Israel Actualites n° 160 - Edition française

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GRATUIT - Numéro 160 - Edition du Mercredi 9 Février 2011 Journal Israélien en langue française Benny Gantz 20 ème Chef d’Etat major de Tsahal

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Toute l'information en provenance d'Israel

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GRATUIT - Numéro 160 - Edition du Mercredi 9 Février 2011 Journal Israélien en langue française

Benny Gantz 20ème Chef d’Etat major de Tsahal

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3L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Février 2011

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de connaître Israël

La hausse des prix continue ,c’est au tour du pain de voir son tarif augmenter de 3,3 %, comme l’a annoncé le minis-tère du Commerce et de l’Industrie.

Les organisations sociales israéliennes s’insurgent cette augmentation pro-chaine des prix du pain sera ‘’une catas-trophe’’ pour les plus défavorisés. Le pain bis devrait passer à 4,92 shekels, soit 12 agourot de plus qu’actuellement.

La question n’est pas jusqu’où vont-il aller ? Mais, jusqu’à quand allons-nous accepter ça, sans réagir ou en nous en remettant, sans cesse, aux structures légales ?

Cette hausse du prix du pain n’est pas une fatalité. Elle accentue une rapide dégringolade du niveau de vie, déjà bien entamée.

Ici on a devant soi quelqu’un qui, comme tout un chacun, ressent dure-ment l’augmentation du coût de la vie et des choses, qui a faim, et comme disait :

La Palisse, la meilleure chose à faire quand on a faim, c’est de manger…

Mais la société dans laquelle nous vivons n’est pas de cet avis : ce que tu manges, tu dois le payer, et, si tu n’as pas d’argent, tu n’as qu’à te débrouil-ler...

Bref moi je dis que le pain en Israel devrait être gratuit aux personnes défa-vorisées,

Il est temps de résoudre ce sérieux pro-blème en Israel ,et je me battrai pour que le pain soit accessible à tous .Chaque mois nous aidons les associa-tions comme Pithon Lev ,afin de venir en aide au 25 000 enfants défavorisés que compte l’association mais ils sont beaucoup plus 85 000 chiffre qui nous interpelle tous !

alors ne touchons pas à éléments de base de l’alimentation messieurs les poli-tiques, si la conséquence de l’augmen-tation est due au coût plus élevé du blé dans le monde,précisons que Netanya-hou a fait l’objet de lourdes pressions, ces derniers temps mais sans résultat .

Pour rappel, les prix des produits de base, fixés par le gouvernement israé-lien, sont mis à jour pour tenir compte du coût des matières premières.

D’un autre côté, lorsque le prix des matières premières chute, les prix sont revus à la baisse L’instabilité du cours mondial des matières premières (pétrole comme céréales) oblige le gouverne-ment israélien à de fréquentes mises à jour destinées à compenser les fabri-cants et distributeurs des fluctuations dans leurs coûts de production.— En Bref augmentation des matières pre-mières ok, mais sans toucher au pain !

A Bientôt

Samuel Flatto Sharon Ancien député à la KNESSET

L’édito patriote de Flatto Sharon :

Touche pas à mon Pain ! Barouh aba !

Après moult rebondissements concer-nant la nomination du nouveau chef d’état major de Tsahal, le ministre de la

défense Ehud Barak a tranché en choi-sissant le Général Benny Gantz comme nouveau chef d’état Major de l’armée Israélienne en remplacement du Général Gaby Asckenazy qui, durant son man-dat, a été à même de mener sa mission avec brio et de relever les qualités ex-ceptionnelles de notre armée.

Durant les diverses opérations que celui-ci avait été amené à faire (plomb durci sur Gaza ou l’arraisonnement de la flot-tille ...), celui qui l’a remplacé à ce poste hérite d’une situation très ambiguë vis-à-vis de nos voisins arabes ainsi que des partenaires avec qui nous avions signé un traité de paix.

Suite aux différentes pseudo-révolutions arabes pour déloger les pseudos-dicta-teurs de la région, il y a un pays que nous devons particulièrement surveiller : l’Égypte car il est important pour Israël de savoir si aujourd’hui aux vues ce qu’il se passe avec la montée des frères musulmans.

Nous devons savoir si le traité de paix signé à camp David en 1979 sera tou-jours respecté ...

Qu’on aime ou pas Le Rais Moubarak, président de l’Egypte depuis près de 30 ans à toujours respecté les engagements signés par le président Anour EL SA-DATE.

Malgré une paix froide avec un mini-mum d’ouverture, la frontière sud d’Is-raël est restée calme pendant toute cette période.

Alors, mon Général, soyons sur que nous mettons entre vos mains la tran-quillité de la région, afin que nos frères puissent vivre dans la paix.

Que d...vous bénisse et protège Israël contre ses ennemis.

Alain Sayada

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4L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Février 2011

La Pologne ne souhaite plus être as-sociée à la Shoah. Selon le Figaro, le ministre polonais de la Culture, Bog-dan Zdrojewski aurait adressé une requête à trois sites Internet consa-crés à des camps de concentration afin qu’ils «remplacent leur adresse «.pl» par une autre extension comme le «.eu» pour ne plus être associés avec la Pologne».

Cette demande du ministère de la Culture polonais s’adresse à trois mu-sées: celui d’Auschwitz-Birkenau, de

Stutthof et de Maidanek placés sous sa tutelle et qui vont donc devoir changer de nom de domaine. Benjamin Ferran, dans l’article du figaro.fr, explique que cette demande s’inscrit dans une longue série de requêtes similaires de la part de la Pologne: «

En 2007, le Comité du Patrimoine mon-dial de l’Unesco avait rallongé le nom officiel du camp d’Auschwitz pour l’appeler «camp de concentration et d’extermination nazi allemand d’Aus-chwitz-Birkenau (1940-1945)». «C’est

une victoire de la vérité historique sur le mensonge», avait déclaré le ministre de la Culture de l’époque».

Mais cette requête pose cette fois-ci quelques problèmes d’application puisque sur le web, les adresses au nom des camps de concentration en «.eu» ou «.com» sont déjà réservées depuis long-temps par d’autres. Dans son livre, La fin de l’innocence.

La Pologne face à son passé juif, l’his-torien Jean-Yves Potel explique que la Pologne s’est réappropriée tardivement cette part pourtant constitutive de son histoire. «La Pologne a connu un coup d’accélérateur après le grand débat qui a entouré la publication du livre de Jan T. Gross, Les Voisins, en 2000.

Le grand public découvrait alors qu’une partie de la société polonaise n’avait pas été seulement victime de la guerre, ni même uniquement témoin, mais avait participé au crime contre les voisins juifs, dans la bourgade de Jedwabne en juillet 1941, et également ailleurs, sous des formes diverses.

Les autorités politiques en prirent acte, avec le discours du président de la République de l’époque, Aleksan-der Kwiaśniewski, demandant pardon «au nom de tous les Polonais dont la conscience est touchée par ce crime».

La Pologne refuse d’héberger Auschwitz

Égypte: Souleimane refuse le pouvoir

Le vice-président égyptien Omar Sou-leimane a refusé dimanche un appel de l’opposition à assumer les pouvoirs du président Hosni Moubarak, for-tement contesté depuis près de deux semaines, a affirmé un participant au dialogue entre le pouvoir et l’opposi-tion.

«Nous lui avons demandé que le prési-dent délègue ses pouvoirs au vice-pré-sident, conformément aux prérogatives que lui donne l’article 139 (de la Consti-tution) mais il a refusé», a déclaré ce

responsable d’un parti d’opposition qui s’exprimait sous le couvert de l’anony-mat. Le pouvoir a lancé un «dialogue national» avec l’opposition auquel se sont joints les Frères musulmans, prin-cipale force d’opposition en Egypte et jusqu’ici bête noire du régime. Après le début de la contestation populaire le 25 janvier, M. Souleimane, ex-chef des ser-vices de renseignements, a été nommé vice-président, une fonction abolie par Hosni Moubarak lors de son arrivée au pouvoir en 1981.

Un groupe de jeunes koweïtiens a appelé dimanche soir à un rassemble-ment de masse devant le parlement, mardi, pour protester contre “des pratiques non démocratiques” utili-sées par le gouvernement. L’objectif des manifestations est “de faire pres-sion pour son éviction.

Voilà donc un nouvel Etat prêt à se re-beller contre ses dictateurs et l’on peut s’attendre à ce que tout le monde soit content. Hormis ceux qui luttent contre l’islamisme puisque la Tunisie, l’Egypte et le Koweït ont beau être des Etats musulmans, ils n’ont pas moins com-battu l’islamisme ces dernières années. J’ajoute que dans ce dernier pays, les

choses sont plus compliquées mais il n’empêche, les koweïtiens collaborent beaucoup avec l’occident pour lutter contre le terrorisme.

L’Emir du Koweït Si le cas du Kowaït devrait donc inquiéter l’occident dans sa globalité, la question ne devrait donc pas tellement se poser aux Etats-Unis. Barack Obama devrait, en tout état de cause, inviter le peuple à continuer ses manifestations et le gouvernement à lâcher du lest. Oui mais… La géopoli-tique du Proche et du Moyen Orient est souvient bien plus complexe qu’elle n’y laisse paraître.

Ainsi, depuis 1991 et la Guerre du

Golfe, les Koweïtiens sont dans leur très grande majorité pro-américains. Le peuple de ce pays est reconnaissant avec George Bush pour avoir sauvé le pays des troupes de Saddam Hussein. Ainsi, quand on dit “des jeunes veulent manifester contre le gouvernement au Koweït, les choses deviennent com-plexes pour celui qui occupe la Maison Blanche. Que faire, soutenir les jeunes (avec qui on imagine derrière) ou, dans un premier temps en tout cas, se taire et laisser faire les répressions policières qui auront lieu ?

La situation au Koweït, malgré un certain blackout des médias, est au-jourd’hui explosive. Les manifestants veulent la tête du Ministre de l’Intérieur, Cheikh Jaber Khaled Al Sabah, pour son rôle dans la mort d’un jeune, torturé par la police lors d’un interrogatoire.

Pour ne pas faire trop de bruit, le gouver-nement a retardé l’enquête. Mohammad Al Mutairi Gazzai, 35 ans, est décédé le 11 Janvier dans un poste de police, après avoir été torturé pendant six jours. Seize policiers ont été arrêtés dans le cadre de cette affaire.

Le Cheikh Jaber (ministre de l’inté-rieur), membre de la famille régnante, avait proposé sa démission… Qui a été refusée par le cabinet.

Par:Jonathan-Simon Sellem

Et maintenant, le Koweït ? Un casse-tête pour Obama…

Les protestations en Egypte en perte de vitesse ?

Près de deux semaines se sont écou-lées depuis que les émeutes anti-gou-vernementales ont éclaté en Egypte, mais le gouvernement du président Hosni Moubarak ne s’est toujours pas effondré. A la suite des protestations de masse dans lesquelles des cen-taines de milliers de personnes sont descendues dans les rues du Caire et d’Alexandrie, il semble que les contes-tations soient en perte de vitesse, avec seulement quelques milliers de personnes présentes place Tahrir au Caire dimanche, principal lieu de ras-semblement des manifestants.

Pendant ce temps, le vice-président Omar Suleiman et des représentants des Frères Musulmans, principal groupe d’opposition en Egypte, et groupe extré-miste islamiste, ont lancé des négocia-tions dimanche pour sortir le pays de sa pire crise depuis 30 ans. Al Arabiya a rapporté que durant les négociations, les représentants de la « fraternité » se sont montrés insistants sur le fait que les demandes des manifestants devaient êtres respectées.

