ij JOURNAL - Mairie de Valognes
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\Numéro 33. — Vendredi 21 Août 1896 Soixante-troisième Année
JOURNALAnuonees judiciaires. 16 c. la ligne. Avis divers. . . 25 —
Réclames. 30 c. la ligne Avis divers 16 c. —
Les Annonces sont reçues aux Bureaux du Journal, 17, rue des Religieuses, jusqu’au vendredi midi.
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t i s m o m m rOn n’a pas oubiié l’aventure récente
de ces trois Français, touristes inoffensifs, qui, ayant eu le m alheur de s ’égarer à quelques m ètres de la frontière italienne, furent immédiatem ent appréhendés et traînés de geôles en geôles par de quelconques bersa- gliers. L’un d’eux fut m êm e re;enu, je pense, sous prétexte qu'il était soldat d’infanterie de m arine en convalescence.
Pareille aventure - ou plutôt m ésaventure — m ais en sens inverse, vient d’arriver à un lieutenant italien, nomm é Barberis. appartenant au 47’ d'infanterie, en garnison A Bergame. C9t officier ayant pénétré en tenue sur notre territoire fut a rrê té lundi vers dix heures, par deux douaniers français, aux environs de St-Martin- Vesubie.
Conduit à la caserne de gendarm erie, l’Italien déclara qu’il était venu près de la frontière pour voir son frère, capitaine aux alp ins itaiieus, puis, qu’il s’était égaré et cherchait sa route au moment où les douaniers français l’aperçuren t; il se trouvait a lo rs à 60G m ètres au deçà de la ligne frontière.
Ces déclarations ayant été reconnues exactes — ajoutent les dépêches — le général Zuriiodeu, com m andant le 15’ corps, actuellem ent dans les Alpes, ordonna ia m ise en liberté du lieutenant italien, qui partit le soir, après avoir accepté les raïra îch isse- m ents offerts p ar les officiers de chasseurs se trouvant à Saint
La décision du généra] Zuriinden fait honneur à sa courtoisie, et la réception par nos chasseurs de l’officier de la Triple Alliance est un raffinem ent de galanterie tout à fait dans la tradiiion française. Peut-être auraient-ils pu cependant, le général et les officiers, se souvenir du traitement naguère infligé au capitaine Romani, tout aussi pur, certainem ent, de m auvaises intentions que le lieutenant Barberis, et qui n ’en est pas moins aujourd'hui presque aussi bien docum enté su r les prisons italiennes que Silvio Pellico lui-même, au tem ps où l’Italie gém issait encore sous le joug de l’Autriche, son excellente alliée d'à présent.
Un autre officier français, ie lieutenant Rose, qui s’était égaré en 1894 sur ia fCornière italienne, exactement comme hier ie lieutenant Barberis, fut bel et bien conduit à Coni comme un espion et m aintenu prisonnier pendant plusieurs jours.
Beaucoup d’au tres faits analogues pourraient être rappelés, niais ces deux-là suffisent à bien établir qu’à vouloir user de bons procédés à l’égard des Italiens, nous joueroDS toujo u rs un rôle de dupes.
me », il est bien certain en effet que si la courtoisie disparaissait de la terre , ce n’est pas chez nos voisins d’au delà des Alpes qu’il faudra» espérer de la retrouver.
Aussi donnons-nous notre entière approbation aux m esures qui viennent d être p rises par le m inistre de la guerre, pour empêcher l’emploi d’ouvriers italiens dans les travaux de construction militaires, dans les tra n sports et su rtou t pour l’approvisionnem ent des forts.
Il est m onstrueux qu’il y ait eu besoin, à l’époque où nous som m es, de psohiber de telles pratiques, et que l’adm inistration militaire ait eu ju squ’ici l’étrange faiblesse de favoriser l’espionnage en adm ettant d6s é tra n gers, qui sont nos ennem is notoires a travailler pour elle.
Tout le monde sait cependant que les entrepreneurs de travaux militaires, les constructeurs de fortifications, notam m ent, s’obstinent, par un sentiment de cupidité sordide, à em ployer des Ita liens qui travaillent a quelques sous de moins que nos ouvriers français.
Aujourd’hui encore, précisém ent à propos des instructions données par le général Billet, on cite le cas d’une m aison de transports qui, ayan t à convoyer vers un fort un chargem ent de 400 balles de farine destinées à la fabrication du pain de troupe, n ’ava.t rien trouvé de m ieux que de charger de cetie opération des ouvriers exclusivement italiens. Le com m andant du fort s’en ôtant aperçu empêcha de décharger les prolonges, et télégraphia
De combien de faits au m êm e genre ne som m es-nous pas, depuis longtemps, les tém oins indignés ? Que le général Billot se donne la peine de faire une enquête su r les m aisons de fournitures militaires, dirigées^ uniquem ent à peu près par des Juifs, et, en 48 heures, il apprendra qu’elles fourmillent d Itaiieus et d 'étrangers de toute provenances. N 'est-ce pas inouï de confier à ces cosmopoTtes ia confection des uniformes et des chaussu res de nos soldats.
El les Compagnies de chem ios de fer, ces tartufes du patriotism e qui preteuuem empêcher leurs employés français de se syndiquer sous prétexte au 'ils pourraient sa m ettre en grève le jour de ia mobilisation, nieront- elles qu’elles emploient à la confection et à la réfection des voies des quantités de terrassiers et de m anœ uvres italiens t
Ah I le m inistre qui voudra nous purger n n e bonne fois de toute cette racaille devra s 'arm er de ferm eté et d'énergie à toute épreuve. Mais aussi quel beau lendemain pour lui et quelle Dopularité légitime !
Faut-il espérer que le général Billot se ra ce m inistre-là ?
F E U I L L E P O l U I Q U EAGRICOLE, COMMERCIALE, INDUSTRIELLE, SQ E îB tFIQ U E, LITTERAIRE, ET D ANNONCES
ce qu'il a tenté déjà pour nous préserver de l’invasion des espions.
A. de B.
MADAGASCARDivers journaux ont reproduit une
lettre de M. Le Myre de Vtiers, au su je t de l’arrivés prochaine en France du prince m algache Rakotom ena, accompagné du pasteur Krüger.
Cotte venue ayant é té contestée, M. Le Myre de Vilers com m unique lès deux filets suivants de l'A ven ir de Madagascar du 8 juillet, relatifs à cet incident :
« S. A. R. Rakotom ena est, depuis lundi, dans nos m urs. L 'ihteressant neveu de Sa Majesté Jtanavalo va, para» il, faire en France tin changem ent d’air devenu indispensable phur sa précieuse santé. Il est placé sous la protection tutélaire dn pasteur Krüger.
« Tous deux vont prendre la malle anglaise pour se rendre au Cap, d’où, ap rès un séjour plus ou m oins long, ils gagneront l’Europe. Nous n’ayons pas besoin de rappeler à nos lecteurs les anciennes frasques du fils de Ra- sàndranoro.
« Souhaitons qu’en France on sache apprécier à sa juste valeur cet ennem i fanatique du F rançais qui a eu, parati-il, l’idée extraordinaire de vouloir se faire héberger pendant son séjour & Tam atave p ar le résident de F rance ».
« Eu même tem ps que. Rakofi
pasteur Radiey de tSfFsF. u . W et ie jeune R atiaray, fils'de la S, ï i . M. Rasanjy, secrétaire général de l’adm inistration centrale indigène. Ratiaray va, parait-il, continueur ses études en France et le révérend Radiey est chargé de le déposer à Bordeaux. C’est un jeune homme d’envirou dix-huit ans, paraissant très intelligent. »
M. Le Myre de Vilers ajoute que, si M. le pasteur Krüger n ’accompagnait pas le prince Rakotom ena en France, c'est qu’il aurait confié la garde de ce persounage à son confrère anglais, M. le pasteur Radiey.
