JAN KARSKI (MON NOM EST UNE FICTION) - legrandt.fr · d’Auschwitz – le metteur en scène fait...

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Production déléguée Théâtre National de Bretagne Rennes Production Centre dramatique national Orléans Loiret Centre Coproduction Festival d’Avignon, Les Gémeaux Scène nationale de Sceaux, CDDB-Théâtre de Lorient Centre dramatique national, Maison de la Culture de Bourges Scène nationale, La Comédie de Reims Centre dramatique national, Festival Reims Scènes d’Europe Soutien Région Centre, Institut Polonais de Paris, Fondation d’entreprise Hermès dans le cadre de son programme New settings Avec la participation de l’Institut Français Avec l’aide du théâtre TR Warszawa et de l’Ambassade de France en Pologne JAN KARSKI (MON NOM EST UNE FICTION) YANNICK HAENEL I ARTHUR NAUZYCIEL DURÉE DU SPECTACLE 2h40 Avec Manon Greiner Arthur Nauzyciel Laurent Poitrenaux et la voix de Marthe Keller Vidéo Miroslaw Balka Musique Christian Fennesz Décor Riccardo Hernandez Lumière Scott Zielinski Regard et chorégraphie Damien Jalet Son Xavier Jacquot Costumes José Lévy Assistant décor James Brandily Assistante costumes Géraldine Crespo Recherche documentaire Leila Adham Construction décor Ateliers de la Maison de la Culture de Bourges Scène nationale JAN KARSKI (POLOGNE 1914 – USA, 2000) Né à Lodz, Jan Kozielewski est fils d’une famille bourgeoise, employé au ministère des Affaires étrangères lorsque la guerre éclate. Il est fait prisonnier en 1939 par les Soviétiques, puis remis aux Allemands. Il s’échappe, rejoint la Résistance à Varsovie et, dès 1940, participe aux missions de liaison avec le gouvernement polonais en exil. Arrêté par la Gestapo, de nouveau évadé, il entre au bureau de la propa- gande et de l’information de la force armée de l’intérieur. En 1941, après avoir pénétré clandestinement dans le ghetto de Varsovie et dans un camp d’extermination, il traverse l’Allemagne, la France, l’Espagne pour gagner Londres où il remet aux gouvernements polo- nais et alliés ainsi qu’aux organisations juives de Londres, un compte-rendu et des micro- films témoignant de l’extermination des Juifs en Pologne occupée. En 1943, il part aux États- Unis et rencontre le Président Roosevelt. Il témoigne et écrit en 1944 The Story of a secret state (traduit par Mon témoignage devant le monde Histoire d’un État secret, publié en France en 1948), qui contient la description précise de ce que subit la population juive. Après la guerre, il épouse la danseuse Pola Nirenska, enseigne les sciences politiques à l’Université de Georgetown à Washington, s’engage dans le combat contre le commu- nisme soviétique mais ne témoigne plus. Jan Karski devient citoyen américain en 1954. Il reprend enfin la parole en 1977 dans le film Shoah de Claude Lanzmann et en 1981 lors de la Conférence Internationale des Libérateurs à Washington. Reconnu Juste parmi les Nations, citoyen d’honneur de l’État d’Israël en 1994, il meurt en 2000. Sa première biographie paraît en 1994 sous le titre Karski, celui qui a tenté d’arrêter l’Holocauste par E. Thomas Wood et Stanislaw M. Jankoswki. DU ROMAN En 2009, Yannick Haenel choisit la forme du roman pour rendre compte de cette destinée hantée par l’horreur. L’ouvrage, publié aux Éditions Gallimard, a pour titre le nom propre de Jan Karski. Trois chapitres se succèdent : le premier, témoignage, reprend les paroles prononcées par Jan Karski lors de son entre- tien avec Claude Lanzmann dans le film Shoah. Le second, auto-biographique, est un résumé du livre Story of a secret state de Jan Karski. Et enfin le troisième, fictionnel, fait parler les insomnies de Karski, s’appuie sur certains éléments biographiques « mais les scènes, les phrases et les pensées [prêtées] à Jan Karski relèvent de l’invention. » (extrait de la note intro- ductive