L ACCRETION DANS LES AGN ET LES QUASARS Suzy Collin Observatoire de Meudon.
-
Upload
monique-chauvet -
Category
Documents
-
view
107 -
download
1
Transcript of L ACCRETION DANS LES AGN ET LES QUASARS Suzy Collin Observatoire de Meudon.
L ’ACCRETION DANS LES AGN ET LES QUASARS
Suzy CollinObservatoire de Meudon
RESUME DE l ’EXPOSE
Finalement: les trous noirs supermassifs sont partout
le plus énergétique n ’est pas forcément le plus puissant
Comment les observations optiques et UV ont permis de découvrir des objets rayonnant au TEV
Pourquoi la physique des AGN passe par la compréhension des mécanismes d ’émission UV et X
UN PEU D ’HISTOIRE
Proto-histoire: avant 64
Les années 60: découverte, espoirs
Les années 70: la confusion
Les 80: les choses se mettent en place
Les 90: l ’ère des X et des Gamma,
Omniprésence desMBHs
PROTO-HISTOIRE
Les années 40: études optiques
K. Seyfert étudie 6 galaxies avec un noyau brillant et des raies en émission larges
(jusqu ’à 8500km/s)
Les années 50: études radio
découverte de l ’émission Synchrotron Ginzburg, 1951 Identification de Cyg A Baade & Minkowski, 1954
autres « double lobe d», probablement extragalactiques sources
Les années 60: découverte des quasars, premiers problèmes, liens avec les galaxies de Seyfert
Identification des sources 3C: des « étoiles » très bleues
Avec des raies d ’émission larges et inconnues3C48 (Matthews et al, 1961, AAS, Dec1960)
Que sont ces objets?
Feb 5, 1963 (Schmidt): découverte du redshift de 3C273
Greenstein and Schmidt, 1964: 3C48 and 3C273: z=0.45 and 0.16 sont Objets à des distances cosmologiquesPossèdant de très grandes luminosités
3C 27373
jet
Size < 1pc!
1965: variabilité Optique et radio
Quelle est la source d ’énergie?SN, étoiles supermassives, and même
Trous Noirs (Zeldovich, Salpeter, 1964)
relations entre QSO et galaxies de Seyfert
Apparence stellaire
Raies larges, continu UV non stellaire variable
Mais les luminosités sont différentes (Seyfert: 1043-45 erg/s, quasars:1045-48 erg/s)
Et les quasars sont loin, les Seyfert sont proches
RECHERCHE D ’OBJETS IDENTIQUES
Découverte de quasars non radio (90% des quasars!)par variabilite et excès d ’UV (Sandage,1965)
Elaboration du catalogue de galaxies de Markarian
par spectro et excès d ’UV
20% sont des galaxies de Seyfert
Quelques unes rayonnent au TeV
(les autres sont des gal. « starburst »)
LES ANNEES 70: LA CONFUSION
« Controverse du redshift »
Découverte des mouvements superluminiques
Très forte variabilité de RLQ, impossible à réconcilier avec une émission isotrope
Découverte de l ’émission X rapidement variable (<1j)
très forte luminosité dans un petit volume
Accrétion sur des Trous Noirs Massifs (MBHs) « Flow chart » de Rees
Lien entre l es jets à l ’échelle du pc et du Mpc
Découverte des gamma dans des RLQ (~100 MeV)
QUELQUES PARAMETRES IMPORTANTS DES TN
NOTEZ QUE LA DIMENSION DONNEE PAR LA VARIABILITE X
EST ENVIRON 10Rg, POUR M=108 Mo
1. Rayon gravitationel
=1.5 1013 M8 cm
2. Rayon de la dernière orbite stable Schwarszchild TN = 6RG
Kerr TN = 1.24RG
3. l ’efficacité de conversion M/E est: 0.57% pour un TN de Schwarszchild~30% for a TN de Kerr
LUMINOSITE D ’ EDDINGTON
La luminosité maximum d ’un objet tirant son énergie de l ’accrétion est donnée par:
Frad= Fgrav
NOTEZ QUE LA LUMINOSITE EDDINGTON EST CELLE D ’UN MODESTE QUASAR , POUR M=108 Mo,
NEANMOINS GRANDE CONFUSION
Pourquoi radio et non radio(Elliptque/spirale)
ET SURTOUT
On croit que le spectre est entièrement non thermique: le processus d ’accrétion n ’est pas encore identifié
On ne comprend pas les luminosités très grandes de certains objets radio, associées à une forte variabilité
On ne comprend pas la multiplicité des classes d ’objets
LES ANNEES 80: LES CHOSES SE METTENT EN PLACE
Calcul de la masse capturée dans les MBHs (Soltan, 1982)
Evidences pour un DISQUE D ’ACCRETIONLe « Blue Blump » domine la luminosité
Influence de l ’orientation: le SCHEMA UNIFIE (Antonucci & Miller, 1985)
La SED des RQQ(Sanders et al, 1989): plus de synchrotron
Le « monitoring » des Seyferts commence: premières déterminations de la masse du TN
DISTRIBUTION SPECTRALE des Seyfert et des quasars
synchrotron
dust
cold accretion diskthermal Compton
Hot corona
Thermal ComptonCompton inverse
Thermal emission
WHY AN ACCRETION DISK?
