'interference politique.

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B. L 'echec d'une evaluation des risques associis au matching grant. La conception du PIP2 a inclus la creation d'un instrument de matching grant pour ameliorer Ie credit rural, qui foumit aux producteurs les financements dedies aux achats de technologies d'irrigation de petite echelle. Les parts d'investissement sont respectivement issues a 80% du PIP2 et a 20% des producteurs. En definitive, les arrangements lors de l'execution ont cause: (i) des inquietudes quant a l'equite d'attribution des subventions, dans Ie sens ou des agriculteurs relativement bien lotis ont beneficie de manU:re disproportionnee des subventions, et ont meme dans certains cas prepare de fausses demandes d'application, (ii) des incitations aux agriculteurs pour acheter des motopompes au lieu de pompes manuelles, alors que leurs pratiques agricoles ne necessitaient pas de mecanisation, et (iii) des possibilites d'eviction d'autres programmes ruraux avec de potentielles distorsions pour Ie secteur financier rural.

2.3 Conception, execution et utilisation du mecanisme de suivi et d'evaluation

]9. A la cloture du projet, Ie Suivi et l'Evaluation (S&E) a e16 note comme satisfaisanf. Le systeme de S&E a debute avec une performance basse, mais a graduellement atteint une tres bonne performance. L'efficacite du systeme de S&E it conduire les indicateurs de performance cles et les principaux indicateurs du projet a ete remarquable. La demarche de conception du systeme de S&E lors de la phase d'evaluation a choisi avec precaution des indicateurs mesurables et a mis une attention particuliere a la foumiture des ressources necessaires. Suite Ii d'infructueuses experiences d'op6rations menees en milieu rural, une attention particuliere fut consacree au suivi et it l'evaluation lors de toutes les etapes de supervision du projet. Des experts intemationaux furent regulierement en collaboration avec les equipes en mission pour les operations de supervision. Les aide-memoires de missions fournirent les donnees qualitatives et quantitatives necessaires pour Ie suivi de la performance et des principaux indicateurs. Le personnel de S&E fut peu renouvele, ce qui a permis une continuite dans les activites de suivi durant Ie projet, et ce malgre la restructurati on.

20. Au demarrage du projet, la plus faible performance du S&E et la «crise de leadership » n'ont pas affecte la fiabilite du systeme. Une des interpretations acette observation fut que Ie projet etait pourvu de robustes indicateurs de base, qui ont pu etre etablis Ii partir des donnees disponibles Ii la cloture du PPIP. L 'unite de suivi du PIP2 a egalement fait un effort de recherche pour accorder les donnees de reference avec diverses autres sources, conduisant a des mises a jour mineures. Le systeme de S&E a engendre trois enquetes agricoles (2005/6, 200617 et 200718), realisees suivant une methodologie de collecte de donnees renseignant sur la superficie totale mise en valeur, les rendements, les productions par culture et les comptes d'exploitation. Ces enquetes ont ete realisees avec Ie support technique de l'Institut National pour la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) et ont beneficie de la supervision de la Banque. Ces enquetes ont permis de produire un document technique et un petit manuel de I'enqueteur. Le systeme de S&E a egalement engendre un nombre important d'etudes quantitatives et qualitatives, etudes s'appuyant sur les donnees du systeme de S&E, sur les donnees issues des visites sur Ie terrain ainsi que diverses autres sources. Des evaluations independantes realisees sur les differentes composantes et d'autres aspects majeurs du projet ont ete menees lors de l'evaluation ex-post du PIP2. La qualite analytique des etudes varie, mais elles tendent it foumir des informations utHes au suivi tout au long du cycle de projet. L'information sur Ie S&E a ete utilisee par les equipes en charge du projet et demeura fort utile pour la supervision. Par exemple, la decision de restructurer Ie projet a ete declenchee par des elements de sortie des revues du systeme de suivi et d'evaluation.

21. Le systeme de S&E a globalement ete robuste. Dans un contexte ou. u il peut s'averer difficile de collecter des donnees, ou I'environnement ecologique s'avere difficile, la performance generale est consideree comme remarquable. Les informations collectees sont d'une reelle importance pour Ie pays. Par exemple, les donnees 'sur les prix ont ete collectees au cours de trois annees consecutives, alors qu'il n'y a pas de donnees sur les prix ruraux au Niger et qu'il n'existe pas de suivi de I'index des prix a la consommation (IPC) sauf pour Niamey, la capitale du pays. Un point faible est cependant notable en ce qui

Z La note de S&E reportee est issue de la demiere mission de Supervision ala fm de 2009. Le RFE ne stipule pas de note fonnelle pour leS&E.

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concerne I'analyse des impacts sociaux du projet, OU les donnees n'ont pas ete completement exploitees, les techniques d'evaluation de la pauvrete et des problematiques de genre ayant ete rudimentaires.

2.4 Respect des mesures de sauvegarde et des obligations fiduciaires

22. Politiques de sauvegarde environnementale. Le PIP2 a ete classe dans la categorie environnementale B, ce qui necessite une evaluation partielle du projet afin de se conformer aux mesures de sauvegarde de la Banque. Le respect de ces mesures environnementales a ete juge satisfaisant pendant la duree de vie du projet, la composante protection environnementale du PIP2 ayant ete specifiquement con~ue pour repondre aux recommandations et enjeux souleves par i'evaluation environnementale. Ces enjeux ont ete formules par sous-composantes, dont les activites sont Jes suivantes :

• Suivi des ressources aquatiques et pedologiques. Le systeme de suivi a couvert les 8 regions du pays a I'aide de 319 piezometres, 12 etangs d'importance agro-ecologique et 34 sites pour Ie suivi de la qualite du sol et de I'eau. Les analyses ont permis I'identification de nombreux sites fragiles quant a la disponibilite de I'eau. Sur la base de cette observation, un plan d'action -sans financement ad hoc­a ete elabore pour attenuer ce risque.

• Developpement d'instruments pour les etudes environnementales. Cette sous-composante a ete mise en place en 2004. Bien que les activites de cette sous-composante aient commence tardivement, la performance fut consideree comme satisfaisante. L'operateur a elabore un nombre important de manuels environnementaux, de guides et rapports d'informations (enregistrements audio, kits) et a realise un nombre consequent de campagnes d'information et anime des cessions de formation, qui furent utiles pour les differentes parties prenantes et les populations cibles du projet.

• Protection des sites de production menaces par I 'erosion eolienne et hydraulique. Cette sous­composante a ete directement mise en place par la cellule de coordination du projet. Aux etapes primaires du projet, il fut entendu que cette sous-composante allait etre executee a travers un sous­projet de protection environnementale amorce par les organisations de producteurs. Cependant, un an apres que Ie projet ait commence, Ie nombre de sous-projets en place demeurait relativement faible. One nouvelle strategie a ete adoptee et 17 ONG furent contractees pour operer comme acteurs secondaires pour la conduite de cette sous composante.

23. Protection sociale. One des preoccupations du projet fut I'implication relativement limitee des pauvres et des personnes vulnerables Geunes adultes et femmes) dans les activites du projet. Lors de la phase d'evaluation, Ie projet n'a pas clairement quantifie les objectifs relatifs a la protection sociale. Deux peri odes peuvent etre distinguees. Durant la periode precedant la revue ami-parcours, les preoccupations sociales du projet n'ont pas ete integrees dans une composante specifique pour faciliter la participation des groupes les plus pauvres que sont les femmes et les jeunes adultes. Dans la periode suivant la revue a mi-parcours, une composante specifique pour la protection sociale a ete integree dans la composante principale environnement et protection sociale, et a specialement veille a l'integration des groupes vulnerables dans les sous-projets. De plus, Ie projet a simplifie les procedures pour l'evaluation et I'approbation des petits sous-projets, avec un seuil abaisse a35.000 FCF A, au lieu des 2 millions de FCF A initiaux.

24. Passation de marches. La passation de marches a ete notee comme insatisfaisante avant la restructuration du projet. Les problemes majeurs furent (i) I'echec du recrutement des operateurs prives pour la composante Appui ala Mise en Valeur; (ii) des retards dans la passation de marches pour la composante protection environnementale. Apres I'echec de la convocation de I'operateur prive, il a ete decide que l'Appui ala Mise en Valeur allait etre execute par I'unite de coordination du projet. Les problemes lies a la passation de marches furent expliques par Ie manque de capacites du personnel de projet, les delais importants de contractualisation pour les gros contrats, et d' occasionnelles interferences partisanes d'administrateurs gouvernementaux. Le suivi regulier du projet et la formation du personnel responsable de I'etablissement des contrats a progressivement ameliore la situation et eleve la note du processus de passation de marches au niveau satisfaisant apres la revue de mi-parcours.

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25. Respect des obligations fiduciaires. Le suivi des comptes du projet a ete evalue et juge comme insatisfaisant avant la restructuration du projet. Les difficultes ont ete dues it (i) des delais significatifs dans Ie recrutement de personnel administratif competent dans Ie domaine de la finance et la comptabiIite ; (ii) Ie retard dans I'ouverture des comptes bancaires pour les differentes regions OU a ete implemente Ie PIP2 ; (iii) des delais importants dans Ie reporting financier de 2006 a 20073

• Un systeme informatise de gestion des comptes du projet a neanmoins permis des progres dans la gestion comptable. Le projet a egalement developpe un systeme de management comptable integre, qui est t\ present utilise par d'autres projets 'finances par la Banque.

2.5 Operation apres I'achevement du projetletape suivante

26. La demande pour les investissements et les technologies diffusee par Ie PIP2 a largement depasse I'offre locale. Le PIP2 a identifie un nombre important de sous-projets au niveau local qui n'ont pas pu etre finances dans Ie cadre du projet. Le Projet de Promotion des Exportations sylvicoles et Agro-pastorales (PRODEX) dispose d'une composante exclusivement consacree au developpement de I'irrigation. Cette composante du PRODEX permettra, entre autres, de poursuivre Ie financement de la petite irrigation privee. Cette composante du PRODEX vise en effet arehabiliter ou creer 5.000 hectares de terres irriguees, avec une attention marquee pour les canaux d'exportation de l'oignon sur les marches regionaux. Le PRODEX articulera ses activites d'irrigation suivant l'agenda du PIP2. Le PRODEX utilisera les memes procedures administratives que Ie PIP2 et projette d'embaucher une partie de son personnel. A travers une approche integree (ciblee sur les marches regionaux, la logistique et Ie developpement de l'irrigation), Ie PRODEX vise it minimiser certains des risques relatifs it la durabilite du PIP2.

3. Evaluation des resultats

3.1 Pertinence des objectifs, dela conception et de I'execution

27. Les objectifs du PIP2 ont globalement une tres grande pertinence actuelle. L'objectif de developpement du projet mis en place en 2002 (augmenter la production et la rentabilite des cultures irriguees ahaute valeur ajoutee par les petits producteurs grace a I'utilisation de technologies simples et a faible cout) demeure pleinement coherent avec les priorites etablies par Ie Niger en 2009. Les objectifs du PIP2 sont egalement en adequation avec les SAP et les priorites de developpement du GdN visant astimuler la croissance du secteur agricole par Ie developpement de I'irrigation, mais aussi en exploitant Ie potentiel du marche regional avec des speculations ahaute valeur ajoutee.

28. La haute volatilite des prix des matieres premieres en 2008-2009 met en evidence Ie besoin de renforcer la production domestique pour assurer la securite alimentaire. Au Niger, Ie taux de croissance eleve du pm annue! de 9,5% en 2008 (Ie FMI prevoit une croissance de seulement 3% en 2009), demeure iargement explique par une pluviosite favorable. Ce fait souligne Ie potentieI de l'irrigation en faveur de la croissance economique du pays, acondition que ce potentiel soit bien sur exploite, sans quoi les taux de croissance demeureraient tributaires des conditions climatiques defavorables. Le rechauffement planetaire pourrait entrainer des conditions environnementales moins favorables it l'agriculture dans la region sahelienne. Tout comme lors de Ia phase de preparation du projet, la petite irrigation demeure done toujours une priorite majeure et reelle.

29. Les principales bases de conception et modalites d'execution (une conception simple combinee avec des objectifs de developpement clairs, des indicateurs de performance et des extrants quantifiables, un S&E rigoureux) demeurent hautement pertinents. Au Niger, les bailleurs de fonds s'appuient sur les technologies et Ie pilotage institutionnellocal developpe par Ie PIP2. Des partenaires ont suggere que Ie projet aurait du se concentrer sur davantage de zones d'intervention. Alors que la couverture nationale du projet a assure une grande visibilite et une faisabilite politique du projet, une visee geographique pourrait contribuer aameliorer Ie couple cout-efficacite des interventions. Les pistes pour assurer un meilleur mecanisme de matching-grant

3 Quatre rapports trimestriels pour 2006 et les rapports des deux premiers trimestres de 2007 furent envoyes en meme temps en Octobre 2007. Des audits financiers specifiques furent realises sur ces rapports et n'ont pas formule de remarque ni de non­conformite.

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et un deveioppement du marche rural devraient etre reconsiderees, ces dernieres ayant ete per((ues comme des maillons faibles du projet.

3.2 Realisation des objectifs de developpement du projet

30. La realisation des objectifs de developpement du projet peut etre evaiuee sur la base de la performance des principaux indicateurs de developpement. Grace au suivi des principales speculations agricoles (oignons, poivron, tomates et riz), representant approximativement 75% de la production totale du projet dans les zones d'intervention, et pour lesqueUes les donnees d'etat des lieux, de mi-parcours et de fin d'execution sont disponibles, Ie projet a largement atteint les objectifs de developpement. Bien que la productivite, la production etles profits aient evolue differemment suivant les cultures, les valeurs relevees a la cloture du projet ont depasse les objectifs fixes lors de la phase d'evaluation. L'exception notable demeure sur les rendements de production du riz, dont les resultats etaient inferieurs a la situation de mi-parcours, malgre un resultat d'achevement plus important que I , objectif al'evaluation.

