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Saint-Martinfo Sommaire Editorial N° 007 / septembre 2014 Après des mois d’études, de pré- paration et de mise au point, arrive enfin le moment de la réalisation de certains projets. Au moment où nous écrivons ces lignes, les tra- vaux du centre commercial battent leur plein, la Maison des Généra- tions est à l’enquête publique, la rénovation de la STEP de Saint-Mar- tin est terminée, les sentiers Eison- Volovron et Les Preixes - La Luette sont en pleins travaux et la STEP de La Luette va être mise à l’enquête publique pour construction cet automne. Cette concrétisation de divers projets constitue une sorte de récompense pour le travail accompli en amont par votre conseil municipal et le personnel communal. Un grand merci à eux pour leur travail et la mise à disposition de leurs com- pétences. No chein mi de 30 d’einscric po no rencountrà è parlà lo pa- toué ; io ché bien countein d’avei una tropa de moundo inte- rechià pè lo patoué. N’allein chiouremein no vèrre o mei dè cheteimbro po conteneuà de praticà chein que n’ein apprèc quan n’iran zovèno. Eh oui ! Beaucoup d’intérêt pour le patois, la langue mater- nelle de plusieurs d’entre nous. D’autres aspects de notre histoire, de notre culture et de nos traditions sont également évoqués dans ce numéro. Parmi ces traditions, il en est une qui pourrait bien s’enraciner chez nous, c’est la lutte suisse. Enfin, n’oublions pas de rendre hommage à d’importantes personnalités, pourtant très discrètes, qui apprécient notre commune et y séjournent très souvent. C’est le cas de Marcel Jufer, un habitué de Trogne depuis de longues années. Par Louis Moix, Président Informations communales Concours de dessin « Les Frappadingues » Lifting de la STEP Fontaine du Grand Raid Fête villageoise et fête de lutte suisse Pratique et transmission du patois Jumelage avec Esperanza L’invité – Marcel Jufer Ressources humaines à la commune Bons conseils : le chauffage Le saviez-vous ? Les bisses Une question pour vous... 2 2 3 3 4 5 5 6 6 7 8 8 Nouveaux horaires du bureau communal Dès le 1er octobre 2014, les horaires d’ouverture du bureau communal seront modifiés comme suit : Matin Après-midi Lundi Fermé 14h00 - 17h00 Mardi Fermé 14h00 - 17h00 Mercredi 9h00 - 12h00 Fermé Jeudi Fermé 14h00 - 18h00 Vendredi Fermé Fermé

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Saint-MartinfoSommaire

Editorial

N° 007 / septembre 2014

Après des mois d’études, de pré-paration et de mise au point, arrive enfin le moment de la réalisation de certains projets. Au moment où nous écrivons ces lignes, les tra-vaux du centre commercial battent leur plein, la Maison des Généra-tions est à l’enquête publique, la rénovation de la STEP de Saint-Mar-tin est terminée, les sentiers Eison-Volovron et Les Preixes - La Luette

sont en pleins travaux et la STEP de La Luette va être mise à l’enquête publique pour construction cet automne.

Cette concrétisation de divers projets constitue une sorte de récompense pour le travail accompli en amont par votre conseil municipal et le personnel communal. Un grand merci à eux pour leur travail et la mise à disposition de leurs com-pétences.

No chein mi de 30 d’einscric po no rencountrà è parlà lo pa-toué ; io ché bien countein d’avei una tropa de moundo inte-rechià pè lo patoué. N’allein chiouremein no vèrre o mei dè cheteimbro po conteneuà de praticà chein que n’ein apprèc quan n’iran zovèno.

Eh oui ! Beaucoup d’intérêt pour le patois, la langue mater-nelle de plusieurs d’entre nous. D’autres aspects de notre histoire, de notre culture et de nos traditions sont également évoqués dans ce numéro. Parmi ces traditions, il en est une qui pourrait bien s’enraciner chez nous, c’est la lutte suisse.

Enfin, n’oublions pas de rendre hommage à d’importantes personnalités, pourtant très discrètes, qui apprécient notre commune et y séjournent très souvent. C’est le cas de Marcel Jufer, un habitué de Trogne depuis de longues années.

Par Louis Moix, Président

Informations communalesConcours de dessin « Les Frappadingues »Lifting de la STEPFontaine du Grand Raid Fête villageoise et fête de lutte suissePratique et transmission du patois

Jumelage avec EsperanzaL’invité – Marcel JuferRessources humaines à la communeBons conseils : le chauffage Le saviez-vous ? Les bissesUne question pour vous...

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Nouveaux horaires du bureau communalDès le 1er octobre 2014, les horaires d’ouverture du bureau communal seront modifiés comme suit :

Matin Après-midi Lundi Fermé 14h00 - 17h00 Mardi Fermé 14h00 - 17h00 Mercredi 9h00 - 12h00 Fermé Jeudi Fermé 14h00 - 18h00 Vendredi Fermé Fermé

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Informations communales2

Centre commercialLes travaux de transformation d’une partie du garage de l’Evouettaz en centre commercial battent leur plein. L’ouverture du centre Edelweiss Market devrait intervenir au début du mois de novembre 2014. Les locaux ainsi que toutes les installations (froid positif et négatif, gondoles) resteront propriété de la com-mune, qui garde ainsi sa liberté de manœuvre en cas d’exploita-tion insatisfaisante de ces infrastructures.

