JOURNAL N°17 - 2008 (03-08) - eglise-ruminghem.net · 3 Lisons ensemble l’évangile de Jean,...

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1 L’épi JOURNAL D’INFORMATION ET D’ÉDIFICATION DE L’ÉGLISE DE RUMINGHEM Eglise évangélique - Route d’Audruicq - 62370 - Ruminghem http://www.eglise-ruminghem.net/ Trimestriel Mars - Avril - Mai 2008 3 ème année N°17 gratuit Page 3 APPELÉ À REPRÉSENTER DIEU… Page 4 TÉMOIGNAGE DE JANET SMITH Page 5 ZOOM SUR…, LA LIBRAIRIE Page 6 JEUNE, PROIE FACILE Page 8 QUI EST LE PÈRE,QUI EST LE FILS ? Page 11 PAGE RESERVEE AUX ENFANTS SOMMAIRE Moïse, dans le désert, a mené une vie de routine pendant 40 ans. Souvent dans l’église, nous sommes également soumis à la routine. Tiraillés entre le désir de faire une grasse matinée le dimanche matin et la peur des « points en moins » que le Pasteur pourrait donner si l’on manque un culte et du « qu’en dira-t-on ». La routine s’est instal- lée chez certains, et ils viennent mais ne croient plus que Dieu est au milieu de nous et qu’Il veut faire quelque chose de nous, alors ils ne vivent plus rien, ils viennent et repartent, ils critiquent la musique, la prédication, alors qu’eux-mêmes ne font rien… Alors que Dieu a toujours quelque chose à nous dire, Il veut bouleverser nos vies. Dieu sait toutes choses. Il dit à Paul « Ne te tais pas dans cette ville, j’y ai un peuple nombreux ». Pourquoi Dieu a-t-il envoyé Moïse ? Ce n’était pas pour atteindre son cœur ! Chapitre 2 d’Exode. “ Longtemps après, le roi d’Egypte mourut, et les enfants d’Israël gémissaient encore sous la servitude, et poussaient des cris. Ces cris, que leur arra- chait la servitude, montèrent jusqu’à Dieu. Dieu entendit leurs gémissements, et se souvint de son alliance avec Abraham, Isaac et Jacob. Dieu regarda les enfants d’I- sraël, et il en eut compassion.” (Ex 2:23-25 LSG) Voilà le pourquoi de l’appel. Dieu a compassion de cette multitude d’enfants qui sil- lonnent nos villages, qui ne connaissent rien de Jésus, qui n’ont aucune espérance, mais de la rébellion dans leur cœur. Ainsi que de ces personnes âgées qui vivent dans les maisons de retraite, qui pour la plupart n’ont aucune visite de leurs proches, et qui souffrent dans leur cœur et dans leur âme. Il y a aussi ces multitudes d’hommes et de femmes qui se construisent de belles maisons et gagnent de l’argent et ont des relations et qui pourtant n’ont aucu- ne expression de joie sur leur visage. Dieu a compassion d’eux. Tous ces gens qui vivent autour de nous vivent dans la « grande Egypte » qu’est le monde, et Dieu voudrait aller les chercher car Il a compassion. Alors Dieu va devoir agir comme Il l’a fait autrefois. Qu’est-ce Dieu va faire pour réveiller mon âme et mon cœur dans mon train-train de vie ? Il faut s’imaginer le rythme de vie de Moïse. J’imagine qu’il devait faire des cauchemars car son passé avait été agité. Il devait être abattu, il n’avait plus de visions et cela pendant 40 ans. C’est très difficile de déloger quelqu’un de ses habitudes et nous en avons tous à différents moments de la journée. Mais, Dieu en est capable. La prière est un dialogue avec Dieu, évidemment elle devient pénible quand elle n’est qu’un monologue, quand il n’y a pas de rencontre avec Dieu. Quand Dieu parle, Il ne parle pas pour ne rien dire. Suite page 6

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L’épi JOURNAL D’INFORMATION ET D’ÉDIFICATION

DE L’ÉGLISE DE RUMINGHEM

Eglise évangélique - Route d’Audruicq - 62370 - Ruminghem http://www.eglise-ruminghem.net/

Trimestriel Mars - Avril - Mai 2008 3ème année N°17 gratuit

Page 3

APPELÉ À REPRÉSENTER DIEU…

Page 4 TÉMOIGNAGE DE JANET SMITH

Page 5 ZOOM SUR…, LA LIBRAIRIE

Page 6 JEUNE, PROIE FACILE

Page 8 QUI EST LE PÈRE,QUI EST LE FILS ?

Page 11 PAGE RESERVEE AUX ENFANTS

SOMMAIRE

Moïse, dans le désert, a mené une vie de routine pendant 40 ans. Souvent dans l’église, nous sommes également soumis à la routine. Tiraillés entre le désir de faire une grasse matinée le dimanche matin et la peur des « points en moins » que le Pasteur pourrait donner si l’on manque un culte et du « qu’en dira-t-on ». La routine s’est instal-lée chez certains, et ils viennent mais ne croient plus que Dieu est au milieu de nous et qu’Il veut faire quelque chose de nous, alors ils ne vivent plus rien, ils viennent et repartent, ils critiquent la musique, la prédication, alors qu’eux-mêmes ne font rien… Alors que Dieu a toujours quelque chose à nous dire, Il veut bouleverser nos vies. Dieu sait toutes choses. Il dit à Paul « Ne te tais pas dans cette ville, j’y ai un peuple nombreux ». Pourquoi Dieu a-t-il envoyé Moïse ? Ce n’était pas pour atteindre son cœur ! Chapitre 2 d’Exode. “ Longtemps après, le roi d’Egypte mourut, et les enfants d’Israël gémissaient encore sous la servitude, et poussaient des cris. Ces cris, que leur arra-chait la servitude, montèrent jusqu’à Dieu. Dieu entendit leurs gémissements, et se souvint de son alliance avec Abraham, Isaac et Jacob. Dieu regarda les enfants d’I-sraël, et il en eut compassion.” (Ex 2:23-25 LSG) Voilà le pourquoi de l’appel. Dieu a compassion de cette multitude d’enfants qui sil-lonnent nos villages, qui ne connaissent rien de Jésus, qui n’ont aucune espérance, mais de la rébellion dans leur cœur. Ainsi que de ces personnes âgées qui vivent dans les maisons de retraite, qui pour la plupart n’ont aucune visite de leurs proches, et qui souffrent dans leur cœur et dans leur âme. Il y a aussi ces multitudes d’hommes et de femmes qui se construisent de belles maisons et gagnent de l’argent et ont des relations et qui pourtant n’ont aucu-ne expression de joie sur leur visage. Dieu a compassion d’eux. Tous ces gens qui vivent autour de nous vivent dans la « grande Egypte » qu’est le monde, et Dieu voudrait aller les chercher car Il a compassion.

