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> EDITO 2010 aura été l’ « Année européenne de lutte contre la pauvreté et l’exclu- sion sociale ». Elle a été précédée - en 2009 - par une « Année euro- péenne de la créativité et de l’inno- vation » et suivie - en 2011 - par une « Année européenne du volontariat ». Ces thèmes « européens », aussi abs- traits et éloignés de la réalité quoti- dienne qu’ils puissent paraître, per- mettent de mettre en lumière trois aspects essentiels de l’entreprise que sont « Les Petits Riens ». Le projet des « Petits Riens » part du constat de l’inégalité de nos sociétés dites « avancées ». Classée 18ème d’après l’Indice de Développement Humain (IDH) - entre l’Islande et le Danemark ! - la Belgique connaît néan- moins une paupérisation croissante depuis de nombreuses années. Un Belge sur sept vit désormais sous le seuil de pauvreté. Les 10% les plus riches de la population profitent d’un tiers de revenus imposables, alors que les 10% les plus pauvres doivent gar- der la tête hors de l’eau avec moins de 1%... Face à ce constat désolant, l’Abbé Froidure, fondateur des « Petits Riens », a su faire preuve de « créativité » et d’ « innovation » en 1937 pour y ré- pondre, en inventant un modèle d’ « économie sociale », bien avant que le terme lui-même soit inventé. Mais ce modèle n’est possible que grâce à la générosité des donateurs. En effet, l’asbl « Les Petits Riens » existe surtout grâce aux dons en temps (les volontaires), en argent ou en nature (les donateurs) qui lui sont faits. Chaque année plus de 200 per- sonnes travaillent bénévolement aux « Petits Riens ». Chaque année, quelque 5.500 tonnes de textiles et 1.500 tonnes de meubles sont données aux « Petits Riens ». Chaque année, c’est aussi 965.000 € de dons financiers qui sont faits aux « Petits Riens ». En résumé, aux « Petits Riens », la « générosité » de certains, utilisée de manière « créative » par d’autres, sert à « lutter contre la pauvreté et l’exclu- sion sociale ». C’est d’ailleurs pour cela qu’en 2010 « Les Petits Riens » ont ob- tenu le « Prix de l’Economie Sociale », anciennement « Prix Roger Vanthour- nout », qui récompense chaque an- née des projets d’économie sociale développés en Région Wallonne et Région de Bruxelles-Capitale. BIMESTRIEL - juin / juillet 2011 LES PETITS RIENS asbl - RPM 407.139.088 - 101 rue Américaine, 1050 Bruxelles - tél 02 537 30 26 N°173 le journal des PETITS RIENS Editeur responsable: J. Coppens - 101 rue Américaine, 1050 Bruxelles - Nederlandse tekst op aanvrag @ journal173.indd 8 22/06/2011 18:50:05

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> EDITO2010 aura été l’ « Année européenne de lutte contre la pauvreté et l’exclu-sion sociale ». Elle a été précédée - en 2009 - par une « Année euro-péenne de la créativité et de l’inno-vation » et suivie - en 2011 - par une « Année européenne du volontariat ». Ces thèmes « européens », aussi abs-traits et éloignés de la réalité quoti-dienne qu’ils puissent paraître, per-mettent de mettre en lumière trois aspects essentiels de l’entreprise que sont « Les Petits Riens ».

Le projet des « Petits Riens » part du constat de l’inégalité de nos sociétés dites « avancées ». Classée 18ème d’après l’Indice de Développement Humain (IDH) - entre l’Islande et le Danemark ! - la Belgique connaît néan-moins une paupérisation croissante depuis de nombreuses années.

Un Belge sur sept vit désormais sous le seuil de pauvreté. Les 10% les plus riches de la population profitent d’un tiers de revenus imposables, alors que les 10% les plus pauvres doivent gar-der la tête hors de l’eau avec moins de 1%...

Face à ce constat désolant, l’Abbé Froidure, fondateur des « Petits Riens », a su faire preuve de « créativité » et d’ « innovation » en 1937 pour y ré-pondre, en inventant un modèle d’ « économie sociale », bien avant que le terme lui-même soit inventé.

Mais ce modèle n’est possible que grâce à la générosité des donateurs. En effet, l’asbl « Les Petits Riens » existe surtout grâce aux dons en temps (les volontaires), en argent ou en nature (les donateurs) qui lui sont

faits. Chaque année plus de 200 per-sonnes travaillent bénévolement aux « Petits Riens ». Chaque année, quelque 5.500 tonnes de textiles et 1.500 tonnes de meubles sont données aux « Petits Riens ». Chaque année, c’est aussi 965.000 € de dons financiers qui sont faits aux « Petits Riens ».