Les services postaux seront intégrés à ce nouveau centre com-mercial. Un communiqué de La Poste sera diffusé auprès de la population de la commune avant l’entrée en vigueur du nouveau système. A noter que les locaux actuels de la Poste ont été ra-chetés par la commune. L’idée est d’y installer l’UAPE, afin que les plus grands, souvent plus turbulents, ne bousculent pas les tout petits de la crèche. L’Office du tourisme sera également inté-gré à ces locaux.

Maison des GénérationsLes nombreux travaux préparatoires pour la construction de la Maison des Générations (MdG) sont en phase terminale. La mise à l’enquête publique de ce bâtiment a eu lieu le 8 août 2014 et il est prévu de commencer les travaux de terrassement durant l’automne 2014.

Chauffage à distanceDans le cadre de la construction de la MdG, des études sont en cours, notamment avec le concours de la HES-SO Valais, en vue de réaliser un chauffage à distance pouvant desservir non seulement les locaux publics (centre commercial, salle bour-geoisiale, salle de gymnastique), mais également l’immeuble Evouettaz, voire quelques bâtiments sis à proximité, afin d’éco-nomiser l’énergie nécessaire au chauffage à plus long terme. Ces études mettront en lumière ce qu’il est possible de réaliser dans le domaine technique mais aussi en matière d’exigences légales de protection de l’environnement.

Exploitation agricoleLa commune, avec Daniel Beuret, s’est aussi intéressée à l’achat de l’exploitation agricole de Marc Morand. Elle sera intégrée à l’exploitation d’Ossona avec, toutefois, quelques particularités.

L’idée est d’y installer quelques races de chèvres valaisannes et suisses en voie d’extinction afin d’en faire une attraction pour petits et grands ainsi qu’un lieu d’apprentissage et de connais-sance des animaux et modes de vie d’autrefois. Une fondation, à laquelle la population de Saint-Martin est appelée à participer, sera créée dans ce but.

Concours de dessin « Les Frappadingues »Les élèves de la classe 3P/4P de Jocelyne Pralong ont partici-pé au concours 2013-2014 des « Frappadingues » proposé par Résonances, mensuel de l’école valaisanne, et Ecole-Economie, programme mis en place par l’Etat du Valais.Les enfants avaient pour objectif de réaliser des travaux sur l’un ou les deux thèmes suivants :• Le tourisme valaisan en 2020 ?• Les déchets en 2020 : après la poubelle ?Ce projet a mis en évidence la collaboration entre les enfants qui ont dû imaginer, par groupes, différentes affiches représentant leur vision du tourisme ou de la gestion des déchets dans un futur proche. Cette activité a également souligné la collaboration entre les enseignantes, Jocelyne Pralong et Samantha Sobral, qui ont travaillé à deux pour épauler les élèves.Bravo à Aude-Marie Gaspoz et Fanny Gaspoz qui ont obtenu le premier prix de la catégorie B (3P à 6P) et également à Emilie Beytrison et Marine Rossier qui ont reçu le second prix de la même catégorie. Ces élèves ont obtenu des bons d’achat à faire valoir à la librairie La Liseuse.Grâce à sa participation, la classe de 3P/4P a ainsi permis à la bibliothèque communale de Saint-Martin de se voir remettre un prix de 500.- auprès de La Liseuse.Félicitations à tous ces jeunes artistes en herbe !Les autres réalisations sont visibles sur le site : http://www.frappadingues.ch

Voici les deux affiches primées :

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L’air-lift qui permet le transfert des boues en excès du bassin biologique dans le bassin de stabilisation a été rénové.Les travaux ont été réalisés par les entreprises suivantes :• Techfina SA fournisseur principal du système d’épuration ;• Hach Lange fournisseur des sondes de mesure et des

préleveurs ;• Crettaz Electricité SA câblage électrique et raccordement.Durant ces travaux de rénovation, les bassins de la STEP ont été court-circuités, l’eau a été prétraitée avant son rejet dans la Borgne et ceci avec l’accord du Service cantonal de la protection de l’environnement.A ce jour, la STEP de Saint-Martin fonctionne à satisfaction. Il reste encore à finaliser les projets de STEP pour les villages de Praz-Jean et La Luette qui sont prévus d’être terminés d’ici fin 2015.

Jean-Philippe Moix

La 25e édition du Grand Raid s’est déroulée le 23 août dernier. Afin de marquer ce jubilé, une fontaine souvenir a été posée dans chacune des dix communes traversées par la course.La première fontaine a été installée à l’A Vieille le 25 juin 2014, lors d’une conférence de presse sur place.

