Journal n∞81-09 Plastiques Flash n∞ 81 › index_html_files › pfj81.pdf · Pour accélérer...

L’ESSENTIEL

Développant une largegamme de films plastiquesdestinés essentiellement àl’agro-alimentaire et à lapharmacie, la sociétéLeygatech, installée àSaint-Romain-Lachalm(Haute-Loire), a mis enservice cet automne unnouveau site de productionsous atmosphère contrô-lée doté de 3 lignes decoextrusion 3 et 5 couches. Avec l’objectif dedevenir à l’horizon 2025 une ETI générant unc.a. d’une centaine de millions d’euros avecune profitabilité substantielle, le filmeur a inves-ti 18 millions d’euros, dont 12 en équipements,pour reconvertir le site du recycleur de films

Oxxa, mis en liquidationen 2016. Cette usine quiatteint désormais 7 500 m²de surface couverte, et àlaquelle a été ajoutée unetour de 25 m de haut, dis-pose d’une ligne Kiefel3 couches, d’une ligneReifenhäuser 5 couches,toutes deux entièrementretrofitées afin de les adap-ter aux futures produc-

tions, et d’une ligne Reifenhäuser 5 couchesflambant neuve. L’ensemble offre une capaci-té de transformation de 6 000 t/an de filmssous atmosphère contrôlée, principalementdestinés à l’alimentaire et au médical.

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Pionnier dans les commandes numériqueset variateurs de vitesse au début des années50, et producteur de moteurs électriques, legroupe Fanuc poursuit sa stratégie de déve-loppement simultané de trois gammes d’équi-pements, robots, machines-outils et presses àinjecter ayant en commun la commande numé-rique. Une stratégie efficace si l’on en jugepar les résultats du groupe au 31 mars 2018 :6,85 milliards de dollars de c.a., en hausse de35 % par rapport à 2017, avec environ 10 000salariés dans le monde.

Comme beaucoup d’entreprises japo-naises, Fanuc communique peu, persuadé quela précision et la qualité de ses produits, et la

satisfaction de sesclients qui en décou-le, suffisent à sa crois-sance. Lors du salonFakuma, en octobredernier, ShinichiTanzawa, présidentde Fanuc Europe, abien voulu nous don-ner quelques détailssur la stratégie pour-suivie en Europe par

son groupe où il profite tout naturellement dela vague Industrie numérisée 4.0.

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Le français Teratonicsa développé unetechnologie permettantde réaliser des mesureset tests non destructifsen sortie de presse.

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Décembre 2018 - janvier 2019

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Prix de vente : 15 €France métropolitaineNuméro 081 - 18e année32 pages

SERVICE LECTEUR n° 1

Entièrement intégré en production de commandes numériques, variateursde vitesse, machines-outils, presses à injecter, et robots, ce constructeur a fait

de l’Europe l’un des axes privilégiés de son développement commercial.

L’emballageplastique dansl’expectative

ProfessionAgenda des

salons 2019 3-4

PSE Europe,

le rendez-vous du PU 4

PlasturgieWestfall Technik

acquiert MHS 6

TactoTek

a le vent en poupe 6

EmpreintesL’automatisation de l’usinage

chez Julien SA 8

Liftmould en phase

de commercialisation 10

MatièresLifocolor investit

à Izernore 11

Benvic Europe

passe à l’offensive 11

L’impression 3D eldorado

des matériaux ? 14-15

Tableau 2019 des distributeurs

de matières 16-17

Equipements & procédésMDes boîtes à eau

évoluées 19

Wittmann complète

son offre IML 21

Le Danemark, royaume

des cobots 22

RubriquesNominations p.2

Annonces classées p. 23

Recruter p. 23 - Vendre p. 23

Leygatech inaugure sa 2e usine

Fanuc à l’offensive en Europe

Pour accélérer son développement sur de nouveaux marchés, cet extrudeur altiligérien vient d’investir dans un second site

pour la production de films ultra-propres.

Après le secteur de l’emballage souple,la production d’emballages plastiques

rigides va devoir se réinventer.

Suite à l’accord provisoire conclu le 20décembre dernier entre la présidence duConseil de l’Europe et le Parlement européen,la proposition de directive européenne concer-nant les plastiques à usage unique devrait êtreadoptée en janvier 2019 et devenir effectivedès 2021. Tout en incitant à réduire l’utilisa-tion de récipients alimentaires et de gobeletsen plastique dotés de couvercles, il interdirasurtout la vente et la diffusion gratuite de nom-breux produits jetables en plastiques, couvertset assiettes, pailles, tasses et récipients pour ali-ments en PS expansé largement utilisés parla restauration rapide, ainsi que bâtonnets decotons-tiges. Seront également bannis les pro-duits fabriqués à partir de plastiques oxodé-gradables. Le parlement français a pour sa partdéjà statué, la plupart de ces interdictions entre-ront en vigueur dès le 1er janvier 2020.

La Fédération française de la plasturgie apris acte de ce signal donné par l’Europe quiva nécessiter de repenser l’activité des plastur-gistes en faveur de productions plus durables.Le mouvement déjà en cours devra s’accélérerrapidement. La Fédération continue d’affirmerque les plastiques ont un rôle majeur à jouerdans la transition écologique, et que le déve-loppement de l’économie circulaire demeureune opportunité pour les plasturgistes. Maisselon Benoît Hennaut son président, « Il fautenvisager les choses progressivement. Nous sou-haitons que cette directive sur les plastiques àusage unique soit transposée en France dans lesmeilleures conditions possibles, en s’assurant queles défis technologiques et les enjeux économiquessoient bien pris en compte ».

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Avec le rachat deTransNav, PVL prendvéritablement pied enAmérique du Nordet atteint plus tôt queprévu son objectif dec.a. 2020.

Automobile

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Günther est un expertdes systèmesd’injection pour PVCou TPE très stables entempérature.

Canaux chauds

L’extrusion, l’enroulage et la découpe desfilms s’effectuent sous atmosphèrecontrôlée dans deux ateliers séparés.

Shinichi Tanzawa,président de FanucEurope

Journal n°81-09_Plastiques Flash n° 81 31/01/19 21:23 Page1

PROFESSION2 DÉCEMBRE 2018 - JANVIER 2019

SERVICE LESERVICE LECTEUR n° 2

NOMINATIONSIlham Kadri va rejoindre le

groupe Solvay le 1er janvier pro-chain pour une période de transi-tion de deux mois, avant deprendre la succession de Jean-Pierre Clamadieu en tant queprésidente du comité exécutif,CEO et administratrice du grou-pe chimique à compter du1er mars 2019. Ce dernier quitte-ra ses fonctions exécutives etrenoncera à son mandat d’admi-nistrateur de Solvay.

De nationalités marocaineet française, Ilham Kadri est ingé-nieur diplômée de l’Ecoled’Application des HautsPolymères de Strasbourg et docteur en physico-chimie macro-moléculaire de l’Université LouisPasteur de Strasbourg.

Occupant depuis 2013 lesfonctions de CEO et présidentede la société américaine Diversey,spécialisée dans les technologieset services pour l’hygiène, IlhamKadri dispose d’une expérienceinternationale diversifiée acquiseaux Etats-Unis, en Europe, auMoyen Orient et en Asie, au seinde grands groupes chimiques telsque Shell-Basell, UCB-Cytec,Huntsman et Dow Chemical. Et ces 5 dernières années, ellea réussi à transformer et redres-ser Diversey avant de cédercette société à un fonds d’inves-tissement.

Tim Boven et Carsten Larsenont été appelés par la divisionPackaging et SpécialitésPlastiques du groupe DowChemical en tant que directeurscommerciaux (pour respective-ment les zones Amériques, etEurope-Moyen Orient –Afrique etInde) chargés de gérer les pro-blématiques de gestion et appro-visionnements en matériaux recy-clés et déchets plastiques.

T. Boven était jusqu’alorsdirecteur des approvisionne-ments de l’activité Hydro -carbures de Dow, tandis queC. Larsen était directeur com-mercial de l’entité SolutionsIndustrielles du groupe. Ilsdevront tous deux développer denouveaux business modèles etstratégies de croissance afin devaloriser les flux de déchetsplastiques du groupe via des par-tenariats avec des recycleurs etde grands utilisateurs finaux.

Thomas Duletzki, de nationa-lité allemande, 38 ans, issu dugroupe Evonik et de la banqueGoldman Sachs, remplacera au1er janvier prochain MarcelBeermann en tant que directeurdes activités de Fusion-Acquisitions du groupe allemandLanxess, rapportant directementau directeur financier MichaelPontzen.

Ilham Kadri présideraSolvay en mars 2019.

Suite de la page 1Ces interdictions vont toucher de plein

fouet une filière industrielle plutôt performantequi n’a cessé de croître depuis la crise de 2008.D’après l’étude économique annuelle condui-te par le cabinet Asterès pour l’association pro-fessionnelle des fabricants d’emballages plas-tiques Elipso, la production françaised’emballage a connu un pic en 2017 avec un c.a.total estimé à 8,1 milliards d’euros, en pro-gression de 5 % par rapport à 2016. Les rele-vés effectués de janvier à juin 2018 montrentun certain ralentissement, avec une progres-sion de 1,3 % seulement par rapport à la mêmepériode en 2017. Cet essoufflement sembleprincipalement lié à une baisse des ventes àl’agroalimentaire (qui représente près de 70% des débouchés), alors que les secteurs de lacosmétique, de l’hygiène et l’entretien, la phar-macie, la chimie et les transports-logistique, ontcontinué à progresser. Les événementssociaux de décembre devraient égalementpeser négativement sur les résultats annuelsdu secteur. Mais ce sont surtout les nouvellesconditions réglementaires imposées à comp-ter de 2020 qui préoccupent cette profession.

Saisi par des sénateurs, le conseil consti-tutionnel a examiné la loi Egalim et rendu sadécision le 25 octobre. Il a déclaré non-consti-tutionnels 23 des 98 articles composant cetteloi. Mais, les amendements Lambert et Rossidécriés par les producteurs d’emballages plas-tiques ont été validés. Pailles, couverts, piquesà steak, couvercles à verre jetables, plateaux

repas, pots à glace, saladiers, boîtes et bâton-nets mélangeurs pour boissons seront doncbien interdits dès le 1er janvier 2020, sauf ceuxcompostables en compostage domestique etconstitués, pour tout ou partie, de matièresbiosourcées. Et, « afin de se prémunir contred’éventuels risques sanitaires », il sera mis finau plus tard en 2025 à l'utilisation de conte-nants alimentaires de cuisson, de réchauffeet de service en matière plastique, au profit del’utilisation de matériaux inertes et durable,dans la restauration collective des établisse-ments scolaires et universitaires ainsi que desétablissements d'accueil des enfants de moinsde six ans. Les bouteilles en plastiques serontpar contre proscrites des cantines dès 2020.Lors de sa conférence de presse, Elipso avaitpointé les conséquences de l’amendementRossi qui aurait pour conséquence une refon-te complète de la logistique et l’organisationde tous les lieux de restauration collective.Obligés de revenir au tout métal, ils devrontréinstaller des cuisines dotées de fours etd’équipements de lavage afin de chauffer lesplats et nettoyer sur place les bacs, casseroleset couverts métalliques, verres et assiettes.Ce qui ne risque pas d’améliorer la perfor-mance carbone de notre pays.

Elipso a également communiqué les résul-tats d’une étude visant à quantifier l’engage-ment du secteur dans le développement d’uneéconomie circulaire. La situation actuelle estla suivante : les 2,2 millions de t d’emballagessouples et rigides fabriqués en France le sont

à partir de trois sources de matériaux plas-tiques, 86 % de polymères vierges, 12 % derecyclés et 2 % de matériaux biosourcés.

Les quelque 60 % d’adhérents qui ontrépondu à l’étude Elipso produisent plus d’1,2million de t d’emballages plastiques. Ils décla-rent à 98 % intensifier leurs actions en faveurd’une économie plus circulaire au sein de leursecteur, avec des efforts de R&D destinés àaccroître l’utilisation de matières recycléeset/ou biosourcées et accentuer le recyclage,soit en intégrant des moyens mécaniques dansleurs propres usines, soit en mettant en placedes partenariats avec des recycleurs.

L’utilisation de matières premières recy-clées ou biosourcées va s’intensifier. Grâceaux engagements volontaires d’incorporationprésentés en juillet 2018, près de 190 000 t deplastiques recyclées supplémentaires serontincorporées dans les emballages d’ici 2025.Et selon Elipso, ses adhérents devraient incor-porer dès 2019 près de 100 000 t de plastiquesrecyclés supplémentaires dans leurs embal-lages, ce qui fera passer le taux moyen d’in-corporation de 12 à 16 %. Par ailleurs, l’utili-sation de matières biosourcées devrait doublerd’ici la fin 2020. Mais comme dans d’autressecteurs, l’automobile par exemple, les pos-sibilités d’incorporation de matières recycléessont actuellement freinées par la législationet les cahiers des charges des donneursd’ordres, Elipso appelle de ses vœux un enca-drement législatif et des mesures incitativesafin d’aplanir ces difficultés.

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d’inserts, le démoulage grande vitesse ou la décoration et

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Après le secteur de l’emballage souple, la production d’emballages plastiques rigides va devoir se réinventer.

Le gouvernement anglais étudie l’intro-duction d’une nouvelle taxe qui s’appliqueraità partir d’avril 2022 sur tous les emballages enplastiques n’intégrant pas au moins 30 % decontenu recyclé. Elle ira de pair avec un ren-forcement du principe de responsabilisationdes fabricants d’emballages (PPRS) déjà exis-tant, afin de mieux encourager ces derniers àconcevoir des emballages plus faciles à recy-

cler, et incorporant un taux croissant de maté-riaux recyclés.

Les revenus générés par ces taxes sou-tiendront prioritairement des investissementsdestinés aux emballages plastiques, à la ges-tion de leurs déchets et à la suppression desproduits plastiques à usage unique. Des consul-tations devraient être lancées dans les prochainsmois pour étudier la mise en œuvre de ces

réformes avec les principaux acteurs concer-nés, producteurs, recycleurs et grands utilisa-teurs. En attendant, 20 millions de £ ont étéalloués pour 2019 à la lutte contre les déchetsplastiques et l’amélioration de leur recyclage.

L’idée d’une taxe de 25 pences sur chaquetasse à café distribuée dans la restaurationrapide a par ailleurs été abandonnée au prin-temps dernier.

Recyclage En Angleterre aussi…

Tim Boven et Carsten Larsen,chargés de développer lerecyclage chez Dow.

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PROFESSIONDÉCEMBRE 2018 - JANVIER 2019 3


Du 30 au 31 janvier 2019

PCD15e salon des emballagespour parfums etcosmétiques Paris Expo – Porte deVersailles – Hall 67 224 visiteurs en 2018 500 exposants sur 11 000 m² www.easyfairs.com/adfpcd-paris-2019/adfpcd-paris-2019/Contact : Easyfairs Oriex29 rue de Trévise - 75009 Paris Tél. +33 1 40 22 72 [email protected]

Du 29 janvier au 1er

février 2019

INTERPLASTICA22e Salon international des plastiques et du caoutchoucCentre des expositionsZao Expocentr - Moscou Organisateur : MesseDüsseldorf 24 900 visiteurs en 2018 564 exposants sur 10 000 m² Contact pour la France : Promessa, 3 rue de la LouvièreF-78120 RambouilletTél +33 (0)1 34 57 11 44www.interplastica.de

Du 6 au 7 février 2019

PHARMAPACKEUROPECongrès-exposition duconditionnement desmédicaments et dessystèmes d'administration Paris Expo – Porte deVersailles – Hall 7.2www.pharmapack.fr5 250 visiteurs en 2018 400 exposants sur 3 500 m² Contact : UBM Canon France21 rue Camille Desmoulins92789 Issy-Les-MoulineauxCedex 9 Tél. +33 (0)1 73 28 72 14 [email protected]

Du 5 au 8 mars 2019

GLOBAL INDUSTRIERéunion des salonsMidest, Tolexpo, Industrieet Smart IndustrieEurexpo Lyonwww.global-industrie.com2 500 exposants et 45 000 visi-teurs attendusContact : GLEVENTS Exhibitions24 rue Saint Victor75005 Paris - FranceTel : 01 44 31 53 15

E-mail : [email protected]

Du 13 au 14 mars 2019

JEC WORLD 2019Salon des matériauxcompositesParc des expositionsde Paris-Nord Villepintewww.jeccomposites.com43 000 visiteurs en 20181 300 exposants sur 62 000 m²Contact : JEC251 Bd Pereire75017 Paris Tél. +33 (0)1 58 36 15 00

Du 26 au 28 mars 2019

PSE EUROPEPolyurethanes SolutionsExpo2nd salon international dessolutions en polyuréthanesParc des expositions MOCde Münich75 exposants en 20171070 visiteurs de 51 payswww.pse-europe.com

s-e

t2a-rràs

e,se

y-enet

5.r-sl-

n-i-rss-sns

a-s

Index des entreprises citées Albis Plastic 12-13Alpla 7Arkema 14Barbier 5-6Barnes 18-19BASF 12-14Behr-Hella ThermoControl 7Benvic Europe 11Bic Sports 5Biesse 22Bio-On 13Borealis 13Clariant 12-14Covestro 13Domo 13Epsotech 6Erema 19Fanuc 1-20

GMD 6Günther Heisskanaltechnik 9Hahn 19Henniges Automotive 6Hexcel 11Hexpol 13Illig 20Incoe 10Indorama 15Ineos 11Julien SA 8Kolon BASF 13KraussMaffei 20Krones 18Kuhne 20Lactips 12Leygatech 1-5Lifocolor 11

Liftmould 10Magna International 6-7Manuli 7MiR 22MouldFlo 19Nemera 5NGR 20Nordson 5Novamont 11-12OnRobot 22Plastivaloire 5Proways 14PSE Europe 4Reifenhäuser 20Reiling 12-13Sepro 19SGT 11

Sidel 18Solvay 15Stratasys 15Synvina 12TactoTek 6Tekni-Plex 7Teknor Apex 13Teratonics 18Total Corbion 11Treofan Europe 7Trexel 18United Caps 7Universal Robots 22Verbatim 15Verroc Lighting Systems 7Westfall Technik 6Wittmann 18-21

r-a-és

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AG E N DA


4 DÉCEMBRE 2018 - JANVIER 2019

PROFESSION

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La 2e édition du salon des polyuréthanesPSE Europe se tiendra au MOC de Münichdu 26 au 28 mars prochains. L’organisateurbritannique Mack Brooks Exhibitions sou-haite notamment s’appuyer sur l’importantpanel de sociétés concernées en Bavière parles PU pour booster la fréquentation de cenouveau rendez-vous qui avait réuni plusd’un milliers de visiteurs pour sa premièreédition en 2017.

Utilisés dans de multiples secteurs indus-triels, 2 millions de t de dif férents types dePU sont produites dans l’Union Européenne,principalement en Allemagne. La demandemondiale devrait pour sa part passer de 17 à

24 millions de t entre 2014 et 2020. Selonla directrice de l’exposition Ulika Tosner,les PU répondent aux grandes probléma-tiques actuelles et futures en termes de ges-tion thermique et d’allègement. « S'agissantde la production de pièces légères, de struc-tures isolantes ou de matériaux d’aspects desur face exigeants, le PU est souvent le choixle plus durable sur le plan économique et éco-logique. En présentant un large éventailde développements novateurs, PSE Europepermettra aux utilisateurs de tirer pleine-ment parti des nombreuses possibilités d’ap-plication et de prendre des décisions éclai-rées sur le moment et la manière

d’intégrer le PU dans leur processus de pro-duction. »

Machines et équipements (avecHennecke-OMS et KraussMaf fei notam-ment), outillages de mise en œuvre (Frimo),matériaux et additifs (notamment les nou-veaux biosourcés), agents de démoulage(Chem-Trend), recherche fondamentale (leKunststoff-Zentrum Leipzig notamment) etdes services liés aux PU seront représen-tés sur le salon. Prenant en compte l’im-portance de la durabilité et de l’économiecirculaire dans l’industrie du PU, une zonedu salon sera exclusivement dédiée à cesproblématiques.

