La Porte du Hainautn°6 • janvier 2004

L e m a g a z i n e d e l a c o m m u n a u t é d ’ a g g l o m é r a t i o n

Le Cyberbus

La technologie numérique à votre porte 14-15

Projet de Territoire : La Porte du Hainaut affiche ses ambitions (p. 4-6)Economie : Coup de chapeau aux entreprises de l’agglo (p. 8-9)Culture : Jacques Bonnaffé vous invite au Banquet du vélo (p. 18-19)

sommaire

Zoom12-13

Découvrir Trith-Saint-Léger> Trith, reine des villes fleuries> De Pont-de-Trith à Trith-Saint-Léger

Dossier4-6

Projet de territoire : La Porte du Hainaut affiche ses ambitions> Le conseil de développement> 3 questions à René Carpentier> Sondage : de l’espoir et des attentes

Economie7-10

“Porte du Hainaut développement” pour entreprendre,accompagner, fédérer et animer

Coup de chapeau aux entreprises de l’agglo

En bref...

En bref16-17

Le conseil communautaire a voté pour vous

Culture18-19

Jacques Bonnaffé vous invite au Banquet du vélo

Sports22-23

Les rendez-vous sportifs internationaux> Meeting international de natation> 45e édition du Grand Prix de Denain> Course cycliste Paris-Roubaix> Superprestige

Succès pour le Pass’Handball

Le lycée (toujours) dans la course

Temps forts11

La Communauté d’agglomération en images

La Porte du Hainautconsulte et affiche ses ambitionsLe projet de territoire adopté par le Conseilcommunautaire le 15 décembre est l’expres-sion d’une ambition partagée par tous lesacteurs de La Porte du Hainaut. Il est en effetle fruit d’une large concertation menée,directement ou par sondage, auprès desélus, des habitants, des associations, desentreprises et du conseil de développement.La contribution de chacun a enrichi ce docu-ment porteur de notre avenir commun.

(à lire en pages 4 à 6)

Magazine de la Communauté d’agglomérationde La Porte du HainautSite minier de Wallers-Arenberg - BP 59 - 59135 WallersTél. : 03 27 09 00 93 - Fax : 03 27 21 09 03contact@agglo-porteduhainaut.frwww.agglo-porteduhainaut.frDirecteur de la publication : Pierre DEMESSINERédaction : Delphine WATIEZConception - réalisation : BR Consultants (03 20 06 25 25)Diffusion : 65 000 exemplairesISSN n°1633-0110 - dépôt légal janvier 2004

Histoire20-21

André Robert, le créateur amoureux de son art> L’épopée des fléchettes> Le musée en préparation

Agglo branchée14-15

Le cyberbus : la technologie numérique à votre porte

La communauté d’agglomération en ligne

Une association pour développer le numérique

Dossier

Ph. Jacques Morell/Corbis SygmaPh

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hote

La Porte du Hainautse présente au seuilde cette nouvelleannée en ayantfranchi les étapes

décisives qui lui permettent deremplir ses missions immédiateset d’envisager le futur avec lasérénité de ceux qui savent oùils vont, même s’il nous fautaffronter les obstacles posés surnotre parcours par les choix deceux qui ne mettent pas, commenous, “l’humain” au cœur desdécisions.

Dotée d’un projet pour l’avenir -le projet de territoire -, entouréed’un conseil de développement,d’une agence de développementéconomique, d’un plan locald’insertion par l’économique,d’un office de tourisme inter-communal et de nombreux

partenaires, notre communautéd’agglomération va poursuivreson action en faveur de la créa-tion d’emploi, de l’insertion, dela jeunesse, du cadre de vie et dela promotion de son territoire.

Certes, La Porte du Hainaut n’apas encore atteint sa pleine ma-turité, mais elle est identifiéecomme un gage d’avenir par seshabitants. Cette confiance con-fère une légitimité certaine à l’ac-tion entreprise depuis trois ans ;elle a aussi fait naître des attentesque nous nous attachons à nepas décevoir, dans la limite denos compétences.

Dans les communes de La PorteHainaut, l’année 2004 sera mar-quée par l’aménagement de zo-nes d’activités, par l’arrivée duCyberbus, par la construction

des premiers plateaux sportifs,par le développement de la lec-ture publique, par un Festival del’eau aux couleurs de l’Amériquedu sud… Partenaire de Lille 2004 capi-tale européenne de la culture,notre communauté d’agglomé-ration proposera aussi plusieursspectacles de grande qualité,ouverts à tous.

Je vous présente tous mes vœuxde réussite et de bonheur pourcette année qui commence.

édito

Président de la communauté

d’agglomération de

La Porte du Hainaut

Alain Bocquet,

Bonne année à tous !

Projet de territoire

La Porte du Hainaut afficheLe projet de terri-toire, adopté par

notre commu-nauté d’agglo-

mération le15 décembre, est

l’expression d’uneambition com-mune, issue et

portée par tous lesacteurs de notre

territoire. Il définit cinq

objectifs et esquis-se les grands axes

de travail à mettreen œuvre pour

les atteindre.

Quel avenir pour La Porte duHainaut et ses habitants ? Quevoulons-nous faire de ce terri-toire ? Comment valoriser sesatouts ? Comment assurer lesemplois de demain ? Quelsservices pour les habitants ? Quefaut-il mettre en œuvre pourconduire tous nos enfants vers laréussite ? Par quel chemin y arri-verons-nous : la lecture publique,la culture, le sport ? Pour attirer desinvestisseurs et des entrepreneurs,est-ce suffisant de construire deszones d’activités ? Ne faut-il pasaussi rendre le cadre de vie encoreplus agréable ? Toutes ces ques-tions et bien d’autres ont été aucœur de la réflexion et de la concer-

tation menées pour écrire le Projetde territoire de notre communautéd’agglomération, qui n’est autre quela formalisation d’un projet politiquecommun.

Au sein du “groupe prospec-tive”, des élus, des acteurséconomiques, associatifs,institutionnels, ont débattu deleurs visions de l’avenir et fait

des propositions. Parallèlement,un sondage réalisé directementauprès des habitants a permis decerner plus finement leurs attentes.Nourri de ces apports, un docu-ment rédigé a été transmis auConseil de développement ainsiqu’à tous les habitants pour quechacun puisse apporter ses re-marques et ses propositions. C’estdonc un Projet de territoire fédé-rateur et porteur d’une ambitionpartagée que les élus communau-taires ont adopté le 15 décembre.

Solidarité, emploi,rayonnement duterritoire, cadre de vie et jeunesseBasée sur les besoins des habitantset des communes, sur l’histoire régio-nale, le savoir-faire industriel, sur lepatrimoine naturel et architectural,sur la situation géographique aussi,la concertation a fait émerger cinqgrands objectifs. Ambitieux mais pasutopiques, ces cinq points constituentles grands chapitres du Projet de terri-toire de La Porte du Hainaut, les axesde travail pour les années à venir.

A noterL’intégralité du Projet de terri-toire est consultable sur le siteinternet de La Porte du Hainaut (www.agglo-porteduhainaut.fr).Il vous sera envoyé sur simpledemande au 03 27 09 92 24, parfax au 03 27 09 92 60 ou par mail :projetdeterritoire@agglo-porteduhainaut.fr

Une synthèse du projet de territoire aété distribuée dans tous les foyers deLa Porte du Hainaut pour que chacunpuisse y contribuer. Aujourd’hui et àl’avenir, vous pouvez transmettre vospropositions au conseil de dévelop-pement.

Un Conseil de développement pouralimenter la réflexion des élus

On l’appelle “Conseil de développement ", on pourrait aussi bien lanommer “L’expression de la société civile”. Elle ? C’est l’assembléemise en place par La Porte duHainaut pour permettre auxacteurs du territoire de porterla parole des citoyens, deconfronter leurs idées et de lestransmettre aux élus pouréclairer les décisions qui enga-gent l’avenir de notre commu-nauté d’agglomération. LeConseil rassemble 84 membresissus du monde économique,des associations et des institu-tions ainsi que des personna-lités qualifiées comme JeanStablinski, Cécile Nowak ouJacques Bonnaffé, plus dixpersonnes issues des intercom-munalités voisines.

Dossi

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En bref, nous voulons :• Un territoire solidaire pour com-

battre les exclusions, atténuer lesinégalités entre les communes,garantir à tous les habitants lesmêmes services publics. Pour cela,il faut ramener à l’emploi ceux quien sont le plus éloignés, proposerà tous un logement décent, réno-ver les centre- villes et les quartiers,refuser le repli sur soi...

• Un développement économiquegénérateur d’emplois et de pro-grès social. Pour favoriser ledéveloppement des entreprisesexistantes, assurer la pérennisa-tion des emplois et favoriser denouvelles implantations, il faudradémarcher les investisseurs, amé-nager de nouvelles zones d’acti-vités, mais aussi améliorer lesaccès routiers et autoroutiers,mettre en place des formationspour que les emplois créés béné-ficient aux habitants, en particulieraux jeunes…

• Faire rayonner notre aggloméra-tion pour qu’elle devienne une

destination touristique reconnue.Les forêts domaniales, les réservesnaturelles, les parcs de loisirs, lepatrimoine architectural, les coursd’eau, les eaux thermales et miné-rales, etc., sont autant d’atoutsque nous devons utiliser et faireconnaître, pour développer les acti-vités touristiques, fluviales notam-ment, et faire émerger un véritabletourisme de santé et de bien-être.

• Une agglomération où il fait bonvivre. Pour vivre bien, il faut avoirun emploi certes, mais aussi évo-luer dans un cadre de vie agréable,

disposer des services publics né-cessaires et accéder aux activitéssportives ou culturelles. Autant de

domaines dans lesquels la commu-nauté d’agglomération entendrester active.

• Assurer l’avenir de la jeunesseLes moins de 25 ans représen-tent un tiers de la population. Ilssont porteurs de dynamisme etde potentialités. La Porte duHainaut se doit de tout mettre enœuvre pour leur permettre detravailler, de s’installer, de bienvivre sur le territoire et leur donnerl’envie de s’y investir.

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Trois questions à René Carpentier,président du Conseil de développement

Pour lui ouvrir le chemin de la réus-site, La Porte du Hainaut va pour-suivre son action en faveur de lajeunesse.

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ses ambitions

Le Festival de l’eau véhicule uneimage accueillante, festive et soli-daire du territoire qui favorise ledéveloppement des activités touris-tiques. Pourquoi avez-vous accepté

d’entrer dans le Conseil dedéveloppement ? Cette instance me semble impor-tante à plusieurs titres. D’abord, entant qu’individu, ça m’intéresse desavoir ce qui va se passer sur le terri-toire où j’habite et où mes futursdescendants vivront. Ensuite, pourles citoyens que nous sommes, c’estun moyen d’expression et une occa-sion d’apporter nos connaissances.Nous venons tous d’horizons trèsdivers ; c’est la richesse de ce Conseil

de développement, et cela serad’une grande valeur pour l’avenirde La Porte du Hainaut.

Quel rôle doit remplir le Conseilde développement ? Le Conseil a un rôle de propositionet d’alerte des élus. Je trouve quecette relation étroite qui peut existerentre les élus et le monde écono-mique ou associatif grâce à ce typede structure est une très bonnechose. Elle doit permettre d’établirdes échanges fructueux. C’est une

confrontation intéressante pourtous.

