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Journal de l’Amicale des Cadres Retraités France Telecom Orange Janvier 2015 Numéro 51 Nos Adhérents ont du talent : PAGE 8 ET 9 Vie des régions : PAGE 5 À 7 Bonne et Heureuse Année 2015.. LE TÉLÉGRAPHE DE CHAPPE PAGE 10 LE COMITÉ DE GESTION PAGE 4 INDONÉSIE PAGE 8

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Journal de l’Amicale des Cadres Retraités France Telecom Orange Janvier 2015

Num

éro

51

Nos Adhérents ont du talent : page 8 et 9 Vie des régions : page 5 à 7

Bonne et H

eureuse Année

2015..

le télégraphe de Chappe page 10

le Comité de gestion page 4

indonésie page 8

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Ces amis nous ont rejoints :

AlsAce : Victor Scherer

AquitAine : Yolande Champagnac

BAsse-normAndie : Jean-Pierre Renard

Bourgogne : Christian Collin; Daniel David; Gilbert Vincent

BretAgne : Radia Renault-Ouakil; Yvon Guillot; Alain Meurquin

dAuphinée Alpes : Claudine Favre; Marc Play

hAute normAndie : Catherine Ducrotte; Fran-çoise Aballea

ile de FrAnce : Jean-François Pierresteguy; Marie-France Thedel; Michel Pacary; Roseline Lebon; Bernard Fontaine; Edith Evrard; Ca-therine Strugen; Françoise Lastennet-Jean; Martine Deplaix Grolleau; Michel Bragado; Jacques Pruvost; Martine Faihy-Pruvost

Le Carnet de L’ÉCho

Informations

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lAnguedoc roussillon : Georges Rivières; Sylviane Ruscher

limousin poitou hArente : Marie-Thérèse Charron

lorrAine : Paul-Louis Henry; Jean-Pierre Mougenot

mArseille provence Alpes : Françoise Co-lonna

midi pyrénées : Francine Crespo

pAys de lA loire : Jean-Michel Hellec; Ber-nard Baussart; Nicole Clopeau; Marie Loret; Michel Bordier

pAys du nord : Michel Perlier

provence côte d’Azur corse : Danielle Ghigo

rhône : Claude-Joseph Fuzier

Ces amis nous ont quitté :

AlsAce : Jean MeyermArseille provence Alpes : Roger Luccantoni

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Editorial

Echo de l’ACREdité par

l’Amicale des Cadres Retraitésde France Télécom Orange

57, rue Albert75013 Paris

Téléphone : 01 42 46 59 61 Courriel : [email protected]

Internet : www.acrft-orange.frPrésident et Directeur de la publication :Gilles CareilComité de rédaction :H. Bert, J. Boggéro, E. Cahuzac, J.Caillot-Carton, G. Careil, M. Collombat, G. David, D.Duporier, Y. Gelly, G. Houard, M.C. Marguerite, J. MesnierPhotographies : Y. Gelly, D.Evrard, M.Mortier, Ph.ThibaudImprimé par Transimprim - Gretz Armainvilliers

Gilles Careil

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Il y a un an, nouvellement nommé à la Présidence de l’ACR, j’exprimais, dans mon premier édito, mon optimisme et ma confiance dans la capacité de notre Amicale à poursuivre son développement et ainsi confirmer les très bons résultats enregistrés les an-nées précédentes. Ce dynamisme que j’avais souli-gné alors, ne s’est pas démenti et je suis heureux de constater que 2014 a été un « très bon millésime ».En effet, cette année encore plus d’une centaine de nouveaux adhérents nous ont rejoints et nous per-mettent d’afficher une croissance de 5 % en un an et de 20 % en trois ans. Croyez-moi peu d’associations peuvent en dire autant ! C’est grâce au travail et à l’implication de tous pour animer et faire connaître plus largement notre Amicale que ceci a été possible. Merci donc à toutes et à tous pour votre dévouement qui demande beaucoup de présence, d’écoute, de persévérance, de ténacité et d’abnégation. Cet essor nous motive pour être, davantage encore, à l’écoute de nos adhérents dont les attentes peuvent être différentes voire parfois divergentes. Si, avec l’arrivée de ces nombreux jeunes retraités elle s’est notablement rajeunie, l’ACR s’est aussi diversifiée. En effet, ces nouveaux arrivants ont des origines et des parcours professionnels beaucoup plus variés. Une population loin d’être homogène pour laquelle les préoccupations communes ne manquent pas pour autant et que rassemblent les valeurs d’amitié, de solidarité et de convivialité. J’ai pu le vérifier lors de mes déplacements dans les régions ainsi que lors des rencontres de juin, même si l’on eût préféré un plus grand nombre de participants lors de ces moments privilégiés. Ce sera l’un de nos axes de réflexion cette année afin d’encore mieux impliquer et motiver nos adhérents pour ces réunions régionales. J’avais aussi souhaité que nous puissions rendre notre communication encore plus dynamique et plus efficace. Tout n’est pas encore achevé mais 2014 a permis notamment de faire évoluer notre site internet dans sa présentation et son contenu pour qu’il soit une vitrine attractive pour les adhérents potentiels et une source d’informations pertinentes pour ceux qui nous ont déjà rejoints. Il nous faudra, bien sûr, conti-nuer ce travail en 2015 et peut-être définir des actions et des outils de communication complémentaires.L’amélioration du service kiosque retraités et plus largement des avantages accordés par Orange à ses anciens salariés, figurait dans les actions prioritaires que j’aurais aimé voir satisfaites. Malheureusement nos demandes n’ont pas été entendues par les servi-ces d’Orange et on peut regretter un manque d’intérêt certain de la part de leurs responsables pour prendre en compte les attentes légitimes et pourtant mesurées des retraités. Il est dommage que ceux-ci ne soient pas mieux considérés comme autant de clients fidèles et prescripteurs des produits et services d’Orange. Mon intervention lors de la dernière convention de l’ACSED, auprès du DRH a voulu le rappeler.

Bien évidemment ce dossier ainsi que ceux concernant les retraites, les complémentaires santé et tout autre dossier concernant nos adhérents, continueront à alimenter les travaux du bureau national avec l’appui et le soutien de nos amis actifs de l’ACSED comme nous l’avons fait en 2014. C’est aussi parce que notre Amicale saura répondre aux attentes et aux préoc-cupations de ses membres que nous continuerons à nous développer. Je formule donc le souhait au début de cette nouvelle année que pour l’Amicale et tous ses membres, l’année 2015 soit encore un très bon millésime, voire meilleur qu’en 2014.Dans cette attente, et dans celle d’avoir le plaisir de vous rencontrer, je vous souhaite ainsi qu’à tous ceux qui vous sont proches une bonne et heureuse année 2015.