Alors Dieu va devoir agir comme Il l’a fait autrefois. Qu’est-ce Dieu va faire pour réveiller mon âme et mon cœur dans mon train-train de vie ? Il faut s’imaginer le rythme de vie de Moïse. J’imagine qu’il devait faire des cauchemars car son passé avait été agité. Il devait être abattu, il n’avait plus de visions et cela pendant 40 ans. C’est très difficile de déloger quelqu’un de ses habitudes et nous en avons tous à différents moments de la journée. Mais, Dieu en est capable. La prière est un dialogue avec Dieu, évidemment elle devient pénible quand elle n’est qu’un monologue, quand il n’y a pas de rencontre avec Dieu. Quand Dieu parle, Il ne parle pas pour ne rien dire. Suite page 6

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JOURNAL INTERNE

DE L’EGLISE DE RUMINGHEM

Tél. 03 21 82 77 02 - Fax : 03 21 82 25 10 http://www.eglise-ruminghem.net

Trimestriel – IPNS à Saint-Omer N°17 – Mars - Avril - Mai 2008

SORTIE DU PROCHAIN NUMÉRO JUIN 2008

PUBLICATION Stéphane Vigneron

RÉDACTION Guy George Patrice Wils

Fabienne Navarro Pierre-Yves Lequeux - Bernadette Lequeux

Graziella Frenoy Véronique Vigneron

PHOTOS - ILLUSTRATIONS Stéphane Vigneron

CORRECTIONS Marie-Paule George – Francesca Dewaele -

Graziella Frenoy - Lequeux Pierre-Yves

DIFFUSION – EXPEDITION Bernadette Lequeux - Véronique Vigneron

RUMINGHEM Prière : Mercredi .................. 19 h 30 Culte : Dimanche ................ 10 h 00 Evangélisation : Dernier dimanche .... 15 h 00 Etude biblique : 3ème mercredi ........... 19 h 30 Jeûne et prière : 3ème semaine .... tte la journée Prière (enfants) : 1er jeudi ..................... 9 h 30 Intercession : 3ème vendredi ........... 20 h 00

PERMANENCE Tous les mercredis : ........... de 10 h 00 à 12 h 00

(Sur rendez-vous – Tél : 03 21 82 77 02)

ARQUES-ST-OMER Rens. : 03 21 98 57 82 Cellule : Tous les 15 jours ...... 19 h 30

ISQUES-BOULOGNE Rens.: 03 21 82 77 02 Cellule : Tous les 15 jours …...20 h 00

GRAVELINES-DUNKERQUE Cellule : 2ème et 4ème vendredi . 19 h 30

BUYSSCHEURE Rens : 03 28 43 07 99 Culte : ............................. 3ème dimanche 10 h 00

Siège social 107, rue du Rivage 62370 Ruminghem 03 21 82 77 02 – Télécopie : 03 21 82 25 10

http://www.eglise-ruminghem.net/ Président : ............................... Guy George Vice-Président : ......... Pierre-Yves Lequeux Trésorier : ................... Marie-Paule George Secrétaire : .................. Jean-Marc Dewaele

Il était une fois... Dans une petite localité de la France pro-fonde, le pasteur fait afficher l'avis suivant sur la porte de l'église: "Ce matin, à 8h30, notre honorable frère Jean Martin, nous a quitté pour le Paradis." Le soir, une main inconnue avait rajouté: - "Ici Paradis -stop- 19h00 Jean Martin toujours pas arrivé -Stop- Sommes inquiets -Stop-

Jésus leur dit : Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi ? Alors Il se leva, me-naça les vents et la mer, et il y eut un grand calme"

Matthieu 8.26

DE GUY GEORGE

En qui mettre son espoir ?

Tous les hommes de la planète espèrent avoir une vie meilleure, et, lors des élections, qu’elles soient nationales ou locales, les promesses faites par ceux qui gèrent les affaires du pays ne sont pas toujours suivies d’effets. Alors c’est sûr, la prochaine fois, nous choisirons différemment, et ainsi va le monde. Comme dit le proverbe, le bonheur des uns fait le malheur des autres. Com-ment faire pour que chacun y trouve son compte et qui sera à la hauteur de ces choses ? En réalité, il y aura toujours des imperfections et des insatis-factions, quelle que soit la manière dont les affai-res seront gérées. Dans l’église de Jésus-Christ, c’est un peu différent, la discipline règne dans le respect, chacun veut honorer son Dieu et aimer son frère. Il n’y a pas de revendication, car cha-cun trouve auprès de son Seigneur de quoi satis-faire sa vie. C’est pour cela que l’église est vi-vante et que les déçus de la vie peuvent y trouver la source du bonheur, une vraie communion avec Dieu, Jésus règne au milieu de son peuple !

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Lisons ensemble l’évangile de Jean, verset 1 ; 18 : « Personne n'a jamais vu Dieu ; Dieu le Fils unique, qui est dans le sein du Père, lui, l'a fait connaître. » Et maintenant 1 Jean 4:12 « Personne n’a jamais vu Dieu. Si nous nous aimons les uns les autres, Dieu de-meure en nous, et son amour est parfait en nous. » Dans l’Evangile de Jean, nous voyons que le Dieu invisi-ble se manifeste au monde par le Seigneur Jésus-Christ. D’autre part, dans l’épître de Jean, nous retrouvons répé-tée l’expression : « Personne n’a jamais vu Dieu. » Mais maintenant Dieu se manifeste au monde, non par Jésus-Christ, car Il est retourné au ciel et se trouve désormais assis à la droite du Père, mais par les croyants. N’est ce pas incroyable que maintenant nous sommes appelés à représenter Dieu sur terre ! Quelle grâce, quelle respon-sabilité ! Dieu le père s’est manifesté à nous par son Fils unique, et il se manifeste en nous par l’amour fraternel que nous avons les uns pour les autres. Cet amour est une preuve de sa présence en nous, de sa communion intime avec nous. Et oui, le monde voit que nous sommes disciples de Jésus-Christ à l’amour que nous avons les uns pour les autres ! 1 Jean 4:16 « Et nous, nous avons connu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour ; celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui. » Ainsi, l’amour de Dieu demeure en nous et son amour est parfait en nous. Quand nous nous aimons, son amour est parfait en nous.

Nous ne sommes pas appelés à garder pour nous les bénédictions de Dieu, mais à être des canaux pour les répandre. L’amour de Dieu ne nous est pas donné pour le conserver pour nous, mais pour le communiquer aux au-tres en abondance. Quand nous nous aimons ainsi les uns les autres, nous donnons la preuve que nous som-mes en Lui, et qu’Il demeure en nous, et que nous som-mes en communion avec son Esprit. Aimer est aussi un remède. Un remède contre la tristes-se, l’angoisse, contre la peur. Aimer est aussi une arme défensive et offensive. L’amour est une arme qui permet de riposter contre les critiques, les attaques. Jésus n’a-t-il pas dit d’aimer ses ennemis, bénir ceux qui nous font du mal. Voici donc l’ordonnance qu’a prévue Jésus, notre divin médecin. Répondre à tou-tes attaques par l’amour. Gal 6 : 15 « Car en Christ Jésus, ce qui compte, c’est la foi agissante, (ou efficace) par l’amour ». Nous compre-nons par ce verset que la foi est la racine, la charité ou l’amour selon les traductions est le fruit, et non l’inverse. La foi « en Christ » est le germe de la vie de Dieu dans l’homme, elle ouvre au croyant l’accès à l’amour de Dieu Dans le ciel, il n’y aura plus que l’amour, parce que la foi et l’espérance n’auront plus de raison d’être. Alors n’oublions pas de demander, de prier pour recevoir cet Amour : « Que le Seigneur fasse abonder et déborder votre amour les uns pour les autres et envers tous les hommes, à l’exemple de celui que nous avons pour vous ; » (1 Thessaloniciens 3:12)

Patrice Wils

L’église est une réalité spirituelle. Spirituelle ne veut pas nécessairement dire abstraite, car les relations qui unissent les Chrétiens sont parfois très concrètes. Cepen-dant, pour expliquer cette réalité spirituelle, les rédacteurs du Nouveau Testament ont utilisé des comparaisons sensées nous permettre de mieux comprendre telle ou telle vérité sur l’église.

Par exemple, l’église est comparée à une construction, fondée sur la personne du Christ. Les Chrétiens sont comparés à des pierres vivantes. Cette construction, comme toutes les constructions, doit être cohérente, bien assemblée, sous peine de s’écrouler. Dieu en est l’architecte.