« Dans ces conditions, l’incident prendrait une gravité exceptionnelle su r laquelle je préféra ne pas insister ».
De pareilles visites, sous de pareils patronages, sont assurém ent à signaler.
LEïQYAGEDLJ TSARMardi d e rn ie r , au m inistère des
^flaires étrangères, M. Hanôtaux, le
de la présidence, M. de Giers, M. Mollard , chef adjoint du protocole, ie directeur et quelques- fonctionnaires de la Compagnie des Chemins de fer de l'Ouest se sont réunis pour étudier et arrêter l’horaire du train impérial qui doit amener de Cherbourg â Paris le tsar et l'impératrice de Russie. Cette conférence a duré plus de deux heures.
D’autre part, à Cherbourg, le conseil municipal donne blanc-seing à la municipalité et adhère à toute demande du gouvernement relativé â la participation de la Ville à la récepliou du tsar.
Le conseil a invité la municipalité à transmettre cette décision au gouvernement.
Enfin voici l’itinéraire que suivra l’empereur de Russie dans son voyage à l’étranger :
Le 25 août (nouveau style), l'empereur quittera Péterhof, se rendant à Vienne par Varsovie.
27 août. — Arrivée à Vienne.28 août. — Séjour à Vienne.29 août. — Départ de Vianne.
i 31 août. — Arrivée à Kiew.3 septembre. — Départ de Kiew.5 septembre. — Arrivée & Breslau.6 septembre. — Séjour. Le tsar
assistera aux manoeuvres.7 septembre, — Départ de Breslau.
Arrivée à Kièl.8 septembre. — Arrivée à Copen
hague sur u d yacht.8 au 20 septembre. — Séjour à Cqs
penhague.20 septembre. — Départ de Copen
hague pour Balmora! sur yacht22septei ' ' ’
22 3 octobre. — Séjour à Balmora!.5 octobre. — Arrivée à Cherbourg.6 octobre. — Arrivée à Parisfmaliri).Après leur séjour à Paris, les sou
verains russes se rendront directement à Darmstadt, où ils séjourneront jusqu’au 8 novembre.
La suite de l’empereur de Russie se composera entre autres, de3 personnages suivants :
Le général Richter, chef de ia maison militaire de Sa Majesté ; le prince Lobauow-Koslovski, ministre des affaires étrangères ; le prince Vorouv- zow Dachkow, ministre de la cour ; le générai Hesse, commandant des palais ; ie comte Benkendori, maréchal de ia cour ; le comte Hendrik iw, secrétaire de l'impératrice ; la princesse Galitzine ; la princesse Vassiil- ebikow, demoiselle d'honneur ; le Docteur Hirsch, médecin de la cour ; ie prince Obolenski et ie prince JDoi- gorouki, aides de camp.
Le Tsar à CherbourgUne dépêche de Saint-Pétersbourg
annonce que le tsa r et ia tsarine d é barqueront à Cherbourg le Lundi 7 Oc-
m ain .'C’est vraisem blablem ent à bord du
yacht im périal le Standard, actuellem ent en achèvement au Danem ark, que S. M. l’Empereur de Russie a rrivera à Cherbourg.
Le Messager de Cronstadt du 12 août nous apprend, en effet, que le cro iseur de 2’ rang Asia, a quitté ce port le 9, pour transporter à Copenhague les officiers et l’équipage du Standard.
P ar suite du licenciement des classes, il paraît certain que les honneurs m ilitaires seront rendus a Cherbourg p ar le 77“ régim ent territorial a lo rs en service d’appel, le 25’ régim ent de ligue, les troupes de la m arine et le bataillon du 136" do ligue.
DÉCEPTION ALLEMANDEOn télégraphié de Berlin iLe tsa r Nicolas II, à l’occasion de
son voyagea travers l'Europe, vient de donner à !a France une preuve touchante de son amitié.
Tout avait été habilem ent combiné pour que Leurs M ajestés fussent su r le sol allem and au jour anniversaire de Sedan. L’Em pereur de Russie a préféré interrom pre son voyage en Europe et re tourner en Russie, sous u n prétexte quelconque, plutôt que d’assiste r a des fêtes hum iliantes pour la France.
C’est ce retour en Russie, plus encore que le choix de Breslau ou de Gœrlitz pour !a visite im périale, qui a su rp ris le gouvernem ent alterna ’
Conseil Généra! ie la iuelie—«o»—
La session des Conseils généraux s 'est ouverte lundi, conformément à l’article 23 de ia loi du 10 août 1871, qui fixe cette session au lundi suivant le 15 août.
L i principal objet des délibérations des Conseils généraux, dans cette réunion, est l’exam en du budget ainsi que des comptes des départem ents et la répartition des contributions directes. Les assem blées doivent aussi constituer leurs bureaux qui restent en 'onctions jusqu’à la session d’août de Tanuee suivante.
Le Conseil général de la Manche a élu lundi son président. M. Morel a été réélu par 33 voix.
MM. Amiard et Têtrel ont été élus p ar 26 et 27 voix; M. Denis, secrétaire, par 28 suffrages, MM. Dufresue et Bastre par 28 voix.
M. ie président Morel, avant toute délibération, a prohouce l’aliocutiou suivante.:
Mes chers collègues, pour la neuvième fois vous venez de m’appeler à i’honneur do
V i
67 Feuilleton du Jotuuui, d e VabOffiiss
LA
NIÈCE DE L'ORGANISTEPar Ch. CANIVET
DEUXIÈME PARTIE
XVIII — (suite)Puis, quand ie flot fut repoussé, on
referm a les portes et l ou rentra.Seulem ent, pendant les quelques
instants de ce tu m u lte , lorsque la fouie rejetée s’écoulait en m urm urant et regagna t ia place, Taubeis avait éteint toutes les bougies, et l’église te trouva subitem ent plongée dans l'obscurité la plus profonde. Seule, la lam pe du sanctuaire brûlait toujours, m ettant s a petite lueur rougeâtre dans l om ore vaste de l'édifice, comme une étoile suspendue en ire ciel et terre.
Ce ne fut pas san s peine qu’on a llum a les cierges qui se trouvaient sur le banc-d’ceuvre, et pendant ceue oos- curiié m om entanée, on en tendait, venant du dehors, les cris de surprise de ia fouie qui ne com prenait rien à ceue circonstance imprevue.
Alors, suivant l'expression du lieutenant de gendarm erie, or. disposa a m onter a ; a ssau t des orgues ci a deioger promptement ce scélérat ûVr- gauiste qui se permettait de f«ire ua
pareil esclandre, à une heure aussi avancée de la nuit.
Ce ne fut pas sans peine que mon oncle parvint à le calm er un peu, d 'au tant plus que le m aire partageait entièrem ent sa m anière de voir, et que» sans souci de l’endroit gù il se trouvait, il usait d'un langage m ilitaire à faire tressaillir tous les saints im passibles nichés dans leurs dem eures de pierre.
Il y avait quelque tem ps que l’abbé W arner éiaitau courant de différentes choses concernant Hans Taubels, et bien qu’il n’en eût fait part à personne, par esprit de charité chrétienne, il savait que l'organiste donnait des preuves irrécusables de folie, et qu’il n ’avait plus toujours la responsabilité de ses actes.
D onc, pour éviter des scènes de violence et peut être une arrestation bruyante et dangereuse, sinon irop bru»ale, ca r les gendarm es n ’usent pas toujours de précautions, il dem anda l'autorisation de pénétrer seul dans les orgues, se faisant fort de r a m ener sans bruit le m alheureux insensé, cause de ce déploiem ent de force extraordinaire.