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Lifting de la STEP de Saint-MartinLa STEP (station d’épuration des eaux usées) de Saint-Martin épure les eaux des villages de Suen, Saint-Martin, Trogne, Eison et La Crettaz.Après plus de 30 ans de service, un lifting devenait indispensable, car plusieurs éléments arrivaient en bout de vie et la consom-mation d’énergie était très élevée par rapport à des stations de même capacité.Les travaux de rénovation de la STEP ont été effectués entre le 14 avril et le 27 mai 2014.Les éléments ci-dessous ont été remplacés :• les deux compresseurs qui fournissent l’air pour le système

d’aération du bassin biologique ;

• le système d’aération du bassin biologique (aérateurs, tuyauteries, vannes) ; • deux pompes immergées ;• les sondes de mesure et préleveurs ;• le système de régulation et de supervision.

Fontaine du Grand Raid à l’A VieilleCette conférence de presse, organisée par Jean-Pierre Fournier, directeur du Grand Raid et son staff, avait pour objectif de pré-senter le déroulement de l’édition 2014 devant quelques jour-nalistes.La fontaine commémorative a été transportée par camion jusqu’à l’A Vieille puis posée au moyen d’une grue. La mise en eau provisoire a pu être effectuée grâce à quelques-uns de nos aînés super actifs.Cet élément décoratif est constitué d’un bloc de granit massif scié, mouchardé et creusé, à l’intérieur duquel est placée une plaque en acier brut représentant le relief de la course entre Verbier et Grimentz.Neuf autres fontaines semblables ont ensuite été installées sur tout le parcours dans les différentes communes.

André Gaspoz

« Compresseurs fournissant l’air pour le système d’aé-ration du bassin biologique – Avant »

« Compresseurs fournissant l’air pour le système d’aé-ration du bassin biologique – Après »

« Système d’aération du bassin biologique (aérateurs,tuyauteries, vannes) – Avant »

« Système d’aération du bassin biologique (aérateurs, tuyauteries, vannes) – Après »

La fontaine du 25e anniversaire du Grand Raid

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Week-end mémorable : fête villageoise et lutte suisseLes 5 et 6 juillet derniers, la commune a vécu un week-end esti-val placé sous le signe de la convivialité. Durant la journée du 5 juillet, les rues de Saint-Martin ont été animées par une fête villageoise, qui a vu la participation d’artistes, artisans et ven-deurs de produits du terroir. Les sociétés locales ont contribué à la bonne marche de cette fête en mettant à disposition de la main d’œuvre pour notamment offrir aux hôtes un ravitaillement digne de ce nom. Tout était réuni pour préparer la rencontre de lutte du lendemain…La fête cantonale de lutte suisse, qui s’est déroulée au Grand-Plan le 6 juillet, a certainement ravivé des souvenirs chez les aînés, notamment chez ceux qui étaient au cœur de l’organisa-tion il y a quatre décennies. Agendé entre la fête cantonale des jeunes lutteurs (Collombey-Muraz) et la fête romande (Savièse), ce millésime a été mis sur pied par le club de lutte de Bramois et la commune de Saint-Martin, par son Office du tourisme.« Il faut croire qu’il y a un pacte conclu entre le ciel et les lut-teurs… », a dit avec humour Jean-Charles Roten, au nom de l’Association valaisanne de lutte suisse, lors de la remise de la bannière. Effectivement, ces joutes ont eu lieu dans des condi-tions idéales. Les spectateurs ont pu suivre les nombreux duels en étant assis sur des bancs disposés autour de l’arène ou sur des gradins recouverts de copeaux, aménagés par les employés de la commune. Le site a certainement fait l’unanimité.

Convivialité et fair-playPlus de 80 lutteurs, provenant de cinq cantons romands, se sont confrontés avec fair-play sur les quatre ronds de sciure aména-gés sur la place. Près de mille spectateurs ont vu à l’œuvre des sportifs expérimentés et des jeunes enthousiastes. L’agilité et la technique des robustes participants en ont surpris plus d’un. Les passes répétées de cinq minutes, voire six ou dix pour la finale, se sont tout de même avérées éprouvantes pour ces hommes qui s’attachent à perpétuer une tradition.Autour de l’arène, les échanges cordiaux se multipliaient et les encouragements fusaient. Durant la dernière passe, on enten-dait presque voler les mouches, car du résultat de cette confron-tation dépendait l’attribution de la victoire. Aucun des deux lut-teurs n’ayant cédé au terme du temps imparti, le vainqueur a jailli du bord de la place sur les épaules de deux amis : Orlik Cur-din (Pomy, VD) a réussi le meilleur total de points. Les meilleurs Valaisans ont terminé au cinquième rang, avec quatre victoires et deux défaites : Jonathan Giroud et Simon Tornay portent les couleurs de Charrat-Fully. Avec trois victoires et trois défaites, le jeune Bramoisien Olivier Crettaz a réalisé une bonne prestation, terminant treizième.