EManifestation

LPSE Europe, le rendez-vous 2019 du PU


Bien qu’appartenant à la grande famille des plastiques, les polyuréthanesont beaucoup de spécificités, de mise en œuvre et de marchés, qui justifientl’existence de salons professionnels dédiés.

impmgfialalaàclasc2espBKPLr

A

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Contact : PSE Europe TeamMack Brooks Exhibitions LtdPSE Europe 2017Romeland House - RomelandHillSt Albans Herts AL3 4ETGrande-BretagneTel : +44 (0)1727 814 400E-mail: [email protected]

Du 21 au 24 mai 2019

CHINAPLAS33e exposition desindustries des plastiqueset caoutchoucsChina Import & Export FairComplex, Pazhou, Guangzhou– Chine180 700 visiteurs en 2018 3 964 exposants sur340 000 m² de standsOrganisateur : AdsaleExhibition Services Ltdwww.chinaplasonline.com

Du 21 au 24 mai 2019

MOULDING EXPO3e salon international dela fabrication des moules,modèles et prototypeswww.messe-stuttgart.de/en/moulding-expo/15 000 visiteurs en 2017760 exposants www.messe-stuttgart.de/moul-ding-expo/en/Contact : LandesmesseStuttgartTél +49 711 18560-2541Contact France : ChambreFranco-Allemande deCommerce et d’Industrie18 rue Balard - 75015 ParisTel : +33 (0)1 40 58 35 [email protected]

Du 19 au 26 octobre2019

K 201925e Salon internationalpour la transformation desplastiquesParc des expositions deDüsseldorf - Allemagnewww.k-online.de230 000 visiteurs en 20163 285 exposants sur 180 000 m²Promessa, 3 rue de la LouvièreF-78120 RambouilletTél +33 (0)1 34 57 11 [email protected]

Du 18 au 21 novembre2019

COMPAMED 2019Solutions high-tech pourtechnologies médicalesParc des expositions deDüsseldorfOrganisateur : MesseDüsseldorf www.compamed-tradefair.com20 000 visiteurs en 2018 783 exposants sur 11 000 m²Contact pour la France :Promessa3, rue de la LouvièreF-78120 RambouilletTél. +33 (0)1 34 57 11 [email protected]

Du 19 au 22 novembre2019

FORMNEXT 20194e Exposition etconférence sur lestechnologies de fabricationde nouvelle générationParc des expositions deFrancfortwww.formnext.com27000 visiteurs en 2018632 exposants sur 37 000 m²Contact : S.E.M.E 72 Rue Louis Blanc - 75010Paris Tél : +33 (1) 44 89 67 73 [email protected]

En étant présent sur un importantstand à Friedrichshafen, le construc-teur français Billion montrait l’importan-ce qu’il donne à son activité à l’export,y compris en Allemagne, où il bénéficied’une excellente image. Il y est notam-ment reconnu pour sa maîtrise et sescompétences en injection de spéciali-té, particulièrement dans les tech-niques de multi-injection.

Billion présentait une presse bi-matière100% électrique, une 200 t SelectH260/H780 produisant une pièce auto-mobile en PP recyclé renforcé 30 % f.v.et dotée d’un joint d’étanchéité surmouléen EPDM. Les 34 g de PP étaient injec-tés par l’unité de plastification horizonta-le équipée d’une vis de 50 mm de dia-mètre, tandis que les 6 g d’élastomèrethermoplastique l’étaient par une unitéde 35 mm placée en V. Évacuée par unrobot Billion B5X 35, la pièce gravée aulaser était produite avec un temps decycle de 45 s. Avantage de la presse100 % électrique, la consommationd’énergie pour cette production se limi-tait à 1,2 kWh par kg de matière moulée.Cette application permettait égalementà Billion de montrer l’efficacité et la pré-cision de son système EasyTurn, équipéd’un arbre tournant à entraînement élec-trique, intégré à la presse. Monté surune plaque d’éjection modifiée, dotéd’un moteur synchrone entraînant l’arbretournant central avec une courroie cran-tée, ce système garantit une précisiond’angles supérieures au 1/100e dedegré. Six positions angulaires librementprogrammables (en rotations horaire,anti-horaire et pendulaire) peuvent être

directement réglées à partir de la com-mande Dixit. L’arbre de rotation estrefroidi dans sa partie arrière pour per-mettre la circulation interne de fluideschauffés jusqu’à 110°C et assurer ainsila thermorégulation des moules. Le sys-tème opère une évaluation automatique

des masses embarquées et optimise lesvitesses de rotation. D’anciens pro-grammes archivés mettant en œuvre

d’autres bases tour-nantes sont bienreconnus et dérou-lés automatique-ment.Dotée d’un écrantactile 15’ très lumi-neux, la nouvellecommande Dixit 4à multiprocesseurapporte une grandepuissance de calcul,source d’une forte

réactivité. Communiquant grâce à desréseaux LAN et WAN sécurisés, cettecommande auto-protégée contre lesvirus offre cinq niveaux d’accès aveccarte nominative. Sa capacité de traite-ment autorise l’intégration de plusieursfonctionnalités intelligentes aidant à opti-miser le travail de la presse. L’EasyFlowopère un remplissage progressif sansstress des empreintes grâce à une régu-lation sur 5 paliers en fonction de la posi-tion de la vis d’injection. L’EasyControlmesure en temps réel la viscosité matièreafin de stabiliser le process d’injection etréduire le taux de rebut. Il est particulière-ment intéressant lors de la mise en œuvrede matières recyclées, connues pourleurs caractéristiques souvent variables.La qualité de production est garantie parl'Easyfilling qui assure l'équilibrage desmoules multi-empreintes lors de la transi-tion entre l’injection dynamique et sta-tique. La fonction EasyPurge gère enautomatique les opérations de purge dufourreau et des blocs chauds. La com-mande Dixit 4 intègre égalementl’EasyConnect PRO dédiée à la gestionde production et la maintenance à dis-tance. Bref, un outil parfaitement adaptéà l’industrie numérisée 4.0.

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Lors de la dernière Fakuma, Billion

confirmait sa prééminence dans

les technologies de multi-injection.

Les pièces étaient produites dans un temps de cyclede 45 s.

La presse 100 % électrique bi-matière 200 t Select H260/H780 fait partie d’une gamme de 40 à 600 t de force de fermeture.

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P U B L I - I N F O R M A T I O N


5DÉCEMBRE 2018 - JANVIER 2019

PLASTURGIE

Suite de la page 1Créée en 1994 par Henri

Grange, Leygatech, sous laconduite de Thierry Bonnefoy,a choisi il y a plus d’une dizai-ne d’année de faire de l’extru-sion multicouches son chevalde bataille. Elle y a consacréune grosse part de ses inves-tissements et mis au point uneimportante gamme de filmstechniques basés sur un largeéventail de matières, polyolé-fines, PS, mais aussi PA, PET,EVA, TPU, Surlyn, et EVOHpour la couche barrière. Cesfilms aux propriétés multiples,disponibles dans une largeplage de dimensions et d’épais-seurs (de 20 à 300 µm), sontdestinés à de nombreuxusages (sacherie, complexa-ge, skin-pack, thermoforma-ge, doublure, etc.) aussi bienpour l’alimentaire (70 % de l’ac-tivité) que de nombreusesautres industries. Devenuepremier fabricant de films bar-rière en France et détentriced’une triple certification, ISO9001, ISO 14001, et FSSC22000, la firme a décidé en2016 de ne pas en rester là.

Pour sécuriser cette activi-té et conforter ses clients,Leygatech a acquis le sited’Oxxa à Yssingeaux et l’atransformé de fond en comblepour en faire un site moderneapte à produire des films res-pectant les normes d’hygièneles plus drastiques. Cette nou-velle usine qui a démarré sesproductions en janvier 2018bénéficie tant dans son équi-pement que dans la mise enplace de pratiques de fabrica-tion de ce qui se fait de mieux

au niveau sécurité et propreté.Le site est entièrement clôturépour prévenir toute intrusionde personnes externes et unplan sanitaire a été instaurépour la maîtrise des insecteset rongeurs. Les murs et lessols sont dotés de revêtementsbiocides et des portes coupe-feu sécurisent le dispositifindustriel. Enfin, toute la partieproduction de l’usine est ensurpression d’air avec filtrationdes particules pour atteindreun niveau proche de l’ISO 8.Enfin l’ERP SAP dont s’estdotée Leygatech en 2009 assu-re une parfaite traçabilité àchaque étape du processus deproduction. En plus des deuxlignes bulle rétrofitées, l’unité

a été dotéed’une 3e lignede co-extru-sion bulleReifenhäuserde la gammeEvolution ded e r n i è r egénération,d’une capacitéde productionde plus de

600 kg/h, en 1 500 mm delaize, avec 5 extrudeuses deø 60 mm. Elle est équipée dusystème Ultra-Flat deReifenhäuser pour l’obtentionde films de haute qualité et ali-mentée par systèmes Plast-Control pour une précisionoptimum des épaisseurs descouches. Un système decontrôle par caméra assure ladétection des points noirs etdes infondus afin de caractéri-ser l’acceptabilité des bobinesproduites.

Cette unité qui livre pourl’instant principalement desfilms d’emballage alimentaireva être progressivement orien-tée vers des productions médi-cales. Employant déjà unevingtaine de salariés, elle conti-nue de recruter, son effectifdevant progressivementatteindre 35 personnes. Lorsde l’inauguration, les respon-sables de l’entreprise ont pré-senté quelques uns de leursdéveloppements récents et misl’accent sur un deuxième axede développement de l’entre-prise : l’économie circulaire.

Leygatech a ainsi dévelop-pé un conditionnement recy-clable et biodégradable, bapti-sé BioPack, Fruit d’un

partenariat avec le producteurd’emballages en cellulose mou-lée CDL Omni-Pac, et adaptéaux ensacheuses flow-packhorizontales, il associe une bar-quette en cellulose à un biofilmcontenant plus de 50 % de maté-riaux renouvelables dont lePLA. Composé de troiscouches apportant tenue ther-mique au contact de la barrede soudage, tenue mécaniqueet facilité de scellage à bassetempérature, ce film (pour l’ins-tant produit à Saint-Romain-Lachalm) constitue une mem-brane poreuse qui permet auproduit de respirer, tandis quela barquette se comportecomme une éponge. Leur asso-ciation permet d’absorber leschocs thermiques et hydro-métriques endurés durant letransport, et augmente la duréede vie des fruits et légumes de20 % en moyenne. Cet embal-lage est biodégradable en com-postage industriel si le clientchoisit un film de plus de30 µm, ou en home-compost s’ilest inférieur à 30 µm.

Grâce à tous ces dévelop-pements, Leygatech connaîtune forte croissance. Son c.a.a atteint 70 millions d’eurosen 2018 avec 170 salariés etsa capacité d’extrusion,25 000 t/an.

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Emballage souple

Leygatech inaugure sa 2e usine

Médical Nemera cédé à Astorg

Au terme d’un processus d’enchères, rapidemais très disputé, auquel ont participé près d’unedizaine de groupes industriels et de fonds d’in-vestissement, le fabricant de dispositifs d’admi-nistration de médicaments (sprays, inhalateurs,compte-gouttes ophtalmologiques, stylos à insuli-ne, etc.) Nemera été cédé au fonds français AstorgPartners pour un peu plus d’un milliard d’euros,soit plus de trois fois son c.a. (300 millions en 2017)et 15 fois son dernier excédent brut d’exploitation.

Division médicale du groupe Plastic Omniumcréée dans les années 90 à La Verpillère (Isère),elle avait été cédée à l’anglais Rexam en 2004. Elleréalisait à l’époque une trentaine de millions d’eu-ros de c.a. Intégrée de la division HealthcareDevices de Rexam, elle a été revendue en 2014au fonds Montagu Private Equity lors de la désin-tégration du conglomérat britannique. L’entrepriseemploie actuellement 1 950 salariés et disposede 4 sites de R&D et production, deux en France(La Verpillère et Le Tréport, Seine-Maritime), un enAllemagne et aux États-Unis. Montagu, ayant ache-té en 2014 à Rexam pour 805 millions de dollarsNemera, mais aussi Centor, qui fabrique des sys-tèmes de distribution de médicaments aux États-Unis et l’a revendu presque immédiatement pour725 millions à l’allemand Gerresheimer, a ainsiréussi à plus que doubler sa mise en 4 ans.

Nordson acquiert Clada

Le groupe américain Nordson, basé à Westlakedans l’Ohio, a pris le contrôle de la firme irlandai-se Clada Medical Devices pour l’intégrer à l’activi-té Advanced Technology Systems de sa divisionmédicale.

Certifiée ISO 13485, Clada dispose à Galwayd’une usine équipée de salles blanches en ISO 8spécialisée dans la fabrication par soufflage et éti-rage de ballons et cathéters de dilatation à bal-lonnets gastriques en PA et TPE. Cette firme varenforcer en Europe les capacités de Nordson surle marché des cathéters, ce groupe ayant déjàracheté en mars 2017 le spécialiste américain descathéters et accessoires liés Vention Medical AT.

Sports & LoisirsBic Sports cédé à Tahe

Souhaitant se recentrer sur ses métiers debase, la papeterie, les briquets et rasoirs, le grou-pe français Bic va céder sa filiale Bic Sports baséeà Vannes (Morbihan) au groupe estonien TaheOutdoors. Spécialiste des sports de pagaie et dekite-surf, avec des marques reconnues commeTahe Marine, Core, Zegul et Egalis, ce groupe crééen 1989 est présent commercialement dans unecinquantaine de pays, et industriellement en France,Allemagne et Estonie. Effective au 31 décembre2018, cette cession va permettre à Tahe de deve-nir un acteur mondial des sports nautiques, avecune gamme de produits très élargie.

Fondé en 1979 et pionnier de la planche à voile,Bic Sport a réalisé en 2017 un c.a. de 22 millionsd’euros et a progressivement diversifié ses activi-tés, avec une présence mondiale dans les domainesdu surf, du kayak, du dériveur pour enfants et duStand Up Paddle.

Tahe s’est engagé à reprendre les 90 sala-riés de la firme française, mais cette acquisitionva entraîner le licenciement ou le reclassementd’ici juillet 2019 des 33 salariés employés àVannes par Bic Écriture, sur le même site que BicSports. Cette production de stylos devrait êtretransférée sur les sites de Marne-la-Vallée et deBizerte en Tunisie.

RecyclageBarbier se renforce

Visant une production basée à 100 % sur desmatériaux recyclés en 2025, le groupe sigolénoisBarbier a investi une quinzaine de millions d’eurosces 4 dernières années dans la modernisation etle renforcement de ses capacités en recyclage.

Après le nouveau site Chavanon V, démarréen 2016, dans un bâtiment dédié à la régénéra-tion de films post-consommation agricoles princi-palement, mais aussi ménagers, qui a nécessité uninvestissement d’une douzaine de millions d’euros,le groupe a investi cette année 3 millions supplé-mentaires pour moderniser l’usine de la Sorep,Société de REcyclage des Polyéthylènes créée en1980. Recyclant à l’origine les déchets de produc-

Pour accélérer son développement sur de nouveaux marchés, cet extrudeur altiligérien vient d’investir dans un second site pour la production de films ultra-propres.

En quête d’une réelleimplantation aux États-Unispour fournir l’industrie auto-mobile américaine Premium, legroupe français Plastivaloire afinalisé il y a quelques semaines,après accord des autorités dela concurrence, l’acquisition dela société TransNav Inc. Baséeà New Baltimore (Michigan),ce plasturgiste, appartenant àla famille, d’origine hollandai-se, Vreeken, apporte dans lacorbeille de mariage un c.a.2017 de 105 millions de dollarsen forte progression, un EBEsupérieur à 15 %, deux sites deproduction aux États-Unis, àBaltimore et à Danville,Kentucky, et un au Mexique àPuebla, au sud de Mexico.L’ensemble emploie 580 sala-riés et dispose d’une centaine

de presses à injecter de 20 à4 400 t. Le groupe français quine possédait jusqu’à présentqu’une seule usine nord-amé-ricaine, créée en 2016 à San LuisPotosí, à 500 km au nord deMexico, se positionne commeun partenaire transatlantiqueauthentique non seulementpour l’automobile mais aussi lesautres secteurs industriels.

Près de 80 % des ventes deTransNav sont destinés à l’au-tomobile, notamment dans lespièces pour l’intérieur véhicu-le, les composants de systèmesd’alimentation, les déflecteursd’air, les enjoliveurs de roues,livrés aux principaux construc-teurs nord-américains, GM,Ford, Chrysler mais aussiTesla, Toyota, Kia, Hyundai,Mazda et aux équipementiers

comme Plastic Omnium,Magna, TI Automotive,Eissmann, Tenneco. Le resteest réalisé dans différents sec-teurs, dont la production dechariots de supermarchés, lespièces pour le bâtiment, sys-tèmes de convoyage parexemple. TransNav devrait per-mettre à PVL de dégager dessynergies intéressantes du faitde portefeuilles clients com-plémentaires. Le groupe lan-geaisiens va pouvoir fournirdésormais ses clients euro-péens implantés sur le conti-nent à partir des unités deTransNav, apporter aux sitesintégrés son expertise dans lesprocédés de décor des piècesplastiques ainsi que sa maîtri-se dans les injections multi-matériau. Enfin, dans leur rap-

prochement, les deux entre-prises vont rationaliser leursstructures achat tant au niveaudes matières premières quedes outillages pour moulagescomplexes.

Société en forte croissan-ce et à potentiel élevé tant auxÉtats-Unis qu’au Mexique,TransNav continuera d’êtredirigée par Percy et IljaVreeken, fils du fondateur, etdevrait permettre au groupePlastivaloire d’atteindre dèsl’exercice 2018-2019 bouclé enseptembre prochain son objec-tif stratégique de 750 millionsd’euros, originellement prévupour 2020. Reste à remplirl’objectif 2025, toujours fixé à1 milliard d’euros.

Automobile

Plastivaloire acquiert TransNav Inc.

Avec cette acquisition, le groupe français entre de plain-pied sur le continentnord-américain et atteint plus tôt que prévu son objectif de c.a. pour 2020.

La nouvelle ligneReifenhäuser 5 couchesà hautes performances.

L’emballage BioPackaugmente de 20 % la durée de vie des fruits et légumes.

Pour assurer des productions de haute qualité,l’usine a été dotée d’équipements de contrôlepointus.




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PLASTURGIEDÉCEMBRE 2018 - JANVIER 2019

tion des différents ateliers du groupe, cette dernièrea commencé depuis plusieurs mois à retraiter desfilms issus de suremballage de packs de boissons,films à bulles ou houssages logistiques. Avec sesnouveaux équipements, elle pourra à l’avenir accep-ter tous les déchets ménagers issus du tri sélec-tif étendu qui se mettra progressivement en placedans toute la France.

ExtrusionVitasheet devient Epsotech

L’allemand VitasheetGroup, extrudeur defeuilles, plaques et films thermoformables a chan-gé sa raison sociale en Epsotech EngineeredPolymer Sheets. Ce changement vise à conférer uneimage de marque cohérente à une constellationd’entreprises ayant conservé leurs noms depuis2006 et la création du groupe.

Les sociétés Iroplastics en Autriche, Axipack,Carolex et Gaillon en France, Metzeler Plastics enAllemagne, Royalite Plastics en Italie, EsbjergThermoplast au Danemark et VTS Doeflex et VTSRoyalite au Royaume-Uni, sont désormais placéessous la bannière unique d’Epsotech. Le groupe acependant conservé les marques Carolex etAxipack, dédiées à l'emballage et aux arts gra-phiques, car disposant d’une grande notoriété inter-nationale. Ce groupe est la propriété du fonds d’in-vestissement allemand Dubag qui l’a racheté àBritish Vita en 2014.

AutomobileEurostyle Systems se garnit

Au 1er novembre dernier, le groupe allemandSchäfer-Oesterle, spécialiste des revêtements cuirspour l’automobile, présent en Allemagne et enHongrie, a rejoint la société française EurostyleSystems au sein du pôle Plastic Systems du grou-pe français GMD.

Équipementier de rang 1 pour les modules etpièces d’intérieur et extérieur véhicule, EurostyleSystems étend avec cette acquisition ses compé-tences à la coupe, couture et gainage de cuirsnaturels et synthétiques. Réalisant un c.a. d’unesoixantaine de millions d’euros et travaillant essen-tiellement pour des marques automobiles haut-de-gamme, Schäfer-Oesterle devrait permettre aufrançais d’élargir son offre, notamment à destina-tion des gammes Premium. En retour, la sociétéallemande va pouvoir s’appuyer sur les capacitésen développement et plasturgie d’Eurostyle (impli-quée dans une dizaine de développements auto-mobiles chaque année) et sa maîtrise des pro-ductions en grande série.

Produisant essentiellement des panneaux deportes, des consoles centrales et des habillagesintérieurs et extérieurs. Eurostyle Systems, dirigépar François-Xavier Lemasson, vise un c.a. prochede 400 millions d’euros en 2019 avec environ 2200 collaborateurs et dispose de 11 usines et 4centres techniques dans le monde.

Cap à l’EstAttirés par de faibles salaires, de bonnes com-

pétences et d’importantes subventions issues desfonds structurels européens, constructeurs et équi-pementiers automobiles mondiaux se pressenten Europe de l’Est malgré un marché de l’emploicompliqué.

Fournisseur américain de systèmes d'étan-chéité pour portières, vitres, coffres, toits ouvrantset haillons, de systèmes anti-vibrations, mais éga-lement spécialiste de l’encapsulation de vitres,l’équipementier américain Henniges Automotive alancé la construction d’un centre technique euro-péen à Mladá Boleslav en Tchéquie, au nord dePrague. Opérationnel à la mi-2019 dans 2 000 m²de locaux, il comprendra des installations de déve-loppement et de test, des capacités de prototypagerapide par impression 3D et de numérisation laser,ainsi que des tests de résistance climatique.

Disposant d’une vingtaine de sites dans lemonde, dont 6 en Europe, en Allemagne etTchéquie, Henniges Automotive, filiale depuis2015 de l’équipementier chinois AVIC, emploie7 700 salariés.

Fabricant d’optiques automobiles, la sociétéVarroc Lighting Systems a pour sa part inauguréun 5e hall de production de 7 000 m² sur son sitede Rychvald, dans l’est de la Tchéquie. Il produit desfeux arrière et des phares avant intelligents àmatrices LED générant un éclairage capable des’adapter aux conditions de conduite des véhi-cules. Équipé de cinq lignes dotées de presses àinjecter, de stations de revêtement anti-UV, et d’as-semblage final, cette unité a une capacité de pro-duction d’un million de phares/an.