Penchons-nous un instant sur un autre exemple : l’é-glise vue comme un corps. Notez que Paul utilise successive-ment les deux comparaisons. Dans le texte de son épître aux Corinthiens (1 Co 12 v 12), il déclare que « le corps humain est un tout, et pourtant il a beaucoup d’organes. Et tous ces orga-nes, dans leur multiplicité, ne constituent qu’un seul corps. Il en va de même pour ceux qui sont unis au Christ ».(traduction Semeur) Cette comparaison va plus loin : en prenant les exemples des Grecs et des Juifs, des esclaves et des hommes libres, il dépeint des groupes d’individus diamétralement opposés qui consti-tuaient l’église d’alors. Il existait un fossé énorme entre un Juif et un Grec (un non-juif, un païen). Et pourtant,

Paul affirme qu’ils forment un même corps. De nos jours, on pourrait dire que jeunes et vieux, ruraux et citadins, intellectuels et manuels, riches et pauvres, noirs et blancs, for-ment un seul corps s’ils appartiennent à l’église. Allons même plus loin : baptistes, évangéliques, … tout ceux qui ont mis leur confiance en Jésus Christ pour être sauvés font partie de l’égli-se, au sens large (par opposition à l’église au sens de église lo-cale). Former un seul corps tout en étant multiples et différents, c’est le défi que l’église doit relever. Paul continue en disant que chaque organe est utile, a sa place dans le corps et que tous doivent prendre soin les uns des autres. Le corps est composé de très nombreux organes, certains très visibles, d’autres pas, mais combien essentiels pourtant ! Vous pouvez vivre avec une main en moins, mais pas avec un cœur ! Le corps n’est pas une simple juxtaposition d’organes (comme les livres posés côte à côte sur les rayons de ma bibliothèque). Il existe des liens étroits entre eux, liens que les scientifiques n’ont pas fini de découvrir. Qu’en est-il des membres de l’é-glise ? Le corps, naturellement, sauf désordre psychiatrique, va tout mettre en œuvre pour assurer sa survie. Un organe blessé, même par une égratignure, le corps va tout faire pour le soigner, désin-fecter la plaie, sinon, c’est rapidement les complications qui arrivent ! Il arrive qu’on ampute, mais c’est exceptionnel :

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Janet a commencé son témoignage par la prière, puis, par un verset de la Bible qu’elle a lu d’abord dans sa langue maternel-le, l’anglais, avant de le lire en français. Psaume 116 verset 15 : « Elle a du prix aux yeux de l’Eternel, La mort de ceux qui l’aiment. » Dans la version anglaise « du prix » est traduit par « précieux » et c’est vraiment sur ce mot que Janet voulait insister tout au long de son témoignage. La mort de ceux qui aiment l’Eternel a un prix précieux pour l’Eternel. Puis, elle a voulu ajouter un mot sur la louange pour compléter ce que Guy avait indiqué au sujet de la louange qui pouvait continuer à la maison. La louange c’est d’abord dans le cœur de Dieu. Elle fait partie du cœur de Dieu, de la présence de Dieu. Elle est la responsabilité, le travail et le plaisir de tous ceux qui aiment Dieu et le suivent. Mais tout cela, c’est parce que la louange fait partie du cœur de Dieu. Très souvent, nous commençons à louer Dieu dans une église mais plus nous gran-dissons dans le Seigneur plus la louange continue à la maison grâce au Saint Esprit, et vice versa, plus nous grandissons avec le Seigneur, plus la louange est constante à la maison, plus elle débordera dans nos vies et alors plus la louange du dimanche prendra de l’importance, un essor que nous ne connaissons pas. « Le18 juillet 2007, je ne sais pas ce que vous faisiez mais moi, je sais ce que je faisais, ce que les enfants faisaient, ce que Keith faisait. Lorsque quelqu’un a téléphoné à la maison pour nous annoncer le décès de Keith, j’ai pris les enfants tout de suite après dans le jardin et j’ai commencé à chanter. Je ne sa-vais pas ce que j’allais faire ou dire alors j’ai ouvert la bouche et je me suis mise à chanter. J’ai entonné un cantique que je n’avais pas chanté depuis 1980 car c’est un très vieux chant anglais. C’était le Seigneur qui avait mis ce chant dans ma bou-che parce qu’il y a toute une partie qui dit :« Tu me donnes la

puissance pour chaque heure » et c’est mon témoignage, le Sei-gneur me donne la puissance pour chaque heure. C’est une di-mension de ce dont je vous parlais tout à l’heure, la louange constante, qui nous fait vivre, qui glorifie le Seigneur et parce que cette louange est constante dans nos vies, elle touche l’Eglise le dimanche, plutôt que la louange naisse le dimanche et si nous avons de la chance, nous éclabousse un peu pour le reste de la semaine. C’est quelque chose qui vit en nous parce que c’est le Seigneur, car Il nous donne. Il me donne la puissance pour cha-que heure. Le dimanche 15 juillet, Keith avait prêché à Haze-brouck et son thème était « qu’est ce que nous faisons ? Que se passe-t-il après la mort ? Nous sommes où ? Quand et avec qui ? ». Je ne suis pas souvent au culte car d’habitude, je suis derrière avec les enfants. Pour une fois, j’avais assisté à la prédi-cation. J’étais assise à côté d’une veuve que j’essayais d’aider, c’était un peu difficile. Cela faisait trois ans que son mari était décédé et elle vivait dans une sorte de dépression. Keith avait posé sa question et alors je m’étais tournée vers cette dame, je lui avais dit : « aujourd’hui avec Moi dans le paradis ». Un petit moment après, Keith avait dit aussi ce verset « aujourd’hui avec Moi dans le paradis ». Cela m’interpelait tout particulièrement. Ce 15 juillet, après le culte, Esther, Noémie et moi, étions allées dire au revoir à Keith qui partait en montagne avec une partie de la famille. C’était notre au revoir pour ce monde. Nous le rever-rons bien sûr mais c’était la dernière fois que nous le voyions dans ce monde. Le jour du décès de Keith, ce même verset était écrit sur le calendrier. Le Seigneur avait exagéré ses attentions envers nous. Le dimanche précédent le 08 juillet, je n’étais pas là, j’étais derrière avec les enfants, Keith avait déjà parlé sur la mort « où est-ce que nous sommes après la mort ? Qu’est-ce que c’est la mort ? Qu’est-ce que c’est les cieux ? » Il avait préparé sans le savoir l’Eglise pour une prochaine étape. Le dimanche 15 juillet, Dieu avait permis, dans sa grâce, que je sois présente quand Keith prêchait, à ce dernier culte, pour que je fasse partie avec l’Eglise de cette préparation pour la nouvelle étape pour Haze-brouck. Alors « précieux » dans les yeux de l’Eternel est la mort de ses saints. Je vous ai dit où était Keith le 18 juillet. Avec Mr Craddock et mon amie Gill, je me trouvais dans un cimetière parce qu’une dame gitane, que nous suivions de près venait tout juste de décé-der. Cette femme de 23 ans avait été très atteinte d’un cancer et avait deux petits enfants qui souffraient. Mr Craddock et moi, car Keith à cette époque était très occupé par la construction de notre salle, nous rendions visite régulière-ment à cette famille et au campement gitan surtout parce que les pasteurs étaient à Aire sur la Lys pour une campagne d’été, alors Mr Craddock et moi, nous étions là très souvent. Magalie est décédée le samedi soir, entre les 14 et 15 juillet. On nous avait contactés le 15 pour nous dire qu’elle était décédée. Keith était allé la voir le jeudi précédent à l’hôpital. Il avait pu passer un long moment avec elle et son époux qui n’est pas encore au Sei-gneur. Nous avions organisé le départ de Keith avec Grâce, ma deuxième fille, pour les vacances. Mr Craddock et moi, repré-sentions l’Eglise lors des funérailles. En dernière minute, Gill, notre amie a annulé tout ce qu’elle devait faire pour venir aussi, elle avait dit que sa place était avec nous, donc nous étions à trois au cimetière. Suite page 7

