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Journal des Guides et Scouts d’Europe du District de la Manche pour les branches Éclaireur et Route N°4

Semestriel Janvier – Juin 2011

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Éditorial :

Par Jérôme DLAUNEY, Chef de Groupe de la 1ère CHERBOURG

Les moments forts de l’année 2010-2011

Chers frères scouts,

L'année scolaire est enfin terminée ! Les cours laissent la place aux vacances en famille et au camp !

Cette année a été riche en activités avec ses moments forts : le pèlerinage de district à

VINDEFONTAINE ou encore le camp de Pâques, à Bricquebec pour certains ou à Rome pour d'autres. Riche

pour l'Église également avec la béatification de Jean-Paul II et l'ordination d'un nouveau prêtre et frère scout

dans notre diocèse : l'abbé Guillaume Antoine.

Le camp d'été tant attendu et préparé par tous est un moment privilégié pour vivre pleinement notre

idéal. Cet idéal, nous l'exercerons également à la maison en faisant de notre mieux et en rendant service

pendant le reste de nos vacances.

Au mois d'Août, des jeunes de 15 – 25 ans rejoindront Madrid pour accueillir le St Père à l'occasion des

JMJ. Ces moments forts doivent-nous conforter dans le fait que l'image que nous reflétons de nous-même doit

toujours rester la même. Une image authentique quel que soit l'endroit où nous nous trouvons et ce que nous

vivons dans notre vie de tous les jours, mais aussi sur internet à travers les réseaux sociaux.

Pour conclure, un été bien rempli avant de nous retrouver dimanche 18 septembre pour une belle

rentrée scoute

Jérôme DELAUNEY

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Table des matières

Éditorial : ............................................................................................................................................... 3

Note du rédacteur en chef : ........................................................................... Erreur ! Signet non défini.

Vie chrétienne : ....................................................................................................................................... 5

Page de nos Troupes : .............................................................................................................................. 7

Troupe 1ère

SAINT LÔ :......................................................................................................................... 7

Troupe 1ère

CHERBOURG : ................................................................................................................. 12

Page de notre Clan :.................................................................................................................................. 16

Formation Branche Éclaireur : .......................................................................... Erreur ! Signet non défini.

Formation Branche Route : ........................................................................................................................ 23

Personnage clé du scoutisme : ................................................................................................................ 25

Techniques : Froissartage ...................................................................................................................... 27

Nouvelles : ............................................................................................................................................ 30

Informations du District : ...................................................................................................................... 31

Progressions et nominations : ................................................................................................................ 33

Roman scout : ....................................................................................................................................... 34

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Vie chrétienne :

Par le Père Nicolas COURTOIS, Conseiller Religieux du District de la Manche

Nous n’avons pas peur !

Pendant les dernières vacances de Pâques, la troupe scoute 1ère Saint-Lô a vécu son camp de Pâques

à Rome. Ce projet remonte à l’année dernière, la maîtrise voulant vivre une démarche de pèlerinage avec les

scouts. C’est tout naturellement que la ville de Rome s’est imposée à nous.

Comme scouts catholiques, nous sommes attachés à la ville de Rome, ville où saint Pierre et saint Paul

ont témoigné du Christ par le don de leur vie. Aller à Rome, c’est donc retrouver les racines de notre foi,

racines présentes par les nombreux monuments édifiés par les générations chrétiennes des différents siècles.

Rome, c’est aussi la ville où réside celui qui leur succède, le pape, chargé par le Christ d’être le berger de son

peuple. Aller à Rome, c’est percevoir cette dimension universelle de l’Église, c’est faire acte d’adhésion au

successeur de Pierre qui la conduit dans la fidélité à son Maître.

Enfin, ce pèlerinage revêtait un sens particulier pour la troupe saint-loise placée sous le patronage de

saint Tarcisius et de saint Floscel. Saint Tarcisius est un jeune martyr, proche de l’âge des scouts, qui a donné sa

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vie par fidélité au Christ et à l’eucharistie. Il fut enterré dans les catacombes de saint Calliste. C’est donc tout

naturellement que nous nous sommes rendus dans ces catacombes pour y célébrer la messe et pour vivre la

promesse de nos jeunes frères aspirants. A la suite de leur promesse, sur le tombeau de notre saint patron,

nous avons tous renouvelés notre promesse de servir notre Seigneur, son Église, notre pays et l’Europe. Ce fut

un moment intense pour chacun! Autour de ce beau moment, nous avons parcouru les rues et les monuments,

vécu les Olympiades au Circo Massimo, fait un grand jeu depuis la fontaine de Trévi jusqu’au Trastavere… Sans

oublier les glaces et les pizzas!

Enfin, comment passer sous silence la grâce qui nous fut faite… Au milieu de notre séjour fut célébrée

la béatification du pape Jean-Paul II. Cet évènement ne fut pas sans bouleverser notre programme initial. Mais

quelle grâce que de vivre la veillée du samedi soir au Circo Massimo, puis la messe de béatification le 1er mai

au matin. Nous avons réellement expérimenté la dimension internationale de l’Église, vécu la ferveur et la joie

de croire en Jésus ressuscité au milieu d’une foule immense, dans un parfum des JMJ.

Le bienheureux Jean-Paul II nous exhortait au

début de son pontificat à ne pas avoir peur: « Ouvrez,

ouvrez toutes grandes les portes au Christ: à sa

puissance salvatrice, ouvrez les frontières des États,

des systèmes politiques et économiques, les

immenses domaines de la culture, de la civilisation et

du développement. » En réponse, des centaines de

milliers de catholiques sont venus à Rome pour dire

leur gratitude à ce pape qui a redonné à l’Église la joie

et une saine fierté de croire en Dieu, de vivre dans

l’Église. En réponse, nombreux étaient ceux qui

disaient : « Nous n’avons pas peur! » Nous étions

parmi eux. Nous avons communié avec toute l’Église à

cette effusion de l’Esprit Saint. Nous avons partagé

ces moments d’intense émotion spirituelle. Et je sais

que chacun des scouts a été renouvelé, fortifié dans

sa foi. Nous sommes revenus avec une conviction

dans notre cœur, celle d’avoir vécu un moment

inoubliable, celle d’avoir été privilégiés! «

Bienheureux es-tu, bien aimé Pape Jean-Paul II, parce

que tu as cru ! Continue - nous t'en prions - de

soutenir du Ciel la foi du Peuple de Dieu » (homélie de

Benoît XVI, 1er mai 2011).

N’hésitons pas à proposer cette expérience de pèlerinage aux sources de notre foi et de notre Église.

