L QUI PROTÈGE LE BARON DE RABAT

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Le Quotidien Jeudi 28 octobre 2021 - N°6424 - Prix : Algérie 30 DA — http://www.lexpressiondz.com — ISSN 1112-3397 — Directeur Fondateur : AHMED FATTANI Lire en page 7 INTEMPÉRIES CONTREDIT PAR L’UA, DÉBOUTÉ PAR LA COUR DE JUSTICE EUROPÉENNE ET BOUSCULÉ PAR LE CONGRÈS AMÉRICAIN GIFLES GIFLES AU ROI Lire en page 24 l’article de Brahim Takheroubt LE CORPS DE L’AVOCAT RETROUVÉ ÉLECTIONS LOCALES LES CHOSES SÉRIEUSES COMMENCENT Les élections locales anticipées, dont la campagne s’ouvrira le 4 novembre prochain, vont boucler un processus lancé... depuis décembre 2019. Lire en page 3 l’article de Hasna Yacoub SALAH GOUDJIL DANS UNE CONFÉRENCE SUR L’HISTOIRE «Préservons notre mémoire» Lire en page 2 l’article de Hocine Neffah APPELANT L ’AGENCE FRANÇAISE AU RESPECT DE L ’ÉTHIQUE ET LA DÉONTOLOGIE BELHIMER MET EN GARDE L’AFP Lire en page 6 LE STRESS HYDRIQUE PERSISTE TOUJOURS Lire en page 8 l’article de Walid Aït Saïd T orse bombé, le Makhzen comptait sur le soutien «indéfectible» de son allié américain. Il découvre, à ses dépens, que la bouée de sauvetage était trouée. CHRISTOPHER ROSS : « JE PERSISTE ET JE SIGNE » EAU SECOURS ! SAHARA OCCIDENT AL

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Le Quotidien

Jeudi 28 octobre 2021 - N°6424 - Prix : Algérie 30 DA — http://www.lexpressiondz.com — ISSN 1112-3397 — Directeur Fondateur : AHMED FATTANI

Lire en page 7

INTEMPÉRIES

CONTREDIT PAR L’UA, DÉBOUTÉ PAR LA COUR DE JUSTICEEUROPÉENNE ET BOUSCULÉ PAR LE CONGRÈS AMÉRICAIN

GIFLESGIFLESAU ROI

Lire en page 24 l’article de Brahim Takheroubt

LE CORPSDE L’AVOCAT

RETROUVÉ

ÉLECTIONS LOCALES

LES CHOSESSÉRIEUSES

COMMENCENTLes élections locales anticipées, dont la

campagne s’ouvrira le 4 novembre prochain,vont boucler un processus lancé...

depuis décembre 2019.Lire en page 3 l’article de Hasna Yacoub

SALAH GOUDJIL DANS UNECONFÉRENCE SUR L’HISTOIRE

«Préservonsnotre mémoire»

Lire en page 2 l’article de Hocine Neffah

APPELANT L’AGENCEFRANÇAISE AU RESPECT

DE L’ÉTHIQUEET LA DÉONTOLOGIE

BELHIMERMET EN

GARDE L’AFPLire en page 6

LE STRESS HYDRIQUEPERSISTE TOUJOURS

Lire en page 8 l’articlede Walid Aït Saïd

Torse

bombé, le

Makhzen

comptait sur

le soutien

«indéfectible»

de son allié

américain.

Il découvre,

à ses dépens,

que la bouée

de sauvetage

était trouée.

�� CHRISTOPHER ROSS :« JE PERSISTE ET JE SIGNE »

EAUSECOURS !

SAHARA OCCIDENTAL

JEUDI 28 OCTOBRE 2021L’actualité2

SALAH GOUDJIL DANS UNE CONFÉRENCE SUR L’HISTOIRE

««PPrréésseerrvvoonnss nnoottrree mméémmooiirree !!»»LLEE CCOONNFFÉÉRREENNCCIIEERR a réaffirmé que « la révolution du 1er Novembre 1954 reste l’identité irréversible du peuple etde l’État algérien. La doctrine de Novembre constitue toujours les principes fondamentaux inhérents à lasouveraineté nationale et à l’indépendance du pays ».

LL e Conseil de la nation aorganisé une conférenceparlementaire sur l’his-

toire du mouvement deLibération nationale. La confé-rence a été caractérisée par laparticipation de hauts cadrescivils et militaires de l’État.

Le thème de la conférence aété sciemment choisi pour coïn-cider avec le 67e anniversairedu déclenchement de la glo-rieuse révolution du 1er Novembre 1954.

Le conférencier n’est autreque le président du Conseil dela nation, Salah Goudjil, qui apréféré se mettre dans l’habitdu moudjahid et un acteur decette période du mouvement deLibération nationale.

L’acteur de cette périodecharnière a rappelé à l’audi-toire que ce que vit l’Algérie,aujourd’hui, et les menaces quila guettent renforcent l’idée du« retour sur la voie deNovembre dans son authenti-cité et dans ses principes fonda-teurs ». Pour le conférencier,Novembre ne devrait pas êtrevu comme une période et uneétape, relevant d’un passé glo-rieux uniquement. Il précise àce propos que « le mouvementde Libération nationale engénéral, et le 1er Novembre,

sont une boussole qui nousoriente vers l’avenir avec despas sûrs dans la perspective dela consolidation de notre indé-pendance et souveraineté natio-nales ».

Le conférencier est revenusur la question des chiffres quiont trait au nombre desAlgériens et des Algériennesqui ont été tués par la machinecoloniale. Il s’est référé aux sta-

tistiques de l’époque poursituer les crimes et parcoursqu’avait traversés la révolutionde Novembre, et les étapes quiont jalonné cette dernière, enarrivant à la période phare etdécisive de cette révolution, àsavoir les négociations d’Evianet la déclaration de l’indépen-dance de l’Algérie.

Salah Goudjil a essayé à tra-vers sa conférence, d’apporter

un témoignage concret de cettepériode de début de la ruptureavec le système colonial fran-çais, les tueries colonialesdepuis 1830 à 1962, enconcluant que le chiffre de 5 600 000 est un chiffre réel.

La période des années 40 dusiècle écoulé a été disséquée parle conférencier, il a abondé dansle sens relatif à l’émergence dela conscience nationale et ledébut de la rupture avec l’ordrecolonial et la mise en branle dumouvement armé, après lestentatives de résoudre la ques-tion coloniale, en recourant à lapolitique à travers le Mouve-ment national dans son ensem-ble. Le conférencier est revenusur les premiers balbutiementsde la révolution, en rappelant lerôle de l’Organisation spéciale(OS) en 1947 et son mérite dansle dégel de la crise du Mouve-ment national en général et lacrise du PPA-MTLD, en parti-culier.

Salah Goudjil a rappelé lerôle déterminant qu’a joué lemartyr, Mustapha Benboulaïd,lors de la crise entre les messa-listes et les centralistes.

Cette figure de proue de laRévolution nationale a apportéune contribution considérableet prépondérante dans ledéclenchement de la révolutiondu 1er Novembre 1954.

Le conférencier a révélé un

élément concernant le martyr,Mustapha Benboulaïd, il a faitallusion à l’intermède de 4 moisentre le mois de juillet etl’heure fatidique du déclenche-ment du mouvement armé uncertain 1er Novembre 1954.

À ce propos, Salah Goudjil asouligné que « c’est MustaphaBenboulaïd qui a présidé legroupe qui allait essayer detrouver une solution à la crisequi frappait le PPA-MTLD. Etc’est lui qui a décidé après avoirrencontré Messali en Belgique,de déclencher la révolution etde ne plus remettre les cotisa-tions aux partisans de Messaliet son parti ».

Il a expliqué les dissensionsqui ont marqué le début de larévolution et ses conséquences,en soulignant que « toute révo-lution connaît des situations decrise et d’impasse. C’est le pro-pre d’une révolution, mais l’es-sentiel c’est le cap, celui ducombat libérateur pour lerecouvrement de l’indépen-dance ».

Le conférencier a conclu, enréaffirmant que l’Algérie aobtenu son indépendance avecle sacrifice suprême, c’est ce quiexplique aussi le retour des voixnostalgiques, ces dernierstemps. L’Algérie s’inspire deNovembre, « l’Algérie d’être oune pas être », a conclu SalahGoudjil. HH..NN..

EE n visite, hier, à Alger, la troisièmevice-présidente et ministre espa-gnole de la Transition écologique,

Teresa Ribera, est repartie rassurée etdéprimée. Rassurée par les engagementsde l’Algérie quant à l’approvisionne-ment de l’Espagne en gaz et déprimée dene pas avoir convaincu et de ne pas êtreparvenue à faire revenir le gouverne-ment algérien sur ses décisions souve-raines. En effet, selon le quotidien espa-gnol ElPais, Teresa Ribera serait man-datée par le Maroc pour convaincreAlger de revenir sur sa décision. Lamême source avance que la ministreespagnole a été chargée de conduire lesnégociations avec l’Algérie et le Maroc.En vain. Plus de doute, tout est tranché.L’Algérie ne renouvellera pas le contratdu gazoduc Maghreb-Europe (GME) ali-mentant l’Espagne via le Maroc parlequel transitent près de 25% du gazconsommé en terre ibérique. Une déci-sion prise dans un contexte de tensionsavec le Maroc sanctionné par la rupturedes relations diplomatiques entre lesdeux pays. Le contrat expirera bel etbien dimanche prochain. Ce qui n’empê-chera pas l’Algérie d’honorer sescontrats gaziers. L’Algérie est prête àdiscuter avec son partenaire espagnol delivraisons gazières supplémentaires et àfixer un programme pour assurer ceslivraisons, a affirmé, hier, le ministre del’Energie et des Mines, Mohamed Arkab,à l’issue des entretiens avec Teresa

Ribera. « L’Algérie, à travers la compa-gnie Sonatrach, honorera ses engage-ments avec l’Espagne, relatifs à l’appro-visionnement en gaz naturel et elle estprête à discuter des conditions de livrai-sons gazières supplémentaires », a affirmé Mohamed Arkab. Et la troi-sième vice-présidente et ministre espa-gnole de la Transition écologique,Teresa Ribera, en est convaincue. «Legouvernement algérien s’est engagé fer-mement à garantir l’approvisionnementen gaz naturel dans les conditions déjàétablies » et « est prêt à augmenter lesvolumes d’exportation dans le cas oùl’Espagne en ferait la demande», a-t-elleindiqué. D’autant que le ministre del’Energie et des Mines a assuré son hôteespagnole que l’Algérie est prête « à par-ler de quantités supplémentaires et defixer un programme pour fournir toutesces quantités en gaz». Ce qui a rassuréla diplomate espagnole quant à l’appro-visionnement de l’Espagne en gaz etl’engagement de l’Algérie à honorer lescontrats signés par les entreprises espa-gnoles et algériennes. Et le ministreMohamed Arkab d’insister pour révélerque « l’Algérie s’est engagée à ce quetoutes les livraisons se fassent à traversles installations se trouvant en Algérie,via le gazoduc Medgaz et les complexesde conversion de gaz », tout en évoquantun projet d’extension de la capacité duMedgaz ainsi que les capacités en GNL.Un message clair aux locataires duMakhzen qu’il n’y aura point de renou-vellement du GME. De ce fait, le Marocdevra, à l’avenir, se chercher d’autres

fournisseurs au prix du marché interna-tional. Les pertes engendrées par la fer-meture du gazoduc Maghreb-Europeseront compensées par méthaniers. Lavisite à Alger de Teresa Ribera inter-vient un mois après celle effectuée par leministre espagnol des Affaires étrangè-res, Jose Manuel Alvares, qui a indiquéavoir reçu « des garanties » de la partdes autorités algériennes pour l’approvi-sionnement de l’Espagne en gaz. Aucours de la réunion, d’autres domainesde l’énergie ont également été abordés,dont une interconnexion électrique et

gazière entre les deux pays.À ce propos,le ministre s’est dit intéressé par le pro-jet de réalisation d’un câble électriquesous-marin reliant l’Algérie à l’Espagne.À l’occasion, les opportunités d’investis-sement et de partenariat qu’offre le sec-teur des hydrocarbures (amont et aval),ont été présentées à la délégation espa-gnole. Enfin, les deux parties ont évoquéla possibilité d’élargir et d’approfondirles engagements établis dans le mémo-randum de coopération signé en 2018dans le domaine énergétique.

SS.. RR..

� HHOOCCIINNEE NNEEFFFFAAHH

� SSMMAAIILL RROOUUHHAA

Salah Goudjil, président du Sénat

TOUT EN RÉAFFIRMANT LA FERMETURE DU GAZODUC MAGHREB-EUROPE

AAllggeerr rraassssuurree MMaaddrriiddLL’’AALLGGÉÉRRIIEE s’est engagée à ce que toutes les livraisons se fassent à travers les installations se trouvant en Algérie, via le

gazoduc Medgaz et les complexes de conversion de gaz.

Mohamed Arkab, ministère de l'Energie et des Mines en compagnie de Teresa Riberaministre espagnole de la Transition écologique et du Défi démographique

JEUDI 28 OCTOBRE 2021 L’actualité

LL’’EEDDIITTOORRIIAALL

Pour une France tourmentée par lesdébats sur l’immigration, l’insécurité, lesinégalités et les retombées de la crise du

Covid-19, l’approche de l’élection présidentielled’avril 2022 aiguise les positions. Il n’en va pasde même, selon qu’on se situe à droite ou à gau-che, et même l’extrême droite découvre, aveceffroi, qu’elle a, elle aussi, son âme damnée,avec un Eric Zemmour, devenu la mouche ducoche. La cheffe du Rassemblement national a,désormais, le regard sur le rétroviseur car ellen’est plus aussi sûre de figurer au second tour,face à un Emmanuel Macron, donné favori duscrutin malgré une large désaffection de l’élec-torat, à la fois au centre-gauche et au centre-droit qui constituent, l’un et l’autre, son princi-pal vivier. Mais c’est surtout le sort du Partisocialiste qui semble préoccuper les observa-teurs, la candidate Anne Hidalgo, maire deParis, étant toujours à la peine pour convaincreles troupes, traditionnellement inscrites dansce camp. Sa candidature, constatent-ils, ne« soulève pas les foules » et nombreux sont lessocialistes qui font la moue à son sujet, dès lorsqu’elle représente le centre-gauche du parti.Son aura politique est, d’ailleurs, circonscrite àla seule capitale et, dans tous les autres fiefs,on tarde à se positionner en sa faveur, au risqued’infliger au PS une nouvelle déconvenue,comme lors de la présidentielle de 2017, lors-qu’il s’est réveillé groggy, avec un score désas-treux de 6% dont le candidat Benoît Hamon nes’est jamais remis. L’échec consommé, malgréla promesse du revenu universel, il a quitté lavie politique et refusé, récemment, une invita-tion de la chaîne tv favorite d’Eric Zemmour.Dans un tel contexte, la tentation est grandepour beaucoup de basculer chez les Verts, voirecarrément la France insoumise, en dépit ducaractère fantasque de son chef de file, Jean-Louis Mélenchon. Il faut dire que les sondagesne laissent pas de marge à l’enthousiasme puis-qu’ils créditent Anne Hidalgo d’un gain entre 4 et 7% qui montre combien son « projet dereconquête sociale, écologique et démocra-tique » reste méconnu. Son message à l’a-dresse des enseignants auxquels elle prometun doublement des salaires n’a pas encore faittilt. Preuve que la barre fatidique des 5%, en-deçà desquels les frais de campagne ne sontpas remboursés par l’Etat, est loin d’êtreacquise. Le PS ayant dû vendre son siège his-torique, après la débâcle de 2017, survivra-t-il àun nouveau naufrage ? Telle est la questionpour laquelle nombreux sont ceux qui se frot-tent, déjà, les mains. Sans une identité politiqueforte et un projet viable, le parti de Mitterrandest, assurément, mal parti pour 2022.

C.B.

ÀÀ un mois, jour pour jour, desélections locales anticipées,dernier jalon des réformes poli-

tiques que Abdelmadjid Tebbounes’est engagé à mener, toutes les opéra-tions de collecte des signatures,confection des dossiers de candida-ture, examen, rejet, recours et déci-sions de justice, ont été clôturées, hier.Les jours à venir seront donc consa-crés à la préparation de la campagneélectorale qui sera officiellement lan-cée, lundi 4 novembre. Il faut relever,cependant, que pour le prochain ren-dez-vous électoral, ni les partis poli-tiques et encore moins les indépen-dants ne se sont bousculés pour menerune précampagne.

Ces derniers sont restés embourbésdans les démarches administratives enraison, notamment des rejets enmasse par l’Autorité nationale indé-pendante des élections des candidatu-res présentées. Le nombre exact desdossiers éliminés n’a pas encore été,officiellement, donné mais ce sont descentaines de recours qui ont été pré-sentés par les partis politiques et leslistes indépendantes au niveau duConseil d’État. L’opération d’assainis-sement des listes de candidatures del’Anie s’est basée sur les dispositionsde l’article 184 de la loi électorale quifait référence, notamment aux liensavec l’argent douteux et les milieux del’affairisme. Un filtre qui a écarté plu-sieurs centaines de candidats de lacourse aux élections locales. Le rejet atouché les anciens élus locaux, ainsique des entrepreneurs et hommesd’affaires qui se sont présentés sous labannière du FLN, RND, le front ElMoustakbel et bien d’autres forma-tions politiques. D’ailleurs, le FLN,vainqueur des législatives, n’a pas puprésenter des listes dans «plus de 200communes», dont celles des chefs-

lieux de wilayas importantes, commeAnnaba et Constantine. Voulant doncbarrer la route à l’argent sale, l’Anies’est montrée intransigeante. Ce quin’a pas été du goût des partis.

Le MSP de Makri, qui avait mêmemenacé de se retirer, a dénoncé «unevraie boucherie électorale» et une « fraude anticipée », alors que le FFS,évoquant «un grand nombre de cas derefus» dans ses listes APC et APW, aexprimé sa «grande indignation»contre ce qu’il a qualifié de «dépasse-ment et de gestion sécuritaire exces-sive du processus électoral». Malgréces dénonciations et critiques, l’opéra-tion s’est finalisée après que le Conseild’État a tranché, hier, sur l’ensembledes recours. Place donc à la campagneoù les 153 000 candidats aux APC etAPW auront la dure tâche de convain-cre les 24 millions d’Algériens consti-tuant le corps électoral.

Une tâche pas du tout facile,puisque ces derniers ont déjà peinépour ramasser les signatures de par-rainage, leur ouvrant droit à se pré-senter ! Le taux de participation auxderniers rendez-vous électoraux a étéfaible avec 39,83 % pour la présiden-tielle du 12 décembre 2019, 23,7 lorsdu référendum sur la Constitution et

23,03 aux législatives du 12 juin der-nier. Il semble que les Algériens quiont mené un Hirak pour vivre dansune Algérie nouvelle, veulent palper lechangement, avant de reprendre lechemin des bureaux de vote. Et c’est àtravers le renouvellement des institu-tions que cela peut se produire. D’oùl’importance majeure des prochainesélections. Le vote concerne desAssemblées aux prises directes avecles citoyens.

Un aspect qui pourrait influer surle taux de participation, mais seule-ment dans le cas où le choix des candi-dats par les formations politiques a étéapproprié. Car le citoyen votera pourle candidat qui lui apportera le renou-veau et non pas pour celui qui secontentera d’occuper un strapontin letemps d’un mandat. L’autre impor-tance des élections locales anticipéesest le fait que ces dernières bouclerontun processus lancé depuis décembre2019 et qui tend à reconstruire lesinstitutions. Un processus qui se veutdonc un rétablissement politiquedevant donner naissance à une«Nouvelle Algérie», telle que promisepar l’actuel chef de l’État, lors de sacampagne électorale.

HH..YY..

Plus que quelques jours pour le début de la campagne d’affichage

ÉLECTIONS LOCALES

LLeess cchhoosseess sséérriieeuusseess ccoommmmeenncceennttLLEESS ÉÉLLEECCTTIIOONNSS locales anticipées, dont la campagne s’ouvrira le 4 novembre prochain, vontboucler un processus lancé depuis décembre 2019 et qui se veut un rétablissementinstitutionnel et politique devant donner naissance à une «Nouvelle Algérie».

� CCHHAAAABBAANNEE BBEENNSSAACCII

UUnn nnaauuffrraaggee pprriinnttaanniieerr

3

�� HHAASSNNAA YYAACCOOUUBB

ÀÀ moins d’un mois des électionslocales, le président de l’Autoriténationale indépendante des élec-

tions(Anie) sort enfin de son silence.« L’Anie a recensé 135 000 candidatsaux élections locales pour le renouvelle-ment des Assemblées populaires com-munales(APC) », a annoncé, hier, sonprésident, Mohamed Charfi, en margede la cérémonie de signature du proto-cole sanitaire avec le ministère de laSanté. Il a révélé, également, que « soninstitution a dénombré 18 000 candi-dats pour le renouvellement desAssemblées populaires dewilayas(APW) ». Il a fait savoir qu’ « iln’y a pas manque de concurrence auxélections, puisque quatre candidats enmoyenne concourront pour chaquesiège à pourvoir, lors du double scrutin,prévu le 27 novembre prochain ». Il aobservé que « les résultats des recours

introduits devant le Conseil d’État n’im-pacteront en rien les chiffres avancés ».Plusieurs cas, faut-il le noter, restent ensuspens au niveau des tribunaux admi-nistratifs. L’on parle de plus de « 2 000candidats », parmi les éléments les pluscompétitifs, qui sont recalés par lesdélégations de wilayas de l’ Anie. Le der-nier délai pour l’examen des recoursintroduits devant le Conseil d’État estfixé à aujourd’hui. Des partis et coordi-nateurs des listes indépendantes sontconviés devant cette institution pour sevoir notifier le jugement définitif. Il fautdire que les partis en lice comptent surle Conseil d’État ou le tribunal adminis-tratif d’appel pour réhabiliter leurs can-didats évincés de la course électorale. Àtitre de rappel, l’article 183 du Codeélectoral stipule que « le jugement dutribunal administratif est susceptibled’appel dans un délai de 3 jours francs,devant le tribunal administratif d’appelterritorialement compétent, à compterde la date de notification du jugement ».