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L’apôtre Paul comparaît souvent l’église à un corps composé de plusieurs membres, et notre église elle-même est composée de nombreuses personnes qui assurent différentes responsabi-lités. Dans cette rubrique, vous allez pouvoir découvrir les différen-tes activités menées au sein de notre Eglise. Il y a celles directement ou indirectement liées au culte du Dimanche matin (ainsi que d’autres réunions habituelles ou ponctuelles) :

l’accueil des personnes assistant aux cultes la gestion de la partie « louanges » par :

la partie très technique : la sono la vidéo projection qui nous permet de lire les

chants et les versets « du jour » des chantres qui nous donnent le « la » des musiciens qui entraînent les chants la direction de la louange qui la prépare et la

guide la Sainte Cène servie par 2 personnes « volontaires-

désignées » l’offrande collectée par une personne de même

« VD » (voir ci-dessus) la prédication apportée par le Pasteur ou différentes per-

sonnes appartenant ou non à l’église Pendant ces cultes, il existe un service auprès des plus jeu-nes :

la garderie des 0-3 ans l’école du dimanche des 3-6 ans l’école du dimanche des 6-11 ans

Une fois par mois, les plus « âgés » de nos enfants se réunissent à l’occasion :

du club des ados (12-16 ans) du club des jeunes (17 ans et plus)

A la fin des cultes, les rideaux s’ouvrent sur : la librairie (vente directe ou sur commande de livres ou divers

articles chrétiens, tels des calendriers, des cartes…) la bibliothèque (prêt gratuit de livres chrétiens, cassettes, CD,

Vidéo) L’Eglise est également un centre de communication qui édite :

un journal « l’épi » : rédaction, correction, mise en page, im-pression, diffusion et un site internet. L’activité de nettoyage complet du bâtiment est effectuée chaque semaine par des groupes préalablement définis selon un planning, ainsi que l’entretien extérieur. Il existe aussi l’organisation de plusieurs cellules localisées direc-tement dans certains foyers chrétiens, des réunions de prières, de dames, des réunions associatives, et bien d’autres activités diver-ses (agapes, repas des aînés, « Elle et Lui », cours INSTE)

Comme nous pouvons le voir ici, l’église foisonne de nombreuses activités, et nous allons au travers de cette rubrique, vous en pré-senter à chaque édition une ou plusieurs. Après avoir traité l’Ecole du Dimanche des Moyens et l’Ac-cueil dans les précédents numéros, aujourd’hui nous parle-rons de la librairie.

Le comptoir de librairie existe depuis de nombreuses années. La responsable, Bernadette, partage ce service avec Véronique, aide précieuse et efficace.

Il offre la possibilité d’acquérir des articles variés, difficiles à trouver dans des librairies classi-ques. Sont proposés divers livres sur des thèmes tel que le mariage, le pardon, la prière, ainsi qu’un choix de livres pour enfants : des albums qui peu-vent faire l’objet de beaux cadeaux, des livres d’ac-tivités, des coloriages… Il y a un choix de Bibles à petits prix. Un beau présentoir offre aussi la possi-bilité d’acheter des CD et des DVD. Bien entendu, ces articles ont un rapport avec la foi et sont l’occa-sion d’encourager ou d’être encouragé, édifié, forti-fié.

Etant donné que les articles présentés sont

tous payés, il n’est pas possible d’avoir en stock tout ce qui existe. C’est pourquoi la possibilité vous est offerte de commander sur catalogue, en un ou plu-sieurs exemplaires, ce qui n’est pas présenté au comp-toir.

Au moment des fêtes de fin d’année, de mi-novembre à mi-janvier, au travers de ce que nous ap-pelons le dépôt de Noël, la CLC nous permet d’expo-ser de nombreux articles. Les invendus peuvent être renvoyés.

Actuellement, nous participons à l’opération « la Bible au prix d’un café ». Nous disposons d’un stock de Bibles à 1.50 euros seulement. N’hésitez pas à jeter un coup d’œil, nous nous ferons un plaisir de vous renseigner.

Bernadette Lequeux

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Mathilde et Romain sont fiancés. Ils sont tous deux chrétiens, issus de familles chrétiennes. Pourquoi attendre de se connaî-tre ? Avant ou après... Ils découvrent l’amour, en se cachant de leurs parents et de leurs connaissances. Quelle sensation ! En-fin mariés, ils ne retrouvent plus ce piquant, le goût du risque. Ils se mettent en quête d’expériences toujours plus grandes et découvrent la boue, les bas fonds. Personne ne leur a dit : l’abstinence avant le mariage n’est pas une interdiction de plus mais bien un moyen de se prémunir contre l’ impureté et les tentations du monde. Aurélie : Elle a donnée sa vie à Dieu à 15 ans. Aurélie est ra-vissante. Trop ravissante ? En tout cas, elle subit constamment des assauts dans la rue, à l’école. Trop, pour son jeune esprit. Car au lieu de chercher les moyens de plaire à Dieu, elle cher-che les moyens d’être toujours plus belle. Elle se détourne de Dieu. Personne ne lui a dit : la beauté est un piège. Pour préserver son cœur, il faut d’autant plus de sagesse. Pierrot : Il est jeune, il est chrétien depuis trois ans mainte-nant. C’est tout. Sa présence assise et silencieuse ne fait que rallonger le nombre de têtes sur la longue liste des chrétiens. Personne ne lui a dit : la vie chrétienne ne consiste pas en une vie routinière, mais en une vie active pour Christ où chacun doit trouver son rôle afin d’être un phare pour les perdus.

Prisca : Très tôt, elle s’est résolument engagée dans le groupe de jeunes de son église. Elle s’est d’ailleurs convertie lors d’un rassemblement de jeunesse. Elle devient ensuite monitrice à l’école du dimanche. Mais entre temps, elle rencontre un grand, beau et jeune basketteur. Il n’est pas chrétien. Elle ne veut sur-tout pas lui forcer la main mais elle espère qu’un jour … Elle s’autorise un peu à flirter, ce n’est pas un péché. Très vite, elle ne contrôle plus ses sentiments. Elle se marie. Mais son basket-teur est loin d’avoir les considérations que devrait avoir un époux chrétien. Personne ne lui a dit : flirter, c’est comme jouer avec le feu, on finit toujours par se brûler. Personne ne leur a dit. On les a regardés s’enfoncer de loin. On a peut-être versé une larme, prié un peu. Mais peut-on porter le poids du monde ? Et toi sa meilleure amie, son meilleur ami, ne vas-tu pas lui dire, ne vas-tu pas l’aider ?

