ISTITUTOITALIANO · collaborateur permanent de Ludovico Einaudi, dont l’influence traverse...

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10 9 ISTITUTO ITALIANO DI CULTURA DE PARIS SEPTEMBRE OCTOBRE 2019

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10 9ISTITUTOITALIANODI CULTURA DE PARIS

SEPTEMBREOCTOBRE2019

OCTOBRE 1 MAR À 19H ART / RENCONTRE Michelangelo Pistoletto et la CITTADELLARTE

3 JEU À 19H CINÉMA / PROJECTIONUn prince libre : hommage à Fabrizio De André

7 LUN À 20H MUSIQUE / CONCERT Opera Prima 19 en concert

8 MAR À 19H30 CINÉMADOC / PROJECTION Il fiume ha sempre ragione de Silvio Soldini

10 JEU À 19H HISTOIRE / RENCONTRELe présent de l’Antiquité : Eva Cantarella dialogue avec Alberto Angela

11 VEN À 16H HORS LES MURS / RDV DE L’HISTOIRE / RENCONTRE Quelle politique culturelle sous le fascisme ?

15 MAR À 19H SCIENCES ET PHILOSOPHIE / RENCONTRE Quel futur pour… la mer ?

16 MER À 19H BD / VERNISSAGE Dessiner les maîtres

18 VEN À 20H CONCERT Jazz à trois : D’Ajello, Jean-Marie, Muresu

19 SAM À 20H HORS LES MURS / CONCERT La Cappella Marciana à l’honneur

21 LUN À 19H ART / RENCONTREGiulio Romano et Raffaello, entre Renaissance et maniérisme

22 MAR À 20H THÉÂTRE / SPECTACLE Pentesilea. Entraînement pour la bataille finalede Lina Prosa

28 LUN À 19H CINÉMA / PROJECTION Mauro Bolognini, pour un cinéma littéraire

29 MAR À 20H THÉÂTRE / SPECTACLE Comme un grain de sable de Salvatore Arena et Massimo Barilla

30 MER À 20H MUSIQUE / CONCERTConcert de l’Accademia del Maggio Musicale Fiorentino

SEPTEMBRE

5 JEU À 20H MUSIQUE / CONCERT Cinzia Bartoli en concert

9 LUN À 20H THÉÂTRE / SPECTACLE Liv Ferracchiati : étude de La Mort à Venise

11 MER À 19H ART ET TECHNOLOGIE / VERNISSAGELe lion mécanique de Leonardo da Vinci

12 JEU À 20H MUSIQUE / CONCERTLe voyage musical de Federico Mecozzi

16 LUN À 19H LITTÉRATURE / RENCONTRE Cœur à corps : Emmanuelle Bayamack-Tam et Paolo Giordano

17 MAR À 19H SCIENCES SOCIALES / RENCONTREQuel futur pour… la religion ?

19 JEU À 20H MUSIQUE / CONCERT Les Guappecarto’ chantent Sambol

23 LUN À 19H30 SEMAINE DES CULTURES ÉTRANGÈRES / CINÉMADOC / PROJECTION Anna Piaggi, une visionnaire de la mode racontée en images par Alina Marazzi

24 MAR À 19H ILLUSTRATION / VERNISSAGE Mattotti et la fameuse invasion des ours

25 MER À 20H MUSIQUE / CONCERT Quintette Anemos : Dances, croisements musicaux entre l’Italie et la Hongrie

26 JEU À 19H MUSIQUE / RENCONTRE La naissance d’un opéra : L’inondation de Filidei et Pommerat

29 DIM À 20H30 HORS LES MURS / CINÉMA /PROJECTION La fameuse invasion des ours en Sicile de Lorenzo Mattotti

30 LUN À 19H LITTÉRATURE ET PHILOSOPHIE / RENCONTRE Albert Camus et Nicola Chiaromonte :un dialogue engagé

5MUSIQUE / CONCERTJEUDI 5 SEPTEMBRE À 20HCinzia Bartoli en concertDiplômée du Conservatoire Niccolò Paganini de Gênes et de l’École Normale de Musique de Paris, Cinzia Bartoli est une pianiste italienne de renommée internationale. Maintes fois primée, elle a joué sur les plus prestigieuses scènes d’Italie et a effectué de nombreuses tournées, dans plus de vingt-trois pays à travers le monde (de la Suisse au Japon en passant par les États-Unis et la France). Ce soir, elle nous propose un programme séduisant et éclectique naviguant entre Frédéric Chopin – Mazurka op. 7 no3 et op. 17 no4, Ballade op. 23 in sol min et Scherzo en si bémol mineur op. 31, le compositeur argentin Astor Piazzolla avec Oblivion-Libertango, et Maurice Ravel avec son Gaspard de la nuit (Ondine, Le Gibet, Scarbo), dont elle est considérée par la critique comme « une extraordinaire interprète ». Un grand récital de piano pour commencer en beauté notre saison culturelle.

