JOURNAL VALOGNES
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JOURNAL VALOGNESFeuille Politique, Agricole, Commerciale, Industrielle, Scientifique. LittĂ©raire et dâAnnonces
x V.
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M. Poincaré sans les RadicauxAprÚs une semaine d'intrigues laborieuses,
M. PoincarĂ© a dĂ» finalement se rĂ©soudre Ă constituer Je ministĂšre sans le concours des radicaux, l ia fini par oĂč il aurait mieux fait do commencer.
Ses hĂ©sitations, sos remords, peut-ĂȘtre, ne lâont ni grandi, ni consolidĂ©. Quelle politique va-t-il faire, ou se laissera-t-il imposer ?
On peut se le domnndor, non sans inquiĂ©Âtude, lorsqu'on se rappelle les concessions surprenantes, navrantes, auxquelles il avait dĂ©jĂ consenti pour conserver, coĂčto que coĂ»te, le concours des radicaux. Au vrai, il avait Ă pou prĂšs tout lĂ»cho, pour n'ĂŽtro pas lĂąchĂ© et il a tout do mĂŽme Ă©tĂ© lĂąchĂ©. Câest une situation peu reluisante et qui n âest pas non plus rassurante.
RĂ©capitulons ; Il avait abandonnĂ© les arÂticles 7ĂŒ et 71, aprĂšs les avoir jugĂ©s indispenÂsables au maintion du prestige do la France au dehors ; il sâĂ©tait rĂ©signĂ© Ă mutiler son budget au risquo dâen compromettre lo fragile Ă©quilibre, il avait consenti Ă la rĂ©duction des crĂ©dits militaires, au grand pĂ©ril do la dĂ©fenÂse nationale, il avait mĂŽme acceptĂ© (chose inÂcroyable et pourtant vraie !) de prendre pour baso de sa politique sociale le programme subÂversif do la C. G, T. ; il avait lĂąohĂ©, sans Ă©lĂ©Âgance, son ami M. Marin...
Tous cos abandons nâont pas suffi et on se demande on les constatant, oo qui aurait pu suffire aux radicaux. Mais la question qui maintenant se pose est de savoir, comment, ayant Ă©tĂ© une fois consentis ils pourront ĂȘtre repris. Sâils ne lo sont pus, c'est la continuaÂtion ot mĂ©mo lâaggravation du gĂąchis. S'ils le sont câest que M. PoincarĂ© se rĂ©signera Ă gouÂverner Ă droite aprĂšs ĂȘtre tombĂ© Ă droite )>ion malgrĂ© lui. Cependant, gouverner Ă droite c'est une alternative (pie le prĂ©sident du Consoil semble toujours, peureusement, consiÂdĂ©rer comme la pire disgrĂące.
Alors, do quoi demain sera-t-il fait ? On a ooutumo de dire, aprĂšs chaquo crise ministĂ©Ârielle qu'il convient dâattendre Ă lâĆuvre le nouveau gouvernement. Sans doute, mais avouons nue la composition tardive et, passaÂblement hĂ©tĂ©roclite du ministĂšre, aprĂšs les compromissions si fĂącheuses de la crise est plutĂŽt de nature Ă justifier des craintes quâĂ susciter dos espoirs. a . i>.
AsthmatiquesLa Poudre et les Cigarettes d'Abyssinie
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Le nouveau MinistĂšreDimanche soir, M. PoincarĂ© est parvenu Ă
constituer un ministĂšre qui no comprend pas do radicaux, M. Daladier ayant refusĂ© la colÂlaboration do son parti. Le Cabinet compte les dix-neuf ministres ou sous-secrĂ©taires d'Etat ci-aprĂšs :PrĂ©sident du Conseil (sans portefeuille), M.
Poincaré, sénateur de la Meuse (Union républicaine).
Finances, M. ChÎron, sénateur du Calvados (Union républicaine).
Justice, M. Barthou, sénateur des Basses- Pyrénées (Union démocratique radicale).
Affaires étrangÚres, M. Briand, député de la Loire-Inférieure (républicain socialiste).
Intérieur, M. Tardieu, député de Belfort (républicain de gauche).
Guerre, M. PainlovĂ©, dĂ©putĂ© de l'Ain (rĂ©puÂblicain socialiste).
Marine, M. Loygucs, député de la Haute- Garonne (républicain do gauche).
Instruction publique, M. Marraud, sénateur du Lot-et-Garonne (gauche démocratique).
Travaux publics, M. Forgcot, député de la Marne (républicain socialiste).
Commerce, M. Bonnefous, dĂ©putĂ© de Seine- ot-Ăiso (Union rĂ©publicaine dĂ©mocratiÂque).
Agriculture, M. Ilonnessy, dĂ©putĂ© do la ChaÂrente (rĂ©publicain socialiste).
Colonies, M. Maginot, député de la Meuse (action démocratique et sociale).
Travail, M. Louchour, dĂ©putĂ© du Nord (gauÂcho radicale).
Pensions, M. AntĂ©riou, dĂ©putĂ© do lâArdĂšche (rĂ©publicain socialiste).
Air, M. Laurent Eynac, député de la Haute- Loiro (gaucho radicale).
Sous-SecrĂ©taires dâEtat Travail, M. Obcrkirch, dĂ©putĂ© du Bas-Rhin
(Union républicaine démocratique). Education physiouo, M. Henri Pùté, député
de Paris (indépendant do gauche).P. T. T., M. Germain Martin, député de
lâIIĂ©rault (Gauche radicale), Ennseignoment technique et Beaux-Arts, M.
François-Poncet, député de Paris (Action, démocratique ot sociale).
REVUE DE U PRESSEUn Ă©chec de M. Caillaux
Certains radicaux doivent nourrir aussi une belle rancune contre M. Caillaux, puisque, hier, au SĂ©nat, son propre parti a refusĂ© de le prĂ©senter Ă la commission des finances, dit â Curtius, dans le Gaulois :
Col Ă©chec, est pour sa fatuitĂ© un coup sensible. Pour lui, qui se croit lu plus grand financier des temps prĂ©sonls, pour lui qui traitait, du liant do sou siĂšgo Ă la commission, les ministres, les rapÂporteurs, Ions scs collĂšgues avec une souveraine impertinence, voir sa compĂ©tence dĂ©niĂ©e par ses amis, quelle lui ni i liai ion !
Les présomptueux supportent mal 'cos leçons. M. Caillaux a quille le Sénat laissant voir toute sa mauvaise humour.
Copendant un comitĂ© radical-socialiste do proÂvince, celui de Roeliefort, qui tenait hier scs assiÂses, a volĂ© un ordre du jour flĂ©trissant lo changeÂment de lactique opĂ©rĂ© Ă Angers, et la manĆuvre qui provoqua « une crise dangereuse pour l'an loÂin 10 du parti et la sĂ©curitĂ© du pays »...
Nous en verrons bien dâautres si M. PoincarĂ© sait gouverner avec fermetĂ© et ne rien concĂ©der Ă la rĂ©volution ! Câest le propre des factieux de ne pouvoir surmonter un Ă©chec. Lue bande qui sâas-
Feuilleton du Journal de Valoonks. â N° 10
Un TerrienPar G. de Wkkdk
Mulot racontait volontiers ses petites allâaires à « la fille du patron ». Kilo le savait fort Ă©pris dâune jeune personne, dont le papa Ă©tait direcÂteur dâun grand journal. Cette jeune personne Ă©tait coquette, et le soupirant nâosait se dĂ©claÂrer, par crainte de ne pouvoir ofiârir une corÂbeille assez brillante.
Marion profita de lâoccasion pour dire inciÂdemment a Mulot :
â Nous avons encore la ressource des bijoux de maman qui appartiennent Ă la communautĂ©. Ils valent gros, Ăa bouchera toujours un trou. Quant aux miens, qui ne doivent rien Ă personÂne, je ne veux plus les porter. Vous prendrez dans le tas ce qui pourra vous convenir pour Mlle Marthe... Taisez-vous. Ăa me fera plaisir.
AprĂšs cela â sans mĂ©chant calembour, â Mulot serait passĂ© dans on trou de souris pour rendre service Ă Marion,âą La premiĂšre mesure Ă prendre Ă©tait de muÂseler la presse au sujet de la disparition dâAI- landhuy. Ce ne fut pas trĂšs difficile.
Mais quand 11 sâagit do retrouver le disparu, ce fut bien une autre afiâaire.
On commença par fouiâler lâappartement parÂticulier d Allandhuy, dans lâespoir dây retrouver un Indice quelconque de sa Cuite. LâopĂ©ration fut exĂ©cutĂ©e par le commissaire do police, asÂsistĂ© dâun secrĂ©taire, en prĂ©sence de Marion, de Mulot et de deux ou trois serviteurs de l'hĂŽtel. On ne trouva rien que des papiers insiÂ
nuants, factures de bottiers, de tailleurs et 'autres.On Interrogea tous les gens de la maison,
aucun d'eux ne s'Ă©tait aperçu du dĂ©part de leur maĂźtre. On sut seulement, par un « extra » enÂgagĂ© pour la fĂȘte et affectĂ© au service des voiÂlures, quâun grand et gros homme, vĂȘtu de couÂleurs sombres, et emmitouflĂ© dâun cache-nez, s âĂ©tait glissĂ© dehors, Ă© pied, tout seul, parmi les. autos, lors de la dispersion des invitĂ©s, Ă 5 heures du matin environ, QuâĂ©tait devenu ce gros homme 7
La police penchait Ă croire quâil se cachait encore dans quelque repaire des faubourgs de Daris, excellents refuges pour tous les malfaiÂteurs. Des perquisitions eurent lieu un peu partout, dans les quartiers les plus suspects, et amenĂšrent lâarrestation imprĂ©vue de maint gibier de potence. Mais dâAUandhuy, point.
Marion en Ă©tait persuadĂ©e Ă lâavance. Son beau-pĂšre, encore vigoureux et dâune activitĂ© dĂ©vorante, nâaurait jamais consentit Ă se terrer ainsi dans lâinaction Elle ne doutait pas quâil nâeĂ»t gagnĂ© lâĂ©tranger, le Nouveau Monde peut-ĂȘtre, sous un dĂ©guisement et un faux nom dans le but de sây refaire une fortune, en mĂȘme temps qu'il Ă©chappait de la sorte aux consĂ©Âquences de sa banqueroute.
Car câĂ©tait une banqueroute.La presse nâen parlait qu'Ă mots couverts, et.
pour cause. Mais le public en parlait de reste. Cela faisait beaucoup de bruit dans Landerneau, une foule de gens, de petites gens surtout, étant ruinés sans retour.
On procĂ©dait Ă la liquidation de lâaffaire avec toute la diligence possible en pareil cas. Marion Ă©tait pressĂ©e dâen finir, de voir clair dans la siÂtuation, de savoir jusquâoĂč allait le dĂ©sastre. Elle ne dormait plus, mangeait Ă peine, passait son temps Ă supputer des chiffres.
Un vague remords se mĂȘlait Ă ses angoisses parfois. Elle se demandait, le rouge au front, si son refus dâĂ©pouser le duc Je la Mothe-Acbard nâavait pas prĂ©cipitĂ© le dĂ©nouement fatal. Peut-ĂȘtre lâentreprise financiĂšre, subordonnĂ©e a ce mariage, eĂ»t-elle sinon sauvĂ©, au moins prolongĂ© la situation. Peut-ĂȘtre eĂ»t-elle donnĂ© Ă son pĂšre le temps de se retourner ?
Cette pensée était odieuse à Marion. Mais une autre pensée, qui suivait invariablement celle-là , lui était plus cruelle encore :
â Câest pour lâamour de François que jâai sacrifiĂ© la fortune et lâhonneur mĂȘme du mari de ma mĂšre, et François maintenant est perdu Ă tout jamais pour moi I
Il arriva un jour Ă la pauvre Mme Allandhuy, au milieu de ses gĂ©missements perpĂ©tuels, de prononcer le nom de son neveu, auquel naÂguĂšre elle ne songeait pas souvent.
â Ah ! si seulement François nâĂ©tait pas si loin 1
semble pour un mauvais coup, si elle le manque, est aussitĂŽt en dĂ©sarroi ; chacun accuse le voisin ; on sc montre le poing. Câest .la discorde ou la dĂ©Âbandade !
Los radicaux en sont lĂ .M. Gustave HervĂ©, dans la Victoire, exÂ
prime aussi sa satisfaction de la leçon que vient de recevoir M . Caillaux, au Sénat :
Le geste symbolique, hautement politique, dc's radicaux-socialistes du SĂ©nat, aura, il faut lâespĂ©Ârer, Ă la Chambre, des imitateurs lorsquâon volera sur la dĂ©claration ministĂ©rielle.
M. Joseph Caillaux a deux joues.Les radicaux-socialistes du Sénat n'ont souffleté
que sa joue droite.Les radicaux-socialistes de la Chambre pourÂ
raient bien lui'souffleter la joue gauche, jeudi ou vendredi, en refusant on masse de voter contre le nouveau ministÚre Poincaré.
(lu est heureux de constater .quâil reste encore en peu.d'esprit pĂŽlij-^tĆv.l dâeapril national chez nos radicaux-socialistes.
Pas assez, malheureusement.La Paix que voulut
le MarĂ©chal FochAu moment oĂč reprennent les nĂ©gociations
avec lâAllemagne, sur les rĂ©parations, aussi bien que sur lâĂ©vacuation de la RhĂ©nanie, il n âest pas sans intĂ©rĂȘt de rappeler, comme le fait M. Jacques Soydoux, dans le Petit PariÂsien, les conceptions do M. Je MarĂ©chal Focli, sur la sĂ©curitĂ© do nos frontiĂšres :
Au cours de la confĂ©rence de la paix, le marĂ©Âchal Fo.cli avait prĂ©conisĂ© l'occupation permanente de toute la ligne du Rhin,, depuis la frontiĂšre dâAlsace jusquâĂ la Hollande. Il avait dĂ©veloppĂ© sos arguments dans deux mĂ©moires datĂ©s du 27 novembre 1918 cl du 10 janvier suivant. Le Rhin, frontiĂšre militaire indispensable au maintien de la paix,-que poursuit la coalition, «âąoueluait-il, no constitue aucun profit territorial pour aucun pays ; il no sâagit pas, on effet, dâannexer la rive gauche au Rhin, dâaugmenter lo territoire de la Franco ou do la' Belgique et do la protĂ©ger contre une revendication allemande, mais bien do tenir au Rllin la barriĂšre commune de sĂ©curitĂ© nĂ©cesÂsaire Ă la SociĂ©tĂ© dos nations dĂ©mocratiques.