Navarro Fabienne

(Suite)

Il a différentes façons de le faire. Il ne faut pas avoir peur de dire à Dieu « aujourd’hui, je voudrais rencontrer quel-qu’un pour pouvoir témoigner ». Et Il répondra à votre prière, après il vous faudra obéir, et pour cela il faut avoir la compassion de Dieu dans votre cœur et nous trouve-rons le temps pour le mettre en œuvre. Ce n’est pas diffi-cile à faire ! Le tout est de savoir si vous voulez y aller. Dieu a choisi Moïse. Dieu veut tous nous choisir aujour-d’hui, il n’y a pas de « chouchou ». Il y aura bien sûr des sacrifices, comme par exemple, Moïse qui est parti sans sa femme pendant un certain temps. Les épouses seront-elles prêtes à faire ce sacrifice ? Il faut bien sûr des ap-pels bien précis. Il y a ce témoignage d’une prostituée (voir le livre « arrachée au démon ») qui faisait de la ma-gie, et qui s’est convertie à Jésus. C’était une mission dangereuse mais conduite par Dieu. Il faut bien sûr que les Chrétiens soient eux-mêmes libérés, qu’ils n’aient plus de chaînes, telle la drogue. Sinon, ils ne seront pas efficaces. Dieu veut nous délivrer de nos esclavages. C’est un combat difficile mais nous pouvons avoir de grandes victoires. Cette femme est devenue par la suite épouse de pasteur mais a dû mener de grands combats. Moïse discute avec Dieu, mais il enlève ses chaussures, car il n’arrive pas avec « ses gros sabots ». Au début d’une œuvre, il y a des « petits boulots » à ef-fectuer, comme par exemple, au début de la mission «La Porte Ouverte », il fallait nettoyer les sanitaires. Dieu cherche des personnes qui sont prêtes à tout faire.

Il faut se laisser conduire par Dieu. Il y a parfois des cho-ses que l’on aime pas beaucoup faire, mais il faut avoir la compassion. Il faut avoir le temps pour faire l’œuvre de Dieu, car il faut prendre soin du corps de Christ, comme l’on peut prendre soin de son corps physique. Moïse va râler un peu, mais il va y aller quand même. Il a dit un jour à Dieu : « Tu les bénis ou alors efface-moi de ton livre ». Paul a également dit : « J’aimerai me séparer de Dieu, pour que eux puissent toucher la grâce. » Ou on renonce à notre vie, et on suit Jésus, ou on renonce à Jésus pour suivre notre propre vie. Il n’y a pas d’inter-médiaire, cela s’appelle le désert, comme au temps de Moïse. On ne peut pas marcher sur 2 chemins en même temps. Sur l’autre chemin, on peut emmener tout ce que l’on a envie mais il mène à la mort. Le chemin de Dieu est étroit, c’est un chemin de renoncement, c’est le che-min de la Vie. Dieu veut nous y ramener car Il a compas-sion. La vie de Moïse n’a pas été facile et il n’a pas été bien reçu par Pharaon, il y avait de quoi être « refroidi », avoir des doutes face à l’hostilité, mais il faut persévérer quel-ques soient les circonstances. Au bout d’un certain temps, Moïse avait été pris « en sandwich » entre les Egyptiens et son peuple, mais Moïse était conduit par Dieu.

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(Suite)

Il y avait eu une longue et puissante prédication en plein air où le Seigneur, sa victoire était clairement annoncée pour tous ceux qui étaient là. Après les funérailles, j’avais dit à Mr Craddock: « cela fait 16 ans que nous sommes là et cela fait 16 ans que je cherche la tombe de Déborah sans succès. » L’épouse de Mr Craddock était décédée à l’âge de 47 ans et elle avait été enterrée à Hazebrouck. Il avait alors deux enfants de 8 ans et de 6 ans, Ruth qui est maintenant missionnaire, mariée à un cambodgien, installée à Singapour et Paul qui est aujourd'hui ancien à l’Eglise d’Hazebrouck. J’avais demandé à Mr Craddock s’il voulait bien m’emmener devant la tombe de sa femme Déborah. Il m’a dit que c’était normal que je n’arrivais pas à trouver l’emplacement car les lettres devaient être repeintes, maintenant que c’est fait, j’aurais pu la trouver. En fait, c’est très difficile de trouver quel-que chose dans un cimetière et c’est très facile de se perdre. De-vant la tombe de Déborah, j’ai dit à Mr Craddock et à Gill que j’étais convaincue que sa mort aussi bien que sa vie ainsi que le témoignage qui suit sa mort sont également importants aux yeux du Seigneur et nous avons prié pour remercier le Seigneur pour sa victoire sur la mort et à travers la mort de quelqu’un. Ce que je ne savais pas encore c’est que Keith était décédé, deux ou trois heures plus tôt. Juste après avoir déposé Mr Craddock et avant de quitter Gill, je lui avais dit que j’avais vraiment sur le cœur qu’elle prie pour Grâce qui traversait une période difficile de découverte personnelle, et qui n’était toujours pas totalement engagée avec le Seigneur. J’avais tellement le sentiment que nous devions prier pour Grâce que je portais ses vêtements pour ne pas oublier de prier. Donc le jour du décès de Keith, le jour où j’avais annoncé devant toutes les puissances que Dieu a la victoire sur la mort, que Dieu utilise la mort, j’avais les vête-ments de Grâce pour ne pas oublier de prier pour elle. Le messa-ge était passé, il fallait prier pour Grâce. Quand j’étais rentrée plus tard et que nous avions appris la nouvelle pour Keith, nous avions aussi appris que Grâce, ma deuxième fille était également impliquée dans l’accident mais Dieu avait pris Keith et avait choisi de sauver Grâce. Je vais juste brièvement vous expliquer un peu de ce miracle. Ce miracle d’un Dieu qui prend et ce mira-cle d’un Dieu qui laisse, c’est son choix et Il sait ce qu’Il fait. Tout de suite la réaction de notre famille là-bas était que Keith, lui, était le seul à être prêt à rencontrer le Seigneur. Grâce, quant à elle, n’avait pas encore fait le pas. Ils suivent tous le Seigneur plus ou moins mais ils savent qu’ils ne sont pas prêts. Est-ce que nous sommes prêts à rencontrer notre Dieu ? Et toi, cet après-midi, est-ce que tu es prêt ? Keith ne savait pas qu’il allait mou-rir, moi, je pensais que probablement il allait mourir, le Seigneur avait préparé mon cœur. Est-ce que nous pensons que nous al-lons mourir ? Est-ce que nous sommes prêts ? Le Seigneur est notre roc. Psaume 18 verset 2 et 3 : « Je t’ai-me, ô Eternel, ma force ! Eternel, mon rocher, ma forteresse, mon libérateur ! Mon Dieu, mon rocher, où je trouve un abri ! » et verset 47 « Béni soit l’Eternel, et béni soit mon rocher ! » ou « L’Eternel est vivant, béni soit mon rocher ! » Le nom du cimetière d’Hazebrouck où est ensevelie Déborah est « le cimetière du rocher ». Nous habitons un petit village à côté d’Hazebrouck alors nous n’avons pas le droit d’être enterré au « cimetière du rocher ». Quand on m’a demandé où je voulais enterrer Keith, j’ai dit tout de suite au « cimetière du rocher ». Pourquoi ? Tout d’abord, parce que j’avais passé des heures et des heures à prier dans ce cimetière. J’avais sillonné les allées en chantant, en louant et en proclamant : « Seigneur à toi la victoire sur la mort, à toi la victoire dans cette région opprimée par la