Des centaines de candidats sont exclus« illégalement » de la course électorale.Certains d’être eux ont été repêchéssuite aux recours introduitx devant lestribunaux administratifs. Cependant,pour enfoncer le clou, l’Anie a fait appeldevant le Conseil d’ État des jugementsde repêchage rendus par les tribunauxadministratifs. Les partis en lice dénon-cent l’acharnement de l’Anie contre lescandidats et mettent en garde contre lesconséquences qui peuvent en découler.Pour la majorité d’entre eux, la gestion« sécuritaire » du processus électoraldécrédibilisera davantage le scrutin etgrossira les rangs des abstentionnistes.D’autres y voient une guerre menéecontre les partis et le multipartisme enfaveur des formations et candidats pro-ches du pouvoir. L’ensemble des forma-tions engagées dans cette compétitionélectorale dénonce les rejets tous azi-muts de l’Anie, qui se basent, de sur-croît, exclusivement sur les rapports desservices de sécurité. Par ailleurs, des

communes restent sans candidats, tandis que des dizaines d’autres seretrouvent avec une seule liste de candi-datures. «Non-inscription sur les listesélectorales», «appartenance au milieu del’affairisme et de l’argent sale»,«influence sur les électeurs», «présenteun danger pour la sécurité publique»,sont, entre autres motifs, avancés parl’Anie afin de justifier ces rejets tous azi-mut. Par ailleurs, la campagne électo-rale débutera le 4 novembre prochain.Pour rappel, les partis se sont égalementheurtés aux difficultés liées à la collectedes parrainages, dont le nombre exigéest jugé «exagéré», voire impossible danscertaines communes isolées. Enfin, l’ex-clusion avait touché des présidentsd’APC, des présidents d’APW, des éluslocaux et des hommes d’affaires qui sesont présentés sous la bannière desFLN, RND, MSP, mouvement ElMoustakbel et au titre des listes indé-pendantes.

MM.. BB..

CHARFI L’A RÉVÉLÉ

115533 000000 CCAANNDDIIDDAATTSS RREECCEENNSSÉÉSS« LLEESS résultats des recours introduits devant le Conseil d’Etat n’impacteront en rien les chiffres avancés. »

� MMOOHHAAMMEEDD BBOOUUFFAATTAAHH

JEUDI 28 OCTOBRE 2021L’actualité4

CANDIDATURES INVALIDÉES DES LISTES ÉLECTORALES

LLeess ppaarrttiiss ffaaccee àà uunn nnoouuvveeaauu ddiilleemmmmeeDDUURR réveil pour certaines formations, notamment les islamistes qui ont, de tout temps, affiché, en grande pompeet à tue-tête, une fausse suprématie politico-électorale.

CC ’est une nouvelle bataillequi se dresse face auxdifférentes formations

politiques participant aux élec-tions locales du 27 novembre2021. En effet, c’est hier qu’ontexpiré les délais relatifs auxrecours aux décisions des cham-bres administratives et desdélégations de wilaya de l’Auto-rité nationale des électionsAnie. Ils sont des milliers àavoir été épinglés dans lesmailles du filet de la justice etdes services de sécurité.

Les malheureux candidatsaux élections locales de novem-bre 2021, dont le nombre avoi-sinerait les 2 000, selon deschiffres non encore officiels,devront être remplacés dans lesdeux jours à venir. Faute dequoi, le sort de certaines listespourrait être fortement contra-rié, note-t-on encore dans cesens. Ainsi, c’est une nouvelleopération politique qui est lan-cée par la plupart des forma-tions, à la recherche de nouvel-les candidatures. Ce qui n’estpas de tout repos pour elles, quiont fait état de difficultés énor-mes, autant dans la collecte dessignatures, que dans la consti-tution des listes électorales.Cela dénote, si besoin est, de laprécarité de l’opération poli-tique pré-électorale, et de l’incapacité ou de l’inconsis-tance des appareils organiques

des partis politiques quant àcharmer à la fois, les candidatset les électeurs. Dur réveil pourcertaines formations, notam-ment les islamistes, qui ont, detout temps, affiché, en grandepompe et à tue-tête, une faussesuprématie politico-électorale.Dur retour à la réalité aussi,puisqu’aujourd’hui, la justicevient d’invalider les candidatu-res d’un grand nombre de listespartisanes, que ça soit du côtédu FLN, du RND, ou encore ducôté du MSP, El Bina, El Islahet d’autres encore… Si, pour la

justice, les différentes candida-tures ont été rejetées à causedes démêlés judiciaires des dif-férents postulants à ces nouvel-les joutes électorales, pour d’au-tres, ce sont des rapports sécu-ritaires accablants, comportantdes doutes sur des finance-ments, qui ont été à l’origine del’évincement de ces malheureuxcandidats. En contrepartie, desrapports de presse font état decentains cas de candidaturesréhabilitées et remis dans leurbon droit. Néanmoins, pour laplupart des formations, y com-

pris celles dénommées, à tort,les grosses cylindrées, c’est unenouvelle galère qui s’ajoute àcelle déjà passée et celle à venir.En effet, après la bataille de laconstitution des listes de candi-datures, il s’agit aujourd’hui detrouver des candidats quiaccepteraient de postuler dansleurs listes respectives. Suite àcela, s’ajoutera le casse-tête dela campagne électorale pourtenter d’inverser la vapeur etjouir de la confiance ou, dumoins, des intentions de vote del’électorat. En revanche, pour

les partis politiques en lice dansces élections du 27 novembreprochain, un seul coupable ouun seul souffre-douleur estdésigné pour décrire et dénon-cer cette première bataille pré-électorale. C’est l’Anie, qui est« coupable de mauvaise gestionet d’incompétence dans l’enca-drement de l’opération électo-rale ». Alors que certains par-lent de revers politiques cui-sants, d’autres préfèrent avan-cer sans faire trop de bruit.C’est le cas du FLN et du RND,qui se disent confiants pour lasuite des événements.L’instance de Charfi, quant àelle, se dédouane de pareillesattaques, en confiant que lespartis politiques étaient, pré-alablement, sommés de « cons-tituer des listes deremplaçants », en prévision d’é-ventuelles évictions ou invali-dations. Ce qui n’a pas été lecas pour la plupart des forma-tions en lice. En tout état decause, les partis politiques, dontles candidatures ont été invali-dées, n’auront que deux jours,soit au 28 du mois courant,pour renouveler leurs listesrespectives et remplacer lescandidats évincés. En atten-dant le coup de starter des loca-les, l’Anie doit encore peaufinersa stratégie, notamment pource qui est de la politique demarketing et de la communica-tion, de manière globale.

MM..OO..

Les délais des recoursont éxpiré hier

� MMOOHHAAMMEEDD OOUUAANNEEZZAARR

AA nnoncées en grande pompecomme des joyaux architectu-raux, ces nouvelles villes, qui

avaient été pensées pour désengorger lesgrandes métropoles, la capitale notam-ment, et offrir un cadre de vie de qualité,souffrent de déficit d’infrastructures etne sont que l’ombre d’elles-mêmes, descités dortoirs. Les dernières pluies lesont montrées en un bien triste état.Certaines d’entre elles avaient carré-ment les pieds dans l’eau, mettant enexergue la défaillance des travaux d’as-sainissement, une tare que traînent laplupart des villes du pays, qui, à la moin-dre averse persistante, voient leurs rueset leurs ruelles se transformer en oueds.Ce n’est, cependant, pas l’unique soucide ces réalisations de haut standing, quiavaient fière allure lorsqu’elles étaientau stade de projets. Des réalisations,beaucoup plus modestes, sont encore ensouffrance, à l’instar de la viabilisationde certains sites et font état d’un laisser-aller qui ne dit pas son nom. Est-ce parmanque de savoir-faire ? La réalisationde ces villes, censées être de premièregénération, excédait-elle les moyens deleurs promoteurs ? Autant de questionsqui s’imposent. Ce qui n’empêche pas defaire un constat d’échec retentissant.Ces nouvelles villes, ces pôles urbainsd’exception, sont des ratés. Leur envi-ronnement, leur biotope, sont truffés de

parasites. Ce qui n’a pas favorisé leurcroissance. La toute récente interven-tion du premier responsable du secteuren dit long, sur ces projets de premierplan, contrariés. Le ministre del’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville,Mohamed Tarek Belaribi, a ordonné lamise en place d’un échéancier pour laréalisation et le suivi des projets d’inves-tissement dans les nouvelles villes et lalevée de toutes les contraintes adminis-tratives liées au foncier, aux contrats etautorisations, lors d’une réunion tech-nique, tenue mardi, au siège du minis-tère, avec les directeurs des nouvellesvilles de Boughezoul (Djelfa), Bouinan(Blida) et Sidi Abdellah (Alger), a indi-qué un communiqué du ministère. Laville nouvelle de Sidi Abdellah, située à25 km à l’ouest d’Alger, a été lancée aumilieu des années 1990, avec pour but dedésengorger la capitale. Le projet, pré-senté comme une technopole, a accu-mulé beaucoup de retard. Il est censéaccueillir 30 000 logements, autour duprojet stratégique du « cyberparc », noteun billet publié sur Rural-M, études surla ville. La ville nouvelle de Bouinan est,quant à elle, prévue à 50 km d’Alger, àl’emplacement de l’actuel village dumême nom, dans la wilaya de Blida, encontrebas de la montagne de Chréa. Leprojet prévoit 32 000 logements, toustypes confondus, pour 150 000 habi-tants, ainsi qu’un complexe sportifgéant, un centre de business internatio-nal et d’autres structures socio-écono-

miques. Le projet de la ville nouvelle deBoughezoul est, pour sa part, le plusancien. Il a été reporté maintes foisdepuis les années 1980. Située à 170 kmd’Alger, au sud de la wilaya de Médéa,elle fut d’abord présentée comme l’éven-tuelle future capitale du pays.Pratiquement abandonné, le projet a étéressorti des tiroirs en 2004, avec l’ambi-tion d’en faire un centre d’excellence oùdomine le tertiaire supérieur pour ledéveloppement des hautes technologies,

la biotechnologie et les énergies renou-velables. Le successeur de Kamel Nasri aappelé à accélérer la cadence de réalisa-tion des projets d’investissement dansces nouvelles villes, notamment les pôlesd’investissement, créateurs de richesseset d’emplois. Cela sera-t-il suffisant pourles sortir de la gadoue ? La question estposée. Beaucoup d’eau aura, incontesta-blement, coulé sous les ponts, avantqu’elles n’atteignent le rang auquel onveut les élever. MM..TT..

SIDI ABDELLAH, BOUGHEZOUL, BOUINAN, ALI MENDJELI...

CCeess «« rraattééss uurrbbaanniissttiiqquueess »»CCEESS NNOOUUVVEELLLLEESS villes, qui devaient offrir un cadre de vie de qualité, souffrent de déficit d’infrastructures et ne sont que

l’ombre d’elles-mêmes, des cités dortoirs.

Des massacres architecturaux et urbanistiques

� MMOOHHAAMMEEDD TTOOUUAATTII

JEUDI 28 OCTOBRE 2021

Climat : « Unaller simple versle désastre »LES ENGAGEMENTS actuels surle climat des Etats sont « un allersimple vers le désastre », a estimé,jeudi, le secrétaire général del’ONU, Antonio Guterres, s’inquié-tant du peu de temps restant pour« éviter un échec » de la COP26qui doit s’ouvrir dans quelquesjours, à Glasgow en Ecosse.Prévue à partir du 31 octobre, etpendant 15 jours, la COP26 va ten-ter de persuader quelque 200 paysde faire davantage pour réduireleurs émissions de carbone dans lebut de contenir le réchauffementclimatique en dessous de 1,5 C parrapport à l’ère pré-industrielle, seuilambitieux fixé en 2015 par lesaccords de Paris. Depuis la signa-ture de ces accords, la transitionvers une économie et des énergiesplus propres a progressé, mais troplentement pour limiter le réchauffe-ment à 2 C, a fortiori à 1,5 C, parrapport à la fin du XIXe siècle. Or,les concentrations de gaz à effetde serre (GES) ont atteint, l’an der-nier, des niveaux record, le tauxannuel dépassant la moyenne dela dernière décennie, prévientl’OMM. « À ce rythme, l’élévationdes températures à la fin du sièclesera supérieure aux objectifs del’Accord de Paris, soit 1,5 à 2 degrés au-dessus des niveauxpréindustriels », précise l’OMM.

Quand Eric Zemmour se dévoileÀ 6 MOIS de la présidentielle et alors qu’il nes’est toujours pas déclaré officiellement can-didat, Éric Zemmour n’en finit pas de faire lespectacle devant les caméras. Parti à la ren-contre des habitants de Drancy, il a engagé laconversation avec une passante sur le voileislamique. Alors que les esprits s’échauf-faient, Éric Zemmour a proposé à son interlo-cutrice d’enlever le voile. Celle-ci a répondudu tac au tac, lui demandant d’enlever sa cra-vate. Contre toute attente, le polémiste s’estalors exécuté, ôtant sa cravate et relevant soncol de chemise. « La cravate n’est pas un élé-ment religieux. Elle ne signale rien de la reli-gion. Le foulard, c’est l’injonction religieuse[…] C’est écrit dans le Coran. Vous le mettezparce que vous respectez le Coran. Vous n’ê-tes pas libre, car dans l’islam il n’y a pas deliberté individuelle », a déclaré Éric Zemmour,en dégrafant son col. La passante a égale-ment fini par retirer son voile, affirmant : « Jechoisis de le porter et de le retirer. Je décide.Le foulard ne fait pas la religion, comme votrecravate ne vous donne pas plus d’intelli-gence. »

Un accord de coopération dans ledomaine de la formation a été

signé entre l’Institut algérien dupétrole (IAP) de Sonatrach et la

Société internationale des hydro-carbures de Djibouti, a indiqué,

mardi dernier, un communiqué dugroupe public. Cette coopération

porte sur « l’organisation et ledéveloppement des programmesde formation et d’échanges sur

des questions d’intérêt commun»,précise le communiqué, ajoutant

que « les deux parties ontconvenu du démarrage imminent

des sessions de formation ».

Sonatrach va former

les ingénieurs de Djibouti

5

MêleDe Quoi j’me

CONFIDENTIEL

Prix Algérie lance un service pour les expatriés Une société jordanienne fait

florès au marché arabe

des jeux sursmartphone

PAS de pomme pour logo, maisune tomate. N’empêche qu’en

seulement 8 ans, la société jorda-nienne Tamatem a déjà croqué

une bonne part de marché dansle secteur lucratif des jeux, en

arabe, sur smartphone. « Il y a400 millions d’utilisateurs arabesde téléphones portables, et pour-tant moins de 1% du contenu surInternet est en arabe », observe

Hussam Hammo, fondateur etdirecteur de Tamatem. Fondée en

2013, Tamatem — tomate enarabe — a été la première entre-

prise arabe à obtenir des investis-sements de la part du programme

« 500 Start-up », basé dans laSilicon Valley, en Californie.

Depuis, la compagnie s’est étof-fée avec 80 salariés qui tradui-

sent en arabe des jeux sur télé-phone portable et adaptent aussi

leur contenu à la culture de larégion. Avec des bureaux à

Amman, mais aussi aux Emiratsarabes unis et en Arabie saou-

dite, Tamatem a sorti plus de 50 jeux qui ont été téléchargés

plus de 100 millions de fois.

Viber lance les filtres à réalité augmentée en AlgérieRAKUTEN VIBER, propriété de la sociétéjaponaise Rakuten et l’une des principa-les applications mondiales de communi-cation gratuite et sécurisée, annonce lelancement de filtres à réalité augmentée(AR) sur Viber en Algérie dans le cadred’un partenariat stratégique avec SnapInc, une société leader mondial dans le

domaine des caméras de réalité augmen-tée. Viber va également ajouter des

Bitmoji - des versions personnaliséesd’avatars de dessins animés, qui peuvent

être ajoutés aux photos et aux vidéos,ainsi qu’être partagés comme stickers et

emoji. Les filtres Viber Lenses sontconçus pour rendre la communication laplus intéressante, amusante et inoublia-

ble possible. Ils offrent aux utilisateurs lapossibilité de s’exprimer plus facilementet en douceur pendant les discussions.La technologie de la réalité augmentée

représente une avancée considérabledans le monde de la communication.

LA JEUNE équipe algérienne connuedans le domaine du e-commerce sous lenom de Prix Algérie, lance un nouveauservice qui permet aux Algériens vivant àl’étranger d’effectuer leurs achats directe-ment via leurs cartes bancaires sur laplate-forme PrixAlgerie.com, la livraison sefait directement à leurs familles et prochesqui vivent en Algérie. Ce service supplé-mentaire permet d’alléger les dépenses

des familles algériennes qui comptent surleurs proches à l’étranger, afin d’effectuerdes achats divers, ou offrir des cadeaux àdistance (anniversaires, mariages, fêtesdes mères,… PrixAlgérie.com donne lapossibilité à nos expatriés des quatrecoins du monde de choisir parmi plus de 1 500 produits disponibles sur le site, depayer directement via leurs carte Visa.

Les salles d’ablutions restentferméesLes salles d’ablutions resteront fermées danstoutes les mosquées du pays, conformémentaux décisions de la Commission ministériellede la fatwa et du Comité scientifique de suivide l’évolution de la pandémie de Covid-19, aaffirmé le ministre des Affaires religieuses etdes Wakfs, Youcef Belmehdi. « Le maintien defermeture des salles d’ablutions au niveau desmosquées de la République n’est pas arbi-traire. Elle dépend des décisions de laCommission ministérielle de la fatwa et duComité scientifique de suivi de l’évolution de lapandémie de Covid-19 », a déclaré le ministreen marge de l’ouverture de la 23e Semainenationale du Saint Coran. La décision de réou-verture des salles d’ablutions sera prise « suravis des scientifiques et médecins », a-t-ilassuré.

JEUDI 28 OCTOBRE 2021L’actualité6

GUERRE DE 4e GÉNÉRATION

QQuuaanndd lleess AAllggéérriieennss ss’’eenn mmêêlleenntt «« CC’’EESSTT QQUUAANNDD on a pris connaissance que l’Algérie mène une campagne farouche contre Israël, quant à sonretour au sein de l’Union africaine, que nous avons réagi », confie un analyste israélien.

LL oin des feux de la rampeet des somptueux studiosde télévision, et surtout

sans injonctions quelles qu’ellessoient, les Algériens continuentde défendre l’étendard nationalet de livrer des luttes sansmerci sur la Toile. Conscientsdes complots et des visées sio-nistes et leur allié du moment,le « Makhzen royal », desAlgériens de tous bords, tien-nent à marquer leur présence.C’est ainsi qu’on les retrouvedans la plupart des réseauxsociaux, où les discussions surles décisions souveraines de ladiplomatie algérienne alimen-tent continuellement lesdébats. Pratiquement, il n’y apas de publications ou de postsconcernant Israël ou le Maroc,où des Algériens n’intervien-nent pas pour défendre les posi-tions de la diplomatie nationale.Et c’est peine perdue pour lespages et les réseaux affiliés auMakhzen et à l’entité sioniste,car les internautes algériens,rejoints même par desMarocains, Tunisiens,

Egyptiens et autres, ne lésinentpas sur les mots ni sur les véri-tés historiques, pour démonteren pièces les allégations des unset des autres.

Le cas de cet analyste israé-lite et professeur en sciencespolitiques à l’universitéjudaïque d’El Qods, enPalestine occupée, Maïr Masrien l’occurrence, est assez édi-

fiant. Depuis un moment, lesinternautes algériens sont àl’affût de la moindre informa-tion concernant cet israélite,dont le nationalisme et l’allé-geance à Israël ne sont plus àdémontrer. En fait, de plus enplus de chaînes, notamment cel-les, dont les thèses sont hostilesà l’Algérie, font appel à lui pourdécortiquer la crise entre

l’Algérie et le Maroc, entresautres. Parmi ces chaînes, l’oncitera France24 qui le sollicitesouvent dans ce qu’elle appellela situation géostratégique dunord de l’Afrique ou encore « lacrise politique en Algérie ».Cela, dans le but évident d’é-tayer tranquillement ses thèsesnéocoloniales tranchées etconnues envers l’Algérie. Mais

il n’est pas rare que des chaînesarabes, plus ou moins en rup-ture de ban avec les thèses del’Etat sioniste, fassent appel àce sinistre individu. C’est le casde la chaîne irakienne ElHurra, qui consacre souventdes plages horaires aux évolu-tions de la situation diploma-tique et de la géopolitique dansla région du Maghreb. « SiTebboune venait à oser, il auraà faire à Israël et Israël ne plai-sante pas ». Ce à quoi ontrépondu les Algériens en pos-tant cette phrase : « Si Israël neplaisante pas, l’Algérie serasans pitié ». Mais, la phrase a dequoi choquer et outrager tousceux qui ne connaissent pasl’individu, qui change de cas-quette carrément pour devenirle porte-parole de l’entité sio-niste. C’est en ces termes que leprofesseur ultra-nationalisteisraélien a répondu aux ques-tions de la journaliste, au sujetde l’implication de l’entité sio-niste, et son comparse actuelimpliqué dans les événementsde Kabylie et les incendiesayant ravagé l’Algérie, durantl’été écoulé.

MM..OO ..