Celte proposition, prĂ©sentĂ©e par la dĂ©lĂ©gation française Ă nos alliĂ©s ot associĂ©s, fut repoussĂ©e par eux. Nous avions demandĂ©, on mĂȘme temps, que la rive gauche du Rhin lĂ»t Ă©rigĂ©e en Etal indĂ©pendant, non seulement do la Prusse, mais de l'Allemagne : les Anglais et les AmĂ©ricains virent sans doute lĂ une tentative do dislocation du Reich Ă laquelle ils Ă©taient extrĂȘmement oppoÂsĂ©s. lis ne voulaient Ă aucun prix laisser Ă la France.victorieuse une situation cpii leur rappelait celle de Louis XIV ou du NapolĂ©on, dont les noms revenaient! sans cesse dans, leur bouche.
Cependant, le marĂ©chal Foch maintenait sa maniĂšre de voir. Le G mai, Ă la sĂ©ance plĂ©niĂšre do la confĂ©rence qui prĂ©cĂ©dait do vingt-quatre heures-la remise du traitĂ© aux Allemands, il reprit scs arguments : « Quand on est maĂźtre du Rhin,â on est mabre de tout lo pays », dit-il, el c'est alors quâil fil la comparaison cĂ©lĂšbre : « Si nous voulions nous, dĂ©fendre dans celle salle, il suffirait de tenir les portes pour eu interdire le passage Ă lâennemi ; inversement, quand nous aurons perdu les portes, lâennemi pourra passer ».
LâEtat nâa pas Ă constituer de capitaux Ă ses fonctionnaires
De La Petite Tribune :Notre collaborateur Ernest Tisserand soulignai!
dans le dernier miniĂšre de la Petite Tribune que lâEtal paie Irois fois plus cle fonctionnaitfĂ qu'il nâen emploie rĂ©ellement.
LâEtat fait pire. Il distribue des capitaux Ă cerÂtains de ses fonctionnaires.
La loi du 2fi avril 1924 assurant l'emploi obligaÂtoire des mutilĂ©s de guerre prĂ©voit la titularisaÂtion des employĂ©s auxiliaires jlo lâEtat et a laissĂ© Ă scs .rĂšglements dâadministration publique le soin de dĂ©terminer les conditions dâappliealioii du prinÂcipe quâelle Ă©nonçait.
Marion se retourna brusquement, trĂšs pĂąle :â Ma pauvre maman y pensez-vous ! ComÂ
ment voulez-vous que ce garçon, accablĂ© de ses propres affaires, puisse encore sâembarrasÂser des nĂŽtres ! C'est impossible.
Mme Allandhuy balbutia, dĂ©solĂ©e :â Oh ! Marion, crois-tu ? 11 avait lâair de bien
tâaimer pourtant ?A ces paroles imprudentes, Marion devint
livide. Elle dit avec effort :â M'auriez-vous donnĂ©e Ă François quand
j'Ă©tais une hĂ©ritiĂšre ? Non, nâest-ce-pas ? Ce nâaurait pas Ă©tĂ© un assez baau parti. Eli bien, maintenant que nous sommes ruinĂ©es, nous ne pouvons lâappeler au secours ! Ce serait honÂteux ne notre pari I Dâailleurs, s'jl veut venir nous aider, il viendra. Nous verrons bien s âil tient Ă nous.
LĂ -dessus elle sortit de la chambre de sa mĂšre, Ă©touffant, et alla pleurer dans la sienne Ă son aise.
Mme Ailandhtiy, restĂ©e seule, pleura aussi abondamment. Celte pauvre femme si frivole, si attachĂ©e aux riens pĂ©rissables du monde ne cessait plus de fondre en larmes (Ă tous propos et mĂȘme hors de propos). Incapable dâenvisager la situation en face, de raisonner, de prendre un parti, elle ne cherchait quâĂ sâĂ©tourdir, Ă s âendormir plutĂŽt, pour Ă©viter toute la soufÂfrance du regret. EnfermĂ©e dans son boudoir, Ă©tendue sur sa chaise longue, elle passait ses journĂ©es Ă dĂ©vorer, en mĂȘme temps, des nuĂ©es de romans et des sacs de bonbons, se bouchant les oreilles pour ne pas entendre les ailĂ©es et venues suspectes dans lâhĂŽtel, inventaires des richesses quâil lui faudrait quitter ; inventaires des trĂ©sors dont ses yeux ne jouiraient pas. Et le soir, en cachette de sa fille, pour mieux dorÂmir, elle prenait des potions opiacĂ©es concĂ©dĂ©es Ă sa faiblesse par un trop complaisant mĂ©decin.
Elle nâĂ©tait pourtant pas assez sotte pour ne pas comprendre quâun trĂšs grand changement sâimposait dans son existence. Mais elle ne se rendait nullement compte de ce que ce chanÂgement pourrait ĂȘtre. Elle avait tant voyagĂ© pendant la guerre ! Eh bien ! elle voyagerait encore I Elle sâen irait avec Marion sur ces faÂmeuses plages de Belgique interdites naguĂšre par la prĂ©sence des Boches ; ou bien toutes les
Aujourdâhui, il faut payer l'addition, et le gouÂvernement sollicite un crĂ©dit de 100.000.000 (cent millions de francs) pour payer aux fonctionnaires titularisĂ©s un rappel de traitement remontant au 3 avril 1925.
Des assimilĂ©s au grade de chef de bureau louÂcheront ainsi des sommes pouvant monter Ă 40.000 francs.
Cela, c'est du gaspillage. Que l'Elal paie dĂ©cemÂment ses employĂ©s, câest bien. Quâil leur donne de fortes retraites Ă un Ăąge oĂč ils pourraient enÂcore travailler, câest moins bien. Mais que par un artifice lĂ©gal quelconque il leur constitue des do- lations de capitaux, câest inadmissible.
Tout est Ă revoir et Ă refaire, de ce point de vue. Et les Chambres se doivent, en tout cas, de mettre Ă l'index et de ne jamais voter le projet de loi n" 272 du 28 juin 1928 qui coiislilue une violaÂtion flagrante des principes suivis en matiĂšre de traitements. Un rappel dâun mois,deux moisdâaug- menlalion se conçoit, se soutient, non celui dâun vĂ©ritable capital. Jean-Pierre Roche.
E c h o sDevant les Chambres
Le nouveau gouvernement sâest prĂ©sentĂ© jeudi aprĂšs-midi devant les Chambres. Lue Ă la ChamÂbre par M. PoincarĂ©, au SĂ©nat par M. Barthou, la dĂ©claration ministĂ©rielle a fait, au Palais-Bourbon, l'objet dâun long dĂ©bat. Cependant, aprĂšs diverses interpellations, la Chambre accorde sa confiance au nouveau ministĂšre et, par 330 voix contre 129, vote lâordre du jour suivant : « La Chambre, confiante dans le gouvernement, approuve ses dĂ©clarations, repoussant toute addition, passe Ă l'ordre du jour ».
Le gouvernement a demandĂ© Ă la Chambre dâentreprendre, dĂšs vendredi, la discussion du budget.fl la mĂ©moire des prĂȘtres et religieux
tombés au champ d'honneur
La Ligue des Droits des Religieux anciens combattants et ta Ligue des PrĂȘtres anciens eom- ballanls ont fait cĂ©lĂ©brer mercredi matin, Ă Noire- Dame de Paris, tin service pour les 3.101. prĂȘtres, 1.535 congrĂ©ganistes et 337 religieuses tombĂ©s au champ dâhonneur.
S. Ein. le cardinal Dubois prĂ©sidait la cĂ©rĂ©moÂnie oĂč M. le chanoine Desgranges, dĂ©putĂ© du Morbihan, prononça une Ă©mouvante allocution.
Sectarisme socialiste
A Saint-Nazaire (Loire-InfĂ©rieure), le parti soÂcialiste local ayant appris que le Docteur Pulol, adjoint au maire socialiste de Saint-Nazaire, avait envoyĂ© une de ses .filles dans un Ă©tablissement dâenseignement libre, a im,s cet adjoint en accusaÂtion et l'a obligĂ© Ă quitter le parti. Le Docteur Piilot a rĂ©pondu en donnant sa dĂ©mission dâadÂjoint el en abandonnant la direction de plusieurs Ćuvres post-scolaires.
Les socialistes de Saint-Nazaire n'ont pas pris eu considĂ©ration lâexemple de leur coreligionnaire M. Fernand Ifouissoii, prĂ©sident de la Chambre des dĂ©putĂ©s, qui a confiĂ© lâĂ©ducation de ses tilles aux Dames du SacrĂ©-CĆur, dans un couvent d'Ilalie non Ă©loignĂ© de la frontiĂšre.Qu'importe ! ce sont les contribuables qui payent !...
M. CrĂ©nicl, conseiller municipal communiste de la ville do Paris, a Ă©lĂ©, ii y a trois ans, alors quâil Ă©tait Ă Moscou, condamnĂ© Ă cinq ans de priÂson pour espionnage.
Depuis celle Ă©poque, M. CrĂ©met est restĂ© Ă Moscou... Mais, il continue Ă loucher les indemÂnitĂ©s diverses allaehĂ©es Ă .son mandai municipal el Ă celui de conseiller gĂ©nĂ©ral de la Seine.
Et les contribuables, surchargĂ©s dâimpĂŽts, payent des « indemnitĂ©s » Ă M. CrĂ©met, qui nâa pas rempli son mandat depuis trois ans !
Le naufrage du « Vestrls »
Lo paquebot britannique Vestrls, sc rendant do New-York à Rio de Janeiro, a coulé lundi, en plein Atlantique.
Pris dimanche dans une terrible tempĂȘte lo Vestrls sâinclina fortement Ă tribord lundi et coula en une minute.
Dos survivants prĂ©tendent que lâappel S. O.S. nâaurait pas Ă©tĂ© lancĂ© Ă temps et que les canots
deux retourneraient en Suisse rechercher de lointains souvenirs
Quand elle Ă©mettait de tels projets devant Marion, la vaillante fille, malgrĂ© tout son couÂrage, frĂ©missait. Comment dĂ©tromper sa mĂšre! Comment faire entendre Ă cette Ăąme. frivole la terrible signification du mot riiine I II semblait alors Ă Marion que lâĂ©preuve Ă©tait au-dessus de ses forces ; elle flĂ©chissait sous le poids de sa peine â elle ne savait pas que c âĂ©tait sa croix ! HĂ©las ! pas une fois, en ces heures cruelles, Marion nâeut lâidĂ©e de recourir Ă Celui qui a souffert avant nous et pour nous, qui seul guĂ©rit les souffrances humaines. Non quâelle fĂ»t incrĂ©dule, ni mĂȘme Ă proprement parler indiffĂ©rente : mais sa religion Ă©tait tou- ie de surface : une messe Ă©lĂ©gante le dimanche, quelques sermons choisis en CarĂȘme, lâaccomÂplissement du devoir pascal. CâĂ©tait tout... et câĂ©tait peu !
Cependant, de nouvelles dĂ©couvertes fĂącheuÂses dans « lâaffaire Allandhuy » s'Ă©bruitaient chaque jour. La vente immĂ©diate de lâhĂŽtel s'imposait. Marion le savait bien. Mais oĂč aller? Mais surtout, oh! surtout! comment faire entendre raison Ă sa mĂšre ! Mulot innoÂcemment osa parler de François.
â Peut-ĂȘtre M. de Saint-Morel pourrait-il...â Taisez-vous ! sâĂ©cria Marion avec un emÂ
portement dont le pauvre garçon ne la croyait pas capable. Taisez-vous ! Je vous défends de jamais me parler de lui.
Et trouvant soudain, dans lâexcĂšs de son dĂ©Âsespoir, la force qui lui avait manquĂ© jusÂquâalors, laissant lĂ Mulot confondu, elle se prĂ©cipita chez sa mĂšre, et haletante, sangloÂtante, lui exposa la situation.
Ce fut la tin de « la belle MmB Allandhuy». La femme ravagĂ©e et vieillie avant lâĂąge qui se releva de ce choc nâĂ©tait plus que lâombre, ou pour mieux dire le spectre de la grande mondaine.
Chapitre XIIIPendant ce temps, si Ă©trange que cela puisse
paraĂźtre, François de Saint-Morel, au fond de sa Bergerie, ne se doutait de rien. Les journaux de Paris, quâil parcourait d'ailleurs fort vite, n'avaient pu le renseigner, puisquâils avaient Ă peine fait allusion au « krach Allandhuy » Ă mots couverts et incomprĂ©hensible aux ignoÂ
dc sauvetage du paquebot nâĂ©taient pas en Ă©tat de tenir la mer.
Le dramatique sauvetage des naufragĂ©s est malheureusement restĂ© incomplet, malgrĂ© les ejlorls de l'Ă©quipage d'un pĂ©trolier français et d'un vapeur amĂ©ricain. Lâespoir de retrouver les 136 manquants sur un total de 338 personnes est Ă peu prĂšs perdu.
La catastrophe aurait Ă©lĂ© causĂ©e par un dĂ©placeÂment de la cargaison.
L'agitation paysanne en Russie
Les journaux de Moscou signalent que de graÂves rĂ©voltes ont Ă©clatĂ© en plusieurs points de la Russie, oĂč des paysans, protestant contre les exactions du fisc, ont tuĂ© des fonctionnaires et incendiĂ© des Ă©difices soviĂ©tiques.
L'Ă©ruptton de lâEtna
AprĂšs un semblant dâaccalmie, suivi dâun redouÂblement de violence, lâĂ©ruption de lâEtna sâest enfin ralentie sensiblement. La lave a emportĂ© de la bouche des masses Ă©normes de roches dĂ©taÂchĂ©es des parois de la grande fente. Les petits cratĂšres de celte fente qui, lundi, Ă©taient silencieux, sillaient mardi comme des locomotives.
La partie infĂ©rieure de la coulĂ©e nâest plus aliÂmentĂ©e, et on espĂšre que le front de lave nâatteinÂdra pas dâautres maisons de Carrabba. La coulĂ©e de Fossanloro sâest transformĂ©e en un torrent de pierres ardentes.
