journal économique de la région brestoise

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Des volets bleus place Guérin, de l’enduit couleur sable sur les façades, le quartier brestois de Saint-Martin a repris des couleurs en partie grâce aux compétences de Béatrice Taburet, gérante de l’agence Réponses Associées. Cette ancienne élève des beaux-arts, fille d’artistes, est spécialisée dans la couleur des façades et les devantures de commerces. Des compétences très pointues, qui lui permettent de remporter des appels d’offres en Bretagne, mais aussi en région parisienne. Située rue Jean-Jaurès, cette agence a été créée en 1994 et emploie deux salariés. « Nous commençons toujours par analyser le patrimoine et l’identité d’un quartier ou d’une commune », explique la coloriste. « Nous sommes à la lisière entre l’espace public et l’espace privé, il faut concilier des exigences variées. » Du diagnostic à l’impression d’un guide d’aide à la décision (incluant un nuancier précis), l’agence brestoise s’occupe de tout. Actuellement, Réponses Associées planche sur la façade de la clinique Pasteur, l’école Jean-Macé, le centre- ville de Lesneven… « Notre spécialisation sur les façades nous a peu à peu conduits à travailler sur les devantures de commerces », souligne Béatrice Taburet. L’agence peut par exemple établir une charte des devantures commerciales. Si elle collabore principalement avec des collectivités, Béatrice Taburet répond également aux questions des particuliers en tant que coloriste conseil de BMO et ne déroge pas à sa vision de la couleur : « Elle ne doit pas être prépondérante par rapport à l’architecture, on ne doit pas voir une couleur mais un ensemble ». En toute harmonie. à l’affiche Brest Béatrice Taburet, l’atout couleur des centres-villes JOURNAL D’INFORMATION DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE BREST N° 139 mars - avril - mai 2012 © SIMON COHEN ACTIONS DE LA CCI FORMATION INVITÉ Un club d’entreprises sur Châteaulin, Le Faou et Crozon Le groupe Savel, à Lannilis p.3 p.8 p.6 Réussir le concours Atout+3 pour intégrer l’ESC Campus des métiers : l’apprentissage version 21 e siècle © SAVEL © SIMON COHEN © SIMON COHEN Projection en 3D du campus des métiers Béatrice Taburet FOCUS. Les travaux de terrassement ont débuté sur le site du Botspern, au Froutven à Guipavas. Ce projet, d’un coût de 44,9 M, ouvre de véritables perspectives de développement des formations par alternance en région brestoise. Il sera opérationnel à la rentrée 2014. p4-5 Édition publicitaire de la C.C.I. de Brest. Le Télégramme, éditions de Brest et Châteaulin du 22 mars 2012. © CCI BREST

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edition de la CCI de Brest

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Des volets bleus place Guérin, de l’enduit couleur sable sur les façades, le quartier brestois de Saint-Martin a repris des couleurs en partie grâce aux compétences de Béatrice Taburet, gérante de l’agence Réponses Associées. Cette ancienne élève des beaux-arts, fille

d’artistes, est spécialisée dans la couleur des façades et les devantures de commerces. Des compétences très pointues, qui lui permettent de remporter des appels d’offres en Bretagne, mais aussi en région parisienne. Située rue Jean-Jaurès, cette agence

a été créée en 1994 et emploie deux salariés. « Nous commençons toujours par analyser le patrimoine et l’identité d’un quartier ou d’une commune », explique la coloriste. « Nous sommes à la lisière entre l’espace public et l’espace privé, il faut concilier des exigences variées. » Du diagnostic à l’impression d’un guide d’aide à la décision (incluant un nuancier précis), l’agence brestoise s’occupe de tout. Actuellement, Réponses Associées planche sur la façade de la clinique Pasteur, l’école Jean-Macé, le centre-ville de Lesneven…

« Notre spécialisation sur les façades nous a peu à peu conduits à travailler sur les devantures de commerces », souligne Béatrice Taburet. L’agence peut par exemple établir une charte des devantures commerciales. Si elle collabore principalement avec des collectivités, Béatrice Taburet répond également aux questions des particuliers en tant que coloriste conseil de BMO et ne déroge pas à sa vision de la couleur : « Elle ne doit pas être prépondérante par rapport à l’architecture, on ne doit pas voir une couleur mais un ensemble ». En toute harmonie.

à l’affiche Brest

Béatrice Taburet, l’atout couleur des centres-villes

JOURNAL D’INFORMATION DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE BREST

N° 139 mars - avril - mai 2012

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ACTIONS DE LA CCI FORMATION INVITÉUn club d’entreprises sur Châteaulin, Le Faou et Crozon

Le groupe Savel, à Lannilis

p.3 p.8p.6

Réussir le concours Atout+3 pour intégrer l’ESC

Campus des métiers : l’apprentissage version 21e siècle

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Projection en 3D du campus des métiers

Béatrice Taburet

FOCUS. Les travaux de terrassement ont débuté sur le site du Botspern, au Froutven à Guipavas. Ce projet, d’un coût de 44,9 M€, ouvre de véritables perspectives de développement des formations par alternance en région brestoise. Il sera opérationnel à la rentrée 2014. p4-5

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les rendez-vous13 avril, 8 juin

Permanence des agents commerciaux, de 14h à 17h, à la CCI, sur rendez-vous.

lE jEudi (tous lEs 2 mois)Permanence des notaires et experts comptables, rendez-vous confidentiels et gratuits de 30 min à la CCI.

5, 26 avril, 16 mai, 7, 28 juinMatin Créateur. Vous avez un projet de création ou de reprise d’entreprise ? La CCI de Brest vous propose d’assister dans ses locaux à une réunion d’information gratuite, le Matin Créateur, de 8h45 à 12h15. Inscription obligatoire.

23 au 30 avril, 18 au 25 juinStage 5 jours pour entreprendre. Ce stage, organisé par l’Espace entreprendre de la CCI de Brest, couvre les différents aspects liés à la création d’entreprise : juridique, gestion/fiscalité, banque, assurance, expert-comptable, notaire… Participation : 150 €.

23 mars, 27 avril, 25 mai, 22 juinPermanence des professions libérales. À 14h, 15h ou 16h, rencontre avec un représentant de l’association de gestion des pro-fessions libérales agréée, à la CCI. Sur rendez-vous.

30 mars, 10, 20 avril, 15, 25 maiRéunion d’information « autoentrepreneur ». De 9h30 à 11h30, le service Accueil de l’entrepreneur anime une réunion d’information dans les locaux de la CCI.

Pour tous ces rendez-vous, votre contact est : Maëlle Juin, Accueil de l’entrepreneur (CCI). 02 98 00 38 73. @ [email protected]

jeune intéressé par une offre de prendre contact avec nous. Après accord d’un enseignant de l’Ifac, nous lui donnons les coordonnées de l’annonceur. A terme, l’idéal serait que les candidats se préinscrivent di-rectement en ligne ».

*Créé par la faculté des Métiers, la CCI de région Bretagne et la chambre régionale de métiers et de l’artisanat.