Bonne et Heureuse année 2015

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C’est probablement la dernière fois que la GMF nous accueille dans ses locaux, rue de Prony, le siège de cette institution mutualiste devant bientôt déménager à Levallois-Perret.Sylvie Benayoun, en charge du partenariat GMF, cha-leureusement remerciée par Gilles Careil, a expliqué les évolutions liées à Internet. La GMF met le cap sur le numérique via le nouvel espace sociétaire sur gmf.fr. Son accessibilité depuis le mobile est prévue très pro-chainement. Enfin, un nouveau service voit le jour : « mon numéricoffre » permettant de stocker tous ses documents importants (factures, garanties…..).

Après avoir observé par une minute de silence à l’attention de ceux qui nous ont quittés avec une pensée très émue pour Jean Pierre Keller Président de Marseille Provence Alpes décédé cet été, le moment était venu de faire un clin d’œil à distance à Jacques Demoulin rencontré à l’occasion de ses 90 ans.

Puis, Gilles Careil indique être satisfait du bilan 2014. Les adhésions sont à la hausse, mais il faut encore progresser grâce à nos actions :

des relations étroites et un travail collaboratif •avec l’ACSED qui permet, entre autres, une prise de contact ave les adhérents actifs partis en TPS ou en retraites,la ré-exploitation des fichiers 2012/2013•et puis….. le « bouche-à-oreille » qui reste en-•core un excellent moyen de communication.

Recruter de nouveaux adhérents n’est pas tout encore faut-il savoir les garder.

L’avantage « kiosque retraité » en est un élé-•ment important de fidélisation (seulement 20 démissionnaires sur les 350 nouveaux recru-tés de ces 3 dernières années). L’Amicale sou-haite que les avantages touchent également les produits.

Actualités de l’Entreprise

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Comité de Gestion du 20 novemBre

L’amélioration de nos moyens de communi-•quer fait partie des travaux menés en 2014 et poursuivis en 2015 :

- refonte de la plaquette de présentation de l’ACR, - réaménagement perfectible du site qui vient de basculer sans que l’adresse www.acrft-orange.fr soit modifiée. Le but est de le réorienter vers les visiteurs, que nous souhaitons nombreux, pour nous faire connaître et inciter aussi les fidèles adhérents à le consulter. En cette période de fêtes, nous voulons en faire une vitrine « éclairée » de l’Amicale.- l’ECHO évolue lui aussi grâce à de nouvelles rubri-ques et une nouvelle présentation.- les relations avec Orange sont toujours aussi im-portantes grâce particulièrement au Président de l’ACSED, Guy Salziger. La relation avec la DRCL se poursuit avec Bruno Bouvier. L’ACR espère rencontrer Bruno Janet en début d’année 2015. Il ne faut pas oublier Orange Accessibilité, partenaire privilégié de l’Amicale, en la personne de Monique Mai.

Les rapports d’activité :La présentation des rapports d’activité reste un mo-ment indispensable dans la vie de l’Amicale. Le plus attendu, celui des Finances, montre que la situation est saine. L’opération « chocolats » est lancée pour la fin de l’année. Nous pensons à ceux de 90 ans et plus, ainsi qu’aux réversions pour Noël !Les rapports des différentes commissions confirment le dynamisme de l’association et sa volonté d’intéres-ser le plus grand nombre par la diversité des activités proposées tant au niveau national que régional. Ce dynamisme, il faut le faire connaître. C’est le but de la commission communication et de son grand chantier 2015 : la refonte du site Internet.

Le moment était venu de clore ce comité de gestion et de se donner rendez-vous en Sologne pour les rencontres annuelles qui se dérouleront du 13 au 20 juin 2015.

Henri Bert

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Michel COLLOMBAT retraça ensuite le bilan de l’an-née écoulée en soulignant plus particulièrement les difficultés qu’il rencontrait pour obtenir des adhérents de la délégation, une participation plus soutenue aux manifestations proposées. Il aborda ensuite l’organi-sation des Rencontres Annuelles qui auront lieu en 2015, du 13 au 20 juin, à La Ferté Imbault près de Romorantin en Sologne, ce qui permettra de visiter, entre autres, les châteaux de la Loire.

Et comme cela est traditionnel dans notre Amicale, les participants furent alors conviés à partager le verre de l’amitié et un excellent repas offrant, bien évidemment, des spécialités régionales.

La première Assemblée Générale de la délégation PACA tenue le 25 octobre 2013 dans le Club Vacances de Vacanciel à Carqueiranne ayant donné satisfac-tion à tous les participants, c’est avec plaisir qu’une trentaine d’adhérents s’y sont retrouvés le vendredi 17 octobre dernier pour participer à la seconde AG.

Une surprise attendait les participants avec la pré-sence de Gilles CAREIL, le Président national de l’Amicale qui, poursuivant son tour de France des régions, venait pour la première fois dans notre belle région d’autant qu’une température quasi-estivale et un beau ciel bleu nous accompagnèrent toute la journée.

Après un tour de table qui permit aux nouveaux venus de faire connaissance avec les anciens, une minute de silence fut observée en mémoire de ceux et celles qui ont récemment disparu et une pensée toute particulière fut portée à l’intention de notre ami et collègue Jean-Pierre KELLER qui nous a quittés le 23 août dernier au terme d’une longue et pénible maladie.

