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Avril - Juin 2012 N° 76N° 76N° 76N° 76N° 76

2 Journal de la Réforme

E d i t o r i a lTable des matières

2 Editorial

Tour d’horizon sur le nouvel ordre

mondial

8 Evangile

Géant !

12 Doctrine

Humbles considérations sur la

Divinité

16

Prophétie

La loi sur le dimanche progresse

18

Actualités

Alliance Européenne pour le repos

dominical

20 Prophétie

Le retour d’Elie : le message d’Elie

aujourd’hui

23 Mission

Mission en Guyane française

Siège mondialSeventh Day Adventist

Reform MovementP.O. Box 7240

Roanoke, VA 24019 - USA

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Email : [email protected]

Siège en FranceEglise Adventiste du 7e Jour-

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Ce Journal est une publicationtrimestrielle des Adventistes du 7e

Jour - Mouvement de Réforme.Il est destiné à la communication

interne des adhérents.

Le Journal de la Réforme Abonnements1 an (3 numéros) : 10 euros

4e numéro :Semaine de prières

en supplément

Chez Jean-Paul ParpaillonBarennac

19120 SIONIAC - F-Tél. 05 55 91 06 89

Denis Amory

Dans notre dernier éditorial, nous avons vuque notre monde se prépare à entrer dansune nouvelle phase du cycle de l’ordre des

temps. « Semblable aux habitants de la vallée de Siddim,le monde rêve d’un avenir de prospérité et de paix.“Enfuis-toi pour sauver ta vie !” nous crie l’ange de Dieu.Mais d’autres voix clament : “Pas d’excitation ; il n’y apas de quoi s’alarmer.” Les multitudes répètent : “Paix etsûreté !” alors que le ciel annonce qu’une “ruine soudainesurprendra” les pécheurs. » - 1 - (1Thessaloniciens 1 : 1 à3).

Un tel rêve était aussi celui de Maurice Schuman,l’un des pères de la construction européenne. Cet ambi-tieux projet devait être, selon lui et ses collaborateurs, lelien indéfectible d’une nouvelle coopération, un véritabledéfi duquel devait naître un esprit novateur susceptibled’apporter à tous les citoyens de la communauté, prospé-rité et bonheur.

Qu’en est-il aujourd’hui ? Depuis la création de ceprojet en 1951, il n’existe toujours pas d’autorité politiquefédérale pour diriger l’Europe. Et en ce qui concernel’union monétaire, on nous parle d’un risque d’éclatementde la zone euro susceptible d’embraser les marchés

Tour d’horizon sur lenouvel ordre mondial

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Editorial

mondiaux. Les bâtisseurs de l’Eu-rope se sont heurtés à la pierred’achoppement que Daniel a vue envision se détacher de la montagne,sans le secours d’aucune main et quibrisera le fer, l’airain, l’argile,l’argent et l’or. Voir Daniel 2 : 43 à45.

Cet exemple flagrant est unsérieux avertissement pour ceux quitentent d’entreprendre ce mêmeprojet sur une échelle planétaire. Leparlement européen ressembleétrangement à la tour de Babeldessinée par le peintre belge PeterBruegel (1563). Cette contruction duparlement européen semble inache-vée comme la tour de Babel ; il enest de même de la pyramide sur ledollar américain. Mais comme parenchantement, apparaît au sommetde la pyramide inachevée, un œilmystique - celui de la connaissanceet du savoir - qui achève cetteconstruction. Pour le parlementeuropéen, sa construction finale setrouve inscrite sur son drapeaumystique aux douze étoiles.

Que signifient ces choses ?Considérons tout d’abord les

origines du drapeau européen. Justeavant de mourir un obscur fonction-

naire du conseil de l’Europe a con-fessé en 1992 le lourd secret qu’ilportait depuis près de trente ans. En1955, il est chargé de proposer undessin pour le futur drapeau del’Europe « inspiré selon lui par Dieu,a-t-il expliqué à un prêtre intégriste. »Il a conçu un drapeau bleu, sur lequelse détachent les douze étoiles de lamédaille miraculeuse de la chapelle dela rue du Bac à Paris, laquelle estd’ordinaire un colifichet porte-bonheur en vente chez les petitessœurs de Saint Vincent de Paul dansla tradition catholique.

Le 25 octobre 1955, l’esquissed’Arsène Heitz - ainsi se nommel’artiste - est retenue par l’assembléedes parlementaires. C’est une petiterevue intégriste, Magnificat, qui apublié, fin 1989, la confessionmachiavélique d’Arsène Heitz. Larevue « Forum du Conseil de l’Eu-rope » reconnaît bien à Arsène Heitzla paternité du drapeau. Et la veuvede l’artiste a confirmé au « Canard »l’inspiration religieuse de son mariqui avait beaucoup de dévotion pourla Vierge Marie.

En plus de Heitz, deux hautsfonctionnaires européens étaient dansla confidence. L’un d’entre eux, Paul

Levy, catholique pratiquant, apréparé avec soin l’assemblée desministres du Conseil de l’Europe quidevait à son tour adopter le drapeau.La séance était prévue les 7, 8 et 9décembre 1955. Comme à l’accoutu-mée, explique Paul Levy, j’ai préparéles textes des résolutions, mais cettefois-ci en les antidatant de tellemanière à ce que le vote pourl’esquisse d’Arsène se fasse le 8décembre. Pourquoi le 8 décembre ?Car, comme il le confirme, c’est lafête de l’Immaculée Conception.Cette date coïncide avec celle choisieen 1854 par Pie IX pour célébrer leculte de l’Immaculée Conception deMarie. Les États membres duConseil de l’Europe n’y voient quedu feu et votent comme un seulhomme la résolution antidatée. Pourcouronner le tout, un an plus tard, le21 octobre 1956, le Conseil del’Europe offre un vitrail présentant letout nouveau drapeau européenauréolant la Vierge à la cathédrale deStrasbourg, signé Max Ingrad, enremplacement du vitrail d’absidedétruit par les bombardements en1944. Une nouvelle fois le cultemarial est à l’honneur par la repré-sentation de la Vierge de Helkenhein,

Tour de Babel par Bruegel Parlement européen de Strasbourg


Editorial

la «protectrice» de la ville.Le vitrail de la cathédrale de

Strasbourg évoque irrésistiblement lasomptueuse vision de Saint Jean,explique la revue Forum du Conseilde l’Europe : « Un grand signe parutdans le ciel : une femme enveloppéedu soleil, la lune sous ses pieds, etune couronne de douze étoiles sur satête. » Voir Apocalypse 12 : 1.

Mais ce qui est sous-jacent à cesymbole, c’est qu’une Europe pétriede légendes religieuses ne peut queconstituer un terreau favorable àl’instauration d’une Europe vaticane.L’unité politique de l’Europe nepourra se faire que si le Vatican estaccepté dans l’Europe comme latouche finale, mystique, de sa cons-truction. Mais jusqu’à ce jour,certains pays d’Europe refusent quele Vatican intègre l’Europe politique.L’adoption définitive du drapeau en1986 a bénéficié d’une confusiontendant à occulter son origine chré-tienne. Les États membres étaientalors au nombre de douze et on a pucroire à une correspondance exacteavec le nombre d’étoiles, à la manièredu drapeau des États-Unis d’Améri-que. Mais ce n’est pas ce que révèleson origine, ni la suite de la construc-

tion européenne à 27.La Bible et l’Esprit de Prophétie

nous disent que cet étrange desseinqui fera du Vatican la pierre angulairede l’Europe sera atteint, mais dans lecadre d’un nouvel ordre mondial.

« Le monde soi-disant chrétiensera le théâtre de décisions importan-tes. Des hommes investis d’unegrande autorité imposeront des loisopprimant les consciences, à l’exem-ple de la papauté. Babylone fera boireà toutes les nations le vin de la fureurde son impudicité. Toutes les nationsseront concernées.

« Au sujet de ce temps, Jean leprophète déclare : “Ils ont un mêmedessein.” Il existera un lienuniversel, une grande harmonie,une confédération des forcessataniques. “Et ils donnent leurpuissance et leur autorité à labête.” Apocalypse 18 : 3-7 ; 17 : 13,14. C’est ainsi que se manifeste lemême pouvoir arbitraire et oppressifcontre la liberté religieuse – la libertéd’adorer Dieu selon sa conscience –tel que la papauté l’a manifestélorsque, par le passé, elle a persécutéceux qui ont osé refuser de seconformer aux rites religieux et auxcérémonies du papisme. » - 2

Cette confédérationou ce lien universel estclairement perceptible dansles symboles inachevés de

la pyramide inscrits sur le dollaraméricain et du parlement européen.Ces deux édifices se terminent pardes symboles ayant une originemystique. C’est dans leurs symbo-les religieux qu’on peut trouver lesecret d’une certaine collusion deleurs dogmes, puisque, aussi bienpour la pyramide, symbole religieuxde l’Egypte antique que pour lacathédrale de Strasbourg, ces deuxédifices indiquent exactement laposition du soleil à l’horizon pen-dant l’équinoxe. Le Vatican connaîtle lien universel qui unit tous cessymboles entre eux. C’est pourquoiles discours et les manifestations ausein du Vatican s’étendent au-delàdes limites du cercle chrétien. LePape qui se veut être le rassembleurdu monde chrétien voit que le débatsur la primauté de l’évêque deRome est toujours en attente dansles dossiers du mouvementœcuménique, mais pas dans lesplans du nouvel ordre mondial.

Une information de l’AFPdéclare que : « Vingt-cinq ans aprèsl’initiative de Jean-Paul II, BenoîtXVI a invité, le 27 octobre 2011, lesreligions du monde à Assise pourrenouveler solennellement leurengagement pour la paix. Après lescritiques essuyées à l’intérieur del’Église catholique, Benoît XVI a

« Ils [les dix cornes] ont un même dessein, et ils donnent leur puissance et leur auto-rité à la bête. Ils combattront contre l’agneau, et l’agneau les vaincra, parce qu’il estle Seigneur des seigneurs et le Roi des rois, et les appelés, les élus et les fidèles qui

sont avec lui les vaincront aussi. Et il me dit : Les eaux que tu as vues, sur lesquellesla prostituée est assise, ce sont des peuples, des foules, des nations, et des langues.»

Apocalypse 17 : 13 - 15.

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Editorialaccepté de convoquer cette troisièmeédition à condition que tout risque desyncrétisme (confusion des reli-gions) soit totalement écarté. Mis àpart l’engagement public, en find’après-midi près de la basiliqueSaint-François, des treize grandestraditions religieuses en faveur de lapaix, ce sommet religieux ne com-portait pas de prière commune.Chacun, dans sa tradition, a pu prierde façon individuelle après le repaspris en commun.

La nouveauté, voulue parBenoît XVI, a été d’inviter desreprésentants du monde des «in-croyants», dont Julia Kristeva qui apris la parole pour défendre la valeuret l’enjeu de «l’humanisme». «Il nefaut pas craindre la culture euro-péenne, a-t-elle lancé, mais aucontraire oser l’humanisme enbâtissant des complicités entrel’humanisme chrétien et celui qui,issu de la Renaissance et du siècledes Lumières, ambitionne d’éluciderles voies risquées de la liberté».

Il s’agit bien d’un discours deglobalisation que l’on retrouve dansles écrits des inspirateurs du nouvelordre mondial. Malachie Martin,ancien jésuite, reconnu pour songénie visionnaire du Vatican, a écritde nombreux livres dans lesquels ilparle des 110 papes qui occuperontle trône jusqu’à la fin de l’histoire dece monde. Dans le livre intitulé : TheKeys of This Blood p. 15, 1990 (Lesclefs de ce sang), titre qui faitallusion à l’assassinat de Jean-Paul1er qui voulait instaurer une nou-velle ère au Vatican en distribuanttoute la fortune de cette puissancereligieuse aux pauvres et qui fut

assassiné par des réseaux occultes,Malachie Martin décrit la sociétémondiale de demain qui changera enprofondeur.