THÉÂTRE / SPECTACLELUNDI 9 SEPTEMBRE À 20HÉtude de La Mort à VeniseProjet de la compagnie Baby Walk. Création et texte de Liv Ferracchiati, avec Greta Cappelletti, Laura Dondi, Liv Ferracchiati et Alice Raffaelli. Spectacle en langues française et italienne. Durée 45’ environ. Quelques mois après son grand succès au Théâtre de la Ville à l’occasion des Chantiers d’Europe 2019, Liv Ferracchiati revient à Paris dans le cadre des « Promesses de l’art », le programme des résidences d’artistes de l’Institut Culturel Italien. Figure de proue de la nouvelle dramaturgie italienne,

Liv Ferracchiati a été acclamé par la critique et le grand public. Sa Trilogie sur l’identité lui a valu le Prix Hystrio-Scritture di Scena, le Prix Scénario de Bologne et une sélection à la Biennale de Venise, section Théâtre, en 2017. Après ces trois pièces, portées sur les scènes italiennes et européennes, Liv nous présente un tout nouveau projet en avant-première à l’Institut. Avec sa compagnie The Baby Walk, le dramaturge propose une étude sur La Mort à Venise, célèbre texte de Thomas Mann, où le protagoniste du livre et les traits autobiographiques de l’auteur constituent le point de départ d’une recherche qui aborde différents aspects de l’être humain et de la performance, et notamment le rapport entre esprit dionysien et apollinien, entre gestes et paroles.

ART ET TECHNOLOGIE / VERNISSAGEMERCREDI 11 SEPTEMBRE À 19HLe Lion mécanique de Leonardo da VinciL’année 2019 marque le 500e anniversaire de la mort de Leonardo da Vinci. Après les deux rencontres organisées en avril et en juillet dernier à l’Ambassade d’Italie, qui ont mis à l’honneur l’apport du génie toscan notamment à l’urbanisme, aux sciences et aux technologies, l’Institut Culturel Italien expose à présent dans ses salons le Lion mécanique. Cet automate, commande du pape Léon X, fut conçu dans le but d’avancer solennellement vers le roi François Ier pour déposer à ses pieds une gerbe de lys symbolisant la France et Florence, la ville natale du pontife. Grâce au travail de l’équipe de chercheurs du Leonardo 3 Museum, le traité vincien de mécanique Code Madrid I s’est révélé être l’écrin dans lequel étaient conservées les notes du projet, permettant ainsi que

resurgisse la merveilleuse créature robotique imaginée par l’artiste savant. Mario Taddei, directeur scientifique du Leonardo 3 Museum, et Flaminia Bardati, professeure en Histoire de l’architecture à l’université La Sapienza de Rome, nous dévoileront ce soir les secrets de cette découverte fascinante.En collaboration avec le Leonardo 3 Museum et Alumni Polimi.Jusqu’au 9 octobre 2019 (du lundi au vendredi de 10h à 13h et de 15h à 18h, ainsi qu’en soirée lors des manifestations).

MUSIQUE / CONCERTJEUDI 12 SEPTEMBRE À 20HLe voyage musical de Federico MecozziVioloniste, compositeur, multi-instrumentiste et chef d’orchestre, à vingt-sept ans Federico Mecozzi a déjà impressionné la critique musicale italienne par la richesse de sa palette expressive. Depuis dix ans, il est un collaborateur permanent de Ludovico Einaudi, dont l’influence traverse l’imaginaire du jeune compositeur comme en témoigne son premier album, Awakening (Warner Music Italie) que nous vous invitons à découvrir ce soir. Il s’agit d’un voyage sonore fait d’étonnantes influences : de Mauro Pagani à Angelo Branduardi, de Fabrizio De André à Franco Battiato. Federico Mecozzi (violon) sera accompagné par Massimo Marches (guitare), Veronica Conti (violoncelle), Stefano Zambardino (piano) et Tommy Graziani (percussions).

LITTÉRATURE / RENCONTRELUNDI 16 SEPTEMBRE À 19HCœur à corps : Emmanuelle Bayamack-Tam et Paolo GiordanoDocteur en physique théorique, lauréat du prestigieux Prix Strega en 2008 avec son premier roman, La solitude des nombres premiers (Mondadori et Seuil), Paolo Giordano compte parmi les écrivains italiens les plus lus de sa génération. À l’occasion de la sortie de son dernier livre, Dévorer le ciel (Seuil, 2019), il rencontre ce soir Emmanuelle Bayamack-Tam, professeure agrégée de lettres modernes et auteure d’une douzaine d’ouvrages dont le dernier, Arcadie (POL, 2018) a remporté le Prix du Livre Inter en 2019. Chacun à leur manière, Dévorer le ciel et Arcadie confrontent leurs personnages à des thématiques semblables – la jeunesse, la découverte du corps, le désir – et les mènent vers l’exploration de la vie communautaire, soulevant les questions fortes de l’appartenance et de la diversité, de l’idéal et du réel, du retour à l’Eden perdu et de la corruption du monde contemporain. En parlant de leurs styles d’écriture, de leurs choix littéraires ou encore de leur conception du travail de romancier, Emmanuelle Bayamack-Tam et Paolo Giordano nous transformeront ce soir en visiteurs de leurs fantastiques machines à rêves, foulant le sol de tous les possibles.En collaboration avec les éditions du Seuil et POL.

SCIENCES SOCIALES / RENCONTREMARDI 17 SEPTEMBRE À 19HQuel futur pour… la religion ?Pour André Malraux, « le XXIe siècle sera religieux ou ne sera pas ». Avait-il raison ? La présence du religieux dans la société est-elle en train d’évoluer ? Et de quelle façon ?