Gilles CAREIL nous exposa alors la situation de l’Amicale qui est satisfaisante bien qu’Orange ne nous ait pas fourni jusqu’à présent les informations concernant les nouveaux et futurs retraités, ce qui nuit à notre recrutement ( NDLR : situation en cours d’évolution). A cet égard, il souligna que tous les adhérents sont des recruteurs potentiels auprès de leurs amis, connaissances et autres personnes car le ‘’bouche à oreille’’ est un mode de recrutement ef-ficace. Il évoqua aussi longuement notre inquiétude quant à l’évolution de la Mutuelle Générale et il nous informa sur les relations que nous entretenons tant avec Orange qu’avec l’ACSED, le CCUES et les autres associations.

assemBlée Générale de la réGion PaCa à Carqueiranne

miCHel CollomBat

Vie des régions

RENCONTRES ANNUELLES DE

JUIN 2015

pensez à vous insCrire !

voir enCart joint

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Vie des régions

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l’alsaCe et la lorraine Pour renContre Commune

Les ACR Alsace et Lorraine ont programmé leur AG commune le 16 octobre 2014.Les deux groupes se sont rejoints au Parc Animalier de Sainte Croix, à Rhodes, en Moselle, non loin de Sarrebourg.1500 animaux peuplent ce parc de nature préservée, qui se revendique comme le premier parc de faune européenne.Le seigneur du Parc est incontestablement le loup, mais il en partage les 120 ha avec ours, bisons, cerfs et bien d’autres animaux plus discrets.Ils étaient 21 Lorrains et Alsaciens, nombre modeste, compte tenu des adhérents recensés dans les deux Amicales. La peur du loup ? ou d’autres rendez-vous en cette rentrée pour des retraités réputés actifs et engagés dans de multiples associations ?Bref un sympathique groupe accueilli avec le sourire, et les croissants, par Michel Henrich, le suzerain des lieux, dans la spacieuse salle de conférences du Parc. Il présente le président alsacien, Philippe Albiger et Gilles Careil, le président national.

Rencontre dans un contexte local un peu parti-culier…

De l’eau a coulé sous les ponts depuis la dernière AG commune, en novembre 2013 et pourtant l’amitié et la coopération des ACR d’Alsace et de Lorraine, soli-des comme un bloc de grès, résistent aux variations climatiques, mais aussi aux vicissitudes politiques, qui agitent cet automne, de tous les dangers pour cer-tains, de tous les espoirs pour d’autres, de perplexité pour la plupart.A l’heure où paraissent ces lignes, des décisions po-litiques auront été prises.N’étant pas devin, je ne présagerai pas de l’issue du débat. Celle-ci, d’ailleurs, selon un jeu de yoyo dont se délectent nos décideurs, est susceptible d’amen-dement voire de remise en question…Vous avez deviné que mon propos concerne la réforme territoriale qui sème l’émoi dans les chaumières à colombages, ou dans les vignobles champenois ou encore dans les vergers à mirabelles…Bref l’Alsace-Lorraine de l’ACR existe bel et bien, résiste aux ukases de tous bords et entend le démon-trer.Ce qui a été fait ce 16 octo-bre 2014.

… et avec le nouveau président

Gilles Careil, après une année d’exercice, se félicite de la bonne santé de l’Amicale. Le recrutement, le ra-jeunissement mais aussi la fidélisation sont les piliers de notre association.Le communication n’est pas en reste avec l’Echo, le site internet, mais aussi les bulletins locaux.L’exposé de Gilles est suivi du rapport d’activité des deux présidents régionaux.Des effectifs en hausse: 49 adhérents en Alsace, 30 en Lorraine. Plusieurs sorties et visites tant dans le Bas-Rhin que le Haut-Rhin pour l’Alsace (avec les fameux Stammtisch), des rencontres régulières à Nancy, Metz et Epinal pour la Lorraine.Un regret : la participation modeste aux AG régionales, alors que les visites de sites connaissent une bonne fréquentation.La collaboration entre les deux régions va continuer en 2015, une invitation d’Orange «accessibilité » pourrait faire l’objet d’une nouvelle rencontre commune.

Le RTC, bientôt une page qui se tourne

Après ce tour d’horizon, intervient la présentation de l’évolution des réseaux Orange, assurée par Philippe PAGNIEZ, Directeur de l’UPR Nord-Est (Unité de Pro-grammation Réseaux).Au départ notre interrogation concernait l’avenir du RTC (Réseau Téléphonique Commuté), mais très vite nous avions compris que le développement des réseaux Orange d’aujourd’hui allait bien au-delà du RTC, dont l’arrêt est désormais inéluctablement an-noncé.Pour les retraités que nous sommes, encore impré-gnés de la politique de rattrapage des années 70 et de l’électronisation de nos autocoms, c’est donc une véritable page qui se tourne. Une autre manière de voir

la mutation de France Télécom vers Orange ?

Philippe Pagniez nous a présenté la formidable évolution à venir d’ici 2020 pour les réseaux fixes et mobiles d’Orange, évolutions liées à une rup-ture pour aller vers le tout IP et la mise en oeuvre de solutions pour répondre à l’augmentation croissante des débits. Dès le pre-mier schéma qu’il nous a

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l’alsaCe et la lorraine Pour renContre Commune

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Le « petit rapporteur » de la journée :Joseph SchahlMise en page : Michel Henrich & Philippe Albiger

montré (voir le site internet) nous avons découvert la totale transformation de l’architecture que nous avions connue, nos autocoms et notre transmission synchrone, en un vaste réseau où l’Internet Protocol domine tout et où on ne trouve plus que mégarouteurs et plateformes de services.

Philippe Pagniez nous a ensuite commenté l’arrêt programmé du réseau RTC à l’horizon 2018-2024. Les commutateurs MT25, AXE 10 et E10B3 que nous avions bien connus, tireront leur révérence après plus de quarante ans de bons et loyaux services. La baisse continue des lignes RTC depuis de nombreuses années laissera toutefois quelques millions de lignes qu’il fau-dra basculer dans le monde IP moyennant quelques solutions techniques restant à valider.Et comme toujours : un bon repas … et une visite

bien particulière. La réunion s’achève devant un excellent repas au restaurant « Les Grands Espaces », suivi d’une visite du parc à bord d’un petit train très pittoresque, sous le soleil revenu et sous la conduite d’une charmante guide. Nous explorons les zones boisées où défilent, ou se devinent, toutes sortes de quadrupèdes, des volières, des espaces ludiques, des étangs troublés ça et là par l’envol d’un échassier.Mais le groupe retient son souffle lorsque la guide aux yeux de biche nous décrit, avec force détails, le brame du cerf et la ronde amoureuse qui accompagne cette impressionnante manifestation.

Bien que vous ne lisiez que peu de choses sur les activités de la section IDF, celles-ci sont néanmoins nombreuses et diversifiées afin de convenir au plus grand nombre de nos adhérents. Ces derniers représentent d’ailleurs le quart des adhérents de l’Amicale.