Employant près de 800 personnes, elle livreVolkswagen, GM, Mercedes-Benz, Jaguar, LandRover, Nissan et Volvo. Cette activité issue d’unefabrication de lanternes de fiacres créée en 1879

Constitué à partir de 2017,Westfall Technik poursuit unestratégie de croissance paracquisition basée sur la com-plémentarité, bureaux d’études,moulistes, injecteurs. À celas’ajoute désormais la produc-tion de systèmes à canauxchauds et de micro-presses àinjecter, avec le rachat récentde la société canadienne MoldHotrunner Solutions Inc. ouMHS, basée à Georgetowndans l’Ontario.

L’idée de Brian Jones, quipréside aux destinées deWestfall Technik, est de fairebénéficier ses entreprises mou-listes et transformateurs destechnologies les plus produc-tives et automatisées qui soient.

Animée par HaraldSchmidt, MHS se concentredepuis sa création sur les sys-tèmes canaux chauds à obtu-rateur et le développement dela micro-presse à injecter, pré-sentée comme la seule du mar-ché à pouvoir produire desmicro-pièces par injection direc-

te, sans générer la moindrecarotte résiduelle. La sociétéfournit les mêmes marchés queWestfall Technik, le médical,l’emballage, l’automobile, l’élec-tronique et les biens deconsommation. H. Schmidt aconcentré ses développementssur la mise au point de nou-veaux types de buses à obtu-ration ultra-compactes (notam-ment les Rheo-Pro iVG, pourInternal Valve Gate, dotées demini-vérins pneumatiquesdirectement intégrés dans leurbase, n’exigeant ni joint, nilubrifiant, ni refroidissement)permettant de créer desoutillages simple face ou àétages à grand nombre d’em-preintes eux-mêmes beaucoupmoins encombrants que lesmoules conventionnels. MHSprésentait par exemple au salonNPE d’Orlando un moule pourbouchons à deux étages 48+48empreintes tournant à 3 s parcycle sur une presse de seule-ment 200 t de force de ferme-ture. Soit une productivité

supérieure de 30 % à celle offer-te par un système canauxchaud simple face à 96empreintes. La société propo-se des systèmes clé en main à32+32, 48+48 et 64+64empreintes capables de pro-duire de 200 à 830 millions depièces/an, en tenant comptede différents types de bou-chages moulés selon destemps cycles allant de 3 à 6 s.

Quant à ses presses àinjecter, le plus récent modè-le M3-D08 présenté en avrilau salon NPE d’Orlando peut

injecter jusqu’à 100 000 piècespar jour dans un outillage à 8empreintes (pour un poidsinjecté de 1 à 400 mg). SelonBrian Jones, ce type d’équi-pement répond parfaitementà l’un des axes de développe-ment de son groupe ciblantles micro-injections.

À ce jour, le groupeWestfall Technik comprenddonc 9 sociétés, le bureaud’études Inceptive Design, lemouliste-mouleur offrant desproductions rapides (10 joursen moyenne) en petites quan-tités 10 Days Part, le prototy-piste Elfy’s, les moulistesIntegrity Molds et FairwayInjection Molds, et les mou-leurs par injection NPIMedical, AMA Plastics etAMS Plastics. Une fois bâti ceréseau centré sur le sud-ouestdes États-Unis et le Mexique,Brian Jones ne fait pas mys-tère de ses futures intensionsoffensives vers l’Europe.

Injection

Westfall Technik acquiert MHS

Afin de les aider à déve-lopper des véhicules, élec-triques, connectés, auto-nomes, intelligents, etc., dela décennie 2020 et au-delà,constructeurs et équipemen-tiers font les yeux doux àquelques startups spéciali-sées dans l’électroniqueembarquée, les interfaceshomme-machine et autresoutils basés sur l’optronique,la mécatronique et la plas-tronique. L’une des plusentourées est la société fin-landaise TactoTek qui déve-loppe des solutions destinéesà l'automobile, l’électromé-nager et l’électronique noma-de basées sur des « IMSE »,microcomposants électro-niques structurels 3D mou-lés par injection plastique.

Soutenue financièrementpar bon nombre de parte-naires intéressés par la miseau point de solutions de pro-duction industrielle (cédées

sous licence) de ces différentsdispositifs électroniques, ellea levé près de 20 millions d’eu-ros ces deux dernièresannées, notamment via desprises de participations desfonds Faurecia Ventures,Conor Ventures et AscendCapital Partners, ainsi queNanogate et Plastic Omnium.

Selon Jussi Harvela, sonp.-d.g. « Ascend apporte sonexpertise sur les marchés auto-mobiles européens et asia-tiques ; les surfaces hautes per-

formances deNanogate occu-pent une placeprépondérantesur les marchésdes appareilsménagers et del ’automobile.P l a s t i cOmnium est unleader mondialsur plusieurssegments de l’ex-

térieur automobile, notammentles pare-chocs intelligents et leshayons légers et réactifs, etFaurecia s’intéresse au cockpitdu futur et à la création d’unenouvelle expérience de connec-tivité à bord des véhicules auto-mobiles ».

Fin décembre, Faurecia aannoncé avoir signé le pre-mier accord de licence concé-dé par TactoTek à un équipe-mentier automobile. Selon unresponsable du groupe fran-çais : « la plastronique, l'inté-

gration de fonctions électro-niques dans les plastiques et lessurfaces décoratives permet lacréation de pièces minces,légères et tridimensionnellesfonctionnelles qui offrent le styleet l'esthétique recherchés parles clients. Cet accord de licen-ce va nous permettre d’accélé-rer le développement et la com-mercialisation des solutionsIMSE ». L’équipementier alle-mand Novem, qui fournit despièces d’habitacle haut degamme à Audi, BMW,Daimler, GM et Toyota, asigné un accord similaire avecla startup finlandaise.

Elle-même dotée de capa-cités d’injection, TactoTeklivre la technologie de pro-duction et assure la formationdes techniciens et opérateursqui la mettront en œuvre ausein des usines des détenteursde licences.

Automobile TactoTek a la connexion en poupe

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MHS propose plusieurs typesde vérins d’obturationpneumatiques compacts,intégrés ou non dans les buses.

Faurecia développe le cockpit automobile du futuren partenariat avec TactoTek. Les élémentsplastroniques tridimensionnels ont une épaisseurde 3,5 mm seulement.




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Avec 9 rachats effectués en moins de 18 mois, l’ancien p.-d.g. du groupe Nypro,Brian Jones, est en train de bâtir à vitesse accélérée un nouvel intervenant dans la plasturgie mondiale.



PLASTURGIEa été rachetée par Ford en 2000, puis placée sousla houlette de Visteon qui l’a cédée en 2012 augroupe indien Varroc.

Spécialiste allemand de la climatisation et dela thermorégulation moteur des véhicules, l’équi-pementier Behr-Hella Thermocontrol (BHTC) inves-ti plus de 16 millions d’euros pour agrandir son sitede production de Sofia. Fournissant des construc-teurs comme Daimler, Renault-Dacia, Scania et VW,ainsi que l’équipementier Mahle-Behr, cette usinequi employait jusqu’alors plus de 400 salariés va enrecruter 250 de plus. Également fournisseur desautres grands constructeurs allemands, BHTC quiemploie près de 3 000 salariés a réalisé en 2017un c.a. consolidé de 460 millions d’euros.

FilmsTekni-Plex rachète Beyers

Tekni-Plex a acquis auprès du fonds Famo NVle fabricant de films techniques belge BeyersPlastics. Produisant en salle blanche ISO 7 sur uneligne Macchi des films PE destinés aux industriesdu médical, de l’agroalimentaire, de l'aérospatiale,du solaire, des semi-conducteurs et de la chimie,Beyers Plastics qui réalise un c.a. proche de 2 mil-lions d’euros, est la 10e acquisition (et la 4e en2018) réalisée en 4 ans par ce groupe américain,lui-même producteur d’articles et tubes extrudésà usage médical. Ce sont les capacités de pro-duction en salle blanche qui ont le plus intéresséTekni-Plex, ainsi que ses relations commerciales ettechniques établies avec certains groupes del’agroalimentaire européens.

Les sacs et les gaines plastiques livrés parBeyers sont conditionnés pour être utilisés dansles ateliers sous atmosphère contrôlée des clients.Ils sont étiquetés individuellement pour assurer latraçabilité tout au long de la chaîne d'approvision-nement. Par ailleurs, Beyers propose d'imprimerses films avec une encre résistante à l'isopropanolconformément à la réglementation européenne.

Manuli devient M Stretch

La famille Manuli, propriétaire du fabricant defilms étirables éponyme, a été contrainte d’aban-donner la direction opérationnelle et de céder 80 %du capital de son groupe au fonds d’investisse-ment Oxy Capital et à la banque Credito Fondiario.

Disposant de 4 sites de production enAllemagne, Argentine et Brésil et de 7 filiales com-merciales en Europe, Manuli Stretch, qui a réaliséen 2017 un c.a. de 280 millions d’euros, avec unrésultat brut d’exploitation de seulement 9 millions,très insuffisant par rapport à une dette de 55 mil-lions, a été reprise par Oxy Capital. Credito Fondiarioa pour sa part accordé un prêt de 12 millions pourrefinancer la dette et la mise en place d’une nou-velle stratégie d’entreprise basée sur une optimi-sation de la productivité et une orientation sur desdes produits à plus forte valeur ajoutée.

Jindal achèteTreofan Europe

Le fonds d’investissements italien M&C a défi-nitivement cédé à la filiale européenne du groupeindien Jindal le producteur de films BOPP allemandTreofan. Très endetté, cette entité qui possède troisusines en Allemagne et Italie produisant annuelle-ment 120 000 t de films a réalisé en 2017 un c.a. de270 millions d’euros, avec un résultat opérationnelnégatif de 3,6 millions. Cette transaction scelle lafin définitive du groupe Treofan, ses activités amé-ricaines ayant été revendues au fabricant d’étiquettescanadien CLL Industries en juin dernier.

Filiale du groupe indien Jindal, Jindal Filmspossédait déjà trois sites en Europe (en Belgique,Pays-Bas et Italie) et deux aux États-Unis, pro-duisant une large gamme de films pour l’emballa-ge et la production d’étiquettes commercialisésdans le monde entier.

Demi-Produits

Röchling à l’achatLe producteur de demi-produits plastiques

Röchling Engineering Plastics a fait l’acquisition del’Allemand Schwartz Technical Plastics, spécialisédans le moulage par coulée de pièces techniques(poulies, roues et roulettes, galets de renvoi, etc.)en PA6G, PA12G et POM, destinées à la construc-tion mécanique. Schwartz emploie 240 personnessur quatre sites en Allemagne, Tchéquie, Chine etÉtats-Unis. Grâce à ses 20 sites dans le monde,Röchling peut fraiser des pièces mesurant jus-qu’à 14 m de long et 4 m de diamètre, pesant jus-qu’à 5 tonnes, ou tourner des composants ayantjusqu’à 2 m de diamètre. Il effectue aussi desmicro-usinages.

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Le groupe autrichien Alplaa développé la première cap-sule de café biodégradable aumonde. Certifiée biodégradableet home-compost par l’orga-nisme TüV, cette nouvelledosette produite dans un maté-riau biosourcé renforcé defibres de coques de tournesola été mise au point en coopé-ration avec le compoundeurallemand Golden Compound.

Sans aluminium ni OGM,la dosette et son filtre compa-tibles Nespresso sont entière-ment biodégradables dans uncompost de jardin en six moismaximum. Le matériau offreégalement en configurationmono-couche un bon effet bar-

rière à l’oxygène, comparableà celui offert par les dosettesconventionnelles multicouchesà base PP-EVOH-PP. Respectanttrès bien la conservation del’arôme du café, ces nouvellesdosettes sont facilement colo-rables.

Dosettes à café

Alpla innove

Le producteur de bou-chons luxembourgeois UnitedCaps a choisi Alençon dansl’Orne pour créer sa deuxiè-me implantation française,après celle de Messia dans leJura où le groupe dispose éga-lement d’un centre de R&D.Souhaitant se rapprocher desa clientèle de l’agroalimen-taire installée en Bretagneet Normandie, le groupe a faitl’acquisition de 25 000 m² deterrain sur la ZI deValframbert à Alençon avec leprojet d’y faire construire une

première tranche de bâtimentde 4 000 m². Il a planifié 12 mil-lions d’euros d’investissementet le recrutement d’une quin-zaine de salariés dans les deuxans à venir. Dans le cadre decette même stratégie, UnitedCaps démarrera deux nou-velles usines en 2019, baséesl’une en Grande-Bretagne etl’autre en Malaisie. Avec celled’Alençon, il possédera10 sites de production en 2020dans le monde.

Bouchages

United Caps s’installe à Alençon

Les dosettes plastiquescompostables apportentun plus à une applicationsouvent décriée commepeu écologique.

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Réalisant un c.a. de plus de10 millions d’euros avec ses 3sites français, et deux sites slo-vaque et turc, la société Julien SAbasée au Creusot est un impor-tant fournisseur de l’automobileet l’aéronautique qui conçoit etréalise des moules d’injection,compression, thermoformage etmoussage pour des revêtementsintérieurs, des garnitures decoffres et de toits, des élémentsd'insonorisation, des pièces RIMet RTM et des isolants ther-miques en aluminium et textile.Entretenant depuis 1994 des rela-tions de proximité avec Sescoil’éditeur du logiciel WorkNC baséà Mâcon, Julien, devenu béta tes-teur, continue une collaborationfructueuse avec le groupe VeroSoftware qui a racheté l’éditeurfrançais en 2013.

WorkNC est l’une des piècesmaitresses de l’automatisationdes tâches de conception et usi-nage sur le site du Creusot. Auxdires de Sergio Couto, respon-sable programmation en charge

de la préparation de la fabrica-tion et de la mise en place desprocessus de réalisation desoutillages, ce logiciel donne unavantage certain sur la concur-rence avec une qualité et uneexpertise supérieure, et destemps de livraisons plus courts.En ef fet, avec une productionprincipalement constituée depièces uniques ou de petitesséries de deux à trois moulespour des pièces moussées, le sitese doit de respecter des délaisde livraison très courts. WorkNCdisposant de fonctionnalités CAO

et FAO très complètes, « quasi-ment aucune tâche ne lui estimpossible ». Installé sur septordinateurs du réseau de lasociété, il pilote trois machines5 axes, ainsi que quatremachines 3+2 axes. Le logicielest utilisé très en amont, dès quel'équipe de programmation reçoitune étude du BE avec un ordrede fabrication. « Nous commen-çons par l'analyse du fichier Catiade la pièce à produire, ce qui nouspermet d'isoler ce qui est précis,pas précis, ce qui est fonctionnelou non. » Grâce à l'interface inté-grée, les programmeurs peuventremonter l'arbre de conceptionde Catia. « C’est crucial pour nouset WorkNC est une des rares appli-cations à nous permettre cela ».

Les techniciens peuventensuite se concentrer sur le

nombre depièces à produi-re, et créer lesmodèles dansWorkNC, enajoutant des sur-épaisseurs ettout autre détaile s s e n t i e l .L'étape suivanteconsiste à pré-parer la phasede production et

effectuer les calculs de trajec-toires. « Nous établissons les plan-nings d'usinage et adaptons les par-cours WorkNC à la machine».Toutefois, il est difficile de pré-voir quelle machine sera dispo-nible, ce qui oblige à créer desparcours génériques. « Cela meten évidence l'importance descontextes machines de WorkNC,car nous sommes souvent confron-tés à des changements de dernièresminutes».

Lors de la phase finale en atelier, la fonction de simulationvalide le process avant l'usina-ge sur machine. « WorkNC permet d'ef fectuer des usinagessans surveillance et de faire tour-ner l'atelier 24h sur 24, 7 jourssur 7. A partir de vendredi midi,il est entièrement autonome, avecdes changements d'outils etdes rotations de tête machineautomatiques. Nous ne pourrions pas le faire sans ce logi-ciel».

En tant que Beta testeur deWorkNC, lasociété Julien SAa essayé la nou-velle fonctionna-lité AdvancedToolForm avec leparcours de fini-tion par niveau etles outils ton-neaux qui libè-rent les utilisa-teurs descontraintes liéesaux formes d'ou-tils en leur per-

mettant de rédui-re leurs tempsd'usinage de plusde 50 %.

C o m p a r é eaux méthodestraditionnelles,la technologieA d v a n c e dToolform utiliséeavec des outils àsegments decercles a permisde réduire certains temps d'usi-nage pour finition de 32 à 14heures. WorkNC est entièrementintégré à chaque phase de la pro-duction : analyse, comparaison,simulation, usinage et vérifica-tion. Il est aussi utilisé pour trans-mettre les données à l'atelier,grâce à WorkNC Viewer.

En résumé, pour SergioCouto, grâce à WorkNC, lestemps de calculs des trajectoiresne sont plus un problème.« Nous fabriquons de grandespièces (2 x 1,5 m) et il est rareque les temps de calculs dépas-sent les huit heures pour toutesles opérations d'ébauche, de fini-tion, de calcul de restant de matiè-re, de reprise d'usinage des rayonsainsi que les opérations méca-niques telles que le perçage etl'usinage des poches. De plus, l'ap-plication est ergonomique et d'ap-prentissage facile, même pour despersonnes n’ayant jamais fait deprogrammation auparavant ».Selon lui, WorkNC a su répondredepuis l’origine aux logiques et

besoins des opérateurs d'usina-ge programmant directement

sur les machines-outils. « Dansnotre travail quotidien, il nouspermet de travailler en toute séré-nité et d’être réactif face auxcongés, aux absences desemployés, aux pannes machinesetc. Grâce à la richesse et la varié-té des parcours proposés, nouspouvons of frir des résultats dif fé-rents des autres moulistes entermes de temps, qualité et savoir-faire, et rester en avance sur nosconcurrents ».

Bourgogne-Franche Comté Beta testeur WorkNC, ce mouliste fait un large et bon usage de ce logiciel de CFAO installé sur sept stations dans l’entreprise.

Julien dispose de 7 stations équipées WorkNC.

Les moules pour piècesd’insonorisation moussées sontl’une des principales spécialitésdu site du Creusot.

Pièce d’isolation thermique associant PU, textileet feuille d’aluminium.

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WorkNC peut piloter tous lescentres d’usinage. Ici un centreDurango 5 axes.

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L’automatisation des tâches d’usinage chez Julien SA


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EMPREINTESDÉCEMBRE 2018 - JANVIER 2019


Filiale de l’équipementier alle-mand Möller, une société familia-le créée voici 300 ans, qui disposed’une dizaine de sites industrielsemployant 2 300 personnes dans lemonde, Möller-Flex basée àDelbrück en Westphalie a pourspécialité comme son nom le lais-se deviner le moulage de pièces endivers plastiques souples, ther-moplastiques, TPE et élastomères,pour des pièces mono ou multi-matières. Ce site fournit dans lemonde entier, Chine et Inde com-pris, plusieurs secteurs industrielsdont l’électroménager, avec des

joints, soufflets ou capotages d’as-pirateurs et machines à laver, l’au-tomobile, le médical et les biensd’équipement.

Möller-Flex a pour principalfournisseur de systèmes à canauxchauds le constructeur allemandGünther Heisskanaltechnik, aveclequel il entretient des relationstechniques suivies depuis plus de20 ans, notamment pour sesoutillages de bi-injection, dont ceuxassociant des PVC souples etrigides et des thermoplastiquesrigides à des TPE. Ce choix repo-se particulièrement sur la capaci-

té des systèmes d’injectionGünther à conserver des tempé-ratures de mise en œuvre préciseset stables, et à économiser signifi-cativement l’énergie, notammentavec les nouvelles busettes à résis-tances films Blue-Flow. S’agissantde pièces en PVC, il est primordiald’éviter toute surchauffe, mêmelocalisée, susceptible d’endom-mager la matière.

Parmi les nombreuses piècesproduites par Möller-Flex dans desoutillages équipés de systèmesGünther, on peut noter parexemple des capuchons de pro-

tection de système d’amplificationde force de freinage sur certainsvéhicules automobiles. Environ untiers de la demande mondiale de

ces boosters est fabriqué àDelbrück. Ces pièces se compo-sent de 14,7 cm3 de PVC injectésà une température variant de 160à 210°C. Leurs moules intègrentun bloc de distribution en HGünther équipé de huit busesouvertes de type 6DHT50C-0.7 de50 mm de long et 6 mm de dia-mètre de canal d’écoulement. Cesbuses se distinguent par leur axeen deux parties, associant un allia-ge de titane et un acier à outils. Cebi-métallisme associé à un entre-fer intégré dans la buse assure uneséparation thermique optimale etune excellente isolation en avantdes buses dans la zone du seuild’injection. La présence de résis-tances chauffantes montées dansles deux plaques du distributeurgarantit également une tenue entempérature homogène. Lesconnexions électriques sont pro-tégées par des manchons en acieret en céramique.

