Journal Contacts 2016
Transcript of Journal Contacts 2016
J O U R N A L C O N T A C T S 2 0 1 6
L’entrée à l’IUP de Finance Nancy - page 2
L’entretien d’admission à l’IUP - Ce qu’il faut savoir - page 3
La formation à l’IUP - page 4
L E S F O R M A T I O N S
Licence 3 Parcours Finance — Interviews de Thibault FOURMANN, Antoine RENAUX et Isabelle GOMEZ - page 6/7
Licence Professionnelle — Interview de Laurine GIROTTO - page 8/9
Master 1 Parcours Banque — Interview de Lucie TROCCAZ - page 10/11
Master 2 BPMA — Interview de Quentin CIQUET - page 12/13
Master 2 IFBE-CAE — Interviews de Denizcan KARA et Martina ARSOVSKA - page 14/15
Master 2 NIP — Interviews d’Ina DONI et Pierre-Adrien HECKLER - page 16/17
Le programme Erasmus — Interview de Jérémy TROIAN - page 18
Le concours AGEFI — Interview de Mathilde ALLIOTTE - page 19
Les diplômes universitaires
DU Prévention du risque pénal, économique et financier - page 20
DU Formation élémentaire aux métiers de la banque - page 20
DU de Repreneuriat - page 21
Résumés des mémoires de Marine MAIGRAT et Thibault MARCHAL - page 22
L ’ A L T E R N A N C E
Présentation de l’alternance - page 24
Interview de Nicolas ISIDORE, Directeur des Ressources Humaines Banque KOLB - page 25
La Maison de la Finance — interview de Nicolas LAMBERT, Directeur de la Maison de la Finance - page 26
Interview de Thierry RAJKOVIC, CIC Est Directeur Régional Lorraine Nord - page 27
Interviews d’alternants : Jérémy CAMPAGNA {Master 1} et Raphaël BEAU {Master 2 BPMA} - page 28
L ’ I U P D E F I N A N C E
Hommage à Catherine VANEL - page 30
La culture à l’IUP - page 31
Les projets collectifs - page 32
Le Bureau Des Etudiants - page 33
« Quelle place pour les mathématiques en Finance ? » de Bruno LOVAT - page 34
Remise des diplômes 2015 - page 35
Association « Contacts » IUP de FINANCE - NANCY : Gabriel COLLIN, Maud GLEDEL, Mélanie ORTEGA, Amadou SALL, Alexia THIRION, Meryem ZERROUKITuteurs du projet : Jean-Luc PREVOT, Christel DIEHL-HENROTMise en page : Yvonne DEPREZImpression : Shareprint Nancy - Mars 2016
La parution du journal « Contacts » des étudiants de L3, que je remercie vivement de mener à bien le projet collectif éponyme, permet de faire le point sur ce que nous sommes et ce que nous voulons devenir. L’IUP Finance de Nancy se développe… encore. Nous dépassons cette année le cap des 400 étudiants !
Voici au moins deux explications :
Le nombre d’apprentis augmente : les recrutements dans les banques ne faiblissent pas. Nous avons cette année 55 étudiants en L3, 4 groupes de L Pro, soit 116 en apprentissage et contrat de professionnalisation (ainsi qu’un groupe de 28 en formation continue pour le parcours conseillers « experts ») ; 75 étudiants en Master 1 dont 50 apprentis en 2 groupes ; 42 étudiants-apprentis en Master 2 BPMA, 27 en NIP et 19 en CAE.
Les effectifs de nos DU sont aussi en progression : le DU « Passerelle » compte 32 inscrits et permet à des étudiants non financiers de rejoindre le secteur bancaire, à la recherche d’une diversité de profils de candidats. Le DU « Prévention du risque pénal, économique et financier » ouvre cette année avec 16 personnes. Enfin, après un long travail préparatoire, le nouveau DU de « Repreneuriat » démarre avec une première promotion de 15 étudiants stagiaires de la formation continue. Ce diplôme unique en France vise à former de futurs repreneurs d’entreprise et surtout, à les accompagner tout au long du processus de reprise. Elle répond à la nécessité d’assurer la poursuite de l’activité économique dans les entreprises à céder, dans notre belle et grande région ; il nous faut maintenant passer à la vitesse supérieure et ouvrir des sessions à Épinal, Metz et partout où des dirigeants souhaitent transmettre leur affaire.
La quantité augmente, tandis que la qualité se maintient. C’est forcément au prix d’un investissement toujours plus conséquent des équipes administrative et pédagogique que je voudrais ici remercier au nom de tous les étudiants et partenaires de l’IUP, devenu Département de la Faculté : Fabrice Tenette, responsable administratif, Valérie Humbertclaude et Laetitia Loetscher, secrétaires ; Muriel Michel-Clupot (directrice adjointe et M2 NIP), Afef Boughanmi (M2 CAE), Bruno Lovat (M1), Philippe Fénoglio (Licence Pro), Christel Diehl-Henriot (L3), Christian Grégoire (DU Passerelle), Frédéric Stasiak (DU Prévention), Valérie Lelièvre (VAE), Bernard Dieller (Erasmus).
Vive l’IUP de Finance, vive la Faculté de Droit, Sciences Economiques et Gestion, vive le Collegium Droit, Économie, Gestion, vive l’Université de Lorraine !
Jean-Luc Prévot
Le prix s’oublie, la qualité reste !*
* Célèbre réplique des Tontons flingueurs
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L’ENTRÉE À L’IUPL’ENTRETIEN D’ADMISSION À L’IUP
CE QU’IL FAUT SAVOIR
Focus sur le test écrit
Le test pour entrer à l’IUP est un QCM en trois parties :
Voici des exemples de questions pour chacune des 3 parties :
Logique et repérage de données
Un championnat de France compte 14 équipes. Chaque équipe ren-contre toutes les autres 2 fois (match-aller & match retour).Combien de matchs sont-ils joués ?a. 91b. 92c. 182d. 184e. ARNC
La bonne réponse est 182
Langue anglaise
Let’s have a break,a. Could we?b. Do we?c. Can we?d. Shall we?e. ARNC
La bonne réponse est « Shall we ? »
Culture générale et économique
Les Françaises ont voté pour la première fois en :a. 1914b. 1918c. 1938d. 1945e. ARNC
La bonne réponse est 1945
Comment se passe la procédure d’inscription ?
Courant avril : Inscription sur CIELL 2
Début mai : Dépôt des dossiers de candidatures
Courant mai : Test écrit pour l’ensemble des
candidats
Sélection des étudiants ayant, au sens des
directeurs et des enseignants, les capacités à
suivre une formation à l’IUP
Fin juin : Entretien oral face à un jury composé d’un
universitaire et d’un professionnel
Une fois toutes ces étapes passées, patience… la
liste des admis sera disponible sur le site de l’IUP.
Pour vous entraîner, retrouver les annales sur www.reseauiup-banquefinance.org
Une fois que le dossier universitaire du candidat a été présélectionné, l’entretien individuel représente l’étape clé du processus d’accès à la formation proposée par l’IUP. En effet, c’est à cette occasion que le candidat va pouvoir se présenter et exposer ses motivations face à un jury composé de deux personnes (un enseignant de l’IUP et un professionnel).
Au vu de l’importance de cette épreuve qui verra la sélection finale s’effectuer, il sera important de ne pas négliger certains
points afin de maximiser ses chances de réussite :
L’actualité économique et financière
Il arrive très fréquemment que les recruteurs posent des questions liées
à l’actualité économique et financière durant l’entretien, le but étant de
jauger l’intérêt du candidat pour ces domaines. Répondre correctement
à ce type de questions permet donc de réellement montrer son intérêt,
la formation visée étant une formation en finance.
Pour vous préparer au mieux, n’hésitez pas à consulter le site des différentes banques où des
conseils sont disponibles, ou à utiliser l’application gratuite Dr Job créée par BNP Paribas.
L’IUP est-il fait pour vous ?
Deux conditions sont demandées pour être admissible à l’IUP :
Être titulaire d’un bac +2 (ou en cours de validation) :
L2 Économie, Finance, Gestion, AES… ;
DUT (GEA, Technique de Commercialisation,…)
Être à la recherche d’une
formation professionnalisante
Petit conseil : Pour ne pas stresser le jour J, pensez à préparer votre carte d’identité, un stylo et une bouteille d’eau s’il fait chaud. Vous serez bien sûr
accueillis par des étudiants de l’IUP qui pourront vous guider.
La tenue vestimentaire
L’IUP de Finance de Nancy est un établissement
fortement marqué par son caractère professionna-
lisant. Ainsi, il est primordial d’être vêtu de façon
correcte, en accord avec les codes vestimentaires de
la banque et de la finance. Notons que si le costume-
cravate est de rigueur pour les messieurs, investir
dans une tenue coûteuse n’est pas nécessaire.
La maîtrise de son CV et de sa lettre de motivation
Les recruteurs pouvant poser beaucoup de questions en relation avec
ces derniers, il convient donc de les maitriser parfaitement afin de
mettre en avant son savoir, son savoir-faire et son savoir-être. Bien
entendu, cela implique de savoir expliquer son parcours, mais il est tout
aussi important de réussir à valoriser ses expériences professionnelles,
son implication dans des associations, ses loisirs, etc.
Le naturel
L’IUP cherche à recruter des personnalités, il est donc
inutile de surjouer. Le plus important est d’être déten-
du et de se connaître soi-même.
« Pourquoi l’IUP ? »
Le fait de postuler à l’IUP devant
faire suite à un choix réfléchi, pou-
voir répondre à cette question est une
nécessité. Il faut donc être capable
d’expliquer son projet professionnel en
établissant le lien avec sa candidature,
mais aussi ce que cette dernière pour-
rait apporter à la future promotion. Il
est fortement recommandé de se munir
du journal Contacts pendant l’entretien
et de poser des questions à la fin de
celui-ci.
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Depuis 1993, l’IUP de Finance de Nancy dispense des formations métiers conçues par des universitaires et des professionnels.
L2
en ECO, AES,…
DUT GEA, Tech. de co,…
BTS Gestion,…
L2, DUT, BTS
Entretien avec un universitaire et un professionnel
Examen du dossier
Test écrit logique et mathématiques, anglais, culture générale et économie
annales sur www.reseauiup-banquefinance.org
Entretien avec un universitaire et un professionnel
Examen du dossier
Vous avez validé
Entretien avec un universitaire et un professionnel
Examen du dossier
L3 DEG 1
Mention Économie Parcours Finance
stage de 2 mois
autres L3 2
(Eco, AES, Gestion,…)
Licence ProfessionnelleAssurance, Banque, Finance
option Marché des particuliers
uniquement par apprentissage
Examen du dossierEntretien avec un universitaire et un professionnel
M1 Mention Finance Parcours Banque
- Formation classique (stage 3 mois) - ERASMUS possible - ou par apprentissage
Conseiller
Chargé de clientèle « particuliers »
M2 Négociation et Ingénierie Patrimoniale
Formation classique (stage de 5 mois) ou par apprentissage
Gestion de patrimoine
Chargé d’affaires « professionnels »Direction d’agence
Cadres financiers en entreprise
Chargé d’affaires « entreprises »
1 L3 DEG = L3 Droit, Économie et Gestion 2 DU « Passerelle » = Formation Elémentaire aux Métiers de la Banque
Débouchés
Vous souhaitez une formation Bac +5 - Master Vous souhaitez une formation
Bac + 3 - Licence
LA FORMATION À L’IUP
M2 Banque des Professionnels et Management d’Agence (Banque de Détail)
par apprentissage
M2 Chargé d’Affaires Entreprises (Ingénierie Financière et Bancaire de l’Entreprise)
par apprentissage
autres M1 Eco, Droit, Gestion, AES, Lettres, Sciences Humaines, Sciences… Possibilité de suivre le D.U. « Passerelle »2
en parallèle Grandes Écoles (ingénieurs ou commerce)
autres L2, DUT, BTSavec ou sans pré-requis en Finance
J O U R N A L C O N T A C T S 2 0 1 66
Les points forts d’une Licence enrichissante et professionnalisante :
pratique qui permet aux étudiants formant des groupes de développer de nombreuses qualités
primordiales en milieu professionnel ;
première expérience dans le milieu de la finance, et permettant d’affiner son projet professionnel et
notamment le choix futur de spécialisation en M2.
Un environnement visant à la réussite de ses étudiants :
Le lien constant qui se crée et s’intensifie tout au long de l’année avec les M1 et M2 permet aux étudiants
de L3 de bénéficier des conseils, recommandations et surtout du soutien des précédentes promotions ;
De plus, entourée par toute l’attention de l’ensemble de l’équipe enseignante et administrative, la
promotion de L3 est plongée dans un environnement et une ambiance propices à la réussite.
Pourquoi avoir choisi l’IUP plutôt qu’une autre filière ?Souhaitant une carrière bancaire, j’ai choisi l’IUP pour son côté professionnalisant : l’IUP propose des formations en alternance, ce qui n’est pas encore très répandu dans les formations universitaires. Cette possibilité d’alternance permet une meilleure insertion professionnelle, en plus de la qualité de formation proposée par des universitaires et des professionnels de la banque dans cette branche.
Quel est votre parcours ?J’ai précédemment effectué une licence LEA. Cette filière est un parcours de langues, permettant d’être au moins trilingue et, comme c’est une formation pluridisciplinaire, elle permet également d’acquérir des connaissances générales en économie, droit et statistiques.
Que pensez-vous de la formation ? Nous avons une bonne atmosphère de travail, car le groupe est motivé, de même, les différentes formations d’où viennent les étudiants permettent une entraide pour certains cours. Les projets collectifs permettent également de mieux se connaître, d’évoluer ensemble et d’organiser des évènements qui fédèrent la promotion.
Quel est votre projet professionnel ? Il y a plusieurs mois, je ne savais pas encore vers quel métier me tourner, si ce n’est que je souhaitais travailler dans le domaine bancaire. Au cours de ces derniers mois, une formation s’est démarquée des autres : je souhaite à présent travailler en tant que gestionnaire de patrimoine. L’IUP répond à mes attentes, car il propose un Master 2 spécialisé en Négociation et Ingénierie Patrimoniale.
Avez-vous une expérience en banque ? Si oui, a-t-elle motivé votre choix d’intégrer l’IUP ? Au cours de ces dernières années, j’ai effectué deux CDD en tant qu’agent d’accueil bancaire. À l’époque, j’étais encore en LEA, et ces expériences m’ont fait découvrir le monde bancaire. Je me suis donc tournée vers la finance et vers les différentes formations proposées dans ce domaine. Mon choix de l’IUP fut évident après ma deuxième expérience bancaire.
Pourquoi avoir choisi l’IUP plutôt qu’une autre filière ?Après avoir fini ma deuxième année en Sciences Economiques, j’ai voulu poursuivre vers la finance du fait de mon goût pour les mathématiques et les concepts économiques, de plus la formation en alternance que proposait l’IUP était un véritable plus pour s’engager sur le marché du travail. C’est ce qui a fait la différence par rapport à d’autres filières.
Quel est votre parcours ?J’ai obtenu un baccalauréat scientifique au lycée Saint Dominique puis par envie de découvrir l’économie, je me suis dirigé vers la faculté de Droit, Sciences Economiques et Gestion à Nancy où j’ai effectué ma première et ma deuxième année avant de rejoindre l’IUP Finance.
