IRRIGATION DES DOUKKALA (HAUT SERVICE)

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SCCD : G.G. BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT RAPPORT D’ACHEVEMENT DE PROJET IRRIGATION DES DOUKKALA (HAUT SERVICE) ROYAUME DU MAROC DEPARTEMENT PAR PAYS OCDN REGION NORD OCTOBRE 2001

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SCCD : G.G.

BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT

RAPPORT D’ACHEVEMENT DE PROJET

IRRIGATION DES DOUKKALA (HAUT SERVICE)

ROYAUME DU MAROC

DEPARTEMENT PAR PAYS OCDNREGION NORD OCTOBRE 2001

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TABLE DES MATIERESPage

LISTE DES ABREVIATIONS ET SIGLES, EQUIVALENCES MONETAIRES,LISTE DES ANNEXES, RESUME ANALYTIQUE, DONNEES DE BASE,MATRICE DU PROJET i-xi

1. INTRODUCTION 1

2. OBJECTIFS DU PROJET 12.1. Objectif 12.2. Description 12.3. Formulation du projet 2

3. EXECUTION DU PROJET 23.1. Entrée en vigueur et démarrage 23.2. L’état d’achèvement des marchés 33.3. Calendrier d’exécution 63.4. Modifications 73.5. Acquisition des biens et services 83.6. Coût et sources de financement 83.7. Rapports 9

4. PERFORMANCE DU PROJET 104.1. Performance opérationnelle 104.2. Performance institutionnelle 114.3. Performance économique et financière 124.4. Performance des contractants 13

5. IMPACT SOCIO-ECONOMIQUE ET INCIDENCES ENVIRONNEMENTALES 135.1. Impact socio-économique 135.2. Impact sur l’environnement 145.3. Impact sur les femmes 15

6. DURABILITE 15

7. PERFORMANCE DE LA BANQUE DES COFINANCIERS

ET DE L’EMPRUNTEUR 167.1. Performance de la Banque 167.2. Performance des Co-financiers 167.3. Performance de l’emprunteur 17

8. PERFORMANCE GLOBALE ET NOTATION 18

9. CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS 189.1 Conclusions 1892 Recommandations 19

Ce rapport a été rédigé par MM. Ba Mamadou Samba, agronome principal, OCDN.2 et un consultantanalyste financier à l'issue de la mission qu'ils ont effectuée au Maroc du 3 au15 septembre 2001. Pour tousrenseignements, s'adresser aux auteurs du rapport (Poste 4678) ou à M. J.P. RIGOULOT, Chef de laDivision OCDN.2 (poste 4199) ou à M. Bisi OGUNJOBI, Directeur OCDN (poste 4040).

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EXERCICE COMPTABLE

1er Janvier au 31 Décembre

ABREVIATIONS ET SIGLES

AO = Appel d'offres

AOR = Appel d'offres restreint

AUEA = Association des Usagers de l’Eau en Agriculture

BAD = Banque Africaine de Développement

BCP = Banque Centrale Populaire

BEI = Banque européenne d'Investissement

CDA = Centre de Développement Agricole

CNCA = Caisse Nationale du Crédit Agricole

DAF = Direction administrative et financière

DAO = Dossier d’appel d’offres

DH = Dirham

EBE = Excédant brut d’exploitation

EDF = Electricité De France

E.U = Etats Unis

FADES = Fonds Arabe pour le Développement Economique et

Social

MMI = Matériel mobile d'irrigation

ORMVA = Office régional de mise en valeur agricole

ORMVAD = Office régional de mise en valeur agricole des Doukkala

IGF = Inspection général des finances

PAS = Programme d’Ajustement Structurel

PIB = Produit Intérieur Brut

UC = Unité de Compte

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EQUIVALENCES MONETAIRES

Unité monétaire = Dirham (Dh)

Lors de l'Evaluation Lors du RAP(mai 1991) (septembre 2001)1UC = 11,91 Dhs 1 UC = 14,6706 Dhs

Année Cours moyen

1992 11,88693

1993 12,84383

1994 13,23010

1995 13,00607

1996 12,73473

1997 13,04307

1998 12,03316

1999 13,29930

2000 13,65812

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iii

LISTE DES ANNEXES

Nombrede pages

Annexe 1 : Liste récapitulative des marchés lancés achevés, parCatégorie de financement et par fournisseur 1

Annexe 2 : Date d’achèvement des marchés 1

Annexe 3 : Taux de rendement économique (hypothèses de calcul) 1

Annxe 4 : Matrice des recommandations 1

Annexe 5 : Performance globale et Notation 1

Annexe 6 : Performance à l’exécution 1

Annexe 7 : Performance de la banque 1

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RESUME ANALYTIQUE

Résumé Analytique

1. INTRODUCTION

1.1 Le présent rapport d’achèvement concerne le projet de mise en valeur agricole desDoukkala- Haut Service, consistant à irriguer 16000 hectares. Le projet réalisé constitue lapremière des quatre tranches d’un programme devant couvrir 64.000 ha.

1.2 La Banque a participé au financement du projet à hauteur de 75,3 millions d’UC, auxcôtés de la BEI (46 MUC) et du FADES (56,5 MUC). L’Office de Mise en Valeur desDoukkala (ORMVAD) a été l’agence d’exécution du projet.

2. OBECTIF DU PROJET

2.1 Le projet visait principalement l’amélioration du niveau de vie des exploitants dupérimètre concerné, en augmentant et en diversifiant la production agricole, tout encontribuant à la réduction de l’importation de certains produits (sucre, lait, ceréales).

3. EXECUTION DU PROJET

3.1 Le projet a eu l’approbation du C.A. de la Banque le 29 octobre 1991. La signature del’accord de prêt a eu lieu le 5 mars 1992, et la mise en vigueur est intervenue le 21 octobre1993, soit deux ans après son approbation.

3.2 Le projet a été réalisé selon les composantes arrêtées initialement, mais avec deséconomies sur les coûts d’investissements prévus (-21%). Le financement de la Banque aenregistré en conséquence une réduction importante (-54,7 millions UC), suite à quatreannulations successives entre 1996 et 2000.

3.3 L’agence d’exécution a tenu la Banque informée sur l’état d’avancement du projet.Des retards (18 mois) ont été occassionnés par le marché relatif à l’ouvrage d’amenée.

4. PERFORMANCE DU PROJET

4.1 En dépit des retards enregistrés, les performances opérationnelles ont étésatisfaisantes, dans la mesure où les objectifs fixés aux rendements des cultures ont étédépassés pour la plupart des cultures dès la première annéee d’entrée en service. Cependant,des lots dispersés et difficiles d’accés de 1600 hectares non encore irriguables, faisant partiede cette première tranche, ne seront amenagés qu’avec l’accord et la contribution despropriétaires concernés quant à l’option à choisir.

4.2 L’agence d’exécution du projet a suivi et coordonné les divers travaux aveccompétence et vigilance. Elle a par ailleurs encouragé plusieurs initiatives de regroupementdes producteurs (betterave, lait, maraichage, élevage).

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5. IMPACT SOCIAL ET ENVIRONNEMENTAL

5.1 Les activités de vulgarisation, de formation et d’encadrement des agriculteurs parl’Office ont produit des effets positifs sur le revenu, le mode d’habitat et le niveaud’alphabétisation des bénéficiares, dont la population féminine en particulier.

La qualité des eaux et des sols est suivie par les services techniques de l’agenced’exécution qui sont sensibles à cette question.

6. DURABILITE DES REALISATIONS

Le projet tel que réalisé, qui s’insère dans un vaste programme d’irrigation de 64.000ha, semble être assuré quant à sa continuité par l’appui des agriculteurs et la gestion relevantde l’Office.

7. PERFORMANCES DE LA BANQUE ET DE L’EMPRUNTEUR

7.1 L’étude d’évaluation avait bien cerné les composantes, les objectifs et lesconséquences du projet. Les coûts de l’investissement ont été relativement surestimés.

7.2 Les supervisions effectuées par la Banque ont été relativement espacées à raison d'unemission tous les deux (2) ans durant la première phase d’exécution (1992, 1994 et 1996)pour être plus régulière par la suite (une mission en 1997 et une autre en 1998) soit au total 5missions.

7.3 L’emprunteur a respecté de façon correcte les engagements pris vis à vis de laBanque.

8. PERFORMANCE GLOBALE

Les objectifs du projet ont été réalisés à l'exclusion de la mise en valeur de 1 600hectares. En dépit de cet aspect et du retard relativement important enregistré, même justifiélors de l'exécution, les objectifs physiques relatifs à l'aménagement , aux infrastructures, auxéquipements, aux rendements et à la production ont pu être atteints de façon satisfaisantedans l'ensemble.

9. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS

9.1 Le retard enregistré dans l’exécution du projet a peu entamé, dans l’ensemble, laperformance du projet. Le rôle dynamique de l’agence d’exécution et les rendements atteintsen sont des illustrations.

9.2 Les solutions technico-économiques, pour irriguer les 1600 hectares en situationd’attente, seront discutées avec les exploitants qui devront participer au financement desinvestissements additionnels requis.

9.3 Les dotations budgétaires allouées par l’Etat Marocain à l’Office pour équilibrer sagestion doivent être maintenues jusqu’à la fin du remboursement du prêt de la Banque, vu sasituation financière déficitaire.