Pour vous en convaincre on peut donc citer pour 2014 : la visite de la Manufacture des Gobelins, le repas IDF d’avril, la visite du quartier Saint Antoine au mois de mai, la visite guidée de l’exposition «Les Borgia et leurs temps» à la rentrée de septembre, la visite de la Sainte Chapelle suivie d’une randonnée

dans Paris au mois d’octobre et enfin notre déjeuner de fin d‘année début décembre. Il faut également citer la participation de certains d’entre nous aux « soirées-débats » organisées par l’ACSED.Les projets ne manquent pas non plus. En effet, dès le 9 janvier 2015 nous proposons une projection d’un film de JF. Sillières sur Madagascar, la visite du Musée de la Police début mars, notre repas tradi-tionnel d’avril et pour conclure le premier semestre, une visite guidée du quartier du temple. Bien entendu je n’oublie pas notre Assemblée Gé-nérale du 29 janvier 2015 qui se tiendra à Massena de 10h30 à 16h30.

l’ile-de-FranCe, une réGion disCrète mais dynamique

marie-Claude marGuerite

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les itinéraires salés de Pierre Badillo. . .suite

Nos Adhérents ont du talent

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Une première étape le conduisit au nord du Vanatua dans les Nouvelles Hebrides. Hormis des paysages enchanteurs, Pierre fit la connaissance d’un vieil autochtone, prénommé Victor, qui fut particulière-ment disert sur l’histoire de son pays notamment en narrant ses souvenirs d’enfant durant la guerre du Pacifique entre les américains et les japonais.

Ce fut ensuite une escale dans l’archipel des îles Sa-lomon à Tikopia. L’accueil par la population locale fut comme on a l’habitude de le voir sur les cartes postales de la région. Le chef du village, accompagné de son épouse et de ses deux enfants, vêtu d’un pagne et le corps couvert de magnifiques tatouages monta à bord du GO TO, offrit des colliers de fleurs et invita l’équi-page à « déguster » une mixture sans nom présentée dans des coquilles de noix de coco. Le lendemain, la visite de l’île mit en évidence l’aspect rudimentaire de la vie de ses habitants mais dont l’hospitalité et la joie de vivre ne se démentent jamais.

Après une escale technique à Darwin en Austra-lie où à cette occasion une visite d’une parcelle de l’immense espace du Northern Territory, domaine des Aborigènes et des...crocodiles de mer, permit de découvrir l’étrangeté et l’aspect sauvage de ce pays, Pierre prit le départ de la course Darwin/Ambon en Indonésie, soit près de 900 kilomètres. A noter que l’Administration australienne appliquant strictement la loi en vigueur dans le pays-pas d’armes détenues à bord sur le territoire-dépêcha une vedette de la police pour rapporter après le départ de la course les armes confisquées au port.

Tout d’abord «semé» par le puissant bateau maxi ‘’Australia Maid’’, le GO TO de Pierre et son équipage grâce à un vent portant le favorisant refit son retard la nuit précédent l’arrivée et franchit la ligne d’arri-vée en vainqueur en fin de matinée. Mais la joie de la victoire fut de courte durée. Il était inacceptable que des étrangers l’emportent sur des marins austra-liens. Le GO TO fut déclassé au motif qu’il n’était pas conforme aux spécificités prévues dans le règlement de la course.

Cet «incident» de parcours oublié, le GO TO quitta Ambon pour Makassar dans les îles Célèbes. A noter que le marché d’Ambon rappela à Pierre davantage l’ambiance d’un souk marocain que celle d’une île de l’archipel indonésien.

Une excursion «terrestre» de plusieurs jours fut alors entreprise dans le pays Toraja au cœur des montagnes de Sulawesi. Accompagné d’un guide local et en 4x4, l’équipage du GO TO découvrit avec étonnement les coutumes et les modes de vie des habitants. Maisons construites sur pilotis au milieu d’immenses rizières, appelées «tongkonan», cochons et buffles à foison, le buffle étant considéré dans cette région comme le roi des animaux et le plus surprenant de tout, la mort qui

fait partie de la vie...C’est ainsi que les cercueils nichés dans les anfractuosités des parois rocheuses laissent bien souvent apparaître un fémur ou un crâne.

La deuxième partie du périple conduisit les courageux et audacieux navigateurs à Bali, Java puis à Bornéo. A Bali, évitant le domaine surfait des grands hôtels et des lieux touristiques à la mode, une excursion en mi-nibus permit à l’équipage de rencontrer la population locale dont près de 93% se réclame de l’hindouisme et de bénéficier d’une séance de massage inoubliable tant par les effluves que par les imprégnations des produits employés.

A Java, une trop rapide visite des temples Borobudur et Prambanan laissa un sentiment d’inachevé mais fit apparaître toute l’étendue de la différence qu’il y a entre les conceptions intellectuelles de ce pays et les nôtres.

Bornéo, troisième île du monde (750 000 kilomètres carrés) et dernière «terra incognita» est surtout connue pour sa peuplade de tribus sauvages et ses animaux fantastiques ! Après avoir évité de justesse une avarie sur un haut fond du fleuve que remontait le GO TO et franchi la latitude 0, sacrifiant à la coutume de boire le champagne au passage de l’équateur, l’équipage embaucha un guide chinois et son 4x4 pour visiter le pays.

Pas avare de commentaires sur les originalités de cette contrée, ce guide improvisé fit découvrir une île essentiellement couverte d’une forêt primaire peuplée d’espèces animales et de plantes carnivores endémi-ques uniques au monde. Sur le territoire des «Dayaks» qui, il y a encore peu de temps, était une tribu ré-ducteurs de têtes dont les ustensiles de chasse et de cuisine semblent dater de l’âge de pierre, le guide qui avait écrasé une poule avec son 4x4 dut présenter de plates excuses au Chef du village et le dédommager généreusement. Pour causes d’une température élevée (50 °C), d’une hygrométrie à saturation et d’un accueil

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plus que réservé, Pierre et ses compagnons furent soulagés de retrouver leur bateau et de reprendre la mer à destination d’autres aventures.

Le temps passant, Pierre retrouva en 1996 le GO TO et son équipage aux îles Galapagos pour une nouvelle traversée de l’océan Pacifique. Le voyage vers les îles Marquises fut bien différent de celui effectué en 1988 au cours de la «transpacifique» tant le GO TO par sa robustesse et son confort offrit à son équipage une sorte de balade touristique. Toutefois, une nuit un brouillard d’eau provenant du souffle d’un grand cé-tacé fit craindre un moment une collision.

En quittant les Marquises pour rejoindre dans l’archi-pel des Tuamotu l’atoll de Makemo, le GO TO connut une navigation difficile contre les alizés et échappa de peu à un réel naufrage au milieu du lagon. Après une nuit d’inquiétude et d’angoisse, le vent faiblit et les dégâts constatés sur le bateau se limitèrent unique-ment à quelques bosses sur le flanc tribord.

