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J’adore Paris – Les Périls de la mode, entre le chic et le toc, coll. Tous Continents, 2010. Nouvelle édition, coll. Nomades, 2015.

J’adore New York – De la haute voltige juridique à la haute couture, coll. Tous Continents, 2010. Nouvelle édition, coll. Nomades, 2015.

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Projet dirigé par Myriam Caron Belzile, éditriceConception graphique : Nathalie CaronMise en pages : Pige communicationRévision linguistique : Isabelle PauzéEn couverture : illustration originale © Izak Zenou

Québec Amérique329, rue de la Commune Ouest, 3e étageMontréal (Québec) Canada H2Y 2E1Téléphone : 514 499-3000, télécopieur : 514 499-3010

Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada pour nos activités d’édition.

Nous remercions le Conseil des arts du Canada de son soutien. L’an der-nier, le Conseil a investi 157 millions de dollars pour mettre de l’art dans la vie des Canadiennes et des Canadiens de tout le pays.

Nous tenons également à remercier la SODEC pour son appui financier. Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres – Gestion SODEC.

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives CanadaLaflèche, Isabelle[J’adore Rome. Français]J’adore Rome(Tous continents)Traduction de : J’adore Rome.ISBN 978-2-7644-3090-3 (Version imprimée)ISBN 978-2-7644-3140-5 (PDF)ISBN 978-2-7644-3141-2 (ePub)I. LaRue, Caroline. II. Saint-Germain, Michel. III. Titre. IV. Titre : J’adore Rome. Français. V. Collection : Tous continents.PS8623.A358J3414 2016 C813’.6 C2016-940669-5PS9623.A358J3414 2016

Dépôt légal, Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2016Dépôt légal, Bibliothèque et Archives du Canada, 2016

Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés

Titre original : J’adore RomeCopyright © 2016 Isabelle Laflèche

© Éditions Québec Amérique inc., 2016.quebec-amerique.com

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Traduit de l’anglais par Caroline LaRue et Michel Saint-Germain

ISABELLE LAFLÈCHE

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À Colette… qui a tout le chic d’une Julietta

des pays froids.

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Cet ouvrage de fiction n’est aucunement associé à Christian Dior, ni approuvé par cette maison. Il ne faut y voir aucune relation de propriété intellectuelle avec Dior, sa marque et son copyright.

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L’élégance, ce n’est pas se démarquer, mais être mémorable.Giorgio Armani

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Chapitre 1

« Que dirais-tu d’une escapade romantique, ma chérie ? »

Assis en face de moi aux Deux Magots, l’un de mes repaires préférés sur la Rive gauche, Antoine me tire de ma lecture.

Bien calée dans une chaise donnant sur le boulevard Saint-Germain, je lis l’édition week-end du magazine Madame Figaro. Flâner ici le dimanche avec mon chéri fait partie de notre rituel hebdomadaire, et cela nous change joliment de notre routine chargée du reste de la semaine. Délaissant la tarte Tatin que je grignotais lentement, je lève les yeux et tends la main à Antoine. Par jeu, il fait tourner ma bague Oui de chez Dior, son cadeau-surprise offert à mon retour en France.

« Ça me paraît divin, mon amour. Qu’as-tu en tête ? »

« Rome. » Il soulève ses verres fumés Ray-Ban et me fait un clin d’œil.

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Je me redresse immédiatement, me rappelant une cita-tion d’Iris Apfel, icône du chic si chère à mon cœur : « À mon avis, les Italiens ont beaucoup plus de style que les Français… L’Italie est un endroit très sexy. » Une escapade dans un pays sensuel et coloré, voilà exactement ce qu’il faut à mon âme et à notre couple.

Notre relation a récemment traversé des turbulences alors que je menais une enquête sur la contrefaçon dans laquelle je me suis beaucoup investie, au point d’y risquer ma peau. Sortir de la ville nous ferait du bien à tous les deux. Antoine est imbattable lorsqu’il s’agit de choisir les endroits les plus idylliques ; je suis encore émue de sa dernière attention : après ma première semaine chez Dior, il a organisé un week-end en Normandie, pour que je puisse visiter la maison d’enfance du designer à Granville. Je rougis rien qu’à y repenser… et à me remémorer les petits plaisirs que nous y avons partagés.