Le chef de l’opposition, Mohamed El-

Baradei, est représente aux pourparlers par un de ses associés. Pour l’instant, il semble que les négociations ont contri-bué à apaiser les troubles civils au Caire.

Seuls quelques milliers de personnes se sont rassemblées à la place Tahrir, qui a vu les manifestations de masse et des affrontements sanglants entre les mili-tants anti-gouvernementaux et les parti-sans de Moubarak. L’armée égyptienne a également réduit sa présence dans la zone.

Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a déclaré dimanche qu’il crai-gnait que les troubles en Egypte pour-raient avoir des « graves conséquences » pour le processus de paix au Proche Orient.

Ban, qui était à Munich pour une confé-rence annuelle sur la sécurité, a déclaré à un petit groupe de journalistes présent à son hôtel que Moubarak et le gou-vernement égyptien ont joué un rôle clé dans les négociations entre Israel et les palestiniens. « C’est pourquoi nous sommes inquiètes, » a-t-il déclaré.

Environ un millier de personnes se sont rassemblées vendredi à Amman à l’appel de l’opposition islamiste pour exiger des réformes dans le royaume et exprimer leur soutien à la révolte du peuple égyptien, a indiqué la po-lice.

La manifestation à l’appel du Front de l’Action Islamique (FAI), principale force d’opposition, soutenue par des partis de gauche, a commencé après la

prière hebdomadaire devant les bureaux du Conseil des ministres, où 400 per-sonnes se sont rassemblées, Le FAI n’appelle pas à un renversement du ré-gime dans le royaume mais réclame des réformes politiques.

Plusieurs manifestations ont été orga-nisées depuis un mois pour protester contre la vie chère malgré des mesures sociales, mais le nombre des manifes-tants a baissé après le dialogue entamé

par le FAI avec le gouvernement et le roi Abdallah II.

«Nous voulons des réformes», «nous voulons une loi électorale satisfaisante», «nous voulons vivre en liberté», «nous voulons un gouvernement qui ne sert pas les riches, mais les pauvres», «Non à Bakhit», le Premier ministre désigné Maarouf Bakhit, ont scandé les manifes-tants.

«Le roi a exprimé sa compréhension et son intention d’appliquer sa vision de réformes qui permettront une nouvelle ère», selon un communiqué du FAI, qui a rappelé que la délégation avait remis au roi un document écrit détaillant ses revendications.

Selon le palais royal, Abdallah II a re-connu durant l’entretien que «le proces-sus de réformes s’est ralenti, ce qui a fait perdre de nombreuses opportunités à la

nation pour progresser». Abdallah II a limogé mardi son Premier ministre pour calmer la rue qui réclamait son départ, mais l’opposition islamiste a critiqué le choix de son remplaçant, Maarouf Bakhit.

Jordanie: rassemblement pour des réformes

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5L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Février 2011

Découverte d’un nouveau groupe de moustiques capable de transmettre fortement le paludisme

Grâce à une vaste étude visant à éta-blir une cartographie génétique des populations de moustiques transmet-tant le paludisme au Burkina Faso, des chercheurs de l’Institut Pasteur et du CNRS ont découvert une nouvelle sous-espèce du moustique Anopheles gambiae, principal vecteur de la ma-ladie.

Ce groupe, qui peut être particulière-ment efficace pour transmettre et dis-séminer le parasite, a été identifié grâce à des méthodes de collecte et d’échan-tillonnage inédites, prenant pour la pre-mière fois en compte le comportement des moustiques.

Les résultats de cette étude, publiés dans la revue Science, soulignent d’ores et déjà l’importance d’inclure cette com-posante comportementale aux stratégies de lutte vectorielle, afin de leur garan-tir une portée étendue à l’ensemble des populations de moustiques vecteurs du paludisme.

Jusqu’à présent, les études de terrain vi-sant à étudier l’aptitude des moustiques Anopheles gambiae à transmettre le paludisme avaient été entreprises en sui-vant l’hypothèse que les hommes se font principalement piquer la nuit, en zones domestiques, au sein des habitations.

Pour induire un biais minimal dans la

collecte des insectes vecteurs, celle-ci était donc réalisée dans les villages, à l’intérieur même des maisons. Des chercheurs de l’unité de Génétique et génomique des insectes vecteurs (Insti-tut Pasteur/CNRS URA 3012) ont, eux, choisi de prendre le contre-pied de cette hypothèse.

En collaboration avec le Centre National de Recherche et de Formation sur le Pa-ludisme (Ouagadougou, Burkina Faso), l’Université du Minnesota (Etats-Unis) et l’Université Harvard (Etats-Unis), ils ont considéré que les moustiques collec-tés ne représentaient qu’une partie de l’ensemble des populations d’A. gam-biae. Les échantillonnages ainsi réali-sés ne permettent en effet de recueillir que les moustiques qui piquent et se reposent dans les maisons, et non ceux qui n’y rentrent que pour se nourrir et en ressortent après leur repas sanguin, ni ceux qui n’entrent jamais dans les mai-sons.

Dans le cadre d’un important projet au Burkina Faso visant à cartographier chez A. gambiae les gènes de sensibilité au parasite du paludisme, les scientifiques ont ainsi échantillonné pendant quatre ans, sur une bande de plus de 400 km à travers le pays, les insectes adultes et les larves présents dans les zones domes-tiques et péridomestiques, à l’intérieur comme à l’extérieur des habitations.

Les collectes de larves ont été effectuées à partir de flaques d’eau situées près des habitations, supposées abriter l’en-semble des populations de moustiques vecteurs, et non pas uniquement ceux qui se reposent à l’intérieur. Les cher-cheurs ont ainsi découvert une nouvelle sous-population d’A. gambiae, jamais décrite auparavant, qui représente plus de la moitié des moustiques prélevés.

Ce nouveau groupe a été baptisé A. gam-biae Goundry, du nom d’un village où ces insectes ont été retrouvés. Il s’agit de moustiques exophiles, c’est-à-dire d’insectes qui piquent et vivent dehors, ou qui piquent à l’intérieur des maisons mais en ressortent ensuite pour se repo-ser. Cela explique qu’ils n’aient jamais été recueillis par les méthodes tradition-nelles d’échantillonnage.

Les analyses génomiques menées par les chercheurs de l’Institut Pasteur et du CNRS ont montré que, bien qu’apparte-nant à l’espèce A.

gambiae, les moustiques Goundry étaient génétiquement très différents des moustiques connus jusqu’alors. Ils pré-sentent une forte sensibilité au parasite du paludisme, qui se développe effica-cement dans leur organisme.

Cela pourrait les rendre particulièrement aptes à transmettre la maladie. Cette dé-couverte surprenante pourrait expliquer en partie pourquoi les mesures de lutte antivectorielle actuelles, appliquées à l’intérieur des maisons et donc unique-ment dirigées contre les moustiques qui se reposent au sein des habitations, ne parviennent pas à réduire de manière pleinement satisfaisante la transmission du paludisme à l’homme.

Elle souligne donc la nécessité de redé-finir les stratégies de contrôle de la ma-ladie, en prenant en compte la compo-sante comportementale des moustiques, afin de pouvoir toucher l’ensemble des insectes vecteurs.

Les conditions de la transition divisent l’opposition égyptienne

Les représentants de l’opposition égyptienne qui exigent le départ du président Hosni Moubarak ne sont pas parvenus à s’entendre sur une po-sition commune avant d’entamer des négociations avec le vice-président Omar Souleimane en vue d’une sortie de la crise politique.

Les Frères musulmans, mouvement le plus influent et le plus structuré de cette opposition, qui avaient jusqu’ici refusé l’offre de dialogue, l’ont finale-ment accepté samedi. Un groupe bap-tisé «Conseil des sages» propose que Moubarak cède ses pouvoirs au vice-président, qui les assumerait jusqu’au scrutin, mais certains membres de l’opposition jugent qu’en l’absence de réformes constitutionnelles, cette élec-tion serait aussi inéquitable que les pré-cédentes. Aussi prônent-ils l’élection d’une assemblée constituante avant la tenue d’un scrutin présidentiel.

Le chef de l’Etat a promis mardi de se retirer à la fin de son mandat, qui ex-pire en septembre, mais ses opposants, mobilisés depuis le 25 janvier, exigent toujours sa démission immédiate. Tan-dis qu’Omar Souleimane entamait ses consultations, la télévision nationale a annoncé samedi la démission de la direction du Parti national démocrate (PND) au pouvoir, dont celle du fils du

président Hosni Moubarak, ce qui n’a pas non plus convaincu l’opposition.

Le «Conseil des sages» se fonde sur l’article 139 de la constitution, selon lequel le président peut nommer un ou plusieurs vice-présidents, «définir leurs compétences et les relever de leurs fonc-tions».

Selon le politologue Diaa Rachouane, membre du Conseil, certains repré-sentants de l’opposition s’opposent au maintien de Moubarak même dans des fonctions symboliques. «Les consulta-tions se poursuivent pour trouver une issue à cette crise.

La vérité, c’est que le mouvement de la jeunesse n’accepte la présence de Moubarak sous aucune forme. Nous es-sayons de les convaincre», a-t-il expli-qué à Reuters, invitant le chef de l’Etat à des concessions en cas d’impasse.

Même si l’offre du Conseil des sages fai-sait l’unanimité, l’article 82 de la consti-tution pourrait compliquer les choses. Il stipule en effet que si le président peut déléguer des pouvoirs à un adjoint, ce dernier n’est pas habilité à requérir des amendements constitutionnels ni à dis-soudre le parlement ou des assemblées traditionnelles.

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Israël tente d’accélérer la mise en place d’un dispositif lui permettant de diversifier son approvisionne-ment en gaz naturel, après un atten-tat à l’explosif en Egypte contre un gazoduc, rapportaient dimanche les médias locaux. Le ministère israé-lien des Infrastructures doit lancer incessamment un appel d’offres pour la construction d’une plateforme flottante au large de Hadera (nord d’Israël), capable de réceptionner du

gaz liquide puis de l’injecter dans le réseau national.La réalisation de ce projet devrait être achevée d’ici fin 2012 et son coût est évalué à 300 millions de dollars, selon les médias, une porte-parole du minis-tère des Infrastructures n’a ni démenti ni confirmé ces informations.L’attaque à l’explosif samedi contre un gazoduc en Egypte approvisionnant la Jordanie a poussé les autorités à couper l’approvisionnement sur deux conduites,

dont l’une livrant du gaz à Israël, selon un responsable égyptien.Le gaz égyptien représente 40% de l’approvisionnement de l’Etat hébreu en gaz naturel, et 15% de sa consommation énergétique toutes sources confondues. «Mais il n’y aura pas de difficultés pour l’alimentation en électricité de la popu-lation israélienne car un dispositif de sources d’énergie alternatives est pré-vu», a assuré un communiqué du bureau du Premier ministre.

Sabotage du gazoduc égyptien : la Jordanie va perdre plus de 3 millions de dollars par jour

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6L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Février 2011

Les événements dont nous sommes les témoins à Tunis et au Caire, à Sanaa et demain à Amman, imposent, quelles que soient leur évolution, des conclu-sions et une analyse sans concessions. Les occidentaux peuvent continuer à imaginer que les émeutes dans les pays arabes amèneront la démocra-tie et peuvent continuer à se tromper comme ils l’ont fait jusqu’à présent.