Mercredis de l’apprentissage : jusqu’au 13 juin. Rendez-vous chaque mercredi, hors vacances scolaires, dans le hall de l’Ifac, à Lambézellec, à partir de 14 h 30. Dernière rencontre prévue le 13 juin. En 2011, plus de mille personnes ont pris part à ces réunions d’information.

Installé tout près des locaux de l’Ifac, le « point A » donne aux jeunes les clés d’un apprentissage réussi.

Le point A vous facilite l’apprentissage

pour vous informerChambre de commerce et d’industrie de Brest.1, place du 19e R.I., BP 92028, 29220 Brest Cedex 2.Votre CCI est ouverte de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 18h, du lundi au vendredi.

02 98 00 38 00 @ [email protected] @ www.cci-brest.fr

Antenne de Châteaulin. 30, quai Charles-de-Gaulle,29150 Châteaulin 02 98 86 53 02 @ [email protected]

CCI Info. Centre de documentation économique ouvertà tout public chaque jour de 14h à 17h. 02 98 00 38 15

Fichier des entreprises. Information et vented’annuaires des entreprises (8h30-12h30 / 14h-17h).

02 98 00 38 06

Inicial (ex-service Habitat). 02 98 00 38 88Courants. @ [email protected] 02 98 00 38 44

pour vous aider à créeret développer

Espace entreprendre. Service d’information et de conseilsjuridiques, fiscaux et sociaux pour les porteurs de projets decréation ou reprise d’entreprise. 02 98 00 38 73

Pépinières d’entreprises. Hébergement et accompagnementde porteurs de projets et de créateurs d’entreprise.» Mescoat, à Landerneau 02 98 30 35 00» Penhoat, à Plabennec 02 98 07 27 27» L’Aulne-Maritime, au Faou 02 98 81 17 70» Châteaulin 02 98 81 25 34

Département industrie, services et international.Sur rendez-vous. 02 98 00 38 18

Département commerce, tourisme et services.Sur rendez-vous. 02 98 00 38 17

Centre de formalités des entreprises. Serviced'information sur les formalités juridiques liées à lacréation-reprise d'entreprise. 02 98 00 38 05

ChamberSign. Service de promotion de la signatureélectronique des CCI. 02 98 00 38 76 @ www.chambersign.fr

pour vous faire voyagerAéroport Brest Bretagne. 02 98 32 86 00@ www.brest.aeroport.fr navette routière 0 820 850 252

pour vous former Voir page 7

la CCI vous accueille

Pour tout savoir sur l’ap-prentissage, il suffit de pousser la porte du point

A basé près de l’Ifac (centre de formations des apprentis, géré par la CCI). Chargé de l’enregistrement des contrats d’apprentissage, ce service est aussi un lieu incontour-nable d’informations et de conseils, accessible à tous. Le point A propose un accueil individuel personnalisé. Deux conseillères, Valérie Meudec et Muriel Pellen, reçoivent les personnes en quête d’infor-mation, du lundi au vendre-di. « Notre rôle est d’aider le jeune à élaborer son projet professionnel en alternance, dans un établissement de formation en alternance », commentent les conseillères.

Une bourse d’apprentissage Cette action de conseil a pris un nouvel essor il y a cinq ans, avec l’organisation des Mercredis de l’apprentissage, opération collective d’information sur les 23 métiers enseignés à l’Ifac. Ces réunions sont ouvertes aux jeunes, aux chefs d’entreprise, aux parents, aux enseignants…Elles donnent une image vivante des formations en alternance grâce aux visites des ateliers et interventions des responsables de pôles. En plus de sa mission d’in-formation, le point A assure la gestion d’une bourse d’apprentissage, un maillon essentiel dans la mise en

relation du futur apprenti avec l’entreprise. Cette bourse centralise les annonces publiées par les employeurs à la recherche d’un apprenti. La liste des annonces concernant l’Ifac est communiquée aux jeunes qui en font la demande auprès du point A. Depuis le début de l’année, candidats et recruteurs disposent d’un nouvel outil de communication : le site www.bretagne-alternance.com*. Gratuit, il permet aux can-didats à l’apprentissage d’y déposer leur CV et de prendre connaissance des annonces publiées par les entreprises. « Ces annonces en ligne sont anonymes », explique Muriel Pellen. « Mais il suffit à un

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Valérie Meudec et Muriel Pellen, conseillères du point A

2 Courants mars-avril-mai 2012

Point A 02 29 00 60 00

9 bis, rue Yves-Giloux @ contrat-apprentissage@ cci-brest.fr

Bourse d’apprentissage :www.bretagne-alternance. com

Une nouvelle grue au « port de »

Un club d’entreprises va voir le jour sur les secteurs de Châteaulin, Crozon et Le Faou. La CCI accompagne la démarche des dirigeants pour son lancement.

L’arrivée d’une nouvelle grue au port de Brest est toujours un événement. La Liebherr LHM 420 livrée en début d’année est… impressionnante !

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À la demande de plusieurs chefs d’entreprises des territoires de Châteaulin,

Crozon et Le Faou, la CCI de Brest coordonne la création d’un club ayant vocation à rassembler les industriels, commerçants et professionnels du tourisme. Selon Philippe Gastoud, élu CCI et à la tête de l’entreprise Breizelec à Châteaulin, « il est nécessaire de constituer une plateforme locale de rencontres et d’échanges entre les diri-geants, quelle que soit la taille ou l’activité de leur entreprise. Mieux se connaître permet de favoriser les partenariats mais aussi de participer à des actions collectives de promotion et de dynamisation économique. »

Journée de lancement le 2 avrilLes premières réunions ont déjà donné lieu à des débats sur des sujets qui, à défaut de concerner l’ensemble des activités représentées, permet de se tenir informé des décisions communales voire nationales. « Chaque communauté de communes a des problématiques territoriales spécifiques, commente Philippe Gastoud, mais cela nous intéresse en tant que citoyen. Se retrouver permet également de rompre un certain isolement et d’encourager les initiatives des uns et des autres. »1 100 entreprises sont concer-nées par cette association positionnée sur les trois com-

munautés de communes. Elles sont toutes invitées à la journée de lancement du club qui se tiendra le 2 avril au Moulin de la Marche, à Châteaulin, à partir de 18h. La dirigeante Anne Pérès, en capitaine d’industrie, y présentera les activités et le fonctionnement de son entreprise. « C’est tout l’intérêt de la démarche associative, commente-t-elle, que de se réunir dans les locaux d’une entreprise adhérente dès que cela est possible. C’est vivant et porteur de valeurs collectives. » Un questionnaire sera soumis aux participants, permettant d’affi-ner leurs besoins (thématiques à aborder, préoccupations ac-

tuelles) et de se choisir un nom.La visite sera suivie d’une table ronde avec le témoignage de trois autres clubs territoriaux : Entreprendre Landerneau-Daou-las, Club d’entreprises du Pays des Abers, club Entreprendre Brest.

