JOURNAL VALOGNES

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JOURNAL VALOGNES Feuille Politique, Agricole, Commerciale, Industrielle, Scientifique. LittĂ©raire et d’Annonces x V. ABONNEMENTS Ville et La Manche : 10 lĂŻ. ; antres dĂ©partements : 12 fr. — U s abonnements partent (lu 1" Janvier, sont payables d'avance et se continuent jusqu’à contre ordre. Les quittances d'abonnement prĂ©sentĂ©es par la poste son» majorĂ©es de S fr. montant des frais de recouvrement. Pour, changement d’adresse envoyer la derniĂšre bande et joindre 0 fr. 73. — H ne sera pas tenu compte des demandes non accompagnĂ©es de 0 f . 73 en timbres poste. R< C. Valognes, 288. - ChĂšques Postaux i Paris C, C, 231.94 ‱ i . RÉDACTION ET ADMINISTRATION, 25, rue Carnot, VALOGNES TĂ©lĂ©phone 79 Les manuscrits non insĂ©rĂ©s ne sont pas rendus Adresser lettres et mandats Ă  M. le Directeur du J ournal de V alognes ANNONCES Judiciaires, la ligne 1 fr. 50 ; Diverses 0 fr. 65 ; RĂ©clames 0 fr. 75 ; Locales 1 fr. Minimum par insertion 4 francs. Les annonces sont reçues aux Bureaux du Journal, jusquau Jeudi soir. Pour la publicitĂ© extra-rĂ©gionale, Ă©trangĂšre aux dĂ©partements de la Manche et du Calvados, s'adresser au Bureau Parisien des Journaux de. Province, 12, rue Blanche, Paris (9e), rĂ©gisseur exclusif. Journal lĂ©galisĂ© : 0 fr. 60. OHEMINS DE FER. - Paria-Cherbourg. — DĂ©part do Valognes: 4 11. 22 m. ;expr.); 8 h. 39 ni.; ion. 2 m. ; 2 II 04 s. (rapide); 6 h. 07 s.; 10 II 32s. (expr.) Clirrbourg-Paris. — DĂ©part do Valognes : 6 11. 33 m. (expr.); 7 11. 13 m. ; Il h. 34 ni. (expr.) ; midi 07 ; 5 h. 29 s. (expr.); 0 h. 10s.; 8 h. 39 s. (expr.) Valognes- Vilte-Barfleur-Cherbourg. — DĂ©part do Valognes-Villc : 8 h. 22 ni.;(jusqu'il St-Yaast); 12 11. 32 s. (jusqu'Ă  Bailleur) ; 2 h. 21 s. (jusqu’à Sl-Vaasl) ; 0 II 23 s. (jusqu'Ă  Bailleur); 8 h. s. (jusqu’à St-Martin). Cherbourg-Parfleur- Valognes- Ville. — Arri- vĂ©e Ă  Vnlognos-Ville : 7 h. 37 m. (do St-Martin) ; 8 II. 4 m. (de Bailleur); Il h. m. (de St-Vaasl); 4 h. 48 s. (do Sl-VnasI) ; 7 h. 43 s. (de Bailleur). M. PoincarĂ© sans les Radicaux AprĂšs une semaine d'intrigues laborieuses, M. PoincarĂ© a dĂ» finalement se rĂ©soudre Ă  constituer Je ministĂšre sans le concours des radicaux, lia fini par oĂč il aurait mieux fait do commencer. Ses hĂ©sitations, sos remords, peut-ĂȘtre, ne l’ont ni grandi, ni consolidĂ©. Quelle politique va-t-il faire, ou se laissera-t-il imposer ? On peut se le domnndor, non sans inquiĂ©- tude, lorsqu'on se rappelle les concessions surprenantes, navrantes, auxquelles il avait dĂ©jĂ  consenti pour conserver, coĂčto que coĂ»te, le concours des radicaux. Au vrai, il avait Ă  pou prĂšs tout lĂ»cho, pour n'ĂŽtro pas lĂąchĂ© et il a tout do mĂŽme Ă©tĂ© lĂąchĂ©. C’est une situation peu reluisante et qui n’est pas non plus rassurante. RĂ©capitulons ; Il avait abandonnĂ© les ar- ticles 7ĂŒ et 71, aprĂšs les avoir jugĂ©s indispen- sables au maintion du prestige do la France au dehors ; il s’était rĂ©signĂ© Ă  mutiler son budget au risquo d’en compromettre lo fragile Ă©quilibre, il avait consenti Ă  la rĂ©duction des crĂ©dits militaires, au grand pĂ©ril do la dĂ©fen- se nationale, il avait mĂŽme acceptĂ© (chose in- croyable et pourtant vraie !) de prendre pour baso de sa politique sociale le programme sub- versif do la C. G, T. ; il avait lĂąohĂ©, sans Ă©lĂ©- gance, son ami M. Marin... Tous cos abandons n’ont pas suffi et on se demande on les constatant, oo qui aurait pu suffire aux radicaux. Mais la question qui maintenant se pose est de savoir, comment, ayant Ă©tĂ© une fois consentis ils pourront ĂȘtre repris. S’ils ne lo sont pus, c'est la continua- tion ot mĂ©mo l’aggravation du gĂąchis. S'ils le sont c’est que M. PoincarĂ© se rĂ©signera Ă  gou- verner Ă  droite aprĂšs ĂȘtre tombĂ© Ă  droite )>ion malgrĂ© lui. Cependant, gouverner Ă  droite c'est une alternative (pie le prĂ©sident du Consoil semble toujours, peureusement, consi- dĂ©rer comme la pire disgrĂące. Alors, do quoi demain sera-t-il fait ? On a ooutumo de dire, aprĂšs chaquo crise ministĂ©- rielle qu'il convient d’attendre Ă  l’Ɠuvre le nouveau gouvernement. Sans doute, mais avouons nue la composition tardive et, passa- blement hĂ©tĂ©roclite du ministĂšre, aprĂšs les compromissions si fĂącheuses de la crise est plutĂŽt de nature Ă  justifier des craintes qu’à susciter dos espoirs. a. i> . Asthmatiques La Poudre et les Cigarettes d'Abyssinie Exibard soulagent instantanĂ©ment. Essayez-les, vous serez convaincus. 28, rue Richelieu,' Paris. Tlos Pharmacies. Le nouveau MinistĂšre Dimanche soir, M. PoincarĂ© est parvenu Ă  constituer un ministĂšre qui no comprend pas do radicaux, M. Daladier ayant refusĂ© la col- laboration do son parti. Le Cabinet compte les dix-neuf ministres ou sous-secrĂ©taires d'Etat ci-aprĂšs : PrĂ©sident du Conseil (sans portefeuille), M. PoincarĂ©, sĂ©nateur de la Meuse (Union rĂ©publicaine). Finances, M. ChĂŽron, sĂ©nateur du Calvados (Union rĂ©publicaine). Justice, M. Barthou, sĂ©nateur des Basses- PyrĂ©nĂ©es (Union dĂ©mocratique radicale). Affaires Ă©trangĂšres, M. Briand, dĂ©putĂ© de la Loire-InfĂ©rieure (rĂ©publicain socialiste). IntĂ©rieur, M. Tardieu, dĂ©putĂ© de Belfort (rĂ©publicain de gauche). Guerre, M. PainlovĂ©, dĂ©putĂ© de l'Ain (rĂ©pu- blicain socialiste). Marine, M. Loygucs, dĂ©putĂ© de la Haute- Garonne (rĂ©publicain do gauche). Instruction publique, M. Marraud, sĂ©nateur du Lot-et-Garonne (gauche dĂ©mocratique). Travaux publics, M. Forgcot, dĂ©putĂ© de la Marne (rĂ©publicain socialiste). Commerce, M. Bonnefous, dĂ©putĂ© de Seine- ot-Üiso (Union rĂ©publicaine dĂ©mocrati- que). Agriculture, M. Ilonnessy, dĂ©putĂ© do la Cha- rente (rĂ©publicain socialiste). Colonies, M. Maginot, dĂ©putĂ© de la Meuse (action dĂ©mocratique et sociale). Travail, M. Louchour, dĂ©putĂ© du Nord (gau- cho radicale). Pensions, M. AntĂ©riou, dĂ©putĂ© do l’ArdĂšche (rĂ©publicain socialiste). Air, M. Laurent Eynac, dĂ©putĂ© de la Haute- Loiro (gaucho radicale). Sous-SecrĂ©taires d’Etat Travail, M. Obcrkirch, dĂ©putĂ© du Bas-Rhin (Union rĂ©publicaine dĂ©mocratique). Education physiouo, M. Henri PĂątĂ©, dĂ©putĂ© de Paris (indĂ©pendant do gauche). P. T. T., M. Germain Martin, dĂ©putĂ© de l’IIĂ©rault (Gauche radicale), Ennseignoment technique et Beaux-Arts, M. François-Poncet, dĂ©putĂ© de Paris (Action, dĂ©mocratique ot sociale). REVUE DE U PRESSE Un Ă©chec de M. Caillaux Certains radicaux doivent nourrir aussi une belle rancune contre M. Caillaux, puisque, hier, au SĂ©nat, son propre parti a refusĂ© de le prĂ©senter Ă  la commission des finances, dit ■ Curtius, dans le Gaulois : Col Ă©chec, est pour sa fatuitĂ© un coup sensible. Pour lui, qui se croit lu plus grand financier des temps prĂ©sonls, pour lui qui traitait, du liant do sou siĂšgo Ă  la commission, les ministres, les rap- porteurs, Ions scs collĂšgues avec une souveraine impertinence, voir sa compĂ©tence dĂ©niĂ©e par ses amis, quelle lui ni i liai ion ! Les prĂ©somptueux supportent mal 'cos leçons. M. Caillaux a quille le SĂ©nat laissant voir toute sa mauvaise humour. Copendant un comitĂ© radical-socialiste do pro- vince, celui de Roeliefort, qui tenait hier scs assi- ses, a volĂ© un ordre du jour flĂ©trissant lo change- ment de lactique opĂ©rĂ© Ă  Angers, et la manƓuvre qui provoqua « une crise dangereuse pour l'an lo- in 10 du parti et la sĂ©curitĂ© du pays »... Nous en verrons bien d’autres si M. PoincarĂ© sait gouverner avec fermetĂ© et ne rien concĂ©der Ă  la rĂ©volution ! C’est le propre des factieux de ne pouvoir surmonter un Ă©chec. Lue bande qui s’as- Feuilleton du J ournal de Valoonks. — N° 10 Un Terrien Par G. de Wkkdk Mulot racontait volontiers ses petites all’aires Ă  « la fille du patron ». Kilo le savait fort Ă©pris d’une jeune personne, dont le papa Ă©tait direc- teur d’un grand journal. Cette jeune personne Ă©tait coquette, et le soupirant n’osait se dĂ©cla- rer, par crainte de ne pouvoir ofi’rir une cor- beille assez brillante. Marion profita de l’occasion pour dire inci- demment a Mulot : — Nous avons encore la ressource des bijoux de maman qui appartiennent Ă  la communautĂ©. Ils valent gros, Ça bouchera toujours un trou. Quant aux miens, qui ne doivent rien Ă  person- ne, je ne veux plus les porter. Vous prendrez dans le tas ce qui pourra vous convenir pour Mlle Marthe... Taisez-vous. Ça me fera plaisir. AprĂšs cela — sans mĂ©chant calembour, — Mulot serait passĂ© dans on trou de souris pour rendre service Ă  Marion, ‱ La premiĂšre mesure Ă  prendre Ă©tait de mu- seler la presse au sujet de la disparition d’AI- landhuy. Ce ne fut pas trĂšs difficile. Mais quand 11 s’agit do retrouver le disparu, ce fut bien une autre afi’aire. On commença par foui’ler l’appartement par- ticulier d Allandhuy, dans l’espoir d’y retrouver un Indice quelconque de sa Cuite. L’opĂ©ration fut exĂ©cutĂ©e par le commissaire do police, as- sistĂ© d’un secrĂ©taire, en prĂ©sence de Marion, de Mulot et de deux ou trois serviteurs de l'hĂŽtel. On ne trouva rien que des papiers insi- nuants, factures de bottiers, de tailleurs et 'autres. On Interrogea tous les gens de la maison, aucun d'eux ne s'Ă©tait aperçu du dĂ©part de leur maĂźtre. On sut seulement, par un « extra » en- gagĂ© pour la fĂȘte et affectĂ© au service des voi- lures, qu’un grand et gros homme, vĂȘtu de cou- leurs sombres, et emmitouflĂ© d’un cache-nez, s’était glissĂ© dehors, Ă© pied, tout seul, parmi les. autos, lors de la dispersion des invitĂ©s, Ă  5 heures du matin environ, Qu’était devenu ce gros homme 7 La police penchait Ă  croire qu’il se cachait encore dans quelque repaire des faubourgs de Daris, excellents refuges pour tous les malfai- teurs. Des perquisitions eurent lieu un peu partout, dans les quartiers les plus suspects, et amenĂšrent l’arrestation imprĂ©vue de maint gibier de potence. Mais d’AUandhuy, point. Marion en Ă©tait persuadĂ©e Ă  l’avance. Son beau-pĂšre, encore vigoureux et d’une activitĂ© dĂ©vorante, n’aurait jamais consentit Ă  se terrer ainsi dans l’inaction Elle ne doutait pas qu’il n’eĂ»t gagnĂ© l’étranger, le Nouveau Monde peut-ĂȘtre, sous un dĂ©guisement et un faux nom dans le but de s’y refaire une fortune, en mĂȘme temps qu'il Ă©chappait de la sorte aux consĂ©- quences de sa banqueroute. Car c’était une banqueroute. La presse n’en parlait qu'Ă  mots couverts, et. pour cause. Mais le public en parlait de reste. Cela faisait beaucoup de bruit dans Landerneau, une foule de gens, de petites gens surtout, Ă©tant ruinĂ©s sans retour. On procĂ©dait Ă  la liquidation de l’affaire avec toute la diligence possible en pareil cas. Marion Ă©tait pressĂ©e d’en finir, de voir clair dans la si- tuation, de savoir jusqu’oĂč allait le dĂ©sastre. Elle ne dormait plus, mangeait Ă  peine, passait son temps Ă  supputer des chiffres. Un vague remords se mĂȘlait Ă  ses angoisses parfois. Elle se demandait, le rouge au front, si son refus d’épouser le duc Je la Mothe-Acbard n’avait pas prĂ©cipitĂ© le dĂ©nouement fatal. Peut-ĂȘtre l’entreprise financiĂšre, subordonnĂ©e a ce mariage, eĂ»t-elle sinon sauvĂ©, au moins prolongĂ© la situation. Peut-ĂȘtre eĂ»t-elle donnĂ© Ă  son pĂšre le temps de se retourner ? Cette pensĂ©e Ă©tait odieuse Ă  Marion. Mais une autre pensĂ©e, qui suivait invariablement celle-lĂ , lui Ă©tait plus cruelle encore : — C’est pour l’amour de François que j’ai sacrifiĂ© la fortune et l’honneur mĂȘme du mari de ma mĂšre, et François maintenant est perdu Ă  tout jamais pour moi I Il arriva un jour Ă  la pauvre Mme Allandhuy, au milieu de ses gĂ©missements perpĂ©tuels, de prononcer le nom de son neveu, auquel na- guĂšre elle ne songeait pas souvent. — Ah ! si seulement François n’était pas si loin 1 semble pour un mauvais coup, si elle le manque, est aussitĂŽt en dĂ©sarroi ; chacun accuse le voisin ; on sc montre le poing. C’est .la discorde ou la dĂ©- bandade ! Los radicaux en sont lĂ . M. Gustave HervĂ©, dans la Victoire, ex- prime aussi sa satisfaction de la leçon que vient de recevoir M. Caillaux, au SĂ©nat : Le geste symbolique, hautement politique, dc's radicaux-socialistes du SĂ©nat, aura, il faut l’espĂ©- rer, Ă  la Chambre, des imitateurs lorsqu’on volera sur la dĂ©claration ministĂ©rielle. M. Joseph Caillaux a deux joues. Les radicaux-socialistes du SĂ©nat n'ont souffletĂ© que sa joue droite. Les radicaux-socialistes de la Chambre pour- raient bien lui'souffleter la joue gauche, jeudi ou vendredi, en refusant on masse de voter contre le nouveau ministĂšre PoincarĂ©. (lu est heureux de constater .qu’il reste encore en peu.d'esprit pĂŽlij-^tƓv.l d’eapril national chez nos radicaux-socialistes. Pas assez, malheureusement. La Paix que voulut le MarĂ©chal Foch Au moment oĂč reprennent les nĂ©gociations avec l’Allemagne, sur les rĂ©parations, aussi bien que sur l’évacuation de la RhĂ©nanie, il n’est pas sans intĂ©rĂȘt de rappeler, comme le fait M. Jacques Soydoux, dans le Petit Pari- sien, les conceptions do M. Je MarĂ©chal Focli, sur la sĂ©curitĂ© do nos frontiĂšres : Au cours de la confĂ©rence de la paix, le marĂ©- chal Fo.cli avait prĂ©conisĂ© l'occupation permanente de toute la ligne du Rhin,, depuis la frontiĂšre d’Alsace jusqu’à la Hollande. Il avait dĂ©veloppĂ© sos arguments dans deux mĂ©moires datĂ©s du 27 novembre 1918 cl du 10 janvier suivant. Le Rhin, frontiĂšre militaire indispensable au maintien de la paix,-que poursuit la coalition, «‹oueluait-il, no constitue aucun profit territorial pour aucun pays ; il no s’agit pas, on effet, d’annexer la rive gauche au Rhin, d’augmenter lo territoire de la Franco ou do la' Belgique et do la protĂ©ger contre une revendication allemande, mais bien do tenir au Rllin la barriĂšre commune de sĂ©curitĂ© nĂ©ces- saire Ă  la SociĂ©tĂ© dos nations dĂ©mocratiques. Celte proposition, prĂ©sentĂ©e par la dĂ©lĂ©gation française Ă  nos alliĂ©s ot associĂ©s, fut repoussĂ©e par eux. Nous avions demandĂ©, on mĂȘme temps, que la rive gauche du Rhin lĂ»t Ă©rigĂ©e en Etal indĂ©pendant, non seulement do la Prusse, mais de l'Allemagne : les Anglais et les AmĂ©ricains virent sans doute lĂ  une tentative do dislocation du Reich Ă  laquelle ils Ă©taient extrĂȘmement oppo- sĂ©s. lis ne voulaient Ă  aucun prix laisser Ă  la France.victorieuse une situation cpii leur rappelait celle de Louis XIV ou du NapolĂ©on, dont les noms revenaient! sans cesse dans, leur bouche. Cependant, le marĂ©chal Foch maintenait sa maniĂšre de voir. Le Gmai, Ă  la sĂ©ance plĂ©niĂšre do la confĂ©rence qui prĂ©cĂ©dait do vingt-quatre heures-la remise du traitĂ© aux Allemands, il reprit scs arguments : « Quand on est maĂźtre du Rhin,’ on est mabre de tout lo pays », dit-il, el c'est alors qu’il fil la comparaison cĂ©lĂšbre : « Si nous voulions nous, dĂ©fendre dans celle salle, il suffirait de tenir les portes pour eu interdire le passage Ă  l’ennemi ; inversement, quand nous aurons perdu les portes, l’ennemi pourra passer ». L’Etat n’a pas Ă  constituer de capitaux Ă  ses fonctionnaires De La Petite Tribune : Notre collaborateur Ernest Tisserand soulignai! dans le dernier miniĂšre de la Petite Tribune que l’Etal paie Irois fois plus cle fonctionnaitfÜ qu'il n’en emploie rĂ©ellement. L’Etat fait pire. Il distribue des capitaux Ă  cer- tains de ses fonctionnaires. La loi du 2fi avril 1924 assurant l'emploi obliga- toire des mutilĂ©s de guerre prĂ©voit la titularisa- tion des employĂ©s auxiliaires jlo l’Etat et a laissĂ© Ă  scs .rĂšglements d’administration publique le soin de dĂ©terminer les conditions d’appliealioii du prin- cipe qu’elle Ă©nonçait. Marion se retourna brusquement, trĂšs pĂąle : — Ma pauvre maman y pensez-vous ! Com- ment voulez-vous que ce garçon, accablĂ© de ses propres affaires, puisse encore s’embarras- ser des nĂŽtres ! C'est impossible. Mme Allandhuy balbutia, dĂ©solĂ©e : — Oh ! Marion, crois-tu ? 11 avait l’air de bien t’aimer pourtant ? A ces paroles imprudentes, Marion devint livide. Elle dit avec effort : — M'auriez-vous donnĂ©e Ă  François quand j'Ă©tais une hĂ©ritiĂšre ? Non, n’est-ce-pas ? Ce n’aurait pas Ă©tĂ© un assez baau parti. Eli bien, maintenant que nous sommes ruinĂ©es, nous ne pouvons l’appeler au secours ! Ce serait hon- teux ne notre pari I D’ailleurs, s'jl veut venir nous aider, il viendra. Nous verrons bien s’il tient Ă  nous. LĂ -dessus elle sortit de la chambre de sa mĂšre, Ă©touffant, et alla pleurer dans la sienne Ă  son aise. Mme Ailandhtiy, restĂ©e seule, pleura aussi abondamment. Celte pauvre femme si frivole, si attachĂ©e aux riens pĂ©rissables du monde ne cessait plus de fondre en larmes (Ă  tous propos et mĂȘme hors de propos). Incapable d’envisager la situation en face, de raisonner, de prendre un parti, elle ne cherchait qu’à s’étourdir, Ă  s’endormir plutĂŽt, pour Ă©viter toute la souf- france du regret. EnfermĂ©e dans son boudoir, Ă©tendue sur sa chaise longue, elle passait ses journĂ©es Ă  dĂ©vorer, en mĂȘme temps, des nuĂ©es de romans et des sacs de bonbons, se bouchant les oreilles pour ne pas entendre les ailĂ©es et venues suspectes dans l’hĂŽtel, inventaires des richesses qu’il lui faudrait quitter ; inventaires des trĂ©sors dont ses yeux ne jouiraient pas. Et le soir, en cachette de sa fille, pour mieux dor- mir, elle prenait des potions opiacĂ©es concĂ©dĂ©es Ă  sa faiblesse par un trop complaisant mĂ©decin. Elle n’était pourtant pas assez sotte pour ne pas comprendre qu’un trĂšs grand changement s’imposait dans son existence. Mais elle ne se rendait nullement compte de ce que ce chan- gement pourrait ĂȘtre. Elle avait tant voyagĂ© pendant la guerre ! Eh bien ! elle voyagerait encore I Elle s’en irait avec Marion sur ces fa- meuses plages de Belgique interdites naguĂšre par la prĂ©sence des Boches ; ou bien toutes les Aujourd’hui, il faut payer l'addition, et le gou- vernement sollicite un crĂ©dit de 100.000.000 (cent millions de francs) pour payer aux fonctionnaires titularisĂ©s un rappel de traitement remontant au 3 avril 1925. Des assimilĂ©s au grade de chef de bureau lou- cheront ainsi des sommes pouvant monter Ă  40.000 francs. Cela, c'est du gaspillage. Que l'Elal paie dĂ©cem- ment ses employĂ©s, c’est bien. Qu’il leur donne de fortes retraites Ă  un Ăąge oĂč ils pourraient en- core travailler, c’est moins bien. Mais que par un artifice lĂ©gal quelconque il leur constitue des do- lations de capitaux, c’est inadmissible. Tout est Ă  revoir et Ă  refaire, de ce point de vue. Et les Chambres se doivent, en tout cas, de mettre Ă  l'index et de ne jamais voter le projet de loi n" 272 du 28 juin 1928 qui coiislilue une viola- tion flagrante des principes suivis en matiĂšre de traitements. Un rappel d’un mois,deux moisd’aug- menlalion se conçoit, se soutient, non celui d’un vĂ©ritable capital. Jean-Pierre Roche. E ch os Devant les Chambres Le nouveau gouvernement s’est prĂ©sentĂ© jeudi aprĂšs-midi devant les Chambres. Lue Ă  la Cham- bre par M. PoincarĂ©, au SĂ©nat par M. Barthou, la dĂ©claration ministĂ©rielle a fait, au Palais-Bourbon, l'objet d’un long dĂ©bat. Cependant, aprĂšs diverses interpellations, la Chambre accorde sa confiance au nouveau ministĂšre et, par 330 voix contre 129, vote l’ordre du jour suivant : « La Chambre, confiante dans le gouvernement, approuve ses dĂ©clarations, repoussant toute addition, passe Ă  l'ordre du jour ». Le gouvernement a demandĂ© Ă  la Chambre d’entreprendre, dĂšs vendredi, la discussion du budget. fl la mĂ©moire des prĂȘtres et religieux tombĂ©s au champ d'honneur La Ligue des Droits des Religieux anciens combattants et ta Ligue des PrĂȘtres anciens eom- ballanls ont fait cĂ©lĂ©brer mercredi matin, Ă  Noire- Dame de Paris, tin service pour les 3.101. prĂȘtres, 1.535 congrĂ©ganistes et 337 religieuses tombĂ©s au champ d’honneur. S. Ein. le cardinal Dubois prĂ©sidait la cĂ©rĂ©mo- nie oĂč M. le chanoine Desgranges, dĂ©putĂ© du Morbihan, prononça une Ă©mouvante allocution. Sectarisme socialiste A Saint-Nazaire (Loire-InfĂ©rieure), le parti so- cialiste local ayant appris que le Docteur Pulol, adjoint au maire socialiste de Saint-Nazaire, avait envoyĂ© une de ses .filles dans un Ă©tablissement d’enseignement libre, a im,s cet adjoint en accusa- tion et l'a obligĂ© Ă  quitter le parti. Le Docteur Piilot a rĂ©pondu en donnant sa dĂ©mission d’ad- joint el en abandonnant la direction de plusieurs Ɠuvres post-scolaires. Les socialistes de Saint-Nazaire n'ont pas pris eu considĂ©ration l’exemple de leur coreligionnaire M. Fernand Ifouissoii, prĂ©sident de la Chambre des dĂ©putĂ©s, qui a confiĂ© l’éducation de ses tilles aux Dames du SacrĂ©-CƓur, dans un couvent d'Ilalie non Ă©loignĂ© de la frontiĂšre. Qu'importe ! ce sont les contribuables qui payent !... M. CrĂ©nicl, conseiller municipal communiste de la ville do Paris, a Ă©lĂ©, ii y a trois ans, alors qu’il Ă©tait Ă  Moscou, condamnĂ© Ă  cinq ans de pri- son pour espionnage. Depuis celle Ă©poque, M. CrĂ©met est restĂ© Ă  Moscou... Mais, il continue Ă  loucher les indem- nitĂ©s diverses allaehĂ©es Ă  .son mandai municipal el Ă  celui de conseiller gĂ©nĂ©ral de la Seine. Et les contribuables, surchargĂ©s d’impĂŽts, payent des « indemnitĂ©s » Ă  M. CrĂ©met, qui n’a pas rempli son mandat depuis trois ans ! Le naufrage du « Vestrls » Lo paquebot britannique Vestrls, sc rendant do New-York Ă  Rio de Janeiro, a coulĂ© lundi, en plein Atlantique. Pris dimanche dans une terrible tempĂȘte lo Vestrls s’inclina fortement Ă  tribord lundi et coula en une minute. Dos survivants prĂ©tendent que l’appel S. O.S. n’aurait pas Ă©tĂ© lancĂ© Ă  temps et que les canots deux retourneraient en Suisse rechercher de lointains souvenirs Quand elle Ă©mettait de tels projets devant Marion, la vaillante fille, malgrĂ© tout son cou- rage, frĂ©missait. Comment dĂ©tromper sa mĂšre! Comment faire entendre Ă  cette Ăąme. frivole la terrible signification du mot riiine I II semblait alors Ă  Marion que l’épreuve Ă©tait au-dessus de ses forces ; elle flĂ©chissait sous le poids de sa peine — elle ne savait pas que c’était sa croix ! HĂ©las ! pas une fois, en ces heures cruelles, Marion n’eut l’idĂ©e de recourir Ă  Celui qui a souffert avant nous et pour nous, qui seul guĂ©rit les souffrances humaines. Non qu’elle fĂ»t incrĂ©dule, ni mĂȘme Ă  proprement parler indiffĂ©rente : mais sa religion Ă©tait tou- ie de surface : une messe Ă©lĂ©gante le dimanche, quelques sermons choisis en CarĂȘme, l’accom- plissement du devoir pascal. C’était tout... et c’était peu ! Cependant, de nouvelles dĂ©couvertes fĂącheu- ses dans « l’affaire Allandhuy » s'Ă©bruitaient chaque jour. La vente immĂ©diate de l’hĂŽtel s'imposait. Marion le savait bien. Mais oĂč aller? Mais surtout, oh! surtout! comment faire entendre raison Ă  sa mĂšre ! Mulot inno- cemment osa parler de François. — Peut-ĂȘtre M. de Saint-Morel pourrait-il... — Taisez-vous ! s’écria Marion avec un em- portement dont le pauvre garçon ne la croyait pas capable. Taisez-vous ! Je vous dĂ©fends de jamais me parler de lui. Et trouvant soudain, dans l’excĂšs de son dĂ©- sespoir, la force qui lui avait manquĂ© jus- qu’alors, laissant lĂ  Mulot confondu, elle se prĂ©cipita chez sa mĂšre, et haletante, sanglo- tante, lui exposa la situation. Ce fut la tin de « la belle MmB Allandhuy». La femme ravagĂ©e et vieillie avant l’ñge qui se releva de ce choc n’était plus que l’ombre, ou pour mieux dire le spectre de la grande mondaine. Chapitre XIII Pendant ce temps, si Ă©trange que cela puisse paraĂźtre, François de Saint-Morel, au fond de sa Bergerie, ne se doutait de rien. Les journaux de Paris, qu’il parcourait d'ailleurs fort vite, n'avaient pu le renseigner, puisqu’ils avaient Ă  peine fait allusion au « krach Allandhuy » Ă  mots couverts et incomprĂ©hensible aux igno- dc sauvetage du paquebot n’étaient pas en Ă©tat de tenir la mer. Le dramatique sauvetage des naufragĂ©s est malheureusement restĂ© incomplet, malgrĂ© les ejlorls de l'Ă©quipage d'un pĂ©trolier français et d'un vapeur amĂ©ricain. L’espoir de retrouver les 136 manquants sur un total de 338 personnes est Ă  peu prĂšs perdu. La catastrophe aurait Ă©lĂ© causĂ©e par un dĂ©place- ment de la cargaison. L'agitation paysanne en Russie Les journaux de Moscou signalent que de gra- ves rĂ©voltes ont Ă©clatĂ© en plusieurs points de la Russie, oĂč des paysans, protestant contre les exactions du fisc, ont tuĂ© des fonctionnaires et incendiĂ© des Ă©difices soviĂ©tiques. L'Ă©ruptton de l’Etna AprĂšs un semblant d’accalmie, suivi d’un redou- blement de violence, l’éruption de l’Etna s’est enfin ralentie sensiblement. La lave a emportĂ© de la bouche des masses Ă©normes de roches dĂ©ta- chĂ©es des parois de la grande fente. Les petits cratĂšres de celte fente qui, lundi, Ă©taient silencieux, sillaient mardi comme des locomotives. La partie infĂ©rieure de la coulĂ©e n’est plus ali- mentĂ©e, et on espĂšre que le front de lave n’attein- dra pas d’autres maisons de Carrabba. La coulĂ©e de Fossanloro s’est transformĂ©e en un torrent de pierres ardentes. M. Malladra, directeur de l'observatoire vĂ©su- vien, qui Ă©tait allĂ© visiter les fieux atteints, a confirmĂ© que l’activitĂ© de l’éruption de l’Etna a trĂšs sensiblement diminuĂ©, cl que, sauf une repri- se inattendue, on prĂ©voit sa cessation complĂšte Ă  bref dĂ©lai. Un nouvel exploit de l’aviateur espagnol de la Cierva L’inventeur de l'aulogyre, l’ingĂ©nieur espagnol de La Cierva, aurait dĂ©clarĂ© avoir rĂ©ussi, sur son appareil, Ă  voter en marche arriĂšre en perdant un peu de bailleur. Ce fait aurait Ă©tĂ© constatĂ© par plusieurs aviateurs Ă©trangers. Si la nouvelle est exacte, ce serait la premiĂšre fois qu’ttn appareil plus lourd que Pair aurait rĂ©ussi pareil exploit. Informations Le payement des mandats-posle A partir du 1er janvier 1929, le payement Ă  des tiers, porteurs des mandats-poste prĂ©alablement acquittĂ©s el revĂȘtus de l'empreinte de la griffe de commerce du bĂ©nĂ©ficiaire, sera limitĂ© aux litres n’excĂ©dant pas 500 francs, prĂ©sentĂ©s isolĂ©ment. Rien ne sera changĂ© eu ce qui concerne les mandats dĂ©crits sur bordereau el les chĂšques no- minatifs dont le payement est rĂ©clamĂ© par des tiers aux guichets des payements Ă  vue des bu- reaux de chĂšques postaux. La signalisation des routes de l’Ouest L'ne bonne signalisation est appelĂ©e Ă  rendre les plus grands services Ă  tous les usagers des roules mais surtout aux automobilistes el parmi eux aux touristes qui ont besoin de trouver leurs roules jalonnĂ©es d’indications judicieusement placĂ©es pour Ă©viter les erreurs d’itinĂ©raires ou prĂ©venir les accidents aux passages dangereux. On comprend donc que l’Automobilc-Club de l’Ouest se soit employĂ©, depuis plusieurs annĂ©es, Ă  doter notre rĂ©gion d’une signalisation rĂ©pondant aux besoins de la circulation moderne. L''Association Professionnelle des Journalistes de l’Ouest, dĂ©sirant l'aider Ă  poursuivre son Ɠuvre, a dĂ©cidĂ© de lui allecler une partie du produit d’une tombola qu’elle organise au profit de sa caisse de secours et de retraites. Le prix du billet est de 2 francs. 11 permet de participer au tirage de plus de 250 lots. Le premier est constituĂ© par un portefeuille contenant trente mille francs en litre sur l’Etat français. Le second est une conduite intĂ©rieure Chenard- Waleker 4 places, 4 portes, d’un prix de 25.000 francs. Tous les lots sont d'ailleurs de haute valeur. Les billets, dont le nombre est strictement limitĂ©, sont actuellement en vente au siĂšge social de l'Association Professionnelle des Journalistes de l’Ouest, H, rue Poultain-Duparc, Ă  Rennes, et rants du fait. Et François n’avait vu personne. Louis Martial venait justement d’ĂȘtre expĂ©diĂ© au grand hĂŽpital PlautiĂšres, de Metz, pour y organiser un service, en sorte que François n’allait mĂȘme plus Ă  Vouziers, et se contentait, quand cela Ă©tait nĂ©cessaire, d’y envoyer Nico- las. Depuis combien de temps le jeune homme n’avait-il pas eu de nouvelles de Marion ? Il ne voulait pas se le demander. Il faisait les plus louables efforts pour oublier l’enchanteresse, « qui ne l’aimait pas, ne l’aimerait jamais » se rĂ©pĂ©tait-il amĂšrement. En l'absence de Martial, il avait pris l’habi- tude d’aller frĂ©quemment, les jours de pluie, fumer une pipe chez le curĂ© de sa paroisse, prĂȘtre admirable, ancien sergent-major, qui avait fait la guerre comme aumĂŽnier militaire et s’était couvert de gloire, en entraĂźnant Ă  l’assaut des troupes hĂ©sitantes et harassĂ©es. Et le prĂȘtre, connaisseur d’ñmes, n’avait pas Ă©tĂ© long Ă  discerner la plaie secrĂšte qui ron- geait le cƓur du jeune homme. Un jour que Frasçois lui avait paru plus triste que de coutume, il lui dit paternelle- ment, la main sur l’épaule, en le reconduisant Ă  la porte : — Si quelqu’un vous a fait de la peine, priez beaucoup pour ce quelqu’un. François rougit sans rĂ©pondre. Mais il revint deux jours aprĂšs, bien dĂ©cidĂ© Ă  demander conseil Ă  son pasteur. Il se disait en arpentant la route : — Les prĂȘtres ont reçu des grĂąces d’état. Ce sont les mĂ©decins des Ăąmes instituĂ©s par Dieu. Celui-lĂ  est trĂšs fort puisqu'il lit les pensĂ©es des gens. Son diagnostic est sĂ»r. II trouvera un remĂšde Ă  ma douteur, Ă  l’obsession de ma vie. Des images confuses de Chartreuses et de Trappes l’assaillirent Ă  ce moment-lĂ  : car François, malgrĂ© ses sentiments retigeux, se figurait encore que le dĂ©senchantement et le dĂ©pit conduisaient seuls au cloĂźtre. Mais, ayant ouĂŻ sa confession, le prĂȘtre lui dit seulement : (A suivre).