Autre application, un joint decompartiment moteur pour aspi-rateurs en PVC (30 cc de volu-me matière) est injecté par unemonobuse à des températuressituées entre 160 et 190 °C, loindes capacités maxi des busesGünther qui supportent des tem-pératures d’injection allant jus-qu’à 450 °C. Une seule buseouverte à passage droit type6DET80 de 80 mm de long estutilisée ici. Möller-Flex a égale-ment choisi un système Güntherouvert pour produire un souffletde 12 g en TPE équipant un appa-reil électroménager. Le systèmecomprend un barreau de distri-bution droit doté de deux buses5DHT50 (diamètre d’écoulementde 4,8 mm, longueur nominalede 50 mm et passage droit dansle seuil) espacées de180 mm. « Les systèmes à canauxchauds Günther nous permettentd’économiser de la matière (ensupprimant les carottes rési-duelles), tout en améliorant nostemps de cycles et nos taux derebuts » souligne le directeurtechnique Bernd Mollemeier.« De plus, lorsque nous utilisonsles nouveaux systèmes GüntherBlue-Flow à résistances films, nousenregistrons des économies d’éner-gie pouvant atteindre 60 % parrapport à des systèmes conven-tionnels équivalents. »

Canaux chauds


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Les moulages techniques impliquant des PVC ou des TPE exigent des systèmes à canaux chauds capables de garantirune extrême stabilité de température.

Les capuchons de protectionde système d’amplificationde force de freinage sontdémoulés par un robot.

L’axe des buses Günther 6DHT50Ccomprend deux parties en deuxmétaux différents.

Günther, fournisseur de référence chez Möller-Flex

Sous le slogan « La technologie rencontrele numérique », le groupe KraussMaffeimettait l'accent au salon Fakuma sur sesplus récents développements dans lestechniques d’injection portés par deuxgammes vedettes, les presses électriquesPX de KraussMaffei et les hybrides Eliosde Netstal. Les presses et périphériquesinstallés sur l’important stand étaientreliés en réseau en mode Industrie 4.0 etles visiteurs pouvaient visualiser le fonc-tionnement et les principales fonctions deconfiguration des machines et desmoules en chaussant une paire delunettes de réalité augmentée.

Les sept presses existantes de lagamme électrique PX ont été complé-tées par deux modèles de 25 et320 t en démonstration sur lestand. Conçue pour l'injection depetites et micro-pièces de préci-sion une PX 25-55 en configura-tion SilcoSet produisait des jointsd'étanchéité complexes en LSRne pesant que 0,15 g. Grâce àune nouvelle vis de 12 mm de dia-mètre et un clapet anti-retour dotéd'un ressort, cette productiontournait en 14 s par cycle avec unmoule 4 empreintes. La PX 320 tproduisait pour sa part sous atmo-sphère contrôlée anti-poussièreen une seule étape (avec un procédéKurz associant deux films par IMD etIML) une tablette de commande àécran tactile de 10”. Les pièces sor-taient finies avec leur électronique inté-grée, un cadre décoré noir et un revê-tement anti-rayure. Côté injection, un

robot 6 axes insérait le film IML portantles circuits électroniques permettant lefonctionnement de l'écran, tandis quecôté plateau mobile, un film-transfertIMD apportait le décor noir et un revê-tement protecteur réticulé par UV.

Champion des presses hautescadences pour emballages à paroimince et pièces techniques, Netstal aajouté une 450 et une 550 t à la 750 thybride Elios lancée en 2016. L'Elios4500 (équipée d'une commande aXos)produisait 6 pots de fleurs de 12 cm en

2,72 s et faisait ladémonstration deses énormes quali-tés : temps decycles ultra-rapide(vitesse d'injectionjusqu'à 2 200mm/s, cycle à videde 1,5 pour cette450 t), disponibilitémachine maximale,pour un coût deproduction unitaire

le plus faible possible. Les Elios sontentraînées par des moteurs électriquesrefroidis par eau, assistés en injection etfermeture (genouillère 5 points animéepar deux vérins parallèles synchrones àpoint d'appui central) par des blocs de

puissance servo-hydrauliques.Un dispositif de récupérationde l’énergie créée lors de ladécélération de la fermeture ré-alimente l'unité de plastifica-tion. D’où une consommationélectrique très faible avec ungain d'environ 50 % par rap-port à une presse convention-nelle de même tonnage. Netstal présentait l'optionSmart Operation désormaisintégrée à la commande depresse aXos qui équipe lespresses Elion et Elios. Elle

ajoute aux capacités standard del'aXos des fonctions d'optimisation etsécurisation de la production gérablespar quatre boutons lumineux, les SmartButtons, ainsi qu'un tableau de bordconfigurable sur l'écran de la comman-de. Les principaux réglages peuventêtre bloqués, les opérateurs non-forcé-ment experts étant guidés en perma-nence par des instructions en clair leurindiquant sur quel bouton agir.

P R E S S E S À I N J E C T E R

KraussMaffei et Netstal se situent

plus que jamais à l'avant-garde

du moulage par injection.

Ce pupitre de commande était produit sur une presse KM PX 320 selonun procédé mêlant double décor et étiquetage intégrés dans le moule.

La nouvelle Netstal Elios 450 t était équipée de la commande aXos intégrant les nouvelles fonctionnalitésSmart Operation.

Groupe KraussMaffei

Cette presse PX 25-55 équipée SilcoSet moulait des joints d’étanchéité à contre-dépouilles complexes.

KRAUSSMAFFEI GROUP FRANCE

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Les plasturgistes le savent, leveret transporter des moules d’in-jection, surtout de moyenne etgrande tailles, est une opérationcomplexe, et dont dépend sou-vent la longévité de ces derniers.Souhaitant faciliter, sécuriser etréduire les temps de changementd’outils d’injection ou de com-pression, la société françaiseLiftmould basée à Saint-Ouenl’Aumône a développé un nou-veau système de levage méca-nique en collaboration avec plu-sieurs plasturgistes, dontl’équipementier Faurecia et letransformateur vendéen Process.Au sortir d’essais en conditions

industrielles, certaines modifica-tions ont été apportées, une listedes crochets de levage les mieuxadaptés a été dressée, et c’est unproduit parfaitement fiable et sûrdans le temps qui est désormaisen phase de commercialisation.Outre les certifications méca-niques, les composants du systè-me ont fait l’objet d’études devieillissement validées par lebureau Veritas.Évitant toute interventionmanuelle, le système Liftmouldse fixe directement sur le crochetdu pont-roulant, où il est bloquéen toute sécurité. Des capteursvérifient le bon arrimage, confir- mé par un voyant lumineux. Cet

ensemble est ensuite déplacé parle pont-roulant au dessus dumoule à transporter où il vients’enclencher sur un plot spécialboulonné sur son centre de gra-vité. La descente autour du plotgénère un blocage mécaniqueautomatique, également confir-mé par un voyant lumineux. Lemoule peut alors être soulevé etdéplacé au gré des besoins. La solution Liftmould comprendun système de levage uniquetype MLS 50T (emport maxi de50 t), et trois plots de levageadaptés à des poids de moulesde 5, 15 et 50 t. Outre sa sûretéet sa simplicité d’utilisation, ce

dispositif génère également deséconomies. Selon les calculs réa-lisés par son constructeur, il rac-courcit les temps de changementmanuels d’outillages d’un quartd’heure en moyenne, ce qui équi-vaut par exemple à 7,5 h de pro-duction gagnées par jour dans unatelier effectuant 3 changementsde moules sur chacune de ses 10presses. Il évite aussi de doterles moules de coûteux anneauxde levage articulés. Liftmould esten train de finaliser la mise enplace d’un réseau de distributionmondial.

Fêtant en 2018 son 60e anniver-saire, le constructeur américainde systèmes à canaux chaudsIncoe Corp a réuni cet automnel’ensemble de ses activités admi-nistratives et productives au seind’un nouveau siège mondial deprès de 13 000 m² situé à AuburnHills près de Détroit. Autrefoisdispersées dans trois lieux diffé-rents, notamment à Troy, pour lesiège social, ces activités ont étédéménagées en moins de 4semaines, sans aucune interrup-tion des services de conception etfabrication de systèmes. Ces nou-veaux locaux incluent notammentun centre d’essais doté d’un labo-ratoire de 220 m² équipé de 3presses KraussMaffei.

Société à capaitaux familiaux, Incoeest actuellement dirigé par EricSeres Jr, représentant la 3e géné-ration familiale. C’est Alex Seresqui a créé l’entreprise et dévelop-pé et breveté le premier systèmed’injection à canaux chauds. Sonfils Rick a ensuite impulsé le déve-loppement international, désormaisétendu à 45 pays. Incoe possèdedes sites de fabrication enAllemagne, Chine, Brésil et àSingapour, et des centres tech-niques et support SAV au Mexique,en Chine et à Hong Kong.

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Liftmould en phase active de commercialisationLevage

Incoe dans sonnouveausiège

Canaux chauds

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Après deux ans de développement et d’essais, ce nouveau système de levagecommence à être livré en clientèle.

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DÉCEMBRE 2018 - JANVIER 2019

EMPREINTES


Liftmould : la manutention desmoules facile et sûre.

Le nouveau siège d'Incoeà Auburns Hill.

Spécialiste de la périphérie matières,Moretto centrait sa démonstration surson concept "Efficacité 4.0", dédié àl'usine du futur au sein de laquelle leséquipements peuvent être gérés à dis-tance, échanger des informations, s'au-to-réguler et fournir des rapports de pro-duction.

L'un des éléments clés de l'offre Morettoest le système de supervision auto-adaptatif Mowis 3. Bénéficiant d'uneprogrammation intuitive, il assure la liai-son et le contrôle de toute la chaîned'automatisation d'un site de transfor-mation plastique. Le contrôle de processpeut être géré sur site ou àdistance, via Internet. Basésur le système Scada,Mowis 3 garantit un échan-ge de données sûr et immé-diat entre les périphériqueset le système de gestion dedonnées des usines.Les technologies de sécha-ge étaient en vedette avecun système centraliésEureka multi-trémies, maisaussi d'intéressants petitssécheurs conçus pour letraitement de petites quanti-tés de matières techniques.N'utilisant pas d'air compri-mé pour répondre aux exigences de pro-preté de la pharma et du médical, les XComb associent un système dessiccantà base zéolite, des turbo-compresseurspuissants et une trémie OTX pour main-tenir un bas point de rosée, jusqu'à -52 °C. Pour des performance plus éle-vées, point de rosée allant jusqu'à -70 ° C, les sécheurs compacts X Dry Air

utilisent l'air comprimé associé à un sys-tème zéolite alimentant une trémie trans-parente OTX Pyrex. Le fabricant de broyeurs Tria présentait

notamment ses modèles 30et 42 directement inté-grables dans l'enceinted'une machine d'extrusion-soufflage de corps creux. Plusieurs dispositifs leur ontété ajoutés : des jets d'aircomprimé placés dans lachambre de broyage et la tré-mie, une barre d'ionisationactive intégrée à la trémiepour éliminer les chargesélectrostatiques présentesdans le rebroyé et la pous-sière. Pilotés par un cycleautomatique Stop & Gocontrôlé par un automate,les jets d'air, le moteur du

broyeur, le système d'aspiration et unvibreur à air comprimé déplacent et déta-chent les restes de rebroyé et la poussiè-re de toutes les pièces internes, ce quifacilite leur aspiration. Plusieurs pièces,notamment le convoyeur frontal et la tré-mie sont revêtus d'un matériau antiadhé-sif, antistatique, résistant à 200 ° C, com-patible alimentaire, qui évite l'accumula-tion de salissures sur les surfaces trai-tées. Des tests ont montré que la quanti-té de matière et de poussière diminued'environ 80% par rapport à un broyeurstandard et le temps de nettoyagemanuel final est réduit en moyenne de jus-qu'à 60 à 80%. Avec un seul modèle de presse à injec-ter 6/10 P (de 6 et 10 t) décliné en ver-sions horizontale et verticale et une unitéd'injection auxiliaire, l'offre Babyplast

s'adapte à toutes sortes d'applications,moulages thermoplastiques, chargés ounon, mais aussi caoutchoucs NBR, sili-cones (LSR), céramiques (CIM),poudres métalliques (MIM), hot-melts,etc. Plusieurs diamètres de pistons pro-curent des capacité d'injection allant de4,7 à 36,2 cm3. Des bi- et multi-injections peuvent êtreréalisées, soit sur une Babyplast dotée

de plusieurs unités d’injection, soit parintégration d’unités auxiliaires auto-nomes sur des presses convention-nelles. Précises, peu encombrantes(moins d'1 m2 d'emprise), leur coûthoraire d'exploitation se situe aux alen-tours de 2 à 2,5 €.

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Avec Moretto, Tria et Babyplast,

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Moretto propose une large damme de solutions de séchage individuelles ou centralisées.

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MATIÈRES

Lifocolor Sarl, filiale françai-se du fabricant de mélangesmaîtres et de compoundsLifocolor Farben GmbH &Co.KG 96215 Lichtenfelsinvestit plus de 5 millions d'eu-ros dans une nouvelle usinede 5 300 m2 sur un terrain de15 000 m2 qui permettra d’ac-croitre sa capacité de pro-duction dans les années àvenir. Certifié ISO 9001: 2015,Lifocolor est implanté enFrance depuis 20 ans. Afind’anticiper ses futurs besoins,suivre de plus prés ses clientsdans leurs développements etconserver sa flexibilité et saréactivité, un nouveau com-mercial ainsi qu’une nouvel-le coloriste ont intégré sonéquipe début octobre. Son

ef fectif est maintenant de25 employés au service de sespartenaires.Ce nouveau site, en cours deconstruction depuis débutoctobre sur la communed’Izernore dans le départe-ment de l’Ain permettra d’aug-menter sa capacité de pro-duction jusqu’à 2 500 T/an.D’autre part ce bâtiment inté-grera 800 m2 de panneaux pho-

tovoltaïques, celui-ci a été étu-dié en étroite collaborationavec des sociétés du bassin telque AU*M architectes, GirodMoretti, Jacquet BTP, métal-lerie Lampertico… afin deréduire le bilan carbone sanspour autant négliger la réalitééconomique. De plus d’autresinvestissements sont prévuspour le développement dulaboratoire de recherche cou-

leurs afin de répondre aux exi-gences croissantes de sesclients. Le groupe Lifocolor est pré-sent dans toute l’Europe –Deux sites en Allemagne – unen République Tchèque – unen Pologne et un en France.Chaque site possède sonpropre laboratoire, son propreservice commercial et sapropre unité de production.Grace à des liens étroits entreles différents sites, une réfé-rence Lifocolor sera toujoursproduite selon la même for-mulation quelque soit l’usinede production. Cette coopéra-tion permet l’échange des for-mules pour un même client

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Lifocolor investit à IzernoreColoration Composites

Ineos acquiert lespolyesters d’Ashland

Le groupe chimique Ineos a fait l’acquisitionde l'activité matériaux composites d'Ashland GlobalHoldings pour 1,1 milliard de dollars. Cette tran-saction comprend 20 sites de production dans lemonde employant 1 300 personnes et générantun c.a. de plus de 1,1 milliard de dollars. À celas’ajoute une usine de butanédiol (BDO) située àMarl en Allemagne, qui produit des intermédiairesessentiels pour les polyesters et les polyuréthanneshautes performances.

Cette division d’Ashland est un fournisseurmondial de premier plan de résines thermodur-cissables, polyesters insaturés, esters vinyliqueset gel-coats, ainsi que de composites renforcésf.v. résistants à la corrosion dans des environne-ments difficiles. Elle fournit notamment les princi-paux constructeurs mondiaux de bateaux.

Hexcel investit en France

Le spécialiste américain des matériaux com-posites avancés Hexcel a annoncé son intention ded’investir 200 millions d’euros en Isère pour ren-forcer ses capacités de production de fibres decarbone destinées aux applications aéronautiques,jusqu’alors uniquement produites sur son site deDecatur (Alabama).

Implantée aux Avenières (Isère), la nouvelleusine produira du polyacrylonitrile (PAN), précur-seur des fibres de carbone, afin de garantir l'ap-provisionnement en matériaux composites de cer-tains programmes aérospatiaux, notamment lesmoteurs Airbus A350 XWB et Safran CFMInternational Leap. Sur le même site, Hexcel dis-posera au premier trimestre 2019 d’un nouveaucentre de R&D de 3 500 m² axé sur les nouveauxprocédés et technologies de transformation decomposites hors autoclave.

Le choix de l’emplacement est dû à la proximitéavec les deux autres usines iséroises du groupe :la plus grande installation mondiale de tissage defibres de carbone implantée aux Avenières et l’uni-té de fabrication de pré-imprégnés à base de fibresde carbone à Dagneux. La disponibilité d'électricitéà prix compétitifs en France a été l’autre argumentqui a pesé dans la décision du groupe américainen faveur de la région.

BiopolymèresTotal Corbion en phase industrielle

La coentreprise à 50/50 Total CorbionPLA unissant depuis 2016 le pétrochimiste françaiset le biochimiste néerlandais Corbion vient de pas-ser en phase industrielle en démarrant son unitéde production d’acide polylactique (PLA) d’unecapacité de 75 000 t/an à Rayong en Thaïlande.

Elle produit à partir de cannes à sucre sansOGM, sourcées localement, la gamme de résinesLuminy PLA comprenant des grades standard, desqualités résistantes à température élevée et unacide poly-D-lactique PDLA pouvant être utilisécomme agent nucléant pour le PLA haute tempé-rature.

Ces polymères 100 % biosourcés compostablespeuvent être utilisés dans de nombreuses applica-tions, notamment dans l'emballage, les biens deconsommation, l'impression 3D, les fibres et l'auto-mobile, avec des qualités spécifiquement optimi-sées pour l’extrusion, le thermoformage, l’injectionet le filage de fibres. Total Corbion PLA a égalementprévu de faire passer à 100 000 t/an ses capacitésde production de lactide, le monomère nécessaireà la production de PLA, présentes sur le même sitede Rayong. L’unité pilote de 1 000 t/an opération-nelle depuis décembre 2017 sera désormais utili-sée pour le développement de nouveaux grades.

Selon Total Corbion, la mise en service de cettenouvelle usine a accru de près de 50 % la capaci-té mondiale en PLA, qui atteint désormais240 000 t/an. Le taux de croissance de ce maté-riau est actuellement estimé de 10 à 15 % par an.

Novamont monte en capacité

Le producteur italien Novamont vient d’investir70 millions d’euros pour dégoulotter son usine depolyester de Patricia au sud de Rome (qui produi-sait autrefois du PET au sein du groupe MossiGhisolfi) pour la faire passer de 120 à 150 000 t/an.Ce site produit notamment le polyester Origo-BIqui entre dans la composition des bioplastiquescompostables Mater-BI. Le Mater-BI a pour princi-pale application la production de sacs plastiquesbiosourcés et compostables utilisés en Europe dansles supermarchés et magasins de fruits et légumes.

Expansion en France / Lifocolor construit une nouvelle usine d'une capacité annuelle de 2500 tonnes.

Avec ses 200 millions d’eurosde c.a., ses 250 salariés, et ses150 000 t/an de capacités deproduction sur ses 3 sites fran-çais, italien et espagnol,Benvic Europe est l’un desprincipaux producteurs euro-péens de poudres et com-pounds PVC utilisés en fabri-cation de profilés fenêtres(75 % de l’activité), l’automo-bile (profilés décoratifs) et lemédical. Cédé fin 2017 aufinancier italien Invest -industrial, l’entreprise estentrée en mouvement poursuivre une nouvelle stratégievisant à la fois le renforcementde ses activités dans le PVC,et investir pour l’avenir lerecyclage et les biopolymères. Son actionnaire lui a déjàalloué 4 millions d’euros pourrenforcer ses capacités exis-tantes et faire des acquisitionsstratégiques. Profitant de cette

manne, le groupe s’est équi-pé de deux nouvelles lignesde compoundage, à Chevigny-Saint-Sauveur et Montornes-Del-Valles en Espagne. BenvicEurope va également devenirpleinement propriétaire decette usine en rachetant lesmurs et terrain qu’il louait jus-qu’alors. Cette activité PVCva également être renforcéepar l’acquisition, officialisée

fin novembre, du compoun-deur polonais d'Alfa PVC,l’un des principaux acteurslocaux, qui rayonne égalementdans certains pays de l’Esteuropéen. Son p.-d.g. AndrzejTrebicki restera en place etcollaborera directement avecLuc Mertens, le présidentdu groupe.Enfin, Benvic Europe a annon-cé qu’il prenait position dans

le domaine du recyclage etdes biopolymères en rache-tant la société italienneVinyloop, basée à Ferrara. Cepionnier du recyclage desPVC en Europe, développeurd’un procédé de recyclagephysique à base de solvantsdes PVC contaminés étaitauparavant une entrepriseexploitée en commun par leproducteur de PVC Inovyn,filiale du groupe Solvay repri-se par Ineos, et la société fran-çaise Serge Ferrari, spécialis-te des textiles techniques.Pour intégrer cette activité,Benvic Europe a fait l’acqui-sition des infrastructures etdu personnel de Vinyloop etva y implanter en 2019 unenouvelle ligne de productionde biopolymères et polymèrestechniques.

Benvic Europe rachète Vinyloop

PVC Cédé par Open Gate Capital au fonds italien Investindustrial, le compoundeur dijonnais se développe dans le PVC, mais aussi le recyclage et les biopolymères.