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DONNEES DE BASE SUR LE PROJET

Titre du Projet : Projet d'Irrigation des Doukkala (Haut Service)

DONNEES PRELIMINAIRES

1. N° du Prêt (BAD) : BAD/MAR/1992/0812. Emprunteur : ORMVAD (Office Régional de Mise en Valeur agricoledes

Doukkala3. Bénéficiaire : Office Régional de mise en valeur agricole des

Doukkala(ORMVAD)

4. Organe d’Exécution : ORMVAD

A. LE PRET

PRET BAD n°B/M/AGR/87/022 Estimation Réelle1. Montant (millions d’UC) 130,00 75,372. Taux d’intérêt (%) 7 - 8 7 - 8

3. Commission d'engagement (%) 1 15. Période de remboursement (année) 20 206. Différé d’amortissement (année) 6 67. Date d’approbation 29/10/918. Date de signature janvier 1992 15/03/929. Date d’entrée en vigueur Septembre 1992 21/10/199310. Date du 1er décaissement Mars 1993 juin 199411. Date du dernier décaissement 31/12/1998 15/08/2000

B. DONNEES DU PROJETEstimation à l'évaluation Données réelles

1. Coût total (en millions UC) 264,81 208,602. Plan de financement (en millions d'UC)

a) A l'évaluation

Composantes/ Bailleurs BAD BEI FADES ORMVAD TOTALA. Ouvrages d’amenée 106,07 22,65 128,72B. Aménagement du

périmètre20,59 18,25 71,52 9,44 119,80

C. Etudes etsurveillance

3,20 3,68 0,11 7,00

D. Développementagricole

6,73 6,73

E. Gestion 0,14 0,14 2,28 2,56

Total 130,00 40,90 75,34 18,56 264,81

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b) A l'chèvement en DH

Composantes/ Bailleurs BAD BEI FADES ORMVAD TOTALA. Ouvrages d’amenée 661 567 573,14 233 983 612,30 895 551 185,44

B. Aménagement dupérimètre

295 175 438,60 330 272 000,00 663 995 311,00 83 294 000,00 1 372 736 749,60

C. Etudes etsurveillance

24 891 330,07 37 251 000,00 43 600 000,00 105 742 330,07

D. Développementagricole

20 812 000,00 20 812 000,00

E. Gestion 60 645 000,00 60 645 000,00

Total 981 634 341,81 564 255 612,30 701 246 311,00 208 351 000,00 2 455 487 265,11

Prévue Réelle3. Date effective du premier décaissement mars 1993 juin 19944. Date effective du dernier décaissement 31/12/1999 30/06/20005. Démarrage des activités d’exécution septembre 1992 octobre 19936. Date d’achèvement des activités d’exécution 31/12/1998 30/06/2000

C. INDICATEURS DE PERFORMANCE

1. Reliquat financier (en UC) 51 210 0002. Retard /Avance par rapport au calendrier

- Décalage par rapport à l’entrée en vigueur +13 mois- Décalage par rapport au démarrage des activités +13 mois- Décalage par rapport à la date d’achèvement +20 mois- Décalage par rapport au dernier décaissement +18 mois- Nombre de prorogations de date limite du

dernier décaissement 23. Etat d’exécution du Projet terminé4. Performance institutionnelle : satisfaisante5. Performance de l’emprunteur : satisfaisante6. Performance du consultant : satisfaisant7. Performance de la Banque : satisfaisante8. Liste des indicateurs vérifiables et niveaux

d'achèvement- Galerie d'amenée : 13,2 km- Superficie aménagée et équipée : 16 000 ha- Superficie nivelée : 16 000 ha- Longueur de route et piste réalisées : 140 km de route goudronnées

au lieu de 50- Nombre de stations : 1 stations de pompage- % superficie aménagée / superficie

prévue : 90% par la non domination de 1 600 hapar le réseau d'irrigation gravitaire

Evaluation Achevement9. Taux interne de rentabilité financière : - -10. Taux interne de rentabilité économique : 11 1011. Evaluation globale : Satisfaisant

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D - MISSIONS

Désignation Nombre depersonnes

Dates Homme /jour

- Identification- Préparation- Evaluation- Supervision

19921994199619971998

- Achèvement2001

NDND3

11122

Mai 1991

septembre

45

1010102020

30

E - DECAISSEMENTS- Décalage par rapport à l’entrée en vigueur 8 mois- Décalage par rapport au démarrage des activités 8 mois

(en milliers UC) (en milliers UC)

Estimation à l'évaluation Données réelles- Total décaissé 130 000 75 370- Montant annulé 0 54 630- Reliquat non utilisé (annulé) 0 0

Comparaison prévisions - réalisations en matière de décaissement du prêt BAD

Le tableau ci - après compare les prévisions et les réalisations en matière de décaissementpour le prêt BAD (en millions d'UC)

ANNEES 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 TotalPrévisions 3,28 8,85 9,47 21,60

Réalisations 0,12 2,89 4,31 3,81 2,46 2,43 3,09 1,23 0,21 0,43 20,98

% Réalisations / total réalisations 0,58 13,78 20,54 18,16 11,73 11,57 14,75 5,85 1 2,04 100

% cumulé 0,58 14,36 34,80 52,96 64,69 76,26 91,01 96,86 97,86 100

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F - ENTREPRENEURS / FOURNISSEURS

Rapport d'Achèvement DoukkalaListe des marchés

N0. DU MARCHE OBJET DU MARCHE BAILLEUR ENTREPRISE

COMPOSANTE A

54/93Galerie d’amenée BAD Entrecanales/del Favero

30/93Génie civil station de pompage BEI Icori/Lombardini/Set/

Smirri

66/93Matériel électomécanique de lastation de pompage

BEI KSB/RMT/Forges deBazas

74/92Alimentation électrique stationpompage

BEI ONE

COMPOSANTE B

51/93Génie civil canal principal, lot 1 FADES Icor/Estero/Lombardini/S

etSMIRRI

58/93Matériel hydromécanique ducanal principal

BEI Delatre Levivier/SOREM

5/94Matériel de télégestion BEI RMT

8/94 Nivellement et assainissementinterne

BAD FCC/TRAGSA

21/94Canaux autoportés FADES Saheg/Dolbeau/Cibe/Djed

da/ Smatra74/94 Assainissement externe BEI EMT

11/97-98Dérivation de la conduite ONEP BEI SOGEA

36/97-98Piste rurales goudronnées, lot 1 FADES* LRM

37/97-98 Pistes rurales goudronnées, lot 2 FADES* GTRCOMPOSANTE C13/94 Essais de contrôle galerie

d’amenéeBAD LPEE

20/93 Suivi de contrôle de la galeried’amenée

BAD EDF/CID/Promoconsult

57/93 Essais de contrôle station depompage

FADES LPEE

38/93 Suivi et contrôle de la station depompage du canal principal

FADES Electrowat/EWI-Maroc

COMPOSANTE DMarché 61/93 et49/92

Arrondissement de ArbaaAounate (35 logement, 1 bâtimentadministratif,voiries,électrification)

ORMVAD - BOUARGALINE- COMBATI/TGCC

16/97-98 3 Centres de développementagricole et 3 centres de gestion duréseau

ORMVAD - RACHIDI

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MATRICE DU PROJET (RECONSTITUE)

PAYS : MAROCNOM DU PROJET : IRRIGATION DES DOUKKALA (HAUT SERVICE)DATE D’ETABLISSEMENT : Septembre 2001DATE D’ACHEVEMENT : Juin 2001EQUIPE DE CONCEPTION : BA Mamadou Samba (Agronome principal), et un consultant (Analyste financier)

DESCRIPTION SOMMAIRE INDICATEURS OBJECTIFS VERIFIABLES (IOV) MOYENS DE VERFICATION(MDV)

HYPOTHESESIMPORTANTES/RISQUES

1. Objectif sectoriel

1.1 Contribuer à la sécuritéalimentaire du pays

Prévisions

1.1. Augmentation de laproduction avec:

- 210 000 t betterave ,- 26 000 t de blé tendre- 13,10 millions de litresde lait)

- 2 000 t de viande

1..2.1 Superficies irrigablespasse: de

0 ha à 16 000 hapour le haut service

Réalisations

Augmentation de la productionavec:

- 250 276 t betterave;- 26 500 t de céréales;- 15, 9 millions de litres de lait;

- 2 720 t de viande

Infrastructures hydrauliques etagricoles d'irrigation pour 16 000ha dont 1 600 ha non dominésgravitairement.

1.1 Statistiques duMinistère

1.2 Statistiques agricoles

2. Objectifs du projet

2.1 Amélioration du niveau de vie des paysans

Prévisions

Revenus attendu à l'ha encroisière:- Betterave : 15 200 Dhs- lait: 18 185 Dhs

Réalisations

Valeurs ajoutée à 'ha en 2000:

- Betterave : 22 500 Dhs- lait: 25 180 Dhs

2.1 Rapports d’activité, desupervision etd’achèvement.

2..2 Rapports de suivi desexploitation du centrede gestion.

(Influence sur objectif sectoriel)

- Les conditions hydrologiquesont été normales;

- Les exploitants suivent lesconseils et sont organisés dansdes association .