mort, à toi la victoire sur toute cette partie de la France qui vit sous le fardeau écrasant, sous l’oppression de la mort. » Le cimetière s’appelle le « cimetière du rocher ». J’avais passé des heures à prier dans ce lieu. En fait, nous n’avons pas le droit d’être enterré dans ce cimetière mais quand j’ai demandé la permission à l’hôtel de ville d’inhumer Keith là, la ville nous a accordé tout de suite l’autorisation de l’ensevelir dans le « cimetière du rocher ». Ce qui est gravé sur le monument est : « L’Eternel est vivant, béni soit mon rocher ! » Pourquoi le rocher ? Keith descendait la montagne en cordée avec Grâce quand il a glissé et qu’il est tombé. C’est toujours plus dange-reux de descendre que de monter en montagne. Dans sa chute, il a entraîné ma deuxième fille qui a pourtant beaucoup de di-plômes pour l’escalade mais ils étaient sur un glacier. Ils res-pectaient toutes les consignes, casque, corde, pas à faire, à ne pas faire, etc… Mais malgré tout cela Keith est tombé et a en-traîné Grâce dans sa chute. Malgré son casque, c’est le roc sur lequel est tombé Keith qui l’a tué sur le coup. Grâce dans sa manière de tomber ne pouvait rien contrôler de sa chute sauf un peu sa direction en mettant ses mains au dessus de sa tête. Nor-malement, tous les deux auraient dû tomber dans le gouffre et mourir. Selon Grâce, c’était humainement impossible qu’il en soit autrement sauf que, sans qu’elle sache pourquoi la direc-tion a changé et d’un seul coup, un roc l’a arrêtée. Le Seigneur est notre roc. Il est notre rocher. Il a choisi de prendre Keith. Il a choisi de laisser Grâce et Il a littéralement utilisé un roc pour faire les deux. C’est très « précieux » aux yeux de l’Eternel la mort de ses enfants. Je voudrais juste vous parler un peu de la naissance de Keith et de celle de Grâce. Le jour de la naissance de Keith, sa mère s’était retrouvée toute seule, elle a dû accoucher toute seule, parce que Keith était arrivé bien avant la date prévue. Pour la soulager, son époux avait pris toute la famille pour qu’elle ait du repos. Au lieu d’avoir du repos, elle avait accouché. Elle

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la main va prendre le temps d’appliquer un soin à un autre membre blessé. Aux Romains, (Rom 12 v 5) Paul explique que nous sommes tous, chacun pour sa part, membres du corps, mais aussi membres les uns des autres. Chacun a reçu un don différent. L’œil, le don de voir… L’un, le don d’enseigner… Le danger serait de vouloir être ou avoir quelque chose d’autre. De jalouser l’autre. De se croire supérieur à lui. Ou inférieur. Si un membre ne va pas bien, cela se voit, cela se sent. Que dit la Bible à ce sujet ? De prier, et éventuellement d’aller voir l’au-tre, de lui parler, de l’aider, de l’avertir, de l’encourager, de le relever. En aucun cas, de colporter des choses sur son compte, de le juger. Car si un organe ne remplit pas sa fonction aussi bien qu’il le devrait, si par exemple le foie devait défaillir, le pancréas, qui depuis longtemps, trouve la place du foie beau-coup plus intéressante, plus enviable, mieux payée, ou que

sais-je, pourra-t-il prendre sa place ? En fin de compte, non, et ce serait une perte sèche pour tout le corps. Alors que chacun a sa place, sa fonction, le tout est de recon-naître la sienne et d’exercer son don ou ses dons en relation avec le corps, pour son bien et non pour le nôtre. Enfin, rappelons-nous que Christ est la tête de l’église. Les mots « tête » et « chef » ont des racines proches. Ne disait-on pas « un couvre-chef » ? C’est de Lui que doivent provenir toutes les directives. Ces directives peuvent être transmises par « les nerfs » aux organes. Je veux dire que la soumission mu-tuelle existe dans la Bible. Ne disons pas : « je reçois mes di-rectives de Dieu seul, je n’écoute personne », ce serait anti-biblique. Ceci dit, il est indispensable que chacun des organes (des Chrétiens) soit lié au Christ par une relation personnelle.

Pierre-Yves Lequeux et le groupe arquois

(Suite)

Dans l’épitre à Timothée, 2 Tim 2. Paul exhorte comme un père pourrait le faire à son en-fant. Une première question se pose, suis-je un père ? Une deuxième, y a-t-il des enfants qui sont d’accord pour écouter ? Dans certaines conversations, nous nous demandons qui est le père et qui est le fils. Dans un monde où le respect n’existe pour ainsi dire plus, il est important que cette distinction soit aussi un aspect du témoignage. Ainsi Paul excite Timothée à se fortifier dans la grâce qui est en Jé-sus. Pas dans un éclair qui pourrait jaillir de-ci de-là, mais dans la grâce. Il dira même au verset 8 se souvenir de Jésus-Christ, comme si, à la longue Jésus avait disparu de la scène pour laisser place au spectacle de tout genre avec toutefois un aspect religieux, mais la dimension du respect a disparu, ou le fils sait mieux faire que le père. Alors, cher père souviens-toi que tu es un fils pour Jésus, et sois fidèle. Confie-leur la lourde tâche de transmettre aux autres le merveilleux message de l’évangile, et à tra-vers les souffrances. Souffre comme un soldat. Imaginez un soldat qui, irait voir son capitaine pour lui expliquer ce qu’il doit faire, et s’il y a plusieurs soldats qui jouent à ce genre de choses, je vois mal l’armée remporter des victoires. Un soldat ne remporte la victoire que dans la mesure où il est discipliné. D’abord, c’est le premier message de Jésus après sa résurrection, « allez, faites de toutes les nations des disciples. » Puis, il compare égale-ment le serviteur à un athlète, la victoire, c’est la couron-ne. Paul est un athlète, il ne court pas comme en battant l’air, mais il le fait d’une manière régulière sans jamais perdre de vue le but à atteindre. Pourtant j’en suis sûr, sur le bord de la piste il y avait des distractions de tout genre, essayez donc d’imaginer ce qui pourrait arrêter un athlè-te, puis il y a les règles, garder son couloir, savez-vous que celui de l’autre a l’air mieux ! Attention de ne pas être disqualifié. Tant pis, pas de couronne !

Puis il y a le laboureur qui trace inlassablement des sil-lons, l’un après l’autre et, dans sa tête, avant même qu’il ait semé, il voit déjà comme dans un rêve le fruit de son travail, il sait que sa tâche est rude, il rentre chez lui épui-sé, mais bientôt ce sera le beau jour de la récolte. Dieu fera tomber la pluie sur son travail, parce qu’il a vu que son ouvrier a travaillé sans relâche. Tu peux être un athlè-te, un laboureur, ou un soldat, il te faut persévérer en écoutant ton Seigneur, parce que tu es un fils, mais si tu le peux sois aussi un père, si tu trouves encore des fils qui ne sont pas trop remplis d’eux-mêmes.