« Que nous le voulions ou pas,prêts ou pas, nous sommes dans unecompétition globale sans limite ettripartite. Pour la plupart d’entrenous cependant, nous ne sommespas des combattants. Nous sommesl’enjeu. “Car la compétition tourneautour de qui établira le premiersystème unifié mondial qui aitjamais existé dans la société desnations.” Il s’agit de qui tiendraferme et maintiendra le doublepouvoir de l’autorité et du contrôlesur chacun d’entre nous, tant sur leplan individuel que communautaire.Aucune situation personnelle n’estexclue, une fois que la compétition aété décidée, ni le monde et tout cequi y est contenu, ni notre style devie en tant qu’individus et citoyensde nations, ni nos familles et notretravail, ni notre métier et notreargent, ni notre système éducatif, ninotre religion et nos cultures, nimême les signes distinctifs de notreidentité nationale que la plupartd’entre nous ont toujours tenu pouracquis – tout sera profondément etradicalement modifié pour toujours.Personne ne peut être exempt de ceseffets. Aucun secteur de notre vie nerestera à l’écart.” »

Il ne s’agit pas d’une simplehypothèse, d’un possible bouleverse-ment en profondeur de nos sociétésmodernes. Déjà de nombreux obser-vateurs constatent le changement quiest en train de s’opérer tant sur lesplans climatique, économique,politique, que religieux, et le tout est

parfaitement lié.Les conditions climatiques qui

sévissent depuis 1998 ont fait desdégâts considérables en vies humai-nes et en matériel dans le monde etsont considérées comme une menacepour la prospérité et la paix mondiale.Selon l’étude Sigma publiée parSwiss Re, les catastrophes ontentraîné 350 milliards de dollars dedommages économiques en 2011. Unrecord. Pour les assureurs, avec 108milliards de pertes assurées, c’estl’année la plus coûteuse après 2005.

Parmi tous ces phénomènesextrêmes qui firent le plus de ravage,on retrouve au premier rang lestsunamis provoqués par un tremble-ment de terre sous-marin. Ce rapportappuie les déclarations que Jésus fitsur le mugissement des flots de lamer, qu’il classa dans la trame dessignes des temps. Dans Luc 21 : 25à 27, il est écrit : « Il y aura dessignes dans le soleil, dans la lune etdans les étoiles. Et sur la terre, il yaura de l’angoisse chez les na-tions qui ne sauront que faire, aubruit de la mer et des flots, leshommes rendant l’âme de terreurdans l’attente de ce qui surviendrapour la terre ; car les puissances descieux seront ébranlées. Alors onverra le Fils de l’homme venant surune nuée avec puissance et unegrande gloire. »

Le dernier raz de marée qui eutlieu le 11 mars 2011 au Japonintervint dans un contexte économi-que très difficile suite à la criseéconomique de 2008. La Banquecentrale japonaise a procédé à la plusimportante injection de liquidités deson histoire en mettant 15 000

«Et sur la terre, il y aurade l’angoisse chez les

nations qui ne sauront quefaire, au bruit de la mer et

des flots, les hommesrendant l’âme de terreurdans l’attente de ce qui

surviendra pour la terre ;car les puissances des

cieux seront ébranlées.»Luc 21 : 25-26


Editorial

milliards de yens sur le marché.Chaque instabilité boursière, que sesoit la crise du 11septembre 2001aux USA, celle de 2008, celle de2011 au japon, représentent desopportunités de profits importantspour certaines institutions bancairesconsidérées comme les oligarques dumarché boursier. Elles tirent profit dela panique boursière pour remplirleurs caisses et la poche de leurspatrons par le biais d’opérationsspéculatives, tandis que l’économieréelle est plongée dans le chaos leplus total. Ce sont ensuite les contri-buables qui payent le sauvetage desbanques subalternes qui, sans cela,hésitent à se prêter entre elles,coupant les crédits à toute l’écono-mie, générant faillite sur faillite parmiles PME et paralysant l’ensemble del’économie, résume un économistedu Journal Le Soir.

Toutes ces crises boursières etleurs diverses causes qui chahutentle monde font partie d’un plan bienarrêté. Et si nous avons du mal à ycroire, lisons un extrait de l’encycli-que du Pape Paul VI (élu pape de1963 à 1978) Populorum Progressioqui prévoyait, il y a plus de 40 ans,une globalisation et la chute desmarchés économiques libres derégulation. Dans son encyclique, ilaffirmait que le capitalisme est engrande partie responsable de lasituation instable et tendue entre lespeuples, et il préconisait la mise enplace d’une nouvelle organisationinternationale qui serait démocratiqueet sociale.

N’avons-nous pas vu la fin ducapitalisme enclenchée lors de lachute des tours jumelles symbolesde la puissance économique desÉtats-Unis et du monde occidental ?Que voyons-nous maintenants’élever sur les ruines des anciennestours ? Une nouvelle tour, la tour n°1 du World Trade Center (1WTC),érigée sur le site des attentats du 11septembre et un temps surnommée«Tour de la liberté», est devenue laplus haute de New York, étapesymbolique de la reconstruction dece quartier sud des affaires deManhattan, dévasté il y a dix ansselon un communiqué de l’AFP.

Cette tour devrait atteindre au

final avec sa flèche, 541 mètres dehaut, elle sera la plus haute desÉtats-Unis, soit 1776 pieds, chiffresymbolique de l’année de l’indépen-dance des États-Unis, selon lessources communiquées au grandpublic. Mais en vérité elle fait réfé-rence à l’inscription qui se trouve àla base de la pyramide sur le billet deun dollar américain et qui rendhommage à l’année de la fondationdes Illuminatis de Bavière, les vraismaîtres de l’ombre du gouvernementdes États-Unis d’Amérique.

La construction de ce nouvelédifice nous éclaire sur la partie man-quante au sommet de la pyramide des-sinée sur le billet de un dollar améri-cain et achevée par un œil mystique.Les réseaux occultes sont les vrais fon-dateurs de cette nouvelle tour, ce quenous confirment des recherches effec-tuées par l’astrophysicien NeilDegrasse Tyson. Il a découvert que lesoleil s’alignait parfaitement à chaquesolstice avec les rues de New-York.Ce phénomène qui se produit quatrefois par an à Manhattan a été surnommé«Manhattanhenge», en référence ausite mégalithique Stonehenge situé dansle sud de l’Angleterre. «Toute ville, se-lon le chercheur, dont les rues sontquadrillées peuvent connaître des cré-puscules où le soleil s’aligne parfaite-ment avec le tracé des rues. Mais enfaisant des recherches, une seule villecorrespond parfaitement à ce phéno-mène, c’est Manhattan. Lors du sols-tice d’été et d’hiver, le soleil y traverse

les cercles de pierres selon un axe cen-tral, faisant penser aux historiens quele lieu était utilisé comme calendriersolaire ou pour des cultes païens. Nousavons vu dans notre précédent édito-rial que 2012 marquait la fin d’un cy-cle, tandis que 2013 marquera le dé-but d’un autre cycle puisque cette toursera achevée en 2013.

Cette nouvelle tour qui surpas-sera toutes les autres en hauteur sedistinguera à chaque solstice, lorsqueles rayons du soleil parfaitementalignés sur le tracé des rues, selon unaxe Est-Ouest, embraseront lebitume et les façades des gratte-cielnew-yorkais. Elle annonce unevéritable révolution dans les affairescommerciales du monde entierexactement comme les anciennestours symbolisaient la puissanceéconomique des États-Unis et parextension du monde occidental.

Les fondateurs de cette nouvelletour déclarent qu’elle ne s’appellerapas la tour de la liberté, mais plutôt latour 1WTC. C’est la tour des affaires,ou plus précisément du nouveau com-merce mondial décrit dans le livred’Apocalypse 13 : 16 à 18 qui prendcorps progressivement : « Et elle fitque tous, petits et grands, riches et pau-vres, libres et esclaves, reçussent unemarque sur leur main droite ou sur leurfront, et que personne ne pût ache-ter ni vendre, sans avoir la marque,le nom de la bête ou le nombre de sonnom. C’est ici la sagesse. Que celuiqui a de l’intelligence calcule le nom-

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Doctrine

par B. Monteiro

bre de la bête. Car c’est un nombred’homme, et son nombre est six centsoixante-six. »

Pour moraliser le nouveausystème de commerce mondial, leshumains seront certainement mar-qués, comme cela existe actuelle-ment pour contrôler individuellementle bétail. Cette marque sera possiblepar le bras puissant des industriespharmaceutiques qui tentent decontrôler complètement le marchémondial. Mais nous parlerons plus endétail de ce sujet dans un autreéditorial.

Nous allons nous arrêter pourcette fois sur le nombre de la bête. Ilexiste une méthode de lectureconnue sous le nom de Ghematriades rabbins, qui consiste à donner àchaque lettre d’un nom sa valeurnumérique normale et la somme deces chiffres est équivalente au nom.Les lettres inscrites sur la mitre duPape ont, elles aussi, une valeurnumérique. VICARIUS FILII DEI,qui signifie en latin, vicaire Fils de

Dieu, donne la somme de 666. Quece soit en latin, en grec, ou enhébreu, nous avons dans ces troislangues exactement le même nombre.

Ce chiffre, 666, sert de réfé-rence à la fondation d’un nouveausystème de commerce mondial. Demême quand Jésus fut crucifié, ilfonda le royaume de la grâce dans cemonde et la Bible déclare dans Jean19 : 19, 20 : « Pilate fit une inscrip-tion, qu’il plaça sur la croix, et quiétait ainsi conçue : Jésus de Naza-reth, roi des Juifs. Beaucoup deJuifs lurent cette inscription, parceque le lieu où Jésus fut crucifié étaitprès de la ville : elle était en hébreu,en grec et en latin. »

Malgré la détermination despuissances de la terre pour imposerleur nouveau système à tous leshabitants de la terre, la Parole deDieu nous promet que le peuple deDieu ne recevra pas la marque, ni lenombre de son nom.

« Et je vis comme une mer deverre, mêlée de feu, et ceux qui

avaient vaincu la bête, et son image,et sa marque et le nombre de sonnom, debout sur la mer de verre,ayant des harpes de Dieu. » Apoca-lypse 15 : 2

Le peuple de Dieu qui sera vain-queur à la fin aura le privilège de re-garder par une ouverture du côté del’Orion, d’où se fera entendre la voixde Dieu. Voir Premiers Écrits, p. 41.

C’est le plan de Dieu quitriomphera sur les puissances de cemonde. C’est du côté de cetteconstellation que se trouve la saintecité, le futur royaume de gloire.Cette constellation est visible sur laterre par ces sept étoiles brillantes.C’est de cette constellation que leroyaume de gloire de notre SeigneurJésus-Christ sera visible pour sesenfants à son retour.

Références :

1 - Patriarches et Prophètes, p. 144.2 - Selected Messages 3, p. 392.

Editorial

Dans les Journaux précédents, nous avons étudiécomment Dieu avait su préserver sa Parole, malgré lecombat acharné de l’ennemi au cours des sièclespassés. Certes pendant des siècles, durant les 1260années de persécution, il fut difficile d’avoir accès à laBible, au moins jusqu’à la Révolution française. Puis, nepouvant s’opposer à sa diffusion, la Papauté a revendi-qué l’autorité de son magistère pour en définir lacompréhension auprès de ses fidèles. Pour les autrescroyants qui s’y référaient, la papauté à travers lesJésuites notamment a tout fait pour manipuler les texteset les faire adopter par le monde protestant et caution-ner ainsi ses dogmes. Malgré tout, Dieu a toujourstrouvé le moyen de faire triompher le vrai message del’Evangile.

Dernièrement, la Société Biblique de Genève adécidé au cours de la réalisation de la NBS de ne plus

travailler en collaboration avec la Société Biblique deParis. La Société Biblique suisse a évoqué (par téléphone)une simple raison de "divergence d'opinions". Je neconnais pas le contenu exact de ces divergences, maisl'on peut imaginer, après avoir étudié la NBS, ce que laSociété Biblique de Suisse entend par "divergence d'opi-nions".

Ainsi, la Maison de Suisse a-t-elle décidé de tra-vailler sur une révision de la Bible Segond 1910 quis'appelle la NVS "Nouvelle Version Segond". Pour évitertoute confusion avec la NBS, le choix final s'est porté surl'appellation SEGOND 21 (pour 21e siècle) .

Bonne nouvelle !Choix important : la Société Biblique de Genève a

décidé d'adopter non pas le texte grec de Nestle-Aland,mais celui du Texte Reçu Byzantin.

Cette Bible est désormais disponible au prix minimalde 1,49 euro + les frais de port. Nous en disposons auJournal, si vous le souhaitez. Cette Bible est aussi diffuséeen différents formats avec ou sans notes d’étude à desprix divers. Elle est intéressante parce qu’elle comporte,pour le Nouveau Testament, toutes les expressions oumots qui avaient été supprimés, mis entre crochets. Vousaviez dû recevoir avec le dernier Journal un petit livretrecensant toutes ces différences.

Que le Seigneur nous conduise dans toute la vérité.Jean-Paul Parpaillon

Conflit sur les nouvelles traductions de la Bible


Evangile

par Les Gibson

Géant !