M. Malladra, directeur de l'observatoire vĂ©su- vien, qui Ă©tait allĂ© visiter les fieux atteints, a confirmĂ© que lâactivitĂ© de lâĂ©ruption de lâEtna a trĂšs sensiblement diminuĂ©, cl que, sauf une repriÂse inattendue, on prĂ©voit sa cessation complĂšte Ă bref dĂ©lai.Un nouvel exploit de lâaviateur espagnol de la Cierva
Lâinventeur de l'aulogyre, lâingĂ©nieur espagnol de La Cierva, aurait dĂ©clarĂ© avoir rĂ©ussi, sur son appareil, Ă voter en marche arriĂšre en perdant un peu de bailleur. Ce fait aurait Ă©tĂ© constatĂ© par plusieurs aviateurs Ă©trangers. Si la nouvelle est exacte, ce serait la premiĂšre fois quâttn appareil plus lourd que Pair aurait rĂ©ussi pareil exploit.
In fo r m a tio n sLe payement des mandats-posle
A partir du 1er janvier 1929, le payement Ă des tiers, porteurs des mandats-poste prĂ©alablement acquittĂ©s el revĂȘtus de l'empreinte de la griffe de commerce du bĂ©nĂ©ficiaire, sera limitĂ© aux litres nâexcĂ©dant pas 500 francs, prĂ©sentĂ©s isolĂ©ment.
Rien ne sera changĂ© eu ce qui concerne les mandats dĂ©crits sur bordereau el les chĂšques noÂminatifs dont le payement est rĂ©clamĂ© par des tiers aux guichets des payements Ă vue des buÂreaux de chĂšques postaux.
La signalisation des routes de lâOuest
L'ne bonne signalisation est appelĂ©e Ă rendre les plus grands services Ă tous les usagers des roules mais surtout aux automobilistes el parmi eux aux touristes qui ont besoin de trouver leurs roules jalonnĂ©es dâindications judicieusement placĂ©es pour Ă©viter les erreurs dâitinĂ©raires ou prĂ©venir les accidents aux passages dangereux. On comprend donc que lâAutomobilc-Club de lâOuest se soit employĂ©, depuis plusieurs annĂ©es, Ă doter notre rĂ©gion dâune signalisation rĂ©pondant aux besoins de la circulation moderne.
L''Association Professionnelle des Journalistes de lâOuest, dĂ©sirant l'aider Ă poursuivre son Ćuvre, a dĂ©cidĂ© de lui allecler une partie du produit dâune tombola quâelle organise au profit de sa caisse de secours et de retraites.
Le prix du billet est de 2 francs.11 permet de participer au tirage de plus de
250 lots.Le premier est constitué par un portefeuille
contenant trente mille francs en litre sur lâEtat français.
Le second est une conduite intĂ©rieure Chenard- Waleker 4 places, 4 portes, dâun prix de 25.000 francs.
Tous les lots sont d'ailleurs de haute valeur.Les billets, dont le nombre est strictement limité,
sont actuellement en vente au siĂšge social de l'Association Professionnelle des Journalistes de lâOuest, H, rue Poultain-Duparc, Ă Rennes, et
rants du fait. Et François nâavait vu personne. Louis Martial venait justement dâĂȘtre expĂ©diĂ© au grand hĂŽpital PlautiĂšres, de Metz, pour y organiser un service, en sorte que François nâallait mĂȘme plus Ă Vouziers, et se contentait, quand cela Ă©tait nĂ©cessaire, dây envoyer NicoÂlas.
Depuis combien de temps le jeune homme nâavait-il pas eu de nouvelles de Marion ? Il ne voulait pas se le demander. Il faisait les plus louables efforts pour oublier lâenchanteresse, « qui ne lâaimait pas, ne l âaimerait jamais » se rĂ©pĂ©tait-il amĂšrement.
En l'absence de Martial, il avait pris lâhabiÂtude dâaller frĂ©quemment, les jours de pluie, fumer une pipe chez le curĂ© de sa paroisse, prĂȘtre admirable, ancien sergent-major, qui avait fait la guerre comme aumĂŽnier militaire et sâĂ©tait couvert de gloire, en entraĂźnant Ă lâassaut des troupes hĂ©sitantes et harassĂ©es. Et le prĂȘtre, connaisseur dâĂąmes, nâavait pas Ă©tĂ© long Ă discerner la plaie secrĂšte qui ronÂgeait le cĆur du jeune homme.
Un jour que Frasçois lui avait paru plus triste que de coutume, il lui dit paternelleÂment, la main sur lâĂ©paule, en le reconduisant Ă la porte :
â Si quelquâun vous a fait de la peine, priez beaucoup pour ce quelquâun.
François rougit sans répondre.Mais il revint deux jours aprÚs, bien décidé
Ă demander conseil Ă son pasteur. Il se disait en arpentant la route :
â Les prĂȘtres ont reçu des grĂąces dâĂ©tat. Ce sont les mĂ©decins des Ăąmes instituĂ©s par Dieu. Celui-lĂ est trĂšs fort puisqu'il lit les pensĂ©es des gens. Son diagnostic est sĂ»r. II trouvera un remĂšde Ă ma douteur, Ă lâobsession de ma vie.
Des images confuses de Chartreuses et de Trappes l âassaillirent Ă ce moment-lĂ : car François, malgrĂ© ses sentiments retigeux, se figurait encore que le dĂ©senchantement et le dĂ©pit conduisaient seuls au cloĂźtre.
Mais, ayant ouĂŻ sa confession, le prĂȘtre lui dit seulement :
(A suivre).
dans tous les bureaux do l'Automobile-Club de lâOuest, notamment en co qui concerne le dĂ©parteÂment de la Manche, au bureau de Saint-Lo, 45, rue Torteron, ot au bureau de Cherbourg, 8, rue du ChĂ»teau.
A dĂ©faut do pouvoir so rendre aux bureaux ou les billets sont en vente, nos lecteurs pourront les recevoir franco on Ă©crivant fi lâAutomobile-Club de lâOuest, 34, Place de lu RĂ©publique, au Mans, et en joignant Ă leur lettre le montant des billets en mandat-poste ou on chĂšque ainsi quâune envelopÂpe timbrĂ©e portant lâadresse du destinataire.
La tombola, en elle-mĂȘme, est intĂ©ressante pour tout le public en raison du nombre et de la valeur des lots dont elle est dotĂ©e ; mais les Ćuvres auxquelles elle doit profiter, et notamment lâindisÂpensable signalisation de nos routes rĂ©gionales, la recommandent d'une façon particuliĂšre aux automobilistes de lâOuest.
Nouvelles MilitairesLei Jaunes gens nés en fin de 1908 ne feront
quâun an de service militaireLe MinistĂšre de la Guerre a fait connaĂźtre que
l'Incorporation des jeunes gens nĂ©s enlre le 1" aoĂ»t et le 31 octobre 1908, aurait lieu au mois de mai proÂchain (par modification aux dispositions de 1 article i l de la lot du 31 mars 19281. . .
De cette noto, il ost facile do dĂ©duire â quoique leMinistĂšre nâait rien fait connaĂźtre Ăš ce su je tâ queles jeunes gens nĂ©s en novembre et dĂ©cembre l.iuo, seront IncorporĂ©s en fin dâannĂ©e 1929.
lis seront donc admis au bénéfice de la loi d un an, si les conditions préalables il la mise en vigueur de cette lot sont rompßtes.
Chronique FinanciĂšreDâUNE SEMAINE A LâAUTRE
Nous terminions notre Chronique de lundi derÂnier 5 novembre parcelle rĂ©flexion : « MalgrĂ© une situation boursiĂšre particuliĂšrement lavorable, le marchĂ© sâest abandonnĂ© h son inquiĂ©tude que lui inspirait la situation politique â sans cepenÂdant faire prouve Ăźt aucun moment dâun persiniis- me irrĂ©flĂ©chi » ... Et par cette constatation : « L atÂtention du monde capitaliste est alertĂ©e «. Rien de co que pouvait craindre le marchĂ©, rien de t ce que pouvait imaginer le capitaliste alarmĂ© no s est produit. Au contraire, câest ce qui pouvait arriver de mieux pour le pays ot ce que personne n osait espĂ©rer, tout en le rĂ©clamant, qui est advenu.
La somaino boursiĂšre a doue dĂ©butĂ© dans une atmosphĂšre d'optimisme rarement observĂ©e depuis des uunĂ©os. A quoi bon rappeler les mauvais jours do la semaine derniĂšre âf Ne pensons qu aux proÂmesses que nous apporte celle qui sâouvre.
Tous nos pronostics favorables, Ă©mis prĂ©cĂ©demÂment h In crise, reprennent toute leur valeur. Le mouvement do hausse envisagĂ© alors pourrait biensâefloctuer avec plus de force encore.
Les positions acheteurs ont etc liquidĂ©es tandis que les baissiors sont engagĂ©s h fond dans lo sens qui les attire. Lâellâervoscence sera grande d abord, so calmera ensuite, mais reprendra avec u autant plus dâintensitĂ© que le nouveau MinistĂšre donnera dos preuves do sa vitalitĂ©.
Jean HERALD,RĂ©daction du Bulletin Financier
des Journaux de Province, 150, Rue Montmartre, PARIS, 2'
CHRONIQUE LOCALEPrix du pain. â A partir du jeudi 15
novembre courant, le prix du kilogramme de pain do consommation courante, dont la taxation appartient Ă MM. les Maires no deÂvra pas dĂ©passor :
2 francs 05 dans lâarrondissement de CherÂbourg et dans les cantons do Barneville et do Saint-Sauvour-lo-Vicomte do lâarrondissement de Coutances.
2 francs dans le reste du dĂ©partement.Les pommes Ă oidre. â La rĂ©colto des
pommes Ă cidre touche Ă so fin ; elle s achĂš\ e dans dâassez mauvaises conditions ; en tombant sur lo sol dĂ©trompĂ© par la pluie, les fruits prennent un aspect qui va nuire A leur conserÂvation. â , ,,-u.
On coto les 1.000 kilos : Pontorson, 500 fr. ; La Haye-du-Pults, PĂ©riers, 400 fr. ; CĂ©rences, 350 A 400 fr. ; Bricquebec, 400 A430 fr. â . ,
La tendanco ost A la baisse, les fruits deveÂnant trĂšs avancĂ©s.
A Valognes les cultivateurs do la rĂ©gion no cessent do porter leurs pommes A la garo, oĂč de nombreux wagons sont expĂ©diĂ©s chaque somaino, et dans les distilleries qui absorbent Ă©galement en grande quantitĂ© les fruits de nos pommiers.
T R IB U N E L IB R ESAINTE-MĂRE-ĂGLISE
UN SCANDALE. â Au mois do juillet dernier, nous signalions ici lo gosto inĂ©lĂ©gant do la Musique do Sainte-MĂšre-Eglise rompant avec les traditions du jour do la lĂŽte locale.
Son dĂ©fensour anonyme nous fit savoir par lâorgane dâuno fouille rĂ©gionale, quâon prinÂcipe, la musique nâexistait pas, mais que, dans un avenir prochain, reconnue et subvenÂtionnĂ©e par lo Conseil, elle deviendrait un organismo municipal et quâalors elle pourrait rehausser lâĂ©clat do nos fĂȘtes religieuses par ses flots d'harmonie. De ceci, nous nous moquons. Pour nous, seule la bello musique bien interprĂ©tĂ©e Ă©lĂšvo lâamo.
La Musiquo ost maintenant municipale, puisque subventionnĂ©e par la commune et ayant acceptĂ© les statuts proposĂ©s par M. le Maire. Elle devait donc, lo dimanche 11 no- vombre, suivre les membres de la MunicipalitĂ© A la cĂ©rĂ©monie religieuse et patriotique orgaÂnisĂ©e par M. le CurĂ©-Doyen, et non pas accomÂpagner lo cortĂšge officiel jusquâA la porte do PĂ©gliso ot, IA, lây laisser entror seul. Câest une injure grossiĂšre envers nos Morts. C est un dĂ©fi jotĂ© aux parents des victimes de la guerre et A la population. Co dĂ©fi, nous lo relevons et demandons au Conseil Municipal do ne pas subventionner cotto sociĂ©tĂ©. La majoritĂ© do la population est Ă©cĆurĂ©e do la grossiĂšretĂ© de ces personnages. Ce sorait notre argent, 1 arÂgent de tous les contribuables qui la ferait vivre ? Non, cela est impossible ! !
Nous no rendons pas tous les musiciens responsables do cet outrage, mais seulement quelques meneurs dont la grande intelligence se reflĂšte dans des yeux expressifs, et ceux-lA, nous disons : Un jour vlondra oĂč vous y entreÂrez dans cette Ă©glise qui vous dĂŽrango tant. Vos famillos Ă©plorĂ©es trouveront une consola - tion A leur douleur si une foule nombrouso et sympathiquo vous y accompagne. A moins que cette foulo no vous laisse ontrer seuls ot nâaille attendre la fin do la cĂ©rĂ©monie funĂšbre dans un cafĂ© quelconque. Ce sorait vous rendre la monnaie de votre piĂšce.
NĂGREVILLEEn rĂŽponso A un article paru dans le numĂ©Â
ro du 10 novembre du journal L âUnion, les
soussignĂ©s, seuls compĂ©tents en la matiĂšre, nous prient d'insĂ©rer la mise au point suiÂvante :
« Dans lo but de commĂ©morer le 10â anniÂversaire de la Victoire ot de rendre hommage aux Morts de la Guerre, l'Union Catholique de NĂ©grevilie et le Groupe des Anciens Combattants avaient, chacun pour leur part, organisĂ© une manifestation au Monument des Morts. Voulant Ă©viter une dualitĂ© regrettable qui eĂ»t nui A lâunion â plus dĂ©sirable que jaÂmais en pareille circonstance â les dirigeants des deux groupements, aprĂšs une loyale enÂtente, ont dĂ©cidĂ© dâagir de concert.
Les Anciens Combattants ont bien voulu joindre leur manifestation A celle dĂ©jĂ organiÂsĂ©e par l'Union Catholique. Do leur cĂŽtĂ©, le PrĂ©sident et les Membres de lâUnion CatholiÂque ont acceptĂ© lâinvitation au vin dâhonneur offert parles Anciens Combattants. Les toasts Ă©changĂ©s ont soulignĂ© la loyale entente ot le bon accord des deux parties.
