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 flsh.unilim.fr http://www.flsh.unilim.fr/ditl/Fahey/ISOTOPIEIsotopy_n.html ISOTOPIE / Isotopy ETYMOLOGIE / etymology ETUDE SEMANTIQUE / Definitions COMMENT AIRE / Analysis Le terme, emprunté aux structuralistes, reçoit une définition plus ou moins extensive selon les linguistes. Phénomène purement sémantique selon Algirdas Julien Greimas à qui l'on en doit la première analyse, le concept va s'étendre à d'autres éléments de l'énoncé. Jugeons en: A. J. Greimas: «Par isotopie nous entendons un ensemble redondant de catégories sémantiques qui rend possible la lecture uniforme du discours» ( Du sens, p. 188). C'est à cette définition que se réfère Georges Molinié quand il écrit: «On admettra d'appeler isotopie tout réseau sémantique marqué par des redondances sémiques dans un texte» ( Eléments de stylistique française, p. 24). Mais celles que donnent François Rastier, Michel Arrivé ou Catherine Kerbrat-Orecchioni sont beaucoup plus extensives. F. Rastier: «On appelle isotopie toute itération d'une unité linguistique» ( Systématique des isotopies, p. 82); M. Arrivé: «L'isotopie est constituée par la redondance d'unités linguistiques, manifestes ou non, du plan de l'expression ou du plan du contenu» ( Pour une théorie des textes poly-isotopiques, p. 54); C. Kerbrat- Orecchioni: «On appellera «séquence isotope», toute séquence discursive (fragment d'énoncé ou énoncé) pourvue d'une certaine cohérence syntagmatique grâce à la récurrence d'unités d'expression et/ou de contenu» ( Problématique de l'isotopie, p. 16). L'isotopie sémantique ou récurrence de sèmes ou de classèmes (ensemble des sèmes contextuels d'un lexème ou de plusieurs), la seule prise en compte à l'origine par A. J. Greimas, n'est donc qu'un cas particulier d'isotopie. Il conviendra donc de préciser l'extension du terme selon la nature des éléments dont la récurrence assure la cohérence de l'énoncé. 1. Extension du concept Nous reprendrons, pour l'essentiel, la classification établie par C. Kerbrat-Orecchioni ( Problématique de l'isotopie, pp. 16-22). a) les types d'isotopies. Isotopie sémantique : récurrence d'unités de signification. C'est d'isotopie sémantique qu'il s'agit le plus souvent lorsque le terme «isotopie» est employé sans autre précision. Isotopie phonétique: récurrence de phénomènes (rime, assonance, allitération). Isotopie prosodique: récurrence d'un même rythme. Isotopie syntaxique: redondance de marques dans les phénomènes d'accord, ou répétition de structures syntaxiques identique s. Isotopie narrative: récurrence de mêmes structures narratives dans un texte. Isotopie énonciative: récurrence de mêmes modalités d'énonciation. En fait, un texte présente le plus souvent une succession ou un emboîtement d'isotopies énonciatives, en fonction de glissements d'une structure énonciative à une autre (par exemple du récit au discours), à la faveur d'un changement d'énonciateur, selon que la distance de l'auteur à son récit est marquée ou non. Ces distinctions précédemment établies ne doivent cependant pas faire perdre de vue deux faits essentiels: a) un énoncé présente, en général, une imbrication de plusieurs isotopies, convergentes ou non, qui garantissent sa compréhension. b) Les isotopies qui ne sont pas sémantiques débouchent, 03/11/2011 5:30 PM 1 of 5

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ISOTOPIE / Isotopy

ETYMOLOGIE / etymology

ETUDE SEMANTIQUE / Definitions

COMMENTAIRE / Analysis

Le terme, emprunté aux structuralistes, reçoit une définition plus ou moins extensive selon les

linguistes. Phénomène purement sémantique selon Algirdas Julien Greimas à qui l'on en doit la

première analyse, le concept va s'étendre à d'autres éléments de l'énoncé. Jugeons en: A. J. Greimas:

«Par isotopie nous entendons un ensemble redondant de catégories sémantiques qui rend possible la

lecture uniforme du discours» ( Du sens, p. 188). C'est à cette définition que se réfère Georges Molinié

quand il écrit: «On admettra d'appeler isotopie tout réseau sémantique marqué par des redondances

sémiques dans un texte» ( Eléments de stylistique française, p. 24). Mais celles que donnent François