Les débouchés existent et lesprix de vente sont stabilisés etrenforcés

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xi

3. Réalisations du projet

3.1 Galerie d'amenée

3.2 Station de pompage

3.3 Systèmes d'irrigation gravitaire et d'unréseau d'assainissement externe

3.4 Nivellement des rerres sur 16 000 ha

3.5 Réseau de circulation

3.6 Réseaux d'irrigation en canaux portés

3.7 Infrastructures d’encadrement etd’accompa-gnement

3.8 Activités

1. Ouvrages d'amenée2 Aménagement périmètres3 Etude et surveillance4 Développement agtricole5 Gestion

Total

Prévisions

3.1 Superficie aménagée et irriguée16 000 ha

A. 13 km de galerie d'amenéeB. matériel électro mécanique

(4 groupes de pompage )C. Travaux de génie civil sur 60 kmD. Réseaux d'irrigation sur 16 000 haE. Nivellement de 16 000 haF. Réseau d'assainissement sur 16 000 ha

128 720 454,300119 800 374,00

6 990 020,316 730 019,492 559 982,95

264 800 851,10

Réalisations

Superfifie aménagée 16 000 ha dont

A. 13 km de galerie d'amenée

B. Matériel électro mécaniqueaux de génie civil sur 60 km

C. Réseaux d'irrigation sur 16 000 haD. Nivellement de 16 000 haE. Résea d'assainissement sur 16 000 ha

73 041 727,01110 899 360,40

9 057 721,131 458 211,26

14 041 843,39

208 600 000

3.1 Rapports d'exécution duprojet

3.2 Rapport d'achèvement del'agence d'exécution

3.3 Rapports de supervision dela Banque

Rapports d'exécution du projet

Rapports de supervision dela Banque

Rapport d'achèvement del'agence d'exécution

Rapport d'achèvement de laBanque

(Influence sur l’objectif duprojet)

La situation économique dupays est resté stable en dépitd'une dévaluation de lamonaie.

Les cadres formés par leprojet sont restés en place etapportent leur expérience

Les autorités assurent dansla zone la Sécurité etcontribuent à la résolutiondes conflits fonciers.

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1. INTRODUCTION

1.1 L’agriculture occupe une place encore décisive dans les équilibres de l’économiemarocaine: près de 50% de l’emploi au niveau national, une contribution au PIB à hauteur de 12à 24% selon les fluctuations climatiques, participation à l’objectif d’auto-suffisance alimentaire,près de 18% des exportations globales.

1.2 Le secteur de l’irrigation a permis au cours de la dernière décennie de réduire lesimportations agricoles de moitié selon les années, tout en assurant en moyenne les trois quartsdes exportations agricoles. Les périmètres irrigués génèrent annuellement près de 500.000emplois permanents.

1.3 La mise en valeur dans les grandes zones d’irrigation a favorisé l’utilisation de l’eau à80% de son potentiel, l’obtention d’un taux d’intensification cultural de l’ordre de 110% enmoyenne. Accouplée à l’usage de semences selectionnées, d’engrais et à la mécanisation,l’irrigation a entrainé des augmentations réelles des rendements et du volume global deproduction de certaines cultures (betteraves, céréales, produits maraîchères, tournesol). Ce qui acontribué de façon significative à la couverture des besoins alimentaires.

1.4 La première intervention de la Banque dans le secteur agricole au Maroc date de 1971avec le financement du projet «élargissement du Canal de Doukkala »; depuis, au total 15projets du secteur ont été financés pour un montant total de 568,73 millions UC.

2 OBJECTIFS DU PROJET

2.1 Objectf

2.1.1 Le but national du programme d’irrigation du Haut service dans le périmètre desDOUKKALA dont le projet est la première tranche, est de contribuer à la sécurité alimentaire dupays tout en améliorant sensiblement la balance commerciale du Maroc. Sur le plan regional, ceprojet devait participer à l’augmentation à moyen terme des revenus de quelque 27.000 famillesd’exploitants individuels.

2.2 Description

2.2.1 Le projet consistait en l’aménagement et l’équipement hydraulique de 16.000 hectaresqui ne devaient constituer que la première des quatres tranches successives d’un programmevisant l’irrigation de 64.000 hectares. Les principales actions du projet étaient les suivantes :

- la construction d’une galerie d’amenée, d’une station de pompage avec quatregroupes ainsi qu’un canal principal;

- la mise en place de réseaux d’irrigation sur 16.000 hectares;

- des opérations de remembrement, d’ouverture de pistes, de construction d’un réseauxd’assainissement;

- l’aménagement d’une infrastructure de protection du périmètre et l’encadrement desagriculteurs.

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2

2.3 Formulation du projet

2.3.1 La première tranche d’irrigation des Doukkala Haut service devait représenter un desprojets que l’Etat Marocain a décidé de mettre en oeuvre en vue d’accroître les surperficiesirriguées et de réduire quelque peu les aléas de la pluviométrie.

2.3.2 La conception du projet s’est inspirée largement des expériences des autres périmètresirrigués, notamment celle du bas service des Doukkalas d’une superficie de 61.000 hectares dont36.000 hectares ont été réalisés entre 1974 et 1986.

3. EXECUTION DU PROJET

3.1 Entrée en vigueur et démarrage

3.1.1 Le projet a reçu l’approbation du conseil d’administration de la Banque le 29 Octobre1991. La signature de l’accord de prêt a eu lieu le 5 mars 1992, mais la mise en vigeur n’estintervenue que le 21 Octobre 1993, également date effective du démarrage du projet.

3.1.2 Prévus initialement pour une durée de soixante (60) mois, les travaux ont été exécutéssur une période de quatre-vingts (80) mois (Octobre1993 à Juin 2000), soit (20) mois de retard.

3.1.3 Les conditions préalables à l’entrée en vigeur du prêt ont été remplies dans leur totalitépar l’emprunteur et par l’Etat-garant, comme convenu avant la mise en vigeur du prêt, etexpliquent pour l’essentiel les délais relativements longs enregistrés. Ces conditions sont:

i) Fournir la preuve de la confirmation officielle de l'allocation annuelle de 550 millions dem3 d'eau d'irrigation pour le périmètre du projet par les autorités compétentes ;

ii) Soumettre à la Banque pour approbation le contrat programme conclu avec l'Etat,précisant notamment:

- la mise à disposition par l'état des dotations requises pour financer sa part des coûtsdu projet;

- les mesures relatives à la tarification de l'eau;

- les mesures portant sur le recouvrement des coûts des aménagements;

- les engagements réciproques des deux parties dans la réalisation des activités dedévelopement dans le périmètre des Doukkala;

iii) fournir la preuve que les accords de financement avec le Fonds Arabe pour leDéveloppement Economique et Social (FADES) et la Banque Européenned'Investissement (BEI) ont été signés ou, que ces derniers se sont engagés par écrit àparticiper au financement du projet;

iv) fournir la preuve de la création de la cellule de suivi coordination au sein de l'Office;

v) s'engager à mettre à la disposition de l'ORMVAD les fonds nécessaires auremboursement du prêt pour la part que l'Office ne pourra pas couvrir sur ses propresressources.

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3.2 L’Etat d’achèvement des marchés

La mise en oeuvre du projet (1ère tranche) a nécessité le lancement de vingt-deux (22marchés), dont quatre grâce au concours de la banque.

L’état d’achèvement du projet est donné ci-dessous composante par composante, marché parmarché :

3.2.1 Composante A : Construction des ouvrages d’amenée d’eau (Financement BAD).

Cette composante comprend la galerie principale d’amenée de 12,92 kms et la station depompage équipée de 4 groupes moto-pompes.

Galerie d’amenée et bassin d’équilibre

- Prise d’eau : Achevée- Galerie traditionnelle : 185 ml : Achevée- Passage à flanc : 200 ml : Achevé- Traversée Oued Zinoun : 200 ml : Achevée- Galerie au tunnelier : 12.400 ml : Achevée- Bassin d’équilibre : Achevé

La totalité des travaux a été achevée le 31/03/1998. Ce marché a déjà fait l’objet de 3avenants. L’avenant nº 1 a porté sur le désistement de l’entreprise Lotfie des travaux dugroupement initial (Del Favero-Entrecanales – Lotfie des travaux). L’avenant nº2 a porté sur unemodification de délais partiels contractuels, sans moditification des délais globaux. L’avenantnº3 a porté sur l’absorption de l’entreprise Entrecanales par Grupo Acciona. Tous ces avenantsont reçu l’approbation de la BAD.

Plusieurs réclamations ont été faites par le groupement d’entreprises responsables duchantier. Ces réclamations ont été étudiées par l’ORMVAD et l’Ingénieur Conseil. Leconsensus porte sur 4 réclamations dont le montant se chiffre à 44.617.232 DH. La prise encompte de ce montant constitue l’avenant nº.4 au marché de la galerie.

Station de pompage

- Circuit d’aspiration : achevé- Puits de la station de pompage : achevés- Conduites de refoulement : achevées- Ouvrages de raccordement au CPHS : achevés- Electromécanique : achevé

* Fabrication : achevée* Montage : achevé

- Electrification : achevée

Ces travaux ont été réceptionnés définitivement aussi bien pour la station de pompage(Génie Civil et Electomécanique) que pour l’alimentation électrique.

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3.2.2. Composante B : Aménagement des périmètres irrigués (Financement BAD).

Cette composante comprend les travaux du canal principal revêtu sur 60 km, le réseaud’irrigation par canaux portés, le nivellement des sols, l’assainissement interne, laprotection du périmètre (assainissement externe) et le réseau de pistes.

. Canal principal

- Génie civil sous lot 1A – 26,42 km : achevé- Génie civil sous lot 1B - 33,25 km : achevé- Hydromécanique :

* fabrication : achevée* montage : achevée

- Télégestion :

* Fabrication : achevée* montage : achevé

Le groupement adjudicataire (Icori/Estero/Lombardini/Set-Smiri) du lot 1A a émis deuxréclamations principales qui sont à l’étude par l’ORMVAD, relatives à la plasticité des terrainset le cas de la couche draînante.

