JOURNAL DES CORPS/REVOLUTION DES CORPS Diptyque … · A Bruxelles il intègre la Cie Thor de...

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1 JOURNAL DES CORPS/REVOLUTION DES CORPS Diptyque partie II Création 2013/2014

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JOURNAL DES CORPS/REVOLUTION DES CORPS Diptyque partie II

Création 2013/2014

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Sommaire :

La compagnie Elyamni…………………………………………………………..3

Journal des corps/Révolution des corps…………………………………………4

Note d’intention………………………………………………………………….5

L’espace scénique, la musique et le corps……………………………………….7

L’équipe artistique……………………………………………………………….8

Le regard de l’équipe technique………………………………………………..12

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LA COMPAGNIE ELYAMNI

La compagnie rassemble une équipe artistique mêlant danseur, circassien, comédien, vidéaste, calligraphe, enfants et adultes autour de projets - danse, musique, arts visuels, questionnant la thématique de l’identité en une pluralité d’actions comme des rencontres et des ateliers, des formes improvisées et spectaculaires. Samir El Yamni cherche à « exposer » les corps dans leurs dimensions poétique, politique, social, en lieu avec ce qui fait l’histoire à la fois intime et collective, singulière et plurielle. Il travaille avec le mouvement dansé comme médium, comme outil de recherche, d’expérimentation et de pensée pour partager des imaginaires, des langages et des cultures. Ainsi faire corps, signe et sens au présent de toutes les présences et tenter d’autres Formes de travail à partir des espaces et des matières du monde pour saisir et comprendre - prendre avec soi - tout mouvement dans un ensemble ; c’est à dire un commun partagé, un « vivre ensemble ». C’est aujourd’hui plus que jamais un projet civique et Participatif pour questionner les Représentations du monde et interroger la place fondamentale du corps dans la société, entre sphères intimes et publiques, entre présences et images. C’est enfin créer, tenter d’autres rencontres interdisciplinaires et croiser théories et pratiques autour du mouvement et de l’environnement, des lieux intimes et d’autres publics, des paroles individuelles et collectives. Vivant Résidences, échanges et autres croisements comme des correspondances. Chaque saison est une étape, une tentative renouvelée à préciser les objectifs et les modes de fonctionnement de la compagnie – réflexions et actions, création et transmission pour une dynamique de travail d’une équipe à géométrie variable en actes artistiques et citoyens. Au travers différents projets, il s’agit de repenser les outils et forces de travail, les formes de collaboration et de production et les lieux de fabrication. C’est définir précisément un projet artistique qui n’est pas forcément une production chorégraphique mais un compagnonnage auprès d’équipes diverses afin de rendre vivante la relation au mouvement dansé, au travail de proximité des publics. Travailler grâce à la mise en commun d’outils et d’espaces communs partagés avec d’autres artistes et structures culturelles mais aussi avec d’autres lieux de production et de diffusion, hôpitaux, musées, prisons... La compagnie accompagne des publics différents - des écoles élémentaires, collèges et lycées, aux hôpitaux, sous la forme d’ateliers de pratique et de recherche chorégraphique et de parcours interdisciplinaires en partenariat avec différentes structures culturelles à Marseille, Bédarieux ,Sète, Montpellier, Aix en Provence, Paris, Orléans , Châteauvallon.

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Second volet du Diptyque, Journal des corps – Révolution des Corps fait suite au Solo

Carnets de route, commandé en décembre dernier par le Centre de Développement

Chorégraphique d’Avignon.

Dans cette création, le chorégraphe Samir El Yamni donne toute sa dimension au

medium qu’est le corps en ce qu’il subit une réelle mutation et révolution dans sa

temporalité.

« Une sorte de reconversion des corps permanents ».

Sur le plateau les protagonistes donnent à voir cette évolution et cette révolution. Quand

Journal des corps dresse un inventaire quasi-organique de ces derniers, le corps

révolutionnaire donne toute la dimension d’un corps soulevé, spiralé, résistant à une

temporalité.

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Note d’intention

La scène est pour moi un espace poétique, politique, social qui expose toute la fragilité et l’utopie de l'individu, un lieu à la fois inscrit dans le temps et l’espace mais aussi hors du temps où se révèle l'Intime. Dans cette chorégraphie le corps se trouve être le filtre qui conduit vers la thématique. Il y a des corps danseurs. Il n’y a pas de hiérarchie entre ces corps-matières, ni de Jugement, juste une interrogation sur leur présence et leur évolution dans le temps. Il s’agit de regrouper des corps différents, de respecter leur singularité et leur essence. Mais aussi de les mêler ponctuellement pour y trouver des espaces, des sensations, des émotions, des images et des énergies communes. Journal des corps et Révolution des Corps aborde donc le mouvement dansé comme médium, comme outil de recherche et caisse de résonnance. C’est ainsi faire corps, signe et sens au présent de toutes les présences et tenter d’autres

Formes de travail à partir des espaces et des matières du monde.