Industrie (CCI). 02 98 00 38 18,

@ [email protected]

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34 M€, voilà un investissement de taille inscrit au plan de modernisation du port de Brest. La

nouvelle grue mobile de levage de conteneurs a fait l’objet de deux semaines de montage minutieux, façon puzzle, au quai de réparation n°3 (plateforme multimodale), réservée au trafic conteneurs. Des techniciens de Liebherr assuraient le montage et les réglages.Conception et fabrication sont autrichiennes, de Nenzing. Après deux visites sur place de représentants de la CCI, les adaptations et essais se sont avérés concluants.

Cette grue est équipée de systèmes d’aide à la conduite. La grue a été démontée, peinte et acheminée jusqu’à Brest par route jusqu’au nord de l’Allemagne, sur fleuve jusqu’à Rotterdam puis par mer jusqu’ici.

Quelles caractéristiques ? C’est une grue mobile portuaire dont la vitesse des mouvements est deux fois plus rapide que les grues Reggiane actuelles. Elle est équipée d’un système de récupération d’énergie hydraulique (30 % d’économie) et de 72 pneumatiques ! « Elle va permettre d’augmenter la produc-tivité de déchargement de conteneurs au quai QR2/QR3, ce qui fait que le navire res-tera moins longtemps à quai », précise Raoul Laurent, directeur des Équipements à la CCI.Elle pourra aussi débarquer des colis très lourds, comme des éoliennes, car sa capacité peut atteindre 124 t contre 100 t pour les grues actuelles. Une des deux grues mobiles de marque Reggiane, qui travaillait au déchargement de conteneurs, sera affectée principalement au trafic divers au quai 5e est.

< 2 questions à > Aline Divers, élue CCI déléguée territoriale

Pourquoi la CCI accompagne-t-elle les entreprises dans cette démarche ?

aline divers : Il est important qu’elles se sentent épaulées au démarrage d’une telle structure, d’autant plus que celle-ci se répartit sur trois communautés de communes, Aulne maritime, Châteaulin-Le Porzay et Presqu’île de Crozon. Les entreprises ont sollicité la CCI pour sa bonne implication dans les réseaux professionnels, qu’ils soient territoriaux ou sectoriels,

ainsi que son travail en partenariat avec les collectivités. Elle est à l’initiative du Forum des réseaux, organisé en 2010 et 2011. Elle anime les pépinières d’entreprises qui maillent sa circonscription, possède une antenne à Châteaulin. La qualité de ces relations, qui est une force en région brestoise, doit être préservée, densifiée. Il faut maintenir la spécificité de notre « éco-système » !

En quoi le nouveau club d’entreprises du sud de la circonscrip-tion peut-il enclencher une dynamique économique ?

a. d. : Les territoires qui se sont dotés d’associations de com-merçants, ou plus largement entrepreneuriales, constatent une meilleure dynamique des projets économiques. Pourquoi ? Parce que les gens se parlent, complètent leurs informations, utilisent davantage les services existants et se lancent dans des opérations collectives. Le club d’entreprises est un des leviers de développement les plus intéressants de notre économie du bout du monde. On sait que notre position géographique excentrée, encore plus vraie sur nos trois territoires, impose que l’on se serre les coudes pour perdurer.

Un levier de développement certain

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Un club d’entreprises à la proue du Finistère1 100 entreprises sont concernées par ce club d’entreprises : 150 ont 5 salariés et plus, 230 entre deux et quatre salariés, 720 moins de 2 salariés.

Les commerçants et entrepreneurs du Faou sont situés dans le périmètre du nouveau club

Grande nouveauté de l’année, Barcelone sera reliée par deux vols directs hebdomadaires à partir du

25 mars, avec Vueling. La desserte de Londres est relancée à compter du 30 mars par la compagnie City Jet, filiale d’Air France. Cette offre complète les vols sur Birmingham et Southampton opérés par Flybe. Devant le succès rencontré l’an passé, Venise est reconduite en avril, mai, septembre et octobre.Des vols ponctuels sont mis en place sur Prague (13, 20 et 24 mai), Rome (31 mai, le 3 juin et le 7 juin) et Dubrovnik, « joyau » de la Croatie (6 avril, 21 mai et 1er octobre). L’aéroport programme des destinations inédites pour découvrir de nouveaux horizons. La Sardaigne et Figari (Corse) pour leurs plages magnifiques, Lanzarote (Canaries) et ses paysages volcaniques, le Cap Vert pour son ambiance africaine… Sinon, cap à l’est de la Méditerranée avec Izmir et la côte turque ou encore Corfou (Grèce). Toutes ces destinations et bien d’autres

sont accessibles via votre agence de voyages ou directement sur le nouveau site internet de l’aéroport, doté d’un moteur de recherche (avec Opodo) qui permet d’accéder aux offres de plus de 95 agences de voyages bretonnes. www.brest.aeroport.fr

40 destinations au départ de Brest

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L’aéroport Brest Bretagne propose un programme de vacances éclectique et de nouveaux vols réguliers.

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Vueling dessert Barcelone au départ de Brest

Philippe Gastoud,

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FOCUS

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VIE DE LA CCI

Port

> Plateforme multimodale : accompagner la croissance. La plateforme multi-modale (débarquement et embarquement de conteneurs) est en plein travaux.Sa zone de stoc-kage se transforme. Objectif : rationaliser et augmenter les surfaces de stockage (démolition d’un hangar, déplace-ment de voie ferrées,

création d’aires de stockage). Parmi les moyens logistiques qui fe-ront l’objet d’une amélioration, citons :• la création d’une aire de lavage de conteneurs ;• l’augmentation de la puissance disponible et du nombre de prises

pour conteneurs frigorifiques ;• la sécurisation et la séparation des flux conteneurs et flux

agroalimentaires (création d’une zone d’accès restreint) ;• l’aménagement de voiries d’accès pour le nouveau poste

d’inspection frontalier (Pif, notre photo) ;• la redéfinition d’une entrée de plateforme mixte (vrac et

conteneurs), répondant au code ISPS (code international pour la sureté des navires et des installations portuaires).

Ces modifications, qui s’étaleront sur toute l’année, interviennent alors que le trafic conteneurs affiche un très bon score en 2011 : + 27 % avec, pour la première fois, le seuil de 50 000 EVP (équivalent vingt pieds) dépassé, 54 190 boîtes ayant transité par Brest.

OBJECTIF 2014 pour le campus des métiers

C’est un véritable projet métropolitain qui va sortir de terre d’ici à 2014 à Guipavas : le campus des métiers, qui remplacera l’actuel site de l’Ifac, le centre de formation des apprentis géré par la CCI. Il offrira un cadre exceptionnel à plus de 2 000 apprentis et à leurs enseignants.