Guy George

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avait placé le bébé à côté d’elle et avait dit : « Seigneur, je Te donne cet enfant, Keith, à toi d’une manière tout à fait particu-lière pour ton service. Dès le début, cela me dépasse, il est à Toi. » Quant à la naissance de Grâce, c’est tout une histoire, une très longue histoire. Quand Grâce est née, elle était bleue, elle avait le cordon autour du cou. En fait, il n’y avait presque plus de cordon, juste trois petits fils entre Grâce et moi peut-être que nous pourrions dire Père, Fils, et Saint Esprit. Nous avions déjà décidé que nous l’appellerions Grâce. C’est une grâce de Dieu que Grâce soit en vie dès sa naissance, juste comme c’était une grâce de Dieu que Keith vive après sa nais-sance. Avant que nous partions en Chine comme missionnaire, Keith, Myriam, Grâce et moi-même, nous avions eu un grave accident de voiture. Quand le policier est arrivé sur les lieux, il a dit : « C’est un miracle, un miracle que vous soyez en vie ! » Et c’était un miracle que nous quatre, nous soyons en vie. Le Seigneur décide ce qu’Il fait dans nos vies. Il avait décidé de ne pas prendre Keith il y a 21 ans. Il avait décidé de ne pas pren-dre Keith à sa naissance. Il avait décidé de ne pas prendre My-riam, Grâce et moi-même, mais le 18 juillet, Il avait décidé de prendre Keith. Pourquoi ? Dans un sens, je ne me pose même pas la question, je ne pose pas la question au Seigneur parce qu’Il m’a tellement préparée, Il m’a donné une telle paix, un tel privilège d’entrer dans cette dimension de « précieux » que cela me suffit. Je vais quand même essayer de vous donner quelques pensées qui viennent du Seigneur. Mr Craddock, Gill et moi-même, nous nous étions retrouvés ensemble le jour du décès de Keith, nous nous sommes retrou-vés au cimetière et en plus, devant la tombe de Mme Craddock. Elle est décédée à 47 ans, Keith est décédé à 49 ans. Mr Crad-dock, Gill et moi-même ne sommes pas français, nous sommes tous les trois anglais. Et pour tous les trois, le Seigneur nous a appelés d’une manière très claire pour que nous soyons ici, impliqués dans l’Eglise française, et localement, à Hazebrouck pour des raisons particulières. Déjà, trois étrangers, pas fran-çais qui viennent de loin pour aider l’Eglise. Nous sommes trois étrangers qui savions que malgré le fait que l’Eglise gran-disse, le Seigneur nous mettait maintenant dans cette Eglise comme pilier. Et trois étrangers qui partagent également une chose en commun, une chose très importante pour cette région. Mr Craddock a perdu sa femme Déborah malgré cela il est res-té, il a continué. Gill, quand elle était toute jeune, avant qu’elle soit au Seigneur, avait un frère mais il s’est noyé dans un acci-dent de bateau. Il connaissait le Seigneur, Gill pas. Cela a été très difficile pour elle pendant des années mais le Seigneur a touché sa vie, pour que, depuis, elle marche. Et maintenant, les enfants et moi, le décès de Keith, que faisons-nous, nous mar-chons. Psaume 23 verset 4 : « Quand je marche dans la val-lée de l’ombre de la mort, Je ne crains aucun mal ». Psau-me 84 verset 7 : « Lorsqu’ils traversent la vallée de Baca (lamentations), ils la transforment en un lieu plein de sour-ces, et la pluie la couvre aussi de bénédictions. » « Quand ils traversent la vallée de la souffrance et des pleurs, ils la transforment en un lieu plein de sources » Et le Seigneur m’a montré, je ne sais pas pour combien de temps, il faut que Mr Craddock, Gill et moi-même, nous marchions dans la vallée de l’ombre de la mort mais dans la victoire de Dieu car notre région, notre petite région est très opprimée par la mort. Elle a vu beaucoup de choses avec les guerres, beaucoup de sorcelle-rie, beaucoup d’occultisme de toutes sortes. Il y a une oppres-sion de la mort mais le Seigneur a permis que trois étrangers viennent de loin pour marcher dans la victoire. Le Seigneur sait

(Suite)

ce qu’Il fait, ce qu’Il fera. C’est très intéressant parce qu’avant que Keith ne vienne à Hazebrouck, il avait rencontré le pionnier qui avait fondé la mission qui travaille dans cette ville. Ce mon-sieur déjà vieux avait dit à Keith : Jean 12 verset 24: « En véri-té, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais, s’il meurt, il porte beau-coup de fruit. » C’est le verset qui a persuadé Keith de venir en France. Mr Craddock nous avait dit que si nous venions, il ne faudrait pas avoir peur des coups. J’avais tout de suite pensé à Déborah, je savais qu’elle était décédée. Nous venions de rentrer de Chine, nous avions quand même vécu quelques aventures là-bas. Keith avais dû rentrer avant nous car son père était mourant. Le jour de son départ était le premier jour des manifestations de Tiananmen. La situation était compliquée dans la ville où nous étions. J’étais seule avec les enfants et mes parents, double char-ge car c’était très difficile pour ces derniers à cette époque. Nous venions de rentrer de Chine, j’avais fait deux fausses couches, j’avais eu quatre opérations, le décès de mon beau-père et puis nous arrivions à Hazebrouck, la première fois, et Mr Craddock nous avait dit : « si vous venez, il faut que vous soyez préparés pour des coups. » Il savait ce qu’il disait car son épouse était morte à cause d’un coup (elle est décédée d’un cancer qui est apparu à l’endroit même ou un individu l’avait frappée). J’étais montée aux toilettes, de l’église, et j’avais prié « Seigneur, je ne sais pas si je peux venir, il faut vraiment, vraiment que Tu me parles. Est-ce-que je peux venir et supporter les coups ? » Alors, j’avais vu sur le calendrier qui était accroché au mur, le verset : « C’est la bénédiction de l‘Eternel qui enrichit, et Il ne la fait suivre d’aucun chagrin. » Proverbe 10 verset 22 et j’avais dialogué avec le Seigneur « s’il y a des coups ? Qu’est-ce-que cela veut dire bénédiction, chagrin et s’il y a des coups ? Est-ce que je peux Te croire ? » Je m’étais mise à genou et le Seigneur m’avait convaincue qu’il fallait venir et qu’il y aurait la bénédic-tion, qu’Il me protégerait des coups, qu’il y aurait une joie. C’est très difficile, c’est très difficile naturellement pour quelqu’un qui ne connaît pas le Seigneur. « C’est la bénédiction de l‘Eternel qui enrichit, et Il ne la fait suivre d’aucun chagrin. » C’est difficile, c’est hyper difficile pour ceux qui ne connaissent pas le Seigneur. Keith est décédé un mercredi. Vendredi, j’avais le retour du corps, le retour de la famille qui était sur place et le retour de Grâce. La famille à Chamonix et Grâce appréhendaient ce retour : « comment allaient-ils nous trouver ? » Ils sont arri-vés, nous étions dans la paix, nous étions dans la joie. J’ai pu recevoir le chauffeur qui a ramené Grâce et la voiture de Keith, lui parler du Seigneur. Grâce était presque fâchée. « Mais pour-quoi sont-ils comme cela ? Cela ne devrait pas être le cas. » Quelque part, nous voulions souffrir. Quelque part, si nous ne souffrions pas, c’est peut-être parce que nous n’aimions pas Keith, parce que nous nous coupions de la mort et que nous ne devrions pas. Nous n’arrivions pas avaler la chose donc, nous ne vivions pas dans la réalité. Mais nous pouvions vivre dans la réalité, avec le Seigneur, autrement, alors même les coups res-tent dans les mains du Seigneur ; ce n’est même pas qu’ils de-viennent, c’est qu’ils restent une bénédiction. Quand nous étions à Grantown, il y a plusieurs années maintenant, ce verset « Précieuse aux yeux de l’Eternel est la mort de ses saints » avait été partagé lors d’une réunion. Le pasteur de l’Eglise de Gran-tonwn qui nous a envoyés tout d’abord en Chine, puis qui nous a envoyés ici, nous a dit : « ça ! C’est un verset très difficile, que la mort puisse être « précieuse aux yeux de l’Eternel » » et nous avons partagé. Alors, j’avais dit ce que je retiens en fait de ce verset c’est que, c’est la mort quotidienne, la mort quotidienne avec le Seigneur qui Lui plait aussi bien que la mort finale. De-puis ce jour, le Seigneur m’a beaucoup parlé d’une mort quoti-dienne. En fait, Keith n’est pas décédé le 18 juillet, il est décédé le jour où il s’est donné au Seigneur. Je ne vis pas une mort, dans un sens, plus difficile depuis le 18 juillet parce que si nous