Même sans la béatification d’un pape, c’est une grâce pour chacun des jeunes que nous accompagnons

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Page de nos Troupes :

Troupe 1ère SAINT LÔ :

Par la HP du Daim

Camp de Pâques à Rome

« Rome est une cité légendaire où mille histoires se côtoient … »

C’est ainsi que commença notre camp, par ces mots, dans un message codé que notre CT nous donna

dans le bus qui devait nous amener de Paris à Rome. Il y était question d’une légende particulière, celle des

Médicis, dans laquelle nous allions nous retrouver acteur ; d’une énigme : » pour trouver ce que vous cherchez,

suivez le christ, il est le chemin » et d’un trésor, qui contenait la patène de St Tarcissus. Ce voyage s’annonçait

dès lors être un voyage vers nos propres racines chrétiennes puisque ce saint est le Saint Patron de notre

troupe.

Racines chrétiennes également puisque nous avons cherché durant toute l’année à découvrir ce qui

fait le tronc commun de notre foi. Toute cette démarche trouvait ici son sens et son point d’orgue dans ce

pèlerinage vers la cité papale : Foi commune transmise de génération en génération, nous avons découvert

grâce à la béatification du Bienheureux Jean-Paul II comment elle est aussi vivante et forte, capable de faire

déplacer les peuples des quatre coins du monde.

Nous avions 6 jours pour découvrir l’étendu de la cité, en mêlant découverte touristique, approche

culturelle, démarche de Foi, esprit et jeu scout. Autant dire que nous n’avons pas vu la semaine passer, et que

nous sommes rentrés en Normandie avec les yeux émerveillés par toutes les belles choses que nous avons vus

et par les moments d’amitié que nous avons vécu. Nous sommes arrivés le jeudi 28 avril à Rome. Nous étions

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logés en plein cœur de Rome, au monastère Saint Augustin, à quinze minutes du Vatican. À notre arrivé, nous

avons été accueilli par le père supérieur. Il nous a fait visiter avec un très grand sourire d’accueil, la salle qui

nous servirez à la fois de pièce à vivre, de lieu pour cuisiner, de pièce pour dormir… mais qu’importe, la joie

d’être là ensemble nous a très vite fait oublier les conditions rudimentaires qu’avait ce lieu par rapport à nos

lieux de camps habituels ( un champ d’herbes et toujours plus confortable que du carrelage…). Dès le vendredi,

nous nous sommes dirigés vers le colisée et le Palatin, à la découverte de la Rome Antique. Malgré l’abondance

des ruines, l’immersion dans la vieille cité n’était pas difficile et nous nous imaginions volontiers face aux

courageux gladiateurs, le pouce vers le haut pour leurs épargner la vie. Durant la visite, nous avons découvert

une boule d’argile avec un poisson gravé dessus, de quand datait-elle ? À quoi pouvait-elle bien servir ?

Mystère…

Mais très vite, nous avons rapproché cette boule de la légende des Médicis. Souvenez-vous, il y été

question du christ qui était le chemin vers le trésor. Or, du temps des premiers chrétiens, il fallait cacher sa foi

pour ne pas risquer la mort. Un des moyens de reconnaissance était l’acrostiche ICHTUS. Chaque lettre est la

première lettre de chacun des mots de Jésus Christus Dieu Sauveur(en grec bien sûr…). Et le mot ICHTUS se

traduit par poisson. Le poisson est devenu un symbole d’identification pour les chrétiens. Donc, si nous

voulions retrouver le trésor, il nous suffisait de suivre les poissons ! Nous continuons notre visite, la boule dans

un sac, à la recherche d’autres poissons éventuels…

Vers quatorze heures, alors que le soleil est à son plus

haut et que nos estomac commence à crier famine, nous nous

réfugions à l’ombre dans le cloître d’un monastère franciscain

proche du colisée. Nous ouvrons nos sacs pour y sortir de quoi

manger. Le scout à qui nous avions confiés le premier

Indice se dirige rapidement vers son CP…La boule d’argile

s’est brisée dans son sac. Tout nous semble perdu et l’espoir de

retrouver le trésor s’envola aussitôt... Mais cette maladresse fut

en réalité heureuse, puisqu’ à l’intérieur de ce qui restait de la

boule d’argile se trouvait un morceau de papier. À son verso était

représentait le même poisson ICHTUS, et à son recto nous

pouvions y lire le nom d’un illustre inconnu, enfin pour nous, « Éric

de Chassey ».

Après quelques recherches internet, nous avons découvert qu’il

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s’agissait du nouveau directeur de la Villa Médicis. Notre CT nous proposa alors de changer le programme

initialement prévu et de se rendre dès le lendemain à la Villa. Peut-être pourrions-nous y rencontrez le

directeur ou y trouver d’autres poissons.

Le lendemain, nous nous retrouvons donc au pied de la Villa et de ses célèbres jardins. En attendant

de peut- être reçus par Mr de Chassey, nous visitons les « jardini » et une superbe exposition sur Nicolas

Poussin. À notre grande surprise, le directeur nous accorde une entrevue de quelques minutes.

Malheureusement, cette rencontre ne nous apprend rien sur notre trésor et nous continuons notre visite, de

nouveau un peu perdu face à notre énigme. Nous laissons notre guide et nous apprêtions à visiter le monastère

Ste Trinité des Monts, où vit la communauté de Jérusalem. On peut y découvrir une superbe anamorphose

géante dans l’un des couloirs et une superbe salle de réfectoire remplie de trompes-œil. Notre guide revient

vers nous et nous donne une lettre avec l’entête de la Villa et écrite de la main de Mr de Chassey. La discrétion

était de mise et il se devait de nous donner les informations que nous recherchions par écrit. En effet, comme

nous l’avons découvert plus tard, il y a certain endroit à travers le monde, et c’est le cas pour Rome, où les

murs ont vraiment des oreilles…

Sur le message, nous apprenons qu’il faut nous rendre au Circo Massimo. Nous n’y rendrons le soir

même pour la grande veillée internationale, mais auparavant nous profitons de l’Eucharistie à la basilique Ste

Marie Majeur où se retrouvent les pèlerins français (à la sortie de la messe petit shooting avec une des stars

ecclésiastiques présentes Guy Gilbert. Il nous adressa cette superbe phrase : « Ah des scouts, ça se voit que

vous êtes français, vous avez de la gueule ! »).