Ils peuvent continuer à penser que les foules hurlantes que nous voyons sur nos écrans de télévision sont des «dé-mocrates», oublier le taux d’analpha-bétisme extrême en Egypte, penser que les pro-Moubarak sont tous des policiers déguisés et que les arabes sur la place Al Tahrir sont tous des philosophes épris de liberté et non de pauvres hères avides de pain! Nous devons tirer les leçons sur le plan médiatique, politique et mili-taire des événements agitant les foules arabes.

La première constatation qui devrait être répétée sans cesse et serinée au monde occidental est celle que notre ministre des Affaires Etrangères a affirmée. Le monde occidental a pris pour habitude de désigner Israël comme le responsable unique de toutes les tensions dans le monde arabe.

Depuis l’arrivée de requins au large de Sharm el Sheikh jusqu’à la prolifération de maladies contagieuses, depuis les agressions contre les touristes jusqu’à la prolifération de déclarations haineuses contre les «croisés», tout était le fait et la responsabilité d’Israël.

En poussant cette logique à son terme, si l’état Juif signait une paix des cimetières avec les «palestiniens» ou mieux encore disparaissait, il n’y aurait plus aucun problème dans le monde arabe. La séré-nité et le calme y régneraient en maîtres dans une harmonie de «tolérance isla-mique» admirable.

La preuve du contraire, vient d’être fournie une fois de plus. Difficile de rendre Israël responsable des événe-ments de Tunis ou du Caire. Bien en-tendu, on pourra toujours expliquer aux foules arabes que ce sont les Juifs qui les ont affamé, et que Moubarak et Ben Ali étaient des agents du Mossad! De telles affirmations commencent à circu-

ler dans les foules «démocratiques» de la place Tahrir et seront certainement amplifiées. La valeur du papier…

La deuxième constatation évidente est qu’aucun traité ou accord signé par un état arabe ne vaut plus que le papier sur lequel il est écrit. L’expérience en a été maintes fois faite avec les squatters «pa-lestiniens» occupant une partie d’Erets Israël occidental.

Aucun des termes agrées avec le terro-riste Arafat depuis les accords d’Oslo n’a été respecté par les arabes. Il est dramatique de constater qu’après une trentaine d’années d’existence d’un traité de paix avec l’Egypte, on doive se demander si ce traité sera respecté, si la paix persistera. Je ne suis certainement pas de ceux qui pleureront la disparition de Moubarak.

La paix glaciale qui a prévalu avec l’Egypte lui a apporté davantage qu’à l’Etat d’Israël. Nous avons cédé le Sinaï et ses réserves naturelles, abandonné une zone tampon essentielle pour notre sécurité, quitté une zone stratégique es-sentielle sur la voie des pétroliers.

De plus, le traité avec l’Egypte lui a per-mis d’obtenir des milliards de dollars de la part des Usa et une aide militaire considérable qui peut demain se retour-ner contre nous. Le fait même que nous nous interrogions sur l’avenir d’une relation non belliqueuse avec l’Egypte pose problème. Enfin, la fébrilité des réactions occidentales et leur volte face amèneront les arabes à ne plus leur faire confiance, si tant est que la confiance existait auparavant.

Ben Ali était le partenaire choyé de la France, l’ami fidèle qui plaçait ses fonds dans les établissements financiers de Paris. Du jour au lendemain, sans que Ben Ali n’ait changé, la France le renie et découvre avec stupéfaction qu’il était corrompu. La France lui refuse même le droit d’asile pour éviter que quelques manifestants tunisiens «démocratiques» n’expriment leur colère en incendiant quelques voitures!

En ce qui concerne Obama et l’Egypte, l’histoire est encore plus croustillante. Le premier voyage d’Hussein Barak Obama fut pour l’université cairote où

il expliqua clairement son attachement à l’Islam. C’est en Egypte et auprès de Moubarak qu’il était venu chercher son certificat hallal de bon dirigeant de la Maison Blanche. C’est Moubarak qu’il recevait pour promouvoir ses tentatives de démembrer Israël.

Et c’est donc également avec stupéfac-tion non feinte, qu’Obama a découvert que les résultats des élections législa-tives avaient été truqués et que Mou-barak avait menti en affirmant à Barak (Obama) que plus de 90% des égyptiens l’avaient canonisé! Le lâchage de Mou-barak par le pensionnaire de Washington fut immédiat.

Qui plus est, Obama vient de réali-ser un double coup compatible avec sa vision antioccidentale du monde. Il tient à remettre en selle et légitimer sur l’échiquier politique égyptien les «frères musulmans» et par la même occasion inquiéter Israël sur son front Sud.

Les iraniens qui ont fait face aux tirs des «Gardiens de la Révolution» et ont payé un lourd tribut sanglant pour la liberté d’expression, n’ont pas eu l’hon-neur d’avoir un tel soutien d’Obama! L’Occident n’est pas fiable et ne pos-sède qu’une politique à courte vue basée sur un intérêt électoral ou économique immédiat.

Lénine disait déjà que le monde capi-taliste est prêt à vendre la corde avec laquelle on allait le pendre. Aujourd’hui il est prêt à embrasser le croissant qui le transpercera. L’expérience iranienne n’a rien appris au monde occidental.

Carter a tout fait pour faire tomber le Chah d’Iran au nom des sacro-saints principes de démocratie et de liberté des peuples. La France a offert l’abri de Neauphle-le-Château à l’ayatollah Khomeiny et l’a aidé à prendre le pou-voir en Iran.

Le résultat est palpable et Ahmadinejad est fils de l’aveuglement de la république française et de la stupidité américaine. Mais si l’Europe et les Etats-Unis ne savent pas tirer les leçons de la politique récente, il nous appartient de convena-blement analyser la situation et de savoir tout simplement ajouter un à un. Les régimes en place dans les pays arabes

sont et resteront dictatoriaux mais sans aucune garantie de permanence.

Ils sont mauvais et ne peuvent qu’évo-luer vers le pire. Déjà, nous entendons les appels en Egypte pour mettre un terme aux accords de paix. Les leçons… La première leçon est d’exiger des Etats-Unis de retirer leurs moniteurs mili-taires, leurs entraîneurs et formateurs de la «police» palestinienne et lui interdire la possession de toute arme autre que le gourdin.

La deuxième leçon est de ne plus signer d’accords avec les arabes pour lesquels un accord de «paix» n’est rien d’autre qu’une trêve pour leur permettre de reconstituer leur force. Pour une trêve, on ne paie pas en abandonnant tous ses atouts stratégiques. La troisième leçon est de ne plus jamais donner un territoire conquis et libéré par nos armes.

Non seulement ces terres nous appar-tiennent et nous devons les défendre comme l’héritage de nos pères et la propriété de nos enfants mais ils sont essentiels à notre existence. L’exemple égyptien aujourd’hui dans le Sinaï, les exemples du Liban, de Gaza et du Gouch Katif, les terres de Judée Samarie sous contrôle et occupation de l»Autorité palestinienne» peuvent éclairer même un aveugle politique. Un retrait risque d’avoir des effets irréversibles; il servira de base à l’agression ennemie et néces-sitera, tôt ou tard, d’être reconquis.

La quatrième leçon est de cesser de croire aux paroles de fidélité et d’ami-tié «éternelles» de la part des régimes occidentaux. Les garanties américaines, les déclarations du Quartet sont aussi solides qu’un château de sable dans le désert d’Arabie.

Les engagements occidentaux sont à responsabilité très limitée. Il faut les considérer comme tels. Leur engage-ment fluctuera en fonction du prix du pétrole et de la panique que dégage une cassette d’Al Quaida. Il nous faut pla-cer de notre côté les peuples et l’opinion publique populaire. Il faut donc adopter un langage clair inspirant la confiance et le respect.

C’est avec les peuples libres que nous devons créer des liens d’amitié basés sur des valeurs et une civilisation commune. Ce sont les peuples dans les états démo-cratiques qui doivent être convaincus de la véracité de notre combat et de leur in-térêt à nous soutenir. Nous ne pourrons l’obtenir qu’en affirmant fermement nos droits, en n’acceptant aucune compro-mission et en cessant de vouloir plaire.

Les européens sont de plus en plus nom-breux à sortir de la léthargie pro musul-mane et du politiquement correct. «Je préfère être antipathique et vivant que sympathique et mort» déclarait Mena-hem Begin. Ils nous aiment sympa-thiques. Habituons nous à être vraiment antipathiques. Et toujours vivants.

Par:Jacques Kupfer

Leçons du Caire L’Islam, le monde arabe et l’Europe : Conférence exceptionnelle à Paris

Nous souhaiterions porter à votre connaissance la tenue d’une confé-rence exceptionnelle, organisée par le CCJC, qui se tiendra à Neuilly-sur-Seine le mardi 15 février 2011. La soirée sera coordonnée par Philippe Karsenty, l’homme qui a combattu seul face aux délires de Charles En-derlin.

En un moment où la situation globale du Proche-Orient et du monde arabe se fait plus turbulente, incertaine et dange-reuse que jamais, alors qu’Israël paraît confronté à des menaces croissantes et que les effets de la doctrine Obama se font sentir d’une manière de plus en plus nette et de plus en plus sombre, une soi-rée vous donnera l’opportunité unique de rencontrer l’un des plus grands isla-mologues américains, Daniel Pipes, en compagnie de deux des meilleurs spécialistes français du Proche-Orient, Michel Gurfinkiel et Guy Millière.

L’entrée à cette soirée exceptionnelle implique la nécessité de s’inscrire à l’avance, faites-le rapidement. Il n’y a que deux cent places, et la salle se rem-plit vite.

Daniel Pipes Daniel Pipes est essayiste, islamologue, directeur du Middle East Forum, membre du U.S. Institute of Peace, chroniqueur au Jerusalem Post, et auteur de nombreux livres dont L’is-lam radical à la conquête du monde.

Michel Gurfinkiel est journaliste, écri-vain, ancien rédacteur en chef de Va-leurs Actuelles, président de l’Institut Jean-Jacques Rousseau.

Il contribue au magazine Commentary, au Wall Street Journal, au Middle East Querterly, à drzz.info.

Il est l’auteur, entre autres, d’Israël, géopolitique d’une paix et du Roman d’Israël. Guy Millière est professeur d’université, écrivain, ancien président de l’Institut Turgot, membre du comité directeur de France-Israël, chroniqueur à Israël magazine, à la Metula News Agency drzz.info. et jerusalemplus.tv

Il contribue à Frontpage magazine et à Hudson-New York. Il est l’auteur, parmi d’autres titres, de La résistible ascension de Barack Obama.

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7L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Février 2011

Les émeutes de la faim

Un choc alimentaire mondial se pro-file, avec l’effet potentiel d’un vrai tsunami économique et humanitaire. Après les révoltes nord-africaines et moyen-orientales c’est l’Asie qui se réveillera. La situation est tragique pour beaucoup de populations. Au Bangladesh, par exemple, 70% des revenus des familles les plus pauvres sont consacrés à la nourriture. Des peuples affamés se révoltent, des émeutes éclatent.

Les prix alimentaires mondiaux ont at-teint un pic historique en janvier, selon l’index des prix de la FAO, l’organisa-tion des Nations unies pour l’alimen-tation et l’agriculture, publié jeudi à Rome. Les prix ont augmenté de 3,4 % par rapport à décembre 2010 pour at-teindre 231 points sur l’index établi par la FAO, «le plus haut niveau depuis que la FAO a commencé à mesurer les prix alimentaires en 1990», indique l’organi-sation onusienne dans un communiqué.

Selon l’OMS, pratiquer une activité physique chaque jour réduirait les risques de tumeurs en particulier celles du colon et du sein. Cette nou-velle positive a de quoi surprendre, mais ces résultats seraient bien avérés et assez impressionnants. L’OMS a distingué cette étude dans le cadre des Recommandations mondiales en ma-tière d’activité physique pour la san-té, fournies aux décideurs politiques nationaux et régionaux pour prévenir les maladies non transmissibles.