Nivellement et assainissement interne :

- Nivellement & assainissement interne : 16.000 ha- Exécution de nivellement : achevée- Travaux de colature : achevés

Le groupement d’entreprises (FCC-TRACSA) a émis plusieurs réclamations (nature desterrains, canevas de certains secteurs, distance des transports, délais).

Un consensus sur ces réclamations a été trouvé après arbitrage de la Direction desAménagements Hydro-Agricoles du ministère et un avenant, approuvant les décisions prises, aété conclu avec le groupement avec l’accord de la BAD. Tous les travaux de ce marché sontachevés et ont été réceptionnés le 17/07/1999.

Réseau d’irrigation

- Fourniture et pose des canaux portés : 580.000 ml : achevées- Pose des canaux : 14.400 ha : achevée

Les travaux sont achevés et la réception provisoire est en cours de prononciation. Pourles 1.600 ha restants, les travaux d’équipement en réseau basse pression ne seront entamésqu’après constitution des Associations des Usagers des Eaux Agricoles qui se chargeront de lagestion et de l’entretien des stations de pompage qui vont dominer cette zone.

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Protection du périmètre

Lot 1- Canal de ceinture de 26,4 kms : achevé- Barrage M’tal de 474.000 m3 : achevé- Barrage Souani de 1.120.000 m3 : achevé- Colature principale de 40,55 kms : achevé

Lot 2- recalibrage de 3 oueds et 2 drains : achevé- aménagement de la Daya Ouarar : abandonné

Lot 3- colature sur 110 km : achevée- ouvrage sur 22 km : achevés

Les travaux sont achevés en totalité et réceptionnés le 30/07/1998

. Pistes

- 80 km de pistes rurales goudronnées (lot 1) : achevés- 80 km de pistes rurales goudronnées (lot 2) : achevés- les pistes rurales non revêtues ont été réalisées dans le cadre des contrats

de génie.

Le programme initial des pistes portait sur 410 km soit 360 km de pistes de desserte et 50km de pistes goudronnées. Afin d’assurer la viabilité des pistes en toutes saisons, la longueur despistes groudronées a été portée à 160 km. Le kilométrage des pistes de desserte a été réduit. Lefinancement des pistes rurales goudronnées, initialement à la charge de l’ORMVAD, puisproposé à la BAD en décembre 1996, a été finalement pris en charge par le FADES, sur solde deson prêt. Les travaux des pistes sont achevés en totalité et la réception provisoire est en cours deprononciation.

3.2.3 Composante C : Etudes et surveillance des travaux (Financement BAD)

Cette composante correspond aux prestations nécessaires à l’élaboration des dossiersd’exécution et au suivi et contrôle des travaux. Il s’agit :

i) des études d’exécution des infrastructures, des études d’équipement, des étudestopographiques et géotechniques, de remembrement, etc. Ces études sontachevées.

ii) du recrutement d’ingénieurs conseil pour la galerie (2 ingénieurs civil), le canal(1 expert en régulation), la station de pompage (1 ingénieur civil et 1électromécanicien), l’assainissement externe et le réseau (2 ingénieurs et 3techniciens) et d’un bureau topographique. Ces prestations sont réalisées etréceptionnées.

iii) Des prestations du laboratoire public d’essais et d’études (LPEE). Ces prestationssont réalisées et réceptionnées.

3.2.4 Composante D : Développement agricole et gestion des périmètres (financementORMVAD).

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Cette composante porte sur la mise en place du système d’encadrement des exploitants etla construction de structures d’acceuil. Le périmètre est actuellement mis en eau, et l’activité quiy est liée a démarré en 1999.

Tableau 2Bâtiments du développement agricole

Prévu àl’évaluation

Réalisés

Centre de collecte de lait 20 -Centre de développement agricole 4 3* achevésCentre de gestion du réseau irrigué 4 3* achevésCentre de développement de l’élevage 3 Intégrés au CDAArrondissement (bureaux et logement) 1 complexe Achevé

La situation des infrastructures physiques est donnée ci-dessus. Les infrastructures liées àla collecte de lait seront construites par les coopératives dans le cadre du transfert de cesactivités aux associations professionnelles. Quant aux Centres de Développement Agricole(CDA), ils regrouperont les activités d’encadrement liées à l’élevage (CDE).

3.2.5 Composante E : Gestion et coordination du projet (Financement BAD)

L’exécution du projet a été suivie au début par une Subdivision de travaux du HautService rattachée au département de l’équipement de l’ORMVAD. Le projet a en outrebénéficié:

i) d’un suivi interne par une cellule de “suivi/coordination” (dont la création étaitune condition préalable), composée de 5 personnes; cette cellule a été créée enmars 1992;

ii) d’un suivi externe exercé par la Direction de l’Equipement Rural (DER) duMinistère de l’Agriculture.

En 1994, afin d’améliorer l’efficacité opérationnelle de la maîtrise d’oeuvre des travaux, lasubdivision des travaux Haut Service et la cellule suivi/coordination ont fusionné et ont étéérigées en Arrondissement de travaux, dépendant du département des aménagements hydro-agricoles de l’Office. Cet arrondissement comprend actuellement 4 bureaux (ouvragesprincipaux, nivellement et assainissement, réseaux et topographie). Ses effectifs se constituentd’un ingénieur et 20 techniciens supérieurs. L’arrondissement, qui dispose de bureaux à ArbatAouanate, a été équipé en moyens logistiques, notamment en matériel informatique et véhicules.

3.3 Calendrier d’exécution

Selon le rapport d’évaluation, le projet devait démarrer en 1992 et s’achever fin 95 pourla mise en place des infrastructures d’irrigation, et fin 96 pour la mise en eau du périmètre. Lesdifférents appels d’offres ont été lancés à partir de 1992. Le premier marché (lignes électriques)a été signé en janvier 1993 mais le retard s’est accumulé dans l’adjudication de certainsmarchés, notamment ceux de la galerie d’amenée et de la station de pompage. Les appelsd’offres les concernant ont été relancés, afin d’apporter quelques amendements à la procédure dejugement des offres, suite aux orientations du Ministère de l’agriculture. Ces marchés ont étérespectivement signés en décembre et octobre 1993. Le retard accumulé dans le démarrage de

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l’exécution de ces ouvrages se trouvant sur le chemin critique a été de (20) vingt mois, etexplique les décalages des autres travaux.

- Le tableau ci-dessous donne les dates d’achèvement des travaux pour les principauxmarchés. Ces dates ont été établies avec les services concernés de l’ORMVAD. (Pourplus de détail voir annexe 2).

Tableau 3Dates d’achèvement des marchés principaux

N0MARCHE

OBJET DU MARCHE DATED’ACHEVEMENT

54/93 Galerie d’amenée et bassin d’équilibre 31/03/9830/93 Génie civil station de pompage 12/02/9466/93 Matériel électomécanique de la station de pompage74/92 Alimentation électrique station de pompage 6/12/9551/93 Génie civil canal principal, lot 1 A 19/03/9952/93 Génie civil canal principal, lot 1 B 30/03/9958/93 Matériel hydromécanique du canal principal Achevé5/94 Matériel de télégestion Achevé8/94 Nivellement et assainissement interne 17/07/99

21/94 Canaux autoportés 30/06/0074/94 Assainissement externe 30/07/9813/94 Essais de laboratoire de la galerie d’amenée 31/08/9820/93 Suivi et contrôle de la galerie d’amenée 04/05/9957/93 Essais de laboratoire de la station de pompage 30/09/98

38/93 Suivi et contrôle de la station de pompage et du canalprincipal

05/11/01

2 marchés Arrondissement de Arbaa Aounate 26/12/96

36/97-9837/97-98

Et Pistes rurales goudronnées 14/07/01

16/97-98 3 CDA et 3 CGR Achevé

3.4 Modifications

3.4.1 le développement physique a été intégralement réalisé à un coût nettement inférieur(-32%) aux prévisions de l’évaluation, résultat d’une réelle concurrence internationale desentreprises intéressées par le marché de la galerie.

3.4.2 les pistes rurales goudronnées qui devaient être financées initialement par l’Office l’ontété par un financement FADES au lieu de la BAD et ont porté sur 160 km. La longeur des pistesrurales non goudronnées a été réduite. Elles ont fait l’objet d’une information de la BAD. Aucundes vingt (20) centres de collecte de lait prévus dans le programme n’a été réalisé, l’Etat s’étantdésengagé au profit de la profession. Trois bâtiments sur les quatre prévus, pour abriter lescentres de développement agricole et de gestion des réseaux d’irrigation, ont été construits. Lescentres d’élevage également non construits ont été pris en charge par les CDA.

3.4.3 La composante (B) relative aux aménagements a enregistré des dépassements au titre durèglement d’indemnité d’occupation temporaire de terrains en vue du nivellement. Ces rubriquesont été à la charge de l'administration marocaine.

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3.5 Acquisition des biens et services

3.5.1 Les quatres marchés ont respecté rigoureusement les procédures d’approbation de laBanque donnant lieu à trois (3) avis avant tout ordre de service. La construction de la galerieainsi que les travaux d’assainissement interne et de nivellement ont été attribués par voied’appels d’offres international (marchés 54/93K et 8/94/DK/DA). Le conseil, le contrôle et lasupervision ont fait l’objet d’un appel d’offres restreint (marché 20/93 DKE). Seule l’acquisitiondes prestations de services d’études a été effectuée par entente directe, comme prévu, avec leLaboratoire Public d’Essais et d’Expérimentation (LPEE), pour l’analyse et l’étude desmatériaux de construction de la galerie (marché 13/94). Le choix s’est avéré judicieux et peuonéreux, par rapport à une option de faire tester les matériaux à l’étranger.