Le calme revenu, ce fut alors une délicieuse plongée dans les eaux translucides du lagon où Pierre pour-chassant un mérou de belle taille eut la surprise de ne retrouver au bout de sa ligne que la tête de ce poisson le reste ayant été emporté par un requin gris de plus de deux mètres.

Délaissant à regret ce petit coin de paradis, l’équipage mit le cap en direction de l’Australie via Tahiti, les îles de Fakarawa, de Moorea et de la mer de corail. Après avoir parcouru «le chemin des écoliers» qui conduisit le GO TO à Green Island et sur l’îlot de Budi Budi où Pierre et deux de ses compagnons pêchèrent des langoustes géantes, ce fut l’arrivée à Townsville dans le Queensland lieu d’hivernage du bateau afin de faire une pause et procéder à certaines réparations et mises au point.

A l’été 2001, Pierre et son vieil ami Roger retrouvèrent le GO TO à Townsville, charmante petite cité maritime,

pour effectuer la croisière consa-crée à la grande barrière de co-rail qui au large de l ’Austral ie s’étend sur près de 2600 kilomè-tres parsemée de milliers d’îles, îlots et atolls.

Après avoir fait route vers le sud

les itinéraires salés de Pierre Badillo. . .suite et laissé l’archipel des Whitesunday, haut lieu de la navigation de plaisance australienne mais n’incitant pas à la baignade en raison des crocodiles de mer, l’équipage retrouva du côté de Whitehaven Beach, considérée par les australiens comme la plus belle plage de sable blanc du monde, des eaux limpides invi-tant à la plongée au milieu d’une faune extraordinaire et peu farouche. Et c’est à regrets que la croisière se poursuivit en direction d’Hamilton, le «Saint Tropez» australien.

Hamilton représente le parfait exemple d’une station touristique de luxe tout en gardant cependant un certain cachet avec ses petites boutiques originales et surtout avec une circulation uniquement à base de petits véhicules électriques silencieux. Un bref séjour dans cette cité et après une escale à Cairns, localité envahie par les touristes japonais, le périple se poursuivit vers Port Douglas.

Dernière étape avant les territoires aborigènes du nord de l’Australie, Port Douglas est une petite ville typique et commerçante. C’est jour de marché. Des étals à même le sol offrent aux touristes des objets de l’art aborigène et des joueurs de «didgeridoo», sorte de trompe en bois d’eucalyptus creusée par les termites, donnent une espèce de concert d’un genre très particulier. Une dernière excursion en voiture de location amena l’équipage au Cap Tribulation où tout au long des plages des pancartes mettent en garde les baigneurs contre les «Jelly Fishes» qui sont des méduses mortelles aux longs tentacules.

Deux mois se sont écoulés, passés aux alentours de la grande barrière. Aussi, c’est avec nostalgie et la mémoire enrichie de souvenirs merveilleux que l’équi-page du GO TO prit le chemin du retour vers Cairns et son aéroport.(suite dans le prochain ECHO)

miCHel CollomBat d’aPrès les Carnets de voyaGes de Pierre Badillo

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Humour Détente Culture

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l’Histoire du téléGraPHe Naguère, le calendrier des Postes fournissait, com-mune par commune, des renseignements tels que les dates des marchés et foires, la présence d’une gare, celle d’un bureau de poste et du service téléphonique, etc. Ce dernier était représenté par un signe, que les géomètres utilisent aussi pour indiquer les installa-tions téléphoniques. Ce symbole n’est autre que la représentation simplifiée du télégraphe Chappe.En 1793, en pleine tourmente révolutionnaire, un certain Claude Chappe présente à la Convention, un « procédé pour correspondre rapidement à de grandes distances ». La première ligne est construite entre Paris et Lille ; le 30 août 1793, la première dépêche officielle annonce à la Convention « CONDÉÊTRE RESTITUÉÀ RÉPUBLIQUE REDDITION AVOIR EU LIEU CE MATIN À SIX HEURES. » Une estafette à cheval aurait mis plus de quinze heures pour apporter cette nouvelle. Le télégraphe n’a eu besoin que d’une soixantaine de minutes…Quel était le procédé qui avait permis cette accélération de la transmission des nouvelles ?

Le mécanisme ChappeTous les dix à quinze kilomètres, un mât est placé sur un point haut, tour, église…, de façon à former une chaîne continue entre les deux villes. Sur ce mât, est installé un mécanisme formé d’un grand bras mobile, le régulateur et de deux bras plus courts, les indicateurs, chacun fixé à une extrémité du régulateur. Les indicateurs peuvent prendre sept posi-tions (la huitième est confondue avec le ré-gulateur). Ce dernier peut prendre qua-tre positions, mais deux sont réservées à la préparation du signal ; le signal dé-finitif est présenté avec le régulateur ho-rizontal ou vertical. Le mécanisme peut donc produire 7x7x2=98 signaux différents.

Au bas du mât, un autre mécanisme, appelé le ma-nipulateur, permet au stationnaire d’actionner le régulateur et les indicateurs ; la transmission se fait par des câbles et des poulies. Les déplacements du manipulateur sont répercutés à l’identique au méca-nisme supérieur.

L’exploitation du systèmeLe stationnaire utilise une lunette d’approche pour voir le signal établi par son correspondant ; quand le signal est définitif, il le reproduit avec le régulateur sur une position oblique, puis il amène le régulateur à une position horizontale ou verticale, ce qui signifie que le signal est bon. Le stationnaire en aval effec-tue les mêmes manœuvres sur son mécanisme et le

signal poursuit sa route. Le délai de transmission de 100 signaux peut être estimé, par temps favorable, à environ une heure pour 22 stations. Certains auteurs annoncent une vi-tesse de 800 kilomètres à l’heure pour la transmission d’un signal unique !