Que pensez-vous de la formation ? Je n’en suis qu’au début, mais mes premiers sentiments sont positifs. Nous sommes un petit effectif, une cinquantaine en cours magistral et la moitié en TD. C’est vraiment un cadre idéal qui permet de mieux interagir avec les professeurs qui sont aussi en grande partie des professionnels du milieu de la banque. Cela ajoute une dimension supplémentaire de par leur expérience et leur connaissance du monde du travail.Nous sommes aussi bien encadrés pour nous préparer à entrer dans le milieu professionnel : cours de communication, organisation de rencontre avec les professionnels, entretien avec les partenaires du secteur bancaire, etc.
Quel est votre projet professionnel ? Mon projet professionnel n’est pas quelque chose de définitif notamment du fait de l’alternance qui pourrait me faire changer d’avis, mais pour le moment mon choix se porterait sur une carrière de chargé d’affaires entreprises. À terme, un poste de directeur d’agence me tenterait également.
Avez-vous une expérience en banque ? Si oui, a-t-elle motivé votre choix d’intégrer l’IUP ? Non je n’ai pas encore d’expérience en banque, ce qui m’a fait choisir l’IUP c’est principalement mon envie de me spécialiser en finance, et les bon retours que j’ai eus d’étudiants, mais aussi de
professionnels.
Pourquoi avoir choisi l’IUP plutôt qu’une autre filière ?L’aspect professionnel de l’IUP m’a particulièrement attiré, recevoir l’enseignement de la part d’intervenants professionnels est un avantage.
Quel est votre parcours ?J’ai passé un baccalauréat S option SVT, après quoi je me suis orienté vers un DUT GEA option Petites et Moyennes Organisations. En fin d’année j’ai décidé de rejoindre la L3 à l’IUP de Finance de Nancy.
Que pensez-vous de la formation ? Le rythme est assez soutenu, mais le mix d’intervenants Professionnels / Universitaires est enrichissant, de plus la vie associative y est très présente, ce qui donne un excellent cadre de travail.
Quel est votre projet professionnel ? Mon objectif premier est de devenir Conseiller Clientèle Professionnelle, (Master BPMA) puis d’évoluer au sein d’un établissement bancaire.
Avez-vous une expérience en banque ? Si oui, a-t-elle motivé votre choix d’intégrer l’IUP ? J’ai en effet plusieurs mois d’expérience en banque, ce qui m’a permis de constater les différents débouchés du milieu bancaire et a donc conforté
mon choix d’intégrer l’IUP.
L3 ÉCONOMIE PARCOURS FINANCE
SEMESTRE 5
ECTS HEURES CM TD
UE 501 9 60 THÉORIE MONÉTAIRE 1
Analyse monétaire 18
Microéconomie bancaire 30 12
UE 502 9 72 OUTILS TECHNIQUES 1
Statistiques et économétrie appliquée à la Finance
30 12
Comptabilité générale 30
UE 503 3 36 PRODUITS D'ÉPARGNE
Produits boursiers 18
Produits d'épargne bancaire 18
UE 504 3 36 PATIQUE BANCAIRE 1
Compte et moyens de paiement 18
Gestion des OPCVM 18
UE 505 6 78 LANGUES ET TECHNIQUES D'EXPRESSION
Anglais 20
Allemand bancaire optionnel 23
Techniques d'expression 18
Projet Collectif 17
LICENCE 3 ÉCONOMIE PARCOURS FINANCEResponsable : Christel DIEHL-HENROT — [email protected]
Cette année de Licence
en Économie parcours
Finance de l’IUP de
Nancy offre aux étudiants
venant souvent de voies
très diversifiées (GEA,
Licence en Economie
ou Droit-Economie, AES,
LEA…), un riche socle de
connaissances dans le
domaine de la finance.
I N T E R V I E W S
M A Q U E T T E
SEMESTRE 6
ECTS HEURES CM TD
UE 601 9 78 THÉORIE MONÉTAIRE 2
Économie monétaire et bancaire 30 12
Macroéconomie financière 36
UE 602 6 56 OUTILS TECHNIQUES 2
Mathématiques de la finance 24 12
Informatique 20
UE 603 6 66 ANALYSE JURIDIQUE ET FINANCIÈRE
Analyse financière 30
Droits des sociétés 36
UE 604 3 36 PRATIQUE BANCAIRE 2
Crédits aux particuliers 18
Assurance des personnes 18
UE605 3 77 LANGUES ET TECHNIQUES D'EXPRESSION
Anglais commercial 20
Allemand bancaire optionnel 22
Communication 18
Projet Collectif 17
Stage
Isabelle GOMEZ
Promotion 2015-2016 Étudiante de Licence 3
— originaire de Licence LEA —
Thibault FOURMANN Promotion 2015-2016 Étudiant de Licence 3
— originaire de Licence 2 Economie —
Antoine RENAUX
Promotion 2015-2016 Étudiant de Licence 3— originaire de DUT GEA —
J O U R N A L C O N T A C T S 2 0 1 6
LICENCE PROFESSIONNELLEResponsable : Philippe FENOGLIO — [email protected]
I N T E R V I E W
Comment avez-vous connu la Maison de la Finance et l’IUP et qu’est-ce qui
vous a poussé à choisir la Licence Professionnelle ?
Ayant obtenu ma Licence Administrative Economique et Sociale un an plus tôt, la Maison de la Finance ainsi que l’IUP m’avaient
été présentés auparavant. En effet l’ISAM-IAE propose une filière finance aux diplômés de son cursus. La Licence Professionnelle
m’a paru la meilleure option pour moi. Elle me permettrait d’approfondir les quelques connaissances du milieu que je détenais
tout en m’offrant l’expérience professionnelle très souvent mise au second plan dans les parcours généraux.
Avez-vous rencontré des difficultés pour trouver une banque ?
La Maison de la Finance et l’IUP mettent tout en œuvre pour nous aider dans cette démarche. À cet effet, ils organisent
plusieurs rencontres entre les différents directeurs ressources humaines des différentes banques et candidats. C’est à cette
occasion que j’ai pu rencontrer les DRH de LCL qui m’ont offert un entretien au sein de leur banque. J’avais par ailleurs déjà
effectué un stage chez eux.
Que pensez-vous du rythme du travail ?
Lorsque l’on se projette, c’est une bonne façon de nous habituer au rythme qui nous attend dans nos futurs métiers. Bien
entendu le rythme est soutenu : le travail régulier et le sérieux constituent donc des valeurs indispensables à notre réussite.
Que souhaitez-vous faire par la suite ?
Outre l’obtention de ma Licence, je souhaite intégrer le monde bancaire en tant que Conseillère Particuliers et profiter des
différentes opportunités de carrière qui pourraient s’offrir à moi.
Pensez-vous avoir plus de facilités à entrer sur le marché du travail que d’autres L3 ?
La Licence Professionnelle est avant tout une expérience enrichissante. Mais, si elle reste un atout certain pour entrer
sur le marché du travail, le nombre élevé de candidats peut constituer un frein.
Quels conseils pouvez-vous donner aux étudiants souhaitant intégrer la Licence Professionnelle ?
Je pense qu’il faut bien garder à l’esprit le chemin que l’on prend et comprendre que c’est une année où l’on doit constamment
faire nos preuves. Par conséquent il est important de ne pas se laisser dépasser. Il faut fournir un effort régulier, être intéressé,
sérieux et le plus important est d’être vraiment motivé.
LICENCE PROFESSIONNELLE PARCOURS MARCHÉ DES PARTICULIERS
SEMESTRE 5
ECTS HEURES CM TD
UE 501 10 91 ENVIRONNEMENT BANCAIRE 1
Le système monétaire et financier français 14
La firme bancaire 14
Économie générale 14
Les marchés de capitaux 14
Approche juridique 14
Environnement fiscal 21
UE 502 8 63 PRATIQUE DE L'ACTIVITÉ BANCAIRE 1
Le client particulier et le compte de dépôt 14
Assurance des personnes et des biens 21
Prévention gestion des risques nés de la relation avec le particulier
14
Produits d'épargne 14
UE 503 6 80,30 OUTILS BANCAIRES 1
Mathématiques financières 14
Informatique 14
Approche bancaire de l’acte de vente 21
Techniques de communication 7
Tarification des clientèles de particuliers 7
Intégration dans l'équipe de travail 7
Anglais bancaire et financier 10,5
UE 504 4 60 PROJET TUTEURÉ
UE 505 2 SÉJOUR EN ENTREPRISE
SEMESTRE 6
ECTS HEURES CM TD
UE 601 6 49 ENVIRONNEMENT BANCAIRE 2
Environnement international 14
Gestion financière et gestion des risques
14
Environnement juridique 21
UE 602 10 84 PRATIQUE DE L'ACTIVITÉ BANCAIRE 2
Valeurs mobilières et techniques boursières 21
Crédits aux particuliers 21
Transmission du patrimoine à titre gratuit
14
Pratique de l'approche globale 14
Gestion et développement du portefeuille de clientèle
14
UE 603 8 45,30 OUTILS BANCAIRES 2
Marketing bancaire 14
Approche bancaire de la négociation 21
Anglais bancaire et financier 10,5
UE 604 4 60 PROJET TUTEURÉ
UE 605 2 SÉJOUR EN ENTREPRISE
Voir aussi la maquette de la Licence Professionnelle Parcours Chargé de Clientèle Expert sur http://iupfin.univ-lorraine.fr
La Licence est divisée en deux parcours distincts : le parcours « Marché des Particuliers » et le parcours
« Chargé Clientèle Expert ».
au CFPB ainsi que l’apprentissage qu’offre la Licence. Cette voie royale de l’apprentissage permet aux futurs
chargés clientèle d’être rapidement opérationnels et de conseiller, commercialiser des produits bancaires et
gérer un portefeuille clients. Il est possible d’intégrer cette formation en septembre, mais également en mars.
permet aux chargés de clientèle déjà en poste de suivre une formation continue de 26 jours afin de se spécia-
liser et de s’adapter à l’évolution de la clientèle. Une sélection est établie par les établissements bancaires
qui offrent l’opportunité à leurs collaborateurs de suivre cette formation afin de s’adapter à l’évolution de la
clientèle.
La Conférence des Présidents d’Universités (CPU) et les représentants des établissements bancaires ont mis
au point ce programme afin de former des « chargés de clientèle expert », dont l’activité se situe entre celle du
« Chargé Clientèle Particulier » et celle du « Gestionnaire de Patrimoine ». Avec cette formation, le conseiller
pourra travailler avec une segmentation de clientèle de « moyenne » ou de « haute » gamme. Cette formation
permet également d’évoluer à court terme vers des responsabilités d’encadrement des chargés de clientèle
« particuliers » et d’adjoint au responsable d’agence bancaire.
Forte de son succès, une nouvelle Licence Professionnelle a été récemment ouverte à Reims, sur la base d’un
partenariat entre l’IUP de Finance et l’IUT de Reims afin de répondre à un besoin croissant de formation profes-
sionnelle dans ce secteur.
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Il faut bien garder à l’esprit le chemin que l’on prend et comprendre que c’est une année où l’on doit constamment faire nos preuves
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Laurine GIROTTO
Licence Professionnelle - LCL, promotion 2015-2016
M A Q U E T T E
La Licence Professionnelle
Banque Finance Assurance
dispensée au Centre de
Formation d’Apprentis Banque
Lorraine est également gérée par
l’IUP Finance de la Faculté de
Droit, Sciences Economiques et
de Gestion. Cette Licence offre
à ses étudiants la possibilité
d’intégrer le secteur bancaire
dès l’obtention du diplôme. Les
futurs diplômés deviendront des
professionnels sur le marché
des particuliers dans des unités
commerciales. Ils pourront
également évoluer au sein de la
banque passant d’un poste de
chargé de clientèle à un poste
de chargé de clientèle expert.
J O U R N A L C O N T A C T S 2 0 1 610
Le Master 1 peut être suivi de deux façons différentes, le programme d’études restant identique :
ans (Master 1 + Master 2), en partenariat avec le CFA Banques Lorraine, avec un rythme
d’alternance d’un mois en entreprise et un mois en formation
Visant à former des spécialistes pour la banque et l’entreprise, il permet d’accéder à tout Master
2 lié au domaine de la finance et de la banque, et notamment aux trois spécialités de Master 2
que propose l’IUP de Finance de Nancy, à savoir :
Entreprises
M1 PARCOURS FINANCE
SEMESTRE 7
ECTS HEURES CM TD
UE 701 6 49 FINANCE DE MARCHÉ
Théorie de la finance 1 (marchés financiers) 24,5
Marchés de capitaux (environnement international) 24,5
UE 702 6 48 TECHNIQUES COMPTABLES ET FINANCIÈRES
Comptabilité approfondie 24,5
Analyse financière 24,5
UE 703 6 63 OUTILS ET TECHNIQUES D'ANALYSE
Mathématiques financières 28
Économie du risque 24,5 10,5
UE 704 6 49 GESTION DU PATRIMOINE
Initiation à la gestion de patrimoine 28
Fiscalité des particuliers 21
UE 705 6 77 LANGUES ET TECHNIQUES D'EXPRESSION 1
Anglais bancaire 24,5
Communication bancaire 1 21
Méthodologie mémoire/Travaux d'études et de recherches 10,5 21
SEMESTRE 8
ECTS HEURES CM TD
UE 801 6 49 FINANCE D'ENTREPRISE
Théorie de la finance 2 24,5
Décisions d'investissement et de financement 12,5 12
UE 802 6 42 DROIT BANCAIRE ET FINANCIER
Droit des contrats et des sûretés 28
Droit des procédures collectives 14
UE 803 6 56 ENVIRONNEMENT PROFESSIONNEL
Assurance des biens et de l'entreprise 28
Comptabilité analytique 14 14
UE 804 6 52h30 BANQUE DES PROFESSIONNELS
Initiation au marché des professionnels 28
Régulation bancaire 24,5
UE 805 6 66h30 LANGUES ET TECHNIQUES D'EXPRESSION 2
Anglais financier 24,5
Communication bancaire 2 21
Méthodologie mémoire et conférences / TER 21
Stage (3 mois)
MASTER 1 PARCOURS BANQUE Responsable : Bruno LOVAT — [email protected]
Le Master 1 parcours Banque est
accessible de droit aux étudiants
ayant validé la Licence 3
Economie parcours Finance de
l’IUP de Finance de Nancy ou une
Licence du réseau des IUP. Pour
les étudiants titulaires d’autres
Licences (Economie, Finance, Gestion,
Comptabilité, AES, etc.), l’accès fait
suite à une sélection qui comprend
dans un premier temps, un examen
du dossier universitaire, puis dans un
second temps, un entretien avec un
jury composé de deux personnes (un
professionnel et un universitaire).
M A Q U E T T E
I N T E R V I E W
Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?
Après un baccalauréat scientifique, je me suis inscrite en double Licence d’Économie et de Droit à l’Université de
Toulouse où j’ai effectué mes deux premières années, j’ai ensuite rejoint Nancy pour la troisième année du même
diplôme. Suite à l’obtention de ces deux Licences, j’ai intégré le Master 1 de l’IUP de Finance à Nancy.
Pourquoi avoir choisi de suivre la filière classique ?
N’étant pas issue d’une licence où est enseignée la finance, j’ai choisi la filière classique afin d’obtenir de plus
grandes connaissances financières et aussi pour confirmer mon choix d’orientation avant de m’engager auprès
d’une banque.
Quels sont selon vous les points positifs et négatifs du M1 classique ?
Les conditions de travail sont optimales dans le M1 classique, le nombre d’étudiants est restreint et
l’emploi du temps est moins dense qu’en apprentissage.
Quelle spécialité envisagez-vous pour le Master 2 ?
Je souhaite intégrer le Master 2 Banque des Professionnels et Management d’Agence (BPMA) en apprentissage.