De mĂŽme quâon temps de guerre, chacun accomplit son devoir lĂ oĂč il est appelĂ© ot que, de l'effort de tous, jaillit la Victoire ; de mĂŽÂme dans la paix, l'union et la bonne entente sont la source des collaborations fĂ©condes.
Souhaitons que partout, comme Ă NĂ©gre- ville, de loyales explications dissipent tous les malentendus et rĂ©tablissent la concorde, scelÂlĂ©e jadis dans le sang et que nul ne doit trou- bler.
Lo PrĂ©sident de lâUnion Catholique, J. de Mareuil.
Le Président des Anciens Combattants, Louis P icouenot.
ValognesParoisse Saint-Malo. FĂȘte patronale.
â La fĂȘte patronale de la paroisse Saint-Malo aura lieu, ainsi que nous lâavons dĂ©jĂ anÂnoncĂ©, demain dimanche ot sera prĂ©sidĂ©e par Monseigneur Louvard, Ă©vĂŽquo de Coutances et Avrancbes.
Sa Grandeur partira du presbytĂšre Ă 1U heures prĂ©cises et sera conduite procession- nelloment Ă l'Ă©glise. La grandâmesse sera cĂ©ÂlĂ©brĂ©e par M. 1c Chanoine Dogon, archiprĂ©tre de Cherbourg, ancien vicaire de Valognes.^ Le panĂ©gyrique sera prononcĂ© par M. le ChaÂnoine Datin, curĂ©-doyen de PĂ©riers, l'un dos meilleurs orateurs du diocĂšse.
Autour do Monseigneur lâEvĂŽque, Monsieur lâArchiprĂ©tre a groupĂ© un clergĂ© nombreux et distinguĂ© et nous aurons la joie dây rencontrer plusieurs anciens vicaires, notamment M. lo Chanoine Rothe, membre du vĂ©nĂ©rable chaÂpitre de la cathĂ©drale de Coutances.
Aux vĂȘpres, avant le salut, Sa Grandeur adressera une allocution aux fidĂšles.
La Chorale Paroissiale, sous la direction de M. lâAbbĂ© Gosselin, et avec le prĂ©cieux concours do Mu"Siebert, organiste, exĂ©cutera, le matin, la Messe en Fa do Th. Dubois, et, lo soir, divers morceaux de Haendel, Brun, Bach et Alain. Voir lo programme dĂ©taillĂ© avec le texte de la prose et des acclamations, en vonto dans les librairies Brochard et Brisset, au prix de l franc.
La dĂ©coration de lâĂ©glise a Ă©tĂ© confiĂ©e aux soins de M. lâAbbĂ© de Monthuchon. Elle sera certainement parfaitement rĂ©ussie.
Tous les catholiques de la ville se feront un devoir de prendre part Ă cette fĂȘte.
Taxe du pain. â Par arrĂȘtĂ© municipal, le prix du pain a Ă©tĂ© fixĂ© Ă 2 fr. 05 le kilogr. Ă compter du 15 courant.
TĂNOGRAPHIE, DACTYLOGRAPHIE ComptabilitĂ©, Langue Anglaise
COUPE, MODE
Cours le Mercredi de chaque semaine
PENSIONNAT SAINTE-MARIE22, rue des Religieuses, VALOGNES.
La fĂȘte de lâArmistice. â En voyant le nombre restreint de drapeaux flotter aux maiÂsons particuliĂšres on ne pouvait s'empĂȘcher de remarquer combien 10 annĂ©es avaient fait oublier lâenthousiasme du 11 novembre 1918.
Quoi quâil on soit, Valognes a tenu Ă comÂmĂ©morer cetto journĂ©e destinĂ©e Ă perpĂ©tuer le souvenir du triomphe do nos vaillants poilus. Le matin, Ă lâĂ©glise Saint-Malo, aprĂšs la grandâmesse, il a Ă©tĂ© chantĂ© un Te Deum dâaction do grĂące puis un LibĂ©ra pour les victimes tombĂ©es au champ dâhonneur.
A 11 heures, sous une pluie fine, se dĂ©roule, place de lTIĂtol-de-Ville, la cĂ©rĂ©monie officielle. Autour du monument de la Victoire sont grouÂpĂ©s les autoritĂ©s, le Conseil Municipal, les sociĂ©tĂ©s localos, les enfants des Ă©coles et nombre de Valognais.
Lâassistance eĂ»t Ă©tĂ© plus nombreuse si lâheure avait Ă©tĂ© choisie de façon Ă permettre dâassister Ă la fois Ă la cĂ©rĂ©monie religieuse et Ă la manifestation officielle.
Câest dâabord la minute de silence, annoncĂ©e par un coup de clairon ; un morceau exĂ©cutĂ© par la Musiquo Municipale, lui fait suite, puis M. BrĂ©gaint, prĂ©sident des Anciens CombatÂtants rend hommage Ă ses glorieux lrĂšrcs dâarmes, rappelle le texte du fameux ordre du jour prĂ©cĂ©dant l'armistice, et dĂ©pose une gerbe sur le socle du monument.
M. le Maire de Valognes prend Ă son tour la parole. Faisant lâhistorique de la grande guerre, il expose qu'elle aurait Ă©tĂ© la situation de nos ennemis si, ne voulant Ă©viter dâautres deuils, nos armĂ©es victorieuses avaient portĂ© sur leur territoire les horreurs do lâinvasion.
La Marseillaise et le salut au drapeau terminent la cérémonie.
Le soir, un banquet servi par l'hÎtel Saint- Michel réunit les Anciens Combattants et leurs invités.
Lâexposition de chrysanthĂšmes. âSamedi, dimanche et lunai a ou lieu, sous la halle aux grains, lâexposition de chrysanÂthĂšmes organisĂ©e par la SociĂ©tĂ© dâHorticulture.
Cotto exposition qui rĂ©unissait de magnifiÂques collections de fleurs et quantitĂ© de lĂ©guÂmes et fruits magnifiques, a reçu de nombreux visiteurs.
Dimanche l'aprĂšs-midi, la Musique MuniciÂpale donna, dans lo local do l'exposition, un brillant concert trĂšs apprĂ©ciĂ© des nombreux auditeurs.
Nous publions ci-aprĂšs lo palmarĂšs des rĂ©Âcompenses dĂ©cernĂ©es aux horticulteurs et jarÂdiniers exposants.
CONCOURS DE TENUE DE JARDINS Horticulteurs
MĂ©daille dâor grand module, M, fielair, Ă Mon- tebourg ; mĂ©daille de bronze (taille des arbres),
M. Letourneur, Ă Valognes.
Jardiniers de maisonMĂ©daille dâor grand module, M. Vautier, au
Bon-Sauveur Pont-lâAbbĂ© ; mĂ©daille dâor grand module, M. Baratte, Ă Aumeville ; mĂ©daille de vermeil, M. Genel, jardinier de M. le Comte de Florian, Ă Valognes.
Ouvrier jardinierMĂ©daille dâargent, M. BesseliĂšvre, Ă Valognes.
EXPOSITION DE CHRYSANTHĂMES Horticulteurs
Prix d'honneur pour lâensemble de son exposiÂtion, vase ottert par M. le PrĂ©sident de la RĂ©puÂblique, M. Desaint-Germain, horticulteur, Ă Valo-gnes.
Plaquette de bronze otferle par M. Villaull-Du- chesnois, sénateur, M. Letourneur, horticulteur, à Valognes.
Collection la plus belle en 30 variĂ©tĂ©s. â MĂ©Âdaille dâor2° module,M. Desaint-Germain, prĂ©citĂ©; mĂ©daille dâargent grand module, M. Letourneur, prĂ©citĂ©.
Collection de plantes de marchĂ©. â MĂ©daille dâargent 2e module,M.Desaint-Gerinaiii ; mĂ©daille de bronze, M. Lelourneur.
La plus belle collection de Standards. â MĂ©Âdaille dâor 2e module, M. Desami-Germain.
Collection dâuniflores. MĂ©daille de vermeil, M. Desaint-Germain.
Les trois plus belles fleurs coupĂ©es. â MĂ©daille dâargent 2â module, M. Letourneur.
Cyclamens. â MĂ©daille de vermeil ex-ĂŠquo, M. Desamt-Germain ; M. Letourneur.
Confections. â MĂ©daille dâor grand module, Mm« Desaint-Germain; MĂ©daille dâargent grand module. Mmo Letourneur.
2âą Jardiniers de maisonChrysanthĂšmes en fleurs coupĂ©es. â MĂ©daille
dâargent grand module, M. Vautier, jardinier du Bon-Sauveur de Pont-lâAbbĂ©.
LĂ©gumes. â MĂ©daille de vermeil, M. Vautier, prĂ©citĂ© ; mĂ©daille dâargent 2â module, M. Genet, jardinier de M. le Comte du Florian, Ă Valognes.
Fruits. â MĂ©daille de vermeil, M. Genel, prĂ©ÂcitĂ©.
Croix Rouge. â Vendredi prochain 23 novembre, Ă 8 heures du matin, en lâĂ©glise Saint-Malo, la Croix Rouge fera cĂ©lĂ©brer une Messe pour le repos de lâĂąme des Soldats de Valognes, morts poui>ta France, et pour les Membres dĂ©cĂ©dĂ©s de la sociĂ©tĂ©.
Les parents et amis des dĂ©funts sont priĂ©s dây assister.
Concours dĂ©partemental dâanimaux gras. â La sociĂ©tĂ© dâagriculture de lâarronÂdissement de Valognes organise un concours dĂ©partemental dâanimaux gras qui aura lieu le lundi 10 dĂ©cembre 1928, Ă 9 heures 1/2, prĂ©Âcises du matin (jour de la foire), dans la halle aux grains, Ă Valognes.
Prix proposĂ©s. â l r" classe, espĂšce bovine, l n: section, bĆufs : l râ prime, 100 fr. ; 2â, 70 fr. ; V 50 fr.
2â section, vaches : l re prime, 100 fr. ; 2â, 80 fr. ; 3", 60 fr. ; 4â, 50 fr. ; 5â, 45 fr. ; 6°, 40 fr.
3e section, veaux : 1er prix, 25 fr. ; 2% 15 fr.
2â classe, espĂšce porcine : l ru prime 20 fr. ; 2", 15 fr.
Conditions du concours. â Conditions dâusage en se conformant aux conditions de lâoffice agricole dĂ©partemental.
Droit dâentrĂ©e. â Il sera perçu un droit dâentrĂ©e : pour chaque bĆuf ou vache de 5 fr. ; pour chaque veau ou pore de 3 fr.
V ille de Valognes
Comice Agricole du Canton de Valognes.
DIMANCHE 9 DĂCEMBRE 1928
Grand Concours-Foire annuelOuvert Ă tous les animaux
de race Bovine Normande pureConditions du concours :
Ce Concours-Foire est ouvert Ă tous les animaux de race bovine normande pure, quels qu'en soient l'origiÂne et le propriĂ©taire. *
II aura lieu il 10 heures précises du matin, place du Chùteau, sous les auspices du Comice Agricole du canton.
Les animaux devront ĂȘtre rendus sur le lieu du concours, il 9 heures du matin au plus tard. Les dĂ©claÂrations seront reçues par M. Fallu, Docteur-VĂ©tĂ©rinaire, secrĂ©taire du Gomice, jusquâau vendredi 7 dĂ©cembre.
11 sera dĂ©livrĂ© le jour du concours, Ă chaque exposant un numĂ©ro dâordre par animal exposĂ© pour lequel il sera perçu, 10 francs par taureau, 5 francs par femelle.
Les prix non attribuĂ©s par le Jury pourront ĂȘtre reportes dans une autre catĂ©gorie.
Les exposants ne pourront toucher plus de 2 primes dans chaque catégorie.
Les animaux inscrits pour le concours devront rester dans lâenceinte rĂ©servĂ©e pendant toute la durĂ©e des opĂ©rations et ne devront pas ĂȘtre relevĂ©s avant la(In du concours.
Les rĂ©sultats seront proclamĂ©s Ă lâissue du Concours.Les laurĂ©ats recevront sâils le dĂ©sirent des plaques
pour lesquelles il sera retenu 10 francs par unité. Les demandes de plaques seront reçues par M. Leteltier, trésorier, le jour du concours.
Les lauréats seront inscrits d'office comme membres de la Société pendant deux années et chaque membre payera sa cotisation annuelle.
Une commission du Herd-Book sera prĂ©sente pour lâinscription des animaux de race bovine normande.
Nota. â Les acheteurs sont assurĂ©s de trouver Ă Valognes, sur la ligne Paris-CherÂbourg, au centre de lâĂ©levage du Val-de Saire et du Cotentin tous les animaux de race dont ils peuvent avoir besoin.
Câest le lieu de rendez-vous, en cette saison dâautomne, de tous les Ă©leveurs et naisseurs qui y exposent leurs meilleurs sujets.
Nombreuses ventes assurées,
RĂ©partition des prix ;l râ catĂ©gorie, taureaux. â l re section,
taureaux sans dents, 45 prix, pour 2.500 fr.2° section, taureaux deux dents, 10 prix,
pour 800 fr.3° section, taureaux 4 dents et au-dessus,
0 prix, pour 500 fr.2â catĂ©gorie, vaches pleines ou donnant
lait, 10 prix, pour 800 fr.3« catĂ©gorie, gĂ©nisses. â l râ section, gĂ©nisÂ
ses 2 Ă 4 dents, 12 prix, pour 900 fr.2â section, gĂ©nisses sans dents, 7 prix, pour
500 fr.Soit au total : 90 prix pour 6.000 fr.
Pour le Comité :Le Secrétaire ; C. F a f i n .
Docteur-Vétérinaire.A. P outas-Larue,
Maire de Valognes,Président du Comice Agricole.
PrĂ©paration militaire. â Les jeunes gens des classes 29 et 30, dĂ©sireux de suivre les cours de prĂ©paration militaire en vue de lâobtention du B. P. M. E. sont priĂ©s de se faire inscrire chez M. A. Tricard, Ă la Victoire, qui leur donnera toute indication nĂ©cessaire.
Un moniteur militaire se tiendra à leur disposition tous les mardis à un endroit qui sera désigné ultérieurement.
(Communiqué).SuccÚs. - Mme Lemoyne, fille de M. Pla-
tel, receveur de lâEnregistrement, Ă Valognes, Ă©lĂšve en pharmacie chez M. Lemarquand, pharmacien en notre ville, est reçue premiĂšre,
avec la mention bien, Ă lâexamen de validation de stage quâelle a passĂ© Ă Caen.