Comment allez-vous travail-ler ? Le conseil est d’abord un lieu d’échan-ges. Ils doivent se faire sans barrière,dans le respect des sensibilités des unset des autres. Pour cela, il ne faut pasde procédures trop lourdes. Je nesouhaite pas qu’il y ait de votes à lamajorité par exemple, mais quetoutes les réflexions soient écoutées ettransmises. Je pense que nous travailleronsbeaucoup en groupes thématiques.Il faut aussi que notre appartenanceau conseil de développement soitcompatible avec nos vies et nosemplois du temps respectifs.

René Carpentier préside le Conseilde développement pour un an.

Le 14 novembre, René Carpentier a pris, pour un an, la prési-dence du Conseil de développement de notre communauté d’ag-glomération. Originaire de Trith-Saint-Léger, quinquagénaire,marié et père de trois enfants, René Carpentier réside aujour-d’hui à Flines-lez -Mortagne. Il est directeur commercial, présidel’association d’insertion “Alter égaux” et présidait l’USVA “dutemps de J.P. Papin”. Autant dire que l’homme connaît bien lemonde économique, le milieu associatif et les institutions, lestrois composantes du Conseil de développement.

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Projet de territoire

SONDAGE : de l’espoir et des attentes

Selon le sondageréalisé en octobredernier*, les habi-

tants identifientbien la commu-

nauté d’agglomé-ration qu’ils per-

çoivent comme unélément positif etun gage d’avenir.Ils placent en têtede leurs attentes

l’emploi, la jeu-nesse, le cadre de

vie et la solidarité.Autant d’éléments

repris dans leprojet de terri-

toire.

Trois ans après sa création, deux habi-tants sur trois ont déjà entendu parlerde la communauté d’agglomérationde La Porte du Hainaut et saventqu’elle constitue un regroupementde communes qui ont choisi detravailler ensemble dans l’intérêt deleur population. Les actions qu’ellemène contribuent indéniablement àsa notoriété : le Festival de l’eau estconnu de 80 % des personnes inter-rogées, les animations estivales de68 %, les spectacles organisés dansles communes de 59 %. Et prèsd’une personne sur deux a entenduparler des voyages des jeunes, despatinoires de Noël, du centre d’ini-tiation sportive ou de l’Ec’eau bus. Plus important sans doute, vous êtes90 % à juger que c’est une bonnechose pour votre commune d’ap-partenir à La Porte du Hainaut, sansdoute en partie parce que troispersonnes sur quatre estiment quetoutes les communes, même les pluspetites, sont respectées dans le fonc-tionnement et dans la prise de déci-sion de la communauté. Le fait queles habitants soient plus optimistespour l’avenir de notre communauté(74 %) et de leur commune (73%)que pour eux -mêmes (72 %) ou pour

la France (46%), confirme qu’ilsperçoivent La Porte du Hainaut com-me un gage d’avenir.

L’emploi au cœurdes préoccupations De manière générale, les habitantsde La Porte du Hainaut manifestentun attachement fort au territoire. Pourplus de trois personnes sur quatre,les motifs de satisfactions sont nomb-reux : la collecte des déchets ména-gers (87 % de satisfaits), les écoles,collèges et lycées (82%), l’offre enmatière de soins (80%), les équipe-ments sportifs (79%), la qualité ducadre de vie (77%), les animationset la vie culturelles (75%). Les routes,les commerces et les loisirs conten-

tent aussi une large majorité. En revanche, les attentes sont fortespour l’emploi et l’insertion sociale.A peine plus de la moitié d’entre vousestime que le Valenciennois a entaméun redressement et le chômage resteau cœur des préoccupations : 71%des personnes interrogées estimentprioritaire l’aide aux investissementsdes entreprises qui créent desemplois. De même, vous placez leretour à l’emploi de ceux qui en sontle plus éloignés et le développementéconomique dans le peloton de têtedes enjeux majeurs pour la commu-nauté d’agglomération.

Des choix confortésLes autres enjeux identifiés sont : lapriorité donnée aux jeunes (31%), laprotection de l’environnement (25%)et la solidarité (18%). Interrogés surles atouts à valoriser pour développerle tourisme, les habitants citent la forêtdomaniale de Raismes-St-Amand-Wallers, le site minier d’Arenberg,le tourisme de santé lié à l’eau et leFestival de l’eau. En matière de culture, ils placent entête les actions pour les enfants scola-risés et l’organisation d’animationsdans des communes ou des quar-tiers qui n’ont pas d’équipementsculturels. 62% des habitants jugentprioritaire de développer l’intérêt pourla lecture et le livre. Autant d’axes detravail dans lesquels La Porte duHainaut s’est engagée.Réalisé dans le cadre de la concer-tation préalable à l’écriture du projetde territoire, le sondage conforte doncles choix passés et hiérarchise lespriorités pour l’avenir, à commencerpar l’emploi.

Les habitants placent la création d’em-plois en tête des enjeux majeurs pour lacommunauté d’agglomération.

*Sondage réalisé par téléphone les 17 et18 octobre par l’institut CSA sur un échan-tillon de 800 habitants représentatif de lapopulation de La Porte du Hainaut. L’intégralité des réponses au sondageest disponible sur le site Internet de lacommunauté d’agglomération.

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La Porte du Hainaut créée sans hausse d’impôt

La création de La Porte du Hainaut ne s’est pas accompagnée d’unehausse des impôts locaux, contrairement à ce que 59% des habitantspensent. En effet, notre communauté d’agglomération ne lève aucunimpôt direct sur les ménages. C’est même tout le contraire, puisqu’ellea décidé de fixer à zéro le taux de la taxe d’enlèvement des ordures ména-gères pour que les habitants n’aient plus à la payer. Mais le sondagerévèle qu’à peine plus d’une personne sur quatre s’en est rendue compte.

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L’agence de dévelop-pement économique

de notre communautéd’agglomération s’est

dotée d’un conseild’administration et

d’un bureau lors de sapremière assemblée

générale, le 17 no-vembre. Elle compteparmi ses premiers

adhérents, des parte-naires institutionnels

ainsi qu’un large paneld’entreprises représen-

tatif de notre tissuindustriel et commer-

cial, par la diversitédes activités et le

nombre d’effectifs, lesgrosses unités indus-

trielles côtoyant lesplus petites.

L ’association “Porte du Hainautdéveloppement” est née de lavolonté de notre communauté

d‘agglomération de dynamiser le déve-loppement économique du territoire,pour y favoriser la création d’emplois.Elle rassemble des élus, des chefs d’en-

treprises et les partenaireséconomiques incontourna-bles que sont la chambrede commerce et d’indus-

trie, la chambre des métiers, l’uni-versité, le groupe Hainaut Immobilier,

la Caisse d’épargne et Gaz de France.En partenariat avec les acteurs socio-économiques du territoire, l’agencepropose aux entrepreneurs qui veulents’implanter ou développer leur activité,un accompagnement sur mesure pourfaciliter et préparer leurs projets : véri-table soutien logistique aux porteursde projets, elle aide aussi l’entrepre-neur dans sa recherche d’immobilier,dans sa démarche de financementcomme dans la recherche de subven-tions et de partenaires. Pour les cinq salariés de l’agence, iln’existe pas de grands ou petitsprojets : les grandes unités industrielleset la micro-économie sont les deuxvecteurs indissociables de la créationd’emplois. C’est d’ailleurs à l’initiativede l’agence que notre communautéd’agglomération a initié un partenariatavec Nord Actif, Espace Hainaut, l’Adieet Val Initiatives, quatre structuresengagées dans la micro-économie etl’insertion.

Identifier les besoinspour proposer desservices adaptés

A l’ouvrage depuis six mois, l’équipe del’agence a, entre autres, réalisé un guideexhaustif des aides, dressé un diagnostic

du territoire et, surtout, rencontré 98entreprises dont 45 veulent s’étendreou recherchent des bâtiments sur leterritoire alors que 33 visites concer-nent des créations. Au final, les projetsde ces 98 entreprises pourraient débou-cher sur la création d’environ 220emplois en trois ans. Pour 2004, “Porte du Hainaut déve-loppement” s’est fixé comme objectifde rencontrer 150 entreprises supplé-mentaires et de traiter les problèmessoulevés. L’agence entend également :• rapprocher les acteurs économiques

du territoire, par le biais de petits-déjeuners thématiques notamment,

• proposer des services sur les zonesd’activités,

• travailler sur la mise en place denouvelles filières ou niches d’activité,

• sans oublier d’attirer de nouveauxinvestisseurs, sur un territoire où denombreuses zones d’activités sonten cours d’aménagement.

Contact : Agence de développement

La Passerelle - Rue du CommerceZ.I. du Plouich - 59590 RaismesTél. secrétariat : 03.27.49.85.28

E-mail : agence@agglo-porteduhainaut.fr

Le conseil d’administration et le bureau L’association est composée de trois collèges : les membres fondateurs (lacommunauté d’agglomération et quelques communes), les membres asso-ciés (les partenaires institutionnels - chambres consulaires et université -, laCaisse d’épargne des Pays du Hainaut, GDF, Groupe Hainaut Immobilier) et lesmembres actifs (entreprises privées du territoire).Le conseil d’administration compte 16 membres : six élus représentant lesmembres fondateurs (MM. Bocquet, Montuelle, Jessus, Leroy, Dubus, Louvion),trois membres associés (M. Aldebert, le président de la Chambre de commerceet d’industrie du Valenciennois, M. Dhaussy pour la Chambre des métiers etM. Mas de la Caisse d’Epargne) et sept chefs d’entreprises (M. Dehove desEaux minérales de St-Amand, M. Lepretre de Géodis BM, M. Quenesson deSuperdiet, M. Dailland de SevelNord, M. Malaquin, M. Lebrun de LME et M.Hiollede Hiolle Industries).Le bureau : Le conseil d’administration s’est choisi un président issu des membresfondateurs (M. Bocquet), un vice-président membre actif (M. Hiolle) et un tréso-rier parmi les membres associés (M. Mas). M. Dubus, président de la commis-sion de développement économique de la Porte du Hainaut, est secrétaire.

“Porte du Hainaut développement”

pour entreprendre, accompagner,fédérer et animer

Coup de chapeau

Le 13 novembre aucours du forum

“Entreprendre envalenciennois” orga-nisé à Denain par la

Chambre de Commer-ce et d’Industrie duValenciennois, les

communautés d’agglo-mération et la commu-

nauté de communesde la vallée de la

Scarpe, les candidats àla création d’entrepriseont pu rencontrer tous

les acteurs suscepti-bles de les aiderdans leur projet.

Chaque année, ceforum est aussi l’occa-

sion de mettre envaleur des créateurs ou

repreneurs d’entre-prise. Sur la douzaine

de candidats présentéspar La Porte du

Hainaut, cinq ont éténominés et trois

d’entre eux ont reçuun trophée.

L’Incroyable, vous connaissez ? Ehbien, ces magasins spécialisés dansl’équipement de la maison descen-dent du Bazar de la vaisselle queM.Wilmot avait créé dans son jardinà Maing. En 1981, associé à sa sœuret son beau-frère, André Rucar, ilouvre à Cambrai “L’Incroyable”, enréférence à l’émission de JacquesMartin. L’enseigne s’implante ensuiteà Maubeuge et Valenciennes. En

1996, les trois filles d’An-dréRucar et leurs époux

renforcent l’entre-prise familiale.