Codage et décodagePour assurer la meilleure sécurité possible à la transmission des infor-mations, le texte du message est codé par un Directeur au départ et décodé par le Direc-teur en place à l’autre extrémité du circuit. Chaque Directeur possède un vocabulaire en deux parties : accès par les mots ou les expressions et accès par les signaux. Le Directeur qui code utilise la première partie, où il trouve, par exemple, « contre elle » avec, en correspondance, deux nombres 52 et 43. Ces nom-bres indiquent les deux signaux à envoyer. Ce codage a deux avantages : il réduit le nombre de signaux par rapport à un codage alpha numérique (deux signaux au lieu de douze, intervalles compris) et assure le secret, puisque seuls les Directeurs peuvent déchif-frer le message. À l’arrivée, le Directeur consulte la seconde partie du vocabulaire : à la page 52 et, à la ligne 43, il trouve l’expression « contre elle ». La rapi-dité de la transmission est augmentée du fait de la compression du texte. En plus, il est demandé aux Directeurs de supprimer tout ce qui n’est pas utile à la compréhension du message. C’est l’acte de naissance du style télégraphique : pas de formules de politesse, pas de délayage, mais de la concision. Il faut noter que les stationnaires ne connaissent que les signaux qui concernent le service : activité, urgence, congé, suspension, etc.

Le réseauLe réseau a été établi au fur et à mesure des besoins, essentiellement militaires. Il était réservé aux mem-bres du Gouvernement.Cinq lignes partent de Paris :-vers Lille atteignant Amsterdam et la côte de la mer du Nord ;

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l’Histoire du téléGraPHe

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- vers Strasbourg, atteignant Mayence et Hunin-gue ;- vers Brest, atteignant Cherbourg et Nantes ;-vers Lyon, atteignant Besançon, Toulon et Venise ;- vers Bordeaux, atteignant Bayonne et Béhobie.Une ligne transversale joint Bordeaux à Avignon, via Agen, Toulouse, Narbonne, Montpellier et Nîmes, avec un embranchement vers Perpignan.

Les hommesÀ la tête de l’administration de ce réseau, se trouvent les cinq frères Chappe. Claude est l’inventeur du sys-tème ; il place ses frères comme collaborateurs dans une entreprise qui servira sans faillir tous les gouver-nements, de 1793 (la Convention) jusqu’en 1823 (la Restauration). Claude est mort le 23 janvier 1805. Ses frères sont écartés de l’administration du Télégraphe à partir de 1823. Ensuite, se succèdent des Adminis-trateurs dont Alphonse Foy est le plus connu.À chaque extrémité de ligne et dans les villes impor-tantes desservies par le télégraphe, des Directeurs gèrent un bureau de traduction et une ou plusieurs sections de lignes. Des inspecteurs sont chargés de surveiller les lignes, de s’assurer que les stationnaires travaillent correctement, de remédier aux défauts ou aux dérangements.Les stationnaires sont en général au nombre de deux par station, se relayant pour assurer la permanence du lever au coucher du soleil. Ce sont souvent des hommes recrutés sur place, avec un petit niveau d’ins-truction et un métier annexe : agriculteur, tisserand, sabotier… On a utilisé aussi des militaires réformés, tels que le célèbre unijambiste qui devait monter les 250 marches du clocher de l’église Saint-Michel à Bor-deaux… Peu payés, soumis à un règlement rigide et à des retenues sur salaire, les stationnaires faisaient un métier pénible.

L’extinction du télégraphe ChappeDès 1840, le télégraphe Chappe voit arriver un concur-rent en Grande-Bretagne. En 1845, la première ligne télégraphique française relie Paris à Rouen. Elle sonne le glas de la télégraphie aérienne qui s’éteint au fur et à mesure de la progression de la construction des voies ferrées, le long desquelles le télégraphe électrique progresse. En 1855, il ne reste plus rien en France du système Chappe qui s’étendait sur 500 stations. Le souvenir reste dans certains lieux-dits tels que le Col du Télégraphe, ou dans des tours que des asso-ciations réveillent de leur long sommeil. Actuellement, une vingtaine de tours peuvent être visitées ; je vous encourage fortement à le faire, ou, tout au moins, à lire les ouvrages sur le sujet, cités en référence.

ConclusionLe Télégraphe Chappe est considéré comme l’ancêtre des Télécommunications. En effet, c’est le premier réseau au monde de transport de l’information ; c’est la première administration qui a établi les règles de gestion de ce genre de réseau ; c’est la première fois qu’un statut juridique a été fondé relativement au secret des correspondances télégraphiques et à la protection des lignes aériennes. Indubitablement, cette histoire mérite d’être contée.

Bibliographie :- La Télégraphie Chappe, ouvrage collectif sous la direction de Guy de SAint Denis, FNARH, Éditions de l’Est, Nancy, 1993.- VolAtron Jean-Pierre, Le Télégraphe Chappe en Lot-et-Garonne, Corsaire Éditions, Orléans, 2014.

A l’occasion de la remise du prix le 18 décembre 2014 , l’Association pour le Musée et l’Histoire des Télécommunications en Aquitaine (AMHITEL), composée également de membres de l’ACR, ont invité conjointement Jean-Pierre à un apéritif et l’ont accompagné, pour certains d’entres eux, à la cérémonie officielle.(merci Daniel)

Jean-Pierre volatron

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Maintenant nous avons jusqu’au prochain numéro pour répondre ou tenter de répondre à une difficile et une facile.

- Quelle différence y a-t-il entre la tour Eiffel, ta che-mise et ma famille ?- Comment s’aperçoit-on qu’un éléphant est entré dans le réfrigérateur ?

La devinette n’a jamais prétendu être autre chose qu’un divertissement bon enfant et inoffensif.

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devinettes

Humour Détente Culture

Après le C, devinez...nous allons passer au D comme devinettes qui, jadis, dans les chaumières faisaient la joie des veillées en famille. Il faut avoir gardé une grande fraicheur d’âme pour sourire aux devinettes. Pourtant certaines étaient de bonnes trouvailles.Dans l’enseignement, les devinettes permettaient de mettre à l’épreuve la sagacité des enfants, d’affûter leur esprit ou d’exercer leur capacité de raisonne-ment.- Qu’est-ce qui pèse plus lourd: un kilo de plumes ou un kilo de plomb ?- Dix moineaux sur une branche. Le chasseur en tue un. Combien en reste-t-il ?Les irréfléchis répondaient le plomb et neuf pour les oiseaux alors qu’ils s’étaient envolés !On n’échappait pas non plus à la litanie des villes à deviner: la plus vieille était Milan, la plus légère ? Tulle, la plus pesante ? Lourdes, la plus féroce ? Lyon, la plus profonde ? Le Puy, etc...Il y avait aussi le jeu des ressemblances et des dif-férences.-Quelle différence y a-t-il entre la ville de Florence et la ville de Bordeaux ?(les bordelais aiment bien celle-là)- Réponse : A Bordeaux il y a des filles qui s’appellent Florence, mais à Florence on ne trouve pas de filles qui s’appellent Bordeaux. Les choses se compliquent un peu grâce à l’introduc-tion de calembours et d’à-peu-près.- Quelle différence y a-t-il entre un propriétaire et un chiffonnier ?- Réponse: il n’y en a pas car tous les deux cherchent des locataires (ou des loques à terre)- Quelle différence y a-t-il entre le champ du cultiva-teur et la pipe de grand-père ?-Réponse: la pipe on la bourre avant de la fumer alors que le champ on le fume avant de labourer.- Quelle différence y a-t-il entre la lettre A et le clocher de l’église ?- Réponse: la lettre A c’est la voyelle et le clocher c’est là qu’on sonne.- Quelle différence y a-t-il entre une poire, une pan-thère et ma belle-mère ?- Aucune bien sûr ! La poire est achetée au marché, la panthère est tachetée par nature; et ma belle-mère est à jeter par la fenêtre.Une petite dernière avant l’interro!- Quelle différence y a-t-il entre un bouchon, Marseille et Satan ?- Réponse: le bouchon bouche la bouteille et Marseille, Bouches-du-Rhône.Et Satan ?- Satan ...bouche un coin !