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JOURNAL VALOGNESFeuille Politique, Agricole, Commerciale, Industrielle, Scientifique. LittĂ©raire et d’Annonces

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Cherbourg-Parfleur- Valognes- Ville. — Arri­vĂ©e Ă  Vnlognos-Ville : 7 h. 37 m. (do St-Martin) ; 8 II. 4 m. (de Bailleur); Il h. m. (de St-Vaasl); 4 h. 48 s. (do Sl-VnasI) ; 7 h. 43 s. (de Bailleur).

M. Poincaré sans les RadicauxAprÚs une semaine d'intrigues laborieuses,

M. PoincarĂ© a dĂ» finalement se rĂ©soudre Ă  constituer Je ministĂšre sans le concours des radicaux, l ia fini par oĂč il aurait mieux fait do commencer.

Ses hĂ©sitations, sos remords, peut-ĂȘtre, ne l’ont ni grandi, ni consolidĂ©. Quelle politique va-t-il faire, ou se laissera-t-il imposer ?

On peut se le domnndor, non sans inquié­tude, lorsqu'on se rappelle les concessions surprenantes, navrantes, auxquelles il avait dĂ©jĂ  consenti pour conserver, coĂčto que coĂ»te, le concours des radicaux. Au vrai, il avait Ă  pou prĂšs tout lĂ»cho, pour n'ĂŽtro pas lĂąchĂ© et il a tout do mĂŽme Ă©tĂ© lĂąchĂ©. C’est une situation peu reluisante et qui n ’est pas non plus rassurante.