La plupart d'entre nousconnaissent l'histoire deDavid et Goliath ; nous

l'avons entendue plusieurs fois. Maisn’y a-t-il pas plus à connaître de cettehistoire ?

David était un jeune berger.Goliath était un géant énorme, untueur entraîné. Goliath disposait d'unearmure, d'un casque, de jambières,d'une épée, d'une lance et d'un écuyerpour lui porter son bouclier. Davidmettait sa confiance dans le Seigneur,avait un cœur pur et possédait unefronde.

Au moment où nous trouvonscette histoire dans la Bible, nousvoyons le géant en train de criercontre l'armée d'Israël.

"Le Philistin s'arrêta ; et,s'adressant aux troupes d'Israëlrangées en bataille, il leur cria :Pourquoi sortez-vous pour vousranger en bataille ? Ne suis-je pas lePhilistin, et n'êtes-vous pas desesclaves de Saül ? Choisissez unhomme qui descende contre moi ! S'ilpeut me battre et qu'il me tue, nousvous serons assujettis ; mais si jel'emporte sur lui et que je le tue, vousnous serez assujettis et vous nousservirez. Le Philistin dit encore : Je

jette en ce jour un défi à l'arméed'Israël ! Donnez-moi un homme, etnous nous battrons ensemble. Saül ettout Israël entendirent ces paroles duPhilistin, et ils furent effrayés et saisisd'une grande crainte.... A la vue de cethomme, tous ceux d'Israël s'enfuirentdevant lui et furent saisis d'une grandecrainte." (1 Samuel 17 : 8-11, 24).

Pourquoi les Israélites avaient-ilspeur ?

"Chacun disait : Avez-vous vus'avancer cet homme ? C'est pourjeter à Israël un défi qu'il s'est avan-cé ! Si quelqu'un le tue, le roi lecomblera de richesses, il lui donnerasa fille, et il affranchira la maison deson père en Israël. David dit auxhommes qui se trouvaient près de lui :‘Que fera-t-on à celui qui tuera cePhilistin, et qui ôtera l'opprobre dedessus Israël ? Qui est donc cePhilistin, cet incirconcis, pour insulterl'armée du Dieu vivant ?' (1 Samuel17:25, 26)." -1-

Avaient-ils vu ce géant aupara-vant ? Bien sûr :

" Le Philistin s'avançait matin etsoir, et il se présenta pendant quarantejours." (verset 16). L'armée l'avaitdonc déjà vu quatre-vingts fois.

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Evangile

Pendant quarante jours et quarantenuits, ils avaient tous eu l'occasionde se rendre compte de sa taille degéant.

Quelle était sa taille ?"Quarante jours durant, le

peuple avait tremblé sous les défisarrogants du géant. A la simple vuede ce surhomme qui mesurait prèsde trois mètres de haut, au casque etaux jambières d'airain, dont lacuirasse à écailles pesait cinq millesicles (75 kg), défiant flèches etjavelines, dont le bois de la lance étaitcomme l'ensuble d'un tisserand etdont le fer pesait six cents sicles, lecœur avait manqué aux guerriers deSaül." -2-

Pourquoi étaient-ils si effrayés ?"Pendant quarante jours, ce fier

Philistin, fanfaron, avait terroriséIsraël et Saül avait aussi très peur ;personne n'avait osé se mesurer avecle puissant géant. Israël, à cause deses transgressions, n'avait pasassez de confiance en Dieu pours’engager à lutter pour son nom." -3-

Ainsi Dieu avait permis à cegéant de troubler les enfants d’Israëlà cause de leurs transgressions. Pasétonnant alors qu'ils avaient desproblèmes GIGANTESQUES ! Untel importun pouvait même lesempêcher d'avoir leur culte du matinet du soir comme cela devait être.Mais nous n'avons pas encoreréellement calculé sa taille.

"Les Philistins choisirent leurfaçon de faire la guerre en sélection-nant parmi eux un homme de grandetaille et d'une grande force : il faisaitplus de trois mètres de haut ; et ilsenvoyèrent ce champion par devanteux pour provoquer Israël dans uncombat, en leur demandant dechoisir un homme pour se battreavec lui. Son apparence était ef-frayante et il parlait avec arrogance,défiant les armées d'Israël et leurDieu." -4-

Imaginons un peu. Aujourd'huiun joueur professionnel de footballou n'importe quel catcheur célèbreen poids lourd mesurerait à peine 2mètres et pèserait entre 100 et 150kilos plus ou moins. Comparé à cesindividus, Goliath était quasi deuxfois plus grand, deux fois plus largeet deux fois plus épais. Ainsi cegéant, grand comme deux hommeset aussi large que deux hommes,

faisait l'équivalent de quatre hommes.Et si maintenant on considère sonépaisseur comme celle de deuxhommes, on obtient l'équivalent dehuit hommes. Ainsi ce géant a pupeser huit fois le poids d'un cham-pion actuel, soit près d'une tonne ! Ilfaut se rappeler que ce n'était pas unsoldat ordinaire. Il avait été très bienformé pendant des années pour sonmétier : frapper, tuer, détruire !

Si Dieu n'est pas à vos côtés àcause de vos péchés, commentvoulez-vous vous battre contre un telhomme ?

Voyons la mise en scène :Dans 1 Samuel 17 : 3, nous

apprenons que les Philistins cam-paient sur une montagne et qu’Israëlcampait sur la montagne en face,séparés par une vallée. Personne nevoulait descendre le premier dans lavallée. Pourquoi ? Parce que laposition en hauteur est la meilleureposition, particulièrement dans uncombat corps à corps. Et pourtant,au verset 40, il est dit que Davids'arrête près du ruisseau et choisitcinq pierres lisses. Incroyable ! Oùest le ruisseau ? Dans le fond de lavallée, bien sûr !

Il est écrit que la seule choseque vous pourrez emmener au ciel,c'est votre caractère. Qu'est-ce quele caractère ?

"Si les pensées sont mauvaises,les sentiments aussi seront mauvais ;et les pensées et les sentimentscombinés forment le caractèremoral." -5-

A votre avis, qu'est-ce queDavid pensait et ressentait quand il avu et a entendu ce géant défierl'armée du Dieu vivant ?

"Dans les rangs de l'arméed'Israël, où régnait un abattementprofond, et où tout courage semblaitavoir disparu, on se disait l'un àl'autre : 'Voyez-vous cet homme quis'avance ? Il vient pour insulterIsraël.' Suffoqué de honte etd'indignation, et remué jusqu'aufond de l'âme par le désir devenger l'honneur du Dieu vivantet le prestige de son peuple, Davids'écria: 'Qui est donc ce Philistin, cetincirconcis, qui ose insulter lesarmées du Dieu vivant ?'" -6-

Pourquoi David n'avait-il paspeur ?

Remarquez : le camp entierparlait DU GÉANT. Mais de quoiDavid parlait-il ?

"Qui est donc ce Philistin, cetincirconcis, pour insulter l'armée duDieu vivant ?... Et [David] sedétourna de [Eliab] pour s'adresser àun autre, et fit les mêmes questions.Le peuple lui répondit comme lapremière fois." (versets 26, 30).

David comprend bien leproblème et il cherche une solution.

"David dit à Saül : Que per-sonne ne se décourage à cause de cePhilistin ! Ton serviteur ira se battreavec lui. Saül dit à David : Tu nepeux pas aller te battre avec cePhilistin, car tu es un enfant, et il estun homme de guerre dès sa jeu-nesse." (versets 32, 33). Le roi Saüldit à ce jeune berger qu'il ne peut pasgagner le combat.

" David dit à Saül : Ton servi-teur faisait paître les brebis de sonpère. Et quand un lion ou un oursvenait en enlever une du troupeau, jecourais après lui, je le frappais, etj'arrachais la brebis de sa gueule. S'ilse dressait contre moi, je le saisissaispar la gorge, je le frappais, et je letuais. C'est ainsi que ton serviteur aterrassé le lion et l'ours, et il en seradu Philistin, de cet incirconcis,comme de l'un d'eux, car il a insultél'armée du Dieu vivant. David ditencore : L’Éternel, qui m'a délivré dela griffe du lion et de la patte del'ours, me délivrera aussi de la mainde ce Philistin. Et Saül dit à David :Va, et que l’Éternel soit avec toi !"(versets 34-37). David dit à Saül quele Seigneur gagnera le combat !

"David dit au Philistin : Tumarches contre moi avec l'épée, lalance et le javelot ; et moi, je marchecontre toi au nom de l’Éternel desarmées, du Dieu de l'armée d'Israël,que tu as insultée. Aujourd'huil’Éternel te livrera entre mes mains,je t'abattrai et je te couperai la tête ;aujourd'hui je donnerai les cadavresdu camp des Philistins aux oiseauxdu ciel et aux animaux de la terre. Ettoute la terre saura qu'Israël a unDieu. Et toute cette multitude sauraque ce n'est ni par l'épée ni par lalance que l’Éternel sauve. Car lavictoire appartient à l’Éternel. Et ilvous livre entre nos mains." (versets45-47). David dit à Goliath qu'il lui


Evangile

coupera la tête et que toute l'arméedes Philistins sera défaite, enfin il enrend toute la gloire à l’Éternel.

Ainsi on voit que l'arméeentière ne parlait que du géant, de sataille, de sa force, de ses capacités,de son habileté, de son savoir-faire etainsi de suite. Mais de qui parlaitDavid ? L'Eternel, l'Eternel, l'Eter-nel ! A cinq moments différents.David, le jeune berger, ne peut parlerde rien d'autre !

David parle des délivrancesdans le passé, dans le présent et dansl'avenir pour les brebis du pâturagedu Seigneur. Pas étonnant qu'il n'aitpas peur ! David sait ce que leSeigneur fera. Il savait que la bataillen'était pas la sienne, mais celle duSeigneur.

En quoi cela me concerne ?Nous pouvons nous poser

cette question : ai-je affaire à desgéants dans ma vie ? "Le géant" peutêtre l'appétit, l'irrévérence, desproblèmes d'argent, ou peut-être unamour pour le paraître. Peut-être est-ce la convoitise ou l'égoïsme. Celapeut être aussi une mauvaise com-préhension du simple Évangile ou dela justification par la foi. Peut-êtremême ai-je laissé ce problèmegrandir comme un géant dans mavie ? À une réunion de camp-meetingà New York, Ellen G. White avait faitce commentaire :

"Dès le dimanche matin on eutla preuve évidente que l'Esprit deDieu opérait de grands changementsdans l'état moral et spirituel despersonnes présentes. On livra espritet coeur à Dieu, et de beaux témoi-gnages furent rendus par ceux quiavaient vécu dans les ténèbres. Unfrère parla des luttes soutenues avantde pouvoir accepter la bonne nou-velle du Christ notre justice. La luttefut dure, mais le Seigneur était àl’œuvre auprès de lui ; son espritsubit un changement et ses forcesfurent renouvelées. Le Seigneur luiprésenta clairement la vérité en luimontrant que le Christ seul est lasource de toute vie et de tout espoirde salut." 7

Pourquoi le combat de ce frèreétait-il si difficile ? Pourquoi ceconflit était-il si dur dans son cœur ?Cela pouvait-il être l'orgueil ? Oul'esprit d'indépendance ? Peut-êtrenous aussi sommes-nous trop

orgueilleux pour admettre que nousne pouvons rien faire pour noussauver nous-mêmes de la ruine ?Peut-être que ce géant d'orgueil vientnous défier chaque matin et chaquesoir au moment de notre culte, bienque demeure incontesté le droit deDieu et de son église ? Pensez-y !C'est possible ? Cette histoire pour-rait-elle se répéter dans ma vie oudans la vôtre ?Quepouvons-nous faire ?Qu'est-ce queDavid a fait ?De qui a-t-ilparlé ? Souve-nez-vous !

" Sonde-moi, ô Dieu, etconnais mon cœur !Éprouve-moi, etconnais mes pensées !Regarde si je suis surune mauvaise voie, etconduis-moi sur la voiede l'éternité !" (Psaume139 : 23, 24).

Pourquoi David priait-il comme ça ? Parce qu'ilsavait quelque chose queJérémie a dit aussi :

" Le cœur est tortueuxpar-dessus tout, et il estméchant : Qui peut le connaî-tre ? Moi, l’Éternel,j'éprouve le cœur, je sondeles reins, pour rendre àchacun selon ses voies, selonle fruit de ses œuvres."(Jérémie 17 : 9, 10).

David savait que son cœur étaittrompeur, c'est pourquoi il a recher-ché Dieu. La prière de David étaitainsi : " Purifie-moi avec l'hysope, etje serai pur ; lave-moi, et je serai plusblanc que la neige..... O Dieu ! créeen moi un cœur pur, renouvelle enmoi un esprit bien disposé." (Psaume51 : 9, 12).

