Jangarh Kalam - Anders Hus

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L’ouverture du musée Bharat Bhawan en Inde a permis à toutes les branches de l’art tribal, peinture, sculpture, poésie et théâtre de se retrouver réunies sous un même toit. Le grand peintre Ja-gadish Swaminathan, peintre reconnu à qui l’on avait confié l’organisation du musée, conçu deux galeries: l’une destinée à l’art tribal et l’autre à l’art urbain, montrant qu’il n’y avait pas de différence au sein de l’art contemporain.

Parmi les nombreux artistes qui eurent alors l’opportunité d’être exposés, Jangarh Singh Shyam était très différent. Il était peintre et chanteur, en fait un « Pardhan », c’est-à-dire un barde, conteur et prètre de la communauté Gond. Jangarh commença à peindre en utilisant les images des divinités, sensible au son et à la forme, se penchant sur le mystère et sur le support. C’était la première fois qu’un Pardhan s’intéressait à la peinture. Il n’y eu aucun peintre dans sa communauté avant lui, aucun chanteur après lui. L’art pictural Gond est réellement né de l’imagination de Jangarh.

Dans les années 80, les expositions d’art tribal du Bharat Bha-van ont révolutionné le monde de l’art indien. Actuellement en Inde de nombreuses expositions font connaitre cette forme d’art. Quelques peintres de la famille des Shyam, parmi les plus célèbres de l’école dite du Jangarh-Kalam sont exposés dans le cadre de l’exposition organisée par la galerie Anders Hus à Paris. Je suis sûr qu’elle aidera à faire comprendre et connaître le mes-sage sous-jacent de l’art tribal Gond.

Anne Chevalier et Anders Laustsen ont fait un travail remar-quable pour organiser cette exposition. J’apprécie, par ailleurs, leur démarche de venir jusqu’à Bhopal. Ils ont rencontré les ar-tistes ; ils ont passé du temps avec eux. Ils ont regardé leur travail et ont choisi les œuvres. Je salue le talent et la persévérance des artistes présents dans cette exposition.

Artiste peintre, commissaire d’expositions en Inde et à l’étranger, conférencier et écrivain sur l’art, a été «deputy director» du Bharat Bhavan. Il soutient l’art contemporain indien, et particulièrement celui des tribus du Madhya Pradesh.

Traduction ralisée par Writtwik Banerjee, traducteur spécia-lisé, Paris

Avant Propospar Akhilesh

Akhilesh

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Jangarh Kalam veut dire à la fois le style et le pinceau de Jan-garh. C’est le peintre Akhilesh, auteur de notre avant-propos, qui a donné ce nom à une école de peinture qui s’est créée autour de la figure emblématique de Jangarh Singh Shyam. Jangarh, de son vivant mais plus encore après sa mort prématurée en 2001, est le maître incontesté des artistes Pardhan de la communauté Gond du Madhya Pradesh. Les œuvres des 12 artistes que nous exposons reflètent la vibrante mémoire collective de la commu-nauté Gond. À travers cette forme artistique nouvelle et bien distincte, cette communauté tribale indienne a gagné une belle victoire sur l’oblitération annoncée de son héritage séculaire et de sa créativité. L’exposition Jangarh Kalam ou l’art des Gond est un modeste mais vibrant témoignage de cet héritage et des perspectives pour l’art contemporain indien.

Jangarh Singh Shyam En 1982, le musée d’art contemporain de Bhopal, le Bharat Bha-van, demande au grand artiste Jagdish Swaminathan d’organi-ser des recherches sur l’art tribal dans l’état du Madhya Pradesh. L’art florissant de ces tribus ancestrales, musique, danse, célèbres dans le passé ont presque disparu. Pourtant, un jour on découvre une maison dont les murs sont couverts de dessins aux couleurs merveilleuses dans le village de Patangarh. C’est l’œuvre du jeune Jangarh. Swaminathan l’appelle auprès de lui pour tra-vailler au musée et développer ses dons artistiques. Marié à 15 ans, Jangarh s’installe à Bhopal avec sa jeune épouse Nankusia. Sa créativité et l’originalité formelle de ses dessins le rendent vite célèbre. Il est sollicité en Inde et à l’étranger. Il expose au musée tribal Bharat Mahotsav au Japon en 1988, puis à Londres, à Paris au Centre Pompidou pour Magiciens de la terre en 1989, en Hollande en 1992 et en Australie en 1993. Jangarh Shyam se suicide au Japon en 2001 dans de mystérieuses circonstances. D’un caractère convivial, était-il néanmoins suffisamment pré-

paré aux voyages lointains, à la solitude et au climat oppressant des mégalopoles ? On dit aussi que son passeport lui aurait été retiré… Deux mondes le pleurent : celui des artistes, celui de sa commu-nauté. A l’âge de 38 ans Jangarh Shyam aura su faire renaitre la tradition des Pardhans, l’art tribal des Gond. Il aura aussi fait reconnaître un art, son art, au delà des frontières du royaume des Gond et de l’Inde nouvelle.