Que pensez-vous de l’IUP ?
L’IUP est un établissement disposant d’une très bonne réputation notamment auprès des banques.
Il y est dispensé un enseignement de qualité partagé entre des universitaires et des professionnels.
De plus la possibilité d’effectuer le master en apprentissage est un réel atout.
Confirmer mon choix d’orientation avant de m’engager auprès d’une banque
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Lucie TROCCAZ
M1 classique, promotion 2015-2016
J O U R N A L C O N T A C T S 2 0 1 612
La sélection à l’entrée du Master BPMA se fait par examen du dossier suivi d’un entretien avec un pro-
fessionnel et un universitaire. Ce Master vise la formation des étudiants sur deux métiers : Responsable
d’Agence et Chargé d’Affaires Professionnels (artisans, commerçants, professions libérales, TPE).
Cette formation comporte deux spécificités :
professionnels ;
Cette expérience « pilote » fait appel aux dernières recherches en matière de gestion des ressources
humaines, notamment canadiennes. Les étudiants sont ainsi explicitement formés à la direction
d’agence.
Le Master 2 BPMA est uniquement possible en alternance, sous contrat d’apprentissage (ou de profes-
sionnalisation) au rythme d’un mois en formation et un mois en banque avec une intégration en CDI
avoisinant les 100%.
M2 BANQUE DES PROFESSIONNELS ET MANAGEMENT D’AGENCE
SEMESTRE 9
ECTS HEURES CM
UE 901 9 84 ENVIRONNEMENT BANCAIRE
Déontologie et environnement professionnel 14
Bourse et produits financiers 14
Comptabilité bancaire 10,5
Contrôle de gestion et rentabilité bancaire 10,5
Introduction à la sociologie de la banque et de la finance
7
Analyse du risque dans la banque 14
Synthèse de presse économique et financière 14
UE 902 9 70 MARCHÉ DES PROFESSIONNELS 1
Analyse financière du professionnel et de la petite entreprise
28
Connaissance et développement de son marché 14
Gestion marketing d'un portefeuille et d'un point de vente 14
Démarche qualité et suivi des risques 14
UE 903 6 21 MANAGEMENT 1
Gestion, animation et management d'une équipe 14
Evolution stratégique de la banque 7
UE 904 6 49 TECHNIQUES DE VENTE
Communication non verbale en situation commerciale
7
Communication commerciale 21
Techniques, méthodes de vente et négociation appliquée 21
SEMESTRE 10
ECTS HEURES CM
UE 1001 9 119 MARCHÉS DES PROFESSIONNELS 2
Produits et services du marché des professionnels 28
Financements adaptés aux professionnels 35
Environnement juridique du marché
des professionnels7
Fiscalité des professionnels 14
Segmentation de clientèle et analyse des risques du professionnel
21
Analyse globale de dossiers de clients professionnels 14
UE 1002 6 49 MANAGEMENT 2
Management des compétences 28
Droit du travail 14
Animation de réunions 7
UE 1003 6 56 GESTION DU PATRIMOINE DU PROFESSIONNEL
Produits bancaires de placement et leur fiscalité 21
Le patrimoine du professionnel et les supports de son patrimoine 21
L'acquisition de l'immobilier professionnel 14
UE 1004 9 2 APPRENTISSAGE ET MÉMOIRE
Séjour en entreprise
Mémoire
Méthodologie du mémoire 2
MASTER 2 BPMA BANQUE DES PROFESSIONNELS ET MANAGEMENT D’AGENCE
Responsable : Jean-Luc PREVOT — [email protected]
Le Master 2 Banque des
Professionnels et Management
d’Agence (BPMA) est destiné aux
étudiants ayant validé un M1 en
Finance, Economie et Gestion,
Droit, AES mais également dans
d’autres disciplines et souhaitant
exercer le métier de Chargé
d’Affaires Professionnels ou de
Responsable d’Agence.
M A Q U E T T E
I N T E R V I E W
Le Master BPMA ouvre plus de portes et plus d’horizons dans la banque, car il donne des compétences à la fois sur les particuliers, les professionnels, les entreprises et le management
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Quentin CIQUET
ancien M2 BPMA - Banque Kolb
Pouvez-vous nous présenter brièvement votre parcours ?
Baccalauréat ES spécialité Economie au Lycée Poincaré de Nancy
DUT GEA, option Finance Comptabilité à l’IUT Charlemagne de Nancy
L3 IUP Finance de Nancy
Master 1 alternance CFPB – Alternance à la direction des risques de la Banque Kolb
Master 2 BPMA – Alternance sur un portefeuille de professionnels à l’agence de Nancy – Banque Kolb.
Pourquoi avoir choisi le master BPMA ?
C’est un Master en alternance dans la banque préparant au métier de Conseiller de Clientèle de Profession-
nels donnant à la fois une formation en management d’agence et en conseil de clientèle de professionnels.
Quelles sont les qualités requises pour mener à bien un contrat en alternance ?
La persévérance et le travail, le Master est identique aux autres BAC+5 avec deux fois moins de temps.
Quels sont les avantages et inconvénients de l’alternance ?
Pas / peu de vacances quand on est alternant, la fatigue s’accumule.
Embauche beaucoup plus simple à la sortie de l’école, contrairement à un Master classique. Le salaire est
aussi un avantage non négligeable.
Qu’est-ce qui différencie le master BPMA des autres masters ?
Le Master BPMA ouvre plus de portes et plus d’horizons dans la banque, car il donne des compétences à
la fois sur les particuliers, les professionnels, les entreprises et le management. A contrario, le Master NIP
ne concerne pas l’entreprise et le Master CAE traite peu les problématiques de la clientèle de particuliers.
Quelles fonctions exercez-vous au sein de votre établissement bancaire ?
Conseiller de Clientèle de Professionnels (clients professionnels à concurrence de 2.5 M€ de CA).
Vous êtes-vous facilement intégré au sein de votre établissement ?
L’intégration a été très simple à la Banque Kolb.
J’y ai fait mon stage L3 de 2 mois, un emploi été d’1 mois, 2 ans d’alternance et pour le moment j’ai
effectué 1 an et demi de poste.
Quels sont vos projets à long terme ?
Dans l’ordre et idéalement : Conseiller de Clientèle Entreprises, Directeur d’Agence 2 puis 3 marchés,
Directeur de Groupe.
Quels conseils donneriez-vous aux personnes souhaitant intégrer l’IUP ?
Il faut s’accrocher. L’IUP fait beaucoup pour ceux qui veulent travailler.
J O U R N A L C O N T A C T S 2 0 1 614
Le parcours Chargé d’Affaires Entreprises (CAE) s’appuie essentiellement sur le domaine du risque et de
l’analyse de chiffres propres à décrire l’état de santé d’une entreprise (chiffre d’affaires, excédent brut
d’exploitation, fonds de roulement, trésorerie nette, etc.).
Il nécessite non seulement de fortes capacités en analyse financière, mais également des atouts com-
merciaux.
De plus, il tend à démontrer toute l’importance de la langue internationale en dispensant certains cours
en anglais. Un Master des plus professionnalisant qui soient !
Le parcours Finance d’Entreprise (FE) prépare les étudiants à des carrières dans la gestion financière
d’entreprises industrielles et commerciales.
M2 CHARGÉ D’AFFAIRES ENTREPRISES
SEMESTRE 9
ECTS HEURES CM
UE 901 9 70 STRATÉGIE FINANCIÈRE
Théorie Financière de l'entreprise 21
Politique générale d'entreprise 21
Fusions acquisitions, prises de contrôle, restructurations, entreprises en difficultés
28
UE 902 9 70 GESTION FINANCIÈRE À COURT TERME
Gestion de la relation bancaire 21
Gestion de la Trésorerie (dont internationale) 21
Outils de gestion et de couverture des risques 28
UE 903 6 56 BANQUE ET MARCHÉS
Produits bancaires de l'entreprise 14
Financement par les marchés 21
Gestion des risques bancaires 21
UE 904 6 56 PRATIQUE BANCAIRE
Techniques de la négociation et de la vente 21
Négociation appliquée 14
Anglais des affaires 14
Ethique des affaires 7
SEMESTRE 10
ECTS HEURES CM
UE 1001 9 63 APPLICATIONS FINANCIÈRES
Financial Communication 14
Business English 21
Logiciels et bases de données financières (dont jeu bancaire)
28 (TD)
UE 1002 6 70 DIAGNOSTIC FINANCIER DE L'ENTREPRISE
Environnement macroéconomique de l'entreprise 14
Analyse et diagnostic financier 21
Fiscalité de l'entreprise 14
Analyse Banque de France 21
UE 1003 6 63 FINANCEMENTS
Transmission de l'entreprise 14
Financement du développement de l'entreprise 21
Financement des opérations internationales de l'entreprise
21
Financement des collectivités locales 7
UE 1004 9 2 APPRENTISSAGE ET MÉMOIRE
Méthodologie du mémoire 2
MASTER 2 IFBE-CAE INGÉNIERIE FINANCIÈRE ET BANCAIRE DE L’ENTREPRISE,
PARCOURS CHARGÉ D’AFFAIRES ENTREPRISES (CAE) Responsable : Afef BOUGHANMI — [email protected]
Le Master 2 IFBE-CAE
comprend deux parcours :
Chargé d’Affaires Entreprises
(CAE) et Finance d’Entreprise
(FE).
M A Q U E T T E
I N T E R V I E W
Pouvez-vous nous présenter brièvement votre parcours ?Après 2 années de classes préparatoires aux grandes écoles de commerce, j’ai intégré la 3e année de la Licence Sciences Économiques de l’Université de Metz. Par la suite, j’ai intégré l’IUP en Master 1 (parcours classique) pour enfin terminer mon parcours par le Master 2 IFBE en alternance.
Pourquoi avoir choisi le master CAE ? Attiré très tôt par le monde de la finance et étant fils d’entrepreneur, mon choix s’est naturellement orienté vers la finance d’entreprise. Dans cette optique, le Master 2 IFBE offrait à mon goût une formation complète dans ce domaine.
Quelles sont les qualités requises pour mener à bien un contrat en alternance ? La volonté d’intégrer le service auquel vous pouvez être affecté, la disponibilité auprès de tous les collaborateurs pour en apprendre le plus possible et mettre en pratique toute la connaissance théorique, et enfin la curiosité professionnelle pour montrer votre intérêt à votre formation.
Quels sont les avantages et inconvénients de l’alternance ? L’alternance reste une très bonne transition entre la vie d’étudiant et la vie pro-fessionnelle : elle permet une adaptation progressive à votre futur emploi et donne la possibilité de pouvoir appliquer, dans des situations réelles, toute la théorie accumulée sur plusieurs années d’études. La vie en entreprise permet également de connaître plus précisément toutes les fonctions possibles (et donc toutes les opportunités de carrière) de la banque à travers les différentes rencontres et contacts en interne.Enfin, l’année d’alternance reste tout de même une année chargée, entre les pé-riodes de formation pour l’obtention du diplôme et les périodes en entreprise pour atteindre une éventuelle opportunité d’embauche.
Qu’est-ce qui différencie le master CAE des autres masters ?À mon sens, les débouchés différencient le master IFBE des autres diplômes : il est peu probable d’intégrer un poste de Conseiller en Gestion du Patrimoine ou Directeur d’Agence après une année d’alternance au sein d’un service Entreprise, et vice versa.
Quelles fonctions exercez-vous au sein de votre établissement ban-caire ? J’occupe actuellement un poste de Chargé d’Affaires Entreprises au sein de la Société Générale : je suis en charge du développement commercial d’un porte-feuille d’une soixantaine de clients PME de différents secteurs.
Vous êtes-vous facilement intégré au sein de votre établissement ?J’ai eu l’opportunité d’intégrer l’établissement qui m’a accueilli pour l’alternance, et avais donc connaissance de tous les process, instructions et systèmes infor-matiques de l’entreprise, ce qui a grandement facilité ma prise de poste.
Quels sont vos projets à long terme ? Poursuivre une carrière dans la finance d’entreprise, sans exclure d’autres pos-sibilités de mobilité professionnelle : d’une manière générale, la banque offre, à travers ses différents marchés et services, des opportunités d’évolution assez riches.
Quels conseils donneriez-vous aux personnes souhaitant intégrer l’IUP ? Si vous êtes persuadé que vous souhaitez une carrière bancaire, l’IUP est le bon choix à travers ses formations complètes destinées aux principaux marchés de la banque.
Pouvez-vous nous présenter brièvement votre parcours ?J’ai suivi un parcours plutôt classique. Après le BAC j’ai fait deux ans de Licence d’Economie à la Faculté de Droit, Sciences Économiques et Gestion de Nancy. En troisième année, j’ai intégré l’IUP de Finance et poursuivi ma formation en Master 1 en classique. En Master 2 j’ai choisi le parcours Chargé d’Affaires Entreprises en intégrant le Pôle Services Clients à la Société Générale.
Pourquoi avoir choisi le master CAE ? Pour moi la formation Master 2 CAE est un choix motivé. C’est une des raisons pour lesquelles j’ai intégré l’IUP de Finance. Je suis intéressée par les stratégies économiques et financières des entreprises et cette formation est très enrichis-sante dans ce domaine. Côtoyer les chefs d’entreprise au quotidien, leur proposer des solutions de gestion, de financement et de placement renforce la relation bancaire et fait du banquier un acteur majeur dans la vie de l’entreprise.
Quels sont les avantages et inconvénients de l’alternance ? Les avantages de l’alternance sont nombreux. L’alternant a la possibilité de travailler en même temps qu’il prépare son diplôme universitaire, tout en ayant une rémunération correcte. Il acquiert de l’expérience sur une période beaucoup plus longue que celle d’un stage. D’un autre point de vue, l’alternant explore les métiers du monde bancaire et cela lui permet de choisir son projet à long terme. Le seul inconvénient c’est le rythme soutenu de l’alternance qui demande de bien gérer son temps. Qu’est-ce qui différencie le master CAE des autres masters ?Le Master CAE est centré sur les entreprises. Les matières se distinguent de celles des autres filières puisqu’elles sont plus spécialisées en analyse financière, théo-rie de la finance, solutions de financements à l’international, etc.
Quelles fonctions exercez-vous au sein de votre établissement ban-caire ? J’exerce ma fonction au sein du Pôle Services Clients à la Société Générale. C’est un pôle qui regroupe les fonctions support des agences. Mon équipe est en charge
-verses telles que : ouverture et fermeture de comptes, mise en place des habilita-tions bancaires, gestion de trésorerie pour le compte des entreprises, réalisation des placements, mise à jour des dossiers et surveillance de leur conformité dans le cadre de la procédure KYC (Know Your Customer), etc.
Vous êtes-vous facilement intégrée au sein de votre établissement ?
d’expérience dans le travail avec les alternants et essaye de nous faciliter l’inté-gration.
Quels sont vos projets à long terme ? Après avoir exercé des fonctions support, j’aimerais intégrer le poste de Chargé d’Affaires Entreprises dans une agence ou au sein d’un centre d’affaires.
Quels conseils donneriez-vous aux personnes souhaitant intégrer l’IUP ? S’ils voient leur projet d’avenir dans la banque, alors l’IUP de Finance est le meil-leur choix à faire. C’est une formation très complète du point de vue technique. De plus, le fait que certains enseignants soient des professionnels est très valorisant pour les étudiants. Le diplôme est reconnu et recherché dans le milieu bancaire.