3.5.2 l’approbation de l’appel d’offres relatif à la galerie d’amenée en particulier a enregisté undélai relativement long de la part de la Banque mais justifié par la complexité de l’ouvrage et àla vive concurrence entre les fournisseurs.

3.5.3 La modification principale intervenue au niveau de l’acquisition des biens a eu trait auxtravaux d’aménagement des pistes qui devaient initialement être financés par l’Office, mais quiont bénéficié finalement de crédits du FADES.

3.6 Coût et sources de financement

3.6.1 Le coût total du projet avait été estimé à 264,81 millions d’UC se répartissant entreouvrages d’amenée (48,6 %), aménagements des périmètres (45,2%), etudes de surveillance(2,6%), développement agricole (2,5%), et gestion (1,1%). Le financement devait provenir de laBAD (49 %), de la BEI (15,5 5), du FADES (28,4%) et de l’ORMVAD (7,1 %).

3.6.2 Le coût réel total (HT) est de 208,6 millions d’UC, correspondant à 2556,1 M DH, soitune baisse (21,2%) par rapport à l’évaluation initiale, due notamment à une importanteéconomie réalisée sur l’ouvrage d’amenée (galerie et station de pompage).

Tableau 4Coût des Investissements par composante (prévu et réalisé)

(en Million, DH)

COMPOSANTES PREVU (1) REALISE (2) Economie ouDéveleppoment

A- Ouvrage d’amenée 1578,1 895,6 - 43 %B- Aménagement périmètre 1468,7 1511,8 + 3%C- Etudes et surveillance 85,7 111,1 +30%D- Développement Agricole 82,5 17,3 - 79%E- Gestion 31,4 20,3 - 35%

T O T A L 3246,4 2556,1 - 21,2%

3.6.3 Le plan de financement réel, suite aux modifications intervenues lors de l’exécution duprojet, enregistre une baisse des concours de la BAD (-39%) s’expliquant surtout par leséconomies réalisées. La participation de la BEI a connu une hausse (+12%); celle du FADES aété en retrait (-25%), alors que la part de l’ORMVAD a progressé (+42%).

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Tableau 5Financement prévus et réels par composante, et par source de financement

(en million DH)

SOURCE DEFINANCEMENT

BAD BEI FADES ORMVAD TOTAL

COMPOSANTES Prévu Réel Prévu Réel Prévu Réel Prévu Réel Prévu Réel

A-Ouvrage d’amenée 1300,4 661,7 277,6 233,9 - - - - 1578,1 895,6

B-Aménegement périmètre 252,4 285,6 223,7 330,2 876,8 660,5 115,7 235,5 1468,7 1511,8

C-Etudes et surveillance 39,2 24,8 - - 45,1 36,2 43 50,1 85,6 11,1

D-Développement agricole - - - - - - 82,5 17,8 82,2 17,8

E- Gestion 1,7 - - - 1,7 - 27,9 20,2 27,9 20,2

TOTAL 1593,8 972 501,4 564,1 932,6 696,7 227,.5 323,6 3246,4 2556,1

3.6.4 Le premier décaissement du prêt BAD est intervenu en 1994, et le dernier le15/08/2000.Le montant total décaissé par la BAD correspond à 75,37 millions UC, et s’est étalésur une période de six ans et demi au lieu de cinq ans, compte tenu de la particularité d’une descomposantes du projet, et des anulations enregistrées au niveau du prêt.

3.6.5 Outre le cas de l’ouvrage d’amenée, le financement des prestations d’études par la BADa été réduit (-36%), par rapport aux prévisions. Les travaux d’aménagement du périmètre ontenregistré des concours BAD supplémentaires par rapport aux estimations et une prise en chargesupplémentaire par l’emprunteur.

3.7 Rapports

3.7.1 L’Office, en tant qu’agence d’exécution du projet a appliqué les règles et procédures dela Banque relatives à l’acquisition des biens et services et a transmis pour approbation tous lesrapports relatant le dépouillement des offres. La Banque a été également destinataire desrapports périodiques retraçant l’état d’avancement des travaux et les aspects ayant trait à la miseen oeuvre des marchés.

3.7.2 Les rapports d’audit externe n'ont été transmis régulièrement qu’à partir de l’année 1994.Depuis cette date, ils sont communiqués avec quelques retards, après leur approbation par lecomité permanent d’audit des entreprises publiques du secteur agricole.

3.7.3 Deux (2) cabinets specialisés ont eu successivement à effectuer l’audit externe descomptes de gestion, des états de synthèse et de l’execution des budgets de l’Office, pour lesexercices 1996/1997, 1997/1998, 1998/1999 et 1999/2000. Des rapports semestriels ont été ainsiélaborés et transmis aux services techniques de la BAD, en même temps qu’au comitépermanent d’audit du Ministère de tutelle qui procède aux choix de ces cabinets externes. Lesrapports sont techniquement satisfaitsants, et comportent des recommandations pertinentes quiont été progressivement mises en oeuvre par les services concernés de l’Office, don’t le suivijuridique et comptable de certains éléments du partrimoine en particulier. La mise en adéquationdes comptes sociaux et ceux de la comptabilité publique semble également en voie deréalisation.

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3.7.4 L’agence d’exécution a préparé un projet de rapport d’achèvement synthétique du projeten août 2000, faisant état de certains problèmes rencontrés notamment des délais pris parl’administration centrale pour approuver les marchés principaux..

4. PERFORMANCE DU PROJET

4.1 Performance Opérationnelle

4.1.1 Les neuf dixièmes (9/10) des superficies prévues (16.000 ha) lors de l’évaluation duprojet en 1991 ont pu être apprêtés pour l’irrigation. A cause de leur caractère dispersé et de leurmultiplicité sur près de 60 km longeant le canal principal, 1600 hectares ne pourront être mis eneau qu’après des travaux supplémentaires de nivellement et l’installation d’une petite station depompage dont le coût devra être supporté par les propriétaires des terrains concernés selonl’option technique qu’ils auront choisie.

4.1.2 Les investissements physiques du projet réalisés sont comme suite:

Tableau 5Investissement physiques réalisés et prévus

REALISE PREVU Observations

A – Ouvrage hydro-électriques- galerie d’amenée- station de pompage

12,92 kms1

13 kms1

B – aménagement des périmètres irrigués- canal principal- nivellement interne- réseaux d’irrigation- Protection du périmètre- Ceinture- Barrage M’TAL (474.000 m3)- Pistes- Goudronnées

59,67 kms16.000 ha

580.000 ml

26,4 kms1

160 kms

16.000 ha

50

C – Etudes et surveillance des travaux-études exécution des infrastructures

- recrutement d’ingenieurs conseil pour- galerie, station de pompage,assainissement

externe

------- -------

D - Développement Agricole- centres de collecte de lait- centres de développement agricole- centre de gestion du réseau irrigué- arrondissement

0441

20311

A la charge desbénéficires

Rationalisation

E- Gestion et coordination des travaux Suivi assuré parl'ORMVAD

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4.1.3 Les superficies semées au cours de la campagne agricole, suite à la mise en eau 1999-2000 ont été de l’ordre de 12.000 hectares (7300 en cultures d’automne et 4700 ha en cultures deprintemps), soit un taux d’intensification cultural (T.I.C) de 124%. Ce taux n’a été que de 102%lors de la deuxième campagne de mise en eau en cours, en raison d’une réduction desprogramme des cultures de printemps dans un contexte de sécheresse et des restrictions d’eauimposées.

Les tableaux en annexe 3 illustrent l’évolution des superficies exploitées et desrendements, selon les cultures pour les campagnes 1999-2000 et 2000-2001.

4.1.4 Les rendements des cultures ont dépassé ceux initialement prévus, et ce dès la premièrerécolte suite à la mise en eau (+ 56% pour le blé tendre et 40% pour la betterave à sucre). Voirannexe 3.

4.1.5 Le manque à gagner en production du fait de la superficie momentanément amputée(16000 ha) a été relativement plus que compensé par les rendements élevés enregistrés.

4.1.6 La production réelle de viande (bovins et ovins) est en augmentation (+13%) au coursdes deux dernière campagnes. La production de lait est passée de 57 à 72,9 millions de litres(+27%). A cet égard, la production animale, contribue à hauteur de 37% à la marge brute d’uneexploitation type dans, le cadre de la première tranche d’irrigation du haut-service réalisée.

4.1.7 les coopératives laitières agréées, dont le nombre est en augmentation, gèrent 6 centresde collecte. L’effectif des producteurs concernés demeure encore modeste mais encourageant(667 adhérents sur quelque 2200 producteurs laitiers). Ces coopératives encadrent les élèveurspour l’approvisionnement en aliment de bétail, l’amélioration de la race et l’importation degénisses, en plus de la collecte de lait.

4.2 Performance institutionnelle

4.2.1 L'ORMVAD, comme l'ensemble des offices de même nature opère sous la tutelle de laDirection des Aménagements Hydro-Agricoles du Ministère de l'Agriculture, des Eaux et Forêtset de Pêche maritime; cette direction assure un rôle de planification et de coordination desaménagements hydro-agricoles; à ce titre ses différents cadres effectuent régulièrement desmissions d'appui au niveau des offices dont celui de l'ORMVAD.

4.2.2 Le Ministère de l'Economie, des Finances, de la Privatisation et du Tourisme assure latutelle financière de l'ORMVAD; à ce titre il est chargé de la recherche de financementnotamment auprès de la communauté des bailleurs de fonds internationaux en fonction duprogramme et du schéma d'aménagement adopté; jusqu'à ce jour il a rempli son rôle avecefficacité.