Aujourd’hui, la SAS Wilmot Rucar“pèse” dix-huit magasins (12 dans larégion), un entrepôt de 8000 m2, lescamions et le système informatiquede gestion des stocks qui vont avec.Quarante-six salariés travaillent ausiège à Thiant et les magasins em-ploient 285 collaborateurs.

Le choix, la qualité, les prixLe secret de la réussite? “Le choix,la qualité et le prix des produits”. Côtéchoix, pas de doute : 60 nouveautésarrivent au dépôt quotidiennement.Un magasin livré tous les trois joursreçoit donc 200 articles nouveaux parsemaine ! La qualité et le prix, eux,tiennent aux fournisseurs sélection-nés avec soin : “Nous privilégionsles entreprises de la région, nousallons dans les usines voir commentsont fabriqués les produits”. Lacréation d’un service qualité reflèted’ailleurs cette exigence.Forte d’un chiffre d’affaires en hausse

de 8%, l’entreprise entend poursuivreson développement sur le territoirecar “Nous avons un personnel per-formant et bien adapté que nousvoulons garder”. Une école deformation interne va d’ailleurs voir lejour pour offrir aux salariés des forma-tions pointues qui correspondent àleur tâche au sein de l’entreprise. En 2004, L’Incroyable va doubler desurface à Denain alors qu’un magasinouvrira ses portes à La Sentinelle.Parallèlement, Wilmot Rucar se do-tera d’un entrepôt de 15 000 m2

extensible à 30 000m2 sur la zone deLa Bellevue à Denain.

Contact : S.A.S. Wilmot Rucar - ZI n°1

2, rue de Galilée - 59224 Thiant. Tél. : 03 27 21 41 81

Wilmot-Rucar

Grand prix de la CCI

aux entr

Foie gras maison, lucullus de saumon, andouilletteau maroilles, crème brûlée, assiette gourmande…La carte du Clos du Roy réunit avec bonheur une tradi-tion rassurante et l’inspiration de Marc, le fils de lamaison, formé à l’école hôtelière du Touquet. Au-jourd’hui, Anne a remplacé son frère aux fourneaux,avec un égal amour du métier. Secondée par deux cuisi-niers, la jeune femme présente des assiettes aussi biengarnies que joliment décorées. “Ici, nous soignonsd’abord l’assiette, souligne la maîtresse des lieux, samaman, Mme Leroy, le client ne paye pas ledécorum”. De fait, cette table familiale s’est bâtie unesolide réputation grâce à la grande variétéde la carte et des menus ainsi qu’à leursprix (à partir de 9,5 euros en semaine, 15le dimanche). L’atmosphère familiale fait

partie du charme de l’endroit, l’ancienne gare d’Haveluyen l’occurrence. Vingt ans après son ouverture, LeClos du Roy a fidélisé de nombreux salariés pour le

déjeuner et fait salle comble le dimanche. Celavalait bien un coup de chapeau.

Contact : Le Clos du Roy - Ancienne gare d’Haveluy

Tél. 03 27 44 08 81 - Ouvert tous les jours àmidi ainsi que les vendredi et samedi soir

Le Clos du Roy

Le Plaisir dans l’assiette

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eprises de l’agglo

Quand Adeline Giernat ferme son salon, ellen’en a pas pour autant fini avec la coiffure : soirset week-ends, la jeune femme s’entraîne, surdes postiches cette fois. C’est à ce prix quela Denaisienne a gagné sa place dans l’équipede France de coiffure : championne de Franceen 1999, championne d’Europe en 2000, mé-daillée au championnat du monde en 2001,Grand Prix d’Amérique en 2000, 1re françaiseau championnat du monde en 2002... La demoi-selle a de qui tenir puisque sa maman, Antoi-nette, à qui elle a repris le salon en 1999, està ce jour la seule à avoir été sacrée meilleurouvrier de France à la fois en coiffure hommeet dame. Que lui apporte la compétition ? De la dexté-rité, de la rapidité, une certaine notoriété pourle salon dont la clientèle s’étend de Cambrai àValenciennes et la légitimité nécessaire pour

succéder à sa mère, une gageure à seulement21 ans. Toute cette passion au service de son entre-prise valait bien le Trophée “Entreprendre enValenciennois” de La Porte du Hainaut.

Contact : Salon Adeline et Antoinette : 27, rue Maingoval

59220 Denain. Tél. :03 27 44 26 65

Salon Adeline et Antoinette

Le trophée pour une championne

Léonard Graphique a une his-toire hors normes. En 2001,M.Rousseau achète Eurographsur un coup de cœur, sans rienconnaître à la sérigraphie. Sonépouse, Eliane, n’en sait pasplus mais elle prend seule lesrênes de l’entreprise et rachètetoutes les parts quand le couplese sépare. Un sacré défi pourcette jeune maman de troisenfants.Son tempérament de battantelui permet de maintenir la so-ciété à flots quelques mois,

mais la nouvelle vie de Léo-nard Graphique débute réel-lement avec l’arrivée dePatrick Heve, un technicienpour lequel la sérigraphie et lelettrage n’ont pas de secret. Confortée par la présence d’unprofessionnel de confiance quipartage ses ambitions, Elianeélargit la gamme des services :outre la sérigraphie sur vinyle,bois, pvc, etc., en petite ougrande série, outre les lettragesadhésifs “courants”, le duon’aime rien tant que concevoiret adapter un produit “surmesures” pour leurs clients. Etça plaît ! “A l’avenir, nous aime-rions développer l’impressionet la découpe d’art, confirmeEliane, en utilisant toutes sortesde supports, le liège, le métal,le bois, le verre, voire la céra-

mique”.Pour l’heure, Léonard Graphi-que continue à séduire denouveaux clients grâce à laqualité de son travail… Et peut-être un peu grâce au sourired’Eliane. Son courage et sapugnacité lui valent, eux, un joliprix “coup de cœur”.

Contact : Léonard Graphique

313, avenue Jean-Jaurès 59174 La Sentinelle. Tél. : 03 27 47 32 14

Léonard Graphique

Le prix coup de cœur

La maison Déjardin a reçu le tout nouveau labelqualité 3 étoiles. Rien d’étonnant à cela : lepatron, Alain, appartient au club très fermé desbouchers de tradition ; son épouse, la discrèteCalogera, dirige toute l’activité traiteur, “encuisinant pour les clients comme je le feraispour moi”. Du couscous à la bisque delangoustine en passant par la cassolette dehomard et les lasagnes, tout est fabriqué surplace, “avec des produits frais et de qualité”. Benoît a rejoint ses parents, il y a 12 ans. “Ilpartage avec sa mère la même exigence dequalité alors que notre dernier fils, Stéphane,a hérité de mon côté commerçant”, sourit Alain,jovial. A la tête de 11 salariés, sans compterles extra pour les services en salle, Alain nepasse plus assez de temps à son goût derrièrele comptoir. C’est la rançon d’un succès gagnéà coup d’investissements lourds : nouveau labo-ratoire et salles de préparations aux normes en2000 ; réaménagement du magasin et achatde véhicules frigorifiés pour les livraisons en2002. “On se donne les moyens pour que nosfils puissent reprendre l’affaire”,sourit Calogera. Tous ces efforts méritent bien d’être soulignés.

Contact : Boucherie charcuterie traiteur Déjardin

5,rue Emile Zola - 59195 Hérin. Tél. : 03 27 28 75 33

Les Déjardincultivent la qualité

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Entre le chantier du tramway, lesgrands travaux autoroutiers, lesrénovations des centres de Va-lenciennes, Douchy, Lourches,Denain ou Escaudain inscrits auGrand Projet de Ville, ou l’extensiondu centre hospitalier, l’arrondisse-ment est entré dans une périodede grands chantiers. Pour que leshabitants, à commencer par ceuxqui sont le plus éloignés du travail,soient les premiers bénéficiairesdes emplois générés, tous lesacteurs impliqués dans l’emploi,l’insertion, la formation ou le déve-loppement économique ont décidéde créer une structure unique

chargée d’identifier les besoins desentreprises, de recruter, de formeret de suivre les personnes qui s’en-gageront dans un parcours d’in-sertion.La Porte du Hainaut est bien sûrpartie prenante de cette structure,dont la gestion a été confiée àL’AFPA, l’Association de FormationPermanente des Adultes.

Inauguration de l’Antenne EmploiFormation Grands Travaux

pour favoriser et pérenniser l’emploi local

L’antenne doit permettre aux habi-tants du Valenciennois d’être lespremiers bénéficiaires des grandschantiers en cours ou à venir.

En prélude à l’inauguration de l’an-tenne, l’AFPA avait organisé une journéed’information sur les métiers des bâti-ments et Travaux publics qui a attiré unmillier de personnes à La Sentinelle.

Le 1er décembre, notre communauté d’agglo-mération ainsi que l’agence “Porte du Hainautdéveloppement” ont signé avec la chambreconsulaire la charte de développement écono-mique du Valenciennois. Cette manière solen-nelle d’officialiser un partenariat, qui existe déjàsur le terrain, reflète la volonté des trois partiesde travailler ensemble pour le développementéconomique de l’arrondissement en mettant encommun leurs compétences, leurs moyens etleurs savoir-faire. Le partenariat entre les équipes de la CCIV, denotre communauté d’agglomération et de l’agence

“Porte du Hainaut développement” s’est traduitnotamment par l’organisation des trophées“Entreprendre en Valenciennois” à Denain, dupremier Forum pour l’emploi à Saint-Saulve, parl’implantation d’entreprises comme Himexfil etGéodis à Lieu-St-Amand ou GTM France àDenain. La réhabilitation en cours de la ZI n°2 etl’aménagement des zones d’activités de laBellevue et des Pierres Blanches sont égalementle fruit de cette collaboration naturelle.

La Porte du Hainaut et la Chambre de Commerce et d’Industrie du Valenciennois officialisent leur partenariat

Pour aider les demandeurs d’em-ploi, les bénéficiaires du RMI oules salariés à concrétiser leurprojet de création d’entreprise etcontribuer ainsi au développe-ment d’emplois sur le territoire,La Porte du Hainaut a décidé desoutenir les structures interve-nant dans l’économie solidaire,l’artisanat, les projets de micro-économie (créatrice d’un à quel-ques emplois), les associationsou entreprises d’insertion parl’économique. Le 12 décembre,notre communauté d’aggloméra-tion a signé une convention departenariat avec quatre structu-res locales : Espace Hainaut, unspécialiste de l’aide au montagede dossier financier ; l’ADIE, l’as-sociation pour le droit à l’initiativequi accorde aux créateurs d’en-treprise des prêts d’honneur oudes prêts solidaires et qui leurprête du matériel ; Val Initiative qui

accorde également des prêtsd’honneur aux créateurs d’entre-prise ; et Nord Actif qui apportedes capitaux ou une garantiefinancière pour que le porteur duprojet obtienne des prêts ban-caires.

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La Porte du Hainautsoutient la création despetites entreprises

Quatre conventions pour unobjectif : permettre aux porteurs deprojet du territoire de créer leurentreprise et, donc, leur emploi.

L’agence “Porte du Hainaut développement” a participéavec la CCIV, au Forum pour l’Emploi à Saint-Saulve et

à “Entreprendre en Valenciennois” à Denain.