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(Suite et fin)

sommes déjà morts avec le Seigneur, et si nous mourons avec lui chaque jour qui passe, nous sommes entre les mains du Sei-gneur, nous sommes préparés par le Seigneur et nous avons la victoire sur la mort ». Janet a terminé son témoignage en nous expliquant comment le Seigneur lui avait parlée à travers ses prières et l’avait préparée à être encore plus digne de Lui lorsqu’elle était missionnaire en Chine. Elle avait dû rester seule sans Keith durant trois mois car il avait dû rentrer pour son père qui était mourant. C’était une période extrêmement riche pour elle et sans le savoir le Seigneur l’avait préparée déjà pour maintenant. « Mon bien-aimé est à moi, et je suis à lui » Cantique 2 verset 16. C’est ce qui est marqué sur l’alliance de Keith « mon bien-aimé est à moi » et sur la mienne « je suis à lui ». Nous sommes l’épou-se de Christ, chacun dans cette pièce, nous sommes l’épouse de Christ et nous faisons partie de l’épouse de Christ. L’Eglise est l’épouse de Christ que nous soyons mariés, que nous soyons amenés à ne jamais être mariés, que nous soyons heureux ou malheureux dans le mariage, que nous connaissions des diffi-cultés ou pas, que nous soyons veufs, veuves, etc… Nous som-mes, si nous suivons le Seigneur, l’épouse de Christ, et cette

épouse de Christ peut, si le Seigneur le permet, nous donner la grâce et si le cœur reste ouvert, elle peut le glorifier, voir la vic-toire dans toutes circonstances. J’en suis la preuve vivante. A l’université, les gens me disaient : « c’est parce que tu es jeune, un jour tu ne seras plus comme ça. Maintenant, tu aimes le Sei-gneur mais tu verras avec la vie ». Après nous sommes partis en Chine, « tu verras ». Cette veuve que j’accompagne, « tu verras, tu ne vis pas mon cas.» Mr Craddock et moi, sommes allés la voir la semaine dernière et elle est loin d’être joyeuse. Elle a dit « mais bien-sûr c’est plus facile pour toi. » Jésus a dit n’est-ce pas « même s’ils reviennent de la mort, ils ne croiront pas » mais nous nous pouvons avoir la victoire, la gloire du Seigneur en toutes circonstances. Cette région qui vit sous l’ombre de la mort peut vivre sous l’ombre de la présence de Dieu et Dieu dans sa gloire peut bannir cette oppression et nous donner une victoire. Il veut des gens qui marchent dans la vallée de l’ombre de la mort, que vous connaissiez le deuil ou pas, cette région est la vallée de l’ombre de la mort et le Seigneur a besoin de gens qui vivent victorieux, à cause de sa victoire, dans cette vallée.  

Janet Smith

Prenez le temps de lire Josué 24 : 14 à 26 « Maintenant, craignez l’Eternel, et servez-le avec intégrité et fidélité. Faites disparaître les dieux qu’ont servis vos pères, de l’autre côté du fleuve et en Egypte, et servez l’Eternel… » Josué met le peuple devant un choix vital : servir l’Eternel Dieu ou servir d’autres dieux. A maintes reprises, le peuple affirma : « nous servirons l’Eter-nel ! » Chacun d’entre nous a à se positionner : « Qui est-ce que je décide de servir ? » Mais sachons que nous sommes, de toutes façons, esclave d’un maître. Avez-vous décidé, comme le peuple dans l’ex-trait que nous avons lu, de servir l’Eternel ? En fait, qui est « serviteur de l’Eternel » ? Nous sommes tous trop rapides à croire qu’un serviteur de Dieu est quelqu’un qui est au devant de la scène, un responsa-ble dans l’église par exemple. Pourtant, chacun d’entre nous est appelé à être ou à devenir un serviteur de Dieu. Comment ? Pour répondre à la question de départ : « qui est serviteur de l’Eternel ? », appuyons-nous sur cette merveilleuse priè-re que Jésus fit au Père, non pour la répéter machinale-ment mais pour la vivre. Cette lecture différente du « Notre Père » nous aidera à comprendre ce qu’est un Ser-viteur de Dieu. Mat 6 : 9/13 Notre Père qui est aux cieux, que ton nom soit sanctifié : Avant toutes choses, un serviteur de Dieu fait partie d’un corps. Sa prière est « Notre » Père et non uniquement « Mon » Père. Il a cette vision d’un peuple uni, de l’Eglise que Christ viendra rechercher. C’est aussi une personne qui loue Dieu, qui l’adore. Que son nom soit sanctifié, rendu saint dans sa bouche, sur ses lèvres, dans ses attitudes et actions. Ce serviteur veut porter haut et avec respect, révérence ce Père rempli d’amour pour nous en Jésus-Christ.

Que ton règne vienne : Notre serviteur œuvre pour que le royaume de son Roi s’établisse sur terre, il l’attend avec impa-tience. Son désir est que ceux qui sont perdus autour de lui vivent aussi dans ce royaume. Que ta volonté soit faite sur terre comme au ciel : Un serviteur de Dieu est une personne qui prie. La prière, c’est bien deman-der à Dieu que sa volonté, qui est bonne, agréable et parfaite se réalise dans la vie de ses proches, amis, collègues. Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien : Notre serviteur est quelqu’un qui se nourrit de la parole de Dieu. Cette nourri-ture quotidienne indispensable pour puiser la force de vaincre l’ennemi, les doutes, les craintes. Comment s’appuyer sur les promesses de Notre Seigneur si nous ne les connaissons pas ? Comment connaître sa volonté, son amour ? Pardonne-nous nos offenses comme nous aussi nous pardon-nons à ceux qui nous ont offensés : Un serviteur va toujours œuvrer pour la paix, le pardon Ne nous induis pas en tentation mais délivre-nous du malin : Il ne se trompera pas d’ennemi. Le discernement permet de com-prendre que les ennemis ne sont pas nos frères mais, soit le malin qui travaille derrière eux, soit tout simplement notre pro-pre chair. Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Enfin il sait que la puissance ne vient en aucun cas de ses pro-pres capacités, elle vient de Dieu. Le serviteur travaillera tou-jours pour la gloire de son Roi, pas pour la sienne. Il mettra sa confiance en lui, remettra tout entre les mains de son Seigneur. Reconnaissant pour la grâce accordée par son maître, il sait, que sans lui, il ne peut rien faire, mais qu’avec lui, il pourra tout …

Patrice Wils

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• « Journée missionnaire » Le 18 mai avec la visite de Patty Wolf qui sera présente à l’ agape.

• Le 23 mai réunion de dames avec Patty Wolf à 19 h 30

• Le 21 juin Fête de la musique dans le centre de Ruminghem à 19 h 00

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11 juin 2008 à 14 h30

Ruminghem

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Aujourd’hui, il y a aussi beaucoup d’adversités dans le monde, beaucoup de mé-langes, de faux prophètes, de faux miracles. Du temps de Moïse, il a fallu un sacrifice : mettre du sang sur les portes et les linteaux. Aujourd’hui, nous avons besoin de dire aux gens que s’il n’y a pas le sang de Jésus, il y a impossibilité d’être sauvés. Pour cela, il faut que nous-mêmes nous ayons tout donné à Christ. Grâce à l’obéissance et au dévouement d’un homme, Moïse, tout un peuple a été libéré. Il lui a fallu abandonner son petit confort. Ruth a dit à sa belle-mère : Où tu iras j’irai, où tu demeureras je demeurerai; ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu;” (Ru 1:16 LSG) Le temps presse pour le travail dans l’œuvre de Dieu. Il faut parler aux gens de la grâce de Dieu, du repentir. Car le salut ne peut s’obtenir que pendant notre vie terrestre, après il est trop tard. Vous pouvez lire également Exode des chapitres 2 à 4, et Dieu pourra vous parler. Que Dieu vous bénisse. Amen !

Guy GEORGE