I. Observational evidences collimated jets, in radio quiet and radio loud objects
conical structures of ionized gas (NLR and ENLR) the disk is observed directly in some objects (NGC4258)
The "Unified Scheme" implies the existence of a dust-molecular torus (but at large distances)
sometimes two peaked broad line profiles similarities with galactic black holes
II. Theoretical evidences Angular momentum is necessarily present It is mixed in a single plane by collisions
AXIAL SYMMETRY
HOW TO ENSURE ACCRETION?
Matter orbits in circles
it must loose energy to move towards the BH
it requires a dissipation mechanism
microscopic viscosity is far too small
turbulent viscosity vturb lturb
The prescription: (Shakura & Sunayev, 1973)
Size of the turbulent eddies ≤ scale height of the disk+ subsonic turbulence
Note that this is a GLOBAL prescription (vertically integrated)
Possible mechanism: « Balbus Hawley instability »(shear instability? Richard & Zahn, 1999)
cs H, with ≤ 1
WHAT KIND OF ACCRETION DISK?Owing to the relatively large accretion rate, M/MEdd ≥0.1,
Cold, dense and optically thick flow
three types of disks according to the value of M/MEdd
1. Geometrically thin, optically thick disks (« standard disks »)
(Shakura & Sunayev, 1973)
2. « slim disks »
Abramowicz, Czerny, Lasota & Szuszkiewicz, 1988
Very interesting but not much considered (NLS1?)
3. Geometrically and optically thick disks (sustained by radiation pressure)
Paczynski & Wiita (1980), Jaroszynski, Abramowicz & Paczynski (1980),
Abramowicz, Calvani,& Nobili (1980) But unstable
M/MEdd < 0.3
0.3 < M/MEdd ≤ 1
M/MEdd ≥ 1
PROBLEMS WITH THESE DISKS
WHERE ARE EMITTED THE HARD X-RAYS?
Since they are optically thick, they emit like BB
LES ANNEES 90: L ’ERE MODERNE
Découverte des gamma énergétiques dans certains objets radio (10% des RLQ?)
Monitoring multi-longueur d ’onde et relation UV-X-: « reprocessing »
Modèles de disques d ’accrétion complexes
Mise en évidence de l ’absence de gamma dans les objets non radio
La raie du Fer et les « disques relativistes »
Variability introduces strong constraints on the models
Nandra et al, ApJ 505, 594, 1998
X-ray and UV light curve of NGC 7469:
Such curves raises strong difficulties for the existing
reprocessing models
The iron-K line
Mean line profile for a sample of 14 Seyfert 1
6.4 keV
Nandra et al, ApJ 477, 602,1997
5keV7keV
Relativistic cold AD
Fabian, Iwasawa, Reynolds, Young, 2000
Young, Ross, Fabian, 1998
Schwarzschild BH, but taking into account the
reflected continuum
Reynolds& Begelman, 1997
Schwarzschild BH
MCG -6-30-15, during a deep minimum
Max rotating Kerr BH
Karas et al, 2000
An artist view of the cloud model
AUTRE DECOUVERTE DES ANNEES 90:
L ’UNIVERSALITE DES MBHs
Découverte de la relation entre la masse des bulbeset celle des MBHs (Magorrian et al, 1998)
M(BH) ~ 0.5% M(bulbe)
Découverte d ’une population d ’AGN absorbés (en particulier à grand redshift)
Découverte d e signes d ’activité dans 30% des noyaux de galaxies: raies opt-UV larges, X variable, source radio
compacte; ce sont des AGN faibles
Découverte d e trous noirs massifs dans les galaxies « normales » : ex: SgA.
Notez la présence d ’une source radio
M/MEdd < 0.1 For
« Advection Dominated Accretion Flow » (ADAF)
Possibilitty of
which emit only X-rays
CONCLUSIONS (OU PARADIGMES ACTUELS)
Les TN sont présents dans pratiquement tous les noyaux de galaxies, qui traversent des périodes
d ’activité forte et faible, en fonction de la quantité de gaz qu e le TN peut accréter
L ’accrétion se produit via un disque,Loin: « tore » moléculaire épais,
Près: disque mince froid et couronne chaude
L ’accrétion forte (quasars et Seyfert) donne une émission UV et X,
l ’accrétion faible seulement une émission X.Ces émissions sont « thermiques»
La direction de la ligne de visée / au disque contribue à déterminer la classe de l ’objet
10% des AGN sont radio forts avec gamma(et 1% sont amplifiés relativistiquement)
L ’émission gamma est probt Compton inverse
Même les AGN « non radio » sont des émetteurs radio faibles, et ont des jets
(dans l ’axe du disque, ex. NGC 4258)
ON IGNORE TOUTEFOIS CE QUI CAUSE LA DIFFERENCE ENTRE RADIO FORT ET RADIO FAIBLE
(environnement, spin du TN, type de disque…?)
DONC PCHE DANS TOUS LES AGN!