31. Le succes de realisation des objectifs de developpement du PIP2 emanent de (i) la consolidation de 10.904 hectares et du developpement de 5.491 nouveaux hectares de terres irriguees; (ii) de la contribution du projet a la croissance de la productivite, (iii) des objectifs fixes prudemment lors de la preparation du projet, et (iv) d'autres facteurs comme la gestion environnementale et Ie developpement de marches autour de la chaine de valeur. La plupart des objectifs de realisation ont ete depasses et peuvent etre attribues aux interventions du PIP2. D'autres donateurs ont ete actifs dans ces zones, mais n'ont eu que tres rarement des initiatives d'investissements qui ont permis des effets sur Ie developpement de I'irrigation dans les zones d'interventions du PIP2. Des donnees rigoureusement collectees par Ie systeme de S&E et une supervision de terrain, ainsi que des objectifs quantifiables clairement identifies, ont permis une evaluation simple des objectifs de deveioppement4

• Le tableau ci-dessous consoli de les donnees sur tous les indicateurs des de performance adifferentes etapes de la mise en a:uvre du projet:

Tableau 2: Evolution des indicateurs des, 2001-2008 2001 (PPIP) 2005 2008 (fin Objecrif Taux de

(mi­ d'execution) (mi­ realisation parcours) parcours) (par rapport II

la cible) I. Augmentation des tlha tlha tlha tlha Taux rendements de 50% c16ture/Objectif

Oignons 26 32 40,9 39 1,05 Poivrons 11 14 18,4 17 1,08 Tomates 20 22 31,9 30 1,06 Riz 2 3 3,7 4 0,93

2. Augmentation de t Taux la production de 50% c16ture/Objectif

Oignons 21.525 11.502 132.707 32.288 4,11 Poivrons 37.733 N/A 39.639 56.600 0,70 Tomates 3.962 1.785 19.587 5.943 3,30

"

Riz 360 N/A 2.304 540 4,27 3. Augmentation FCFA FCFA FCFA FCFA Taux moyenne des revenus (millions) (millions) (millions) (millions) c16ture/Objectif nets de 35% Revenu net Revenu net Revenu net Revenu net

Oignons 0,402 0,578 3,026 0,543 5,58 Poivrons 0,743 0,846 1,966 1,003 1,96 Tomates 0,128 0,162 3,311 1,728 1,92 Riz 0,187 0,178 0,518 0,252 2,05

4 Avant la mise en place du PIP2, la superficie irriguee au Niger etait estimee a80.000 hectares, dont 13.500 hectares irrigues etaient geres par)'ANPIP dans Ie cadre de projets etendus. Durant les 6 annees de I'execution, Ie PIP2 a effectivement augmente la surface irriguee du Niger de 7% et a consolide pres de 14% des zones irriguees existantes.

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3.3 Efficacite

32. Tout comme a la phase de preparation, des taux de rentabilites economiques (TRI Economique) et financier (TRI Financier) ont ete calcules pour une periode de mise en reuvre du projet de 10 ans (correspondant a deux durees de vie pour les motopompes et la duree de vie approximative des puits). L 'analyse s'est basee sur des modeles typiques de comptes d'exploitations agricoles qui ont eM ali mentes avec des couts moyens ; les donnees sur les intrants et les extrants etant issus des enquetes agricoles realisees pendant la periode de mise en reuvre du projet. Les TRI Economiques et TRI Financiers ainsi que les Valeurs Actuelles Nettes correspondantes (V AN) sont presentees dans Ie tableau ci-dessus.

33. Meme en faisant des hypotheses plutot prudentes, c'est a dire en ignorant les benefices indirects et non mesurables du PIP2, Ie TRI et la V AN du RFE sont significativement superieurs aux valeurs calcuh~es dans Ie document d'evaluation du projet (qui inclut les couts des composantes de renforcement des capacites et de protection environnementale). La valeur du TRI economique du projet (27%), revele une reelle efficacite du projet et represente approximativement Ie double de la valeur calculee lors de la phase d'evaluation du projet. La valeur du TRI financier a double de 12% a 24%. Les VAN economiques et financieres sont positives et significativement superieures a celles de la phase d'evaluation. Vne analyse economique et financiere aI'echelle de I'exploitation agricole revele que les motopompes sont plus rentables que les pompes manuelles (annexe 3).

Tableau 3 : Consolidation des resultats de I' Analyse Economique et Financiere aI'echelle nationale

Evaluation (DEP) 2008 (RFE) TRI Financier 12% 24% TRI Economique 15% 27% V AN financiere @12% En millions de dollars VS 2,76 8,19 En millions de Francs CF A 4.114,97

V AN Economique @12% En millions de dollars VS 7,22 10,11 En millions de Francs CF A 5.078,35

34. Vne analyse de sensibilite suggere que la valeur elevee du TRI est expliquee par: (i) une conjoncture favorable pour les prix, (ii) des resultats qui depassent les objectifs initialement fixes, notamment pour la surface irriguee, la productivite agricole et les volumes de production. Vne analyse de risques, sur la base d'hypotheses de reduction des rendements (-5%), de diminution des prix des speculations agricoles (-10%) et d'augmentations des prix des intrants (+5%), suggere que la probabilite que la VAN so it inferieure a12% est faible. Le scenario Ie plus probable est que la valeur du TRI Economique se situe entre 12% et 20%, avec une probabilite de realisation de 53%. La robustesse du projet parait ainsi economiquement durable, malgre des hypotheses de deterioration des rendements et de fluctuations sur les prix. Les couts d'investissements pour Ie developpement de la petite irrigation au Niger paraissent raisonnables. Si les couts par compos ante estimes lors de l'evaluation du projet sont pris en compte, Ie cout d'investissement moyen est de 2.043 dollars americains par hectare.

3.4 Justification de la note globale des resultats

35. Note: Tres Satisfaisant. Les resultats generaux sont notes comme tres satisfaisants. La note est expliquee par une grande pertinence du projet, Ie depassement des fI~suItats de performance attendus, et un excellent Taux de RentabiJite Economique. Le Taux de Rentabilite Economique parait egalement robuste face ades fluctuations de prix. Les donnees soutenant ces observations sont de bonne qualite5

5 Une evaluation interne ex-post du PPIP a egalement note les resultats de developpeinent eomme tres satisfaisants (8anque Mondiale, 2ooSe).

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3.5 Themes dominants, autres resultats et impacts

(a) Impacts sur la pauvrete, aspects Genre, et developpement social

36. Les enquetes realisees entre 2005/6 et 2007/8 aupres des menages agricoles ont mesure les effets sur les beneficiaires du projet. Au total, les femmes et les jeunes adultes representerent 47% des beneficiaires. Les impacts economiques du PIP2 ont genere des effets positifs sur les salaires, les petits producteurs pouvant jouir des benefices de salaires representant 1,5 a 3 fois Ie revenu moyen au Niger. Les revenus du travail salarie et du travail auto nome sont superieurs a ceux du revenu minimum Nigerien (Annexe 5). L'autonomisation sociale a ete amelioree par I'approche cash for work. A l'echelle du menage, I'amelioration de l'autoconsommation s'est elevee a pres de 10%.

37. Bien que non evalues dans Ie detail, Ie projet a egalement genere d'autres effets notables, comme un meilleur acces a la securite fonciere, une augmentation de I'epargne, un renforcement des investissements agricoles, I'embauche dans des activites connexes, un meilleur acces ala scolarisation des enfants. Le PIP2 a egalement genere des benefices en termes de securite alimentaire et de nutrition a I'echelle des menages. A I'echelle nationale, il fut estime que la production additionnelle du PIP2 a permis de repondre a une demande supplementaire de 193.000 individus, soit environ 24.000 families. Le projet a genere une production totale de 375.000 tonnes a la fin de la periode de mise en reuvre, soit un total de 48.000 tonnes en equivalent cer6alier. Cette augmentation de la production est assez significative, dans Ie contexte d'un deficit alimentaire chronique de 300.000 tonnes par an au Niger.

(b) Changementirenforcement institutionnel

38. Le projet a contribue de maniere significative aux domaines suivants en termes de renforcement institutionnel :

• Diffusion des technologies. Le projet a d6veloppe avec succes des technologies et pratiques d'irrigation a petite echelle. Plusieurs de ces experiences sont repliquees par des ONG, des donateurs et autres initiatives locales.

• Developpement des institutions locales. Le projet a egalement sponsorise la mise en place d'institutions locales de promotion de I'irrigation (et de comites pour Ie management des ressources naturelles). Le projet a appuye la representation locale de I' ANPIP au Niger. L'association est apresent representee par 236 bureaux locaux, 48 bureaux sous-regionaux et 8 representations regionales. Le projet a par ailleurs appuye Ie developpement et Ie renforcement des capacites des fournisseurs prives d'intrants.

• Association des Usagers de l'eau (AUE). Le projet a lance une expertence pilote pour I'externalisation de la gestion de trois perimetres irrigues initialement administres par Ie secteur public. Le projet a suspendu l'experience pilote en raison des difficultes liees au recrutement des operateurs prives. Deux AVE semblent neanmoins avoir reussi dans la conduite des projets relatifs a I'irrigation. Cette experience a accentue les connaissances necessaires pour la gestion amelioree et a long terme des perimetres irrigues.

• Propriite fonciere. Le projet a finance un programme de renforcement des capacites pour 103 commissions chargees de la propriete fonciere dans tout Ie pays. Les commissions ont fourni une assistance juridique aux groupes vulnerables sur la securite fonciere. Les commissions continueront ajouer ce role au-dela de la phase d'execution du projet. Cette assistance couvre actuellement l'acces a la location des terres et non a la propriete fonciere pour les femmes et les jeunes adultes.

• Generation de !'information, suivi, et gestion jinanciere. Le projet a genere des donnees sur la production rurale et des informations sur les prix et les revenus qui s'averent etre des elements d'importance nationale (au-dela des applications pour Ie projet). Le systeme de S&E developpe

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par Ie PIP2 est largement reconnu comme Ie meiIIeur exemple de pratiques d'operations rurales au Niger. Le projet a developpe un systeme integre de gestion financiere et comptable, qui est a present utilise par d'autres projets finances par la Banque.

(c) Autres resultats et impacts inattendus (positifs ou negatifs)

39. Les deux principaux resultats inattendus sont (i) la generation d'un exces de demande pour les activites de petite irrigation sur un mode de financement « type PIP2 », (ii) des changements institutionnels notoires (voir sections 2.5 et 3 .5b).

3.6 Resume des conclusions de I'enquete aupres des bemSficiaires etlou des ateliers organises II l'intention des intervenants

40. Un atelier s'est tenu en Novembre 2008 sur la base d'elements retenus lors de consultations avec les parties prenantes du projet, et a discute les resultats de la version preliminaire du Rapport de Fin d'Execution. Les enseignements a retenir sont: (i) que Ie processus de selection ascendant est considere comme une experience profitable, bien que Ie modele de matching grant ait presente des difficultes dans sa mise en reuvre; (ii) que les cellules d'appui conseil doivent etre perennisees; (iii) qu'il y a un besoin de renforcer les filieres agricoles ainsi que les marches ruraux, et (iv) que Ie management des sols et des ressources hydrologiques devrait etre renforce dans )'avenir, et (v) que les procedures de gestion financiere et les manuels techniques sont des succes majeurs qui sont a present largement employes au Niger (Annexe 6).

4. Evaluation du risque lie aux resultats en matiere de developpement

41. Note: Substantiet. Les deux risques majeurs a la realisation des objectifs du projet sont :

• Lafaible duree de vie de l'equipement de petite irrigation. Les pompes 3,5 et 5ch qui sont utilisees dans Ie cadre du projet ont une duree d'utilisation moyenne de seulement 3 ans. Les pompes a pooales produites localement sont souvent de qualite limitee et necessitent une maintenance importante. Par aiIIeurs, les puits risquent sur Ie long terme d'etre ensables. Leur duree de vie est estimee a lOans. Bien que les operateurs prives aient ete formes pour reparer les puits et les pompes, il parait difficile que les reparations soient faites dans les temps. La presence des operateurs sur Ie terrain est limitee, et la viabilite de la petite industrie des services prives pour la reparation du materiel apres la cloture du projet n'a pas ete examinee. L'augmentation des revenus permettra aux agriculteurs d'investir dans de nouveaux equipements, mais les arrangements institutionnels et competences developpees pour Ie secteur prive risquent de s'eroder. D'autres risques sont lies a la protection de I'environnement, et impliquent la mise en place de clotures dans de nombreuses zones d'intervention du projet, en raison de l'environnement ecologique difficile au Niger.

• La dependance au mecanisme de matching grant pour Ie financement de nouveaux investissements d'irrigation. Les institutions de micro-finance n'eurent que peu de capacites et Ie ciblage sur les IMF fut abandonne a la mi-parcours. Le projet n'est pas parvenu a ameliorer Ies services des IMF ni ales orienter vers les demandes des agriculteurs. En consequence, les participants n'ont pas une source de financement evidente pour l'entretien des investissements realises dans Ie cadre du projet. En outre, Ie projet a permis aux femmes etjeunes adultes d'avoir un acces ameliore aux terres louees, mais Ie PIP2 ne leur a pas facilite l'acces ala propriete des terres, et ne leur a donc pas permis de jouir des potentielles options de financements associees a la propriete fonciere.

42. La combinaison de ces deux facteurs suggere qu'il existe un risque substantiel pour que les resultats en matiere de developpement ne soient pas maintenus. L'analyse economique montre que si la duree de vie du projet chute de far;:on significative en der;:a des lOans, alors Ie projet ne serait plus economiquement souhaitable (Annexe 3). Le projet a sponsorise des actions afin d'attenuer ces risques : (i) en finanr;:ant et en formant des artisans locaux pour la fabrication et la maintenance des equipements; (ii) en finan~ant un programme de renforcement des capacites pour les institutions de micro-finance, et (iii) en finanr;:ant des sous-projets pilotes relatifs aux intrants, aux procooes de transformation, a la conservation, a la

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commercialisation pour s'assurer que les paysans soient en mesure de cultiver et vendre leurs productions. L'efficacite de ces mesures n'a cependant pas ete mise aI'epreuve sur Ie long terme.

