Journées Internationales de la Qualité Hospitalière & en Santé

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Comment réussir l’amélioration Comment réussir l’amélioration des pratiques médicales et soignantes ? des pratiques médicales et soignantes ? Atelier 1 Atelier 1 Partage d’expériences avancées (PEA) Partage d’expériences avancées (PEA) STRATEGIE & MANAGEMENT STRATEGIE & MANAGEMENT Journées Internationales de la Qualité Hospitalière & en Santé Journées Internationales de la Qualité Hospitalière & en Santé 50, rue Alphonse Melun - 94230 Cachan 50, rue Alphonse Melun - 94230 Cachan 01 45 46 19 00 – 01 45 46 19 00 – [email protected] [email protected] - www.jiqhs.fr - www.jiqhs.fr 1

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Comment réussir l’amélioration des pratiques médicales et soignantes ? Atelier 1 Partage d’expériences avancées (PEA) STRATEGIE & MANAGEMENT. Journées Internationales de la Qualité Hospitalière & en Santé 50, rue Alphonse Melun - 94230 Cachan - PowerPoint PPT Presentation

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Comment réussir l’amélioration Comment réussir l’amélioration des pratiques médicales et soignantes ?des pratiques médicales et soignantes ?

Atelier 1Atelier 1 Partage d’expériences avancées (PEA) Partage d’expériences avancées (PEA)

STRATEGIE & MANAGEMENTSTRATEGIE & MANAGEMENT

Journées Internationales de la Qualité Hospitalière & en SantéJournées Internationales de la Qualité Hospitalière & en Santé

50, rue Alphonse Melun - 94230 Cachan50, rue Alphonse Melun - 94230 Cachan

01 45 46 19 00 – 01 45 46 19 00 – [email protected]@reor.fr - www.jiqhs.fr - www.jiqhs.fr

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Ont participé à cet atelier :

11ème JIQHS 2009 – Atelier PEA n°8 2 www.jiqhs.fr

Nom Fonction, Etablissement Hospitalier

ALMAR Remy Cadre Supérieur de Santé (CHR Felix Goujon)

BARETTE Catherine Resp Qualité, HIA Val de Grâce

BARON Jean-Luc (Dr) Pdt CME (clinique Clémentville et OC Eval)

BENZAKEN Sylvia (Dr) PH et pdte commission EPP (CHU Nice)

BEZIE Yvonnic Resp pharmacie et (Pdt CME (St Joseph Paris)

BITKER Catherine Cadre supérieur de santé (CH Lisieux)

BLUGEON Nadine Cadre de Santé (CHI Eure-Seine)

CAVALIER Monique Directeur adjoint (CHU Toulouse)

CULY Catherine Cadre de Santé (CH de Rambouillet)

CUNAT Catherine Cadre Supérieur de Santé (Hospices Civils de Lyon)

DU BOULET Marie-Christine Directrice des Soins (Clinique Turin)

DUPUIS-MOUZAT Laurence Cadre Supérieur de Santé (CHU Bicêtre)

ERRERA Vincent Directeur Qualité (Hôpital Simone Veil)

FAUCHEUX Patrick Qualiticien (CH de la Côte Fleurie)

GRANRY Jean-Claude (Pr) Pdt CME (CHU Angers)

HELMSTETTER CindyResponsable Assurance Qualité (Centre de Radiothérapie de la Robertsau)

HOUDART Rémy (Dr) Dir médical (Diaconesses Croix St Simon Paris)

INTHAVONG Karen Dir des soins (Lariboisière, Paris)

JOBARD Jean-Marc (Dr) Praticien Hospitalier (CH Belfort-Montbéliard)

KADDOUH Hussein Cadre Supérieur de Santé (CH – La Ferte Bernard)

KERMARREC Solange Cadre de Santé (CHU de Brest)

KOENIG Sylvie* Dir des Affaires Publique en région (Sanofi Aventis)

LAPLAGNE Fatima Cadre de Santé (CH Belfort-Montbéliard)

LECOQ Claudie FF Cadre de Santé (EHPAD Résid. Madeleine)