RĂ©capitulons ; Il avait abandonnĂ© les ar­ticles 7ĂŒ et 71, aprĂšs les avoir jugĂ©s indispen­sables au maintion du prestige do la France au dehors ; il s’était rĂ©signĂ© Ă  mutiler son budget au risquo d’en compromettre lo fragile Ă©quilibre, il avait consenti Ă  la rĂ©duction des crĂ©dits militaires, au grand pĂ©ril do la dĂ©fen­se nationale, il avait mĂŽme acceptĂ© (chose in­croyable et pourtant vraie !) de prendre pour baso de sa politique sociale le programme sub­versif do la C. G, T. ; il avait lĂąohĂ©, sans Ă©lé­gance, son ami M. Marin...

Tous cos abandons n’ont pas suffi et on se demande on les constatant, oo qui aurait pu suffire aux radicaux. Mais la question qui maintenant se pose est de savoir, comment, ayant Ă©tĂ© une fois consentis ils pourront ĂȘtre repris. S’ils ne lo sont pus, c'est la continua­tion ot mĂ©mo l’aggravation du gĂąchis. S'ils le sont c’est que M. PoincarĂ© se rĂ©signera Ă  gou­verner Ă  droite aprĂšs ĂȘtre tombĂ© Ă  droite )>ion malgrĂ© lui. Cependant, gouverner Ă  droite c'est une alternative (pie le prĂ©sident du Consoil semble toujours, peureusement, consi­dĂ©rer comme la pire disgrĂące.

Alors, do quoi demain sera-t-il fait ? On a ooutumo de dire, aprĂšs chaquo crise ministé­rielle qu'il convient d’attendre Ă  l’Ɠuvre le nouveau gouvernement. Sans doute, mais avouons nue la composition tardive et, passa­blement hĂ©tĂ©roclite du ministĂšre, aprĂšs les compromissions si fĂącheuses de la crise est plutĂŽt de nature Ă  justifier des craintes qu’à susciter dos espoirs. a . i>.

AsthmatiquesLa Poudre et les Cigarettes d'Abyssinie

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Le nouveau MinistÚreDimanche soir, M. Poincaré est parvenu à

constituer un ministÚre qui no comprend pas do radicaux, M. Daladier ayant refusé la col­laboration do son parti. Le Cabinet compte les dix-neuf ministres ou sous-secrétaires d'Etat ci-aprÚs :Président du Conseil (sans portefeuille), M.

Poincaré, sénateur de la Meuse (Union républicaine).

Finances, M. ChÎron, sénateur du Calvados (Union républicaine).

Justice, M. Barthou, sénateur des Basses- Pyrénées (Union démocratique radicale).

Affaires étrangÚres, M. Briand, député de la Loire-Inférieure (républicain socialiste).

Intérieur, M. Tardieu, député de Belfort (républicain de gauche).

Guerre, M. Painlové, député de l'Ain (répu­blicain socialiste).

Marine, M. Loygucs, député de la Haute- Garonne (républicain do gauche).

Instruction publique, M. Marraud, sénateur du Lot-et-Garonne (gauche démocratique).

Travaux publics, M. Forgcot, député de la Marne (républicain socialiste).

Commerce, M. Bonnefous, dĂ©putĂ© de Seine- ot-Üiso (Union rĂ©publicaine dĂ©mocrati­que).

Agriculture, M. Ilonnessy, député do la Cha­rente (républicain socialiste).

Colonies, M. Maginot, député de la Meuse (action démocratique et sociale).

Travail, M. Louchour, député du Nord (gau­cho radicale).

Pensions, M. AntĂ©riou, dĂ©putĂ© do l’ArdĂšche (rĂ©publicain socialiste).

Air, M. Laurent Eynac, député de la Haute- Loiro (gaucho radicale).

Sous-SecrĂ©taires d’Etat Travail, M. Obcrkirch, dĂ©putĂ© du Bas-Rhin

(Union républicaine démocratique). Education physiouo, M. Henri Pùté, député

de Paris (indépendant do gauche).P. T. T., M. Germain Martin, député de

l’IIĂ©rault (Gauche radicale), Ennseignoment technique et Beaux-Arts, M.

François-Poncet, député de Paris (Action, démocratique ot sociale).

REVUE DE U PRESSEUn Ă©chec de M. Caillaux

Certains radicaux doivent nourrir aussi une belle rancune contre M. Caillaux, puisque, hier, au SĂ©nat, son propre parti a refusĂ© de le prĂ©senter Ă  la commission des finances, dit ■ Curtius, dans le Gaulois :

Col échec, est pour sa fatuité un coup sensible. Pour lui, qui se croit lu plus grand financier des temps présonls, pour lui qui traitait, du liant do sou siÚgo à la commission, les ministres, les rap­porteurs, Ions scs collÚgues avec une souveraine impertinence, voir sa compétence déniée par ses amis, quelle lui ni i liai ion !

Les présomptueux supportent mal 'cos leçons. M. Caillaux a quille le Sénat laissant voir toute sa mauvaise humour.

Copendant un comitĂ© radical-socialiste do pro­vince, celui de Roeliefort, qui tenait hier scs assi­ses, a volĂ© un ordre du jour flĂ©trissant lo change­ment de lactique opĂ©rĂ© Ă  Angers, et la manƓuvre qui provoqua « une crise dangereuse pour l'an lo­in 10 du parti et la sĂ©curitĂ© du pays »...

Nous en verrons bien d’autres si M. PoincarĂ© sait gouverner avec fermetĂ© et ne rien concĂ©der Ă  la rĂ©volution ! C’est le propre des factieux de ne pouvoir surmonter un Ă©chec. Lue bande qui s’as-

Feuilleton du Journal de Valoonks. — N° 10

Un TerrienPar G. de Wkkdk

Mulot racontait volontiers ses petites all’aires Ă  « la fille du patron ». Kilo le savait fort Ă©pris d’une jeune personne, dont le papa Ă©tait direc­teur d’un grand journal. Cette jeune personne Ă©tait coquette, et le soupirant n’osait se dĂ©cla­rer, par crainte de ne pouvoir ofi’rir une cor­beille assez brillante.

Marion profita de l’occasion pour dire inci­demment a Mulot :

— Nous avons encore la ressource des bijoux de maman qui appartiennent Ă  la communautĂ©. Ils valent gros, Ça bouchera toujours un trou. Quant aux miens, qui ne doivent rien Ă  person­ne, je ne veux plus les porter. Vous prendrez dans le tas ce qui pourra vous convenir pour Mlle Marthe... Taisez-vous. Ça me fera plaisir.

AprĂšs cela — sans mĂ©chant calembour, — Mulot serait passĂ© dans on trou de souris pour rendre service Ă  Marion,‱ La premiĂšre mesure Ă  prendre Ă©tait de mu­seler la presse au sujet de la disparition d’AI- landhuy. Ce ne fut pas trĂšs difficile.

Mais quand 11 s’agit do retrouver le disparu, ce fut bien une autre afi’aire.

On commença par foui’ler l’appartement par­ticulier d Allandhuy, dans l’espoir d’y retrouver un Indice quelconque de sa Cuite. L’opĂ©ration fut exĂ©cutĂ©e par le commissaire do police, as­sistĂ© d’un secrĂ©taire, en prĂ©sence de Marion, de Mulot et de deux ou trois serviteurs de l'hĂŽtel. On ne trouva rien que des papiers insi­

nuants, factures de bottiers, de tailleurs et 'autres.On Interrogea tous les gens de la maison,

aucun d'eux ne s'Ă©tait aperçu du dĂ©part de leur maĂźtre. On sut seulement, par un « extra » en­gagĂ© pour la fĂȘte et affectĂ© au service des voi­lures, qu’un grand et gros homme, vĂȘtu de cou­leurs sombres, et emmitouflĂ© d’un cache-nez, s ’était glissĂ© dehors, Ă© pied, tout seul, parmi les. autos, lors de la dispersion des invitĂ©s, Ă  5 heures du matin environ, Qu’était devenu ce gros homme 7

La police penchait Ă  croire qu’il se cachait encore dans quelque repaire des faubourgs de Daris, excellents refuges pour tous les malfai­teurs. Des perquisitions eurent lieu un peu partout, dans les quartiers les plus suspects, et amenĂšrent l’arrestation imprĂ©vue de maint gibier de potence. Mais d’AUandhuy, point.

Marion en Ă©tait persuadĂ©e Ă  l’avance. Son beau-pĂšre, encore vigoureux et d’une activitĂ© dĂ©vorante, n’aurait jamais consentit Ă  se terrer ainsi dans l’inaction Elle ne doutait pas qu’il n’eĂ»t gagnĂ© l’étranger, le Nouveau Monde peut-ĂȘtre, sous un dĂ©guisement et un faux nom dans le but de s’y refaire une fortune, en mĂȘme temps qu'il Ă©chappait de la sorte aux consé­quences de sa banqueroute.

Car c’était une banqueroute.La presse n’en parlait qu'Ă  mots couverts, et.

pour cause. Mais le public en parlait de reste. Cela faisait beaucoup de bruit dans Landerneau, une foule de gens, de petites gens surtout, étant ruinés sans retour.

On procĂ©dait Ă  la liquidation de l’affaire avec toute la diligence possible en pareil cas. Marion Ă©tait pressĂ©e d’en finir, de voir clair dans la si­tuation, de savoir jusqu’oĂč allait le dĂ©sastre. Elle ne dormait plus, mangeait Ă  peine, passait son temps Ă  supputer des chiffres.

Un vague remords se mĂȘlait Ă  ses angoisses parfois. Elle se demandait, le rouge au front, si son refus d’épouser le duc Je la Mothe-Acbard n’avait pas prĂ©cipitĂ© le dĂ©nouement fatal. Peut-ĂȘtre l’entreprise financiĂšre, subordonnĂ©e a ce mariage, eĂ»t-elle sinon sauvĂ©, au moins prolongĂ© la situation. Peut-ĂȘtre eĂ»t-elle donnĂ© Ă  son pĂšre le temps de se retourner ?

Cette pensée était odieuse à Marion. Mais une autre pensée, qui suivait invariablement celle-là, lui était plus cruelle encore :

— C’est pour l’amour de François que j’ai sacrifiĂ© la fortune et l’honneur mĂȘme du mari de ma mĂšre, et François maintenant est perdu Ă  tout jamais pour moi I

Il arriva un jour à la pauvre Mme Allandhuy, au milieu de ses gémissements perpétuels, de prononcer le nom de son neveu, auquel na­guÚre elle ne songeait pas souvent.

— Ah ! si seulement François n’était pas si loin 1

semble pour un mauvais coup, si elle le manque, est aussitĂŽt en dĂ©sarroi ; chacun accuse le voisin ; on sc montre le poing. C’est .la discorde ou la dé­bandade !

Los radicaux en sont là.M. Gustave Hervé, dans la Victoire, ex­

prime aussi sa satisfaction de la leçon que vient de recevoir M . Caillaux, au Sénat :

Le geste symbolique, hautement politique, dc's radicaux-socialistes du SĂ©nat, aura, il faut l’espé­rer, Ă  la Chambre, des imitateurs lorsqu’on volera sur la dĂ©claration ministĂ©rielle.

M. Joseph Caillaux a deux joues.Les radicaux-socialistes du Sénat n'ont souffleté

que sa joue droite.Les radicaux-socialistes de la Chambre pour­

raient bien lui'souffleter la joue gauche, jeudi ou vendredi, en refusant on masse de voter contre le nouveau ministÚre Poincaré.

(lu est heureux de constater .qu’il reste encore en peu.d'esprit pîlij-^tƓv.l d’eapril national chez nos radicaux-socialistes.

Pas assez, malheureusement.La Paix que voulut

le MarĂ©chal FochAu moment oĂč reprennent les nĂ©gociations

avec l’Allemagne, sur les rĂ©parations, aussi bien que sur l’évacuation de la RhĂ©nanie, il n ’est pas sans intĂ©rĂȘt de rappeler, comme le fait M. Jacques Soydoux, dans le Petit Pari­sien, les conceptions do M. Je MarĂ©chal Focli, sur la sĂ©curitĂ© do nos frontiĂšres :

Au cours de la confĂ©rence de la paix, le maré­chal Fo.cli avait prĂ©conisĂ© l'occupation permanente de toute la ligne du Rhin,, depuis la frontiĂšre d’Alsace jusqu’à la Hollande. Il avait dĂ©veloppĂ© sos arguments dans deux mĂ©moires datĂ©s du 27 novembre 1918 cl du 10 janvier suivant. Le Rhin, frontiĂšre militaire indispensable au maintien de la paix,-que poursuit la coalition, «‹oueluait-il, no constitue aucun profit territorial pour aucun pays ; il no s’agit pas, on effet, d’annexer la rive gauche au Rhin, d’augmenter lo territoire de la Franco ou do la' Belgique et do la protĂ©ger contre une revendication allemande, mais bien do tenir au Rllin la barriĂšre commune de sĂ©curitĂ© nĂ©ces­saire Ă  la SociĂ©tĂ© dos nations dĂ©mocratiques.

Celte proposition, prĂ©sentĂ©e par la dĂ©lĂ©gation française Ă  nos alliĂ©s ot associĂ©s, fut repoussĂ©e par eux. Nous avions demandĂ©, on mĂȘme temps, que la rive gauche du Rhin lĂ»t Ă©rigĂ©e en Etal indĂ©pendant, non seulement do la Prusse, mais de l'Allemagne : les Anglais et les AmĂ©ricains virent sans doute lĂ  une tentative do dislocation du Reich Ă  laquelle ils Ă©taient extrĂȘmement oppo­sĂ©s. lis ne voulaient Ă  aucun prix laisser Ă  la France.victorieuse une situation cpii leur rappelait celle de Louis XIV ou du NapolĂ©on, dont les noms revenaient! sans cesse dans, leur bouche.

Cependant, le marĂ©chal Foch maintenait sa maniĂšre de voir. Le G mai, Ă  la sĂ©ance plĂ©niĂšre do la confĂ©rence qui prĂ©cĂ©dait do vingt-quatre heures-la remise du traitĂ© aux Allemands, il reprit scs arguments : « Quand on est maĂźtre du Rhin,’ on est mabre de tout lo pays », dit-il, el c'est alors qu’il fil la comparaison cĂ©lĂšbre : « Si nous voulions nous, dĂ©fendre dans celle salle, il suffirait de tenir les portes pour eu interdire le passage Ă  l’ennemi ; inversement, quand nous aurons perdu les portes, l’ennemi pourra passer ».

L’Etat n’a pas à constituer de capitaux à ses fonctionnaires

De La Petite Tribune :Notre collaborateur Ernest Tisserand soulignai!

dans le dernier miniĂšre de la Petite Tribune que l’Etal paie Irois fois plus cle fonctionnaitfÜ qu'il n’en emploie rĂ©ellement.

L’Etat fait pire. Il distribue des capitaux à cer­tains de ses fonctionnaires.

La loi du 2fi avril 1924 assurant l'emploi obliga­toire des mutilĂ©s de guerre prĂ©voit la titularisa­tion des employĂ©s auxiliaires jlo l’Etat et a laissĂ© Ă  scs .rĂšglements d’administration publique le soin de dĂ©terminer les conditions d’appliealioii du prin­cipe qu’elle Ă©nonçait.

Marion se retourna brusquement, trùs pñle :— Ma pauvre maman y pensez-vous ! Com­

ment voulez-vous que ce garçon, accablĂ© de ses propres affaires, puisse encore s’embarras­ser des nĂŽtres ! C'est impossible.

Mme Allandhuy balbutia, dĂ©solĂ©e :— Oh ! Marion, crois-tu ? 11 avait l’air de bien

t’aimer pourtant ?A ces paroles imprudentes, Marion devint

livide. Elle dit avec effort :— M'auriez-vous donnĂ©e Ă  François quand

j'Ă©tais une hĂ©ritiĂšre ? Non, n’est-ce-pas ? Ce n’aurait pas Ă©tĂ© un assez baau parti. Eli bien, maintenant que nous sommes ruinĂ©es, nous ne pouvons l’appeler au secours ! Ce serait hon­teux ne notre pari I D’ailleurs, s'jl veut venir nous aider, il viendra. Nous verrons bien s ’il tient Ă  nous.

LĂ -dessus elle sortit de la chambre de sa mĂšre, Ă©touffant, et alla pleurer dans la sienne Ă  son aise.

Mme Ailandhtiy, restĂ©e seule, pleura aussi abondamment. Celte pauvre femme si frivole, si attachĂ©e aux riens pĂ©rissables du monde ne cessait plus de fondre en larmes (Ă  tous propos et mĂȘme hors de propos). Incapable d’envisager la situation en face, de raisonner, de prendre un parti, elle ne cherchait qu’à s’étourdir, Ă  s ’endormir plutĂŽt, pour Ă©viter toute la souf­france du regret. EnfermĂ©e dans son boudoir, Ă©tendue sur sa chaise longue, elle passait ses journĂ©es Ă  dĂ©vorer, en mĂȘme temps, des nuĂ©es de romans et des sacs de bonbons, se bouchant les oreilles pour ne pas entendre les ailĂ©es et venues suspectes dans l’hĂŽtel, inventaires des richesses qu’il lui faudrait quitter ; inventaires des trĂ©sors dont ses yeux ne jouiraient pas. Et le soir, en cachette de sa fille, pour mieux dor­mir, elle prenait des potions opiacĂ©es concĂ©dĂ©es Ă  sa faiblesse par un trop complaisant mĂ©decin.

Elle n’était pourtant pas assez sotte pour ne pas comprendre qu’un trĂšs grand changement s’imposait dans son existence. Mais elle ne se rendait nullement compte de ce que ce chan­gement pourrait ĂȘtre. Elle avait tant voyagĂ© pendant la guerre ! Eh bien ! elle voyagerait encore I Elle s’en irait avec Marion sur ces fa­meuses plages de Belgique interdites naguĂšre par la prĂ©sence des Boches ; ou bien toutes les

Aujourd’hui, il faut payer l'addition, et le gou­vernement sollicite un crĂ©dit de 100.000.000 (cent millions de francs) pour payer aux fonctionnaires titularisĂ©s un rappel de traitement remontant au 3 avril 1925.

Des assimilés au grade de chef de bureau lou­cheront ainsi des sommes pouvant monter à 40.000 francs.

Cela, c'est du gaspillage. Que l'Elal paie dĂ©cem­ment ses employĂ©s, c’est bien. Qu’il leur donne de fortes retraites Ă  un Ăąge oĂč ils pourraient en­core travailler, c’est moins bien. Mais que par un artifice lĂ©gal quelconque il leur constitue des do- lations de capitaux, c’est inadmissible.

Tout est Ă  revoir et Ă  refaire, de ce point de vue. Et les Chambres se doivent, en tout cas, de mettre Ă  l'index et de ne jamais voter le projet de loi n" 272 du 28 juin 1928 qui coiislilue une viola­tion flagrante des principes suivis en matiĂšre de traitements. Un rappel d’un mois,deux moisd’aug- menlalion se conçoit, se soutient, non celui d’un vĂ©ritable capital. Jean-Pierre Roche.