Avec l’effervescence générale qui commença à se développer dans Rome, nous avions presque oublié

la recherche du trésor ; le cortège des pèlerins venait d’un peu partout, tout le monde chantait, dansait c’était

un superbe avant-goût des JMJ !!! Le soir, nous nous rendons donc au Circo Massimo pour la Veillée

international. On n’a pas vraiment su combien on était mais ce qu’on peut affirmer c’est qu’il y avait beaucoup

mais vraiment beaucoup de bougies allumées. Beaucoup trop d’ailleurs pour continuer nos recherches…

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La nuit fut courte et nous nous levons aux aurores, avec l’espoir de trouver une bonne place pour la

béatification. C’était sous-estimer le raz de marée humain qui s’était engouffrés dans l’avenue principale. Après

plusieurs essais, et devant la foule qui continuait à s’amonceler, nous battons en retraite et retournons au Circo

Massimo ou sont installés des écrans géants. Nous y retrouvons plusieurs personnes du diocèse dont

Guillaume-Antoine, un ancien routier qui a été ordonné en juin.

L’après-midi, nous profitons d’être au Circo Massimo pour nous affronter dans de mémorables

olympiades, là où plus de 2000 ans avant nous s’affrontaient les meilleures athlètes. Mais avant de nous

affronter nous aussi nous devions chercher d’éventuels indices réparties dans l’ensemble du Cirque. Après pas

mal de recherche, nous avons trouvé quatre tablettes en argile avec le dessin d’un poisson et plusieurs mots ;

Louis, église, Caravage, France… décidément, plus nous avançons dans cette chasse au trésor, plus il semble

nous échapper.

Nous sentions que malgré tout, nous nous rapprochions fortement du trésor. Et sûr de ne plus avoir le

temps de retourner à notre campement, nous prenons avec nous notre matériel de topographie et de code.

Les mots trouvés la vieille nous amenèrent à l’église Saint-Louis des Français, situé en plein cœur de Rome et

dans laquelle on peut découvrir un superbe tableau du Caravage. Caché près du tableau, nous découvrons le

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croquis d’une statue. Il n’y a qu’un seul croquis et les chefs demandent à chaque patrouille de le copier et de

chercher le trésor en patrouille. Nous sommes donc les uns contre les autres maintenant.

Partis de St Louis des Français nous avons traversé Rome de long en large toute la journée, un indice

nous indiquant un nouveau lieu, nous avons ainsi découvert la Piazza Navona, La Fontaine Trévi, la louve de

Romulus et Rémus, le Pasquino, etc… Notre périple nous a amené dans le quartier du Trastavere où nous

suivons des signes de pistes jusqu’au sommet. Récompensé après tant d’effort, le faucon arrive le premier au

trésor avec en prime une superbe vue sur Rome.

Avant de quitter Rome, il nous faut encore visiter les catacombes, nous nous y rendons avec

enthousiasme. C’est dans ces mêmes catacombes que se trouvent la tombe de Saint Tarcissus, notre saint

patron. Après la visite, nous restons dans l’une des cavités pour célébrer l’Eucharistie. Notre voyage arrive à sa

fin. Là même où les premiers apôtres de l’Église ont vécu, trois d’entre nous en profite pour faire leur

promesse. Puis, conscients d’avoir vécu de superbes moments et impatients de vivre encore d’autres

aventures, l’ensemble de la Troupe, des plus anciens aux plus jeunes, nous redisons notre promesse

« Sur mon honneur et avec la grâce de Dieu, je m’engage à servir de mon mieux ; Dieu, l’Église, ma

Patrie et l’Europe, a aidé mon prochain en toute circonstance, à observer la loi scoute »

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Troupe 1ère CHERBOURG :

Par Pierre-Louis MARCOUREL, SP de la Patrouille de l’Abeille

Réunion de préparation du camp d’été

Ce samedi 2 juillet, départ pour le grand camp moins 7 jours, fut consacré aux préparatifs des 17 jours

qui vont nous réunir tous, scouts de la Ière Cherbourg, et qui nous verrons lutter pour savoir qui de nos 3

patrouilles sera gagnante à la fin du camp.

Pour cela rendez-vous fut pris par ma patrouille de l'Abeille chez Augustin Boyer, mon cul de pat', à

10H00 sonnante pour confectionner les filets nécessaires pour la tente surélevée. En effet, la maman

d'Augustin avait proposé à Charles-Éric, mon CP, de nous aider dans cette tâche qui n'est pas des plus simples

ni des plus courtes. Mais comme à chaque activité scoute (digne de ce nom), nous avons commencé par offrir

le temps que nous allons passer ensemble à notre Seigneur Jésus-Christ et à sa Sainte Mère. Après ces

quelques minutes, chacun a donc sorti la pelote de ficelle indispensable et savait réaliser les nœuds de tête

d'alouette, de tisserand et de batelier (aussi nommé nœud de cabestan). Mme Boyer nous a montré comment

réaliser ces fameux hamacs: on commence d'abord par coupé plusieurs longs brins de ficelle que l'on noue par

des nœuds de tête d'alouette, à intervalles réguliers, sur un support (ficelle d'un diamètre supérieur). Quant

aux mailles, elles se réalisent par des nœuds de tisserand avec les brins adjacents et on achève l'ouvrage par

des nœuds de batelier. Tout en veillant à ce qu'aucune erreur ne se glisse dans le travail d'un des garçons,

Mme Boyer nous laissa continuer notre labeur. À 12H30, le déjeuner fut servi et avalé avec enthousiasme. Vers

13H15, comme il nous restait un peu de temps avant le départ pour le local, nous avons continué nos filets

respectifs.

Puis l'heure vint (14H00) d'aller faire les malles et autres préparatifs (plans d'instals, menu du

concu,...). Le paco de tente, celui de matériel de froissartage, la cantine et la charrette démontée furent

rassemblés dans un coin, prêts à être chargés le 9 au matin dans les soutes du bus. A 15H45, nous nous

sommes installés sur la table pour étudier les différents plans d'instals: tente surélevée, table, table à feu-table

de prépa, vaisselier et autres instals utiles et fonctionnelles(!) sont au programme des trois premiers jours du

camp.

16H30, l'heure de rentrer chez soi arriva sans que personne ne s'en aperçoive! Après sa reco avec

Édouard, mon CT, et les deux autres CPs, Charles-Eric et moi nous reverrons surement pour peaufiner le camp

(notamment pour le concu et pour les olympiades). Quant aux hamacs, il fût conseillé de les terminer avant le 9

à moins de vouloir dormir par terre, ce qui est le comble d'un scout en camp fixe!