MIQUET Aurélie Resp Qualité (Groupe AHNAC, Henin Beaumont)

MORET Leïla  (Dr) PH (CHU Nantes, projet PATH)

PERIER Nicole (Dr) Coordination des EPP (AP-HP)

PETIT Evelyne Dir de la Qualité (CH Belfort-Montbéliard)

QUARANTA Jean-François (Pr)

Coordination des vigiances (CHU Nice)

REIX Béatrice Cadre Infirmier Cellule Qualité (CH Evreux)

SAC VANDERWILDT Nathalie

Responsable qualité GH St Vincent (Alsace)

SERRA Virginie Cadre Sup de Santé (HL de Barentin)

STEIB Annick (Pr) PUPH, (CHRU Strasbourg et pdte du CFAR)

VANDENBOSSCHE Frédérique

Cadre Supérieure de santé (SANTE SERVICE)

WOLF GRIMA Michèle Resp Direction Qualité (CHRU Strasbourg)

Elève directeur pilote : Camille Perréand : [email protected] 06 71 65 27 03

Page 3: Journées Internationales de la Qualité Hospitalière & en Santé

Recommandation détaillée

Constat sur le terrain

Constat sur le terrain Constat sur le terrain

RECOMMANDATION GLOBALERECOMMANDATION GLOBALE

Constat sur le terrain

Recommandation détaillée

Constat sur le terrain

Constat sur le terrain

N°5

Constat sur le terrain

Animateurs : Dr François Pernin, Jérôme Carpe et Dominique Thierry

Les participants sont réunis en trois groupes. Chacun fait découvrir la méthode KJ tout en répondant à la question posée. Le diaporama ci-après présente la synthèse des trois groupes.

Méthode KJ (résultat présenté selon le modèle ci-contre) : en résumé, il s’agit de partir de constats vécus sur le terrain (post-it jaunes). Puis de regrouper ces constats selon des affinités de sens et de formuler pour chacune d’elle une recommandation consensuelle (post-it vert). Enfin, on fait de même pour une recommandation de second niveau (post-it rose). Enfin, on hiérarchise et on priorise au regard de la question posée.

Hiérarchisation du plus important (N°1) au moins important (N°5)

Priorité

Fond rouge = très urgent

Fond bleu = urgent

11ème JIQHS 2009 – Atelier PEA n°8 3 www.jiqhs.fr

Page 4: Journées Internationales de la Qualité Hospitalière & en Santé

Les principales recommandations sont les suivantes.Les principales recommandations sont les suivantes.

ENGAGEONS-NOUS FORTEMENT AU PLUS HAUT NIVEAU INSTITUTIONNEL DE L’ETABLISSEMENT

INTEGRONS LA DIRECTION QUALITE DANS LES ACTIVITES AU QUOTIDIEN DES UNITES ET DANS LA VALORISATION

LA FORMATION Q&GR MANQUE DE COHERENCE, DE MOYENS ET D’ADAPTATION (favoriser la formation continue q&gr des personnels médicaux et paramédicaux)

RENDONS LES PATIENTS DAVANTAGE ACTEURS DE LA QUALITE DE LEURS SOINS

LE MANAGEMENT DOIT ENCORE DEVELOPPER SA CULTURE QUALITE ET GESTION DES RISQUES

N°5

N°4

N°2

N°1

N°3

N°2

Page 5: Journées Internationales de la Qualité Hospitalière & en Santé

RENDONS LES PATIENTS DAVANTAGE ACTEURS DE LA

QUALITE DE LEURS SOINS

N°5

Nous avons impliqué davantage les patients dans

les démarches

LE MANAGEMENT DOIT ENCORE DEVELOPPER SA CULTURE QUALITE ET GESTION DES RISQUES

N°4

Le message de la nécessité d’une démarche qualité n’a pas pénétré les esprits spécialement ceux des médecins; les équipes soignantes sont à

l’initiative de la plupart des actions d’améliorationLa certification, c’est-à-dire une contrainte extérieure, reste le principal moteur alors qu’elle ne devrait être

qu’une photographie

Peu de culture de la gestion du risque (risque ciblé et

risque systémique)

L’amélioration des pratiques médicales ne concerne que quelques médecins. Ce sont toujours les

mêmes qui participent aux EPP et aux IPAQSS

Les actions entreprises et poursuivies restent très

dépendantes de la personne

L’investissement des soignants est variable selon

les services

Problème de la communication malgré de nombreux moyens mis en place. L’information n’est pas

connue de tous.