Rastier, Michel Arrivé ou Catherine Kerbrat-Orecchioni sont beaucoup plus extensives. F. Rastier: «On

appelle isotopie toute itération d'une unité linguistique» ( Systématique des isotopies, p. 82); M. Arrivé:

«L'isotopie est constituée par la redondance d'unités linguistiques, manifestes ou non, du plan de

l'expression ou du plan du contenu» ( Pour une théorie des textes poly-isotopiques, p. 54); C. Kerbrat-

Orecchioni: «On appellera «séquence isotope», toute séquence discursive (fragment d'énoncé ou

énoncé) pourvue d'une certaine cohérence syntagmatique grâce à la récurrence d'unités d'expression

et/ou de contenu» ( Problématique de l'isotopie, p. 16). L'isotopie sémantique ou récurrence de sèmes

ou de classèmes (ensemble des sèmes contextuels d'un lexème ou de plusieurs), la seule prise en

compte à l'origine par A. J. Greimas, n'est donc qu'un cas particulier d'isotopie. Il conviendra donc de

préciser l'extension du terme selon la nature des éléments dont la récurrence assure la cohérence de

l'énoncé.

1. Extension du concept

Nous reprendrons, pour l'essentiel, la classification établie par C. Kerbrat-Orecchioni ( Problématique

de l'isotopie, pp. 16-22).

a) les types d'isotopies.

Isotopie sémantique: récurrence d'unités de signification. C'est d'isotopie sémantique qu'il s'agit le plus

souvent lorsque le terme «isotopie» est employé sans autre précision.

Isotopie phonétique: récurrence de phénomènes (rime, assonance, allitération).

Isotopie prosodique: récurrence d'un même rythme.

Isotopie syntaxique: redondance de marques dans les phénomènes d'accord, ou répétition de

structures syntaxiques identiques.

Isotopie narrative: récurrence de mêmes structures narratives dans un texte.

Isotopie énonciative: récurrence de mêmes modalités d'énonciation. En fait, un texte présente le plus

souvent une succession ou un emboîtement d'isotopies énonciatives, en fonction de glissements d'une

structure énonciative à une autre (par exemple du récit au discours), à la faveur d'un changement

d'énonciateur, selon que la distance de l'auteur à son récit est marquée ou non.

Ces distinctions précédemment établies ne doivent cependant pas faire perdre de vue deux faits

essentiels: a) un énoncé présente, en général, une imbrication de plusieurs isotopies, convergentes ou

non, qui garantissent sa compréhension. b) Les isotopies qui ne sont pas sémantiques débouchent,

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elles aussi, le plus souvent, sur des effets de sens, d'ordre dénotatif ou connotatif. On distinguera donc

l'isotopie dénotée de l'isotopie connotée.

2. Isotopie dénotée/isotopie connotée

Si l'isotopie dénotative n'appelle pas de commentaire particulier (elle met en relation un certain nombre

d'unités significatives de l'énoncé avec une référence), l'isotopie connotative (qui relève du

non-explicitement dit) demande quelques précisions.

Il faut tout d'abord observer que les effets connotatifs peuvent être véhiculés par n'importe quels

éléments du discours: lexèmes (isotopie sémantique), phonèmes (isotopie phonétique) etc. Dans le

sonnet de Rimbaud, «Le Dormeur du val», une série de termes connotent la mort, avant que cette

isotopie ne devienne dénotative dans le dernier vers:

(...) Un soldat jeune, Bouche ouverte, tête nue,

Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,

Dort; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,

Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme

Sourirait un enfant malade, il fait un somme:

Nature berce-le chaudement: il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine;

Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine

Tranquille. // Il a deux trous rouges au côté droit.

Trois champs sémantiques voisins mais différents (celui du sommeil et de l'immobilité, celui de la

maladie, celui du froid), dessinant trois isotopies complémentaires et convergentes, suggèrent l'idée de

mort qui reste connotative jusqu'à la césure du dernier vers, où ce sens latent s'impose et devient

référentiel.

Mais des éléments non significatifs du discours peuvent également, par leur convergence et leur 

récurrence susciter une isotopie connotée. Dans les répliques de Pierrot de la célèbre scène de Dom

Juan (II, 1), l'ouverture excessive et récurrente du [ε] en [a], jointe à d'autres particularités phonétiques,

ainsi qu'à une syntaxe associant à la première personne du singulier du sujet les marques verbales de

la première personne du pluriel, connote (de façon plus ou moins stéréotypée) l'origine géographique

et sociale (province + paysannerie) du locuteur:

« J'étions au bord de la mar; je nous amusions à batifoler avec les mottes de tarre... j'ai aparçu

queuque chose qui grouillait dans l'iau...»