En bref...

❶ Des représenta-tions dans toutel’aggloPas une semaine sans : c’est lepari qu’a tenu La Porte du Hainautces derniers mois. Avec “Un petitnuage de cirque”, “La premièregorgée de bière...” par le théâtrede l’Embellie, les dix rendez-vousde “On s’demande la chanson dupavé”, l’interprétation de “1m50dans les étoiles” par le théâtre del’Aventure, la création de Pierre deGué par la compagnie De Com-merce et d’industrie, notre agglo-mération a proposé une pro-grammation variée à laquelle lesécoliers, comme les adultes, ontréservé un chaleureux accueil.

❷ De l’eau pourun village duBurkina Faso Le Festival de l’eau de La Porte duHainaut a donné lieu à plusieursactions solidaires envers lespeuples africains : constructiond’écoles dans les villages debrousse du Burkina Faso, foragede puits au Niger et au Burkina.Notre communauté d’aggloméra-tion s’était d’ailleurs engagéeaux côtés de Amaury Sport Or-ganisation (ASO) dans le finance-ment d’une pompe pour le villagede Kossoghin. L’objectif : apporterde l’eau potable au cœur de cevillage sans puits, dont les 680habitants doivent parcourir deuxkilomètres à pied pour rallier lepremier point d’eau. Le 10 no-vembre dernier, au lendemain del’arrivée du Tour cycliste du Faso,les responsables d’ASO, em-menés par Jean-Marie Leblanc,avaient convié Laurent Jalabert etune délégation de La Porte du Hai-naut à remettre la pompe aux villa-

geois. Mme Losfeld, Den-hez et M. Valembois, res-pectivement vice-présidenteà la culture, vice-présidentau sport et directeur duFestival de l’eau étaient duvoyage. Des forages ontimmédiatement été entreprispour trouver de l’eau dans lesol de Kossoghin.

❸ Quatre pati-noires pour Noël Devant le succès de lapremière édition, La Porte duHainaut a décidé d’installercette année encore, quatrepatinoires réparties sur le terri-toire. Et pour ajouter à lamagiedes fêtes de fin d’année, lacommunauté d’agglomérationa offert des animations degrande qualité : à Denain etTrith-Saint-Léger, huit cham-pions internationaux baptisés“Les Français volants”ont pro-posé un spectacle de patinageartistique très relevé. ASaint-Amand et Hordain,le public a pu admirer“Lumières sur glace”, unspectacle mêlant pati-nage artistique, jongle-ries, chorégraphies dupère Noël. Enfin, à raisond’1 euro la demi-heurede patinage, petits etgrands ont pu s’amuser15 jours durant avecl’école, en famille ouentre amis en bénéficiantd’un transport gratuit

grâce aux 2 000 passjournaliers offerts parle Siturv.

Temps

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La première pierre de

l’Espace Villars à Denain

est poséeLe chantier, initié cet été sur

la zone de l'espace Villars,

a été officiellement lancé le

19 décembre par le Président

du SITURV, M. De Courriè-

res, et les élus de La Porte

du Hainaut dont, bien sûr,

Patrick Leroy, maire de De-

nain. L’espace Villars consti-

tuera un pôle d'échanges

où convergeront différents

modes de transports : vélo,

voiture, lignes de bus

et le tramway qui re-

liera Denain à Valen-

ciennes en 2007. Il

sera matérialisé par

une halle, couverte

et vitrée, de 80 m de long et

20 m de large, avec une

voirie pour les bus, une zone

de circulation piétonne et des

plantations. La fin des travaux

est prévue pour décembre

2004. Pendant les travaux,

les arrêts de bus Semurval

sont déplacés (renseigne-

ments au 03 27 43 20 21).

❶

❶

❷ ❸

Comment faciliter les liaisons entreles quartiers ? De quels équipe-ments se doter ? Où les implanter ?Les élus se donnent un an pour listerles besoins des personnes âgées,des jeunes parents, des commer-çants, des entreprises, et pourapporter des solutions dans le ca-dre d’un aménagement global quidevra aussi prendre en compte lesservices publics, les transports etle cadre de vie. “La Ville a les moyens de construireune salle de sports demain, mais

si dans deux ans, on s’aperçoitqu’elle n’est pas au bon endroit, onaura bonne mine !”, lance le maire,Norbert Jessus. C’est donc pourne pas se tromper et répondre aumieux aux besoins des habitants quela commune a choisi de prendre unan “pour penser les équipementsdu futur”. Et pour donner toutes leschances à cette démarche un peuvisionnaire, dans chaque quartier,dans chaque rue, les habitants, lescommerçants et les entreprisesseront invités à se prononcer sur lesprojets issus de l’étude.

Une ville à vivrepour tous les âges Des projets et des idées, le maireen a déjà plein sa musette. Parexemple : “Beaucoup de loge-ments ont été bâtis dans lesannées 60- 70 et les propriétairesont aujourd’hui entre 70 et 80 ans,commence-t-il, la plupart seraientravis de vendre ce logement etd’acheter pour le même prix unappartement en centre-ville avectous les services à proximité. Enplus, ça permettrait à des jeunesde s’installer”. Reste à trouver où

et comment construire lesditsappartements à ce prix. Autre exemple : l’enfance. Trith-Saint-Léger a toujours été atten-tive à ses enfants. La premièreclasse de neige remonte à 1966,la première classe de mer à 1978et, depuis 1987, les classes trans-plantées sont à la charge exclusivede la commune. Les centres aérésexistent depuis 1966, “mais ilsont encore lieu dans les écoles”déplore l’élu. Plus pour très long-temps : la construction d’une struc-ture bien à part avec une crècheet une halte-garderie est prévue,“l’étude en cours va nous per-mettre d’ajuster le projet auxbesoins”. Les équipements sportifs aussientrent dans la réflexion : avec3 000 licenciés et 52 disciplines,Trith n’a plus à prouver sa vocationsportive. Mais le complexe sportif,d’avant-garde il y a trente ans,commence à s’essouffler. Lui aussia besoin d’être repensé. Bref, desberges de l’Escaut qui pourraientdevenir “un espace de promenadeformidable”, à la zone industrielledes Poutrelles sur laquelle la Villeva construire une nouvelle cuisine

Nouvelle école, nouvelle cuisine centrale, réhabilitationde logements : à Trith, les chantiers ne manquent pas.La discrète Trith-Saint-Léger se prépare même à unremodelage en profondeur : la commune entame eneffet une vaste réflexion avec une équipe d’architectes.L’objectif ? Définir comment adapter la ville aux besoinsdes habitants dans les 15 ou 30 ans à venir. Très à la pointe en 1975, le complexe

sportif a besoin d’être totalementrepensé.

Trith-Saint-LégerDécouvrir

Dans 20 ans, le centre-ville de Trith-Saint-Léger sera méconnaissable.

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centrale, la commune va prendreun sérieux coup de jeune !

De gros chantiersdémarrent Pour l’heure, l’équipe municipale alancé les chantiers qui s’imposentd’eux-mêmes. 2004 devrait ainsivoir sortir de terre les nouveauxateliers municipaux sur les frichesd’Usinor et la cuisine centrale quifournira jusqu’à 3 500 repas parjour : de quoi alimenter les écoleset le collège, mais aussi envisagerun service de restauration à domi-cile pour les personnes âgées. Al’inverse, la vieille école primaire duPoirier sera détruite pour laisser laplace à un groupe scolaire flam-bant neuf qui réunira, en septembre2005, les classes maternelles et

primaires. Dans le quartier duPoirier, encore, la Ville, soutenuepar La Porte du Hainaut, entameradébut 2004 une Opération Pro-grammée d’Amélioration de l’Ha-bitat qui permettra aux propriétaires

de logements privés anciens d’ob-tenir des aides conséquentes pourles réhabiliter.

Capitale de la prévention routière Et ce n’est pas tout : Trith-Saint-Léger pourrait bien devenir unecapitale de la prévention routière.La ville, qui héberge depuis six moisles 24 policiers de la brigade moto-risée, négocie en effet, le rachat deterrains pour aménager un centred’examen permanent destiné auxmotos et aux poids lourds. Ac-tuellement, les 300 candidats heb-domadaires passent leurs permissur la Z.I. n°2, au milieu des 38tonnes qui circulent sur la zone.Pas vraiment sécurisant...La ville souhaite également installerun parcours de junicode couvert,apte à accueillir toute l’année lesenfants de l’arrondissement. “La

prévention routière fait partie desmissions des policiers. Plutôt queperdre du temps à monter etdémonter leur matériel dans lesécoles, ils auront tout sur place”,glisse le maire. L’air de rien, Trith vason bonhomme de chemin.

13

En 1170, le village établi surles deux rives de l’Escauts’appelait Pont-de-Trith (de“trajectus”, passage de coursd’eau). Un vieux pont surl’Escaut recevait un chemindescendant de Famars etremontant sur le hameauque Saint Léger dota de sonnom, en commémoration dumartyr qu’il y souffrit. Cepassage important se trou-vait défendu par une forte-resse qu'occupaient de puis-sants seigneurs. Parmi eux,le célèbre Renier-de-Trithdont la vaillance aux croi-sades de Constantinoplevalurent à ses descendants

d’abord, à la Ville de Trith-Saint-Léger aujourd’hui, deporter dans leurs armoiries“un croissant de gueule dansun champ d’argent”. Au XIX

esiècle, sous l’in-

fluence de l’activité houillèremais surtout sidérurgique,Trith pris de l’essor : de 950habitants en 1803, la popu-lation passa à 1799 en 1842.Le territoire de la commune(1 064 ha en 1830) fut alorsamputé de La Sentinelle, cequi n’empêcha pas la courbede croissance de la popula-tion de suivre celle de l’acti-vité sidérurgique. Trith-Saint-Léger compta jusqu’à 7 612

habitants en 1968. Grâce à la lutte des sidérur-gistes et à l’action du maireRené Carpentier et du députéGustave Ansart, la SMAN(Société Mécanique Automo-bile du Nord) fut constituéeen 1979. L’usine, qui emploieaujourd’hui plus de 2 300personnes, est un pôle d’ex-cellence du groupe PSA Peu-geot Citroën, pour les boîtesde vitesses. La nouvelle géné-ration de boîte, la MCP (Mé-canique Compacte Pilotée)y sera fabriquée dans uneunité de production en cons-truction. 200 emplois serontcréés.

Aujourd’hui, Trith attire plusqu’elle ne peut recevoir : laville compte 6200 habitantset déplore 450 demandes delogement non satisfaites.

(Extrait de “Trith-Saint-Léger,notre commune de 1170 à nosjours ” édité en 1988 par la Villede Trith).

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Trith, reine des villesfleuries

Zoom

De Pont-de-Trith à Trith-Saint-Léger

Maire : Norbert Jessus

Mairie : Place de la Résistance 59125 Trith-Saint-LégerTél. : 03.27.23.75.00

Mairie annexe du Poirier : Rue Bessemer 59125 Trith-Saint-LégerTél. : 03.27.29.94.21

6 200 habitants

Élus délégués à la Porte duHainaut :Titulaires : Norbert Jessus ,Clotaire Colin, Philippe Poteau

Suppléants : Evelyne Deloffre,Giovanni Indovino, Sandrine Dedise

Le 8 novembre dernier, le maire deTrith-Saint-Léger a reçu, avec unegrande fierté, le premier prix départe-mental du concours des villes. Cettedistinction est à la fois un justehommage au travail des jardiniers dela ville et la reconnaissance des effortsque fait la municipalité pour améliorerle cadre de vie des habitants.