La Société Générale desTechniques, SGT basée à Rezéprès de Nantes a investi 7 mil-lions d’euros dans une nouvelleentité baptisée RGT qui produi-ra dès septembre 2019 du PETrecyclé de qualité alimentaire,directement réutilisable selon leprincipe du bottle-to-bottle.Employant une dizaine de per-sonnes, elle alimentera la nou-velle usine d’injection de pré-formes actuellement enconstruction sur le même site à

Chalon-sur-Saône, elle aura dansun premier temps, une capaci-té de traitement de 12 000 t/an.Grâce à sa technologie de décon-

tamination reconnue et validéepar les autorités de sécurité ali-mentaire, le rPET produit parSGR bénéficiera de l’approba-

tion EFSA (European FoodSafety Authority) et FDA (Foodand Drug Administration) pourun contact alimentaire. Ce pro-jet soutenu par l’Ademe et laRégion Bourgogne FrancheComté s’inscrit parfaitementdans le nouveau schéma tracépar la France et l’Europe impli-quant une croissance très rapi-de du taux de recyclage de tousles emballages plastiques.

SGT se lance dans le recyclagePET



Le nouveau site sera opérationnel le second semestre 2019.

Le nouveau site SGT de production de Chalons démarrera à l’automne 2019.

Benvic dispose de trois site de compoundage de PVC en Europe.




BIOPOLYMÈRES


Développeur de biopoly-mères à partir de la caséine delait, la startup française Lactipsa signé une de ses premièrescommandes d’importance avecle spécialiste allemand des pro-duits de nettoyage et d'entre-tien écologiques haut degamme Ulrich-Natürlich. Latechnologie brevetée deLactips est utilisée pour pro-duire un film fournissant unemballage soluble dans l’eaupour des tablettes de lessivepour lave-vaisselle.

Cette solution basée surun polymère hydrosoluble nelaissant aucun résidu dansl’environnement est parfaite-ment en phase avec la straté-gie d’Ulrich-Natürlich quiconçoit des produits totale-ment biodégradables à partirde matières premières renou-velables, sans phosphates, nitensioactifs à base de pétrole,blanchissants optiques, colo-rants, parfums, acides agres-sifs, conservateurs, chlore ouammoniac. Grâce à Lactips,le PVA, le film plastique pétro-sourcé enveloppant jus-qu’alors les tablettes a étéremplacé par un plastiquesans plastique, biosourcé etcomplètement biodégradable,éliminant ainsi totalement

l’empreinte environnementa-le de cette gamme de pro-duits. 100% biosourcé, carfabriqué à partir de la caséi-ne du lait, le polymèreLactips, soluble dans l’eau, aaussi des avantages pour leslave-vaisselles car il ne laisseaucun résidu collant après lelavage et n’adhère pas au bacà produit.

Cette commande qui inter-vient rapidement après l’ou-verture du premier centre deproduction Lactips cet été, vali-dent la pertinence de la solu-tion de Lactips à destinationdes fabricants de détergentssoucieux de l’environnement.Les produits Ulrich sont déjàdistribués en vrac ou condi-tionnés en emballage cartondans des magasins bio enAllemagne, Pologne, Autriche,Suisse, République Tchèque,Danemark et plusieurs autrespays européens.

Créée en 2014 à Saint-Jean-Bonnefonds près de Saint-Etienne par Marie-HélèneGramatikoff, Lactips dispose-ra prochainement d’une usinede 2 500 m² pour déployer sonoutil industriel et accroître ses-capacités de production.

Lactips crée des unidoseshydrosolubles

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Le chimiste italien a également amélioré leprocessus de purification des eaux usées dans lesystème de production du tétrahydrofurane (THF),d'origine renouvelable, un intermédiaire chimiqueutilisé par l'industrie pharmaceutique pour la pro-duction des antidépresseurs et des médicamentshormonaux.

Un nouveau plan d’investissement de 30 mil-lions d'euros sur ce site est prévu pour les trois pro-chaines années.

RecyclageClariant collaboreavec Neste

Le chimiste de spécialité helvétique Clariant aconclu un partenariat avec le groupe scandinaveNeste visant à développer des technologies deproduction de polyoléfines à partir de ressourcesrenouvelables.

Le projet devrait se concentrer dans un pre-mier temps sur le développement d’adhésifs ther-mofusibles, de plastiques et de revêtements. Lesmonomères C2 et C3 utilisés seront issus d’hy-drocarbures renouvelables produits par Neste àpartir de déchets et résidus recyclés, tels quehuiles de cuisson et huiles végétales renouve-lables. Clariant intégrera ces monomères renou-velables dans ses additifs polyoléfines et cires(PE, copolymères propylène-éthylène), à baspoids moléculaire Licocene produits par cataly-se métallocène.

Albis distribue QCPLe groupe de distribution allemand Albis Plastic

a récemment ajouté à sa gamme de polymèresrecyclés les « grades haut de gamme » produits àpartir de déchets d’emballages PE et PP post-consommation par la co-entreprise QCP unissantle chimiste LyondellBasell et le spécialiste fran-çais du recyclage Suez. Ces matériaux commer-cialisés par LyondellBasell sont intégrés au sein desgammes Moplen PP et Hostalen PE existantes.

Ils résultent de solutions technologiques depointe développées par Suez pour améliorer l’iden-tification, la séparation et la préparation de maté-riaux provenant des réseaux de collecte domes-tique. Dans le processus de production intégré etautomatisé de QCP, les emballages triés sont trans-formés en résines PEhd et PP destinées à l’injec-tion, l’extrusion et à l’extrusion-soufflage pour unlarge panel d’applications comprenant caisses,boîtes, bouteilles et flacons pour produits d’hy-giène et cosmétiques, pièces automobiles, etc.

Reiling investit dans le PET

Recycleur allemand de verre, papier, plastiqueet bois possédant plusieurs usines en Allemagne,Danemark, Suède et Pologne, Reiling KunststoffRecycling, vient de lancer la construction d’uneusine de recyclage pour bouteilles PET de 60 000t/an à Burgbernheim, dans le sud de l'Allemagne.Cette unité nécessitant un investissement de 13millions d’euros intégrera également une base logis-tique dédiée au recyclage de panneaux solaires.

Cette société à capitaux familiaux souhaiteainsi se positionner pour répondre aux besoins derecyclage d’environ 500 000 t/an supplémentairesqui seront générés dans les années 2020 par lesnouvelles directives européennes concernant lagestion des emballages plastiques. Reiling dispo-se depuis 2007 d’une unité de recyclage de PET,et d’une usine pour autres déchets plastiques quia démarré en 2017. Elle retraite également sur cesdeux sites des modules photovoltaïques et desfilms de PVB (polybutyral de vinyle).

PPLe milliard pour Borealis

Borealis va investir près d’un milliard d'eurosdans une nouvelle usine de déshydrogénation dupropane (PDH) implantée en banlieue d’Anvers,sur son site de Kallo.

Prévue pour démarrer en 2022, cette unité de750 000 t/an de capacité utilisant la technologieOleflex d’Honeywell UOP lui permettra derépondre aux besoins européens futurs en pro-pylène et polypropylène et d’éviter les risques depénurie. L’hydrogène issu de la déshydrogéna-tion sera vendu à Air Liquide dans le cadre d'uncontrat long terme.

D’autres grands chimistes ont prévu d’investiren Europe. C’est notamment le cas de DowChemical qui va construire une unité de productionde polyoléfines pour tubes haute pression de450 000 t/an et d’Ineos qui a annoncé la créationd’une usine de PDH capable de produire 750 000t/an de propylène.

Des produits bio conditionnésdans des films hydrosolubles100 % biosourcés.

L'agroalimentaire est trèsintéressé par les matériauxLactips.

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DLE MARCHÉ DES BIOPOLYMÈRES

Organisée les 4 et 5 décembre derniers à Berlin, la 13ème

conférence européenne sur les bioplastiques a réuni plus de400 participants concernés par l’essor des bioplastiques,cadres de grandes entreprises, responsables de marques,décideurs divers, universitaires et représentants d’ONG.De nombreux résultats statistiques ont été présentés durantces deux jours, dont une prévision de croissance globaledu marché des biopolymères de l’ordre de 25% d’ici 2023.La capacité de production mondiale devrait ainsi passerd’un peu plus de 2 millions de t en 2018 à 2,6 millions dans5 ans. La croissance devrait surtout être alimentée par deuxfamilles de biopolymères, les PLA et les PHA (polyhy-droxyalcanoates). Bénéficiant d’important travaux de déve-loppement depuis de nombreuses années, ces derniersvont commencer à entrer en phase de développementindustriel et commercial, avec des capacités qui pourraientquadrupler dans les 5 ans qui viennent. Très polyvalents,aptes à se substituer au PS et au PP dans leurs nouvellesversions à plus haute performance en voie de mise sur lemarché, les PLA devraient voir leurs capacités mondialesdoubler dans la même période.Les PE, PET et PA, le plus souvent partiellement biosourcés,non biodégradables, représentent actuellement 50 % descapacités de biopolymères existantes. Le PE biosourcé vacontinuer à croître, tandis que le PET (biosourcé au non)devrait subir vers 2023 l’assaut d’un dangereux concurrent,le polyéthylène-furanoate ou PEF. Très proche du PET, mais100 % biosourcé et doté de propriétés barrières et ther-miques supérieures, il a tout pour séduire le marché des bois-sons. Dans les 5 ans, le PP biosourcé devrait égalementfaire son entrée sur le marché avec un fort potentiel dedéveloppement.L’emballage reste et restera dans l’avenir, le principal domai-ne d’utilisation des bioplastiques. Avec 1,2 millions de t, cesecteur a consommé plus de 2/3 des bioplastiques en 2018.Mais ces matériaux sont utilisés dans d’autres secteurscomme les textiles, les biens de consommation, l'automo-bile et les transports, ainsi que l'agriculture et l'horticulture.L’Asie produit actuellement plus de la moitié des bioplas-tiques, contre à peine 20 % en Europe. Les politiques inci-tatives récemment adoptées plusieurs états européens,dont l'Italie et la France, devraient porter dans 5 ans la parteuropéenne à environ 27 %.François de Bie, le président de l’association EuropeanBioplastics a particulièrement insisté sur le fait que lesterres utilisées pour cultiver les matières premières renou-velables destinées à la production de bioplastiques repré-sentent avec environ 0,8 million d’hectares moins de 0,02 %de la superficie agricole mondiale qui est estimée à 5 mil-liards d'hectares. « 97% des terres arables sont utiliséespour le pâturage, les aliments pour animaux et la nourritu-re. Malgré la croissance du marché prévue au cours descinq prochaines années, la part d'utilisation des sols pourles bioplastiques restera aux alentours de 0,02 %. Celamontre clairement qu'il n'y a pas de concurrence entre lamatière première renouvelable pour l'alimentation humai-ne et animale et la production de bioplastiques ».




MATIÈRES


La nouvelle gammeMonprene RG-15100 de TeknorApex comprend des SEBS pré-sentant l'aspect de surface etle toucher des silicones, touten offrant une tenue à la com-pression inférieure à celle desTPS standard et une résistanceà des températures supérieuresà 100 °C. Tous les grades sontconformes aux exigences amé-ricaines et européennes rela-tives à des contacts uniques ourépétitifs avec des alimentssecs, acides, aqueux et alcoo-liques. La plage de duretésofferte s’étend de 30 à 80 ShoreA, pour des produits tous trans-lucides. Ces compoundsconviennent aux applicationsinjection et extrusion telles quepoignées pour outils à mains,joints, garnitures et tubes pourustensiles de cuisine, joints de

boîtes alimentaires, ampoulescompte-gouttes et applicationscosmétiques. Ces TPE peuventpasser au micro-ondes et aulave-vaisselle. Ils peuvent êtreutilisés en bi-inejction avec despolyoléfines. Des formulationsspéciales peuvent être déve-loppées sur demande.

Le groupe Teknor Apexdispose de neuf sites de pro-duction aux États-Unis, enBelgique, en Allemagne, àSingapour et en Chine, ainsique six divisions spécialisées,dans la coloration, les viny-liques, les TPE, les com-pounds techniques, les plas-tifiants esters pour PVC, etune division qui produit destuyaux d’arrosage et à usagesindustriels.

De nouveaux MonpreneFinanciarisationCovestro supprime1 300 emplois

Ayant vu ses ventes de PC et PU, autres pro-duits de spécialité croître au premier semestre2018 de près de 7%, à 11,3 milliards d'euros, etses bénéfices bondir de 21 %, pour atteindre plusde 1,7 milliard, mais anticipant un ralentissementde l’économie et une forte disponibilité de produitsen Europe et Asie fin 2018, le chimiste allemandCovestro a décidé de réduire ses coûts de 350 mil-lions d’ici 2021 en supprimant 1 300 emplois, soitplus de 5 % de ses 16 200 salariés. 400 emplois,surtout administratifs, sont déjà visés enAllemagne, 900 autres postes devront être sup-primés dans les deux ans qui viennent.

PolyamidesDomo augmente sa capacité

Filiale du groupe allemand Domo Chemicals,Domo Engineering Plastics va augmenter la capa-cité de production de PA6 de son usine de Premnitz,en Allemagne, pour répondre à une demande crois-sante, émanant notamment du secteur automobi-le. Sa capacité devrait passer de 30 000 t/an actuel-lement à 50 000 t/an en 2021.

Présent en Europe, Asie (le groupe a notam-ment ouvert récemment un centre de R&D àBombay) et Amérique du Nord, Domo fournit descompounds PA 6 et 6.6 à de nombreuses industries,automobile, électrotechniques, bâtiment, ameu-blement et construction mécanique. Possédantune production intégrée de caprolactame, cyclo-hexanone, phénol et acétone, les précurseurs duPA6, Domo Chemicals réalise un c.a. d’un milliardde dollars et emploie 900 salariés.

ÉlastomèresHexpol acquiert Mesgo

Après avoir racheté à l’automne dernier lecompoundeur américain de caoutchoucs KirkhillRubber basé à Long Beach en Californie, le grou-pe suédois Hexpol a acquis en décembre pourprès de 170 millions d’euros 80 % du capital ducompoundeur italien Mesgo, basé à Gorlago, prèsde Bergame. Spécialisée dans les mélangescaoutchoucs naturels et synthétiques et la pro-duction de compounds très techniques à based’élastomères fluorés et de silicones, Mesgoexploite aussi en Italie deux sites de compoun-dage de thermoplastiques (avec une spécialitédans les formulations avec retardants de flammes)et de production de mélanges-maîtres. La socié-té possède au total 6 sites de production en Italie,Pologne et Turquie grâce auxquels il réalise un c.a.d’une centaine de millions d’euros. Hexpol devraitacquérir dans les mois à venir le reste des actionsencore aux mains de la famille Caldara, qui diri-geait l’entreprise depuis sa fondation en 1996.Avec ses deux activités Compoundage etEngineered Products, le groupe suédois a réali-sé en 2017 (les résultats 2018 seront présentésen février) un c.a. de 1,2 milliard d’euro avec 4400 salariés dans 11 pays.

TPEAlbis complète la gamme Uteksol

Le distributeur-compoundeur allemand AlbisPlastic a complété son portefeuille d’élastomèresthermoplastiques en intégrant à ses gammes lesnouveaux copolymères styréniques séquencésTPE-S (SBS, SEBS et SEEPS) ignifugés Solplastproduit par la société slovène Uteksol qu’il dis-tribue depuis 2010. Ces compounds sans halo-gène sont classés UL94 V0 pour une épaisseurd’éprouvette de 2 mm. Ces matériaux passentégalement le test au fil incandescent à 960 ° C,à 2 mm également. Offrant un indice d'oxygène(LOI) supérieur à 30 %, ils sont disponibles dansune plage de dureté allant de 45 à 85 Shore A ennaturel et noir. Les applications de ces matériauxconcernent, notamment, les joints de boîtes ali-mentaires, boîtiers électriques, des chemins decâbles ou des éléments de montage de câblesanti-feu. Ces nouveaux grades Solplast peuventêtre aussi bien mis en oeuvre par injection quepar extrusion. Existant depuis 1850, après avoirdémarré dans l’industrie de la chaussure et ducuir, Uteksol, certifiée ISO 9001 : 2015, est à lafois producteur-compoundeur de TPE, extrdeurde profilés et fournisseur de produits destinés àl’industrie de la chaussure.

La société italienne de bio -technologie Bio-On et la coopé-rative espagnole SociedadCooperativa GeneralAgropecuaria (ACOR) ontconclu un accord visant à créerune installation de productionindustrielle de bioplastiques àbase de polyhydroxyalcanoates(PHA). Cette dernière mettraen oeuvre la technologie déve-loppée par Bio-On qui utilise lafermentation bactérienne desucre issu de déchets de bette-raves pour produire ces poly-esters linéaires PHA 100 % natu-rels et biodégradables. L’accordprévoit la possibilité de créer

une usine sur le site de pro-duction d’ACOR situé àOlmedo, à 150 km au nord deMadrid, afin de bénéficier dessynergies et de l'infrastructuredéjà en place pour la sucrerie.Basée à Valladolid, ACOR pro-duit et commercialise du sucre,des huiles alimentaires, du bio-diesel et divers produits desti-nés à l'alimentation animale.Dans le cadre de l’accord, lacoopérative aura le droit exclu-sif d’utiliser la technologie deBio-On en Espagne et auPortugal.

Bio-On s’allie à ACORPHA

La coentreprise unissant à éga-lité les chimistes Kolon et BASFa récemment démarré sa nou-velle unité de production dePOM à Gimcheon, dans lecentre-sud de la Corée. Saconstruction lancée en avril 2016pour 220 millions de dollarsapporte 70 000 t/an de capaci-té, en plus des 80 000 t/an dontKolon disposait déjà en propredepuis plus d’une vingtaine d’an-nées. Gimcheon devient ainsi leplus important site mondial pro-duisant du POM. Les deux par-tenaires commercialiseront cha-cun une part de production sous

les marques Kocetal etUltraform. La majeure partiesera destinée à la clientèle asia-tique, mais aussi à celle desautres continents, dont l’Europe.Offrant une excellente résistan-ce mécanique, une tenue élevéeà la friction et aux agressionschimiques, les POM ont pourprincipales applications l’auto-mobile et les équipements élec-triques et électroniques. Plus de40 % des volumes concernentdes composants de pompes àcarburants et les ceintures desécurité.

Nouveau site Kolon BASF

POM

Entretenant depuis plus de 20ans un partenariat étroit avecAlbis Plastic dans plusieurspays européens dontl'Allemagne, le Royaume-Uniet la Scandinavie, EastmanChemical a décidé de luiconfier à partir du 1er marsprochain la distribution exclu-sive sur la France et la Polognede ses gammes de copolyes-ters Glass Polymer et Tritan.Très appréciés du fait de leurhaute transparence et de leurrésistance chimique dans lessecteurs du luxe, de la parfu-merie-cosmétique et du médi-cal, ces matériaux vont renfor-cer l’offre d’Albis Plastic enFrance, où ces industries sontparticulièrement développées.

Ian Mills, le directeur de la stra-tégie d’Albis Plastic ne s’y estpas trompé : « Très complé-mentaires de l’offre actuelle denotre société, les copolyestersd’Eastman cadrent parfaite-ment avec notre philosophie delivrer à nos clients des solu-tions techniques à haute valeurajoutée. Concurrents directsdu verre, les matériaux hautetransparence Glass Polymeroffrent pour leur part des pos-sibilités de conception inno-vante dans l’emballage de luxe,et la gamme Tritan répond auxexigences élevées d’un nombrecroissant d’applications de dis-positifs médicaux ».

Albis commercialiseles polymèresEastman en France

Distribution TPE



SERVICE LECTEUR n° 117 SERVICE LECTEUR n° 118

P U B L I - I N F O R M A T I O NÉQ U I P E M E NTS PÉR I P HÉR I Q U E S

Groupe PiovanAfin de gagner encore plus en technici-té, l'offre Piovan est désormais dévelop-pée par des entités spécialisées, Piovanet FDM pour les systèmes de transportet de préparation matières (FDM étantplus axée sur l'extrusion), et Aquatechpour le froid industriel et la régulation detempérature.

Côté Piovan, c'est le système d'alimen-tation automatisée en granulés EasyLink+ EL20 qui était mis en vedette à

Fakuma. Relié à un sécheur autoadapta-tif Modula et à des trémies d'alimentationsans tamis Pureflo, il effectuait un net-toyage de circuits garantissant uneabsence totale de contamination croiséeentre ces derniers. FDM présentait unsystème de dosage gravimétrique de lasérie GDS, doté d'un contrôleurSiemens, capable de doser des granulésvierges ou des flocons de recyclé, durebroyé, des additifs et des poudres.Aquatech mettait l'accent sur ses nou-veaux thermorégulateurs Easytherm(prêts pour l'Industrie 4,0, grâce au pro-tocole OPC-UA intégré), qui assurentune gestion intelligente de la consom-mation d'énergie et le système variother-mique à deux circuits Flexcool qui garan-tit efficacité et flexibilité dans les appli-cations de moulage très techniques. Le groupe n'oubliait pas ses systèmesde supervision de process Winenergy etWinfactory 4,0 mis en démonstration surdes écrans tactiles. Winenergy est unsystème de surveillance et d'analyse dela consommation d'énergie basé sur des

logiciels proprié-taires qui sontconnectés à unesérie d'appareilsde mesure pouracquérir une gran-de variété de para-mètres physiques,puissance, électri-cité consommée,énergie thermiqueappliquée et tem-pérature.

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des circuits d'alimentation en granulés.

Les Easytherm d'Aquatec : la thermorégulation

en mode Industrie 4.0.