Chapeau, les bénévoles !Une fois encore, l’engagement d’une centaine de bénévoles a permis le déroulement de ce rendez-vous sportif et champêtre. Un groupe de retraités s’est chargé du montage et du démon-tage de la grande tente, d’autres ont préparé les divers élé-ments de l’infrastructure nécessaire. L’accueil et le service ont

été effectués également avec le sourire. « On doit tirer un grand coup de chapeau à toutes les personnes qui se sont engagées de diverses manières, bénévolement. Grâce à elles, nous avons vécu une très belle fête », soulignait Patrice Gaspoz, membre du comité.

Animation coloréeTout au long de la journée, trois groupes locaux ont apporté une belle animation : les Fifres et Tambours La Maya, la fanfare La Perce-Neige et le Groupe des cors des alpes du Lac bleu. A la mi-journée notamment, lors de la remise de la bannière, tout le monde a pu apprécier les magnifiques costumes féminins de Saint-Martin et de Loèche-les-Bains. Une belle planche de prix, partiellement constituée d’objets et de produits régionaux a sans doute séduit les participants.

Satisfaction partagéeAu terme de ce rendez-vous mémorable, organisateurs, acteurs et spectateurs exprimaient leur satisfaction et affichaient un sourire bien légitime.Pierre-Alain Biner, ancien lutteur, président du club de Bra-mois, entraîneur de la relève locale et président du comité d’organisation :« Depuis longtemps, nous entretenons des liens cordiaux avec des gens de Saint-Martin. La fête des années 70 a laissé d’excel-lents souvenirs. J’ai donc présenté l’idée d’une nouvelle organi-sation ici à la municipalité. Une confiance réciproque étant éta-blie, nous avons pu travailler ensemble dans un excellent esprit. La cordialité et l’efficacité ont primé. Pour moi, l’objectif est lar-gement atteint. Dans un tel cadre et avec une belle animation, on peut être satisfait. C’est à renouveler ! »Dans deux ans, le club de Bramois organisera la fête cantonale des jeunes lutteurs. Elle aura sans doute lieu au Grand-Plan. Dans le Chablais, elle a regroupé au printemps dernier quelque 200 concurrents.

Pierre Mérinat, conseiller communal et vice-président de l’organisation :« Ce fut un gros travail de préparation. Dans ce cadre idéal, avec les moyens du bord et l’engagement important de bénévoles, nous avons pu offrir aux lutteurs et aux spectateurs de bonnes conditions. Et comme la météo était favorable, c’était une belle journée. »Un lutteur vaudois :« C’est un réel plaisir de venir ici. Entourée de forêt, cette place est magnifique. L’organisation et l’accueil sont excellents. Cela correspond vraiment à l’esprit de la lutte : simplicité et convivia-lité. J’espère y revenir bientôt. »Quand la solidarité prime, le résultat est positif et la satisfaction immense. Bravo et merci !

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Lors de la rencontre qui s’est déroulée avec la population locale fin 2013, la question de la pratique du patois et de sa trans-mission aux jeunes générations est venue sur la table. Que pouvions-nous entreprendre pour ne pas perdre définitivement, avec la disparition progressive des aînés, cette partie de notre identité et de notre culture ? Encore fallait-il que quelqu’un s’in-téresse toujours à ce parler franco-provençal.Après un contact, en patois, avec le pape et promoteur de cette langue, Bernard Bornet, une circulaire a été envoyée à notre po-pulation en mai 2014. A notre grande surprise, 34 personnes se sont annoncées pour participer à des activités durant lesquelles on ne parlerait que patois. Par ailleurs, 10 enfants se sont ins-crits pour suivre des cours. Monique Gaspoz, institutrice, qui pratique quotidiennement cette langue, s’est annoncée spon-tanément pour prendre en charge l’enseignement destiné aux jeunes. Nous profitons de l’occasion pour l’en remercier.Nous pouvons maintenant songer à mettre en œuvre la pratique du patois selon 2 schémas :• Pratique du patois : il s’agira de réunir vers la fin du mois

de septembre les personnes inscrites, afin de déterminer démocratiquement avec elles les activités que nous voulons développer (contes, jeux, discussions sur un thème donné, histoires et vie d’autrefois, etc.) ainsi que la fréquence des réunions.

• Transmission du patois : l’année scolaire ayant débuté, il

Pratique et transmission du patoisfaudra déterminer rapidement avec Monique Gaspoz le jour de la semaine et l’horaire susceptibles de convenir aux en-fants désirant apprendre le patois. Il est évident que cette activité devra se dérouler en dehors des heures de classe habituelles.

Par la même occasion, nous invitons toutes les personnes aptes à le faire, à pratiquer le patois dans la vie de tous les jours et/ou à rejoindre le groupe ; les portes sont encore grandes ouvertes.