de Yannick Haenel). Arthur Nauzyciel lira dès sa parution ce livre qui « parle du silence de Karski pendant 40 ans, de la passi- vité des Alliés, de l’abandon des Juifs d’Eu- rope, et de l’unicité de l’extermination radicale de ce peuple » écrit-il. AU THÉÂTRE Entouré d’artistes de France, Belgique, Pologne, Suisse, Autriche, États-Unis – retra- çant par leurs nationalités le voyage de Jan Karski – Arthur Nauzyciel orchestre en trois temps, trois dispositifs scéniques et dramatur- giques pour trois paroles adressées. Après un prologue, constitué d’un dialogue en yiddish et en polonais, on retrouve dans un premier temps un décor semblable à celui de Shoah. Arthur Nauzyciel y évoque lui-même le témoignage filmé de Karski. Un second temps fait entendre par la voix de l’actrice suisse Marthe Keller, l’autobiographie du Juste. Dans un troisième temps, l’acteur français Laurent Poitrenaux – prix Beaumarchais du meilleur acteur pour ce rôle – incarne dans les coulisses de l’opéra de Varsovie, la fiction du résistant, imaginée par le romancier. Enfin Manon Greiner, évoque Pola Nirenska, femme de Jan Karski, danseuse et chorégraphe. Le spectacle a reçu le prix Georges Lerminier du Syndicat de la critique. RÉPARER Depuis la création de sa compagnie nommée 41751 – immatriculation tatouée sur l’avant- bras de son grand-père maternel, survivant d’Auschwitz – le metteur en scène fait du théâtre « un espace de réparation » pour donner voix aux morts et aux témoins. Yannick Haenel et Arthur Nauzyciel ont en commun de croire en la possible vertu réparatrice de l’art. Très jeune, Arthur Nauzyciel écoutait les témoi- gnages de son oncle et de son grand-père maternel, rescapés des camps. « Le livre de Yannick Haenel était une possibilité de calmer l’inquiétude en moi, cette responsabilité un peu lourde, comme une injonction, de devoir témoigner pour les témoins […]. L’angoisse de ne plus me souvenir dans le détail de tout ce que mon oncle m’a raconté. […] La gêne aussi que cette parole rencontre à nouveau indiffé- rence ou désapprobation polie. […] Je lutte contre ça en moi aussi. » ARTHUR NAUZYCIEL Acteur et metteur en scène, Arthur Nauzyciel étudie les arts plastiques et le cinéma puis entre en 1987 à l’école du Théâtre National de Chaillot dirigée par Antoine Vitez. D’abord acteur, il signe ses premières mises en scène dont Le Malade Imaginaire ou le Silence de Molière avec déjà Laurent Poitrenaux au CDDB-Théâtre de Lorient dès 1999. Suivront plus tard Place des héros de Thomas Bernhard puis Ordet (la parole) de Kaj Munk, Jan Karski (Mon nom est une fiction) – 2011 et La Mouette d’Anton Tchekhov, Faim de Knut Hamsun, Kaddish d’Allen Ginsberg, Splendid’s de Jean Genet. Il travaille régu- lièrement à l’international, notamment aux États-Unis où il crée Black battle with dogs et Roberto Zucco de Bernard-Marie Koltès, Abigail’s Party de Mike Leigh et Julius Caesar de William Shakespeare mais aussi en Irlande, Islande, Norvège, Slovénie et Corée du Sud. Par ailleurs, il met en scène Red Waters, un opéra de Lady & Bird, participe à la création de Play du chorégraphe Sidi Larbi Cherkaoui et de la danseuse Shantala Shivalingappa et multiplie les collaborations avec des artistes de disciplines variées. Après avoir dirigé le CDN Orléans de 2007 à 2016, il dirige depuis janvier 2017 le Théâtre national de Bretagne à Rennes. YANNICK HAENEL Auteur né à Rennes, Yannick Haenel passe sa jeunesse en Afrique avant d’étudier au Prytanée Militaire de la Flèche – séjour qu’il relate dans son premier roman Les Petits Soldats (Éditions de la Table Ronde, 1996) – puis au lycée Châteaubriant de Rennes. Il co-dirige depuis 1997 la revue Ligne de risque avec François Meyronnis et publie romans, essais, récits, entretiens dont le dernier, Tiens ferme ta couronne (Gallimard, 2017) a reçu le prix Médicis.