Jangarh KalamLe Jangarh Kalam est devenu le mouvement artistique actuel des Gond. Un mouvement inspiré par l’art de Jangarh et par la musique Pardhan, le Bana, reprise et transformée en couleurs et en dessins. Chacun des artistes du mouvement Jangarh Kalam est inspiré par la mythologie éclatante de la tribu et développe également un style propre, symbolisé formellement par une signature pictographique : ce logotype formé de points et de traits, qui s’inspire souvent des tatouages et des masques rituels. Aujourd’hui grâce à ce mouvement artistique, la mémoire col-lective et les traditions Gond renaissent. Cet élan sert un mouve-ment plus global de reconnaissance des formes artistiques tri-bales en Inde et des populations souvent opprimées ou spoliées qui en sont issues.

Retour au Royaume des Gond, des Pardhan et des Dieux Il y a très longtemps le royaume des Gond, alors prospère, s’éten-dait sur le centre de l’Inde : Le Madhya Pradesh et l’Andhra Pra-desh, le Chattisgarh et le Maharastra. Cette période prospère dura peut-être 1400 ans. La communauté était relativement égalitaire, semble-t-il. On sait qu’il n’y avait pas de prison. Le royaume était suffisamment riche pour entretenir ses artistes. Les Pardhan, bardes de la communauté, musiciens et chanteurs, sont aussi des prêtres et conseilleurs qui permettent à la com-munauté de rester unie. Ils représentent la mémoire collective

Gond en racontant l’histoire du peuple et de ses dieux. Après une atrès longue période de prospérité le peuple Gond s’ap-pauvrit; il n’y a plus assez de familles riches pour rémunérer les Pardhan. La tradition se perd avec ses artistes.Dés le règne des Moghols et des Marathes au XVIIe siècle, leur environnement se dégrade. Sous l’empire Britannique et après l’Indépendance de l’Inde en 1947 la spoliation de leurs terres et la déforestation sont telles que les Gond ne trouvent plus leur arbre bien aimé, le Mahua : « On nous a pris la forêt, nous ne sa-vons plus d’où nous venons », dit un dicton Gond. L’arbre sacré très souvent représenté sur leurs œuvres, est le symbole de cet attachement à leur mémoire et de cette perte.

Sources: Ce texte est largement inspiré de : 1. Narrative of a tradition - Gond Painting, «Jangarh Kalam» de Udayan Vajpeyi et Vivek - A Publica-tion of Tribal Welfare Department - Madhya Pradesh. Edition Vanya 2008. ISBN - 81-903764-3-8. 2. Signature - patterns in Gond art de Gita Wolf, Bhajju Shyam & Jonathan Yamakami. Tara Books 2010 - ISBN 978-93-80340-02-9

Jangarh Kalam

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Les traditionnels

Anand Singh Shyamné en 1965

Parmi les artistes du Jangarh Kalam, Anand a créé un style poétique aux thèmes animaliers, aux couleurs basiques : le jaune, le vert, le rouge. Son approche artistique est directe,

il ne cherche pas à plaire et il est parfaitement imprégné de l’art tribal. Dans la piéce où il nous reçoit, sont accrochées deux photos : l’une de son oncle Jangarh, l’autre de la cérémonie où il remet au 1er ministre indien l’œuvre qu’il vient de lui vendre.

Anand est actif dans les mouvements politiques et sociaux qui défendent l’acces aux droits des populations tribales du Madhya Pradesh.

Très jeune, il commence à peindre, et participe à de nombreuses expositions, en Inde et à l’étranger. Plusieurs de ses peintures sont accrochées au Barath Bhavan à Bhopal, dans la col-

lection Poddar, exposée à la Devi Art Foundation en 2010, et en 2010 également au Musée du Quai Branly à Paris pour l’exposition Autres Maitres de l’Inde.L’exposition montre des toiles aux fonds éclatants, très représentatives de son art, à la fois poé-

tique dans la représentation de la forêt et radical dans le traitement de sa « signature » dont les grands carreaux rouges et blancs structurent géométriquement les corps.

Les artistes du Jangarh Kalam exposés dans cette exposition sont tous des neveux et nièces de Jangarh Singh Shyam, les

artistes exposés sont les maris et femmes, except Narmada (je ne comprends pas). Nous les présentons selon le déroulé de notre exposition, en deux temps, d’abord les traditionnels reprenant

les voies oivertes par Jangarh Singh Shyam puis les modernistes explorant des thèmes plus contemporains.