E c h o sDevant les Chambres

Le nouveau gouvernement s’est prĂ©sentĂ© jeudi aprĂšs-midi devant les Chambres. Lue Ă  la Cham­bre par M. PoincarĂ©, au SĂ©nat par M. Barthou, la dĂ©claration ministĂ©rielle a fait, au Palais-Bourbon, l'objet d’un long dĂ©bat. Cependant, aprĂšs diverses interpellations, la Chambre accorde sa confiance au nouveau ministĂšre et, par 330 voix contre 129, vote l’ordre du jour suivant : « La Chambre, confiante dans le gouvernement, approuve ses dĂ©clarations, repoussant toute addition, passe Ă  l'ordre du jour ».

Le gouvernement a demandĂ© Ă  la Chambre d’entreprendre, dĂšs vendredi, la discussion du budget.fl la mĂ©moire des prĂȘtres et religieux

tombés au champ d'honneur

La Ligue des Droits des Religieux anciens combattants et ta Ligue des PrĂȘtres anciens eom- ballanls ont fait cĂ©lĂ©brer mercredi matin, Ă  Noire- Dame de Paris, tin service pour les 3.101. prĂȘtres, 1.535 congrĂ©ganistes et 337 religieuses tombĂ©s au champ d’honneur.

S. Ein. le cardinal Dubois prĂ©sidait la cĂ©rĂ©mo­nie oĂč M. le chanoine Desgranges, dĂ©putĂ© du Morbihan, prononça une Ă©mouvante allocution.

Sectarisme socialiste

A Saint-Nazaire (Loire-InfĂ©rieure), le parti so­cialiste local ayant appris que le Docteur Pulol, adjoint au maire socialiste de Saint-Nazaire, avait envoyĂ© une de ses .filles dans un Ă©tablissement d’enseignement libre, a im,s cet adjoint en accusa­tion et l'a obligĂ© Ă  quitter le parti. Le Docteur Piilot a rĂ©pondu en donnant sa dĂ©mission d’ad­joint el en abandonnant la direction de plusieurs Ɠuvres post-scolaires.

Les socialistes de Saint-Nazaire n'ont pas pris eu considĂ©ration l’exemple de leur coreligionnaire M. Fernand Ifouissoii, prĂ©sident de la Chambre des dĂ©putĂ©s, qui a confiĂ© l’éducation de ses tilles aux Dames du SacrĂ©-CƓur, dans un couvent d'Ilalie non Ă©loignĂ© de la frontiĂšre.Qu'importe ! ce sont les contribuables qui payent !...

M. CrĂ©nicl, conseiller municipal communiste de la ville do Paris, a Ă©lĂ©, ii y a trois ans, alors qu’il Ă©tait Ă  Moscou, condamnĂ© Ă  cinq ans de pri­son pour espionnage.

Depuis celle époque, M. Crémet est resté à Moscou... Mais, il continue à loucher les indem­nités diverses allaehées à .son mandai municipal el à celui de conseiller général de la Seine.

Et les contribuables, surchargĂ©s d’impĂŽts, payent des « indemnitĂ©s » Ă  M. CrĂ©met, qui n’a pas rempli son mandat depuis trois ans !

Le naufrage du « Vestrls »

Lo paquebot britannique Vestrls, sc rendant do New-York à Rio de Janeiro, a coulé lundi, en plein Atlantique.

Pris dimanche dans une terrible tempĂȘte lo Vestrls s’inclina fortement Ă  tribord lundi et coula en une minute.

Dos survivants prĂ©tendent que l’appel S. O.S. n’aurait pas Ă©tĂ© lancĂ© Ă  temps et que les canots

deux retourneraient en Suisse rechercher de lointains souvenirs

Quand elle Ă©mettait de tels projets devant Marion, la vaillante fille, malgrĂ© tout son cou­rage, frĂ©missait. Comment dĂ©tromper sa mĂšre! Comment faire entendre Ă  cette Ăąme. frivole la terrible signification du mot riiine I II semblait alors Ă  Marion que l’épreuve Ă©tait au-dessus de ses forces ; elle flĂ©chissait sous le poids de sa peine — elle ne savait pas que c ’était sa croix ! HĂ©las ! pas une fois, en ces heures cruelles, Marion n’eut l’idĂ©e de recourir Ă  Celui qui a souffert avant nous et pour nous, qui seul guĂ©rit les souffrances humaines. Non qu’elle fĂ»t incrĂ©dule, ni mĂȘme Ă  proprement parler indiffĂ©rente : mais sa religion Ă©tait tou- ie de surface : une messe Ă©lĂ©gante le dimanche, quelques sermons choisis en CarĂȘme, l’accom­plissement du devoir pascal. C’était tout... et c’était peu !

Cependant, de nouvelles dĂ©couvertes fĂącheu­ses dans « l’affaire Allandhuy » s'Ă©bruitaient chaque jour. La vente immĂ©diate de l’hĂŽtel s'imposait. Marion le savait bien. Mais oĂč aller? Mais surtout, oh! surtout! comment faire entendre raison Ă  sa mĂšre ! Mulot inno­cemment osa parler de François.

— Peut-ĂȘtre M. de Saint-Morel pourrait-il...— Taisez-vous ! s’écria Marion avec un em­

portement dont le pauvre garçon ne la croyait pas capable. Taisez-vous ! Je vous défends de jamais me parler de lui.

Et trouvant soudain, dans l’excĂšs de son dé­sespoir, la force qui lui avait manquĂ© jus­qu’alors, laissant lĂ  Mulot confondu, elle se prĂ©cipita chez sa mĂšre, et haletante, sanglo­tante, lui exposa la situation.

Ce fut la tin de « la belle MmB Allandhuy». La femme ravagĂ©e et vieillie avant l’ñge qui se releva de ce choc n’était plus que l’ombre, ou pour mieux dire le spectre de la grande mondaine.

Chapitre XIIIPendant ce temps, si Ă©trange que cela puisse

paraĂźtre, François de Saint-Morel, au fond de sa Bergerie, ne se doutait de rien. Les journaux de Paris, qu’il parcourait d'ailleurs fort vite, n'avaient pu le renseigner, puisqu’ils avaient Ă  peine fait allusion au « krach Allandhuy » Ă  mots couverts et incomprĂ©hensible aux igno­

dc sauvetage du paquebot n’étaient pas en Ă©tat de tenir la mer.

Le dramatique sauvetage des naufragĂ©s est malheureusement restĂ© incomplet, malgrĂ© les ejlorls de l'Ă©quipage d'un pĂ©trolier français et d'un vapeur amĂ©ricain. L’espoir de retrouver les 136 manquants sur un total de 338 personnes est Ă  peu prĂšs perdu.

La catastrophe aurait élé causée par un déplace­ment de la cargaison.

L'agitation paysanne en Russie

Les journaux de Moscou signalent que de gra­ves rĂ©voltes ont Ă©clatĂ© en plusieurs points de la Russie, oĂč des paysans, protestant contre les exactions du fisc, ont tuĂ© des fonctionnaires et incendiĂ© des Ă©difices soviĂ©tiques.

L'Ă©ruptton de l’Etna

AprĂšs un semblant d’accalmie, suivi d’un redou­blement de violence, l’éruption de l’Etna s’est enfin ralentie sensiblement. La lave a emportĂ© de la bouche des masses Ă©normes de roches dĂ©ta­chĂ©es des parois de la grande fente. Les petits cratĂšres de celte fente qui, lundi, Ă©taient silencieux, sillaient mardi comme des locomotives.

La partie infĂ©rieure de la coulĂ©e n’est plus ali­mentĂ©e, et on espĂšre que le front de lave n’attein­dra pas d’autres maisons de Carrabba. La coulĂ©e de Fossanloro s’est transformĂ©e en un torrent de pierres ardentes.

M. Malladra, directeur de l'observatoire vĂ©su- vien, qui Ă©tait allĂ© visiter les fieux atteints, a confirmĂ© que l’activitĂ© de l’éruption de l’Etna a trĂšs sensiblement diminuĂ©, cl que, sauf une repri­se inattendue, on prĂ©voit sa cessation complĂšte Ă  bref dĂ©lai.Un nouvel exploit de l’aviateur espagnol de la Cierva

L’inventeur de l'aulogyre, l’ingĂ©nieur espagnol de La Cierva, aurait dĂ©clarĂ© avoir rĂ©ussi, sur son appareil, Ă  voter en marche arriĂšre en perdant un peu de bailleur. Ce fait aurait Ă©tĂ© constatĂ© par plusieurs aviateurs Ă©trangers. Si la nouvelle est exacte, ce serait la premiĂšre fois qu’ttn appareil plus lourd que Pair aurait rĂ©ussi pareil exploit.

In fo r m a tio n sLe payement des mandats-posle

A partir du 1er janvier 1929, le payement Ă  des tiers, porteurs des mandats-poste prĂ©alablement acquittĂ©s el revĂȘtus de l'empreinte de la griffe de commerce du bĂ©nĂ©ficiaire, sera limitĂ© aux litres n’excĂ©dant pas 500 francs, prĂ©sentĂ©s isolĂ©ment.

Rien ne sera changé eu ce qui concerne les mandats décrits sur bordereau el les chÚques no­minatifs dont le payement est réclamé par des tiers aux guichets des payements à vue des bu­reaux de chÚques postaux.

La signalisation des routes de l’Ouest

L'ne bonne signalisation est appelĂ©e Ă  rendre les plus grands services Ă  tous les usagers des roules mais surtout aux automobilistes el parmi eux aux touristes qui ont besoin de trouver leurs roules jalonnĂ©es d’indications judicieusement placĂ©es pour Ă©viter les erreurs d’itinĂ©raires ou prĂ©venir les accidents aux passages dangereux. On comprend donc que l’Automobilc-Club de l’Ouest se soit employĂ©, depuis plusieurs annĂ©es, Ă  doter notre rĂ©gion d’une signalisation rĂ©pondant aux besoins de la circulation moderne.

L''Association Professionnelle des Journalistes de l’Ouest, dĂ©sirant l'aider Ă  poursuivre son Ɠuvre, a dĂ©cidĂ© de lui allecler une partie du produit d’une tombola qu’elle organise au profit de sa caisse de secours et de retraites.

Le prix du billet est de 2 francs.11 permet de participer au tirage de plus de

250 lots.Le premier est constitué par un portefeuille

contenant trente mille francs en litre sur l’Etat français.

Le second est une conduite intĂ©rieure Chenard- Waleker 4 places, 4 portes, d’un prix de 25.000 francs.

Tous les lots sont d'ailleurs de haute valeur.Les billets, dont le nombre est strictement limité,

sont actuellement en vente au siùge social de l'Association Professionnelle des Journalistes de l’Ouest, H, rue Poultain-Duparc, à Rennes, et

rants du fait. Et François n’avait vu personne. Louis Martial venait justement d’ĂȘtre expĂ©diĂ© au grand hĂŽpital PlautiĂšres, de Metz, pour y organiser un service, en sorte que François n’allait mĂȘme plus Ă  Vouziers, et se contentait, quand cela Ă©tait nĂ©cessaire, d’y envoyer Nico­las.

Depuis combien de temps le jeune homme n’avait-il pas eu de nouvelles de Marion ? Il ne voulait pas se le demander. Il faisait les plus louables efforts pour oublier l’enchanteresse, « qui ne l’aimait pas, ne l ’aimerait jamais » se rĂ©pĂ©tait-il amĂšrement.

En l'absence de Martial, il avait pris l’habi­tude d’aller frĂ©quemment, les jours de pluie, fumer une pipe chez le curĂ© de sa paroisse, prĂȘtre admirable, ancien sergent-major, qui avait fait la guerre comme aumĂŽnier militaire et s’était couvert de gloire, en entraĂźnant Ă  l’assaut des troupes hĂ©sitantes et harassĂ©es. Et le prĂȘtre, connaisseur d’ñmes, n’avait pas Ă©tĂ© long Ă  discerner la plaie secrĂšte qui ron­geait le cƓur du jeune homme.

Un jour que Frasçois lui avait paru plus triste que de coutume, il lui dit paternelle­ment, la main sur l’épaule, en le reconduisant Ă  la porte :

— Si quelqu’un vous a fait de la peine, priez beaucoup pour ce quelqu’un.

François rougit sans répondre.Mais il revint deux jours aprÚs, bien décidé

Ă  demander conseil Ă  son pasteur. Il se disait en arpentant la route :

— Les prĂȘtres ont reçu des grĂąces d’état. Ce sont les mĂ©decins des Ăąmes instituĂ©s par Dieu. Celui-lĂ  est trĂšs fort puisqu'il lit les pensĂ©es des gens. Son diagnostic est sĂ»r. II trouvera un remĂšde Ă  ma douteur, Ă  l’obsession de ma vie.

Des images confuses de Chartreuses et de Trappes l ’assaillirent Ă  ce moment-lĂ  : car François, malgrĂ© ses sentiments retigeux, se figurait encore que le dĂ©senchantement et le dĂ©pit conduisaient seuls au cloĂźtre.

Mais, ayant ouĂŻ sa confession, le prĂȘtre lui dit seulement :

(A suivre).

dans tous les bureaux do l'Automobile-Club de l’Ouest, notamment en co qui concerne le dĂ©parte­ment de la Manche, au bureau de Saint-Lo, 45, rue Torteron, ot au bureau de Cherbourg, 8, rue du ChĂ»teau.

A dĂ©faut do pouvoir so rendre aux bureaux ou les billets sont en vente, nos lecteurs pourront les recevoir franco on Ă©crivant fi l’Automobile-Club de l’Ouest, 34, Place de lu RĂ©publique, au Mans, et en joignant Ă  leur lettre le montant des billets en mandat-poste ou on chĂšque ainsi qu’une envelop­pe timbrĂ©e portant l’adresse du destinataire.

La tombola, en elle-mĂȘme, est intĂ©ressante pour tout le public en raison du nombre et de la valeur des lots dont elle est dotĂ©e ; mais les Ɠuvres auxquelles elle doit profiter, et notamment l’indis­pensable signalisation de nos routes rĂ©gionales, la recommandent d'une façon particuliĂšre aux automobilistes de l’Ouest.

Nouvelles MilitairesLei Jaunes gens nés en fin de 1908 ne feront

qu’un an de service militaireLe Ministùre de la Guerre a fait connaütre que

l'Incorporation des jeunes gens nés enlre le 1" août et le 31 octobre 1908, aurait lieu au mois de mai pro­chain (par modification aux dispositions de 1 article i l de la lot du 31 mars 19281. . .

De cette noto, il ost facile do dĂ©duire — quoique leMinistĂšre n’ait rien fait connaĂźtre Ăš ce su je t— queles jeunes gens nĂ©s en novembre et dĂ©cembre l.iuo, seront IncorporĂ©s en fin d’annĂ©e 1929.

lis seront donc admis au bénéfice de la loi d un an, si les conditions préalables il la mise en vigueur de cette lot sont rompßtes.

Chronique FinanciùreD’UNE SEMAINE A L’AUTRE

Nous terminions notre Chronique de lundi der­nier 5 novembre parcelle rĂ©flexion : « MalgrĂ© une situation boursiĂšre particuliĂšrement lavorable, le marchĂ© s’est abandonnĂ© h son inquiĂ©tude que lui inspirait la situation politique — sans cepen­dant faire prouve Ăźt aucun moment d’un persiniis- me irrĂ©flĂ©chi » ... Et par cette constatation : « L at­tention du monde capitaliste est alertĂ©e «. Rien de co que pouvait craindre le marchĂ©, rien de t ce que pouvait imaginer le capitaliste alarmĂ© no s est produit. Au contraire, c’est ce qui pouvait arriver de mieux pour le pays ot ce que personne n osait espĂ©rer, tout en le rĂ©clamant, qui est advenu.

La somaino boursiĂšre a doue dĂ©butĂ© dans une atmosphĂšre d'optimisme rarement observĂ©e depuis des uunĂ©os. A quoi bon rappeler les mauvais jours do la semaine derniĂšre ‘f Ne pensons qu aux pro­messes que nous apporte celle qui s’ouvre.

Tous nos pronostics favorables, Ă©mis prĂ©cĂ©dem­ment h In crise, reprennent toute leur valeur. Le mouvement do hausse envisagĂ© alors pourrait biens’efloctuer avec plus de force encore.

Les positions acheteurs ont etc liquidĂ©es tandis que les baissiors sont engagĂ©s h fond dans lo sens qui les attire. L’ell’ervoscence sera grande d abord, so calmera ensuite, mais reprendra avec u autant plus d’intensitĂ© que le nouveau MinistĂšre donnera dos preuves do sa vitalitĂ©.

Jean HERALD,RĂ©daction du Bulletin Financier

des Journaux de Province, 150, Rue Montmartre, PARIS, 2'

CHRONIQUE LOCALEPrix du pain. — A partir du jeudi 15

novembre courant, le prix du kilogramme de pain do consommation courante, dont la taxation appartient à MM. les Maires no de­vra pas dépassor :

2 francs 05 dans l’arrondissement de Cher­bourg et dans les cantons do Barneville et do Saint-Sauvour-lo-Vicomte do l’arrondissement de Coutances.

2 francs dans le reste du dĂ©partement.Les pommes Ă  oidre. — La rĂ©colto des

pommes Ă  cidre touche Ă  so fin ; elle s achĂš\ e dans d’assez mauvaises conditions ; en tombant sur lo sol dĂ©trompĂ© par la pluie, les fruits prennent un aspect qui va nuire A leur conser­vation. „ , ,,-u.

On coto les 1.000 kilos : Pontorson, 500 fr. ; La Haye-du-Pults, PĂ©riers, 400 fr. ; CĂ©rences, 350 A 400 fr. ; Bricquebec, 400 A430 fr. „ . ,

La tendanco ost A la baisse, les fruits deve­nant trÚs avancés.

A Valognes les cultivateurs do la rĂ©gion no cessent do porter leurs pommes A la garo, oĂč de nombreux wagons sont expĂ©diĂ©s chaque somaino, et dans les distilleries qui absorbent Ă©galement en grande quantitĂ© les fruits de nos pommiers.

T R IB U N E L IB R ESAINTE-MÈRE-ÉGLISE

UN SCANDALE. — Au mois do juillet dernier, nous signalions ici lo gosto inĂ©lĂ©gant do la Musique do Sainte-MĂšre-Eglise rompant avec les traditions du jour do la lĂŽte locale.

Son dĂ©fensour anonyme nous fit savoir par l’organe d’uno fouille rĂ©gionale, qu’on prin­cipe, la musique n’existait pas, mais que, dans un avenir prochain, reconnue et subven­tionnĂ©e par lo Conseil, elle deviendrait un organismo municipal et qu’alors elle pourrait rehausser l’éclat do nos fĂȘtes religieuses par ses flots d'harmonie. De ceci, nous nous moquons. Pour nous, seule la bello musique bien interprĂ©tĂ©e Ă©lĂšvo l’amo.

La Musiquo ost maintenant municipale, puisque subventionnĂ©e par la commune et ayant acceptĂ© les statuts proposĂ©s par M. le Maire. Elle devait donc, lo dimanche 11 no- vombre, suivre les membres de la MunicipalitĂ© A la cĂ©rĂ©monie religieuse et patriotique orga­nisĂ©e par M. le CurĂ©-Doyen, et non pas accom­pagner lo cortĂšge officiel jusqu’A la porte do PĂ©gliso ot, IA, l’y laisser entror seul. C’est une injure grossiĂšre envers nos Morts. C est un dĂ©fi jotĂ© aux parents des victimes de la guerre et A la population. Co dĂ©fi, nous lo relevons et demandons au Conseil Municipal do ne pas subventionner cotto sociĂ©tĂ©. La majoritĂ© do la population est Ă©cƓurĂ©e do la grossiĂšretĂ© de ces personnages. Ce sorait notre argent, 1 ar­gent de tous les contribuables qui la ferait vivre ? Non, cela est impossible ! !