Jumelage avec Esperanza, en ArgentineHistorique

A la fin de l’année 1855 et au début de l’année 1856, deux convois de Valaisans se dirigent vers l’Argentine avec, dans leurs rangs, les pionniers qui vont fonder Es-peranza, la première colonie agricole d’Argentine. Dans les registres qui inventorient les fondateurs de cette colo-nie, on relève entre autres les ressortissants suivants de Saint-Martin : Martin Gas-poz, Pierre Gaspoz, Antoine Gaspoz, Pancrace Moix et Antoine Pralong.Ces natifs de Saint-Martin figurent aux côtés de colons venus de cinq autres com-

munes valaisannes, de cantons suisses, d’Allemagne, d’Italie, de Belgique et du Luxembourg.Les causes de l’émigration du 19e siècle sont multiples. Parmi celles-ci, nous pouvons citer : la situation de grande pauvreté du Valais de l’époque ; plusieurs années froides et humides avec de faibles récoltes qui ont amené nos compatriotes à chercher sur d’autres terres un climat plus clément ; de vives tensions politiques et religieuses. Le Valais du 19e siècle étant passablement malmené, les colons n’ont pas quitté leur patrie de gaieté de cœur, mais bien forcés et contraints par des conditions précaires.

Charte de jumelageEn 2012, pour rendre hommage à ces ancêtres fondateurs d’Es-peranza, six communes valaisannes (Champéry, Hérémence,

Riddes, Saint-Martin, Trient et Vex) d’une part, et Esperanza en Argentine d’autre part, ont scellé une charte de jumelage. Cet événement s’est concrétisé par une cérémonie du jumelage en Valais, le 1er août 2012, en présence d’une délégation d’Espe-ranza qui a pu visiter les villages d’origine de ses ancêtres.Ce jumelage, plus proche d’un pacte d’amitié, a pour but notam-ment de souligner les liens historiques qui unissent ces commu-nautés et de relever les bonnes intentions visant à pérenniser cet attachement.

Plan d’actionsLa première action concrète à Saint-Martin s’est déroulée le 6 mai dernier, lors de la présentation de la cité jumelle à la po-pulation par Eric Crettaz, Eric Rudaz et Mathieu Carruzzo. Ces derniers se sont rendus en septembre 2013 à Esperanza pour s’entretenir avec les autorités locales et avec les acteurs de l’éducation, de la vie culturelle et du tourisme de la ville.A la suite de ces échanges, de nombreuses idées sont nées pour maintenir le lien entre « ici » et « là-bas ». Nous pouvons citer entre autres les projets suivants : réalisation d’une plaquette de jumelage à l’entrée de Saint-Martin, cours de français à Es-peranza et cours d’espagnol en Valais, don de livres, création d’une plateforme interactive sur le Web, organisation de mani-festations communes entre l’Argentine et la Suisse, mise en place d’un circuit d’accueil permettant aisément aux Argentins de venir découvrir le Valais et inversement, etc.De plus, il est prévu de constituer un groupe d’échange réunissant des représentants des six communes valaisannes afin de mainte-nir vivant ce lien qui unit Esperanza au Valais. Si vous souhaitez apporter vos idées concernant ce partenariat avec notre cité ju-melle ou proposer des actions concrètes, n’hésitez pas à contacter Geneviève Pralong à l’adresse [email protected]. Elle se fera un plaisir de relayer l’information à qui de droit.

Le nom de certains objets de la vie rurale n’existe qu’en patois, ces rencontres serviront également à ne pas les oublier.

Basilique de la Nativité de Marie à Espe-ranza

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Depuis plus de 40 ans, cette personnalité scientifique de renommée internationale rejoint régulièrement son chalet à Trogne. Marcel Jufer et son épouse ont aimablement accepté un échange, afin de faire mieux connaissance.

Marcel Jufer, votre chalet se situe au cœur des Alpes. Dans quelle région avez-vous passé votre enfance ?M.J. J’ai grandi à Grandson, au bord du lac de Neuchâtel. Je suis vaudois ; mon épouse également, elle vient de Lausanne.Y habitez-vous encore ?M.J. Non, nous habitons à Morges. Mais je retourne régulièrement à Grandson ou dans la région, notamment pour rendre visite à ma mère qui a 102 ans.Quel est votre parcours professionnel ?M.J. Fin 1963, j’ai terminé ma formation d’ingénieur en électricité à l’EPUL (ancienne dénomination). J’ai travaillé dans l’entreprise Sécheron, puis j’ai fait une thèse. J’ai ensuite enseigné et fait de la recherche à l’EPFL durant 38 ans. J’y ai été vice-président durant 5 ans et respon-sable de formation.Comment avez-vous découvert notre région ?M.J. En automne 1964, j’ai été appelé pour effectuer la remise en ser-vice de la station de pompage d’Arolla. J’ai ensuite collaboré avec Grande Dixence durant 15 ans. J’ai côtoyé avec plaisir le professeur Bezinge, grand connaisseur des glaciers.Et le village de Trogne ?M.J. Nous étions en vacances et mangions la raclette à La Sage. On nous a parlé d’un chalet qui était à vendre à Trogne. C’était en 1970. Nous l’avons agrandi progressivement, grâce à la dextérité des menui-