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Par Benjamin MOUTERDE, CP de la Patrouille de l’Écureuil

Dîner de Patrouille

Depuis le début de l’année sur un lancement du chef de Troupe, nous organisons des dîners de

patrouille. Ils se déroulent régulièrement en général une fois par mois. Un des scouts invite la patrouille chez

lui un vendredi ou un samedi soir. Il prépare alors un bon repas et un programme pour la soirée. Cette activité

est importante pour nous car elle permet de souder les liens entre les patrouillards, organiser les prochaines

activités, jouer à des jeux de toutes sortes, tout cela autour d’un bon repas. Ce sont toujours des soirées

détendues où les rires et la bonne humeur de chacun est toujours présente pour passer un bon moment

ensemble en dehors des activités scouts au sens propre du terme.

Lors de notre dernier dîner de patrouille chez le second Bruno-Marie, nous avons réalisé nos T-shirt de

patrouille que nous utiliserons au camp. Ce fut l’activité principale du diner. Nous avons aussi joué à des jeux

de société (Wanted) mais aussi au Ping-Pong et nous avons fait des jeux extérieurs. Bruno-Marie avait préparé

une crêpes-party. Ce fut un réel moment de détente dans une amitié forte entre les patrouillards.

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Par Cyrille ROLLAND, CP de l’Élan et Benoît SERGENT, Éclaireur de la Patrouille de l’Élan

La création du nouveau coin de Patrouille de l’Élan

L'année précédente, suite à des problèmes sur le lieu de l'ancien coin de patrouille, nous avons décidé

d'en changer. Or, ce dernier ne fut que très peu développé l'année dernière, car il ne fût choisi que très tard. La

patrouille de l'Élan s'est donc lancée comme objectif de construire un coin de patrouille agréable et pratique.

Tout commença lors des réunions au local et des dîners de patrouille pour mettre au point les plans

des installations qui composeraient le coin de patrouille. On retrouvait alors dans ces plans : une table, une

table à feu accompagné d'une table de préparation, un vaisselier, une tente sur élevée, un coin veillé et un

portique.

Plan de l'ensemble du coin de patrouille

La patrouille commença ce chantier vers la fin octobre. Tout le monde donna son maximum, et

bientôt, la table sortit de terre, œuvre de l'ensemble de la patrouille. Puis, on se divisa en équipe de deux ou

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quatre pour confectionner les autres aménagements. Ainsi Cyrille R., Charles V., Enguerrand B. et Benoît P.

créèrent la table à feu et sa table de préparation, certain firent les pieds, d'autres s'occupèrent des traverses

ou bien de la boue. Le vaisselier fut fait par Joseph V., Brieuc L. et Cyrille R. tandis que Thibault L. et Benoît S.

réalisaient le coin veillée composé de bancs individuels et d'une petite table à feu.

Plan du vaisselier (vue de face) Plan de la table (vue de face)

Plan de la table à feu (vue de face)

Cependant, un évènement (interdiction de couper du bois) s'opposa à nos volontés et nous empêcha

de faire la tente sur élevée et le portique, laissant le coin de patrouille à demi achever.

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Page de notre Clan :

Par Grégoire MARCOUREL et Vincent LAURENT

Pèlerinage de District 2011

Le pèlerinage de District de la Manche s'est déroulé cette année à VINDEFONTAINE, les 26 et 27 mars 2011, haut lieu de pèlerinage en l'honneur de ND de la Salette. Le samedi soir, une veillée de prière a permis à l'ensemble des participants d'entrer véritablement dans cette démarche propre au pèlerin qui se met en route, précédant ainsi la marche du dimanche. Au programme de cette veillée, adoration, chants, confessions... pour inviter les guides et scouts à se recueillir ensemble.

La branche aînée s'est proposée pour assurer le déroulement de cette veillée. Avec l'aide du conseiller spirituel, nous avons choisis textes et chants pour accompagner notre prière. Puis en petit chœur, nous avons répété les chants de nombreuses fois. Nous avons demandé à des instrumentistes de nous soutenir (avec leur instruments...), alternant ainsi les intermèdes musicaux et les chants a capella. Nous avons ainsi « recruté » un violoncelle, des flûtes ténor et traversière et un harmonium.

Afin d'assurer un maximum de confort pour tous, nous avons tenté d'utiliser un rétroprojecteur. Mais il s'est en fait avéré que c'est un outil beaucoup trop compliqué par rapport à nos compétences techniques... (pour l'instant...). Nous avons cependant pu projeter le dernier chant, prière du Pange lingua.

Au cours de la veillée d'adoration, des confessions étaient proposées aux scouts et guides, apportant à

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l'issue une petite bougie au pied de l'autel, pour dessiner au fur et à mesure un bâton routier au centre d'un feu.

Des critiques positives nous sont parvenues, mettant en avant l'aspect priant de la veillée. Nous nous sommes efforcés d'alterner le silence, la musique et les chants, afin que chacun puisse contempler à sa manière le Saint Sacrement qui nous était exposé.

Le chant de louange que nous avons pris pour la fin, reprenait la prière de Saint Thomas d'Aquin, écrite sur le saint sacrement de l'eucharistie. Chanté à genoux, cet hymne écrit pour le jeudi saint est une action de grâce centré sur la contemplation du corps et du sang du Christ.

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Chante, ma langue, le mystère

Du Corps de gloire

Et du Sang précieux

Que pour le rachat du monde

Le Roi des nations,

Fruit d'un noble sein, a versé.

À nous donner, né pour nous

D'une Vierge sans tache,

Ayant, dans ce monde où il vécut,

Jeté la semence du verbe,

Il termina son séjour

Selon un ordre admirable.

Dans la nuit de la dernière cène,

À table avec ses frères,

La loi pleinement observée

Concernant la nourriture légale,

En nourriture aux Douze

Il se donne lui-même de ses mains.

Le Verbe fait chair, par son verbe

Change du vrai pain en sa chair,

Le vin devient le Sang du Christ,

Et si les sens défaillent,

Pour affermir un cœur sincère,

La foi seule suffit.

Vénérons donc prosternés

Un si grand sacrement;

Que les anciens préceptes

Cèdent la place au nouveau rite;

Et que la foi supplée

A la faiblesse des sens.

Au Père et au Fils,

Louange et jubilation,

Salut, honneur, puissance

Et bénédiction !

À Celui qui procède de l'un et de l'autre

Soit une même louange !

Amen.

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Formations et Actualités

Par Xavier DANIEL, Commissaire de District de la Manche

Le Camp d’été

Le camp d’été approche, et la patrouille s’active pour les derniers préparatifs du camp. Dans votre

magasine scout d’Europe, vous avez dû lire les articles page 40 et suivantes concernant le coin cuisine, dossier

technique très bien fait don vous pouvez vous inspirer.