5. Evaluation de la performance de la Banque et de l'Emprunteur

5.1 Performance de la Banque

(a) Performance de la Banque en matiere d'assurance de la qualite initiale

. 43. Note: Satisjaisant. La conception du projet fut basee sur I'hypothese strategique que l'appui a la croissance du secteur agricole dans I'un des pays les plus touches par Ia: pauvrete est possible a travers l'irrigation de petite echelle et en appuyant Ie deve!oppement du secteur prive. Aujourd'hui, cette strategie est encore tres pertinente. Le projet a ete identifie et conceptualise conjointement avec Ie gouvernement et les principaux beneficiaires. Le projet a profite du PPIP, alors que la Banque a appuye Ie Gouvernement du Niger pour developper une strategie autour de l'irrigation. Le mecanisme de Financement de la Preparation du Projet (FPP) a ete finance de maniere adequate et a joui des conseils du personnel operationnel de la Banque. Durant la preparation, Ie personnel a interagi en etroite collaboration avec Ie secteur prive et Ie gouvernement. Le projet a ete bien conyu, avec une analyse approfondie des leyons tin!ies des operations anterieures et un systeme de S&E bien elabore. Bien que Ie projet n'ait pas profite d'une Revue d'Amelioration de la Qualite (RAQ), ce dernier fut scrupuleusement revu par les pairs experimentes de la Banque. La preparation du projet a ete rapide, avec moins d'un mois pour mettre en place Ie document d'evaluation du projet.

44. Comme pour to us les projets, Ie recul pris en fin d'execution permet d'identifier des activites qui auraient du etre faites differemment, c'est adire: (i) I'evaluation institutionnelle de I' ANPIP et des mesures pour renforcer l'association, en particulier sur les aspects fiduciaires, auraient evite la severe crise de mi­parcours; (iii) un examen plus minutieux des alternatives au mecanisme du matching grant aurait reduit les risques substantiels lies ala durabilite des resultats de developpement; (iii) une evaluation plus attentive des press ions politiques accusees par I' ANPIP, du a la grande visibilite et pertinence du projet, aurait attenue d'ulterieures ingerences politiques. Ces risques ont ete sous-estimes mais n'ont pour autant pas compromis la realisation des resultats de developpement, notamment grace a I'experience constructive conduite avec I' ANPIP lors de la phase pilote du projet. La performance de la Banque en matiere d'assurance de la qualite initiale a donc ete estimee comme satisfaisante.

(b) Qualite de la supervision

45. Note: Satisjaisant. En moyenne, la supervision a ete reguliere et constructive, et a montre un haut degre d'anticipation pendant les etapes importantes du projet. Le chef d'equipe (CE) a change it, quatre reprises, et it y eut des fluctuations dans Ie niveau d'engagement des equipes ; une plus grande proactivite aux premieres etapes aurah pu eviter les problemes d6couverts et evoques lors de la revue de mi-parcours. Les notes attribuees aux PE et aux OD ont ete trop optimistes.

46. Le changement du chef d'equipe en 2004 ameliora la situation. La supervision se perfectionna, en particulier grace au personnel local et au temps consacre ala revue de mi-parcours de 2005. Les equipes de supervision, composees d'experts internationaux, ont ete appreciees du client. Un excellent brassage de competences a caracterise !'equipe de projet. Le suivi et I'evaluation, les closes de sauvegardes et les aspects financiers ont ete serieusement pilotes, et ont beaucoup aide it, l'identification anticipee de menaces. La mission a produit des aides memoires detailles qui ont permis de donner des notes objectives. II a eu une grande implication du personnel local et une communication claire de la part de I'encadrement de la Banque aupres de ces clients. La supervision a contribue de maniere significative it, l'accomplissement remarquable des objectifs de developpement, en particulier dans la derni<~re phase d'execution du projet, et explique que la performance de la Banque soit consideree comme satisfaisante.

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c) Justification de la note globale de performance de la Banque

47. Note: Satis/aisant. Globalement, la perfonnance de la Banque a ete notee comme satisfaisante. La note prend en compte les fluctuations remarquees dans l'anticipation, la supervision et l'objectivite des notes, toutes ces activites s'etant ameliorees au cours du projet.

5.2 Performance de I'emprunteur

(a) Performance du gouvernement

48. Note: Moderement Satis/aisant. Durant la phase de preparation et tout Ie cycle du PIP2, Ie Gouvemement du Niger s'est approprie Ie projet et a montre beaucoup d'impIication pour parvenir aux objectifs de developpement. Le concours des politiques macro-economiques et sectorielles a ete d'un grand soutien pour la mise en place du projet. Les parties prenantes majeures ont ete impliquees dans les etapes cIes du projet, en particulier durant la phase d'evaluation, d'execution, et dans l'evaluation des resultats du PIP2. Apres I'evaluation, Ie GdN a facilite les modalites de lancement du projet, qui a pu demarrer sans retard. Les mesures de S&E ont commence sur de faibles bases, mais ces demieres progresserent significativement au cours de la peri ode de mise en ceuvre, et furent tres soli des a la cloture du projet. Le S&E a egalement joue un role cle pour des prises de decision eclairees, en particulier a la revue de mi­parcours. La coordination avec les donateurs a ete excellente, dans la mesure ou Ie Gouvemement a de facto pris Ie leadership pour I'execution du plan d'action du PIP2. Les contributions fmancieres ont ete adequates. Les arrangements de transition depuis la cloture du projet ont ete realises de fa~on opportune.

49. Les responsabilites cIes du PIP2 avaient ete de!eguees a I'ANPIP. Le gouvemement a manque de capacite en ce qui conceme une surveillance fenne de l'Association, d'anticipation pour garantir la confonnite des engagements fiduciaires de I'association (I'association etait responsable de la gestion des fonds publics). Le GdN a connu des difficultes pour gerer de fa~on opportune les difficultes manageriales que I'ANPIP a rencontrees en 2006 et 2007. Apres 18 mois, Ie gouvemement a finalement reussi aresoudre la crise, en designant une nouvelle Direction Nationale pour Ie PIP2, et Ie Ministere du Developpement Agricole a progressivement repris la tutelle du projet au depens de I'association. Ce developpement a quelque peu affecte I'une des logiques du PIP2 et I'approche strategique choisie a sa creation: Ie vceu de developpement de l'irrigation par la force motrice du secteur prive.

50. A la lumiere de ces lacunes, la perfonnance du Gouvemement a ete notee comme moderement satisfaisante. Cette note reconnait que Ie Gouvemement du Niger a efficacement appuye la preparation et I'execution, et que ce demier pris Ie role de l'agence maitre d'ceuvre dans les demiers stades du projet, pennettant Ie succes des objectifs de developpement du projet et la (tardive) mise en confonnite avec les exigences fiduciaires.

(b) Performance de I'organisme ou des organismes d'execution

51. Note: Moderement Satis/aisant. Evaluer la perfonnance de I' Agence d'execution est complexe en raison des changements institutionnels evoques plus haut, mais egalement du fait de la distinction entre la perfonnance a l'echelle nationale et perfonnance a I'echelle locale. L'evaluation considere aussi bien I 'aspect technique de I'execution que la capacite aadministrer des fonds publics.

• Changements institutionnels. De Mars 2002 a Mai 2007, l'agence centrale de maitrise d'ceuvre fut I' ANPIP, qui crea une UGP pour Ie PIP2. De juin 2007 aDecembre 2008, Ie MDA fut de facto l'agence responsable de I'UGP. L'equipe d'encadrement change a, mais Ie personnel de base, comme les equipes de S&E et de sauvegarde, resta en place. Le precedent collectif d'encadrement du PIP2 demeura a la disposition des nouvelles equipes pour des conseils techniques et aider pendant la peri ode de transition.

• Capacite technique et attribution des impacts. La realisation des objectifs de developpement peut etre en grande partie attribuee ala competence technique decentralisee de I' ANPIP. Au niveau local, Ie PIP2 continue toujours d'etre considere comme « Ie projet de I'ANPIP ». De nombreux employes

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locaux sont restes en poste. La « crise de leadership» qui a ete initiee au niveau national, a paradoxalement eu des effets positifs au niveau local, en creant une pression sur Ie personnel pour la remise des H!sultats.

• Aspects jiduciaire et managerial. Un des domaines cles OU l'ANPIP fut attendue, et ou elle echoua par la suite, fut de se conformer avec les exigences fiduciaires de la Banque et d'assurer regulierement au Gouvemement du Niger de ces capacites it administrer des fonds publics consequents. Gerer des fonds publics pour un projet caracterise par sa grande visibilite et son importance strategique necessite la plus grande transparence sur la gestion financiere et la conduite des passations de marches. Les pressions politiques militant contre Ie respect de ces responsabilites ont ete sous-estimees. II apparait egalement, en consequence de la conception originale du projet, que I' ANPIP a initialement ete refractaire a accepter des responsabilites plus importantes de supervision. Bien que les audits n'aient pas souleve de preuve manifeste d'une mauvaise gestion, I' ANPIP a manque de proactivite pour identifier et lutter contre ces questions fiduciaires.

52. Globalement, la performance de I'organisme d'execution est donc consideree comme moderement satisfaisante. La note est basee sur Ie fait que les changements se firent de fayon graduelle. Un nouveau Directeur General fut nomme en 2006. En Mai 2007, lorsque]' ANPIP cessa d'etre I'Agence maitre d'reuvre, 93% du credit IDA avait ete decaisse (bien que les fonds n'aient pas forcement atteint les organes locaux). La majeure partie des decisions strategiques qui menerent it l'achevement des objectifs de developpement en Decembre 2008 fut prise avant cette date. Au niveau technique, ]' ANPIP montra une vision de I'irrigation au Niger, et reussit avec succes a s'engager avec Ies parties prenantes Ii. I'echelle locale, et excella dans I'execution du projet sur Ie terrain. A l'echelle fiduciaire, I' ANPIP echoua dans la mise en reuvre des attentes soulevees lors de l'evaluation, manqua d'anticipation, et sous-estima les pressions liees ala responsabilite de gerer des fonds publics (bien que les evaluations ulterieures ne trouverent pas de preuve de mauvaise administrati on).

(c) Justification de la note de performance globale de I'emprunteur

53. Note: Moderement Satisfaisant. La note moderement satisfaisante attribuee a la performance giobale de I' emprunteur se justifie par les performances ci-dessus mentionnees.

6. Enseignements tires

• Le Projet de Promotion de l'lrrigation Privee au Niger est un exemple Ires pertinent. L'approche du projet, mettant I'accent sur l'efficience de la petite irrigation avec l'entiere participation du secteur prive, demeure valide et tres pertinente pour Ie Niger. La conception du projet et des technologies pourrait etre un exemple d'importance pour d'autres pays, faisant face it des contraintes beaucoup moins severes.

• Des capacites peuvent etre renforcees au niveau local meme dans des environnements difjiciles, doni les bienfaits se font ressentir sur d'autres secteurs. Le projet a montre qu'un certain nombre de capacites ont ete creees au niveau local, en particulier en mettant en place les Groupements de Services Conseil (GSC). Les technologies innovantes diffusees par Ie projet ont servi d'exemples pour d'autres donateurs, et certains arrangements institutionnels seront repris par d'autres partenaires. Ces faits suggerent que Ie Niger est parvenu a creer un arrangement institutionnel profitable sur lequel il devrait s'appuyer dans Ie futuro

• Les investissements dans la petite irrigation peuvent etre rentables. Dans Ie cadre du projet, les investissements dans I' irrigation ont approximativement coOte 2.000 dollars americains par hectare. Ces investissements peuvent apporter des ameliorations quantifiables sur Ie bien etre des agriculteurs et atteindre un taux de rentabilite economique eleve, au dessus des 20%.

• De hautes rentabilitis economiques sont associies a des risques. La durabilite limitee des petits equipements d'irrigation, it laquelle s'ajoutent la dependance au mecanisme du matching-grant et I'impact d'un environnement ecologique difficile pour les investissements, posent des risques

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substantieis sur Ia durabilite des resuitats de developpement. Si Ia duree de vie du projet chute significativement sous les lOans, Ie taux de rentabilite du projet chute en deya de I' objectif escompte. Les manieres de reduire les risques pourraient etre d'appJiquer un sysreme de subvention s'appJiquant au-del a du champ specifique du projet, etlou creer un systeme de matching grant incluant Ie credit et d'epargne.

• L 'externalisation de la gestion des fonds publics vers Ie secteur prive necessite une attention particuliere en ce qui concerne la transparence dans les procedures jiduciaires. Le projet montre que de nouvelles responsabilites sont creees pour Ie secteur prive, en particulier lorsqu'il doit gerer des projets hautement visibles avec une implication politique importante. La transparence dans la gestion financiere et la passation de marches est essentielle.

• Le succes d'un pilote pose les fondations d'un succes ulterieur de plus grande echelle, mais ne demeure pour autant pas une garantie. Le projet a grandement profite des enseignements tires durant la phase pilote. II a ete suppose que Ie nouveau projet assurerait automatiquement regularite et rigueur dans la conduite des operations financieres et une transparence dans l'administration, mais cette hypothese s'est revelee trop optimiste. Le succes d'une phase pilote implique malgre tout une conception minutieuse et une etroite supervision lors des phases de plus grande echelle.

• Une conception simple et une supervision objective du pro jet sont payantes. La preparation du projet a mis en evidence plusieurs ingredients source de succes: Ia definition d'objectifs de developpement quantifiables et clairement definis, une conception du projet relativement simple, et un bon recapitulatif des resultats. Le suivi et l'evaluation ont beaucoup aide dans la foumiture d'informations destinees aIa prise de decision.