Piovan poursuit l'implémentationdes fonctionnalités Industrie 4.0.



MATIÈRES


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ARKEMA a créé une plate-forme commerciale dédiée (bap-tisée 3D Printing solutions byArkema) pour son offre de maté-riaux et services destinés à l’im-pression 3D. Le chimiste françaispropose des résines photoréticu-lables N3xtDimension et des ther-moplastiques haute performance(PA biosourcés Rilsan et PEKKKepstan) pour frittage de poudreset extrusion de filaments.

Collaborant avec les principauxconstructeurs d’imprimantes, legroupe investit fortement. De nou-velles capacités de production ontété annoncées en 2018 pour lesrésines PEKK aux Etats-Unis, en2019 pour les résines photoréti-culables en Chine et en 2021 pourles résines biosourcées polyamide11 en Asie. Par ailleurs, en juilletdernier, un centre d’excellencedédié aux résines photoréticu-lables a été inauguré à Exton(Etats-Unis) qui complète lecentre de recherche de King ofPrussia (Etats-Unis) pour les tech-nologies de l’extrusion de fila-ments et celui de Serquigny(France) pour les technologies defrittage de poudre.

Le fonds d’investissementVenture Capital du groupe alle-mand BASF a réalisé cette annéeplusieurs acquisitions et prises departicipation qui ont propulsé ce

chimiste aux avant-postes du sec-teur de l’impression 3D. Aprèsavoir pris le contrôle des deux spé-cialistes des poudres polymèresPA Advanc3D Materials àHamburg et Setup Performance àLyon, puis du producteur hollan-dais de fils polymères PLA, ABSet PET Innofil3D, BASF a fait l’ac-quisition de la société texaneEssentium, productrice de fila-ments hautes performances

notamment des-tinés aux mar-chés de l'auto-mobile et del'aérospatiale.Enfin, il estmonté au capitalde la firme belgeM a t e r i a l i s e ,fournisseur delogiciels spécia-lisés et impri-meur 3D sous-traitant.

BASF etEssentium collaborent dans lafabrication de filaments en poly-mères à haute résistance méca-nique grâce à la technologie desoudage FlashFuse qui contribueà renforcer l'isotropie, un indica-teur de l'homogénéité d'une struc-ture, et augmente la résistance ver-ticale et la ténacité mécanique despièces imprimées. Par ailleurs, lesdeux partenaires (aidés parMaterialise) ont entrepris d’accé-lérer le développement d’une nou-velle technologie d’impression parextrusion à grande vitesse (HSE).

BASF Venture Capital a aussiinvesti récemment dans Prismlab,l’un des principaux constructeursd’imprimantes 3D chinois basé àShanghai, qui a développé le pro-cédé d'impression très rapide,Pixel Resolution EnhancedTechnology, proche de la stéréo-lithographie (mais utilisant à la foisun laser et des cristaux liquides)qui offre un niveau de précisionélevé et des coûts d'impressionréduits, y compris sur des piècesde grandes dimensions.

Créée fin 2017, l’activité poly-mères pour impression 3D deCLARIANT était présente pour lapremière fois à FormNext. L’offrecomprend à la fois des polymèresliquides photoréticulables et despoudres pour stéréolithographieet DLP (digital light processing),fusion laser sur lit de poudre etfrittage sélectif laser, et des fila-ments. Fort de ses compétencesen compoundage et production demélanges-maîtres, le groupe suis-se propose également des pro-duits sur mesures, incorporantnotamment additifs (anti-UV et

retardants de flammes notam-ment) et colorants. L’ensembledes produits sont livrés accompa-gnés de toutes les notices de sécu-rité et d’essais nécessaires.Destinée à s’étendre, la gammede filaments actuelle comprenddes ABS, des PVA, des PET, PLAet PS choc, ainsi que des produitstechniques de types PA 6 + addi-tif Exolit (retardant de flammesau phosphore, sans halogène) PA12, PC, PC/ABS et TPU.

Le constructeur français d’im-primantes 3D PRODWAYS

annonçait la disponibilité de nou-veaux matériaux destinés au frit-tage laser sélectif SLS (et donc auxmachines ProMaker P, mais aussiaux imprimantes tierces)

En venant dans le départementindustriel SLS, Prodways lancedeux nouveaux matériaux dispo-

nibles pour leur série ProMakerP mais également pour les impri-mantes tierces.

Très intéressant, car comblantun vide récurrent en fabricationadditive, le polypropylène PP 1200a commencé à être échantillonnéen clientèle. Le Stark 3200 est poursa part un nouveau matériau defrittage laser proposé dans lesapplications de remplacement dumétal et les travaux lourds.Convenant à l'impression degrandes pièces, même massives,ses atouts sont : résistance méca-nique élevée, effet d'étanchéitéélevé, excellente finition de surfa-ce, effets anti-usure/anti abrasionet tenue thermique supérieure. Cematériau convient parfaitementaux spécifications d'imprimantesde grande taille et productivestelles que les versions ProMakerP4500, HS et X.

De plus, les trois grades PA11mis en œuvre sur l’imprimantegrand format ProMaker P4500(capacité de 72 litres), pour lesapplications automobiles, indus-trielles et médicales, sont désor-mais compatibles avec laProMaker P1000. Le PA11-SX 1350est recommandé pour la fabrica-tion de pièces mécaniques dansles réservoirs de moteur, carbu-rants ou huiles, les pièces com-plexes dotées de charnières ajus-tables et vivantes pour un largeéventail d'applications, de l'aéro-spatiale au Industrie automobile.Grade médical, le PA11-SX 1450

convient aux pièces médicaleset dentaires : orthèses, prothèses,outils chirurgicaux, guides de foret,etc. Le PA11-GF 3450 renforcé f.v.est similaire au PA6-MD30 ou auPP-GB injecté. Très résistant auxhautes températures, il est recom-

L’impression 3D : un nouvel eldorado pour les matériaux ?

Formnext

Le salon FormNext qui s’est tenu à Francfort à la mi-novembre dernier était à l’image de l’impression 3D en cette fin de décennie 2010,bourgeonnant, dynamique, multi-facettes. Cette édition est venue confirmer l’intérêt manifesté par l’ensemble de la filière matériaux pour ce nouveau

marché en très forte croissance. Plus que les applications prototypage unitaire qui se satisfont souvent de matériaux « simples », mais par exempledisponibles en de multiples coloris, ou utilisent ceux développés en propre par certains fabricants d’imprimantes, c’est la progression très importantede la fabrication additive de pièces techniques en toutes séries qui aiguise les appétits. Quelles que soient les technologies mises en œuvre, ce marchéest en effet demandeur de matériaux à hautes performances, PA, TPU, Ultem, PAEK ou PEEK, additivés, chargés ou renforcés, (livrés en poudres,

filaments, liquides ou granulés) répondant aux très hautes spécifications de l’automobile, l’aéronautique, les biens d’équipement, l’électronique,la mécanique etc. On trouvait donc sur ce salon un nombre croissant de grands chimistes, mais aussi de distributeurs et compoundeurs, souhaitant

montrer ce dont ils sont capables sur ces marchés, représentant pour l’heure des tonnages peu importants, mais à fortes marges.

Pièce complexe en résine Sartomer N3xtDimensionimprimée par stéréolithographie.

BASF propose des matériauxadaptés à toutes les technologiesd'impression 3D. Cette guitareparfaitement jouable est fabriquéepar frittage de poudre PA 6Ultramid.



MATIÈRES


mandé pour une large gamme d'ap-plications allant de l'aérospatiale àl'industrie automobile.

SOLVAY complète en perma-nence sa gamme de filamentshautes performances destinée auxapplications de fabrication additi-ve (FA) haut de gamme. Le chi-miste lançait sur le salon trois pro-duits de qualité médicale. Lepolyétheréthercétone (PEEK)KetaSpire pur (NT1 HC) et le

PEEK KetaSpire renforcé 10%fibres de carbone (CF10 HC),conjointement avec le polyphé-nylsulfone (PPSU) Radel pur (NT1HC), représentent les premiersfilaments FA Solvay de qualitémédicale pour les applications àcontact limité (contact tissu/flui-de corporel <24h). Les trois gradessont immédiatement disponiblesen Europe et en Amérique duNord sur la plate-forme e-com-merce de Solvay.

Les filaments FA de PEEKKetaSpire garantissent une excel-

lente fusion des couches impri-mées, une densité de pièce élevéeet une résistance mécaniqueexceptionnelle, y compris le longde l’axe z. Outre leur transparen-ce, les filaments de PPSU Radeloffrent un allongement et une téna-cité élevés, et une excellente fusionde couches imprimées.

Outre le lancement de sa tech-nologie de frittage de poudresmétalliques, STRATASYS mettait

fortement l’ac-cent sur sesnombreux déve-loppements enmatériaux plas-tiques, notam-ment élasto-mères, adaptés àses technologiesà fils fondus etjet de matièresPolyJet. Proposé

sur la plate-forme d'impression3D F123 le TPU 92A of fre unallongement élevé, une résistan-ce supérieure et une grande liber-té de conception des pièces.Grâce au support soluble sansintervention manuelle, cette solu-tion peut réduire considérable-ment le temps de production etles coûts de main-d'œuvre. CeTPU est notamment proposé enproduction de moules en rempla-cement des techniques d’ou-tillages en silicones ou métauxusinés.

Stratasys met également à dis-position cinq nouveaux matériauxcapable d’imiter le caoutchouc, lecuir ou le plastique et produire desprorotypes ultra-réalistes sur lesimprimantes 3D PolyJet J750 etJ735, afin d'améliorer encore le réa-lisme des prototypes imprimés en3D. L’Agilus30 White peut repro-duire des pièces telles que diffé-rents types de joints en caoutchoucpour les constructeurs automo-biles, ou encore des modèles auxcouleurs vives utilisés pour les pro-totypes souples/rigides d'articlesde sport, de composants électro-niques grand public ou dejouets/figurines. Dernier né de lagamme de couleurs Agilus, quiinclut le translucide et le noir,l'Agilus White permet d'obtenir desniveaux de détail inédits, critiquespour des secteurs tels que les soinsde santé, pour lesquels le véritableblanc est nécessaire pour des appli-cations comme les équipementsmédicaux. Toujours pour ces impri-mantes PolyJet, le VeroVivid Cyanétend la gamme jusqu'à plus d'undemi-million de couleurs discer-nables – incluant le rigide, leflexible, l’opaque et le transparent.Le VeroVivid Cyan et le nouveauVeroFlexVivid réalisent des proto-types efficaces et réalistes pour desmarchés tels que les biens deconsommation, l'emballage et leslunettes, avec des couleurs écla-tantes et de la transparence en uneseule impression.

Stratasys propose désormaispour ses imprimantes 3D F900,des filaments d’Antero 800NA, unthermoplastique à base de PEKK,Ce matériau haute performancerésistant aux produits chimiques,possède des propriétés de déga-zage ultra-faibles et présente unegrande résistance à la chaleur -idéal pour les applications aéro-nautiques et spatiales.

Preuve s’ilen était de l’at-tractivité du sec-teur, le grandfabricant et four-nisseur de pro-duits de stocka-ge informatique,de consom-mables informa-tiques et d'im-p r e s s i o nV E R B A T I M

était présent àFormNext pourexposer sesnouveaux pro-duits : des filaments 3D Durabio,le biopolymère (à base d’isosor-bide) fabriqué par sa maison-mère le chimiste japonaisMitsubishi Chemical. Alliant lespropriétés du polycarbonate etdu PMMA, ce matériau est dotéde propriétés optiques et méca-niques de haut niveau, alliées àune grande résistance auxrayures, aux griffes et aux fortes

chaleurs ainsi que d’une excel-lente transmission de la lumièreet d'une résistance aux UV. Lefilament sera disponible en blanclaqué brillant, en noir blanc laquébrillant et transparent.

Originalement conçu parMitsubishi Chemical comme sub-stitut du verre, le Durabio a déjàété adopté par le secteur des télé-phones mobiles et l'industrie auto-mobile pour des composants tels

que les écrans tactiles, les garni-tures de tableaux de bord et deconsoles et les calandres de radia-teur extérieures.

Ces filament seront dispo-nibles en quantités industriellesdès le début de l’année 2019.Verbatim lancera également pro-chainement des filaments en PET-G et PLA imprimables à grandevitesse.

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Premier producteur mondial tota-lement intégré de polyesters, lasociété thaïlandaise IndoramaVentures a intensifié en 2018 sa stra-tégie de croissance externe en effec-tuant plusieurs rachats significatifsconcernant plusieurs segments dela chaîne de valeur du PET. Via sa filiale WellmannInternational, acquise en 2011, legroupe a notamment fait l’acquisi-tion en juillet dernier du recycleurfrançais Sorepla Technologie, quidispose à Neufchâteau dans lesVosges de 50 000 t/an de capacitéde recyclage de PET et PEhd issusde bouteilles et flacons. Ce site acommencé à collaborer avec celuide Wellman France Recyclage quiproduit aussi du rPET de qualitéalimentaire à Verdun. En collaboration avec le groupeUnilever et la startup hollandaiseIoniqa, Indorama est aussi impli-qué dans un nouveau projet derecyclage, chimique celui-là, per-mettant de produire du PET vier-ge de qualité alimentaire à partirde déchets de post-consommation. En fin d’année, Indorama Venturesa aussi réalisé une intéressante opé-ration en mettant la main sur la filia-

le allemande Resins & Fibers duchimiste américain Invista. Cerachat lui permet d’acquérir280 000 t/an de capacité de pro-duction de PET installées àGersthofen près d’Augsburg, maisaussi et surtout de prendre pos-session des droits intellectuels surles technologies barrière Polyshieldet Oxyclear développées par Invista.Indorama détenait déjà ces der-nières pour le continent nord-amé-ricain suite à l’acquisition en 2011des activités d’Invista situées àSpartanburg en Caroline du Sud etQueretaro au Mexique. Le principe consiste à ajouter de 2à 3 % d’additif co-polyester oxydableOxyclear à la résine Polyshield,elle-même issue d’un mélange depolyester et de polyamide 6. Lespréformes monocouches injectéesavec ce mélange possèdent des pro-priétés barrières actives à l’oxygè-ne et passives au CO2, ce qui per-met d’allonger jusqu’à 2 ans ladurée de conservation d’un grandnombre de produits, jus, vin, labière, produits laitiers ainsi que ket-chup, sauces et autres condiments.

Indorama se renforceen Europe

PET

Le Durabio est l'un des biopolymères les plus techniques.

Solvay a lancé des filaments pour applications médicalesen PEEK, PEEK renforcé fibres de carbone et PPSU.

La reprise de Sorepla a ajoutéplus de 50 000 t/an de capacitésde recyclage de PET.


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ÉQUIPEMENTS & PROCÉDÉS


SoufflageKrones acquiert MHT…

Le géant de l’embouteillage et du condition-nement des liquides, l’allemand Krones, vient decompléter son offre en soufflage PET en faisantl’acquisition du mouliste MHT, également fabricantde système canaux chauds. Basé à Hochheim prèsde Mayence, cette société créée en 1996 réaliseun c.a. de l’ordre de 25 millions d’euros en four-nissant des moules d’injection pour préformes PET,de 48 à 192 empreintes, compatibles avec les équi-pements des principaux acteurs du marché :Netstal, Husky, KraussMaffei et Sacmi. La sociétécommercialise également des systèmes d’injec-tion à canaux chauds.

Selon Krones, cette acquisition lui permet defournir dans sa totalité le marché du PET et répondà la demande croissante de l’industrie des boissonspour des solutions complètes intégrées. En effet,le groupe dispose désormais d’équipements deproduction, soufflage avec étirage et recyclage duPET. L’équipe de direction de MHT restera en place.Plus tôt dans l’année, Krones a également pris70 % du capital de la société suisse IntegratedPlastics Systems, un bureau d’études et de concep-tion d’installations clés en mains pour le moulagede préformes PET.

… et Sidel PET Engineering

Souhaitant renforcer son offre, Sidel (désor-mais société de droit suisse) a pour sa part faitl’acquisition du bureau d’études italien PETEngineering, basé à San Vendemiano au nord deTrévise.

Fondé en 1999 et employant une quarantained’ingénieurs et techniciens, PET Engineering pro-pose des services d’analyse de marché, et surtout,de conception créative de bouteilles et flacons enPET pour tous types de boissons et liquides ali-mentaires, ainsi que les étiquettes, bouchons etemballages secondaires allant avec. Cette socié-té est également équipée pour fournir desmaquettes tridimensionnelles. Aux dires des res-ponsables de Sidel, la société italienne se dis-tingue par son approche intégrée en matière deconception, ingénierie et industrialisation et par sacapacité de créer « un équilibre délicat entre fai-sabilité technique et créativité ».

Logiciels MESWittmann investitdans ICE-Flex

Afin de compléter son offre en solutionsIndustrie 4.0, le groupe autrichien Wittmann-Battenfeld a pris une participation dans le capitalde la startup italienne ICE-Flex, spécialisée dansle développement de logiciels et systèmes deManufacturing Execution Systems ou MES. Baséà Saronno, près de Varèse, ICE-Flex proposenotamment la suite logicielle modualire TEMI +répondant aux besoins d’entreprise de moulagepar injection comptant jusqu'à 50 presses par sitede production. Intégrant des capacités de planifi-cation et suivi de production avec stockage dedonnées, le logiciel TEMI a l’avantage de prendreen charge diverses versions et interprétations duprotocole Euromap 63, ce qui le rend compatibleavec pratiquement toutes les presses utilisées enEurope, quelles qu’en soient le constructeur.

Doté de fonctionnalités d’intelligence artifi-cielle, ce logiciel reconnait automatiquement toutemodification dans l’équipement d’une cellule deproduction et affiche et sauvegarde immédiate-ment la nouvelle configuration sans interventiond’un opérateur.

Fournissant à la fois des presses et des équi-pements périphériques, Wittmann se targue d’êtrele premier constructeur capable d’offrir un logicielde MES capable de gérer l’ensemble des maté-riels présents dans un atelier d’injection, et notam-ment, capable de générer des indicateurs de per-formance clés pour les périphériques. Wittmann ad’ores et déjà implémenté le nouveau protocoleEuromap 77 dans ses équipements et dans le logi-ciel MES. Des entrées/sorties numériques inter-facées avec TEMI seront également disponiblespour les machines plus anciennes.

AutomatisationBarnes acquiert Gimatic

Après s’être bâti en 5 ans une importante divi-sion Moulding Solutions offrant moules, canauxchauds et régulation de température après avoirachété Synventive, Männer, Thermoplay, Foboha,

P U B L I - I N F O R M A T I O NP R E SS E S À I N J E C T E R

Woojin PlaimmPremier constructeur coréen, WoojinPlaimm s'appuie sur une équipe dedéveloppement de plusieurs dizaines despécialistes basés en Autriche.

Après la gamme à deux plateaux DL-A5(450 à 4 300 t, en tous types de moto-risation) commercialisée depuis plu-sieurs années, cette cellule a entière-ment conçu la nouvelle gamme depresses servo-hydrauliques HD-A5 dontun exemplaire, une 220 t, était présentéà Fakuma.Dès janvier 2019, cette gamme à troisplateaux proposera 8 modèles de 100 à300 t. Huit autres modèles de 40 à 80et 350 à 500 t, seront progressivementmis à disposition. Cette gamme estbasée sur une hydraulique servo-réguléequi délivre le niveau de puissance justenécessaire à chaque phase d'injection(avec arrêt lors des phases de maintien

et de refroidisse-ment), ce qui assureune efficacité opti-male tout en rédui-sant fortement laconsommation élec-trique. Les mouve-ments d'ouvertureet fermeture dumoule sont entraî-nés par deux vérinscentraux symé-triques. Le plateau mobile glisse sur desguidages linéaires qui réduisent la fric-tion tout en conservant un parfait paral-lélisme des 2 faces de l’outillage.L’offre de ce constructeur comprendaussi les gammes TE tout-électriques (30à 450 t), TH hydrauliques à genouillère(50 à 450 t) et les verticales à plateaurotatif servo-motorisé VHA-RS (50 à 150t). Toutes les presses sont équipées del'armoire de commande IMC 500 à écrantactile full-HD de 18,5” (et 24” pour lesDL-A5). Développée avec le concoursde l'électronicien autrichien B&R, elle est

reconnue comme l'une des plus avan-cées actuellement, grâce à ses fonction-nalités de mise en réseau Internettype Industrie 4.0 (OPC-UA, SQL, CSV)couplées aux plus récentes interfacesEuromap.

BW Plasturgy28 Rue des Colonnes du Trône 75012 Paris - Tél. +33 4 50 02 30 [email protected]/fr/

Woojin Plaimm lance début 2019une nouvelle gamme de presses

servo-hydrauliques.

Dotée d'une vis de 45 mm x 20D, cette presse HD 220 A5 peut être

équipée en option d'une unité d'injection électrique.

REPRÉSENTATIONEXCLUSIVE ENFRANCE

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Bien connue dans la plas-turgie par son procédé demoussage microcellulaire depièces injectées MuCell déve-loppé depuis 1995, la sociétéaméricaine Trexel a conclu unaccord de distribution exclusifavec la startup françaiseTeratonics portant sur sessolutions de mesures et testsnon destructifs Stripp Controldestinées au marché du mou-lage par injection de plastique.Commercialisée sous lamarque TrexelVISION, ceprocédé permet pour la pre-mière fois un contrôle précisen ligne des cotes et la détec-tion interne d’éventuelsdéfauts sur des pièces plas-tiques moulées.