ce que j’ai apprécié …

Si vous avez des petits enfants, comment leur expliquer un mot, le mot qui peut être nous dé-range… alors gardez à portée de main, le livre de Roland Meyer « paroles d’enfants » à l’usage des adultes qui n’ont pas peur de grandir …Vous aimez le suspens, alors pourquoi ne pas lire « La trappe » de notre ami Daniel Tourron, certainement futur « prix Nobel de médecine » avec son dernier livre « Mémoire vive ».

leCtures suGGérées

dominique senet

daniel duPoirier

Réponses des contrepèteries de l’écho 50.

Il suffit d’intervertir, d’un mot à l’autre les ca-ractères gras.

Nous sommes les proscrits, nous habitons l’abîme.Ah ! Peuple, te voilà acculé dans l’antreEt la paille qui sert aux bêtes de litière.Âpre vierge au vol prompt.

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miCHel CollomBat

Si

Si le temps t’insupporte

Je patienterai,

Si le grand vent t’emporte

Je t’attendrai,

Si la douleur est forte

Je l’apaiserai

Si ma vie t’importe

Je t’aimerai

Si tu frappes à ma porte

Je t’ouvrirai

Si ton aveu m’exhorte

Je te prendrai

Si ton ennui s’exporte

Je l’achèterai

Et si tu me supportes

Je te garderai

Si mon corps te transporte

Je te cèderai

Si ton envie me porte

Je te suivrai

Si tu me réconfortes

Je resterai

Mais si tu n’es pas forte

Je partirai.

tentative d’arnaque ProFérée Par la soCiété eCo-téléCom

Nous vous mettons en garde contre les agissements de la société Eco-Télécom qui propose par téléphone des réductions importantes sur le coût des communica-tions téléphoniques. Cette société se fait passer pour une filiale d’Orange et ne demande pas moins que les coordonnées bancaires de la personne !!! Pour ceux qui se laissent abuser la société prélève 29 € de frais de dossier et facture ensuite des communications abusives. Des plaintes ont été déposées par certaines associations de consommateurs à l’encontre de cette société. Soyez vigilant et de manière générale ne transmettez jamais par téléphone des informations confidentielles.

CCues : CamPaGne de validation du quotient Familial 2015

Si vous venez de vous inscrire au CCUES/votre CE-Re-traités (ou de réactiver votre compte Guichet Unique), vous devez faire valider votre nouveau «QF retraités». La campagne de validation du QF 2015 est ouverte du 09 septembre 2014 au 31 décembre 2015. Les indications sont disponibles sur le Guichet Unique, après identifi-cation. Pour définir le montant des aides, Le CCUES calcule et valide votre nouveau QF suivant votre avis d’imposition 2014, basé sur vos revenus 2013.Rappel : Veillez à renseigner vos coordonnées dans la page «Mon compte» pour réceptionner vos commandes ou être contacté en cas de nécessité.Pour s’inscrire au CCUES se reporter au mode d’emploi sur le site ACR http://acrft.phpnet.org/CCUES/ccues.phpPour tout renseignement complémentaire s’adresser à[email protected]

sousCriPtion d’une oFFre internet liveBox Pour les retraités

Les offres commerciales Livebox d’Orange pour l’Internet sont en cours de modification. La compatibilité de ces offres avec la gratuité de l’abonnement de la ligne fixe dont bénéficient les retraités n’est pas assurée. Nous sommes en contact avec les services d’Orange pour connaitre les nouvelles modalités de souscription aux offres Internet, et nous vous tiendrons informés.

Vie pratique Humour Détente Culture

Gilles Careil

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Le huit octobre, nous nous sommes retrouvés vingt cinq vagabonds pour découvrir Berlin pendant un temps très court : quatre jours.

Ville à l’histoire mouvementée dont le nom évoqué par les plus anciens d’entre nous rappelait des heures sombres du dernier conflit mon-dial.C’est par les jeux politiques de la conférence de Yalta (1945) que son sort fut déterminé ainsi que celle de l’Allemagne : une administration en quatre quartiers (Anglais, Américain et Français d’un côté et Russe de l’autre). Dans cet Ilot isolé en RDA (ex Alle-magne de l’est), pour faire face à une migration massive vers la partie ouest, l’Union soviétique décida la construction d’un mur en une nuit de 1961. Démoli en novembre 1989, il fut le témoin de plus de vingt cinq ans de tourments, d’ingéniosité pour ceux qui voulaient rejoindre leur famille, retrou-ver leur liberté d’agir, de penser, souvent au prix de leur vie.Les rappels permanents de notre guide Uta nous ont permis de mieux comprendre cette complexité d’ad-ministration.

Berlin la capitale politique et culturelle de l’Allemagne réunifiée a su ressurgir de cette douloureuse période et conjuguer renouveau et mémoire. Elle a gagné ce formidable pari même s’il reste encore aujourd’hui quelques stigmates bien visibles entre les quartiers Est et Ouest: les no man’s land laissés entre les deux secteurs ne sont pas tous comblés.Notre périple nous a permis de mieux appréhen-

der le Berlin d’hier et d’aujourd’hui :La matérialisation des méandres du mur en une double ran-gée de pavés et des parties du mur non déconstruites ;Des bâtiments aus-tères du type sovié-tique bien que réha-bilités ;Le check point Char-lie sur la Friedrichs-trasse, un des points de passage avec Al-

pha et Bravo entre les deux Allemagnes témoin de nombreuses fuites ou tentatives de fuite ;Le musée de l’ex RDA avec les souvenirs de la vie quotidienne de sa population et ses difficultés ;

Le célèbre pont d’échanges des es-pions.