7. Observations sur les problemes souleves par I'Emprunteurlles organismes d'executionlles parten aires

(a) Emprunteur/organismes d'execution

54. La mission de Rapport de Fin d'Execution a rencontre Ie Directeur General du PIP2 en fonction ainsi que son predecesseur, et egalement les representants de I' ANPIP. Dans les reunions, il a ete communique a I'equipe de la mission que: (i) l'evaluation de l'arrangement institutionnel entre Ie MDA, l'ANPIP et l'UGP a ete peryue comme sous-optimale, et (ii) la procedure legale menant al'achevement du contrat de l'ANPIP n'a pas ete tres bien comprise. Aucune communication ecrite n'a eM faite acet effet.

(b) Cofinanciers

55. Le cofinancement avec I'AFD avait ete planifie a la phase d'evaluation, mais ne s'est pas concretise lors de l'execution. Aucune communication ecrite n'a ete reyue.

(c) Autres partenaires et parties prenantes

56. L'equipe chargee de la mission de fin d'execution du PIP2 a rencontre la Commission Europeenne au Niger. Aucune communication ecrite n'a ete revue.

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Annexe 1 : Coots et financement du projet

(a) Coots du projet par composante Estimation

Estimation it effective/la plus Pourcentage

Composante !'evaluation (US$ ricente (US$ de I'evaluation

millions) millions)

1. APPUI A LA MISE EN 6,13

VALEUR* 7,23 85,6

2. RENFORCEMENT DE LA 2,32

CAPACITE DES ACTEURS* 3. FINANCEMENT DE

28,72 27,23 94,8L'IRRIGA TION

4. PROTECTION ENVIRONNEMENT ALE ET 2,29 1,79 78,2 SOCIALE

5. GESTION DU PROJET 8,53 8,77 102,8 Mecanisme de financement de la

0,40 0,38 96,0preparation des projets Total du cout de reference 48,39 45,40 93,8. Provisions pour aleas d'execution Donnee non disponible Provision pour aleas financiers Donnee non disponible Coot totaux du projet 48,39 45,40 93,8 Financementt~tal requis 48,39 45,40 93,8 * Les deux composantes ont fusionne ala revue de mi-parcours du projet pour mettre en place la composante Mise en Valeur et Renforcement des Capacites des Acteurs.

(b) Financement

Source de financement type de

cofinancement

Estimation it I, I.. I t'

ICva ua Ion (US$ '11' )

ml Ions

Estimation effective/Is,I..P us rlCcente

(US$ millions)

Pourcentaged I' ' ,. t' e eva ua Ion

Emprunteur 6,46 5,89 91,2 Gouvemement Frans:ais via I'AFD* 1,00 0,0 0,0

Association Intemationale de Developpement (IDA)

38,72 37,79 97,6

Beneficiaires 2,21 1,72 77,8

* Un processus de co-financement avec I'AFD a initialement ete planifie a la phase d'evaluation mais ne s'est pas mise en place pendant la phase d'execution.

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Annexe 2 : Resultats par composante

Composante 1: Mise en valeur et renforcement des capacites des acteurs

Taux deValeur realisation

Activites principales et Valeur cible du de ResultatJDdicateurs par

resultats projet reference (2008) rapport it

(2001) I'objectif

30.000Nombre

Diffusion des exploitantsd'agriculteurs

tecbnologies utilisent une adoptant une 1.580 30.826 103%

d'irrigation parmi les technologie au nouvelle technologie

participants du projet moins diffusee d'irrigation

par Ie PIP2

Renforcement des capacites: 80% des RI 2: Nombre de N/A Formationassociations de Suspensionpersonnes formees et creation producteurs touches du suivi de (suspendu aprcs la d'associations 1.52] 6.312 par Ie projet ont ete I'indicateur

revue de mi- suspendues Iiformes Ii la gestion parcours) RMPadministrative et financiere

Renforcement des capacites: 50% des irrigants impJiques dans Ie PIP2 ont ete

Nombredeformes aux techniques 20.000 40.000 21.344 107%personnes formees ameliorees de production, de stockage et Ii la transformation des produits agricoles

Surface irriguee additionnelle liee au 12.300 0 16.359 133% projet Nombre de motopompes (3,5 et

5.936 0 10.870 183%5ch) diffusees lors du PIP2 Nombre de pompes NDK (pompes

4.550 0 7.870 173%manuelles) diffusees lors du PIP2

Diffusion des Nombre de forages technologies d'irrigation manuels diffuses lors N/A 0 4.576 N/A du PIP2

Nombre de reseaux californiens diffuses N/A 0 738.458 N/Adurant la periode du projet

Nombre de reseaux goutte agoutte N/A 0 17.500 N/Adiffuses pendant Ie projet

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Activites principales et resultats

Indicateurs Valeur cible du projet

Valeur de reference (2001)

Resultat (2008)

Taux de realisation par rapport a I'objectif

Renforcement des Nombre de personnes capacites: formation des formees pendant Ie NA 0 3.881 N/A services techniques projet

Renforcement des Nombre de personnes capacites: formation des formees pendant Ie NA 0 384 N/A comites locaux (ANPIP) projet

Renforcement des capacites: formation des entrepreneurs, petits et moyens

Nombre de personnes formees pendant Ie projet

NA 0 526 N/A

Renforcement des Nombre de personnes capacites: formation des formees pendant Ie NA 0 265 N/A consultants projet

Component 2: Financement de I'irrigation

Tauxde realisati

Valeur de on parActivites principales et Valeur cible du Resultst]ndicateurs reference rapportresultats projet (2008)

(2001) a I'objecti f

Tripier Ie nombre Nombrede d'exploitants utilisateurs producteurs utilisant des structures les structures 23.952 7.984 29.297 122% financieres financieres decentralisees decentralisees

Nombre de sous­projets finances par Ie N/A 0 4.435 N/A PIP2

Nombre sous projets "equipement N/A N/A 3.731 N/A en intrants"

Nombre de sous projets « boutiques N/A N/A 41 N/A d'intrants })

Nombre sous projets « N/A N/A 97 N/Aactivites connexes »Financement des besoins en irrigation Nombre de sous

projets ({ appui N/A N/A 457 N/A conseil »

Nombre de sous projets N/A N/A 8 N/A« investissements structurants»

Nombre de sous projets «equipement des Groupements de N/A N/A 27 N/A Service Conseil (GSC)>>

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Taux de realisati

Valeur de on par Activih?s principales et Valeur cible du ResultatIndicateurs reference rapportresultats projet (2008)(2001) a

I'objectl f

N ombre de sous pro jets « Protection N/A N/A 74 N/A Environnementale»

Nombre de requetes de financement N/A N/A 6.196 N/A approuvees

15.601mCouts total du PIP2 N/A N/A N/A

FCFA Fonds issus des

2.893 mCouts du projet parties prenantes du N/A N/A N/A

FCFAPIP2

12.709 mFonds IDA N/A N/A N/AFCFA

Composante 3 : Protection Environnementale et Sociale

Taux de Valeur

realisationActivites principales et Valeur cible du de ResultatIndicateurs parresultats projet reference (2008) rapport a(2001) !'objectif

Le nombrede femmes participant

Autonomisation des aux activites d u 7.893 5262 13.087 166%

femmes projet augmente de 50%

Management de la nappe Nombre phreatique: suivi de la d'echantiIlons d'eau NlA N/A 319 N/A qualite de la nappe analyses

Management de la nappe Nombre de

phreatique: suivi du N/A N/A 156 N/Apiezometres suivis

niveau de la nappe

Management des sols: Nombre

suivi de la qualite d'echantillons de sol N/A N/A 458 N/A

physico-chimique des analyses

sols

Surface de terres Gestion de l'erosion N/A N/A 8.952 N/Aprotegees (en ha)

Formation des parties prenantes aux Nombre de personnes N/A N/A 31.692 N/Aproblematiques formees environ nemental es

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TauxdeValeur realisationActivites principales et Valeur cible du de Resultat

Indicateurs parresultats projet reference (2008)

rapport a(2001) I'objectif

Proportion de femmes Autonomisation des et de jeunes adultes femmes et des jeunes N/A N/A 47% N/A

impliques dans Ieadultes PIP2

Composante 4 : Gestion du projet

TauxdeValeurValeur realisation

Activites principales et deIndicateurs cible du Resultat (2008) parrtlsultats reference

projet rapport a(2001) I'objectif

Nombre de rapports Audit et suivi d'audits realises N/A 0 5 N/A

pendant Ie projet

Nombre de rapports Reporting d'activites realises N/A 0 23 N/A

pendant Ie projet

Nombre de RSF Reporting realises pendant Ie N/A 0 23 N/A

projet

Nombre de rapports d'execution

Reporting N/A 0 4 N/Abudgetaire realises pendant Ie projet

Nombres de Medias et communication

communications N/A oexterieure diverses

Source: D'apres les donnees [oumies par la Republique de Niger 2008h, 2008b, 2008d, 2008e, 2009j, 2006a; divers Aide-memoires et Rapports de Suivi et documents de la 8anque Mondiale 2002.

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Annexe 3 : Analyse economique et financiere

(a) Identification des benefices

1. Les benefices et hypotheses emises dans l'analyse ex-post sont comparables a celles faites lors de I'analyse economique et financiere au moment de I'evaluation. L'analyse evalue les rentabilites economiques et financieres, et a calcule les valeurs actuelles nettes des investissements realises lors du PIP2 a l'echelle globale du projet. L 'analyse economique compare egalement les taux de rentabilite interne (TRI) de 3 trois technologies d'irrigation communement utilisees: les pompes manuelles, les motopompes 3,5ch, les motopompes 5ch. La table ci-dessous donne les surfaces irriguees par Ie projet et les rendements moyens en fin d'execution du PIP2, ainsi que la situation avant projet, a titre de comparaison. Les rendements et les surfaces irriguees ont augmente significativement :

Tableau 4 : Augmentations des rendements et des surfaces irriguees* Valeur de reference (document 2008 (Rapport de fin d'evaluation du projet) d'execution) Rendement Surface Rendement Surface irriguee

Culture (tlha) irriguee (ha) (t/ha) (ha) Tomates 18,00 198 28,80 805 Riz 2,36 180 3,65 1.240 Poivron 10,81 3.430 17,48 5.241 Choux 11,21 108 34,87 486 Oignons 18,20 828 34,76 3.481

* Les rendements sont plus faibles que reportes dans d'autres sources dans la mesure oilles pertes ala production et au stockage ont ete prises en compte.

2. Les rentabilites de I'irrigation et des investissements dans les technologies sont supposees etre expliquees par l'augmentation de rendements agricoles et de la production. L'analyse economique et financiere est assez « prudente », dans la mesure ou elle ne prend pas en compte les externalites positives issues de la generation et de la diffusion des technologies afaible couto

• Des benefices quantifiables emanerent (i) de l'augmentation des rendements dans les cultures ahaute valeur ajoutee qui sont exportees sur les marches d' Afrique de l'Ouest; (ii) de I'amelioration de l'intensite agricole ; (iii) des ameliorations des surfaces irriguees dues a la rehabilitation et la diffusion de nouvelles technologies (pompes manuelles et motopompes, reseaux Californiens); (iii) d'autres facteurs, comme l'acces aux intrants agricoles, les effets des programmes de renforcement des capacites cibles sur les agriculteurs beneficiaires du projet (formations Ii I'utilisation des nouvelles technologies, connaissances requises pour l'intensification agricole, qualite, pratiques de stockage).

• Des benefices non-quantifiables emanant (i) de benefices non-monetaires au niveau du foyer, contribuant areduire la pauvrete (ii) de benefices en termes de securite alimentaire et de nutrition al'echelle du foyer; (iii) de la protection environnementale due au suivi des ressources aquatiques, a la gestion des risques environnementaux, aux technologies pour la surveillance de la nappe phreatique, aux actions de preventions contre l'ensablement; (iv) des ameliorations institutionnelles. D'autres benefices importants comme (v) l'activite du secteur prive et la generation d'emplois dans des activites connexes, (vi) un meilleur acces Ii l'eduction infantile; (vii) une meilleure provision de soins medicaux grace a I'amelioration des groupes vulnerables.

(b) Methodologies et recueil de donnees

3. Les modeles de fermes employes dans I'analyse representaient I'exploitation type observee dans les differentes regions du projet, produisant un seul type de culture significatif pour Ie projet (tomates, poivrons, riz, choux, oignons) et operant sur une surface de 1 hectare. Les benefices nets (pertes, autoconsommation et charges comptabilisees) ont eM calcules grace aux modeles de comptes d'exploitations collectes lors des enquetes agricoles tout au long de la vie du PIP2. A partir de la modelisation d'une exploitation, les

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benefices nets pour I hectare ont ete calcules. L'analyse economique et financi<~re a calcule Ie cash-flow net et les revenus additionnels moyens a i'echelle de I'exploitation. Les fennes modeles produisant une culture specifique ont ensuite ete consolidees entre elles, annees par annees, pour obtenir un benefice net global, a l'echelle du PIP2. Les benefices totalises annuels pour les 5 types de fennes ont ensuite ete correIes aux couts annuels du projet.

4. Des modeles d'exploitations ont egalement ete examines pour calculer les benefices nets pour les differentes technologies employees (pompes manuelles sur une surface de 0,48 ha; motopompes de 3,5ch sur une surface de 1,2 hectare; motopompe de 5ch sur une surface de 2,25 hectares). Ces modeles de fermes ont detaille les couts d'investissement ainsi que la productivite, et ont perm is de realiser une analyse cout avantages a l'echelle de la fenne, avec les taux de rentabilite internes economiques (TRlE) et financier (TRlF) correspondants.