Nous no rendons pas tous les musiciens responsables do cet outrage, mais seulement quelques meneurs dont la grande intelligence se reflĂšte dans des yeux expressifs, et ceux-lA, nous disons : Un jour vlondra oĂč vous y entre­rez dans cette Ă©glise qui vous dĂŽrango tant. Vos famillos Ă©plorĂ©es trouveront une consola - tion A leur douleur si une foule nombrouso et sympathiquo vous y accompagne. A moins que cette foulo no vous laisse ontrer seuls ot n’aille attendre la fin do la cĂ©rĂ©monie funĂšbre dans un cafĂ© quelconque. Ce sorait vous rendre la monnaie de votre piĂšce.

NÉGREVILLEEn rĂŽponso A un article paru dans le numé­

ro du 10 novembre du journal L ’Union, les

soussignés, seuls compétents en la matiÚre, nous prient d'insérer la mise au point sui­vante :

« Dans lo but de commĂ©morer le 10“ anni­versaire de la Victoire ot de rendre hommage aux Morts de la Guerre, l'Union Catholique de NĂ©grevilie et le Groupe des Anciens Combattants avaient, chacun pour leur part, organisĂ© une manifestation au Monument des Morts. Voulant Ă©viter une dualitĂ© regrettable qui eĂ»t nui A l’union — plus dĂ©sirable que ja­mais en pareille circonstance — les dirigeants des deux groupements, aprĂšs une loyale en­tente, ont dĂ©cidĂ© d’agir de concert.

Les Anciens Combattants ont bien voulu joindre leur manifestation A celle dĂ©jĂ  organi­sĂ©e par l'Union Catholique. Do leur cĂŽtĂ©, le PrĂ©sident et les Membres de l’Union Catholi­que ont acceptĂ© l’invitation au vin d’honneur offert parles Anciens Combattants. Les toasts Ă©changĂ©s ont soulignĂ© la loyale entente ot le bon accord des deux parties.

De mĂŽme qu’on temps de guerre, chacun accomplit son devoir lĂ  oĂč il est appelĂ© ot que, de l'effort de tous, jaillit la Victoire ; de mέme dans la paix, l'union et la bonne entente sont la source des collaborations fĂ©condes.

Souhaitons que partout, comme à Négre- ville, de loyales explications dissipent tous les malentendus et rétablissent la concorde, scel­lée jadis dans le sang et que nul ne doit trou- bler.

Lo PrĂ©sident de l’Union Catholique, J. de Mareuil.

Le Président des Anciens Combattants, Louis P icouenot.

ValognesParoisse Saint-Malo. FĂȘte patronale.

— La fĂȘte patronale de la paroisse Saint-Malo aura lieu, ainsi que nous l’avons dĂ©jĂ  an­noncĂ©, demain dimanche ot sera prĂ©sidĂ©e par Monseigneur Louvard, Ă©vĂŽquo de Coutances et Avrancbes.

Sa Grandeur partira du presbytĂšre Ă  1U heures prĂ©cises et sera conduite procession- nelloment Ă  l'Ă©glise. La grand’messe sera cé­lĂ©brĂ©e par M. 1c Chanoine Dogon, archiprĂ©tre de Cherbourg, ancien vicaire de Valognes.^ Le panĂ©gyrique sera prononcĂ© par M. le Cha­noine Datin, curĂ©-doyen de PĂ©riers, l'un dos meilleurs orateurs du diocĂšse.

Autour do Monseigneur l’EvĂŽque, Monsieur l’ArchiprĂ©tre a groupĂ© un clergĂ© nombreux et distinguĂ© et nous aurons la joie d’y rencontrer plusieurs anciens vicaires, notamment M. lo Chanoine Rothe, membre du vĂ©nĂ©rable cha­pitre de la cathĂ©drale de Coutances.

Aux vĂȘpres, avant le salut, Sa Grandeur adressera une allocution aux fidĂšles.

La Chorale Paroissiale, sous la direction de M. l’AbbĂ© Gosselin, et avec le prĂ©cieux concours do Mu"Siebert, organiste, exĂ©cutera, le matin, la Messe en Fa do Th. Dubois, et, lo soir, divers morceaux de Haendel, Brun, Bach et Alain. Voir lo programme dĂ©taillĂ© avec le texte de la prose et des acclamations, en vonto dans les librairies Brochard et Brisset, au prix de l franc.

La dĂ©coration de l’église a Ă©tĂ© confiĂ©e aux soins de M. l’AbbĂ© de Monthuchon. Elle sera certainement parfaitement rĂ©ussie.

Tous les catholiques de la ville se feront un devoir de prendre part Ă  cette fĂȘte.

Taxe du pain. — Par arrĂȘtĂ© municipal, le prix du pain a Ă©tĂ© fixĂ© Ă  2 fr. 05 le kilogr. Ă  compter du 15 courant.

TÉNOGRAPHIE, DACTYLOGRAPHIE ComptabilitĂ©, Langue Anglaise

COUPE, MODE

Cours le Mercredi de chaque semaine

PENSIONNAT SAINTE-MARIE22, rue des Religieuses, VALOGNES.

La fĂȘte de l’Armistice. — En voyant le nombre restreint de drapeaux flotter aux mai­sons particuliĂšres on ne pouvait s'empĂȘcher de remarquer combien 10 annĂ©es avaient fait oublier l’enthousiasme du 11 novembre 1918.

Quoi qu’il on soit, Valognes a tenu Ă  com­mĂ©morer cetto journĂ©e destinĂ©e Ă  perpĂ©tuer le souvenir du triomphe do nos vaillants poilus. Le matin, Ă  l’église Saint-Malo, aprĂšs la grand’messe, il a Ă©tĂ© chantĂ© un Te Deum d’action do grĂące puis un LibĂ©ra pour les victimes tombĂ©es au champ d’honneur.

A 11 heures, sous une pluie fine, se dĂ©roule, place de lTIÔtol-de-Ville, la cĂ©rĂ©monie officielle. Autour du monument de la Victoire sont grou­pĂ©s les autoritĂ©s, le Conseil Municipal, les sociĂ©tĂ©s localos, les enfants des Ă©coles et nombre de Valognais.

L’assistance eĂ»t Ă©tĂ© plus nombreuse si l’heure avait Ă©tĂ© choisie de façon Ă  permettre d’assister Ă  la fois Ă  la cĂ©rĂ©monie religieuse et Ă  la manifestation officielle.

C’est d’abord la minute de silence, annoncĂ©e par un coup de clairon ; un morceau exĂ©cutĂ© par la Musiquo Municipale, lui fait suite, puis M. BrĂ©gaint, prĂ©sident des Anciens Combat­tants rend hommage Ă  ses glorieux lrĂšrcs d’armes, rappelle le texte du fameux ordre du jour prĂ©cĂ©dant l'armistice, et dĂ©pose une gerbe sur le socle du monument.

M. le Maire de Valognes prend Ă  son tour la parole. Faisant l’historique de la grande guerre, il expose qu'elle aurait Ă©tĂ© la situation de nos ennemis si, ne voulant Ă©viter d’autres deuils, nos armĂ©es victorieuses avaient portĂ© sur leur territoire les horreurs do l’invasion.

La Marseillaise et le salut au drapeau terminent la cérémonie.

Le soir, un banquet servi par l'hÎtel Saint- Michel réunit les Anciens Combattants et leurs invités.

L’exposition de chrysanthĂšmes. —Samedi, dimanche et lunai a ou lieu, sous la halle aux grains, l’exposition de chrysan­thĂšmes organisĂ©e par la SociĂ©tĂ© d’Horticulture.

Cotto exposition qui réunissait de magnifi­ques collections de fleurs et quantité de légu­mes et fruits magnifiques, a reçu de nombreux visiteurs.

Dimanche l'aprÚs-midi, la Musique Munici­pale donna, dans lo local do l'exposition, un brillant concert trÚs apprécié des nombreux auditeurs.

Nous publions ci-aprÚs lo palmarÚs des ré­compenses décernées aux horticulteurs et jar­diniers exposants.

CONCOURS DE TENUE DE JARDINS Horticulteurs

MĂ©daille d’or grand module, M, fielair, Ă  Mon- tebourg ; mĂ©daille de bronze (taille des arbres),

M. Letourneur, Ă  Valognes.

Jardiniers de maisonMĂ©daille d’or grand module, M. Vautier, au

Bon-Sauveur Pont-l’AbbĂ© ; mĂ©daille d’or grand module, M. Baratte, Ă  Aumeville ; mĂ©daille de vermeil, M. Genel, jardinier de M. le Comte de Florian, Ă  Valognes.

Ouvrier jardinierMĂ©daille d’argent, M. BesseliĂšvre, Ă  Valognes.

EXPOSITION DE CHRYSANTHÈMES Horticulteurs

Prix d'honneur pour l’ensemble de son exposi­tion, vase ottert par M. le PrĂ©sident de la RĂ©pu­blique, M. Desaint-Germain, horticulteur, Ă  Valo-gnes.

Plaquette de bronze otferle par M. Villaull-Du- chesnois, sénateur, M. Letourneur, horticulteur, à Valognes.

Collection la plus belle en 30 variĂ©tĂ©s. — Mé­daille d’or2° module,M. Desaint-Germain, prĂ©citĂ©; mĂ©daille d’argent grand module, M. Letourneur, prĂ©citĂ©.

Collection de plantes de marchĂ©. — MĂ©daille d’argent 2e module,M.Desaint-Gerinaiii ; mĂ©daille de bronze, M. Lelourneur.

La plus belle collection de Standards. — Mé­daille d’or 2e module, M. Desami-Germain.

Collection d’uniflores. MĂ©daille de vermeil, M. Desaint-Germain.

Les trois plus belles fleurs coupĂ©es. — MĂ©daille d’argent 2“ module, M. Letourneur.

Cyclamens. — MĂ©daille de vermeil ex-ĂŠquo, M. Desamt-Germain ; M. Letourneur.

Confections. — MĂ©daille d’or grand module, Mm« Desaint-Germain; MĂ©daille d’argent grand module. Mmo Letourneur.

2‱ Jardiniers de maisonChrysanthĂšmes en fleurs coupĂ©es. — MĂ©daille

d’argent grand module, M. Vautier, jardinier du Bon-Sauveur de Pont-l’AbbĂ©.

LĂ©gumes. — MĂ©daille de vermeil, M. Vautier, prĂ©citĂ© ; mĂ©daille d’argent 2“ module, M. Genet, jardinier de M. le Comte du Florian, Ă  Valognes.

Fruits. — MĂ©daille de vermeil, M. Genel, pré­citĂ©.

Croix Rouge. — Vendredi prochain 23 novembre, Ă  8 heures du matin, en l’église Saint-Malo, la Croix Rouge fera cĂ©lĂ©brer une Messe pour le repos de l’ñme des Soldats de Valognes, morts poui>ta France, et pour les Membres dĂ©cĂ©dĂ©s de la sociĂ©tĂ©.

Les parents et amis des dĂ©funts sont priĂ©s d’y assister.

Concours dĂ©partemental d’animaux gras. — La sociĂ©tĂ© d’agriculture de l’arron­dissement de Valognes organise un concours dĂ©partemental d’animaux gras qui aura lieu le lundi 10 dĂ©cembre 1928, Ă  9 heures 1/2, pré­cises du matin (jour de la foire), dans la halle aux grains, Ă  Valognes.

Prix proposĂ©s. — l r" classe, espĂšce bovine, l n: section, bƓufs : l r“ prime, 100 fr. ; 2“, 70 fr. ; V 50 fr.

2“ section, vaches : l re prime, 100 fr. ; 2“, 80 fr. ; 3", 60 fr. ; 4“, 50 fr. ; 5“, 45 fr. ; 6°, 40 fr.

3e section, veaux : 1er prix, 25 fr. ; 2% 15 fr.

2“ classe, espùce porcine : l ru prime 20 fr. ; 2", 15 fr.

Conditions du concours. — Conditions d’usage en se conformant aux conditions de l’office agricole dĂ©partemental.

Droit d’entrĂ©e. — Il sera perçu un droit d’entrĂ©e : pour chaque bƓuf ou vache de 5 fr. ; pour chaque veau ou pore de 3 fr.

V ille de Valognes

Comice Agricole du Canton de Valognes.

DIMANCHE 9 DÉCEMBRE 1928

Grand Concours-Foire annuelOuvert Ă  tous les animaux

de race Bovine Normande pureConditions du concours :

Ce Concours-Foire est ouvert à tous les animaux de race bovine normande pure, quels qu'en soient l'origi­ne et le propriétaire. *

II aura lieu il 10 heures précises du matin, place du Chùteau, sous les auspices du Comice Agricole du canton.

Les animaux devront ĂȘtre rendus sur le lieu du concours, il 9 heures du matin au plus tard. Les dĂ©cla­rations seront reçues par M. Fallu, Docteur-VĂ©tĂ©rinaire, secrĂ©taire du Gomice, jusqu’au vendredi 7 dĂ©cembre.

11 sera dĂ©livrĂ© le jour du concours, Ă  chaque exposant un numĂ©ro d’ordre par animal exposĂ© pour lequel il sera perçu, 10 francs par taureau, 5 francs par femelle.

Les prix non attribuĂ©s par le Jury pourront ĂȘtre reportes dans une autre catĂ©gorie.

Les exposants ne pourront toucher plus de 2 primes dans chaque catégorie.

Les animaux inscrits pour le concours devront rester dans l’enceinte rĂ©servĂ©e pendant toute la durĂ©e des opĂ©rations et ne devront pas ĂȘtre relevĂ©s avant la(In du concours.

Les rĂ©sultats seront proclamĂ©s Ă  l’issue du Concours.Les laurĂ©ats recevront s’ils le dĂ©sirent des plaques

pour lesquelles il sera retenu 10 francs par unité. Les demandes de plaques seront reçues par M. Leteltier, trésorier, le jour du concours.

Les lauréats seront inscrits d'office comme membres de la Société pendant deux années et chaque membre payera sa cotisation annuelle.

Une commission du Herd-Book sera prĂ©sente pour l’inscription des animaux de race bovine normande.

Nota. — Les acheteurs sont assurĂ©s de trouver Ă  Valognes, sur la ligne Paris-Cher­bourg, au centre de l’élevage du Val-de Saire et du Cotentin tous les animaux de race dont ils peuvent avoir besoin.

C’est le lieu de rendez-vous, en cette saison d’automne, de tous les Ă©leveurs et naisseurs qui y exposent leurs meilleurs sujets.

Nombreuses ventes assurées,

RĂ©partition des prix ;l r“ catĂ©gorie, taureaux. — l re section,

taureaux sans dents, 45 prix, pour 2.500 fr.2° section, taureaux deux dents, 10 prix,

pour 800 fr.3° section, taureaux 4 dents et au-dessus,

0 prix, pour 500 fr.2“ catĂ©gorie, vaches pleines ou donnant

lait, 10 prix, pour 800 fr.3« catĂ©gorie, gĂ©nisses. — l r“ section, gĂ©nis­

ses 2 Ă  4 dents, 12 prix, pour 900 fr.2“ section, gĂ©nisses sans dents, 7 prix, pour

500 fr.Soit au total : 90 prix pour 6.000 fr.

Pour le Comité :Le Secrétaire ; C. F a f i n .

Docteur-Vétérinaire.A. P outas-Larue,

Maire de Valognes,Président du Comice Agricole.

PrĂ©paration militaire. — Les jeunes gens des classes 29 et 30, dĂ©sireux de suivre les cours de prĂ©paration militaire en vue de l’obtention du B. P. M. E. sont priĂ©s de se faire inscrire chez M. A. Tricard, Ă  la Victoire, qui leur donnera toute indication nĂ©cessaire.

Un moniteur militaire se tiendra à leur disposition tous les mardis à un endroit qui sera désigné ultérieurement.

(Communiqué).SuccÚs. - Mme Lemoyne, fille de M. Pla-

tel, receveur de l’Enregistrement, Ă  Valognes, Ă©lĂšve en pharmacie chez M. Lemarquand, pharmacien en notre ville, est reçue premiĂšre,

avec la mention bien, Ă  l’examen de validation de stage qu’elle a passĂ© Ă  Caen.

Tramways Normands. — La compagnie des Tramways Normands a modifiĂ© son ser­vice Ă  dater du 15 novembre. Prochainement nous pubierons le nouvel horaire. Mais, dĂšs maintenant, nos lecteurs trouveront, en tĂȘte du journal, les heures de passage des trains en gare de Valognes-Ville.

ƒuvre Valognaise de Lutte Antitu­berculeuse. — La prochaine consultation gratuite aura lieu au Dispensaire, 52, rue des Capucins, mercredi prochain, 21 novembre.

Docteur Le Prieur, 8 heures 1/2.Docteur Touraine-Desvaux, 2 heures.Association Sportive Valognaise. —

RĂ©sultat du Dimanche 11 Novemore. — A Cherbourg, terrain du Foyer du Marin, Championnat de Basse-Normandie ( lr“ SĂ©rie) ; U. S. T. de Cherbourg ( l r“) bat A. S. Valo­gnaise (lr8) par 2 buts Ă  1.

Rencontres du Dimanche 18 Novembre. A Valognes, terrain du Bourgneuf, A. S. Va­lognaise ( lre) contre U. S. C. Caennais ( l re).

Coup d’envoi : 2 h. 30.L’Equipe Valognaise se prĂ©sentera dans la

formation suivante :Mayé

Louise, MarieChanoni, Wamster (cap), Lepetit.

Pillu, Faudemer, Laurent, Bernard, Tardif.*

* *Prix d'entrée : 2 fr. ; membres honoraires,

militaires et scolaires ; 1 fr.** *

Sont dĂ©signĂ©s pour l’amenagement du ter­rain : Bernard, Tardif. Le SecrĂ©taire.

En descendant un meuble. — Cette matinĂ©e de vendredi, M. Pascal LefĂšvre, ou­vrier menuisier chez M. Conraud, rue des Religieuses, aidait Ă  descendre un meuble d’un appartement, sis au premier Ă©tage, dans les bĂątiments occupĂ©s prĂ©cĂ©demment par M. Binet, rue Carnot.

Au cours de ce travail, M. LefÚvre dut glis­ser sur l'échelle et son pied s'engageant dans le vide, le menuisier tomba à la renverse sur le sol. On le releva avec la jambe brisée.

AprĂšs avoir passĂ© Ă  la radiographie, le bles­sĂ©, qui avait le pĂ©ronĂ© fracturĂ©, fut transportĂ© Ă  l’hospice.

Pùre de trois enfants, le malheureux ouvrier, qui habite rue Neuve, au Bourgneuf, attend prochainement la naissance d’un quatriùme.

HeurtĂ© par une auto. — Une auto qui frĂŽlait le trottoir de la rue de Poterie a heurtĂ© et renversĂ© M. Edet, retraitĂ©, domiciliĂ© route de Cherbourg.

L’automobiliste s’éclipsa aprĂšs avoir arrĂȘtĂ© quelques secondes. Le numĂ©ro de son vĂ©hicule n’a pu ĂȘtre notĂ©.