30 minutes de marche par jour suffirait

Il semblerait donc que l’activité phy-sique, qu’elle soit dans la vie profession-nelle, dans la vie de loisirs et même à la maison, diminue l’incidence de deux

cancers, le cancer du côlon et le cancer du sein dans des proportions très impor-tantes, alors qu’à contrario le surpoids et l’obésité favorisent leur survenue.

Le cancer peut constituer une réelle en-trave à la poursuite d’une activité spor-tive. Toutefois, il en revient au médecin traitant de conseiller son patient sur la pratique d’une activité physique adap-tée et bénéfique, selon l’OMS. 2h30 par semaine d’activité sportive pourrait donc être essentiel à la prévention des cancers, notamment de près d’un quart des cancers du sein.

Le but étant d’éviter la surcharge pon-dérale, l’hypertension et le mauvais cholestérol. Rien qu’une demi-heure de marche cinq fois par semaine devrait

suffire.

Le manque d’activité tue 3 millions de personnes par an

Selon les données de l’OMS, près d’un demi-million de femmes sont mortes d’un cancer du sein en 2008, tandis que plus de 600.000 personnes sont mortes d’un cancer colorectal.

Les données ne sont pas encore dispo-nibles pour les autres types de cancer, mais les experts pressentent une corré-lation similaire.

Par ailleurs, l’OMS saisit aussi cette occasion de la journée mondiale de lutte contre le cancer pour rappeler que 31 % de la population mondiale ne pratique aucune activité physique, une situa-tion qui est considérée comme un des quatre facteurs de risque de décès dans le monde, avec le tabac, le diabète et l’hypertension artérielle.

Le manque d’activité joue un rôle dans la mort de plus de 3 millions de per-sonnes par an, selon l’OMS. L’organi-sation exhorte aujourd’hui les pays à prendre des mesures afin de faire reculer ce fléau, qui a coûté la vie à 7,6 millions de personnes en 2008.

Cancer : Le sport empêcherait l’apparition de la maladieSelon la FAO, l’ensemble des prix ali-mentaires ont enregistré une hausse importante en janvier, à l’exception de celui de la viande qui est resté inchangé. «Les nouveaux chiffres montrent clai-rement que la pression à la hausse sur les prix alimentaires mondiaux ne faiblit pas, a commenté un expert de la FAO, Abdolreza Abbasian.

Ces prix élevés devraient se maintenir dans les mois qui viennent», ce qui est un sujet de «grave préoccupation, en particulier pour les pays à faible revenu qui risquent de rencontrer des problèmes

pour financer leurs importations alimen-taires, et pour les foyers pauvres qui dé-pensent une large partie de leur revenu dans la nourriture».

La hausse des prix alimentaires, qui a débuté en août, fait craindre l’éclosion d’émeutes de la faim, comme celles qui avaient éclaté en 2008 dans de nom-breux pays africains, mais aussi en Haïti et aux Philippines, après que les cours des céréales eurent atteint des records historiques.

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8L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Février 2011

L’ex-président américain George Bush a annulé un déplacement en Suisse, où il devait prendre la parole le 12 février à Genève lors d’un dîner de gala de la communauté juive, à la suite du branle-bas de combat provo-qué par cette visite. Des plaintes pour crimes de torture ont été déposées auprès de la justice genevoise contre l’ancien chef de la Maison blanche et plusieurs organisations de défense des droits de l’homme entendaient intenter d’autres poursuites visant à le faire arrêter.

Des mouvements de gauche avaient en outre l’intention de manifester contre sa participation au gala caritatif annuel du

Keren Hayesod, dont les organisateurs ont maintenu le dîner mais annulé l’in-tervention de Bush «pour ne pas mettre en péril les personnes et les biens».

Le parquet de Genève a annoncé avoir enregistré «un certain nombre de plaintes» au pénal contre Bush pour tor-tures, un crime punissable aux yeux du droit international.

Dans ses mémoires, Bush défend ardem-ment la pratique du «waterboarding», une simulation de noyade, pratiquée sous son mandat, entre 2001 et 2009, à l’encontre de détenus soupçonnés d’être des «terroristes». Il la justifie par la nécessité d’éviter un nouveau 11-Sep-

tembre. La Suisse obligée de l’arrêter?

La plupart des juristes spécialistes des droits de l’homme considèrent cette pratique à l’encontre de prisonniers cap-turés en Afghanistan ou en Irak comme une forme de torture, or celle-ci est ban-nie par une convention internationale de 1987 que la Suisse comme les Etats-Unis ont ratifiée.

Dominique Baettig, député de l’Union démocratique du centre (extrême droite), a écrit la semaine dernière au gouvernement confédéral pour récla-mer l’arrestation de Bush pour crime de guerre s’il venait en Suisse.

L’Organisation mondiale contre la tor-ture, basée à Genève, a affirmé que la Suisse serait légalement contrainte aux termes du droit international et de la lé-gislation confédérale d’arrêter Bush s’il mettait les pieds sur le territoire natio-nal. Alors que les autorités assurent que Bush jouirait d’une certaine immunité pénale en tant qu’ex-président, l’OMT souligne qu’»il n’existe aucune loi oc-troyant un statut particulier» aux anciens chefs d’Etat.

L’OMT a écrit à la présidente de la Confédération, Micheline Calmy-Rey, pour lui faire valoir qu’il existait «un faisceau convaincant de preuves de la politique américaine de torture et de mauvais traitements» durant la prési-dence de Bush.

Reuters

Bush annule une visite en Suisse face au tollé suscité par sa venue

Pas trop tôt ! éclair de lucidité qui a soudainement foudroyé Cameron. Le premier ministre britannique es-time que la politique de «tolérance» à l’égard de ceux qui rejettent les valeurs occidentales a échoué dans son pays. Vives réactions au sein des organisations musulmanes. Le pre-mier ministre britannique, David Cameron, comme la chancelière alle-mande Angela Merkel en 2010 (ici), a dénoncé samedi l’échec de la poli-tique de multiculturalisme dans son pays, en appelant à mieux intégrer les jeunes musulmans pour lutter contre l’extrémisme.

Les déclarations de David Cameron devant la Conférence de Munich sur la sécurité marquent un changement important dans la politique britannique à l’égard des minorités ethniques et reli-gieuses.

Le premier ministre britannique a en ef-fet estimé que le fait d’avoir adopté une politique de trop grande «tolérance» à l’égard de ceux qui rejettent les valeurs occidentales, avait échoué. Il a plaidé en faveur d’«un libéralisme plus actif, plus musclé» pour défendre activement l’égalité des droits, le respect de la loi, la liberté d’expression la démocratie, et renforcer l’identité nationale en Grande-Bretagne.

«Si nous voulons vaincre cette menace, je crois qu’il est temps de tourner la page des politiques du passé qui ont échoué», a-t-il déclaré, à propos de l’extrémisme islamique dans le pays. Ces déclara-tions surviennent après celles d’Angela Merkel, qui avait elle-même estimé en novembre que le multiculturalisme était un échec et que l’Allemagne n’avait pas assez fait pour intégrer ses immigrés.

L’extrémisme islamique préoccupe grandement les autorités britanniques depuis les attentats meurtriers du 7 juil-let 2005 dans les transports londoniens.

«Avec la doctrine du multiculturalisme d’Etat, nous avons encouragé diffé-rentes cultures à vivre séparées les unes des autres» et du reste de la population, a estimé David Cameron.

Cela a conduit, selon lui, à un déficit d’identité nationale en Grande-Bretagne qui a amené de jeunes musulmans à se tourner vers une idéologie extrémiste. «Franchement, nous avons besoin de beaucoup moins de cette tolérance pas-sive des dernières années et de beaucoup plus de libéralisme, actif et musclé», a-t-il déclaré. «Offensant et incorrect» Cameron a clairement fait la distinc-tion entre l’islam en tant que religion et l’idéologie politique des islamistes:

«Ce n’est pas la même chose», a-t-il

souligné. Il a toutefois dénoncé l’ambi-guïté sur les valeurs occidentales de certains groupes non-violents qui se présentent comme un lien avec la com-munauté musulmane, estimant qu’ils ne devraient plus recevoir de fonds publics et ne plus être autorisés sur les campus universitaires.

Plusieurs organisations musulmanes en Grande-Bretagne ont dénoncé ces propos. «C’est décevant», a réagi Fai-sal Hanjra, l’un des responsables du Conseil musulman britannique. «Une fois de plus il semble que seule la com-munauté musulmane soit sous le feu des projecteurs, elle est traitée comme fai-sant partie du problème, et non comme pouvant faire partie de la solution», a-t-il déclaré à la radio britannique BBC.

«Montrer du doigt les musulmans comme il l’a fait ne fait que nourrir l’hystérie et la paranoïa à l’égard de l’islam et des musulmans», a regretté de son côté Mohammed Shaqif, à la tête de la Fondation Ramadan, spécialisée notamment dans l’éducation.

«Les musulmans britanniques exècrent le terrorisme et l’extrémisme, et on a tra-vaillé dur pour éradiquer ce mal de notre pays, mais suggérer qu’on ne partage pas les valeurs de tolérance, de respect et de liberté est profondément offensant et incorrect», a-t-il estimé.

«Le jour où l’on voit les fascistes dans la rue (…) , on ne voit pas de condam-nation similaire» de la part du gouver-nement les visant, a-t-il noté, faisant allusion à une manifestation d’extrême droite organisée samedi à Luton, ville située à 50 km au nord de Londres.

Par Melba

Pour Cameron, le multiculturalisme a échoué

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L’Iran produirait des missiles balistiques «intelligents» contre des «cibles maritimes»

L’Iran a entamé la «production de masse» de «missiles balistiques intel-ligents non détectables» destinés à détruire des «cibles maritimes», a af-firmé aujourd’hui le commandant des Gardiens de la révolution, le général

Mohammad Ali Jafari. «La vitesse de ces missiles est trois fois celle du son, ils sont indétectables et ne peuvent être neutralisés par les ennemis», a ajouté le général Jafari.

L’Iran dispose d’une importante pano-plie de missiles de courte, moyenne et longue portée, dont certains capables en principe de frapper Israël ou les bases américaines dans le Golfe et au Moyen-Orient.

La plupart de ces missiles sont dérivés de missiles russes, chinois ou nord-co-réens. Les Gardiens de la révolution (Pasdaran), l’armée idéologique d’élite de la République islamique, contrôlent l’ensemble du programme balistique et missilier iranien.

L’Iran dispose d’une importante pano-plie de missiles de courte, moyenne et longue portée, dont certains capables en principe de frapper Israël ou les bases américaines dans le Golfe et au Moyen-Orient. La plupart de ces missiles, sur le nombre desquels n’existe aucune infor-mation précise, sont dérivés de missiles russes, chinois ou nord-coréens.

Anat Kam déclarée coupable

Anat Kam condamnée. Le tribu-nal de Tel-Aviv a déclaré la jeune femme coupable de détention illégale de documents confidentiels pour les transmettre ensuite à la presse. «J’ai admis avoir commis des crimes, mais je ne pense pas à la sentence», a dé-claré Kam, dimanche. Elle devait être transférée dans un centre de services communautaires après la condamna-tion.