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Production déléguée Théâtre National de Bretagne RennesProduction Centre dramatique national Orléans Loiret CentreCoproduction Festival d’Avignon, Les Gémeaux Scène nationale de Sceaux, CDDB-Théâtre de Lorient Centre dramatique national, Maison de la Culture de Bourges Scène nationale, La Comédie de Reims Centre dramatique national, Festival Reims Scènes d’EuropeSoutien Région Centre, Institut Polonais de Paris, Fondation d’entreprise Hermès dans le cadre de son programme New settings Avec la participation de l’Institut FrançaisAvec l’aide du théâtre TR Warszawa et de l’Ambassade de France en Pologne

JAN KARSKI(MON NOM EST UNE FICTION)YANNICK HAENEL I ARTHUR NAUZYCIEL

DURÉE DU SPECTACLE 2h40

AvecManon GreinerArthur NauzycielLaurent Poitrenauxet la voix de Marthe Keller

Vidéo Miroslaw Balka

MusiqueChristian Fennesz

DécorRiccardo Hernandez

LumièreScott Zielinski

Regard et chorégraphie Damien Jalet

SonXavier Jacquot

CostumesJosé Lévy

Assistant décor James Brandily

Assistante costumes Géraldine Crespo

Recherche documentaire Leila Adham

Construction décor Ateliers de la Maison de la Culture de Bourges Scène nationale

JAN KARSKI (POLOGNE 1914 – USA, 2000)

Né à Lodz, Jan Kozielewski est fi ls d’une famille bourgeoise, employé au ministère des Affaires étrangères lorsque la guerre éclate. Il est fait prisonnier en 1939 par les Soviétiques, puis remis aux Allemands. Il s’échappe, rejoint la Résistance à Varsovie et, dès 1940, participe aux missions de liaison avec le gouvernement polonais en exil. Arrêté par la Gestapo, de nouveau évadé, il entre au bureau de la propa-gande et de l’information de la force armée de l’intérieur. En 1941, après avoir pénétré clandestinement dans le ghetto de Varsovie et dans un camp d’extermination, il traverse l’Allemagne, la France, l’Espagne pour gagner Londres où il remet aux gouvernements polo-nais et alliés ainsi qu’aux organisations juives de Londres, un compte-rendu et des micro-fi lms témoignant de l’extermination des Juifs en Pologne occupée. En 1943, il part aux États-Unis et rencontre le Président Roosevelt. Il témoigne et écrit en 1944 The Story of a secret state (traduit par Mon témoignage devant le monde – Histoire d’un État secret, publié en France en 1948), qui contient la description précise de ce que subit la population juive. Après la guerre, il épouse la danseuse Pola Nirenska, enseigne les sciences politiques à l’Université de Georgetown à Washington, s’engage dans le combat contre le commu-nisme soviétique mais ne témoigne plus. Jan Karski devient citoyen américain en 1954. Il reprend enfi n la parole en 1977 dans le fi lm Shoah de Claude Lanzmann et en 1981 lors de la Conférence Internationale des Libérateurs à Washington. Reconnu Juste parmi les Nations, citoyen d’honneur de l’État d’Israël en 1994, il meurt en 2000. Sa première biographie paraît en 1994 sous le titre Karski, celui qui a tenté d’arrêter l’Holocauste par E. Thomas Wood et Stanislaw M. Jankoswki.

DU ROMAN

En 2009, Yannick Haenel choisit la forme du roman pour rendre compte de cette destinée hantée par l’horreur. L’ouvrage, publié aux Éditions Gallimard, a pour titre le nom propre de Jan Karski. Trois chapitres se succèdent : le premier, témoignage, reprend les paroles prononcées par Jan Karski lors de son entre-tien avec Claude Lanzmann dans le fi lm Shoah. Le second, auto-biographique, est un résumé du livre Story of a secret state de Jan Karski. Et enfi n le troisième, fi ctionnel, fait parler les insomnies de Karski, s’appuie sur certains éléments biographiques « mais les scènes, les phrases et les pensées [prêtées] à Jan Karski relèvent de l’invention. » (extrait de la note intro-ductive de Yannick Haenel). Arthur Nauzyciel lira dès sa parution ce livre qui « parle du silence de Karski pendant 40 ans, de la passi-vité des Alliés, de l’abandon des Juifs d’Eu-rope, et de l’unicité de l’extermination radicale de ce peuple » écrit-il.