DD ans cette interviewqu’il a daigné nousaccorder, Mustapha

Zerouali attire l’attention surune facette cachée, mais ôcombien risquée des échangeset collectes de donnéesofficielles par des organismeset institutions officiels enAlgérie. Il attire l’attention surles multiples risques encouruspar nos institutions, enmatière de cyberattaques et depiratages, en utilisant desmessageries non sécurisées etnon autorisées. Le risque estd’autant plus grand, qu’ils’agit de données officielles,mais aussi de serveurs etsupports abrités sur desterritoires hostiles.

L’Expression :: PPeennsseezz--vvoouussqquuee llee ffaaiitt dd’’uuttiilliisseerr cceettttee ffoorrmmee ddeemmeessssaaggeerriiee ssooiitt rriissqquuéé oouu ddaannggee--rreeuuxx ??

MMuussttaapphhaa ZZeerroouuaallii :: UtiliserGmail à titre personnel et indivi-duel n’est pas grave, du momentque la messagerie ne véhicule pasde données et d’informations confi-dentielles et sensibles. Mais utili-ser ce service par des institutionsofficielles et des administrationspubliques qui s’échangent desinformations, des données et desdocuments officiels et importants,sans passer par des protocoles, desconventions et des accords pré-voyant les modalités de sécurisa-tion et définissant les responsabili-tés est une forme d’atteinte à lasécurité et à l’intégrité de laditeadministration, organisme et insti-tution. Ceci est, particulièrementplus vrai, lorsque nous nous ren-dons compte que certaines structu-res, serveurs et centres de gestion

de ces données se trouvent dansdes pays hostiles, voire qui tententde déstabiliser le pays et de mon-nayer certaines de ses probléma-tiques internes.

CCoommmmeenntt ssee pprréémmuunniirr ccoonnttrreedd’’éévveennttuueellss ppiirraattaaggeess ??

Se prémunir des piratages estdifficile de nos jours, au vu desback-doors installés, souvent parles fournisseurs des services digi-taux et les éditeurs des applica-tions utilisant les tiers. Mais il y ades minima lorsqu’il s’agit desentités officielles. À mon avis,disposer d’une armée de spécialis-tes de SSI est comme disposerd’une branche ou d’un corps spé-cialisé de l’ANP. Il y a des solutionset des mécanismes de préventionprécoce, des méthodes de gestionopérationnelle et des solutions deprotection et d’anticipation sur l’a-venir. Je pense, particulièrement, àl’importance de disposer de ser-veurs en local (supports connus,

paramétrés et déconnectables rapi-dement en cas de faille), de systè-mes de codage et de cryptage desdonnées sensibles transitant viaces serveurs, dont le niveau decomplexité dépendra du niveau desensibilité des données, de structu-res de surveillance, de veille et decontrôle des machines et desréseaux intra-institutionnels et surInternet qui peuvent identifiertoutes les activités louches et anor-males. Sans compter que chaqueinstitution doit disposer de sonpropre service informatique, quiprend en charge à la fois, les soucissoft et hard des structures et quiveille à ce que les équipements enplace, ne soient pas piratés en localpar des personnes malintention-nées.

QQuueelllleess ssoonntt lleess aalltteerrnnaattiivveess qquuiiss’’ooffffrreenntt àà nnoouuss aalloorrss ??

Les meilleures alternatives sontcelles qui consistent à construiredes applications et des solutionsdomestiques et locales avec desingénieurs nationaux et des solu-tions de sécurité nationales,comme en Russie, en Chine, enInde et au Brésil. Cette solutionpermet de se déconnecter del’Internet en cas de menaces exté-rieures systémiques sans remettreen cause les flux et les servicesnationaux.

EEsstt--ccee qquuee llee nnoomm ddee ddoommaaiinneeDDZZ ppeeuutt——iill pprroottééggeerr nnoossddoonnnnééeessss ??

Non. Le nom de domaine DZn’est absolument pas suffisant, etnous ne faisons rien pour sécuriserles infrastructures hard et soft pardes moyens en évolution et amélio-ration continue. Les menaces évo-luent et se réinventent tous lesjours.

EENNTTRREETTIIEENN RRÉÉAALLIISSÉÉ PPAARR MM..OO..

Des jeunes Algériens livrent une guerre sans merci sur la Toile pour défendre le pays

� MMOOHHAAMMEEDD OOUUAANNEEZZAARR

MUSTAPHA ZEROUALI, EXPERT EN STRATÉGIE NUMÉRIQUE, À L’EXPRESSION

«« IIll ffaauutt ddééffeennddrree nnoottrree ssééccuurriittéé eett ssoouuvveerraaiinneettéé nnuumméérriiqquueess »»APPELANT L’AGENCE FRANÇAISE

AU RESPECT DE L’ÉTHIQUE ET LA DÉONTOLOGIE

Belhimer met en garde l’AFP

Le ministre de laCommunication, AmmarBelhimer, a appelé, hier,l’Agence France Presse

(AFP) à respecter les règlesd’éthique et de déontologieprofessionnelles dans son

traitement médiatique, suiteà l’adoption, par cette

agence, d’une récente ligneéditoriale, caractérisée par

la «subversion et ladiffamation» visant la

stabilité de l’Algérie. Dansune déclaration à l’APS,

Ammar Belhimer a indiquéque «l’Algérie, à travers ses

récentes réformesinstitutionnelles garantissant les libertés

d’expression et de la presse, s’est engagée dansun processus de conception et de mise en œuvre

de stratégies et de résolutions de transparence,afin de consolider une relation de confiance entre

l’institution et le citoyen». «Néanmoins, il nous a été donné de constater la

récente ligne éditoriale de l’AFP, caractérisée par lasubversion et la diffamation visant, en vain, la

stabilité de l’Algérie, ses services de sécurité etson Armée nationale populaire», précise le

ministre, ajoutant que «nous accordons uneimportance capitale à l’éthique professionnelle

dans le domaine du journalisme et del’information, et demeurerons intransigeants face à

tout dépassement ou attitude non-professionnelle». «L’Algérie est déterminée à

défendre sa souveraineté nationale et à protégerson peuple contre les activités et les plans

subversifs que renferment les contenus actuels del’AFP», a-t-il dit. Pour lui, de «telles attitudes,

émanant de médias étrangers, entraînent,habituellement, le retrait de leur agrément pour

dérapages, désinformation, intox ou parti pris pourporter atteinte à l’Algérie». «Il appartient donc à

l’Agence France Presse de respecter les règles envigueur, d’éthique et de déontologie

professionnelles, dans son traitement médiatique»,conclut le ministre.

JEUDI 28 OCTOBRE 2021 L’actualité 7

L’EMBELLIE FINANCIÈRE BLOQUE LA SUPERVISION DES SUBVENTIONS

LLAA BBAARRAAKKAA DDUU BBAARRIILLLLAA LLOOII de finances 2022 s’oriente vers une nouvelle formule pour pallier le soutien des prix des produits de première nécessité.

LL e projet de loi de finances2022, présenté par lePremier ministre, minis-

tre des Finances AïmèneBenabderrahmane, devant lacommission des finances del’APN, s’orienterait vers la sup-pression « progressive » dessubventions directes de l’Étataux produits de première néces-sité qui serait compensée parun « dispositif national de com-pensation au profit des ména-ges nécessiteux » qui « seraconcrétisé à travers un pro-gramme de transfert monétairedirect au profit des ménages quiy sont éligibles », parce que lessubventions profiteraient plusaux « populations aisées ».

À cet effet, on prévoit lacréation d’un « dispositif natio-nal de compensation au profitdes ménages nécessiteux ».

Mais on n’en est pas encorelà, l’embellie financière due à lahausse du prix du baril au-des-sus de la barre des 86 dollarsautorise une accalmie. Car onest censé admettre, suivant leschiffres réconfortants, que mal-gré la pandémie, l’Algérie s’ensort avec moins de dégâts quebeaucoup d’autres pays quisouffrent des hausses des prixde l’énergie sur le marché mon-dial, en cette période hivernale.Cette embellie chez les paysproducteurs de gaz et de pétrole

durera jusqu’à la mi-2022 toutau plus, estiment les experts.

D’ici là, notre gouvernementdoit se pencher sur les aspectssaillants de la crise qui ontcaractérisé ces dernièresannées, à savoir le chômagegrimpant et la montée des prixsur le marché. Car il faut rele-ver que, d’une manière géné-rale, les produits de premièrenécessité sont importés de l’é-tranger et leur hausse gangrèneles ménages à faibles revenus.

Sans omettre les efforts

fournis par les pouvoirs publics,comme les aides consenties auxstart-up, aux petites entrepri-ses, à l’encouragement des jeu-nes par les aides fournies parl’État, en vue de créer desemplois, mais qui demeurentinsuffisants.

Vu le taux de chômage enmontée vertigineuse et tou-chant de manière générale lestranches sociales instruites, il ya lieu de redoubler d’intensitéavec les aides pour créer davan-tage d’emplois parce que la

période de l’assistanat social oul’achat « de la paix civile »,comme faisaient les prédéces-seurs, est révolue.

Cette classe moyenne, laplus concernée par les « réfor-mes » serait, à défaut, appeléeà descendre plus bas si on neprend pas ses devants. Tantqu’il y a l’embellie, il fautredoubler d’efforts pour la met-tre à l’abri. Car, il faut rappelerqu’à la veille de la célébrationdu 67e anniversaire du déclen-chement de la révolution du

1er novembre, la majorité deses initiateurs appartenait àcette catégorie médiane quisouffrait de la mainmise desgros colons sur les richesses dupays.

Les jeunes diplômés qui sejettent dans la mer, en allant àla quête d’un idéal ou simple-ment pour manger à leur faim,attendent du concret parce queselon les expériences passées,toutes les politiques se ressem-blent si elles ne causent pas ledéclic.

Enfin, au-delà de l’aspectéconomique, il y a le voletconcernant le pouvoir judiciairequi nécessite la volonté de lui« redonner la place privilégiéequ’il mérite », comme l’aexprimé le premier magistratdu pays. On ne répètera jamaisassez,que l’injustice doubléed’un horizon incertain accen-tuent la mal-vie.

Si on revenait aux germes duHirak de février 2019, ondécouvrirait que ses principauxinitiateurs appartenaient àcette classe moyenne qui crai-gnait pour son avenir et l’ave-nir de ses enfants et qui, au fildes jours, a drainé toutes lescouches sociales. On ne sait pasencore si cet aspect a été relevécar quand la peur d’un avenirincertain s’installe, les incerti-tudes se succèdent pour com-bler ce vide qui se répercute surla paix civile.

AA..HH..

Comment mettre fin aux subventions ?

� AABBDDEELLKKAADDEERR HHAARRIICCHHAANNEE

17h47

L’ASSOCIATION POUR LA PROMOTION DE L’INVESTISSEMENT

LL’’aarrttiissaannaatt ddeess iiddééeessLL’’EETTAATT, de l’avis des membres de l’association, est un partenaire dans cet objectif de développement de l’artisanat.

ALGER

Le corps de l’avocatZitouni retrouvéDisparu, lors des dernièresinondations qu’a connues lacapitale, le corps de l’avocatdu barreau d’Alger, MehdiZitouni, a été retrouvé.Quatre jours après sadisparition, les éléments dela Protection civile sontparvenus à retrouver lecorps de l’avocat disparu, àOued El Kerma, dans lacapitale. Agé de 40 ans, sadisparition a été signalée,dimanche dernier, le jour oùont débuté les opérations derecherches. L’avocat,résidant à la cité Pépinière àDraria, sur les hauteursd’Alger, était dans sa voiture,lorsqu’il a été emporté parles dernières pluiestorrentielles. Les pluiestombées au niveau de Draria(près de 144 mm) ontenregistré un recordsupérieur à celui enregistréà Bouzaréah, durant lesinondations de Bab El Oueden 2001, qui est de 132 mm»,ont indiqué les services dela wilaya d’Alger. Parailleurs, dimanche dernier, lecorps d’une femme de 58ans a été repêché par leséléments de la Protectioncivile. La victime a étéemportée par les cruesd’oued Saoula à Alger. Pourrappel, , selon le bilan établipar la wilaya d’Alger, 3 mortsont été enregistrés lors deces intempéries.

CC ’est une initiative qui peut enclen-cher une véritable dynamique dedéveloppement du secteur de l’arti-

sanat dans la wilaya de Tizi Ouzou.Amorcée par l’Association pour l’investisse-ment dirigée par Rachid Guerbas, qui a suréunir les compétences nécessaires à mêmede mener ce travail sur le terrain pouraccompagner les artisans. Lors d’uneréunion de ses membres, l’association, dontla mission est de promouvoir l’investisse-ment, a dressé un tableau exhaustif du sec-teur. Les problèmes rencontrés ont été sou-levés par les individus concernés eux-mêmes, alors que des ébauches de solutionset de stratégies à mener ont été au menu destravaux des experts et des universitairesprésents. Aussi, l’un des moyens qu’onttrouvés les intervenants est incontestable-ment le regroupement des artisans encoopératives spécialisées dans chaquedomaine. Ces regroupements, affirmaientnombre d’experts, sont à même de consti-tuer un terrain d’échange d’idées et de stra-tégies pour donner de la visibilité aux pro-duits fabriqués. Des regroupements quidonneront de la force à ces professionnelsdes produits artisanaux et des produits duterroir. Ainsi, une fois regroupés en coopé-ratives, les artisans peuvent influer sur lesdécisions et les politiques des pouvoirspublics concernant leurs créneaux et affron-ter aussi les problèmes rencontrés sur le ter-rain. Mais ces coopératives nécessitent unaccompagnement consistant, ce qui appelle

la présence à leurs côtés des pouvoirspublics et des experts. L’Etat, de l’avis desmembres de l’association, est un partenairedans cet objectif de développement de l’arti-sanat. Un partenaire représenté générale-ment par les directions concernées, ainsique les dispositifs d’accompagnement del’investissement artisanal. En effet, l’Etat,selon de nombreux intervenants, doit resterà l’écoute des artisans, lesquels ont desdoléances mais aussi de nouvelles idées àproposer. Pour sa part, l’Association pour lapromotion de l’investissement (API) se pré-sente comme un cadre favorable à l’émer-gence de nouvelles idées et de nouvellesapproches, afin de développer le secteur del’artisanat, en particulier et et l’investisse-ment, en général. C’est une force de propo-sition qui œuvre à marquer son empreinte

le travail visant l’essor de l’artisanat et del’investissement. Enfin, il est à rappeler quel’association, qui a déjà eu à organiser dessalons, pour la promotion des produits del’artisanat et les produits du terroir, compteélaborer une batterie d’idées afin d’aiderles représentants des pouvoirs publics àmettre en œuvre la politique du gouverne-ment, mise en branle dans le cadre du nou-veau Plan d’action, qui englobe le dévelop-pement de l’investissement. Des solutionspour dépasser le problème des zones d’acti-vités et des idées pour récupérer des moyenslogistiques non utilisés, à l’instar des 100locaux par commune, qui peuvent servird’espaces aux artisans. L’API compteapporter sa touche dans le développementde l’investissement et ce n’est pas la volontéqui manque à ses membres. KK..BB..

Des actions au service

de l’investissement

� KKAAMMEELL BBOOUUDDJJAADDII

JEUDI 28 OCTOBRE 2021L’actualité8

CINQ MOIS APRÈS LA MISE EN PLACE D’UN PLAN D’URGENCE,LE STRESS HYDRIQUE PERSISTE

EEAAUU SSEECCOOUURRSS !!LLEESS CCIITTOOYYEENNSS continuent de souffrir le martyre avec des coupures intempestives et un programme dedistribution non respecté.

LL ’Algérie a toujours soif !L’arrivée des premièrespluies n’a pas atténué le

stress hydrique. Elles ne sont,bien évidemment, pas suffisan-tes pour compenser le déficitque connaît le pays à la suite dela sécheresse de ces dernièresannées. Toutefois, l’été dernier,le gouvernement a mis en placeun plan d’urgence. Il s’agit,notamment, de la constructionde nouvelles stations de dessa-lement, mais, surtout, la miseen service de nouveaux forageshydrauliques. Or, ces projetstardent à être livrés ! Lescitoyens continuent de souffrirle martyre avec des coupuresintempestives et un programmede distribution non respecté.Une scène aperçue il y aquelques jours dans la banlieuealgéroise, plus exactement dansla ville de Rouiba, résume par-faitement ce désarroi. Uncamion-citerne garé dans unquartier en train de remplir laciterne d’un citoyen habitantau 5e étage. « Cela fait dix joursque je n’ai pas eu une goutted’eau. Même quand l’alimenta-tion en eau potable est rétabliedans le quartier, elle ne par-vient pas à mes robinets, fautede pression suffisante », rap-porte, désespéré, ce chef defamille. « Je suis obligé derecourir, au moins une fois parsemaine, aux vendeurs d’eau »,

ajoute-t-il, avec beaucoup decolère. Un courroux que d’au-tres Algériens expriment dansla rue. Les fermetures de routeset protestations pour dénoncerles pénuries d’eau sont deve-nues monnaie courante. Lasemaine dernière, au Hamiz(Alger), ou encore à Corso etTidjelabine, dans la wilaya deBoumerdes, des citoyensavaient, une nouvelle fois,occupé la rue pour cela, aprèsplus d’une dizaine de jours «sans nouvelles » de ce précieuxliquide. En fait, c’est tout lepays qui est en proie à cettesituation de plus en plus inte-nable. Les citoyens, qui com-prennent la gravité de la situa-tion et le manque d’eau, s’in-surgent, cependant, contre le

fait que les programmes de dis-tribution ne soient pas respec-tés. Pis encore, beaucoupdénoncent un manque d’« équité » entre les différentsquartiers des mêmes commu-nes. Par exemple, àConstantine, le centre-ville estsujet à des coupures malvenuesalors que d’autres quartiers nesont alimentés que tous lesdeux ou trois jours. Même cons-tat du coté de Béjaïa, où, selondes sources locales, même lesquartiers du centre-ville nesont pas desservis au mêmerythme. À Oran, l’eau se fait deplus en plus rare. La panne dela station de dessalementd’Arzew n’est pas là pourarranger les choses. Du coup,plusieurs quartiers et cités,

notamment dans la partie estd’Oran, sont sensiblement frap-pés par des perturbations dansl’alimentation en eau potable.

À Tizi Ouzou, c’est encorepire ! Selon notre chef debureau local, le stress hydriquese fait ressentir avec beaucoupplus « d’acuité ». Il s’est généra-lisé avec des endroits privésd’eau depuis des dizaines dejours. La « faute » au grand bar-rage de Taksebt, qui alimente lawilaya, quasiment à sec. Il estrempli à moins de 5%, ce quifait que les ressourceshydriques sont rares.Néanmoins, 40 forages devaientêtre mis en service pour palliercette situation. Ils tardent àarriver comme un peu partoutdans le pays. Dans la capitale,

ces « puits de l’espoir » sontattendus impatiemment par leshabitants qui scrutent chaquejour l’avancée des travaux.Certains ont ouvert leurs van-nes mais cela reste insuffisantau vu de la forte demande. Leministre des Ressources en eau,Karim Hasni, a effectué, hier,une virée dans la capitale pourinspecter ces fameux forages. Ils’est voulu rassurant en décla-rant que « l’exploitation desnouveaux puits, qui ont étéachevés dans le cadre des planset programmes d’urgence, apermis d’atteindre une produc-tion estimée à 300 000 mètrescubes par jour ». Des assuran-ces qui ne se font pourtant pasressentir sur le terrain où lasituation reste quasimentinchangée. Le wali d’Alger,Youcef Cheurfa, a, lui, tempéréles ardeurs en donnant rendez-vous aux Algérois après l’inau-guration de la station de dessa-lement de Bateau cassé, à BordjEl Kiffan (est d’Alger). « L’approvisionnement en eau àAlger sera quotidien après laréception de cette station », a-t-il attesté. Mais les habitants d’« El Bahdja » doivent prendreencore leur mal en patience.Selon le ministre, cette stationne sera réceptionnée qu’aumois de mai prochain. En atten-dant, il faudra espérer plus declémence de la part de Damenature… WW..AA..SS..

La ruée vers l’eau

� WWAALLIIDD AAÏÏTT SSAAÏÏDD

LE PRIX DU TUBERCULE TOISE LE CITOYEN

CCeettttee ppaattaattee qquuii mmeennaaccee llaa RRééppuubblliiqquueeLLAA VVEENNTTEE de la pomme de terre saisie, à 50 DA, n’a pas eu d’impact sur le marché puisqu’elle s’entête à garder jalousement son prix.

LL es mesures prises par le ministredu Commerce, Kamel Rezig, pourfaire descendre le prix de la

pomme de terre, semblent être vaines.Ces mesures consistaient d’abord, à pré-parer une loi antispéculation pour dis-suader les barons du marché des fruitset légumes, puis dans un second temps,le contrôle rigoureux des points de stoc-kage et enfin la saisie des récoltes,comme cela s’est passé à Relizane, pourles vendre à moitié prix avec l’intentionde casser les prix.

Mais sur le fond, le marché qui irriteles ménages, n’évolue pas vers la séré-nité car les bourses de la classe moyennene permettent pas le luxe de s’offrir unplat aux frites. Tout le monde attendaitl’accalmie sur le marché, mais rien n’ap-paraît à l’horizon. Tous les discours debonne intention n’ont pas suffi à rassu-rer le consommateur.

Afin de mieux cerner la question, ona interrogé un fellah de Aïn Defla, unerégion qui produit de la bonne pommede terre, à l’instar des contrées commeMascara, El Oued, Mostaganem ouBouira. Ce dernier estime qu’à cause dela pluviométrie « les gens ont semémoins de patates cette année ». En plusde cela, « les forages, dans la zone de AïnDefla, ne se font qu’avec autorisation del’administration qui les délivre rare-

ment ». Notre interlocuteur est catégo-rique : « Le prix de la pomme de terre nedescendra pas cette année. » D’un autrecôté, il révèle que « les aires de stockagesont contrôlées et que ce sont les autori-tés qui « leur demandent de mettre surle marché telle quantité ». Ce n’est, biensûr, que l’avis d’un fellah lambda dansune région à vocation agricole.