9Depuis un demi-siècle, la question de la sécularisation – définie comme le mouvement de réduction de l’espace occupé par la religion dans les sociétés modernes – a été le fil rouge des recherches en sciences sociales s’intéressant au rôle joué par les religions dans les sociétés contemporaines. Dans ce cadre, comment penser l’évolution du catholicisme et des différentes visions et pratiques de l’engagement par les divers acteurs du champ religieux ? Marco Marzano, professeur de sociologie à l’Università di Bergamo, auteur de Quel che resta dei cattolici (Feltrinelli) et de La Chiesa immobile (Laterza), dialoguera avec Jean-Luc Pouthier essayiste et chargé d’enseignement à l’Institut catholique de Paris (ICP).En collaboration avec Sciences Po.

MUSIQUE / CONCERTJEUDI 19 SEPTEMBRE À 20HLes Guappecarto’ chantent SambolClaudio Del Vecchio (accordéon), Marco Sica (violon), Francesco Cosentini (guitare), Natale La Riccia (batterie et percussions), Pierluigi d’Amore (contrebasse)Les Guappecarto’ jouent avec spontanéité et générosité, dans un style cabaret-punk d’un autre temps que Fellini aurait pu filmer. De l’Italie, ils conservent leurs racines, une présence et un cachet certain. À la culture tzigane, ils empruntent la fougue et une mouvance sans frontières. Leur musique ouvre indéniablement les imaginaires et les boîtes à histoires... Ce soir, nous sommes heureux de vous faire découvrir leur dernier album Sambol, dont ils interprèteront quelques titres en avant-première. Il s’inspire des compositions de Vladimir Sambol, compositeur d’origine croate, qui pendant la Seconde Guerre mondiale fut obligé de fuir son pays.

Les Guappecarto’ rendent hommage à cet « amour émigré », qui ne craint ni les barrières ni les voyages, et qui dépasse l’espace et le temps.En collaboration avec Koudju Production.

SEMAINE DES CULTURES ÉTRANGÈRES / CINÉMADOC / CRÉATIONS D’ITALIERENCONTRE / PROJECTION LUNDI 23 SEPTEMBRE À 19H30Anna Piaggi, une visionnaire de la mode racontée en images par Alina Marazzi D’Anna Piaggi, on connaissait le look excentrique et farfelu, et la mèche turquoise qui en avait fait l’un des personnages les plus extravagants de l’univers de la mode. Aimée par les créateurs, cette iconoclaste, journaliste à Vogue, a été acclamée pendant presque un demi-siècle, depuis ses débuts dans les années 60 jusqu’à son décès en 2012. C’est tout naturellement que cette identité féminine complexe et multiple a attiré l’attention de la talentueuse réalisatrice Alina Marazzi, dont les films précédents – parmi lesquels Un’ora sola ti vorrei (2002) et Vogliamo anche le rose (2007) – ont souvent abordé la féminité, la maternité ou encore la mémoire. Anna Piaggi : une visionnaire de la mode (Italie, 2016, vosf, 52’) retrace la carrière et l’ascension publique de cette figure incontournable, mais aussi sa vie privée grâce à la narration multiforme propre au travail de la cinéaste. La projection – qui inaugure notre nouveau cycle de documentaires « Créations d’Italie » et s’inscrit dans le cadre de la 18e édition de la Semaine des Cultures Étrangères organisée par le FICEP – sera précédée d’une rencontre en présence de la réalisatrice, Stefano Piaggi, président de l’Association Anna Piaggi et du créateur de mode, Jean-Charles de Castelbajac.

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© 2019 Prima Linea Productions, Lorenzo Mattotti

ILLUSTRATION ET ANIMATION / VERNISSAGEMARDI 24 SEPTEMBRE À 19HMattotti et la fameuse invasion des ours Dessinateur, peintre, illustrateur, affichiste... depuis trente ans, Lorenzo Mattotti enchante le public, mélange les genres et fait éclater les cases du neuvième art. À l’occasion de la sortie en salle, le 9 octobre, de son film d’animation La Fameuse Invasion des ours en Sicile, l’Institut Culturel Italien a décidé de consacrer une exposition aux dessins que Mattotti a conçus pour son premier long métrage. Cette magnifique adaptation est bien à l’image du célèbre conte que le grand écrivain Dino Buzzatti adressait en 1945 au jeune public italien : délicieusement inquiétante, poétique, et avant tout merveilleuse. Qualités qu’on retrouve dans cette exposition pleine de magie et de couleurs, qui propose une cinquantaine de dessins originaux, accompagnés de nombreux croquis et esquisses. Les images du making-of, partie intégrante de cette exposition, dévoileront au public les coulisses du projet et ses secrets de fabrication. Vernissage en présence de l’artiste et de Gilles Ciment, spécialiste du cinéma et de la bande-dessinée.En collaboration avec la Galerie Martel et Primalinea Productions.Jusqu’au 25 octobre (du lundi au vendredi de 10h à 13h et de 15h à 18h, ainsi qu’en soirée lors des manifestations).