Les procureurs de la République ont l’intention de soumettre au minis-tère de la Défense, leurs conclusions

concernant la peine à infliger à Kam. L’ancienne soldate avait initialement été accusée d’espionnage avec intention de nuire à la sécurité nationale, d’avoir di-vulgué des informations classées confi-dentielles au reporter d’Haaretz, Ouri Blau, et d’avoir recueilli des documents lors de son travail d’assistante dans les bureaux du général Yaïr Naveh, entre 2005 et 2007.

Une négociation en cours entre défense et accusation a pour but d’éviter à Kam la condamnation à vie, comme cela aurait pu être le cas compte tenu des

charges. Les différentes parties ne sont toutefois pas parvenues à un accord : les avocats de Kam demandent une peine de prison avec sursis tandis que l’Etat fait pression pour que soit décidée une peine de dix ans de détention.

Kam a été arrêtée par le Shin Bet à la fin de l’année 2009, et placée en maison d’arrêt depuis le mois de décembre de cette même année. Blau n’a pas encore été inculpé.

Par RON FRIEDMAN

10L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Février 2011

Egypte : sabotage des gazoducs - approvisionnement d’Israël coupéLes pires ennuis ne font que commen-cer pour l’Egypte… et Israël. C’est triste à dire mais historiquement tous les mouvements de révolte populaire aboutissant à l’effondrement d’un régime tyrannique, se sont toujours soldés avec la récupération du pou-voir par des éléments porteurs d’une idéologie totalitaire, par le biais de crimes violents en série et d’actes de sabotages. Dans ce cas présent, pas besoin d’être La Pythie pour prévoir que c’est ce que vont faire les Frères musulmans.

Des saboteurs ont fait exploser un ga-zoduc qui traverse le nord du Sinaï en Egypte, a rapporté samedi la télévision

d’Etat, perturbant l’approvisionnement en gaz d’Israël et de la Jordanie.

Des groupes islamistes ont appelé leurs militants à exploiter l’agitation qui ébranle le gouvernement. La télévision d’Etat égyptienne, citant un respon-sable, a dit que «la situation est très dan-gereuse et que les explosions se pour-suivent d’un endroit à un autre” le long du pipeline, ajoutant qu’ “il s’agit d’une opération terroriste d’envergure”.

Lundi, un leader des Frères musulmans appelait à couper l’approvisionne-ment en gaz à Israël, et à se préparer à guerre(lire).Une source sécuritaire du nord du Sinaï a déclaré: “des éléments

étrangers” ont ciblé la conduite qui ali-mente la Jordanie. L’armée égyptienne a coupé la principale source d’appro-visionnement en gaz du pipeline et a essayé de maîtriser les incendies. Des images télévisées sur Al Jazeera et sur Al Arabiya ont montré une colonne de flammes sur les lieux de l’explosion.

Après l’explosion, la radio israélienne a annoncé que l’explosion ne visait pas les approvisionnements vers Israël, mais qu’ils avaient été arrêtés par mesure de précaution. Israël importe 40 % de ses besoins en gaz naturel en provenance d’Égypte, dans le cadre des accords de paix de Camp David depuis 1979.

Source : Haaretz

Après-Demain ? La menace bactériologique plus présente que jamais?

Dans son livre, “Après-demain”, Marc Lev nous met dans la peau de Cram Wile, un journaliste grillé qui revient sur le devant de la scène après quelques années de mise au vert. A peine revenu aux affaires, il intègre malgré lui une division anti-terroriste et se retrouvera au milieu de réseaux jihadistes basés en France.

Violentes manifestations dans les ban-lieues françaises, synagogues ciblées, mosquées détruites, haine inter-com-munautaire et… Attentats chimiques ou bactériologiques ? “Après-demain?”, est un roman terriblement actuel dont l’histoire est peut-être celle qui se joue actuellement en France et dont les ser-vices de renseignements ne disent rien pour ne pas alerter l’opinion publique.

Dans ce livre qui se dévore en quelques heures, on est vite confus lorsqu’il s’agit de faire la différence entre fiction et réa-lité. Marc Lev nous transporte avec brio dans un monde qui nous effraie tous: le danger d’un attentat d’une “nouvelle” envergure.

Avec l’actualité qui envahie notre quo-tidien, avec ces coups d’Etat et tous ces islamistes qui font tout pour revenir là ou ils avaient été expulsé, il me sem-blait bien de reparler de ce livre. Avec plus de détails peut-être. Marc Lev est un kibboutznik israélien qui vit dans le Néguev. Depuis plusieurs années, il suit de près l’évolution de la situation inter-

nationale avec intérêt.

Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il n’a pas tort de s’inquiéter. Comme je l’explique plus haut, son roman parle de ce qu’il pourrait se passer demain à Paris ou dans n’importe quelle grande ville occidentale: le menace d’un atten-tat à l’arme chimique.

Mais pour aller plus loin, il revient sur la puissance des réseaux islamistes en France. Il s’appuie, dans son roman, sur un groupe originaire d’Algérie et on le comprends: à l’époque ou il a publié son livre, l’Algérie était le seul vrai “dan-ger” au Maghreb.

Maintenant que la Tunisie doit choisir sa voix, il y a de quoi se faire du sou-cis avec le retour au pays d’islamistes naguère expulsés.

Ce roman est réellement prenant. Il y a certes quelques imperfections ici ou là, mais il me semble que ce livre permet non seulement de passer un bon mo-ment, mais qu’en plus, il averti avec brio sur un danger qui nous guette tous. Je terminerais par dire que j’ai donné toute ma confiance à Marc Lev lorsqu’il m’a proposé d’écrire la préface. Je ne pense pas avoir a en dire beaucoup plus pour vous montrer à quel point ce roman est a mettre entre toutes les bonnes mains.

Jonathan-Simon Sellem

Des affrontements éclatent place Talaat Harb au Caire

La situation reste extrêmement ten-due ce vendredi, jour de prière, l’ap-pel du mouvement de contestation es-père en faire la journée du départ du président Hosni Moubarak, après dix jours de protestations,le changement est en «cours en Egypte comme il est venu en Tunisie», a estimé ce vendredi la haut commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Navi Pillay.

La Haut commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Navi Pillay, exhorte les autorités égyptiennes à mener des enquêtes «transparentes et impartiales» sur les récentes violences dans le pays,le changement est en «cours en Egypte

comme il est venu en Tunisie», a-t-elle estimé.

«Les gouvernements doivent écouter leur population et mettre en pratique leurs obligations concernant les droits de l’homme».

la chaîne de télévision satellitaire qata-rie Al-Jezira a annoncé que son bureau au Caire avait été attaqué par des incon-nus qui ont détruit ses équipements.

«Des inconnus se sont introduits dans le bureau d’Al-Jazira au Caire et ont détruit ses équipements».

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Février 2011

Discours magistral de François Fillon sur l’Islam

Lors d’une conférence internationale, le Premier Ministre français François Fillon a fait un discours extrêmement courageux et lucide sur le danger que représente un certain islam pour la France et pour l’Europe. François FIllon a notamment affirmé avec force que «les musulmans doivent embrasser les valeurs de la France» Nous attendions depuis longtemps, de la part des dirigeants politiques français, un message fort et clair en direction des musulmans qui vivent en France.

Lors d’une conférence internationale, le Premier Ministre français François Fillon a fait un discours extrêmement courageux et lucide sur le danger que représente un certain islam pour la France et pour l’Europe. François FIllon a notamment affirmé avec force que «les musulmans doivent embrasser les valeurs de la France» Nous attendions depuis longtemps, de la part des diri-geants politiques français, un message fort et clair en direction des musulmans qui vivent en France.

par Jean-Patrick Grumberg

Gilbert Montagné, le livre de ma mère

On le sait profondément optimiste. Et si Gilbert Montagné aime tant la vie, c’est qu’il la doit à deux femmes, sa mère Jeanne Kalfon. Mais aussi Jeanne Pobel, la première épouse de son père, qui sans le savoir, a sauvé sa famille. L’épisode se déroule pendant la Shoah. Une histoire d’usurpation d’identité, pour sauver la vie de la femme qu’il aime et de leurs enfants. Marié en première noces à Jeanne Po-bel, Robert Montagné a refait sa vie avec une autre, Jeanne Kalfon. Mais il a consevé le livret de famille de son mariage qui n’a pas encore été rompu ; Jeanne Kalfon devient alors Jeanne Pobel.

Comme il n’y a pas de hasard, Gilbert Montagné a rencontré sur le tard cette femme de l’ombre, qui l’attendait. C’est ce qu’il révèle dans J’ai toujours su que c’était toi, un récit poignant. L’artiste revient sur sa propre histoire, quasi ro-manesque. Rencontre

Vous aviez déjà publié deux autobiogra-phies. Il s’agit ici d’un récit différent. Avez-vous hésité à rendre publique cette histoire familiale ?

- Non. Mais je me suis souvenu d’une discussion avec Jeanne Pobel, lors de nos échanges. On s’était dit : «Cette his-toire est tellement incroyable, on devrait en faire un livre ou un film !» J’ai réen-tendu sa voix, j’ai senti qu’elle approu-verait. Il fallait que je ressente aussi l’accord de mon père qui ne m’avait rien raconté, c’est ma mère qui m’a tout dit à l’adolescence. Avec ce livre, j’ai réuni mon père, ainsi que ma mère et Jeanne Pobel qui ne se sont jamais rencontrés, ni écrits. La boucle est bouclée.

A la fin des années 1990, votre épouse Nikole et des amis vous ont poussé à appeler les renseignements pour recher-cher Jeanne Pobel. Et vous l’avez trou-vé, elle vivait dans sa région. Pourquoi ne l’avoir pas fait plus tôt ? Aviez-vous peur de rouvrir ce chapitre ?

- Non, pas du tout. Je suis très curieux de nature ! Je pensais qu’elle était décédée. Si je ne l’ai pas fait avant, c’est aussi parce que c’était prévu que ça se passe ce jour-là, de cette manière.

C’est troublant de prendre l’identité de la première femme de son compagnon...

- Oui. Mais je crois que ma mère a laissé ça de côté. Ce qui comptait, c’était sa propre survie.

Votre père Robert qui n’était pas juif a fait preuve d’un discernement exem-plaire sur le sort des Juifs en France. Il a interdit à votre mère, Jeanne Kalfon, de se faire recenser à la préfecture et de porter l’étoile jaune. Comment com-prendre une telle lucidité ?

- Je pense qu’il la doit à ses racines ter-riennes bourbonnaises dans le départe-ment de l’Allier. Il avait un côté vision-naire. J’aurais réagi comme lui.

Peut-on savoir aujourd’hui l’attitude que nous aurions adoptée à l’époque ?

- Oui. Je suis comme ça. Je pense qu’il faut essayer d’avoir un esprit vision-naire. D’ailleurs, j’ai toujours du mal à comprendre comment l’Histoire a béné-ficié de circonstances si faciles. Com-ment se fait-il que les gens ne se soient pas méfiés plus tôt alors qu’il y avait des signes annonciateurs ?

Avez-vous songé à faire de votre père un Juste ? Pendant l’Occupation, il a aidé votre mère et accepté que sa belle-fa-mille s’installe, dans l’Allier où résidait sa mère...

- Vous venez de me mettre dans la tête une idée de culpabilité ! Je n’y ai jamais pensé. Néanmoins, je crois que mon père, qui n’a jamais évoqué de lui-même cet épisode de sa vie, n’aurait pas aimé pas avoir une sorte de reconnaissance posthume. Même s’il la mérite.

Votre mère évoquait rarement sa ju-daïté. Vous-même êtes resté discret dans les médias. Vous écrivez à pro-pos de votre appartenance au judaïsme : «Aujourd’hui, je la revendique. Sans ostentation.» Avez-vous déjà eu peur de dévoiler vos origines ?