Denizcan KARA
ancien M2 CAE - Société Générale
Martina ARSOVSKA
M2 apprentissage CAE - Société Générale promotion 2015-2016
J O U R N A L C O N T A C T S 2 0 1 616
En plus de former à toute la technicité nécessaire en finance et en droit (gestion de portefeuille,
allocation d’actifs, International Private Banking, optimisation fiscale, ingénierie sociale, droit suc-
cessoral et les libéralités), le diplôme de l’IUP Finance de Nancy consacre un large volume horaire
à la pratique de la communication et de la négociation, face à une clientèle exigeante, et met l’ac-
cent sur les enjeux des transmissions massives des patrimoines professionnels de ces prochaines
années. Les interventions intègrent les développements méthodologiques indispensables dans une
carrière : veille, logiciels, réglementation, etc.
Tournée vers ce même objectif pédagogique, l’équipe est composée d’universitaires, spécialistes
dans leur discipline et de professionnels aguerris des banques et cabinets, des métiers du droit et
du consulting. La relation avec les partenaires est très étroite (cours, alternance, stage, insertion
professionnelle).
M2 NÉGOCIATION ET INGÉNIERIE PATRIMONIALE
SEMESTRE 9
ECTS HEURES CM
UE 901 9 80,5 ÉCONOMIE ET DROIT DE LA GESTION DE PATRIMOINE
Environnement économique de la gestion de patrimoine
21
Marchés et actifs financiers 21
Droit des régimes patrimoniaux, successions et libéralités
31,5
Démembrement de propriété 7
UE 902 9 63 DIAGNOSTIC FISCAL ET SOCIAL
Fiscalité appliquée à la gestion de patrimoine 28
Ingénierie sociale : retraite, prévoyance, rémunérations
14
International Private Banking 21
UE 903 6 35 PRODUITS ET PLACEMENTS
Produits bancaires et financiers 7
Assurance-vie 14
Immobilier et SCI 14
UE 904 6 44 PRATIQUE DE LA GESTION DE PATRIMOINE
Mathématiques financières 17,5
Logiciels et bases de données : Big Expert et salle de marchés
17,5
Actualité de la gestion de patrimoine 7
Présentation de la certification AMF 2
SEMESTRE 10
ECTS HEURES CM
UE 1001 6 52,5 GESTION DE PORTEFEUILLE
Principes de gestion de portefeuille 21
Gestion OPCVM 17,5
Pratique de la gestion d'actifs 14
UE 1002 6 77 TRANSMISSION DU PATRIMOINE
Transmission du patrimoine privé 21
Transmission du patrimoine professionnel et industriel 35
Diagnostic et ingénierie patrimoniale 24,5
UE 1003 9 66,5 NÉGOCIATION COMMERCIALE
Techniques de vente et négociation 35
Négociation appliquée à la gestion de patrimoine 24,5
Communication verbale, non verbale et éthique 7
UE 1004 9 31,5 EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLE
Réglementation, blanchiment et déontologie 10,5
Etude de cas : concours AGEFI 17,5
Méthodologie du mémoire 3,5
Mémoire de stage ou d'apprentissage
MASTER 2 NIP NÉGOCIATION ET INGÉNIERIE PATRIMONIALE
Responsable : Muriel MICHEL-CLUPOT — [email protected]
À la fois dispensés en filière
classique (avec un stage de 5 à 6
mois) et en filière apprentissage
(avec une alternance de 1 mois
sur 2), les enseignements du
Master 2 Négociation et Ingénierie
Patrimoniale conduisent (en
formation initiale ou continue) aux
métiers de la gestion de patrimoine
dans les établissements de crédit,
les cabinets indépendants, les
compagnies d’assurance.
M A Q U E T T E
I N T E R V I E W
Pouvez-vous nous présenter brièvement votre parcours ?J’ai un parcours atypique. Avant de débuter des études de finance, j’ai fait une Licence en langues (français/anglais) en Moldavie. Après avoir travaillé pendant deux ans comme professeur de langue dans un lycée, j’ai décidé de me réorienter et de changer de métier. Aussi, je suis venue à Nancy afin de poursuivre un DEUG mention Sciences Economiques à la faculté de Droit, Économie, Gestion de l’Uni-versité de Lorraine. Puis, j’ai intégré l’IUP de Finance en licence et j’ai poursuivi avec un Master 1 Finance parcours classique, dans le but d’intégrer le Master 2 Négociation et Ingénierie Patrimoniale. Après un stage en banque, la voie de l’alternance m’est apparue comme une évidence. C’est la raison pour laquelle j’ai intégré le Cabinet de Conseil et d’Expertise Comptable Batt & Associés.
Pourquoi avoir choisi le master NIP ? Cette formation est en parfaite adéquation avec mes attentes. Mais aussi pour pouvoir travailler sur plusieurs domaines, à la fois au niveau juridique, financier et fiscal.
Quelles sont les qualités requises pour mener à bien un contrat en alternance ? Deux qualités sont primordiales pour réussir son année en alternance : la motiva-tion et l’organisation. Il faut être rigoureux envers soi-même durant cette période.
équitablement entre la formation et l’entreprise.
Quels sont les avantages et inconvénients de l’alternance ? L’alternance nous permet d’aborder et de connaître concrètement le monde du travail tout en poursuivant nos études. Le point le plus important selon moi est que l’alternance permet de savoir si le métier envisagé nous convient. Elle est également une bonne manière de faire nos preuves et d’être recruté facilement à la sortie de nos études. C’est une bonne transition entre la vie étudiante et la vie professionnelle, et c’est vraiment une expérience riche professionnellement et humainement. L’inconvénient majeur c’est la charge de travail. Cependant, nous apprenons à travailler sous la pression et il est primordial, dans ce cas, de bien s’organiser.
Quelles fonctions exercez-vous au sein de votre établissement ? Je suis actuellement chez Batt & Associés au pôle conseil en gestion de patri-moine. J’ai des missions différentes de celles de mes collègues, parce que nous mettons en place la cellule gestion de patrimoine au sein de l’entreprise. J’effec-tue des présentations de la mission nouvellement créée, auprès du groupe et de ses collaborateurs et des démarches administratives.
Vous êtes-vous facilement intégrée au sein de votre établissement ?J’ai l’opportunité de travailler dans un collectif qui m’a accueillie chaleureuse-ment et qui me soutient durant cette période d’alternance, en me transmettant des compétences et son savoir-faire.
Quels sont vos projets à long terme ? Mon projet professionnel est de continuer à évoluer dans le métier afin de devenir Conseillère en Gestion de Patrimoine.
Quels conseils donneriez-vous aux personnes souhaitant intégrer l’IUP ? D’abord, je leur conseille de prendre les cours comme une ouverture d’esprit dans un premier temps et comme la promesse d’un avenir certain. Par la suite, de per-sévérer pour pouvoir atteindre les objectifs inhérents au secteur bancaire. Enfin, d’aimer les gens, car les personnes qui viennent vers nous sont la raison d’être de nos métiers.
Pouvez-vous nous présenter brièvement votre parcours ?Après un cursus généraliste en Droit-Economie à l’Université de Lorraine, j’ai intégré l’IUP Finance de Nancy et suivi le Master Négociation et Ingénierie Patri-moniale en alternance. La Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne (BPALC) m’a accompagné dès le Master 1 et après avoir exercé dans plusieurs structures et auprès d’une clientèle variée, je travaille aujourd’hui au sein de la Direction de Marché Gestion Privée de la BPALC.
Pourquoi avoir choisi le master NIP ? De mon point de vue, la gestion patrimoniale représente le « fleuron » de la Finance de par son large champ d’intervention. En effet, les Conseillers en Ges-tion Privée mènent régulièrement des approches patrimoniales globales orientées sur les aspects financiers, fiscaux, mais également juridiques. Naturellement et comme la plupart des métiers au sein de la banque, son exercice doit se faire en relation avec les conseillers habituels que sont le Notaire, l’Avocat Fiscaliste, l’Expert-Comptable…
Quelles sont les qualités requises pour mener à bien un contrat en alternance ? L’alternance représente une véritable opportunité pour faire ses premiers pas dans le monde professionnel et se confronter à la réalité du terrain. Il faut cepen-dant s’inscrire dans une démarche à long terme en faisant preuve d’engagement
efforts sur les matières universitaires.Pour résumer, un peu de patience, beaucoup de travail et une forte capacité d’adaptation permettront aux étudiants en alternance de mener à bien leur contrat et ainsi leur avenir !
Quels sont les avantages et inconvénients de l’alternance ? Les postes de Directeur d’Agence ou d’Ingénieur Patrimonial ne courent pas les rues et c’est ici que le parcours en alternance prend tout son sens : il permet d’accélérer les étapes de son cursus professionnel pour acquérir un maximum d’expérience en un minimum de temps pour être opérationnel dès l’obtention de son diplôme.
Quelles fonctions exercez-vous au sein de votre établissement ban-caire ? Intégré à la Direction du Développement de la BPALC, je travaille aujourd’hui au sein du Marché Gestion Privée dont les fonctions sont l’animation de la filière (for-mation, mise à disposition d’outils…), la gestion de l’offre et la mise en œuvre des plans commerciaux.
Vous êtes-vous facilement intégré au sein de votre établissement ?Un grand oui ! L’exercice d’une activité professionnelle en alternance permet d’assimiler progressivement la culture de l’entreprise. L’alternance a facilité mon intégration au sein des équipes, et plus globalement dans la grande famille de la
Quels sont vos projets à long terme ? À moyen terme, je souhaite pratiquer la gestion patrimoniale sous le volet de l’expertise. Pour le reste, compte tenu des nombreuses possibilités d’évolution dans le milieu de la finance, j’ai l’intime conviction qu’il faut se laisser un maxi-mum de portes ouvertes pour faire le bon choix le temps venu.
Quels conseils donneriez-vous aux personnes souhaitant intégrer l’IUP ? Le métier de banquier a évolué et continuera de le faire. Je vous invite ainsi à vous renseigner auprès des collaborateurs actuellement en poste qui pourront vous aiguiller et partager avec vous leur vision sur l’exercice du métier.
Ina DONIM2 apprentissage NIP Cabinet BATT & ASSOCIES promotion 2015-2016
Pierre-Adrien HECKLER
ancien M2 NIP - BPALC
J O U R N A L C O N T A C T S 2 0 1 618
PROGRAMME ERASMUS
Les étudiants de l’IUP ont accès à tous les accords Eras-
mus obtenus par la section de Sciences Economiques de
la faculté avec des universités partenaires. Cela offre la
possibilité d’effectuer un semestre d’études à l’étranger à
environ 25 étudiants lors de l’année de Master 1.
En 2015-2016, cela concerne des universités situées à :
Afin de sélectionner les candidats qui participeront aux échanges, l’IUP a
mis en place des critères avec des barèmes attribuant un certain nombre
de points :
supérieur à 600)
-
ment conseillé)
Pour les échanges portant sur le semestre 2 de l’année de M1, la sélection
s’opère en général au plus tard en octobre du semestre 1.
Tous les grands Masters de gestion de patrimoine de France s’y affrontent pour porter haut les couleurs de
leur formation et compter dans le métier, à travers la résolution d’un cas pratique complexe (imaginé par la
Compagnie des Conseils et Experts Financiers). En 2014, on se souvient du 2e Prix du Conseil remporté par
le NIP de Nancy, en la personne de Marion REMY (Conseiller en Patrimoine, Groupe Vosges à la Banque Kolb),
pour récompenser sa prestation orale lors de la finale à Paris. Sous la direction de Muriel MICHEL-CLUPOT
depuis 2010, le Master 2 NIP de Nancy était représenté en 2014-2015 par (de gauche à droite sur la photo) :
Mathilde ALLIOTTE (BNP-Paribas), Afafe RAFIKI (Financière Grennevo), Joseph DUREUX (apprenti Crédit
Agricole de Lorraine et aujourd’hui AXA), Florian MARQUES (apprenti Banque Kolb et aujourd’hui Cabinet
Valofi) et Marie BOUTRY (stagiaire Crédit Agricole Centre-Est et aujourd’hui BNP Paribas). L’équipe décroche
la 3e place du podium pour le Prix de l’Ingénierie, c’est-à-dire cette fois pour l’épreuve écrite. Leur expertise
technique, leurs capacités commerciales et rédactionnelles ont été reconnues. Toutes nos félicitations !
Souhaitons le meilleur aux ambassadeurs 2015-2016 du NIP de Nancy : Nicolas AUDIGER (LCL), Adrien
DUMONT (Société Générale), Fleur JOLIVALT (BPALC), Charlène PRUD’HOMME (CIC Est), Siham YOULAL (BNP-
Paribas).
Erasmus ce n’est pas une année dans sa vie, mais une vie entière dans une année.
4 bonnes raisons de partir en Erasmus
Améliorer son anglais,
son allemand, son espagnol...
Découvrir une nouvelle culture,
apprendre autrement
Épanouissement
personnel garanti
Valoriser
son CV
Quel est votre parcours universitaire ? Après avoir passé mon Baccalauréat ES, je me suis orienté vers deux années en Sciences Economiques à la faculté de Droit, Économie et Gestion de Nancy. Ce choix a été assez simple puisqu’à l’époque, je souhaitais déjà travailler en finance même si je n’avais pas idée de quelle branche suivre (c’est un secteur très vaste !).
Quels sont les arguments qui ont motivé votre choix d’intégrer l’IUP ? Quand on vient de Sciences Economiques et que l’on souhaite s’orienter vers les métiers de la finance, l’IUP est le choix le plus logique : l’école est implan-tée dans l’université, dispose d’une solide réputation et surtout, elle inclut des formations en alternance, ce que je voulais absolument.
Que vous a apporté le programme d’échange Erasmus ? Le programme Erasmus m’a conforté dans mon choix de m’engager (à moyen long terme) dans une carrière internationale. Avant de partir à Riga (Let-tonie), je n’avais jamais voyagé à l’étranger ce qui est paradoxal pour une personne visant l’étranger !
Pensez-vous que cette expérience vous démarque d’un autre étu-diant ? Erasmus vous donne un avantage comparatif pour d’éventuels projets en dehors de nos frontières. Cette expérience vous apprend à mieux appréhender un nouveau pays, son environnement, sa culture, sans parler des progrès en anglais ! Mais si l’on exclut la dimension internationale, je n’ai pas l’im-pression que cette expérience me démarque d’un autre étudiant (si ce n’est d’excellents souvenirs !)
Quelles sont vos perspectives professionnelles ? Je suis actuellement au centre d’affaires BNP Paribas à Reims dans la filière « Gestion du Risque Crédit ». Mes perspectives professionnelles sont vastes : je refuse de me prédestiner à un métier spécifique. Si ma hiérarchie me fait une proposition qui m’éloigne de mon master originel (Chargé d’Affaires Entreprises), mais qui pourrait me plaire, j’accepterai. Professionnellement parlant, je préfère vivre au jour le jour.
Quel a été votre parcours avant le M2 NIP ? Mon parcours universitaire combine l’histoire de l’art, le droit et la finance. Après le Baccalauréat j’ai suivi une formation de 3 ans dans les métiers de la restauration d’oeuvres d’art. J’ai enchaîné avec un Master d’Histoire de l’Art : la première année en double cursus avec une Licence Professionnelle en Droit du Patrimoine, la deuxième année en double cursus avec le DU Passerelle de l’IUP Finance de Nancy. Le DU m’a ensuite permis d’intégrer le Mas-ter 2 NIP.