Tramways Normands. â La compagnie des Tramways Normands a modifiĂ© son serÂvice Ă dater du 15 novembre. Prochainement nous pubierons le nouvel horaire. Mais, dĂšs maintenant, nos lecteurs trouveront, en tĂȘte du journal, les heures de passage des trains en gare de Valognes-Ville.
Ćuvre Valognaise de Lutte AntituÂberculeuse. â La prochaine consultation gratuite aura lieu au Dispensaire, 52, rue des Capucins, mercredi prochain, 21 novembre.
Docteur Le Prieur, 8 heures 1/2.Docteur Touraine-Desvaux, 2 heures.Association Sportive Valognaise. â
RĂ©sultat du Dimanche 11 Novemore. â A Cherbourg, terrain du Foyer du Marin, Championnat de Basse-Normandie ( lrâ SĂ©rie) ; U. S. T. de Cherbourg ( l râ) bat A. S. ValoÂgnaise (lr8) par 2 buts Ă 1.
Rencontres du Dimanche 18 Novembre. A Valognes, terrain du Bourgneuf, A. S. VaÂlognaise ( lre) contre U. S. C. Caennais ( l re).
Coup dâenvoi : 2 h. 30.LâEquipe Valognaise se prĂ©sentera dans la
formation suivante :Mayé
Louise, MarieChanoni, Wamster (cap), Lepetit.
Pillu, Faudemer, Laurent, Bernard, Tardif.*
* *Prix d'entrée : 2 fr. ; membres honoraires,
militaires et scolaires ; 1 fr.** *
Sont dĂ©signĂ©s pour lâamenagement du terÂrain : Bernard, Tardif. Le SecrĂ©taire.
En descendant un meuble. â Cette matinĂ©e de vendredi, M. Pascal LefĂšvre, ouÂvrier menuisier chez M. Conraud, rue des Religieuses, aidait Ă descendre un meuble dâun appartement, sis au premier Ă©tage, dans les bĂątiments occupĂ©s prĂ©cĂ©demment par M. Binet, rue Carnot.
Au cours de ce travail, M. LefĂšvre dut glisÂser sur l'Ă©chelle et son pied s'engageant dans le vide, le menuisier tomba Ă la renverse sur le sol. On le releva avec la jambe brisĂ©e.
AprĂšs avoir passĂ© Ă la radiographie, le blesÂsĂ©, qui avait le pĂ©ronĂ© fracturĂ©, fut transportĂ© Ă lâhospice.
PĂšre de trois enfants, le malheureux ouvrier, qui habite rue Neuve, au Bourgneuf, attend prochainement la naissance dâun quatriĂšme.
HeurtĂ© par une auto. â Une auto qui frĂŽlait le trottoir de la rue de Poterie a heurtĂ© et renversĂ© M. Edet, retraitĂ©, domiciliĂ© route de Cherbourg.
Lâautomobiliste sâĂ©clipsa aprĂšs avoir arrĂȘtĂ© quelques secondes. Le numĂ©ro de son vĂ©hicule nâa pu ĂȘtre notĂ©.
M. Edet fut relevé par des témoins et accompagné jusque chez Mul« Gosse. 11 put quelques minutes plus tard regagner seul son domicile.
La tempĂȘte. â Jeudi et vendredi une vĂ©ritable tempĂȘte,accompagnĂ©e, jeudi surtout, d'une pluie diluvienne sâest abattue sur notre rĂ©gion. De divers cĂŽtĂ©s on signale des arbres arrachĂ©s et des toitures endommagĂ©es. VenÂdredi jour de la foire, les marchands ne pouÂvaient faire tenir la tente de leur Ă©tal et beauÂcoup durent remballer assez tĂŽt. Dans la soiÂrĂ©e Valognes a Ă©tĂ© privĂ© de courant Ă©lectrique.
Carnet de deuil. â Mââ veuve Charles Pillet, nĂ©e Thiennette, est dĂ©cĂ©dĂ©e lundi, dans sa 72° annĂ©e, au domicile de son gendre, M. Emile Pillet, quincaillier, rue de Poterie.
Depuis longtemps dâune santĂ© dĂ©licate et minĂ©e ces derniĂšres annĂ©es par une longue et cruelle maladie, Mme Pillet puisa dans sa foi la rĂ©signation avec laquelle elle supporta ses grandes souffrances.
Une assistance nombreuse et sympathique se pressait au service oĂ©lĂ©brĂ© jeudi en lâĂ©glise Saint-Malo et Ă lâinhumation qui a eu lieu au cimetiĂšre de Notre-Dame dâAlieaume.
En cette douloureuse circonstance nous offrons Ă M. lâAbbĂ© Pillet, Ă M. et M"'â EuÂgĂšne Pillet, Ă M. et Mmâ Emile Pillet et Ă la Famille nos respectueuses condolĂ©ances.
Pharmacie de service- â La pharmacie Mauduit, Place Vicq-dâAzir, sera ouverte le dimanche 18 novembre.
ETAT CIVIL DE VALOGNESNaissances
Du 11 novembre : Elisabeth Ituel, rue de Wéléat.
D Ă© c Ăš s
Du 8 ; Louis Boulland, 44 ans,mariĂ©, quarÂtier du Haut-Pirou.
Du 10 ; Alphonsine Launey, célibataire, 70 ans, hÎpital-civil ; Marie Joseph Mary, veuve Leduc, 76 ans, rue des Religieuses.
Du 12 : Palmyre Thiennette, veuve Pillet, 72 ans, rue de Poterie.
Du 13 : Clément Digeon, célibataire, 26 ans, rue Mauquet-de-la-Motte.
Du 14 : Paul Legrand, mariĂ©, 66 ans, hĂŽpiÂtal civil.
Haurioe BRĂGAINT, Tanneur, 14, rue de Iâ, A BatÂtoir, A VALOGNES, prĂ©Âvient Ma nombreuse ClientĂšÂle quâil M e rend A domicile pour dĂ©pouiller le» animaux mortM et quâil achĂšte leu cuir» verts a de» prix dĂ©fiant toute concurrence.
Police CorrectionnelleAudience du 15 novembre 1928
SAINT-MAURICE. â HĂ©bert Jean. 36 ans, journalier agricole, sans domicile fixe, est poursuivi pour escroqueries.
Le 26 juillet 1927, Ă la Sainte-Anne, Ă Bricquebec, il se loua Ă M. Gibert, propirĂ©- taire Ă Tamerville, qui lui remit 50 francs dâarrhes, mais il ne prit jamais son service. Le 1er aoĂ»t suivant il agit de mĂȘme façon Ă Saint- Pierre-Eglise, et M. GuĂ©ret, de Gonneville, qui lâengagea comme domestique, lui versa 50 francs dâarrhes ; cette fois encore HĂ©bert oublia de prendre sa place.
Le 8 juillet 1928, Ă Cherbourg, il emploie le mĂȘme procĂ©dĂ© envers M. Leriche, du Mes- nil-au-Val, reçut 50 francs dâarrhes, et ne se prĂ©senta pas chez son patron.
Le 9 août dernier, Hébert s'empara d'une veste appartenant à M. Jourdan, cultivateur à Saint-Maurice.
Etant domestique chezM. Rabec, Ă ^Cerisy-
la-Salle, on lui reproche dâavoir dĂ©robĂ© Ă son patron 25 Ă 30 bouteilles de cidre bouchĂ©.
Dâautre part HĂ©bert, de complicitĂ© avec le jeune N... D..., 16ans, demeurant Ă Saint- Maurice, s'empara, le 7 aoĂ»t 1928, dâune piĂšce dâor de 100 francs, au prĂ©judice de Mme Cos- niam, demeurant en cette commune. ArrĂȘtĂ© le 11 aoĂ»t, il fut Ă©crouĂ© Ă la maison d'arrĂȘt de Cherbourg. HĂ©bert reconnaĂźt les escroqueries dâarrhes par lui commises, mais nie le vol de la veste et des bouteilles de cidre et soutient quâil nâest pour rien dans la disparition du louis de 100 francs. De ce vol, il accuse le jeune N... qui, dâaprĂšs lui, aurait agi seul.
Hébert est condamné à quatre mois de pri- san ; le jeune N... est acquitté comme ayant agi sans discernement et remis ù sa famille.
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CHRONIQUE REGIONALEBrix. â Cours dâadultes. â Le cours
dâadultes qui aura lieu Ă lâĂ©cole de garçons, le mercredi et le vendredi, Ă 8 heures du soir, commencera le mercredi 21 novembre.
MontebourgE roude v ille . â BĂ©nĂ©diction d'une
statue. â Une grande fĂȘte se prĂ©pare en cetto petite paroisse, Ă l'occasion de la bĂ©nĂ©Âdiction solennelle dâune statue de Sainte ThĂ©rĂšse de lâEnfant-JĂ©sus, le dimanche 25 novembre. Les offices auront lieu Ă 10 heures et 3 heures. Lâorateur du jour sera M. lâabbĂ© Burnel, curĂ© de Lestre. La chorale de Monte- bourg prĂȘtera son concours Ă cette fĂȘte.
Saint-Floxel. â L'armistice. â DimanÂche dernier une cĂ©rĂ©monie patriotique et reli- rieuse rĂ©unissait, dans leur belle Ă©glise, les habitants deSaint-Floxel. AprĂšs la grandâmesÂse, chantĂ©e par M. l'abbĂ© Lecacheux, M. le Doyen de Montebourg lut les noms des 23 Saint-Floxellais tombĂ©s au champ dâhonneur. Puis M. l'abbĂ© Marie, chevalier de la LĂ©gion dâIlonneur, montra, dans un discours dâune haute Ă©loquence ce que les morts de la guerre ont souffert pour nous, et quelles marques de gratitude nous devons leurs tĂ©moigner. Le chant du LibĂ©ra termina cette impressionÂnante cĂ©rĂ©monie.
Sans lanterne. â M. Raymond Godefroy, 16 ans, domestique chez M. Henri Letourneur, Ă Saint-FToxel, s'Ă©tait hasardĂ© Ă circuler de nuit avec sa bicyclette dĂ©pourvue de lanterne. Rencontrant les reprĂ©sentants de l'autoritĂ© il fut gratifiĂ© du procĂšs-verbal. '
F resv ille . â Sans plaque. â Les gendarÂmes ont verbalisĂ© contre M. DĂ©sirĂ© Lefores- tier, ouvrier mĂ©canicien chez M. Lequertier, Ă Montebourg, qui circulait avec une bicyclette dĂ©pourvue de plaque de contrĂŽle.
Joganvilie. â Dans La nuit. â M. Louis Catherine, domestique chez M. Frigot, Ă Emondeville Ă fait lâobjet dâune contravention pour dĂ©faut de lumiĂšre Ă sa bicyclette.
Emondeville. - - N'entravez pas la circulation. â Soixante-quinze bovins conduits par M. Emile Berteault, 44 ans, tou- cheur de bestiaux Ă Emondeville, encombraient la route sur une assez longue distance. Un automobiliste M. Lestringarid, voyageur de commerce Ă Nantes, dut suivre longtemps les animaux qui ne voulaient pas se dĂ©ranger. Il dĂ©posa une plainte Ă la gendarmerie de MonÂtebourg.
Un procÚs-verbal a été dressé contre M. Berteault.
Fontenay-sur-Mer. â Sous l'auto. â M. Banse, restaurateur Ă Ravenovilie, reveÂnait en auto, jeudi, de chercher du poisson Ă Fontenay. En quittant cette localitĂ©, il aperçut deux enfants qui jouaient sur la route. L'un dâeux, le jeune Legrand, 8 ans, se portant de cĂŽtĂ©, fut renversĂ© par i'auto. On releva l'enÂfant avec une sĂ©rieuse blessure Ă la tĂȘte et de nombreuses contusions.
Le docteur appelĂ© n'a pu se prononcer sur lâĂ©tat du petit blessĂ©.
Flottemanville-Bocage. â Pour nos glorieux Morts. â Un service Ă la mĂ©moire des soldats morts pour la France aura lieu le jeudi 22 novembre, Ă 10 heures du matin, en lâĂ©glise de Fiottemanville.
Sainte-MĂšre-EglisePROTESTATION. â La majeure, partie
des familles des enfants de Sainte-MĂšre tomÂbĂ©s au Champ d'Honneur protestent vivement contre le geste inqualifiable de la Musique Municipale lors de la cĂ©rĂ©monie du 11 novemÂbre. Elles sont fiĂšres de savoir que la grande majoritĂ© de ia population demande avec elles que des sanctions Ă©nergiques soient prises.
Sans lanterne. â Un cycliste, M. Fortu- nato Pinzana, 48 ans, cimentier chez M. Sot- tile, Ă Cherbourg, a Ă©tĂ© gratifiĂ© d âune contraÂvention pour dĂ©faut de lanterne Ă sa machine.
Gadouerie. â La vente annuelle de la ga- dourie, au plus offrant et dernier enchĂ©risseur, aura lieu au dĂ©pĂŽt de la FiĂšre, le dimanche 18 novembre, Ă 9 heures du matin.
Triple contravention. â M. MarecĂŻ Bouet, garçon boucher chez M. Roger Couef- fin, rue de Carentan, roulait Ă motocyclette. Les gendarmes constatĂšrent que la machine Ă©tait dĂ©pourvue de numĂ©ro Ă lâavant et de plaÂque d'identiĂ©. De plus le motocycliste ne posÂsĂ©dait pas le permis de conduire. Les trois contraventions ont Ă©tĂ© notĂ©es.
Pour l'Eglise. â Les paroissiens ont offert Ă l'Ă©glise un magnifique drap de deuil.
Ravenovilie. â Don Ă l'Eglise. â Le R. P. Mallet, procureur des Eudistes Ă Rome, a offert Ă l'Ă©glise de Ravenovilie un reliquaire et une prĂ©cieuse relique de S. Jean Eudes, en souvenir des deux missions que le Saint misÂsionnaire prĂȘcha en cette paroisse, en 1660 et 1664.
Amfreville. â Cycliste en dĂ©faut. â Les gendarmes ont verbalisĂ© contre M. RenĂ© Lebruman, domestique chez M. Renouf, Ă La Pesquerie, qui circulait avec une bicyclette dĂ©pourvue de lumiĂšre et de plaque de contrĂŽle.