L’autre aspect est causé par les spé-culateurs. D’une manière générale, lesfellahs -principalement ceux qui tien-nent les exploitations collectives ou indi-viduelles- travaillent la terre, la sèmentpuis, une fois la récolte prête, ils la ven-dent sur les champs pour éviter le casse-tête de la cueillette et du marché.

Notre interlocuteur nous racontel’histoire d’un champ de choux dont ilavait vendu la récolte à un revendeur deSétif : « Ce dernier a pris un premierchargement, puis le prix a chuté d’unefaçon vertigineuse, il m’a appelé pourme dire de laisser les gens cueillir leschoux parce que les prix ont baissé. C’estce que j’ai fait, assure-t-il, parce que per-sonne ne peut contrôler le marché ; çamonte et ça descend selon l’offre et lademande. ». Aujourd’hui, le prix de lapomme de terre pose un sérieux pro-blème. Va-t-on recourir à son importa-tion si le marché persiste dans cettevoie? En attendant la réponse, àquelques mois du Ramadhan, il y a lieude repenser la politique agricole. Car, ilfaut l’avouer, toutes les réformes dans le

secteur agricole n’ont pas été satisfai-santes, pour ne pas dire , ont échoué ; àcommencer par la révolution agraire quia créé des villages agricoles qui se sontéloignés de leur vocation initiale. Lesdescendants de ces fellahs arrachés deleurs plaines et montagnes pour tra-vailler les terres, confisquées à leurs pro-priétaires, sont restés sur les lieux. Laplupart sont restés sans emploi. C’est làqu’ils sont nés et ne connaissent pas,pour la plupart, leur région d’origine.D’autres ont réussi, grâce à la générali-sation de l’école dans les coins reculés, etfigurent parmi les cadres compétents,mais ils se comptent sur les doigts d’uneseule main pour certaines coopératives.La majorité vivote tout près des villes et

villages sans vraiment percer. Les réformes de Chadli n’ont pas non

plus permis de subvenir aux besoins dela population en autosuffisance alimen-taire. Comme on l’a évoqué dans un arti-cle récent. Les exploitations agricolesprennent la tournure de morcellementpour créer d’autres faubourgs qui vien-dront s’ajouter à ceux déjà existants.D’autres diraient que la terre ne faitplus vivre. Mais quelles sont les raisons ?l’Algérie n’était-elle pas le grenier del’Europe ? Les Français n’ont-ils pasenvahi l’Algérie parce qu’ils ne pou-vaient plus payer les dettes dues au blélivré sur ordre du dey d’Alger pournourrir les troupes napoléoniennes ?

AA..HH.

� AABBDDEELLKKAADDEERR HHAARRIICCHHAANNEE

Manque d’eau et spéculation

JEUDI 28 OCTOBRE 2021 L’actualité 9

BÉJAÏA

EEnnffiinn ddeess llooggeemmeennttss ppoouurr lleess ssiinniissttrrééssUUNN TTIIRRAAGGEE au sort a été effectué, hier, au profit des sinistrés, victimes des deux tremblements de terre, sans laprésence de la presse, qui n’a pas été conviée pour l’occasion.

PP lus de 153 familles, tou-chées par les deux der-niers tremblements de

terre qui ont secoué la ville deBéjaïa, ont été conviées, hier, autirage au sort concernant l’af-fectation des logements sociauxqui leur étaient destinés. Dansune ambiance bon enfant, lesbénéficiaires ont connu, depuis,l’étage et le numéro de leursappartements, dont la remisedes clés interviendra sous peu.

Le tirage au sort, au profitdes 153 familles détentrices dedécisions de pré-affectation, aété organisé, hier, en présencedu DG de l’Office de promotionet de gestion immobilière(Opgi), de Béjaïa, d’un huissierde justice, du chef de daïra deBéjaïa, les cadres de l’Office etles bénéficiaires de ce pro-gramme de logements sociaux.Une occasion pour finaliser lechoix des étages et des apparte-ments de cette tranche, desti-nés aux familles déjà recenséespar la commission de daïra etrépondant aux critères exigéspour l’obtention d’un logementsocial, à savoir la catégorieinscrite au rouge lors des der-niers tremblements de terrequ’avait connus la région deBéjaïa.

L’opération, supervisée parl’office, s’est déroulée en toute

transparence, a-t-on appris desources responsables. Cettepremière initiative sera suivied’une autre qui touchera lesfamilles recasées au niveau dessites de Saket, cité Soummari,plateau Amimoun, Base Impos,Edimco …, qui souffrent depuisdes années dans des conditionsinhumaines. Le nouveau chef

de l’exécutif semble prendre ausérieux le calvaire des gensdémunis, qui n’ont d’autrechoix, pour une vie saine, quecelui de bénéficier de loge-ments sociaux. Hier, les appar-tements des étages du bas, des-tinés aux bénéficiaires touchéspar le séisme du 18 mars 2021et classés en zone rouge, ont été

affectés, en priorité, aux per-sonnes ayant des besoins spéci-fiques, dans l’attente de lapoursuite de l’opération pourindemniser toutes les person-nes touchées.

Les 57 familles recasées,depuis plus de quatre ans, aucamp de toile de Saket, parl’APC de Béjaïa, attendaientelles aussi un geste des pou-voirs publics. Ces oubliées parles responsables locaux et leministre de tutelle, ne doiventplus attendre. Les recoupe-ments d’information en notrepossession concourent vers lerèglement de la situation de cesfamilles qui n’ont que tropenduré cette situation, dans unenvironnement hostile fait d’unfroid terrible et de conditionssécuritaires qui laissent à dési-rer. Il en est de même pour lesfamilles recasées provisoire-ment par l’Assemblée populairecommunale de Béjaïa, dirigéealors par le Front de Libérationnationale. Plus de 250 famillesdémunies ont été abandonnéesà leur sort, en dépit des alertessouvent exprimées. Des rassem-blements de protestation,devant le siège de la wilaya, ontété organisés maintes fois, maissans résultats. Aujourd’hui, cesfamilles son toujours là, accro-chées à un hypothétique espoird’un geste des autorités qui,pourtant, sont très au fait de laréalité locale, une réalité faite

de conditions de vie des plusprécaires et d’une sécurité faitesouvent d’agressions noctur-nes, loin d’émouvoir les autori-tés locales en charge de la situa-tion. Rappelons qu’il y a unpeu plus d’une année, un graveincident a secoué le camp derecasement de Saket, soit le sitele plus éloigné de la ville et de lasécurité, interpellant, encoreune fois, les autorités localespour agir au plus vite avant quel’irréparable ne survienne.Dans le site de recasement, lesconditions de vie des familles,rapportées ici et là, n’ont devaleur que celle d’éliminer tousces sites qui dénaturent la villede Béjaïa et mettent en péril lavie des gens. Ces bidonvillesdoivent nécessairement êtreéradiqués. Il y va de l’image deBéjaïa, ville touristique, maiségalement de la sécurité de seshabitants, car c’est dans ceslieux que naissent les fléauxsociaux de tous genres, avant dese propager aux quatre coins dela ville. Drogue, prostitution,agressions, vols, autant defléaux que l’on ne peut com-mencer à combattre qu’en éra-diquant leurs terrains de proli-fération. La cité Soumari, lesbases Enpros, l’Edimco etSaket, pour ne citer que celles-là, sont occupées provisoire-ment par plus de 250 famillesvivant dans des conditions peuenviables. AA..SS..

La délivrance pour ceux qui savent attendre

� AARREEZZKKII SSLLIIMMAANNII

APPROVISIONNEMENT D’EL HADJAR

LLee mmiinneerraaii ddee ffeerr ddee ll’’EEsstt aauu sseeccoouurrssLLEE CCOOMMPPLLEEXXEE d’El Hadjar sera, désormais, approvisionné en fer de manière

ordonnée et régulière avec un engagement sur la quantité et la qualité.

EEt ceci conformémentau programme définidans le contrat trien-

nal 2021-2023. C’est ce qu’aindiqué un communiquéémanant de la direction ducomplexe Sider El Hadjar. Aux termes dudocument, publié sur la pagefacebook de Sider Annaba,un accord a été signé, hier,entre Sider El Hadjar et ladirection générale deMinerai de fer de l’Est(MFE), pour approvisionnerle complexe d’El Hadjar en

minerai de fer. Ont assisté àla cérémonie de signature dece protocole d’accord, organi-sée à la direction générale ducomplexe Sider Annaba, ledirecteur général de Sider ElHadjar, Lotfi Kamal Manea,le président du conseil d’ad-ministration, Al ArabiHassan et le directeur géné-ral de Minerai de fer de l’Est(MFE), Mohand IdirMozayah, a rapporté le com-muniqué. Selon les préci-sions apportées par cettesource, l’accord met l’accent,notamment sur un approvi-sionnement ordonné et per-

manent, avec un engagementsur la quantité et la qualitéconvenues, conformément auprogramme défini dans lecontrat. Outre la présence decadres dirigeants des deuxentreprises, ont égalementété présents à la signaturede ce protocole d’accord, lesreprésentants de la Sociéténationale des transportsferroviaires (Sntf). Pour leurpart, les responsables decette dernière, la Sntf en l’oc-currence, ont confirmé leurdisponibilité à fournir toutesles capacités nécessaires à laréussite du processus detransport du minerai de ferdepuis les deux gisements deBoukhadra et Ouenza, dansla wilaya de Tébessa, jus-qu’au complexe sidérurgiqued’El Hadjar, a conclu lemême communiqué. Avec cecontrat, qui va s’étaler de2021 à 2023, les gisements deminerais de fer deBoukhadra et d’Ouenza,auront un plan de chargeconséquent pour alimenter lecomplexe Sider d’El Hadjaren fer brut. Une matière pre-mière, de base surtout, pourla production de tous pro-duits sidérurgiques confon-dus, le rond à béton, destinéau secteur du bâtiment,notamment. WW..BB..

LL’’iinniittiiaattiivvee eesstt,, àà mmaaiinnttss ééggaarrddss,,lloouuaabbllee,, ccaarr eellllee aarrrriivvee àà ppooiinnttnnoommmméé ppoouurr bboooosstteerr lleess aaccttiivvii--

ttééss ééccoonnoommiiqquueess ddee llaa ffeemmmmee rruurraallee..EEllllee vvaa,, ssaannss nnuull ddoouuttee,, ppaarrttiicciippeerr ààllaa pprroommoottiioonn ddeess mmééttiieerrss ddee llaaffeemmmmee.. DDeess mmééttiieerrss aaiiddééss ddaannss lleeccaaddrree ddeess ddiissppoossiittiiffss ddee ll’’EEttaatt tteellssqquuee ll’’AAnnggeemm,, mmaaiiss qquuii ppeeiinneenntt ààrrééuussssiirr àà ccaauussee ddeess ddiiffffiiccuullttééss lliiééeesseesssseennttiieelllleemmeenntt àà llaa vveennttee.. CC’’eesstt jjuuss--tteemmeenntt ddaannss ccee ccaaddrree qquuee llee mmaarrcchhééppoouurr lleess ffeemmmmeess,, qquuii aa ééttéé llaannccéé,,hhiieerr,, eesstt dd’’uunnee ttrrèèss ggrraannddee iimmppoorr--ttaannccee.. ÀÀ ll’’oorriiggiinnee ddee ll’’iinniittiiaattiivvee,, ll’’aass--ssoocciiaattiioonn fféémmiinniinnee AAnnzzaa,, ddee llaa ccoomm--mmuunnee ddee BBoouuddjjiimmaa.. LLaa mmaanniiffeessttaa--ttiioonn ss’’eesstt ddoonncc tteennuuee llaa pprreemmiièèrreeffooiiss,, hhiieerr,, aauu nniivveeaauu ddee llaa ppllaaccee jjoouuxx--ttaanntt llaa MMaaiissoonn ddee jjeeuunneess ssiittuuééee ààpprrooxxiimmiittéé dduu cchheeff--lliieeuu..

DDééssoorrmmaaiiss,, llee mmaarrcchhéé ssee ttiieennddrraallee mmeerrccrreeddii ddee cchhaaqquuee sseemmaaiinnee,,aannnnoonncceenntt lleess oorrggaanniissaattrriicceess.. CCeemmaarrcchhéé,, oouuvveerrtt àà ttoouutteess lleess ffeemmmmeessqquuii oonntt uunn pprroodduuiitt àà pprrooppoosseerr àà llaavveennttee,, ss’’eesstt tteennuu ddaannss uunnee bbeelllleeaammbbiiaannccee,, aavveecc llee ssoouuttiieenn ddeess aauuttoorrii--ttééss llooccaalleess,, eenn ppaarrttiiccuulliieerr eett ddeesscciittooyyeennss,, eenn ggéénnéérraall.. UUnn mmaarrcchhééaappppeelléé àà ss’’aaggrraannddiirr eett àà aattttiirreerr ddeepplluuss eenn pplluuss ddee cclliieennttss.. EEnn eeffffeett,, llaahhaallllee,, oouuvveerrttee àà ttoouutteess lleess ffeemmmmeessqquuii vveeuulleenntt vveennddrree lleeuurrss pprroodduuiittss,,eesstt ttrrèèss rriicchhee.. LLaa ggaammmmee ddeess aarrttiicclleesspprrooppoossééss eesstt ttrrèèss vvaassttee,, ccoommpprreennaanntt,,

nnoottaammmmeenntt :: lléégguummeess sseeccss eett lléégguu--mmeess vveerrttss,, lleennttiilllleess,, ppooiiss cchhiicchheess,,ppoommmmeess ddee tteerrrree,, ooiiggnnoonnss,, aaiill,, hhuuiilleedd’’oolliivvee,, mmiieell,, ccoouussccoouuss,, hhaabbiilllleemmeenntteett pplleeiinn dd’’aauuttrreess pprroodduuiittss iinnttéérreess--ssaannttss.. SSuurr lleess lliieeuuxx,, lleess oorrggaanniissaattrrii--cceess,, aaccttiivvaanntt ddaannss ll’’aassssoocciiaattiioonn AAnnzzaa,,qquuii ffêêttaaiitt,, hhiieerr,, ssoonn 2233èèmmee aannnniivveerr--ssaaiirree,, ééttaaiieenntt dd’’aaiilllleeuurrss ttrrèèss mmoottiivvééeesseett ssuurrttoouutt ddéécciiddééeess àà rreelleevveerr ccee ddééffiiddee ddoonnnneerr àà llaa ffeemmmmee rruurraallee ddee lleeuurrccoommmmuunnee,, uunn eessppaaccee ppoouurr pprroommoouu--vvooiirr lleeuurrss pprroodduuiittss eett ssuurrttoouutt lleessvveennddrree.. EEnn ffaaiitt,, cceess eessppaacceess eexxiisstteennttàà ttrraavveerrss llaa wwiillaayyaa ddee TTiizzii OOuuzzoouummaaiiss nnee ssoonntt ppaass nnoommbbrreeuuxx.. DDaannss llaaddaaïïrraa ddee LLaarrbbaaââ NNaatthh IIrraatthheenn,, sseettiieenntt ttoouujjoouurrss uunn mmaarrcchhéé qquuii eexxiisstteeddeeppuuiiss pplluuss dd’’uunn ssiièèccllee.. LLeess ffeemmmmeessvviieennnneenntt pprrooppoosseerr lleess pprroodduuiittss ffaaiittssddee lleeuurrss mmaaiinnss,, àà llaa mmaaiissoonn,, ppoouurraaiiddeerr lleeuurrss ffaammiilllleess.. LLeess pprroodduuiittss ddeell’’aarrttiissaannaatt eett cceeuuxx dduu tteerrrrooiirr ssoonntt lleesspplluuss pprréésseennttss,, ccaarr lleess ffeemmmmeess ffoonnttggéénnéérraalleemmeenntt ddee ppeettiittss mmééttiieerrss ppoouu--vvaanntt êêttrree rréédduuiittss àà ll’’éélleevvaaggee ddeess ppoouu--lleess eett ddeess llaappiinnss..

CCeess pprroodduuiittss bbiiooss ssoonntt,, dd’’aauuttaannttpplluuss,, ttrrèèss ddeemmaannddééss ddee nnooss jjoouurrss..EEnnffiinn,, iill ccoonnvviieenntt ddee nnootteerr qquuee cceeggeennrree ddee mmaarrcchhéé eesstt ttrrèèss uuttiillee ppoouurraaccccoommppaaggnneerr lleess pprroojjeettss ffiinnaannccééss ppaarrlleess ddiissppoossiittiiffss tteellss qquuee ll’’AAnnggeemm,, ddoonnttlleess bbéénnééffiicciiaaiirreess ssoonntt eesssseennttiieellllee--mmeenntt lleess ffeemmmmeess rruurraalleess.. FFiinnaannccééssddaannss ccee ccaaddrree,, ddee nnoommbbrreeuuxx pprroojjeettsséécchhoouueenntt àà ccaauussee ddeess ddiiffffiiccuullttééss ààééccoouulleerr lleess pprroodduuiittss..

KK..BB..

� WWAAHHIIDDAA BBAAHHRRII

IL S’EST TENU, HIER, POUR LA PREMIÈRE FOIS A BOUDJIMA

UUnn mmaarrcchhéé ppoouurr lleess pprroodduuiittss ffaabbrriiqquuééss ppaarr lleess ffeemmmmeess CCEE GGEENNRREE de marché est très utile pour accompagner les projets

financés par les dispositifs tels que l’Angem dont les bénéficiairessont essentiellement des femmes rurales.

� KKAAMMEELL BBOOUUDDJJAADDII

Une usine complexe

11JEUDI 28 OCTOBRE 2021

portsS SAÏD MEKKI

La problématique des det-tes des clubs revient au-devant de la scène foot-ballistique algérienne aumoment où des joueurs

créanciers qui ont attendu la régu-larisation de leur situation mena-cent de recourir à la FIFA. Cetteproblématique vient d’être reposéeavec les clubs de la Ligue 2 ama-teur. En effet, le président de laLigue nationale de football ama-teur (LNFA), Ali Malek, a affirméque son instance a pris des mesu-res « exceptionnelles », sur le planfinancier, pour faciliter aux clubsle retrait de leurs nouvelles licen-ces, en vue du coup d’envoi duchampionnat de Ligue 2, mardidernier. Malek affirme comprendrela situation de ces clubsendettés et c’est donc laraison pour laquelle il apris 2 décisions : la 1èrede réduire les dettes deces clubs à 50% et laseconde d’octroyer àces mêmes clubs, leurslicences de joueurs.

Il est important de noterque plusieurs formations, dont lesdettes sont importantes au niveaude la CNRL, n’ont pas pu retirer leslicences de leurs nouveaux élé-ments, à l’image du CABB Arréridj,USM Annaba, JSM Béjaïa, et autresUSM Bel Abbès. « Nous savons,pertinemment, que les clubs sontdans l’impossibilité de payer l’inté-gralité de leurs dettes cumulées au

niveau de la Chambre nationale derésolution des litiges (CNRL) », a-t-il déclaré à l’APS. Le siège de laLNFA a connu la veille de l’entamedu championnat de la Ligue 2, unejournée mouvementée, puisqueplusieurs clubs ont dû attendre ledernier jour pour retirer les licen-ces de leurs joueurs, en prévisionde la nouvelle saison.

Ali Malek a indiqué que l’ensem-ble des clubs ont payéleurs frais d’engage-ment, mais, il a bientenu à déplorer l’atti-tude du représentantdu SKAF El-Khemis,qui voulait récupérerl’intégralité des licen-ces, alors qu’il n’avait

pas honoré sesamendes dis-

c i p l i n a i r e sc u m u l é e s ,depuis lasaison der-nière. « Jesuis outré parle comporte-

ment indigne dureprésentant de SKAFEl-Khemis, qui a uséd’un langage inappro-prié pour récupérerles licences. Nousavons décidé de lui octroyer 17 sur27 licences, mais il a fini par lesprendre toutes. » Le jour du match,il n’a pas eu le droit de les utiliserintégralement. Mais, il y a lieu

donc d’ajouter que ces 2 décisionsdu président de la LNFA « encou-rageraient » donc les clubs à conti-nuer de ne pas honorer leurs det-tes et c’est alors que l’une desrépercussions de cette attitude,est la réaction des joueurs qui eux,aussi, réclament la régulari-sation de leur situationfinancière. La probléma-tique n’est, pour ainsi

dire, pasréglée. L’ons’attend àune décision« politique »,pour régler,définitivement, cettesituation des dettesdes clubs qui perdureavec celles des dettesdes joueurs pourreprendre à zéro,sachant que la moin-dre erreur dans lefutur devrait voir lesresponsables concer-nés obligés de leshonorer, quitte à êtreestés en justice.D’ailleurs, la justice abien ouvert desenquêtes sur la ges-tion de plusieursclubs, sans pour

autant régler l’affaire. Les dernierschiffres sur les dettes des clubsannoncés par la FAF au mois dedécembre 2019 sont catastro-phiques. Parmi les propositions

faites sur le sujet, il est à rappelerque la volonté « politique attendue» pourrait bien se faire entre troisministères : celui de la Jeunesse etdes Sports, ensuite, celui desFinances et celui du Travail. Cestrois ministères, auxquels on pour-

rait adjoindre la FAF et lesLigues doivent se concer-

ter pour régler ce pro-blème.