M. Edet fut relevé par des témoins et accompagné jusque chez Mul« Gosse. 11 put quelques minutes plus tard regagner seul son domicile.

La tempĂȘte. — Jeudi et vendredi une vĂ©ritable tempĂȘte,accompagnĂ©e, jeudi surtout, d'une pluie diluvienne s’est abattue sur notre rĂ©gion. De divers cĂŽtĂ©s on signale des arbres arrachĂ©s et des toitures endommagĂ©es. Ven­dredi jour de la foire, les marchands ne pou­vaient faire tenir la tente de leur Ă©tal et beau­coup durent remballer assez tĂŽt. Dans la soi­rĂ©e Valognes a Ă©tĂ© privĂ© de courant Ă©lectrique.

Carnet de deuil. — M““ veuve Charles Pillet, nĂ©e Thiennette, est dĂ©cĂ©dĂ©e lundi, dans sa 72° annĂ©e, au domicile de son gendre, M. Emile Pillet, quincaillier, rue de Poterie.

Depuis longtemps d’une santĂ© dĂ©licate et minĂ©e ces derniĂšres annĂ©es par une longue et cruelle maladie, Mme Pillet puisa dans sa foi la rĂ©signation avec laquelle elle supporta ses grandes souffrances.

Une assistance nombreuse et sympathique se pressait au service oĂ©lĂ©brĂ© jeudi en l’église Saint-Malo et Ă  l’inhumation qui a eu lieu au cimetiĂšre de Notre-Dame d’Alieaume.

En cette douloureuse circonstance nous offrons Ă  M. l’AbbĂ© Pillet, Ă  M. et M"'“ Eu­gĂšne Pillet, Ă  M. et Mm“ Emile Pillet et Ă  la Famille nos respectueuses condolĂ©ances.

Pharmacie de service- — La pharmacie Mauduit, Place Vicq-d’Azir, sera ouverte le dimanche 18 novembre.

ETAT CIVIL DE VALOGNESNaissances

Du 11 novembre : Elisabeth Ituel, rue de Wéléat.

D Ă© c Ăš s

Du 8 ; Louis Boulland, 44 ans,marié, quar­tier du Haut-Pirou.

Du 10 ; Alphonsine Launey, célibataire, 70 ans, hÎpital-civil ; Marie Joseph Mary, veuve Leduc, 76 ans, rue des Religieuses.

Du 12 : Palmyre Thiennette, veuve Pillet, 72 ans, rue de Poterie.

Du 13 : Clément Digeon, célibataire, 26 ans, rue Mauquet-de-la-Motte.

Du 14 : Paul Legrand, marié, 66 ans, hÎpi­tal civil.

Haurioe BRÉGAINT, Tanneur, 14, rue de I’, A Bat­toir, A VALOGNES, pré­vient Ma nombreuse ClientÚ­le qu’il M e rend A domicile pour dĂ©pouiller le» animaux mortM et qu’il achĂšte leu cuir» verts a de» prix dĂ©fiant toute concurrence.

Police CorrectionnelleAudience du 15 novembre 1928

SAINT-MAURICE. — HĂ©bert Jean. 36 ans, journalier agricole, sans domicile fixe, est poursuivi pour escroqueries.

Le 26 juillet 1927, Ă  la Sainte-Anne, Ă  Bricquebec, il se loua Ă  M. Gibert, propirĂ©- taire Ă  Tamerville, qui lui remit 50 francs d’arrhes, mais il ne prit jamais son service. Le 1er aoĂ»t suivant il agit de mĂȘme façon Ă  Saint- Pierre-Eglise, et M. GuĂ©ret, de Gonneville, qui l’engagea comme domestique, lui versa 50 francs d’arrhes ; cette fois encore HĂ©bert oublia de prendre sa place.

Le 8 juillet 1928, Ă  Cherbourg, il emploie le mĂȘme procĂ©dĂ© envers M. Leriche, du Mes- nil-au-Val, reçut 50 francs d’arrhes, et ne se prĂ©senta pas chez son patron.

Le 9 août dernier, Hébert s'empara d'une veste appartenant à M. Jourdan, cultivateur à Saint-Maurice.

Etant domestique chezM. Rabec, Ă  ^Cerisy-

la-Salle, on lui reproche d’avoir dĂ©robĂ© Ă  son patron 25 Ă  30 bouteilles de cidre bouchĂ©.

D’autre part HĂ©bert, de complicitĂ© avec le jeune N... D..., 16ans, demeurant Ă  Saint- Maurice, s'empara, le 7 aoĂ»t 1928, d’une piĂšce d’or de 100 francs, au prĂ©judice de Mme Cos- niam, demeurant en cette commune. ArrĂȘtĂ© le 11 aoĂ»t, il fut Ă©crouĂ© Ă  la maison d'arrĂȘt de Cherbourg. HĂ©bert reconnaĂźt les escroqueries d’arrhes par lui commises, mais nie le vol de la veste et des bouteilles de cidre et soutient qu’il n’est pour rien dans la disparition du louis de 100 francs. De ce vol, il accuse le jeune N... qui, d’aprĂšs lui, aurait agi seul.

Hébert est condamné à quatre mois de pri- san ; le jeune N... est acquitté comme ayant agi sans discernement et remis ù sa famille.

Surtout pas de Pain !...« Surtout pas de Pain » a dit votre docteur,

« d»« BISCOTTES ».Vous a-t-il dit que les Produits de Régime

« GIRAUD » étudiés spécialement pour les diabétiques, dyspeptiques, albumi­nuriques, étaient parmi les meilleurs.

Demandez donc Ă  l’Epicerie fine RenĂ© BOIS, prĂšs l’Eglise, Valognes, de vous en fournir, vous en serez certainement trĂšs satisfait.

CHRONIQUE REGIONALEBrix. — Cours d’adultes. — Le cours

d’adultes qui aura lieu Ă  l’école de garçons, le mercredi et le vendredi, Ă  8 heures du soir, commencera le mercredi 21 novembre.

MontebourgE roude v ille . — BĂ©nĂ©diction d'une

statue. — Une grande fĂȘte se prĂ©pare en cetto petite paroisse, Ă  l'occasion de la bĂ©né­diction solennelle d’une statue de Sainte ThĂ©rĂšse de l’Enfant-JĂ©sus, le dimanche 25 novembre. Les offices auront lieu Ă  10 heures et 3 heures. L’orateur du jour sera M. l’abbĂ© Burnel, curĂ© de Lestre. La chorale de Monte- bourg prĂȘtera son concours Ă  cette fĂȘte.

Saint-Floxel. — L'armistice. — Diman­che dernier une cĂ©rĂ©monie patriotique et reli- rieuse rĂ©unissait, dans leur belle Ă©glise, les habitants deSaint-Floxel. AprĂšs la grand’mes­se, chantĂ©e par M. l'abbĂ© Lecacheux, M. le Doyen de Montebourg lut les noms des 23 Saint-Floxellais tombĂ©s au champ d’honneur. Puis M. l'abbĂ© Marie, chevalier de la LĂ©gion d’Ilonneur, montra, dans un discours d’une haute Ă©loquence ce que les morts de la guerre ont souffert pour nous, et quelles marques de gratitude nous devons leurs tĂ©moigner. Le chant du LibĂ©ra termina cette impression­nante cĂ©rĂ©monie.

Sans lanterne. — M. Raymond Godefroy, 16 ans, domestique chez M. Henri Letourneur, Ă  Saint-FToxel, s'Ă©tait hasardĂ© Ă  circuler de nuit avec sa bicyclette dĂ©pourvue de lanterne. Rencontrant les reprĂ©sentants de l'autoritĂ© il fut gratifiĂ© du procĂšs-verbal. '

F resv ille . — Sans plaque. — Les gendar­mes ont verbalisĂ© contre M. DĂ©sirĂ© Lefores- tier, ouvrier mĂ©canicien chez M. Lequertier, Ă  Montebourg, qui circulait avec une bicyclette dĂ©pourvue de plaque de contrĂŽle.

Joganvilie. — Dans La nuit. — M. Louis Catherine, domestique chez M. Frigot, Ă  Emondeville Ă  fait l’objet d’une contravention pour dĂ©faut de lumiĂšre Ă  sa bicyclette.

Emondeville. - - N'entravez pas la circulation. — Soixante-quinze bovins conduits par M. Emile Berteault, 44 ans, tou- cheur de bestiaux Ă  Emondeville, encombraient la route sur une assez longue distance. Un automobiliste M. Lestringarid, voyageur de commerce Ă  Nantes, dut suivre longtemps les animaux qui ne voulaient pas se dĂ©ranger. Il dĂ©posa une plainte Ă  la gendarmerie de Mon­tebourg.

Un procÚs-verbal a été dressé contre M. Berteault.

Fontenay-sur-Mer. — Sous l'auto. — M. Banse, restaurateur Ă  Ravenovilie, reve­nait en auto, jeudi, de chercher du poisson Ă  Fontenay. En quittant cette localitĂ©, il aperçut deux enfants qui jouaient sur la route. L'un d’eux, le jeune Legrand, 8 ans, se portant de cĂŽtĂ©, fut renversĂ© par i'auto. On releva l'en­fant avec une sĂ©rieuse blessure Ă  la tĂȘte et de nombreuses contusions.

Le docteur appelĂ© n'a pu se prononcer sur l’état du petit blessĂ©.

Flottemanville-Bocage. — Pour nos glorieux Morts. — Un service Ă  la mĂ©moire des soldats morts pour la France aura lieu le jeudi 22 novembre, Ă  10 heures du matin, en l’église de Fiottemanville.

Sainte-Mùre-EglisePROTESTATION. — La majeure, partie

des familles des enfants de Sainte-MÚre tom­bés au Champ d'Honneur protestent vivement contre le geste inqualifiable de la Musique Municipale lors de la cérémonie du 11 novem­bre. Elles sont fiÚres de savoir que la grande majorité de ia population demande avec elles que des sanctions énergiques soient prises.

Sans lanterne. — Un cycliste, M. Fortu- nato Pinzana, 48 ans, cimentier chez M. Sot- tile, Ă  Cherbourg, a Ă©tĂ© gratifiĂ© d ’une contra­vention pour dĂ©faut de lanterne Ă  sa machine.

Gadouerie. — La vente annuelle de la ga- dourie, au plus offrant et dernier enchĂ©risseur, aura lieu au dĂ©pĂŽt de la FiĂšre, le dimanche 18 novembre, Ă  9 heures du matin.

Triple contravention. — M. MarecĂŻ Bouet, garçon boucher chez M. Roger Couef- fin, rue de Carentan, roulait Ă  motocyclette. Les gendarmes constatĂšrent que la machine Ă©tait dĂ©pourvue de numĂ©ro Ă  l’avant et de pla­que d'identiĂ©. De plus le motocycliste ne pos­sĂ©dait pas le permis de conduire. Les trois contraventions ont Ă©tĂ© notĂ©es.

Pour l'Eglise. — Les paroissiens ont offert Ă  l'Ă©glise un magnifique drap de deuil.

Ravenovilie. — Don Ă  l'Eglise. — Le R. P. Mallet, procureur des Eudistes Ă  Rome, a offert Ă  l'Ă©glise de Ravenovilie un reliquaire et une prĂ©cieuse relique de S. Jean Eudes, en souvenir des deux missions que le Saint mis­sionnaire prĂȘcha en cette paroisse, en 1660 et 1664.

Amfreville. — Cycliste en dĂ©faut. — Les gendarmes ont verbalisĂ© contre M. RenĂ© Lebruman, domestique chez M. Renouf, Ă  La Pesquerie, qui circulait avec une bicyclette dĂ©pourvue de lumiĂšre et de plaque de contrĂŽle.

Un Ă©vĂ©nement important Ă  ValognesLe Servies Rapide C A R R É , Paris, Caen, Cherbourg, Paris,sera assurĂ© Ă  partir du l ^ u n d i 8 1 * f l o v e m b r e , par la route, avec camions rapides. Le SERVICE JOURNALIER des­servira les localitĂ©s importantes du parcours CHERBOURG- PARIS. C’ est donc une amĂ©lioration trĂšs importante dans le transport des Marchandises dont va bĂ©nĂ©ficier notre localitĂ©.

Pour les tarifs et renseignements, s’adresser à M. LEGAILLARD, place du Chñteau, Valognes.

Fouoarville. — Abandon d'attelage. — M. Paul Huolle, domostique chou M. Ilay, il Foucarvillo, avait abandonnĂ© son attelage sur la voie publique tandis qu’il Ă©tait entrĂ© chez un ami. Un passant los gendarmes notĂšrent l’infraction.

Saint-Martin-de-Varreville. — Syndi­cat. — D’aprĂšs Cherbourg-Eclair, un pro­priĂ©taire n’habitant pas la commune, ayant, sur la plainte que lui avait faite son fermier, dĂ©noncĂ© fi l'Administration des Ponts-ot- Chaussoes, la Commission syndicale d’assĂŽcho- mont do Saint-Martin-do-Varrevillo, comme no remplissant pas los attributions qui lui sont dĂ©voluos, cotte plainte a valu la visite sur los lioux d’un ingĂ©nieur, qui n’a pu que constater10 non-fondĂ© do cette rĂ©clamation et a adressĂ© au directeur, ainsi qu’aux syndics, toutes ses fĂ©licitations pour la bonne tonne du TaretidĂ u curage dos riviĂšros et fossĂ©s. Il ne reste main­tenant Ăš cos derniers qu'il adresser leurs re­merciements aux plaignants.

Pioauville. — Carnet de deuil. — M. l’AbbĂ© I,evĂ©que, curĂ© do Pioauville, est dĂ©cĂ©dĂ© samedi dernier, en son presbytĂšre, dans sa G9" annĂ©e.

Originaire do Saint-Vaast-la-llongue, M. l'AbbĂ© LevĂŽquo fut quoique temps professeur uu CollĂšge de Valognes. OrdonnĂ© prĂȘtre le 29 juin 18811, il fut vicaire Ă  llriequebec ; curĂ© do TourthĂ©villo-llague, de Longronne, de Saint-Amand, de Pioauville. Partout il fut unanimement estimĂ©. Il avait Ă©tĂ© nommĂ© chapelain Ă©piscopal le 20 juin 1918.

Ses obsĂšques, dont il est rondu compte plus loin, ont ou lieu mercredi, au milieu d’un nombreux clergĂ© et d’une assistance compacte et recuoillie.

A M. le Doyen de Sainle-MĂšro, i’i M. l’abbĂ© Delaroequo, vicaire Ăš Pioauville, Ă  M. l'abbĂ© Picot, Ăš M. Armand LovĂ©que et Ăš la famille, nous offrons nos respectueux compliments do condolĂ©ances.

ObsĂšques de Al. le CurĂ©. — Mercredi, Plcauvlllu faisait d’émouvantes obsĂšques Ăš son dĂ©vouĂ© et regrettĂ© curĂ©, M. l’AbbĂ© Charles LovĂ©que.

l,o Conseil municipal au complet, les Anciens Combattants avec leur drapeau, la Lyre Picauvillalso, les sapeurs-pompiers, tĂ©moignaient dĂ©jĂ , par leur soĂ»le prĂ©sence, et l’amitiĂ© qu’ils avaient pour le dĂ©funt et l’union qui rĂšgno toujours dans notro grande et belle paroisse.

Dos paroissiens do tous les hameaux do la commune et des amis nombreux composaient la grande foule à peine contenue dans notre vasto église, touto ornée aussi des embellisse­ments mis Ú notre regretté curé durant les 22 annéos passées parmi nous.

Des prĂȘtres du vĂ©nĂ©rable chapitre, du doyennĂ©, ses amis, sos compatriotes, ses Ă©lĂš- vos Ă©taient venus rendre Ăš leur confrĂšre ou leur pĂšre dans le sacerdoce, le tĂ©moignage de leur estime ou de leur affection.

Avant l’absoute, M. le Doyen de Sainte- MĂšro-liglise rappela les mĂ©rites do ce prĂȘtre qui s’épuisa au sorvico de ses paroissiens et mourut sur la brĂšche, aprĂšs avoir vĂ©cu tout pour Dieu, lier de race et noble de caractĂšre.

Un P aroissien.Incendie, — Lo dimanche IL novembre,

vors 9 heures 1/2, alors que les pompiers, en grande tenue, se rendaient Ăš Pioauville pour cĂ©lĂ©brer l’Armistice, un appel tĂ©lĂ©phonique les avertissait qu'un violent feu de cheminĂ©e vonait do se dĂ©clarer au chĂąteau de l’Isle-Ma- rio, prĂšs de la chapelle, dans la maison du garde, M. Cossoron. Rapidement remorquĂ©es, los pompes furent blontĂȘt en batterie. Les pompiers durent percer plusieurs conduits Ă©pais pour attaquer plus sfiremont le feu que l’on craignait voir se propager aux planchers et nu magasin aux fourrages contigu. Vers11 heures, tout danger Ă©tait Ă©cartĂ© et lus seuls dĂ©gĂąts se bornent aux dĂ©molitions nĂ©cessitĂ©s pour combattre l’incondic. Les uniformes des pompiers ont souffert dans la circonstance. ,

Au cours de l’incendie, le sapeur Maurouarcl a Ă©tĂ© blessĂ© au pied par le chariot d’une pompe qui lui a passĂ© sur l’orteil.

Pont-l’AbbĂ©-Pioau ville. — inaugura­tion de l'Ă©lectricitĂ©. — Le 18 novembre, grande fĂȘte Ă  l’occasion de l’inauguration de FĂ©loetricitĂ©, avec lo concours du la « Lyre Pl- cauvillaise » et sous la .prĂ©sidence d’honneur do M. lo Maire.

P r o g r a m m e :A 2 heures, ouverture de la fĂȘte foraine.

Attractions diverses, jeux, loteries, chevaux de bois, etc.

A 2 h. 30, grande course de bicyclettes (rĂ©union cafĂ© BelhĂŽto, au bas du bourg). — 5 prix : 75, 50, 25, 10 et 5 fr.

A 3 houros, grand lancer de ballons. Concours de distance. Nombreux prix.

Pondant lo lancer de ballons, concert par « La Lyro Picauvillaiso ».

A 4 h. 30, bataille do confettis ot serpentins. Continuation do la l'été foraine.

A 8 heures prĂ©cises, grande fĂȘte du nuit. Illumination fĂ©erique du bourg. Cavalcade, chars illuminĂ©s : l"r char : Pont-l’AbbĂ©- LumiĂšro, avant 1928 ; 2"'" char : l.a Reine de la Nouvollo-LumtĂšro et sos demoiselles d’hon­neur,

Retraite aux llambuaux. Los habitants de

Pont-l’AbbĂ© sont priĂ©s de bien vouloir pavoi­ser et illuminer pour donner plus d’éclat, Ăš la fĂȘte. Le PrĂ©sident du ComitĂ© des FĂȘtes :

Louis MOREAU.H ouesville. — Les conscrits. — Amand

Durand, 43" rĂ©giment d’artillerie, Cherbourg ; Louis Legardinier, section des ouvriers, Ver- non (Eure).

Etat civil. — DĂ©cĂšs : Esther Marie, dit Asselinc, veuve Jean-Paul Lebroton, 8G ans.