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Gariba Singh Tekamné en 1976

Gariba Tekam défend avec bonheur un style décoratif et joyeux. Il est connu pour ses arbres de vie (the Baja tree), pour ses représentations de Bada Dev, le principal

Dieu Gond, et pour ses couleurs extraordinaires qu’aimait Jangarh. Ses thèmes dans les œuvres sur papier : arbres de vie, oiseaux fantastiques, cerfs aux couleur de réve, tête du dieu hindou Ganesh qui a rejoint le panthéon des Gond. Gariba travaille avec sa femme Premi Bai dans le Museum of Mankind à Bhopal ou il a

peint une très grand œuvre murale sur le thème du conte des sept frères Gond.

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Kala BaiKala Bai à été la première femme artiste Gond à peindre sur toile.

Épouse d’Anand, elle aussi choisit des carreaux et des formes géométriques trés marquées comme signature. Elle a également conservé un style très tribal pour ses représentations d’animaux et d’arbres : peintures sur toile et sur papier que

nous avons choisis pour l’exposition. Ses motifs préférés sont les arbres et les animaux de la forêt qui lui rappellent son enfance à Amarkantak

où ces derniers rodaient dans la forêt proche du village.

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Nankusia ShyamNankusia Shyam est la veuve de Jangarh.

À la mort de celui-ci la peinture que lui a enseignée son mari la sauve du désespoir. Elle a fait sien le syle de Jangarh. Nankusia peint la nature

dans toutes ses représentations : l’utilisation de lignes de points en demi cercle de couleur fortes sont reconnaissables du style de Jangarh repris par Nankusia,

tel le crocodile qui est présenté dans l’exposition.Nous l’avons rencontrée avec ses enfants Mayank et Japani dans sa maison

où Jangarh et elle ont habité longtemps, maison qui fut souvent une seconde maison pour les artistes qui arrivaient de Patangarh.

Nankusia travaille dans le musée Bharat Bhavan. Elle a illustré le livre Bulli and the Tiger. Elle expose dans les grands musées

et galeries en Inde, ainsi qu’a Dubaï, au Japon...

Nankusia a reçu le prix du Madhva Pradesh Hasta Shilpa Vikas Nigam, C’est-à-dire ?

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Narmada Prasad TekamNarmada s’installe à Bhopal en 1983 quelques mois après l’arrivée de Jangarh.

Il fait partie des quelques artistes « seniors » qui ont bénéficié jeune, de l’influence du maitre. Il est reconnu en Inde et en occident pour la qualité et la finesse de son travail.

Nous avons choisi une œuvre de Narmada pour la couverture de notre catalogue.

Il a reçu le prix du Madhya Pradesh Shikhar Sanman. Narmada qui a formé ses enfants à la peinture dans l’esprit du Jangarh kalam,

expose frequemment en Inde dans les galeries de Mumbai, Dehli et Calcutta.

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Premi Bainée en 1979

Elle est la femme de Gariba Tekam. Premi bai est une peintre de fresques

dont elle décore les murs et les sols des maisons. On peut admirer son talent dans le Museum of Mankind,

ou sa peinture recouvre un mur entier. Maintenant elle utilise à l’instar des autres peintres le papier et la toile, tout en

conservant les motifs de son enfance passée dans le Mandla District où il fallait marcher longtemps pour aller chercher de l’eau. Premi Bai et Gariba, son mari, se soutiennent dans

l’exercice de leur art et l’éducation de leur six filles.

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Durga Bainée en 1974

Les peintures de Durga Bai racontent des histoires, celles des dieux du panthéon des Pardhan Gond, que sa grand-mère lui racontait

quand elle était enfant. Le travail de Durga Bai est enraciné dans son village de naissance, Burbaspur, dans le Mandla district.

Son style, influencé par l’art des « digna », les peintures murales que les femmes exécutaient sur le sol et les murs pour les fêtes, est très

moderne. Des aplats de couleurs merveilleuses remplissent des formes animales parfois présentées coupées en deux.

Après son mariage avec Subhash Vyam, le couple s’installe à Bhopal où Jangarh Shyam la remarque et l’encourage.

Sur l’invitation d’Anand Shyam, Durga Bai expose des œuvres au Musée Bharat Bhavan. Elle est remarquée par un collectionneur et depuis lors expose régulièrement à Bhopal, Delhi et Mumbai.

En 2003 la célèbre maison d’édition de Chennai Tara Publishers, la sollicite pour l’illustration de plusieurs livres. Elle reçoit à Bologne

avec deux autres artistes Gond, le 1er prix de la foire aux livres pour enfants pour « the night life of trees » édité chez Tara books.

Les modernistes

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Japani Shyamné en ?