- Oui, surtout quand j’étais adolescent. Je reproduisais ce que faisait maman, dès qu’elle croisait quelqu’un de la communauté, elle avait grand plaisir à dire, mais sur un ton très bas «Je suis Israélite». Je n’étais jamais entré dans une synagogue avant d’avoir rencontré ma femme. Finalement, j’avais plus de facilité à parler de ma cécité que de mes origines juives.

Vous écrivez, à propos de la Shoah : «Cette période m’a beaucoup habité (...). Maman me l’a transmise en héritage.» Est-ce que cette histoire représente un démon avec lequel vous cohabitez ?

- Ce n’est pas un démon. Cela fait par-tie de moi. Quand je regarde des films comme Lucie Aubrac ou plus récem-ment La Rafle qui m’a beaucoup ému, c’est comme si je l’avais vécu, ma mère m’a transmis tous ses souvenirs. Mais je suis comme elle, ce qui comptait, c’était la «niaque» ! Elle ne se laissait pas do-miner par la peur, même quand elle a appris qu’elle avait un fils aveugle. Elle aurait pu être tétanisée, car en 1951, le mode d’emploi n’était pas livré avec ! Mes parents ont répondu aux gens de l’hôpital, «On va l’élever comme les autres !»

En 2006, vous avez chanté pour la pre-mière fois en Israël. Mais dans J’ai tou-jours su que c’était toi, vous racontez un autre voyage, à Kfar Maïmon...

- En France, j’ai participé à une action caritative pour une yeshiva. On m’a fait la surprise lors d’un séjour en Israël - vous voyez comment je dis Israël un peu plus bas que le reste de ma phrase - de visiter cette école talmudique. Ils avaient apposé une plaque au nom de ma mère ! Je me suis dit qu’elle le sa-vait, et qu’elle me voyait alors qu’elle n’a jamais été en Israël.

En 2007-2008, vous avez conduit une mission sur la situation de l’handicap visuel en France pour le gouvernement Sarkozy, qui a abouti au Plan Handicap visuel 2008-2011. Puis, vous avez été Secrétaire national chargé de l’handicap au sein de l’UMP. Qu’est-il ressorti de cette action politique ?

- La mise en place de l’audio-descrip-tion à la télévision, qui décrit les scènes muettes, en particulier dans les films et les documentaires. Il faut bien com-prendre que la majorité des déficients visuels le deviennent tardivement. Pour eux, c’est un traumatisme. Donc, j’ai fait en sorte que cela soit généralisé même si cela sera progressif. Le CSA a inclus cette notion dans son cahier des charges. Rendez-vous en terre incon-nue, l’émission à laquelle j’ai participé en 2009, était le premier programme de France Télévisions à être diffusé en audio-description.

Est-ce possible au cinéma ?

- Oui. Je suis en pourparlers avec le Centre national du Cinéma. Et je vais fonder ma société pour que les films soient réalisés en audio-description en amont, et que cela soit inclus dans le budget d’une production, car ce n’est pas très cher (de 5 000 à 6 000 euros). ça serait possible dans les salles de cinéma, avec un casque sans fil. Apple a déjà tous ses produits vocalisés !

Vous aviez également obtenu en 2006 que la BNP mette en place les premiers distributeurs de billets accessibles en mode vocal. Les choses ont-elles évolué ?

- Les autres banques qui n’auraient jamais voulu monter dans le train, se pressent pour le faire, parce qu’elles ne veulent pas être marginalisées alors qu’avant, c’était nous qui l’étions !

Depuis vos plus grands succès dans les années 1980, vous n’avez jamais disparu du paysage musical. Comment expliquez-vous une telle popularité dans la longévité ?

- Je crois que les gens ressentent mon authenticité. Je ne joue pas. Je vis ma vie. J’ai toujours su que c’était toi, de Gilbert Montagné, éditions Calmann- Lévy, paru le 19 janvier. La version braille du livre et le CD audio, lu par Gilbert Montagné, doivent paraître pro-chainement.

Par PAULA HADDAD

La Sécu va agrandir son trou avec des zizis

C’est la bonne idée de Madame Valé-rie Boyer, députée UMP, secrétaire nationale chargée de la santé, qui a certainement entendu parler du trou de la sécurité sociale : faire prendre en charge par la Sécurité Sociale le coût de la circoncision des musulmans (et des juifs).

Comme elle ne le trouve pas, ce trou, assez grand à son goût, elle souhaite l’agrandir encore un peu avec le zizi des musulmans (et des Juifs pour ne pas faire de jaloux). Lors d’une question à l’Assemblée Nationale, elle a expliqué que la circoncision rituelle coûte entre 500 et 1000 euros aux familles. Faites

un rapide calcul, 800.000 naissances par an, dont 250.000 musulmans, cela fait entre 125 et 250 millions d’euros de dépenses supplémentaires. La sécurité sociale s’en passerait bien de ce petit trou. Mais qu’on se rassure, Madame Boyer promet que la prise en charge des zizis se fera strictement dans le respect de la laïcité ! Comme Valérie Boyer n’est pas une blonde à grosse poitrine, j’en déduis qu’elle se fout de la gueule du monde. Ce sont les imams qui vont être heureux. Ils vont découvrir que par la circoncision républicaine, leurs bons musulmans vont devenir de vrais laïcs.

Jean-Patrick Grumberg

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14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Février 2011

Fin du feuilleton de la nomination du chef de l’Etat major? La commission Tirkel chargée de contrôler la nomi-nation des hauts fonctionnaires exa-minera demain mardi le dossier du général Benny Gantz qui a été nom-mé au poste de chef d’Etat major de Tsahal par le Premier ministre et le ministre de la Défense.

La commission rendra ses conclusions

dès mercredi, ce qui devrait mettre un point final à l’affaire Galant qui a secoué l’armée, la classe politique et le pays tout entier. Benny Gantz remplacera Gaby Ashkénazy le 14 février prochain et deviendra ainsi le 20ème chef d’Etat major de Tsahal.Binyamin Netanyahou a assuré comprendre «l’ampleur de la déception» de Yoav Galant, suite à l’annulation de sa nomination à la tête de l’état-major.

S’exprimant lors du conseil des mi-nistres hebdomadaire, le Premier mi-nistre a fait l’éloge de l’ancien com-mandant de la région Sud, parlant d’»un chef talentueux et expérimenté» ; «un guerrier qui a grandement contribué au bien du pays»

\La Haute Cour de justice a rejeté, di-manche, l’appel de Galant qui réclamait le gel du processus de nomination au poste de chef d’état-major. Il souhaitait, par ailleurs, que soit donnée à la com-mission Turkel une nouvelle occasion d’examiner sa candidature. Le juge Elia-kim Rubinstein a tranché en sa défaveur.

Le chef du gouvernement a également expliqué sa décision de nommer le géné-ral Benny Gantz à la suite de Gabi Ash-kenazi. «La stabilité de l’armée est im-portante en ce moment», a-t-il annoncé. Pour le ministre de la Défense, Ehoud Barak, Gantz est également le candidat idéal «pour stabiliser l’armée et relever les défis auxquels elle est confrontée.»

La commission Tirkel examinera mardi la nomination de Benny Gantz comme chef de l’Etat major

Incendie Ikea de Netanya : la piste criminelle écartée

Le dysfonctionnement d’un four des cuisines du restaurant serait à l’ori-gine de l’incendie qui a ravagé le magasin Ikea de Netanya samedi ma-tin, selon les enquêteurs de la police et des pompiers. La piste criminelle, envisagée dans un premier temps, serait donc écartée. Le magasin Ikea de Netanya, inauguré en 2001, a été

totalement détruit samedi matin par un incendie.

Selon le directeur de la chaîne Ikea en Israël, le magasin sera reconstruit et même agrandi, les travaux devraient prendre un an. En attendant, les Israé-liens peuvent s’approvisionner au tout nouveau magasin de Rishon le Tsion.

Israël invente la voiture volante !

On se souvient des voitures de police en lévitation dans « Blade runner » de Ridley Scott, ou des taxis volants du « 5ème Element » de Luc Besson. Voilà, Israël travaille depuis longtemps sur ce type de concepts, et ce n’est pas dans des studios de cinéma mais dans les ateliers de Yavne, banlieue techno-logique de Tel-Aviv.

La société maintenant bien connue à l’international par les spécialistes et les profanes se nomme : Urban Aeronautics (ici). Plusieurs modèles sont en cours de développement depuis la fin des années 2000. Les innovations iront en priorité à la défense qui finance les travaux, mais l’avenir des transports urbains civils se joue également ici.De quoi parle-t-on ? A Yavne un groupe de vétérans d’Israel Aerospace Indus-try exploitent méthodiquement toutes les avancées technologiques récentes : intelligence artificielle, capteurs, élec-tronique de bord, altimétrie laser, GPS différentiel, matériaux composites, nouvelles méthodes de propulsion et de motorisation, miniaturisation, etc. pour esquisser les véhicules volants du futur, civils et militaires. D’autres prototypes de voitures volantes sont bien sûr à l’étude dans le monde mais l’expérience israélienne tient la corde.

Elle est en effet menée selon une vision de long terme et surtout dans un esprit d’innovation collaborative, la fameuse approche «mashup» (voir article de NanoJV: ici)…Comme on peut s’y attendre, c’est donc aujourd’hui le par-tenariat avec Tsahal qui booste Urban Aeronautics.Les nouveaux conflits asymétriques de type guerilla, comme la dernière guerre

du Liban ou actuellement l’Afghanistan montrent les limites des hélicos clas-siques (ici), obligés de s’élever et donc de s’exposer, incapables de se poser sur des terrains trop en pente ou trop exigus à cause des pales…L’Air Mule – le modèle « Medevac » de Urban Aeronautics- offre une alternative à tout cela. Un véhicule volant, com-pact, passe partout, idéal pour mener de discrètes opérations de ravitaillement , diurnes ou nocturnes et l’évacuation des blessés.Coût estimé de l’AirMule: 1,8 millions de dollars par appareil. L’équipe d’Ur-ban Aeronautics est du sérail aéronau-tique militaire, cela permet de travailler vite et à la confiance.

On touche ici à l’un des facteurs de suc-cès inimitables de l’avance technolo-gique israélienne, illustré par le succès mondial des drones. Comme dans la plupart des secteurs technologiques les transferts du militaires aident par ail-leurs les développements civils.Ce sera bien entendu le cas pour les voitures volantes actuellement dans les cartons. Mais rien à attendre avant plusieurs années. Les efforts portent aujourdhui sur l’AirMule, dont les pre-mières présentations commerciales sont prévues en 2012, comme le confirme dans Haaretz, Rafi Yoeli, patron d’Ur-ban Aeronautics.Quand le sage montre la voiture du futur, il faut lever la tête. Et regarder autour de soi. A San Paolo au Brésil, par exemple, des centaines d’hélicoptères déposent chaque matin, les cadres sup à leurs bureaux. Esquisse du futur, comme le rappelle Yoeli.

Dominique Bourra

Un magasin de mobilier et de déco-ration de la chaîne suédoise Ikea a été entièrement détruit par un gigan-

tesque incendie à Netanya, au nord de Tel-Aviv. . Les causes du sinistre ne sont pas connues. «Nos installations

ont été entièrement détruites dans un incendie qui s’est déclaré dans la nuit sur le toit de l’édifice», a déclaré à la radio publique Ron Hadassi, le PDG du géant du meuble suédois en Israël. Les pompiers s’efforçaient samedi en fin de matinée d’éteindre les dernières flammes.