Basée à Orsay dansl’Essonne, sur le campus deParis-Saclay, et créée par le DrUlrich Schmidhammer,Teratonics (labelliséeDeepTech) développe et com-mercialise des procédés et desinstruments de mesure et réa-lise des prestations d’analysephotonique. Elle exploite desimpulsions électromagné-tiques dans un spectre de fré-quences inférieur à 1 téra-hertz. Rapide (par ex. 30 sseulement pour scanner unepièce ayant la surface d’unefeuille A4) et sans contact,l’instrument identifie automa-tiquement les défauts interneset contrôle simultanément lescotes, sans émettre de rayonsionisants. Contrairement à latomographie par rayons X, latechnologie développée parTeratonics n’exige pas de fairetourner la pièce à contrôlerpour acquérir une séried’images. Une seule impulsionenvoyée sur une seule face

suffit pour opérer desmesures et contrôles à l’inté-rieur de la pièce, avec une pré-cision micrométrique.

L’entreprise française pro-pose des systèmes de contrô-le adaptés aux lignes de pro-duction et à l’inspection, ainsique des services d’analyse parspectrométrie et imagerie.Cette offre est le fruit d’uneexpertise complémentaire surl’instrumentation photoniqueet optoélectronique, le traite-ment et la modélisation dessignaux ainsi que sur lesmatériaux et leur caractérisa-tion. L’équipe dispose d'unimportant savoir-faire sur lecontrôle des pièces compo-sites, plastiques, et leursassemblages. Des applications

biomédicales intéressantesexistent également.

L’offre TrexelVISION pro-pose un package spéciale-ment adapté au contrôle enligne de pièces plastiquesinjectées, expansées ou non.Cette technologie correspondbien aux besoins de contrôlequalité des pièces mousséescar elle est très efficace pourdétecter des défauts internestels que bulles, corps métal-liques étrangers, ainsi quedes variations de densité,d'épaisseur ou des défauts desurface dans des pièces mou-lées par injection avec le pro-cédé MuCell. Du fait de varia-tions de pression et detempérature au cours du rem-plissage, ces pièces présen-

tent parfoisdes variationslocales detaille et dedensité descellules.

J u s q u ' àprésent, l'ana-lyse des struc-tures internesn'était pos-sible qu’hors

ligne, souvent à l'aide de testsdestructifs ou de méthodesionisantes complexes.TrexelVISION permet uneanalyse 100 % en ligne de lastructure des pièces d’essaisou de production et facilitel’évaluation de la stabilité desprocessus. Ces contrôles enligne peuvent également détec-ter des variations de structu-re interne liées à différentsparamètres d’injection et réa-liser un contrôle ultra-précisdes épaisseurs de paroi. Ilssont aussi très utiles pourcontrôler le positionnementprécis de différents inserts sur-moulés, y compris des com-posants électroniques fragiles.

Le système distribué parTrexel intègre une sourced’émission large bande et unsystème de détection réglésur la plage spectrale 0,1 - 1THz dans laquelle de nom-breux matériaux polymèrescourants présentent uneabsorbance faible ou moyen-ne. À cela s’ajoute une unitéde contrôle et d’acquisitiondotée d’un logiciel proprié-taire pour le balayage et letraitement de la multitude dedonnées générées par lamesure pulsée. Le systèmepermet une numérisationrobotisée rapide d’objets àpartir de leurs fichiers deCAO 3D. Il peut dialogueravec de nombreux types derobots couramment utilisésdans les ateliers d’injection, ycompris les plus récentscobots. Le contrôle en lignepeut ainsi être réalisé direc-tement en sortie de presseavec un robot déjà existant.

Trexel et Teratonics s’allient

Une toute jeune entreprise française a développé une technologieélectromagnétique permettant d’opérer des mesures et des tests non destructifsdirectement en sortie de presse.

Contrôle qualité

Le système Teratonics est très peu encombrant.

TrexelVISION détecte en haute définition les structures internestridimensionnelles des pièces plastiques ou composites.








Priamus et Gammaflux, le conglomérat américainBarnes a annoncé son intention de constituer parcroissance externe une puissante entitéAutomatisation-Robotisation. La première pierrede ce nouvel édifice a été posée avec le rachat dela société italienne Gimatic, concepteur de sys-tèmes robotisés pneumatiques et électriques etmains de préhension, à destination de l’automobile,de l’emballage, des soins de santé, de l’alimenta-tion, des boissons et autres.

Barnes attend de cette nouvelle entité d’im-portantes synergies avec l’activité MouldingSolutions qui a représenté en 2017 la moitié des973 millions de dollars générés par son segmentProduits Industriels. L’autre, spécialisée dans lesfournitures pour l’aéronautique, a représenté unc.a. de 462 millions de dollars.

Le campus Seprodémarre

Après un an de travaux, le nouveau centre deformation du roboticien vendéen Sepro a été inau-guré fin novembre à La Roche-sur-Yon.

Situé au cœur du TechnoCampus Robotique etCobotique, le campus Sepro, actif depuis l’été der-nier, offre une capacité d’accueil annuelle de plusde 1 500 personnes. Offrant des espaces de for-mation spacieux, équipés des dernières technolo-gies numériques, il comprend aussi des ateliersdotés de différents types de robots. Il bénéficie deplus de sa proximité avec le cluster de robotiqueindustrielle Proxinnov, qui aide à la diffusion de larobotique dans les p.m.e. et ETI vendéennes.

Les participants à l’inauguration ont pu aussidécouvrir l’avancée des travaux d’agrandissementde l’usine. Sepro a en effet lancé un investisse-ment de plus de 10 millions d’euros pour rénoverses locaux existants et agrandir de 7 000 m² sesateliers de fabrication. Ces opérations qui devraientaboutir au printemps prochain permettront auconstructeur de faire passer sa capacité annuellede production de 3 000 à 5 000 robots et de déve-lopper des prestations de services. Ce dernier,encore indépendant actuellement, a en effet pourobjectif de combiner la construction de robots etles activités d’automatisation industrielle.

Hahn rachète RethinkLa société allemande d’ingénierie robotique

Hahn Group a repris les brevets et marques de lafirme américaine en faillite Rethink Robotics. Cetteopération met dans l’escarcelle de Hahn la plate-forme de programmation intuitive de robots indus-triels Intera5 et surtout, les robots collaboratifsBaxter et Sawyer développés par Rethink. Hahnva poursuivre le développement inachevé de cescobots en les faisant bénéficier des acquis de l’in-génierie allemande afin de mettre sur le marché dessolutions robotiques collaboratives de très hautequalité. Hahn a déjà avancé ses pions dans cedomaine avec l’entité Hahn RobShare qui loue descobots à des plasturgistes, transformateurs demétaux et des logisticiens.

ThermoformageIllig en Roumanie

La plupart des constructeurs allemands debiens d’équipements sous-traitent ou disposentd’ateliers dans les pays de l’Est européen. Le spé-cialiste des machines de thermoformage Illig baséà Heilbronn près de Stuttgart va à son tour dispo-ser d’une base en Roumanie, avec la constructionen cours d’une usine à proximité de Sibiu, à unpeu plus de 250 km à l’est de Timisoara. Cette villea été sélectionnée car elle est actuellement l’unedes plus dynamique en Roumanie. Bénéficiantd’une bonne infrastructure routière et siège d’uneuniversité réputée, elle fournit une main d’œuvretrès bien formée.

Le projet est d’importance pour Illig, puisqu’ilcomprendra plusieurs halls de construction et d’as-semblage et des bureaux construits sur 60 000 m²de terrain.

ÉquipementKraussMaffei affine sa stratégie

Alors que son introduction à la Bourse deShanghai devrait être effective dans les premièressemaines de 2019, et que l’ensemble du groupea connu une progression de c.a. significative durantles 9 premiers mois de l’année 2018 (973 millionsd’euros, en progression de 1,6 %, avec un effectifrecord de 5 500 salariés dans le monde),KraussMaffei a communiqué un nouveau plan dedéveloppement quinquennal baptisé Compassbasé sur une stratégie à deux piliers, privilégiantle développement de services et produits numé-riques, ainsi que de nouveaux modèles commer-ciaux comme la location de machines Rent It, paral-lèlement à la construction mécanique

P U B L I - I N F O R M A T I O NR E CYC L AG E

Rapid GranulatorFidèle à son message « Obtenir plusavec Rapid », le constructeur suédoisprésentait un large aperçu de sa gammede broyeurs allant des petits modèles àcassettes Série 150, aux quatre Séries200 à 600 adaptées au recyclage enpied de presse, en ligne ou centralisé,

en injection, soufflage, thermoformage,extrusion, avec des débits matières

allant de 200 kg à4 t/h. Différents typesde goulottes d'alimen-tation et configurationsde coupe facilitentl'adaptation préciseaux caractéristiquesdes pièces et maté-riaux à recycler. Les Series 300, 400,500 et 600 bénéficient de la conception« à cœur ouvert » qui procure un accèsdirect sans obstacle aux pièces internesessentielles du broyeur et facilite aussiun contrôle visuel rapide pour prévenirtoute contamination lors des change-ments de couleurs ou de matières. Pour accroître les débits en réduisant enamont la taille des déchets à traiter, lesbroyeurs peuvent être complétés par lesdéchiqueteurs modulaires Raptor. Ilssont dotés d'un système de coupe origi-nal et d'une goulotte d'alimentation incli-nable par vérin électrique. Rapid propo-se 36 configurations de Raptor en deuxdiamètres de rotor et deux largeurs de

chambre de coupe (800 et 1 350 mm),avec 2 types de poussoirs, FlexiPUSHpneumatique et PowerPUSH hydrau-lique. Les Raptor peuvent être associésen mode Duo à un broyeur à châssis basLBB installé en dessous.

ALBRO TECHNOLOGIES/RAPID FRANCE

ZAC du Chapotin - 646, rue J. Récamier69970 ChaponnayTél: +33 (0)4 72 15 22 80Contacts : Xavier Augas [email protected]

En configuration Duo, un broyeur à châssis bas

LBB est installé en dessous d'un déchiqueteur

Raptor.

Le recyclage devenant obligatoire,l'offre de Rapid est d'autant

plus stratégique pour la plasturgie.

Fabriqués au Danemark, etdistribués en France par lasociété Stavem à Groissiatdans l’Ain, les systèmesMouldflo offrent une solutionfiable et abordable pourcontrôler le débit, la tempé-rature et la pression de l’eaudans chaque circuit desmoules. Ils permettent d’opti-miser la qualité des piècesmoulées et d’optimiser letemps de refroidissementgrâce à la recherche des ΔT etdébits optimums dans chaquecircuit. Ce sont également devéritables verrous car ils aler-tent l’opérateur et bloquent leprocess en cas de dérives liéespar exemple à un déréglementdu thermorégulateur, une obs-truction des circuits (tartreou corrosion), ou encore à desraccords défaillants.Montés à la place des boîtes àeau conventionnelles, lesnourrices Mouldflo sont peuencombrantes, elles peuventêtre montées dans l’environ-nement immédiat du moule

en réduisant d’autant la longueur des circuits. Ellesdonnent une vraie mesurede débit, contrairement aucontrôle visuel approximatifdes boîtes à eau, et leur main-tenance est réduite au mini-mum. Les versions de nourrices sontcaractérisées par leur matièreen aluminium extrudé anodisénoir ou en acier inoxydableAISI304, le nombre de zones4,8 ou 12, la température maxi-mum admissible 95°C ou120°C, les plages de débits parcircuit 1-15 ou 2-40 l/min et la

présence ounon de cap-teurs de pres-sion en entréeet en sortie.Le systèmec o m p r e n d également unbloc interfaceentrée/sortieplug & playqui reconnaitautomatique-

ment les nourrices connectéeset échange avec les périphé-riques presse.Enfin un mini-serveur surlequel le logiciel Mouldflo estinstallé assure le stockage desdonnées. La fonctionnalité inté-grée VNC (Virtual NetworkComputing) permet l’afficha-ge des données sous forme gra-phique sur l’écran de la pres-se, un ordinateur portable ouune tablette via un câbleEthernet. Il est égalementconforme à la norme de com-munication OPC-UA, donc tota-lement intégrable dans un

réseau de données Industrie4.0, ce qui limite les coûts deconfiguration. L’installation esttrès simple y compris sur desprocess existants.Stavem distribue également lagamme MouldPro, véritablegisement de solutions pour larégulation des moules et pourles transformateurs en général.

Mouldflo : une offre évoluéeThermorégulation

Le constructeur autrichienErema (représenté en Francepar Pronix) a lancé cet autom-ne sa nouvelle technologieVacunite qui associe son pro-cédé de reyclage bottle-to-bott-le Vacurema à un système bre-veté de polycondensation àl'état solide (SSP) développépar la société d’ingénierie suis-se Polymetrix. Vacunite se dis-tingue par le fait que toutes lesétapes du processus thermiquese déroulent sous vide dansune atmosphère d’azote. Celaréduit fortement la décolora-

tion des paillettes et des gra-nulés et élimine de manièrefiable les additifs susceptiblesde provoquer des réactionsindésirables au sein de la

matière enfusion. Autreavantage, lesystème devide nettoiel’azote, ce quisignifie qu’ilpeut être réuti-lisé, ce quiréduit lac o n s o m m a -

tion d’azote. Les particules depoussière restantes sont éli-minées des granulés avant leremplissage pour éviter lacontamination des préformes.

L’installation Vacunite neconsomme que 0,35 kWh parkg de RPET produit.La qualitéfinale du recyclé dépasse deloin les exigences en matièrede contact alimentaire.Cette nouvelle of fre Eremarépond ainsi aux défis aux-quels le recyclage du PETdevra faire face dans un procheavenir dans le cadre d’une aug-mentation rapide des taux derecyclage imposés dans lamajorité des pays.

Un nouveau procédé EremaRecyclage

Mouldflo : une offre complète facilement intégrablesur presse.

Les installations Vacunite ont une emprise au sol très réduite.

Sur le salon Fakuma, plusieurspresses étaient équipées d’unsystème Mouldflo. Ici, sur unepresse Fanuc 450 t.

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À ce jour, Fanuc a fourniau monde entier plus de quatremillions de commandes numé-riques, ainsi que 18 millionsde variateurs de vitesse.

Avec 550 000 unités ins-tallées dans le monde, la divi-sion robotique est un gros uti-lisateur de commandesnumériques. Elle représente32 % des activités mondiales,mais 60 % des ventes euro-péennes avec quelque 13 000robots livrés annuellement enEurope. « Ce secteur dépendbeaucoup de l’automobile, quiest notre plus gros secteur clientmais qui fluctue d’une annéesur l’autre en fonction des pro-jets », précise S. Tanzawa.

Fanuc commence à com-mercialiser des robots colla-boratifs ou cobots. « Lesattentes en matière de robotiquecollaborative sont très fortes.Notre gamme élargie de cobotsrépond aux besoins, mais il estpour l’heure dif ficile de diredans quelles directions la ten-dance évoluera ». De nom-breux clients européens sontdéjà équipés de cobots Fanuc,« Sur ce segment, le groupe sou-haite maintenir un positionne-ment haut de gamme of frantune précision, une durabilité etune sécurité de 1er plan ».

La division Robomachineest la deuxième entité enimportance. Ses ventes 2017-2018 ont représenté un peuplus de 25 % du c.a. mondialtotal. Ses activités regroupentà la fois la production desmachines-outils de tous types,centres de fraisage, découpeet usinage avec les gammesRobodrill, Robocut et la nou-velle Robonano très haute pré-cision lancée début en 2018,ainsi que la construction despresses à injecter tout-élec-triques. Avec pour client lamétallurgie en général dont lafabrication des moules pour laplasturgie et la transformationdes élastomères en particulier,cette division a déjà installéquatre millions de machines-outils dans le monde.

Considérée par Fanuccomme une machine-outilpour la transformation desplastiques, l’activité presses àinjecter tout-électriques

Roboshot avance tambour bat-tant. Le groupe a livré plus de60 000 presses Autoshot puisRoboshot depuis 1985, dont6 500 en Europe. « Bien quetout le mondeen Europeparle d’envi-ronnement etde réduction dela consomma-tion d’énergie,contrairementau Japon, letout-électriquene s’y est pasencore imposé.Mais quand cesera le cas etc’est pour bien-tôt, je suis per-suadé que nous en profiteronslargement du fait de notre expé-rience ». Jusqu’alors cantonnéau segment des forces de fer-meture de 15 à 350 t, le grou-pe a complété cette année sagamme par un nouveau modè-le de 450 t, type α-S450iA pré-senté pour la première fois aumois d’octobre. Interrogé surle pourquoi de ce choix res-trictif, S. Tanzawa met en avantdeux raisons, l’une technique,l’autre industrielle : « le seg-ment sur lequel nous sommeprésents représente un fort pour-centage du marché et lesmoteurs électriques nécessairespour des tonnages beaucoupplus élevés sont très volumineux.Notre dispositif industriel étaitde plus adapté à la fabricationde machines monobloc. Pourproduire la 450 t composée endeux bâtis, nous avons dû inves-tir dans une nouvelle unité d’as-semblage ». « Les atouts de nospresses sont la précision, la qua-lité et surtout la durabilité, avecun taux moyen entre pannes(MTBF en anglais) parmi lesmeilleurs du marché. Que cesoit pour nos machines-outils et

presses à commande numériqueou nos robots, notre MTBF peutatteindre 10 ans, à conditionde respecter les consignes demaintenance ».

S. Tanzawa estime que lapart de marché de l’injectiontout-électrique est actuellementde 30 % en Europe, dans lequelFanuc a 20 %. La croissancedes ventes en Europe despresses Robotshot et desmachines-outils est bonne,mais inférieure à celle desrobots. La tâche est en effetplus compliquée du fait de l’his-toire et de la qualité desconstructeurs européens.Depuis 2016, Fanuc Europeconnaît une augmentation à

deux chiffres sur l’ensemblede ses activités, atteignant unc.a. proche du milliard d’euros.Fanuc compte 21 filiales enEurope pour un total de 1 450salariés. Les principales étantcelles d’Allemagne (300 per-sonnes), France (220), Italie,et Royaume-Uni. La situationcommerciale est très bonnedans ces pays, mais S. Tanzawavoit en parallèle un fort déve-loppement dans les paysd'Europe centrale et orientale,en raison des besoins élevésen automatisation, de la pénu-rie de personnels qualifiés, etde la volonté des entreprisesd'Europe occidentale à y inves-tir massivement. Pour soute-nir cette croissance, le groupea créé des bureaux commer-ciaux en Roumanie et enSlovaquie en 2017, et un enSerbie cette année.

S. Tanzawa souhaite amé-liorer encore la communica-tion avec les clients européenset le service. Fanuc dispose enEurope d’importants stockspermanents, pas moins de3 000 robots par exemple, pourpallier les délais d’achemine-ment des équipements depuisle Japon et être très réactif. Ila également la volonté de ren-forcer la coopération entre lesentités robots, machines-outilset presses à injecter afin derépondre aux nouveauxbesoins industriels de cellulesautomatisées complètes «plug-and-play » intégrant usi-nage, moulage, montage,conditionnement.

DÉCEMBRE 2018 - JANVIER 2019



Fanuc à l’offensive en Europe

La plus grosse presse Fanuc, une Roboshot 450 t, est désormaisdisponible en Europe.

Fanuc est également présent sur le marché des cobots.

Dernièr né de la division machines-outil, ce centre d’usinage et degravure 5 axes par diamant Robonano offre une précision de 0,1 µm.

Entièrement intégré en production de commandes numériques, variateursde vitesse, machines-outils, presses à injecter, et robots, ce constructeur a faitde l’Europe l’un des axes privilégiés de son développement commercial.

Biens d’équipement R

L’OFFRE INDUSTRIE 4.0 DE FANUC

Fanuc a commencé à pro-

mouvoir en 2017 au Japon sa

conception de l’Industrie 4.0..

Baptisée FIELD (Fanuc

Intelligent Edge Link & Drive),

elle sera déployée en Europe

courant 2019. Plutôt que des

solutions basées sur le cloud,

FIELD privilégie la communi-

cation inter-équipements via

des réseaux rapides en usine. Selon le constructeur, cela

permet une collecte de données accélérée et répond

mieux aux préoccupations des clients en matière de sécu-

rité informatique.

Fanuc a intégré à FIELD d’importantes fonctionnalités de

maintenance préventive permettant d‘anticiper des pannes

de moteurs sur les robots, machines-outils et presses à

injecter. Il encourage l'utilisation des informations d'ana-

lyse délivrées par les fonctions d’intelligence artificielle

intégrées à la commande Fanuc. Le responsable tech-

nique Darren Whittal affirme que cela entraîne zéro temps

d’immobilisation des robots et presses à injecter (approche

Zero Down Time), en garantissant la disponibilité des

pièces de rechange en cas de besoin, pour une utilisation

maximale de la machine, et en veillant également « à cequ’un robot ne nuise pas à sa propre santé ».

conventionnelle. Pour ce faire, le groupe a créé enjuillet dernier la nouvelle entité commerciale DigitalService Solutions.