On le lui accorda, tout e-n lui signalant le aaeger auquel il s ’exposait, et ii fut c-onvenu qu’on l’attendrait au bas des m arches du portail.
J’insistai pour l’accompagner, m ais iî r ’eut pas de peine à m e convaincre en peu de mots de l’im portunité de ma presei.ee et du paroxysm e certain de co ère q j’eüe provoquerait chez l'o rganiste»
Le plus simple ôtait de lui adjoindre un gendarme solide, et e’est ce qui fut décidé.
Alors, un cierge à la main, car i1 n’y avait pas d’auire lum inaire, mon oncle s ’engagea dans l’étroit escalier en spirale qui conduisait à la tribune des orgues et disparut.
Quelques instants après, il pénétra dans la tribune, dont la porte avait avait ôté laissée ouverte, et au bout de cinq A six m inutes de vaines recherches, après avoir fouillé partout jusque dans les m oindres recoins , il trouva le souffleur Pioline blotti dans ia boite du soufflet et trem blant de tous ses membres.
Celui-ci avoua, non sa n s force ré ticences que, un peu avant m inuit, M. Taubels s’était présenté a son domicile et l’avait décide, sous prom esse d 'un bon pourboire, à l'accomp3gner â l’église. Comment celle-ci avait elle été ouverte? Pioline l’ignorait. Tout ce qu’il pouvait dire, c’est que Tau- beis, entré le prem ier p ar la porte basse qui se trouve à droite du parvis, su r la place du petit cimetière, n’avait pas même fait usage de clefs, et qu'il avait pénétré là comme chez lui. Seulement, une fois entré, il avait soigneusement verrouillé la porte et, pour plus de précautions, avait accumulé contre elle un entassem ent de chaises. Ceci fait, ils avaient gravi ensem ble i'escalier des orgues, et Pio- üae s’était mis à trem bler, en voyant Taubels ranger le long de la baius-
| îradç des bougies, dont ses poches
ôtaient bourrées, et les allum er Tune après l’au tre . j
| Alors, sous l’empire d’une g tande terreur, il avait vouiu fuir et se prôci- Diiait déjà dans l’escalier so m b re , lorsque Taubels, allongeant le bras, l’avau sa isi au collet et ram ené dô de force ju sq u ’à son poste de sou ffleur, où il l avait c lo u é , avec des yeux si terribles, qu’il en frissonnait encore.
Mon oncle, après avoir dit à Pioline qu’lis règ.eraient plus tard cette affaire, se pencha en dehors de la balustrade, disant à ceux d’en bas qu’il n ’avait rien découvert que ie souffleur Pioline, m ais que Taubels ne pouvait être loin, et qu'il fallait vite a ller se poster au piea du vaste escalier de la grande tribune des Frères, le m alheureux ayant bien pu profiter de sa grande taille pour se laisser glisser dans ceUer tribune, en se suspendant par les m ains â la ram pe de chêne et en gagnant la ram pe de ia tribune in- ïéri .u re , au risque ae faire une chute mortelle.
Piolme qui, à la prem ière alerte, s'ôtait enfoncé dans sa cachette, ne savait point ce que l’organiste ôtait devenu.
Les paroles de mon onde qui retentissaient dans toute l'église, triplées par les échos, étaient à peine prononcées , qu’une sorte de gém issem ent plaintif se fît entendre, venant de l'endroit m êm e dont il pariait; puis Taubels, se m ontrant au-dessus des boiseries sculptées qui formaient ia balustrade de la tribune, apparut,
comme un grand être fantasm agorique, au milieu de la pénombre, et dit qu ii était prêt à descendre, si l’on prom ettait de ne pas lui faire de mai.
Cela lui fut prom is. Aiors on entendit su r les planches de la tribune son grand pas qu’il ne modérait plus, et. peu d’instaois après, ayant ouvert la porte qui ne ferm ait jam ais à ia se r ru re , ii descendît lentement l’escalier et se livra aux gendarm es, au m om ent m êm e où omn oncie rejoignait le cortège.
Taubels eut un mouvement prononcé de recul, m ais ceia n’eut que la durée a un éclair, e*. son regard vagua s ’arrê tan t su r mon oncle, il se rappela peut-être, au milieu du désarroi de sa peusêe, qu’il iui avau donné ie pain, sinon i aisance, et qu’il l’en avait ré compensé , d 'abord en abandonnant se s fonctions, ensuite en se rendant coupable d’un paieil scandale.
Mais celle échappée lucide ne fut pas longue, es retombant d a is son altitude m orne, hébetée, il se plaça de lui-mème au milieu des gendarm es, les bras croisés et la tête enfoncée dans ia poitrine, la longue barbe flut- tam e su r sa redingote crasseuse.
Ii faisait compassion ainsi, c* pour qui l evait connu, Taubels u’ètai; pi s que i ombre de lui-même, om bre delai te, ravagée.
Les riaes du front et de la face, à la lueur des cierges, se creusaient encore d avan tage . é: dessinaient de grandes lignes noires et irrêgu* hères.
A suivre.
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présider aux déiil érations de notre assemblée départementale Aussi les termes me manqueot ils pour vous manifester toute ma reconnaissance. Comptez, mes chers collègues, sur tout mon dévouement, comme je compte moi-méroe sur la bienveillance dont vous m’avr-z donné tant de preuves.
Messieurs, depuis notre dernière réunion, l’honorable M. Floret, qui était à la tête de l'Administralidh préfectorale depuis près de onze ans, a été appelé à la préfecture des Bouebes-du Rhône. Je ne vous rappellerai pas les services rendus par M. Floret. Vous savez avec quel soin et quelle intelligence il étudiait les affaires qui lui étaient soumises et vous n’oubliejrez ni la rectitude de son ju gement, ni i'affabililé de son caractère. Je suis certain d’être l’inlrrprète du Conseil en envoyant é M. Floret l’expression de nos regrets* de notre reconnaissance et de nos meilleurs sentiments.
Je souhaite la bienvenue à notre nouveau préfet, M. Poirson La manière distinguée dont il a tenu les hauts postes qu’il a occupés jusqu’à ce jour et le souvenir qa il a laissé tnns ces différentes fonctions noussont un sûr garant que M. Floret ne pouvait
ïëïïlèur «for' avonru5"mëïïIeur sticcessëiïrTMonsieur le Préfet, le Conseil général de
la Manche est préoccupé avant tout de la bonne gestion des intérêts qui lui sont con-
. fiés. Vous ne trouverez ici aucune opposition systématique, tous ici nous sommes uaapi< ines dans le désir de bien faire. La majorité de celte assemblée, vous le savez, est dévouée aux institutions républicaines; elle s’inspire de celle maxime placée au frontispice de la Révolution Française : e Liberté, Egalité, Fraternités; mais elle ne séparé pas l’idée de liberté de ridéa_de justice; elle sait que la liberté de chacun Boit avoir pour limite la liberté d’autrui, souc peine dé faire de la liberté des uns la tyrannie des autres. Nous voulons aussi l’égalité des droits et des devoirs pour tous les citoyens, mais nous répudions ce niveau égalitaire qu’on voudrait passer sûr toutes les têtes et dont le seul résultat serait d’abaisser tous les esprits. Noiis voulons la fraternité qui vient èn aide aux malheureux , mais nous repoussons cette doctrine funeste qni pousse à la guerre civile et qui dit : « Prends : » là où nous disons : « Donne! »
Nous sommes de bous et sincères républicains, nous sommes des hommes de progrès, mais le progrès nous ne le cherchons pas daDs des changements irréfléchis. Nous vouions des améliorations, et ponr les réaliser, nous reconnaissons qn’il faut faire un pas en avant, mais sur un terrain solide, afin qu’eiies soient durables.