En résumé, aux « Petits Riens », la « générosité » de certains, utilisée de manière « créative » par d’autres, sert à « lutter contre la pauvreté et l’exclu-sion sociale ». C’est d’ailleurs pour cela qu’en 2010 « Les Petits Riens » ont ob-tenu le « Prix de l’Economie Sociale », anciennement « Prix Roger Vanthour-nout », qui récompense chaque an-née des projets d’économie sociale développés en Région Wallonne et Région de Bruxelles-Capitale.

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BILAN SOCIAL 2010

Les Petits Riens, et la vie reprend

Un Toit à SoiDans notre asbl Un Toit à Soi se concentre toute la difficulté du travail avec les personnes sans-abri : trouver et garder un logement. En 2010, 121 anciens résidents de notre Maison d’Accueil ont été suivis dans le cadre de guidances à domicile. Certains dans des logements privés, d’autres dans des structures alternatives de logement. Notre partenariat avec deux Agences Immobilières Sociales a permis de redonner un chez-soi à une vingtaine d’anciens sans-abri. Enfin, depuis 2009, « Les Petits Riens » possèdent un café social à Saint-Gilles - « L’Aire de Rien » - qui se veut un lieu de rencontre, d’échange et d’information réservé aux anciens résidents. Ils peuvent y entretenir le réseau amical construit durant leur séjour dans la Maison d’Accueil, mais aussi créer d’autres liens sociaux, au-delà du sérail des « Petits Riens ».

La Maison d’Accueil pour sans-abriEn 2010, nous avons comptabilisé 357 séjours dans notre Maison d’Accueil. Cela représente près de 41.000 nuitées. L’âge médian des hébergés est de 35 ans. Chaque homme qui arrive chez nous vient avec son histoire et les travailleurs sociaux doivent donc chaque fois s’adapter à leur situation en vue de les aider à retrouver un logement, mais aussi surtout davantage d’autonomie. Les problèmes d’assuétude (alcool, drogue) et de santé mentale sont omniprésents. Les troubles psychologiques sont de plus en plus nombreux et importants dans le chef des nouveaux (plus de 40%), et la quasi-totalité des hébergés recourent à des produits allant du cannabis à l’alcool en passant par certaines drogues dures illicites et la surconsommation de médicaments. D’autres chiffres sont encourageants : alors que 47% des hébergés entrent sans ressources personnelles, seuls 6% en sortent sans ; alors que 5% entrent avec un salaire, 13% en sortent avec un travail. Enfin, lorsqu’ils quittent la Maison d’Accueil, 46% de nos résidents vont vers une solution d’hébergement plus adaptée.

En 2010, nous sommes venus en aide à près de 2.000 personnes qui vivent

des situations de pauvreté. Sans abri, sans emploi, sans famille, sans amis, sans santé, sans revenus décents : les usagers

de nos services sociaux cumulent des dé-ficits à plusieurs niveaux. Nos travailleurs sociaux leur proposent un suivi individua-lisé et des pistes de solutions durables. En 2010, notre Maison d’Accueil a hébergé

près de 340 sans-abri. Nos centres d’ac-cueil social ont accompagné 850 familles qui vivent dans la pauvreté. Nos restau-rants sociaux ont servi 85.000 repas. Voici un bref aperçu de nos actions.

Le pôle« insertion socioprofessionnelle »

En les orientant dans leurs démarches d’insertion sociale et professionnelle, le Pôle Insertion aide au quotidien quelque 200 volontaires, plus de 120 personnes sous statut « article 60 », près de 120 résidents et une dizaine de prestataires de peine de travail. Pour 2010, cela fait 450 usagers au quotidien, dont la grande majorité vit des situations de pauvreté et est très éloignée du marché du travail classique (ils n’ont jamais eu d’emploi ou l’ont perdu depuis longtemps). Nous leur proposons de prendre part à une activité au sein de notre filière d’économie sociale. Que ce soit à la vente, au charroi, en cuisine ou dans d’autres services, l’activité proposée leur permet de reprendre pied, de retrouver un rythme, de retrouver un rôle à jouer. Elle est jumelée avec le suivi social de nos différentes cellules - emploi, logement, santé, etc. Cette activité constitue également une expérience professionnelle valorisable dans la recherche d’emploi. Elle offre à d’autres la possibilité de réparer symboliquement le préjudice causé sur autrui. Et elle permet aux sans-abri de la Maison d’Accueil de jouir des bénéfices sociaux et psychologiques que procure une vie active.

