JJ Mois Année Les conséquences 1 La crise et ses impacts.

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JJ Mois Année Les conséquences 1 La crise et ses impacts

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JJ Mois Année

Les conséquences

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La crise et ses impacts

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Sommaire

Les raisons de la crise (rappel)

L’impact sur « l’économie réelle »

L’impact sur les acteurs financiers

L’impact au sein de l’entreprise

…et maintenant ?

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JJ Mois Année

VINGT ANS, DE CRISES EN CRISES

2003

Guerre du Golfe

2007 / 2008

subprimes

Krach hedge funds ?

11 septembre 2001

20012000

Eclatement bulle internet

1998

Crise Russe

Effondrement LTCM

Scandales Enron, WoldCom,…

1995

Faillite Barings

1994

Crise obligataire US

1987

Krach boursier

1989 1991

Crise du Golfe

Crise MexiqueCrise Amérique latine

1999

Crise Brésil

1997

Crise Asie

2002

Faillite CL

Crise Argentine

Affaire Maxwell

Récession Japon

Crise des CE US

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JJ Mois Année

Part de la finance v/v « économie réelle »(en milliards de dollars / jour)

0

500

1000

1500

2000

2500

3000

3500

4000

par jour

Commerceinternational

PIB mondial

Marchés boursiers

Marché deschanges

Produits dérivés

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Une crise systémique mondiale, d’ampleur historique

« La crise » préexistait ! (chômage de masse et exclusions, déficits budgétaires, inflation, crise alimentaire / énergétique / écologique…)

La faute aux pauvres : défaillances des détenteurs « sub-prime » de crédits immobiliers aux USA (marché de 1000 milliards de dollars)

Chute brutale de la valeur des RMBS et autres CDOs bourrés de sub-prime

Dépréciation de la valeur des actifs liés au sub-prime des investisseurs et des banques et provisions ; chute des capitaux propres

Crise de solvabilité ; faillites en cascades (Leyman Brothers…)

Krach boursier

Crise de confiance crise de liquidité

Credit crunch crise économique

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EQUITY

MEZZ

AAA

RMBS Tranches de CDO

BBB

EQUITY

CDO- Collateralized Debt Obligations

Actif Passif

Mécanisme de contagion

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Actif

Prêteur (souvent avec intervention d’un courtier)

Prêts

Passif

Portefeuille de Titres Hypothécaires

Portage

Actif PassifCREDIT

MARCHÉ

Investissements en CDO

Ban

qu

es

Ban

qu

es d

e fi

nan

cem

en

t e

t asset m

an

ag

ers

Prêt

Lignes de Crédit

Investissements en Obligations

AAA

A

BBB

EQUITY

RMBS – Residential Mortgage Back Securities

Portefeuille de Titres Hypothécaires

Actif Passif

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Les 3 coupables : cupidité + irresponsabilité + incompétence Coût du loyer de l’argent quasi-nul (merci Mr. Greenspan !)

Inondations de liquidités

USA, le trou noir : déficit commercial (720 Md$ = + 6 % du PIB), dette publique (10 000 Md$ = 70 % PIB), augmentation des inégalités de revenus, endettement fou (320 % du PIB !)

Spéculation et bulle immobilière ; sub-primes : irresponsabilité des courtiers de crédits immobiliers

Opacité de la titrisation

Absence de régulation mondiale

Ventes à découvert et effet de levier

Nocivité du système des rémunérations folles

Défaillance des agences de notation

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Ce qui va déterminer l’ampleur de la récession (1/2)

L’intensité du « soft » (?) credit crunch (sélectivité, hausse des taux clients)

La profondeur des crises de l’immobilier résidentiel La sortie de crise ne pourra s’amorcer qu’avec la stabilisation des prix de

l’immobilier américain, qui seule permettra d’évaluer les pertes 2 M logements saisis en 2007, 5 M (?) en 2008, …12 M foyers surendettés UK ! Espagne ! (en France : enjeu de 1 point de PIB à perdre)

Les comportements des entreprises et des ménages Tassement net de l’investissement productif Dans un climat anxiogène, certains ménages vont augmenter leur taux d’épargne

(comme en 1992-93), d’autres vont devoir croquer leurs noisettes

L’efficacité et la durabilité de la relance keynésienne

Limite de la hausse des dettes publiques Et arbitrage contre les programmes d’aide sociale

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Ce qui va déterminer l’ampleur de la récession (2/2)

L’ampleur du ralentissement économique dans les pays émergents Chute des exportations

D’autres crises à venir ? Alt-A mortgages / Adjustable Rate Mortgage (1000 Md $) ; hedge funds ; collectivité locales ; crédits consommation ?

L’ampleur et la durée de la baisse du prix du pétrole et des matières premières (retour à une inflation plus faible ?)

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2 scénarios : Optimiste : 0 à 0,5 % de croissance pour 2009, puis redécollage progressif

Pessimiste : un cycle récessif plus long (au moins jusqu’à fin 2010 voire au delà ?)