siers-charpentiers Jean-Maurice et Bertrand Mayor et du maçon Gérard Rey, habitant à proximité.Quels contacts avez-vous entretenus au cours des ans ?M.J. Au début, il y avait peu de gens de l’extérieur. Nous avons eu d’excel-lentes relations avec les gérants du magasin de Saint-Martin, Emile et Adélaïde Vuignier. Depuis plusieurs années, nous avons tissé des liens avec notre voisin Jean-Marc Meyrat, qui est aveugle mais très actif. Fran-çois Gaillard, professeur de psychologie à l’UNIL, habite aussi le village. Et nous connaissons bien sûr votre président de commune, Louis Moix. Il est dommage que la population autochtone soit en régression. La ve-nue de nouveaux habitants est positive, même s’ils ne demeurent pas à l’année.Pratiquez-vous des activités sportives dans la vallée ?M.J. Bien sûr. Nous aimons bien marcher en montagne. Depuis long-temps, nous faisons du ski de fond, soit à Evolène, soit entre Satarma et Arolla. J’ai appris à skier assez tard. Nous allons à Nax le plus souvent. Et il y a parfois les balades à raquettes ou à peau de phoque.Janine Jufer : Avec nos deux enfants, nous avons passé les vacances scolaires ici. Nous avons notamment visité les diverses cabanes de la région. Actuellement, nous partageons de bons moments avec nos trois petits-enfants.Quels lieux vous ont particulièrement plu dans la vallée ?M.J. Les Becs de Bosson, l’A Vieille, Arbey et Ferpècle.Professionnellement, hormis avec Grande Dixence, aviez-vous et avez-vous toujours des liens avec le Valais ?M.J. Oui. Dans les années 80, j’étais délégué de l’EPFL (en électricité) en vue de la création de l’école d’ingénieurs à Sion. En 2002, j’ai eu des contacts avec Claude Roch. Des Journées scientifiques ont été mises sur pied en Valais. Depuis l’an dernier, je préside le Conseil pour la forma-tion et la recherche universitaire (Cofru). Divers instituts valaisans sont rattachés à des universités ou à l’EPFL. Il y a aussi un lien avec diverses nominations dans le cadre de la HES-SO.Si l’on vous dit « cressin » ou « tsarfion », qu’est-ce que cela évoque pour vous ?J. et M. J. Une variété de pain et un plat typiques. Nous avons découvert ce mets à la Pension d’Eison.Léa (7 ans) apporte sa petite touche avec le sourire : « C’est bien ici ; je fais des balades et rapporte des branches pour le feu dans la cheminée. Parfois, je profite de la petite piscine… ».Ainsi, tout en profitant de la quiétude de son chalet, la famille Jufer a parcouru la région au fil des ans et, maintenant, c’est une troisième géné-ration qui la découvre à son tour.

L’invité – Marcel Jufer6

EngagementLe Conseil municipal a décidé l’enga-gement de Mathieu Zuchuat en qua-lité d’employé au service des travaux publics. Il a débuté son activité le 1er juillet 2014.Mathieu Zuchuat est marié à San-drine Zuchuat-Quinodoz, et il est papa d’un enfant. Il est au bénéfice d’un CFC de réparateur automobiles.Nous lui souhaitons plein succès dans l’exercice de sa nouvelle fonc-tion.

DépartGuy-Olivier Pralong a donné sa démission d’employé au service des travaux publics à dater du 30 avril 2014. Guy-Olivier Pralong partageait son activité à raison de 50% en qualité de fontainier et de 50% en qualité d’employé des travaux publics.Nous lui souhaitons également plein succès dans le nouveau défi qu’il a décidé de relever.

Ressources humaines Service des travaux publicsLe service des travaux publics se compose des employés suivants :Patrick Cuenin : Chef technique 079 488 75 34Christophe Martin : Responsable d’équipe 079 317 70 81Antonio Cardoso : Employé travaux publics Jérémy Frei : Auxiliaire travaux publics Géry Gaspoz : Fontainier (50%) Responsable STEP (50%) 079 243 62 78Raymond Moix : Employé travaux publics Mathieu Zuchuat : Employé travaux publics Suite aux problèmes de santé rencontrés par Raymond Moix, une solution a été trouvée en collaboration avec la SUVA. Le ca-hier des charges ainsi que le salaire ont été adaptés en fonction de l’état de santé de Raymond Moix.En outre, Jérémy Frei est engagé en qualité d’auxiliaire des tra-vaux publics avec un taux d’activité de 100%. Le salaire adapté à son cahier des charges correspond au 25% du salaire de base d’un employé des travaux publics.

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Le chauffage – Quelques bons conseilsSuisse énergie indique que, en Suisse, le chauffage des bâti-ments et de l’eau chaude absorbe près de la moitié de l’énergie consommée par le pays. Dès lors, les chauffages des bâtiments recèlent un gros potentiel d’économie sur le plan énergétique et il vaut donc la peine de s’assurer que l’installation de chauf-fage est correctement posée et qu’elle est aussi efficace que possible.A l’approche de l’hiver, le site www.energie-environnement.ch propose des actions qu’il est possible d’entreprendre pour éviter de gaspiller l’énergie de chauffage sans investir.