Monsieur ie Préfet, vous trouverez dans cette Assemblée des collaborateurs dévoués, animés du meilleur esprit. Comptez sar notre concours et permettez-nous de compter sur le vôtre:
M. le préfet Poirson a répondu :Monsieur le Président, je vqu§ remeréijj
des sentiments que vous venez d’exprimer au nom du conseil général. Vous aver'ràisofi' de compter sur mon concours le plus absolu en toutes circonstances. Je n’oublierai pas que je suis au milieu d'une Assemblée dévouée à la République et aux intérêts du département, et si ie même dévouement ne m’était imposé par le devoir il me le serait par l'accueil si bienveillant que je reçois du Conseil.
Je vous ai entendu avec plaisir, Monsieur ie Président, faire l’éloge de mon ami et prédécesseur, M. Floret. Comme lui, je li’aurai qu’un souci : «abonne administration et le développement de la richesse de votre département. Pour réussir dans cette tâche, j'aurai besoin du concours de vos lumières et de votre haute compétence. Je suis certain qu'il ne me manquera pas. Je n’aurai garde d’ooblier qu’après avoir occupé des fonctions difficiles et délicates, je snis venu dans ce beau et riche département pour y faire de la bonne administration républicaine. Ayez i’as.:urance que je m’y efforcerai.
En ce qui concerne les rapporls de l'administration avec les administrés, je suis heureux de pouvoir compter sor votre confiance que feront naître et maintiendront nne communauté de sentiments politiques et de relations courtoises. J’espère réussir dans ma nouvelle tâche et que de notre collaboration résultera un bien pour la République et pour les inté'êts du département.
Le Conseil a ensuite procédé à la constitution de ses com m issions. La voici :
Commission des Finances. — MM. R iotteau, Labiche, témoigné, de la M artinière, Blouët, Marguerie.
Commission des Chemins de f e r et P orts. — MM. Pinard, Arthur Legrand, Quenault, Vrac, Lebrun, le comte de Pontgibaud.
Commission de la Voirie. — MM. Fontaine, Trincot, Foisil, Bidois, Sa- vary , Regnauiî, de Tocqueville, Vrac, B ernard , Pommier, Pain, Prém ont.
C o m m isio n des B âtim ents cicils et Assistance publique. — MM. Maudujt, G rossin, de là Bdlière, Le Bouteiller, Yver de la Vigne-Bernard, le V* de Tocqueville.
Commission d adm inistration généra le . — MM. Morel, Bazire. Baron, Téîreî.de Vilaine, Lefresne, Dupont, Chevalier, Dudezert,Le Maître, Briens, Piel-FuTTonnière, Em. Liais, Bonamy' Am iard, Gouviiie, Rauiine, Mithois, Denis, Hay, Le Moigne.
Ensuite û a été décidé à Funanimité que désorm ais le dépôt des vœux ne p o u rra it être effectué que pendant les deux prem ières séances.
Puis, M. Gaudin de Villaine prend la parole ences term es :
APPEL DES TERRITORIAE X M. Gaudin de Villaine. — Le Con
seil sa it que les terriioriaux «Je la classe ce 18S0 et d’une pan ie des te r rito riaux des classes 1881, 1878 et 1879, a journés en 1892 affectés à la cavalerie et â l’infanterie sont appelés po u r accom plir une période d’éxercices de 13 jo u rs i-c 28 septembre. Or, vous savez que dans 7ss campagnes, îe 29 sep tem bre est une échéance très im
portante, au point de vue des ferm ages, locations de terres et transactions diverses. J’ajouteque les hommes convoqués sont presque tous, à cause de leur âge, à la tête d’exploitations agricoles.
Je demanderai donc au Conseil de vouloir bien adopter d’urgence un vœu dem andant au Ministre de la Guerre d’ajourner l’appel dés te rrito riaux au p; emier octobre et de prier M. le Préfet de transm ettre immédiatement ce vœu à M. le Ministre de la Guerre. (Approbation).
M. le Président — Je consulte le Conseil su r l’urgence.
M. le Président. — Je m ets aux voix la proposition de M. Gaudin de Villaine.
(La proposition est adoptée à l’una- nircitê).
(A. Suioré).
chroniqueL o c a le e t R é g i o n a l e
L'Ouverture de la Chasse. — Des m esures particulières viennent d’être prises par le m inistère de l'intérieur en vue de la surveillance et de la ré pression du braconnage au moment où la chasse va s’ouvrir.
Une circulaire a é té adressée le 4 août aux préfets pour les inviter à donner à tous l6s agents susceptibles, par leurs fonctions, de surveiller les braconniers, — garde-chasse, em ployés d’octroi, gardes cham pêtres, des instructions très précises dans ce but.
Enfin, à la dem ande du m inistère de l’intérieur une circulaire va être adressée par le m inistre de la guerre à tous les chefs de la légion de ge ndar- m erie, les invitant à o rgan iser des rondes de nuit pendant la semaine qui précédera et celle qui su iv ra l’ouverture de la chasse.
Qen darmerle. — M. le m inistre dé la guerre a prononcé ios m utations Suivantes :
M. V aste, F ra n ço is , gendarm e à Dinan. a été promu brigadier à Ste- Mère Eglise , en rem placem ent du brigadier Rolland, nom m é m aréchal des logis.
Periers, Ange-Marie-François, gendarm e à Samt Domineuc, a été promu brigadier â Sàint-Sauveiir-le-Vicomte, en remplacement dû brigadier Dalibof, passé a Fougères.
V A L O G N Ë SCurage des cours d’eau. — L ecurar
ge des cours d 'eau non navigables ni flottables com m encera à Valognes, le lundi 24 août et devra ê tre term iné le jeudi 27 du même m ois.
Le curage 6st obligatoire, les 24 et 25 août dans, ia partie appartenant aux propriétaires en am ont qui seront obligés de retenir leurs eaux pendant les opérations en aval, qui auront lieu le 26 et 27 du dit mois.
Néanmoins tout propriétaire intéressé pourra pendant les 4' jo u rs ci-dessus indiqués.opérer le curage à ses risques, et périls su r ia partie à sa charge. — Pour le Merderet : La partie en amont est celle comprise entra ; e moulin d’Ailequna, Inclusivement ve rs Huberville et celle eu aval dudit m oulin vers la commune d‘Yvetot. — Pour le Tremblay : La partie en am ont est celle comprise entre sa, source et le lavoir du Broc inclusivement celle an aval depuis ce lavoir ju sq u ’au Merde- ret.
Conseil Sanicipal de ValognesSéance du 11 Août 1896
Au début de la séance, la Conseil procède & l’élection d’un secrétaire pour la session. La majorité des sul- frages désigne M. Giot.
Le procès-verbal de la précédente séance est ensuite mis à l ’approbation du Conseil. M. Oury demande qu’il y soit apporté une rectification au sujet de l’estampillage des livres de la Bibliothèque ; cette rectification est admise sans difficulté e t l'unani- mité des membres présents approuve le procès verbal.
M. Dubois donne lecture du rapport sur !e Compte a dm in istra tif de 1895, présenté par M. Oury, m aire. La Commission de vérification des Comptes et Budgets de la ville â rem arqué d'une part une diminution énorme sur !a viande abattue, et, d 'autre part une augmentation dans le produit de la taxe des chiens.
M. Oury demande ia parole pour fournir des éclaircissem ents su r ces deux points. Tout d'abord, en ce qui concerne la taxe su r ies chiens, il répond que l’augmentation provient de ce qa’un plus grand nombre de chiens ont été inscrits au rôle et su rtout de ce que ia répartition des catégories a été revisée avec soin.