On a vu plus d’un automobiliste faire letour du giratoire pour l’admirer sous tous

les angles.

Au même titre que les berges de l’Escaut,l’étang mérite d’être mis en valeur.

Saint Léger a donné sonnom à la ville et Renier-de-Trith lui a légué sesarmoiries.

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Le cyberbus la technologie nuà votre porte

Les bornes interactivesse multiplient dans les servicespublics, l’utilisation de l’infor-

matique se banalise dans lesentreprises, les appareils photosnumériques détrônent les bons

vieux argentiques, les télé-phones ont tout de vrais ordina-

teurs et il devient même plussimple de remplir sa feuille

d’imposition par Internet quesur papier. Pas de doute, lesnouvelles technologies sontentrées de plain-pied dans

notre quotidien, sans retourpossible. C’est pourquoi la

communauté d’agglomérationde La Porte du Hainaut s’estengagée dans une démarchevolontariste pour que, dans

toutes les communes, les habi-tants y accèdent et s’appro-

prient ces outils dont la maîtrisesera indispensable demain.

Le cyberbus et le site Internet,inaugurés le 19 décembre, sontles marques concrètes de cette

volonté, de même que l’engage-ment de La Porte du Hainaut

dans le “Pôle numérique duValenciennois”.

Pour permettre à tous leshabitants, jeunes et adul-tes, d’accéder au multi-

média et au réseau Internet, lacommunauté d’agglomération deLa Porte du Hainaut a choisi d’ap-porter ces technologies au cœurdes villages et des villes grâce aucyberbus. Dans ce cyberespaceambulant, unique dans la région,totalement autonome et bénéfi-ciant d’une connexion Internetd’avant-garde, le public pourrabénéficier gratuitement de l’aidedes animateurs pour s’informer,s’initier et s’approprier ces outils.

Ecouter la radio, acheter un billetde train, remplir le réfrigérateur,commander les jouets pour Noël,consulter son compte bancaire,demander un justificatif à la CAF,enrichir l’exposé de géo du benjamin,participer à un forum de discussion,s’inscrire à un concours, consulteret répondre aux offres d’emplois…Tout cela et bien d’autres chosesencore, vous pouvez le faire sur

Internet.

David et Fabien guideront vos premiers pas, et les suivants.

Même avec un simple ordinateur, lespossibilités sont déjà immenses : enplus des fonctions basiques d’écri-ture, de mise en forme (la bureau-tique), bien utiles pour rédiger un curri-culum vitae ou un rapport de stage,vous pouvez retoucher des photos,créer des animations et visualiser desfilms. Sans compter les milliers decédéroms qui représentent autantde jeux, de supports ludo-éducatifs,d’encyclopédies, de visites de mu-sées commentées, de voyages, deguides pratiques, etc. Sans effort,vous manipulez du texte, du son, del’image : l’univers “multimédia ” quoi !Avouez que vu comme ça, c’est tout

de suite beaucoup plusparlant.

La solidarité passe aussipar le numériqueReste que tous les élèves n’ont pasla chance de s’initier à l’informatiqueà l’école, que beaucoup d’adultesn’ont jamais reçu de formation, quebien des familles ne sont pas équi-pées et que les petites communesn’ont pas toujours les moyens demettre du matériel à la dispositiondes habitants. C’est pourquoi, enparfaite cohérence avec sa dé-marche de lutte contre les exclu-sions, La Porte du Hainaut a créé unoutil itinérant qui permettra à chacunde découvrir gratuitement et defaçon ludique à quoi servent aujour-d’hui ces Technologies de l’Informa-tion et de la Communication (lesTIC), en quoi elles peuvent lui êtreutiles et comment s’en débrouiller.Dans le bus, deux animateurs guide-ront les novices et les accompa-gneront dans leur apprentissage.Libre à eux de pousser plus loin la

Pour réaliser le cyberbus,La Porte du Hainaut abénéficié du soutien duSITURV, du Conseil Généraldu Nord, du Conseil Régio-nal Nord-Pas-de-Calais, de

l’Etat et de l’Europe.

Pour tout savoir sur la communauté d’ag-glomération de La Porte du Hainaut, sesmissions et ses actions, pour réagir,

contacter un service ou participer à nos acti-vités, rejoignez-nous sur le site :

www.agglo-porteduhainaut.fr

Cliquez sur “Qui sommes nous ?” et vous décou-vrirez le territoire, un portrait de chaque commune,le fonctionnement de la communauté d’aggloméra-tion, les élus, les missions, le projet, les services et leconseil de développement. Conçu comme un vecteurd’informations et d’échanges,le site offre naturellement lapossibilité de contacter lesservices ou le conseil dedéveloppement. Il permetégalement de consulter leprojet de territoire et dedéposer vos propositions. Dans “Une institution à votreservice”,vous retrouverez les actionsde La Porte du Hainaut rassem-blées par thème. Outre la rubrique“économie”, dont l’interactivité sera ren-forcée dans quelques semaines avecle lancement du site Internet de l’agencede développement, un tour chez “les 6 -25 ans” vousmettra en relation avec les Citoyens du monde 2004.Un clic sur “la vie sportive” suffit pour accéder au calen-drier des championnats nationaux ou au centre d’initia-tion sportive. “Une institution à votre service”, ce sontaussi les actions culturelles, l’agenda des loisirs, le calen-

drier de ramassage des encombrants, les lieux de prome-nades, etc.

Bien entendu, comme tout portail interactif, le sitede La Porte du Hainaut est loin d’être figé. Il colleraà l’actualité de l’institution, s’enrichira des réalisa-

tions des visiteurs du cyberbus ou descarnets de route des Citoyens du mondeet de vos réactions. La communauté

d’agglomération le fera évolueren fonction des demandes quiémergeront, avec la volonté dedévelopper les services en lignepour les habitants et les com-munes, dans le cadre de sonprojet de territoire numérique.Dans le même esprit, l’office de

tourisme intercommunal et le Festival de l’eau lancerontleur propre site tout prochainement.

Note : Retrouvez le magazine de La Porte du Hainaut sur http://www.agglo-porteduhainaut.fr

Agglo

bran

chée

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découverte en se rendant dans lescybercentres et les médiathèquesexistantes, voire en se formant dansun cadre associatif ou professionnel.

Pour tous, partoutCe cyberespace mobile s’adressebien sûr à un public très large, desjeunes enfants aux personnesâgées, novices ou initiés. Il ira à larencontre des habitants dans les38 communes du territoire et lesanimateurs proposeront des séan-ces de pratique et de découver-te, dans des créneaux horairessouples et adaptés. Le cyberbuspourra aussi intervenir dans lesécoles, les centres de loisirs, lesassociations, les maison de retraite,les missions locales, etc., avec desanimations adaptées au niveau dechacun (découverte de cédéromséducatifs, création d’un site Internet,aide à la rédaction d’un CV…).Reste à définir le calendrier d’in-tervention du cyberbus. Ce serachose faite dans les toutes pro-chaines semaines.

Contact : Vous êtes intéressé, intrigué ?

Retrouvez le cyberbus sur le site de lacommunauté d’agglomération oucontactez l’équipe du cyberbus au

03 27 09 00 93 ou par mail :cyberbus@agglo-porteduhainaut.fr

La communauté d’agglomération

en ligne

Une association pour développer le numérique La démarche de La Porte duHainaut pour favoriser le dévelop-pement des Technologies de l’Infor-mation et de la Communication(TIC) est largement partagée parses partenaires, à commencer parles intercommunalités voisines et

la Chambre de Commerce et d’In-dustrie. C’est pourquoi, ensemble,ils ont créé l’association du Pôlenumérique Valenciennois pourmener à bien des projets d’intérêtgénéral. Exemples : aider les entre-prises à utiliser au mieux de leurs

intérêts les TIC ; implanter un ré-seau haut débit dans tout leValenciennois, et notamment dansles zones d’activités ; inciter lesjeunes ingénieurs ou créateurs dudomaine (dont beaucoup sontformés dans la région) à s’installer

dans l’arrondissement.Ce partenariat est en parfaitecohérence avec le projet de terri-toire numérique pour lequel LaPorte du Hainaut a reçu le soutiende la région.

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mérique

Les Citoyens du monderepartent : profitez-en ; il est encore temps des’inscrireA l’été 2003, près de 400jeunes de nos communes ontdécouvert une ville, un pays,une culture, en compagnied’autres jeunes de La Porte duHainaut. Tous en sont revenusplus riches de nouvelles ami-tiés, marqués par la rudessedes conditions de vie parfois,par la gentillesse des habitantssouvent, par la beauté despaysages… Pour permettre àceux qui n’ont pas pu, ou pasosé, partir la première fois, LaPorte du Hainaut a décidé derenouveler l’expérience enproposant quatre destinationsde séjour aux 18-22 ans (Brésil,

Mexique, Québec et Sénégal)et toujours des excursions à lajournée pour les 16-22 ans toutau long de l’été.Comme l’an dernier, pour quetous les jeunes puissent partir,la part du coût du voyagerestant à la charge des fa-milles est adaptée aux reve-nus du foyer.Pour ajuster les réservationsaux demandes, les postulantsaux départs étaient invités àse faire connaître avant la fin

de l’année. Mais pas de panique, vousavez encore la possibilité devous inscrire en téléphonantau 03 27 09 92 69.

L’Ec’eaubus : 4 132 visiteurs en 9 moisDepuis son inauguration le21 mars 2003, l’Ec’eaubusa beaucoup circulé sur nosroutes et il n’a pas désempli :en neuf mois, plus de 4 130visiteurs se sont instruits ens’amusant, sur les ressourcesen eau de notre région, sur lecycle de l’eau, sur la fragilitéde cet or bleu, et beaucoupont sans doute noté les nom-breux moyens de faire baisserleur facture d’eau. Parmi les quelque 690 visi-teurs mensuels, les enfants

de notre communauté d’ag-glomération (écoliers, collé-giens ou enfants accueillis encentre de loisirs) sont de loinles plus nombreux, puisquel’Ec’eaubus a vocation à sedéplacer dans les établisse-ments scolaires ou les Cen-tres de loisirs du territoire.

Cet outil ludique et pédago-gique a bien sûr participé auFestival de l’eau et aux anima-tions estivales de La Porte duHainaut. Sa présence a aussiété très remarquée et appré-ciée au Salon de l’environne-ment de Valenciennes fin mai,en juin à Saint-André-lez-Lillepour “Deûle en fête”, auxJournées champêtres d’Her-gnies et à la Fête du terril et del’environnement à Rieulay, ainsiqu’au Forum de la vie locale dePecquencourt en octobre. Enfin, le 12 décembre à Lille,l’Ec’eaubus a été primé lors dela 2e édition des trophées de“Cité Environnement, la ren-contre des acteurs de l’envi-ronnement”. Ces trophéesrécompensent les initiativesexemplaires en matière d’édu-cation à l’environnement et lesaident à se développer. Pour plus de renseignements,contacter les animateurs au03 27 09 92 83.