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L’impact sur « l’économie réelle » Fort ralentissement voire gel des projets professionnels (créations

d’entreprises, investissements des PME,…) et personnels (acquisitions immobilières, déménagements, changements de situations, naissances)

Défaillances d’entreprises (+ 17 % sur T3) : 53 000 en France en 2008

Plans de licenciement : banquiers, seniors, travailleurs les moins qualifiés…

Recrudescence du chômage (1 point de PIB = 300 000 emplois en France), + 20 M de chômeurs en occident

Le secteurs les plus touchés : automobile (dont équipementiers, concessionnaires..), BTP et immobilier, matières premières, textile, restauration, voyages, transports, tourisme …

Les ménages les plus touchés : les travailleurs pauvres

Environnement : la diminution mécanique des émissions de CO2 va retarder les décisions structurelles

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Un espoir : on n’est pas vraiment comme en 1929

Les leçons de la Grande Dépression sont connues Ben Bernanke est un spécialiste de la période

Les banques centrales injectent massivement des liquidités dans le système bancaire

Les pouvoirs publics, plus puissants, soutiennent les banques et garantissent les dépôts et sont prêts à faire jouer les stabilisateurs automatiques (en dépassant les 3% de

déficit public)

Il n’y a pas d’entraves au commerce international, aux mouvements de capitaux, pas de dévaluations compétitives

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Impacts géopolitiques

Monde arabe : baisse des transferts d’argent des émigrés, baisse de l’aide étrangère et des IDE (surtout si baisse du pétrole), aggravation du chômage, fléchissement du commerce et du tourisme, inflation généralisée si hausse du pétrole

Russie : baisse de la manne énergétique, écroulement du rouble, fuite des capitaux des oligarques

Chine : baisse des exportations

Etats-Unis : affaiblissement du leadership

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Tentations nationalistes

Tensions géopolitiques

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L’impact sur les banques (1/4)

Le système bancaire français est considéré comme le moins fragile Il ne s’est pas livré aux mêmes excès (règlementation protectrice)

Le modèle de « banque universelle » dispose d’atouts Il ne repose pas que sur les prêts mais aussi sur les dépôts Il produit des synergies et permet le partage des clients et le cross-selling Un équilibre entre les différentes activités, entre les pays

Renforcement de la sécurité et du contrôle des risques Rééquilibrage des relations entre les banques et leurs clients

Les revenus traditionnels des banques vont souffrir du ralentissement Même si l’augmentation du coût du risque sera compensée par l’augmentation

des marges Et que des opportunités s’ouvrent sur des marchés ou des économies moins

touchés

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L’impact sur les banques (2/4)

L’interventionnisme musclé des autorités va changer les règles du jeu Injection de liquidités, garanties, rachats d’actifs toxiques, nationalisations,

financements directs d’entreprises …

Des changements de réglementation à venir

Impact d’image

La crise va être source d’opportunités pour les banques survivantes L’accès à la liquidité départagera les gagnants et les perdants à court terme En croissance organique car le nombre d’acteurs va se réduire Des opportunités d’acquisitions dans les prochains mois

Certains modèles vont disparaître Les banques d’investissement aux Etats-Unis Les banques totalement dépendantes des financements de marché

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L’impact sur les banques (3/4)

Les modèles de valorisation des banques vont changer

Le ROE sera complété par d’autres critères : La qualité du capital et de l’actionnariat L’accès à la liquidité La transparence de la valorisation des actifs La stratégie et la vision de long terme des banques

Les agences de notation devraient retrouver un rôle plus modeste

Changement des règles comptables (abandon définitif de la fair value ?)

Le modèle « originate to distribute » est remis en cause Cependant la titrisation reprendra peu à peu sur des modèles plus sains

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L’impact sur les banques (4/4)

Qui seront les gagnants et les perdants ?

Quelques méga-banques vont conforter leur position aux Etats-Unis JP Morgan, Bank of America Citigroup ?

Les banques japonaises sont dans une situation plus solide Elles ont été plus prudentes sur les opérations de subrimes et de monolines

En Europe, les changements s’amorcent On connaît déjà les premiers perdants : Fortis, RBS, Natixis, Dexia, Unicredit Des méga-banques sont en voie d’apparition : Santander, HSBC, BNPP Certaines autres banques sont bien placées pour rejoindre le camp des gagnants:

BBVA, UBS ?, Deutsche Bank ?, Société Générale ?….

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L’impact au sein de l’entreprise

Gel des salaires, pression sur les fournisseurs et réduction des FG non stratégiques

Recentrage sur les cœurs de métiers et allègement des actifs non stratégiques

Accent mis sur l’efficacité opérationnelle via l’optimisation des processus

…. au détriment de la satisfaction clientèle

….et de l’innovation à cause de l’incertitude, de la prise de risque et de la fonte des capitaux

Stress, démoralisation, démotivation, dépressions…du personnel à gérer

Les enjeux environnementaux risquent d’être relégués à un plan subalterne (hors impacts directs sur FG)

Prime à l’agilité, à la réactivité et à la flexibilité

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La crise : une formidable opportunité ?

Rebâtir le système économique et financier dans le sens du développement durable

Remettre à plat les règles et les outils de gouvernance (transparence, équité de traitement des parties prenantes,…)

Valoriser la coopération sur la compétition, la modération sur le gaspillage…

… et le Qualitatif sur le quantitatif

Développer les nouvelles clean technologies

Déployer l’éthique dans l’entreprise via l’exemplarité des dirigeants

… pour un monde de responsabilité, plus solidaire et plus « vert »

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… Une utopie ?

ou bien…

… « Yes, we can ! »

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