Qu’est-ce qui vous a attiré dans cette forma-tion en gestion de patrimoine ?C’est l’approche globale de la relation client qui m’a attirée dans la gestion de patrimoine. Ce qui en fait sa richesse, c’est la nécessité de prendre en compte et de comprendre chaque aspect de la vie de son client : situation professionnelle, familiale, financière, patrimoniale, passions et projets, appé-tence au risque... C’est un métier qui demande une connaissance approfondie dans les trois domaines de la finance, du droit et de la fiscalité, sujets sans cesse en mutation. Mes connaissances dans le domaine artistique sont également un véritable atout et me permettent de me démarquer auprès de clients privilégiés et cultivés.
Pouvez-vous nous parler du DU Passerelle ? Le DU Passerelle m’a permis de confirmer mon intérêt pour la banque et l’ingénierie patrimoniale. J’ai pu me mettre à niveau en économie et en tech-nique bancaire pendant un an. Les premiers mois en Master 2 NIP en ont été grandement facilités. Le DU Passerelle m’a surtout aidé à obtenir un contrat
d’alternance pour le Master 2 NIP : cette année a prouvé aux recruteurs que mon projet professionnel était cohérent et que j’avais réellement la motiva-tion de travailler dans la banque.
Pourquoi avoir participé au concours AGEFI-Actifs ? Le concours AGEFI-Actifs représente avant tout une réelle opportunité professionnelle : les recruteurs s’intéressent de près aux lauréats. J’avais envie de défendre les couleurs de l’IUP Finance de Nancy devant un jury de professionnels, de tester et d’ap-profondir mes connaissances en travaillant sur un cas pratique complexe.
N’était-il pas difficile de conjuguer les 6 mois de concours avec le master en alter-nance ? Les trois épreuves du concours coïncident soit avec les partiels en mars, soit avec le rendu du mémoire final en juin. Les cinq étudiants qui participent au concours doivent trouver du temps à la fois pour ré-viser leurs cours et pour se réunir pour la résolution et la rédaction du cas pratique. Mais l’équipe n’est pas seule : nous avons été soutenus et encouragés par notre responsable de diplôme Muriel Michel Clu-pot et par nos professeurs. Finalement, j’ai constaté que travailler pour le concours AGEFI-Actifs m’a aidée pour les examens du Master 2 NIP.
Quel a été, pour vous, l’enrichissement per-sonnel d’une telle expérience ? Participer au concours AGEFI-Actifs m’a beaucoup appris : travail en équipe, gestion du stress, appro-fondissement des connaissances, échange avec des
professionnels pour la résolution du cas... l’enri-chissement personnel prend de nombreuses formes.
En quoi l’obtention de ce prix peut vous démarquer d’un autre étudiant ? Ce prix est la preuve de la capacité du lauréat à travailler en équipe, de son investissement person-nel, de sa motivation et de son aptitude à appli-quer à une situation concrète la théorie apprise en cours. Ce concours récompense les meilleurs étudiants et les meilleurs diplômes de la gestion de patrimoine en France, l’obtention en équipe du 3e prix de l’Ingénierie Patrimoniale est une preuve de notre compétence dans le domaine et une recon-naissance pour l’IUP Finance de Nancy.
Que diriez-vous à un étudiant souhaitant participer à ce concours ? Quelques conseils : s’appuyer sur son réseau pro-fessionnel développé pendant l’alternance et les cours à l’IUP. Rester motivé et concentré jusqu’au bout : la route est longue jusqu’à la finale, mais le jeu en vaut la chandelle.
Pouvez-vous nous décrire vos fonctions actuelles et nous dire si votre formation NIP est en adéquation avec les missions qui vous sont confiées ? Aujourd’hui, je suis conseillère en banque privée à Paris, chez BNP Paribas. Je gère et développe un portefeuille de clients, je les conseille au mieux de leurs intérêts en matière d’investissement sur les marchés financiers, de fiscalité, de succession, missions pour lesquelles ma formation NIP en alter-nance m’a pleinement préparée.
Jérémy TROIANpromotion 2015-2016
M2 CAE - BNP Paribas Mathilde ALLIOTTE ancienne M2 NIP - BNP Paribas
LE CONCOURS AGEFI 14E ÉDITION DU GRAND PRIX
DU PATRIMOINE JEUNES DIPLOMÉS
Revue de référence pour tous les
professionnels de la gestion de
patrimoine, l’AGEFI-Actif organise chaque
année son Grand Prix du Patrimoine
Jeunes Diplomés en partenariat avec BNP
Paribas Banque Privée, Cardif et Bärchen.
J O U R N A L C O N T A C T S 2 0 1 620
Cette formation est ouverte aux étudiants de Licence 3 ou Master 1 de toute discipline,
pour ceux qui souhaitent faire une carrière bancaire. La réussite au DU permet un accès
aux entretiens de l’IUP. Mais l’atout principal est qu’un candidat souhaitant suivre un M2
à l’IUP prouve sa motivation à réussir dans cette filière. Ce diplôme apporte de nouvelles
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vention de professionnels de la banque et de la finance.
Quand on entre sur le marché du travail, l’important est d’obtenir des rendez-vous pour
des entretiens d’embauche. Le DU inscrit sur un CV rend le projet professionnel visible. Les
connaissances sont opérationnelles et permettent une prise de poste plus rapide.
Être titulaire du DU « Formation élémentaire aux métiers de la banque » est une vraie
valeur ajoutée.
LE CONTEXTE
«Par effet de la pyramide des âges, et plus particulièrement de l’âge actuel des générations
issues du baby-boom, entre 60 et 70% des PME vont devoir changer de dirigeant dans les 5
à 10 ans à venir. Sans anticipation, ce phénomène peut avoir des conséquences lourdes sur
l’économie de nos régions ».
« 1 vente sur 3 échoue faute de préparation. D’après le gouvernement, 630 000 entreprises
vont changer de mains dans les dix prochaines années. 15142 en 2012, avec une progression
annuelle de 14.2% ».
Business.lesechos.fr Avril, 2014
LA RÉPONSE
(Pôle Entrepreneurial Etudiant de Lorraine)
experts-comptables, marketeurs, commerciaux…) à forte capacité mobilisatrice (Chambres syndicales et ordres, DCF, CJD,
AMP, MEDEF, CGPME, APEC…)
négociation, des Due Diligences à l’évaluation, du protocole à la gestion de patrimoine
financières – aspects patrimoniaux du dirigeant – Ressources humaines et aides extérieures – Projet individuel) pour un
total de 210 heures, une durée minimale de 5 mois et un budget limité à 4800 euros.
Un coefficient de prise en charge financière important selon les cibles visées :
— Fonds dédiés Pôle Emploi ou de reclassement pour les demandeurs d’emploi
— Fonds de la formation professionnelle pour les cadres déjà en activité
— Fonds éthiques pour les étudiants ou des candidats-cessionnaires ciblés par des cédants
Les avantages pour les stagiaires :
— Crédibilité
— Prêts bancaires bonifiés
— Accès coaching du réseau-experts
Dans un contexte plus global, le manque d’information sur les enjeux relatifs aux infrac-
tions pénales en fait un problème croissant pour les entreprises et les collectivités.
La formation consiste à présenter les instruments permettant de diagnostiquer l’utilisation
détournée de techniques de gestion, juridiques, économiques ou financières, afin de détec-
ter, prévenir et lutter efficacement contre la criminalité économique et financière. L’étude
des mécanismes, produits et procédures ou montages est en grande partie orientée vers
des cas pratiques et des analyses de dossiers constitués en étroite concertation entre inter-
venants universitaires et professionnels.
DU PREVENTION DU RISQUE PENAL ECONOMIQUE ET FINANCIER
Responsable : Frédéric STASIAK — [email protected]
DU FORMATION ÉLÉMENTAIRE AUX MÉTIERS DE LA BANQUEResponsable : Christian GREGOIRE — [email protected]
DU REPRENEURIAT Responsable : Jean-Luc PREVOT — [email protected]
Les partenaires sont nationalement mobilisables (Maison de l’Emploi, Pôle Emploi, écoles d’ingénieurs)
et l’engagement des partenaires établissements de crédit, des intervenants professionnels de la reprise
et des institutions en charge des politiques économiques dans les enseignements est un véritable sou-
tien au diplôme, car adapté à toutes les cibles.
L’objectif est de contribuer à augmenter le taux de réussite des reprises d’entreprise et de susciter les
vocations. À ce titre, le DU est destiné à former de futurs repreneurs.
L’enjeu de la reprise et la transmission d’entreprises : régénérer l’économie régionale, soutenir l’emploi,
booster les talents. Le diplôme universitaire « Prévention du
risque pénal économique et financier »
est une formation professionnalisée,
pluridisciplinaire et de haut niveau
dans les domaines du droit pénal, de
l’économie du crime, de la comptabilité,
de la finance d’entreprise, des
instruments et marchés financiers, de la
gestion bancaire et de la fiscalité.
Le concept du DU
« Repreneuriat » est né
de la volonté de duplication
à l’échelle du territoire,
facilement extensible à la
grande région (ALCA), car
soutenu par des partenaires
à vocation territoriale élargie.
L’objectif du diplôme est de donner aux
étudiants des connaissances bancaires
générales et plus précises sur le
« marché bancaire des particuliers »
tels que les connaissances de la banque,
des produits bancaires et d’assurance,
les crédits bancaires, les éléments
fondamentaux de la macroéconomie et
microéconomie appliqués à la finance,
l’analyse financière, la comptabilité, le droit
à la consommation, etc. 147h de cours
composent la formation, validée par
un examen et un stage.
DIPLÔMES UNIVERSITAIRES
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RÉSUMÉS DE MÉMOIRES
« Un parcours professionnel qui nous ressemble »
Lorraine, directrice d’agence
« Un réseau unique, des atouts multiples »Julien, conseiller commercial
« Une entreprise à taille humaine
qui nous accompagne dans notre
évolution de carrière. »
Emmanuel, gestionnaire de
clientèle professionnelle
« Une proximité géographique et humaine »
Marine, chargée d’affaires entreprise
NOUS REJOINDRE (v) :
SE CONSTRUIRE UN PARCOURS
PROFESSIONNEL
www.recrute.caisse-epargne.com
Les manquements à ces règles pèsent lourd
dans le bilan des banques (8.9 milliard d’eu-
ros pour BNP Paribas, 1.9 milliard pour HSBC,
etc.). Les facteurs d’émergence de la criminalité
financière sont multiples ; au premier rang desquels
on retrouve la mondialisation. La croissance des flux
mondiaux a en effet structurellement modifié l’envi-
ronnement de travail des établissements financiers,
augmentant d’autant plus leur exposition au risque
de criminalité financière. Au sein du Groupe HSBC,
10 millions de dollars de paiement sont générés
chaque seconde et 1 million de dollars de revenus
commerciaux sont traités chaque minute. La mise
en place de systèmes de surveillance et de contrôle
sans faille relève donc d’une nécessité.
Pour être efficace, la lutte contre la criminalité finan-
cière exige d’aller au-delà des simples politiques
et process internes. Chaque intervenant de la rela-
tion d’affaires doit faire preuve de discernement en
ayant le recul nécessaire afin d’identifier les signaux
d’alerte de criminalité financière. Des obligations de
vigilance et de diligence s’imposent donc tout au
long de la relation. En tant qu’interlocuteur clé, le
chargé d’affaires entreprises joue un rôle essentiel et
se voit attribuer la fonction de propriétaire du risque
de conformité.
Aujourd’hui, le risque de conformité s’appréhende
exactement de la même manière que le risque
de crédit. Être à la fois un business developer, un
risk manager et un compliance officer : l’exercice
demandé aux chargés d’affaires entreprises est
bien audacieux. Mes recherches universitaires ont
mis en exergue deux objectifs opposés auxquels
sont confrontés les chargés d’affaires : réaliser des
performances commerciales tout en se pliant à un
contexte règlementaire qui donne la primeur aux
dispositifs de lutte contre la criminalité financière.
Sur le terrain, ces nouvelles contraintes sont perçues
comme peu propice au développement commercial
et métamorphosent foncièrement le métier de chargé
d’affaires. Paradoxalement, la pérennité des revenus
ne peut s’envisager sans une gestion fine des risques
de crédit et de conformité. Évoluant dans un contexte
d’asymétrie d’informations, le chargé d’affaires doit
donc trouver un parfait équilibre entre performances
commerciales et gestion du risque de conformité.
En réalité ce n’est pas uniquement le métier de char-
gé d’affaires qui est en pleine mutation, mais bien
l’ensemble de la filière bancaire. Le défi est de taille
et les enjeux sont sans précédent, en attestent les
700 millions de dollars débloqués annuellement par
HSBC pour le budget de conformité ou encore l’appa-
rition de nouveaux postes tels que les KYC Officers.
Lsecond constat qu’il faut poser, est celui de
l’évolution de la clientèle, de sa multi-banca-
risation et sa mobilité.
Ce modèle de rentabilité était auparavant essen-
tiellement composé de la marge d’intermédiation.
Aujourd’hui ce n’est plus vrai, du fait de facteurs
économiques structurels, de dispositions légales, et
d’une concurrence accrue et de facteurs conjonctu-
rels liés à la baisse des taux d’intérêt.
D’autres sources de rentabilité ont pris une part de
plus en plus importante dans le compte de résultat:
les commissions sur les moyens de paiement, ou
sur d’autres services adossés au compte de dépôt
les ventes packagées, ou l’ouverture à de nouvelles
activités, telle que la bancassurance, ou le dévelop-
pement de nouveaux outils.
Approche globale et fidélisation
Un des éléments fondamentaux pour la banque de
détail aujourd’hui est la multi-détention de produits
pour un même client. L’objectif du banquier est mul-
tiple: avoir une relation globale avec le client, mieux
répondre à ses attentes, connaître ses besoins, pré-
parer ses projets, et ainsi le fidéliser. Cela passe
notamment par la satisfaction de la clientèle.
La banque de détail est aujourd’hui confrontée au
problème suivant : comment améliorer la qualité
de la relation avec les clients et la qualité des
services et des conseils perçus par ceux-ci, alors
qu’un ensemble d’éléments la contraint à réduire
ses coûts et à réduire ses marges sur ses activi-
tés de base que sont la collecte des ressources et
l’octroi de crédit ?
La qualité de la relation instaurée par le conseiller
prend tout son sens au travers de la problématique
ainsi posée : quelles stratégies les établissements
bancaires doivent-ils mettre en place afin d’y ré-
pondre et comment ces évolutions conduisent-elles
le conseiller à appréhender son métier, en conciliant
fidélisation de sa clientèle et objectif de rentabilité ?
DÉVELOPPER UNE RELATION D’AFFAIRES AVEC LA CLIENTÈLE ENTREPRISE DANS UN CONTEXTE DE LUTTE CONTRE LA CRIMINALITÉ FINANCIÈRE
par Marine MAIGRAT — mémoire primé par la FBF 54
LA RELATION CLIENT : UN ENJEU STRATÉGIQUE POUR LA BANQUE DE DÉTAIL par Thibault MARCHAL — mémoire primé par APROFIN en Lorraine
CONTOURNEMENT D’EMBARGOS,
FINANCEMENT DU TERRORISME,
BLANCHIMENT D’ARGENT, CORRUPTION...
CHAQUE SEMAINE EST POINTÉ DU DOIGT
LE RÔLE D’INTERMÉDIAIRE DES BANQUES.
LA CRIMINALITÉ FINANCIÈRE FAIT L’OBJET
D’UNE RÉGLEMENTATION RICHE ET DE
PLUS EN PLUS CONTRAIGNANTE ÉMANANT
DES RÉGULATEURS NATIONAUX ET
INTERNATIONAUX.
BAISSE DES MARGES, COÛT DE LA
CONFORMITÉ, UNIVERS CONCURRENTIEL
CROISSANT, VOICI UN EXEMPLE DE
FACTEURS EXPLIQUANT LA MUTATION DU
MODÈLE DE RENTABILITÉ DES BANQUES.