Installer des vannes thermostatiquesLes vannes thermostatiques des radia-teurs maintiennent automatiquement la température voulue dans chaque pièce et réduisent la consommation, parfois jusqu’à 20%.

Adapter les températures des pièces à leur usageEn réduisant la température ambiante d’un seul degré, il est possible d’économiser jusqu’à 7% d’énergie. Voici quelques exemples de températures recommandées pour les différentes pièces de son logement :

Position de Pièce Température la vanne thermostatique

Pièce de séjour 20-21°C 3-4Cuisine 20°C 3 Chambre à coucher 17-19°C 2-3Chambre de jeux 17-20°C 2-3Salle de bains / Toilettes 22°C 4Couloir, hall d’entrée 17°C 2Bureau 20-23°C 3-4Pièce rarement occupée 14-16°C 1

Fermer la vanne du radiateur avant d’aller au lit si on dort avec la fenêtre ouverte.

Baisser le chauffage en cas d’absence prolongéeLors d’une absence de son logement durant plu-sieurs jours :• Fermer les radiateurs ou réduire la vanne

thermostatique jusqu’à la limite de protection contre le gel (marquée d’une étoile).

• Mettre le chauffage en position « vacances » (si l’option existe) ou en régime « nuit ».

Contrôler et purger les radiateursLe haut du radiateur doit être de 5 à 10°C plus chaud que le bas : l’eau du chauffage arrive avec le débit adapté et a ainsi le temps de diffuser sa chaleur dans le radiateur.Il est conseillé de purger en commençant par les radiateurs les plus hauts placés (l’air s’accumule dans les hauteurs). Laisser s’échapper l’air, jusqu’au moment où l’eau commence à sortir, puis refermer. S’il sort beaucoup d’air, c’est signe qu’il faut ajou-ter de l’eau dans le circuit de chauffage.

Bien régler les radiateurs et ne pas les obstruer• En hiver, dans le cas d’une température trop élevée dans

une pièce, ajuster le robinet du radiateur plutôt que d’en-trouvrir les fenêtres pendant plusieurs heures.

• S’il y a deux radiateurs munis de vannes thermostatiques dans une même pièce, régler ces vannes sur la même position (fermer une et ouvrir l’autre au maximum augmente la consom-mation).

• Ne pas couvrir les vannes ther-mostatiques, car elles ont besoin de sentir la chaleur de la pièce pour régler automatiquement le débit d’eau chaude.

• Laisser de l’air autour des radiateurs, car cela favorise le rayonnement de chaleur et la circulation d’air chaud (étendre du linge sur le radiateur, le cacher derrière un ri-deau ou un meuble, etc. consomme jusqu’à 20% d’énergie inutilement).

Aérer à fond mais pas longtemps • Ouvrir en grand les fenêtres pen-

dant 5 minutes (si nécessaire plusieurs fois par jour) pour renouveler l’air sans trop perdre de chaleur (éviter de laisser les fenêtres entrouvertes toute la journée).

• L’ouverture des fenêtres ne doit pas être une manière de régler la température : s’il fait trop chaud à l’intérieur, régler tout d’abord les radiateurs.

Profiter du soleil• Même s’il fait froid à l’extérieur, pro-

fiter de l’énergie du soleil en levant les stores et en tirant les rideaux : la pièce se réchauffe par effet de serre et, si le radiateur est muni d’une vanne thermostatique, la vanne réa-gira automatiquement à cet apport gratuit de chaleur et fermera le ra-diateur.

• Laisser entrer le soleil est aussi bon pour les plantes.

Dès qu’il fait nuit, fermer les volets et les storesQuand la nuit tombe, fermer volets et stores permet d’économiser jusqu’à 4% de sa fac-ture (la chaleur est facilement perdue à tra-vers les fenêtres qui sont moins isolantes que les murs).

Arrêter la hotte de cuisineEviter de laisser tourner inutilement la hotte de ventilation de la cuisine afin d’empêcher l’as-piration de l’air chaud intérieur vers l’extérieur.

Couper le chauffage dès les beaux joursAu début de la belle saison, les matins sont souvent froids mais la température augmente rapidement durant la journée, ce qui rend le chauffage inutile. Pour éviter qu’il s’enclenche inutile-ment à cause de ce froid temporaire, couper le chauffage.

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Réponse en photo et en patois à la question posée dans le journal n° 6 : Cho ièss oun Korbelín. En français : Ceci est une muselière.

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Le journal Saint-Martinfo est édité par la commission « Communication » de la com-mune de Saint-Martin, composée de : Geneviève Pralong, Louis Moix, Félix Pralong, Michel Gaspoz et Patrice Gaspoz.

Le saviez-vous ? Les bisses : de l’agriculture au tourismeDepuis la fin du siècle dernier, les bisses valaisans suscitent un inté-rêt grandissant. Les colloques internationaux de Sion, en 1994 et 2010, de nombreux ouvrages et brochures, la fondation de l’Asso-ciation des bisses du Valais en 2010, ainsi que l’ouverture du Musée valaisan des bisses à Botyre (Ayent), en mai 2012, témoignent de l’importance de ces canaux d’irrigation.