Le recueil des actesadministratifs à votredispositionConformément à la loi, toutesles décisions administrativesprises par le Président de lacommunauté d’agglomération

L’Office de tourisme intercommunal est né Le 27 novembre, La Porte du Hainaut a créé un office de tourisme intercommunal qui réunit desélus de La Porte du Hainaut, des professionnels du tourisme et des associations ou clubs dont l’ac-tivité a un lien avec le tourisme ou les loisirs (club de voile, centre équestre, office de tourisme…). Cette association de tourisme, dirigée par Guy Valembois (jusque là responsable du service tourismede La Porte du Hainaut) va permettre à notre communauté d’agglomération de mettre en œuvre lesactions propres à développer les activités et l’attractivité touristiques du territoire : tourismefluvial, pôle santé/bien-être, filière équestre, parc aventure, train touristique, etc. : les idées nemanquent pas.

Un guide des restaurants et desproduits du terroir sera édité pourTourissima (les 6, 7 et 8 février àLille ) ; sur le salon, l’office tiendraun stand et le restaurant “LaPorte du Hainaut”. Par ailleurs, l’association va biensûr assurer la programmation etla gestion du Festival de l’eau,dont la deuxième édition aura lieudu 26 juin au 11 juillet 2004 surle thème de l’Amérique du sud.

René Cher préside l’office intercom-munal. Il est assisté d’un présidentdélégué, M.Pontois, lui-même présidentde l’OT de Bouchain et président dépar-temental des OT.

Pour que le Festival de l’Eau soit une fête asso-ciant l’ensemble de la population de La Porte duHainaut dès le plus jeune âge, un volet spécifiquede la programmation est destiné aux écoles. Lorsde l’édition 2003, celui-ci s’est déroulé entre le6 mai et le 12 juin. Plus de la moitié des écolesmaternelles et primaires de la CAPH (soit 71écoles) ont répondu présent - représentantquelque 7 000 élèves - en assistant aux specta-cles et animations proposés sur le thème de l’Eauet l’Afrique (une quinzaine de spectacles demarionnettes, contes musicaux, danses etpercussions, croisières éducatives…) ou entravaillant en classe sur une création présentéeau public à l’occasion du Festival.Les enseignants, tous interrogés par question-naire à l’issue du Festival, se sont montrés trèssatisfaits de la qualité des animations proposées(gratuitement), en particulier dans les communesrurales, et souhaitent voir se renouveler l’opé-ration. Les animations ont souvent permis untravail en classe en Français, Arts Plastiques,Musique, Sciences…

Les collèges et les lycées associésEn 2004, l’Amérique du Sud a été retenue com-me thème du Festival de l’Eau. Les collèges et

lycées de la CAPH seront associés à la démarchepédagogique, notamment par un travail d’écri-ture, en relation avec un journaliste parti enAmérique centrale suivre la trace des migrants…Une démarche de partenariat est engagée avecl’Education Nationale, se concrétisant par la miseen place d’un Comité de Pilotage autour desInspecteurs de l’Education Nationale et du ParcNaturel Régional Scarpe-Escaut, et ce dans lacontinuité des politiques culturelles et environ-nementales de la CAPH : donner l’accès à laCulture et éduquer à l’Environnement de la mater-nelle au lycée, et même au-delà.

Les élèves préparent le Festival de l’eau 2004

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Après la culture africaine, les enfants de La Porte du Hainautdécouvriront celle d’Amérique du sud.

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Repérezvos fuitesUn robinet qui goutte, c’est350 000 litres d’eau perdus paran. C’est-à-dire l’équivalent de233 bains de 150 litres.Une chasse d’eau qui fuit et cesont 145 000 litres d’eaugaspillés, soit 967 bains.En cas de fuite, mieux vaut doncimmédiatement la réparer.Pour veiller au bon fonctionne-ment de votre installation, ilsuffit de relever le compteur lesoir, s’assurer qu’il y ait aucuneutilisation entre temps poureffectuer un relevé le matin.Cette opération peut êtreréalisée une fois par mois. Vouspouvez par la même occasionanalyser et commenter votrepropre consommation aprèsl’installation d’une doublechasse d’eau par exemple, voiremême son raccordement à l’eaude pluie, ou encore l’utilisationde robinets à débit contrôlé.

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Naïa

Retrouvez Naïa en visitantl’Ec’eaubus, l’outil ludique,pédagogique et itinérant deLa Porte du Hainaut quivous dira tout, gratuitement,sur l’or bleu. N’hésitez pas àvous renseigner auprès desanimateurs, Sébastien etGéry, au 03 27 09 92 83.

de La Porte du Hainaut ainsique toutes les délibérationsdu bureau et du conseil com-munautaire sont consultablespar le public. Un recueil desactes administratifs est àvotre disposition au siège dela communauté d’aggloméra-tion. Il sera bientôt consultablesur le site Internet à l’adressesuivante : http://www.agglo-porteduhainaut.fr

Subventions exceptionnelleset premiers kilowatts pour leSIAVEDGrâce à l’appui de La Portedu Hainaut qui a porté etdéfendu le dossier, le Syn-dicat Inter-Arrondissement de

Valorisation et d’Eliminationdes Déchets (SIAVED) a ob-tenu des subventions excep-tionnelles du Fonds Européende Développement Régional(FEDER) : une première dansle monde de l’environnement !Il y a un an, le SIAVED s’estengagé dans la constructiond’une unité de valorisationénergétique avec le tripleobjectif d’accroître la capacitéd’incinération de l’usine deDouchy-les-Mines, d’en as-sainir les fumées et de con-vertir la chaleur de combus-tion en électricité qui pourraitêtre revendue à EDF. Le toutpour un investissement globalde 30 millions d’euros.Le FEDER a versé plus de3 millions d’euros dans le

cadre de la maîtrise énergé-tique, auxquels s’ajoutent129 000 euros dédiés à laqualité de l’air et aux nui-sances sonores. Par ailleurs,l’Agence De l’Environnementet de la Maîtrise de l’Energie(ADEME) a apporté plus d’unmillion d’euros au projet.A Douchy, les travaux vont bontrain, si bien que le premier fourest maintenant équipé d’unturbo-alternateur. Les premiersessais de combustion sont encours et la production d’élec-tricité pourrait démarrer à la findu mois de février. Lorsque le premier four seratotalement opérationnel, lestravaux pourront commencersur le second.

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Du Banquetdu Faisan auxBanquet du véloLille 1454 : Le duc de Bourgogne,Philippe Lebon, convie les cheva-liers à Lille pour les préparer auxcroisades. Des centaines de con-vives et de spectateurs assistentau “Banquet du Faisan” restécélèbre par son ostentation dansle faste et la démesure : les entre-mets sont d’immenses piècesmontées représentant une ville, unchâteau ou un personnage. Tout au long du repas, jongleurs ettrouvères récitent, chantent ou mi-ment des histoires. Ils tracent un vé-ritable programme politique, centrésur la croisade et exaltant la puissan-ce ducale. Les exploits oratoires semêlent à l’abondance culinaire ; lefestin de bouche devient aussi festinde mots. Lorsque la fêtebat son plein,on présente aux convives le faisanqui a donné son nom au banquet deLille. C'est sur cet oiseau, supposévenir d'Asie Mineure, que chaquechevalier fait vœu de se croiser. Le

festin a atteint son objectif : éblouiret mobiliser les invités autant que lesnourrir.

Un festin de motsLille 2004 : Lille et le Nord Pas-de-Calais invitent toutes les formesde culture à leur table et JacquesBonnaffé mitonne un autre Banquetdu Faisan. Dans la conception bonnaf-féenne, le faisan devient, à la faute defrappe près, “ch’ti qui fait”. Chacunen est auteur et acteur. Le Banquetest un festin de paroles, chaleur-eux, ouvert à tous, qui n’a d’autrebut que d’exalter la poésie en réjouis-sant les convives de bons mots. Ilfournit aussi un lieu pour la lecturepublique et la rencontre des auteurs.Une dizaine de Banquets serontainsi organisés dans la région surdes thèmes en rapport avec cha-que site. Parce qu’elle a fait du dé-

veloppement de la lecture publiqueune priorité, La Porte du Hainauts’est engagée aux côtés de l’ar-tiste pour monter un Banquet duvélo sur le site minier de Wallers-Arenberg le week-end de Paris-Roubaix. “Transmission - le banquet du vélo”s’annonce comme une grande fêtedont la parole sera la reine. Artisteset anonymes transmettront desbrassées d’histoires de vélos pio-chées dans la mémoire collective,les expériences individuelles ou leslivres. De harangues en specta-cles, les savoir-faire ancestraux semêleront aux inventions et auxinnovations, le tout dans une am-biance de ducasse, de jeux ora-toires, de baratineurs. Place auxfolies, aux saveurs et à l’abon-dance !

Le spectacle “54x13” autour du vélo etles reprises des Cafougnettes de JulesMousseron ont contribué à la popula-rité de Jacques Bonnaffé dans le Nord.

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En 1454, c’est sur un faisan que les cheva-liers ont fait vœu de partir en croisade.

Jacques Bonnaffé vous invite au

Banquet du véloRéjouissant, appétis-sant, jubilatoire : rien

que d’en parler, ilfrétille des papilles. On

le sent prêt à mordredans les textes à pleine

bouche pour ensavourer tout le jus.

Quel genre d’ogre est-ce là pour se délecter

ainsi de poésie ? Est-ce bien de Jacques

Bonnaffé dont onparle ? Eh oui : l’acteura fait le pari d’entraînerle public dans un festinlittéraire. A travers des

jeux oratoires, desproclamations, des

lectures, des saynètes,ce toqué de mots lui

proposera une dégus-tation poétique qu’il

n’oubliera pas de sitôt.A savourer au site

minier de Wallers-Arenberg les 9 et

10 avril.

Les ingrédients du Banquet

Cultu

re

19

Jacques Bonnaffé, l’homme or-chestre de “Transmission - leBanquet du vélo” livre les clés dela fête :

Le lieu, la date“Le site minier de Wallers-Aren-berg, le week-end de Paris-Rou-baix. Nous allons faire vivre lesbâtiments tels qu’ils sont, avec lacomplicité des anciens mineurs.Les banquets auront lieu vendre-di 9 et samedi 10 avril, mais lesexpositions resteront visibles ledimanche, jour de la course.”

Apprentissage, transmission et vélo“Le site minier d’Arenberg estindissociable du patrimoine indus-triel bien vivant au travers desanciens mineurs qui le font visiter,il est indissociable aussi du vélo.Or, tout le monde a à dire sur levélo ; c’est même formidable lenombre de gens qui n’ont rien àvoir avec le sport et qui écriventdessus. Le vélo évoque aussi pour moi l’ap-prentissage et la transmission :tous les enfants ressentent unegrande fierté en apprenant à fairedu vélo. Et puis, ce qui est fascinantdans le vélo, c’est sa simpli-

cité : tout repose sur une trans-mission de force entre la pédale etla chaîne qui produit l’entraînementde la roue. Moi pour qui le plaisirpasse par le livre, je ne voudraispas que ce soit une chose quifasse peur. Mon objectif est derendre simple pour tout le mondece qui paraît inaccessible : l’écri-ture, la poésie.Voilà pourquoi je trouvais utile unegrande fête autour du vélo et de latransmission, mais pas referméesur ça.”