MUSIQUE / CONCERTMERCREDI 25 SEPTEMBRE À 20HQuintette Anemos : Dances, croisements musicaux entre l’Italie et la HongrieAvec Filippo Mazzoli (flûte) Marika Lombardi (hautbois), Nicola Zuccalà (clarinette), Ivan Calestani (basson),

Albin Lebossé (cor). Quatre ans après son dernier concert sur la scène de l’Hôtel de Galliffet, le Quintette Anemos revient à l’Institut pour nous enchanter avec le son envoûtant de ses instruments à vent. Ensemble formé en Provence en 2010, le Quintette Anemos s’inspire des historiques formations à vent françaises. Il allie la tradition musicale du XXe siècle aux nouvelles tendances contemporaines, en collaborant avec de jeunes compositeurs internationaux de talent. Le quintette nous proposera un programme suggestif qui alterne les musiques de quatre compositeurs célèbres (Liszt, Agay, Casella et Farkas) avec trois créations mondiales, écrites par trois compositeurs italiens contemporains – Marco Lombardi, Alessio Elia et Salvatore Di Stefano –, qui seront présents ce soir.

MUSIQUE / RENCONTREJEUDI 26 SEPTEMBRE À 19H La naissance d’un opéra : L’inondation de Francesco Filidei et Joël PommeratDeux grandes personnalités de la musique et du théâtre contemporains, Francesco Filidei et Joël Pommerat, ont collaboré pour la première fois à la création d’un opéra original, commandé par l’Opéra-Comique. L’inondation, inspirée d’une nouvelle d’Evgueni Zamiatine publiée en 1929, sera ainsi présentée au public du 27 septembre au 3 octobre, sous la direction musicale d’Emilio Pomarico. À la veille de la première, l’Institut Culturel Italien vous invite à rencontrer ce duo d’exception qui voit Joël Pommerat, auteur pour la première fois d’un livret original, et Francesco Filidei,

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compositeur de son deuxième opéra, mener une collaboration étroite, en complicité avec musiciens et chanteurs. L’inondation raconte l’histoire d’un couple, soudainement confronté au désir d’enfant, à l’adultère et à la mort, tandis que la Neva déborde de son lit et envahit la ville. Francesco Filidei est diplômé du conservatoire de Florence et du CNSMDP de Paris. Plusieurs fois primé pour ses créations, il est régulièrement invité par les plus importants festivals du monde de la musique contemporaine. Auteur-metteur en scène, Joël Pommerat a fondé en 1990 la Compagnie Louis Brouillard et ne met en scène que ses propres textes. Sa carrière a été couronnée d’une reconnaissance unanime de la critique et du public.La rencontre sera animée par Maria Chiara Prodi de l’Opéra-Comique.En collaboration avec l’Opéra-Comique.

ÉVÉNEMENT HORS LES MURSCINÉMA / PROJECTIONDIMANCHE 29 SEPTEMBRE À 20H30La fameuse invasion des ours en Sicile de Lorenzo MattottiLieu : Forum des Images, 2 Rue du cinéma, 75001 ParisLorenzo Mattotti, auteur de BD, peintre, illustrateur et réalisateur, a présenté à Cannes son premier long métrage, La fameuse invasion des ours en Sicile [France Italie, 2019, 82’]. Adaptation d’un roman pour la jeunesse de Dino Buzzati, le film conte l’histoire d’un peuple d’ours qui s’installe en Sicile où il doit cohabiter avec les hommes. Une fable fascinante et très actuelle où l’on retrouve l’univers graphique de Lorenzo Mattotti, tout en courbes et en couleurs vives. Mais le film revêt aussi une

esthétique qui lui est propre : les sublimes décors paraissent d’inspiration picturale et les formes géométriques des personnages rendent hommage au travail de Buzzati. Produit par Prima Linea, l’animation mêle de manière élégante 2D et 3D. Le Forum des images présente en avant-première cette œuvre captivante, en présence de Lorenzo Mattotti qui discutera de son film avec Fabio Gambaro.Informations et conditions d’entrée : www.forumdesimages.fr.

LITTÉRATURE ET PHILOSOPHIE / RENCONTRELUNDI 30 SEPTEMBRE À 19HAlbert Camus et Nicola Chiaromonte : un dialogue engagé Militant antifasciste et anticommuniste, grand ami d’Ignazio Silone et d’Alberto Moravia, Nicola Chiaromonte a partagé avec Albert Camus pendant deux décennies une profonde parenté d’esprit et des préoccupations politiques proches. La récente publication par les éditions Gallimard de leur correspondance entre 1945 et 1959 fait revivre cette amitié hors du commun. Réunissant quelques quatre-vingt-dix lettres inédites, l’ouvrage restitue la profondeur d’un dialogue qui interroge la place des hommes dans l’histoire et la question de la responsabilité et de l’engagement de chacun face aux catastrophes des régimes totalitaires. Samantha Novello, qui en a dirigé l’édition, échangera avec Alfonso Berardinelli, critique littéraire, et Frédéric Attal, professeur d’histoire contemporaine à l’Université Polytechnique Hauts-de-France, auteur d’une Histoire des intellectuels italiens au XXe siècle (Les

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19Belles Lettres, 2013). Leurs réflexions nous feront redécouvrir la pensée de Chiaromonte, l’une des personnalités majeures de la culture politique italienne du XXe siècle.En collaboration avec les éditions Gallimard.