5. L'analyse a ooneficie des donnees sur les prix des intrants et des extrants, des infonnations col1ectees aupres des foyers entre 2003 et 2008, ainsi que des efforts pour obtenir les donnees d'etat des lieux. Les donnees agregees lors du PIP2 sont issues de 3 enquetes agricoles, realisees conjointement avec l'Institut National de Recherche Agronomique du Niger (lNRAN). Les prix financiers ont ete obtenus it l'echelle de la fenne et les prix economiques ont ete calcules par Ie biais de facteurs de conversion, supposes ou calcules. Les infonnations ont pour source des analyses socio-economiques, mais sont egalement issues de discussions lors de Ia mission de fin d'execution sur Ie terrain en Mars 2009.

(c) Resultats

6. Tout comme a la phase d'evaluation du projet, les TRl ont ete calcules pour une duree de projet de lOans, correspondant adeux durees de vie d'equipements comme les motopompes et la duree approximative des forages. Les taux de rentabilite economiques et financiers du PIP2, avec les Valeurs Actuelles Nettes (V AN) correspondantes sont presentees dans Ie tableau ci-dessous :

Tableau 5 : Echelle nationale: resume de I'analyse economique et financiere

Valeur de reference 2008 (RFE) (evaluation)

TRl Financier 15% 24% TRl Economique 12% 27% VAN Financiere @12%

En millions de $US 2,76 8,19 En millions de FCF A 4.114,97

VAN Economique @12% En millions de $US 7,22 10,11 En millions de FCFA 5.078,35

7. Malgre des hypotheses conservatrices, Ie TRl global du rapport de fin d'execution et la V AN sont significativement superieurs aux valeurs du DEP (en incluant les couts de renforcement des capacites et de protection environnementale). Le projet montre un excellent TRl de 27%, qui represente quasiment Ie double de celui de la phase d'evaluation. Le TRl financier a evolue de 12 it 24%. Les VAN economiques et financieres sont positives et significativement superieures it la phase d'evaluation. Ces resultats peuvent etre expliques par 2 facteurs cles : (i) une conjoncture sur les prix favorable et (ii) Ie depassement des objectifs du projet, en particulier ceux concernant la surface de production, les rendements agricoles et les volumes de production.

8. Les TRl superieurs Ii Ia tranche de 10-12% sont typiquement consideres comme satisfaisants pour un investissement, alors que les TRI de plus de 20% sont consideres comme un excellent resultat. Dans Ie present rapport de fin d'execution, les TRl Economiques sont plus eleves que les TRl financiers, suggerant que Ie projet a pu avoir des externalites positives Ii l'echelle de I'economie nationale qui depassaient Ie cadre des rentabilites financieres Ii l'echelle de l'exploitation.

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9. Les coOts des intrants et des extrants pour les trois types de technologies au niveau de la ferme ont permis une evaluation de leur rentabiIite moyenne. Les TRl sont plus eleves dans la mesure ou i1s expriment la rentabilite a l'echelle de la ferme (seuls les investissements de production sont pris en compte). Cependant, les resultats de cette analyse montrent que toutes les technologies ont ete efficientes, les motopompes ayant un leger avantage sur les pompes manuelles. Les exploitations de plus grande surface, ayant de fait besoin de pompes plus puissantes de 5ch, tendent aetre plus rentables.

Tableau 6 : comparaison des rentabilib~s entre les technologies d'irrigation a l'echelle de la ferme

Valeur de )'etat des 2008 (RFE) lieux (Evaluation) TRl TRl TRl TRI

Technologie Financier Economique Financier Economique Pompes manuelles 73% 95% 78% 80% Motopompes 3.5hp 75% 100% 79% 113% Motopompes de 5hp 124% 158% 124% 142%

(d) Analyse de sensibilite

10. Dne analyse de sensibilite elementaire a ete realisee en faisant varier un certain nombre de variables cles jugees sensibles : (i) les prix des intrants, (U) les rendements pour les 5 cultures analysees ; (iii) la duree de vie du projet, projetee a 15 ans au lieu de 10 ans. Les resultats montrent que la rentabilite du projet est sensible aux variations locales des prix pour les cultures d'importance. Dne reduction des prix domestiques de 20% reduirait Ie TRl Economique de 17% Ii elle seule, ce qui se rapproche de la valeur estimee lors de l'evaluation.

Tableau 7 : Resultats de I'analyse de sensibilite a l'echelle nationale TRI Financier TRl Economique

TRl du rapport de fin d'execution 24% 27% Reduction de 20% du prix des cultures. 12% 14% Reduction de 10% du prix des cultures 18% 21% Reduction de 5% du prix des intrants 24% 27% 15 ans de mise en ceuvre du projet 31% 33%

11. Dans Ie contexte de la flambee des prix des math~res premieres de 2007-2008, conjoncture qui s'est partiellement transmise dans Ie marche domestique Nigerien (avec une inflation moyenne annuelle de l'index des prix ala consommation de pres de 16% et une croissance des prix de pres de 20%), l'efficience du projet a de fait besoin d'etre evaluee avec attention. L'analyse de sensibilite suggere que l'efficience du projet est expliquee par des prix agricoles favorables. Cependant, avec une reduction de 20% dans les prix des cultures, Ie projet demeurerait economiquement profitable (les TRl economiques et financiers sont au dessus du seuil de 12%). D'autres scenarios sont presentes, dans la mesure oil I'efficacite du projet est sensible a une reduction des rendements des cultures et aune augmentation du prix des intrants.

12. Le projet est egalement sensible a la duree de vie des technologies d'irrigation. Si les benefices du projet se perennisent pendant 15 ans (au lieu des lOans supposes), Ie TRl economique augmenterait significativement. En revanche, si la periode de mise en ceuvre est inferieure a 8 ans, Ie TRl economique chuterait sous Ie seuil minimum des 12%, suggerant des risques potentiels quant ala durabilite du projet. La courbe de tendance ci-dessous montre les valeurs du TRl Economique en fonction de la duree de vie du projet.

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Figure 2: Evolution du"rRI Economique en fonction de la duree de vie du projet

30%

I I j

---­

25% ,

~ 20%D" 'j§ 0 c 15%0 u W

C2 10% ....

5%

0% 0 5 10 15 20 25 30 35

Duree de vie du projet

(d) Analyse de risque

13. Plusieurs variables dans I'analyse de sensibilite sont importantes, en particulier les prix, qui sont I'objet d'incertitudes. Les principaux risques analyses sont: les fluctuations de prix pour les principales cultures (tomates, poivrons, choux, oignons, riz), les intrants (uree, fertilisant NPK 15/15/15, pesticides) et les rendements des memes cultures (tomates, poivrons, choux, oignons, riz). Le tableau ci-dessous expose les valeurs utili sees pour Ie TRI economique du projet. II montre egalement les hypotheses de distribution pour chacune des variables. Les fluctuations des denrees alimentaires sont supposees en analysant les tendances de prix.

14. Des distributions de type triangulaire ont ete choisies pour representer la fourchette de variabilite autour de la valeur la plus probable. La principale attention est sur Ie developpement des prix (une probable diminution des coOts des extrants et une probable augmentation des couts des intrants) et des rendements (une possible diminution des rendements due Ii une deterioration des systemes d'irrigation et des institutions d'appui conseil). Par exemple, en utilisant une distribution triangulaire, il est suppose que les prix des cultures vont dirninuer de 10%, et dans un cas « pessimiste » diminuer de 25%, ou dans un cas « optimiste » augmenter de 5%. La substitution des distributions aux valeurs discretes utilisees pour l'analyse basique de sensibilite a pour effet de remplacer les valeurs les plus probables en probabilites de distribution, permettant une nouvelIe approche de calcul de Taux de Rentabilite Interne Economique.

intrants 100% Triangulaire 5% 10%

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O~"'~---------~~~'nu~~~:

15. Une fois les hypotheses de distribution enumerees, une simulation a ete faite sur Excel a l'aide du progiciel @RISK. Les valeurs possibles des variables sensibles ont ete echantillonnees 1000 fois, de fa~on aleatoire, suivant la methode statistique Monte-Carlo. Une hypothese de correlation entre les facteurs «prix des cultures» et « prix des intrants» de 0,5 a egalement ete faile. La simulation represente la courbe cumulee des distributions (voir ci-dessous), permettant de representer les TRi Economique et leur probabilites de realisation.

16. Sur la base des donnees et des hypotheses de distribution, Ie TRI Economique attendu est d'environ 16%. L'exercice montre egalement qu'il y a une probabiliM de 20% que Ie TRi Economique soit en dessous du seuil des 12%. La probabilite que Ie TRi economique soit au dessus de 20% est de 27%. Le scenario Ie plus probable est que Ie TRl Economique voit sa valeur exister entre 12% et 20%, avec une probabilite globale de 53%. Les hypotheses ci-dessus suggerent que la viabilite economique du projet demeure robuste face aune deterioration des rendements agricoles et des prix defavorables des intrants et extrants.

Figure 3: Distribution des TRI Economiques. considerant des incertitudes sur les rendements des cultures, Ie prix des Intrants et des Extrants

X <:0,12 X <;(),2

20.4% 73,1%

0,8

0,2

-0,05 0,05 0,15 0,25 0,35

TRI Economique

(e) Donnees sur les prix

17. Tout comme dans plusieurs pays afaibles revenus, la collecte d'informations statistiques sur les prix en milieu rural peut-etre un enjeu notoire, puisque qu'aucun prix rural officiel n'existe. Le Niger n'echappe pas a cette generalite. A titre d'exemple, I'indice des prix a la consommation (IPC) n'existe que pour la capitale Niamey et n'est pas suivi en campagne. Un effort particulier a ete fait afin de: (i) mieux collecter les informations et (ii) d'obtenir les prix economiques pour les principales exportations et importations. Les caIcuis ont utilise les prix obtenus lors des enquetes agricoles du PIP2 et d'autres documents, resumes dans Ie tableau ci-apres. Les donnees de prix ne sont pas eclatees par region ou selon Ie cycle de recolte. L'analyse est basee sur des points medians, ignorant donc les pies de prix couramment observes aut our du cycle de recoltes. Tous les couts et benefices ont ete calcules en prix constants de 2008.

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Tableau 9 : Prix economiques et financiers, moyennes de 2008 Produits Unite Prix du marche Prix economique Intrants Tomates FCFAlkg 131 131 Oignon FCFAlkg 86 91 Riz FCFAlkg 215 215 Poivron FCFAlkg 150 150 Choux FCFAlkg 100 100

Extrants Essence pour les pompes FCFAllitre 570 513 Fertilisants FCFAlkg 230 207 Uree FCFAlkg 200 180 Pesticides FCFAlliter 6.500 5.850

Main d' reuvre FCF Alhornme­

Non-formee jour 750 750 Instruments d'irrigation Pompes manuelles FCFAlunite 59.000 59.000 Motopompes FCFAlunite 350.000 450.000

18. Une demande d'exportation existe pour les oignons dans Ja sous-region d'Afrique de l'Ouest. Le prix economique pour un produit exportable est Ie prix Free on Board (FOB estime a 98 FCF Alkg, suivant les donnees collectees a I'office des douanes de Niamey) moins la valeur economique du transport (les couts de transport ont ete estimes pour une distance de 100km et pour un camion charge jusqu'a 20 tonnes), de la manutention et de la distribution entre Ie projet et Ie point d'exportation. Un facteur de conversion de 1.0655 a ete calcule.

Tableau 10: Prix de parite it I'exportation - exemple de I'oignon, 2008 Prix

Unite economique Coot Financier Prix FOB des oignons FCFAlkg 98 98 Moins Les taxes a I'exportation

(FCFAlkg) FCFAlkg 3 Les coUts moyens de

transport FCFAlkg 7,2 8 Les couts de mise en sac FCFAlkg 10,35 11,5 Prix bord-champ de I'oignon FCFAlkg 80,45 75,5

19. Les intrants commercialises sont les fertilisants, les pesticides et Ie carburant pour les motopompes, qui sont importes pour Ie fonctionnement du projet. Le tableau ci-dessous donne la methodologie pour obtenir les prix economiques bord-champs, en utilisant Ie prix FOB des intrants echangeables. Le taux de change est majore d'un taux de 10% afin de respecter la parite des pouvoirs d'achat. Un facteur de conversion de 1,1365 a ete obtenu pour I'uree. Ce facteur de conversion a ete utilise pour les calculs des prix economiques des autres intrants, les informations sur 1 'uree etant meilleures que celles des autres intrants.

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Tableau 1] : Prix de parite a I'importation - Exemple de l'uree, 2008 Unites Valeur Prix

Prix FOB US$/t 245,00 Fret (au depart de I'Europe) % 1,38% 3,38

Assurance (au depart de l'Europe) % 0,62% 1,52 Cost Insurance Freight en devises US$lt 249,90 Taux de change officiel 12/2008 CFAlUS$ 483,00 120,70

Taux d'ajustement sur Ie change % 10%

Taux de change ajuste au pouvoir d'achat CFA 531,3 Cost Insurance Freight en FCF A CFAlt 132,77 Couts de transport CFAlkg 43,2

Cout Economique CFAlkg 200,00 Cout financier CFAlkg 175,97

(f) Principales hypotheses (autres que deja mentionnees)

20. Les calculs de TRl economique al'echelle nationale sont bases sur les hypotheses suivantes :

• Les cultures d'oignon, de poivron, de chou, de riz et de tomate representent significativement les productions du PIP2. En 2008, Ie projet a donne une production additionnelle de 258.897 tonnes, dont 200.000 tonnes pour ces 5 speculations, qui ont approximativement represente 80% de la production totale du PIP2.

• Les donnees de rendements, des surfaces irriguees pour les annees de reference (200112), pour 2005/6 et 2007/8 ont ete obtenues grace aux enquetes agricoles realisees pendant Ie projet. En l'absence de donnees, les surfaces additionnelles ont ete calculees par regressions lineaires ou par des techniques d'interpolations.