En d’autres termes,les pouvoirs publicspourraient éponger lesdettes des clubs, pour lemoment, par un méca-

nisme légal que doivent trou-ver les 3 ministères. Mais conti-nuer les enquêtes et aussi pour-suivre les anciens «très» mauvaisgestionnaires, sources de tous lesmaux, en justice.

Ceci devrait se faire en parallèle.Ainsi libérés, les responsables desclubs devront reprendre, la saisonprochaine, avec zéro dette. À partirde là, il faudrait de très bons méca-nismes, dont et surtout, ceux juri-diques pour le contrôle et le suivirégulier des finances des clubs,selon la nouvelle réglementation etsanctionner toute malversation,corruption et mauvaise gestion.C’est une des solutions pouvantenfin mettre un terme à l’accumu-lation de ces dettes qui faussent lefonctionnement des clubs et sur-tout ternissent l’image du footballalgérien.

S. M.

CRÉANCES DES CLUBS

Les joueursagacés

LessolutionsmanquentPlusieurs

formations, dontles dettes sontimportantes au

niveau de laCNRL, n’ont pas

pu retirer leslicences de leurs

nouveauxéléments, àl’image du

CABB Arréridj,l’USM Annaba,

la JSM Béjaïa, etautre USM Bel

Abbès.

SUITEET PAS FIN

JEUDI 28 OCTOBRE 202112 Sports

LIGUE 1- 2e JOURNÉE

JSK – ESS ÉCLIPSE TOUT Les Canaris et les Aigles noirs aborderont leur premier rendez-vous en championnat avecl’intention de démarrer du bon pied et éviter ainsi de trébucher d’entrée.

JSK – ESS constituera l’affi-che de la 2e journée du champ-ionnat de Ligue 1, prévue, vend-redi et samedi, alors que le CRBelouizdad, entamera ladéfense de son titre à domicile,face au CS Constantine. La JSKet l’ESS, dont les rencontres dela journée inaugurale ont étéreportées au 2 novembre, en rai-son de leur engagement auxcompétitions africaines inter-clubs, s’affronteront au stade du1er-Novembre de Tizi Ouzou,dans un duel qui s’annonceindécis et ouvert à tous les pro-nostics. Qualifiées pour le pro-chain tour de leur épreuverespective, la JSK et l’Ententeaborderont leur 1er rendez-vousen championnat avec l’intentionde démarrer du bon pied et évi-ter ainsi de trébucher d’entrée.La JSK devrait être dirigée sur lebanc, à titre intérimaire, par l’en-traîneur adjoint Mounir Dob,après le départ de l’entraîneurfrançais Henri Stambouli, dont lecontrat sera résilié à l’amiable.Le CRB, qui reste sur une quali-fication à la phase de poules dela Ligue des Champions, auxdépens des Ivoiriens de l’ASECMimosas (aller : 1-3, retour : 2-0), entamera la défense de sontitre à la maison, face au CSConstantine, battu à domicile parle MC Oran (0-1). Même si les

Belouizdadis bénéficieront de lafaveur des pronostics, le CSC,touché dans son amour propre,va chercher certainement à seracheter à l’occasion de sondéplacement à Alger. L’USBiskra, auteur d’un carton, lorsde la 1ère journée en déplace-ment, face au promu le RC Arba(5-0), recevra la JS Saoura, l’au-tre représentant algérien qualifié

en coupe de la Confédération,dans un derby du sud indécis.Les gars des « Ziban » auront àcœur de confirmer leur excellentdébut de saison, face à uneéquipe de la JSS, capable derevenir avec le gain du match.Le MC Alger, dirigé sur le bancpar le Tunisien, Khaled BenYahia, se rendra à l’est du payspour défier le NC Magra, battu

d’entrée par le WA Tlemcen (1-0). Les Algérois, dont l’objectifest de jouer les 1ers rôles cettesaison, devront rester vigilantsface au NC Magra, dont les sta-tistiques à domicile plaident ensa faveur. Le MC Oran et leParadou AC, vainqueurs lors deleur 1er match de la saison,respectivement, face au CSC etl’ASO Chlef, sur le même score(1-0), s’affronteront pour l’objec-tif commun de confirmer leursuccès. Le 1er derby de l’Ouestde la saison mettra aux prises leRC Relizane au WA Tlemcen,qui a assuré l’essentiel, lors dela 1ère journée, en battant à lamaison le NCM (1-0).

L’USM Alger, tenue en échec,le week-end dernier, dans lederby algérois, face au NAHD(1-1), évoluera, a priori sur duvelours, dans son antre Omar-Hamadi de Bologhine face auRC Arba, dont l’effectif est com-posé, majoritairement, de laréserve.

L’autre promu le HBChelghoum-Laïd va signer sesgrands débuts en Ligue 1, enaccueillant le NAHD, alors quel’ASO Chlef, abordera la récep-tion de l’Olympique Médéa avecl’intention de rectifier le tir.

R. S.

Les Sétifiens en péril à Tizi Ouzou

DJIBOUTI – ALGÉRIE

Ce sera à Alexandrie Le match Djibouti - Algérie,comptant pour la 5e journéedes éliminatoires du Mondial-2022 se jouera le vendredi 12novembre, au staded’Alexandrie en Egypte (14h),a annoncé la Fédérationdjiboutienne de football(FDF). Par ailleurs, le derniermatch des éliminatoires entrele Djibouti et le Niger, estprogrammé pour lundi 15novembre, au stade deNiamey (17h). Le même jouret au même horaire, l’Algérierecevra le Burkina Faso austade Mustapha-Tchaker deBlida.

JS KABYLIE

Stambouli s’accroche Alors qu’un accord a étéannoncé par le président dela JSK concernant le départde l’entraîneur, HenriStambouli, ce dernier réfute.Le technicien français étaitmême encore sur le terrain,mardi soir, pour dirigerl’entraînement. « Depuislundi, personne de ladirection du club ne m’aappelé. Je suis encore lecoach de cette équipe et j’aid’ailleurs dirigé, normalement,les deux séancesd’entraînement du jour... Jetrouve ça dommage qu’onétale ça dans la presse alorsque rien n’est fait », a déclaréle coach à Dzfoot. Etd’ajouter : « Je n’ai pas étéchoisi par le nouveauprésident, donc je comprendsson choix de se séparer demoi. Mais il faut faire leschoses proprement. On doitdiscuter de ça entre hommes,les yeux dans les yeux. »

ES SÉTIF

Khedaïria indisponible3 à 6 semaines

L’ES Sétif a annoncé que songardien de but, SofianeKhedaïria, sera indisponiblede 3 à 6 semaines, suite à lablessure qu’il a contractée,dimanche soir, lors de lavictoire (2-0) contre lesMauritaniens du FCNouadhibou. « La duréeexacte de l’indisponibilité deKhedaïria sera déterminéeaprès les examensapprofondis qu’il passeraprochainement », a indiqué ladirection du club dans uncommuniqué. Le club n’a passpécifié la nature exacte de lablessure dont souffre songardien, préférant ne pas tropanticiper, avant d’avoir prisconnaissance du rapportmédical. Mais ce qui est sûrest que Khedaïria devraitrater un certain nombre dematchs de championnat ence début de saison, àcommencer par le prochaincontre la JS Kabylie, demain,en championnat.

Longuement attendu,l’attaquant camerou-nais, Tony Abdega,

est enfin arrivé à Oran. Agéde 24 ans, il s’agit de la 16erecrue opérée cette annéepar le club de l’Ouest, leMC. S’étant engagé pour 2saisons au MCO, il a évoluédurant sa courte carrière auApejes FC (Cameroun), auFC Yerevan (Arménie),ainsi qu’au MFK Vyskov (2edivision, Tchéquie). Il est,cependant, au chômagetechnique depuis juillet2019. À peine arrivé, il s’estlaissé bercer par le rêve dese tailler un contrat dans unchampionnat européen entransitant par le club ora-nais. « Je suis très heureuxde ma présence parmi leseffectifs d’un club de staturede l’équipe oranaise en ytentant ma chance», a-t-ildit, ajoutant qu’« on m’araconté que du bien surcette équipe ». En revan-che, a précisé le joueur :« J’ai peu d’informations surle championnat algérien». «Mais je suis totalement prêtà faire part du groupe duclub en me donnant corpset âme au club», a-t-ilajouté, précisant que « jesuis confiant en mes capa-cités». Jusque-là, cesdéclarations paraissent à lafois ordinaires et protocolai-res, avant que le joueur

n’affiche ses réelles inten-tions en donnant commeréférence son compatriote,l’ex-joueur du MCO, Beniaet calquer sa carrière : « Jesouhaite également vivrel’histoire de Benia et que leclub me serve de tremplinme permettant d’évoluerdans les plus grandschampionnats. » Ayant rati-fié son contrat dans la nuitde lundi, Abega a été aus-sitôt mis sous la supervisiondu coach Azzedine AïtDjoudi. Ce dernier n’a pasraté l’occasion pour intégrerle joueur dans le groupepour le voir à l’œuvre et l’é-valuer sur tous les niveaux.Des sources proches duclub affirment que cela «durera au moins unesemaine». Le joueur, étantd’ores et déjà rêveur, lerêve ne lui est pas interdit.D’autant plus le club peutaisément lui offrir toutes lesoccasions lui permettantd’évoluer ailleurs. Pour peuque ce dernier fasse preuvede ses prouesses. En atten-dant, les poulains deAzzedine Ait Djoudi se sont,malgré leur victoire, affairésà passer au peigne fin leslacunes relevées, lors du1er match qu’ils ont disputé,à Constantine, face à CSC,tout en redoublant d’efforts,en se préparant pour les dif-férents rounds du champ-ionnat de cette saison.

W. A. O.

L a remise, vaille que vaille de lagestion des affaires du MCOentre de bonnes mains, conti-

nue de constituer le sujet dominantdes débats locaux et hiérarchiques.Elle continue également la principalerevendication aussi bien des respon-sables hiérarchiques que des suppor-ters. Aucun ne dira le contraire, nin’endommagera ce projet tant cheraux Oranais. La wilaya d’Oran n’estpas en reste dans ce projet. Sesresponsables poursuivent les démar-ches entreprises dans le cadre d’aidedu club phare de la ville pour l’endi-

guer en le dotant d’une entreprisepublique devant l’accompagner dansson existence. Le directeur de la jeu-nesse et des sports de la wilayad’Oran, Yacine Siefi, dira à ce propos,que le sujet a été abordé avec le P-DG de Sonatrach, Toufik Hakkar, surl’éventualité d’affilier le MCO à l’unedes filiales du Groupe qu’il dirige, sou-lignant que « cela serait un apport detaille pour le club dans l’optique d’as-surer une meilleure gestion à l’avenir,à même de lui permettre de renoueravec les consécrations ». W.A.O

L ’équipe du com-mandement de laG e n d a r m e r i e

nationale a remporté la49e édition de la couped’Algérie de footballmilitaire, en s’imposantdevant l’équipe du com-mandement des Forcesterrestres sur le scorede 3 à 1 (mi-temps : 3-0), mardi au stade duCentre de regroupe-ment et de préparationdes équipes sportivesmilitaires de BenAknoun (Alger). Legénéral de corps d’ar-mée, Saïd Chanegriha,chef d’état-major del’Armée nationale popu-laire qui a présidé, lacérémonie de cettefinale, a suivi le déroule-ment de cette rencontre,en présence de mes-sieurs les ministres dela Jeunesse et des

Sports et de laCommunication, ainsique des cadres supé-rieurs de l’Armée natio-nale populaire et desinvités, selon un com-muniqué du ministèrede la Défense nationale.Les buts du commande-ment de la Gendarmerienationale ont été inscritspar le sergent-chefAbdelkrim Boularbak(18’, 43’), le caporal-chef, AbderrahimHamdani (33’), alorsque le caporal contrac-tuel, AbdelkaderBenyamina, a réduit lescore pour le comman-dement des Forces ter-restres. A la fin de larencontre, le général decorps d’armée a remisles médailles aux 2équipes et décerné laCoupe militaired’Algérie à l’équipe du

commandement de la

Gendarmerie nationale.

En marge de cette

finale, le général de

corps d’armée a honoré

Mohamed Maouche,

membre de la fondation

des anciens joueurs de

l’équipe du Front de

Libération nationale

(FLN) de football, ainsi

que Abderrahmane

Mehdaoui, entraîneur

de l’Equipe nationale

militaire de football. A

l’issue de la finale, le

général de corps d’ar-

mée a signé le Livre d’or

du Centre de regroupe-

ment et de préparation

des équipes sportives

militaires de Ben

Aknoun.

MC ORAN

Le joueur Abegaest arrivé

SOCIÉTÉ NATIONALE POUR LE CLUB ORANAIS

La wilaya multiplie les démarches

COUPE D’ALGÉRIE MILITAIRE

La Gendarmerie nationale sacrée

�� WAHIB AIT OUAKLI

JEUDI 28 OCTOBRE 2021 13Sports

ÉVOCATION

Lorsque Rabah Madjer était «Mustapha»Aujourd’hui, à l’étranger, le nom de l’Algérie est intimement lié à celui de Rabah Madjer dit « Mustapha » !

E voquer Rabah Madjer, denos jours, c’est se remé-morer les incidents qui

ont émaillé sa carrière d’entraî-neur-sélectionneur-patron-chefde l’Equipe nationale, et en enfont pour ses redoutables adver-saires, un véritable phénomènepestiféré ! C’est pourquoi surl’insistance des sexagénairesfans de Madjer, nous allonsessayer de vous présenter letrès grand Rabah Madjer, dit «Mustapha » des années 1975-1990. Un joueur qui a com-mencé à taper dans le ballontrès jeune au chemin HanafiFernane, « Ex-Vauban » àHussein Dey, d’abord, puis à ElBiar dans les terrains vaguessurtout, avant de s’aventurer surles pelouses vertes ou en tufdes stades locaux. Pourtant,lorsque nous l’avions connu vers1980, il était un charmant gentilgarçon, poli, aimant les blaguesdouces, sucrées et salées,calme mais intraitable sur le ter-rain, un véritable virtuose quandil se « promène », balle auxpieds, en un super dribleur, pos-sédant vraiment un diablotin foude « dribbling » désarçonnant,qui enchantait le nombreuxpublic, du stade mythique du 5-Juillet d’Alger, que des généra-tions un peu plus tard, baptise-ront Dar Echraâ (le tribunal,Ndlr) pour expliquer que cepublic n’avalait pas n’importequoi ! Pourtant, ce même public,quelques décennies plus tôt, nejugeait pas négativement,Rabah Madjer, au moment où sapasse n’arrivait pas, par exem-ple, à temps à son ami etcoéquipier ChaâbaneMerzekane, Aït El Hocine ou cerenard de Mahmoud Guendouz! On comprenait vite ses ratés,on lui pardonnait aussi vite, ses

passages à vide, par un long «aaaahhhh » ! Ces cris étaient lesmêmes pour tous les joueurs,tels les Nassou le « chat » ,Abrouk « l’araignée », OmarBétrouni « le véloce », ZoubirBachi « l’anguille », Lalmas « lebélier », Ammar « l’infranchissa-ble » et autres Mokhtar Kalem« le feu follet », Dahleb « laclasse » ! Quant à MustaphaMadjer, c’était, avant tout, unjoueur complet, utilisant aisé-ment les deux pieds, la tête et lecorps quand il s’engouffrait dansles défenses adverses, souventathlétiques et agressives, avantd’envoyer les gardiens baisserl’échine, impuissants, ultra bat-tus, parfois humiliés par labeauté des buts et ramasser, lecuir au fond des filets ! Partoutoù il évoluait, à Oran, Mascara,Tlemcen, 20-Août, Bensiam(Hussein Dey), Tizi Ouzou,

Batna, Sétif, Annaba, Guelma,Constantine où il était littérale-ment porté aux nues, surtoutaprès l’historique match livrécontre le Nigeria, lors de l’ultimerencontre pour une place auMondial-82 d’Espagne, matchgagné par Madjer, seul ! Témoin,son fameux et éblouissant butinscrit de toute beauté, qui per-mettra au public de planer plusd’un mois après ! Des fans deséquipes locales ne manquaientpas de le saluer chaleureuse-ment ! C’était le bon vieuxtemps, ce temps lointain quilaisse rêveur tout fan des Verts,où Rabah était hélé par son sec-ond prénom (Mustapha) que luiavaient collé, alors, ses camara-des d’enfance, dont une poignéeserait, dit-on, avec insistancedans les chaumières algéroises,à l’origine de ses déboires endivulguant, sur le plateau TV,

toute honte bue, les petits sec-rets et défauts d’enfance !Pourtant, justement, par recon-naissance, un fan d’HusseinDey a raconté qu’en se dépla-çant au stade de Porto, voir unmatch de coupe d’Europe,Madjer se retourna pendant lecours endiablé de la partie, car ila entendu qu’on l’appelait parson prénom d’enfance, et nonpas par celui de l’état civil : ilcomprit que les jeunes assis làen face étaient des « Ouled Elbled » ! A la fin de la rencontre,où brilla de mille feux Madjer, oùMustapha se dirigea directementvers ces frères et leur demandad’attendre, qu’il s’habille ! « Leplus beau souvenir qui m’estresté durant le séjour à Porto,était le chaleureux accueil deMustapha qu’il nous a fait ! Ilnous a chouchoutés les 4, ennous offrant notamment du fric !Merci Mustapha, car il avait étéun exemple type d’hommerespectable, le meneur, en tout,Mustapha était un adoado...rable, aimant, fair-play,ayant le sens de l’amitié, recon-naissant, car il ne ratait jamaisune occasion de rendre visiteaux anciens copains qui résidenttoujours au boulevard « ChahidHanafi Fernane (ex- Vauban ) »ou encore à Salah Assad,Lakhdar Belloumi, Ali Fergani,Meziane Ighil-Ali, Djamel Menadet autres voisins et coéquipiers,Mustapha Dahleb, lorsqu’il étaiten Algérie, Omar Bétrouni,Mustapha Kouici, KamelBerroudji dit « Rougi » ! Le plusgrave, s’est situé au début de sacarrière, et ce joueur, à sonâge, en 1980, connaissait degros problèmes au niveau duministère de la Jeunesse et desSports, où même les plus hautesautorités footballistiques et spor-tives (déjà) tentaient de le sabo-ter, le freiner et l’abattre définiti-vement ! Mais la classe a parléet Madjer s’en tira au mieux !Cette situation, fit qu’en 1980,nous décidâmes, par purereconnaissance de ce phéno-mène, d’écrire un article sur la

page sportive de RévolutionAfricaine , intitulé : « Madjer etMerezkane : Deux fruits verts dela Réforme » ! Oui nous avionstranscrit, ces phrases que nousn’avons pas oubliées, 41 ansaprès, à propos de Madjer etMerzekane, qui, lui aussi, traver-sait une mauvaise passe, grâceà la propagande de « l’exécra-ble bouche à oreille », entre aut-res. Nous avions alors transcrit,au risque d’être « embêté », tex-tuellement, ceci : « Qu’on libèreces deux excellents joueurs, quiatterriront en Allemagne, et lejour même, le fantastique RabahMadjer signera au… Bayern deMunich, et l’extraordinaireChaâbane Merzekane, à l’irré-sistible BorussiaMönchengladbach ! » Cesquelques lignes ont paru, tenez-vous bien, en... 1980 !Quelques années plus tard,Rabah Madjer, joueur-vedettedu FC Porto (Portugal) créa « lalégendaire talonnade à la Madjer», contre le Bayern ! Aujourd’hui,un coin du musée de Porto, estspécialement réservé à l’an-cienne gloire du NAHD, de l’ENet du FC Porto ! C’est simple,aujourd’hui, à l’étranger, le nomde l’Algérie est intimement lié àcelui de Rabah Madjer dit «Mustapha » ! Nous laissons lesoin aux grands et imbattablesreporters-sportifs d’écrire sur le« Rabah Madjer », plusieurs foisentraîneur du FC Porto (EquipeB), des teams du Qatar etd’Algérie, et le consultant-ani-mateur des plateaux TV, carnous ne saurions pas nous yprendre pour le faire ! Oh, non,jamais, nous ne mangerons dece pain-là ! Nous savons trèsbien à quel moment nousdevons nous « taire » ! Oui, per-sonne ne nous ordonnera denous « Taire » ! Car, plus quejamais, il faut savoir rendre àRabah, ce qui appartient àMustapha, ou plutôt à Madjer, lalégende de 62 ans !

A. T.

Rabah Madjeravec Abdellatif

Toualbia en 1985

�� ABDELLATIF

TOUALBIA

El Bahia, cette ville qui a raflé le titrede la 2e capitale économique dupays, s’est taillé le titre de la capi-

tale sportive de la Méditerranée en abri-tant, l’année prochaine, les Jeux méditer-ranéens. Tous les atouts qu’elle recèleplaident en sa faveur, à commencer, parles infrastructures sportives, notammentcelles en relation avec le « sport roi », lefootball, cette discipline se taille la part dulion. De prime abord, 4 stades devantabriter les différentes rencontres footbal-listiques, viennent d’être retenus. C’estce qu’ont indiqué les organisateurs . Lesmêmes sources ont ajouté que «concer-nant ces 4 stades, 3 d’entre eux serontbientôt inaugurés», soulignant qu’il s’agitlà du stade olympique d’Oran, stademunicipal de Mers El Hadjadj dans lapartie est d’Oran et le stade de Sig, cedernier est rattaché au nouveau pôlesportif de cette ville, relavant de la wilayade Mascara, localité située à quelque 50

km au sud du chef- lieu de la wilayad’Oran. Ce n’est pas tout. Le football,étant en 1ère liste dans ces jeux, l’on, ajugé utile de prendre toutes les mesurespouvant rendre à Oran sa beauté d’antan.En effet, en plus de ces infrastructures, lemythique stade d’Oran, Ahmed Zabana,situé à El Hamri, n’est pas en reste en lepavoisant de toutes les élégances, et cedans le cadre des préparatifs pour les JM.D’ailleurs, ce stade géant, qui a vu défilerd’importantes personnalités sportives etpolitiques, nationales et internationales,est, lui aussi, maintenu pour abriter letournoi de football. Il abritera la rencontredevant être sanctionnée par le couronne-ment du vainqueur de la finale de footballdes JM. « Cette structure sera le théâtredu match de la finale», a-t-on souligné.Les mêmes sources ajoutent que « les 3nouvelles infrastructures devraient êtrelivrées dans un avenir proche, vu que letaux d’avancement de leurs travaux aatteint un degré avancé ». Pour revenirau nouveau stade olympique d’Oran, ce

dernier est doté d’une pelouse en gazontotalement naturel. Il constitue l’unité prin-cipale d’un complexe olympique en coursde réalisation. Cette infrastructure estd’une capacité d’accueil de 40 000 pla-ces. Idem pour le stade de Sig, dotéd’une pelouse en gazon naturel. Ce der-nier accueillera près de 20 000 specta-

teurs. S’agissant du stade communal deMers El Hadjadj, doté d’une pelouse syn-thétique de dernière génération, il com-porte des tribunes d’une capacité d’ac-cueil de 5 400 places. Le tournoi de foot-ball des JM est consacrée à la catégoriedes U20.