J O U R N A L C O N T A C T S 2 0 1 624
I N T E R V I E W
Quel est votre parcours ? Titulaire d’une maîtrise en droit public et d’une maitrise en droit privé, j’ai obtenu le DESS Droit et Pratiques des Relations de Tra-vail de l’Université Paris 2 en 2001. Depuis cette date, j’ai occupé plusieurs fonctions juridiques liées aux Ressources Humaines dans des structures de taille très différente : cabinet d’avocats, entreprise de travail temporaire... En 2008, j’ai eu l’opportunité de rejoindre le secteur bancaire qui m’avait toujours attiré. Après une expérience de 4 années dans un groupe bancaire international, j’ai fait le choix d’une approche plus relationnelle et plus différente en rejoignant le Groupe Crédit du Nord en 2012. Après un peu plus de deux années passées à conseiller les services RH des différentes entités du groupe, j’ai franchi le grand pas en étant nommé en avril dernier Directeur des Ressources Humaines de la Banque Kolb, qui est la filiale du Groupe Crédit du Nord pour le Grand Est (300 collaborateurs, 43 agences). Vous êtes passé par l’apprentissage. Pouvez-vous nous raconter cela ? J’ai effectivement eu la chance de pouvoir coupler mon 3e cycle à une expérience professionnelle dans le cadre d’un contrat d’ap-prentissage d’une année réalisée au sein du groupe Schneider Electric. J’avais toujours bataillé, été après été, pour décrocher des stages et mettre en pratique les enseignements théoriques reçus au cours de l’année, mais j’étais loin d’imaginer à quel point il existait une différence entre ces expériences et celle offerte par l’apprentissage : un vrai sentiment d’appartenance, un vrai statut, une intégration réelle dans une équipe... autant d’éléments qui m’ont permis de prendre confiance dans mes capacités et fourni un vrai bagage technique pour mon début de carrière. Ce contrat m’a d’ailleurs permis de décrocher mon premier CDI puisque j’ai été engagé au sein du cabinet d’avocats avec lequel je travaillais quotidiennement dans le cadre de mon apprentissage. Je suis aujourd’hui ravi de pouvoir renvoyer l’ascenseur aux jeunes apprentis talentueux qu’accueille la Banque Kolb. Quel regard portez-vous sur l’apprentissage, en général, dans la Banque et dans l’enseignement supérieur et à l’IUP ? Je considère l’apprentissage comme une voie incontournable pour la réussite des jeunes, mais aussi celle des entreprises qui les accueillent. Depuis plusieurs années, avec l’aide de l’IUP et du CFPB notamment, la Banque Kolb joue pleinement la carte de l’apprentissage en accueillant chaque année plus d’une vingtaine d’alternants et en prolongeant l’aventure avec nombre d’entre eux. Nous nous réjouissons chaque jour de cet investissement. Que recherchez-vous chez nos candidats à l’apprentissage pour la Banque Kolb ? Les qualités recherchées chez les candidats sont les suivantes : — une réelle attirance pour nos valeurs et notre approche commerciale différente — une réelle appétence commerciale couplée à une curiosité d’esprit et une ouverture au changement En un mot des collaborateurs motivés et dynamiques !
Comment accompagnez-vous et comment suivez-vous vos apprentis ? Nos apprentis bénéficient d’un parcours formalisé et d’un suivi spécifique offert par l’un des membres de l’équipe RH (Elodie Gomes). Au-delà de la désignation d’un tuteur qui relève de l’évidence, l’évolution de nos jeunes alternants est suivie régulière-ment par le Directoire de la Banque et par la DRH. Ils sont rencontrés de manière régulière sur leur lieu de travail et conviés à des réunions d’échanges spécifiques au cours desquelles ils se voient offrir la possibilité de faire un point sur leurs progrès aussi bien techniques que commerciaux. Nous considérons nos apprentis comme des collaborateurs à part entière.
Auriez-vous quelques conseils pour nos candidats ?Soyez naturels et positifs ! Croyez en vos qualités !
L’apprentissage est une voie incontournable pour la réussite des jeunes, mais aussi celle des entreprises qui les accueillent
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Nicolas ISIDORE
Directeur des Ressources HumainesBanque KOLB
Il existe deux façons de pratiquer l’alternance avec pour finalité une insertion dans la vie professionnelle.
Le contrat d’apprentissage : l’IUP Finance offre la possibilité de réaliser la première année de Master (M1)
ainsi que les différents cursus de M2 en alternance. L’étudiant alternant voit sa formation se diviser tout au long
de l’année en deux types de périodes successives : une période d’études universitaires classique et une période
en entreprise.
Le contrat de professionnalisation qui est un contrat de travail conclu entre un employeur et un
salarié. Il permet l’acquisition d’une qualification professionnelle (diplôme, titre, certificat de qualification
professionnelle…) reconnue par l’État et/ou la branche professionnelle. L’objectif étant l’insertion ou le retour à
l’emploi des jeunes et des demandeurs d’emploi.
Ces deux formes d’alternance scellent un contrat entre l’alternant et l’entreprise qui l’accueille, c’est un CDD de
type particulier dont la durée correspond à la longueur de la formation.
L’alternance est un système qui permet de combiner enseignement théorique et expérience professionnelle soutenue.
L E S P R O F I L S
Apprentissage :
au début du contrat (et au-delà pour un jeune handicapé)
Professionnalisation :
contrat (et au-delà pour un jeune handicapé)
acquérir une qualification professionnelle
*L’âge minimal légal est de 18 ans pour signer un contrat
de travail avec un établissement bancaire.
L’alternance vise avant tout des étudiants motivés et
désireux d’intégrer le monde du travail. Le volume horaire
est plus important, car l’alternant passe de 35h en
entreprise à environ 35h de cours chaque mois au CFPB.
Ce rythme de travail constitue la modeste contrepartie du
grand nombre d’avantages que comporte la formation et
permet réellement de s’insérer dans la vie professionnelle.
En outre, les établissements de crédit sont à la recherche
d’étudiants professionnels en qui ils peuvent avoir confiance
et qui s’investissent à leur poste de travail. L’employeur
s’engage en échange de cela à pourvoir un poste dont les
activités sont en relation avec la formation et un maitre
d’apprentissage : un tuteur sera désigné dans l’optique
d’assurer un accompagnement efficace de l’étudiant.
L E S D I P L Ô M E S En ce qui concerne les métiers de la banque et de la finance,
l’offre va du Brevet Professionnel Banque aux Masters
Professionnels.
de la professionnalisation. Jusqu’à 26 ans, ce salaire
est défini en pourcentage du SMIC en vigueur, en fonction
pourcentages de salaire minimum sont appliqués au salaire
de référence, généralement supérieur au SMIC.
autres salariés de l’entreprise (sécurité sociale, allocation
logement, assurance chômage...).
L’alternance n’existe pas uniquement pour faciliter l’insertion dans le monde pro-
réelle implication de l’apprenti, elle doit aussi aboutir à l’acquisition d’éléments de
professionnalisation comme la validation de la certification AMF ainsi qu’à
une maitrise de la langue française par validation du Projet Voltaire. Ces objec-
tifs sont primordiaux et vont bien entendu de pair avec l’obtention du diplôme. La
richesse de cette expérience et l’autonomie qu’on en tire sont des atouts majeurs
dans un domaine où l’exigence est toujours plus grande.
L’ALTERNANCE
L E S O B J E C T I F S D E L ’ A P P R E N T I
L E S S A L A I R E S
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LA MAISON DE LA FINANCE
I N T E R V I E W
Nous faisons en sorte qu’ils soient le mieux préparés possible à l’exercice de leur futur métier
Thierry RAJKOVIC
CIC Est, Directeur Régional Nord Lorraine
Quel est votre parcours professionnel ?
Après un diplôme d’Ecole Supérieure de Commerce, j’ai intégré la SNVB en 1992 en tant que Chargé d’Affaires Entreprises
être Responsable du Marché des Particuliers, fonction étendue à l’ensemble de CIC Est en 2004 (fusion entre SNVB et CIAL).
En 2009, je deviens Directeur Régional Adjoint de la DR Lorraine Sud (Nancy) et depuis janvier 2015, j’ai pris mes fonctions
de Directeur Régional en Lorraine Nord (Metz).
Vous enseignez depuis longtemps à l’IUP, quelles leçons en tirez-vous, pour vous et pour les étudiants ?
Cela fait effectivement 17 ans que j’enseigne à l’IUP. Pour moi, « la formation, c’est formateur ». Cela oblige à expliquer
clairement les choses, à savoir intéresser un auditoire, à transmettre un savoir-faire avec enthousiasme… Personnelle-
ment, je prends du plaisir à le faire, surtout depuis que j’ai pris en charge la matière « Communication Commerciale et
Bancaire ». Il y a des échanges avec les étudiants. Selon la durée des modules, on peut aussi solliciter leur créativité,
faire des jeux de rôles. L’idée est de proposer quelque chose de très opérationnel pour eux quand ils retournent dans leurs
agences.
Quel regard portez-vous sur l’apprentissage, en général, dans la banque, dans l’enseignement supérieur
et à l’IUP ?
Personnellement, je suis très favorable à l’apprentissage. Côté étudiant, cela permet d’alterner la théorie et la pratique.
Côté entreprise, c’est pour nous l’occasion de les suivre sur un ou deux ans, en les accompagnant et en leur donnant les
clés pour s’intégrer ensuite au mieux dans leur future mission. Avec les M1 et M2, nous avons des jeunes qui ont déjà une
certaine maturité et c’est appréciable. Quant à l’IUP, son taux de placement des étudiants dans les entreprises est révéla-
teur d’une formation adaptée aux besoins des banques.
Que recherchez-vous chez nos candidats à l’apprentissage pour CIC Est ?
Clairement, on recherche avant tout des profils commerciaux, qui ont de l’appétence pour le conseil et la vente. Il faut qu’ils
de la personnalité.
Comment accompagnez-vous et comment suivez-vous vos apprentis ?
En agence, nous nommons des tuteurs qui sont chargés de les suivre pendant toute la durée de leur apprentissage. Nous
les réunissons ponctuellement pour échanger et prendre en compte leurs besoins. Nous organisons aussi des rencontres
avec d’anciens apprentis qui peuvent aussi leur faire partager leur expérience. Enfin, nous faisons en sorte qu’ils soient le
mieux préparés possible à l’exercice de leur futur métier.
Auriez-vous quelques conseils pour nos candidats ?
L’apprentissage est une formidable opportunité de formation dans un cadre professionnel, au milieu de professionnels.
Après, il ne faut pas privilégier une proximité géographique ou un confort personnel : chaque entreprise a sa culture, ses
valeurs, sa manière de faire progresser ses collaborateurs. Les futurs apprentis doivent bien prendre en compte tous ces
éléments avant de choisir là où ils passeront ensuite un ou deux ans…
La Maison de la Finance qu’est-ce que c’est ?Elle a été ouverte en 2006 et demeure à ce jour la seule initiative du genre en France. La maison de la finance est la manifestation de la volonté de fédération des acteurs locaux et celle d’assurer la mise en œuvre d’actions en synergies dans l’optique de valoriser la professionnalisation des acteurs de la profession bancaire et des profes-sions financières. Elle est également un lieu d’échanges et de recherches collaboratives destinée à anticiper et à préparer au mieux la profession bancaire et financière aux mutations de son environnement économique et humain. Chaque personne oeuvrant dans cet établissement s’emploie à promouvoir au mieux le secteur financier au sein du grand Nancy et de la grande région. La Maison de la Finance regroupe en un lieu unique et emblématique du secteur 4 structures pour fédérer les compétences et préparer au mieux la banque de demain.
Fédération Bancaire Française - FBF : Elle représente les établissements de crédit auprès des pouvoirs publics et des autorités de contrôle et de régulation et assure la liaison avec les associations professionnelles et associations de consommateurs.
Aprofin : Regroupe les établissements exerçant une activité financière (banques et établissements financiers, experts comp-tables, notaires, juristes, commissaires aux comptes, assu-reurs…) et met ses compétences au service du développement local et régional.
Centre de Formation de la Profession Bancaire CFPB : Accélérateur de compétences des salariés de la profession ban-caire tout au long de leur vie professionnelle ; d’abord au stade de l’intégration professionnelle puis au niveau de l’évolution des compétences de l’ensemble des collaborateurs à chaque stade de leur carrière.
CFA Banques Lorraine :Ses missions principales :
Les points forts :
de compétences ciblés par métiers-
mique, financière et bancaire
Quelques chiffres sur le CFA :En 2015, c’est plus de 200 apprentis avec un taux d’intégration des apprentis diplômés avoisinant les 90%.
Le CFA prépare par voie d’apprentissage aux diplômes suivants :
Les principaux établissements bancaires partenaires du CFA sont : Banque KOLB – Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne – BNP Paribas – Caisse d’Epargne de Lorraine Champagne-Ardenne – Crédit Foncier – HSBC – LCL – Société Générale – Crédit Mutuel – Banque Postale – Cetelem — CIC Est — Crédit Agricole
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Pouvez-vous vous présenter et nous dire le parcours que vous avez effectué jusqu’ici ?Je m’appelle Nicolas Lambert je suis rentré dans la profession ban-
dans ma vie professionnelle : une partie en agence bancaire et une autre au siège. Je suis arrivé à la MDLF en 2007 pour prendre la succession de Gérard Aubert qui en était alors le délégué régional.
Pouvez-vous nous présenter la MDLF ainsi que ses atouts ?Le principe était de créer un lieu où on pouvait à la fois travailler sur l’intégration des jeunes collaborateurs de la profession et vouloir un outil qui soit une vitrine de la profession bancaire et montre tous les efforts qui sont faits par la profession bancaire pour l’emploi. C’est également un endroit pour créer du réseau entre les différents acteurs et créer du lien à l’image d’APROFIN qui sert à créer du lien entre les différents acteurs de la profession et aussi assurer le dyna-misme des professions financières représentées au sein de la MDLF.
Quelles sont les évolutions de l’apprentissage ?L’apprentissage a surtout la vertu depuis toujours d’associer des for-mations pratiques et théoriques, de faire en sorte que cette complé-mentarité amène véritablement à la professionnalisation. L’évolution majeure est surtout ce qui a été construit ici, c’est à dire faire de l’apprentissage avec des enseignements supérieurs et permettre à des candidats d’exercer des métiers de spécialistes par la voie de l’apprentissage, ce qui ne se faisait pas antérieurement.
Selon vous, comment répondre aux évolutions des métiers de la banque de demain ?Je pense que la grosse évolution qui a été menée sur le plan péda-gogique c’est de préparer les candidats à œuvrer dans des mondes qu’ils ne connaissent pas encore. Ce qu’on fait aujourd’hui c’est créer du potentiel, c’est-à-dire savoir évoluer dans un monde nou-veau, savoir utiliser tout ce qu’on a appris dans le passé pour ima-giner l’avenir, ce qui change considérablement les contenus péda-gogiques : on a toujours les mêmes supports de formation mais la façon de travailler avec les intervenants est différente. Il faut créer la capacité de pouvoir accompagner les évolutions du monde de de-main. Globalement la finalité du métier reste la même. Le numérique amène d’autres façons de travailler et donc il faut plus de réactivité, de sens de la relation client, d’écoute des besoins, d’imagination ainsi qu’une bonne agilité avec les outils numériques.