David savait qu'il n'était pascapable de résister au géant avec lepéché dans son cœur et de mêmenous ne le pouvons pas !

Est-ce qu'une incompréhensiondu véritable Évangile, du message"Christ notre justice", peut devenirun géant menaçant ? Si cela estpossible, que pouvons-nous faire ?Discourir sur la grandeur du géantou bien, comme David, parler du

Seigneur et reconnaître sa grandeuret ses délivrances dans le passé,dans le présent et pour l'avenir ?

En quoi ou en qui mettons-nousréellement notre confiance ?

"Goliath mettait sa confiancedans son armure. Il terrifiait lesarmées d'Israël par ses vantar-

dises provocantes,sauvages,

tan-

disqu'ilfaisaitétalagede sonarmure,qui étaitsa force.David, dans sonhumilité et son zèle pour Dieu et sonpeuple, se proposait d'aller à larencontre de ce fanfaron. Saülfinalement accepta et proposa sapropre armure royale à David. Mais ilne put consentir à la porter. Ilredonna l'armure du roi, car il nel'avait pas éprouvée. Mais il avaitéprouvé l’Éternel et, avec sa con-fiance en lui, il avait gagné degrandes victoires.

Avril - Juin 2012 11

EvangileEn mettant l'armure de Saül, il

aurait donné l'impression qu'il étaitun guerrier, alors qu'il n'était que lepetit garçon David qui gardait lesmoutons. Il ne voulait pas dire qu'iln'accordait aucune valeur à l'armurede Saül, mais seulement qu'il mettaitsa confiance dans le Dieu d'Israël. Ilchoisit quelques cailloux du ruisseauet, avec sa fronde pour seule arme, ilest allé affronter le guerrier armé aunom du Dieu d'Israël." -8-

Que pouvons-nous faire ?Que devons-nous faire ?

N'oublions jamais commentDavid a vaincu le géant !

"Nous avons auprès de lui cetteassurance, que si nous demandonsquelque chose selon sa volonté, ilnous écoute. Et si nous savons qu'ilnous écoute, quelque chose que nousdemandions, nous savons que nouspossédons la chose que nous luiavons demandée." (1 Jean 5 : 14,15).

"Il est triste que toutes lesâmes ne prient pas pour recevoir lesouffle vital de l'Esprit, parce quenous sommes sur le point de mourirsi nous ne recevons pas ce souffle.

"Nous devons prier pour laréception de l'Esprit comme remèdepour les âmes malades du péché.L'Église a besoin de se convertir.Pourquoi ne devrions-nous pas nous

prosternerdevant le trône

de la grâcecomme

re-

présentantsde l'Église, etavec un cœurbrisé et un espritcontrit, élever vers leciel de ferventessupplications pour quele Saint-Esprit soitdéversé sur nous ?Prions pour quelorsqu'il sera accordégénéreusement, noscœurs froids revivent,et que nous ayons dudiscernement pourcomprendre ce quiprocède de Dieu pourle recevoir avec joie. Cer-tains ont traité l'Esprit comme un

hôte indésirable, en refusant derecevoir ce don riche, en s'éloi-gnant de lui, et en l'accusant defanatisme.

"Quand le Saint-Esprittravaille avec l'agent humain, il nenous demande pas de quellemanière il doit procéder. Souvent, ilagit de manière inattendue. Christne vint pas sous la forme que lesJuifs attendaient. Il ne vint pasd'une manière qui les glorifierait entant que nation. Son précurseurvint pour préparer le chemin devantlui, en appelant le peuple à serepentir de ses péchés, à se con-vertir et à être baptisé. Le messagede Christ fut : 'Le royaume de Dieuest proche. Repentez-vous, etcroyez à la bonne nouvelle'. LesJuifs refusèrent de recevoir Christ,parce qu'il ne vint pas selon lamanière dont ils l'attendaient. Lesidées des hommes limités furentconsidérées comme infaillibles, enraison de leur ancienneté.

"Voici le danger auquel estexposée l'église aujourd'hui : lesinventions des hommes limitésveulent nous indiquer de quellemanière précise le Saint-Esprit doitagir. Bien qu'ils ne veuillent pas lereconnaître, certains ont déjà agi dela sorte. Et parce que l'Esprit vient,non pour louer les hommes oupour soutenir leurs théories erro-nées, mais pour convaincre lemonde de péché, de justice et dejugement, beaucoup s'éloignent delui. Ils ne sont pas disposés à êtredépouillés des vêtements de leurpropre justice. Ils ne sont pasdisposés à échanger leur justice,qui est injuste, pour la justice de

Christ, qui est la vérité pure etnon altérée. Le Saint-Esprit

n'adule aucun homme."-9-

"L’arc-en-ciel qui encercle letrône de Dieu est ungage de sa fidélité. Il nous attestequ’il n’y a en lui ni variation, nimême l’ombre d’un changement.Nous avons péché contre lui etnous avons démérité de sa bonté ;cependant, il a lui-même mis sur

nos lèvres ce poignant appel : “A causede ton nom, ne méprise pas, nedéshonore pas le trône de ta gloire !N’oublie pas, ne romps pas tonalliance avec nous !” (Jérémie 14 :21). Quand nous venons à lui pourconfesser notre indignité et notrepéché, il prête attention à nos cris.L’honneur de son trône est engagédans l’accomplissement de ses pro-messes....

"Tous ceux qui le cherchent letrouveront ; tous ceux qui frappent àla porte la verront s’ouvrir. Ils n’en-tendront pas l’excuse de la parabole :'Laisse-moi tranquille ; la porte estfermée ; je n’ai nulle envie de l’ouvrir.'Il ne leur sera jamais répondu : 'Je nepeux pas te secourir.' ....

"Que votre âme soupire aprèsDieu, après le Dieu vivant. La vie duChrist montre ce que l’homme peutfaire quand il participe à la naturedivine. Tout ce que Jésus recevait duPère est à votre disposition. Deman-dez, et vous obtiendrez. Armé de la foitenace de Jacob et de la persévéranceinlassable d’Élie, réclamez-vous detoutes les promesses divines.....

"Celui qui a ordonné à la lumièrede dissiper les ténèbres est toutdisposé à illuminer votre cœur pourfaire resplendir la lumière de la con-naissance de Dieu manifestée dans sonFils. Le Saint-Esprit vous révélera lesvaleurs spirituelles et elles deviendrontune puissance dans un cœur obéis-sant." -10-

Goliath s'est fié à son armure.David a mis sa confiance dans l'ar-mure du Seigneur, "les armes de Dieu"décrites dans Ephésiens 6 : 11-18.Demandons-nous : En qui ou en quoije mets ma confiance ? Paraîtrai-jedevant Dieu avec ma propre justice quin'est que lambeaux souillés ou paraî-trai-je avec l'habit de fin lin sans tachede la justice de Christ ?

Références

1 - Patriarches et Prophètes, p. 645.2 - Patriarches et Prophètes, p. 646.3 - The Spirit of Prophecy, vol. 1, p. 370.4 - The Spirit of Prophecy, vol. 1, p. 370.5 - Testimonies, vol. 5, p. 310.6 - Patriarches et Prophètes, p. 645.7 - Messages Choisis, vol. 1, p. 356.8 - Testimonies, vol. 3, pp. 218, 219.9 - Testimonies to Ministers, pp. 64, 65.10 - Les Paraboles, pp. 124 -125.


Doctrine

Une connaissance théorique et pratique de Dieu est essentielle pour notre salut. Juste avantde se rendre au jardin de Gethsémané, Jésus dit à ses disciples dans sa dernière prière d'interces-sion :

"Or, c'est ici la vie éternelle, qu'ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et Jésus-Christ que tuas envoyé." Jean 17 : 3.

La Bible, spécialement le Nouveau Testament, nous dit ce que nous devons savoir au sujet duPère, du Fils et du Saint-Esprit. Sur ce thème, les informations contenues dans la Parole de Dieusont suffisantes pour notre salut. Nous devons prendre garde à toute spéculation. Contentons-nousde ce qui est écrit et n'allons pas au-delà d'un "Ainsi dit l'Eternel".

Dans cette série d'articles, nous nous abstiendrons de donner notre interprétation de textesdifficiles : nous présenterons juste ce qui est écrit dans la Bible et dans l'Esprit de Prophétie, etnous espérons que nos lecteurs seront d'accord sur le fait qu'il est dangereux de rejeter ou d'ignorerces textes ou de donner des explications supplémentaires à ce que notre esprit fini ne peut com-prendre.

"Croyez en l'Éternel votre Dieu, et vous serez en sûreté ; croyez en ses prophètes, et vousréussirez." 2 Chroniques 20 : 20.

"En ces jours dangereux, nous ne devons pas accepter comme étant la vérité, tout ce que leshommes nous présentent. Quand les faux maîtres qui prétendent être envoyés de Dieu viennent ànous en déclarant qu’ils ont un message de Dieu il est juste de se demander consciencieusement :"comment savons-nous que c’est la vérité ?" Jésus nous a dit que "plusieurs faux prophètes s’élè-veront, et ils séduiront beaucoup de gens". Mais il n’est pas nécessaire d’être trompé, car la Parolede Dieu nous donne une preuve par laquelle nous pouvons savoir ce qu’est la vérité. Le prophètedit : "A la loi et au témoignage ! Si l’on ne parle pas ainsi, il n’y aura pas d’aurore pour le peuple.... Il n’y a pas d’autre moyen d’être en sécurité." 7 BC 951-952.

Quand nous utilisons des courtes citations ou des raccourcis, s'il vous plaît, lisez tout le con-texte dans vos propres livres pour plus de clarté.

Humbles considérationsHumbles considérationsHumbles considérationsHumbles considérationsHumbles considérations

sur la Divinitésur la Divinitésur la Divinitésur la Divinitésur la Divinitépar A. Balbach

La controverse arienneLes informations contenues

ci-dessous sont transcrites desources différentes.

A celui qui lit l'histoire del'église entre les années 300 et 450,il peut sembler que toute l'énergiedes chrétiens de cette époque étaitabsorbée par des discussionsdoctrinales.... Il y avait en faitquatre controverses durant cesannées.... La première des quatreportait sur l’arianisme. Elle a surgi àAlexandrie aux alentours de 318.Un prêtre de l'église d'Alexandrie,nommé Arius, enseignait publique-ment certaines doctrines quel'évêque désapprouvait.

Quand, après avoir étéréprimandé par l'évêque, il persista

dans son enseignement, il futexcommunié. Alors il fit appel àd'autres évêques, déclarant que sacondamnation était injuste. Parmices autres évêques, il trouvaquelques disciples et l'hérésied'Alexandrie se répandit en Syrie.Bientôt toute la partie orientale del'église fut impliquée dans cettequerelle amère et finalementl'empereur Constantin dut interve-nir. Il s'adressa aux évêques del'Empire au grand concile deNicée en 325. À ce concile,l'enseignement d'Arius fut con-damné et un credo fut adopté,exposant la doctrine officielle del'Église. Cependant, il y en avaitbeaucoup dans l'Église qui, bienqu'ils n'aient pas été d'accord avec

Arius, croyaient que le concile étaitallé trop loin. Le résultat fut ladivision de l'Église en plusieurs clanset, pendant plus de cinquante ans,ces clans se sont affrontés dans unepolémique acharnée. Les empereursétaient chrétiens et, à cette époque,l'Église était presque devenue unepartie de l'État romain. Tous lesclans essayaient donc de s'assurer lafaveur de l'empereur en exercice.C'est ainsi que toute cette contro-verse prit une tournure politique qui asouvent obscurci la significationréelle de cette polémique. En 381, unsecond concile général qui s'est tenuà Constantinople confirma lesdécisions du concile de Nicée etl'empereur Théodose réprima par laforce la doctrine arienne et toute

1ère partie


Doctrine

autre doctrine qui était en conflitavec le credo de Constantinople.

La question soulevée parArius était cette ancienne question :"Qui était vraiment Christ ?"...Christ, dans les enseignementsd'Arius, est une sorte de demi-dieu,à mi-chemin entre nous et le Père ;comme nous, parce qu'il a étécréé ; comme Dieu, parce qu'il estissu directement de lui avant que lemonde fût.