Ce magasin --très connu en Israël-- cou-vrait 2.000 m2 dans un bâtiment préfa-briqué de deux étages inauguré en avril 2001 et accueillait quelque 7.000 clients par jour. «Une enquête est en cours sur les raisons qui ont provoqué l’incendie, et nous allons reconstruire tout le bâti-ment. Cela pourrait prendre un an», a ajouté M. Hadassi. Il a précisé que son entreprise prendrait en charge les 400 employés du magasin de Netanya. Un autre magasin Ikea, le deuxième du pays, a ouvert l’an dernier à Rishon Le-Zion, entre Jérusalem et Tel-Aviv.

Ikea dévasté par un gigantesque incendie en Israël

Devant les plaintes de la population qui ont suivi la hausse du prix de l’es-sence, le Premier ministre Binyamin Netanyahou a annoncé, jeudi soir, qu’il allait étudier les alternatives possibles à la taxe décidée. L’annonce

a été faite au milieu des protestations publiques devant le coût exponentiel du carburant. Netanyahou a précisé que les membres de la Knesset tra-vaillaient à un moyen de faire baisser les prix.

Le chef du gouvernement a rencontré, jeudi, ses principaux conseillers écono-miques : le ministre des Finances, You-val Steinitz, le professeur Eugène Kan-del, et le gouverneur de la banque Israël, Stanley Fischer, ainsi que le directeur général du bureau du Premier ministre, Eyal Gabbaï. Ils se sont entretenus de la hausse record du prix de l’or noir qui a atteint le niveau record de 7,26 shekels par litre. «

Les différentes actions possibles seront analysées la semaine prochaine, puis soumises au Premier ministre», a assu-ré un représentant du gouvernement à l’issue de la réunion. Parmi les options envisagées : la réduction de la TVA.

Mais l’option a été rejetée, car risquant de nuire injustement aux secteurs les plus faibles. Les protestations se pour-suivent cependant, et les organisateurs des mouvements menacent de bloquer la voie d’Ayalon, dimanche, durant les heures de pointe.

Par REBECCA ANNA STOIL

Le prix de l’essence flambe

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15L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Février 2011

Benny Gantz déjà nommé déjà contesté

Yoav Galant a demandé à la Cour suprême de geler le processus de nomination de Benny Grantz afin de permettre à la commission Tirkel de se prononcer une nouvelle fois sur sa candidature au poste de chef d’état-major.

Les proches de Madhat Youssouf, un garde-frontière mort de ses blessures au tombeau de Joseph en 2000 alors que son évacuation a trop tardé, envi-sagent d’introduire un recours à la Cour suprême contre la nomination de Benny Gantz au poste de chef d’état-major.

Ils estiment que le général Gantz, alors responsable des opérations, n’a rien fait pour venir en aide à Madhat ‘’ni pendant ni après l’incident alors qu’il se trouvait à 600 mètres de lui’’ seulement.

Ouzi Landau, le ministre des Infras-tructures a indiqué qu’il est opposé à l’annulation de la nomination de Yoav Galant au poste de chef d’état-major. Il a accusé les médias d’avoir «lynché» Galant. Il a également appelé le Premier ministre à se présenter devant la Cour suprême pour signifier aux juges que la nomination du chef d’état-major est exclusivement de son ressort et de celui du ministre de la Défense.

Après des semaines de turbulences suite à l’affaire impliquant le général major Yoav Galant, il semble que le premier ministre et le ministre de la défense ont réussi à nommer un candidat solide pour le rôle de chef d’état-major de Tsahal.

Un officier supérieur de Tsahal décrit le général major Benny Gantz comme un « homme d’action » qui est très fidèle à l’armée. Netanyahou et Barak présente-ront la nomination au cabinet ministériel dimanche matin. Ensuite, la commission Turkel examinera la question.

Le procureur général Yehuda Weinstein a déjà donné son feu vert après avoir examiné tous les obstacles éventuels. Après avoir été félicité par ses pairs, Gantz a souligné qu’il ne s’exprimera pas sur cette nomination tant qu’elle ne sera pas approuvée par la commission Turkel. Un de ses amis de l’armée a noté que Gantz n’a pas reçu l’accueil le plus chaleureux lorsqu’il a assumé le rôle de chef d’état-major adjoint.

Il a ajouté qu’à ce moment, Gantz n’avait pas apprécié les commentaires suggérant qu’il s’agissait d’un compro-mis, mais avait néanmoins « tout mis de côté à la faveur de la tâche à accomplir. Même sa déception de ne pas avoir été choisi comme chef d’état-major de Tsa-hal avait été exprimée de manière très

réservée.

Vous n’entendrez pas de déclaration de lui maintenant. Il va étudier les dossiers et commencer à travailler. » En no-vembre dernier, Gantz a pris sa retraite de l’armée. Ca ne sera pas la première fois qu’il est rappelé à l’action dans des circonstances inattendues. En 2000, Gantz a été nommé commandant de la division de Judée Samarie après que son prédécesseur eut été contraint de quitter son poste suite à un échec opérationnel.

Six ans auparavant, il a été appelé à commander l’unité de liaison au Liban suite à la mort de l’ancien commandant. Avant sa retraite, il a servi dans cinq postes différents à l’état-major, ce qui fait de lui l’officier le plus expérimenté de l’armée israélienne.

Contrairement à Galant, Gantz a été décrit comme une personne décontrac-tée, peut être trop décontractée même. Toutefois, plusieurs officiers ont déclaré qu’il est un homme brillant, qui connaît les capacités de l’armée, et peut mettre en œuvre ses connaissances de la meil-leure manière. « Il peut paraître comme distant, mais ce n’est pas lui. Gantz est une personne très loyale. Il y a plu-sieurs années, il voulait être le com-mandant des renseignements militaires, et n’ayant pas été nommé, il a assumé son rôle suivant dans l’armée de terre. Là aussi, malgré les critiques indirectes concernant la deuxième guerre du Li-ban, il a fait entendre sa voix, » a déclaré un officier supérieur de Tsahal.

Son premier objectif en tant que chef d’état-major de Tsahal sera de revoir le plan de prévision de cinq ans de l’ar-mée israélienne afin de décider à quoi ressemblera l’armée dans les cinq pro-chaines années. Selon Gantz, la situation actuelle se caractérise par trois aspects : « stabilité, sensibilité et explosivité, tout peut arriver ».

Lorsqu’on lui a demandé, juste avant sa retraite en novembre 2010, ce qu’il a retenu de ses services, Gantz n’a pas mentionné un événement spécifique ou un rôle prestigieux, mais plutôt un évé-nement qui s’est produit quand il était jeune commandant de bataillon en 1987, lors de l’opération Moise transportant les juifs éthiopiens en Israël. Un autre événement qu’il a mentionné était sa visite au camp de concentration de Ber-gen Belsen.

« Cette liste est typique de Benny. Modestie, absence d’arrogance, pas de poussière d’étoile. Il connaît l’armée de l’intérieur et de l’extérieur, » a déclaré un officier qui a servi sous ses ordres.

Binyamin Netanyahou a assuré com-prendre «l’ampleur de la déception» de Yoav Galant, suite à l’annulation de sa nomination à la tête de l’état-major. S’exprimant lors du conseil

des ministres hebdomadaire, le Pre-mier ministre a fait l’éloge de l’ancien commandant de la région Sud, par-lant d’»un chef talentueux et expéri-menté» ; «un guerrier qui a grande-

ment contribué au bien du pays».

La Haute Cour de justice a rejeté, di-manche, l’appel de Galant qui réclamait le gel du processus de nomination au poste de chef d’état-major. Il souhaitait, par ailleurs, que soit donnée à la com-mission Turkel une nouvelle occasion d’examiner sa candidature. Le juge Eliakim Rubinstein a tranché en sa défa-veur. Le chef du gouvernement a égale-ment expliqué sa décision de nommer le général Benny Gantz à la suite de Gabi Ashkenazi. «

La stabilité de l’armée est importante en ce moment», a-t-il annoncé. Pour le ministre de la Défense, Ehoud Barak, Gantz est également le candidat idéal «pour stabiliser l’armée et relever les défis auxquels elle est confrontée.»

Le ministre de la Défense israélien Ehoud Barak, qui avait soutenu avec vigueur la nomination de Yoav Galant au poste de chef d’état-major et qui a été contraint de renoncer à son choix, a cri-tiqué les députés et ministres qui avaient contesté son choix. Il s’en est notam-ment violemment pris à Moshe Ya’alon, le ministre des Affaires stratégiques, qui avait qualifié de «dangereuse» pour la sécurité du pays l’arrivée de Yoav Galant à cette fonction après la fameuse affaire du «Document Galant».

Par YAAKOV KATZet GIL HOFFMAN

La Cour rejette l’appel de Galant

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Page 16: Israel Actualites n° 160 - Edition française

16L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Février 2011

Netanyahou guette l’issue de la révolution égyptienne

Le gouvernement israélien hésite à se prononcer clairement sur le problème égyptien de crainte de gâcher ses cartes diplomatiques. Il est partagé entre l’aspect positif de l’avènement d’un pouvoir démocratique et ses propres intérêts militaires. Avec pru-dence il a indiqué, aux premiers jours des émeutes, qu’Israël « suit avec attention les évènements. Mais notre objectif est d’assurer la paix entre nous et l’Egypte dans tous les cas de figure ».

Le silence officiel des dirigeants israé-liens démontre leur difficulté d’évaluer les conséquences de la révolution égyp-tienne. Des critiques se font d’ailleurs ouvertement entendre sur l’ineffica-cité des services de renseignements qui n’auraient rien vu venir.

A leur crédit, il faut rappeler que tous les services civils et militaires viennent d’être simultanément pourvus de nou-veaux chefs qui se mettent en place. Risque d’extension de l’instabilité Inter-rogé par les membres de la commission de la défense, le chef d’Aman, les ren-seignements militaires, le général Aviv Kochavi avait assuré « qu’il n’y avait pas de danger sur la stabilité du régime ». L’ex-ministre de la défense Shaoul Mofaz avait abondé dans son sens en estimant qu’il « est prématuré d’enterrer le régime Moubarak.

Il y a un risque que les Frères musul-mans parviennent finalement au pou-voir, ils sont autant l’ennemi d’Israël que du régime en place. S’ils prenaient le pouvoir, cela constituerait un chan-gement dramatique dans toute la région avec le risque que l’instabilité s’étende à d’autres pays ». Mais les observateurs israéliens estiment que le chef du ren-seignement militaire israélien a échoué dans sa tâche de prédire la réalité de la révolution.

L’ancien ambassadeur israélien en Egypte, Eli Shaked, craint une victoire des Frères musulmans dans les pro-chaines élections ce qui entrainera « une dégradation majeure dans les relations entre Israël et l’Egypte avec le risque que le traité de paix de 1979 en fasse les frais ».

En fait le gouvernement israélien s’était déjà positionné secrètement dans le dé-bat puisqu’il avait envoyé un message aux Etats-Unis, à la Russie, à la Chine au Canada ainsi qu’à certains pays d’Europe pour les informer de la néces-sité pour l’occident de préserver l’exis-tence du régime actuel car la stabilité de l’Egypte contribue à la stabilité de tout le Moyen-Orient.

Benjamin Netanyahou montre ainsi, une fois encore, son opposition à la politique de Barack Obama qui s’est brutalement désolidarisé de Hosni Moubarak sans concevoir une stratégie de rechange conforme aux intérêts occidentaux. Il est fort probable que l’Union Européenne, sans originalité, alignera sa position sur celle des Etats-Unis. Les israéliens renforcent leur théorie consistant à ne compter que sur eux-mêmes.