Une longue histoireDivers systèmes d’irrigation ont été développés depuis fort long-temps, car l’approvisionnement en eau est un élément capital pour les populations des régions de montagne arides. Leur origine demeure un mystère. Concernant notre pays, on a retrouvé une trace écrite du 8e siècle en Suisse orientale. Des documents écrits évoquent des bisses valaisans du 13e siècle. De nombreux canaux ont été construits vers la fin du Moyen Age (14e-15e s.). Certains sont encore en service actuellement. Les plus récents datent du début du 20e siècle.Le mot bisse vient d’un mot gaulois (bedu), qui signifie fossé, canal. En patois, il est devenu « bis » / « bùss ».

Le Valais : un cas particulierAu niveau cantonal, la répartition des bisses est liée à l’expo-sition et à la quantité de précipitations. Le Valais est le canton suisse le plus sec. Le Centre et la région de Viège se distinguent avec moins de 650 mm d’eau par an en moyenne. Ainsi, il est indispensable d’arroser les zones cultivées ou fauchées, notam-ment sur la rive droite du Rhône et sur certains versants des vallées latérales de la rive gauche.

L’étagement de la végétationOn peut noter trois types d’irrigation en fonction de l’étagement de la végétation :• l’irrigation des alpages d’altitude qui sert aussi à l’abreuvage

du bétail et à l’épandage du purin et du fumier (en nette régres-sion) ; l’irrigation des prairies des mayens ;

• l’arrosage des prairies, quatre ou cinq fois par an (avant les foins et les regains) ;

• l’arrosage des vignes.La période d’arrosage varie en fonction des précipitations, de l’ex-position, de l’altitude de la prise d’eau du bisse et de l’altitude des cultures.

S’adapter au reliefLa configuration de la rive droite du Rhône a nécessité une sacrée dose de courage et d’ingéniosité. Les vallées de la rive gauche, plus larges et moins abruptes, ont exigé moins d’ouvrages particuliers ou spectaculaires. Par contre, on a dû souvent capter l’eau dans les tor-rents, afin d’éviter une longueur excessive du bisse. Si un projet de bisse concernait deux communes voisines, celles-ci passaient des conventions précises.Des règlements internes (statuts) devaient être homologués par le Conseil d’Etat, afin de bénéficier des subventions. La forme d’orga-nisation la plus courante était le consortage. Des propriétaires de terrains s’unissaient pour construire, entretenir le bisse et organiser l’arrosage des parcelles.Depuis quelques décennies, le garde du bisse a cédé la place aux promeneurs qui apprécient une balade généralement facile et agréable. Dans certains canaux, l’eau coule encore, mais elle irrigue peu.

Quelques bisses de notre communeRive droite de la Borgne :• Grand Bisse d’Eison : prise d’eau au Grand Torrent (actuelle-

ment au Torrentet) ; abandon, puis réouverture du premier tron-çon en 1976, en eau ; décharge dans le torrent de Melly.

• Bisse de la Traite : prise d’eau au Grand Torrent ; parallèle au précédent, à un niveau inférieur, il passait en-dessus des Hauilles, enjambait les torrents de Liez et de la Mounire ; son eau arrosait les pentes au-dessus de Trogne et descendait la Combe des Ormes.

• Bisse de Saint-Martin : l’eau provient de sources situées sur l’alpage de Loveignoz ; mayens de Pra Vouarbot…Prarion ; puis deux bras : Bisse de Son Baule (niveau supérieur), vers Granges Neuves ; remis en eau depuis quelque temps ; Bisse de Saint-Martin (niveau inférieur), vers Baule, descente par le village de Saint-Martin, torrent du Botza jusqu’à la Borgne.

• Bisse des Clèves : prise d’eau au torrent de la Mounire ; vers Baunou …Les Crêtes…Les Brisiers…La Borgne.

• Bisse d’Ossona (Ossonnaz) : prise d’eau dans la Manna ; il arro-sait la zone de Gréferic et Ossona ; restauré et remis en eau en 2005.

Rive gauche de la Borgne• Bisse de Rongier : prise d’eau au torrent de Vendes ; tracé par-

tiellement visible au-dessus des cibles (stand du Mourty) ; son eau assurait l’arrosage des prairies de Praz-Jean.

• Bisse d’Erneya : prise d’eau à la Dixence (commune d’Hé-rémence), traverse forêts et mayens jusqu’aux Terrasses (Trasses) ; décharge dans le torrent de Braho.

• Bisse de Chousette : du torrent de Braho à celui des Grangettes.• Bisse d’Erheimo : prise d’eau au torrent des Grangettes ; arro-

sage des prairies de Lingue, Erheimo, Veijisses et décharge au torrent de La Luette.

Références : Actes des colloques de 1994 et 2010, Au pays des bisses (Auguste Vautier), Les bisses du Valais (Gerber et Papilloud)

Une question pour vous…

Question pour le prochain numéro : Qui connaît le nom en patois de cet objet ?Envoyez votre réponse à : [email protected]

Le bisse de Saint-Martin