SĂ©beville . — Souvenir sacrĂ©. — A la demande du petit groupe dos Anciens Combat­tants do cette commune, une messe suivie d’un LibĂ©ra sera cĂ©lĂ©brĂ©e dans l’église paroissiale, le vendredi 23 novembre, Ă  8 heures 1/2 ; la municipalitĂ© et toutes les familles seront reprĂ©sentĂ©es et devant l’autel et au pied du monumont commĂ©moratif.

Blosville. — En l'honneur des Morts de la guerre. — Le samedi 10 novembre, l’égli­se de Blosville, dĂ©corĂ©e d’oriflammes mortuai­res ot de drapeaux tricolores recevait les Anciens Combattants. A l’autel, M. le CurĂ© do Chof-du-Pont ; en chaire, M. le CurĂ© de Saint-CĂ©me-du-Mont, dans un discours vi­brant do foi et do patriotisme glorifie l’hĂ©roĂŻs­me de nos hĂ©ros et adjure l’assistance de ne pas oublier ceux qui sont morts pour le salut de la France.

La paroisse presque toute entiĂšre entourait ceux qui avaient Ă©tĂ© Ă  la peine durant la guerre. Au premier rang on remarquait avec plaisir M. le Maire de Blosville, conseiller gĂ©nĂ©ral, nou­vellement promu Chevalier de la LĂ©gion d’Uonnour, M. l’Adjoint, MM. Bigot, Lebiez, LoprĂ©vost et Roublot, conseillers municipaux.

Avant l’absoute M. le CurĂ© salua, par des Ă©loges mĂ©ritĂ©s, les Anciens Combattants, remercia la MunicipalitĂ© de penser Ă  ceux qui sont morts pour nous et de faire cĂ©lĂ©brer, pour le repos de leurs fĂźmes, ce service religieux ; il les fĂ©licita de ce noble exemple de charitĂ© et de fraternitĂ© chrĂ©tiennes.

Le cortĂšge d’union sacrĂ©e so rendit ensuite au cimetiĂšre pour les derniĂšres priĂšres liturgi­ques de circonstance et pour un solennel hommage Ă  nos grands Morts. Au nom de tous, une magnifique gerbe do dahlias est dĂ©posĂ©e sur le socle du monument avec les bouquets de chrysanthĂšmes des nombreux enfants. Nous tenons Ă  signaler la dĂ©licate oll'rando d’une couronne de fleurs artificielles par les quatre conscrits do la classe 1928. Blosville a dignement cĂ©lĂ©brĂ© lo 10" anniver­saire de l’armistice. Un Assistant.

DĂ©part pour la caserne. — Alexis Bigot, 229" rĂ©giment d’infanterie, Le Havre (Seine- InfĂ©rieure) ; Louis Poisson, 403“ dĂ©fense contre aĂ©ronefs, Toul (Meurthe-et-Moselle).

Etal civil. — DĂ©cĂšs : Louis Boulin,6 0 ans, ancien gendarme.

/ - A V I SIl est rappelé il Messieurs les Cultivateurs

et Eleveurs que, pour l ' e n l Ăš v e m e n t de t o u s a n i m a u x , ils n’ont qu’à tĂ©lĂ©phoner au IV» 8 A T O U R L A V I L L E ou au IV» » A M O N T E B O U K t l ou tĂ©lĂ©graphier it l’une des adresses ci-dessous

EQUARRISSAGE de TOURLAVILLE EQUARRISSAGE de MONTEBOURG

Les animaux leur seront payés au maximum et enlevés lo plus rapidement, sans aucun

dérangement pour eux.

Saint-Sauveur-le-VicomtePatronage Notre-Dame. — SoirĂ©es ré­

crĂ©atives les dimanches 18 et 25 novembre 1928. — EntrĂ©e 7 heures 1/2, rideau 8 heures.

Au programme : Voué au blanc , comédie en 1 acte.

Les Cow'onnes de Plomb , drame on 5 actes, costumes de la maison Faucheux.

Maman Sabouleux , piĂšce comique on 1 acte.

L’coup de « Mon Doux JĂ©sus », comique. ApothĂ©ose. — Nombreux intermĂšdes. RĂ©union salle du Patronage. S’il y a lieu la

sallo sera chauffée.Prix des places : Réservées, 5 francs ; pre­

miÚres, 4 francs ; secondes, 3 francs ; troisiÚ­mes, 2 francs.

Billots en vente chez MM. Voisin, Bataille, Fossoy, Ăš Saint-Sauvour-le-Vicomte, et M. Angot, Ă  Rauvillo.

Sainte-Colombe. — Il fau t deux feu x Ă  l'avant. — M. Maurice Lefol, conducteur d’un camion appartenant Ăš une laiterie do La Haye-du-Puits, a fait l’objet d’une contraven­tion pour n’avoir qu’un seul feu Ăč l’avant de son vĂ©hicule.

Colomby. — RenversĂ© pa> une auto. — M. Pierre (Janclon, 64 ans, Ă©leveur Ăš La Cam- be (Calvados), suivait en auto la route de Valognes Ăš. Saint-Sauveur-le-Vicomte. PrĂšs du village de Ravan, Ă  Colomby, il aperçut deux hommes le procĂ©dant. AprĂšs avoir actionnĂ© sa trompe, il se mit en devoir de les dĂ©passer, lorsque l’un d’eux, M. Adolphe Larquomin, cultivateur Ă  Flottemanville-Bo- cago, se porta sans motif sur sa gauche. Le malheureux fut accrochĂ© par l’aile droite du vĂ©hicule et renversĂ©. Il fut relevĂ© par l’auto -

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mobiliste et transporté à Valognes. Le docteur Moissy pansa le blessé qui portait prÚs du nez une plaie ayant donné lieu à une perte de sang abondante.

M. Candon, a mis la gendarmerie de Saint- Sauveur-le-Vicomte au courant de cet acci­dent, dont la responsabilité incomberait au blessé.

Besneville. — Eclairez ! — M. Pierre Saley, domestique chez M. Brunet, carrier, a fait l'objet d’une contravention pour dĂ©faut de lumiĂšre Ă  son tombereau.

Acte de probitĂ©. — Rentrant de son tra­vail, mardi soir, M. Jean Lecesne, domestique chez M. J. Lerossignol, au bourg a trouvĂ© sur la route une serviette cuir contenant 1.150 francs et des bijoux Ă©valuĂ©s 500 francs.

L’honnĂȘte domestique s’est empressĂ© de remettre sa prĂ©cieuse trouvaille Ă  la mairie oĂč le propriĂ©taire est venu la rĂ©clamer le len­demain.

Nos félicitations à M. Lecesne.

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BricquebecConvocation des Ă©lecteurs. — Les Ă©lec­

teurs de Bricquebec sont convoqués pour élire six membres du Conseil Municipal.

L’élection aura lieu le dimanche 2 dĂ©cembre 1928, de 8 heures Ă  18 heures (heure lĂ©gale), Ă  la Mairie.

Si un second tour de scrutin est nĂ©cessaire, il aura lieu le dimanche suivant aux mĂȘmes heures ot au mĂȘme lieu.

Poire Catherine.— Cette foire, une des des plus importantes do l’annĂ©e, se tiendra le lundi 26 novembre, jour du marchĂ© ; le diman­che 25 aura lieu la montre.

Morville. — FĂȘle de VArmistice. — Comme d’usage, Morville a fĂȘter l’armistice. A la Grand’messe, une foule d'Anciens Combattants et de Morvillais se pressait dans l’Eglise. Le sermon fut donnĂ© par M. l’AbbĂ© Sevostro.

Un banquet rĂ©unit M. lo Maire et son Conseil municipal, M. lo CurĂ©, M. l’AbbĂ© Sevestre et nombre d’Ancicns Combattants.

Et un vin d’honneur fut servi pour fĂȘter les enfants des Ă©coles dont les chansons re­cueillirent de nombreux applaudissements.

Rocheville. — Election du maire. — Le Conseil Municipal a procĂ©dĂ© Ă  l’élection d’un maire en remplacement de M. Godefroy, dĂ©cĂ©dĂ©. M. Louis Morin, adjoint, a Ă©tĂ© Ă©lu par 8 voix sur 9 votants.

M. Bienaimé Launay a été élu adjoint au 1er tour par 6 voix sur 9 votants.

Le VrĂ©tot. — Entre voisins. — Arrivant ramasser des pommes on compagnie de son frĂšre, dans le champ de la Falaise, M. Mau­rice LeliĂ©pault, 18 ans, cultivateur chez ses parents, au Mont-Hatin, posa son veston sur une haie clĂŽturant les propriĂ©tĂ©s de M. Fran­çois Caliste.

Au moment de reprendre son vĂȘtement, M. LeliĂ©pault constata qu’il Ă©tait tombĂ© do l’autre cĂȘtĂ© de la baie. Pour le ramasser il pĂ©nĂ©tra sur la propriĂ©tĂ© de M. Caliste, mais la femme do ce dernier intima au jeune homme l’ordre de rebrousser chemin. M. Maurice LeliĂ©pault passant outre, la cultivatrice lui aurait assĂ©nĂ© deux gifles et l’aurait terrassĂ©. Pendant que le jeune homme so relevait, son antagoniste lui aurait portĂ© un coup de bĂąton sur le cĂŽtĂ© droit.

InformĂ©e do ces faits la gendarmerie a ouvert une enquĂȘte.

Mm“ Caliste nie avoir frappĂ© son voisin, elle affirme que c’est le jeune homme qui l’aurait saisie et bousculĂ©e avec une telle force qu’elle aurait roulĂ© sur le sol,

Attendons les rĂ©sultats do l'enquĂȘte qui va s’efforcer d’établir les torts do chacun.

Sottevast, — DĂ©faut de permis de conduire. — Sans ĂȘtre titulaire du permis de conduire, M. EugĂšne Ilouyvet, mĂ©canicien, conduisait une auto. Il rencontra les gendar­mes qui verbalisĂšrent.

Rauville-la-Bigot. — Tombola. — Liste des numĂ©ros gagnants de la tombola :

121) 334 575 809 ■1029 1309 1707 1885178 337 584 825 1092 1383 1717 1908204 548 585 849 1099 1444 1729 1921220 359 1)17 877 1142 1522 1731 1925251) 383 009 898 1205 1531 1737 1920207 394 737 901 1209 1500 1759 1929274 44 748 914 1232 1001 1770 1930291 430 741 940 1209 1000 1797 19311.30 50 750 980 1271 1007 1800 1935

33 524 781 988 1320 1090 1815310 528 787 989 1323 1695 1820323 503 82 1002 1302 1700 1850Les lots peuvent ĂȘtre rĂ©clamĂ©s Ă  M. Pierre

Blandin, secrétaire, dans un délai do trois mois au maximum.

Une auto volĂ©e Ă  Cherbourg est retrou­vĂ©e Ă  Rauville. — Samedi dernier, dans la soirĂ©e, l’auto de M. Voisin, reprĂ©sentant de moteurs, qui stationnait rue Alfred-Rossel, Ăč Cherbourg, avait disparue.

Mardi l’aprùs-midi, l’agent de police, M.

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Truffert Auguste, retrouva l'automobile aban­donnĂ©e, en piteux Ă©tat, au lieu dit Lo Val Chien, Ăč Rauville-la-Bigot. Le moteur Ă©tait grippĂ©, lo chĂąssis endommagĂ© et la direction laussĂ©e. M. Voisin reconnut que c’était bien sa voiture qui avait Ă©tĂ© volĂ©e et abandonnĂ©e en cot endroit.

BarnevilleTombereau non Ă©clairĂ©. — M. Pierre Bé­

cot, cultivateur, village do la Croix-Rompue, à Besneville, conduisait de nuit, un tombe­reau dépourvu de lumiÚre, lorsqu'il rencontra les gendarmes. Cette rencontre lui valut une contravention.

P o rtb a il. — Cabane dĂ©molie. — M. Jean Lemoigne, propriĂ©taire et conseiller mu­nicipal, avait fait construire, dans un champ sis prĂšs du hĂ vre, une cabane en bois destinĂ©e Ă  abriter ses animaux. Cette cabane a Ă©tĂ© dĂ©mo­lie partiellement, et les auteurs du mĂ©fait ont emportĂ© le bois.

La gendarmerie soupçonne deux individus de la localité.

Carteret. — Cours d’adultes. — Un cours d’adultes a lieu Ă  lecole des garçons, le mardi et le vendredi, de 19 heures 30 Ă  21 heures, pendant les mois de novembre, dĂ©cembre et janvier.

E X I g Ç ^ A ^ A B g ĂŒ g

QuettehouBureau de Bienfaisance. — La commis­

sion administrative du bureau de bienfaisance a dressĂ© la liste des Ă©lĂšves nĂ©cessiteux des Ă©coles publiques qui seront admis Ă  bĂ©nĂ©ficier des repas servis par la cantine scolaire. 38 Ă©lĂšves ont Ă©tĂ© admis. Un repas chaud leur sera servi tous les midjs, dĂšs maintenant, et pendant tout l’hiver.

A cette occasion, M. Victor Blestel, pro­prietaire au Valvacher, et membre de la commission administrative, a fait don gra­cieux d’une barrique de cidre pour amĂ©liorer l’ordinaire des enfants.

Cours d'adultes. — Un cours gratuit, pour les adultes, fonctionne dĂšs Ă  prĂ©sent, Ă  l'Ă©cole des garçons les lundi, mercredi et ven­dredi de chaque semaine, Ă  8 heures du soir.

Saint-Vaast-la-Hougue. — I l tarde bien Ă  tenir sa promesse. — Fin septembre dernier, M. Alfred HĂ©bert, entrepreneur, rue Croix-Marigny, revenant de travailler Ăč Cras- ville, perdit deux chaĂźnes qui tombĂšrent de sa voiture, non loin du bourg de Quettehou. Il apprit quelles avaient Ă©tĂ© ramassĂ©es par M. Belloris, travaillant Ă  cette Ă©poque chez M. Lepctit, Ăč Saint-Vaast-la-Hougue. M. Belloris lui dit que les chaĂźnes avaient Ă©tĂ© dĂ©posĂ©es Ă  I.estrc et qu’il les rapporterait lui-mĂȘme. M. HĂ©bert lui remit un billet de cinq francs pour lo rĂ©compenser, mais, hĂ©las, il attend toujours les chaĂźnes. M. HĂ©bert est allĂ© conter la chose Ă  la gendarmerie.

Bicyclette disparue. — Dimanche soir, vers 6 heures, M. Roger Groult, mĂ©canicien Ă  Valcanvillo, entra quelques instants au dĂ©bit Blanchcmain, rue Croix-Marigny, Ă  Saint- Vaast, laissant sa bicyclette dans la cour. En sortant il constata la disparition de son vĂ©lo d’une valeur de 300 francs, et informa la gen­darmerie.

En derniÚre heure, nous apprenons que la bicyclette a été retrouvée abandonnée dans un champ prÚs de Saint-Vaast.

Barfleur. — FĂȘte de l'Armistice. —- La fĂȘte do l’armistice fut, comme de coutume, suivie par la population tout entiĂšre.

A 16 heures, Ă  l’église, avait lieu le sermon d’usage, donnĂ© par M. le CurĂ©.

AprĂšs un salut solennel, absoute aux morts de la guerre, donnĂ©e devant une tombe imi­tant celles du front. Cotte cĂ©rĂ©monie se dĂ©roula au milieu de chants magnifiques, dans une Ă©glise merveilleusement illuminĂ©e. Puis ce fut le dĂ©part pour le Monument aux Morts, le dĂ©pĂŽt de superbes gerbes offertes par les An­ciens Combattants et par la municipalitĂ©, l’appel des Morts, la minute do silence et le chant du « De Profundis ».

Un vin d’honneur rĂ©unit Ă  l’HĂŽtel du Port les Anciens Combattants, aprĂšs quoi un ban­quet par souscription groupa Ă  l’hĂŽtel du Phare un certain nombre d’Anciens Combat­tants.

Le Vicel. — AprĂšs le. drame du Nar- douet. — M. lĂ© juge d'instruction vient de signer une ordonnance de non lieu en faveur de Bon Lemoigne, le terrassier qui tua son camarade HervĂ© Olivier, au Nardouot, d’un coup de lampe de mineur Ă  la tĂȘte.

Les magistrats ont estimĂ© que Lemoigne avait pu se croire en Ă©tat de lĂ©gitime dĂ©fense ot n’avait jamais eu l’intention de frapper mortellement son compagnon.

personnalitĂ©s bien connues de Cherbourg, que le confĂ©rencier fit son entrĂ©e, prĂ©cĂ©dĂ© de M. le contre-amiral HervĂ©, major gĂ©nĂ©ral, prĂ©fet mari­time par intĂ©rim, prĂ©sident ; M le Sous-PrĂ©fet de Cherbourg; M. Appell, dĂ©putĂ©; M. le Maire de Cherbourg ; M. le PrĂ©sident de la Chambre de Commerce ; M. le PrĂ©sident du Tribunal Civil ; M. l'Inspecteur primaire ; M. le Commandant du centre d’aviation de Cherbourg.

AussitĂŽt M. Appell, dĂ©putĂ©, prĂ©senta Ă  l'assis­tance le cĂ©lĂšbre aviateur et, en termes trĂšs heu­reux, fit entrevoir l’avenir immense de Cherbourg- aviation, futur port d’escale de la France et de l’Europe. De nombreux applaudissements souli­gnĂšrent le dĂ©sir unanime de ce voeu ardent pour tous les cherbourgeois.

La parole fut ensuite donnĂ©e au Commandant Weiss qui conquit immĂ©diatement son auditoire, autant par l’aisance Ă©loquente de sa parole que par le passionnant sujet qu’il traita superbement. Cette causerie, laite sur un ton aimable, et qui fut Ă©maillĂ©e de dĂ©tails savoureux sur le phĂ©nomé­nal exploit de Lindbergh, dura une grande heure qui parut Ă  tous infiniment courte ! Car le Commandant Weiss n'est pas seulement au nom­bre de nos plus grands « as » de l’aviation, mais il est aussi un diseur des plus agrĂ©ables et des plus poĂ©tiques qui soient. La salle enthousiasmĂ©e lui manifesta de tout cƓur combien son Ă©loquence substantielle fut goĂ»tĂ©e par tous les assistants.

Enfin, M. le Contre-Amiral Hervé, en quelquesil homma-mots écoutés avec respect, sut rendre un

ge mérité au Commandant Pierre Weiss, aux organisateurs de cette belle soirée et, en parti­culier, à M. Léon Diesnis, Consul de Bolivie et de Guatemala, Directeur de la revue La Manche Economique.

L’excellente impression emportĂ©e par le public de choix venu Ă  cette premiĂšre confĂ©rence, est du meilleur augure pour celles qui suivront.

On nous annonce la prochaine pour le 28 novem­bre : elle aura pour sujet « En regardant ILnden- burg », par Edouard Helsey. J. R.

Nota . — En dernier lieu, nous apprenons que la quĂȘte faite au profit des familles des marins de I’Omline, il la suile de la confĂ©rence, a atteint le chillre de 1.100 fr.

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Nous engageons donc toutes les personnes atteintes de ces infirmitĂ©s, et qui veulent guĂ©rir Ă  se rendre auprĂšs de l’éminent spĂ©cialiste, qui les recevra avec la plus grande amabilitĂ©, Ă  :VALOGNES, Vendredi 7 dĂ©cembre, HĂŽtel du

Louvre.Bayeux, Mardi 11, HĂŽtel du Luxembourg. Saint-Lo, Samedi 15, HĂŽtel de la Gare. Coutances, Lundi 17, HĂŽtel de la Gare.

