Jean-Jacques...

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1 La Gazette de LAHOSSE Journal de l’association Le Pin Franc Numéro 6 Septembre 2008 Éditorial… Éditorial… Éditorial… Éditorial… La liste des maisons, commencée à l’ouest par Menaude se termine à l’est par Clauzon. Vous n’y avez pas trouvé la votre ? Il peut s’agir d’une erreur - un nom peut s’être « évanoui » - dans ce cas, contactez-nous. Ou alors c’est que votre maison a été construite après 1793.Dans le prochain numéro nous les signalerons, ainsi que celles qui ont disparu. Jean-Jacques ARRIBEHAUTE. Comme dans chaque village de France un Monument aux Morts a été édifié dans notre commune après la guerre de 14-18. Vingt-deux noms y figurent : vingt morts pour la seule « grande guerre ». Chaque 11 novembre, la municipalité honore leur mémoire en déposant une gerbe au pied du monument. Nous avons entrepris des recherches pour retrouver qui ils étaient, tant que leur souvenir demeure vivant dans la mémoire de leurs descendants ou de ceux qui en ont entendu parler. Les maisons de Lahosse Les maisons de Lahosse Les maisons de Lahosse Les maisons de Lahosse Toponymes (suite) MENAUDINE 1717. L’occupant est resté le même (Bosjean) pendant plusieurs générations. A rapprocher de « Menaude ». LESSALLE 1729. « sale » , maison importante. La liste indique la présence d’une autre maison dans la même zone: « PE DE SAINT JOUAN » (1672) ou « TRUQUECHIC » demeure de la famille du notaire, alliée aux Farthouat, habitants de la maison voisine. Le nom « Pé de Saint Jouan » indiquerait la limite des propriétés de l’abbaye. Une prairie dite « de Truquechic » est mentionnée dans le testament de Sophie de Foix-Candale. FARTHOUAT 1776. Habitée par les Farthouat. Elle présente les caractéristiques d’une maison capcazalière. LANGLES Également « Langlois ». 1648. Baptême, dans la chapelle. Probablement un domaine donné à un soldat sous l’ancien régime (comme Germa, Dauphin, Lefrance). Actuellement : FOSSAT, du nom des habitants. Pierre Fossat est devenu maire de Lahosse en 1813. PAILLAS Aussi : Peylas. « pailhoussous » : toit de chaume. 1637 LOUSTAOU « oustaou », maison. 1726. Métairie dont le locataire a changé très souvent. GERMA 1643. Terre donnée à un soldat. Vendue par Jean de Sepz en 1736 à Louise de Lauret (habitante de Lessalle ?). (Minutes de Me Devergeron).

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La Gazette de LAHOSSE Journal de l’association Le Pin Franc

Numéro 6 Septembre 2008

Éditorial…Éditorial…Éditorial…Éditorial…

La liste des maisons, commencée à l’ouest par Menaude se termine à l’est par Clauzon. Vous n’y avez pas trouvé la votre ?

Il peut s’agir d’une erreur - un nom peut s’être « évanoui » - dans ce cas, contactez-nous. Ou alors c’est que votre maison a été construite après 1793.Dans le prochain numéro nous les signalerons, ainsi que celles qui ont disparu.

Jean-Jacques ARRIBEHAUTE.

Comme dans chaque village de France un Monument aux Morts a été édifié dans notre commune après la guerre de 14-18. Vingt-deux noms y figurent : vingt morts pour la seule « grande guerre ».

Chaque 11 novembre, la municipalité honore leur mémoire en déposant une gerbe au pied du monument.

Nous avons entrepris des recherches pour retrouver qui ils étaient, tant que leur souvenir demeure vivant dans la mémoire de leurs descendants ou de ceux qui en ont entendu parler.

Les maisons de LahosseLes maisons de LahosseLes maisons de LahosseLes maisons de Lahosse Toponymes (suite)

MENAUDINE

1717. L’occupant est resté le même (Bosjean) pendant plusieurs générations. A rapprocher de « Menaude ».

LESSALLE 1729. « sale » , maison importante. La liste indique la présence d’une autre maison dans la même zone: « PE DE SAINT JOUAN » (1672) ou « TRUQUECHIC » demeure de la famille du notaire, alliée aux Farthouat, habitants de la maison voisine. Le nom « Pé de Saint Jouan » indiquerait la limite des propriétés de l’abbaye. Une prairie dite « de Truquechic » est mentionnée dans le testament de Sophie de Foix-Candale.

FARTHOUAT 1776. Habitée par les Farthouat. Elle présente les caractéristiques d’une maison capcazalière.

LANGLES

Également « Langlois ». 1648. Baptême, dans la chapelle. Probablement un domaine donné à un soldat sous l’ancien régime (comme Germa, Dauphin, Lefrance). Actuellement : FOSSAT, du nom des habitants. Pierre Fossat est devenu maire de Lahosse en 1813.

PAILLAS Aussi : Peylas. « pailhoussous » : toit de chaume. 1637

LOUSTAOU « oustaou », maison. 1726. Métairie dont le locataire a changé très souvent.