Le centre HorizonAtelier de formation par le travail

Créé en septembre 1993 grâce à une aide de la Commission Européenne dans le cadre des programmes Horizon, le centre fonctionne actuel-lement avec le soutien de la Commission Communautaire Française, du Fonds Social Européen, d’Actiris et de Bruxelles Formation. En 2010, 32 stagiaires ont entamé une formation dans notre centre Horizon. Ils y apprennent le métier de réparateurs en « gros électroménager » et électro-mécanique. Les stagiaires sont demandeurs d’emploi. Ils travaillent sur des appareils usagés. Ils les démontent, les dissèquent, et les remettent en bon état de fonctionnement en vue de les donner ou de les revendre dans les magasins des Petits Riens. En 2010, 7 personnes ont décroché un emploi à la fin de leur formation.

Le Casaf - Centre d’Aide aux Personnes A Ixelles, en 2010, notre Centre d’Accueil Social Abbé Froidure (CASAF) a traité 532 dossiers. En 2010, le service de médiation de dettes a géré 65 dossiers et le service juridique 79. L’épicerie sociale a accordé l’accès à 155 clients. Les animations destinées aux adultes mêlent ateliers de consommation, cours de cuisine, sorties culturelles et éducation permanente. Au-delà de l’objectif pédagogique, ces rendez-vous se veulent surtout des moments de convivialité et de partage. A Liège, l’antenne du CASAF a ouvert 146 nouveaux dossiers et a assuré une aide pour 149 « anciens ».

Notre rapport d’activité 2010 sera prochainement disponible en intégralité sur notre site internet : www.petitsriens.be

Les restaurants sociaux En 2010, nous avons servi 85.000 repas à Bruxelles (principalement au restaurant social de la Maison d’Accueil, mais aussi à ceux de la Salle Lumen et de la Samaritaine) et à Anvers. La majorité des personnes qui fréquentent ces restaurants sociaux sont des usagers de nos services sociaux. Le but de ces restaurants est évidement d’offrir un repas équilibré à des personnes au budget très serré. Mais aussi, voire surtout, de faciliter la création de contacts, de lien social. Car en matière de pauvreté, la solitude est un facteur majeur. C’est aussi celui sur lequel il est le plus difficile de travailler.

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BILAN SOCIAL 2010

Les Petits Riens, et la vie reprend

Notre rapport d’activité 2010 sera prochainement disponible en intégralité sur notre site internet : www.petitsriens.be

« UN AIR DE FAMILLE » AU CENTRE LUMEN AU PROFIT DES PETITS RIENS

Le 25 mai, la « Philantroupe » a joué « Un Air de Famille » de Bacri & Jaoui au Centre Lumen au profit de l’asbl « Les Petits Riens ». La pièce a été un franc succès, attirant près de 300 spectateurs. « Les Petits Riens » tiennent à remercier à nouveau Odile Dayez et toute la « Philantroupe » pour ce moment mémorable.

LES PETITS RIENSAUX « PUCES NAUTIQUES »

Les « Puces Nautiques » ont eu lieu cette année le dimanche 29 mai. Cet événement unique en Belgique couple un marché aux puces spécialisé et réputé dans le monde du nautisme à une grande brocante traditionnelle. Chaque année elles attirent plus de 1.000 exposants et pas moins de 60.000 visiteurs dans les quartiers du Châtelain et Bailli. Cette année les bénéfices engendrés grâce à cette manifestation ont été intégralement reversés aux Petits Riens, qui étaient également présents avec deux stands de brocante et un stand de sensibilisation. Cette collaboration a été couronnée de succès et sera certainement reconduite l’année prochaine !

SANS-ABRI EN EUROPELA SANTÉ DES PERSONNES SANS DOMICILE : FRANCHIR LES BARRIÈRES

Ce magazine est disponible en téléchargement sur le site de la FEANTSA : www.feantsa.org

Le magazine de la FEANTSA, Sans-Abri en Europe, est une publication tri-annuelle. Chaque numéro traite d’un thème différent qui est d’actualité par rapport au sans-abrisme à travers l’Europe. L’édition « Printemps 2011 » traite de la santé des personnes sans domicile.