Après avoir porté l’actuelle aéro-gare sur ses fonts baptismaux, puis modernisé la plus ancienne

forme de radoub du port de commerce, la CCI de Brest pilote le projet de nou-veau centre de formation des appren-tis, dit Campus des métiers, convaincue de la montée en puissance de l’alter-nance comme rempart au chômage des jeunes. Depuis le 5 mars, les engins des entreprises Marc et Lagadec terrassent les 10 ha du site de Botspern, à Guipa-vas. L’objectif de la CCI est d’y assurer la rentrée des classes en 2014.Le projet coûte 44,9 M€, une somme qu’il a fallu aller décrocher jusque sous les ors de la République, auprès de l’État, à travers le programme national « Investissements d’avenir » (lire l’entretien ci-dessous). Il fallait y croire dur comme fer : « Nous voulions que ce projet soit à l’avant-garde de ce qui se fait aujourd’hui », commente Philippe Le Glas, directeur de la Formation à la CCI. « L’objectif est d’en faire un pôle de référence par la qualité des programmes, des partenariats avec le monde économique et de sa haute qualité environnementale. Ce campus sera à la fois un espace de formation, d’hébergement et un lieu de vie ouvert sur le monde et les entreprises. Il sera la réponse au souhait de la CCI de transmettre des savoir-faire et de valoriser l’image des formations par apprentissage. »

Le monde économique associéDeux qualificatifs rythment le projet depuis le début : innovant et ouvert. L’innovation repose notamment sur le bâti, qui a fait l’objet d’un cahier des charges très à la pointe en matière environnementale. Elle se base également sur les outils pédagogiques, qui sont au cœur d’une réflexion à part entière (développement de partenariats, possibilité de poursuivre après le BTS, campus numérique…) ; La découverte de plus de 20 métiers figure également au chapitre de l’innovation (Mercredis de l’apprentissage, dispositif d’initiation aux métiers de l’alternance, etc.).

« Les branches professionnelles sou-tiennent le projet depuis le début », précise Jean-Paul Golias, élu CCI, membre du bureau, chargé de l’ap-prentissage. « Elles auront leur place sur le campus tout comme les maîtres d’apprentissage et intervenants exté-rieurs. »

Une disposition en peigneAu terme d’un concours, le cabinet d’architectes nantais GPAA et la société Isateg (filiale de Ginger) ont été retenus pour un projet orienté « nature » qui intègre les bâtiments dans le site de Botspern, zone du Froutven à Guipavas. « L’implantation s’appuie sur le tissage des haies bocagères et sur le vallonnement naturel du terrain pour répartir les plus de 18 000 m2 du programme autour d’une circulation centrale, véritable promenade paysagère longeant la haie bocagère qui traverse le site du nord au sud », résumait le lauréat sur le site internet Batiweb. Le projet prévoit l’implantation de bâtiments disposés en peigne, ce qui favorisera non seulement la circulation mais aussi l’exposition lumineuse. Il respectera les prairies naturelles (18 000 m2 de zones humides).Six grands pôles vont y voir le jour pour dispenser un enseignement du CAP au BTS (voire au-delà) autour de plus de 43 diplômes. Les pôles mécanique et alimentaire logeront dans de grands ateliers. Le pôle multiple (coiffure, esthétique, santé, vente), l’administration, l’internat, le self et l’espace d’enseignement général offriront une belle vue sur la rivière du Stang Alar car de grandes baies vitrées laisseront y pénétrer la lumière naturelle. La salle de sport et la piste d’athlétisme s’installeront sur le plateau haut du site.Côté apprentis, on peut noter le nouvel internat de 180 places (contre une centaine aujourd’hui) qui intègrera une cafétéria, un self de 270 places, une véritable bibliothèque gérée par le fonds social éducatif (qui possède une très large collection de

BD) et un centre de ressources. 2 100 apprentis et stagiaires pour-ront y être accueillis (contre 1 700 actuellement). L’accessibilité a été particulièrement travaillée.

Un « îlot vert » branché« Notre projet est respectueux des contraintes en matière d’urbanisme, d’architecture et d’environnement », explique Jean-Yves Goasguen, le chargé de projet CCI sur le sujet. « Nous avons adopté la démarche HQE, pour haute qualité environnementale. Ce projet doit répondre aux attentes des citoyens et aussi rassurer les riverains qui sont attachés à ce site remarquable. »Une première réunion d’information s’est tenue fin février à Guipavas, en présence de représentants de la CCI et d’une quarantaine de riverains. Philippe Portal, directeur de l’Ifac, a tenu à « expliquer son contenu et répondre aux inquiétudes légitimes des habitants ». « Le projet retenu maintient la zone naturelle du site de Botspern. Le campus se situera sur une trame bocagère. » Pour Jean-Paul Golias, « ce sera un îlot vert. » Talus et haies seront refaits. « À terme, les bâtiments seront intégrés dans la verdure. » Récupération des eaux de pluie, chaufferie bois/gaz, exposition maximale… Le bâtiment sera très à la pointe en matière d’économie d’énergie. « Retiré comme il faut pour les études », ce campus sera un lieu hyper connecté, avec la ville via son tramway (arrêt de Kerlaurent), avec la Bretagne (proximité des voies express pour aller vers le nord ou le sud Finistère), avec le monde (aéroport tout proche). Et surtout, il mettra à disposition des enseignants le matériel technologique du futur : « Les élèves appartiennent à la génération internet. Ils sont dans la dynamique du numérique », souligne Philippe Portal, directeur. L’intégration d’outils technologiques comme des tableaux interactifs, des écrans de projection et de visioconférence, fera de ce lieu un campus du 21e siècle digne de ce nom.

Après le tramway, ce

chantier de deux ans sera l’un des plus importants

de la région brestoise.

D’un budget de 44,9 M€, il est

plus important que celui du

pont de Térénez (41,8 M€) en Presqu’île de

Crozon.

Planning Prévisionnel. • Mars à mai :

terrassement ; • fin juin/début

juillet jusqu’à mai 2014 :

gros œuvre ; • mai à

septembre 2014 : emménagement

de l’Ifac sur le campus.

L’Ifac, centre de formation

des apprentis, compte cette

année 1 900 apprentis et

stagiaires, du CAP jusqu’au

master, à bac + 5 (en

comptant les 200 élèves en

alternance de l’ESC). 165

enseignants et vacataires y dispensent les cours. Le

budget de fonctionnement

est de 7 M€.

Depuis quand la CCI porte-t-elle ce projet ?

Jean-Paul Golias : C’est Jacques Kuhn, pré-sident de la CCI jusqu’en 2010, qui a porté ce projet avec l’idée qu’il fallait assurer un avenir à l’apprentissage sur le pays de Brest. Depuis 2008, la CCI planche sur le sujet. Et

Frank Bellion, actuel président, l’a repris comme un axe majeur de sa mandature.Philippe Portal : Il faut rappeler que le bâ-timent actuel pose un problème d’attracti-vité. Datant de 1953, il ne correspond plus à ce que recherchent les jeunes, au regard des nouveaux lycées par exemple. L’inter-nat n’est plus adapté. Nous comptons 1 700 apprentis et stagiaires sur le site et sommes au maximum de notre capacité alors que l’apprentissage est une formule d’ensei-gnement en plein développement. Il y a un besoin. L’alternance joue un rôle important dans l’insertion sociale et professionnelle des jeunes et des personnes en contrats de professionnalisation. Le campus nous permettra de développer des formations post-bac en coopération avec d’autres éta-blissements. Nous pourrons aussi accueillir des publics en formation ayant besoin d’un hébergement temporaire.