Quelles sont les qualités recherchées chez les jeunes apprentis ?Moi je dirais surtout l’envie d’exercer un métier indispensable. En-suite il faut des gens qui aiment le changement parce qu’on est dans des entreprises, où tout va très vite. Ensuite il ne faut pas avoir peur des métiers commerciaux et ne pas avoir peur de changer de métier à l’avenir. Le changement ne doit pas être déstabilisant, un autre point important est qu’il faut faire murir l’envie d’accompagner les clients, il faut cette empathie vis-à-vis de la clientèle : avoir envie de les aider, de construire des solutions financières pertinentes.
Nicolas LAMBERTDirecteur de la Maison de la Finance
J O U R N A L C O N T A C T S 2 0 1 628Société Générale, S.A. au capital de 1 007 799 641,25 € - Siège social : 29 bd Haussmann 75009 Paris - 552 120 222 RCS Paris. Réf. : (B) 228611 - Crédit photos : 3.0 productions - 09/2015 - FRED & FARID - TMP Worldwide.
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T O U S N O S P O S T E S S O N T O U V E R T S A U X P E R S O N N E S E N S I T U A T I O N D E H A N D I C A P
MAXENCE - 27 ANS
I N T E R V I E W
Quel est votre parcours ? Après l’obtention d’un Baccalauréat Scientifique, je me suis dirigé vers la faculté de Droit-Economie-Gestion de Nancy. Ainsi, j’y ai effectué mes deux premières années de Licence puis j’ai intégré l’IUP de Finance de Nancy. Actuellement, je suis en M1 parcours Banque avec le souhait de m’orienter l’année prochaine vers le Master 2 Banque des Professionnels et Management d’Agence.
Quelles ont été vos démarches pour trouver une alternance ? Ma première démarche fut d’adapter mon CV ainsi que ma lettre de motivation
dispensés à l’IUP de Finance de Nancy. J’ai assisté à la réunion « AmphiCom » de l’IUP en novembre, qui m’a permis de rencontrer les banques partenaires et de leur proposer ma candidature. Après différents entretiens, j’ai eu la chance d’avoir plusieurs propositions de contrats en alternance.
Arrivez-vous à concilier votre vie professionnelle et universitaire ?C’est avant tout un rythme à prendre. À ce jour, j’arrive à concilier ma vie profes-sionnelle et ma vie universitaire, mais je ne cache pas que cela requiert un temps
d’adaptation. En général, les étudiants sous-estiment le rythme de l’alternance : les périodes en entreprise sont plus éprouvantes que les périodes de formation. En effet, il nous est demandé de remplir les missions confiées par l’entreprise, mais aussi d’étudier les cours en parallèle pour être opérationnel lors de la re-prise. Rassurez-vous, rien d’impossible !
Pourquoi avoir choisi l’alternance ? Me destinant à un Master 2 BPMA, j’ai choisi la voie de l’alternance sur de nom-breux conseils. De plus, l’apprentissage constitue un avantage considérable et une ligne notable sur un CV à la sortie des études. Cette voie nous donne l’occa-sion de découvrir le monde bancaire et de consolider notre choix d’orientation, notre souhait de carrière.
Vous êtes-vous facilement intégré au sein de votre établissement ?J’ai eu la chance d’intégrer la Caisse d’Epargne Lorraine Champagne Ardenne et suis affecté au siège social à la Direction du Marché des Professionnels à Metz. Je n’ai rencontré aucune difficulté particulière pour mon intégration et je dirais
Pouvez-vous nous présenter brièvement votre parcours ?J’ai débuté mes études par un DUT Gestion des Entreprises et des Administrations à l’IUT de Reims, spécialité Finance-Comptabilité. À la fin de ma deuxième année, j’ai eu la chance d’effectuer mon stage à la Banque de France où j’ai découvert la vie des entreprises, leur fonctionnement et leurs besoins. Cela m’a donné l’envie de travailler dans la finance bancaire, c’est pourquoi j’ai poursuivi sur la Licence en Économie parcours Finance à l’IUP de Finance de Nancy. À la fin de mon Master 1, j’ai décidé de me spécialiser sur le marché des Professionnels et le Management en contrat d’alternance au sein de BNP Paribas.
Pourquoi avoir choisi le master BPMA ? Le Master BPMA est la suite logique de mon parcours. Ces dernières années m’ont donné l’envie de travailler auprès des professionnels (artisans, commerçants, professions libérales…) de secteurs variés. C’est un métier extrêmement riche qui permet de rencontrer des professionnels aux problématiques très différentes et ainsi de les accompagner dans leurs projets, en leur apportant les solutions les plus adaptées au regard de leurs besoins. De plus, le management, qui est le deuxième aspect de ce master, est un domaine que j’affectionne tout particuliè-rement et vers lequel je souhaiterais par la suite m’orienter dans le cadre d’une évolution professionnelle.
Quelles sont les qualités requises pour mener à bien un contrat en alternance ? À mon sens, l’alternance requiert une motivation et un dévouement importants. Cela nécessite une discipline et un travail rigoureux.
Quels sont les avantages et inconvénients de l’alternance ? Je n’ai pas remarqué d’inconvénient notable. C’est une rupture dans la vie étu-diante puisque l’on est avant tout salarié de son entreprise avec les obligations et
les engagements que cela comporte. En revanche, les avantages sont multiples. Être alternant signifie avant tout être salarié, et cela engendre une stabilité et une indépendance financière. L’alternance est à mon sens un modèle qui devient incontournable.
Qu’est-ce qui différencie le master BPMA des autres masters ?Le Master BPMA est très riche de par les enseignements qu’il dispense. Il com-prend des matières aussi bien théoriques que professionnelles. C’est pour moi le profil le plus complet : nous sommes formés sur des domaines techniques tels que l’économie et la finance, la fiscalité, le droit, la gestion et l’analyse financière. En parallèle, nous travaillons sur la posture au travers de la communication et de la négociation commerciale. Et tout cela est enseigné par des professionnels qui sont des références dans leurs domaines !
Quelles fonctions exercez-vous au sein de votre établissement ban-caire ? Après une première année passée sur les domaines particulier puis patrimonial, je travaille aujourd’hui au pôle professionnel de BNP Paribas à Reims. J’accom-pagne les Chargés d’Affaires Professionnels dans leurs missions quotidiennes.
Quels sont vos projets à long terme ? Sur le long terme, je souhaiterais suivre un parcours « classique » dans le mana-gement, mais je ne me ferme aucune porte.
Quels conseils donneriez-vous aux personnes souhaitant intégrer l’IUP ? L’IUP Finance de Nancy recherche des personnes aux profils très variés, ce qui en fait sa richesse. Il n’y a donc pas d’étudiant « type » souhaité pour réussir cette formation. Pour autant, nous avons tous quelque chose en commun : la conviction que la banque de demain se construit aujourd’hui et que celle-ci évoluera sans cesse.
Jérémy CAMPAGNA
M1 apprentissage - CELCApromotion 2015-2016
Raphaël BEAU
M2 apprentissage BPMA - BNP Paribas promotion 2015-2016
J O U R N A L C O N T A C T S 2 0 1 6
Pour Catherine,
Le 9 mai 2015 restera comme l’une des dates les plus tristes
de l’histoire de l’IUP. La mort a beau faucher au hasard, sans
logique ni principe, la disparition brutale de Catherine nous a
d’abord inspiré incrédulité et sentiment d’injustice : elle avait
la tête pleine de projets, d’excursions et bien d’autres activités
enrichissantes.
Avec son départ c’est une immense détresse qui nous assaille.
Catherine avait encore tellement à faire. Avec sa gentillesse
habituelle, elle a accompagné environ une quinzaine de
promotions d’Iupistes. Elle connaissait parfaitement la vie de
l’institution et sa perspicacité lui permettait d’être toujours
parmi les premiers à être au courant des couples qui se
formaient au sein de ses étudiants et ne cessait jamais d’être de
bon conseil pour qui en demandait.
Toujours présente lors des voyages organisés par l’IUP, elle
ne manquait jamais une occasion de nous faire partager son
appétit de vivre et sa rigueur intellectuelle. Elle avait une
grande culture artistique et son optimisme contagieux nous
poussait à croire toujours plus en nous et à donner le meilleur
bien au-delà de l’anglais qui était son domaine d’intervention.
Ne soyons pas trop tristes. Pensons à sa présence joyeuse et
stimulante, à ses grands éclats de rire qui répandaient la bonne
humeur, et à notre tour attachons-nous à écouter ce qu’elle nous
dit encore, et sans nous laisser abattre, à perpétuer sa gaieté et
sa vitalité.
Si la facilité à s’exprimer avec
aisance à l’oral est très appré-
ciable, la capacité à disserter
dans des domaines dépourvus
de calculs actuaires comme
la musique l’art ou le cinéma
l’est tout autant. De plus, des
connaissances dans ces diffé-
rents domaines montrent une
certaine rigueur intellectuelle
et l’expertise d’un interlocuteur
en sera davantage appréciée et
renforcera la confiance qui est le
maître mot dans ce secteur.
Dans cette optique, l’IUP
Finance s’efforce d’éveiller la
curiosité intellectuelle de cha-
cun de ses étudiants à travers
de multiples sorties et activités. On notera certaines ini-
tiatives comme celle du projet PORTOFOLIO qui a organisé
-
lisé par Oliver Stone et sorti en 2010 qui est la suite du
présenté hors compétition au Festival de Cannes 2010 et
montre l’effondrement d’une banque au moment de la crise
et les conséquences qui en ont découlé. Cette projection a
été suivie par un débat animé par notre professeur Jean-
Philippe BOLLE (dirigeant SEA).
Toujours dans cette optique, une visite au Musée des Beaux-
Arts de Nancy a été organisée, ainsi qu’un concours visant
à récompenser la meilleure description de tableau. De plus,
lors du voyage à Francfort organisé par l’IUP, nous avons pu
visiter le Mathildenhöhe (quartier de l’art nouveau) avec
la multitude d’expérimentations qui représentent autant de
prémices de l’art moderne. Par ailleurs on pourra remar-
quer le tableau du peintre lorrain de renom Christophe
MASSON qui embellit et égaye la salle des marchés de l’IUP.
Christophe MASSON, sémillant personnage bientôt sexagé-
naire, est issu d’une lignée d’artistes peintres, plasticiens
et de musiciens malouins. Il crée également du mobilier
contemporain et ne travaille que sur commande, il des-
sine et fabrique en toutes petites séries en s’inspirant des
environnements où seront placées ses créations. Le tableau
ornant la salle des marchés à l’IUP fut peint suivant la mé-
thode du glacis acrylique qui permet d’obtenir des nuances
-
ture successives. C’est un travail fastidieux et qui se doit
d’être précis, car il ne permet pas la correction de l’erreur,
obligeant à composer avec celle-ci. Le charme de l’impon-
dérable, de l’aléa ne sont pas étrangers à Christophe MAS-
SON qui cherche à « raconter quelque chose avec les cou-
leurs » et ce en allant chercher cette inspiration dans les
pigments pour un résultat final qui souligne son art et son
aptitude à composer avec les coïncidences.
LA CULTURE À L’IUP
LES MONDES DE L’ART ET DE LA FINANCE
NE SONT PAS SI ÉLOIGNÉS QU’ILS
POURRAIENT LE PARAÎTRE À PREMIÈRE
VUE. SI LA RELATION CLIENT REPOSE
D’ABORD SUR UNE BASE TECHNIQUE, IL
EST TOUT AUSSI IMPORTANT DE POUVOIR
SOUTENIR UNE DISCUSSION AVEC
DES CLIENTS CULTIVÉS, DE POUVOIR
ESTIMER LE PATRIMOINE D’UN INDIVIDU
ET D’Y DÉCELER D’ÉVENTUELLES
PROBLÉMATIQUES DE SUCCESSION ET DE
COTE ARTISTIQUE PAR EXEMPLE.
H O M M A G E À C A T H E R I N E V A N E L
30
J O U R N A L C O N T A C T S 2 0 1 632
LES PROJETS COLLECTIFS
C A R R I È R E S I N T E R N A T I O N A L E S
Cette année, le projet Francfort Finance intègre Carrières internatio-
nales pour ne former plus qu’un seul et même projet composé d’une équipe de
7 étudiants de la promotion. Découvrir Heidelberg, la BCE, la Bundesbank, la
Bourse et évidemment la ville de Francfort au travers d’un rallye font partie du
programme de la sortie annuelle à Francfort. C’est en organisant des événements
tout au long de l’année afin de récolter des fonds que l’équipe de Carrières Inter-
nationales a pu rendre possible cette sortie. Ainsi, plusieurs soirées ont été orga-
nisées dont une soirée Blind Test, et le projet s’est également chargé des photos
de classe de chaque promotion et du voyage au marché de Noël de Strasbourg.
Le deuxième objectif du projet est de créer un réseau d’anciens Iupistes
travaillant à l’étranger permettant de fédérer la communauté Iupiste.
70 anciens étudiants dont 75% sont au Luxembourg. Une conférence animée
par d’anciens Iupistes expatriés aura lieu ce printemps et celle-ci sera suivie
d’un buffet où pourront être examinées toutes les questions que se posent les
étudiants sur le parcours et les expériences de ces anciens.
P R O M O - I N T E
C’est l’un des projets les
plus importants au sein
de l’IUP puisqu’il a pour
objectif d’assurer l’inté-
gration des nouveaux
étudiants de l’IUP et
la cohésion entre
les différentes pro-
motions. Pour parvenir
à cela, l’équipe de Pro-
mo-Inté a, cette année
encore, organisé de nombreuses soirées étudiantes et bien évidemment son tra-
ditionnel week-end d’intégration. Se rencontrer, faire connaissance et créer des
liens sont les objectifs de cette équipe au fil des années. L’autre mission de ce
projet est d’aller à la rencontre des étudiants intéressés par l’IUP et d’en faire
la promotion dans les différentes écoles. L’équipe de Promo-Inté propose égale-
ment, à chacun des « Iupistes », l’achat d’un sweat à l’effigie de l’IUP. « Être fier
d’être Iupiste » fait partie de leurs valeurs principales.
T E N D S L A M A I N
Les conditions d’éducation limitées des pays comme le Sénégal sont l’une des
problématiques que gère l’association vosgienne « Agir Ensemble » qui est en
partenariat avec notre équipe d’étudiants de l’association « Tends la main ».
Collecter des fonds pour continuer de mener à bien les chantiers
en cours au Sénégal, mais aussi sensibiliser le public à cette cause sont les
objectifs que se donne l’association. Pour cela, l’équipe d’étudiants a effectué
différentes actions pour récolter de l’argent : emballages cadeaux pendant les
fêtes, différentes ventes
(tulipes, comté…). Mais
cette année notre équipe
est aussi intervenue dans
une école primaire pour
sensibiliser les enfants
aux difficultés qui existent
dans d’autres pays et
qu’ils ne connaissent pas
ici, en France. Ainsi des
jeux ont été organisés
avec les enfants.
A P E L
L’association A.P.E.L. a pour but de récolter des fonds tout au long de
l’année et de les reverser intégralement à AREMIG (Association pour la
Recherche et les Études dans les Maladies Infantiles Graves) qui se situe au CHU
de Nancy-Brabois. Les membres de l’association A.P.E.L. organisent de multiples
-
motion et une loterie. Les bénéfices que dégageront ces différentes actions seront
donnés en fin d’année à AREMIG, qui utilisera ces fonds tout d’abord pour amé-
liorer les conditions de vie des enfants à l’hôpital, permettre un accompagne-
ment des parents, leur permettre de rester dormir avec leurs enfants, mais aussi
pour aider à la recherche en finançant la fourniture et le matériel de recherche
des laboratoires. En France, il y a chaque année environ 1500 nouveaux cas de
cancers chez les enfants, dont 450 cas de leucémies, il est donc nécessaire de
sensibiliser le public à ces maladies infantiles et c’est aussi l’objectif de l’asso-
ciation A.P.E.L. Ce projet est très enrichissant, car il permet s’investir dans une
œuvre caritative en s’éloignant du cadre universitaire et de développer son sens
commercial avec la recherche de sponsors.