4.2.3 Pour mener à bien la réalisation des diverses tranches du programme d’aménagement duhaut service, une légère modification de l’organigramme de l’ORMVAD est proposée auxautorités de tutelle pour approbation . Déjà mis en place, le réajustement a consisté à séparer ànouveau deux (2) services (développement agricole et gestion des réseaux), l’expérience de leurregroupement en 1998, ayant été peu concluante. Le retour à deux organes séparés à été surtoutdicté par la difficulté enregistrée par l’assemblage des aciennes structures du Bas service enentités mixtes d’une part, et relativement par le succès mitigé rencontré au niveau del’arrondissement de Larbâa El Aounate.

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4.2.4 Il convient de signaler que les responsables des nouvelles entités, opérationnelles depuisseptembre 1999, ont été nommés à la même date. La modification apportée à l’organigramme,en cas d’approbation, est de nature à renforcer la motivation des responsables de nouvellesstructures créées. Ce qui atteste d’une célérité dans l’adaptation aux besoins d’avancement duprojet.Des structures de développement agricole et de vulgarisation relatives à la premièretranche du Haut service ont été mises en place, sous la forme de quatre (4) centres dedéveloppement agricole (C.D.A) et de gestion des réseaux. Ces entités sont opérationelles etdirigées chacune par un ingénieur-chef d’arrondissement. On dénombres sept (7) vulgarisateurs,qui collectent également l’information économique et sociale, cinq (5) encadreurs decoopératives laitières et un cadre administratif se chargeant en particulier des respects juridiquesdes propriété foncières du Haut service.

4.2.5 La création d’un observatoire économique et social, en vue d’un suivi plus approfondi del’évaluation économique et sociale de l’etat agricole du haut service, qui s’avère nécessaire, estprogrammée pour les mois à venir.

4.2.6 Les rendements relativement élevés réalisés, dès la mise en eau de la premièretranche,attestent d’un encadrement intensif des agriculteurs et éleveurs du périmètre concerné. Atitre d’illustration, l’Office a initié la création de six (6) centres de collecte de lait qui sontopérationnels et gérés par des coopératives, ainsi que la conclusion de conventions departenariat, comme celles conclues avec la Centrale laitière, principal client.

4.3 Performance économique et financière

4.3.1 Au niveau macro-économique, le projet achevé contribue à la réalisation des objectifsassignés au programme d’irrigation – Haut Service en :

(i) augmentant les productions végétales (betterave, blé, luzerne, …) et animales(viandes bovine, ovine et lait) (tableau de l’annexe 3);

(ii) réduisant très légèrement certaines importations ( sucre, lait, aliments de bétail);

(iii) favorisant la création de près de 1,5 million de journées de travail et des revenusaméliorés et relativement stables.

4.3.2 Au niveau régional, la marge brute moyenne ramenée à l’hectare irrigué après la mise en eaua été ainsi multipliée par douze (12), passant de 820 DHS à 10.280DHS en 1999 2000. Laproductivité du travail à l’hectare , telle qu’exprimée par les rendements obtenus, a fortementprogressé.

4.3.3 La rentabilité économique du projet a été déterminée sur la base des coûts économiquesdes investissements réalisés et une évaluation des productions aux prix économiques, selon destaux de conversion retenus par la Banque Mondiale pour des projets similaires au Maroc . Enraison des retards enregistrés pour l’achèvement des travaux et de la mise en eau intéressant laseule première tranche du Haut-Service, le taux interne de rentabilité économique s’en estressenti légèrement à la baisse par rapport aux prévisions (10% contre 11%). La réalisation del’ensemble du programme (64000 ha), qui est à sa troisième tranche, est de nature à améliorer larentabilité économique moyenne ( 12,5%). La rentabilité du projet s’avère sensible, comme prévulors de l’évaluation, à l’évolution des produits et des charges.

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4.4 Performances des contractants

4.4.1 Les fournisseurs et prestataires de services ont été de façon générale choisis selon laprocédure d’appel à la concurrence, à l’exclusion de la sélection du laboratoire d’Etudes etd’Essai qui a été choisi selon le gré à gré, étant pratiquement le seul au démarrage des travaux.Ce dernier a installé un laboratoire sur le chantier pour les analyses requises.

4.4.2 L’entreprise espagnole FAVERO, qui a eu la charge des travaux de génie civil etd’hydromécanique de la galerie d’amenée a fait preuve de sérieux et d’une qualificationcertaine, notamment pour un ouvrage dont la complexité géologique s’est avérérée réelle(financement BAD).

4.4.3 Le contrôle des travaux relatifs à la galerie a été effectué très correctement par EDF. Lesplans confectionnés étaient de qualité. La partie géologique a été correctement réalisée par lebureau d’études marocain CID qui était associé à EDF. Promoconsult l’autre partenaire d’EDF,a été moyen dans l’ensemble (financement BAD).

4.4.4 Le nivellement et les travaux d’assainissement interne, réalisés par le groupe espagnolFCC-Tragsa, ont enregistré beaucoup de réclamations et de demandes de révisions des prixconvenus mais qui ont été contestés par l’Office. Le groupe a été peu performant sur le plantechnique. Les même difficultés avaient été enregistré avec ce groupe dans le cas du portd’Agadir ou l’assainissement de la médina de Marrakech. (Financement BAD).

4.4.5 Le génie civil de la station de pompage a été exécuté correctement par le groupeconstitué par ICORI. La societé SET / SMIRI n’a pratiquement pas pris part à la réalisation ets’est exclue d’elle même du projet. Les pompes ont été livrées et montées de façonprofessionnelle par l’entreprise allemande KSB. Les pompes complémentaires ont été l’oeuvred’une entreprise locale (Forges Bazas), et la partie-moteurs électriques fabriqués par AEG(Allemagne) à été posée par RMT (financement BEI-FADES).

4.4.6 La réalisation du canal principal (30 km), qui a été menée par le groupe Italo-espagnol(ICORI/ESTERO), a enregistré des difficultés d’exécution des sous-traitants, entraînant diversesréclamations, notamment des retards de paiement de la part de ces derniers. Des retards s’en sontsuivis, tant les rapports entre l’adjudicataire et ses sous-traitants n’avaient connu guèred’amélioration jusqu’à la fin des travaux du canal (financement FADES).

5. IMPACT SOCIO-ECONOMIQUE ET INCIDENCES ENVIRONNEMENTALES

5.1 Impact socio-économique

5.5.1 La fixation relative des propriétaires des terrains concernés par le projet paraît constituerun élément de ralentissement de l’exode rural. L’appel à une main d’oeuvre salariée lors despériodes de travaux intenses est également à inscrire à l’actif du projet. Les activités agricoles,suite à la mise en eau ont permis la création annuelle de 1,5 million de journées de travail.

5.1.2 Les actions de vulgarisation et d’encadrement entreprises par l’Office permettentd’identifier les problèmes et de leur trouver des solutions appropriées en accord avec lesexploitants. Des cours d’alphabétisation sont dispensés au profit de la partie des agriculteurs quile souhaitent (lire et compter).

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5.1.3 Une dizaine de petites et moyennes enterprises, initiées par d’anciens adjoints techniquesde l’Office et de jeunes lauréats d’écoles professionnelles, à proximité de la zone en voied’irrigation, a vu le jour dans le sillage du projet.

5.1.4 La distribution de revenus a favorisé l’expansion de l’activité commerciale des bourgs etpetites villes environnantes (Sidi Bennour, Oulad Frej, Khmis Zemamra). Les revenus familiauxavant irrigation, inférieurs au seuil de pauvreté, ont enregistrée une forte amelioration (x10).

5.1.5 A défaut de transactions foncières portant sur les terres nouvellement irriguées, vu qu’unemesure d’interdiction les frappe pour cinq (5) ans au moins, il convient de noter que le loyer dela terre a été multiplié par six (6), passant de 500 DH à 3000 DH l’hectare par an soit une plus-value réelle appréciable.

5.1.6 La réalisation de cette première tranche a donné lieu à un remembrement de terres qui apermis la régularisation administrative des titres fonciers, ce qui a été de nature à sécuriserquelque dix mille (10.000) propriétaires. Par ailleurs, cette opération facilite un habitat ruralregroupé dont la localisation a été laissée à l’initiative des concernés.

5.1.7 L’augmentation du cheptel et l’amélioration de la qualité des productions de viande et delait sont ressentis positivement au niveau de la santé des populations.

5.2 Impact sur l’environnement

Les incidences environnementales négatives, encore limitées, méritent d’être prises enconsidération.

5.2.1 La perte des terres de culture (1,4% de la superficie totale), pour la construction desouvrages et ouvertures de pistes, semble avoir été plus que compensée par le niveau élevé desrendements.

5.2.2 Les risques de salinisation progressive des sols, en rapport avec la qualité des eauxd’irrigation, demeurent maîtrisables.

5.2.3 La concentration en sels après évaporation, dans le cas des deux dépressions naturelles(dayas) sans éxutoires naturels, avec risque d’infiltration dans les nappes phiéatiques, constitueun problème sérieux que les responsables du projet suivent avec attention.

5.2.4 L'ORMVAD a mis en place un système de suivi des ressources en eau et des sols dupérimètre des Doukkala consistant en un ensemble d'étapes successives et interdépendantes quisont:

- Implantation de réseaux d'échantillonagedes sols et des eaux;- Définition des paramètres de qualité et la fréquence des prélèvements des

échantillons des eaux et des sols;- Définition des techniques d'analyse appropriées et des normes d'interprétation;- Constitution d'une base de données dynamique et leur analyse systématique;- Edition de rapports périodiques et diffusion des résultats auprès des services et des

organismes concernés.