3. Isotopie et langage figuré

C'est le jeu sur la poly-isotopie, qu'il se situe sur le plan de la dénotation ou sur les deux plans

(dénotation/connotation) à la fois, qui permet de rendre compte du langage figuré.

a) Le concept d'isotopie permet de donner une définition linguistique de la métaphore. La métaphore

introduit dans un énoncé un terme étranger à l'isotopie dénotée. Ainsi, dans la métaphore des «loups

sanguinaires» par laquelle Agrippa d'Aubigné désigne les rois de France, et, en particulier les Valois (Les Tragiques, «Misères», v. 198), les sèmes qui font référence à l'animal introduisent une rupture au

niveau dénotatif, mais les sèmes connotatifs de cruauté, absence de sentiment humain, isotopiques

par rapport au co-texte, assurent la cohérence de l'énoncé.

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Lorsque la deuxième isotopie s'étend sur plusieurs lexèmes, on a affaire à une métaphore filée;

comme dans ces vers d'A. d'Aubigné où l'image associée du théâtre (isotopie connotée) est véhiculée

par les termes en italiques:

«Financiers, justiciers, qui opprimez de faim

Celui qui vous fait naistre ou qui défend le pain (...)

Voyez la tragedie, abbaissez vos courages,

Vous n'estes spectateurs, vous estes personnages». ( Les Tragiques, Misères, v. 163-164; 169-170).

b) Contrairement à la métaphore, la métonymie ou la synecdoque ne se démarquent pas par rapport à

l'isotopie dénotative d'un énoncé. Lorsqu'un auteur évoque l'acte d'écrire ou son produit, l'énoncé, à

travers le lexème «ma plume» (A. d'Aubigné, Les Tragiques, «Misères», v. 57, «Princes», v. 9), il

n'introduit pas de terme étranger à l'isotopie du co-texte, si bien que cette figure se signale moins à

l'attention qu'une métaphore dont l'irruption dans le texte provoque une rupture dans l'isotopie dénotée.

3.- Par ailleurs, la notion de rupture d'isotopie est un critère permettant de distinguer la comparaison

quantitative (comparatio) de la comparaison qualitative (similitudo). Seule, cette dernière introduit une

deuxième isotopie dans l'énoncé de base. Les vers d'Aubigné:

«La France donc encor est pareille au vaisseau

Qui outragé des vents, des rochers et de l'eau,

Loge deux ennemis» («Misères», v. 179-181).

présentent deux isotopies dénotées différentes (le pays, le navire), tandis qu'une expression comme

«Pierre est aussi malin que Paul» n'en présente qu'une.

C'est pourquoi, certains linguistiques, comme Michel Le Guern, voyant dans «le caractère étranger à

l'isotopie du contexte, un trait constant de l'image» ( Sémantique de la métaphore et de la métonymie,p. 58), fondent leur définition de l'image sur le concept d'isotopie.

4. Isotopie et jeux de mots

Le concept permet également de mieux appréhender le fonctionnement des jeux de mots. Qu'il

s'agisse de jeux paronymiques ou polysémiques, de jeux sur la dérivation, dans tous les cas, un ou

plusieurs termes se prêtent à la constitution d'au moins deux isotopies sémantiques, hiérarchisées ou

non, selon que l'une seule est dénotée (l'autre étant alors connotée) ou qu'elles sont toutes deux

présentes au niveau dénotatif. Une isotopie phonétique préserve toutefois une harmonie de surface qui

s'avère en fait trompeuse, puisque ne débouchant pas sur un effet de sens unique.

A. d'Aubigné évoque en ces termes les conversions forcées: «Les Convertisseurs de ce temps-là ne

faillaient point ou de convertir l'âme par la terreur du feu ou de faire conversion du corps en cendres» (

Confession du Sieur de Sancy, I, 9).

Une double isotopie se fait jour: l'une concernant la conversion spirituelle, l'autre la transformation

matérielle, si l'on peut dire, par la crémation. Mais les deux isotopies se révèlent moins divergentes

qu'il n'y paraîtrait, du fait de la parenté des termes «convertir»/«faire conversion» (isotopiques

phonétiquement et étymologiquement), et de la récurrence de la thématique du feu (qui constitue

encore une autre isotopie).