Quant à ia diminution constatée par la Commission sur la viande abattue, M. Oury reconnaît, avec ies Membres de cette commission, qu’ri y a lieu de tenir compte de la cessation’ jde fournitures â un établissement im portant d’un bourg voisin par l’un des bouchers de Valognes. Mais il insiste su r deux autres causes qui ne doivent pas être négligées, l’entrée en fraude de viande provenant des boucheries ru rales et le m anque de justesse de ia bascule de !'Ab2ttoir.
Monsieur le Maire dit qu’il a fait exécuter une réparation à la bascule
J O U R N A L d e VALOGNESm
et qu’ensuito elle a été reconnue juste et flexible.
U08 autre observation est faite par M. Enquebecq. Ce Membre fait rem arquer que trois u rnes ont été payéesà M- Vimant en février 1894 à raison de 20 fr. l’une, e t manifeste sa su rprise de trouver au budget de 1895 une somme de 120 fr., destinée au paiem ent des deux urnes qui ont été placées à l’entrée du cimetière. Il est convaincu que lés intérêts de la Ville n’ont pas-éiè compromis, mats il voit ià une sorte d 'irrégularité qu’il tenait à signaler.
La dlscftssiao §ur le Compte adm inistratif étant épuisée, M.Oury, ancien m aire, so rt de la salle des séances conformément * l’article 52 de la loi do 5 avriïl884.
Le Conseil en tre en délibération et se prononcée l'urianimïlépour l’adoption de ce Compté.
M. Oury rentre en séance.Le Conseil approuve égalem ent à
l'unanimité, iè Compte du Receveur mim iï't iv r t i'-éœ et un avis favorable TômWettffinf A raecumiilatlon, proposée par M le Receveur, de certaines cotes portées comme irrecouvrables, et dont le m ontant s'élève à 36 fr.
Le Budget additionnel de 1896 est ensuite soum is au Conseil par l’organe du rapporteur de là Commission.
M. Oury fait observer quë les frais d’im prim és pour l’Assistance médicale ne devraient pas être à la charge de la vitle. m ais à la charge du Bureau de Bienfaisance. Moesieur lé Maire répond que la Municipalité a dû inscrire caita dépense au Budget de la Ville su r l'invitation de Monsieur le Préfet de ia Manche.
D'autre part, M. Oury considèreque lé som m e de 803 fr. inscrite au Budget additionnel pour les travaux de déblai de la Chasse Giot est trop élevé. Monsieur le Maire répond que l’ad- m inistratipn a pensé que lé crédit de 800 fr. n’aVait rien d’exagéré.
Aucun Membre nè demandant ia parole, ià discussion ési close, e t; le budget additionne!, mis aux voix ; L’ado’ptibrt eu est prononcée par 16 voix su r 17 votants.
La parole èst ensuite à M. lë R apporteur'qui communiqué au Conseil le Budget p r in iiti f de 1891. Le Budget particulier de l'Octroi doit-être approuvé par un vote, spécial; dés que la lecture én est achevée; le Conseil ap pelé à se prononcer, émet, A T unanimité un vote approbatif.
Les ceniiines spéciaux pour l ’entretien des chem ins de grande com m unication et des chemins vicinaux ordinaires , sont également votés à l'unanim ité.
M. j0ury propose de mettre a profit iSVttîSsÎM- qui est accordée aux
u Épargne de faire des prêts dux sàm m uhes, moyennant un in térêt de 3 0,0. Dans ce' ifut, il demande que l’adminjstration municipale p renne les dispositions nécessaires afin de contracter à ia Caisse d’Epar- gne un em prunt pour effectuer la rem boursem ent'de la somme dûe par la Ville à la Caisse des Dépôts e t Consignations qui exige un intérêt dè 4 0;0.
Monsieur le Maire répond que !’Adm inistration a déjà songer à cette opération et qu’elle recherche en ce m om ent les m eilleurs moyens de la réaliser.
Deux dem andes d'augmentation de traitem ent ém anant l’u 119 de M. Binet, préposé èn chef du terrage, l'au tre de M. Nogués, receveur d’Octroi, sont présentées par M- ie Rapporteur. Le Conseil décide qu’il n'y a pas lieu, vu fê tâ t actuel des finances de' la Ville; d’accueillir ces demandes.
Le Budget primitif de 1897 ne soulevant plus d’observationsestm is aux voix et adopté à ['unanimité-
Le Consêil n 'ayânt plus,qu’à délibérer su r des qusSfto'ns'd'oraré’répnV ê,le huis-clos est ordonné. Monsieur ie Maire soum et d’abord au Conseil une dem ande de secoups adressée par M. Yiia'rd, brlgàüiér d'artillerie, à M. le Général. A l’imanimitê, l’Assemblée ém et un avis favorable à cette demande.
Monsieur le Mqlre donne ensuite communication dè ia liste des ipàj,- gents ayant d ro it à l’Assistance m edicale qu’il a fait dresser pour que cette liste se conforme aux instructions de M. le Sous-Préfet.
La séance est levée,
Concours de tir du I 5 Août IS 96 à Valognes, — l«r Prix MM. Pergeaux Léonor, de SLGermain de Tournebut, 25 points; £• Prix Lecourtois Léon, de Valognes, 25 points ; 3" Prix Burnouf, de Ÿvetot, 25 points; 4' Prix Pmchon Alfred, de Valognes, 25 poinst; 5’ Prix l ’inchon Paul, de Valognes, 24points; 61 Prix Levscher Alexandre, de Vaio- lognes, 24 points ; 7e Prix Bourdon Alexandre, de St Colombe, 24' points ; 8' Prix Lepigeon Just, de Valognes, 24points, 9* Prix Roublot Paul, de Vaiognes, 24 points; 1 0 'Prix Larque- min Léon delaüaye-du-Puits.24 points; 11* Prix Bonne -Amand, de Vaiognes, 24 points; 12* Prix Binet Jules, de Valognes, 24 points ; 13‘ Prix Mahaut Auguste, de Brix, 24 pomi3 ; 44* Prix Adam Jean, de St-Joseph, 24 points ; 15' Prix lUingt Jean, d6 Valognes, 24 points ; 16' l ’rixLebariilier Alexandre, dé Valognes, 24 poin ts; 17' Prix H.., de Valognes, 24 points : 18' Prix Honyvet Eugène, de Gàitevüle, S points ; 19- P rix Lecomte Théodore, de Toiievast, 23 points ; 20 Prix Tra- vert Paul, de Valognes, 23 points ; 21* Prix Hérault Alphonse de Si-Sauveur- le-Vicomte, 23 poims.
te succès ipespéré daqsceconcours
a prouvé que dan3 notre contrée, no* concitoyens so n t toujours p rêts » suivre les progrès réalisés dans c* genre d’exercic8.
En effet, su r les cartons à tirer, U n’en restait plus un seul A 2 heures et demie du soir.
Le tir a ôté d’une précision rem arquable, 1r s i-artm s scolaires, même, Ont été d'uhe justesse rare .
Au nom de la Société nationale de tir, nous adressons a tous ies ti-eurs. nos plus vives félicitations.
Pour le ju ry d’Haonsur,H. làrqurmin.
Membre correspondant de la Société natlim sle dèrTlr. -
Valognes — Plusieurs lâchers de pigeons voyageurs ont eu lieu ces jo u rs derniers à Valognes p ar des Anglais.
Deux Sociétés Françaises, Falaise et Lisieux, croyons-nous, ont lâché aussi une grande quantité de pigeons.
Valognes, — Un bataillon du 136— régim ent d’infanterie de ligne, com posé de 15 officiers et 440 fibm nés, cantonnera â Valognes les 31 août ai 26 septembre prochains.