Le montage financier n’a pas été une

sinécure. Comment expliquer ce fait pour un projet aussi fédérateur ?

Jean-Paul Golias : C’est vrai qu’il est fédé-rateur car nous avons d’emblée eu le sou-tien de nos partenaires publics que sont BMO, le conseil général du Finistère et bien sûr le conseil régional qui nous a accom-pagné stratégiquement. Les entreprises ont dès le départ adhéré à notre projet.Philippe Portal : Le montage financier fut difficile car nous sommes dans un contexte de réduction des déficits publics et qu’il a fallu convaincre, expliquer, se montrer tenace. Ce qui était un obstacle s’est ré-vélé au final un avantage car nous avons dû élaborer un projet d’établissement qui tienne la route jusqu’en 2020. La Caisse des dépôts nous a fait confiance car notre projet est cohérent.Jean-Paul Golias : Nous avons obtenu de l’État 11,1 M€ au titre des investissements

d’avenir, ce qui est la deuxième plus forte dotation accordée par l’État pour cet appel à projets national.

Quels sont les principes fondateurs de ce projet pédagogique ?

Philippe Portal : Je peux vous dire que le campus sera en capacité à s’adapter aux métiers émergents ainsi qu’à l’évolution des métiers traditionnels. Par exemple, la filière automobile, en pleine mutation, doit s’adapter aux technologies de maîtrise de l’énergie. Des transformations se font dans l’hôtellerie-restauration, l’alimenta-tion, la coiffure… Nous entrons dans une dimension de développement de l’offre de formation, tout en étant complémentaire de ce qui se fait déjà ailleurs. Jean-Paul Golias : Nous voulons en faire un pôle de référence dans le domaine de l’apprentissage des métiers. Confort de vie, ergonomie et économie, tout a été pensé.

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< questions à > Jean-Paul Golias, élu et vice-président du conseil de perfectionnement de l’Ifac et Philippe Portal, directeur de l’Ifac

< Un financement collectif > Total : 44,9 M€

Pôle sportif : 1 426 m² dont salle de sport : 1 000 m² Terrain de sports : 4 000 m²

Restauration : restaurant self élèves (270 places) Salle à manger du personnel (50 places)

Enseignement général

Vente, esthétique, santé, coiffeur

Internat : 180 places (60 places mineures filles, 60 mineurs garçons, 60 places majeurs)

Vie scolaire : Cafétéria : 160 m² Bibliothèque : 60 m² - Salle de projection : 70 m²

Emprise totale du site : 10 ha - Emprise des constructions : 12 680 m² (Shon : 18 000 m2)Espaces verts : 52 000 m² dont 18 000m² de zones humides naturelles protégées Capacité d’accueil : plus de 2 000 apprentisSalle polyvalente équipée de gradins rétractables : capacité 200 places assises

> 24 mai : soirée « sortie de chantier tramway ». BMO, la SemTram, le Crédit agricole et la CCI préparent une grande soirée pour les commerçants à l’Atelier (Brest), le 24 mai. Objectif : lancer un vent d’optimisme, après trois années difficiles pour les entreprises situées sur le corridor du tram. La table ronde sera composée de commerçants venant de villes dotées d’un tramway : Nancy, Nice, Le Mans.

Commerce (CCI). 02 98 00 38 17

Passeport Escales : l’Aber Wrac’h adhère. Le port de l’Aber Wrac’h, géré par la CCI, a adhéré au réseau Passeport Escales. Il permet au plaisancier qui part en croisière de bénéficier de deux nuitées gratuites consécutives dans le port d’escale adhérent. Pour cela, il est tenu de déclarer son départ en croisière à son port d’attache soit par téléphone, soit par Internet et de choisir comme port d’escale un des ports du réseau.

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>Industrie

Journée de l’industrie bretonne le 5 juillet au Quartz. Cette manifestation est organisée par la CCI de région Bretagne, le GFI (groupement des fédérations industrielles) et le Medef Bretagne. Elle mettra en valeur quelques réussites d’entreprises bretonnes, les succès des actions collectives…

GFI Bretagne 02 99 87 42 87, @ [email protected]

Commerce> Alex Dupont et Jacques Guérin invités par la CCI le 14 mai. Le service

Commerce organise une journée de rencontres à l’attention des unions commerciales de la CCI, le 14 mai, à l’Hostellerie de la Pointe St-Mathieu (de 10h30 à 16h30). Il s’agit pour ces UC de partager leurs expériences d’animation associative, de l’idée jusqu’à la réalisation d’un projet avec des partenaires. Ces échanges seront animés par deux interventions atypiques, celle d’Alex Dupont, entraîneur du Stade brestois 29 et de Jacques Guérin, dirigeant de Quai Ouest Musiques et organisateur du festival du Bout du Monde à Crozon. La journée sera ponctuée par le 1er challenge des unions commerciales et l’élection de la meilleure opération commerciale menée sur 2011.

Commerce (CCI). 02 98 00 38 17

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> Un classement au patrimoine français pour la grue Paindavoine ? L’ultime exemplaire brestois des grues Paindavoine se tient sur le quai du 5e bassin, entre les entrepôts frigorifiques brestois (EFB) et le magasin D. Installée en 1951, financée par le plan Marshall, elle est le témoin d’un pan de l’histoire de l’après-guerre et de la reconstruction du port de Brest. Elle a vu défiler de nombreux trafics, notamment agroalimentaires. Un travail de reconnaissance de sa valeur historique est actuellement en cours de définition.©

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ENParc de stationnement : 200 places public/élèves/visiteurs 100 places personnel

Administration

Hôtellerie

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Vue d’architecte sur le pôle alimentaire Vue d’architecte sur le pôle automobile

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CCI de Brest

Emprunt National

Conseil Régional de Bretagne

Conseil Général du Finistère

Brest Métropole Océane

Plan Énergie Bois Bretagne

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L’AVF dorlote les nouveaux arrivants

Pas facile de changer de ville et de vie, que l’on soit seul ou en famille… Informer et accueillir

les nouveaux arrivants pour favoriser leur intégration, voilà ce que propose l’Accueil des villes françaises (AVF) de Brest. Créée en 1967, cette association fait partie d’un réseau national, présent dans 350 villes de France. A Brest, l’AVF (ex- Brest Accueil), compte 456 adhérents (dont une quarantaine de nouveaux Brestois sur deux ans) et 72 bénévoles pour l’animation d’ateliers. Elle invite notamment les entreprises à la contacter quand elles ont projet de faire venir de nouveaux collaborateurs dans la région. « Nous avons un service entièrement dédié aux nouveaux arrivants », précise Joëlle Clauzon, présidente de l’AVF de Brest. « Dès qu’une personne vient vers nous,