JOURNÉE DE L’ART CONTEMPORAIN / ART / RENCONTREMARDI 1er OCTOBRE À 19HMichelangelo Pistoletto et la CITTADELLARTEÀ l’occasion de « La Giornata del Contemporaneo », organisée par le Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale le 12 octobre prochain, nous accueillons Michelangelo Pistoletto, artiste phare du panorama international qui, après avoir débuté avec le mouvement de l’arte povera, poursuit aujourd’hui sa recherche au sein de la CITTADELLARTE. Dans cette institution révolutionnaire et utopique, fondée dans les années 90 à Biella – la ville où il est né et habite encore –, on cherche à indiquer pour l’art de nouveaux chemins dans la société contemporaine. Ancrée dans l’identité de la ville – candidate au Réseau des villes créatives de l’UNESCO –, cette école très originale a formé des milliers de créateurs qui ont envisagé une transformation responsable du tissu urbain et social. Pour évoquer sa longue carrière, l’aventure de la CITTADELLARTE et la relation entre art et territoire, Pistoletto s’entretiendra ce soir avec Anna Zegna, présidente de la Fondation Zegna, établie à Biella. En collaboration avec CITTADELLARTE – Fondazione Pistoletto et la Fondazione Zegna.

CINÉMA / PROJECTIONJEUDI 3 OCTOBRE À 19HUn prince libre : hommage à Fabrizio De André« Je suis un prince libre et j’ai autant le droit de faire la guerre au monde entier que celui qui a cent voiles sur la mer ». Cette citation du pirate britannique Samuel Bellamy se trouve dans les notes de l’un des plus beaux disques de Fabrizio De André, « Le nuvole » et a inspiré le titre du film qui lui est dédié : Principe Libero de Luca Facchini (Italie, 2018, 192’, vostf). « Prince » et « libre » sont les deux mots qui, combinés, racontent l’histoire du chanteur qui possédait le magnétisme et le détachement d’un prince, tout en étant toujours prêt à se passionner pour les histoires des exclus et des déshérités. De André a été l’un des protagonistes de la chanson d’auteur italienne de la deuxième moitié du XXe siècle et ses magnifiques chansons – où s’alternent critique sociale et poésie, ironie et mélancolie – ont inspiré tous les « cantautori » qui l’ont suivi. À vingt ans de sa mort, le film de Facchini retrace avec force et tendresse l’aventure humaine et artistique de ce grand poète qui a laissé une trace indélébile dans l’histoire de la musique et de la culture italienne. Faber (surnom du chanteur pour les amis et pour ses fans) est interprété de manière magistrale par l’acteur Luca Marinelli qui, sans tomber dans le piège de l’imitation à tout prix, réussit à rappeler De Andrè à tout moment, par sa démarche, son regard, sa mèche ou encore sa passion pour la cigarette. Ce film, que nous vous proposons en une seule soirée a été initialement produit pour la télévision en deux parties de 95 minutes, a bénéficié d’une sortie en salle où il a remporté un vif succès et a été salué par la critique. En présence de Luca Marinelli (s.r.).

21MUSIQUE / CONCERTLUNDI 7 OCTOBRE À 20HOpera Prima 19 en concert Avec Stefania Argentieri (piano) et Ludovica Rana (violon).L’Institut Culturel Italien est heureux d’accueillir deux des musiciennes les plus intéressantes de la nouvelle génération italienne : Stefania Argentieri, pianiste de vingt-sept ans, et Ludovica Rana, violoncelliste de vingt-trois ans. Solistes déjà très appréciées, elles viennent de créer le duo « Opera Prima 19 » qui propose un répertoire de chambre italien peu connu du grand public mais d’une grande valeur artistique. C’est dans cette optique qu’elles nous proposent ce soir le concert Ritratto di Musico, tiré du morceau homonyme de Giovanni Sollima : une proposition aux multiples facettes, qui vise à parcourir la poétique et la recherche stylistique d’une Italie musicale « cachée ». Au programme, la densité mélodique de Giuseppe Martucci, les métamorphoses formelles de Ferruccio Busoni, l’éclectisme de Mario Castelnuovo-Tedesco et la synthèse novatrice et visionnaire de Giovanni Sollima.En collaboration avec Puglia Sounds et Opera Prima.

CINÉMADOC / CRÉATIONS D’ITALIE / RENCONTRE ET PROJECTION MARDI 8 OCTOBRE À 19H30 Il fiume ha sempre ragione de Silvio Soldini [Suisse, 2016, vostf, 73’] Alberto Casiraghy et Josef Weiss sont de véritables artistes bibliophiles. L’un à Osnago, l’autre à Mendrisio, ils se sont consacrés pendant des années à la typographie, imprimant toujours avec des caractères mobiles, préservant la mémoire d’une parfaite

ingéniosité, faite de compétences manuelles et techniques, mais aussi d’esprit d’invention et de poésie. Ils se réalisent dans leur travail, caractérisé par le soin, la qualité et la beauté, dans un monde à part, loin de la frénésie de la société contemporaine : un microcosme qui persiste et résiste en vertu de la passion et du pragmatisme d’un métier, du souffle de poésie. Nous proposons ce très beau film de Silvio Soldini, auteur notament de Pane e Tulipani et de Il colore nascosto delle cose, dans notre nouveau cycle de documentaires « Créations d’Italie ». Pour présenter son travail, Silvio Soldini sera accompagné d’Alberto Casiraghy, l’un des protagonistes du film.