Un Ă©vĂ©nement important Ă ValognesLe Servies Rapide C A R R Ă , Paris, Caen, Cherbourg, Paris,sera assurĂ© Ă partir du l ^ u n d i 8 1 * f l o v e m b r e , par la route, avec camions rapides. Le SERVICE JOURNALIER desÂservira les localitĂ©s importantes du parcours CHERBOURG- PARIS. Câ est donc une amĂ©lioration trĂšs importante dans le transport des Marchandises dont va bĂ©nĂ©ficier notre localitĂ©.
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Fouoarville. â Abandon d'attelage. â M. Paul Huolle, domostique chou M. Ilay, il Foucarvillo, avait abandonnĂ© son attelage sur la voie publique tandis quâil Ă©tait entrĂ© chez un ami. Un passant los gendarmes notĂšrent lâinfraction.
Saint-Martin-de-Varreville. â SyndiÂcat. â DâaprĂšs Cherbourg-Eclair, un proÂpriĂ©taire nâhabitant pas la commune, ayant, sur la plainte que lui avait faite son fermier, dĂ©noncĂ© fi l'Administration des Ponts-ot- Chaussoes, la Commission syndicale dâassĂŽcho- mont do Saint-Martin-do-Varrevillo, comme no remplissant pas los attributions qui lui sont dĂ©voluos, cotte plainte a valu la visite sur los lioux dâun ingĂ©nieur, qui nâa pu que constater10 non-fondĂ© do cette rĂ©clamation et a adressĂ© au directeur, ainsi quâaux syndics, toutes ses fĂ©licitations pour la bonne tonne du TaretidĂ u curage dos riviĂšros et fossĂ©s. Il ne reste mainÂtenant Ăš cos derniers qu'il adresser leurs reÂmerciements aux plaignants.
Pioauville. â Carnet de deuil. â M. lâAbbĂ© I,evĂ©que, curĂ© do Pioauville, est dĂ©cĂ©dĂ© samedi dernier, en son presbytĂšre, dans sa G9" annĂ©e.
Originaire do Saint-Vaast-la-llongue, M. l'AbbĂ© LevĂŽquo fut quoique temps professeur uu CollĂšge de Valognes. OrdonnĂ© prĂȘtre le 29 juin 18811, il fut vicaire Ă llriequebec ; curĂ© do TourthĂ©villo-llague, de Longronne, de Saint-Amand, de Pioauville. Partout il fut unanimement estimĂ©. Il avait Ă©tĂ© nommĂ© chapelain Ă©piscopal le 20 juin 1918.
Ses obsĂšques, dont il est rondu compte plus loin, ont ou lieu mercredi, au milieu dâun nombreux clergĂ© et dâune assistance compacte et recuoillie.
A M. le Doyen de Sainle-MĂšro, iâi M. lâabbĂ© Delaroequo, vicaire Ăš Pioauville, Ă M. l'abbĂ© Picot, Ăš M. Armand LovĂ©que et Ăš la famille, nous offrons nos respectueux compliments do condolĂ©ances.
ObsĂšques de Al. le CurĂ©. â Mercredi, Plcauvlllu faisait dâĂ©mouvantes obsĂšques Ăš son dĂ©vouĂ© et regrettĂ© curĂ©, M. lâAbbĂ© Charles LovĂ©que.
l,o Conseil municipal au complet, les Anciens Combattants avec leur drapeau, la Lyre Picauvillalso, les sapeurs-pompiers, tĂ©moignaient dĂ©jĂ , par leur soĂ»le prĂ©sence, et lâamitiĂ© quâils avaient pour le dĂ©funt et lâunion qui rĂšgno toujours dans notro grande et belle paroisse.
Dos paroissiens do tous les hameaux do la commune et des amis nombreux composaient la grande foule Ă peine contenue dans notre vasto Ă©glise, touto ornĂ©e aussi des embellisseÂments mis Ăš notre regrettĂ© curĂ© durant les 22 annĂ©os passĂ©es parmi nous.
Des prĂȘtres du vĂ©nĂ©rable chapitre, du doyennĂ©, ses amis, sos compatriotes, ses Ă©lĂš- vos Ă©taient venus rendre Ăš leur confrĂšre ou leur pĂšre dans le sacerdoce, le tĂ©moignage de leur estime ou de leur affection.
Avant lâabsoute, M. le Doyen de Sainte- MĂšro-liglise rappela les mĂ©rites do ce prĂȘtre qui sâĂ©puisa au sorvico de ses paroissiens et mourut sur la brĂšche, aprĂšs avoir vĂ©cu tout pour Dieu, lier de race et noble de caractĂšre.
Un P aroissien.Incendie, â Lo dimanche IL novembre,
vors 9 heures 1/2, alors que les pompiers, en grande tenue, se rendaient Ăš Pioauville pour cĂ©lĂ©brer lâArmistice, un appel tĂ©lĂ©phonique les avertissait qu'un violent feu de cheminĂ©e vonait do se dĂ©clarer au chĂąteau de lâIsle-Ma- rio, prĂšs de la chapelle, dans la maison du garde, M. Cossoron. Rapidement remorquĂ©es, los pompes furent blontĂȘt en batterie. Les pompiers durent percer plusieurs conduits Ă©pais pour attaquer plus sfiremont le feu que lâon craignait voir se propager aux planchers et nu magasin aux fourrages contigu. Vers11 heures, tout danger Ă©tait Ă©cartĂ© et lus seuls dĂ©gĂąts se bornent aux dĂ©molitions nĂ©cessitĂ©s pour combattre lâincondic. Les uniformes des pompiers ont souffert dans la circonstance. ,
Au cours de lâincendie, le sapeur Maurouarcl a Ă©tĂ© blessĂ© au pied par le chariot dâune pompe qui lui a passĂ© sur lâorteil.
Pont-lâAbbĂ©-Pioau ville. â inauguraÂtion de l'Ă©lectricitĂ©. â Le 18 novembre, grande fĂȘte Ă lâoccasion de lâinauguration de FĂ©loetricitĂ©, avec lo concours du la « Lyre Pl- cauvillaise » et sous la .prĂ©sidence dâhonneur do M. lo Maire.
P r o g r a m m e :A 2 heures, ouverture de la fĂȘte foraine.
Attractions diverses, jeux, loteries, chevaux de bois, etc.
A 2 h. 30, grande course de bicyclettes (rĂ©union cafĂ© BelhĂŽto, au bas du bourg). â 5 prix : 75, 50, 25, 10 et 5 fr.
A 3 houros, grand lancer de ballons. Concours de distance. Nombreux prix.
Pondant lo lancer de ballons, concert par « La Lyro Picauvillaiso ».
A 4 h. 30, bataille do confettis ot serpentins. Continuation do la l'été foraine.
A 8 heures prĂ©cises, grande fĂȘte du nuit. Illumination fĂ©erique du bourg. Cavalcade, chars illuminĂ©s : l"r char : Pont-lâAbbĂ©- LumiĂšro, avant 1928 ; 2"'" char : l.a Reine de la Nouvollo-LumtĂšro et sos demoiselles dâhonÂneur,
Retraite aux llambuaux. Los habitants de
Pont-lâAbbĂ© sont priĂ©s de bien vouloir pavoiÂser et illuminer pour donner plus dâĂ©clat, Ăš la fĂȘte. Le PrĂ©sident du ComitĂ© des FĂȘtes :
Louis MOREAU.H ouesville. â Les conscrits. â Amand
Durand, 43" rĂ©giment dâartillerie, Cherbourg ; Louis Legardinier, section des ouvriers, Ver- non (Eure).
Etat civil. â DĂ©cĂšs : Esther Marie, dit Asselinc, veuve Jean-Paul Lebroton, 8G ans.
SĂ©beville . â Souvenir sacrĂ©. â A la demande du petit groupe dos Anciens CombatÂtants do cette commune, une messe suivie dâun LibĂ©ra sera cĂ©lĂ©brĂ©e dans lâĂ©glise paroissiale, le vendredi 23 novembre, Ă 8 heures 1/2 ; la municipalitĂ© et toutes les familles seront reprĂ©sentĂ©es et devant lâautel et au pied du monumont commĂ©moratif.
Blosville. â En l'honneur des Morts de la guerre. â Le samedi 10 novembre, lâĂ©gliÂse de Blosville, dĂ©corĂ©e dâoriflammes mortuaiÂres ot de drapeaux tricolores recevait les Anciens Combattants. A lâautel, M. le CurĂ© do Chof-du-Pont ; en chaire, M. le CurĂ© de Saint-CĂ©me-du-Mont, dans un discours viÂbrant do foi et do patriotisme glorifie lâhĂ©roĂŻsÂme de nos hĂ©ros et adjure lâassistance de ne pas oublier ceux qui sont morts pour le salut de la France.
La paroisse presque toute entiĂšre entourait ceux qui avaient Ă©tĂ© Ă la peine durant la guerre. Au premier rang on remarquait avec plaisir M. le Maire de Blosville, conseiller gĂ©nĂ©ral, nouÂvellement promu Chevalier de la LĂ©gion dâUonnour, M. lâAdjoint, MM. Bigot, Lebiez, LoprĂ©vost et Roublot, conseillers municipaux.
Avant lâabsoute M. le CurĂ© salua, par des Ă©loges mĂ©ritĂ©s, les Anciens Combattants, remercia la MunicipalitĂ© de penser Ă ceux qui sont morts pour nous et de faire cĂ©lĂ©brer, pour le repos de leurs fĂźmes, ce service religieux ; il les fĂ©licita de ce noble exemple de charitĂ© et de fraternitĂ© chrĂ©tiennes.
Le cortĂšge dâunion sacrĂ©e so rendit ensuite au cimetiĂšre pour les derniĂšres priĂšres liturgiÂques de circonstance et pour un solennel hommage Ă nos grands Morts. Au nom de tous, une magnifique gerbe do dahlias est dĂ©posĂ©e sur le socle du monument avec les bouquets de chrysanthĂšmes des nombreux enfants. Nous tenons Ă signaler la dĂ©licate oll'rando dâune couronne de fleurs artificielles par les quatre conscrits do la classe 1928. Blosville a dignement cĂ©lĂ©brĂ© lo 10" anniverÂsaire de lâarmistice. Un Assistant.
DĂ©part pour la caserne. â Alexis Bigot, 229" rĂ©giment dâinfanterie, Le Havre (Seine- InfĂ©rieure) ; Louis Poisson, 403â dĂ©fense contre aĂ©ronefs, Toul (Meurthe-et-Moselle).
Etal civil. â DĂ©cĂšs : Louis Boulin,6 0 ans, ancien gendarme.
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et Eleveurs que, pour l ' e n l Ăš v e m e n t de t o u s a n i m a u x , ils nâont quâĂ tĂ©lĂ©phoner au IV» 8 A T O U R L A V I L L E ou au IV» » A M O N T E B O U K t l ou tĂ©lĂ©graphier it lâune des adresses ci-dessous
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crĂ©atives les dimanches 18 et 25 novembre 1928. â EntrĂ©e 7 heures 1/2, rideau 8 heures.
Au programme : Voué au blanc , comédie en 1 acte.
Les Cow'onnes de Plomb , drame on 5 actes, costumes de la maison Faucheux.
Maman Sabouleux , piĂšce comique on 1 acte.
Lâcoup de « Mon Doux JĂ©sus », comique. ApothĂ©ose. â Nombreux intermĂšdes. RĂ©union salle du Patronage. Sâil y a lieu la
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miĂšres, 4 francs ; secondes, 3 francs ; troisiĂšÂmes, 2 francs.
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Sainte-Colombe. â Il fau t deux feu x Ă l'avant. â M. Maurice Lefol, conducteur dâun camion appartenant Ăš une laiterie do La Haye-du-Puits, a fait lâobjet dâune contravenÂtion pour nâavoir quâun seul feu Ăč lâavant de son vĂ©hicule.
Colomby. â RenversĂ© pa> une auto. â M. Pierre (Janclon, 64 ans, Ă©leveur Ăš La Cam- be (Calvados), suivait en auto la route de Valognes Ăš. Saint-Sauveur-le-Vicomte. PrĂšs du village de Ravan, Ă Colomby, il aperçut deux hommes le procĂ©dant. AprĂšs avoir actionnĂ© sa trompe, il se mit en devoir de les dĂ©passer, lorsque lâun dâeux, M. Adolphe Larquomin, cultivateur Ă Flottemanville-Bo- cago, se porta sans motif sur sa gauche. Le malheureux fut accrochĂ© par lâaile droite du vĂ©hicule et renversĂ©. Il fut relevĂ© par lâauto -
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mobiliste et transporté à Valognes. Le docteur Moissy pansa le blessé qui portait prÚs du nez une plaie ayant donné lieu à une perte de sang abondante.
M. Candon, a mis la gendarmerie de Saint- Sauveur-le-Vicomte au courant de cet acciÂdent, dont la responsabilitĂ© incomberait au blessĂ©.
Besneville. â Eclairez ! â M. Pierre Saley, domestique chez M. Brunet, carrier, a fait l'objet dâune contravention pour dĂ©faut de lumiĂšre Ă son tombereau.
Acte de probitĂ©. â Rentrant de son traÂvail, mardi soir, M. Jean Lecesne, domestique chez M. J. Lerossignol, au bourg a trouvĂ© sur la route une serviette cuir contenant 1.150 francs et des bijoux Ă©valuĂ©s 500 francs.
LâhonnĂȘte domestique sâest empressĂ© de remettre sa prĂ©cieuse trouvaille Ă la mairie oĂč le propriĂ©taire est venu la rĂ©clamer le lenÂdemain.
Nos félicitations à M. Lecesne.
Effets souverains contre
Maux de Reins
Le grand mĂ©rite des Pilules Foster est dâenlever le mal de
dos et, si vous ĂȘtes souffrant, atteint de maux de tĂȘte, vertiges, lassitude, insomnies, de remplacer vos douleur? et vos malaises par un grand bien-ĂȘtre. En rĂ©tablissant le bon fonctionnement des reins, les Pilules Foster rĂ©alisent des cures inespĂ©rĂ©es I Ce tĂ©moignage en est la preuve.
Afmi PĂšrennet, 9, rsu Piteil, Piittmur, Ă©crit : " Des crises i t coliques nlpbrĂŒiqtm rĂ©sidaient ma vie insupportait. Je m m Ăč bien rĂ©tablie griot aux Pilules Futtr.Leur ejjet a Ă©tĂ© radical. "
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BricquebecConvocation des Ă©lecteurs. â Les Ă©lecÂ
teurs de Bricquebec sont convoqués pour élire six membres du Conseil Municipal.