Japani Shyam est la fille de Jangarh et de Nankusia Shyam. Elle commence tres jeune à peindre; son père l’encourage sans jamais la critiquer.

À l’âge de onze ans elle obtient le Kamala Devi Award. La peinture de Japani révèle la forte influence de son père. Elle essaie de s’en libérer en travaillant les formes, des animaux, des arbres, des rituels, en traits blancs sur fond noir.

Japani expose réguliérement dans les galeries de Mumbai et Delhi ; son travail est recherché par les collectionneurs comme Lekka Poddar qui l’ expose en 2010

dans sa collection d’art tribal à la Devi Art Foudation.

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Mayank Kurnar Shyamné en 1987

Il est le fils de Jangarh et Nankusia. Très jeune, Mayank s’affranchit de l’influence paternelle. Il choisit le blanc et noir pour s’exprimer ;

ses fonds couleur ocre ou rouille parcellés des points noirs typiques du Jagarh kalam apporteront ensuite un mystére à l’œuvre.

Son imagination poétique est fabuleuse. Ainsi ses araignées à la fois femmes, sirenes et insectes, ont des queues et des antennes en forme de racines. L’arbre sacré n’a pas disparu de la mythologie

de Mayank, ses racines sont toujours là, présentes sur le papier ou la toile. Mayank est pourtant rentré dans un monde nouveau, psychédélique et complexe, le monde

contemporain plein des légendes des pardhans que Mayank ne renie pas.Son langage unique bien différent de celui du reste de la famille Gond attire les connaisseurs et

Mayank en diversifiant son art comme il le fait est probablement promis à un bel avenir. Depuis l’age de 19 ans Mayank Shyam expose en Inde et à l’étranger.

Il a reçu le prix : State award (2005-2006) for master crafts, persons and weavers.

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Saroj Venkat Shyamnée en ?

Saroj Shyam est la femme de Venkat Shyam.

Saroj a été introduite dans le monde de la peinture Gond par son mari Venkat Shyam. Elle a vécu enfant dans le village de Rasoi où elle pouvait observer le monde des Baigas,

tribu proche de celle des Gond, leurs danses et leurs chansons. Elle aime représenter les légendes comme celle du cobra qui vit une vie mi-humaine mi-animale les soirs de pleine lune.

Ou la vie de la rivière Narmada qui lui fait penser à celle des femmes qui souffrent. Les joies et tristesses sont présentes dans la peinture de Saroj ; en cela elle quitte la voie

formelle traditionnelle et affiche ses sentiments de femme dans sa peinture.

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Subhash VyamSubhash Vyam est le mari de Durga Bai

Dés l’age de 10 ans Subhash doit travailler pour subvenir à ses besoins. Alors qu’il était vendeur de feuilles de betel, il s’amusait à faire des statues d’argile .Jangarh,

son beau frère, le remarque et le pousse à continuer. Plus tard il continue à fabriquer des statues de bois et d’argile et commence à travailler la peinture. Subbhash privilégie le noir et blanc, et travaille

à la plume. Il crée des touches de couleurs en posant ça et là des oiseaux dans ses arbres de vie.

En 2002 reçoit le Rajya Hastha Shiloa Puraskar du Madhya Pradesh. Avec sa femme Durga Bai, il a illustré le livre sur la vie d’Ambedkar, cet adivasi qui arrive au pouvoir suprême.

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Venkat ShyamVenkat est le mari de Sarosh Shyam et un des neveux de Jangarh Shyam.

Jangarh le remarque alors qu’il est encore à l’école du village de Sinjhona. Après sa scolarité, Venkat part pour Delhi où il fait tous les petits métiers.

Il va souvent voir Swaminathan qui devient son maître. A la mort de Jangarh, en 2001. Venkat est très bouleversé. Il décide de travailler comme artiste à plein temps.

Venkat pratique tous les styles, du plus traditionnel à l’abstrait. Son art est emprunt des drames et des histoires de notre monde actuel, comme l’attentat du Tahaj Mahal ou le nuage du volcan

islandais que Venkat a vécu et qu’il traite en bleu presque comme un nuage d’espoir…Venkat aime dire : J’aime la tradition en habits modernes. Je veux que l’on sente la tradition,

mais que l’on voit en même temps la face moderne de mon œuvre.Venkat Shyam voyage beaucoup pour ses expositions en Inde et à l’étranger.

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L’Alliance française de Bhopal et Christian Chaton son directeur pour le soutien précieux dans nos recherches et rencontres avec les artistes.L’Alliance Française de Bhopal est une association culturelle et éducative sans but lucratif. Ses objectifs sont conformes à ceux de la Fondation Alliance Française et visent à faire connaître la pensée, la langue et la culture françaises et à promouvoir les liens culturels et d’amitié entre les peuples de l’Inde, de France et des autres pays francophones.

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