On constate souvent que les personnes sans domicile semblent affectées de façon disproportionnée par des problèmes de santé si l’on compare leur situation à celle de la population générale. Il convient de combattre ce problème, mais il faut éviter à tout prix de faire du sans-abrisme une pathologie physique ou psychologique. Il ne faudrait pas non plus caricaturer les expériences des personnes sans domicile. La relation entre la santé et le sans-abrisme présente différentes facettes. Pour abor-der ce problème, il faut dès lors prendre en compte différentes questions interdépendantes. Au nombre de celles-ci figurent notamment des questions liées aux causes et aux conséquences, aux services, à la forma-tion ou à la collecte de données.

Comment des problèmes de santé physique ou mentale et des obstacles financiers et structurels conduisent-ils au sans-abrisme, et quels sont les effets du sans-abrisme sur la santé physique ou mentale des personnes ou sur leur relation avec les services de santé ?

Comment peut-on améliorer le travail sur la santé des personnes sans domicile ?

Cette publication tente d’aborder ces questions, et d’autres encore, en donnant une vue d’ensemble de la santé des personnes sans domicile en Europe, ainsi que des causes de leurs problèmes de santé et des difficultés rencontrées pour accéder à l’accompagne-ment, et proposent quelques solutions aux problèmes complexes soulevés par les difficultés structurelles et pratiques.

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NOUVELLE RÉGLEMENTATION EN MATIÈRE DU TRAITEMENTDES OBJETS TROUVÉS À LA SNCB

La SNCB a choisi de confier ses objets trouvés non restitués à l’entreprise d’économie sociale Les Petits Riens

Les dizaines de milliers d’objets trouvés chaque année dans les trains de la SNCB ne sont pas perdus pour tout le monde.

Désormais, les objets non réclamés après 50 jours sont remis à l’entre-prise d’économie sociale Les Petits Riens. La première collecte s’est dé-roulée ce jeudi 5 mai dans les 21 gares-dépôts.

Conformément à la loi du 6 avril 2010, la SNCB applique une nouvelle procédure en matière de gestion des objets trouvés. Avant, ces objets étaient conservés durant 6 mois au sein de la SNCB, puis remis au SPF Finances - Service Domaines qui les vendait aux enchères.

En 2010, 39.385 objets ont été trouvés à la SNCB. Et 14.505 ont été res-titués, soit un taux de restitution de 37%. Si des données personnelles figurent sur l’objet, la SNCB tente toujours d’identifier et d’informer les propriétaires. Et les personnes ayant oublié un objet dans un train ou une gare peuvent signaler sa perte en com-plétant un formulaire sur www.sncb.be ou dans un guichet de gare. Ci-dessous, le top 10 des objets trouvés en 2010. Depuis le 1er février 2011, tous les objets découverts sont traités selon une nouvelle procédure. L’obligation principale consiste à transférer les objets non réclamés après 50 jours à une entreprise d’économie sociale.

Après publication d’un cahier des charges et remise d’offre par diffé-rentes sociétés, le marché a été attribué à l’asbl Les Petits Riens. C’est

notamment leur présence au niveau national et leur organisation déjà bien rôdée de récolte de vêtements qui a séduit la SNCB. Ils répon-daient également à l’exigence du cahier des charges de retirer les objets gratuitement.

De manière régulière ou sur appel, l’association s’est engagée à ré-pondre aux demandes de la SNCB. Les Petits Riens sont déjà présents avec leurs containers dans la majorité des gares belges. La collecte des objets trouvés ne nécessitera donc pas de déplacements supplémen-taires.

Avec une flotte de plus de 20 camions/camionnettes, un réseau de près de 1.000 containers textile sur la Belgique, Les Petits Riens collectent, trient et revendent plus de 20 tonnes d’objets, meubles et vêtements chaque jour.

Ils sont ainsi en mesure d’offrir une réponse globale et professionnelle aux demandes provenant de particuliers mais également de communes ou d’entreprises, comme c’est le cas avec la SNCB.

Une fois collectés, les objets trouvés à la SNCB et non restitués seront triés. Ceux dont la qualité le permet seront soit redistribués, soit reven-dus. Pour les objets non réutilisables en l’état, priorité sera donnée au recyclage.

Les bénéfices réalisés grâce à cette activité seront réinvestis au profit des actions sociales de l’association.

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