Tarnorrilie. — Lundi, un sieur I.....un peu pris de boisson, voulait a ller â l’auberge en prendre pour un m alheureux so u , m ais son épousa qui, pour le quart d’heure ne trouvant pas ça de son goût, lui intim a l’ordrô de ne pas sortir. Pas content que sa femme lui refusait d’a tler avec lui boire un misérable coup, L... se met co lè re , prend une petite table et frappe sauspitié sa chère m oitié.— La victime de celte bagarre est allée se plaindre â ia gendarm erie, où un bon procès-verbal a été aussitô t dressé.
MONTEBOURGSamedi dernier, jo u r de l'Assom p
tion, Mg' Le Nordez a pontifié pouf la prem ière fois dans l’église St-Jacques d e Moiitebourg.
En celte journée, l'église comme la ville présentaient le m êm e coup d'œil féerique qiie le jour de la cérémonie du Sacre.
Dans tous les quartiers que la procession du dim anche précédent n'avait pas parcouru, de nouvearx arcs de triomphe sont d ressés. On en compte m aintenant près de trente par toute la ville.
Sur tout !e parcours de la procession, cô n e sont que vivats et ovations indescriptible» en faveur du prélat.
Arrivé aux parvis de l'église qui est la dernière étape de cette longue m arché processionnelle, Mg* Le Nordez se tourne vers la fonl6, et, dans une nouvelle improvisation, cette fois la dernière, il rem ercie encore ses com patriotes de l’éclatant témoignage qu’il a reçu d’eux et dont ii gardera comme eux un précieux souvenir.
Puis revenant à Jeanne d 'À rc , i! glorifie de nouveau l’héroïque Lorraine, et déclare qu’elle doit avoir sa place parm i ies Montebourggois.
Dans la soirée, la ville entière esî de nouveau brillamment illuminée, et nos inoubliables fè'-es prennent fin. avec U ” 8 magnifique retraita aux flambeaux, aux détonaüons des feux de m ousqueterie et des salves d’a r tillerie.
Quinéville. — Fête de Bienfaisance. — A l’occasion d e là ’Fête de Bienlai faisance de Quinevillé, qui se tiendra dans ce bourg le dimanche 23 août, dès spectacles, théâtre*, cirques, panoram as, diseuses de b inaven iure, m archands de chansons, escam oteurs, sans oublier les athlètes, le3 dentistes, etc., etc., qui, tous, s 'y sont donné rendez-vous. — La Musique m unicipale de Valognes prêtera son gracieux concours, — D ans l’après- midi, jeux èt divertissements. — Le s o i r , concert et brûlantes illuminations su r la magnifique plage dé QuinSVilîe, si a ttrayante et si fré- nqenlée dans la saison balnéaire. Nul doute que tout le monde s’y portera en foulé.
La Compagnie des Chemins de fer départem entaux organise pour cette Fête de Bienfaisance des tra in s supplém entaires de voyageurs, qui seront mi ben circulation entre Saint-Martin, Barfieur, Valognes-Vilie et Monte- bourg-'Ville.
St-Sauveur-ie-VicomteNotre-Dame de la Délivrance. — Le
sam edi 15 Août, jo u r de l’Assomption, et le lendemain dim anche, fête de Saint-Joakim, ont été solennisôs avec un grand concours d’assistants. Notre nouveau grand orgue, tenu par M. Jules Beyer, jeune artiste du plus brillant avenir, a fait, pendaat cas deux jours, i la m esse et aux Vêpres, les délices du nom breux publie, venu pour l’enleDdre, et voir galoper ses dotgLs agiles su r le clavier. On ne s ’en fatiguait pas. L’orgue est vraim ent quelque chose d 'enchanteur, et de divinement savoureux aux cœ urs biens né3, et aux âm es élevees. Ces profonds et magnifiques grondem ents de l’orgue,invention d'un Roi d’Orient, inspirait aux auditeurs de la Délivrance, des paroles ravissantes, et des adm inistrations originales vraim ent ce qu'on appelle trouvées I
Le jour de i'Assomption, â 5 heures et demie, les Sœ urs de l’Hospice ont am ené tous leurs eafanis. Comme c’étaient des pauvres, de crois p a u vres de N. S. J. C. c’est-à-dire de ia première noblesse de ce m M . îe chapelain a tout qni té p--. -- r j {aire les honneurs de son s^ jq tuairç , 1
Après une entrée exécutée sur l’o rgue, le Prédicateur a expliqué la fête de l’Assomption de Marie, présage de ia nôtre, si nous m éritons de ressusciter avec des corps glorieux, et d’a voir aussi notre resplendissante Assom ption, pour monfer un jo u r dans les voisinages de ce trône éthé- réen e t Virginal dont les astres forment le pledesiaî. Après t’aliocutlon, l'organiste a joué un hym ne de Bre- thoven. Ce bon accueil è! ait dû comme à des princes à ces bonsaim és enfants de Jé su s christ.
Dlraanqhe,Cherbourg nous envoyait un pèlerinage choisi, où figuraient quelques am is du nouveau e t-h ard i Journal 1 l'Espérance, dont M. l’Ingén ieur René Lévesque est Directéur- GCraut.
Lundi la Délivrance a reçu des Pères Missionnaire» de Blville, dont les sym pathies, et les hom m ages pour notre Libératrice Normande, noussont du plus haut prix.
Le matin nous avions reçu deBricquebec, par l’intermédiaire d’un ami, un cadeau de toute beauté, et de g iande valeur, offert à notre Vierge, pour la fèie patr-maie du 8 septembre.
Cette riche offrande consiste en un grand tapis, fait d’une m ultitude de losanges ot de carrés, im itant les mosaïques. Le travail a duré long- iem ps, et a coûté très cher 1 11 est vraim ent difficile de trouver des expressions qui égalent la reconnaissance à la valeur de ce cadeau, et à la grandeur d’âme des nobles Bricqûe- bétains, qui ont fait une pareille œuvre, et une pareille dépense.
Dès que je serai autorisé à citer publiquement le nom de ces m agnanimes bienfaiteurs, ce se ra de tout cœur, que je le ferai connaître. Ce superlje tapis, d 'un éblouissant effet, entièrem ent fait, à l’aiguille, entouré d’une large bordure b runs où sont bordées, en alternatives, dss fleurs de lys, des croix et des arabesques, couvre presque tout ie sanctuaire, et sera certainem ent jugé par les conn a isseu rs , comme i’nn des plus opulents .hom m ages dont la Libératrice ait été l’objet.
Ach. Anger-Billard , chapelain., de N.-D.
Saint-3auvrur-le-Vicomte. — A p p a rition dans tes nuages. — Lundi d ernier, 16 août, vers huit heures du so ir , comme les ouvriers et journaliers rentraient en ville, par toutes ies routes, ils rem arquèren t un im m ense nuage noir cendre, qui s’étendait du S. 0 . au N. E.
Les dernières lueu rs du soleil couchant su r Jersey, qui frappaient le flanc invisible du nuage tourné vers la m er, découpait d’une m anière très tranchée celte m asse im m ense, su r le reste du ciel qui, tout autour, ôtait très bleu 1
Cette m ontagne de nuage, immobile su r l’azur, s’allongeait dans ses lignes très nettes, depuis la pointe de Taillé- pted jusqu’au carrefour des Hauts- Vente, su r la rouie de Valognesl
Les ouvriers disputaient fprt là- dessus. Ces vapeurs condencées, d’un calm e m enaçant, pouvaient lâcher de leurs flancs, comme à Lyon et à Chartres, une tempête ou un cyclone, disa ient ia plupart.
Mais dans ces groupes d’hommes, il y en avait plusieurs qui avaient été soldats de m arine, et qui, su r m er, toujours ies yeux sur le ciel et su rles nuages, avaient appris à en reconnaître la nature et i’mnocufté. D’unregard, ces anciens m arins m esurèrent le m onstrueux nuage, et dirent tous ensem ble : c'est une baleine.