CherbourgLa conférence du Commandant Pierre Weiss.

— Mercredi Ă  21 heures, a eu lieu au Central- CinĂ©ma de Cherbourg, la premiĂšre confĂ©rence d celles organisĂ©es par la Revue Française avec Ie collaboration trĂšs active de La Manche EconoA inique. C’est devant une salle comble, oĂč se trou" valent nombreux des officiers de la marine et des"

COMITÉ DÉPARTEMENTAL ÉCONOMIQUELe mercredi 7 novembre, le ComitĂ© Ă©conomique

départemental a tenu sa réunion mensuelle à la Préfecture, sous la présidence de M. Vatin, sous- préfet, remplaçant M. le Préfet.

AprĂšs lecture du procĂšs-verbal de la derniĂšre sĂ©ance, M. le PrĂ©sident fait connaĂźtre au ComitĂ©, en rĂ©ponse Ă  un vƓu Ă©mis prĂ©cĂ©demment que M. le President de la Mutuelle laitiĂšre l'a informĂ© qu’il rĂ©unira prochainement le ComitĂ© de cette association en vue de dĂ©cider si le fonctionne­ment en reprendra oĂč non.

Le ComitĂ© aprĂšs avoir examinĂ© les prix des diverses denrĂ©es et objets de consommation Ă©met les vƓux suivants :

1» La chertĂ© du prix du lait Ă©tant due, surtout Ăč cette Ă©poque de l’annĂ©e, au prix Ă©levĂ© de la nour­riture du bĂ©tail, le ComitĂ© Ă©met le vƓu que les tarifs de transport en chemin de fer des tourteaux soit diminuĂ© et rĂ©duit Ă  celui du transport des pommes et que le prix des tourteaux soit rĂ©duit par contingentement.

2» Le ComitĂ© Ă©met Ă©galement le vƓu que des mesures soient prises pour rĂ©duire la fabrication des produits industriels provenant du lait.

3° Le ComitĂ© constatant que la chertĂ© du cidre, malgrĂ© l’abondance de la rĂ©colte de pommes est due Ăč la transformation des fruits Ă  cidre en alcool, Ă©met le vƓu que des mesures soient pri­ses pour rĂ©duire celte fabrication.

La prochaine réunion est fixée au mercredi cinq décembre prochain.

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Un APPRENTI TYPOGRAPHEPayé en débutant.

TuĂ© par le tramway. — Le dimanche 11 novembre, vers 17 heures 50, Ă  800 mĂ©trĂ©s de la gare de CrĂ©ances, le mĂ©canicien qui conduisait le tramway, ayant ressenti une forte secousse, arrĂȘta son convoi et, avec le chef de train, en rechercha la cause. Sur la voie, et Ă  une vingtaine de mĂštres environ, ils trouvĂšrent un homme portant une forte blessure Ă  la tĂȘte et ne donnant plus signe de vie.

Les gendarmes de Lessay, aussitĂŽt prĂ©venus, se rendirent sur les lieux et reconnurent dans le cadavre le sieur Pierre LefĂŒlĂątre, ĂągĂ© de 70 ans, demeurant Ă  CrĂ©ances.

Celui-ci Ă©tait allĂ© dans l’aprĂšs-midi Ă  Lessay et revenait Ă  son domicile en suivant la vole du chemin de fer. Mais en raison de l’obscuri­tĂ© et, de plus, Ă©tant atteint d’une forte surditĂ©, le septuagĂ©naire n ’entendit pas le train qui le happa au passage et le tua sur le coup.

P a r c i , p a r l à .Pour faire m a jo rer sa p e n s io n . —

Le Parquet do Limoges a lait arrĂȘter der­niĂšrement le nommĂ© Henri Martin, d'dans, gazĂ© de guerre, lequel, on instance de_ majo­ration do pension pour tuberculose, avait tonte do fausser lo rĂ©sultat de l'analyse en dĂ©versant dans son crachoir, t'i l'hĂŽpital de Limoges, le contenu d'un flacon contenant des bacilles do Koch. Martin a Ă©tĂ© ĂŽerouĂ©.

Pris Ă  son piĂšge. — Un propriĂ©taire de Cintogabolle (Hauto-Garonne) M. Jean-Marie Gazais, 39 ans, mariĂ©, pĂšre do doux enfants, so croyant depuis quoique temps victime do vols nombreux, avait installĂ© ft l'intĂ©rieur do

t son habitation dos piĂšges avec des armes Ă  I feu.I Ayant ouvert, l’autre soir, sans prĂ©caution,

la porte de sa cave, l’infortunĂ© a reçu en pleine poitrine, la dĂ©charge d'un fusil dont il avait sans se douter, actionnĂ© la gĂąchette. 11 (i Ă©tĂ© tuĂ© sur lo coup.

U n e fa m ille e s t e m p o is so n n Ă© e par d es ch a m p ig n o n s. — A Coutras (Gironde), M. Jean linteau, mĂ©tayer, sa femme et leurs deux petits garçons ĂągĂ©s de 4 et C ans, ayant man­gĂ© des champignons, ont Ă©tĂ© empoisonnĂ©s. MalgrĂ© les soins d'un docteur, le plus jeune dos enfants est mort. On est inquiet sur lo sort dos autres membres delĂ  famille.

L e feu d a n s u n e Ă© g lis e . — Un incendie s'est dĂ©clarĂ© Ăą PĂ©zĂŽnas (HĂ©rault), dans l’église

Saint-Jean. Les pompiers so sont rendus maß­tres du sinistre, mais le feu a causé de trÚs importants dégùts.

Quatre tableaux, les stalles du chƓur, en noyer sculptĂ©, une chĂąsse contenant une mitre ornĂ©e de pierre prĂ©cieuses, une croix et une chaĂźne en or, le tout Ă©valuĂ© Ăą plus d'un mil­lion, ont Ă©tĂ© la proie des flammes.

Lo marbre du maĂźtre-autel a Ă©clatĂ© sous l’effet do la chaleur, et les candĂ©labres ont ĂŽtĂ© fondus.

Los causes du sinistre sont inconnus.

L’imprudence d’un fumeur aurait causĂ© 1 million de dĂ©gĂąts. — Un incendie d'une violence extrĂȘme s’est dĂ©clarĂ©, aux Chapelles-Bourbon(Seine-et-Marne, dans une remise de la ferme des Vieilles-Chapelles,

propriĂ©tĂ© de M. Denoyer, de Paris. Le feu a gagnĂ© rapidement les Ă©tables et Ă©curies voisi­nes et dĂ©truit 120 mĂštres de bĂątiments renfer­mant une machine, de nombreux instruments agricoles, d'importantes quantitĂ©s de rĂ©coltes, etc. Dix gĂ©nisses et trois porcs ont Ă©tĂ© la proie des flammes. Le sinistre a causĂ© 1 million de dĂ©gĂąts et serait dĂ» — croit-on — Ă  l'impru­dence d'un fumeur.

La T. S. F. dans lestrains. — Dimanche est parti do Budapest, pour Vienne, le premier train muni d'appareils rĂ©cepteurs de T. S. F.

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Etude de M° liPElLEUER,Commissairo-P risour it Valognes.

M onta d'un important m obil ie r ' VUlIlu a g r i c o l e mort el vil' do l 1"' choix, pur suite do cessation do l'uisan- oe-valmr, il S a in t - M a r c o u f , forme du ChĂąteau, lo DIMANCHE 18 NOVEM­BRE 1928, Ăą I heure prĂ©cise, M. Albert biiMAĂŻuf:, Ă©leveur, fera vendre : Mobilier Vif. — Chevaux : C h e v a l de Irait de 12 ans, parfait limon Ier, garanti ii tous usages, j u m e n t 1/2 sang dis 12 ans, garantie purfndo de service et ulln- lĂ©o Ăą Ions usages, pouvant (Mro conduite par femme, j u m e n t percheronne de e uns, parl'ailo de collier, 2 p o u l i c h e s percheronnes do IX mois pur Salin, p o u la in percheron de 1K mois. — Des tiaux : 10 v a c h e s de 4 il 7 uns, Ă  lor- mo on dĂ©cembre, janvier, fĂ©vrier, murs el avril, 2 v a c h e s de 0 uns, l'ruiehes vĂŽlĂ©os, 4 v a c h e s de d el i- uns, saillies en aoĂ»t el septembre, ('/'mĂźtes ers va­ches excellentes laitiĂšres). I v a c h e d’horimgo de 4 ans, 1 g Ă© n i s s e de 3 ans nmouillaule, 3 g Ă© n i s s e s de 3 ans Ăą terme on fĂ©vrier, 1 g Ă© n i s s e de 2 ans, saillie le 11 aoĂčl, 5 g Ă© n i s s e s de 15 il 18 mois, 7 g Ă© n i s s e s de l'annĂ©e, 2 bons t a u r e a u x de 18 mois. — Mo­bilier Mort : 1 b r a b a n t bon Ă©lut, 4 bons t o n n e a u x vides. — CrĂ©ilil de Prtques 1921), au.c personnes reconnues solvables.

I lo i l ta de m o b i l i e r agi 'ID II Lu et vif, par suite de Ăźi S o r t o s v i l l e - B o c a g ela lloquo, le MERCREDI 5 1928, Ăźl 2 heures, requĂȘte mont Dnireaux, oullivulour.ment Uni— C o m p ta n t

MĂ©mo Ă©lude

M d'uu important M ob il ie r A g r ic o le morl et vif de l“r

choix, par suite de lin de bail, Ă  Saim t-G o r m a in - d e - V a r r e v i l l e , ferme l.cCroisv, hameau do l’Eglise, le SAMEDI 8 et le DIMANCHE 9 ÜECEMISHE 1928, M. Victor Chardon, Ă©leveur, fera vendre : 1° lo SAMEDI 8 DECEMBRE, Ă  1 heure prĂ©cise : Mobilier Vif. — Chevaux : J u m e n t percheronne do 7 ans, pleine d’un percheron, j u m e n t percheronne do 5 ans, pur Quartz, saillie par Con­tras, b a r d o t (femelle) de ti mois bes­tiaux : 18 belles v a c h e s excellentes laitiĂšres do 4 Ăźi 0 ans, dont plusieurs inscrites au Ilerd-Hook, Ă  lerme _on janvior, fĂ©vrier, mars et avril, 5 g Ă© n i s - a e a de 2 ans, saillies pour venir on mars et avril, 3 g Ă© n i a s e s d’un an, dont une inscrite au II.-II., 5 g Ă© n i s s e s de l’annĂ©e, 1 trĂšs beau t a u r e a u do 30 mois. 2° lo DIMANCHE 9 DECEMBRE 1928,Ăą 1 liouro prĂ©cise.—Mobilier Mort : Don o h a r t i l et b a n n e a u il 2 et 5 chevaux, forte v o i tu r e pour aller Ind­re, Ă©lut neuf, f a u c h e u s e , c h a r r u e Vautier Ăą 3 l'ers, Ă©lut neuf, h e r s e ,

r o u l e a u , é q u i p a g e s de limon, de devant ot de bnmionti, h a r n a i s fattlui- sio, (rails, liauts-eolliors, tiers, chaßnes, b a r a t t e pour 50 kilos, é o r é m e u s e Alplui n° 3, débit de 300 litres, garantie eu parfait état do marche, cruches en

cuivre, lemiics, c o n c a s s e u r , larare, outils aratoires, cage à pores, t o n n e do 2.ooo litres, r> t o n n e a u x vides, f o u d r e à eau-de-vie, de 500 litres, c u v e s de 13 heolos, grande table el son Imite, etc. etc. Crédit de Chande­leur 1929, au-dessus de 200 fr. uu;e personnes reconnues 1res solvables.

Etudes do M LEPE.LLETIER,Commissaire-Priseur Ă  Valognes,

Et de M" FRANÇOIS, notaireà Moiilohourg.

iim .jp d'un (Mobilier A g rico leBUlilu mortel vif de l"r choix, par sui­te de lin de bail, Ă  Saint-IVIarcouf,terme de Ttirgevillo, hameau deCrisbee, le DIMANCHE 2 DECEMHliE 1928, il une heure prĂ©cise, Mℱ“ veuve François Pois­son, propriĂ©taire, fera vendre : Mobilier vif. - Chevaux : C h e v a l hongre, hors Ăąge, trĂšs doux, attelĂ© ii lotis usa­ges. j u m e n t de s ans, trĂšs douce, trĂšs lionne earrioleuse (pouvant ĂȘtre condui­te par femme). bestiaux : 10 v a ­c h e s Ă  lait de i Ă  7 ans, dont 3 Ă  ter­me eu fĂ©vrier, 3 en mars et les autres pleines de 2 et 3 mois, 3 v a c h e s de 3 uns, l'ruiehes renouvelĂ©es, 2 v a c h e s de 4 ans Ă  l'engrais, 5 g Ă© n i s s e s de 2 ans 12. saillies en juillet, 5 g Ă© n i s ­s e s de 2 tins, bonnes Ăą faire saillir. — Mobilier MĂ»ri : C h a r r u e , forte h e r ­s e , h e r s e Ă  lot) dents, b a t t e u s e pouvant fonctionner an moteur ot au manĂšge, m o i s s o n n e u s e , Ă© q u i p a ­g e s de limon et de devant, traits, liauls-eolliers, tiers, b a r a t t e pour 40 kilos, moulin Ă  pommes, t o n n e a u x vides, c o m m o d e s , Hits, cruches en cuivre, etc. - CrĂ©dit de Chandeleur et PĂąques 1929, au-dessus de 200 fr. aux personnes reçue nues solvables.

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VALOGNES, vendredi 23 novembre, llûtel du I,ouvre ;

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C o u t a n c e s , lundi 3 décembre, hûlel du bon Laboureur.

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A LOUERDe gré à gré,

Pour entrer en jouissance le 25 dé­cembre 1928,

LES PIECES DE TERRECi-aprÚs désignées,

Commune de M o n te b o u rg1“ Le Clos MĂȘriel, herbage plantĂ©,

contenant 1 hectare 20 arcs 05 centia­res.

2° P iÚ c e d e t e r r e avec ancien jar­din, partie en herbage planté, une pépi­niÚre à cÎté, deux bùtiments, cour de­vant, le tout contenant environ 1 hec­tare 00 ares 47 centiares, nommé Le Mont-Caslre.

3° Quatre p i Ăš c e s d e t e r r e sises . quartier du Mont-Caslre, en face les immeubles du n° prĂ©cĂ©dent, nature d’herbage, donl deux plantĂ©es de pom­miers, contenant environ 2 hectares 00 ares 42 centiares.

Commune de SAINT-FLOXEL4° Un h e r b a g e sis triage de la Lan­

de Matigon, formé de la réunion do 3 piÚces, dites Le Clos Brouette, Le Clos Terrier ou La Cour et le Clos Durai ou Coupé, contenant 2 hectares 70 ares 19 centiares.

5° Quatre p i Ăš c e s d e f e r r e , se te­nant, sises quartier du bond Buisson, nature d’herbage, dont mie plantĂ©e, nommĂ©es Le ltond Buisson Le Clos au CurĂ© ou la Campagne et La Pointe, contenant 2 hectares 57 ares 83 centia-1*6 S.

Commune d'EROUDEVILLE0° Une p iÚ c e d e t e r r e en herbage

planté, contenant environ 1 hectare 83 centiares.

Ces piĂšces de terre appartiennent Ă  M. Edmond VRAC.

Pour tous renseignements et traiter, s’adresser Ă  M» F r a n ç o i s , Notaire.

MĂŽme Ă©ludeFL L O U E R

De gré à gré,Pour entrer en jouissance le 25 dé­

cembre 1928,

Une PiĂšce de terreSise Ă  TUROUEVILLE, roule du

Marais, nommée Le Long Pré, conte­nant environ 80 ares.

Pour tous renseignements el traiter, s’adresser soit Ă  Mme veuve DĂ©sirĂ© LA- MACHE, propriĂ©taire Ă  Fresville, soit Ă  M" François» Notaire.

GRAND CONCOURSDE CHIFFRES

Tout lecteurs qui remplira les cases vides avec des chiffres, de façon que chaque ran­gĂ©e additionnĂ©e donne le chiffre 22, et dont la solution sera exacte recevra une ƒUVRE D'ART d'une valeur de 60 francs. Envoyer la rĂ©ponse, en y joignant une enveloppe tim­brĂ©e portant votre nom et votre adresse, Ă  M. RABUTEAU, directeur du Service des Concours d’Art, 10, rue Merlin, PARIS Cl 1e).H H H M M H H H H H H 434 H H

Etude de M° R o g e r D E L A C O U R ,Notaire Ăą Pont-l’AhbĂ©,

Canton de Sainte-MĂšre-Eglise.

’V E H IT E importanteD’LN BON

MOBILIER AGRICOLEMort et Vif,

Pour cause de cessation complĂšte de faisanee-valoir, Ă  PICAUVILLE, fer­me d'Eroudeville, requĂȘte de M. itippolyte Diksms, le DIMANCHE 25 NOVEMBRE 1928, Ă  une heure trĂšs prĂ©cise, M° Delacour vendra aux enchĂšres publiques :

Mobilier VifDeux vaohas amouillantes, Ă  terme

en décembre ; deux vaches à terme en janvier ; deux vaches à terme en février ; quatre vaobes à terme en mars ; six vaches à terme en avril ; huit vaches fraßchement renouvelées.

Un superbe taureau de 2 ans.Lif cheval hongre percheron, par­

lait limonier, ùgé de 9 ans ; une jument percheronne, trÚs bonne de collier, ùgée de 12 ans ; une ùneese de 10 ans.

Mobilier MortUne forte carriole bùchée ; une

voiture à ùne ; une charrette avecéchelles et ridelles ; 2 tombereaux.

Une faucheuse Deering, Ă©tal neuf; une rAteleuse | une faneuse.

Brouettes ; baratte Ă  beurre avec pied.

3 tonneaux pleins ; 7 tonneauxvides ; une tonne de 2.400 litres ; un foudre de 1.200 litres ; un loi de bar­riques.

Equipages de limon ; Ă©quipages de carriole ; traits el prolonges, ele., etc.

Et quantitĂ© d’autres objets.Payement : moitiĂ© au comptant et

moitié à Pùques 1929 pour tes person­nes notoirement solvables.

DENIERS COMPTANT.

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Ă  Valognes, d e m a n d e u n E m p lo y Ă© .

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Etude de M” Paul LEMELAND,LicenciĂ© en droit, notaire Ă  la Haye- du-Puils, successeur de M° Chaxteux, son beau-pĂšre.

A VENDREPar adjudication publique et volon-

laire, Ă  La Haye-du-Pnils, en l’élude de M L e m e la n d , notaire,

Le 30 NOVEMBRE 1928, Ă  14 heures,

La belle TERRE et FERMEDo la V e rb ia so a n a rle

Située commune de Saint-Sympho- rien le Valois, à 2 km. de la gare de La Haye-du Puits, comprenant :

Jolie maison de maĂźtre avec jardin anglais devant el puits, bAti- mento d'exploitation divers en trĂšs bon Ă©tal. — Jardins.

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Le GĂ©rant : Victor Lechevalier

Imprimerie du Journal de Valognes.