CourantsPublication éditée par la chambre de commerce et d’industrie de Brest : 1, place du 19e RI, BP 92028, 29220 Brest Cedex 2. Tél. 02 98 00 38 00. Mél. [email protected] la responsabilité de : Michel Gourtay Présidente du comité de rédaction : Béatrice CochardResponsable de la rédaction : Blandine Kermarec Coordination et secrétariat de rédaction : Christelle HallRédaction : Catherine Croze, Christelle Hall, Virginie de Rocquigny et Oriane Marrec.ISSN : 0981-9282. Dépôt légal à parution - Conception graphique-réalisation : Basilic Communication - Publicité : Gédéon Marketing. Tél : 02 98 44 66 02. Tirage : 77 500 exemplaires

INITIATIVES

L’AVF accueille tous ceux qui viennent de s’installer à Brest. Un relais utile pour les entreprises amenées à faire venir de nouveaux collaborateurs dans la région.

tous les goûts. « Toutes nos activités sont animées par les bénévoles, qui partagent leur passion et ont suivi une formation sur l’esprit d’accueil de l’association », souligne la présidente. « Au sein de ces ateliers, on sent beaucoup de chaleur humaine. L’AVF permet d’échapper à l’isolement et de s’entourer », témoigne Joëlle Clauzon, elle-même Brestoise depuis deux ans seulement.

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nous lui proposons de l’aide en fonction de ses besoins dans ses diverses démarches ». En partenariat avec la mairie, l’association organise plusieurs animations en novembre, le mois du nouvel arrivant, notamment des visites guidées de la ville et un pot d’accueil convivial. Pour les entreprises, ce service peut être un atout qui rassure les salariés nouvellement arrivés et en passe de s’installer ici. DCNS a déjà fait appel à ses services. Pour Brest, c’est un plus pour développer son attractivité et faire venir de nouveaux habitants.

Un groupe de jeunes actifsAfin de faciliter l’intégration des néo-Brestois, l’AVF leur donne la priorité pour l’inscription à la quarantaine d’activités qu’elle programme. Yoga, couture, chorale, théâtre ou informatique, il y en a pour

vie des entreprises

Joelle CLauzon, présidente de l’AVF Brest

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CommerceSCubaland, un ComplExE dédié aux paSSionnéS dE la plongéE. Dominique Soriot, dirigeant de Scubaland (30 ans d’existence), a rénové son bâtiment de 1 600 m2 au port de commerce à Brest. Consacrée aux activités subaquatiques (plongée, chasse, apnée, randonnée palmée, natation, triathlon…), l’entreprise dispose d’un centre d’épreuve agréé, loue du matériel, assure le SAV, la couture néoprène et le gonflage. Une école de plongée a vu le jour (http://www.eaulibre.fr) munie d’une fosse (12m x 5m ; 5m de profondeur). Son site internet est une référence sur le marché (40% du chiffre d’affaires, 15% à l’export). www.scubaland.fr

POLARyS polariSE lE roman noir. Une nouvelle librairie rejoint le pôle littéraire de la ville de Brest : Polarys. Stéphanie Riou, auparavant coordinatrice au service relation client chez B&B, a lancé mi-janvier une librairie au 22 rue Fautras, dans le quartier Saint-Louis. « Le livre est ma passion et cela fait des années que je pense à créer mon point de vente », explique-t-elle. « J’ai passé le cap en choisissant la littérature de l’imaginaire et le roman noir. » Un fonds de 3 000 références en science-fiction, fantastique et polar attendent les lecteurs. Une page Facebook permet de suivre les recommandations.

DES RESTAURANTS AU FIRMAMENT. Après l’Armen (Yvon Morvan) à Brest, L’Auberge des Abers (Jean-Luc L’Hourre) à Lannilis, le restaurant le M, à Kerinou (Brest), a obtenu une étoile au Michelin, faisant la fierté du chef cuisinier Philippe Le Bigot et de Bruno Diabaoui, co-gérants. Et en se rappelant que L’Auberge des Glaziks (Olivier Belin), à Plomodiern, conserve ses deux étoiles.

ServicesADEïS RH SE REGROUPE à BREST ET LANCE UN SITE DÉDIÉ AU CV. Marie-Adélaide PIucinski et son associé Gaëtan Querrec ont créé en 2004 le cabinet de recrutement Adéïs RH (1,5 M€ de chiffre d’affaires), au départ à Nantes (7 salariés). D’autres ont suivi à Rennes (2005, 2 salariés), Brest (2007, 7 salariés), Paris (2010, 1 personne). « Nous avons une spécialité internationale, avec des recrutements de cadres et cadres dirigeants pour des groupes français présents notamment en Afrique », explique la Brestoise qui a recruté un consultant spécialiste de la Côte d’Ivoire. Très présents à Brest, les deux associés ont décidé de faire venir le siège ici en fusionnant les différentes sociétés (hors Paris). « Nous constatons que de Brest, nous travaillons avec tout le monde et sommes très mobiles. » Le cabinet a aussi lancé il y a trois mois le site www.monmeilleurcv.com, « une plateforme d’aide à la rédaction de CV et lettres de motivation avec un entretien préalable ». Coût : entre 100 et 200 € selon le profil. Enfin, il loue le Quai des Événements, une salle haut de gamme (capacité de 100 personnes).

ZÉRO GâCHIS : HALTE AU GASPI ! L’entreprise Zéro Gâchis a intégré l’incubateur Produit en Bretagne à l’ESC Bretagne Brest et reçu le prix Jeunes Talents SFR (finale à Paris le 26 mars). Ses fondateurs, dont un étudiant en 3e année du master grande école à l’ESC, Jean-Philippe Tatoux, ont pour mot d’ordre la fin du gaspillage des denrées alimentaires en voie de péremption. Par l’intermédiaire d’un site internet (www.zero-gachis.com) et d’une application pour mobiles, ils récupèrent et transmettent en temps réel les informations sur les denrées alimentaires en voie de péremption des grandes surfaces (présentation sur Facebook).

JOURNÉE « LOISIRS » LE 1ER AVRIL. L’association Loisirs en Finistère, soutenue par les trois CCI du département, lance une « journée loisirs » le 1er avril qui offrira 50% de réduction pour toute visite chez les adhérents participants. www.loisirs-en-finistere.com

LE CJD FAIT LA PROMOTION DE SA SOIRÉE DU 15 MAI SUR yOUTUBE. C’est sur le ton décalé de « Retour vers le futur » que le centre des jeunes dirigeants de Bretagne fait connaître sa soirée prospective Bretagne 2030, organisée le 15 mai prochain à Carhaix. Le clip a été réalisé par l’agence brestoise Digipictoris. www.cjdprospective.com

IL RESTE DES PLACES AUx POUPIG D’ARMOR. Située au 30 rue Kérélie à Brest, la crèche propose 35 places agréées et compte 60 enfants inscrits. Six places sont disponibles pour les entreprises et organismes soucieux de mettre à disposition des salariés un accueil aux horaires atypiques pour leurs enfants.