« Des collègues du bureau ne tarissent pas d’éloges sur un nouvel hôtel tendance à Rome. Apparemment, il abrite une boîte de nuit branchée, et les chambres sont spectacu-laires. J’ai vraiment envie de t’y emmener ! »

Saisie, je dépose mon magazine. Tendance ? Boîte de nuit ? Ce n’est pas du tout le genre d’endroit pour lequel Antoine penche habituellement. En général, il préfère les hôtels boutiques décorés avec charme ou dotés d’une histoire riche. En fait, Antoine ne blaire pas les lieux tape-à-l’œil. C’est même un trait de sa personnalité qui me plaît parti-culièrement. Si l’un de nous deux est du genre à sortir en boîte, c’est plutôt moi, grâce à Rikash, mon assistant hyper

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trendy qui adore les services de voiturier et le traitement VIP. Est-ce qu’Antoine serait en pleine crise de la quarantaine ? Si c’était le cas, il ne m’inviterait pas à l’accompagner, n’est-ce pas ? J’écarte donc cette possibilité.

À mon silence prolongé et à mon regard inquisiteur, il sent que je ne suis pas convaincue.

« Qu’est-ce qu’il y a, Catou ? Tu n’aimes pas Rome ? On peut aller ailleurs. »

Je vois qu’il est déçu et même un peu offensé. Je fixe mes souliers ; je me sens aussi vieille que les catacombes romaines d’avoir platement manqué d’enthousiasme devant son idée aussi spontanée que délicieuse. J’essaie rapidement de faire marche arrière.

« Non, ce n’est pas ça, j’adorerais aller à Rome ! Je suis étonnée de ton choix d’hôtel, c’est tout. D’habitude, on séjourne dans des endroits plus tranquilles. Et tu n’es pas du genre boîte de nuit ; à ce que je sache, tu détestes ça, non ? »

« Je me suis dit qu’on pourrait essayer quelque chose de différent, que ça nous ferait du bien. Et puis, tout le monde au bureau parle de cet hôtel. » Il replie son journal et prend une gorgée de vin rouge.

Même si j’avoue qu’un voyage en Italie pimenterait un peu notre vie, planifier un voyage sur la recommandation d’anciens collègues d’Edwards & White, le cabinet de droit commercial de New York où j’ai commencé ma carrière d’avocate et où j’ai rencontré Antoine, ce n’est pas ma tasse d’espresso. Mais ce serait dommage de se disputer pour une question aussi bête. Pour éviter un conflit, je respire à fond et tourne ma langue sept fois.

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« Tu es si doué pour faire tes propres recherches ; as-tu vraiment besoin de te fier aux avis des autres ? J’ai toujours adoré ton flair. »

« On peut aller où tu voudras, ma chérie. »

Il me prend la main et m’embrasse les doigts. Je fonds sur place. Et je change d’idée : s’il veut aller en boîte, pour-quoi pas ? La dernière fois que j’ai vu Antoine se déhancher sur une piste de danse, c’était au mariage de mon amie Lisa, dans le Midi de la France, et une chose est certaine : il manque d’entraînement.

« Je suis désolée, mon ange. Tu as raison, ça nous fera le plus grand bien, allons-y ! Et ça me donnera l’occasion de jeter un œil aux dernières tendances italiennes. »

Je me penche au-dessus de la table pour voler un baiser à mon chéri.

« C’est génial ! On part quand ? »

Je suis particulièrement contente qu’il prenne congé de son travail. Dernièrement, Antoine a été débordé par une importante acquisition.

« J’appelle tout de suite l’agent de voyages du cabinet ; voyons si on peut réserver rapidement. »

Il se lève et se dirige vers le trottoir tout en composant un numéro sur son portable. Il garde une main dans la poche de son pantalon ; son allure de gamin BCBG attire les regards de quelques Parisiennes assises non loin. Après avoir croisé mon regard impérieux, elles retournent à leur citronnade.

Un moment plus tard, il revient avec un large sourire. Une fois assis, il dépose un baiser sur mon front et son téléphone sur la table.

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« C’est réglé. On part vendredi pour trois jours. Juste toi, moi, du temps libre et tout le piquant de l’Italie. »

Il prend un air grivois qui me fait frissonner jusqu’au fond de mes baskets.

Je blottis ma joue contre la sienne. Une bouffée de son parfum Musc Ravageur enivre tous mes sens. Je commence à songer à mes bagages : mes dessous Chantal Thomass, un parfum français capiteux, et mon nouveau caraco Sabbia Rosa en soie couleur pistache. Antoine lit dans mes pensées.

« Ne te préoccupe pas trop de ce que tu vas apporter en Italie, ma chérie. La plupart du temps, nous profiterons du service aux chambres ; je n’ai pas l’intention de sortir beaucoup. »

Il m’embrasse avec passion, et je me sens comme Anita Ekberg enlacée par Marcello Mastroianni dans La Dolce Vita.

En mon for intérieur, je soupire de soulagement en constatant que les sorties en boîte ne sont pas une priorité dans son programme. Nous allons nous permettre une autre sorte de plaisir. Et ça me convient parfaitement, grazie molte.