En effet, comme tous les au tres çq- m aradés en convinrent, c’était i>nè baleine de Pair, parfaitem ent dessinée. Sa tèse posée su r Binivïlle, avait un quart de lieue d’épaisseur, et sa queue couvrait tout Taillepied.
Pendant que tous ces hommes regardaient celle apparition fantastique, un coup de vent venu de Porbail dessina dans les fum ées crêpnsculafrés un fantôme qui, en trois minutes, devint belle demoiselle à barbe, beau m onsieur en habit queue de pie, une façon de caporal, puis enfin un juge de paix avec toque et besicles pour mieux lire fa loi et l9s sept codes. Aus- siiôl la baleine se retourne, écrase le juge de paix et sa toque, et adieu la justice.
CHËRBOUBGLos Régates de Cherbourg
Cherbourg, 17 août.Les régates de Cherbourg ont eu
lieu hier sous la présidence d'honneur du vice-amiral Piièch. préfet m aritime.
U e foule considérable se m assait su r ia plage pour contempler toutes ies em barcations oui prenaient part aux jou .es. Cette â n n ô e , celte fêta nautique présentait un grand éclaî, à cause de ia présence sur notre rade de l’escadre du Nord.
Dans ia tribune officielle on rem arquait MM. Cabari Danneviile, sénate u r ; Le m oigne , député; le contre- anur&I Gigon ; le3 chefs de service et ies autorités civiles, n j a eu neuf courses à la voile et à l’aviron. Les prix se sont répartis en’re les canot3 de l'escadre-, du préfet m ariûm e et des chefs de services. — Les barques de pêche étaient nombreuses, cédés de C hertourg ont eu du succès ; m ais la noie gaie a été la course des petits canots Berthon, en toile repliable, qui, m ontés par un seul homme, avaient à franchir un radeau dans leur par ca rs . A chaque instant on voya.t culbuter ie canot et le bonhom m e faire le plongeon â la g^anae hilarité du public.
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B AT
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!JO i)h k A l de VÀLOGNËS
. , Pe'ÿ a ;) t le® joutes, il y a eu explo • slqn de torpilles par le torpilleur 22 ;
^ Cour^6 aux canards.Deux accidents, tieureusetnent san s
Importance, sont venus troubler coite1316.nautique.
j'» Çaeoi Jeune Atfgüstç, du fort des . flam ands, a chavire sous '»oile. L 'è - {
a été sauvé. Le cauo*. du i -foPW&RWfre général a été coupé par •
par, J a vedette du Hoche. 11 * \P y a pas eu d iccidént de p e rso n n e
Etat Civil dé Valognas
Naissances. — Néant.Mariages. — Valentin - Aristide -
Auguste Troude, et M arie-Henrietie- Arrpaudie Bql;in.
~ Néant.
_ Bibliographie. — Lb s C u r é s d u V i e u x V a l o g n e s . — M. Charles Cani- j vet écrit dans le Soleil du 16 Août, à j propos de cai?a brochure :
Lbs savants et les érudits, sous I 1 impulsion féconde d 'historiens cher- ? cheurs comme MM. Léopold Deiisîe, | Sirnéon Luce, étc., ont pris ÏTïâBitùdô » de fouiller dans les archives locales, pour y découvrir les pièces de l’appa reiiee la plus modeste, et qui servent cependant à fixer des points historiques obscurs jusqu 'alors. Un prêtre trésin s tru it et très travailleur, l’abbé •L-L* Adam, vicaire d’Allêaum e, p a ro isse de Valognes, vient de reconstru ire une bonne partie des annales de cette ville, rien qu’en étudiant, au. m t que les archives le lui ont perm is, la vie et les actes des curés qui fify succédèrent depuis le quatorzièm e siècle jusqu’à nosjours contem porains. C’est d’une lecture extrêm em ent a tta chante et fort instructive. On y trouvé Pêxpiîcalion d’une foule de nom s de n ies et de lieux qui, tout en paraissant étranges, ne provoquaient aucune recherche. L’ouvrage de M. i’àbbô' Adam, publié à Vaiognes m êm e, à l'Im prim erie Martin, comble toutes ces lacunes, et si l’on faisait de même pour toutes les localités im portâm es de France, les originaires y trouveraient le p la is ir . que j ’ai goûté moi- m êm e à cette lecture où revit un passé
. très curieux et très vivant, quand les villes et les bourgs avaient une vie
&r que l'abbé Adam ait de nom
breux im itateurs, aussi laborieux et àùssi attachés à leur pays d’origine, ét qui consentent à faire, pour les. historiens futurs, une besogne de dépouillem ent souvent ingrate, m ais d’une Incontestable utilité. »
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Uïude de Me Jules BRAFIN, avoué à Valognes
Jugement d’interdictionSuivant jugem ent du onze aoû t mil
huit cent quatre-vingt-seize, le T ribunal civil de Valognes a prononcé l'in terdiction de monsieur" Jules-Jacques QUINEL, p ropriétaire , dem euran t à Houesviiie, avec tous effels et conséquences de droit.
Rédigé p ar M" BR A Fpt, avoué ay an t occupé poi r m adam e Josfephin. LECt.ERC, épouse de m onsieur OUI NEL, dem anderesse:en interdiction.
Valognes, le vingt et un août mil huit cent quatre-vingt-seize.
Etude de M" DUBOIS, notaire à Valo- g n e s . j
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La Société ti’Horîiculture de l’arrondissement de Valognes, dans sa Séance du 22 Mars 1896, a arrêté ainsi qu’il suit le programme de son Exposition de 1896.
A R TIC LE PREM IER
Le Concours aura lieu à Valognes les 14, 15, 16 et 17 Novembre prochain.
a r t i c l e 2
Il sera exclusivement réservé aux Chrysanthèmes e t aux Fruits.
ARTICLE 3Les H orticu lteurs, M archands , A m ateurs,
résidant ou non dans Varrondissem ent, sont invités à y exposer leurs produits., sauf l ’exception ci-après pour les Fruits.
a r t i c l e 4
Les prix offerts p a r la Société consisteront en m édailles d 'o r , de v e rm e il, d’argent et de bronze. Elles pourront être à la volonté des lauréats transform ées en lo ts d’instrum ents ou de livres applicables à l’H orticu ltu re ou rem placées par leur valeur pécuniaire.
S eron t aussi décernés à ce Concours :I e D es p r im e s e t d e s m é d a i l le s à c o n c u r r e n c e
t. 'une somrne de 200 francs accordée par T E ta t ; t- 'une autre de 400 francs accordée p a r le déparie- rzent.
2° Les prix dThonneur qui pourraient élit, offerts par M. le P résident de la République, M. le M inistre de P A griculture et uinérentes Sçsiéiée.
A R TIC LE 5Les prix, et lès mentions honorables seront,
en outre décernés par le jury.a r t ic l e 6
. D es mentîo'nsiïoriofables seront accompagnées d’un diplôme qui sera délivré par la Société au nom des ayant-droit.
A R TIC LE 7
Toutes les récompenses seront décernées conformément aux décisions du Jury nommé dans ce but et selon l’ordre du programme ci- après :
CHRYSANTHÈMESC O N C O U R S
Entre les ïïoiticiilteuis de FAnondlssement1° PLA N TES EN P O T S
1° La plus belle collection de 50 variétés;2° La plus belle collection de 12 variétés;3° La plus belle collection de 12 variétés à
fleurs duveteuses ;40 La plus belle collection de 6 variétés cul
tivées à tige formant tête;5^Les 6 plus belles variétés cultivées en
touffes basses;6° Les 3 plus belles variétés à fleurs blanches ;7e Les 3 plus belles variétés à fleurs jaunes :3° Les 3 plus belles variétés à fleurs rouges ;9 Les 3 plus belles variétés à fleurs roses;io° Le plus beau spécimen de Chrysanthème
greffé ;1 1 ° La plus belle collection ne dépassant pas
50 plantes en 10 variétés cultivée spécialement pour le marché.