• Tout comme lors de la phase d'evaluation du projet, les couts ont ete estimes comme suit: 100% des couts de la composante 2 (financement de l'irrigation), 50% des coUts de la composante 1 (services d'appui conseil et renforcement des capacites), 10% des couts de la composante 3 (protection environnementale), et 10% des couts de la composante 4 (gestion du projet). Parce que les 5 speculations etudiees representaient 80% de la production additionnelle, les couts consolides des 4 composantes ont ete annuellement ajustees avec un facteur de 0,8.

21. Les calculs des TRI economiques et financiers al'echelle de l'exploitation sont bases sur les hypotheses suivantes:

• Pompes manuelles : la technologie d'exhaure a ete acquise en 2003-5, et la production agricole a atteint progressivement son optimum de rentabilite en 2005, avec des benefices nets constants en 2006, 2007 et 2008. En 2003 et 2004, Ie producteur a du (i) remplacer les cultures traditionnelles de sorgho et millet par des cultures it haute valeur ajoutee; (ii) mettre en place les nouveaux systemes d'irrigation et optimiser les technologies. Pour les pompes manuelles la surface de production est de 0,48 hectare.

• Motopompes 3,5ch : la technologie d'exhaure a ete acquise en 2003-5. Le producteur a investi dans une pompe et a du: (i) remplacer les cultures traditionnelles de sorgho et millet par des cultures it haute valeur ajoutee; (ii) mettre en place Ie nouveau systeme d'irrigation et optimiser les technologies. La surface estimee est de 0,97 hectare.

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• Motopompes 3,5ch : la technologie additionnelle a ete acquise en 2003-4. Le producteur possedait deja une motopompe et des technologies d'irrigation. En 2003 et 2004, l'exploitant a du doubler la surface de production et equiper la surface additionnelle. Ainsi, l'hypothese d'une production additionnelle nulle parait plausible. De 2004 a2007, les benefices ont suivi la tendance des rendements de l'oignon donnes par les enquetes agricoles (cette speculation etant la plus representative du modele). La surface exploitee est pas see de 1,25 it 2,25 hectares.

Source: Les caIculs sont bases sur les enquetes agricoles du PIP2, les observations de terrain et les informations consolidees par la Republique du Niger 2007e, 2008b, 2008d, 2008h, 2008e, 2009, 2009i; Banque Mondiale 2002, Banque Mondiale 2008b, 2009.

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Annexe 4: Processus de prf!t et de soutien/supervision de I'execution de la Banque

(a) Membres de I'equipe du projet Responsa bilite/

Noms Titres Unite Specialite

Pr~t (d'apres Ie document d'evaluation du projet) Henri A. Aka Specialiste en passation de marches AFTPC Membre d'equipe Renee Desclaux Chargee en gestion financiere senior AFMMG Membre d'equipe Hadidia Djimba Assistant de programmes AFMNE Membre d'equipe Soulemane Fofana Analyste des operations AFTR2 Membre d'equipe Salifou Mahaman Economiste de l'Agriculture Senior AFMR2 Adjoint Chef-d'equipe Wilda Sajous Assistant de Programmes AFTR2 Membre d'equipe Daniel Sellen Chef Sectoriel AFTAR Chefd'equipe Mamadou Yaro Specialiste en Gestion Financiere senior AFTFM Membre d'equipe

SupervisionlRapport de Fin d'Execution (d'apres les membres de l'equipe dans toutes les rapports d'avancement du projet) Ayi Adamah Agro-economiste AFTR2 Membre d'equipe Nicolas Ahouissoussi Economiste de I' Agriculture senior AFTAR Membre d'equipe Amadou Alassane Agronome Senior AFTAR Chefd'equipe #4 Soumaila Amadou Ingenieur en Irrigation senior, F AO Exterieur Membre d'equipe

SpeciaJiste en Suivi et Evaluation Senior, Raymond Audette AFTAR Membre d'equipe

Consultant Oury Amadou Diallo Specialiste des Organisations rurales, F AO Exterieur Membre d'equipe Hadidia Diallo Djimba Assistant de Programmes AFMNE Membre d'equipe Soulemane Fofana Charge des operations AFTAR Membre d'equipe Marie-Claudine Fundi Assistant, programme linguistique AFTAR Membre d'equipe Oumarou Ibrahim Consultant AFTAR Membre d'equipe Ayi Adamah Klouvi Economiste de I'Agriculture AFTAR Membre d'equipe Badre Lanedri Specialiste en Irrigation AFTWR Co-auteur du RFE JosefL. Loening Economiste AFTAR Chef d'equipe RFE Elisabeth Mekonnen Assistante de Programme AFTAR Membre d'equipe Siddo Mahamadou Specialiste en Institutions, Consultant AFTAR Membre d'equipe Salifou Mahaman Agronome senior AFTR2 Chef d'equipe #2 Stanislaw Manikovski Consultant AFTAR Membre d'equipe Christopher Ravry Specialiste Agribusiness Senior AFTAR Membre d'equipe Patricia Seex Consultante employee it long terme (ETC) AFT AR Membre d'equipe Ibrah Rahamane Sanoussi Specialiste en Passations de Marches AFTPC Membre d'equipe Abdoul-Wahab Seyni Specialiste en Developpement Social AFTCS Membre d' equipe Fofana Soulemane Analyste des Operations AFTR2 Membre d'equipe Amadou Soumaila Ingenieur Senior en Irrigation, F AO Exterieur Membre d'equipe Patrick Verissimo Economiste Sectoriel Senior AFTAR Chef d' equipe #3 Julien Vallet Consultant AFT AR Membre d'equipe Yao Wottor Specialiste en Passation de Marches LCSPT Membre d'equipe Mamadou Yaro Specialiste en Gestion Financiere senior AFTFM Membre d'equipe

Specialiste en Passation de Marches Membre d'equipe Eric Jean Yoboue AFTPC

Senior Specialiste en Ressources Naturelles Membre d'equipe I1sbrand Harko de Jong AFTWRSenior

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(b) Travail d'experts et coot

Etapes du cycle du projet

Pr@t Ex.2

Supervisionl Rapport de Fin d'execution

Ex.3 ExA Ex.5 Ex.6 Ex.7 Ex.8 Ex.9

Travail d'experts et coot (Budget de la Banque uniquement) MUliers de dollars america ins

Nombre de semaines-personne (y compris les frais de voyage et

37 Total: 37

33 30 39 32 25 28 29

Total: 215

les honoraires des consultants)

101,28 101,28

69,94 57,03 70,34

166,91 107,13 62,28

127,84 661,47

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Annexe 5 : Resultats de I'enquete aupres des beneficiaires

Tableau 12 : Autonomisation des femmes et des jeunes adultes, 2008 Proportion de femmes et de Revenu annuel pour au Taux de populations jeunes adultes moins 80% des vulnerables gagnant plus beneficiaires du categories vulnerables de 200.000 FCF A par an projet

Valeur de reference NIA N/A 23%(200112)

2008 47% 50.000- 10.000 FCFA 93%

Tableau 13 : Production et securite alimentaire, 2008 Population

Production agricole Equivalent additionnelle pouvant Nombre de foyers issue du PIP2 (tonnes) cerealier beneficier de la equivalents**

production*

375.369 48.212 192.840 24.105

* Hypothese d'une consommation de 250 kg par personne et par an; ** En faisant I'hypothese d'un foyer de 8 personnes en moyenne.

Tableau 14 : Impacts du projet sur les revenus disponibles pour les exploitants, 2008 Valeur de

Indicateur reference

(revenu par Dosso Diffa

Maradi Zinder

TiUabery Niamey

Tahoua Agadez

tete) Profit par exploitation 270 410 427 194 847 702 (US$) Profit par exploitation 130.410 197.854 206.472 93.622 409.342 339.036 (FCFA)* Taux d' amelioration du revenu en comparaison 1,00 1,52 1,58 0,72 3,14 2,60 avec Ie revenu moyen par tete au Niger * Le revenu moyen du Niger est estime a1.000FCF A par homme et par jour.

Tableau 15 : Impact du projet sur les revenus des producteurs, 2008

Maradi Tillabery TahouaIndicateur Dosso Diffa

Zinder Niamey Agadez

Amelioration des revenus par rapport a 9,05 6,21 12,15 22,56 32,42la valeur de reference (SMIG Niger)*

* Hypothese d'un taux de change de 483FCF AlUS$ et d'un foyer de 8 personnes.

Source: Les calculs sont bases sur les enquetes agricoles du PIP2 et d'autres sources pour comparaisons. D'apres les donnees de la Republique de Niger 2008b, 2008d, 2008h, 2008e et annexes.

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Annexe 6. Rapport et resultats des ateliers a I'intention des intervenants

(a) Organisation de I'atelier aI'intention des intervenants

1. Le resume suivant est base sur les commentaires d'un large atelier Ii l'intention des intervenants ayant eu lieu en Novembre 2008. L'atelier eut pour objet de discuter les resultats du rapport d'acbevement preliminaire de I'emprunteur, et en distiller des recommandations. L'ateJier du Rapport de Fin d'execution, conduit par Ie Secretaire General du Ministere du Developpement Agricole du Niger (MDA), a impJique les principales parties prenantes du projet, les participants des regions, mais egalement les participants de plusieurs autres ministeres impJiques dans Ie PIP2 (Ministere de l'Economie et des Finances, Ministere de I'Hydraulique, Ministere de l'Environnement) et enfin les principaux membres de l'equipe d'execution du PIP2.

(b) Forces et Faiblesses de chacune des composantes

2. Composante Mise en Valeur et Renforcement des Capacites des Acteurs. Les interrelations parmi les differents ministres et beneficiaires assistant a l'atelier ont mis evidence les principales reus sites de cette premiere composante. Le groupe a identifie les forces suivantes : (i) Ie developpement de 29 Groupements et Services Conseil (GSC), implantes regionalement dans 25 zones de concentration, (ii) la vulgarisation, la diffusion et l'adoption des technologies, 30.826 operateurs prives ayant beneficie des technologies d'irrigation et 16.359 hectares ayant ete equipes et rehabilites, (iii) des ameliorations significatives dans Ie benefice net par hectare, (iv) les nombreux programmes de renforcement des capacites ont accentue Ie developpement et la mise en place de l'irrigation parmi les populations cibles du projet -operateurs prives, association des usagers de I'eau, entrepreneurs non agricoles, boutiques d'intrants, conseillers, membres de la societe civile, (v) Ie developpement de services connexes a permis I'extension de domaines comme Ie developpement de procedes de transformation des cultures, les magasins de stockage, les services de maintenance de l'irrigation. Le groupe a souligne des faiblesses comme (vi) I'externalisation de la gestion de l'eau qui a ete suspendue en raison de difficultes liees a I'engagement des operateurs prives pour la gestion de I'eau. En revanche, les Associations des Usagers de I'Eau semblent avoir ete etablies avec succes pour prendre en charge les projets d'irrigation.

3. Composante Financement' de I'irrigation. Les ministere et equipes du PIP2 qui ont participe Ii l'Atelier ont rapporte plusieurs resultats lies Ii cette composante, qui ayah pour but I'amelioration de I'acces des irrigants et operateurs connexes a des financements adaptes Ii leurs activites. Le groupe a mis en evidences les forces suivantes : (i) une augmentation significative de la productivite et de la production, (ii) la modernisation des exploitations, (iii) un meilleur acces aux intrants, (iv) un meilleur stockage des cultures, (v) une amelioration significative dans les salaires des beneficiaires du projet. Enfin, Ie groupe a mis en evidence a eu des impacts sociaux positifs de par (vi) l'embauche de jeunes diplomes, (vii) I'amelioration des revenus locaux.

4. Composante Protection Environnementale et Sociale. Les parties prenantes ont rapporte plusieurs elements des Ii cette composante, qui avait pour but I'amelioration des preoccupations environnementales et sociales liees Ii l'expansion de la petite irrigation privee. Le groupe de discussion a insiste sur les forces suivantes: (i) Ie developpement d'un plan de suivi 'des ressources aquatiques et pedologiques, (ii) Ie developpement d'un plan de gestion des risques pour proteger la nappe phreatique, (iii) Ie developpement d'outils methodologiques pour promouvoir les bonnes pratiques environnementales, (iv) Ie developpement de programmes de renforcement des capacites se concentrant sur les problematiques environnementales. Enfin, Ie groupe d'anaIyse ex-post a insiste sur I'importance de I'information et de I'instruction des producteurs afin de les responsabiliser et faire repondre de leurs actes sur les enjeux environnementaux.

(c) Le~ons apprises

5. Les equipes qui ont assiste Ii I'atelier ont degage les le~ons et resultats positifs suivants : (i) malgre des critiques sur Ie systeme de matching grant pour financer l'irrigation, l'approche de selection ascendant est considere comme un modele au Niger; Oi) les services d'appui conseil.doivent etre perpetues, (iii) il y a un besoin de developper davantage et organiser les filiere et les marches, (iv) Ie suivi des ressources en eau et du sol est per9u comme un des piliers important du PIP2, rnais ce suivi aurait besoin d'etre renforce dans

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Ie futur, (v) Ie processus d'approbation des sous projets et les outils d'etudes environnementales sont un succes retentissant dans la mesure Oll ces derniers sont largement utilises au Niger. Les equipes ont egalement remarque qu'un nombre d'activites non-centrales au projet ont donne des resultats encourageants. Panni celles qui pourraient etre developpees aune plus grande echelle, on peut distinguer (vi) I'approche de securisation fonciere; (vii) la structuration ascend ante des organisations de producteurs; (viii) Ie dispositif d'approvisionnement de proximite en intrants de qualite; (ix) la diffusion de la technologie d'irrigation goutte a goutte; (x) I'experience pilote avec les Associations des usagers de l'eau; (xi) Ie developpement d'eco-technologies ; (xii) les procedures de suivi et d'evaluation du projet.

Source: compilation de discussions ayant eu lieu lors de la mission de fin d'execution, et RepubJique du Niger 2009j, 2008h, 2008f.