C'était la plus mauvaiseréponse à la question posée. Legrand adversaire d'Arius étaitAthanase.... Dans les premièresannées de la controverse, il était leconseiller théologique de sonévêque et quand l'évêque (Alexan-dre) est mort, il fut élu pour luisuccéder (328). Pendant quarante-cinq ans, il fut l'évêque d'Alexan-drie. Ce furent les années où lalutte arienne fut la plus forte et lesariens furent condamnés à l'exil pasmoins de cinq fois. Quant à lui, il futchassé de son évêché pendant plus

de dix-sept ans, dit-on, mais, aprèschaque exil, il revenait. La raison deson problème se trouvait dans sonadhésion inconditionnelle à lathéologie du concile de Nicée, avecson insistance sur la divinité com-plète de Christ. Dans son attitudeenvers l'arianisme, il était intransi-geant...

Avant que les difficultésariennes aient pris fin, de nouvellesdiscussions doctrinales surgirentdans l'Eglise d'Orient. En admettantque Christ était divin, "engendré duPère avant tous les mondes,"comment devons-nous expliquerJésus de Nazareth ? Commentpouvons-nous penser qu'il esthomme, sans cesser de penser qu'ilest aussi Dieu ? Comment pouvons-nous penser qu'il est Dieu, sanscesser de penser qu'il est homme ?Telles étaient les questions quiconstituaient le nœud des contro-verses sur Christ. - Source :Charles M. Jacobs, l'Histoire del'Église (1925), pp. 52-55.

1. ArianismeSelon la définition dans

l'histoire de l'église, l'arianisme peutse définir comme suit : seul le Pèreest Dieu ; ainsi donc il est lui seulnon engendré, éternel, sage, bon etimmuable, et il est séparé par unabîme infini du monde. Il ne peutpas créer le monde directement,mais seulement par un agent, leLogos (Parole). Le Fils de Dieu estpréexistant, avant toutes les créatu-res et par-dessus toutes les créatu-res, un intermédiaire entre Dieu etle monde, le créateur du monde,l'image parfaite du Père et l'exécu-teur de ses pensées et peut ainsidans un sens métaphorique êtreappelé Dieu, Logos (Parole) etSagesse. Mais d'autre part, il estlui-même une créature, c'est-à-direla première création de Dieu, parceque le Père a appelé d'autrescréatures à l'existence ; il a étécréé de rien (pas de l'essence deDieu) selon la volonté du Pèreavant tous les temps que nouspuissions imaginer ; il n'est donc paséternel, mais il a eu un commence-ment et il y eut un temps où iln'existait pas.

L'arianisme s'écarte ainsi loinde l'Ebionisme *, du Socinianisme, *du déisme et du rationalisme, enmaintenant la préexistence person-nelle du Fils avant tous les mondes,qui sont sa création, son œuvre ;mais il est d'accord avec cessystèmes en abaissant le Fils à lasphère du créé, qui inclut bien sûrl'idée d'un être temporel et d'un êtrefini. Dans un premier temps, on luiattribua la qualité d'être immuable,mais par la suite, on le reconnutcomme étant soumis aux vicissitu-des d'un être créé.Source : Philip Schaff, Histoire del'Église Chrétienne, Vol. 3 (1902), p.645.2. Trinitarianisme

Trois points essentiels ont étéétablis [en ce qui concerne Christ] :de même essence divine, unepersonne distincte, engendré depuis

* Diverses sectes dans les premierssiècles de l’Eglise chrétienne


Doctrine

Compilation de la Bible et de l’Esprit de Prophétiepar Davi P. Silva

toujours.Voilà approximativement

l'expression adéquate combinantces points principaux. L'attributhomoousios (de même nature) a étéadopté par le concile de Nicée,englobant à la fois l'idée d'une unitéet l'idée d'une distinction, et l'Églisechrétienne dans sa totalité s'estdepuis unie à cette déclaration desa foi en "l'Unique Fils de Dieu,engendré du Père avant tous lesmondes, Dieu de Dieu, Lumière dela Lumière, Vrai Dieu du vrai Dieu,engendré, non pas créé, de la mêmenature que le Père."

Les mêmes prémisses qui ontabouti à l'établissement de larelation du Fils avec le Père ontfinalement et nécessairementconduit à une conclusion semblableconcernant le Saint-Esprit : c'estainsi que le Symbole (Credo) del'Église, au Concile de Constantino-ple, en 381, fut complété d'untroisième article : " Le Seigneur,source de vie, qui procède du Père,doit recevoir adoration et gloireensemble avec le Père et le Fils" ;c'est ainsi que l'Église affirma ladivinité absolue du Père, du Fils etdu Saint-Esprit de la même façon,attribuant à chacun les attributs etles perfections de la divinité, tout enmaintenant, d'un autre côté, qu'il n'yavait qu'un seul Dieu et que ladivinité du Père, du Fils et du Saint-Esprit formait une unité absolue. Iln'était pas possible cependantd'affirmer que toutes les difficultésavaient été surmontées. Pendantlongtemps, des luttes s'en sontsuivies, même après que l'église,dans des conciles successifs, aitdéfini la doctrine. Mais la formula-tion de la foi catholique dans lecredo d'Athanase – "que nousn'adorons qu'un seul Dieu dans laTrinité, ainsi que la Trinité dansl'unité, sans confondre les person-nes et n'étant pas divisé par lasubstance" – cette formulationprésente ce mystère de telle façonque, comme Hagenbach le dit, "tousles nouveaux efforts d'ingéniositéhumaine pour résoudre ces contra-dictions apparentes d'une façon

dialectique doivent se briser contrele rempart de la foi, comme la mortdes vagues sur un rocher inébran-lable."...

Chaque "personne" divinepossède sa propre forme ultimepour subsister. Le Père diffère duFils, le Saint-Esprit diffère desdeux. Le Père est non engendré, leFils est engendré, le Saint-Espritprocède du Père et (selon l'Égliseoccidentale) du Fils. Enfin aucunn'est Dieu sans l'autre ; aucuneœuvre n'est réalisée indépendam-ment de l'autre ; tous trois sont un.Source : E. B. Sanford, CyclopediaConcis de Connaissance Religieuse(1890), pp. 922, 923.

3. Vues modernes catholiquesC'est la nature même de Dieu

d'exister. Il n'y a aucune manièrede penser juste au sujet de Dieu,sinon de penser qu'Il EST celui quia toujours existé et qui existeratoujours, qui n'a ni commencement,ni fin. La seule véritable définitionque nous puissions donner de Dieu,est celle-ci : "Il est celui qui est".C'est la manière, rappelons-nous,dont Dieu s'est lui-même décrit àMoïse : "Je suis celui quisuis."...

Si la pensée que Dieu a delui-même doit être une penséeinfiniment complète et parfaite,cela doit nécessairement inclurel'existence, puisque c'est la naturemême de Dieu que d'exister.L'image que Dieu voit de lui-même, la Parole qui s'exprimeéternellement de lui, doit avoir uneexistence distincte de lui-même.C'est cette Pensée vivante queDieu a de lui-même, la Parolevivante en laquelle il s'exprimeparfaitement lui-même, qui estappelée Dieu le Fils. Dieu le Pèreest Dieu, se connaissant lui-même ; Dieu le Fils est l'expressionde la connaissance que Dieu a delui-même. Ainsi la seconde per-sonne de la Trinité bénie estappelée le Fils précisément parceque, de toute l'éternité, il estproduit, il est engendré, dansl'esprit divin du Père. Il est aussi

appelé la Parole de Dieu, parce qu'ilest "la Parole pensée" dans laquellel'esprit divin exprime ce qu'il pensede lui-même.

Supposons que vous vousregardiez dans un miroir en pied.Vous voyez là une image de vous-même qui est parfaite à part unechose : ce n'est pas une imagevivante ; c'est juste une réflexiondans la glace. Mais si cette imagedevait sortir du miroir et se tenir àcôté de vous, vivant et respirantcomme vous – alors ce serait uneimage parfaite en effet. Vous neseriez pas deux différents. Il n'yaurait juste que VOUS, une naturehumaine. Il y aurait bien deuxpersonnes, mais seulement un seulesprit et une seule volonté, parta-geant les mêmes connaissances etles mêmes pensées....

Et, puisque l'amour de soi-même (le juste amour de soi-même)est naturel pour un être intelligent, ilcoulerait là entre vous et votreimage un amour ardent, l'un pourl'autre. Donnez maintenant librecours à votre imagination et imagi-nez cet amour comme étant unepartie de vous-même, profondémentenracinée dans votre véritablenature, comme étant un être vivant,comme la parfaite reproduction devous-même. Cet amour serait alors"une troisième personne" (maistoujours seulement un autre VOUS-MEME, rappelez-vous ; une seule etmême nature humaine), une troi-sième personne, debout entre vouset votre image et les trois liés maindans la main, trois personnes et uneseule nature humaine.Source : Léo J. Trese, le Résumé decredo de la Foi (1963), pp. 44-46.

4. Idées récentes théologiquesEn essayant de définir plus

précisément ce que signifie l'unitétriple de Dieu, l'église a parlé d'unDieu "en trois Personnes," unepratique qui remonte au troisièmesiècle. La traduction du mot latinpersona par "personne" peut induireen erreur, parce que la significationde ce mot au troisième siècle diffèretout à fait de la signification de ce


.

Doctrine

même mot aujourd'hui. Le mot, àl'origine, se réfère au masque portépar des acteurs de théâtre, quand ilsjouaient des drames ; ce n'est queplus tard qu'il désigna le moi cons-cient ou l'ego, "la personne" indivi-duelle. L'utilisation du motaujourd'hui en rapport avec laTrinité implique qu'il y ait trois êtrespersonnels divins en un seul Dieu,une sorte de tri-théisme (trois foisDieu). Contrairement à cela, ladoctrine de la Trinité est destinée àaffirmer l'unité triple de Dieu.

Pour cette raison, Karl Barthet d'autres théologiens contempo-rains soutiennent avec convictionque l'attribut de la personnalité nedoit être appliqué qu'à Dieu dansson unité. Dans notre communionavec lui, nous sommes confrontés àun seul être. "Toi," un seul Dieu quis'est fait connaître de trois manièresdifférentes. Nous avons connu unDieu unique, comme Père, Créateurplein de grâce et soutien de la vie.Nous l'avons connu comme Fils,s'étant manifesté à nous pour noussauver en Jésus Christ. Nousl'avons connu comme Esprit Saint,comme continuant d'une manièrevivante la présence de Dieu parminous, nous appelant à la réconcilia-tion avec lui par Christ et nousdonnant le pouvoir de vivre pleine-ment en lui. Ces trois façons d'êtrene sont pas l'œuvre de trois "indivi-dus" distincts, "mais d'un seul Dieu.Chacun possède une véritableexpression de sa propre nature, dece qu’il est véritablement. Mais leschrétiens ne peuvent pas exprimerce qu'il est vraiment dans sa pléni-tude sans se référer à sa puissancecréatrice, à son incarnation rédemp-trice en Christ et son illuminationcontinuelle par l'Esprit Saint.

Cette façon de décrire l'EspritSaint est pour beaucoup de person-nes la façon la plus juste d'exposerla foi chrétienne en l'unité triple de

Dieu. "Source : Edouard W. Bauman, Au-delàde la Croyance (cité dans le livre Foien Recherche de Compréhension, parJohn B. Magee).

5. Résuméa) Arianisme"Arius (280-336), prêtre

d'Alexandrie, enseigne... Que le Filsn'est pas égal au Père ; qu'il n'estpas de la même essence ; qu'il n'estni infini, ni éternel ; qu'il est unecréature, même si il est la créaturela plus parfaite ; qu'il est celui parqui tous les autres êtres ont étécréés ; qu'il est une créature qui aété glorifiée à un tel degré d'unitéavec Dieu que, dans un certainsens, il peut être appelé Dieu, bienqu'il soit en réalité une créature." A.Boulenger, Histoire de L'Eglise, p.111.

b) Trinitarianisme"Il fut décidé [au premier

concile œcuménique d'église, àNicée, en 325], en tant que credogénéral de l'Église, que Jésus Christest le vrai Dieu, de même natureque le Père et engendré du Père detoute éternité." Riens Lovgren, uneHistoire d'Église, p. 72.

Le credo appelé "Credo deNicée," rédigé au concile de Nicée,dit (selon le Livre de la Prière Com-mune) :

"Je crois en un seul Dieu,Père Tout-puissant, créateur du cielet de la terre, de toutes les chosesvisibles et invisibles ;

"Je crois en un seul Seigneur,Jésus Christ, le Fils unique de Dieu,engendré de son Père avant tousles mondes, Dieu de Dieu, Lumièrede la Lumière, vrai Dieu du vraiDieu....

"Je crois au Saint-Esprit, leSeigneur, celui qui donne la vie, quiprocède du Père et du Fils..., quiavec le Père et le Fils reçoivent

ensemble adoration et gloire..."Roland H. Bainton, l'Église de NosPères, p. 44.