W. A. O.

NOUVEAU COMPLEXE SPORTIF D’ORAN

INAUGURATION IMMINENTELe stade Zabana est maintenu pour abriter la finale du tournoi de football des Jeux méditerranéens Oran-2022…

�� WAHIB AIT OUAKLI

JEUDI 28 OCTOBRE 202114 Sports

E t si Eden Hazardretrouvait laPremier League au

cours du mercato hivernal? Désireux de retrouver untemps de jeu régulier, cedont il ne bénéficie pasvraiment au Real Madridentre les blessures et leschoix de Carlo Ancelotti,Hazard serait prêt à serelancer en Angleterre où ila brillé l’espace de 7 sai-sons à Chelsea où il aremporté des trophéesnationaux, ainsi que laLigue Europa jusqu’à sondépart pour le Real Madridà l’été 2019. Et alors qu’unretour à Chelsea a, notam-ment été évoqué par El Nacional dernièrement,c’est ailleurs qu’EdenHazard pourrait rebondiren Premier League C’estdu moins l’informationdivulguée par Ok Diario.Selon les informations du

média ibérique, EdenHazard aurait de forteschances de s’engager enfaveur de Newcastle si undépart du Real Madrid seconcrétisait.

Pour la simple et bonneraison que les Magpies,récemment passés souspavillon saoudien,devraient tenter de se ren-forcer dès le mercatohivernal et auraient lemoyen de pleinementsatisfaire, financièrementparlant, le Real Madridpour l’opération Hazard.Que ce soit pour un prêtou un transfert.

En outre, Arsenal,Tottenham et ManchesterUnited seraient suscepti-bles de tenter un couppour l’ancien milieu offen-sif de Chelsea, cet hiver,après un début de saisonpoussif pour les 3 grandsnoms du football anglais.

REAL MADRID

Hazard est biencoté en Angleterre

BRÉSILLa polémique

Mondial, Neymars’explique

Début octobre, l’attaquant duBrésil Neymar a affiché sa

lassitude par rapport au mondedu football et a parlé de son

ultime participation à la Coupedu monde en 2022. Alors queses propos ont beaucoup fait

parler, le joueur du Paris Saint-Germain s’est expliqué,lors d’un entretien accordé àRed Bull. « J’ai dit quelquechose, mais les gens l’ont

compris différemment. J’ai ditque, oui, ce serait ma dernière

Coupe du monde et que jevoulais la négocier de la

meilleure des manières. Je vaistout donner pour être à 100%,

car c’est comme si j’ai un matchle lendemain, je l’aborde

toujours de cette façon. S’il y aun match demain, ce matchpour moi, ça sera comme sic’était le dernier de ma vie.

Donc, par rapport à la Coupedu monde qui arrive, je pense

exactement de la mêmemanière, comme si c’était ladernière pour moi, car je ne

sais pas ce qu’il peut se passerdemain. Quand j’ai dit ça, il y aeu de la controverse, avec desgens qui ont commencé à direque je voulais arrêter de jouerau football et quitter l’Equipe

nationale. Les gens l’ontcompris complètement

différemment. Je voulaissimplement dire que j’avais

cette mentalité comme si c’étaitma dernière. Pourquoi ? Car onne peut jamais savoir commentles choses vont se passer », a

insisté l’Auriverde.

CHELSEA

Les Blues prêts à relancer Icardi

Si des médias italiens ontindiqué, ces derniers jours,l’intérêt de la Juventus pour

Mauro Icardi, l’attaquant italienserait également dans le viseur

de Chelsea. Selon desinformations du 10Sport,

Thomas Tuchel serait enclin àrécupérer son ancien joueur au

PSG. Le club londonienpourrait, rapidement, entamer

des discussions à ce sujet avecle club de Ligue 1, croit savoirle média français. Toutefois,

l’information est à prendre avecdes pincettes. Car au PSG,Thomas Tuchel ne semblaitplus compter sur l’attaquantitalien, lors de ses dernières

semaines, à la tête de l’équipeparisienne. Sous contrat

jusqu’en juin 2024, Mauro Icardiest valorisé 35 millions d’euros.

BAYERN MUNICH

HERNANDEZÉVITE LA PRISON

Bonne nouvelle pour ledéfenseur polyvalent duBayern Munich, LucasHernandez (25 ans, 6 matchs en Bundesliga

cette saison) ! Initialementcondamné par lajustice espagnole à 6 mois de prisonaprès des violencesconjugales mutuelles,l’international françaisa finalement bénéficiéde la clémence dutribunal de Madrid, cemercredi, avec lasuspension de sa peineà la suite de son

recours. Une décisiontout de mêmeaccompagnée de certainesconditions : une période desursis de 4 ans avecl’obligation d’assumer sapeine initiale au moindredélit, et aussi une amendede 96 000 euros sous laforme d’un forfaitjournalier. Un moindre malpour Hernandez, qui vaainsi pouvoir continuersa carrière.

La pression montepour Ole GunnarSolskjaer. Après undébut de saison inté-ressant puis finale-

ment décevant, avec l’humiliationsubie à Old Trafford face àLiverpool (0-5) en point culminant,

le manager de Manchester Unitedn’a jamais été aussi proche de per-dre son poste. Comme expliqué

par différents médias, les lour-des défaites face à

Leicester puis contreles Reds ont joué

sur le moral destroupes, lesquel-les n’ont plusv r a i m e n tconfiance enleur entraî-neur. Sera-t-ilcapable deredresser labarre ? Le

d é b a te x i s t eaussi ausein de ladirection.

Celle-ci ap o u r t a n t

t o u j o u r ss o u t e n u

S o l s k j a e r ,même dans les

moments les plussombres. Mais le

plus sombre d’entretous a été atteintdimanche à OldTrafford, dixit OGS, etle vice-président exé-cutif Ed Woodward aété contraint de s’en-tretenir avec les pro-priétaires au vu de lapression populaire

demandant le licencie-ment du Norvégien. SelonGoal, le conseil d’adminis-

tration maintient pour l’ins-tant sa confiance enSolskjaer, qui a, quant à lui,refusé d’abandonner sonposte. Pas de démission,donc, mais l’ancien coach deMolde pourrait bel et bien pren-dre la porte en cas de nouvellecontre-performance samedi,sur la pelouse de Tottenham. Eneffet, Goal est en mesure de

confirmer que l’ancien attaquantassurera bel et bien la prépara-tion du choc, et qu’il sera sur lebanc des Red Devils dans 4 jourspour défier les Spurs. Du sursis…jusqu’à samedi ? Cela y ressemblebien, à moins que son équipe nesigne une victoire éclatante à l’exté-

rieur. Mais sans la confiance de sestroupes, Solskjaer va-t-il réussir à

les remobiliser ? À l’instar de JoséMourinho, lâché par son vestiairejuste avant son renvoi, le Norvégienpourrait avoir à faire ses valises plustôt que prévu. Une défaite signerasans doute la fin de l’aventure d’OGSsur le banc des Red Devils. Et pourcause : avec un seul petit point pris

lors des 4 derniers matchs et cetteembarrassante 7e place en

Premier League, la vic-toire devientobligatoire.

MANCHESTER UNITED

Un ultimatumfixé à Solskjaer

JEUDI 28 OCTOBRE 202116 Internationale

LL es Etats-Unis de JoeBiden ont pour la pre-mière fois haussé clai-

rement le ton face à l’Etathébreu sur la colonisation, encritiquant «fermement» l’an-nonce de la construction deplus de 1.000 nouveaux loge-ments en Cisjordanie occu-pée. «Nous sommes profondé-ment préoccupés par le projetdu gouvernement israélien»,a déclaré le porte-parole de ladiplomatie américaine NedPrice devant la presse. «Nousnous opposons fermement àl’extension des colonies, quiest totalement contraire auxefforts pour faire baisser lestensions et garantir le calme,et qui nuit aux perspectivesde solution à deux Etats»israélien et palestinien, a-t-ilajouté. L’ entité sioniste aannoncé dimanche la cons-truction programmée de1.355 nouveaux logementsdans des colonies juives deCisjordanie, territoire illéga-lement occupé par Israëldepuis 1967, une décisiondénoncée par lesPalestiniens. Ces nouveauxlogements doivent s’ajouteraux quelque 2.000 annoncésen août par les autorités etqui devaient obtenir cettesemaine un feu vert définitifdu ministère de la Défense.«Le renforcement de la pré-sence juive (en Cisjordanie)est essentiel dans la visionsioniste», avait déclaré leministre de la ConstructionZeev Elkin, membre du partide droite Nouvel Espoir, quifait partie de la coalition gou-vernementale dirigée parNaftali Bennett. «Nous esti-mons aussi que tout effortvisant à légaliser rétroactive-ment des colonies illégales estinacceptable», a encore réagiNed Price à Washington,assurant que de hauts

responsables américainsavaient fait part de ces posi-tions «directement» à leurshomologues israéliens.

Il s’agit d’une des posi-tions les plus fermes prisespar les Etats-Unis à l’égardde la colonisation israéliennedans les territoires palesti-niens depuis l’arrivée du pré-sident Joe Biden à la MaisonBlanche en début d’année.Son prédécesseur DonaldTrump, qui avait multipliéles gestes à l’égard d’Israël etde son Premier ministre del’époque, son «ami»Benjamin Netanyahu, avaitlui adopté une position nette-ment plus compréhensive.Son secrétaire d’Etat MikePompeo avait même modifiéen 2019 la doctrine améri-caine, affirmant que

Washington ne jugeait plusles colonies comme contrairesau droit international, unedécision célébrée par l’entitésioniste mais dénoncée parles Palestiniens. Il étaitd’ailleurs devenu en novem-bre dernier, après la défaitede Donald Trump à la prési-dentielle, le premier chef dela diplomatie américaine à serendre dans une colonie enCisjordanie occupée.

La colonisation israé-lienne avait connu un vifessor, sous l’impulsion deNetanyahu, pendant l’èreTrump. Le gouvernementBiden, officiellement opposéà la colonisation, s’était mon-tré prudent ces derniersmois, se bornant la plupartdu temps à appeler Israël etles Palestiniens à s’abstenir

de toute mesure «unilaté-rale» susceptible d’attiser lestensions, y compris enmatière de colonisation.L’administration Joe Bidensemble désormais se rappro-cher de la position de l’ex-président Barack Obama qui,à la fin de son mandat en2016, avait laissé passer l’a-doption d’une résolution his-torique de l’ONU condam-nant les colonies israéliennes.Ces colonies installées sur lesterritoires palestiniens occu-pés par Israël depuis 1967sont en effet jugées illégalespar les Nations unies, et unegrande partie de la commu-nauté internationale voit enelles un obstacle majeur à lapaix.

COLONISATION SIONISTE EN CISJORDANIE

LLeess EEttaattss--UUnniiss ccrriittiiqquueenntt ««ffeerrmmeemmeenntt»» ll’’EEttaatt hhéébbrreeuuLL’’AADDMMIINNIISSTTRRAATTIIOONN Joe Biden semble désormais se rapprocher de la position de l’ex-président Barack Obama qui, à la fin de son mandat en 2016, avait laissé passer l’adoption d’une résolution historique de l’ONU condamnant les colonies israéliennes.

LIBYE

LLaa pprriinncciippaallee rraaffffiinneerriieeeennddoommmmaaggééee ppaarr ddeessaaffffrroonntteemmeennttss.. DDeess aaccccrroocchhaaggeess eennttrree ggrroouuppeess aarrmmééss ddaannssll’’oouueesstt ddee llaa LLiibbyyee oonntt ccaauusséé dd’’iimmppoorrttaannttssddééggââttss aauuxx iinnffrraassttrruuccttuurreess ddee llaa pprriinncciippaalleerraaffffiinneerriiee ppééttrroolliièèrree dduu ppaayyss,, aa iinnddiiqquuéé llaaCCoommppaaggnniiee nnaattiioonnaallee ddee ppééttrroollee ((NNOOCC)).. CCeessaaffffrroonntteemmeennttss,, qquuii oonntt dduurréé llaa nnuuiitt ddeelluunnddii,, oonntt eeuu lliieeuu aauuttoouurr dduu ccoommpplleexxeeppééttrroolliieerr,, ssiittuuéé aauuxx ppoorrtteess ddee llaa vviillllee ccôôttiièèrreeddee ZZaaoouuiiaa eett qquuii ccoommpprreenndd llaa sseeuulleerraaffffiinneerriiee ooppéérraattiioonnnneellllee ddee LLiibbyyee,, aa pprréécciissééllaa NNOOCC.. HHuuiitt rréésseerrvvooiirrss ddee ssttoocckkaaggee,, cciinnqqrréésseerrvvooiirrss dd’’hhuuiilleess eett dd’’aaddddiittiiffss cchhiimmiiqquueessaaiinnssii qquuee llee ttrraannssffoorrmmaatteeuurr éélleeccttrriiqquueeaalliimmeennttaanntt llaa ssttaattiioonn pprriinncciippaallee oonntt ééttéé««ggrraavveemmeenntt eennddoommmmaaggééeess àà llaa ssuuiittee ddee cceessaaccccrroocchhaaggeess eennttrree ggrroouuppeess aarrmmééss»».. NNiill’’iiddeennttiittéé ddee cceess ggrroouuppeess nnii llaa ccaauussee ddeessaaffffrroonntteemmeennttss nnee ssoonntt ccoonnnnuueess.. LLeessaauuttoorriittééss ppoolliittiiqquueess nn’’oonntt ffaaiitt aauuccuunnccoommmmeennttaaiirree.. LLee ppaattrroonn ddee llaa NNOOCC,,MMuussttaaffaa SSaannaallllaa,, aa ddéénnoonnccéé ««uunn ccrriimmeeiinnttoolléérraabbllee»» qquuii ffrraappppee ««uunnee rreessssoouurrcceevviittaallee ppoouurr ll’’EEttaatt lliibbyyeenn»».. LLaa LLiibbyyee ddiissppoosseeddeess rréésseerrvveess ppééttrroolliièèrreess lleess pplluuss aabboonnddaanntteessdd’’AAffrriiqquuee,, mmaallggrréé uunnee ddéécceennnniiee ddee cchhaaooss..LLaa ssééccuurriittéé rreessttee cceeppeennddaanntt pprrééccaaiirree,, aavveeccddeess vviioolleenncceess ssppoorraaddiiqquueess..

MALI

IInnssttaallllaattiioonn dduu ppaanneell ddeessAAssssiisseess nnaattiioonnaalleess ddee llaarreeffoonnddaattiioonnLLee ppaanneell ddeess hhaauutteess ppeerrssoonnnnaalliittééss ddeessAAssssiisseess nnaattiioonnaalleess ddee llaa rreeffoonnddaattiioonn aauuMMaallii aa ééttéé iinnssttaalllléé ppaarr llee pprrééssiiddeenntt ddee llaattrraannssiittiioonn,, AAssssiimmii GGooïïttaa.. LLaa ccéérréémmoonniieess’’eesstt ddéérroouullééee eenn pprréésseennccee dduu PPrreemmiieerrmmiinniissttrree mmaalliieenn,, CChhoogguueell KKookkaallllaa MMaaïïggaa eettddeess mmeemmbbrreess dduu ppaanneell,, pprrééssiiddéé ppaarr ll’’aanncciieennmmiinniissttrree ddeess AAffffaaiirreess ééttrraannggèèrreess eett ddee llaaCCooooppéérraattiioonn iinntteerrnnaattiioonnaallee ZZeeyynnii MMoouullaayyee..LLee ppaanneell ddeess hhaauutteess ppeerrssoonnnnaalliittééss eessttcchhaarrggéé ddee pprrééppaarreerr lleess AAssssiisseess nnaattiioonnaalleessddee llaa rreeffoonnddaattiioonn,, ccoonndduuiirree lleessccoonncceerrttaattiioonnss aavveecc lleess ffoorrcceess ppoolliittiiqquueess eettssoocciiaalleess eenn vvuuee ddee pprrééppaarreerr llaa tteennuuee ddeessaassssiisseess eett dd’’aassssuurreerr lleeuurr ppaarrttiicciippaattiioonn.. IIll aauurraa ééggaalleemmeenntt eenn cchhaarrggee ll’’ééllaabboorraattiioonnddeess éélléémmeennttss ddee ddiirreeccttiivveess eett llee rrèègglleemmeennttiinnttéérriieeuurr ddeess AAssssiisseess nnaattiioonnaalleess ddee llaarreeffoonnddaattiioonn,, ttoouutt eenn aassssuurraanntt ttoouutteess lleessttââcchheess lliiééeess àà llaa rrééuussssiittee ddee cceett éévvèènneemmeenntthhiissttoorriiqquuee.. AAnnnnoonnccééee ppoouurr llaa ddaattee dduu 1155 aauu2211 nnoovveemmbbrree,, llaa pphhaassee ffiinnaallee ddeess AAssssiisseessnnaattiioonnaalleess ddee llaa rreeffoonnddaattiioonn aauurraaffiinnaalleemmeenntt lliieeuu dduu 2200 aauu 2266 ddéécceemmbbrree.. LLeessaauuttoorriittééss ddee ttrraannssiittiioonn mmaalliieennnneess aaffffiicchheennttoouuvveerrtteemmeenntt lleeuurr vvoolloonnttéé ddee rreeppoorrtteerr lleesséélleeccttiioonnss pprrééssiiddeennttiieellllee eett llééggiissllaattiivveesspprréévvuueess llee 2277 fféévvrriieerr,, ddoonntt llaa CCoommmmuunnaauuttééddeess EEttaattss dd’’AAffrriiqquuee ddee ll’’OOuueesstt ((CCééddééaaoo))eexxiiggee llaa tteennuuee àà llaa ddaattee ffiixxééee..

BURKINA FASO

PPrroolloonnggaattiioonn dduu ccoouuvvrree--ffeeuujjuussqquu’’àà ffiinn 22002211AAuu BBuurrkkiinnaa FFaassoo,, llee ggoouuvveerrnneeuurr ddee llaarrééggiioonn ddee ll’’EEsstt,, llee ccoolloonneell SSaaïïddoouu TT..PP..SSaannoouu,, aa aannnnoonnccéé qquuee llee ccoouuvvrree--ffeeuuiinnssttaauurréé ddaannss llee ccaaddrree ddee llaa lluuttttee ccoonnttrree lleetteerrrroorriissmmee aa ééttéé pprroolloonnggéé ppoouurr uunnee dduurrééeeddee ssooiixxaannttee jjoouurrss,, dduu 2299 ooccttoobbrree aauu 2277 ddéécceemmbbrree iinncclluuss.. LLee ccoommmmuunniiqquuéé dduuggoouuvveerrnneeuurr ssoouulliiggnnee qquuee ddaannss llaa vviillllee ddeeFFaaddaa NN’’GGoouurrmmaa,, cchheeff--lliieeuu ddee llaa rrééggiioonn,, lleeccoouuvvrree--ffeeuu eesstt pprrooggrraammmméé ddee mmiinnuuiitt àà 44hh dduu mmaattiinn.. PPoouurr lleess aauuttrreess llooccaalliittééss ddee llaarrééggiioonn,, iill ccoommmmeennccee àà 2222hh eett pprreenndd ffiinn àà 44hh dduu mmaattiinn.. MM.. SSaannoouu aa iinnvviittéé ll’’eennsseemmbblleeddee llaa ppooppuullaattiioonn aauu rreessppeecctt ssttrriicctt ddee cceetttteemmeessuurree.. LLeess aauuttoorriittééss bbuurrkkiinnaabbèè oonnttiinnssttaauurréé ddeeppuuiiss 22001199 llee ccoouuvvrree--ffeeuu ddaannsscceerrttaaiinneess rrééggiioonnss dduu ppaayyss ppoouurr ppeerrmmeettttrreeaauuxx ffoorrcceess ddee ddééffeennssee eett ddee ssééccuurriittéé ddeemmeenneerr lleess ooppéérraattiioonnss mmiilliittaaiirreess..

VIOLENCES À BEYROUTH

GGeeaaggeeaa rreeffuussee ddee ttéémmooiiggnneerr ddeevvaanntt llaa jjuussttiicceeLLEESS AAFFFFRROONNTTEEMMEENNTTSS armés du 14 octobre avaient eu lieu en marge d’une manifestation organiséepar le Hezbollah et Amal pour exiger le remplacement du juge chargé de l’enquête sur l’explosion

au port de Beyrouth en 2020, accusé par les deux formations de « politiser » l’enquête.