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Annexe 7 : Resume du RFE de l'Emprunteur et/ou observations sur la version preliminaire de RFE

(a) Resume du RFE de PEmprunteur (d'apres Ie resume du meme rapport)

Le Niger a ado pte en janvier 2002, une strategie de reduction de la pauvrete (SRP) dont l'objectif est de reduire l'incidence globale de la pauvrete de 63% amoins de 50% en 2015. Dans cette perspective, il a ete elabore en novembre 2003, une strategie de developpement rural (SDR), sensee operationnaliser la SRP dans Ie secteur ruraL Le developpement de l'irrigation occupe une bonne place dans la SDR, car faisant partie des quatre (4) programmes sectoriels prioritaires. Le Projet de Promotion de l'Irrigation privee Phase 2 (PIP2), qui entre dans Ie cadre de cette strategie, a commence ses activites Ie Ier fevrier 2003 pour une duree de 5 ans. II s'inscrit dans une strategie qui vise a favoriser les initiatives des producteurs prives (individuels ou petites entreprises) et les operateurs connexes qui contribuent au developpement de l'irrigation privee. A I'instar de la phase pilote, Ie projet a privilegie Ie faire-faire qui a consiste asous contracter avec les bureaux d'etudes et les ONG pour realiser les activites.

Le projet a couvert l'ensemble du territoire national mms principalement les zones favorables it I'irrigation.

L'objectif de developpement du PIP2 est d'augmenter la production et la rentabilite des cultures irriguees it haute valeur ajoutee par les petits producteurs grace it l'utilisation des technologies simples et it faible cout.

Depuis la revue ami-parcours du projet, intervenue du 30 novembre au 16 decembre 2005, les composantes du projet ont ete ramenees it quatre dont trois composantes techniques et une composante gestion a savoir : Mise en valeur et renforcement des capacites des acteurs, Financement de I 'Irrigation, Protection environnementale et sociale et Gestion technique administrative et financiere.

Le rapport d'acbevement du PIP2 a ete etabli en valorisant les rapports issus des difnSrents bilans annueIs, des etudes, evaluations et supervisions internes et exteroes realises tout au long des six annees (2003, 2004, 2005, 2006, 2007 et 2008) ecoulees.

En de pit d'un demarrage marque par des hesitations et des changements d'option de strategies operationnelles, notamment au niveau de la mise en valeur et Ie financement de I'irrigation, des resultats importants ont ete enregistres dans les differentes composantes du Projet.

1. La composante «Mise en Valeur et Renforcement des Capacites des Acteurs» (MVRCA) vise globalement la diffusion des equipements et des techniques de production, la conduite de tests des techniques et des equipements d'irrigation et Ie renforcement des capacites des acteurs pour une augmentation durable de la production et l'amelioration des revenus des irrigants par Ie developpement d'un conseil agricole de proximite specifique et adapte au plan de la gestion technique et economique.

Le developpement des services d'appui conseil it la mise en valeur s'est repose sur un dispositif comprenant 29 GSC stHectionnes, implantes dans 25 zones de concentration retenues atravers 68 Unites d' Appui Conseil (UAC).

La demonstration et la diffusion de themes techniques et varietes ameliorees eprouves par la recherche et appropries par les irrigants it travers un mecanisme d'appui conseil aux promoteurs sont des signes d'efficacite de la composante. Des technologies et techniques performantes ont ete vulgarisees, diffusees et adoptees dans une forte proportion. Ainsi, 30.826 irrigants ont adopte au moins une des technologies developpees et diffusees, soit 103% de la valeur cible (30.000) pour la duree du projet. Ce qui a permis une nette amelioration de la productivite des terres irriguees avec comme effet une augmentation significative des productions sur les sites suivie d'une amelioration progressive des revenus des beneficiaires. Ainsi, a titre illustratif, la marge nette a J'hectare est de 3.025.818 FCFA pour I'oignon, 1.966.355 FCFA pour Ie poivron, et 3.311.262 FCF A pour la tomate.

Par les effets cumules de l'adoption des technologies, de l'appui conseil et de l'accessibilite des intrants agricoles, les superficies cultivees, la productivite des terres irriguees et les rendements des principales cultures se sont ameliores de fayon significative. La superficie totale equipee a atteint 16.359 ha pour une

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prevision de 12.300 ha. La superficie totale mise en valeur Quant a elle se chiffre a 15.092,68 ha en 2008, soit un taux moyen de mise en valeur de 92%.

Dans Ie cadre du renforcement de capacites des acteurs impliques, des sessions de formations centrees sur des besoins reels de developpement de !'irrigation ont ete org.anisees au profit des organisations de producteurs, des agents des services de l'Etat, et des groupements des services conseils (GSC). En effet, 21.344 producteurs, 6312 elus associatifs, 384 cadres des services techniques, 526 artisans et 265 membres des GSC ont ete formes.

L'appui aux activites de fabrication de certains equipements par les artisans a abouti a pIusieurs formations sur des themes d'interet, ainsi qu'a I'equipement de ces artisans en vue de les amener a participer a la diffusion des technologies a faible cout. Dans Ie meme sens, un partenariat direct a ete developpe entre ces artisans et les producteurs contribuant ainsi ala perennisation des resultats obtenus.

Dans les zones de concentration de !'irrigation, les intrants agricoles (engrais, pesticides, semences) sont souvent indisponibles ou vendus a des prix qui depassent la portee du paysan moyen. Ces insuffisances du systeme d'approvisionnement en intrants ont ete prises en compte par Ie projet et ont motive I'installation de 41 boutiques d'intrants dans les zones de concentration d'irrigation. Des fonds de roulement et des equipements ont ete octroyes atravers Ie financement a cout partage.

Pour Ia valorisation des produits agricoles irrigues par l'appui aux activites post recoltes, des abris de conservation, des stands maralchers et des petites unites de transformation ont ete realises avec I'appui du projet.

Le test d'externalisation de Ia gestion de I'eau sur les amenagements hydro agricoles ne s'est pas deroule comme prevu a Galmi et Konni suite a la resiliation de la convention avec I'ONAHA et a Djiratawa en I'absence de l'operateur prive recrute. Ainsi tel que realise, Ie test n'a pas permis de comparer les resultats des deux types d'operateurs. Neanmoins, Ies trois Associations d'Usagers de I'Eau mises en place sur ces AHA et appuyees par Ie projet sont aujourd'hui fonctionnelles. Ces AUE ont ete formees et equipees. D'importants efIets ont ete observes tels que: une meilleure gestion de I'eau, une nette amelioration dans Ie recouvrement et I 'utilisation des redevances eau.

2. L'objectif de Ia Composante « Financement de ('Irrigation» est I'amelioration de I'acces des irrigants et operateurs connexes au financement adapte pour Ie developpement de leurs activites, visant I'augmentation de Ia valeur ajoutee, de Ia productivite et des revenus a travers:

• La mise en place d'un mecanisme de financement de la petite irrigation adapte ; • L'amelioration de la capacite des Systemes Financiers Decentralises (SFD) a gerer l'epargne des

irrigants et Ies credits d'investissement.

Le PIP2 a finance 4.435 sous projets pour un cout total de 15.601.455.511 FCFA dont 12.708 572.282 FCFA et 2.892.883.229 FCFA respectivement au titre de la subvention du projet sur fonds IDA et d'apport des promoteurs (beneficiaires).

Les sous projets finances sont repartis comme suit: 3.731 sous projets « Equipements et intrants» (totalisant 21.120 exploitations individuelles) ; 97 sous projets « activites connexes », interessant Ies ateliers de fabrication et de reparation de materiels agricoles et les ateliers de transformation des produits agricoles ; 8 sous projets « structurants » constitues de seuils et de digues de protection; 74 sous projets de « protection environnementale et sociale»; 41 sous projets «Boutiques d'intrants»; 457 sous projets « appuis conseils »aux producteurs et 27 sous- projets equipements des GSC.

Ces sous projets finances ont permis : • L'augmentation significative de la production et de la rentabilite des cultures irriguees dans les zones

d'intervention; • La modernisation des exploitations agricoles irriguees a travers l'equipement des producteurs en

moyens de captage, d'exhaure et de distribution; • L'amelioration de l'approvisionnement en intrants agricoles;

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• Le traitement de 1.706 ha de superficies menaces et la protection de 8.952ha de superficies exploitables en irrigation;

• une nette amelioration de la foumiture des materiels d'irrigation, la disponibilite des ateliers de reparation de GMP et des pompes manuelles, les possibilites de stockage et de conservation des produits marakhers ;

• L'approche d'appui conseil basee sur les GSC a permis la creation d'emploi it des jeunes dipl6mes ; • Du point de vue de la rentabilite des sous projets, Ie projet a permis une augmentation tres

significative des revenus des beneficiaires ; • Au niveau managerial Ie projet a permis la maitrise de la petite irrigation privee et surtout la

possibilite de gestion de l'exploitation comme une petite entreprise agricole ; • Les resuItats obtenus jusqu'ici, sont des signes annonciateurs d'une amelioration durable de la

securite alimentaire, des revemis et des conditions de vie des menages des irrigants appuyes par Ie projet.

3. La compos ante « Protection Environnemelitale et Sociale» a pour objectif I'amelioration de la prise en compte des preoccupations environnementales et sociales dans toutes les activites du projet. Sa mise en reuvre a repose essentieIIement sur l'execution d'un Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) issue de l'evaluation environnementale du projet. Ainsi, it travers cette compos ante, Ie projet a contribue ala mise en reuvre concrete des politiques nationales en matiere d'evaluationenvironnementale et des politiques de sauvegarde environnementale et sociale de la Banque mondiale.

Les principaux resultats obtenus se rapportent essentiellement a : • La mise en place d'un reseau de suivi des ressources en eau et sol constitue de 3 19 piezometres, 12

mares, 34 sites de suivi des sols; • La mise en reuvre d'un plan de correction des risques environnementaux observes (baisse de la

nappe) par la realisation de 8 seuils de recharge; • La protection de 857 ha dans les zones anappes fragile (Maradi, Agadez et Tahoua) et deux digues

de protection Ie long du fleuve Niger a favorise la restauration des conditions de developpement de I'irrigation ;

• La conception d'outils methodologiques et techniques d'appui aI'irrigation focalises essentiellement sur les bonnes pratiques ;

• La mise en reuvre d'un programme structure de renforcement des capacites des acteurs (dont 71 cadres du projet, 436 membres des GSC d'appui conseil, 92 membres des ONG; 173 agents des services techniques; 31.692 producteurs) ayant permis une integration croissante des aspects environnementaux dans leurs methodes de travail.

• L'elaboration et I'operationnalisation d'un manuel de procedure de mise en reuvre de sous projet de protection rapprochee de sites menaces ayant permis de traiter 1.706 ha de terres degradees pour la protection de 8.952 ha de terres irrigables de vallee (reduction des effets de I'erosion sur les sites de produ,ction).

Ces resultats et performances sont specialement attribues a la coherence de la strategie de mise en reuvre basee sur Ie faire faire mais aussi a la bonne collaboration de la composante avec differents partenaires.

La leyon majeure a retenir est que \'information et l'education des producteurs sont essentielles pour expJiquer \'etendue des enjeux socio environnementaux, pour conscientiser davantage les producteurs et pour les mettre it contribution dans la resolution des probU:mes lies a la protection des sites de production menaces.

4. La composante « Gestion » a pour objectif d'assurer une gestion technique, administrative et financiere du Projet it travers une unite de gestion du projet.

Sur Ie plan institutionnel, des ameliorations significatives ont ete enregistrees par Ie Projet au cours des six annees d'execution; la responsabilisation de I'UGP dans la mise en reuvre du Projet ajoutee it la cohesion creee au sein de l'equipe it l'issue du changement de leadership et de la restructuration operationnelle intervenue en fin 2006 a occasionne une amelioration de la performance du projet.

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Le taux de decaissement global est de 98,34% au 31 octobre 2008, ce qui est une reelle performance du projet.

La performance globale a ete jugee satisfaisante au regard des resultats enregistres par Ie Projet a travers 7 indicateurs de performance de I'accord de credit 3621 NIR du 9 mai 2002.

(b) Commentaires sur la version preliminaire du RFE (envoye Ie GSC du PIP2 Ie 4 Juin 2009)

Nous vous remercions pour les documents de qualite que vous avez bien voulu mettre a notre disposition pour commentaires.

Malgre les difficultes inherentes ala comprehension de ces documents en anglais, nous les avons parcourus avec interet et d'une maniere generale ces documents refletent les realites que vous avez vecues avec nous au cours de votre mission au Niger. Cependant nous soumettons avotre appreciation les quelques commentaires ci-apres:

• Page 7, lere puce "monitoring ofsoil.... to attenuate this risk." biffer "but could not be financed» car: la mise en reuvre de ce plan d'action a permis la realisation de sept (7) seuils de recharge de nappes (6 aAgadez et I a Maradi); iI a ete aussi realise deux etudes completes pour la realisation d'ouvrages de recharge dans les regions de Tahoua et Agadez mais les realisations n'on1 pas pu e1re faites dans Ie cadre du PIP2.

• Page 12 "assessment ofrisk to development outcome" point 2. Les questions de dependances sur Ie matching grant et de durabilite doivent etre relativisees. En effet, meme au cours de notre mission avec vous, no us avons rencontre plusieurs irrigants ayant realises sur fonds propres l'extension de leur superficie (du simple au double voir triple pour les groupements de Tahoua) en renouvelant leurs equipements d'irrigation (moyens de captage, d'exhaure, de distribution et de protection). De plus la durabilite des investissements doit etre peryue dans un cadre global. En effet, Ie PIP2 a forme et equipe plusieurs categories d'artisans (fabricants d'equipements d'irrigation, reparateurs de motopompes, plombiers, foreurs/puisatiers) qui sont fonctionnels et qui ont developpe un partenariat direct avec les producteurs. Le PIP2 a aussi mis en reuvre des formules innovantes en matiere d'appui conseil de proximite aux producteurs pour elaborer des SOllS projets, encadrer les producteurs a travers des groupements de service conseil (GSC). ces deux elements de notre point de vue contribueraient ala perennite des actions initiees par Ie projet.