Recyclage NGR et Kuhne collaborent

Le constructeur autrichien d’équipements derecyclage Next Generation Recycling (NGR) a déve-loppé en partenariat avec le spécialiste allemanddes technologies d’extrusion Kuhne une nouvelletechnologie de polycondensation à l’état liquide(LSP) permettant le recyclage et l’extrusion enligne de déchets de PET. Ce développement a étéprésenté en novembre à plus d’une centaine d’in-dustriels au siège de NGR à Feldkirchen, en Haute-Autriche. Permettant selon son promoteur dedépasser les limitations d'autres procédés, la tech-nologie LSP assure la décontamination et la recons-truction de la structure moléculaire dans la phaseliquide du PET. Cela procure une meilleure flexibilitédans le retraitement de déchets entrants possédantpar définition des propriétés variables.

Permettant de produire des matériaux de qua-lité alimentaire, ce procédé autorise le mélange etde différentes formes de déchets PET, allant desflocons de bouteilles aux déchets de fibres, enpassant par les feuilles, les squelettes de ther-moformage, les feuillards et d’autres déchets demoindre valeur. NGR affirme également que sanouvelle technologie peut être utilisée pour recy-cler les copolymères de polyesters types PET-Get de polyoléfine. La ligne en démonstration com-portant en aval une installation Kuhne d’extrusionde feuilles thermoformables de qualité alimentai-re (conforme FDA) possédant d’excellentes quali-tés optiques et mécaniques. Bien entendu, le PETrecyclé sortant du réacteur LSP peut aussi passersimplement dans un système de granulation.

ExtrusionReifenhäuser croitaux composants

La direction familiale du groupe allemandReifenhäuser a décidé d’élargir son offre en équi-pement d’extrusion en proposant désormais descomposants en plus de ses extrudeuses et lignesd’extrusion. Il a créé pour cela une nouvelle entitécommerciale Reifenhäuser Extrusion Systems char-gée de la fabrication et la vente de filières, vis,cylindres, outillages pour l’extrusion de films etfeuilles, extrudeuses individuelles, changeurs defiltres, outils de fabrication de filaments. Cette acti-vité a été dans le prolongement de l’acquisition duun fabricant de filières et outillages d’extrusion, EDS.

Pour aider au développement de cette nou-velle activité, le groupe est en train d’investir plusde 10 millions d’euros à son siège de Troisdorfpour moderniser des ateliers considérés commeobsolète et les équiper de nouveau centres d’usi-nage, fraisage, perçage, afin de produire des extru-deuses et des outillages plus rapidement et àmeilleur compte.

NormesEuromap 84 pour l’extrusion

L’association européenne des constructeursde machines de transformation des matières plas-tiques et du caoutchouc Euromap a récemmentpublié les premières bases d’un projet d'interfacenormalisée d'échange de données sous architec-ture unifiée OPC UA adapté aux machines d'ex-trusion. Extension de l’Euromap 83 qui définit déjàles bases d’utilisation de l’architecture OPC UA,l’Euromap 84 procurera aux machines et lignesd’extrusion plastique et caoutchouc une connec-tivité numérique optimisée indépendante des pla-teformes et interopérable pour travailler dans unenvironnement Industrie 4.0. Le groupe qui définitcette nouvelle norme associe des experts travaillantpour 10 grands fabricants européens d’équipe-ments en relation avec des développeurs de sys-tèmes de contrôle et de logiciels MES, afin au finalde garantir une mise en réseau effective des équi-pements d’extrusion et de leurs périphériques avecdes ordinateurs centraux et des logiciels MES.Selon l’association européenne, l’Euromap 84 aide-ra à contrôler globalement la production en termesde débit, qualité des produits et consommationd'énergie notamment et à gérer l’affectation dessalariés aux différentes tâches. Les experts se sontparticulièrement intéressés à ce dernier aspect,les protocoles définis pour les activités d’injectionne pouvant pas être directement transposés aumonde de l’extrusion. Les versions préliminairesdes protocoles actuellement en test pour les lignesd’extrusion, les extrudeuses, les lignes de tirage etles pompes d’extrusion sont disponibles surwww.euromap.org/euromap84.


L’IML fait partie de l’offre deWittmann depuis de nombreusesannées. Profitant de ses largescompétences en robotisation,mais aussi injection, le construc-teur autrichien a développé unegamme de cellules automatiséesutilisant des robots entrant au-dessus du moule ou des robotslatéraux. Il a récemment dévoiléune nouvelle solution basée surun robot latéral W837 pro quiapporte à ce type d’applicationgrande vitesse de déplacement,conception modulaire et accessi-bilité optimale.

Ce nouveau système IMLW837 pro a été présenté en fonc-tionnement sur le salon Fakumaen interaction étroite avec une

presse à injecter haute cadenceWittmann-Battenfeld EcoPowerXpress 160. Il reprend des com-posants éprouvés des robots stan-dards de la marque comme lacommande R8 grâce à laquelletoute la programmation et lesréglages peuvent être effectuésde la même manière que sur lesapplications robotiques standards.L'utilisation de deux servomo-teurs synchronisés sur l'axe hori-zontal permet d’atteindre desaccélérations de 80 m/s², offrantainsi des temps de cycle et d’in-tervention dans le moule d’unegrande rapidité. Le système IMLprésenté à Fakuma, produisait descouvercles dans un moule 4empreintes avec un temps de

cycle inférieur à 3,5 s. Cetteprouesse technique est renduepossible par la mise en oeuvre de11 axes servo, partiellement syn-chronisés, qui assurent en fonc-

t i o n n e m e n tsimultané ledépilage des éti-quettes, leurdépose dans lemoule, l’évacua-tion des pièceset leur empilage.Les couverclesfinis moulés etdécorés sontensuite trans-portés sur unconvoyeur. Sinécessaire, une

inspection caméra peut égalementêtre effectuée.

Le système de transfert estégalement utilisé pour retirer lespremières pièces d’injection et les

pièces défectueuses qui sont dépo-sées sur un autre convoyeur. Lespièces bonnes sont quant à elles,transmises à un axe d'empilageséparé très stable grâce à un gui-dage assuré de chaque côté del’axe vertical. Cela garantit un posi-tionnement exact des pièces dansla zone d’empilage.

En cas d’intervention de main-tenance ou d’entretien, les deuxunités latérales, magasin d’éti-quettes et axe d’empilage, peuventêtre déplacées de 500 mm chacu-ne sur le châssis monobloc. Cettefonctionnalité garantit un accèsaisé à l’ensemble des composantsdu système.

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Wittmann développe un nouveau système IML




La cellule IML W837 pro est particulièrement rapide et précise.

Robotique

En pointe dans le développement desprotocoles Industrie 4.0 et Euromap 63et 77, le groupe Wittmann montrait àFakuma la pertinence de ses technolo-gies, l'intelligence artificielle venant ensoutien de solutions mécaniques et tech-niques très abouties. Pour compléter sonoffre, le groupe a pris une participationdans la startup italienne ICE-Flex quidéveloppe des logiciels de gestion deprocessus indus-triels (MES)capables de gérerdes sites comp-tant jusqu'à 50 presses à injecter et leurspériphériques. Wittmann Battenfeld vendsous la marque TEMI + le progiciel déve-loppé par ICE-flex, qui comprend desmodules pour la planifica-tion de la production, lasurveillance et le stocka-ge de données.Fêtant le 10e anniversairede la reprise deBattenfeld, Wittmanncentrait sa démonstrationInjection sur ses gammesmodulaires PowerSeries,fer de lance de cettemarque depuis 2010.Compactes, ergono-miques et économes enénergie, elles incluentdésormais des machinesverticales, représentéesici par une V Power160/750 équipée d'une tablerotative servo-électrique de 1 600 mmde diamètre offrant des temps de rota-tion très courts. La suppression de lacolonne centrale permet de faire passerles circuits d'alimentation en énergie parle centre du plateau ou d’installer un dis-tributeur rotatif compact.

Autre nouveauté, uneEcoPower Xpress de160 t conçue pour la pro-duction à haute cadenced ' e m b a l l a g e s à p a r o imince est venue compléterles modèles 400 et 500 ttout- électriques déjà dis-ponibles. Preuve de sacélérité, elle produisait des

couvercles en PPdans un moule4 empreintes avecdécor IML dans un

cycle de 3,1 s. Une EcoPower 90/350servait de démonstrateur aux fonctionna-lités Wittmann 4.0., reliée aux thermoré-gulateurs Tempro,doseurs Gravimax,

dessiccateurs Drymax etdébitmètres Flowcon enliaison avec la commandeUnilog B8. Celle-ciintègre les logicielsHiQFlow (contrôle de vis-cosité matière), HiQ-Melt(contrôle de qualitématières en mesurantl'énergie consommée lorsdu dosage) et HiQ-Metering (pilotage de lafermeture du clapet anti-retour pour contrôler levolume injecté), ainsiqu'un suivi de productionLa thermorégulation étaitillustrée par des régula-teurs à huile Tempro plus

D250 et D300, supportant des tempéra-tures allant jusqu'à 250 et 300 °C. Ilsdisposent d'une mesure de débit, ainsiqu'une pompe SpeedDrive haute perfor-mance à régulation de fréquence offrantfiabilité et efficacité énergétique. Côté robots, les nouveaux pique-

carottes Primus 10 et26 étaient en vedette.Livré en standard avecdes pinces, le Primus10 possède un axe hori-zontal 1 500 mm quifacilite son implantationau sein d'une enceintede sécurité de presse.Plus grand modèle de lagamme, le Primus 26(capacité d'emport de10 kg) se distingue parson axe de démoulage

sur poutre mobile. Sa course horizonta-le allant jusqu'à 6 m permet d'évacuerdes pièces jusqu’en arrière de la ferme-ture d'une presse.

Wittmann présentait aussi en avant-pre-mière sa nouvelle gamme de robotsWX. Très légers et dotés d'entraînementdéveloppés pour les robots linéaires, ilssont très dynamiques et consommentpeu. Leur fonction spéciale de gestionde vide économise les coûts de produc-tion grâce à un contrôle intelligent de laconsommation d'air. Leur axe vertical Ybénéficie d'un nouveau design qui facili-te l'accès aux circuits de préhension etde vide depuis les côtés du robot. Les robots WX possèdent aussi unnouvel axe de rotation entraîné par unmoteur à courant continu conçu pourdes applications nécessitant des tempsd'ouverture de moule réduit. Par rap-port au plus grand modèle existant,capable d'emporter des charges allantjusqu'à 30 kg, la nouvelle gamme WXest environ 25 % moins haute et 20 %plus mince.

P R E S S E S À I N J E C T E R E T P É R I P H É R I Q U E S

Des presses et périphériques

toujours plus communiquants

Cette presse EcoPower Xpress de 160 t était équipée d’un système IMLmettant en oeuvre un robot latéral Wittmann

Wittmann-Battenfeld

Nouvelle presse verticale V Power.

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Le robot Primus 26 peut équiper des presses jusqu’à 400 t de force de fermeture.


Selon les statistiques diffusées parl’association italienne desconstructeurs de machines,moules et équipements destinésà la plasturgie, ses membres ontvu leurs exportations diminuer de0,6 % durant les 9 premiers moisde l’année 2018. Par contre, sur lamême période, les importationsont progressé de 11,4 %, boostéesau premier semestre par des inci-tations gouvernementales à l’in-vestissement, qui ont plutôt profitéaux machines étrangères, notam-ment allemandes. AlessandroGrassi, le président d’Amaplast atoutefois fait remarquer que lesentreprises allemandes ont éga-lement fait face à une chute deleurs exportations : de + 10 % jus-qu’en juin, elles sont tombées à +4,5 % en septembre.Globalement, les ventes depresses à injecter, lignes d’extru-sion et machines de soufflage ita-liennes sont restées assez stables.La baisse a été plus sensible pourles équipements périphériques etles moules. Les ventes en Asie ontaugmenté de 9,7 % (surtout enInde et Corée), tandis qu’elleschutaient de 37 % au Moyen-Orient. L’ALENA a progressé de6,5 %, grâce au Mexique, tandisque l’Amérique centrale et du Suda connu une baisse de près de13%, notamment du fait del’Argentine. Les ventes en Afriquedu Nord ont augmenté de 13 %.Les exportations vers l’UnionEuropéenne sont restées stables,mais la zone d’influence russe abaissé de 12 %.Selon A. Grassi, « La tendance à labaisse des ventes à l’étranger n’estpas une surprise, dans un contex-te de perte de croissance en Italieet Europe ». Mais, comme 2017 aété une année record, nous pou-vons considérer les résultats 2018comme assez positifs ».

L’Italiepiétine

Statistiques


P






Au début des années 2000, deschercheurs danois issus de pôlesuniversitaires spécialisés ont initiédes développements très innovantsqui ont rencontré un succès mon-dial. Créé en 2005 et entré en pro-duction en 2008, Universal Robotsa ouvert le chemin avec sonconcept de robots collaboratifs (oucobots), de petits appareils flexibles,facilement programmables et peucoûteux, aux côtés desquels deshommes pourraient travailler entoute sécurité, sans barrière phy-sique. Désormais détenue parl’américain Teradyne basé àBoston, Universal Robots (UR)devenu leader mondial de sondomaine reste basé à Odense auDanemark, avec des filiales etbureaux commerciaux sur presquetous les continents. Enregistrantdes taux de croissance record, lasociété qui ne cesse d’embaucher,a enregistré un c.a. de 170 millionsde dollars en 2017. En plus de sagamme de 3 cobots UR3, 5 et 10(3, 5 et 10 kg maxi d’emport) utili-sés à l’heure actuelle sur 27 000sites industriels, dans 80 % des cassans barrières de sécurité,Universal Robots a lancé une ver-sion légèrement redessinée UR3e,5e et 10e, dotée de capteurs decouple et de force, d’articulations decoudes facilement remplaçables etd’une tablette d’apprentissage intui-tive permettant à tout le monde de

programmer, utiliser et intégrer enproduction les cobots URe. Cettenouvelle gamme accentue encorel’aspect sécurité d’utilisation auxcôtés d’opérateurs humains, grâceà 17 fonctions de sécurité intégrées,conformes aux normes euro-péennes ISO 13849-1, Catégorie 3,PLd, et EN ISO 10218-1 complète,certifiées par TÜV NORD. La tablette intègre un nouvel outillogiciel, l’Application Builder, quifacilite et accélère encore le tempsde déploiement d’une applicationrobotique. Trois applications col-laboratives sont disponibles au lan-cement, le service de machine, l'as-semblage et l'emballage. Ellesprodiguent de conseils étape parétape pour les effecteurs finaux,

la programmation, les interfacesmachine, etc. L’interfaçage ducontrôleur du robot avec d'autreséquipements et la programmationpour des applications spécifiquestelles que la définition deforce/couple pour les applicationsde vissage ou la configuration demodèles d'empilages de palettessont également décrits.L’Application Builder permet ausside modéliser un poste de travail,pour en tester, à l’aide de la réali-té augmentée, la viabilité dans sonenvironnement de production. Fondée en 2015 et elle-aussi baséeà Odense, OnRobot se concentrepour sa part sur les outils robo-tiques intervenant en bout de brassur les cobots. Cette société abénéficié de plus de 100 millionsd’euros de financement qui lui ontpermis d’accélérer ses dévelop-pement et d’installer des filialescommerciales en Allemagne,Chine, États-Unis, Malaisie etHongrie. OnRobot intègre despinces, des capteurs et d’autreséquipements cobot pour faciliterl’utilisation de la technologie dansdes applications telles que l’em-ballage, les tests de qualité, lamanipulation des matériaux, l’en-tretien des machines, l’assembla-ge et le soudage. Elle a récemmentlancé un nouveau changeur d’ou-til compatible avec tous les outilsde bout de bras d'OnRobot et avec

l'ensemble des robots collabora-tifs du marché. Pesant seulement 200 g, le QuickChanger ne réduit pas la chargeutile du robot. Son format compactréduit également au minimum ladistance entre le magasin d'outilset le robot, et donc les contraintessur les articulations de ce dernier.Il libère les outils placés en bout debras d’un simple déclic et les outilsinsérés se placent automatique-ment en position correcte avec une

précision de ±0,02 mm. Ce chan-geur peut s’utiliser sur tout brasrobotique, drone ou autre équipe-ment doté d’une bride de raccor-dement ISO-9409-1. Dans ce trio danois de spécialistedes robots collaboratifs, MobileIndustrial Robots (MiR, devenu luiaussi propriété du groupeTeradyne, suite à son rachat pourplus de 120 millions d’euros, et 100

de plus en cas d’atteinte d’objec-tifs fixés pour 2020) s’est pour sapart spécialisé dans le développe-ment de chariot mobiles très com-pacts, autonomes, et comme toutrobot collaboratif, capable de tra-vailler en toute sécurité pour leséquipements et surtout leshommes situés à proximité. Crééen 2013, MiR a connu le mêmedéveloppement exponentiel (c.a.multiplié par 5 de 2015 à 2016, ettriplé entre 2016 et 2017)qu’Universal Robots, installant descentaines de chariots MiR 100, 200,et désormais 500 (charges utilesrespectives de 100, 200 et 500 kg)dans plus de 40 pays. Parfaitementautonomes, simples à programmerpour qu’ils puissent circuler libre-ment dans les ateliers et entrepôtslogistiques, les chariots MiR n’ontpas besoin d’aimants, ni de câblesinsérés dans le béton et de fais-ceaux lasers. Leur implantation etleur exploitation sont bien moinscoûteuses qu’un système filogui-dé, avec un retour sur investisse-ment très rapide. Ils facilitent faci-lite en outre l’af fectationd’opérateurs à des tâches bien plusproductives que la collecte et letransport de caisses et cartonsentre différents points des usines.

Le Danemark, royaume de la robotique collaborative

Robotique

Le constructeur italien Biesse alancé cette année une gamme demachines de thermoformage deplaques pour applications indus-trielles, complétant ainsi idéalementson offre à destination des plas-tiques et composites comprenantdes centres d’usinage à c.n., des sys-tèmes de découpe par jet d’eau, desscies et machines de ponçage.Cette gamme est issue du rachatde la société Terma, animée parLuca Fraccaro qui possède près de45 ans d’expérience dans la concep-tion de machines de thermoforma-ge. La gamme Terma de Biessecomprend ainsi des machinessimples d’utilisation, très flexiblesen termes de formats de plaques etépaisseurs de formage, et dotéesde technologies éprouvées. Aucune compromis n’a été fait enmatière de solidité et rigidité : unemachine Terma pèse jusqu‘à 3 foisplus que la moyenne des machinesconcurrentes. Le fonctionnement est très auto-matisé. Une fois les plaques char-gées par des ventouses, la com-mande centrale contrôle desdispositifs opérant l’alignement etle centrage optimal des plaques,garantissant le positionnement pré-cis en zone de formage. Les chan-gements de formats de moules sontsimples et rapides. La reconnais-sance de l’outillage et le réglage en

position automatisé de la plaquepermettent de préparer et lancerfacilement une production. Unegestion de température économeest assurée par un préchauffage à

quartz, suivi d’un chauffage parhalogène dans la zone du moule,puis un refroidissement par airdurant la finition. Ces nouvellesmachines bénéficient de l’appui

technique et commercial de lastructure mondiale du groupeBiesse, 4 100 salariés sur 12 sites deproduction et 39 filiales, complétéspar 300 agents et revendeurs.

Fondé en 1969 par Giancarlo Selci,Biesse a réalisé en 2017 un c.a. de690 millions d’euros.

Biesse lance les formeuses TermaThermoformage

Avec des sociétés comme Universal Robots, OnRobot et MiR, le pays scandinave a réveillé le monde de la robotique industrielle.

Les nouveaux cobots UR-ebénéficient d’une tabletted’apprentissage intuitive.

Double main de préhensionOnRobot.

Les chariots MiR500 peuventemporter jusqu’à 500 kg.

P U B L I - I N F O R M A T I O NÉQ U I P E M E NTS PÉR I P HÉR I Q U E S

Motan-ColortronicÉquipant déjà le MiniBlend V, le modulede mélange mécanique forcé des pulvé-rulents MB-2l a été adapté (sous la déno-mination MC 2l ) pour les doseurs volu-métriques MiniColor V et gravimétriqueMiniColor G.

Une version intégrable dans des sys-tèmes de dosage tiers existe également.Diverses options de connexion, d'assem-

blage et de protection permettent uneutilisation flexible. L'unité peut être instal-lée directement sous l'unité de dosagesur la machine ou combinée avec deschargeurs de matières et des vannes dedosage ainsi que de petits bacs deséchage. Commandé par un systèmeVolu MC disponible en tant que moduleséparé, cet équipement règle de manièrefiable la vitesse de rotation du mélangeuren fonction de la valeur de consigne défi-nie pour différents matériaux et mélangesConnaissant un succès croissant, le sys-tème de couplage manuel optimiséMetroConnectU /C renforce la fiabilitéd'emploi des systèmes de transport sousvide. Facile à utiliser, il peut être doté detuyauteries en acier nitruré pour résisteraux matériaux les plus abrasifs.Participant activement au développementdes solutions Industrie 4.0, Motan pré-sentait son système modulaire de ges-tion centralisée des matières LINKnet3.0. Une version simplifiée peut êtredotée du nouveau collecteur de donnéesAlarm, un boîtier qui ouvre de nouvelles

possibilités pourla surveillancenumérique desproductions. La sortie desalarmes est pos-sible sur toutappareil compa-tible Internet etpeut donc êtrediffusée sur tousterminaux, PC,tablette ousmartphone.

Le module de mélange 2l-MB (pour

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