HISTOIRE / RENCONTREJEUDI 10 OCTOBRE À 19HLe présent de l’Antiquité : Eva Cantarella dialogue avec Alberto AngelaLes questions d’actualité peuvent conduire des chercheurs et des chercheuses à mener des enquêtes passionnantes sur l’histoire ancienne. C’est le cas d’Alberto Angela, paléontologue de formation, connu en Italie pour mettre l’histoire à la portée de tous grâce à ses émissions culturelles à succès. Dans son dernier ouvrage, Cléopâtre (HarperCollins France), Alberto Angela montre pourquoi la célèbre reine d’Égypte continue de fasciner deux mille ans après. C’est également le cas d’Eva Cantarella, spécialiste de l’Antiquité à la renommée internationale, qui a enseigné le droit grec et le droit romain à l’Université de Milan et est l’auteure d’une œuvre considérable. En français, on peut lire d’elle : Selon la nature, l’usage et la loi. La bisexualité dans le monde antique (1991) ou encore Les peines de mort en Grèce et à Rome (2000). Alberto Angela et

23Eva Cantarella vont discuter de l’actualité de l’Antiquité et des modalités de divulgation de son héritage. L’historienne Virginie Girod animera la rencontre. En collaboration avec les éditions HarperCollins France.

ÉVÉNEMENTS HORS LES MURS / RENDEZ-VOUS DE L’HISTOIRE DE BLOIS / RENCONTRE VENDREDI 11 OCTOBRE À 16 HLieu : Maison de la Magie, 1 Place du Château, 41000 BloisQuelle politique culturelle sous le fascisme ? Importante manifestation scientifique dédiée à l’histoire, « Les rendez-vous de l’histoire » se déroulent chaque année à Blois. L’édition 2019, qui aura lieu du 9 au 13 octobre, sera entièrement consacrée à l’Italie. L’Institut culturel italien y participe en organisant une table ronde sur la question de la politique culturelle sous le fascisme et des différentes lignes de résistances qui se sont mises en place pendant le Ventennio. La rencontre réunira Marie-Anne Matard-Bonucci, Patrizia Dogliani, Michela Niccolai et sera animée par Fabio Gambaro. Marie-Anne Matard-Bonucci est professeure d’histoire contemporaine à l’université Paris 8, auteure dernièrement de Totalitarisme fasciste (CNRS Éditions, 2018). Patrizia Dogliani est professeure d’histoire contemporaine à l’Université de Bologne et auteure de Il Fascismo degli Italiani. Una storia sociale (Turin, Utet, 2014). Michela Niccolai est musicologue, elle enseigne à l’Université Sorbonne Nouvelle et est coauteure avec Charlotte Ginot-Slacik de Musiques dans l’Italie fasciste (1922-1943) (Fayard, 2019). Informations : http://www.rdv-histoire.com

25SCIENCES ET PHILOSOPHIE / RENCONTREMARDI 15 OTTOBRE À 19HQuel futur pour… la mer ?L’Institut culturel italien poursuit son cycle de rencontres dédiées au futur. Étroitement imbriquées, les questions sociales, économiques, politiques, culturelles et environnementales déjà abordées convergent aujourd’hui dans ce thème aux mille facettes : la mer. Frontières mouvantes hélas trop souvent théâtre de tragédies humaines, fonds et faune asphyxiés par le fléau de la pollution et des microplastiques, enjeux de préservation des écosystèmes, du patrimoine marin et côtier à l’heure où le tourisme de masse déferle sur le littoral… Pour parcourir ces problématiques, nous avons invité Roberto Casati, philosophe, directeur de recherche au CNRS et directeur d’études à l’EHESS, auteur, entre autres, du récit La lezione del freddo (Einaudi, 2017). Il dialoguera ce soir avec Chris Bowler, biologiste expert des plantes et des algues, directeur de la Section de génomique environnementale et évolutive à l’Institut de biologie de l’École Normale Supérieure, précédemment chercheur auprès de la Stazione Zoologica de Naples et actuellement l’un des coordinateurs scientifiques du projet Tara Oceans. En collaboration avec Sciences Po.

BANDE DESSINÉE / VERNISSAGEMERCREDI 16 OCTOBRE À 19HDessiner les maîtres : quand les arts inspirent la bande dessinéeÀ l’occasion de l’inauguration de l’exposition des illustrations de Marco Pio Mucci et Matteo Pomati, les deux auteurs de bande dessinée en résidence à l’Institut dans le cadre du programme « Les Promesses de

l’art », nous proposons une discussion sur l’adaptation et les transpositions en bande dessinée de différentes formes artistiques et littéraires. Mucci et Pomati dévoileront le nouveau numéro de leur BD artistique Sgomento, qui, en croisant l’univers de la BD avec celui de l’art contemporain, est dédié à la transposition de la célèbre pièce d’Eduardo De Filippo, Il Sindaco del Rione Sanità (illustrations exposées). Matteo Mastragostino parlera de son roman graphique, réalisé avec Alessandro Ranghiasci, Primo Levi (Steinkis Éditions, 2017), consacré à la vie de l’écrivain dont on célèbre cette année le centenaire de la naissance. Tandis que Stéphane Levallois, dessinateur et scénariste, présentera sa très riche production et en particulier son dernier album, Léonard 2 Vinci (Futuropolis), où il s’empare du peintre mythique pour le projeter dans le futur. Jusqu’au 8 novembre (du lundi au vendredi de 10h à 13h et de 15h à 18h, ainsi qu’en soirée lors des manifestations).