Parler du corps c’est parler de soi et des autres, de ce qui nous entoure.

Samir El Yamni

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L’espace scénique,

la musique et le corps.

Journal des Corps évolue dans un espace scénique nu, les interprètes évoluent dans un

espace-temps quasiment en silence, la lumière d’une faible intensité laisse imaginer les

corps et plonge le spectateur acteur dans une ambiance sensible et vaporeuse.

Cette lumière s’intensifie et laisse progressivement deviner les corps, leur posture, leurs

états.

Une musique hypnotique et transcendante vient modifier l’état des corps passant

progressivement de l’immobilité à la mobilité. C’est ce passage qui fait bascule et qui

nous mène à la Révolution des corps.

Le regard du spectateur est modifié, les plongeant ainsi dans une spirale musicale et

corporelle, où les corps évoluent tantôt vers une danse fluide tantôt vers une danse en

tension.

Production : Association EMI/Compagnie Elyamni

Conception et Chorégraphie : Samir El Yamni Distribution du duo présenté à Question Danse, Danse en Question : Samir El Yamni, Laura Boudou Création Lumière : Elise Riegel Musique : Création Sonore Olivier Goliard Vidéo : création vidéo Quentin Bonami Chargée de développement : Flora Gervais Coproduction : CCN Ballet National de Marseille Résidences sollicitées en cours Entrepont (Nice), CND de Pantin, Klap Maison pour la Danse, CCN de Mulhouse, CDC Les Hivernales… Soutiens dans le cadre de la mise à disposition de studios : Klap Maison pour la Danse Marseille, CCN Ballet Preljocaj, CCN Ballet de Marseille

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L’EQUIPE ARTISTIQUE

Samir El Yamni,

Chorégraphe et danseur contemporain

Né à Orléans et d’origine marocaine Samir El Yamni a un parcours atypique. Ce n’est

qu'après son service militaire et des études en droit économique et social, qu’il décide de

se former à la danse classique auprès de Christian Pioggioli et de s’initier ensuite au

théâtre auprès de Christian Remer.

En 1998 il entame sa carrière auprès de Waldemar Brandowsky, Raza Hammadi et

Matteo Moles. En parallèle, il crée en 1999 le duo "PERSONNE" et en 2OOO

"QUATUOR", pour le Ballet du Loiret.

A Bruxelles il intègre la Cie Thor de Thierry Smith, où il participe à la création de

"Petit Baigneur" pour le Festival International Brigittines, et "Dionysos Last Day"

spectacle joué dans toute la Belgique.

Entre 2002 et 2005, Samir intègre le Ballet Preljocaj au Pavillon Noir-Centre

Chorégraphique

National d'Aix en Provence, où il est interprète dans "Le Sacre du Printemps", "Near

Life Experience", et "N" d'Angelin Preljocaj, et parcours les plus grandes scènes du

monde entier, dont : The Joyce Theater et The Bahms à New-York, le Théâtre de la

Ville à Paris, The Place à Londres, le SESC Vila Mariana à São Paulo, et la Maison de

la Danse à Lyon.

En 2004, il est invité au Brésil par le S.E.S.C Vila Mariana à Sao Paulo pour travailler

avec les danseurs de différentes compagnies brésiliennes: Cisne Negro, Stagium, Cia de

dança de Diadema et Balé da Cidade.

En 2005, il fonde sa propre compagnie qu’il base à Marseille, et continue sa

collaboration avec divers artistes. Cette même année, il crée "LIMIT#", pièce

chorégraphique pour trois danseurs et deux musiciens saxophonistes.

En 2006, il initie le Triptyque « Identités » et crée le solo "SIGNE" en travaillant sur

l'écriture calligraphique arabe. Il s'inspire du travail de l'artiste calligraphe Hassan

Massoudy pour en nourrir son écriture chorégraphique.

En 2007, la Compagnie ELYAMNI est en résidence au Centre National de Création et

de Diffusion Culturelles de Châteauvallon où Samir devient artiste associé. Cette

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même année, il crée le quatuor "DIGA-ME" deuxième volet du triptyque, initié avec «

SIGNE ».

En 2008, il clôture ce premier triptyque sur l’identité en créant son troisième et dernier

volet «

IMMAH » projet franco-brésilien, avec la collaboration du vidéaste brésilien

Guilherme Petrini et la complicité de la Cia de Danças de Diadema et de la Secretaria da

Cultura do Estado de Sao Paulo.

En 2009 il crée MOSAÏQUE, un duo de danseurs qui fait apparaître une vision

contemporaine constituée de différents fragments qui forment au final une danse fluide,

humaine et poétique. Ainsi que la production du court métrage "Les Murs Murs de la

Méditerranée" avec la complicité du vidéaste Fabrice Duhamel.