GERMA 1643. Terre donnée à un soldat. Vendue par Jean de Sepz en 1736 à Louise de Lauret (habitante de Lessalle ?). (Minutes de Me Devergeron).

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YOCKS

1649. mariage. Yocks. Serait dérivé du prénom Jacques.

BROUSTIC

Lieu couvert de pousses d’arbres. 1711. Demeure de la famille Saint Martin qui a fourni plusieurs instituteurs. A côté se trouvait CLERCQ, maison qui vient d’être démolie et remplacée par une nouvelle construction en bord de route.

CHRESTIAN

1643. Ce toponyme indique la possible présence d’une léproserie ou de cagots au Moyen Age. C’est le quartier du MAS qui aurait été décimé par une épidémie et dont les habitants auraient été enterrés dans une fosse, d’après une versions de la légende. Une personne nous a dit : « Autrefois, le village était là, dit-on.»

LEBORDE

1672. « borde », grange, bergerie. (Auparavant : Lefrance).

COUDANNE

« coudon » petit morceau de terre de forme allongée. Déjà habitée par Jean de Saubadu en 1739.

MAS

Domaine, demeure. Mas de Haut et Mas de Bas. Demeure de Daraignez (charpentier) mentionné en 1773 pour avoir confectionné une roue et un volant pour le moulin de Lourquen.

TREÏTIN

« treitar », défricher. 1695 pour un baptême. « Le 12 janvier a été baptisé Jean, en naissant, à cause du danger imminent de mort,fils de Pierre Dubitout et de Marie sa femme demeurant à la métairie du TREITIN. Les sacrements de l’église ne pouvant lui être suppliés étant décédé comme on l’y portait

LAPARIBENCE (LAPARDINENCE)

1642. Aujourd’hui VIELLOTTE car demeure de la famille de ce nom. Au décès de Jean Viellotte, en 1736, sa veuve achète un emplacement pour qu’il soit enterré dans l’église. Il était procureur juridictionnel.

FUGUET

1701. Il y avait deux Fuguet (de bas et de haut).En 1740 un charpentier habitait Fuguet de haut. Au cours du XIXe siècle on y trouvait un débit de boissons.

CAPDOUBOSCQ

1748. Deux maisons : de haut et de bas. Le nom nous indique qu’il s’agit d’habitations en bordure de forêt.

LA THUILLIERE

1730. La tuilerie du Clauzon. (« Latéoulère » actuellement)

Il existait une autre tuilerie (celle du Loumaing près de Caousse). Les tuiliers étaient généralement basques.

CLAUZON

Le moulin. La liste des habitants comporte le meunier, sa femme et 5 personnes de sexe masculin (aucun n’a le même patronyme) âgés de 9 à 25 ans.

Rallye…Rallye…Rallye…Rallye… Les enfants :

Le samedi 19 juillet nous avons joués à la chasse aux trésors.Nous avons formés 2 équipes(a et b).L'équipe B a gagné.L'aprés-midi s'est terminé par un goûter et surtout à boire.Nous avons passés une superbe aprée-midi et nous avons bien rigolés.

Et les adultes ?

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Nos traditions…Nos traditions…Nos traditions…Nos traditions…

Ne nous faisons pas d’illusions, d’ici deux ou trois générations tout le tissu rural aura changé.

Il n’y aura plus de témoins du passé, comme de cette tradition aujourd'hui disparue qui a survécu jusqu’aux années 1975-1980.

L’avant-veille de Noël les enfants scolarisés en primaire allaient dans les maisons où il y avait eu une naissance dans l’année.

Ils chantaient à tue-tête la chanson du pique-Ho ! En échange on leur présentait le bébé puis ils recevaient une orange, un sucre d’orge, des bonbons,une poignée de châtaignes, un gâteau.

Pour les enfants qui avaient la permission de leurs parents : un cortège se formait, grands, petits et ils pouvaient parcourir la commune les années où il y avait eu plusieurs naissances …

Qui connaît et se souvient de ce chant ? Pique-Ho, pique-taille, pique-ho, pique-taille, donne l’aumône à la canaille, pique-Ho-Ho-Ho !!

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Cette année, les enfants auraient fort à faire pour visiter toutes les maisons. A ce jour, six enfants sont nés en 2008 : quatre au nouveau bourg, mais pour les autres il leur faudrait parcourir quelques kilomètres. Pas à pied, bien évidemment !

Mathis CAPDEVILLEMathis CAPDEVILLEMathis CAPDEVILLEMathis CAPDEVILLE

Le 24 janvier

Emma CASTETSEmma CASTETSEmma CASTETSEmma CASTETS

le 27 mars

Hugo BARROUILHET Hugo BARROUILHET Hugo BARROUILHET Hugo BARROUILHET le 19 juillet.