Je voudrais vous parler du choix du coin de patrouille au camp, car je pense que le choix des

installations sont déjà prévu. Mais toi CPs, as-tu pensé à la disposition de ton coin de patrouille ? Cela ne

s’improvise pas, il faut un minimum de bon sens et de réflexion, pour que dans un endroit que tu auras choisi le

jour d’arrivée sur le lieu de camp, les dispositions adaptées permettent au coin de patrouille de bien

fonctionner.

Sur place, choix du coin de patrouille :

Il faut prendre le temps de faire le tour du lieu de camp, surtout si la reconnaissance du camp n’a pu

être faite avec les CPs. Puis suivant les installations prévues, se servir du terrain pour faciliter la construction

des installations. Trouver un endroit dégagé et non s’enfermer dans un taillis, veiller à ne pas être les uns sur

les autres, garder une distance raisonnable entre patrouilles, minimum 50m ! Si vous êtes dans une clairière,

penser à la proximité du bois, de l’eau, etc. Il me semble évident de ne pas s’installer sur un terrain humide,

rocheux ou fond de vallée qui peut être catastrophique lors de pluie d’orage.

Disposition du coin de patrouille :

La patrouille doit pouvoir vivre normalement pendant tout le camp. Suivant l’endroit choisi :

La tente doit être orientée vers le soleil et du côté de la meilleure vue panoramique. Si tu fais une

corde à linge, elle sera à proximité de la tente mais dissimulée pour ne pas voir que ça !

Le coin cuisine proche de la table à manger mais attention à ne pas être enfumé. Tout doit y être

pratique, distribution de l’eau, réserve du bois, table à feux, vaisselier, trou eaux sales,…

La table sera proche du coin cuisine, évidemment, choisir un coin ombragé et orienté vers la vue panoramique

s’il y a bien sûr. Si vous êtes dans un champ, monter un double doit au-dessus de la table pour se protéger du

soleil.

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Le plan :

Il faut rechercher l’harmonie dans la composition d’un plan fonctionnel. Pour cela trouver un schéma

d’aménagement basé sur des figures simples (carrés, cercles, t, y, etc.)

La disposition en équerre permet

plusieurs variétés d’installations,

l’angle peut être plus ou moins

ouvert.

Les axes en forme de T, ces formes

ont la particularité de posséder de

multiples axes passant par le

centre.

Le plan est composé autour d’une

figure centrale, cercle ou polygone,

servant de rotule pour las axes des

autres installations, d’où la forme

du Y

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Il ne faut pas négliger l’emplacement du coin cuisine, cela ne sert à rien de le séparer du coin repas par la tente

ou par une distance excessive.

La distance maximum entre deux installations ne doit pas dépasser 10 mètres.

Ces conseils sont donc à pratiquer sur le lieu du camp, à mettre en œuvre tous les ans, et de s’adapter suivant

le terrain et en respectant le lieu du bivouac où tu camperas pendant quelques temps.

Là, le centre du coin de patrouille

est vide, mais il peut être

agrémenté d’un arbre ou autre,

c’est une sorte de cour qui

regroupe les installations.

Il est possible d’imaginer d’autres

compositions, qui s’adaptent

suivant la topographie du terrain.

Ici c’est la ligne droite qui sert d’axe

et orienté vers la vue.

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Il ne faut pas oublier que le scout est économe, et respect la nature. Faites attention au bois que vous utilisez,

tout sert !

C’est à l’allure du camp que l’on reconnait le style des garçons qui osent et qui savent voir

grand et solide. L’acquisition du style dépend de la redécouverte des rythmes de la création. Comme

un arbre s’enracine dans la forêt natale ou comme une maison s’inscrit dans un paysage, tu

découvriras au camp la place exacte dans l’Ordre Vivant. Tu t’y éprouveras comme un élément

naturel parmi d’autres et comme une pensée dans la contemplation du Plan de Dieu. Tu y renoueras

le vieux pacte entre l’homme et les forces vives qui l’entourent : le torrent, la mer, le vent, la pluie, le

soleil. Tu y rétabliras, entre ton corps, ton âme et le Royaume auquel tu es destiné, cette harmonie

qui te marquera pour toujours du signe de la vérité.

LE CAMP EST UNE ECOLE D’ARCHITECTURE : ON Y APPREND LE STYLE SCOUT.

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Formation Branche Route :

Par Jean-Louis MARCOUREL, Assistant du Commissaire du District Route

La Route pilote : une école de liberté et de vérité !

De l’admission pilote … à l’engagement pilote

« Choisir de faire ou de ne pas faire quelque chose en son âme et

conscience, c'est cela la vraie liberté. Sur le chemin du scoutisme, c'est aussi

cette liberté que l'on découvre et c'est à la Route qu'on peut pleinement la

vivre. » (Vade Mecum de la route).

Le temps pilote, on ne le dira jamais assez, est une période au cours de

laquelle le scout, devenu routier, prend le temps de se former et de vivre

autrement son idéal scout en participant à des activités plus marquées, en allant

à la découverte de l'autre par le service, et en réfléchissant à ce qu'il souhaite

faire de sa vie d'adulte. Ce temps pilote est en effet, pour ne pas dire surtout,

une période au cours de laquelle le routier est lancée dans une démarche de

formation personnelle, qui le conduit à poser ses propres choix.

L'admission pilote est cette étape qui indique concrètement l'entrée dans une nouvelle dimension

scoute. Elle est symboliquement marquée par la remise de l'insigne EP, qui signifie équipier pilote, ou être prêt,

ce qui doit être la même chose, et qui admet donc le routier comme équipier pilote au sein du clan. Il montre à

tous l'engagement pris par le routier.

L'admission pilote permet d'avoir des routiers qui savent ce qu'ils veulent, et sur qui on peut compter

pour la vie de la Route, tout en redonnant au pilote le rôle qu'il avait à la troupe lorsque la patrouille comptait

déjà sur lui. La vie est faite de choix : la Route pilote est un outil pédagogique pour aider le routier à prendre

ses responsabilités, à choisir en conscience, à faire des priorités, à faire ses propres choix. Mais le routier n'est

pas seul : pour l'aider dans sa progression, il a autour de lui le chef de clan, et de manière plus personnelle un

parrain pilote et un père spirituel.