5.2.5 Il existe un réseau dense de drainage qui pourra être utilisé judidicieusement en casd'apparition de la salinité.

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15

5.3 Impact sur les femmes

5.3.1 Outre les avantages généraux et directs d’un tel projet sur la situation des femmes(disponibilité de l’eau, réseau de transport, habitat regroupé, suivi des conditions sanitaires dans lepérimètre), des effets positifs spécifiques ont pu être enregistrés. Ainsi des classesd’alphabétisation, des ateliers et actions de vulgarisation ciblant la population féminine ont étéorganisés et suivis par les services de l’Office.

5.3.2 Des initiatives d’associations féminines (apiculture, activités artisanales) ont vu le jour etsont en cours de développement dans le périmètre relevant du projet. Certaines estimations fontétat d’une occupation artisanale pour près de 62% des femmes.

5.3.3 L’implication féminine est surtout prédominante dans les travaux liés à la productionanimale (94%), et la production végétale (72%), en plus des activités ménagères (100%). Ellessont moins impliquées dans le transport et la commercialisation des produits.

6. DURABILITE

6.1 Le projet de mise en valeur agricole du périmètre des Doukkala Haut-service, intéressantla première tranche, a été exécutée par l’ORMVAD, l’un des neuf (9) offices du même typecréés par l’Etat Marocain come instruments de sa politique d’irrigation. Chaque Office intervientdans une zone géographique déterminée. L’agence d’exécution de ce projet, qui a été créée enoctobre 1966, est organisée sous forme de départements techniques spécialisés adoptant unmode de gestion par objectifs, et dirigés par des ingénieurs compétents et expérimentés dansl’ensemble.

6.2 Les principales rubriques de charges en relation avec l’exploitation , la maintenance ainsique l'entretien des équipements d’irrigation et des réseaux de drainage sont couvertes parl’Office pour l’essentiel. La participation des exploitants, encore limitée pour des raisons socio-économiques, est de l’ordre de 40% du coût des investissements et le paiement d’une redevance.A cet égard, les 40% à la charge des agriculteurs sont payables à hauteur des ¾ lors de la miseen eau et le reliquat intégré au prix de l’eau en guise de contribution aux coûts d’entretien desréseaux.

6.3 La facturation de l’eau d’irrigation relève d’un mode de tarification adapté auxutilisateurs. La fixation du prix de l’eau se fait par décision administrative selon un barêmeprogressif durant les cinq(5) premières années: 20% la première année, 40% la deuxième année,60% la troisième année, 80% la quatrième année et 100% la cinquième année. Le prix d’équilibedu mètre cube d’eau pour le Haut service est de 0.19 dhs depuis l’année 1999. En plein tarif, leprix facturé sera de 0.34 dhs /m3.

6.4 Des associations d’utilisateurs d’eau sont de plus en plus impliquées dans la gestion del’eau et de le mise en valeur, au même titre que les divers groupements régionaux d’agriculteurs(betteraviers, laitiers, maraichers, éleveurs etc) assurant ainsi le projet d’une continuité réelle.

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7. PREFORMANCE DE LA BANQUE, DES COFINANCIERS ET DE L’EMPRUNTEUR

7.1 Performance de la Banque

7.1.1 L’évaluation effectuée en 1991 semble avoir surestimé les coûts d’investissement, dans uneoptique de prudence, au vu des économies réalisées à l’achèvement du projet, ce qui devait réduired’autant la participation de la Banque. Les composantes ont été dans l’ensemble bien cernées.

7.1.2 Les conditions préalables se sont avérées pertinentes globalement à l’exception ducontrat-programme, dans la mesure où la tendance était en faveur d’un désengagementprogressif de l’administration centrale.

7.1.3 Les supervisions effectuées par la Banque ont été relativement espacées à raison d'unemission tous les deux (2) ans durant la première phase d’exécution (1992, 1994 et 1996) pourêtre plus régulière par la suite (une mission en 1997 et une autre en 1998) soit au total 5missions. Le rapport de supervision (1998) a correctement cerné l’état réel d’avancement destravaux ainsi que les efforts déployés par l’agence d’exécution pour mener à terme ceux quiétaient en cours.

7.1.4 Le traitement des dossiers d’approbation des appels d’offres transmis à la Banque ontenregistré des délais de réponse relativement longs, dans le cas des marchés relatifs à la galerieen partie à cause de la complexité de cet ouvrage.

7.1.5 Dans certains cas, les décaissements de la Banque se sont ressentis des retards de quelquestravaux ou de difficultés imputables à deux ou trois fournisseurs qui n’ont pas respecté certainesdispositions des cahiers de charge.

7.2 Performance des co-financiers

La BEI et le FADES ont con-financé le projet aux côtes de la Banque.

A/BEI

7.2.1- La BEI a procédé a une évaluation presque similaire a celle de la BAD, et a souscrit auxestimations de coûts effectuées, ainsi qu’au planning d’exécution prévu.

7.2.2- la réalisation des travaux a fait l’objet de procédures analogues quant à l’approbation desmarchés faisant partie des composantes qu’elle a agréés de co-financer (AetB) aux côtés de laBAD et du FADES.

7.2.3 La supervision de l’avancement du projet s’effectue régulièrement et des rapportspériodiques confectionnés par l’agence d’execution sont transmis a la BEI.

7.2.4 Les décaissements ont été effectués selon le planning convenu, dont des avancess’apparentant a un fonds de roulement.

7.2.5 La possibilité de vérification des comptes par la Cour des Comptes Européene a faitl’objet d’une condition additionnelle dans le contrat de prêt liant la BEI à l’emprunteur.

Page 30: IRRIGATION DES DOUKKALA (HAUT SERVICE)

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B/FADES

7.2.6 En dehors de l’étude d’évaluation, le FADES n’a entrepris aucune mission desupervision .

7.2.7 Des rapports trimestriels et annuels sur l’état d’avancement des travaux de projet ainsique les résultats d’audit sont communiqués périodiquement à cet organisme.

7.2.8 La procédure d’approbation des marchés, tout en exigeant des accords préalables, s’estdéroulée de manière souple et relativement rapide.

7.2.9 Le FADES a exigé que les études relatives à la réalisation de la deuxième tranche Hautservice soient terminées à fin 1994, et que les résultats lui soient communiqués à titre exclusif.

7.3 Performance de l’emprunteur

7.3.1 L’administration Marocaine a soutenu de façon continue l’avancement du projet et desdotations budgétaires lui ont été allouées sur la base des besoins justifiés. Par ailleurs, lacommission centrale suivant la procédure des appels d’offres a donné suite aux demandesd’approbation de façon rigoureuse avec quelques retards qui s’expliquent, comme dans le cas dela galerie d’amenée, ayant connu une vive concurrence entre les fournisseurs- candidats. Lesautorités monétaires se sont constamment préoccupées de la recherche de ressources externestant pour la réalisation de la première tranche achevée, que pour celles en cours de réalisation oud’étude dans le cadre du programme d’irrigation des Doukkala Haut-service.

7.3.2 L’Office des Doukkala a mis en place la cellule de suivi et de coordination du projetprévu, qui a fusionné en 1994 avec la subvision des travaux du haut service. Cet ensemble a étéérigé en arrondissement des travaux, relativement autonome tout en relevant du département desaménagements hydro-agricoles de l’agence d’exécution. Cette structure a été dotée en ingénieurs(19), en plus de ceux (6) assurant une assistance technique tout au long des travaux.

7.3.3 Un suivi externe régulier a été assuré par la direction de l’équipement rural du Ministèrede l’Agriculture.

Sur le plan financier

7.3.4 La tenue des états comptables et financiers de l’Office est en cours d’amélioration,notament la mise en adéquation des comptes de produits et charges avec ceux de la comptabilitépublique. L’Actif de l’agence d’exécution a enregistré une augmentation (+18,4%) au cours dudernier exercice (1999-2000), s’expliquant en particulièr par la progression des immobilisationscorporelles en rapport avec l’achèvement de la deuxième tranche du programmed’investissement. Les capitaux permanents couvrent l’intégralité de l‘Actif immobilisé.

7.3.5 Le chiffre d’affaires de l’Office a augmenté (+3%), par suite des premières redevancesd’eau imputables à la mise en eau progressive de la première tranche du haut service. Durant lemême exercice, les frais financiers ont fortement augmenté (+87%), compte tenu des empruntsmobilisés pour financer les investissements, et représentent plus du double des produitsd’exploitation, ce qui a accusé une aggravation du solde négatif (-23 M dh), en raison du retarddes subventions de l’Etat. La contribution de la partie marocaine a donc été satisfaisante etrégulière.

Page 31: IRRIGATION DES DOUKKALA (HAUT SERVICE)

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7.3.6 L’Office disposait à la fin du 2ème semestre 2000 d’un fonds de roulement largementpositif (455 M DH), en raison d’un niveau correct des ressources permanentes (emprunts etsubventions). Il en est de même de l’état de la trésorerie (260 M DH) permettant de faire faceaux besoins d’investissement et de fonctionnement.

7.3.7 La valeur ajoutée de l’agence d’exécution a enregistré une amélioration notable (+38%),par rapport au second semestre 1999, et par conséquent de son excédent but d’exploitation, avecl’achèvement du projet.