Clémentine DAVERAT Clémentine DAVERAT Clémentine DAVERAT Clémentine DAVERAT

le 15 avril

Anthony CEYTE Anthony CEYTE Anthony CEYTE Anthony CEYTE

le 2 mai. Tom BOURGOIS Tom BOURGOIS Tom BOURGOIS Tom BOURGOIS

le 24 mars

A propos des noms de maisons …A propos des noms de maisons …A propos des noms de maisons …A propos des noms de maisons …

Nous avons vu apparaître des panonceaux à chaque départ de route et chaque maison dispose maintenant d’un numéro.

Les avantages sont sans doute indéniables – un GPS conduira désormais vos invités ou vos clients à votre porte au lieu de les abandonner au niveau des salles municipales en s’obstinant à affirmer : « Vous êtes arrivé. »

Grâce au choix qui a été fait pour le nom des routes certains toponymes sont en quelque sorte conservés.

Mais pourquoi ne pas avoir appelé cette route « ROUTE DE SAINT-JOUAN » vu qu’elle y conduit, ou « ROUTE DES ECOLES ?

Ici, c’était la « PLACE DE LA COURSE ».

Dans un prochain numéro de La Gazette nous nous efforcerons de publier une carte des routes et chemins du village avec leur nom.

Ainsi vous pourrez découvrir le village et mesurer les distances parcourues puisque le numéro attribué à chaque maison indique la distance qui vous reste à parcourir pour atteindre la voie principale d’où part la route.

Le dimanche 28 septembre Le dimanche 28 septembre Le dimanche 28 septembre Le dimanche 28 septembre un Rando Challenge est organisé à MUGRON par le club de marche « Los Caminayres ». C’est un peu comme notre « rallye ». Les équipes marchent d’un point à l’autre tout en répondant à des questions. Les gagnants remportent une coupe. Et cela permet aux participants de découvrir le village. Et de marcher tout en s’amusant. Pour des précisions consulter l’affichage en cours.

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Où se trouvait l’écoleOù se trouvait l’écoleOù se trouvait l’écoleOù se trouvait l’école ? ? ? ? Il n’y a pas bien longtemps dans le bâtiment rose, sur votre droite, en descendant vers le cimetière. Mais depuis quelle époque ?

Car les divers documents indiquent l’existence d’une école à Lahosse dès 1670.

A l’origine l’école se trouvait dans un local attenant à l’église. (Dans de nombreux villages c’est le clocher qui hébergeait la salle de classe).

De 1782 à 1794, elle fut transférée dans les locaux du Grand Preuilhé, le « Presbytère » d’aujourd’hui, donné à la commune en 1782 par l’abbé LARROCQUE.

A partir de 1794, suite à l’acquisition du Grand Preuilhé par Dartigoeyte, l’école fut à nouveau installée dans le local attenant à l’église.

Et ce jusqu’en 1829, date à laquelle la commune récupère le Grand Preuilhé après le décès de Sophie de Foix-Candale.

L’école est alors placée dans la « Maison Neuve », la « maison commune » récemment construite (sur l’emplacement actuel de l’école) mais dans laquelle il avait fallu loger le curé.

Jusqu’en 1873 l’école est mixte – une cloison « amovible » est installée en 1845.

En 1873 la commune se trouve dans l’obligation (légale) d’installer une école spéciale pour les filles. Finie la mixité ! La municipalité accepte de transférer l’école des garçons « dans la maison du sieur Saint-Martin », située au bourg, où lui-même réside. Bien pratique pour l’instituteur, car n’oublions pas que les routes actuelles n’étaient que des chemins, toujours en mauvais état, et ce dernier n’était plus tout jeune.

En 1880 l’instituteur Paul Saint-Martin prend sa retraite et la municipalité est confrontée à un nouveau problème : l’académie a nommé un couple d’instituteurs et la maison commune est bien trop petite. C’est sans doute à cette époque que l’école de filles est établie au bourg. (Une personne du village, âgée de 85 ans, se souvient que, du temps de sa grand-mère, l’école était là. Mademoiselle Cabé, plus âgée, vous dira que sa grand-mère avait Paul Saint-Martin comme instituteur).

Alors la maison commune est agrandie, pour devenir le bâtiment actuel, construit vers 1898. Deux salles de classe sont prévues. La salle de mairie, à laquelle on accède par le logement de l’instituteur, sera installée à l’étage. En 1920 la municipalité décide la construction d’un escalier extérieur – aérien ! En 1924 l’école redevient mixte.

Édité et imprimé par l’association « Le Pin Franc »

Mairie 40250 LAHOSSE

Responsable de publication : J-J. ARRIBEHAUTE.

Dépôt légal à parution.

N° ISSN 1957 – 455X Quel bâtiment aujourd’hui disparu le dessinateur a-t-il tenté de représenter ?

Connaissez Connaissez Connaissez Connaissez----vous le village ?vous le village ?vous le village ?vous le village ?

Nous recherchons …Nous recherchons …Nous recherchons …Nous recherchons …

Une photographie de l’intérieur de l’ancienne église.

Si quelqu’un la possède et accepte de nous la communiquer afin que nous puissions la reproduire merci de bien vouloir nous le faire savoir.

Et nous aimerions aussi avoir des explications concernant les circonstances dans lesquelles cette photo a été prise.

Merci.