LL e dirigeant chrétien SamirGeagea s’est abstenu de compa-raître à son audition prévue, hier,

devant la justice militaire au sujet desviolences du 14 octobre à Beyrouth, aumoment où ses partisans se sont ras-semblés pour le soutenir. Le parti desForces libanaises (FL) de M. Geagea estaccusé par le mouvement musulmanchiite Hezbollah, qui domine la politiquelibanaise, d’être à l’origine des tirs surses partisans et ceux de son allié, lemouvement chiite Amal, qui ont faitsept morts le 14 octobre, ce que la for-mation chrétienne a démenti. M. Geageaavait déjà prévenu qu’il ne se présente-rait devant la justice que si le chef duHezbollah, Hassan Nasrallah, faisait demême. Mardi, ses avocats ont présentéun recours contestant sa convocation etla jugeant «illégale».

Les affrontements armés du 14 octo-bre avaient eu lieu en marge d’une

manifestation organisée par leHezbollah et Amal pour exiger le rem-placement du juge chargé de l’enquêtesur l’explosion au port de Beyrouth en2020, accusé par les deux formations de« politiser » l’enquête.

Des tirs dont l’origine reste inconnueont visé des partisans des deux mouve-ments chiites dont certains étaient lour-dement armés et ils n’ont éclaté quelorsque certains partisans d’Amal et duHezbollah sont entrés dans le quartierchrétien d’Aïn el-Remmaneh. Amal et leHezbollah accusent des francs-tireursdu parti des FL, qui dément, d’avoirouvert le feu sur leurs partisans. M.Geagea a affirmé que les habitants d’Aïnel-Remmaneh s’étaient «défendus» faceaux «miliciens du Hezbollah qui onttenté d’entrer dans leurs maisons».L’armée est en charge de l’enquête surces violences pour lesquelles 68 person-nes sont poursuivies, dont 18 détenues.

Il s’agit notamment de partisans des FLet d’un soldat que des vidéos circulantsur les réseaux sociaux ont montréouvrant le feu.

Les services de renseignements mili-taires souhaitent recueillir la dépositionde M. Geagea «sur la base des informa-tions livrées par des membres des FLarrêtés», selon une source judiciaire.Dès hier matin, des partisans des FL sesont rassemblés devant le domicile de M.Geagea au nord-est de Beyrouth etformé des convois sur la route y menant,pour lui exprimer leur appui.

Le dirigeant chrétien est le seul desseigneurs de la guerre civile qui a secouéle Liban avant de prendre fin, quinzeans après, avec les accords de Taef(1975-1990) à avoir été emprisonné pen-dant 11 ans. Et le Hezbollah est la seulefaction libanaise à avoir conservé sesarmes au sortir de cette guerre, au nomde la résistance face à l’entité sioniste.

Les colonies sionistes dévorentles territoires palestiniens avec voracité

JEUDI 28 OCTOBRE 2021 17Internationale

LL e Conseil de sécurité del’ONU tenait, hier, unesession de vote sur un

projet de résolution sur lerenouvellement du mandat dela Mission des Nations uniespour l’organisation d’un réfé-rendum au Sahara occidental(MINURSO), mandat devantexpirer le 31 octobre, sur fondd’appels urgents quant à lanécessité de traiter la questionsahraouie avec «responsabilitéet clarté».En prévision de cetévènement qui intervient dansun contexte de guerre entre lesdeux parties en conflit, leFront Polisario et le Maroc,suite à la violation par ce der-nier du cessez-le feu dans lazone tampon d’El-Guerguerratle 13 novembre 2020, desresponsables sahraouis et plu-sieurs parties épris de la paixdans le monde ont appelé leConseil de sécurité «à prendredes mesures concrètes contrel’occupant marocain».

Le président de laRépublique arabe sahraouiedémocratique (RASD), BrahimGhali, a rappelé, dans une let-tre envoyée au SG de l’ONU,que «le Maroc poursuit sonoccupation et sa politiquerépressive contre lesSahraouis, en raison de l’inac-tion de l’ONU et l’absence detoute réprimande de la com-munauté internationale»,appelant le Conseil de sécurité«à abandonner ses anciennesméthodes et à opter pour unepolitique en phase avec les don-nes actuelles que connaît leconflit». «Le Conseil de sécu-rité doit, à la lumière des nou-velles donnes que connaît leconflit, abandonner ses ancien-nes méthodes de traitement dela question sahraouie et assu-mer sa pleine responsabilité», aplaidé M. Ghali, faisant obser-ver que «la situation actuelleest causée par l’échec duConseil de sécurité de l’ONU etdu secrétariat général desNations unies à assumer leursresponsabilités».Il a ajouté que

«le Conseil de sécurité del’ONU doit montrer l’exempleen déterminant les raisons etla partie derrière le blocage dela résolution du conflit etgarantir en conséquence unesolution juste et effective duconflit». Et il estime «qu’il estdevenu urgent d’élargir lemandat de la MINURSO pourinclure un mécanisme desdroits humains, afin de sur-veiller la situation des droitshumains, dans un cadre indé-pendant et impartial, demanière globale et régulière».

Deux ONG, la Fondationaméricaine RF Kennedy etAmnesty International ontappelé, lundi, le Conseil desécurité de l’ONU à proroger lemandat de la MINURSO etexhorté les Etats-Unis, porte-plume du mandat, à garantirl’inclusion d’un mécanisme desurveillance des droitshumains dans ce territoirenon-autonome. Pour sa part, leGroupe de soutien de Genèvepour la protection et la promo-tion des droits humains auSahara occidental a appelé,vendredi, le SG de l’ONU àagir de manière forte en faveur

du respect des droits del’homme au Sahara occidental,tout en critiquant son rapportsur la situation prévalant dansles territoires sahraouis.«L’ONU doit rétablir laconfiance et inspirer l’espoiraux Sahraouis, en agissant demanière ferme et cohérente enfaveur du respect des droitshumains, y compris le libreexercice du droit à l’autodéter-mination du peuple sahraoui,conformément à la résolution1514 de l’assemblée générale»,ont souligné les 301 organisa-tions composant le Groupe deGenève.

S’exprimant dans le mêmesillage, l’ambassadeur algérienAmar Belani, envoyé spécialchargé de la question duSahara occidental et des paysdu Maghreb, a déclaré que «lesrisques d’escalade sont sérieuxet, plus que jamais, le Conseilde sécurité doit traiter la ques-tion sahraouie avec lucidité etresponsabilité car il y va de lapaix et de la stabilité dans lasous-région». «Dans le cascontraire, il serait tout à faitlégitime de s’interroger sur lapertinence, voire l’utilité, de la

relance d’un processus poli-tique désincarné qui ne seraitpas en phase avec les nouvellesréalités sur le terrain et quilégitimerait le fait accomplicolonial, y compris dans unezone tampon censée être démi-litarisée conformément auxaccords contraignants signéspar les deux parties et endosséspar le Conseil de sécurité».Mardi, Belani, s’est entretenuavec le vice-ministre russe desAE, Sergueï Vershinine. Lesdeux parties ont constaté «lesmesures contre-productivesvisant à prédéterminer le sta-tut final du Sahara occidental».Ils ont souligné la nécessité depoursuivre les efforts coordon-nés de la communauté interna-tionale pour parvenir à unesolution qui réponde aux inté-rêts fondamentaux du peuplesahraoui. Vershinin a réitéré laposition de Moscou en faveurd’une solution politique sur labase des résolutions pertinen-tes des Nations unies et de sonConseil de sécurité». Un «sou-tien mutuel» a été égalementexprimé au nouvel Envoyé per-sonnel du secrétaire général del’ONU, Staffan de Mistura.

PRÉSENTE EN SYRIE ET EN IRAKLL’’aarrmmééee ttuurrqquuee aauuttoorriissééee àà rreeccoonndduuiirree sseess ooppéérraattiioonnssppoouurr 22 aannss

Le Parlement turc a renouvelé mardil’autorisation donnée au gouvernement deconduire des opérations militaires «trans-frontalières» en Irak et en Syrie, contre legroupe jihadiste Etat islamique et touteorganisation considérée par Ankara comme«terroriste».Le mandat en cours, régulière-ment renouvelé depuis 2013 pour un an,expire samedi 30 octobre. L’armée turqueintervient régulièrement en Irak, en Syrieet, depuis janvier 2020, en Libye pour sou-tenir le Gouvernement d’union nationale(GNA), reconnu par l’ONU, à la demandede ce dernier. L’extension de 2 ans de sesopérations chez les voisins syriens et ira-kiens a suscité de nombreuses questions dela part de l’opposition, qui s’est plainte del’absence d’explications.»Vous dites‘‘Maintenant c’est 2 ans’’ et vous nous inti-mez de voter. Pourquoi?», a interrogé lechef du parti d’opposition CHP, KemalKilicdaroglu - qui n’a pas obtenu deréponse. Pour la première fois depuis 2013,son parti a voté contre la motion. Le texte,soumis par le parti AKP du présidentRecep Tayyip Erdogan, souligne que «lesrisques et menaces posés à la sécuriténationale par les conflits en cours dans lesrégions proches des frontières méridionalesde la Turquie ne font qu’augmenter». EnIrak, l’armée turque cible les rebelles kur-des du PKK (le Parti des travailleurs duKurdistan), classé comme organisation«terroriste» en Turquie mais aussi par lesEtats-Unis, le Canada et l’Union euro-péenne.

En Syrie, elle est déployée depuis 2016dans le nord-ouest du pays, autour d’Afrineet dans la région d’Idleb, une des dernièrespoches échappant au contrôle de Damas.Ankara a lancé, avec l’aide de supplétifssyriens, trois opérations d’envergure(2016-2017, en 2018 et en octobre 2019) lelong de sa frontière, côté syrien, où viventde nombreux Kurdes, pour chasser les com-battants des Unités de protection du peuple(YPG), principale milice kurde qualifiéepar Ankara d’ émanation du PKK maissoutenue par les Etats-Unis. En février2020, une série d’attaques de drones astoppé l’avancée de l’armée syrienne dansla province d’Idleb, l’empêchant de repren-dre le contrôle de cette ultime poche rebelleoù domine le groupe terroriste Tahrir ElCham, ex al-Nosra, branche locale d’alQaïda.

A quoi sert la Minurso si elle ne peut organiser

le référendum ?

LE CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L’ONURENOUVELLE LE MANDAT DE LA MINURSO

LLee SSaahhaarraa oocccciiddeennttaall rrééccllaammee ssoonn ddrrooiitt DDEEUUXX ONG, la Fondation américaine RF Kennedy et Amnesty International ont appelé,lundi, le Conseil de sécurité de l’ONU à proroger le mandat de la MINURSO et exhortél’administration Biden, en tant que porte-plume du mandat, à garantir l’inclusion d’unmécanisme de surveillance des droits humains dans ce territoire non autonome.

LL aa nnoouuvveellllee sseelloonn llaaqquueellllee lleePPrreemmiieerr mmiinniissttrree ssoouuddaannaaiissAAbbddaallllaahh HHaammddookk aa ééttéé «« rraammeennéé

cchheezz lluuii »» aa ééttéé ccoonnffiirrmmééee,, mmaarrddii ssooiirr,,qquueellqquueess hheeuurreess àà ppeeiinnee aapprrèèss ll’’iinntteerr--vveennttiioonn àà llaa ttéélléévviissiioonn dduu ggéénnéérraall AAbbddeellFFaattttaahh aall--BBuurrhhaannee.. «« LLee PPrreemmiieerr mmiinniiss--ttrree AAbbddaallllaahh HHaammddookk aa ééttéé rraaccccoommppaa--ggnnéé cchheezz lluuii »» àà KKhhaarrttoouumm eett «« ddeessmmeessuurreess ddee ssééccuurriittéé oonntt ééttéé pprriisseess ddaannssllee ppéérriimmèèttrree ddee ssoonn ddoommiicciillee »»,, aaaaffffiirrmméé,, ssoouuss ccoouuvveerrtt dd’’aannoonnyymmaatt,, uunnrreessppoonnssaabbllee mmiilliittaaiirree qquuii aa rreeffuusséé dd’’iinn--ddiiqquueerr ss’’iill ss’’aaggiissssaaiitt dd’’uunnee aassssiiggnnaattiioonn ààrrééssiiddeennccee.. HHiieerr,, cc’’eesstt ll’’UUnniioonn aaffrriiccaaiinneeqquuii,, ddaannss uunn ccoommmmuunniiqquuéé,, aa aannnnoonnccéé llaassuussppeennssiioonn dduu SSoouuddaann ddee sseess iinnssttiittuu--ttiioonnss,, aauu lleennddeemmaaiinn dduu ccoouupp dd’’EEttaatt,,«« jjuussqquu’’àà llaa rreessttaauurraattiioonn eeffffeeccttiivvee ddee

ll’’AAuuttoorriittéé ddee ttrraannssiittiioonn ddiirriiggééee ppaarr ddeesscciivviillss »»,, ddiissssoouuttee lluunnddii ppaarr ddeess mmiilliittaaii--rreess,, aavveecc ll’’aarrrreessttaattiioonn ddee pplluussiieeuurrssmmeemmbbrreess dduu ggoouuvveerrnneemmeenntt ddee ttrraannssii--ttiioonn.. CCoonnddaammnnaanntt «« ffeerrmmeemmeenntt llaa pprriisseedduu ppoouuvvooiirr ppaarr ll’’aarrmmééee ssoouuddaannaaiissee ((......))eett llaa ddiissssoolluuttiioonn dduu GGoouuvveerrnneemmeenntt ddeeTTrraannssiittiioonn »» ll’’UUAA «« rreejjeettttee ttoottaalleemmeenntt lleecchhaannggeemmeenntt aannttiiccoonnssttiittuuttiioonnnneell ddee ggoouu--vveerrnneemmeenntt »»,, qquu’’eellllee qquuaalliiffiiee dd’’ «« iinnaacc--cceeppttaabbllee »» eett dd’’«« aaffffrroonntt aauuxx vvaalleeuurrss ppaarr--ttaaggééeess eett aauuxx nnoorrmmeess ddéémmooccrraattiiqquueess »»ddee ll’’oorrggaanniissaattiioonn..

AA KKhhaarrttoouumm,, hhiieerr,, lleess mmaanniiffeessttaattiioonnssssee ssoonntt ppoouurrssuuiivviieess aalloorrss qquuee lleess ffoorrcceessddee ssééccuurriittéé ooppéérraaiieenntt llee ddéémmaannttèèlleemmeennttddeess bbaarrrraaggeess rroouuttiieerrss eett ddeess aarrrreessttaattiioonnssaauu nniivveeaauu ddeess bbaarrrriiccaaddeess.. LLaa lliibbéérraattiioonnddee AAbbddaallllaahh HHaammddookk nnee sseemmbbllee ddoonnccppaass ssuuffffiissaannttee ppoouurr rraassssuurreerr qquuaanntt àà uunnrreettoouurr àà llaa ssiittuuaattiioonn aannttéérriieeuurree aauuppuuttsscchh eett ll’’OONNUU ccoommmmee ll’’UUAA,, aaiinnssii qquueepplluussiieeuurrss ccaappiittaalleess,, aappppeelllleenntt àà llaa «« lliibbéé--

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LLee ffaaiitt qquuee HHaammddookk aaiitt ééttéé ffiinnaallee--mmeenntt rreeccoonndduuiitt aavveecc ssoonn ééppoouussee àà lleeuurr

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HAMDOK RAMENÉ CHEZ LUI, LES MANIFESTATIONS AGITENT LE SOUDAN

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�� CCHHAAAABBAANNEE BBEENNSSAACCII

JEUDI 28 OCTOBRE 202122 Culture

C ontrairement à l’annéedernière, les Journéescinématographiques de

Carthage auront certainement àaccueillir leurs invités, alors quel’année dernière l’édition se pas-sait en cercle fermé en raison del’épidémie de la Covid-19.

Les choses seront, néan-moins bien sous contrôle. La32ème édition du festival quiaura lieu entre le 30 octobre au6 novembre prochain, avec tou-jours comme directeur RidhaBehi, connaîtra quelques nou-veautés. Après les « JCC dansles prisons » et les « JCC dansles régions », la 32ème éditioninnove avec les « JCC dans lescasernes ». Deux récompensesau nom du feu Lina Ben Mhenni,figure de proue de la révolutiontunisienne, et du cinéaste liba-nais Sadek Sabbah, ont étécréées.

« Les JCC promeuventdavantage leur rayonnementrégional avec, outre la projectiondes films, l’invitation des ciné-philes venus des régions, pourbénéficier de l’expérience orga-nisationnelle du festival. »comme l’indique le dossier depresse de l’événement quiindique qu’ au total, les JCC2021 sont composées de 11sections. 750 films arabes etafricains concourent dans cetteédition, parmi eux, 200 longsmétrages, 550 courts métrages.

Le nombre de films tunisiensinscrits s’élève à 18 longs métra-ges. Parmi eux, neuf documen-taires et neuf fictions. 36 courtsmétrages (cinq documentaireset 31 fictions) seront projetés.

« Vivons ! » 45 pays participent à la

32ème édition des JCC dont 28pays africains et 17 pays ara-bes. Un nombre important de

films a été enregistré pour cetteédition.

Les JCC gardent ainsi leurrôle pionnier sur la scène ciné-matographique arabe et afri-caine. Pour choisir entre cesnombreuses œuvres, le direc-teur artistique Ben Ouanès aexpliqué, lors du dernier point depresse, que « l’undes critèresest le degréd’inventivité etd’esthétismedans les for-mes de narra-tion cinémato-graphique.

La forme doitainsi joindre lefond pour enfan-ter des œuvresde qualité quireflètent les tour-ments du Mondearabe et africain.

Le deuxièmecritère est que lefilm soit destiné aupublic des JCC.Les JCC ne misentpas sur le star sys-tème en vigueurdans certains festi-vals, mais sur lepublic. « La star,c’est le public ! », amartelé le directeurartistique des JCC.Ce public est ciné-phile et exigeant d’oùl’écartement de filmscommerciaux.

Le troisième critèredans la sélection desfilms est qu’ils puissentengendrer des voies d’échangeset de communications entre lecinéaste et le public. »

À noter que le film « Lingui :les liens sacrés » du cinéastetchadien Mahamat-SalehHaroun a été choisi pour fairel’ouverture du festival.. Les JCCmaintiennent leurs traditionnel-

les sections, à l’instar de «Regard sur le cinéma tunisien »,« Cinéma du monde », ouencore l’invitation de deux pays,l’un du Nord : la Belgique et unautre du Sud : la Libye. « À l’oc-casion du sommet de la franco-phonie qui aura lieu cetteannée

en Tunisie,un focus sur le film francophoneaura lieu.

Les enjeux majeurs ducinéma actuel seront sur la tabledes discussions lors de nomb-reux ateliers qui seront organi-sés. Les ateliers seront descanaux pour débattre, maisaussi pour proposer des per-spectives, a insisté le directeur

artistique. »peut-on lire aussidans le dossier de presse decette édition qui sera placéesous le thème « Rêvons, vivons». Dans la catégorie du long-métrage de fiction, 12 filmsconcourront pour le Tanit d’or

(Grand Prix des JCC),dont trois films tuni-siens, « Insurrection »de Jilani Saâdi, « Unehistoire d’amour et dedésir » de LeylaBouzid et « Papillond’or » de AbdelhamidBouchnak. Deux filmségyptiens sont sélec-tionnés dans cettecompétition, «Feathers » d’OmarEl Zohairy et «Amira » deMohamed Diab.

Despremièresmondiales

Le réalisateurmarocain NabilAyouch, un grandhabitué des JCC,sera présentavec son film «Haut et Fort».Unfilm algérienvient créer lasurprise. Eneffet, parmi lesfilms en com-pétition pour leTanit d’or, oncitera, égale-ment, « Argu »

réalisé par Omar Belkacemi, quisera en compétition aux côtésdu film libanais « Seuls lesVents » de Karim Kassem, ainsique le film somalien « La femmedu fossoyeur» de KhadarAyderus Ahmed, et le film «Public Toilet Africa » du réalisa-teur ghanéen, Kofi Ofosu-Yeboah. Dans la catégorie dudocumentaire cette fois, l’Algérie

est absente. On la retrouve dansla section courts métrages avecun court métrage intitulé« M9weda » de Souad Douibi et« Fatale Orientale » de FatmaHoly.

À noter que le film« Héliopolis » de Jaâfar Gacemqui vient d’être sélectionné pourreprésenter l’Algérie aux Oscars2022, sera projeté lors d’uneséance spéciale. Comme on leconstate, cette année, la pro-grammation qui vient d’êtredévoilée, comprendra des filmsen premières mondiales, desfilms en premières arabes etafricaines, en plus de films parmiles plus importants produits en2020 et 2021.

Parmi ces films ayant reçudes Prix dans de prestigieux fes-tivals, on citera « Titane » (2021)de Julia Ducournau la Palmed’or du festival de Cannes decette année, ou encore« Plumes/Feathers » (2021) deOmar El Zohairy, qui a remportéle Grand Prix de la Semaine dela critique et le Prix Fipresci dela Critique internationale, égale-ment à la dernière édition du fes-tival de Cannes. À noter que« Plumes » a fait récemmentl’objet d’une énorme polémiquelors de sa première projection enEgypte au festival du film d’ElGouna, où il a remporté l’Etoiled’El Gouna du Meilleur filmarabe de fiction.

Le film avait été critiqué parles médias chevronnés égyp-tiens arguant qu’il donnait « unemauvaise image de l’Égypte »De fortes perturbations ontémaillé les derniers jours de cefestival, poussant son directeurartistique, l’excellent réalisateurAmir Ramsès à démissionnerlors de cette 5eme édition qui avu, en outre, décerner à notreréalisatrice Sofia Djama, leGrand Prix du meilleur projet delong métrage.

O.H.