Une doctrine qui n'est pastotalement juste ne peut pas êtreaussi totalement fausse. Avant quequelqu'un ne puisse attaquer unecroyance doctrinale, il doit êtrecapable de la définir correctementet désigner les particularités qui sontfausses. Nos amis antitrinitariensont échoué à le faire. Au lieu decela, ils nous donnent une liste dedistinctions entre l'enseignement "deJésus Christ et de ses Apôtres" et lacroyance du "Trinitarien". Maisbeaucoup d'entre ces distinctionssont des distinctions artificielles, quine tiendraient pas face à une con-frontation avec ces frères, à lalumière de la Bible et de l'Esprit deProphétie. Ils rejettent letrinitarianisme principalement parcequ'il enseigne une Divinité à troispersonnes, qu'ils ne peuvent pasaccepter, bien que ce point soit enparfaite harmonie avec un "Ainsi ditl'Eternel." Nous pensons qu'ilsferaient une bien meilleure œuvres'ils dirigeaient leur esprit seulementsur les aspects erronés de leurdogme, tels ces deux points :

"De toute éternité, [le Fils] futcréé, engendré, dans le divin espritdu Père."

"La doctrine de la Trinité estdestinée à affirmer l'unité triple deDieu... un seul Dieu qui s'est faitconnaître de trois façons."

Bien sûr, nous devons rejeterles fausses idées d'une doctrine ;certains, cependant, vont beaucoupplus loin : ils rejettent les faussesidées en même temps que les idéesjustes. Il nous semble, autrement dit,qu'ils jettent le bébé avec l'eau dubain.

"C'est ici la vie éternelle, qu'ils te con-naissent, toi le seul vrai Dieu, et Jésus-

Christ que tu as envoyé." Jean 17 : 3.

Cet article ne décrit pas notredoctrine, mais les controverses qui

ont depuis longtemps traversé lachrétienté et qui l’occupent encore

aujourd’hui. La suite dans lesprochains numéros nous éclairera

sur la position adventiste originelleévidemment très importante pourune parfaite compréhension du

sujet.


Prophétie

La loi sur le dimanche progresse...

Le monde va au-devant d’uneterrible crise. Lesnations de la terre,

coalisées pour faire la guerre auxcommandements de Dieu, décré-teront 'que tous, petits et grands,riches et pauvres, libres et escla-ves' sont tenus de se conformeraux usages de l’Église en obser-vant un faux jour de repos.Quiconque s’y refusera serapassible de peines civiles etfinalement déclaré digne de mort.D’autre part, la loi divine enjoi-gnant l’observation du jour derepos du Créateur exige l’obéis-sance et menace de la colère deDieu celui qui en transgresse lespréceptes.

« La question étant ainsiposée, fouler aux pieds la loi deDieu pour obéir à un décrethumain équivaudra à recevoir lamarque de la bête ; ce seraaccepter le signe de soumission àune autorité autre que celle deDieu.» Tragédie des Siècles, pp.656-657.

Qu'est-ce qui fait l'impor-tance du sabbat par rapportau dimanche ?

« Ce qui fait l’importancedu sabbat comme mémorial dela création, c’est qu’il rappelleconstamment la raison pourlaquelle il faut adorer Dieu”, àsavoir qu’il est le Créateur etque nous sommes ses créatu-res. Le sabbat est par consé-quent à la base même du culte duvrai Dieu, puisqu’il enseigne cettegrande vérité de la façon la plusfrappante, ce que ne fait nulleautre institution. La véritableraison d’être du culte rendu àl’Être suprême, non pas le sep-

tième jour seulement, mais constam-ment, se trouve dans la distinctionqui existe entre le Créateur et sescréatures. Jamais ce grand fait nesera aboli, et jamais il ne seraoublié. ....

« Si ce jour avait été uni-versellement observé, les pen-sées et les affections des hommesse seraient tournées vers le Créa-teur comme objet de leur adorationet de leur culte, et jamais onn’aurait entendu parler d’unidolâtre, d’un incrédule ou d’unathée. » ....

« En contraste avec ceux quigardent les commandements deDieu et qui ont la foi de Jésus, letroisième ange signale une autreclasse de gens contre les erreursdesquels il profère ce solennel etterrible avertissement : “Si quel-qu’un adore la bête et son image, etreçoit une marque sur son front ousur sa main, il boira, lui aussi, du vinde la fureur de Dieu, versé sansmélange dans la coupe de sacolère.” L’intelligence de ce mes-sage exige une interprétationcorrecte des symboles employés.

« Or, que représententrespectivement la bête, l’image,la marque ? » Tragédie desSiècles, pp. 474-475.

« La “bête” mentionnéedans ce message, et dont le culteest imposé par la bête à deuxcornes, c’est la première bête,semblable à un léopard (Apoca-lypse 13), la papauté.

“Quant à l’image de labête”, elle représente le protes-tantisme apostat qui s’unira avecle pouvoir civil afin d’imposer sesdogmes.

« Reste à définir “la mar-que de la bête”. Après nous avoirmis en garde contre l’adoration dela bête et de son image, la prophé-tie ajoute : “C’est ici la persévé-rance des saints, qui gardent lescommandements de Dieu et la foide Jésus.” Le contraste établi dansce texte entre ceux qui gardent lescommandements de Dieu et ceuxqui adorent la bête et son image eten reçoivent la marque, prouve quel’observation de la loi de Dieu,d’une part, et sa violation, d’autrepart, différencieront les adorateursde Dieu de ceux de la bête. »Tragédie des Siècles, pp. 482-483. Ainsi la violation de la loide Dieu constitue bien la mar-que de la bête.

Le dernier conflitLa prophétie nous avertit ainsi

clairement de l'enjeu du dernier


Prophétie

“Si quelqu’un adore la bête et son image, et reçoit unemarque sur son front ou sur sa main, il boira, lui aussi,du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la

coupe de sa colère.” Apocalypse 14 : 9-10

conflit et quels en sont ou seront lesprotagonistes. Malgré cela, beau-coup de ceux qui ont eu le privilègede connaître parfaitement cet enjeupar la prophétie (les adventistes denom) sont prêts à faire des compro-mis avec ceux-là même qui sontdésignés par Dieu comme les futursennemis de ceux qui voudrontgarder les commandements de Dieu

et la foi de Jésus (les protestants).Il ne s'agit pas là de condamner despersonnes d'où qu'elles viennent, quipeuvent être trompées par unsystème et qui, le jour venu, accep-teront l'évangile dans sa pureté, ils'agit de condamner des systèmesreligieux erronés. Dans un passageclair de l'Esprit de Prophétie, cettealliance est parfaitement dénoncée :

"La grande diversité decroyances parmi les protestants estparfois avancée comme une preuvedécisive que jamais rien ne seratenté en vue de les amener toutes àl’unité de la foi. Mais, depuisquelques années, il existe dans leséglises protestantes un courant deplus en plus puissant en faveurd’une fédération [oecuménisme]basée sur certains articles defoi. Pour assurer cette union, onévite de discuter les sujets surlesquels tous ne sont pas d’ac-cord, quelle que soit l’impor-tance que la Parole de Dieu y

attache."Dans un sermon prêché en

1846, Charles Beecher disait : “Nonseulement le corps pastoral desEglises évangéliques protestantesest entièrement formé sous lapression écrasante du respecthumain. ... On y fléchit le genoudevant la puissance de l’apostasie.N’est-ce pas ainsi que les choses

allaient à Rome ? Ne répé-tons-nous pas son histoire ? Etque verrons-nous bientôt ? Unnouveau concile général !Un congrès mondial ! Unealliance évangélique et uncredo universel!” Alors, il nerestera qu’un pasà faire pourparvenir à l’u-nité : recourir à la

force." Tragédie desSiècles, pp. 481-482.

Cette force àlaquelle ces institutionsvont recourir serad'abord la loi civile avec desmotifs avancés qui pourront paraîtretout à fait acceptables : la santédes travailleurs, la conciliationde la vie de famille et de la vieprofessionnelle, enfin la cohé-sion sociale. Qui raisonnablementpourrait s'opposer à de tels objec-tifs ?

L'Alliance Européennepour le Repos Dominical dontvous avez sous les yeux (pages 18-19) la déclaration fondatrice estl'aboutissement d'un travail delongue haleine fait par la papauté envue d'imposer le dimanche commemarque de son autorité. Déjà lepape Jean-Paul II, dans sa lettreapostolique «Dies Domini» du 31

mai 1998, exposait clairement ladoctrine catholique sur le dimanche,reconnaissant très bien que lepremier texte législatif de l’égliseconcernant le dimanche date de laseconde moitié du IVème siècle, auconcile de Laodicée, canon 29, etnon du temps des Apôtres. Le Papelui-même reconnaît que c’est latradition (ancienne), mais traditionquand même, qui a petit à petitimposé le dimanche (paragraphes23, 30 de la lettre “Dies domini”).Mais il va plus loin ; il demandaitdéjà, en 1998, que les évêquesauxquels était adressée cette lettre

veillent à ce qu'une législation civileintervienne pour faire respecter ledimanche. C'est ce qui est en trainde se mettre en place dans cettealliance européenne avec leconcours d’organisations laï-ques qui n’ont pas la prioritéhabituellement de se présenteren défenseurs de la religion :les syndicats et les partis degauche et d'extrême-gauche.Jean-Luc Mélenchon, candidat duFront de gauche aux dernièresélections présidentielles, a soutenucette initiative. Plus de 65 organi-sations européennes de tous lespays ont signé cette alliance dont laCGT, la CFDT, la CFTC, avecles organisations catholiques et


Actualitesprotestantes de tous bords et detous les pays. Il y a un mois, enEspagne, en Croatie, en Allemagneeurent lieu des manifestationsimportantes en faveur de cettealliance.

Les raisons invoquéesLes raisons invoquées,

comme il est dit plus haut, ne sontpas directement religieuses et parconséquent apparaissent commerecevables. Bien sûr que le Sei-gneur approuve que l'homme serepose un jour sursept pour sapropre santé ; biensûr que le Sei-gneur approuveque nous puissionspasser plus detemps en famille etnon toujours autravail ; bien sûrque ce reposhebdomadairepermet aussi de serassembler etd'offrir unemeilleure cohésionsociale. Mais tousces objectifs sonttout à fait réalisa-bles le samediaussi bien que ledimanche.

Où est la diffé-rence ?

La seuledifférence est quele samedi nousfêtons, nousremercions notreDieu créateur detoutes choses etnotre DieuSauveur et quele dimanche,jour du soleil,c'est la créaturequi est mise envaleur et non leCréateur. C'estpourquoi le diman-che n'incite pas

forcément les gens à plus derespect de la loi de Dieu, maisplutôt à se faire plaisir sans limite.

Devant un choix décisifNous approchons ainsi petit à

petit du moment où nous serons misdevant un choix décisif comme l'ontété les Apôtres devant les autoritésreligieuses de leur temps : "Jugez,s’il est juste devant Dieu, de vousobéir plutôt qu’à Dieu." Actes 4:19.Nous aurons le choix entre uneparole d'homme et la parole de

Dieu. Nous devons bien en com-prendre les enjeux, les raisonsprofondes dès maintenant afin detenir ferme quand les difficultésviendront. Mais nous ne devronsjamais oublier quelles seront lesconséquences de nos choix : un peude facilités momentanées et au boutla colère de Dieu sans mélange demiséricorde, ou quelques difficultéstemporaires et la protection et labénédiction de Dieu pour toujours.

Jean-Paul Parpaillon

Déclaration fondatriceportant création de l’ALLIANCE EUROPEENNEPOUR LE REPOS DOMINICAL« Ensemble pour des horaires décents ! »

Des conditions de travail équitables et justesTout travailleur a droit à des conditions de travail qui respectent sasanté, sa sécurité et sa dignité.Tout travailleur a droit à une limitation de la durée maximale du travail, àdes périodes de repos journalier et hebdomadaire, ainsi qu’à une périodeannuelle de congés payés. Article 31 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union Européenne

Le repos dominical et des horaires de travail décents revêtent une importance capitale pour lescitoyens de toute l’Europe. Nous, les soussignés, estimons que tous les citoyens de l’Union euro-péenne ont le droit de bénéficier d’horaires de travail décents qui, par principe, excluent le travail ensoirée, de nuit, les jours fériés et le dimanche. Nous pensons qu’actuellement, la législation et lespratiques en vigueur aux niveaux européen et national doivent mieux protéger la santé, la sécurité, ladignité de tous et devraient s’attacher davantage à promouvoir une conciliation entre vie profession-nelle et familiale. Nous estimons que la cohésion sociale des citoyens européens devrait être renforcée.