La participation des habitants“Le Banquet du vélo ne sera pasl’œuvre d’un jour mais l’aboutis-sement d’un travail de collecteréalisé avec les habitants de LaPorte du Hainaut. De janvier à finmars, je vais rencontrer les gens

et les associations de tout leterritoire avec un auteur, PatriceDelbourg, pour parler vélo oucuisine. Selon les villes, on s’ins-tallera dans les bibliothèques oules cafés, pour l’après-midi, lasoirée ou la veillée. Chacun appor-tera son expérience personnelle ;on se racontera comment on aimepréparer une bonne bouffe, on par-tagera des souvenirs de courses.Ces pages de vie constituerontdes témoignages dont nous feronstrois banquets qui constitueront

des étapes pour aller vers la gran-de fête du vélo.Les acteurs, les baratineurs et lescomédiens vont investir tout lesite : à côté de la centrale, ils serontdans des jardins ouvriers recons-titués ; autour de l’éléphant de lamémoire, nous installerons ungrand café arabe avec un conteuret une exposition de livres ; leschaînes de triage accueilleront uneexposition acoustique et le travailde Xavier Lambours, qui depuisplus de trois ans photographie lescoureurs, pro ou anonymes ; lasalle des pendus abritera les entre-prises de La Porte du Hainaut pourune exposition sur le thème de latransmission, de l’innovation et dudevenir. Sur la grande scènedehors, j’inviterai des auteurs quiécrivent sur le vélo, les clubs cyclo,on jouera des extraits du spectacle54x13, des Cafougnettes… Dansl’allée “ducasse”, toutes les asso-ciations que nous auront rencon-trées, les troupes d’amateurs, lespatoisants s’apostropheront, serépondront… Il y aura aussi desjeux anciens qui se mêleront auxattractions modernes avec desvélos délirants. Les harmonies etles majorettes feront une grandeparade. Ce sera une grande mani-festation de joie !

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Vous aimez le vélo, vous cuisinez volontiers pour des amis,l’ambiance des grands banquets vous enivre, vous avez dessouvenirs à partager, des émotions à transmettre, leshistoires de Cafougnette vous parlent, vous rêvez de rencon-trer un auteur ? Participez donc aux rencontres avec JacquesBonnaffé et Patrice Delbourg et devenez des “faisants” dubanquet ! Ces rencontres, baptisées ateliers d’écriture ou d’expression,s’échelonneront de janvier à fin mars et se tiendront danstoutes les communes qui l’ont souhaité, sous des formesvariées : dans les bibliothèques, les cafés, les associations… N’hésitez pas : faites-vous connaître dès aujourd’hui auservice culture de La Porte du Hainaut au 03 27 09 92 27 ouculture@agglo-porteduhainaut.fr. Renseignement complémentaire sur www.cafougnette.com.

Soyez les faisan(t)sdu banquet

Avec Jacques Rivette sur le tournage du film “Va savoir”, Jacques Bonnaffé se délectedéjà de littérature. A Wallers-Arenberg, il va amener le public aux plaisirs de l’écritureet de la poésie.

D ès qu’André Robert parlede son tour, ses yeuxpétillent, ses mains s’ani-

ment. A 82 ans, le tourneur surbois voue toujours la mêmepassion à son métier. Pourtant,“c’était pénible, on est toujoursdebout, à la même place, à rece-voir des copeaux en pleine figure,et pour s’en sortir, il ne fallait pascompter ses heures ”, prévient-il. Mais bien vite, il vous entraînedans son atelier, met son tour enmarche et retrouve avec un plaisirévident les gestes mille foisrépétés en confiant : “C’est unmétier formidable, parce qu’oncrée quelque chose de sesmains”. Avec deux grand-pères tourneurs surbois, un père tourneur également,la voie d’André était toute tracée. Il

rejoint l’atelier familial à 13 ans etcommence son apprentissage

auprès de son père, Achille.“C’était un inventeur-né.Il imaginait sans cessedes jeux, mais fautede temps, il ne les ajamais commercia-lisés”, regrette An-dré. Mais lui-mêmeavoue n’avoir aucunsens des affaires :“J’aime créer, j’ai

un tempérament d’artiste. Je pas-sais tout mon temps dans l’atelierà fabriquer des pieds de lampes,des lustres, des berceaux, desportes, des assiettes que je déco-rais le soir ”. Même au plus fort dela fabrication des fléchettes, Andrén’a jamais lâché son tour : il four-nissait des pièces tournées auxébénistes de Flines-les-Râches etcréait des pièces d’ameublementà la demande.

Le meilleur ouvrierde France

La consécration arrive en 1968.André est déclaré Meilleur ouvrierde France. “C’était une immensejoie et une grande fierté de voir montravail récompensé par de grandsMessieurs de l’école Boule”,sourit-il en présentant presque timidementle guéridon en noyer et citronnier quilui a valu cette distinction. Dix ansplus tard, la célébration du tricen-tenaire d’Hasnon laisse aussi un

superbe souvenir à l’artiste : “ Jetournais sur la place du village devant3 000 personnes. Je lançais lespièces dans la foule ; les gens m’ap-plaudissaient ; c’était merveilleux…” En 1985, André prend sa retraite etpersonne ne lui succède. “Quevoulez-vous, le métier n’est plusrentable”, lâche -t-il sans amertume,heureux d’avoir pu offrir une autrevoie à ses fils.

Il pose en souriant àcôté de son tour à bois.Son regard clair laisse

transparaître la simpli-cité d’un grand

Monsieur. C’est ainsiqu’apparaît André

Robert, à la premièrepage des “Artisans et

créateurs de Flandre etd’Artois”, dans lequel il

figure au même titreque d’autres grands

artistes, tel le sculpteurCharles Gadenne.

Artiste ? L’Hasnonaisl’est assurément

autant qu’artisan.Même au plus fortde la fabricationdes fléchettes,

André n’a jamaiscessé de créer,pour sonplaisir etcelui de ses

clients.

L’artisan a gardé toute la précision de son geste et le même plaisir à créer.

Grâce à la réaction enthousiaste dupublic, André Robert garde un souvenirémerveillé de sa journée de tournage surla place d’Hasnon.

Il aura fallu 250heures de travailpour réaliser leguéridon en noyeret citronnier quivalut à André letitre de Meilleurouvrier de Fran-ce en 1968.

André Robert,

le créateur amoureuxde son art

La fléchette, les Robert y sont venus par néces-sité : le grand père, installé à Tourcoing, s’étaitspécialisé dans le tournage des bobines pourles filatures de Lille, Roubaix et Tourcoing. Lacrise de 1931 a ébranlé l’industrie textile etpoussé le tourneur sur bois vers une autre acti-vité. “A l’époque, les fléchettes étaient un jeude société en vogue, se souvient André Robert,on y jouait dans tous les cafés, et ils étaientnombreux !”La famille Robert s’installe donc à Hasnon,

considérée comme la capitale de la fléchette.“On en fabriquait 200 000 par jour, de 15 à20 modèles différents, souligne André, àl’époque les fabriques hasnonaises occu-paient 800 à 900 ouvrières”. Le travail desplumes, qui demandait doigté et précision,était assuré par les femmes : elles commen-çaient par défroisser les plumes de dinde expé-diées de Hongrie ou d’Amérique en balles bienserrées ; puis, elles les arrachaient, lescoupaient, les collaient au jugé, avant de lesretailler pour leur donner une forme arrondie.“Les filles travaillaient à toute vitesse”, pour-suit M. Robert admiratif. C’est que, pour gagnersa journée, une ouvrière devait fabriquer plusde 830 fléchettes. A raison de quatre plumespar fléchette, faites le compte !Avant-Guerre, l’atelier compte jusqu’à 35ouvrières, “mais il y avait des fabriques bienplus importantes que la nôtre”, insiste André,“il régnait partout une camaraderie formi-dable, on n’était pas concurrents mais amis”.Les Robert travaillent exclusivement à l’ex-portation, pour l’une des maisons les plusimportantes d’Angleterre. Et puis, doucement, la fléchette passe de mode,et périclite. “Lorsque nous avons cessé d’enfabriquer en 1968, il ne restait ici que troisfabricants en activité”, narre le vieux monsieur,“à l’époque, nous avions encore une douzaine

d’ouvrières”.

Aujourd’hui, il ne reste plus trace de cette acti-vité dans l’atelier construit par les grands-parents : les tours semi-automatiques quipermettaient de produire 3 000 fléchettes parjour ont été vendus, le séchoir à plumes estdétruit, les derniers cylindres de bouleau ontdisparu depuis longtemps… “J’ai terminé tout seul avec mon tour”, souritAndré, “ce qui m’a sauvé, c’est l’essor des esca-liers tournés… Et le courage de Marie-Louise.A presque cinquante ans, ma femme a réussile concours de la mairie”, explique alors l’ar-tisan, partagé entre fierté et reconnaissance,“ça nous a permis de payer les études desenfants et d’avoir une meilleure retraite main-tenant”.

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Alors même que la fabrique familiale produisait desmilliers de fléchettes par jour, André tournait d’arrache-pied pour répondre aux commandes des ébénistes de

Flines-les-Râches.

De la fabrica-tion des fléchet-tes, André etMarie-Louise n’ontconservé qu’une ci-ble, quelques fléchetteset, surtout, un documentairetourné par une équipe de FR3 qui avait passé une semainesur place.

Histoi

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L’épopée des fléchettes

Le musée en préparation La fabrication des fléchettes est ancréedans le patrimoine des Hasnonais. Pour enconserver la mémoire et la présenter aux généra-tions futures, la ville d’Hasnon souhaite depuis long-temps ouvrir un musée de la fléchette. Le bâtimentcommunal est choisi ; reste à effectuer un travail decollecte des outils et des documents, et à recueillir lestémoignages de toutes celles et ceux qui ont connu lesfabriques, les plumes de dinde et l’ambiance de l’époque. Pour tous renseignements, vous pouvez contacter lamairie d’Hasnon au 03 27 21 67 17.

Le musée en préparation La fabrication des fléchettes est ancréedans le patrimoine des Hasnonais. Pour enconserver la mémoire et la présenter aux généra-tions futures, la ville d’Hasnon souhaite depuis long-temps ouvrir un musée de la fléchette. Le bâtimentcommunal est choisi ; reste à effectuer un travail decollecte des outils et des documents, et à recueillir lestémoignages de toutes celles et ceux qui ont connu lesfabriques, les plumes de dinde et l’ambiance de l’époque. Pour tous renseignements, vous pouvez contacter lamairie d’Hasnon au 03 27 21 67 17.

Les rendez-vous

Plus de 350 participants ; l’élite de la natation fran-çaise, filles et garçons, jeunes ou seniors : c’était l’af-fiche du meeting international organisé les 10 et 11janvier derniers au centre nautique Gustave Ansart

par le Sporting Club Libellules Denain Natation Portedu Hainaut, un club qui monte régulièrement depuisquatre ans. Outre la vingtaine de nageurs “locaux” qui disputentle championnat de France par équipe, la compéti-tion a attiré tous les meilleurs clubs de l’Hexagone etbeaucoup d’étrangers (Belges, Lituaniens, Polonais).Il compte à son palmarès de nombreux sélectionnésolympiques (Fabienne Dufour, Ludovic Depickere,Pierrick Chavatte) et autant d’internationaux dontCédric Bavay. Pourquoi tant de succès ? La clé résidesans doute dans l’organisation sans faille et le chro-nométrage électronique, et peut être aussi un peu,parce que Denain est tout de même le club qui a forméFabien Gilot, champion d’Europe junior en 2002,médaillé sur 4 x 100 m au dernier championnat dumonde et actuel n°3 français toutes catégories. Lepublic ne s’y est d’ailleurs pas trompé, puisque lestribunes étaient combles pour les finales dimancheaprès-midi.