F I N A N C I E N S W E B
IUP Finance de Nancy est repré-
senté sur internet
Facebook de l’IUP et anime le réseau des anciens étudiants de l’IUP. Le
suivi des diplômés est une chose qui tient à cœur à l’ensemble de l’IUP. Les ensei-
gnants sont fiers des évolutions parfois très rapides de leurs anciens étudiants et
cet annuaire permet également aux promotions présentes de faciliter les contacts
avec les professionnels. Assurer un lien entre l’IUP Finance de Nancy, les diplômés
et les nouveaux Iupistes est l’objectif principal de ce projet.
Par ailleurs, le groupe a aussi l’honneur de s’occuper de l’organisation et l’ani-
mation de l’incontournable soirée de remise des diplômes.
F I N A N C I E N S E V E N E M E N T I E L
Ce projet concerne la
promotion des forma-
tions de l’IUP Finance
de Nancy par le biais de
deux événements incon-
tournables de l’année :
l’organisation de
« Conférences Mé-
tiers » ainsi que la
« Journée Portes
Ouvertes » indispensable pour présenter nos diplômes au plus grand nombre.
Les conférences métiers ont pour but de présenter, aux étudiants de formations
variées, mais également aux étudiants de L3 IUP, l’ensemble des formations pro-
posées par l’IUP en partenariat avec le CFPB. Lors de ces conférences, les étu-
diants auront l’opportunité d’échanger avec des professionnels, pour la plupart
d’anciens Iupistes, souhaitant partager leurs expériences. La « Journée Portes
Ouvertes » permet de promouvoir notre formation et de présenter les parcours
possibles. Les étudiants intéressés pourront alors poser leurs questions aux pro-
fesseurs présents, mais également aux nombreux professionnels qui seront à
leur écoute. Évidemment, l’équipe Financiens Évènementiel sera présente pour
accueillir et renseigner les futurs étudiants sur l’entrée à l’IUP et sur le bon dérou-
lement de l’année universitaire.
C O N T A C T S
L’association CONTACTS réunit, chaque année, des étudiants qui ont la volonté
d’exposer, à travers le journal annuel, les différentes filières et les
futures carrières qu’offre l’IUP de Finance de Nancy. Ainsi, nous devons
penser cette revue de son écriture jusqu’à son impression : interviewer des étu-
diants des différentes filières, des apprentis, des professionnels et intervenants
(souvent anciens élèves eux-mêmes) afin de recueillir la pluralité de leurs propos
et des conseils avisés qui pourront orienter les choix de nos futurs étudiants.
Avec l’aide de nos partenaires financiers et professionnels, nous avons la chance
d’imaginer et de créer notre journal : structure, articles, couleurs, graphisme…
tout en espérant qu’il suscitera votre plus vif intérêt pour une filière profession-
nalisante et enrichissante. Ce projet est le plus complet et le plus enrichissant
et nécessite une forte implication personnelle de l’ensemble des membres de
l’association.
P O R T F O L I O
Le projet collectif Portfolio
est un des projets récents
qui ont été mis en place
en 2014. Il a pour but
d’organiser un jeu au-
tour de la Finance et
plus précisément sur
la Bourse à échelle
européenne et orga-
nise également un fes-
tival du film de finance. Le point fort de ce projet est qu’il travaille en étroite
collaboration avec le monde de la finance : il permet de développer des compé-
tences et connaissances professionnelles et personnelles qui sont un plus venant
compléter parfaitement la formation en Licence 3. Le projet s’organise autour de
plusieurs rendez-vous incontournables : la gestion d’un portefeuille boursier lors
d’un concours récompensé par une visite de certaines villes pour la remise des
prix, ainsi que l’organisation et la projection de films pour les Iupistes.
B E S T J O B
Le projet Best Job a pour objec-
tif d’aider les étudiants à
améliorer leur communi-
cation, notamment écrite,
en les entraînant à valider
avec succès le projet Vol-
taire. Après avoir sensibilisé
la promotion à l’orthographe et
la grammaire, l’équipe de Best
Job souhaite apporter aux étu-
diants des connaissances so-
lides dans ces domaines si indispensables en situation professionnelle. L’anglais
étant tout aussi important, Best Job va aussi organiser des cours pour la rédaction
d’un CV en anglais.
La culture faisant partie intégrante des valeurs de l’IUP de Finance, cette année
notre équipe a également décidé d’organiser une visite du musée de l’École de
Nancy qui sera suivie d’un quizz récompensant ceux qui auront fait preuve de
curiosité et de pertinence dans la recherche des réponses.
J O U R N A L C O N T A C T S 2 0 1 634
LE BUREAU DES ÉTUDIANTS
En quoi consiste le Bureau Des Étudiants (BDE) ?
Le Bureau Des Étudiants est une association créée à l’initiative des étudiants de l’IUP, celle-ci se distingue des
projets collectifs, car elle n’est pas parrainée par les différents enseignants. Le BDE est composé d’une dizaine
d’étudiants en L3 et M1. Il a pour objectif d’organiser des événements tout au long de l’année (soirées, tournois
de soccer, lasermaxx...) afin de collecter des fonds pour financer un voyage d’environ 5 jours dans une grande
ville européenne (Cracovie, Florence...). Cette année nous avons choisi Budapest.
Pourquoi l’avoir intégré ?
C’est ma deuxième année au sein du BDE. En L3 j’avais choisi de le rejoindre car c’était pour moi une façon
de développer de nouvelles compétences très utiles dans un milieu professionnel comme la banque (contact
humain, travail de groupe, sens des initiatives...). Mais en premier lieu, j’avais envie de faire vivre mon école et
de lui rendre l’image prestigieuse qu’elle mérite au travers de nos différents événements.
Quelles sont vos missions ?
Étant en alternance cette année et donc disposant d’un intervalle de temps plus réduit à accorder au BDE, mes
missions diffèrent de celles des autres membres. Je m’occupe principalement de la communication auprès
des étudiants du CFPB (M1 et M2). Les autres membres se partagent des missions telles que la gestion de la
trésorerie, la communication via les réseaux sociaux, le démarchage auprès d’établissements pour nos soirées...
Il existe donc une pluralité de fonctions, celle qui est commune à tous les membres est la présence aux différents
événements.
Avez-vous eu des difficultés, des remarques à faire concernant l’organisation du BDE ?
Tout au long de l’année, nous rencontrons diverses difficultés, notamment parce que les différents projets
collectifs organisent également des événements. Il faut donc essayer d’aligner nos dates par rapport aux leurs
afin d’éviter que les étudiants aient à faire un choix, mais également vérifier que les apprentis sont en période
de formation afin de cibler un maximum de personnes. En matière de difficultés plus personnelles, il peut
être intéressant de signaler que cela demande une certaine organisation puisqu’il faut concilier ses études
universitaires tout en assumant ses responsabilités associatives.
Quel message souhaiteriez-vous faire passer aux futurs étudiants qui souhaitent faire partie du
BDE ?
Je les encourage vivement à nous rejoindre, le BDE ne demande aucune qualification spécifique au préalable, seu-
lement de la motivation à revendre. Pour ne pas répéter ce que j’ai dit dans les questions précédentes je dirai qu’en
résumé si vous aimez sortir un minimum, que vous avez envie de vous investir pour l’IUP et que vous disposez
d’un peu de temps, et bien vous êtes fait pour le BDE.
Les membres du BDE :
Shérazade BOUCHELOUKH,
Thomas COLOM, Sarah CYBAK,
Mickaël DESCOUST, Alexandre DRIUTTI,
Thibaut LALLEMAND, Lucas LEHURAUX,
Laurie PREGNON, Mathieu REISSE,
Cristian SMINTINA, Clara TRUFFERT.
Les entreprises qui ont besoin
d’un environnement stable
pour leur activité attendent de
leurs banques une assurance
contre les mouvements du
change. Les mathématiques
sont utilisées alors pour mo-
derniser des pans entiers de
la finance afin de favoriser le
développement de l’économie
(dite réelle). Le résultat appa-
raît probant.
Le commerce mondial se déve-
loppe et l’investissement aug-
mente. Mais le remède contient
aussi son propre mal. Créer de
nouveaux produits, développer
de nouvelles stratégies, n’est
pas sans conséquence. « En
dehors des mathématiques, on ne démontre rien mathé-
matiquement » disait Henri Lebesgue (un des plus grands
mathématiciens du 20e siècle), alors qu’il était professeur
à Nancy. Il y a toujours deux risques lorsqu’on modé-
lise. Pour le créateur du modèle celui de trop simplifier,
et pour l’utilisateur celui de ne pas en avoir conscience.
Alors que dire de la place des mathématiques financières
aujourd’hui ?
Paradoxalement, elle semble encore plus grande, car on
lui demande toujours de relever de nouveaux défis notam-
ment dans les calculs de besoin de fonds propres, le mar-
ché du crédit, les dérivés ou la gestion alternative. Elles
doivent par exemple revisiter le calcul de la Value at Risk
pour mieux appréhender les risques extrêmes, définir des
mesures de corrélations pour étudier les risques multidi-
mensionnels ou encore anticiper de futures crises comme
celle d’un manque de liquidités.
Questions « complexes » disait récemment Jean Tirole,
prix Nobel d’économie 2014. Tiens un ancien étudiant nan-
céien… L’enseignement des mathématiques à l’IUP est le
reflet de cette évolution.
À la maîtrise du calcul actuariel classique ( service de la
dette, opérations de crédits, investissement, rentabilité
…), s’ajoute désormais l’introduction de nouvelles tech-
niques probabilistes (Monte-Carlo, gestion des risques,
pricing…) où à chaque fois, savoirs et savoir-faire sont
directement appliqués à l’environnement bancaire. Les
étudiants en L3 puis en Master bénéficient ainsi d’un
large panorama de techniques utilisées par les établis-
sements. Ceci leur permet d’intégrer le secteur bancaire
avec confiance et ouverture d’esprit.
QUELLE PLACE POUR LES MATHÉMATIQUES
EN FINANCE ?
par Bruno LOVAT Maître de conférences en Sciences Economiques
LES DÉSÉQUILIBRES ET LES
INCERTITUDES DES ANNÉES 70
EXPLIQUENT L’INTRODUCTION
MASSIVE DES MATHÉMATIQUES
DANS LA PRATIQUE FINANCIÈRE.
DURANT L’ÉTÉ 1971, LES
ÉTATS-UNIS RENONCENT À LA
CONVERTIBILITÉ DU DOLLAR
EN OR ET CE SONT TOUS LES
ÉCHANGES INTERNATIONAUX
QUI SONT PERTURBÉS.
1
2
3
5
4
Thomas COLOM
Membre du Bureau Des Etudiants
J O U R N A L C O N T A C T S 2 0 1 6
La cérémonie de remise des diplômes est l’événement
annuel qui vient récompenser le parcours des étudiants
de l’IUP de Finance de Nancy.
Cette année, la cérémonie s’est déroulée le 22 janvier 2016 au
domaine de l’Asnée situé à Villers-Lès-Nancy, dans une ambiance
toujours aussi chaleureuse. Les étudiants de Licence Professionnelle
(parcours Marché des Particuliers et parcours Chargé de Clientèle
Expert), ainsi que les étudiants de Masters (Négociation et Ingénierie
Patrimoniale, Banque des Professionnels et Management d’Agence,
Chargé d’Affaires Entreprises) de la promotion 2014-2015 se sont
ainsi vu décerner leur diplôme de fin d’études.
De gauche à droite :
Gabriel COLLIN,
Meryem ZERROUKI,
Maud GLEDEL,
Mélanie ORTEGA,
Amadou SALL,
Alexia THIRION et
Jean-Luc PREVOT
(Directeur de l’IUP de
Finance de Nancy)
LA REMISE DES DIPLÔMES
* Accès gratuit et illimité pour les particuliers, hors coût de communication variable selon opérateur. Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de LORRAINE. Société coopérative à capital variable. Etablissement de crédit. Société de courtage d’assurances. 775 616 162 RCS METZ. Siège social : 56-58, avenue André MALRAUX 57000 METZ. Immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le numéro 07 022 719. Adresse postale : CS 71700 54017 NANCY CEDEX. - 03/2016
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Cette année, nous avons décidé d’articuler ce nouveau numéro du journal “Contacts” au-tour de la notion de réseau. L’IUP Finance de Nancy, réputé pour la qualité de sa formation, est un véritable point d’accès aux métiers de la finance. En assurant un contact permanent avec les pro-fessionnels, en établissant avec eux un apprentissage adapté et partenarial, il est constamment en phase avec les nouveaux besoins et les évolutions technologiques. C’est pourquoi choisir l’IUP, c’est “se connecter à son espace professionnel”, et construire un plan de carrière.
Le magazine, à travers ses différentes sections vous expose l’ensemble des formations proposées, avec ses éléments complémentaires que sont les DU, et fait intervenir des étudiants ou anciens iupistes pour vous apporter des infor-mations pratiques, sur leur vécu à l’IUP, au cours et à l’issue de leur alternance ou de leur parcours classique. En parallèle, vous y trouvez également un aperçu du dynamisme de la vie étudiante, comme en témoignent les projets collectifs, le programme Erasmus et les organisations telles que le Bureau Des Étudiants.
Notre équipe a le plaisir de vous présenter ce nouveau numéro et espère vous avoir apporté des informations qui vous guideront dans votre orientation et votre choix de parcours profession-nel.
Nous souhaitons adresser nos remerciements à Jean-Luc PREVOT directeur de l’IUP Fi-nance, Muriel MICHEL-CLUPOT directrice adjointe, Christel DIEHL directrice des études L3, Fa-brice TENETTE responsable administratif, Laetitia LOETSCHER à la scolarité des DU, ainsi que Valérie HUMBERTCLAUDE à la scolarité Licences et Masters, pour leur implication dans le projet et leur aide qui nous a été précieuse.
Nous remercions également nos responsables de formation : Philippe FENOGLIO, Bruno LOVAT, Afef BOUGHANMI, Fréderic STASIAK et Christian GREGOIRE. Merci également à la Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne, BNP Paribas, Caisse d’Epargne Lorraine Champagne-Ardenne, Crédit Agricole de Lorraine et Société Générale dont le soutien a rendu possible la conception du journal.
Merci à tous les participants pour leurs interviews : Nicolas ISIDORE, Nicolas LAMBERT, et Thierry RAJKOVIC, ainsi que tous les actuels et anciens Iupistes : Mathilde ALLIOTTE, Martina ARSOVSKA, Raphaël BEAU, Jérémy CAMPAGNA, Quentin CIQUET, Thomas COLOM, Ina DONI, Thi-bault FOURMANN, Laurine GIROTTO, Isabelle GOMEZ, Pierre-Adrien HECKLER, Denizcan KARA, Marine MAIGRAT, Thibault MARCHAL, Antoine RENAUX, Lucie TROCCAZ et Jérémy TROIAN.
Pour finir, nous tenons particulièrement à remercier Yvonne DEPREZ en charge du gra-phisme du journal pour son travail, sa créativité et son professionnalisme.
— Tous nos vœux de réussite aux étudiants diplômés dans leur future carrière, et encore une fois, félicitations à eux ! —
R E M E R C I E M E N T S