Après avoir partagé une assiette de macarons minia-tures et de bouchées à la guimauve vert menthe, nous sortons sur le boulevard Saint-Germain et il m’enveloppe les épaules avec mon trenchcoat. Les cafés sont bondés de Parisiens engagés dans des discussions animées et d’enfants suppliant leurs parents de leur offrir des frian-dises. Des odeurs savoureuses de cuisine locale émanent des fenêtres de restaurants et d’appartements. Au lieu d’aller au métro le plus près, Antoine me guide vers la Seine.

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Nous marchons main dans la main rue Bonaparte, puis nous longeons la Seine en direction de la cathédrale Notre-Dame. Nous arrivons au pont de l’Archevêché, un pont piétonnier très prisé. Plusieurs artistes y ont installé leurs toiles face à la cathédrale pour tirer profit de ce point de vue. Quelques couples prennent des photos, tandis que des groupes d’adolescents traînent en papotant. Nous nous arrêtons au milieu du pont pour admirer le magnifique panorama.

« Je ne m’en lasse jamais. C’est spectaculaire, non ? »

« Comme toi, ma chérie. »

Je l’embrasse passionnément, puis nous rentrons à la maison en déambulant enlacés, riant joyeusement comme deux adolescents étourdis d’amour.

Paris a toujours eu la réputation d’être la ville la plus romantique du monde, comme en attestent les photogra-phies de Doisneau, le Moulin Rouge, les Folies Bergère, son nombre incalculable de boutiques de lingerie fine, sans oublier ses courtisans notoires. À ce portrait se superpose notre propre réalité ; nos visites régulières au Musée de la vie romantique le week-end, un baiser inattendu, l’effluve enivrant du parfum d’Antoine, la chaleur de son torse sur ma peau, et nos visites impromptues à l’hôtel Amour. Et quand s’éteignent les lumières de notre appartement, rue du Bac, et qu’Antoine pose ses lèvres sur les miennes, je touche le ciel, comme la tour Eiffel.

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Chapitre 2

« Je t’ai dit que je serais prête dans cinq minutes. Alors, arrête de m’appeler toutes les demi-heures. » Cette

citation de Marilyn Monroe traduit tout à fait mes pensées alors qu’Antoine m’attend à la porte, son sac de voyage Lacoste en cuir à l’épaule. Il a fière allure dans un costume noir sobre, chemise blanche et richelieus de cuir.

« Ça y est, Catou ? Je ne veux pas rater l’avion. »

Il tape du pied, l’air impatient. Cette pression supplé-mentaire me fait transpirer. Malgré son conseil d’apporter un minimum de vêtements, j’ai fait beaucoup d’efforts pour assembler la garde-robe parfaite. Dior un jour, Dior toujours ! Dans ma valise sont donc glissés mon trench classique, une chemise blanche impeccable et une longue jupe semblable à celle d’Audrey Hepburn dans Vacances romaines, avec quelques robes vintage, une robe de soirée noire toute simple, un jean et quelques pulls de cachemire. En plus de mes escarpins Dior, de mes talons aiguilles et de ma collection de lingerie française, bien sûr.

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Aujourd’hui, je porte un ensemble inspiré des dolci gelati : pantalon de laine color block rose et crème, pull de soie crème, et ballerines couleur chair.

Antoine prend ma valise et se dirige vers la porte. Paniquée, je l’interromps dans son mouvement.

« Attends ! Je n’ai pas fini de préparer ma trousse de toilette. »

Bien que nous, les Françaises, puissions nous targuer d’avoir un style naturel et une beauté sans effort, nous voyageons rarement sans une quantité indécente de potions magiques et de produits essentiels.

« J’ai une réunion téléphonique dans cinq minutes. Au moins vingt personnes seront au bout du fil ; je ne peux pas me permettre d’être en retard. Que dirais-tu qu’on se retrouve à l’aéroport ? De cette manière, tu pourras boucler tes valises tranquillement. Tu peux prendre la limousine du cabinet, je m’appelle un taxi. »

Je suis déconfite par ces propos fort peu romantiques. Pour pimenter notre relation, on repassera. J’ai l’impression de partir en escapade amoureuse avec Warren Buffett.

Antoine lit la déception sur mon visage.

« Désolé, je n’y peux rien, Catou. Je suis au beau milieu de négociations importantes, j’ai besoin de faire quelques appels pendant le trajet vers l’aéroport pour régler des pro-blèmes de dernière minute concernant un bilan. Tu sais ce que c’est, me dit-il rapidement d’un ton cassant que je connais trop bien. J’espère que ça ne te dérange pas, ma

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