L a richesse du patrimoine cultu-rel du Gourara constitue un fac-teur de développement écono-

mique durable de la région, a affirmé,mardi, à partir de Timimoun, la minis-tre de la Culture et des Arts, WafaChaâlal. La diversité du patrimoinematériel et immatériel et des us etcoutumes de cette région constituentdes atouts prometteurs à capitaliserpour consolider la dynamique dedéveloppement, à l’échelle locale etnationale, a indiqué la ministre lorsd’une visite de travail et d’inspectiondans la wilaya. Mme Chaâlal a assistéà une partie des festivités de célébra-tion du S’boue (7ème jour) du MawlidEnnabaoui (anniversaire de la nais-sance du prophète Mohamed (Qsssl),une manifestation culturelle annuellequi fait la réputation de Timimoun, quiest classée parmi le patrimoine imma-tériel universel et qui attire des visi-teurs de différentes régions du pays.

La ministre de la Culture et des Artsa assuré, à ce titre, de la dispositionde son département à appuyer et àaccompagner toutes initiatives cultu-

relles visant à valoriser cette célébra-tion annuelle par l’organisation d’acti-vités connexes. Présidant la cérémo-nie de dénomination de la salle de lec-ture de la bibliothèque principale deTimimoun, qui porte désormais lenom de Cheikh Moulay EssedikSlimane (Moulay Timi), Wafa Chaâlal asalué les efforts déployés au niveaude cet établissement culturel enmatière de numérisation des presta-tions assurées aux lecteurs et pro-mouvoir la lecture chez les différentescatégories sociales.

La ministre a appelé, par ailleurs, àintensifier les efforts des différentsacteurs dans le domaine de la numéri-sation du riche patrimoine manuscritrenfermé par les bibliothèques pri-vées (Khizanate) de la région, en coor-dination avec leurs propriétaires.

Wafa Chaâlal s’est enquis, lors desa visite de travail, du déroulement dela session de formation organisée parle Centre algérien du patrimoine bâtien terre, où elle a procédé à uneremise de diplômes à leurs titulaires.

La ministre de la Culture et des Arts

poursuit sa visite de travail parl’inspection de sites archéologiquesdans les communes de Ksar Kaddour,Ouled Said, Cherouine et Talmine, à

l’exemple du ksar d’Ighers, de fogga-ras d’Ouled Said, du ksar d’AghemBéni-Aïssa et du vieux ksar deTimimoun.

�� O. HIND

32ÈME ÉDITION DES JOURNÉES CINÉMATOGRAPHIQUES DE CARTHAGE

L’ALGÉRIE REPRÉSENTÉEParmi les longs métrages de fiction en compétition pour le Tanit d’or, on citera « Argu » du réalisateur algérienOmar Belkacemi

LE RICHE PATRIMOINE CULTUREL DU GOURARA DE TIMIMOUN

Un facteur de développement durable

23CultureJEUDI 28 OCTOBRE 2021

L ’écrivain algérien de lawilaya de Béchar,Youssef Bendekhis, est le

lauréat du « Grand Prix dumanuscrit francophone » pourson roman intitulé « Lettre d’uninconnu ».

Le même auteur a reçu, cettesemaine, le Prix du roman, dansle cadre de la 9ème Journée dumanuscrit francophone. Il fautrappeler que c’est le romancieralgérien Yasmina Khadra quipréside la 9ème édition de laJournée du manuscrit franco-phone.

L’ouvrage primé est une fic-tion mettant en scène le destind’une femme âgée de quaranteans, prénommée ,symbolique-ment, Radia.

Le destin et la vie de cettedernière basculent, subitement,quand sa mère décède.

La mort de sa mère la jettedans les bras de la mélancolie etde la solitude. « N’ayant plusaucune attache sentimentalehormis celle qui la lie à sa familleproche ou quelques amies inti-mes, elle refuse de laisser sonimagination proliférer et la dévierde la réalité qui, parfois, s’avèretrop rude », résume-t-on. Il fautpréciser que Youssef Bendekhiset son roman ont été présélec-tionnés avec trente autresauteurs et œuvres avant l’an-nonce des résultats dimanchedernier

Les Algériensnominés absents

Parmi les autres écrivainsalgériens ayant postulé à ce prixlittéraire, on peut citer NazimAnis Bouzidi pour son roman« L’effondrement des mondes »,

Abdelkrim Tazaroute pour sonroman « Une épine au pied», Mehdi Boukhalfa pour « Lefantôme du 18 avril » et SaberOuazine pour son titre « Ce quemon soi doit à mon choix ».Dans une réaction renduepublique à l’issue de l’annoncedes lauréats de ce prix, le prési-dent de ces 9èmes journéesdu manuscrit francophone,Yasmina Khadra, a regretté queles Algériens aient été lesgrands absents de la 9èmeCérémonie des Prix du manus-crit francophone auxquels ilsétaient nominés. « Pourtant,d’autres lauréats potentielsétaient présents, venus de plu-sieurs pays africains. Mais pasles Algériens, même pas autori-sés à être célébrés comme ils leméritent. Ils n’ont pas eu devisas,et pour cause (absurde)…des’impératifs sanitaires.

Cependant, bien qu’absents,ils ont eu gain de cause. Je leurai rendu hommage à cet événe-ment que j’ai présidé », a pré-cisé Yasmina Khadra en ajou-tant que le plus bel hommageest venu de Youssef Bendekhis,qui n’était pas là, mais qui a étéle grand gagnant de la soirée.

À lui seul, il a obtenu deuxPrix pour son roman « Lettred’un inconnu », a indiquéYasmina Khadra. Ce dernier aconclu en soulignant : « Un jour,je l’espère, aucun obstacle,aucun prétexte, aucun impératifn’empêchera les Algériens d’al-ler où leur mérite les réclame.Pour cela, les décideurs denotre pays devront cogner sur latable afin que nous soyonsrespectés et libres de circulerpartout dans le monde que nousregardons derrière un miroirsans tain comme si nous n’en

faisions pas partie ». Organisédepuis 2013 par les Editions duNet (France), la Journée dumanuscrit francophone distin-gue chaque année des manus-crits (roman, poème, nouvelle,essai, témoignage) et prend encharge les frais liés à la publica-tion.

Depuis sa création, l’évène-ment a permis à plus de 3000auteurs de publier leurs livres.Inspirés par la fête de lamusique qui permet à tous lesmusiciens de jouer, la Journéedu manuscrit permet à tous lesauteurs de publier gratuitementleurs livres.

Une grande fêtedu livre

La Journée du manuscrit estune grande fête du livre, née del’envie de réunir auteurs, librai-res et lecteurs autour d’une jour-

née dédiée au livre. Cet événe-ment permet à tous les auteursfrancophones de publier leurslivres respectifs gratuitement etde donner vie, sous formatpapier, à leur manuscrit, préci-sent les organisateurs.

Ces derniers rappellent qu’en8 ans, la Journée du manuscrit apermis à plus de3000 auteurs de35 nationalités de publier leurslivres. Plus de 450 000 exem-plaires ont été vendus, mais sur-tout de nombreux auteurs ont putrouver un éditeur. « Parce quenous pensons que pouvoirpublier un livre est un droit pourun auteur, parce qu’éditer sesauteurs est un devoir pour uneculture, pour défendre la diver-sité culturelle, pour diffuser lapensée et la connaissance »,sont les objectifs des initiateursde cet événement culturel inter-national.

Le Prix du manuscrit franco-phone récompense sept catégo-ries d’auteurs, à savoir la nou-velle, le roman, la poésie, l’es-sai, le témoignage, la science-fiction et le savoir.

Les lauréats remportent unecampagne de promotion sur lapage Facebook de la Jdmf, unpack Maestro+diffusion du pre-mier chapitre sur Actualité et 20exemplaires gratuits à destina-tion de la presse.

En outre, le Grand Prix duJury est doté d’un contrat d’édi-tion d’un budget de 10 000 �comprenant : la mise à disposi-tion d’un Directeur littéraire pourfinaliser le livre en collaborationavec l’auteur, la diffusion du livreen librairie et une campagne depromotion.

L’auteur pourra néanmoinspréférer une récompense de 3500euros..

A.M.

A près trois courts métrages à suc-cès, « Le hublot », « Passage àniveau » et « Voyage de

Keltoum », le réalisateur Anis Djaâdrevient sur le devant de la scène ciné-matographique avec la sortie prochainede son premier long métrage de fictionintitulé « La vie d’après » et qui a déjàentamé sa tournée des festivals. Dansun entretien accordé, Anis Djaâd revientsur les conditions de tournage de ce filmsélectionné au festival international dufilm d’Amiens. Il estime avoir eu lachance de « finaliser le tournage àMostaganem et ses environs deux moisavant que la pandémie ne se déclare enAlgérie ». La phase de montage et depost-production en France a été, quant àelle, plus « laborieuse » vu le contextesanitaire qui a failli compromettre la sor-tie du film. Le réalisateur salue la « déter-mination et le professionnalisme » de l’é-quipe du film qui a réussi à terminer letournage, en extérieur et en bord de mer,« avant même les délais et sans recourirà une quelconque rallonge budgétaireauprès du ministère de la Culture et desArts ». « La vie d’après » relate l’histoirede Hadjer et de son fils qui tentent de sereconstruire une vie et de se reconstruireeux-mêmes après le lâche assassinat deson époux par un groupe terroriste. Elle

se retrouve en proie à toutes les difficul-tés de la vie amplifiées par son nouveaustatut social et sa condition modestedans son village reculé de l’Ouest dupays. Encore une fois, Anis Djaâd,auteur des scénarios de toutes ses œuv-res, revient dans un registre de néo-réalisme social qu’il a choisi depuisson premier film en se positionnantcomme « observateur de sasociété et qui prend toujours letemps de développer ses sujetsavec le recul approprié » en serefusant de faire « un cinémad’urgence ». Après avoir pris lepouls de la jeunesse désœuvréedans «Le hublot», plongé dansl’univers marginalisé du gardiend’un « Passage à niveau » etpartagé le drame d’une immigréene pouvant pas offrir son derniervoyage au pays à la dépouille desa soeur Keltoum, Anis Djaâd ditchercher à « atteindre un cinémahumain qui crée le débat et l’é-change au lieu d’un cinémaqui s’acharne àdénoncer ens’appuyant surla bêtise du cli-ché ». Pourlui, choisir le

néoréalisme social comme genre ciné-matographique c’est « dire les vraismaux dont souffre sa société avec toutl’apaisement adéquat et sans jamaisvouloir en faire un fonds de commerce ».

Depuis quelques années Anis Djaâd tra-vaille également en France où il a acquisune expérience qui « change la vision den’importe quel auteur » en participantaux ateliers d’écriture Meditalents. Cecapital, il dit être « prêt à le partager avecles jeunes cinéastes » en Algérie et avoir« mis en place un dispositif de forma-tion pour les jeunes » avec l’équipe duCentre algérien pour le développe-ment du cinéma (Cadc). Mais cettepremière expérience pédagogiquen’a pas encore vu le jour. En plus dela sortie de son film, prévue pour lafin du mois de novembre prochain,Anis Djaâd annonce un nouveauprojet, « Terre de vengeance »,développé dans l’atelier Meditalentset qui a été « retenu par la Boursed’aide au développement du festival

Cinemed parmi 14 projets d’auteursde la Méditerranée ». Il précise que ce

projet a également été « tout naturel-lement déposé au Fdatic (Fonds dedéveloppement de l’art et de l’indus-

trie cinématographique).Journaliste, scénariste et réali-

sateur, Anis Djaâd est éga-lement l’auteur de deuxromans, « L’odeur du vio-lon » et « Matins pari-siens ».

PRIX DU MANUSCRIT FRANCOPHONE 2021

Écrivain algérien Youssef Bendekhis lauréatL’ouvrage primé est une fiction mettant en scène le destin d’une femme âgée de quarante ans, prénomméesymboliquement Radia…

�� AOMAR MOHELLEBI

ANIS DJAÂD SIGNE UN PREMIER LONG MÉTRAGE

« LA VIE D’APRÈS » EN ROUTE

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JJ amais depuis son existence,le royaume du Maroc n’amordu autant de fois la

poussière sur l’arène internatio-nale. En l’espace de quelquesjours, il a subi au moins quatrecinglants revers qui ont sérieuse-ment fait vaciller cet État narco-tique aux abois. Torse bombé, leMakhzen, comptait sur le sou-tien « indéfectible » de son alliéaméricain pour donner librecours à ses instincts expansion-nistes sur toute l’Afrique duNord. Il découvre à ses dépensque la bouée de sauvetage étaittrouée. Il y a quelques jours, lecomité des finances de la cham-bre haute du Parlement améri-cain a opposé son veto au finan-cement des activités de l’arméeroyale marocaine. En effet, dansle cadre de l’élaboration de la loibudgétaire relative à l’année fis-cale 2021-2022, le Sénat améri-cain a introduit une clause inti-tulée « limitation du soutien auxforces militaires du royaume duMaroc pour les exercices bilaté-raux ou multilatéraux ».Désormais, aucun des fondsautorisés par cette loi pourl’exercice 2022 « ne peut être uti-lisé par le secrétaire à la Défensepour soutenir la participation

des forces militaires du royaumedu Maroc à tout exercice bilaté-ral ou multilatéral (…) », a sti-pulé de manière précise leCongrès. Il est de tradition queles Etats- Unis financent la par-ticipation de l’armée marocaineaux exercices militaires conjointsou multilatéraux. Ce ne sera plusle cas et l’administration Bidenveut pousser le Maroc à négocierdirectement avec le FrontPolisario. Pour le Makhzen,c’est un naufrage. Il accuse deuxcoups de massue successifs luivenant de son allié le plus sûr.La semaine dernière, le Congrès,toujours lui, s’est opposé à toutfinancement américain destiné àla construction d’un consulat à

Dakhla, dans les territoires sah-raouis occupés, estimant que lesfonds alloués au titre du Saharaoccidental devront être affectés àla recherche d’une solution poli-tique au conflit. Ces deux nietapposés par l’administrationBiden au royaume marocain,viennent clôturer définitivementle chapitre Trump qui avaitreconnu la marocanité duSahara occidental dans le cadred’un accord tripartite incluant lanormalisation des relationsentre le Maroc et Israël. À cesdeux revers, l’on ajoute la giflereçue par le chef de la diplomatiemarocaine, Nasser Bourita, àKigali où s’est déroulé avant-hier le sommet Union africaine-

Union européenne. Totalementeffacé, Bourita a été relégué aurang des nations de seconde zoneau moment où son homologuealgérien Ramtane Lamamrarecevait les éloges de ses homolo-gues africains et invité au Palaisrésidentiel par Paul Kagame, lechef de l’État rwandais. On com-prend le malaise et l’inconfort deBourita en voyant la délégationsahraouie devisant avec leursvis-à-vis européens et africains.«La présence de la délégationparmi 83 pays participants, soitpresque la moitié des pays mem-bres de l’ONU, en plus duroyaume du Maroc, prouve quel’acceptation de cette réalité estla seule issue pour le conflitMaroc-Sahara occidental, sur labase de laquelle la communautéinternationale doit focaliser sesefforts», a soutenu, MohamedYeslem Beissat, chef de la déléga-tion sahraouie. Enfin, la qua-trième gifle reçue par le Maroclui est venue, le 29 septembredernier, quand la Cour de justiceeuropéenne (Cjue) a annulé lesdeux accords de pêche et d’agri-culture entre le Maroc et l’UEincluant les territoires sahraouisoccupés, affirmant avoir étéconclus en violation de la déci-sion de la Cjue de 2016 et sans leconsentement du peuple duSahara occidental. C’est vérita-blement la fin des haricots pourle pantin du Mossad en Afrique.

BB..TT

DERNIÈREHEURE

LAMAMRA S’ENTRETIENT

AVEC JOSEPH BORELL

Avant de quitter la capitalerwandaise, Kigali, où il a parti-cipé aux travaux de la réunionministérielle conjointe entrel’Union africaine et l’Union euro-péenne, le ministre des Affairesétrangères et de laCommunauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamras’est entretenu avec JosephBorell, chef de la diplomatieeuropéenne, selon, un commu-niqué du ministère des AffairesEtrangères. Les deux partiesont et des échanges fructueuxsur les recommandations de laréunion ministérielle, cela avantde passer en revue les aspectsdu dossier de partenariat entrel’Algérie et l’Union européenneet les moyens de le renforcer,ajoute la même source.Ramtane Lamamra a égale-ment discuté avec le responsa-ble européen de la situationpolitique et sécuritaire dansl’espace euro-méditerranéen etdans la région du Sahel et duSahara.

UN REPOS PÉDAGOGIQUEPOUR LES ÉLÈVES

Selon un communiqué duministère de l’Education natio-nale, les élèves des trois paliersbénéficieront d’un repos péda-gogique du jeudi 28 octobre aulundi 1er novembre 2021. Lareprise des cours se fera lemardi 2 novembre pour les troispaliers également. Ce repospédagogique a été décidé àl’occasion de la commémora-tion du déclenchement de laGuerre de Libération nationalele 1er novembre.

CONTREDIT PAR L’UA, DÉBOUTÉ PAR LA COUR DE JUSTICEEUROPÉENNE ET BOUSCULÉ PAR LE CONGRÈS AMÉRICAIN

GGIIFFLLEESS AAUU RROOIITTOORRSSEE bombé, le Makhzen comptait sur le soutien « indéfectible » de son alliéaméricain . Il découvre à ses dépens que la bouée de sauvetage était trouée.

Naufrage à Rabat

IL A RÉAFFIRMÉ SON SOUTIEN AU SAHARA OCCIDENTAL

CCHHRRIISSTTOOPPHHEERR RROOSSSS :: «« JJEE PPEERRSSIISSTTEE EETT JJEE SSIIGGNNEE »»CCEETTTTEE affaire va aggraver la situation du Makhzen qui manipule les gens sur les réseaux sociaux pour insulter et traiter les

personnalités et les Etats de tous les noms d’oiseaux.

LL ’ex-envoyé spécial au Sahara occi-dental, Christopher Ross, a été vic-time des attaques obscènes par des

Marocains via la blogosphère.Le diplomate a déclaré : «Je ne cesse

d’être étonné par les commentaires desinternautes marocains quand ils lisentquelque chose qui ne reflète pas entière-ment leur pensée et celle de leur gouver-nement sur le Sahara occidental. »L’ancien Envoyé spécial du secrétairegénéral de l’ONU pour le Sahara occiden-tal a accusé directement le gouvernementmarocain qui est derrière cette grossièremachination visant sa personne via lesréseaux sociaux et le Net en général.

Selon Christopher Ross, « de nombreuxcommentateurs ont choisi d’ignorer quele sujet principal était les droits del’homme. Ma préoccupation est que leplan de règlement au Sahara occidentalsoit le résultat de véritables négociationsentre le Maroc et le Front Polisario, lesdeux parties engagées dans ce conflitdepuis 1975, conformément aux résolu-tions successives du Conseil de sécurité »,a-t-il clarifié. Il est clair que la questiondu Sahara occidental relève d’un conflitdont seule la décolonisation conformé-ment aux résolutions onusiennes sontsusceptibles de mettre un terme à lasituation qui perdure depuis 1975. Cetteattitude claire et franche de l’ancienEnvoyé spécial du secrétaire général del’ONU, Christopher Ross, lui a causé des

insultes et des vulgarités de la part desaffidés du Makhzen qui ne savent plus àquel saint se vouer depuis que la causesahraouie connaît de plus en plus d’ex-ploits et de reconnaissance à travers lespays et les instances régionales et inter-nationales. À ce propos, Christopher Rossa souligné que « le Sahara occidental estun territoire non autonome séparé duMaroc, comme l’attestent la Cour inter-nationale de justice, les plus hautes juri-dictions européennes, le Secrétariat et lesagences de l’ONU, et la plupart des paysdu monde, la proclamation de l’ancienprésident américain Donald Trump n’arien fait pour changer cette réalité », a-t-il précisé.

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79 NOUVEAUX CAS,65 GUÉRISONS ET 5 DÉCÈS

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18h40

L e président de laR é p u b l i q u e ,A b d e l m a d j i d

Tebboune, a présenté,hier, ses sincères condo-léances et sa profondecompassion à la familledu général-major DjamelBouzid décédé des suitesd’une longue maladie.«J’ai appris avec affliction

la nouvelle du décès duregretté Djamel Bouzid,paix à son âme, des suitesd’une longue maladie»,lit-on dans le message decondoléances. En cettedouloureuse tragédie, «jeprésente à la famille dudéfunt et à l’Armée natio-nale populaire (ANP),digne héritière de l’Armée

de Libération nationale(ALN), mes sincèrescondoléances et ma pro-fonde compassion, priantLe Tout-Puissant d’ac-cueillir le défunt en SonVaste Paradis et d’accor-der aux siens patience etcourage», a conclu le pré-sident Tebboune sonmessage.

LES CONDOLÉANCES DE SAÏD CHANEGRIHALE GÉNÉRAL-MAJOR DJAMEL BOUZID est décédé, hier soir,

mardi 26 octobre 2021, à l’Hôpital central de l’Armée «Mohamed Seghir Nekkache», des suites d’une longue maladie.

En cette douloureuse circonstance, Monsieur le général de corps d’arméeSaïd Chanegriha, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire présenteen son nom et au nom de l’ensemble des personnels de l’Armée nationale

populaire ses sincères condoléances et sa profonde compassion à la familleet les proches du défunt, priant Allah Le Tout-Puissant d’accorder au défuntSa Sainte Miséricorde et l’accueillir en Son Vaste Paradis, et d’octroyer à sa

famille et ses proches tout le courage et la force en cette dure épreuve.

«À Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons».

Le président Tebboune présente ses condoléances

Christopher Ross

DÉCÈS DU GÉNÉRAL-MAJOR DJAMEL BOUZID