MENACES SUR LES CONDITIONS DE TRAVAIL

Des études empiriques prouvent qu’une désynchronisation des rythmes sociaux due à des horaires detravail atypiques a une grave incidence négative sur la santé et la sécurité des travailleurs. Les aménage-ments précaires du temps de travail (temps de garde imprévisibles, horaires coupés, travail en équipes,horaires décalés tels que travail de nuit et de week-end) peuvent augmenter le stress, la propension auxmaladies et l’absentéisme dû à de forts sentiments de perte de contrôle et d’influence sur son travail etsur sa vie. Généralement, les gens travaillent le dimanche ou selon des horaires atypiques, parnécessité financière plutôt que par choix. Les aménagements précaires du temps de travail constituent,surtout quand ils ne permettent pas de travailler un nombre d’heures suffisant, une des causesprincipales de l’augmentation du nombre de «travailleurs pauvres» en Europe.

CONCILIATION ENTRE TRAVAIL, FAMILLE et VIE PRIVEE

Le dimanche, parents et enfants peuvent passer du temps ensemble. Les écoles sont fermées ce jour-là. La directive européenne sur la protection des jeunes au travail reconnaît le dimanche comme jour derepos hebdomadaire pour les enfants et les adolescents de l’UE. A la suite d’aménagements entraînantl’étalement et l’irrégularité du temps de travail, il devient difficile voire impossible pour les travailleursde vivre une vie familiale correcte et de concilier travail et obligations vis-à-vis des enfants et d’autrespersonnes dépendantes.


Actualités

«Jugez s’il est juste, devant Dieu, devous obéir plutôt qu’à Dieu.»

Actes 4 : 19.«Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux

hommes.» Actes 5 : 29.

COHÉSION SOCIALE

Le repos dominical permet traditionnellement de rendre les personnes indépendantes d’un stylede vie strictement axé sur des motivations économiques. Les dimanches sont la référence del’organisation du temps dans l’Etat et la société. Nonobstant la nécessité de fournir des servicesessentiels d’intérêt général tels que les services d’urgences, de police et de santé, un jour de reposhebdomadaire commun crée le cadre nécessaire qui rythme le temps collectif de tous les Etatsmembres de l’UE. Il sert à renforcer la cohésion sociale de nos sociétés. Seul un jour hebdomadairecommun bien protégé permet aux citoyens de pouvoir pleinement participer à la vie culturelle,sportive, sociale et religieuse, de rechercher un enrichissement culturel et un bien-être spirituel etde prendre part à du bénévolat et à des activités associatives. Sans ce jour, toutes ces formesd’interaction sociale et de passe-temps seraient menacées.

RESOLUTIONS DE L’ALLIANCE

L’Alliance Européenne pour le repos dominical– soutient la protection de la santé et de la sécurité des travailleurs et leur droit à une

limitation de la durée maximale du travail, ainsi qu’à une période de repos hebdoma-daire comprenant, en principe, le dimanche ;

– soutient le respect des conventions collectives couvrant l’organisation du travail, quisont indispensables au contrat social d’une société moderne en Europe ;

– met en garde contre les pressions économiques croissantes qui sapent les réglementa-tions nationales concernant les conditions de travail ;

– s’engage à sauvegarder et à promouvoir le repos dominical, les congés et des horairesde travail décents ;

– demande aux institutions européennes de sauvegarder le dimanche, en principe,comme le jour de repos hebdomadaire commun dans l’UE ;

– demande à l’UE de mieux veiller à donner, dans la législation européenne et les règlesdu marché intérieur, une place centrale à la santé et à la sécurité, à l’équilibre entre vieprofessionnelle et vie familiale et à la cohésion sociale, en lançant des initiativespertinentes visant à garantir le repos dominical et des horaires de travail décents ;

– appelle les gouvernements des Etats membres à prendre leurs responsabilités pouraméliorer, mettre en oeuvre et appliquer les législations et pratiques existantes et àrespecter les conventions collectives.

INVITATION A FAIRE CAUSE COMMUNE

L’Alliance Européenne pour le repos dominical– invite tous les acteurs de la société civile (familles, associations sportives, etc.), les

alliances nationales et locales pour le repos dominical, le mouvement syndical, lesemployeurs socialement responsables, les églises et organisations religieuses àrejoindre cette alliance et à mener des actions pour promouvoir la protection durepos dominical et des horaires de travail décents ;

– appelle tous les partis politiques démocratiques à soutenir son action et à effectuerles démarches nécessaires via les institutions démocratiques et les médias pourpromouvoir la protection du repos dominical et des horaires de travail décents.

Bruxelles, le 18 février 2011


Prophétie

Erasme

Luther

Calvin

Le retourd’Elie :

Le message d’Elie

aujourd’hui

Nous lisons dansMalachie 4 : 5, 6que Dieu enverraÉlie, le prophète.

Cela doit arriver avant "le jourgrand et redoutable du Seigneur."Précisément, à quoi se réfère cetteprophétie fascinante ? Etudions-laun peu plus et découvrons.

Qui était Élie ?Nous avons depuis longtemps

entendu parler des histoires d’Élie,le messager de Dieu qui fut nourriquotidiennement par des corbeaux.

"Élie, le Thischbite, l'un deshabitants de Galaad, dit à Achab :l’Éternel est vivant, le Dieu d'Israël,dont je suis le serviteur ! Il n'y auraces années-ci ni rosée ni pluie,sinon à ma parole. Et la parole del’Éternel fut adressée à Élie, en cesmots : Pars d'ici, dirige-toi versl'orient, et cache-toi près du torrentde Kérith, qui est en face duJourdain. Tu boiras de l'eau dutorrent, et j'ai ordonné aux cor-

beaux de te nourrir là." (1 Rois17:1-4).

"Dans les montagnes deGalaad, à l'est du Jourdain, vivaitsous le règne d'Achab un hommede foi et de prière qui devait, parson ministère intrépide, mettre unfrein aux rapides progrès del'apostasie en Israël. Bien qu'éloi-gné de toute ville célèbre, et nejouissant pas d'une situation élevée,Élie le Thischbite accepta samission, confiant dans le Seigneurqui lui préparerait la voie et lebénirait abondamment. Ses parolesétaient empreintes de foi et depuissance, et sa vie tout entièreconsacrée à une œuvre de ré-forme. Sa voix était la voix de celuiqui crie dans le désert pour censu-rer le péché et s'opposer à lamarée du mal qui déferlait sur lepays. Et tout en se présentant aupeuple comme un réprobateur dupéché, il apportait par son messagele baume de Galaad aux âmespécheresses qui désiraient être

soulagées....."Élie reçut l'ordre d'annoncer

à Achab le châtiment qui l'atten-dait. La "parole de l’Éternel lui futadressée". Jaloux de l'honneur qu'iléprouvait pour la cause de Dieu, iln'hésita pas à obéir à l'appel divin,bien qu'il risquât sa vie de la mainmême du roi. Le prophète partitsur-le-champ, et dut marcher jouret nuit pour atteindre Samarie.Arrivé au palais royal, il ne sollicitapas une audience particulière ; iln'attendit pas non plus d'êtreintroduit selon le protocole. Revêtud'une tenue grossière, portéegénéralement par les prophètes decette époque, il passa devant lesgardes sans être remarqué, et setint debout pendant un momentdevant le roi interdit." -1-

Qui était Achab ?" Achab, fils d'Omri, régna

sur Israël, la trente-huitième annéed'Asa, roi de Juda. Achab, filsd'Omri, régna vingt-deux ans sur

par Kay Clark


par A.C. Sas

Prophétie

Origène Jérôme

Israël à Samarie. Achab, filsd'Omri, fit ce qui est mal aux yeuxde l’Éternel, plus que tous ceux quiavaient été avant lui. Et comme sic'eût été pour lui peu de chose dese livrer aux péchés de Jéroboam,fils de Nebath, il prit pour femmeJézabel, fille d'Ethbaal, roi desSidoniens, et il alla servir Baal et seprosterner devant lui. Il éleva unautel à Baal dans la maison de Baalqu'il bâtit à Samarie, et il fit uneidole d'Astarté. Achab fit plusencore que tous les rois d'Israël quiavaient été avant lui, pour irriterl’Éternel, le Dieu d'Israël." (1 Rois16:29-33).

Le messageDans les versets ci-dessus,

nous constatons qu'Achab était untrès mauvais roi et avait beaucoupfait pour provoquer Dieu. Commecela était déjà arrivé maintes fois,Dieu utilisa ses messagers particu-liers pour s'adresser à ce genre depersonnes. "Élie, le Thischbite, l'undes habitants de Galaad, dit àAchab : l’Éternel est vivant, le Dieud'Israël, dont je suis le serviteur ! Iln'y aura ces années-ci ni rosée nipluie, sinon à ma parole."

Ainsi nous avons le scénariode l'histoire : Achab, un mauvais roi,et sa femme aussi, Jézabel, trèsmauvaise ; ils avaient bâti un autelpour adorer Baal. Cela avaitprofondément déplu à l’Éternel et ilavait envoyé un homme humble,Élie, avec ce message qu'il y auraitune sécheresse dans le pays.

"Élie ne s'excusa pas pour sabrusque apparition. Un roi pluspuissant que celui d'Israël l'avaitchargé d'un message. Il leva lamain vers le ciel, et déclara par leDieu vivant que les jugements duTout-Puissant allaient fondre surIsraël." -2-

Les résultatsUne fois la prophétie accom-

plie : "A peine Achab aperçut-il Éliequ'il lui dit : Est-ce toi, qui jettes letrouble en Israël ?" (1 Rois 18 :17).

"Achab n'ignore pas que c'estpar la parole de l’Éternel que le cielest devenu comme de l'airain, et

cependant il cherche à lancer unblâme au prophète pour le lourdchâtiment qui pèse sur le pays.

"Il est propre à la nature duméchant de rendre les messagersde Dieu responsables des calamitésqui résultent de la transgression deslois divines. Ceux qui se placentsous le pouvoir de Satan sontincapables de voir les chosescomme Dieu les voit. Lorsque lavérité leur est présentée, ils s'indi-gnent à la pensée que l'on puisseleur adresser un reproche. Aveugléspar le péché, ils refusent de serepentir ; ils sont persuadés que lesserviteurs de Dieu se sont tournéscontre eux et sont passibles despires châtiments." -3-

La réponse du prophèteÉlie répondit : "Je ne trouble

point Israël ; c'est toi, au contraire,et la maison de ton père, puisquevous avez abandonné les comman-dements de l’Éternel et que tu esallé après les Baals." (verset 18).

"Alors Élie s'approcha de toutle peuple, et dit : Jusqu'à quandclocherez-vous des deux côtés ? Sil’Éternel est Dieu, allez après lui ; sic'est Baal, allez après lui ! Lepeuple ne lui répondit rien." (verset21).

Élie a dû avoir une grande foidans le Dieu du ciel pour pouvoireffectuer la tâche que Dieu lui avaitconfiée. Quand il lui fut demandéd'aller et d'être le messager del’Éternel, il est allé sans crainte del'avant. Sommes-nous prêts à fairede même ?

Élie doit revenir avant le grandjour du Seigneur. Qu'est-ce quecela peut signifier ?

Jésus a dit : "Car tous lesprophètes et la loi ont prophétisé

jusqu'à Jean ; et, si vous voulez lecomprendre, c'est lui qui est l'Éliequi devait venir. Que celui qui a desoreilles pour entendre entende."(Matthieu 11:13-15).

Jean Baptiste est venu avecl'esprit et la puissance d’Élie pourréaliser l’œuvre qu’Élie a faite. Siles Juifs l'avaient reçu, une grandeœuvre se serait accomplie parmieux. Mais, comme Achab, les Juifsne reçurent pas le message. Avecl'esprit et la puissance d’Élie, Jean-Baptiste a dénoncé la corruption dela nation juive. Il les a réprimandéspour leurs péchés. Un grandnombre de gens se sont repentis etont été baptisés par lui dans leJourdain.

Avec l'esprit et la puissanced’Élie

" Voici le témoignage de Jean,lorsque les Juifs envoyèrent deJérusalem des sacrificateurs et desLévites, pour lui demander : Toi, quies-tu ? Il déclara, et ne le nia point,il déclara qu'il n'était pas le Christ.Et ils lui demandèrent : Quoi donc ?es-tu Élie ? Et il dit : Je ne le suispoint. Es-tu le prophète ? Et ilrépondit : Non. Ils lui dirent alors :Qui es-tu ? afin que nous donnionsune réponse à ceux qui nous ontenvoyés. Que dis-tu de toi-même ?Moi, dit-il, je suis la voix de celui quicrie dans le désert : Aplanissez lechemin du Seigneur, comme a ditEsaïe, le prophète." (Jean 1:19-23).