En 2010 il crée CYCLUS premier volet d’un nouveau triptyque autour des musiques

classiques.

En 2011 il crée le duo BACH.

En 2012 il reçoit une commande du B.J.A pour la création du Sacre du printemps

pièce pour six danseuses.

En 2013 il reçoit la commande du Centre de Développement Chorégraphique pour

la création du Solo Carnets de Route dans le cadre de la 35eme édition du Festival des

Hivernales. Solo également diffusé dans le cadre d’Août en Danse, temps fort initié par

Marseille Provence capitale Européenne de la Culture.

Actuellement il travaille sur le projet Journal des corps/Révolution des corps dont les

premiers pas sont présentés en octobre 2013 dans le cadre de Question de danse, danse

en Question à Klap Maison pour la danse.

En parallèle, il est diplômé d’état en tant que professeur de danse contemporaine

au Centre National de La danse de Pantin, il est titulaire une licence conception mise

en œuvre de projets culturels.

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Laura Boudou

Artiste interprète

Formée au classique, jazz et contemporain, elle a obtenu son EAT contemporain.

Elle développe depuis quelques années sa propre écriture chorégraphique au travers de

créations. Elle suit une première formation professionnelle à Paris Studio Harmonic, et

expérimente auprès de Corinne Lanselle diverses expériences scéniques. En parallèle,

elle crée une première pièce pour six danseurs intitulée « Les Caves »

Une seconde formation professionnelle à Toulouse, au centre James Carles, lui permet de

reprendre plusieurs travaux de répertoire et de création contemporaine et jazz, auprès

de Géraldine Armstrong, Rui Horta, James Carles, Hervé Rumeau... A cette même période

elle réalise une création pour deux danseurs, intitulée « Métaphore ».

En 2010, elle intègre la formation Coline, résidant à Istres où elle travaille avec de

nombreux chorégraphes: George Appaix, ShlomiTuizer, Edmond Russo, Nacera et Dalila

Belaza pour des créations. Juan Manuel Vicente pour une reprise de Bernard Glandier et

Corinne Garcia pour une reprise de Mathilde Monnier. En fin de cursus, elle réalise une

nouvelle pièce pour 3 danseuses, intitulée « Voile de Croissance ».

Depuis 2013, elle est interprète pour la Cie Georges Appaix, Cie Elyamni, Cie Lionel

Hoche.

S’y ajoute d’autres projets personnels ainsi que plusieurs performances urbaines.

Distribution de 3 autres artistes interprètes en cours.

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LE REGARD DE L’EQUIPE TECHNIQUE

Ils parlent de la création…

Olivier Goliard, Régie Son:

« J’ai eu le plaisir de rencontrer Samir El Yamni lors dee son passage au CDC des

Hivernales lors de la présentation de Carnets de Route en février 2013. A l’aube de la

création de cette seconde forme du dyptique, j’ai la joie de collaborer à ce travail et de

vous livrer mes premières inspirations :

Le corps s'imprègne de nos blessures et de nos joies tout au long de notre vie, tel le

journal intime de nos émotions vécues, au début dans une totale insouciance voire

inconscience, jusqu'au signal d'alarme que nous tentons tous d'ignorer un temps,

jusqu'à la rupture, véritable prise de conscience des liens corps/émotions, vers une

nécessaire révolution dans notre rapport au corps, un changement radical où tout

s'accélère, pour pouvoir enfin envisager la fin avec sérénité. »

Elise Riegel, Régie Lumière:

« Samir El Yamni et moi travaillons ensemble depuis la première représentation de

Carnets de Route au CDC des Hivernales en Février 2013. Une belle rencontre. Quand il

m’a proposé d’être à l’origine de la création lumière de Journal des corps/Révolution des

corps, j’ai été enchantée. De la lumière aux mots, voici mes premières pensées :

Définir la matière brute de son corps dans sa propre temporalité. Prise de conscience dans son rapport au corps et à sa mutation. Comment retrouver "l'équilibre" de son corps sans cesse en mouvement ? Tension du corps, sens en alerte (bande son oud, sirène, une seule source de lumière qui évolue) Paradoxe entre le corps à la fois brut mais subtil. La lumière de ce spectacle accompagne cette recherche : quelle source personnelle avons-nous à l'intérieur, comment définir cette source "lumineuse", cette énergie, qui nous enveloppe ? De quoi sommes-nous fait ? Le corps brut, en tension, un rapport originel à notre essence même. La lumière cristalline, pure, mais aussi froide nous renvoie à cette essence de notre corps. La poussière qui se soulève lors de mouvements, qui s'élève, qui danse, rappelle aussi la matière brute de notre corps…. »

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93 La Canebière, BP 217, 13001 Marseille +33 (0)6.47.74.60.56

[email protected] www.compagnie-elyamni.com