Le chef de clan agit comme un grand frère scout, dont la responsabilité principale est de faire

progresser l'ensemble du clan collectivement, et chaque routier individuellement vers les objectifs de la route,

en utilisant les méthodes de la pédagogie route. Le parrain pilote, appelé à devenir un ami de son filleul, est un

accompagnateur, un soutien voire un confident avec qui le routier tisse des liens de confiance pour l'aider dans

sa progression. Le père spirituel est un prêtre, pas forcément le conseiller religieux du clan, qui est là pour aider

le routier à découvrir le projet de Dieu pour lui-même et à poursuivre sa formation religieuse.

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L'accompagnement du parrain pilote et du père spirituel doit tout

naturellement conduire à la longue piste, épreuve individuelle tout aussi

physique que spirituelle, dont l'objectif est de permettre au routier d'aller au

bout de sa formation pilote et qui aboutit justement à l'engagement pilote.

Au cours du temps pilote, le routier a mené sa propre progression

personnelle, a discerné le choix de son futur service et a débuté l'acquisition de

compétences nécessaires à ce futur service. A l'issue de la longue piste, le chef

de clan invite donc le routier à s'engager plus avant dans un service qu'il aura

choisi, point essentiel de l'âge Pilote. Ce service peut être accomplit soit au sein

d'une unité de notre mouvement scout, soit à l'extérieur de notre association,

sur une période significative de trois années, signe évident de constance et de

persévérance, afin d'être et durer, même s'il peut y avoir des adaptations.

Le chef de clan, au cours d'une cérémonie, reçoit alors l'engagement

pilote du routier, et lui remet l'insigne RP, qui signifie tout à la fois routier

pilote et répondre présent, symbole de sa progression et de son engagement,

nouvelle étape dans sa formation personnelle. Désormais, le routier a trouvé et

prend sa place personnelle au sein de la communauté, à laquelle il appartient

pleinement comme membre à part entière au service des autres, à la suite du

Christ, qui nous a montré la route qui conduit à la maison du Père, en nous

disant : « Je suis le chemin, la vérité et la vie », image parfaite du routier

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Personnage clé du scoutisme :

Par Thibaut de COUVILLE, ACDE de la Manche

La vie militaire de Lord Robert BADEN-POWELL

En 1876, Lord Baden-Powell est appelé à rejoindre le 13ème régiment des Hussards aux Indes (en

Afghanistan) avec le grade de sous-lieutenant ; il s’est amélioré de ses capacités militaires, en particulier dans

le travail des « éclaireurs » afin de renforcer et valoriser des opérations militaires. En 1883, Lord Baden-Powell

est promu capitaine à l’âge de 26 ans, il fut désigné pour une mission secrète et de haute importance dans la

province de Natal en Afrique du Sud à la limite de la frontière avec les Boers où il part avec son régiment. Sa

mission était d'obtenir des renseignements précis sur les passages possibles à travers la chaîne des

Drakensberg, frontière entre les deux pays. Pendant un mois, il parcourut mille kilomètres à cheval, rectifia la

carte militaire qui lui servait de base dans sa recherche des points stratégiques. Grâce à ses talents artistiques,

il arrivait à s’infiltrer dans nombreux colonies de Boers et Anglais avec ses déguisements de collectionneur de

papillons, il intégrait les plans des installations militaires ennemies dans ses dessins des ailes de papillon. Cette

mission lui permit aussi de faire la découverte des nombreuses colonies, d'apprendre ce qu'ils pensaient les uns

des autres et de l'avenir de leur pays.

De retour en Europe, il est envoyé dans les services d’espionnage,

Lord Baden Powell disait dans ses discours : « L'espion n'était pas forcément

l’individu bas et méprisable que le nom implique ; il est invariablement à la

fois courageux, débrouillard et intelligent ». Au cours de ces trois années de

service d’espionnage, il découvrit les Damanelles en Turquie des nouveaux

canons d'une puissance formidable installés par les Turcs pour garder le

détroit ; dans un chantier naval, il réussit à recueillir le maximum de

renseignements, tout en semant deux gardiens qui l'avaient repéré. En

Russie, il échappa de peu à cinq ans de prison sans procès en passant une

semaine à observer des manœuvres de nuit comportant d'intéressantes

expériences avec des projecteurs.

En I887, après ses trois années dans les services d’espionnage, Lord Baden-Powell retournait en

Afrique du Sud pour aider son oncle Sir Henry SMYTH au Cap, son oncle était chef de l’état-major. La première

année fut paisible, par contre la révolte des Zoulous donna lieu à de très pénibles combats ; au cours de sa

mission, Lord Baden Powell fut promu au grade de Major (correspond à un grade Commandant dans l’armée

française). Les trois années suivantes, il fut confié à un poste de secrétaire militaire et d'officier du Service des

Renseignements et fut envoyé à Malte, plus tard, il jugea qu’il a eu affaires à un travail l’un des plus

intéressants qu’il eut au cours de sa carrière militaire.

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De de nouveau de retour en Afrique du Sud, Lord Baden Powell participe à la mission de pacification et

de civilisation d'Ashabti (I895). Lors de la révolte des Matabeles, les guerriers Zoulous seraient devenus pillards,

il fit preuve d'un extraordinaire mélange de courage et de prudence, de telle sorte que les Matabélés

l'appelèrent IMPEESA ce qui signifie le loup qui ne dort jamais, Grâce à ses innombrables talents, il fut élevé au

rang de Colonel. Son ascension dans la hiérarchie militaire étant tellement rapide qu'il ne pouvait que

continuer d'être envoyé aux quatre coins du monde afin de diriger telle ou telle mission. Il fit donc de nouveau

un séjour dans les pays des Indes, il fut nommé Commandant du 5ème Dragons. Ayant la responsabilité d'un

corps de cavalerie, il s'attacha à préparer d'abord les capacités de l'homme au lieu de s'en tenir à la classique

préparation du cheval et du matériel, il disait : « Un homme ne peut être bon cavalier que s'il aime sa monture.

Il ne peut être bon soldat que s'il aime le service. De même, un officier ne peut être bon chef que s'il aime ses

hommes ! ».

Le chef n'est pas le premier imbécile qui donne des ordres, mais celui qui est passé maître dans l'art de

les mener. Lord Baden-Powell applique donc à son corps de soldats deux principes à valeur éducative :

La responsabilité : il divise le régiment en petites escouades, ce qui permettait aux jeunes

officiers subalternes de prendre leur part de responsabilités.

La discipline intérieure : elle développée au moyen de contacts individuels, personnels et

amicaux avec chacun de ses hommes.