LâĂ©lection aura lieu le dimanche 2 dĂ©cembre 1928, de 8 heures Ă 18 heures (heure lĂ©gale), Ă la Mairie.
Si un second tour de scrutin est nĂ©cessaire, il aura lieu le dimanche suivant aux mĂȘmes heures ot au mĂȘme lieu.
Poire Catherine.â Cette foire, une des des plus importantes do lâannĂ©e, se tiendra le lundi 26 novembre, jour du marchĂ© ; le dimanÂche 25 aura lieu la montre.
Morville. â FĂȘle de VArmistice. â Comme dâusage, Morville a fĂȘter lâarmistice. A la Grandâmesse, une foule d'Anciens Combattants et de Morvillais se pressait dans lâEglise. Le sermon fut donnĂ© par M. lâAbbĂ© Sevostro.
Un banquet rĂ©unit M. lo Maire et son Conseil municipal, M. lo CurĂ©, M. lâAbbĂ© Sevestre et nombre dâAncicns Combattants.
Et un vin dâhonneur fut servi pour fĂȘter les enfants des Ă©coles dont les chansons reÂcueillirent de nombreux applaudissements.
Rocheville. â Election du maire. â Le Conseil Municipal a procĂ©dĂ© Ă lâĂ©lection dâun maire en remplacement de M. Godefroy, dĂ©cĂ©dĂ©. M. Louis Morin, adjoint, a Ă©tĂ© Ă©lu par 8 voix sur 9 votants.
M. Bienaimé Launay a été élu adjoint au 1er tour par 6 voix sur 9 votants.
Le VrĂ©tot. â Entre voisins. â Arrivant ramasser des pommes on compagnie de son frĂšre, dans le champ de la Falaise, M. MauÂrice LeliĂ©pault, 18 ans, cultivateur chez ses parents, au Mont-Hatin, posa son veston sur une haie clĂŽturant les propriĂ©tĂ©s de M. FranÂçois Caliste.
Au moment de reprendre son vĂȘtement, M. LeliĂ©pault constata quâil Ă©tait tombĂ© do lâautre cĂȘtĂ© de la baie. Pour le ramasser il pĂ©nĂ©tra sur la propriĂ©tĂ© de M. Caliste, mais la femme do ce dernier intima au jeune homme lâordre de rebrousser chemin. M. Maurice LeliĂ©pault passant outre, la cultivatrice lui aurait assĂ©nĂ© deux gifles et lâaurait terrassĂ©. Pendant que le jeune homme so relevait, son antagoniste lui aurait portĂ© un coup de bĂąton sur le cĂŽtĂ© droit.
InformĂ©e do ces faits la gendarmerie a ouvert une enquĂȘte.
Mmâ Caliste nie avoir frappĂ© son voisin, elle affirme que câest le jeune homme qui lâaurait saisie et bousculĂ©e avec une telle force quâelle aurait roulĂ© sur le sol,
Attendons les rĂ©sultats do l'enquĂȘte qui va sâefforcer dâĂ©tablir les torts do chacun.
Sottevast, â DĂ©faut de permis de conduire. â Sans ĂȘtre titulaire du permis de conduire, M. EugĂšne Ilouyvet, mĂ©canicien, conduisait une auto. Il rencontra les gendarÂmes qui verbalisĂšrent.
Rauville-la-Bigot. â Tombola. â Liste des numĂ©ros gagnants de la tombola :
121) 334 575 809 â 1029 1309 1707 1885178 337 584 825 1092 1383 1717 1908204 548 585 849 1099 1444 1729 1921220 359 1)17 877 1142 1522 1731 1925251) 383 009 898 1205 1531 1737 1920207 394 737 901 1209 1500 1759 1929274 44 748 914 1232 1001 1770 1930291 430 741 940 1209 1000 1797 19311.30 50 750 980 1271 1007 1800 1935
33 524 781 988 1320 1090 1815310 528 787 989 1323 1695 1820323 503 82 1002 1302 1700 1850Les lots peuvent ĂȘtre rĂ©clamĂ©s Ă M. Pierre
Blandin, secrétaire, dans un délai do trois mois au maximum.
Une auto volĂ©e Ă Cherbourg est retrouÂvĂ©e Ă Rauville. â Samedi dernier, dans la soirĂ©e, lâauto de M. Voisin, reprĂ©sentant de moteurs, qui stationnait rue Alfred-Rossel, Ăč Cherbourg, avait disparue.
Mardi lâaprĂšs-midi, lâagent de police, M.
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Truffert Auguste, retrouva l'automobile abanÂdonnĂ©e, en piteux Ă©tat, au lieu dit Lo Val Chien, Ăč Rauville-la-Bigot. Le moteur Ă©tait grippĂ©, lo chĂąssis endommagĂ© et la direction laussĂ©e. M. Voisin reconnut que câĂ©tait bien sa voiture qui avait Ă©tĂ© volĂ©e et abandonnĂ©e en cot endroit.
BarnevilleTombereau non Ă©clairĂ©. â M. Pierre BĂ©Â
cot, cultivateur, village do la Croix-Rompue, Ă Besneville, conduisait de nuit, un tombeÂreau dĂ©pourvu de lumiĂšre, lorsqu'il rencontra les gendarmes. Cette rencontre lui valut une contravention.
P o rtb a il. â Cabane dĂ©molie. â M. Jean Lemoigne, propriĂ©taire et conseiller muÂnicipal, avait fait construire, dans un champ sis prĂšs du hĂ vre, une cabane en bois destinĂ©e Ă abriter ses animaux. Cette cabane a Ă©tĂ© dĂ©moÂlie partiellement, et les auteurs du mĂ©fait ont emportĂ© le bois.
La gendarmerie soupçonne deux individus de la localité.
Carteret. â Cours dâadultes. â Un cours dâadultes a lieu Ă lecole des garçons, le mardi et le vendredi, de 19 heures 30 Ă 21 heures, pendant les mois de novembre, dĂ©cembre et janvier.
E X I g Ă ^ A ^ A B g ĂŒ g
QuettehouBureau de Bienfaisance. â La commisÂ
sion administrative du bureau de bienfaisance a dressĂ© la liste des Ă©lĂšves nĂ©cessiteux des Ă©coles publiques qui seront admis Ă bĂ©nĂ©ficier des repas servis par la cantine scolaire. 38 Ă©lĂšves ont Ă©tĂ© admis. Un repas chaud leur sera servi tous les midjs, dĂšs maintenant, et pendant tout lâhiver.
A cette occasion, M. Victor Blestel, proÂprietaire au Valvacher, et membre de la commission administrative, a fait don graÂcieux dâune barrique de cidre pour amĂ©liorer lâordinaire des enfants.
Cours d'adultes. â Un cours gratuit, pour les adultes, fonctionne dĂšs Ă prĂ©sent, Ă l'Ă©cole des garçons les lundi, mercredi et venÂdredi de chaque semaine, Ă 8 heures du soir.
Saint-Vaast-la-Hougue. â I l tarde bien Ă tenir sa promesse. â Fin septembre dernier, M. Alfred HĂ©bert, entrepreneur, rue Croix-Marigny, revenant de travailler Ăč Cras- ville, perdit deux chaĂźnes qui tombĂšrent de sa voiture, non loin du bourg de Quettehou. Il apprit quelles avaient Ă©tĂ© ramassĂ©es par M. Belloris, travaillant Ă cette Ă©poque chez M. Lepctit, Ăč Saint-Vaast-la-Hougue. M. Belloris lui dit que les chaĂźnes avaient Ă©tĂ© dĂ©posĂ©es Ă I.estrc et quâil les rapporterait lui-mĂȘme. M. HĂ©bert lui remit un billet de cinq francs pour lo rĂ©compenser, mais, hĂ©las, il attend toujours les chaĂźnes. M. HĂ©bert est allĂ© conter la chose Ă la gendarmerie.
Bicyclette disparue. â Dimanche soir, vers 6 heures, M. Roger Groult, mĂ©canicien Ă Valcanvillo, entra quelques instants au dĂ©bit Blanchcmain, rue Croix-Marigny, Ă Saint- Vaast, laissant sa bicyclette dans la cour. En sortant il constata la disparition de son vĂ©lo dâune valeur de 300 francs, et informa la genÂdarmerie.
En derniÚre heure, nous apprenons que la bicyclette a été retrouvée abandonnée dans un champ prÚs de Saint-Vaast.
Barfleur. â FĂȘte de l'Armistice. â- La fĂȘte do lâarmistice fut, comme de coutume, suivie par la population tout entiĂšre.
A 16 heures, Ă lâĂ©glise, avait lieu le sermon dâusage, donnĂ© par M. le CurĂ©.
AprĂšs un salut solennel, absoute aux morts de la guerre, donnĂ©e devant une tombe imiÂtant celles du front. Cotte cĂ©rĂ©monie se dĂ©roula au milieu de chants magnifiques, dans une Ă©glise merveilleusement illuminĂ©e. Puis ce fut le dĂ©part pour le Monument aux Morts, le dĂ©pĂŽt de superbes gerbes offertes par les AnÂciens Combattants et par la municipalitĂ©, lâappel des Morts, la minute do silence et le chant du « De Profundis ».
Un vin dâhonneur rĂ©unit Ă lâHĂŽtel du Port les Anciens Combattants, aprĂšs quoi un banÂquet par souscription groupa Ă lâhĂŽtel du Phare un certain nombre dâAnciens CombatÂtants.
Le Vicel. â AprĂšs le. drame du Nar- douet. â M. lĂ© juge d'instruction vient de signer une ordonnance de non lieu en faveur de Bon Lemoigne, le terrassier qui tua son camarade HervĂ© Olivier, au Nardouot, dâun coup de lampe de mineur Ă la tĂȘte.
Les magistrats ont estimĂ© que Lemoigne avait pu se croire en Ă©tat de lĂ©gitime dĂ©fense ot nâavait jamais eu lâintention de frapper mortellement son compagnon.
personnalitĂ©s bien connues de Cherbourg, que le confĂ©rencier fit son entrĂ©e, prĂ©cĂ©dĂ© de M. le contre-amiral HervĂ©, major gĂ©nĂ©ral, prĂ©fet mariÂtime par intĂ©rim, prĂ©sident ; M le Sous-PrĂ©fet de Cherbourg; M. Appell, dĂ©putĂ©; M. le Maire de Cherbourg ; M. le PrĂ©sident de la Chambre de Commerce ; M. le PrĂ©sident du Tribunal Civil ; M. l'Inspecteur primaire ; M. le Commandant du centre dâaviation de Cherbourg.
AussitĂŽt M. Appell, dĂ©putĂ©, prĂ©senta Ă l'assisÂtance le cĂ©lĂšbre aviateur et, en termes trĂšs heuÂreux, fit entrevoir lâavenir immense de Cherbourg- aviation, futur port dâescale de la France et de lâEurope. De nombreux applaudissements souliÂgnĂšrent le dĂ©sir unanime de ce voeu ardent pour tous les cherbourgeois.
La parole fut ensuite donnĂ©e au Commandant Weiss qui conquit immĂ©diatement son auditoire, autant par lâaisance Ă©loquente de sa parole que par le passionnant sujet quâil traita superbement. Cette causerie, laite sur un ton aimable, et qui fut Ă©maillĂ©e de dĂ©tails savoureux sur le phĂ©nomĂ©Ânal exploit de Lindbergh, dura une grande heure qui parut Ă tous infiniment courte ! Car le Commandant Weiss n'est pas seulement au nomÂbre de nos plus grands « as » de lâaviation, mais il est aussi un diseur des plus agrĂ©ables et des plus poĂ©tiques qui soient. La salle enthousiasmĂ©e lui manifesta de tout cĆur combien son Ă©loquence substantielle fut goĂ»tĂ©e par tous les assistants.
Enfin, M. le Contre-Amiral Hervé, en quelquesil homma-mots écoutés avec respect, sut rendre un
ge mĂ©ritĂ© au Commandant Pierre Weiss, aux organisateurs de cette belle soirĂ©e et, en partiÂculier, Ă M. LĂ©on Diesnis, Consul de Bolivie et de Guatemala, Directeur de la revue La Manche Economique.
Lâexcellente impression emportĂ©e par le public de choix venu Ă cette premiĂšre confĂ©rence, est du meilleur augure pour celles qui suivront.
On nous annonce la prochaine pour le 28 novemÂbre : elle aura pour sujet « En regardant ILnden- burg », par Edouard Helsey. J. R.
Nota . â En dernier lieu, nous apprenons que la quĂȘte faite au profit des familles des marins de IâOmline, il la suile de la confĂ©rence, a atteint le chillre de 1.100 fr.
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M. Mauduit Léon, ßt Laudurit, à l.a Cliapelle-en- Juger (Manche), pour sa fille (hernie guérie).
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M. T homas Louis, Ă Bonnebosq (Calvados), guĂ©ri dâhydrocĂšle. M. Verger Alfred, Ă Epaigne, par Lieurey (Eure), guĂ©ri de varicocĂšle. M. David Louis, ;i Vieux-FumĂ©, par CondĂ©-sur-Ifs (CalvaÂdos), guĂ©ri de varices.
Nous engageons donc toutes les personnes atteintes de ces infirmitĂ©s, et qui veulent guĂ©rir Ă se rendre auprĂšs de lâĂ©minent spĂ©cialiste, qui les recevra avec la plus grande amabilitĂ©, Ă :VALOGNES, Vendredi 7 dĂ©cembre, HĂŽtel du
Louvre.Bayeux, Mardi 11, HĂŽtel du Luxembourg. Saint-Lo, Samedi 15, HĂŽtel de la Gare. Coutances, Lundi 17, HĂŽtel de la Gare.
CherbourgLa conférence du Commandant Pierre Weiss.
â Mercredi Ă 21 heures, a eu lieu au Central- CinĂ©ma de Cherbourg, la premiĂšre confĂ©rence d celles organisĂ©es par la Revue Française avec Ie collaboration trĂšs active de La Manche EconoA inique. Câest devant une salle comble, oĂč se trou" valent nombreux des officiers de la marine et des"
COMITĂ DĂPARTEMENTAL ĂCONOMIQUELe mercredi 7 novembre, le ComitĂ© Ă©conomique
départemental a tenu sa réunion mensuelle à la Préfecture, sous la présidence de M. Vatin, sous- préfet, remplaçant M. le Préfet.