La façon dont Moubarak a été adulé pen-dant des années puis traité sans ménage-ment par les américains ouvre la voie à un exercice solitaire du pouvoir israélien sur la région. Lâchage de Moubarak Hi-lary Clinton s’était aussi refusé à expri-mer son soutien au président égyptien : « Je ne veux adresser aucun message de soutien à qui que ce soit.

Je refuse de spéculer sur qui doit partir et qui doit rester ». Le lâchage de Mou-barak était ainsi entériné. Un diplomate israélien a tenu à exprimer son opposi-tion à cette nouvelle ligne politique : « Les Américains et les Européens sont entraînés pas leurs opinions publiques et ne prennent pas en compte leurs véri-

tables intérêts. Même si on peut critiquer Moubarak, il faut donner à nos amis le sentiment qu’ils ne sont pas seuls. En Jordanie et en Arabie Saoudite on voit la réaction de l’Occident, de quelle ma-nière tout le monde abandonne Mouba-rak, et cela aura des conséquences très graves ».

Benjamin Netanyahou a réuni le 1er fé-vrier son G7, son cabinet de sécurité des sept principaux ministres, pour définir la position officielle du gouvernement sur le débat : « La paix entre Israël et l’Egypte dure depuis plus de trois dé-cennies et notre but est de faire en sorte que ces relations perdurent. Israël suit attentivement les événements en Egypte ainsi que dans l’ensemble de la région et tâche de préserver la stabilité et sécurité. Israël doit faire preuve de responsabilité et de retenue ». Le dialogue est main-tenu en permanence avec les autorités égyptiennes.

Des hauts responsables de la sécurité collaborent avec le vice-président, Omar Souleiman, sur les questions de sécurité à la frontière de Gaza en raison de l’ac-croissement de la contrebande d’armes par les tunnels.

Le Hamas et les bédouins du Sinaï pro-fitent en effet des troubles pour augmen-ter leur trafic. Les israéliens craignent cependant que l’ancien chef des services de renseignements, qui est un proche ami d’Israël, ne soit contraint de brader son amitié pour garantir sa légitimité auprès de son opinion publique.

Régime islamiste Les craintes d’Is-raël sont grandes de voir un régime islamique à l’iranienne s’installer à ses frontières car il y voit le même scéna-rio qu’en 1979. Les israéliens prédisent que, si des élections étaient organi-sées dans les semaines qui suivent, les islamistes auraient la majorité tant est grande la lassitude de la population face à un régime dictatorial et corrompu.

Ils ne ménagent donc pas leur soutien au président Hosni Moubarak puisqu’ils ont accepté une entorse au traité de paix israélo-égyptien de 1979 en permettant à 800 soldats d’entrer au Sinaï le 31 jan-vier alors que ni troupes et ni matériel blindé n’y sont autorisés.

Ces effectifs militaires sont venus en renfort des unités de police attaquées par des militants du Hamas venus de Gaza après avoir pratiquement ouvert la frontière avec l’Egypte pour prêter main forte aux Frères musulmans.

Des voix s’élèvent à gauche pour de-mander s’il est judicieux d’aider un régime moribond mais il semble que le premier ministre ait privilégié les liens amicaux avec Moubarak plutôt que le réalisme politique.

Le Hamas a d’ailleurs marqué sa désap-probation contre cette attitude par des tirs de roquettes depuis Gaza sur deux villes du sud israélien. Le vice-président égyptien Souleiman est certes très ap-précié à Jérusalem mais, dans son pays, il est aussi décrié que le président. Les israéliens ne lui donnent pas une longue durée de vie politique parce qu’ils sont persuadés qu’il tombera en même temps que Moubarak.

Israël espère cependant que la diversité de la société égyptienne lui permettra de résister à une théocratie despotique des islamistes et que les Frères musulmans, éventuellement au pouvoir aux côtés d’autres factions de l’opposition, pour-raient être canalisés par un rôle accru de l’armée.

Israël s’insurge contre la volonté des occidentaux à distinguer différents modèles d’islamisme. Il ne croit pas à un islamisme «light» égyptien pouvant remplacer le régime actuel car une fois au pouvoir, il montre son vrai visage. L’exemple de la Turquie est éloquent en la matière. L’islamisme turc a progres-sivement grignoté des pans entiers de laïcité dans le pays.

Il a mis au pas une armée garante des institutions en renvoyant à la retraite des centaines d’officiers et en accusant de-vant les tribunaux des dizaines de géné-raux suspectés de fomenter un complot.

Ils ont modifié la Constitution, dans le silence de l’opposition, pour réduire le poids de l’armée dans les institutions afin d’avoir devant eux un boulevard lors des prochaines élections. A moins d’un coup d’Etat militaire, les islamistes turcs, comme ceux d’Iran, sont au pou-voir pour de longues années.

Doctrine américaine confuse L’attitude des Etats-Unis dans ses rapports avec son allié arabe le plus fidèle a consolidé la rupture entre Barack Obama et Ben-jamin Netanyahou. Les méthodes coer-citives du président américain à l’égard de ses alliés révulsent le gouvernement israélien qui craint que ces mêmes méthodes lui soient appliquées un jour. Selon des informations des services israéliens, le président Barack Obama a

lancé un ultimatum, le 2 février, à Omar Souleiman et aux chefs de l’armée leur enjoignant de destituer immédiatement le président Moubarak.

Hilary Clinton a confirmé elle-même au vice-président égyptien l’exigence de son président. Robert Gates en a fait autant auprès du ministre de la défense Mohamed Tantawi tandis que l’ami-ral Mike Mullen a réitéré cette volonté américaine lors de son entretien télépho-né avec le chef d’Etat-major égyptien, le général Sami Enan. Hosni Moubarak ne l’entend pas ainsi et il a durci sa poli-tique car il ne sent pas totalement aban-donné.

Certains pays arabes, craignant une retombée chez eux, lui prodiguent un soutien en secret et le poussent à résis-ter aux pressions occidentales. L’armée égyptienne n’a pas encore fait son choix puisqu’elle s’est départie de sa neutra-lité en permettant à 50.000 partisans du président, hissés sur des chameaux, à s’introduire à la place Tahrir.

Elle tient pourtant tous les postes de contrôle menant au centre de la Capitale mais son attitude a permis les affron-tements sanglants au Caire. Ce soutien masqué aux partisans du président dé-chu prouve que la majorité de l’armée reste encore solidaire du président Mou-barak qui donne l’impression évidente de n’avoir aucune intention de quitter le pouvoir avant terme.

Les israéliens espèrent toujours un re-tour de situation ou, du moins une prise de conscience des principaux dirigeants de l’opposition. Ils ne sont pas opposés à « une transition » à condition que les Frères musulmans n’envahissent pas les arcanes du pouvoir. Ils voient quelques signes d’optimisme dans l’apparition de fissures dans le mur de l’opposition.

Les partis laïcs, qui s’inquiètent de l’avènement d’un régime islamiste, ont accepté officiellement le dialogue avec le vice-président pour débattre de la réforme constitutionnelle alors que les Frères musulmans refusent toute com-promission en dénonçant les agisse-ments des Etats-Unis, de la Grande-Bre-tagne et d’Israël.

La situation en Egypte n’est pas aussi limpide qu’il n’y parait et l’ancien ré-gime n’a pas abattu toutes ses cartes.

Par Jacques BENILLOUCHE

L’œuvre tragique de Barak Hussein ObamaIl faut se souvenir de l’Obamania internationale lors de l’élection amé-ricaine en 2008. Une ode au ‘’sau-veur’’ couronnée aussitôt d’un prix Nobel de la Paix. Un Barak Hussein Obama porté alors par les forces du multiculturalisme et du pacifisme à tout va, prêt aux discours et à la main tendue américaine qui apaiseront les tourmentes des peuples, notamment musulmans, dues inévitablement à l’occident.

C’est ainsi qu’on a pu le voir, dès son installation à la Maison Blanche, pré-férer les pourparlers avec l’Iran en lieu et place d’une menace claire et nette sur ses installations nucléaires s’il ne se pliait pas au diktat du Conseil de Sécu-rité. Une république islamique devenue depuis lors intransigeante, qui se permet aujourd’hui de narguer les puissances occidentales et se targue de faire avancer

son agenda islamique. Notamment en Irak et en Afghanistan, deux pays bien-tôt abandonnés à leur sort par l’adminis-tration us, mais aussi au Liban par l’in-termédiaire de sa milice du Hezbollah.

Si l’on ajoute la Syrie à cette alliance, plus aucun obstacle ne se dressera bien-tôt sur la route de l’armement iranien -voire de ses troupes en cas de besoin- à destination de la mer Méditerranée et bien sûr du nord de « l’entité sioniste ». Un véritable succès qui a donné des ailes et des envies à quelques partis frères.En 2009 on a également entendu Barak Hussein Obama en Egypte. Un état actuellement en paix avec Israël et en proie aux réclamations de change-ment de régime par la population. Bien que n’ayant pas soutenu alors le peuple iranien ambitionnant de se débarrasser de ses dirigeants islamistes, le Président US se trouve cette fois-ci derrière le

peuple égyptien et requiert avec insis-tance le départ du tyran Moubarak si longtemps adulé par son administration.

Un soutien qui se compare à une tra-hison par les autres ‘’alliés’’ des USA de la région. Notamment l’état juif qui verrait d’un mauvais œil l’arrivée très probable des Frères Musulmans au pou-voir, la principale force d’opposition du pays. Des Frères qui remettront en cause immédiatement l’accord de paix, ouvri-ront largement la frontière de la bande de gaza aux terroristes ‘’palestiniens’’ et autres mais aussi à l’importation d’armes devant servir au programme du Hamas. A savoir la libération de la ‘’Palestine’’ de la mer au Jourdain. Au vu des derniers événements, le roi jorda-nien Abdallah II a, quant à lui, changé de Premier Ministre avant que les quelques manifestations de mécontentements de sa population ne dégénèrent à l’échelle

nationale.

Une nomination cependant dénoncée par le Front de l’action Islamique (prin-cipal parti d’opposition jordanien reçu récemment par le roi pour la première fois depuis fort longtemps) soutenant la poursuite des manifestations et exigeant un amendement de la loi électorale uni-nominale désavantageant ses candidats.Un rectificatif qui lui permettrait alors une prise de pouvoir démocratique du pays et la mise en place d’une politique islamique ayant comme premier objectif la fin du traité de paix avec Israël puis l’éjection de la monarchie. Si l’on ajoute à cette liste de pays s’éloignant petit à petit de l’occident la Turquie, qui a vu également Barak Hussein Obama dis-courir devant son parlement, l’inquié-tude israélienne quant à l’arc islamique qui se forme lentement mais surement dans la région ne peut que croître. Tout

individu vivant en ce pays imagine aisé-ment l’avenir peu radieux qui se dessine autour de lui et dont il sera le principal sujet.Conséquence due en grande partie au manque de fermeté du Président et à son soutien à la démocratie immédiate dans des pays pas habitués à son exercice. Nul ne s’étonnera donc, si ces change-ments néfastes se confirment, qu’Israël agissent préventivement militairement et diplomatiquement au vu de ses seuls intérêts existentiels sans en référer aupa-ravant au prix Nobel de la paix qu’était sensé être le Président américain actuel.

Un Président dont le deuxième prénom Hussein se révèle être, au final, son véritable programme. Un programme néfaste pour les valeurs de l’occident et pour la victoire dans la guerre de civili-sation qui s’annonce dorénavant.

Victor PEREZ ©

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