2 “ FLE U R S CO U PÉES12e La plus belle collection de 50 variétés;130 La plus belle collection de 25 variétés;14" La plus belle collection de 12 variétés;15- La plus belle fleur présentant îe plus
grand développement. _
C O N C O U R SEntre Amateurs de l ’Arrondissement
Ton- les Concours ci-dessus auront égaie-’i m ent heu entre amateurs
C O N C O U R S■ Y #
la tre les Exposants étrangers ararrondissement
1° ^ O ï^ I S U H T E U ï^
P L A N T E S E N P O T S_ 'Ur La plus belle collection de 50 variétés;17e La plus belle collection de 25 variétés;l8° La plus belle collection de 12 variétés;190 La plus belle collection de 12 variétés à
fleurs duveteuses ;20° La plus belle collection de 12 variétés à
tige formant tête;2i° La plus belle collection de 6 variétés à
tige formant tête ;22e Le plus beau spécimen cultivé à tige
formant tête ;..238.~Le&J-2~pIus belles variétés cultivées en
touffes basses; •240 Les 6 plus belles variétés cultivées en
touffes basses;250 Le plus beau spécimen cultivé en touffe
basse;26° Les 3 plus belles variétés à fleurs blanches;270 Les 3 plus belles variétés à fleurs jaunes ;28° Les 3 plus belles variétés à fleurs rouges ;290 Les 3 plus belles variétés à fleurs roses;30° Le plus beau Chrysanthème greffé.
FLEU R S COU PÉES310 La plus belle collection de 100 variétés;3 2° La plus belle collection de 50 variétés ;33J La plus belle collection de 25 variétés;340 La plus belle collection de 12 variétés;350 La plus belle fleur p résen tan t le plus
Grand développem ent.
JÏM A ’F E U î^
Les Concours ci-dessus auront également lieu entre amateurs.
NOUVEAUTÉS INÉDITES36* Les plus belles variétés inédites*mon en
core au commerce, ne dépassant pas 25 sujets.
FRUITSConcours spécial pour les Exposants de l'Arrondissement
- .37° L:i-c.%i!ecii*»-de fruits ia -plus C‘ômj5îète et îa plus remarquable par la beauté et la qualité dçs échantillons et correctement étiquetée,
CONDITIONS DU CONCOURSChaque Exposant pourra prendre part à tous
les concours de collections de Chrysanthèmes, mais il ne lui sera décerné que la plus haute dçs récompenses qui lui seront attribuées , Tes diplômes seuis lui en seront délivrés.
Tout Exposant domicilié dans l’arrondissement de Valognes, qui aura obtenu soit une médaille d’or, soit une médaille de vermeil, soit une médaille d’argent grand module, devra faire partie de la Société pendant trois années consécutives.
Le lauréat d’une médaille d’argent 2e module et celui d’une médaille d’argent 3e module, devront en faire partie, le premier pendant deux années, et le second pendant une année.
Us devront payer une cotisation annuelle de cinq francs qui cessera d’être due dans le cas de changement de domicile hors de l’arrondissement.
Les Exposants devront donner avis , par écrit, au Secrétaire de la Société, deJeur intention d’exposer avant l e 2 5 O c t o b r e .
Tous les produits exposés par des personnes résidant à Valognes devront être déposés à îa Salle le Vendredi 1 $ Novembre au plus tard, à Fezcêptiôn des Fleurs coupées, qui pourront être reçues le Samedi 14 , jusqu'à p heures du matin.
Les Exposants étrangers à la localité pourront apporter leurs produits jusqu’au Samedi T4 Novembre, avant $ heures du matin, mais ils sont priés de préparer leur exposition dès le Vendredi.
Les plus beaux produits seront achetés aux Horticulteurs et mis en L g t e r j e a 50 c e n t i m e s l e B i l l e t . La Commission chargée de choisir ces plantes n’achètera pas celles qui auront été récemment mises en pot.
A Valognes, le 13 Juillet 1S96.L e P résident
R. LE 3 ÔUTEILLER,Le Secrétaire,
O. CROSVILLEVu et approuvé ;
Saint-Lo, le 18 juillet,POOR L E p R Ê F É T j
Le Cons- i lier de P réfec ture-,HUET.
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Montaboorg-Oaest DépartMonte bourg-VilleSainUMartin-d’Audouville-VaoâraTiDe (biff.)Valcgneg-OuestYalogn aa-VilleSt-Mariin-d’AadouTiUfr-VandreTille (biff.' Lostre-QaiBsriileAamsYüle-GrasTilleMorsahnesQnaUchoaSaint- v aa8t-la-H oneaeRéviiieValcanrille-Aaneviile-L* Va*»BarSeur
Arrivée
N*1 N* 3 N* 5 N' 19 N* 7 N* 9 N* 11 N* 13 N* 15 N* 17 • N* Si N S3matin ma tic matin .malins soir soir soir soir soir soir ‘ matin soir5 zO 7 40 i 00 5 27 7 30 9 455 20 7 50 1 10 5 27 7 39 ! 105 7 58 1 18 5 4i 7 4/ !0 8
7 35 9 -50 12 55 5 27 40 9 i» 1 00 5 25 r 55 *5 43 6 05 10 21 1 25 5 55 7 U 7 505 53 ü 15 10 Sri 1 37 5 05 8 Oi5 59 « 22 10 43 1 43 — u 8 076 7 « 32 10 52 1 5» 5 23 8 156 13 8 33 11 01 I 59 8 2Ü = = ? 8 206 24 8 59 11 15 2 17 5 49 = — -3 8 356 34 9 12 li 25 2 21 7 02 S î "2 8 446 42 9 23 îl 33 2 SJ 7 13 r = i 8 54
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N* 35 soir
9 32 9 36 9 50
STATIONS N* 2 N* 4 N- 6 N-*20 N* 8 N* 10 N* 12 N* 14 N* 16 N* 18 ï N 32 N- 52malin matin matin matin matki soir soir soir soir — soir igitia
Barflecr 5 30 7 30 10 12 2 10 5 10 £-a 7 50MontfarTille 5 85 7 S5 10 17 2 14 5 15 =•« i 7 55Vamanyiiie-Aaneville-Lc Vas! P 40 7 40 tO 23 2 19 5 20 8 02Re ville 5 45 7 48 10 32 2 29 5 29 - - = 8 12Saiat-V aast-îa-Hongne 6 05 8 05 1Ü 53 2.41 5 50 8 20Qaeitehoa 8 12 S 12 11 ùû 2 47 5 bd - s . - 3 36Morsahnes 6 17 8 17 11 05 2 52 6 04 8 4»Aameville-Crasviîle 6 25 8 26 11 14 3-00 8 51Lestre-QaiBévi lie 6 31 8 32 11 21 S"06 6 20 — 8 57èt-Martia-d'Andonvill^-Vandrevill* fbifl.l 8 46 8 47 11 43 3 22 6 86 à U8ValogLia-Ville 7 01 9 03 12 01 3*40 6 51 \r* 33 9 23V aiogcae-Oaest 7 04 9 G5 3 43 malin 9 V .Si-M»n^wi'Aodoir7iii*-Vaattr*Ti!l* (b it) 4 89 5 50 11 41 3 ±1 6 57 3 30Muatéiaarg-'V iDe 4 tS / LH 12 ÛÜ 3 32 6 4aMoaieLourg-L-Hfcst Arrivée 4 55 7 12 12 08 3 40 6 57 ■J 63
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