Lord Baden-Powell a changé les habitudes dans son régiment afin de donner une part de

responsabilité à ses hommes en y créant une fabrique de sodas, une boulangerie et une laiterie ; ces artisanats

sont tenus par des soldats compétents. Ce qui favorisait les hommes du jeune Colonel, de ne risquer plus de

contracter les germes de la maladie en se rendant dans les bazars indigènes.

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Techniques : Froissartage

Par Edouard de COUVILLE : Chef de Troupe de la 1ère CHERBOURG

Un coin de Patrouille modèle au camp

2ième partie :

Un petit rappel de la première partie :

Tout commence par les plans qui sont prévus en vue des installations au camp, ceux-ci doivent

prendre en compte deux critères principaux :

-Des constructions modestes et adaptées aux besoins.

Tout camp que ce soit et toute installation quelques elles soient, ce sont des installations éphémères,

donc on ne construit pas grandiose et gigantesque mais on essaye de tirer le meilleur parti de la nature. Dans

cette optique il est donc nécessaire que les patrouilles se concentrent sur l’essentiel et l’indispensable en

cherchant avant tout le côté pratique de leurs futures installations avant l’esthétique.

-Construire fonctionnel et intelligent.

Les installations sont réalisées dans le but d’aménager au mieux le coin de patrouille et de rendre

simple et agréable toutes les activités indispensables à la vie du camp. Dans cette optique le scout pense

d’abord au confort avant de penser au défi technique ; car il vaut mieux avoir un coin de patrouille bien

aménagé et fini dans les temps plutôt que d’avoir une super tente-surélevée et pratiquement rien autour à la

fin des installation par exemple.

Une fois les plans prêts il faut absolument vérifier le matériel et voir même en remplacer avant le

camp, car si un outil casse au camp, la patrouille est souvent en difficulté et le système D n’est pas la solution.

La tente surélevée :

Il faut tout d’abord faire un rappel sur les réglementations une tente surélevée ne doit pas dépasser les 3m.de

hauteur !!!

Deux types de Tente surélevées :

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-Les tentes fixées

-Les tentes plantées

Les tentes fixées :

Elles se réalisent à l’aide d’arbre, le principe et de positionner sa structure entre quatre arbres

Les cercles marrons sont les arbres d’appui et les trais noirs la structure.

Il est important dans ce cas de figure de faire des brelages corrects, et ne pas hésiter à bien les serrer et sur

tout

Pour le reste il ne faut absolument pas faire de trou dans l’arbre si la structure semble s’affaisser il faut placer

des étaies contre les arbres

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En rouge l’étais à placer.

Les tentes plantées

Pour celle-ci on plante on plante six pieds afin de donner toutes sa rigidité à la structure. Pour que la structure

soit stable il faut planter les pieds d’au moins 70cm dans le sol. Pour les tenon-mortaise, il faut utiliser une

technique bien particulière.

Pour la mortaise on réalise plusieurs trous de manière à ce que le trou soit aussi long que le diamètre du tenon,

on rassemble les trous pour ne faire plus qu’un seul tenon.

Le tenon se fait sur l’intégralité du morceau de bois afin de gagner en solidité.

Pour ce qui est de l’aménagement de la structure, on peut soit réaliser des hamacs, ou un tablier. Je conseil

plutôt un tablier, même si cela consomme plus de bois, mais le résultat en plaçant une bâche sur le tablier,

placez un tapis de feuilles mortes d’environ 10cm, placer le tapis de sol par-dessus les feuilles et vous voilà avec

un véritable matelas pour le camp.

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Nouvelles :

Ordination :

Guillaume ANTOINE, ancien routier du clan Michel Magon, ancien ACT 1ère CHERBOURG, a été ordonné

Prêtre par Mgr LALANNE, évêque de COUTANCES-AVRANCHES, le 19 juin 2011 à la Cathédrale de

COUTANCES.

Pour déposer vos nouvelles, contacter le rédacteur en chef par courriel : acde.de.la.manche@gmail.com

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Informations du District :

Agenda du District :

Dimanche 18 Septembre 2011 : Rentrée Scoute du District à SAINT-SAUVEUR-LE-VICOMTE

1er et 2 Octobre 2011 : Week-end Kalympiades (Concours de vente des calendriers)

28 au 30 Octobre 2011 : Pèlerinage annuel des Routiers à VÉZELAY (Yonne)

17 et 18 Mars 2012 : Pèlerinage de Province à MONTLIGEON (Orne)

4, 5 et 6 Juin 2012 : Rallye des Éclaireurs de Basse-Normandie

Articles de Presse :

Manche Libre : Pèlerinage de District à VINDEFONTAINE

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Manche Libre : Ordination de l’abbé Guillaume ANTOINE

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Progressions et nominations :

Nominations et Investitures:

Province de la Normandie :

Bertrand FISSET, ancien Commissaire de District Scout de Seine-Maritime, a été nommé Commissaire

de Province Scout de la Normandie par Benoît de MAUPOU, Commissaire Général Scout.

Thibaut de COUVILLE, a été nommé Assistant du Commissaire de Province Éclaireur de la Normandie

en plus de sa charge d’assistant Éclaireur du Commissaire de District de la Manche par Bertrand

FISSET, Commissaire de Province Scout de la Normandie.

Groupe 1ère CHERBOURG :

Pas de Nomination

Groupe 1ère SAINT-LÔ

Pas de Nomination

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Roman scout :

Par Thibaut de COUVILLE, ACDE de la Manche

Un camp d’été pas comme les autres

3ème Partie :

Il s’agit Thor, un des chiens du propriétaire, récemment tué par un coup de hache de la patrouille du

Sanglier, et des traces de sang autour du cadavre vers la partie du bois où le propriétaire l’a interdit de mettre

les pieds ; l’abbé MERCIER fait un signe de croix et dit à Jacques : « Viens, ne restons pas ici, allons voir

maintenant le propriétaire », puis il se tourne vers Bernard tremblant de peur : « Toi, Bernard, je te demande

ne rien dire surtout pas aux éclaireurs, sinon, tu risques de les faire effrayer ». Puis les trois personnages vont

vers le château en silence et la pluie se met à tomber ; en cours de route, ils rencontrent Vianney qui les

attend, l’aumônier lui dit : « Vianney, je te demande que vous alliez vous coucher, nous avons vu des choses

plus inquiétantes que prévues ; afin de ne pas effrayer les scouts, vous restiez avec eux comme si la gravité ne

va pas au-delà de leur imagination ». Puis Vianney retourna vers l’écurie pour aller se coucher avec le reste de

la maîtrise pendant que Jacques, Bernard et l’abbé MERCIER vont voir le propriétaire.