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L’AVF de Brest tient une per-manence 4, rue du Colonel Fonferrier, du lundi au vendre-di de 10h à 12h et de 14h à 17h. Une adhésion de 25 € pendant trois ans est demandée aux arri-vants pour accéder aux activités.

02 98 44 49 20. Site : www.avf.asso.fr @ [email protected]

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Suivre une formation> Formations linguistiques.Ciel Bretagne, rue du Gué-Fleuri, Le Relecq-Kerhuon

02 98 30 45 80@ www.formation.cci-brest.fr

> ESC (cycles formation continue et mastères / 3e cycle). 02 98 34 44 44

@ www.esc-bretagne-brest.com

> Formations tertiaires.Rue du Gué-Fleuri, Le Relecq-Kerhuon

02 98 30 45 75 @ www.formation.cci-brest.fr

> Formations techniques. Cefortech,20, rue Jean-Charles Chevillotte,zone industrielle portuaire, Brest

02 98 44 52 58 @ www.formation.cci-brest.fr

> Vous êtes salarié(e)> Formation professionnelle

continue. Tertiaire 02 98 30 45 75,Technique 02 98 44 52 58@ www.formation.cci-brest.fr

> Ifac (Certif icats de qualif ication professionnelle).

11, rue Yves-Giloux, Brest 02 29 00 60 60

@ www.ifac.cci-brest.fr

> Vous êtes demandeur d’emploi

> Ifac (Centre de formation desapprentis). 11, rue Yves-Giloux, Brest

02 29 00 60 60 @ www.ifac.cci-brest.fr

> ESC Grande École. 2, avenue de ProvenceBrest 02 98 34 44 44

> Vous avez moins de 26 ans

Le concours Atout + 3 ouvre les portes du diplôme Bachelor proposé par l’ESC Bretagne Brest. Une première étape à bien préparer pour entrer dans une grande école de management.

Concours Atout + 3 : l’ESC à la clé

> ESC (cycles formation continue, mastères / 3e cycle).

2, avenue de Provence, Brest 02 98 34 44 44

@ www.esc-bretagne-brest.com

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Maxime Gauvrit, étudiant en Bachelor à l’ESC

Le concours Atout + 3 permet à tout bachelier de moins de 26 ans d’intégrer une des

treize grandes écoles de commerce membres de cette banque commune d’épreuves, à laquelle appartient l’ESC Bretagne Brest. Créé en 2007, il comprend quatre épreuves écrites, une à quatre épreuves orales selon les écoles et deux sessions (février/mars et avril/mai). « Cette année, le concours propose 140 places à Brest et Vannes. Chaque année, nous constatons une augmentation de 20 % des candidats », souligne Luc Pontet, responsable des programmes à l’ESC Bretagne Brest.

anticiperMaxime Gauvrit, 19 ans, étudiant en Bachelor à l’ESC Bretagne Brest, connaît bien ce concours pour l’avoir passé l’année dernière. « Après avoir bien réfléchi aux études supérieures et à l’avenir, j’ai décidé de me

tourner vers une école de commerce, qui est un excellent bagage à mon avis, une voie généraliste qui a des débouchés. » Après s’être inscrit sur Internet, Maxime a alors commencé, en parallèle de son bac littéraire, sa préparation dès le mois de novembre et cela jusqu’à la veille du concours en février.

Journée de présentation et d’entraînement« Il faut surtout bien s’organiser », recommande-t-il vivement. « J’ai demandé des conseils, des exercices supplémentaires à mes professeurs. J’ai pris du temps pour travailler, en révisant avec les annales des anciennes épreuves. Mais le véritable plus a été les JPE, les journées de présentation et d’entraînement, qui sont gratuites. Elles m’ont permis d’appréhender sereinement le concours, grâce à la présentation des épreuves par les professeurs, qui

nous ont concrètement dit ce qu’on attendait de nous. Ça m’a mis en confiance ». Le secret de la réussite selon le jeune homme : « L’envie et la détermination ! Si l’on révise bien, que l’on participe aux JPE et que l’on s’intéresse à l’actualité, alors on met toutes les chances de son côté. » Un dernier petit conseil pour la route ? « Il y a deux sessions organisées : février-mars et avril-mai. Bacheliers, allez à la première session en février, pour savoir, dès le 30 mars, où vous serez en à la rentrée. » Maxime est particulièrement fier d’y être arrivé grâce à son ambition et son travail : « Ce concours est une réelle opportunité tant sur le plan professionnel que personnel. Il m’a donné confiance en moi et a été un véritable déclencheur. Il témoigne bien de ma volonté de réussir. »

unE apprEntiE dE l’ifaC SE diStinguE. Typhaine Nicolas a reçu les honneurs de la CCI de Brest le 20 mars pour son travail présenté au concours d’un des meilleurs apprentis de France. La jeune femme, originaire de Loudéac et apprentie à l’Ifac, a été consacrée une des meilleures apprenties de France en esthétique lors du concours national à Lyon en septembre 2011. Bachelière scientifique, elle a repris des études au centre de formation des apprentis géré par la CCI pour obtenir son CAP. Elle poursuit ses études afin d’obtenir son brevet professionnel. Elle obtiendra sa médaille au Sénat, en septembre prochain.

ouvErturE d’un btS ESthétiquE à l’ifaC. Le centre de formation des apprentis proposera dès la rentrée un BTS Métiers de l’esthétique, de la cosmétique et de la parfumerie (bac + 2) en alternance. Le recrutement des apprentis est en cours (14 places).

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un Cap ChoColatiEr ConfiSEur En SEptEmbrE à brESt. L’Ifac ouvre un CAP Chocolatier confiseur pour les titulaires d’un CAP ou bac pro Boulanger-Pâtissier ou de la mention complémentaire Pâtissier.

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tEChniCiEn aprèS-vEntE automobilE : un CErtifiCat à l’ifaC. Le certificat de qualification professionnelle Technicien après-vente automobile a été créé par les professionnels de la branche des services automobiles. Il se déroule sur un an, une semaine sur trois en cours à l’Ifac et le reste du temps en entreprise. Début des cours : septembre/octobre. Ifac. 02 29 00 60 00

déCouvrEz l’apprEntiSSagE lE mErCrEdi juSqu’au 13 juin. Pour renseigner les jeunes, les adultes, les parents mais également les enseignants et les professionnels de la formation et de l’emploi, l’Ifac organise des visites le mercredi, jusqu’au 13 juin (hors vacances scolaires). Rendez-vous à 14h30 précises dans le hall de l’Ifac.

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100 % dE réuSSitE à la formation dE ConduCtEurS routiErS En tranSport dE marChandiSES. La formation du Cefortech* préparant au Titre professionnel de conducteur routier de marchandises, s’est achevée le 20 janvier, avec un taux de réussite de 100 %. Cette formation rémunérée s’adresse aux demandeurs d’emploi et aux salariés en reconversion. Elle répond aussi bien aux besoins des entreprises du transport qu’au secteur privé (négoce de matériaux, coopératives agricoles…). La formation, conventionnée par le conseil régional de Bretagne, se déroule à temps plein sur 10 semaines et comprend des stages en entreprises. Prochaines sessions : 10 avril, 29 octobre 2012.