Retour sur image...

Succès pour le meeting international de natation

Pour sa 102e édition, “La Pas-cale” justifiera son nom à mer-veille puisqu’elle se disputera ledimanche de Pâques. Ce serad’ailleurs la seule fantaisie de ceParis-Roubaix, qui déboulera le11 avril sur nos pavés en partierénovés par le lycée horticolede Raismes. A l’occasion du passage de laReine des classiques, La Portedu Hainaut, en association avecJacques Bonnaffé et Lille 2004,proposera un spectacle intitulé“Transmission, le banquet duvélo” sur le site minier (lire enpages 18 et 19).

Dimanche 11 avril

CoursecyclisteParis-Roubaix

Cette année encore, les compétiteurs ont particulièrementapprécié les chronomètres électroniques.

La 45e édition du Grand Prix deDenain comptera 200 kilomètres,dont 72 km dans les zones ruralesdu Cambrésis, de l’Avesnois et duValenciennois et 9 tours de13,8 km dans le Denaisis. Lepeloton s’élancera de Raismes, quiaccueillera le village de départ ; ledépart réel aura lieu en face dusiège de la communauté d’agglo-mération, au site minier de Wallers-Arenberg. Une formule éprouvée pour unecourse qui compte désormais pour

la Coupe de France cycliste.Magistralement orchestrée parl’association du Grand Prix de

Denain, l’épreuve sera disputéecette année encore par toutes lesmeilleures équipes françaises etde nombreux étrangers.

A noter : La présentation officielle duGrand Prix et des équipesaura lieu le vendredi 9 avrilà la salle des fêtes placeBaudin. Comme à l’accou-tumée, elle s’accompagnerad’une projection vidéo etd’un spectacle.

Jeudi 15 avril

45e édition du Grand Prix de Denain

Le 15 avril, plus de 150 candidats à lasuccession de Bert Roesems s’élancerontde Raismes.

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Sport

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� Succès pour le pass’sport handball Pendant les vacances de la Toussaint, la communautéd’agglomération de La Porte du Hainaut, en associationavec la ligue régionale de handball, a proposé des anima-tions dans sept communes et des transports gratuits pourles centres de loisirs des communes alentour. Au total,600 enfants venus de 17 communes ont pu s’initier auhandball sous la conduite d’éducateurs sportifs et ontdisputé très amicalement un petit tournoi.

� Le lycée (toujours) dans la courseSix mois avant la 102e édition de Paris-Roubaix, on s’ac-tive déjà sur les pavés d’Haveluy. C’est ainsi que débutnovembre, l’équipe d’Amaury Sport Organisation (ASO)a déboulé sur le secteur n°16 que le peloton empruntejuste avant de s’engouffrer dans la forêt d’Arenberg.Jean-François Pescheux, directeur des compétitions d’ASO,Marc Madiot et Gilbert Duclos-Lassalle, tous deux doublevainqueurs à Roubaix, et leur cadet Cédric Vasseur, ontconstaté avec plaisir et un brin d’émotion le soin aveclequel les apprenants du lycée professionnel horticolede Raismes s’acquittent de leur travail. Depuis un an eneffet, l’établissement est officiellement missionné par ASO,l’association Les Amis de Paris-Roubaix et La Porte duHainaut pour restaurer les tronçons pavés. L’an dernier,tout le lycée s’était mobilisé pour remettre en état lesecteur n°14 aux abords du Pont Gibus. L’essai a été bougrement concluant puisque non seule-ment ASO a renouvelé sa confiance aux Raismois, maiselle y associe également les autres lycées professionnelsagricoles et horticoles de la région. A Haveluy, 120 appre-nants, toutes filières confondues, ont nettoyé les bas-côtés, creusé des noues, démonté les pavés, nivelé, repavé...Ils fignoleront leur ouvrage à la fin de l’hiver pour quetout soit fin prêt le 11 avril.

sportifs internationaux

Il y a 17 ans de cela, Alain et RenéBaillet créent la Roue Harnésienne etlancent une épreuve de cyclo-crossdans la cité du Pas-de-Calais, aucœur du bois de Florimond. Pas-sionnés, convaincants, les orga-nisateurs se démènent tant et sibien que le plateau s’étoffed’année en année et des milliersde spectateurs s’y pressentdans une chaleureuse ambian-ce de kermesse flamande.En 1990, l’épreuve harné-sienne atteint le sommet :elle devient la seule éta-pe française du Super-prestige, une compé-tition qui est au cyclo-cross ce qu’est laCoupe du monde pourle football. Pas moins ! Depuis, l’épreuve estconsidérée comme la revanche duchampionnat du monde de cyclo-crossqui se court la semaine précédente.Chaque année, les meilleurs coureursmondiaux sont au départ, à commencerpar les Belges qui dominent la disci-pline.Lorsque la ville d’Harnes jette l’épongeen 2003, Frankfort est pressentie pourprendre le relais. Mais pour le publicde la région, pour les bénévoles de laRoue Harnésienne, pour les anciensmineurs d’Harnes, qui chaque annéeressortaient leur marteau piqueur pour

planter les piquets duparcours, le Vélo Club de

Roubaix, l’Entente cyclis-te de Raismes et laRoue Harnésienne sesont associés pourorganiser l’épreuve àRaismes, avec le sou-tien de La Porte duHainaut. Le comité duSuperprestige a suivi

les frères Baillet danscette nouvelle aventure

et c’est ainsi que le 8 février, labase de loisirs de Raismes serale théâtre de “l’événementsportif le plus important de la

discipline hivernale en France”. Il faudra suivre tout spécialement

les trois Nordistes en forme cettesaison : Geoffrey Clochez, Maxime

Lefebvre et John Gadet qui s’étaitclassé meilleur Français derrière sixBelges l’an dernier. Le Superprestigeest la seule épreuve de la région àlaquelle ils participent tous les trois.

A noter : Rendez-vous à la base de loisirsde Raismes le dimanche 8 février.A 13h30 : épreuve Juniors,Espoirs et Seniors non Elites.A15h : Course des As.

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Le 8 février

Superprestige de cyclo-cross Pour la première fois, La Porte du Hainaut va recevoir uneépreuve de cyclo-cross de renommée mondiale : la 7e étapedu Superprestige de Kärcher Par-Ky cup, qui se tenaitjusqu’alors à Harnes. C’est l’événement sportif le plusimportant de la discipline hivernale en France.

En bref...

Ph. Marc Goyvaerts

Le 6 décembre 2003, des centaines demilliers de personnes ont fêté dans lesrues de Lille le début d’une année excep-tionnelle : celle de Lille, capitale euro-péenne de la culture. A vrai dire, en 2004,tout le Nord-Pas-de-Calais et l’euro-régionsont de la partie. Et c’est bien sur l’en-semble de ce territoire que les nombreuxartistes inspirés ou visionnaires, inven-teurs de formes, transporteurs d’idées etde technologies, partiront à la rencontredu public. De la capitale des Flandres, à celle del’Ostrevant, expositions, cinéma, musique,théâtre, littérature, cirque, arts de la rue,danse, poésie, vont donc rythmer l’annéeen s’immisçant parfois dans les grandesfêtes populaires, comme le passage deParis-Roubaix, en s’appuyant sur le patri-moine comme les fortifications de Bou-chain, et les traditions, dont les géantssont les effigies emblématiques. Partenaire de Lille 2004, la communautéd’agglomération de La Porte du Hainautparticipe activement au foisonnementculturel, en recevant et en créant des spec-tacles estampillés Lille 2004 auxquels leshabitants seront invités à participer.

> FORT ET LUMIERE

A BOUCHAIN LES 3 ET 4 JUILLETTout au long de l’été, de multiples feux illuminerontles imposantes fortifications de huit villes du Nord etdu Pas-de-Calais. Une caravane d’artistes partira deville en ville pour une mise en lumières des sites forti-fiés : il s’agira de souligner la qualité de ce patri-moine mis en valeur grâce au soutien du conseilgénéral du Nord tout au long du week-end. Autrefois espaces défensifs, les remparts deviennentles théâtres d’animations plus insolites et pacifiques :interventions sonores, projections d’image, ouverturede guinguettes bariolées, concerts décalés. A la tombée de la nuit, le Groupe F (celui-là mêmequi a enflammé la tour Eiffel en 2000) enflamme lesfortifications au cours d’un spectacle visuel, sonoreet luminescent. Accès gratuit

> A LA VIE A L’AMOUR

A SAINT-AMAND-LES-EAUX LE 16 JUILLET

Déambulatoire opéra en 5 actes et 4 mouvements Cette création originale de spectacle lyrique urbain,produite par La Clef des Chants associée à lacompagnie Oposito, spécialiste du théâtre de rue,suggère la rencontre de deux univers : l’opéra et lesarts de la rue.A la vie à l’amour se décline sous la forme d’un opéradéambulatoire porté dans les rues et sur les placespar des chanteurs, des comédiens et des musiciens.Six solistes, 25 choristes se déplaceront dans la citéthermale, entraînant avec eux les promeneurs et les

badauds. L’objectif ? Faire aimer l’opéra dans la rueà un vrai et grand public.Accès gratuit

> TRANSMISSION–LE BANQUET DU VELO

LES 9 ET 10 AVRIL AU SITE MINIER D'ARENBERGET LE 11 SUR LA ROUTE DU PARIS- ROUBAIXAvant de prendre la route ou le bateau pour Lille, lesgéants du Nord salueront le passage des concur-rents de la 102e édition de Paris-Roubaix sur les routesdu département. Certains participeront même au Banquet du vélo,imaginé, écrit et scénarisé par Jacques Bonnaffé etses complices sur le site minier de Wallers-Arenberg.Pour en savoir plus sur cette fête appétissante et réjouis-sante, rendez-vous page 18.Accès gratuit

> EXPOSITION AUTOUR DE TINGUELY

DENAIN DU 6 AU 26 JUIN dans le cadre des Beffrois de la culture.L’association des conservateurs des musées du Nord-Pas-de-Calais, en partenariat avec les musées natio-naux, le musée du Louvre et le soutien de la Région,organise dans douze mairies une série d’expositionsassociant des chefs-d’œuvre issus des collections desmusées nationaux à ceux des musées régionaux. La ville de Denain est l’une des douze heureuses citésretenues. Elle recevra en juin une exposition autour deJean Tinguely. Les œuvres de métal de l’artiste se mêle-ront à celles de César, d’Arman et de bien d’autres artis-tes, prêtées par les musées de Dunkerque, de Calais,de Roubaix et par le musée d’art moderne. L’ensembleconstituera une évocation étonnante de la récupérationet de l’accumulation d’objets, un rapport entre l’art etl’industrie dans le berceau de la métallurgie. Accès libre et gratuit. Programme et agenda sur lesite internet www.musenor.com

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Lille 2004 à La Porte du Hainaut