Sans oublier le devoir de mémoire en-vers les juifs martyrisés, les stolpers-teine pavés en bronze gravés avec la date et lieu de déportation et près de la porte de Brandebourg, le mémorial de l’Holocauste et ses dalles de béton assemblées en damier.

Autre musée cette fois à ciel ouvert, peu visité, dans la campagne Brandebourgeoise, les Bunkers Wünsdorf Zeppelin. Edifiés dès 1930, utilisés par la Wehrmacht en 1939 et démantelés

à l’explosif par l’Armée rouge en 1946, habilement maquillés en maisons pour faire illusion, ces bunkers ont abrité le haut commandement de guerre d’Hitler. Ce sont de remarquables constructions en béton armé de millions de tonnes, structurées pour ceux et celles qui y ont travaillé dans l’obscurité, avec des infrastructures de télécommunications bien connues de nos anciens. Les techniciens que nous sommes ont multiplié les questions au grand étonnement de notre guide.

Mais revenons en 2014.Berlin s’étend sur une superficie sept fois égale à celle de Paris. De nombreux parcs et jardins l’agré-mentent. L’Alexanderplatz, l’une des places les plus célèbres et assurément la plus grande, baptisée ainsi en hommage au Tsar Alexandre Ier, peut être considé-rée comme le centre historique autour duquel se situent le Quartier Saint Nicolas le quartier le plus ancien de Berlin avec ses ruel-les moyenâgeuses et l’ile aux musées sur la pointe nord de l’ile sur la Spree

Voyages

esCaPade Berlinoise

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avec ses cinq musées dont celui qui abrite le magni-fique buste de Néfertiti.En grande partie détruite pendant la Seconde Guerre mondiale, elle n’a acquis son visage actuel que dans les années 70 quand ont été érigés l’ancien Grand Magasin Central, les passages Alex reliés et la Tour de télévision berlinoise.

Nous ne pouvions quitter Berlin sans une soirée pour admirer cette ville illuminée et éclairée : la porte de Brandebourg a été un des seuls monuments offert à notre regard et sans faire un détour par Postdam et le palais de Sanssouci ou Sans-Souci, ancien palais d’été du roi de Prusse Frédéric II (dit Frédéric le Grand) bâti entre 1745 et 1747. En plein cœur de Potsdam, un dépaysement total dans

esCaPade Berlinoise

eliane CaHuzaC et Jeanine Caillot-Carton

les voyaGes en Partenariat aveC transunivers

En octobre 2015, EQUATEUR/GALAPAGOS 5 places restent disponibles

En mars 2016 : deux propositions : Cuba ou Guatemala/Honduras

RenseignementsNicole Aubry : au 06 83 05 58 82 email : [email protected] Caillot-Carton : au 06 86 88 93 17 email : [email protected] ACR : au 01 42 46 59 61 email : [email protected]

le quartier hollandais avec ses maisons de briques rouges et à pignons.Cette dernière étape s’est conclue par un déjeuner imprévu dans un site particulièrement agréable.

La parfaite maîtrise du français, la richesse des connaissances historiques, géographiques et la réac-tivité de notre guide pour nous faire découvrir cette ville aux charmes multiples, ainsi qUta ue la bonne ambiance au sein de notre groupe nous permettront de garder un excellent souvenir de cette escapade.

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La Namibie, c’est où, c’est comment ? C’est un pays au nord de l’Afrique du Sud, plus grand que la France mais peuplé seulement de deux millions d’habitants. Il est couvert essentiellement de déserts et de savanes et est doté d’un bon réseau … de pistes.On ne va donc pas dans le pays pour faire du shop-ping. Mais si on veut en prendre « plein les yeux » dans des paysages inoubliables, débusquer l’éléphant et le rhinocéros dans la savane, alors la Namibie est un pays magique. En plus c’est un pays africain atypi-que. Habité autrefois par diverses ethnies, le pays fut colonie allemande, puis annexé par l’Afrique du Sud et a enfin acquis son indépendance il y a vingt quatre ans. C’est un pays plutôt démocratique (république), protestant, avec de bonnes infrastructures et sûr.Notre voyage a commencé par le désert du Kalahari au sud-est. En fait c’est parfois un désert rocailleux parfois une savane. Pour nous ce furent les premiers « parfums » du désert et les premières rencontres avec les girafes et autres antilopes. Commencer la journée en même temps que les occupants de la savane, dans la lumière du petit matin, quelle magie. Ça a été un avant-goût du désert du Namib, que nous avons parcouru ensuite, plus à l’ouest. Des paysages extraordinaires. Vous roulez sur des pistes poussiéreuses parfois au milieu d’étendues rocailleuses parfois au pied de montagnes minérales. Et puis vous rencontrez des oryx ou des autruches là où vous pensez la vie impossible.

Vous escaladez ensuite des dunes de sable rouge immenses (parc de Namib-Naukluft), ou parcourez en 4x4 des dunes de sable dessinées par le vent jusqu’à l’océan.Après quelques étapes (découverte d’un site de gravures rupestres, visite d’une forêt pétrifiée multimillénaire, rencontre d’une tribu Himba), nous avons atteint le parc Etosha plus au nord. C’est une immense réserve qui permet d’approcher les éléphants, les girafes, les rhinocéros, les gnous… La chaleur et les hautes herbes de la savane baignée de soleil dégagent une impression de quiétude. Mais attention ! Interdiction de descendre du véhicule, les prédateurs rodent…Nous avons poursuivi ensuite le voyage vers le nord-est, par la « bande de Caprivi » - bande de territoire qui s’enfonce vers l’Afrique centrale. C’est une région pauvre (cases de paille et de boue séchée) et moins aride. L’occasion de découvrir une faune plus aqua-tique (crocodiles, hippopotames…) dans la région du fleuve Okavango avant de passer au Botswana.Le terme du voyage a été la visite des chutes Victoria sur le Zambèze (Zimbabwe). L’occasion de s’en mettre encore une fois « plein les yeux », mais aussi d’avoir des échanges intéressants avec quelques Zimbabwéens.En fait ce n’était pas la fin du voyage, car je crois que la magie namibienne a continué à opérer long-temps …

imPression de namiBie

miCHel arnaud et niCole auBry

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