AU THÉÂTRE

Entouré d’artistes de France, Belgique, Pologne, Suisse, Autriche, États-Unis – retra-çant par leurs nationalités le voyage de Jan Karski – Arthur Nauzyciel orchestre en trois temps, trois dispositifs scéniques et dramatur-giques pour trois paroles adressées. Après un prologue, constitué d’un dialogue en yiddish et en polonais, on retrouve dans un premier temps un décor semblable à celui de Shoah. Arthur Nauzyciel y évoque lui-même le témoignage fi lmé de Karski. Un second temps fait entendre par la voix de l’actrice suisse Marthe Keller, l’autobiographie du Juste. Dans un troisième temps, l’acteur français Laurent Poitrenaux – prix Beaumarchais du meilleur acteur pour ce rôle – incarne dans les coulisses de l’opéra de

Varsovie, la fi ction du résistant, imaginée par le romancier. Enfi n Manon Greiner, évoque Pola Nirenska, femme de Jan Karski, danseuse et chorégraphe. Le spectacle a reçu le prix Georges Lerminier du Syndicat de la critique.

RÉPARER

Depuis la création de sa compagnie nommée 41751 – immatriculation tatouée sur l’avant-bras de son grand-père maternel, survivant d’Auschwitz – le metteur en scène fait du théâtre « un espace de réparation » pour donner voix aux morts et aux témoins. Yannick Haenel et Arthur Nauzyciel ont en commun de croire en la possible vertu réparatrice de l’art. Très jeune, Arthur Nauzyciel écoutait les témoi-gnages de son oncle et de son grand-père maternel, rescapés des camps. « Le livre de Yannick Haenel était une possibilité de calmer l’inquiétude en moi, cette responsabilité un peu lourde, comme une injonction, de devoir témoigner pour les témoins […]. L’angoisse de ne plus me souvenir dans le détail de tout ce que mon oncle m’a raconté. […] La gêne aussi que cette parole rencontre à nouveau indiffé-rence ou désapprobation polie. […] Je lutte contre ça en moi aussi. »

ARTHUR NAUZYCIEL

Acteur et metteur en scène, Arthur Nauzyciel étudie les arts plastiques et le cinéma puis entre en 1987 à l’école du Théâtre National de Chaillot dirigée par Antoine Vitez. D’abord acteur, il signe ses premières mises en scène dont Le Malade Imaginaire ou le Silence de Molière avec déjà Laurent Poitrenaux au CDDB-Théâtre de Lorient dès 1999. Suivront plus tard Place des héros de Thomas Bernhard puis Ordet (la parole) de Kaj Munk, Jan Karski (Mon nom est une fi ction) – 2011

et La Mouette d’Anton Tchekhov, Faim de Knut Hamsun, Kaddish d’Allen Ginsberg, Splendid’s de Jean Genet. Il travaille régu-lièrement à l’international, notamment aux États-Unis où il crée Black battle with dogs et Roberto Zucco de Bernard-Marie Koltès,Abigail’s Party de Mike Leigh et Julius Caesar de William Shakespeare mais aussi en Irlande, Islande, Norvège, Slovénie et Corée du Sud. Par ailleurs, il met en scène Red Waters, un opéra de Lady & Bird, participe à la création de Play du chorégraphe Sidi Larbi Cherkaoui et de la danseuse Shantala Shivalingappa et multiplie les collaborations avec des artistes de disciplines variées. Après avoir dirigé le CDN Orléans de 2007 à 2016, il dirige depuis janvier 2017 le Théâtre national de Bretagne à Rennes.

YANNICK HAENEL

Auteur né à Rennes, Yannick Haenel passe sa jeunesse en Afrique avant d’étudier au Prytanée Militaire de la Flèche – séjour qu’il relate dans son premier roman Les Petits Soldats (Éditions de la Table Ronde, 1996) – puis au lycée Châteaubriant de Rennes. Il co-dirige depuis 1997 la revue Ligne de risque avec François Meyronnis et publie romans, essais, récits, entretiens dont le dernier, Tiens ferme ta couronne (Gallimard, 2017) a reçu le prix Médicis.

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