Le nombre d'isotopies mises en jeu n'est d'ailleurs pas forcément limité à deux. Pour évoquer les

seins, Robert Desnos joue sur au moins trois isotopies: celle de la peau, celle de la pierre, celle de la

paupière (dont la pseudo-étymologie est l'association «peau» et «pierre»!), auxquelles s'en ajoute

vraisemblablement une quatrième, celle d'une hypothétique attirance sexuelle, que font affleurer les

lexèmes «appeau» et «aimer», affectés d'une modalité interrogative: «(...) L'appeau? La peau,

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peau-pierre.

Aimez-vous la paupière des seins?

Ces pots de peau simulent la pierre blanchie par les flots» (...) ( Corps et biens, Blanc seing).

Ici encore, l'effet d'éclatement est tempéré par l'isotopie phonétique des lexèmes supports du jeu.

5. Isotopie et burlesque

C'est l'utilisation systématique du procédé de «rupture d'isotopie» qui fonde un genre littéraire, le

burlesque. Ce genre repose sur un contraste entre une référence et la manière dont elle est décrite.

Deux exemples intéressants nous sont fournis par Robert Desnos: le «Fard des Argonautes» traite de

façon triviale un sujet noble (la légende de la Toison d'Or), et, inversement, «L'ode à Coco» (c'est-

à-dire au perroquet) traite de façon grandiloquente une réalité triviale.

6. Isotopie et interprétation des énoncés

Cette pluralité isotopique que nous avons soulignée non seulement n'empêche pas un énoncé d'être

pourvu de cohérence, mais construit une cohérence au niveau de la superstructure discursive et donne

à l'énoncé sa spécificité. Cependant, les isotopies décelées par le destinataire de l'énoncé sont

fonction de son intégration à tel ou tel univers social, de sa compétence culturelle, ou de sa motivation;

ces facteurs vont influer sur son interprétation de l'énoncé et peuvent conduire, dans une situation de

communication, au quiproquo, ou expliquer qu'une séquence ironique ne soit pas forcément perçue

comme telle. Le quiproquo s'explique, en effet par l'appropriation, par chacun des locuteurs, d'une

isotopie différente. Quant au trope ironique, il se signale par le fait qu'un ou plusieurs lexèmes sont

sentis comme contradictoires par rapport à l'isotopie du co-texte ou du contexte (environnement extra-

linguistique). Ce décalage entre les deux isotopies est l'indice que le propos énoncé ne peut pas être

assumé par son énonciateur; dès lors, celui qui interprète l'énoncé, pour restituer une cohérence au

message, doit inverser le sens de la séquence non isotope. L'adjectif beau voit ainsi fréquemment son

sens s'inverser dans des exclamations faussement admiratives devant ce qui est consternant, du type

«Quel beau temps!», quand il pleut des cordes. Inversement, les récits «de grande consommation» nedemandent au lecteur qu'«une activité de reconstruction limitée, ordonnée par une isotopie du contexte

et par des isotopies connotées importées d'un intertexte culturel: le savoir minimum commun aux

lecteurs» (J.-M. Adam, Le Texte narratif, p. 122). Toute ambiguïté est ici levée et l'interprétation de

l'énoncé forcément univoque.

La notion d'isotopie et son corollaire, la rupture d'isotopie, permettent donc, dans une certaine mesure,

une classification des énoncés par genres; elles apportent de précieuses indications quant à la

spécificité et la qualité des textes littéraires; elles ne peuvent être dissociées de l'activité de décodage

des énoncés, ce qui fait dire à Jean-Michel Adam: «la notion d'isotopie permet de définir la lecture

comme un acte de construction de sens» ( op. cit ., p. 122).

Eliane Kotler 

Université de Nice

BIBLIOGRAPHIE / Bibliographie

Adam (Jean-Michel).– Le texte narratif.– Paris : Nathan, 1985.

Arrivé (Michel).– «Pour une théorie des textes polyisotopiques», in Langages, sept. 1973, n°31, pp.

53-63.

Greimas (Algirdas Julien).– Sémantique structurale.– Paris : Larousse, 1966. Ed.

-------------------------.-- Du sens, Paris : Seuil, 1970.

Kerbrat-Orecchioni (Catherine).– «Problématique de l'isotopie», in Linguistique et sémiologie, 1976, 1,

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p. 11-34.

Le Guern (Michel).– Sémantique de la métaphore et de la métonymie.– Paris : Larousse, 1973.

Molinié (Georges).– Eléments de stylistique française.– Paris : P.U.F, 1986.

Rastier (François).– «Systématique des isotopies», in Greimas, Essais de sémiotique poétique.– Paris:

Larousse, 1972.

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