AprĂšs lecture du procĂšs-verbal de la derniĂšre sĂ©ance, M. le PrĂ©sident fait connaĂźtre au ComitĂ©, en rĂ©ponse Ă un vĆu Ă©mis prĂ©cĂ©demment que M. le President de la Mutuelle laitiĂšre l'a informĂ© quâil rĂ©unira prochainement le ComitĂ© de cette association en vue de dĂ©cider si le fonctionneÂment en reprendra oĂč non.
Le ComitĂ© aprĂšs avoir examinĂ© les prix des diverses denrĂ©es et objets de consommation Ă©met les vĆux suivants :
1» La chertĂ© du prix du lait Ă©tant due, surtout Ăč cette Ă©poque de lâannĂ©e, au prix Ă©levĂ© de la nourÂriture du bĂ©tail, le ComitĂ© Ă©met le vĆu que les tarifs de transport en chemin de fer des tourteaux soit diminuĂ© et rĂ©duit Ă celui du transport des pommes et que le prix des tourteaux soit rĂ©duit par contingentement.
2» Le ComitĂ© Ă©met Ă©galement le vĆu que des mesures soient prises pour rĂ©duire la fabrication des produits industriels provenant du lait.
3° Le ComitĂ© constatant que la chertĂ© du cidre, malgrĂ© lâabondance de la rĂ©colte de pommes est due Ăč la transformation des fruits Ă cidre en alcool, Ă©met le vĆu que des mesures soient priÂses pour rĂ©duire celte fabrication.
La prochaine réunion est fixée au mercredi cinq décembre prochain.
O N D E M A N D EA lâimprimerie du Journal de Valognes
Un APPRENTI TYPOGRAPHEPayé en débutant.
TuĂ© par le tramway. â Le dimanche 11 novembre, vers 17 heures 50, Ă 800 mĂ©trĂ©s de la gare de CrĂ©ances, le mĂ©canicien qui conduisait le tramway, ayant ressenti une forte secousse, arrĂȘta son convoi et, avec le chef de train, en rechercha la cause. Sur la voie, et Ă une vingtaine de mĂštres environ, ils trouvĂšrent un homme portant une forte blessure Ă la tĂȘte et ne donnant plus signe de vie.
Les gendarmes de Lessay, aussitĂŽt prĂ©venus, se rendirent sur les lieux et reconnurent dans le cadavre le sieur Pierre LefĂŒlĂątre, ĂągĂ© de 70 ans, demeurant Ă CrĂ©ances.
Celui-ci Ă©tait allĂ© dans lâaprĂšs-midi Ă Lessay et revenait Ă son domicile en suivant la vole du chemin de fer. Mais en raison de lâobscuriÂtĂ© et, de plus, Ă©tant atteint dâune forte surditĂ©, le septuagĂ©naire n âentendit pas le train qui le happa au passage et le tua sur le coup.
P a r c i , p a r l Ă .Pour faire m a jo rer sa p e n s io n . â
Le Parquet do Limoges a lait arrĂȘter derÂniĂšrement le nommĂ© Henri Martin, d'dans, gazĂ© de guerre, lequel, on instance de_ majoÂration do pension pour tuberculose, avait tonte do fausser lo rĂ©sultat de l'analyse en dĂ©versant dans son crachoir, t'i l'hĂŽpital de Limoges, le contenu d'un flacon contenant des bacilles do Koch. Martin a Ă©tĂ© ĂŽerouĂ©.
Pris Ă son piĂšge. â Un propriĂ©taire de Cintogabolle (Hauto-Garonne) M. Jean-Marie Gazais, 39 ans, mariĂ©, pĂšre do doux enfants, so croyant depuis quoique temps victime do vols nombreux, avait installĂ© ft l'intĂ©rieur do
t son habitation dos piĂšges avec des armes Ă I feu.I Ayant ouvert, lâautre soir, sans prĂ©caution,
la porte de sa cave, lâinfortunĂ© a reçu en pleine poitrine, la dĂ©charge d'un fusil dont il avait sans se douter, actionnĂ© la gĂąchette. 11 (i Ă©tĂ© tuĂ© sur lo coup.
U n e fa m ille e s t e m p o is so n n Ă© e par d es ch a m p ig n o n s. â A Coutras (Gironde), M. Jean linteau, mĂ©tayer, sa femme et leurs deux petits garçons ĂągĂ©s de 4 et C ans, ayant manÂgĂ© des champignons, ont Ă©tĂ© empoisonnĂ©s. MalgrĂ© les soins d'un docteur, le plus jeune dos enfants est mort. On est inquiet sur lo sort dos autres membres delĂ famille.
L e feu d a n s u n e Ă© g lis e . â Un incendie s'est dĂ©clarĂ© Ăą PĂ©zĂŽnas (HĂ©rault), dans lâĂ©glise
Saint-Jean. Les pompiers so sont rendus maĂźÂtres du sinistre, mais le feu a causĂ© de trĂšs importants dĂ©gĂąts.
Quatre tableaux, les stalles du chĆur, en noyer sculptĂ©, une chĂąsse contenant une mitre ornĂ©e de pierre prĂ©cieuses, une croix et une chaĂźne en or, le tout Ă©valuĂ© Ăą plus d'un milÂlion, ont Ă©tĂ© la proie des flammes.
Lo marbre du maĂźtre-autel a Ă©clatĂ© sous lâeffet do la chaleur, et les candĂ©labres ont ĂŽtĂ© fondus.
Los causes du sinistre sont inconnus.
Lâimprudence dâun fumeur aurait causĂ© 1 million de dĂ©gĂąts. â Un incendie d'une violence extrĂȘme sâest dĂ©clarĂ©, aux Chapelles-Bourbon(Seine-et-Marne, dans une remise de la ferme des Vieilles-Chapelles,
propriĂ©tĂ© de M. Denoyer, de Paris. Le feu a gagnĂ© rapidement les Ă©tables et Ă©curies voisiÂnes et dĂ©truit 120 mĂštres de bĂątiments renferÂmant une machine, de nombreux instruments agricoles, d'importantes quantitĂ©s de rĂ©coltes, etc. Dix gĂ©nisses et trois porcs ont Ă©tĂ© la proie des flammes. Le sinistre a causĂ© 1 million de dĂ©gĂąts et serait dĂ» â croit-on â Ă l'impruÂdence d'un fumeur.
La T. S. F. dans lestrains. â Dimanche est parti do Budapest, pour Vienne, le premier train muni d'appareils rĂ©cepteurs de T. S. F.
Le public a manifestĂ© un vif intĂ©rĂȘt pour cette innovation. Les Ă©missions provenaient d'un postede Budapest, et de nombreux postes europĂ©ens ont Ă©tĂ© Ă©galement entendus sans la moindre irrĂ©gularitĂ© durant tout le parcours.
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Etudes do M LEPE.LLETIER,Commissaire-Priseur Ă Valognes,
Et de M" FRANĂOIS, notaireĂ Moiilohourg.
iim .jp d'un (Mobilier A g rico leBUlilu mortel vif de l"r choix, par suiÂte de lin de bail, Ă Saint-IVIarcouf,terme de Ttirgevillo, hameau deCrisbee, le DIMANCHE 2 DECEMHliE 1928, il une heure prĂ©cise, Mâąâ veuve François PoisÂson, propriĂ©taire, fera vendre : Mobilier vif. - Chevaux : C h e v a l hongre, hors Ăąge, trĂšs doux, attelĂ© ii lotis usaÂges. j u m e n t de s ans, trĂšs douce, trĂšs lionne earrioleuse (pouvant ĂȘtre conduiÂte par femme). bestiaux : 10 v a Âc h e s Ă lait de i Ă 7 ans, dont 3 Ă terÂme eu fĂ©vrier, 3 en mars et les autres pleines de 2 et 3 mois, 3 v a c h e s de 3 uns, l'ruiehes renouvelĂ©es, 2 v a c h e s de 4 ans Ă l'engrais, 5 g Ă© n i s s e s de 2 ans 12. saillies en juillet, 5 g Ă© n i s Âs e s de 2 tins, bonnes Ăą faire saillir. â Mobilier MĂ»ri : C h a r r u e , forte h e r Âs e , h e r s e Ă lot) dents, b a t t e u s e pouvant fonctionner an moteur ot au manĂšge, m o i s s o n n e u s e , Ă© q u i p a Âg e s de limon et de devant, traits, liauls-eolliers, tiers, b a r a t t e pour 40 kilos, moulin Ă pommes, t o n n e a u x vides, c o m m o d e s , Hits, cruches en cuivre, etc. - CrĂ©dit de Chandeleur et PĂąques 1929, au-dessus de 200 fr. aux personnes reçue nues solvables.
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Etude de M RenĂ© FRANĂOISNotaire Ăą Montebourg.
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A LOUERDe gré à gré,
Pour entrer en jouissance le 25 dĂ©Âcembre 1928,
LES PIECES DE TERRECi-aprÚs désignées,
Commune de M o n te b o u rg1â Le Clos MĂȘriel, herbage plantĂ©,
contenant 1 hectare 20 arcs 05 centiaÂres.
2° P iĂš c e d e t e r r e avec ancien jarÂdin, partie en herbage plantĂ©, une pĂ©piÂniĂšre Ă cĂŽtĂ©, deux bĂątiments, cour deÂvant, le tout contenant environ 1 hecÂtare 00 ares 47 centiares, nommĂ© Le Mont-Caslre.
3° Quatre p i Ăš c e s d e t e r r e sises . quartier du Mont-Caslre, en face les immeubles du n° prĂ©cĂ©dent, nature dâherbage, donl deux plantĂ©es de pomÂmiers, contenant environ 2 hectares 00 ares 42 centiares.
Commune de SAINT-FLOXEL4° Un h e r b a g e sis triage de la LanÂ
de Matigon, formé de la réunion do 3 piÚces, dites Le Clos Brouette, Le Clos Terrier ou La Cour et le Clos Durai ou Coupé, contenant 2 hectares 70 ares 19 centiares.
5° Quatre p i Ăš c e s d e f e r r e , se teÂnant, sises quartier du bond Buisson, nature dâherbage, dont mie plantĂ©e, nommĂ©es Le ltond Buisson Le Clos au CurĂ© ou la Campagne et La Pointe, contenant 2 hectares 57 ares 83 centia-1*6 S.
Commune d'EROUDEVILLE0° Une p iÚ c e d e t e r r e en herbage
planté, contenant environ 1 hectare 83 centiares.
Ces piĂšces de terre appartiennent Ă M. Edmond VRAC.
Pour tous renseignements et traiter, sâadresser Ă M» F r a n ç o i s , Notaire.
MĂŽme Ă©ludeFL L O U E R
De grĂ© Ă grĂ©,Pour entrer en jouissance le 25 dĂ©Â
cembre 1928,
Une PiĂšce de terreSise Ă TUROUEVILLE, roule du
Marais, nommĂ©e Le Long PrĂ©, conteÂnant environ 80 ares.
Pour tous renseignements el traiter, sâadresser soit Ă Mme veuve DĂ©sirĂ© LA- MACHE, propriĂ©taire Ă Fresville, soit Ă M" François» Notaire.
GRAND CONCOURSDE CHIFFRES
Tout lecteurs qui remplira les cases vides avec des chiffres, de façon que chaque ranÂgĂ©e additionnĂ©e donne le chiffre 22, et dont la solution sera exacte recevra une ĆUVRE D'ART d'une valeur de 60 francs. Envoyer la rĂ©ponse, en y joignant une enveloppe timÂbrĂ©e portant votre nom et votre adresse, Ă M. RABUTEAU, directeur du Service des Concours dâArt, 10, rue Merlin, PARIS Cl 1e).H H H M M H H H H H H 434 H H
Etude de M° R o g e r D E L A C O U R ,Notaire Ăą Pont-lâAhbĂ©,
Canton de Sainte-MĂšre-Eglise.
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MOBILIER AGRICOLEMort et Vif,
Pour cause de cessation complĂšte de faisanee-valoir, Ă PICAUVILLE, ferÂme d'Eroudeville, requĂȘte de M. itippolyte Diksms, le DIMANCHE 25 NOVEMBRE 1928, Ă une heure trĂšs prĂ©cise, M° Delacour vendra aux enchĂšres publiques :
Mobilier VifDeux vaohas amouillantes, Ă terme
en décembre ; deux vaches à terme en janvier ; deux vaches à terme en février ; quatre vaobes à terme en mars ; six vaches à terme en avril ; huit vaches fraßchement renouvelées.
Un superbe taureau de 2 ans.Lif cheval hongre percheron, parÂ
lait limonier, ùgé de 9 ans ; une jument percheronne, trÚs bonne de collier, ùgée de 12 ans ; une ùneese de 10 ans.
Mobilier MortUne forte carriole bùchée ; une
voiture à ùne ; une charrette avecéchelles et ridelles ; 2 tombereaux.
Une faucheuse Deering, Ă©tal neuf; une rAteleuse | une faneuse.
Brouettes ; baratte Ă beurre avec pied.
3 tonneaux pleins ; 7 tonneauxvides ; une tonne de 2.400 litres ; un foudre de 1.200 litres ; un loi de barÂriques.
Equipages de limon ; Ă©quipages de carriole ; traits el prolonges, ele., etc.
Et quantitĂ© dâautres objets.Payement : moitiĂ© au comptant et
moitiĂ© Ă PĂąques 1929 pour tes personÂnes notoirement solvables.
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Etude de Mâ Paul LEMELAND,LicenciĂ© en droit, notaire Ă la Haye- du-Puils, successeur de M° Chaxteux, son beau-pĂšre.
A VENDREPar adjudication publique et volon-
laire, Ă La Haye-du-Pnils, en lâĂ©lude de M L e m e la n d , notaire,
Le 30 NOVEMBRE 1928, Ă 14 heures,
La belle TERRE et FERMEDo la V e rb ia so a n a rle
Située commune de Saint-Sympho- rien le Valois, à 2 km. de la gare de La Haye-du Puits, comprenant :
Jolie maison de maĂźtre avec jardin anglais devant el puits, bAti- mento d'exploitation divers en trĂšs bon Ă©tal. â Jardins.
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Contenance environ 13 hectares.Jouissance réelle : Noël 1928.
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Le GĂ©rant : Victor Lechevalier
Imprimerie du Journal de Valognes.