Christine Corre (CCI). 02 98 44 52 58 @ [email protected]*centre de formations techniques de la CCI de Brest

offrEz un StagE CulinairE. Le centre de formation de la CCI propose une formule « bons cadeaux » pour ses stages culinaires. Le chef cuisinier Alexandre Arnoult propose sur sa carte :• Vendredi 6 avril : gourmandises de fraises et chocolat• Vendredi 11 mai : petites sauces de «derrière les fagots»• Vendredi 15 juin : Cocktail dînatoire aux saveurs printanièresCoût de l’atelier : 60 € (l’après-midi) ;

Bénédicte Bulle (CCI). 02 98 30 45 85

ESC partEnairE du Wit (irlandE). L’ESC Bretagne Brest a officialisé son partenariat avec le Waterford Institute of Technology (WIT - Irlande) par la signature d’un accord de double diplôme. Le recrutement de la nouvelle promotion est en cours.

Samuel Duval (ESC). 02 98 34 44 85, @ [email protected]. www.esc-brest-bretagne.com

portES ouvErtES lE 24 (ifaC) Et lE 31 marS (négovEntiS). L’Ifac ouvre ses portes au public le samedi 24 mars, de 9h à 17h, en présence d’enseignants et d’apprentis qui effectueront des démonstrations en ateliers. Le Ciel Bretagne ouvre ses portes pour ses formations commerciales dans le cadre de l’institut Négoventis, le samedi 31 mars, 9h-12h/13h30-17h.

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Conditions d’inscription au concours Atout + 3Les inscriptions des élèves de terminale, des titulaires du bac ou d’un bac + 1 se font sur le site www.concours-atoutplus3.com jusqu’au 17 avril pour la deuxième session. Par la suite, les écrits sont programmés le 2 mai et les oraux du 23 au 26 mai, à Brest et Vannes. La dernière journée de préparation et d’entrainement est organisée le 25 avril à Brest et Vannes. Le concours n’est accessible qu’après paiement des droits d’inscription : 130 € (gratuit pour les boursiers) pour passer les épreuves écrites et 30 € par école pour les épreuves orales (15 € pour les boursiers).Inscription au 02 98 34 44 87. @ www.esc-brest-bretagne.com

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c h a m b r e d e c o m m e r c e e t d ’ i n d u s t r i e d e B r e s t8 Courants mars-avril-mai 2012

Le groupe Savel à tire d’aile

Le groupe familial Savel (Lannilis) renforce sa présence dans les assiettes des particuliers, français et étrangers, à travers sa marque de coquelets et pintades P’tit Duc. Leader des petites volailles, il se développe en toute discrétion et recrute.

INVITÉ

Installée à Lannilis, la holding familiale n’a jamais perdu de vue le savoir-faire de maître-volailler, développé par le

grand-père à Saint-Pierre (Brest) en 1948. Le fils, Gabriel Léon et sa femme Madeleine, ont éduqué leurs enfants à la valorisation du goût d’une petite volaille qui a fait leur réussite : le coquelet. Les secrets se sont donc transmis à la troisième génération qui a rejoint l’entreprise : Caroline, Marc, Julien et le directeur marke-ting Jean-Christophe Léon. « Mes parents sont passés à une phase plus technologique en 1969 », explique ce dernier, équipant chaque site de machines spécialisées uniques, pour l’abattage du coquelet blanc (Carhaix) ou la découpe fine de la pintade (La Séguinière, Maine-et-Loire), également devenue une spécialité. Lannilis dispose d’un abattoir et d’un atelier de découpe ainsi que d’un laboratoire (produits assemblés).

À la table de ObamaAprès 40 ans d’efforts, redoublés en 2010 avec l’inauguration du nouveau siège à Lannilis, la pintade certifiée de Savel a été servie à la table de Obama lors du G20 à Cannes et à celle de la reine Elisabeth II en 2011. Mais on la retrouve aussi dans les grands restaurants français et jusqu’à Tokyo, chez les traiteurs, dans les chaînes de restaurants et food services (Sodhexo, Elior…). 80 % de l’export est frais, encore une exigence du goût.Leader, Savel l’est assurément : l’entreprise transforme 40 % de la pintade française et assure 75 % de la découpe de pintade, ce qui en fait le n°1 mondial sur ce dernier secteur. Elle détient 60 % du marché européen du coquelet et teste la production d’une autre espèce qui permettrait de doper le marché

de l’export. Pour séduire, elle se donne les moyens. « Il a fallu adapter des techniques, pour obtenir la certification halal par exemple », précise Jean-Christophe Léon. Mais aussi montrer patte blanche en passant des certifications, dont la plus drastique au niveau qualitatif est la BRC, British Retail Consortium, véritable passeport du goût.

Une tradition françaisePourquoi un tel succès ? Le directeur marke-ting l’explique par une fidélité aux principes enseignés, telle que « la valorisation de la

qualité de nos produits français. » Savel se réclame d’une tradition, celle de la cuisine hexagonale. 220 éleveurs du grand ouest la fournissent selon un cahier des charges très précis. Les dirigeants veulent aussi partager une vision : « Nous vendons de l’alimentaire mais aussi de la sécurité sanitaire, technolo-gique, juridique… Cela repose sur la vision sociale de notre entreprise. Nous savons que notre métier est un cumul de taches complexes et difficiles. Nous tentons au maximum de limiter ces difficul-tés. Grâce à ces innovations et à la bonne

réputation mondiale de l’agroalimentaire breton, nous sommes leader aujourd’hui. » Peu le savent ici. Et pour cause, la majo-rité de sa production se présente sous des marques d’industriels. C’est pourquoi elle en-tend le faire savoir davantage dans son propre pays en s’appuyant sur la marque P’tit Duc, modernisée. Ce déploiement s’accompagne d’une communication ciblée sur le coquelet certifié, nourri à 100 % de végétaux, né, élevé, transformé en France exclusivement. « Notre position dominante sur le marché nous permet d’offrir un référentiel de qualité. » Savel poursuit son ascension et programme le recrutement de collaborateurs sur Lannilis et Carhaix dans les deux ans à venir.

Julien, Gabriel, Jean-Christophe, Marc, Caroline et Madeleine Léon

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AVEL

• Création en 1968

• Lannilis (siège, 85 salariés), Carhaix (50 salariés) et La Séguinière (Maine-et-Loire, 120 salariés)

• Réseau de 220 éleveurs permanents

• 600 000 volailles transformées par semaine, 32 millions par an

• 38 % de la production exportés

• Présent dans 35 pays (début en 1976) : Union européenne, Russie, Dubaï, Qatar, Japon…

• Chiffre d’affaires : 76 M€ en 2011

• Marque phare : P’tit Duc

Savel