Les motivations des personnels sont perfectibles

Manque de compréhension des personnels de l’intérêt à agir en

qualité

Comment réussir l’amélioration Comment réussir l’amélioration des pratiques médicales et soignantes ?des pratiques médicales et soignantes ?

1. Stratégie & Management1. Stratégie & Management

11ème JIQHS 2009 – Atelier PEA n°8 4 www.jiqhs.fr

ENGAGEONS-NOUS FORTEMENT AU PLUS HAUT NIVEAU INSTITUTIONNEL DE L’ETABLISSEMENT

L’engagement structurel doit être plus clair et mieux organisé

L’engagement personnel au plus haut niveau doit être plus net

Etre en veille permanente

Le développement de la culture qualité est considéré comme un enjeu réel

On réussit grâce à l’implication de la direction,

de la CME, des DS

La structure DRE et DS est dotée en moyens humains

médecins et ingénieurs

On manque de lisibilité sur la finalité des demandes

externes

Notre politique d’établissement reste limitée; elle donne priorité au cadrage

ascendant et descendant

On manque de communication

transversale entre les services

N°1

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Il faut améliorer le choix des méthodologies et l’accompagnement sur le terrain ; d’une part ils impactent sur la motivation et sur la mise en œuvre ; d’autre part l’évaluation des actions et des résultats favorisent en retour de la dynamique

d’amélioration continue

Un accompagnement méthodologique de terrain facilite l’aboutissement des démarches qualité ou EPP

Trop de procédures et de protocoles nuisent à la qualité

Il existe des résistances dues à un excès de formalisation L’implication des personnels soignants et médicaux dans

l’évaluation des indicateurs trimestriels est positive

L’EPP conduit à la définition d’indicateurs difficilement mesurables et hiérarchisables

INTEGRONS LA DIRECTION QUALITE DANS LES ACTIVITES AU QUOTIDIEN DES UNITES ET DANS LA VALORISATION N°2Investissons dans les ressources

avant un impact Un objectif intermédiaire indispensable : améliorer le passage de l’analyse au

suivi des actionsRendons le contexte favorable

Investissons dans les ressources avant un impact Un objectif intermédiaire indispensable :

améliorer le passage de l’analyse au suivi des actions

Rendons le contexte favorable Accessibilité des données d ’évaluation:

informatisation des systèmes existants

On a assuré des moyens pour l’analyse

des résultats et leur traduction pertinente

La communication a

été améliorée

Difficulté pour trouver le temps

On utilise la valeur ajoutée

des professionnels

Les idées d’améliorations continue des

professionnels de terrain sont prises

en charge

Les analyses EI/EIG sont effectuées

Des projets qui n’intègrent pas la dimension qualité ni le management

des risques

On mesure l’impact clinique des démarches DRE

Les revues morbidité et

mortalité sont régulières

Nos audits pointent des dysfonctionnements

Des professionnels volontaires,motivés,experts

mais isolés

On a défini des valeurs communes portées par

les acteurs

On a impliqué les soignants en leur donnant du temps et des moyens

Les conditions de travail et le savoir-être jouent sur la

qualité

Comment réussir l’amélioration Comment réussir l’amélioration des pratiques médicales et soignantes ?des pratiques médicales et soignantes ?

2. Déclinaison opérationnelle2. Déclinaison opérationnelle

11ème JIQHS 2009 – Atelier PEA n°8 5 www.jiqhs.fr

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Comment réussir l’amélioration Comment réussir l’amélioration des pratiques médicales et soignantes ?des pratiques médicales et soignantes ?