MUSIQUE / CONCERTVENDREDI 18 OCTOBRE À 20HJazz à troisAvec Renato D’Aiello (saxophone), Alain Jean-Marie (piano) et Nicola Muresu (contrebasse).Exceptionnellement réunis pour cette occasion unique à l’Institut Culturel Italien, les musiciens sardes Renato D’Aiello et Nicola Muresu, avec le pianiste français Alain Jean-Marie, proposent une sélection du grand répertoire jazz international accompagnée de compositions originales. Basé à Londres, D’Aiello est un saxophoniste à la touche passionnée et poétique, qui a joué avec les plus grands. La participation de

27Nicola Muresu à la contrebasse apporte au concert un lyrisme et une générosité époustouflants, tandis que l’expérience d’Alain Jean-Marie au piano donne au trio une assurance qui se fait plénitude. Ce trio d’exception va nous proposer un concert où la maturité s’enrichit de la nouveauté et où les différents registres s’équilibrent.

ÉVÉNEMENT HORS LES MURS / MUSIQUE / CONCERT SAMEDI 19 OCTOBRE À 20HLieu : église Saint-Germain l’Auxerrois – 2, Place du Louvre 75001 ParisLa Cappella Marciana à l’honneurLa Cappella Marciana de la basilique Saint-Marc est une des institutions musicales les plus anciennes au monde. Active à Venise depuis le XIVe siècle, elle a donné vie à une quantité remarquable d’œuvres dépassant de loin celles des autres chapelles. Grâce à la position stratégique de Venise et aux échanges continuels entre les différentes cultures de la Méditerranée, la basilique Saint-Marc est un point de référence universellement reconnu. Elle sera à l’honneur dans le cadre du Salon d’art sacré contemporain qui se tient du 17 au 27 octobre à l’église Saint-Germain l’Auxerrois à Paris. Cette formation particulière est l’une des dernières en Italie à régulièrement exécuter durant l’office liturgique une polyphonie de qualité, dans la continuité d’une authentique tradition. Ce soir elle présentera des œuvres de Claudio Monteverdi, Andrea Gabrieli et Giovanni Croce.Sous le parrainage de l’Ambassade d’Italie en France et en collaboration avec le 3e Salon d’art sacré contemporain. Entrée libre dans la limite des places disponibles.

29ART / RENCONTRELUNDI 21 OCTOBRE À 19HGiulio Romano et Raffaello, entre Renaissance et Maniérisme. Sens de l’équilibre, goût de l’harmonie, art de la synthèse, ce soir on célèbre le génie des deux peintres de la Renaissance italienne : Raphaël (1483-1520) et Giulio Romano (1499-1546), son disciple préféré. À l’occasion de l’exposition Con nuova e stravagante maniera actuellement au Palais des Doges de Mantoue, réalisée en collaboration avec le musée du Louvre, et en prélude des commémorations qui auront lieu en 2020 pour les cinq cent ans du décès des Raffaello, nous réunissons les commissaires de l’exposition de Mantoue pour discuter des relations artistiques entre les deux peintres. Comme l’a écrit Giorgio Vasari, « parmi les innombrables élèves de Raphaël d’Urbin, aucun ne l’imita mieux dans son style, son invention, son dessin et son coloris que Jules Romain ». Aussi habile dans la décoration, la peinture que l’architecture, comme dans la conduite de projet, un art qu’il a appris auprès de Raphael, la leçon de Giulio Romano s’étendra, comme on le verra ce soir, dans l’Europe entière. Interventions de : Peter Assmann (directeur du Palazzo Ducale de Mantoue, commissaire de l’exposition), Paolo Bertelli (Palazzo Ducale de Mantoue, commissaire de l’exposition) et Roberta Serra (Musée du Louvre, commissaire de l’exposition). En collaboration avec le Palazzo Ducale de Mantoue.

CINEMA / RENCONTRE ET PROJECTIONLUNDI 28 OCTOBRE À 19HMauro Bolognini, pour un cinéma littéraireMauro Bolognini est certainement l’une des plus riches et éclectiques figures du cinéma italien. Après ses débuts dans le néoréalisme, il s’impose dans les années soixante comme le metteur en scène raffiné de grands classiques de la littérature italienne. Ce soir, à l’occasion de la rétrospective qui lui est consacrée à la Cinémathèque française du 31 octobre au 25 novembre, nous vous proposons La Corruption, l’un des films qui l’ont consacré comme un narrateur lucide du « drame bourgeois ». La projection sera précédée d’une rencontre en présence de Jacques Perrin [s.r.], personnage principal du film et acteur fétiche du cinéaste ; Roberto Cadonici, président du Centro Culturale Mauro Bolognini ; Lorenzo Codelli, historien du cinéma, et Jean A. Gili, critique, spécialiste du cinéma italien.La Corruption (La Corruzione) [Italie, 1963, 82’, noir et blanc, vostf]Après avoir terminé ses études, le jeune Stefano Mattioli annonce à son père Leonardo, riche éditeur milanais, son intention de devenir prêtre. Leonardo s’oppose avec acharnement au choix de son fils et, pour le convaincre de changer d’avis, l’emmène en croisière avec lui. Sur le bateau, il poussera une jeune escort sans scrupules à séduire le jeune homme, qui se verra alors emporté dans un tourbillon de doutes et de tourments... En collaboration avec la Société Cinématographique Lyre et la Cinémathèque française.