Le propriétaire ouvre la porte d’entrée principale de son château, Jacques et l’abbé MERCIER

racontent les faits étranges qu’ils viennent de voir, le colonel à la retraite devient fou et attristé apprenant la

mort d’un de ses meilleurs chien de garde, il les fait attendre, et il prend son téléphone, et appelle la

gendarmerie de garde. Après une dizaine de minutes, le propriétaire leur dit : « Je viens avoir la gendarmerie

de garde, elle viendra dans une vingtaine de minutes », puis il les invite au grand salon de sa belle demeure, et

parle avec Jacques et l’abbé de l’affaire tandis que Bernard reste silencieux et assis dans un fauteuil du grand

salon en écoutant la conversation. Après une vingtaine de minutes, la cloche de la porte d’entrée se mit à

sonner, le comte d’ÉPERVIER de la ROCHE se lève de son fauteuil et va vers la porte, puis quelques secondes, il

appelle ses trois invités. Trois gendarmes étaient arrivés avec le maire de la commune, le propriétaire dit : «

Allons dans la forêt, le chef de Troupe avec l’aumônier et le chef de patrouille vous monteront le lieu du crime

qu’ils ont découvert il y a environ trois quart-heure ». En allant, le maire discute avec le colonel à la retraite, et

les gendarmes posent des questions à l’abbé MERCIER et à Jacques. Une fois arrivée, sur le lieu du crime, Thor

et les traces de sang furent disparu ainsi que la hache de la patrouille, Jacques, Bernard, et l’aumônier ne

comprennent plus, l’abbé MERCIER pris la parole : « Écoutez, je ne comprends plus, il y a environ une heure

que le chien du comte d’ÉPERVIER de la ROCHE était ici, il fut tué par un seul coup de hache au niveau du crâne,

et nous avons vu des traces de sang partant d’ici jusqu’ici, jusqu’à cette partie du bois, auquel nous ne sommes

pas autorisés à accéder ». Après le récit de l’aumônier le propriétaire prend la parole : « Comme il pleut

beaucoup depuis une heure, en général la pluie fait disparaitre les traces du sang, pour revenir dans cette

partie du bois, c’est la partie qui est dangereuse, comme vous saviez monsieur le maire de l’histoire d’un de

mes petits-neveux, pour vous préciser messieurs les gendarmes et ainsi à vous, cette partie est composée des

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trous assez profonds. L’année derrière un de mes petits neveux était tombé dans l’un de ces trous dans lequel

qu’il a failli se tuer, c’est pourquoi j’ai préféré interdire cette partie du bois ». Le chef des gendarmes prit la

parole : « C’est exact monsieur le comte, je me souviens de cette histoire ; je pense qu’il est préférable que je

revienne inspecter cette partie du bois demain avec les chiens et avec vous monsieur le comte. Nous allons

inspecter le tour de cette partie du bois. ». Après une heure d’inspection autour du bois, les gendarmes n’ont

trouvé aucun indice. Le maire de la commune rentre chez lui, les gendarmes retrouvent à leur gendarmerie,

Jacques, Bernard et l’abbé MERCIER vont à l’écurie se coucher ; le colonel regagne sa demeure.

Après cette nuit animée, la troupe se lève aux horaires habituels et la pluie vient de s’arrêter, lors du

rassemblement du matin, Jacques annonce une mauvaise nouvelle concernant la disparition d’Aubert sans

parler le crime inexpliqué de Thor, mais il annonce que le programme du camp ne change pas et demande la

vigilance de chacun et de tous, après le rassemblement, la troupe fait la toilette du matin et puis il se rend à la

messe quotidienne célébré par l’abbé MERCIER dans la chapelle du château en présence du Comte d’ÉPERVIER

de la ROCHE, l’homélie de ce prêtre de la compagnie de Jésus appelle chacun à l’abandon à la divine

providence et la totale confiance en Dieu et envers soi-même.

Après la messe et le petit déjeuner, Jacques rassemble de nouveau la Troupe pour la montée des

couleurs et pour lancer un grand-jeu auquel les scouts ne s’attendaient pas. Vers neuf heures trente, les scouts

quittent le lieu de camp pour le grand-jeu et les gendarmes arrivent à la demeure de l’ancien colonel de la

légion, le chef de troupe après avoir donné les instructions à ses sept assistants part à la rencontre des

gendarmes et du propriétaire avec l’abbé MERCIER. Les gendarmes accompagnés du propriétaire, de Jacques

et de l’abbé MERCIER, vont sur le lieu où Thor fut tué et s’engagent dans la partie dangereuse avec leurs

chiens, ils fouillent toute la partie en regardant dans les trous, s’il y a quelque chose, à la fin de l’enquête du

bois, ils découvrent rien à part une grotte où il y a un clan de loups qui ont l’air inoffensifs.

Les gendarmes, le Comte de d’ÉPERVIER de la ROCHE, le Chef de Troupe et l’aumônier retournent à la

demeure de l’ancien Colonel de la Légion ; à une centaine de mètres, le propriétaire entend un bruit étrange du

côté de son château, il dit à son entourage : « Je viens d’entendre un bruit étrange se trouvant du côté de ma

demeure » ; et là personne pose la questions, le groupe se mis à courir vers le château, il voit un jeune scout en

pleur ; Jacques lui demande pourquoi qu’il pleure, le scout bégaie : « Aubert ! », tout le groupe est stupéfait !

À Suivre …

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L’Écho du Cotentin et du Mont-Saint-Michel

Fondateur :

Thibaut de COUVILLE

Directeurs de la Publication :

Xavier DANIEL & Thibaut de COUVILLE

Éditorialistes :

Xavier DANIEL, Jérôme DELAUNEY, Sébastien DANIEL, Jean-Louis MARCOUREL & Thibaut de COUVILLE

Conseillers Religieux :

Père Nicolas COURTOIS, Père Vincent DANIEL, Père Benoît LEMIEUX, Père Yann DESWARTE et Père Éric LE DAMOIS (Moine Cistercien)

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Commissaire du District de la Manche :

Xavier DANIEL

Assistant du Commissaire du District pour la branche Éclaireur de la Manche :

Thibaut de COUVILLE

Assistant du Commissaire du District pour la branche Route de la Manche :

Jean-Louis MARCOUREL

Chefs de Groupe :

Jérôme DELAUNEY (1ère CHERBOURG) et Sébastien DANIEL (1ère SAINT-LÔ)

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Adresse de la Publication :

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« La Grimonière »

10, rue du Parc

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