LA FORMATION Q&GR MANQUE DE COHERENCE, DE MOYENS ET D’ADAPTATION (favoriser la formation continue q&gr des personnels médicaux et paramédicaux) N°3

Les formations initiales et continues sont insuffisantes

La formation des infirmières n’est pas adaptée à l’évolution des métiers et aux défis futurs

La formation continue relève d’initiatives personnelles

L’EPP A CREE UNE DYNAMIQUE QUALITE MAIS IL EXISTE UN

RISQUE D’ENGORGEMENT ET D’ESSOUFLEMENT

L’EPP est organisée de façon satisfaisante : 35% des médecins se sont engagés dans des démarches d’EPP

structurées

Des difficultés de mise en place d’EPP dans le

service avec un essoufflement possible

La multiplicité des EPP engorge la mise en place

des améliorations

IL FAUT ENCORE REDUIRE LE CLOISONNEMENT DES PROFESSIONS

Les projets/programmes conjoints (équipes

médicales et soignants) sont rares.

Les corporatismes forts rendent difficiles les

partages d’information.

La pluridisciplinarité reste difficile entre médicaux et paramédicaux pour l’EPP

Disparités et manque de cohérence entre les

praticiens

Un décalage existe dans la valorisation des EPP médicales et soignants engagées.

3. Accompagnement prioritaire3. Accompagnement prioritaire

11ème JIQHS 2009 – Atelier PEA n°8 6 www.jiqhs.fr

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&Comment réussir l’amélioration &Comment réussir l’amélioration des pratiques médicales et soignantes ?des pratiques médicales et soignantes ?

LE DOSSIER PATIENT EST INSUFFISAMMENT RENSEIGNÉ

Le dossier patient manque d’information

IL FAUT ASSURER DAVANTAGE LA RENTABILITE DE LA DEMARCHE

QUALITÉ

Il existe des difficultés de mise en place au regard de la charge d’activités, notamment médicales, avec la mise en place de la T2a et de la gouvernance

Même « utile et rentable », la déclaration d’EIG reste freinée par des résistances culturelles

L’administration n’est pas convaincue du caractère rentable financièrement à moyen terme d’un

investissement franc dans les processus de qualité

Un hôpital en déficit peut développer une politique qualité.

Peur de déclarer les EIG par peur de représailles

N°5PARTAGEONS MIEUX LES OBJECTIFS QUALITÉ

ET INTÉGRONS LA DIMENSION ÉCONOMIQUE

Favorisons les dynamiques internes sur la durée (persévérance)

Favorisons les dynamiques de territoire orientées patient

On a des difficultés à pérenniser les actions

d’amélioration

Elargir le périmètre des démarches qualité au-delà

d’un établissement ou praticiens isolés (comités

régionaux de qualité, partage entre professionnels)

Intégrer les dynamiques de réseaux de soins

Des spécialistes de la qualité et de l’EPP sont de cultures

différentes (médicale et administrative): les enjeux et

leurs traductions sont variables

4. Dynamique & Persévérance4. Dynamique & Persévérance

11ème JIQHS 2009 – Atelier PEA n°8 7 www.jiqhs.fr

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Réflexion de synthèse sur la racine du problème…Réflexion de synthèse sur la racine du problème…

Une racine du problème, que je perçois dans mon établissement, a été clairement identifiée par l’atelier :

• Sur ce dossier de l’amélioration continue de nos pratiques médicales et soignantes, comme dans d’autres (accréditation, ….) c’est l’absence d’esprit d’équipe, la non-appropriation des démarches et le déficit de dialogue entre les différents corps de métiers qui font obstacle et qui se manifestent sur tous les projets concoctés en haut lieu.

• Peut-on désormais être directeur ou chef de pôle sans une solide compétence en management et sans lieu de rencontre régulier pour échanger librement entre corps de métiers naviguant sur le même bateau ?

• C’est pourquoi la variable d’ajustement la plus rapide actuellement est l’introduction de nouvelles méthodes de réflexion collective. Le résultat principal de ces ateliers tient sans doute dans cette découverte essentielle.