Dieu a toujours eu ses servi-teurs pour faire avancer son œuvrequi doit s'accomplir selon la manièrequ'il a choisie. Comme Élie, Jean-Baptiste avait un travail spécial envue de préparer la voie du Seigneur.Pourquoi ce titre fut-il donné àJean ?

«De nos jours, la voix réprobatriced'en haut doit encore se faire en-

tendre aux chrétiens, car de gravespéchés les ont séparés de Dieu.»


" Il [Jean Baptiste] marcheradevant Dieu avec l'esprit et lapuissance d’Élie, pour ramener lescœurs des pères vers les enfants,et les rebelles à la sagesse desjustes, afin de préparer au Seigneurun peuple bien disposé." (Luc 1 :17).

L'aspect de Jean Baptisterappelait à ses auditeurs l'aspectd’Élie. Il lui ressemblait dans soncomportement et dans ses vête-ments. Avec le même esprit et lamême puissance, il a dénoncé lacorruption nationale et a répri-mandé les péchés qui prévalaient.En ces derniers jours, juste avant laseconde venue du Seigneur, Dieuappelle son peuple à faire le mêmetravail. Dieu a ses instrumentschoisis par lesquels il peut envoyerdes messages d'avertissement.

Quel est le message de Dieupour nous aujourd'hui ?

Dans Jacques 5 : 19, 20nous lisons : "Mes frères, si quel-qu'un parmi vous s'est égaré loin dela vérité, et qu'un autre l'y ramène,qu'il sache que celui qui ramèneraun pécheur de la voie où il s'étaitégaré sauvera une âme de la mortet couvrira une multitude de pé-chés."

"De nos jours, la voix répro-batrice d'en haut doit encore sefaire entendre aux chrétiens, car degraves péchés les ont séparés deDieu. L'incrédulité devient de plusen plus à la mode. “Nous nevoulons pas que cet homme règnesur nous”, s'écrient des milliers depersonnes, en parlant de Jésus. Lessermons agréables si souventprêchés ne laissent aucune in-fluence durable ; la trompette ometde donner le signal d'alarme. Leshommes n'ont pas le cœur touchépar les vérités claires et incisivesde la Parole de Dieu. ....

"Ainsi ont raisonné tous ceuxqui auraient dû se dresser commegardiens de la loi divine, à partir dumoment où la prudence a remplacéla fidélité et où le péché a ététoléré. Quand entendrons-nous ànouveau dans l’Église résonner lesmessages de reproches ?" 4

Jean Baptiste, comme Élie, a

considéré l'autel de Jéhovah commedétruit et a demandé au peuple lamême question : "Jusqu'à quandclocherez-vous des deux côtés ? Sil’Éternel est Dieu, allez après lui ; sic'est Baal, allez après lui !" Israëlavait abandonné les commande-ments de Dieu et avait donc besoind'une réforme. Plusieurs fois, ilschutèrent pour n'avoir pas tenucompte des avertissements donnés.

Quelle position avons-nousaujourd'hui ?

De nos jours, les messagesdes trois anges dans Apocalypse14 : 6-12 proclament comme unetrompette l'avertissement qui portele dernier message à l'humanitéavant le jour terrible du Seigneur.

Ces anges représentent ceuxqui ont reçu la vérité de Dieu et qui,avec puissance, annoncent l'Évan-gile au monde. Quel genre depersonnes seront celles qui prépare-ront "le chemin du Seigneur",comme Élie ou Jean-Baptiste ?

"Celui qui n'est pas avec moiest contre moi, et celui qui n'assem-ble pas avec moi disperse." " Et ilrépondit : Heureux plutôt ceux quiécoutent la parole de Dieu, et qui lagardent !" (Luc 11 : 23, 28).

"C'est ici la persévérance dessaints, qui gardent les commande-ments de Dieu et la foi de Jésus."(Apocalypse 14 : 12).

" Prenez garde à vous-mêmes,de crainte que vos cœurs ne s'appe-santissent par les excès du mangeret du boire, et par les soucis de lavie, et que ce jour ne vienne survous à l'improviste ; car il viendracomme un filet sur tous ceux quihabitent sur la face de toute laterre. Veillez donc et priez en touttemps, afin que vous ayez la forced'échapper à toutes ces choses quiarriveront, et de paraître deboutdevant le Fils de l'homme." (Luc21 : 34-36).

Nous devons être des étu-diants zélés de la Bible. C'est decette manière que Dieu peut nousfaçonner à sa ressemblance afin departager sa nature divine, commecela nous est relaté dans 2 Pierre1 : 3-7.

Les secrets d'une vievictorieuse

C'est quand nos vies seronthabitées par la prière et l'étude dela Bible et que nous choisirons defaire le bien avec la force spirituelleque nous recevons, c'est alors quenous posséderons les secrets d'unevie victorieuse.

" Car, si je suis absent decorps, je suis avec vous en esprit,voyant avec joie le bon ordre quirègne parmi vous, et la fermeté devotre foi en Christ. Ainsi donc,comme vous avez reçu le SeigneurJésus-Christ, marchez en lui, étantenracinés et fondés en lui, etaffermis par la foi, d'après lesinstructions qui vous ont été don-nées, et abondez en actions degrâces." (Colossiens 2 : 5-7).

"Si quelqu'un est en Christ, ilest une nouvelle créature. Leschoses anciennes sont passées ;voici, toutes choses sont devenuesnouvelles." (2 Corinthiens 5 : 17).

Conclusion et appelQuand nous viendrons à Jésus

et que nous nous soumettronsentièrement à lui, toutes les vieilleshabitudes seront bannies loin denous et nous pourrons vivre commeil a vécu. Notre caractère devien-dra comme le sien, nous revêtironstoute l'armure de Dieu comme Élieet Jean Baptiste et nous n'auronspas peur d'appeler le péché par sonnom. En prenant la parole de Dieupour règle, nous avertirons lespécheurs, afin qu'eux aussi puissentvoir clairement leurs voies, qu'ilspuissent en être purifiés et qu'ilspuissent s'engager à suivre celui quiest sans péché. C'est là l'évidencede la venue de l'Esprit Saint. (VoirJean 16 : 7, 8.)

Que ce soit le désir de chaquecœur de faire une telle expérienceet de s'engager victorieusementdans l’œuvre qui nous a été confiéepour ces derniers jours de l'histoirede notre terre. Amen !

Références1 - Prophètes et Rois, pp. 85-87.2 - Prophètes et Rois, p. 87.3 - Prophètes et Rois, p. 101.4 - Prophètes et Rois, p. 102.

Prophétie


Parmi ceux et celles qui se réunissent chaque Sabbatpour assister aux réunions d’édification, certainspossèdent les papiers leur permettant de séjourner dansle pays, tandis que d’autres non ; mais tous sont dési-reux de posséder le passeport pour le ciel.

Ce champ est vaste et les possibilités missionnairesimportantes, car les gens sont très ouverts au dialogue.Bien que la religion dominante soit le catholicisme,mêlé de spiritisme, la grâce de Dieu permettra àbeaucoup d’être touchés par la Vérité. La Guyaneconnaît aujourd’hui un accroissement économique etdémographique, ce qui motive encore plus les frères àcontinuer la lutte pour y établir l’œuvre solidement.

La dernière nouvelle que j'ai reçue de là-bas estqu’ils ont grandement besoin d’un local pour se réunir,car le salon de la maison du frère Arnoldo est devenutrop petit. Nous avons déjà un pasteur qui est prêt àaller prêter main forte, ce qui est une chose trèspositive. De plus, les frères Romulo et Barros, qui ontvisité ce groupe et ont passé avec eux des momentsagréables ont permis de redonner force et courage àchacun.

Chers frères, chères sœurs, je souhaiterais sollicitervotre prière, et si vous désirez envoyer une offrandepour les aider, avec certitude, elle sera d’une grandeaide pour eux.

Je remercie le Seigneur pour l’opportunité d’avoirpassé ces quelques jours là-bas, car les bons momentsque j’ai vécus avec ces frères de Guyane seront àjamais inoubliables.

Que le Seigneur puisse richement les bénir et queson œuvre puisse y connaître le succès.

Du 15 février au 5 mars 2012, j’ai eu lasatisfaction de pouvoir visiter le groupe desfrères et soeurs qui se trouvent en Guyane

Française.Cette rencontre fut particulièrement émouvante. Je

pus ainsi passer 3 week-ends, visitant les personnesintéressées, les frères et sœurs, mais aussi participeravec eux à l’œuvre du salut des âmes.

C'est le frère ouvrier Helenilson qui, avec sa fa-mille, il y a quelque temps et d'une manière volontaire,a commencé l’œuvre en colportant. Ne parlant pas lefrançais et n'ayant pas tous ses papiers, il eut desérieuses difficultés et fut plusieurs fois renvoyé auBrésil. Au sein du peuple brésilien de Guyane, il ren-contra ceux qui allaient devenir les premiers membresdans ce pays, la sœur Marileide et son époux, le frèreArnoldo Fontes, un ancien pêcheur et poissonnier, quine voulait rien entendre au sujet de la religion, mais quipar la suite, accepta la foi et fut baptisé lui et sonépouse par le pasteur Cadacha. Aujourd’hui, ce couplese consacre avec zèle à la cause de Dieu, et chaqueSabbat, ils reçoivent les uns et les autres dans leurpropre maison et offrent un repas à tous après lesréunions.

C’est en arrivant là-bas que j’ai pu rencontrer cinqmembres et plusd’une dizained’intéressés, quiétaient un peudécouragés fauted’assistancepastorale. Eneffet, il n’est pasfacile d’envoyerdes ouvriers oudes pasteurs, pourdes raisons de

visa ou de permis de séjour.A mon arrivée je fus reçu par les frères avec une

grande joie et une courtoisie qui nous permirent depasser ensemble de très bons moments.J’ai pu faire la connaissance de ce jeune,Luan, désireux de pouvoir jouer d’uninstrument de musique, quel qu’il soit. J’eusainsi l’opportunité de pouvoir l’aider avecquelques leçons théoriques et pratiques demusique. C’est un jeune garçon trèsintelligent et bien disposé ; c’est pourquoi,j’ai l’intime conviction qu’il sera très utileau Seigneur qui l’utilisera pour le mieuxdans sa vigne... Tout comme Luan, legroupe est composé de personnes intéres-sées comme Angelica qui est une personnetrès enthousiaste et qui a décidé dernière-ment de se préparer pour le baptême, toutcomme Carlos et son épouse qui sontdésireux de devenir membres de l’église.

Mission en Guyane française

par Marcos V. Commetti

Mission


Du jeudi 17 au dimanche 20 mai 2012, nous avons eu no-tre Conférence en France au VVF du lac d'Eguzon, prèsde Châteauroux. Nous étions 95 personnes présentes ve-nues de toute la France, de Suisse avec la présence de nom-breux frères et sœurs du Brésil vivant près de Genève, deBelgique et aussi du Portugal. C'est le frère Eli Tenorio,secrétaire de la Conférence Générale, qui présida cetteconférence sur le thème d'Esaïe 49 : 8. Nous avons eu lajoie particulièrement d'être réconfortés et encouragés pourle bien par le message pur et simple de l’Évangile évoquépar le frère Tenorio à travers l'histoire bien connue de Za-chée, le vendredi soir. Combien sommes-nous souvent loinde cette compréhension de l’Évangile par notre propre jus-tice ! Cette joie fut concrétisée aussi par le retour de plu-sieurs personnes qui s'étaient un peu éloignées de nos rangset par la décision de deux personnes pour le baptême quieut lieu dimanche matin dans le lac.

Conférence de France du 17 auConférence de France du 17 auConférence de France du 17 auConférence de France du 17 auConférence de France du 17 au20 mai 2012 au VVF du lac20 mai 2012 au VVF du lac20 mai 2012 au VVF du lac20 mai 2012 au VVF du lac20 mai 2012 au VVF du lac

d’Eguzond’Eguzond’Eguzond’Eguzond’Eguzon

Le comité de la mission d'Haïtis'est réjoui de ce que vous avezsoutenu ce projet (constructiond’une église). Nous en sommestrès contents et très reconnais-sants. Veuillez recevoir, bien-

aimés, nos sincères remerciements.

Nous vous enverrons dès quepossible les photos de l'achève-

ment du travail.

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