31SEMAINE DE LA LANGUE ITALIENNE DANS LE MONDETHÉÂTRE / SPECTACLEMARDI 22 OCTOBRE À 20HPentesilea. Entraînement pour la bataille finaleTexte et mise en espace de Lina ProsaAvec Maddalena Crippa et Graziano PiazzaSpectacle en italien surtitré en français. Durée 55’.Le texte que vous nous vous présentons ce soir – à l’occasion de 19e Semaine de la langue italienne dans le monde, cette année consacrée à la langue du théâtre – s’inspire de Penthésilée, le drame de Kleist mettant en scène l’affrontement entre Penthésilée et Achille pendant la guerre de Troie. Dans la pièce de Lina Prosa, les deux personnages mythiques sont spoliés de la gloire du mythe et confrontés à la contemporanéité, exposés et inconscients, comme dans un nouveau champ de bataille tout aussi tragique où le défi concerne directement l’homme et la femme. Dans un lieu difficilement identifiable, peut-être un hôpital psychiatrique, Elle s’imagine être Penthésilée et s’entraîne pour livrer la bataille finale contre Achille, tandis que Lui, à un moment différent, se prépare au même évènement. Même si la rencontre ne se produit finalement pas, c’est l’occasion d’un dramatique affrontement à distance de deux solitudes. Chacun invente, seul, l’issue finale de sa propre bataille. Lina Prosa, dramaturge et metteuse en scène, est la première Italienne à avoir été programmée à la Comédie-Française avec sa Trilogie du naufrage. Ses pièces sont traduites dans de nombreuses langues.

SEMAINE DE LA LANGUE ITALIENNE DANS LE MONDETHÉÂTRE / SPECTACLEMARDI 29 OCTOBRE À 20HComme un grain de sable Texte et mise en scène de Salvatore Arena et Massimo BarillaAvec Salvatore Arena. Musique originale de Luigi PolimeniSpectacle en italien surtitré en français. Durée 60’.À l’âge de 18 ans, Giuseppe Gulotta, un jeune ouvrier du bâtiment, est arrêté et contraint d’avouer le meurtre de deux carabiniers près de Trapani. En réalité, le crime cache un trafic d’armes et de drogue dans lequel semblent être impliqués services secrets, hommes d’État et groupes néo-fascistes. Innocent bouc émissaire, Gulotta a vécu vingt-deux ans en prison pour un crime qu’il n’a pas commis et trente-six ans d’enfer judiciaire. Tête haute, il s’est battu, comme un grain de sable dans un énorme engrenage, jusqu’à la révision du procès (le dixième d’une longue série) et la réhabilitation. Ce spectacle est le dernier volet de la quadrilogie Au sud de la mémoire que la compagnie Mana Chuma a consacrée à l’histoire contemporaine du Mezzogiorno, pour rendre justice à ces vies abîmées et abusées qui ont su se battre courageusement pour faire triompher la justice.Coproduction Mana Chuma Teatro / Fondazione Horcynus Orca / Horcynus Festival ‘15.

MUSIQUE / CONCERT MERCREDI 30 OCTOBRE À 20HConcert de l’Accademia del Maggio Musicale FiorentinoL’Accademia del Maggio Musicale Fiorentino, centre international d’enseignement supérieur de l’opéra à Florence, a pour objectif principal la préparation professionnelle rigoureuse de jeunes talents qui souhaitent se consacrer aux arts et aux métiers du théâtre. Les synergies mises en œuvre avec la Fondazione Teatro del Maggio Musicale Fiorentino assurent aux jeunes un contexte de développement professionnel du plus haut niveau, en leur permettant de vivre une expérience théâtrale au quotidien et d’acquérir l’art et les secrets du métier. L’Accademia en particulier s’efforce de valoriser, transmettre et diffuser la riche tradition de l’opéra italien qui a de profondes racines à Florence, berceau de la langue italienne universellement reconnue comme étant celle de l’opéra. Pour preuve, le concert de ce soir qui présente de grands airs d’opéras – de Mozart, Rossini, Donizetti, Verdi et Mascagni – interprétés par des artistes diplômés de l’Accademia : Maria Rita Combattelli (soprano), Gioia Crepaldi (soprano), Veta Pilipenko (mezzo-soprano), Daniele Terenzi (baryton) et Chiara Pulsoni (piano). En collaboration avec l’Accademia del Maggio Musicale Fiorentino.

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Istituto Italiano di CulturaParisdirection Fabio Gambaro

› 50, rue de Varenne – 75007 Parishoraires pendant la journéedu lundi au vendredi,de 10h à 13h et de 15h à 18h[manifestations en soiréese reporter au programme]

métroligne 10, 12 › Sèvres-Babyloneligne 12 › Rue du Bacligne 13 › Varennebus › 39, 63, 68, 69, 83, 94

renseignements› www.iicparigi.esteri.it› 01 85 14 62 50

réservation obligatoire pour toutesles manifestations uniquement sur› www.iicparigi.esteri.itplacement libre dans la limitedes places disponiblesla réservation donne accès aux manifestations, mais ne garantit pas une place assise

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