• Page 14 paragraphe 2 : Ie probleme de leadership en 2005 et 2006 au lieu de 2007 dans Ie rapport. Le changement du directeur est intervenu Ie 1 er septembre 2006.

• Page IS : lessons learned: nollS suggerons Ie raj out des experiences en matiere d'appui conseil a travers les GSC et de promotion d'artisans Iocaux a approfondir dans Ie cadre de futures interventions de Ia Banque Mondiale.

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Annexe 8 : Observations des cofinanciers et autres partenaires/intervenants

(Aucune)

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Annexe 9 : Liste des documents de reference

Banque Mondiale, plusieurs annees. Aide-memoires of supervisions missions for PIP2, entre 2003 et 2008.

Banque Mondiale, plusieurs annees. Implementation Status and Results Reports for PIP2, entre 2003 et 2008.

Banque Mondiale, 2002. Project Appraisal Document for the Private Irrigation Promotion Project. Rapport No 22944-NIR. Washington DC.

Banque Mondiale, 2007. Transmittal memo stating amendment of Credit No 3621. Photocopie, Decembre 21, 2007.

Banque Mondiale, 2008a. Country Assistance Strategy for the Republic ofNiger for the Period FY08-FYll. Rapport No 43443-NE. Washington DC.

Banque Mondiale, 2008b. Developpent de l'irrigation au Niger: Diagnostic et Options Strategiques. Washington DC and Niamey. Brouillon.

Banque Mondiale, 2008c. Project Performance Assessment Report Niger: Pilot Private Irrigation Promotion Project, Natural Resource Management Project, Agro-Pastoral Export Promotion Project. Washington DC. Brouillon.

Banque Mondiale, 2009d Niger: Food Security and Safety Nets. Rapport No 44072-NE. Washington DC.

Banque Mondiale, 200ge. Project Appraisal Document for an Agro-Sylvo-Pastoral Exports and Markets Development Project. Rapport No 47032-NE. Washington DC.

RepubJique de Niger. 2007b. Approche d'appui conseil a la mise en valeur des petits perimetres irr/gues finances par Ie PIP2 au Niger. Niamey: Ministere du Developpent Agricole, Project de Promotion de L'Irrigation Privee Phase 2.

RepubJique de Niger. 2007c. Evaluation des boutiques d'intrants financees par Ie Projet de Promotion de l'Irrigation Privee Phase 2. Rapport elabore par Ibrahim Manan SanL Niamey: Ministere du Developpent Agricole, Project de Promotion de L'Irrigation Privee Phase 2.

RepubJique de Niger. 2007d. Evaluation des performance technique et institutionnelle des amenagements sous encadrement ONAHA: Rapport principal. Niamey: Ministere du Developpent Agricoie, Project de Promotion de L'Irrigation Privee Phase 2.

RepubJique de Niger. 2007e. Manuel technique de I'irrigant privee. Niamey: Ministere du Developpent Agricoie, Project de Promotion de L'!rrigation Privee Phase 2.

Republique de Niger. 2008a. Compte rendu de la 2eme session extraordinaire du comite de suivi et d 'orientation de I 'Anne 2008 du Project de Promotion de l'Irrigation Privee, Decembre 2008. Niamey: Ministere du Developpent Agricole, Project de Promotion de L'Irrigation Privee Phase 2.

Republique de Niger. 2008b. Etude d'evaluation des effets socio-economiques induits pare Ie developpement d'irrigation privee sure les groupes vulnerables dans les zones d'intervention du projet. Rapport elabore par Indirissa Abdoulaye. Niamey: Ministere du Deveioppent Agricoie, Project de Promotion de L'Irrigation Privee Phase 2.

RepubJique de Niger. 2008c. Etude des possibi/ites de prise en charge de I 'appui conseil agricole et Ie developpent du partenariat entre GSC et OP. Rapport eiabore par Indirissa Abdoulaye. Niamey: Ministere du Developpent Agricole, Project de Promotion de L'Irrigation Privee Phase 2.

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RepubJique de Niger. 2008d. Evaluation de la rentabilire financiere et economique des sous projets Finances par Ie Projet de Promotion de l'Irrigation Privee Phase 2. Niamey: Ministere du Developpent Agricole, Project de Promotion de L'Irrigation Privee Phase 2.

Republique de Niger. 2008e. Evaluation independante des composantes du PIP2. Rapport principal elabore par Hassane Yaya. Niamey: Ministere du Developpent Agricole, Project de Promotion de L'Irrigation Privee Phase 2.

RepubJique de Niger. 2008f. Rapport de mission de travail de membres du comite technique d'elaborat/on du rapport interne d'achevement du PIP2 a Kollo du 12 au 17 Novembre 2008. Niamey: Ministere du Developpent Agrico\e, Project de Promotion de L'Irrigation Privee Phase 2.

Republique de Niger. 2008g. Rapport de mission: Suivi de la diffusion des technologies d'irrigation a faible couto Niamey: Ministere du Developpent Agricole, Project de Promotion de L'Irrigation Privee Phase 2.

Republique de Niger. 2008h. Rapport interne d'achevement de la deuxieme phase du projet de promotion de I'irrigation privee : peri ode couverte du 1 er janvier 2003 au 15 Decembre 2008. Niamey: Ministere du Developpent Agricole, Project de Promotion de L'Irrigation Privee Phase 2.

RepubJique de Niger. 2009j. Presentation du rapport interne d 'achevement de la deuxieme phase du projet de promotion de I 'irrigation privee. Niamey: Ministere du Developpent Agricole, Project de Promotion de L'Irrigation Privee Phase 2.

Documents de reference sur les donnes quantitatives:

Banque Mondiale, 2009. Economic and Financial Analysis for the Niger PIP2 with RuralPrice Data and Annual Production and Irrigation Area Estimates, 2002-2008. MS Excel­Spreadsheet. Institut National de la Recherche Agronomique du Niger. 2006. Manuel d'enquete agricole. Niamey: Project de Promotion de L'Irrigation Privee Phase 2.

Institut National de la Recherche Agronomique du Niger. 2008. Enquete agricole sur les sites des Sous-Projets PIP2 : Fiche de suivi des explOitations echantillons et estimations des recoltes. Niamey: Project de Promotion de L'Irrigation Privee Phase 2.

RepubJique de Niger, 2008a. Enquete agricole sure Ie site de sous projet PIP2 2007-2008. Niamey: Ministere du Developpent Agricole, Project de Promotion de L'Irrigation Privee Phase 2 & Institut National de Recherche Agronomique de Niger. Base de donnees SPSS.

Republique de Niger, 2008b. Base de donnes consolides: Enquete agricole sure Ie site de sous projet PIP2, 200516, 200617 and 200718. Niamey: Ministere du Developpent Agricole, Project de Promotion de L'Irrigation Privee Phase 2, Monitoring and Evaluation Unit. Base de donnees MS Access.

RepubJique de Niger, 2008c. Prix de produits d'exploitation, 2007-2008. Niamey: Ministere du Developpent Agricole, Project de Promotion de L'Irrigation Privee Phase 2, Monitoring and Evaluation Unit. Base de donnees MS Access.

Republique de Niger. 2009i. Notes compiling data on project costs, baseline data, the economic and financial analysis, prices, and annual production estimates. Niamey: Ministere du Developpent Agricole, Project de Promotion de L'Irrigation Privee Phase 2.

Republique de Niger, 2009. Prix moyen de PIP2, 2007-2008. Niamey: Ministere du Developpent Agricole, Project de Promotion de L'lrrigation Privee Phase 2, Monitoring and Evaluation Unit. Base de donnees MS Access.

Republique de Niger, 2004. Situation de reference dans la zone d'intervention du PIP2. Niamey: ANPIP & Bureau Nigerien d'Etudes et de Consei!.

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Anne.xe 10: Exemples

Les exemples suivants sont issus du « Manuel technique de I 'irrigant prive » (feuilles 10, 16 et 19) qui est largement distribue au Niger et utilise par plusieurs donateurs dans Ie cadre des initiatives d'irrigation. Les pompes simples, les putts et reseau PVC Californiensfont partie des technologies d'irrigation les plus communement employees au Niger.

(a) Pompe Bangladesh (Ordinaire)

Conception originale: Enterprise Works Senegal.

Fonctionnement: La pompe apedales Bangladesh peut aspirer l'eau d'une profondeur maximale de 8 m. L'eau est directement refouler dans Ie rl!seau, Ie bassin ou Ie reservoir. La pompe peut etre utili see par une ou deux personnes. Son debit horaire varie entre 5 et 8 m3/h selon Ia profondeur et Ie nombre d'operateurs.

Specifications: • Cylindres : deux de 105 mm de diametre • Course: variable entre 0 et 300 mm • Poids : environ 27 kg • Niveau des pedales/sol : 700 mm

Utilisation recommandee : Cette pompe est utilisee sur Ies sols ayant une texture lourde notamment les sols argileux, argilo-limoneux, et/ou argilo-sablonneux ou l'infiltration est faible. Elle est tres adaptee pour I 'irrigation gravitaire et Ie remplissage des bassins et des reservoirs se trouvant ala cote de la sortie de l'eau.

Fabrication au Niger: Artisans formes par ANPIP atravers sa Composante Irrigation Manuelle Amelioree.

Autres pays de fabrication: Benin, Burkina Faso, Senegal.

Cout approximatif(au Niger): 60.000 FCFA.

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(b) Forage Manuel PVC

Developpe par: Lutheran World Relief Niger

Fonctionnement : Le forage manuel est un systeme perfectionne au Niger afin de permettre aux maraichers d'avoir acces a l'eau de l'irrigation a un faible cout. Ii est realise au moyen de tarieres manuelles et de tuyaux dans les sols non consolid6s jusqu'a 14 metres de profondeur.

Specifications: • Diametre du forage: variable entre 50 et 140 mm • Profondeur : variable entre 4 et 14 m • Debit: fonction de la nature du sol et la capacite de I'aquifere (0-13 m3/h)

Utilisation recommandee : Le forage manuel est recommande pour l'irrigation dans les zones oil Ie sol qui est au niveau de la nappe ne contient pas des quantit6s importante d'argile ou de limon. Sa performance est superieure dans les zones ou l'aquifere se trouve dans un sable grossier de plus de trois metres d'epaisseur.

Realisation au Niger: par des foreurs formes par ANPIP atravers sa Composante Irrigation Manuelle Amelioree.

Autres pays de realisation: Benin, Senegal, Burkina Faso, Mali.

Coot approximatif (au Niger) :

• Conditions de Diametre Profondeur total (m) / Couts en FCF A I foration de forage

(mm) 4 15 6 7 8 9 110 11 Bonnes

Sols sabloneux, 50 27 28260 28860 129460 31 260 31 860 32460 34260 moyens,ou 110 660 48960 50560 •53 960 57360 60760 64160 67560 grossiers, pas de 140 47 95760 106 118 131 142 154 167

! couche durs 360 1960 160 760 960 160 760 84 560

Moyennes Sols sablo­

• argileux, sable • 50 28 28860 29460 30960 32460 33660 35460 36960 ·moyen, moins de 110 260 48960 50560 53960 57360 60760 164 160 67560 deux metres de 140 47 96960 108 121 134 147 160 173 couche d'argiJe ou 360 160 260 160 160 160 160 d'autres couches 85

! dures 760 Mauvaises

Couches durs depassant deux 50 29 29760 30360 32460 33960 36660 39060 41460 metres, sable fin 110 • 160 50760 52360 56960 61560 66160 71360 76560

• au niveau de la • 140 49 • 98 760 109 124 138 152 167 182 nappe, I 'aquifere

1

160

1

960 160 360 560

1

360 160 perchC

I

87 560

I 12

36060 70960 181 360

38460 70960 186 160

44460 ! 82960 .198 160

I I

I

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(c) Riseau Californien PVC

Principe: La distribution par reseau californien a pour principe d'acheminer l'eau par des canalisations PVC enterrees jusqu'a des bornes de distribution (cheminees verticales) situees sur des points hauts du jardin afin d'alimenter des canaux, ou de pratiquer directement l'irrigation ala plante. Une motopompe perrnet d'amener I'eau dans Ie reseau apartir d'une borne d'alimentation.

Specifications: • Nature des tuyaux : PVC assainissement • Diametres des tuyaux pour Ie maratchage : • Superficie< 0.5 ha : 0 50 mm, • Superficie entre 0.5 ha et I ha : 0 63 mm • Superficie entre 1 et 2 ha : 0 75 mm • Densite des bornes aJ'hectare: 10 a15 bornes • Duree de vie: 10 ans

Utilisation recommandee : Ie reseau Zamani est recommande pour vaincre les contre-pentes. II est tres bien adapte dans les jardins a sol sableux car iI perrnet de diminuer les pertes en eau lors de l'irrigation et perrnet un gain en temps d'irrigation considerable. On peut alimenter Ie reseau Zamani avec une motopompe mais aussi avec une pompe ap6dales aspirante-refoulante. Ce reseau peut etre installe progressivement selon les moyens de l'irriguant.

Les autres avantages du systeme califomien sont : • simplicite de montage, d'utilisation et d'entretien ; • existence d'artisans locaux formes; • materiaux disponibles sur les marches locaux; • faible cout: environ 1000 FCF Almetre.

Association possible: avec les films plastiques et les pommes d'arrosoir pour la distribution de l'eau.

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MAP SECTION

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15°E

NIGER o VILLES PRINCIPALES

® CHEFS·UEUX DE REGION

® CAPITALE D'ETAT

RIVIERES

ROUTES PRINCIPALES

UMITES DE REGION

-- FRONTIERES INTERNATIONALES

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Mont Greboun V'

(1,944 m,) (1) A G A DIE Z

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