7.3.8 Le délais de recouvrement des créances au titre des redevances a connu également uneamélioration sensible à la fin du 2 ème semestre 2000, par rapport aux exercices précédentspuisqu’il est passé de 368 jours à 355 jours. Ces délais demeurent cependant encore longs.

7.3.9 Avec la mise en eau de certains secteurs de la première tranche du haut service au coursdu deuxième semestre 2000, le coût du m3 d’eau calculé a pu baisser, passant de 1.60dh à 0.61dh.

Sur le plan technique

7.3.10 L’Office a adopté une politique de sous-traitance au niveau de la réalisation des travauxet de l’assistance techniques en vue de superviser et de contrôler les entreprises.Sa participationde la maîtrise d’oeuvre a pu être estimée à près de 2 à 3% entre 1999 et 2000.

7.3.11 La consommation d’énergie par rapport au volume d’eau pompée a légèrementaugmenté, de l’ordre de 3% au second semestre de l’année 2000 par rapport à celui de 1999.

8. PERFORMANCE GLOBALE ET NOTATION

8.1 Les objectifs du projet ont été réalisés à l'exclusion de la mise en valeur de 1 600hectares. En dépit de cet aspect et du retard relativement important enregistré, même justifié lorsde l'exécution, les objectifs physiques relatifs à l'aménagement , aux infrastructures, auxéquipements, aux rendements et à la production ont pu être atteints de façon satisfaisante dansl'ensemble (3). Les objectis à caractère socio-économique sont satisfaisants (3,5). Si lesobjectifs relatifs à l'aspect institutionnel ont été atteints ainsi que les conditions de durabilité, larentabilité économique est quant à elle, moyenne (2). Les économies réalisées sur les coûtsd'investissement ont été appréciables. La performance de la Banque a été moyenne, car elle asurestimé certains coûts d'investissement et a augmenté les retards par des délais parfois longspour l'approbation des marchés (2,5).

9. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS

9.1 Conclusions

9.1.1 Le retard enregistré au niveau de la réalisation du projet (20 mois) a entraîné une mise eneau tardive qui s’est repercutée négativement sur les dates d’entrée en production desexploitations concernées. Les causes d’un tel retard ont été d’ordre technique (nature des terrains,complexité de certains travaux, concurrence vive entre fournisseurs et prestataires) et sontjustifiées dans l’ensemble. Ce retard a été relativement compensé par les économies réalisées surle coût du projet, de près d’un tiers du montant prévu.

Page 32: IRRIGATION DES DOUKKALA (HAUT SERVICE)

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9.1.2 Le rôle dynamique de l’agence d’exécution dans la mise en oeuvre du projet expliquepour l’essentiel la qualité satisfaisante des ouvrages et travaux achevés, dans la mesure où lesservices techniques ont assuré une coordination et un suivi très satisfaisants. Il en est de même dela maintenance et de l’entretien. L’Office se sent par ailleurs impliqué à trouver une solutiontechnico-économique appropriée au problème des 1600 ha qui n’ont pu être encore amenagés.

9.1.3 Les aspects touchant à l’état des eaux, celui des sols, ainsi que les aspects liés au drainageet l’assainissement font de plus en plus partie des préoccupations tant des responsables locauxque ceux de l’administration centrale. Leur suivi correct est en lui même un indicateur d’unevigilance normale requise par le projet.

9.1.4 Le problème soulevé par les 1600 hectares non encore irrigables en raison de leurdispersion et de leur emplacement, constitue une des rares insuffisance techniques du projetimputable davantage aux etudes de réalisation qu’a l’exécution. Diverses solutions sontenvisagées par l’Office qui en débat avec les exploitants concernés. Ces derniers sont appelés àcontribuer au financement de l’investissement additionnel nécessaire, une fois l’option techniquearrêtée.

9.1.5 Une certaine “concurrence” entre bailleurs de fonds (BAD et FADES) s’est faite audetriment de la Banque, réduisant d’autant sa quote-part dans le financement des pistes, en raisond’une relative souplesse des conditions du FADES (taux, conditions de déblocage, avances surmarchés en cours, …).

9.2 Recommandations

A la direction de l’ORMVAD

(i) de continuer à rechercher des solutions en collaboration avec les tutelles et lesusagers pour que la mise en eau 1 600 hectares non dominés par le systèmed’irrigation puisse avoir lieu, d’autant plus que cette superficie est déjà assainie,remembrée et nivelée ;

(ii) de poursuivre les efforts d’encadrement des producteurs afin que la tendanceobservée dans les rendements se maintiennent.

Aux autorités marocaines

(i) d’officialiser l’actuel organigramme introduisant les nouveaux arrondissementsmis en place dans le Haut Service ;

(ii) Les prévisions financières relatives aux comptes consolidés de l’Office, établiessur des bases prudentes des redevances d’eau font état d’un besoin definancement permanent, et ce avant les charges au titre des prêts (intérêt etprincipal) contractés. Le soutien financier de l’Etat doit être maintenu, à traversdes dotations budgétaires, permettant à l’emprunteur de faire à ses engagementsnotamment ceux pris vis à vis de la Banque.

(iii) Cependant les ORMVA doivent être autorisés à facturer leurs différentesprestations aux utilisateurs afin de leur permettre d'atteindre à terme l'équilibrefinancier.

Page 33: IRRIGATION DES DOUKKALA (HAUT SERVICE)

20

A la Banque :

(i) de revoir dans le cadre de ses futurs financements ses procédures d’approbationdes marchés et de décaissement afin d’éviter les retards observés dans la mise enoeuvre de ce projet ;

(ii) lors de l'évaluation, de prendre davantage en considération les difficultés etproblèmes spécifiques aux investissements agricoles (calendrier d’exécution,litiges fonciers), en prévoyant surtout des délais de réalisation plus longs queprévus.

Page 34: IRRIGATION DES DOUKKALA (HAUT SERVICE)

ANNEXE 1

ROYAUME DU MAROCPROJET D’IRRIGATION DES DOUKKALA HAUT SERVICE,

PREMIERE TRANCHE

Liste récapitulative des marchés lancés achevés, par origine de financement,et par fournisseur

No. du marché Objet du Marché Bailleur EntrepriseComposante A54/9330/9366/9374/92

Galerie d’amenéeGénie civil station de pompageMatériel électro-mécanique de la station de pompageAlimentation électrique station de pompage

BADBEIBEIBEI

GRUPO ACCIONA DEL

FAVERO

Icori/Lambardini/Set SmirriKSB/RMT/Forges de BazasONE

Composante B51/93

52/9358/935/948/9421/9433/97/98

36/97/9837/97/9811/97/9822/9442/98-99

74/94

Génie canal, lot 1 A

Génie civil principal, lot 1BMatériel hydro-mécanique du canal principalMatériel de télégestionNivellement et assainissement interneCanaux autoportéSiphons

Routes rurales goudronnées lot 1Route rurales goudronnées lot 2Déviation de conduite de L’ONEPTravaux de remebrement de la 1ere tranche du HSAchèvement des travaux de communication et bordage du remembrement de la 1ère trancheAssainssement externe

FADES

FADESBEIBEIBAD

FADES

FADESFADESBEI

ORMVAD

ORMVAD

ICORI-ESTERO-LOMBARDINISMIRRI-SETSTAIP-CTRA SAHEGSOREM INDUSTRIE-DELATRELEVIVRIER MAROC RMTINDUSTRIE UNDELECTROTECHNICHGMBFCC-TRAGSASAHEG-DOLBEAU-CIBEDJEDDA-SMATRAASSAINIALA ROUTE MAROCAINEGRANDS TRAVAUXROUTIERSSOGEACabinet OBER VICTORSETA-SOMATE

Composante C.1/892/893/89

15/96

13/9420/9357/9325/97-9846/97-9815/95

34/9510/98-9938/94

38/97-98

4/98-99

38/9322/9442/98

42/98

Etude d’éxécution des ouvrages de la tête morte du périmètre HSEtude d’éxécution du canal principal Haut ServiceEtude d’équipement de la 1ère tranche du Haut Service

Achèvement des etudes d’équipement de la 1ere tranche du Haut Service

Essais de contrôle galerie d’amenée

Suivi et contrôle de la galerie d’amenéeEssais de contrôle station de pompageEssais de contrôle des travaux des pistes de la 1ère tranchePrestation du personnel pour le suivi des travaux des pistes de le 1ère tranchePrestations du personnel pour le suivi des travaux d’assainissement externe 1ère tranchePrestations géotechinique des canaux et assaisnissementContrôle de fabrication des canaux et diagnostic des reseaux d’irrigationPrestation de contrôle des travaux de nivellement et pose de canaux portés

Prestation complémentaire de contrôle topo des travaux de nivellement et pose canaux portésPrestation complémentaire de contrôle topo des travaux de nivellement et pose canaux portésSuivi contrôle de la satation de pompage et du canal principalTravaux de modification d’achèvement du remembrementImplantation et communication de paexzllaire de remembrement

Implantation, remembrement

ORMVADORMVADORMVAD

ORMVAD

BADBAD

FADESFADESFADES

ORMVAD

ORMVADORMVADORMVAD

ORMVAD

ORMVAD

FADESORMVADORMVAD

ORMVAD

Gt. PROMOCONCULT-EDF-DEHC

ADI-GERSARGt. SCET-MAROC-HIDROTECHNICAPORTUGUESE-HIDROTECHNICA-MAROC

Gt. SCET-MAROC-HIDROTECHNICAPORTUGUESE-HIDROTECHNICA-MAROC

LPEEEDF/CID/Promoconsult

LPEELPEETECHNOEXPORTSTORY

ADI

LPEELPEECabinet OBER VICTORSEPRETCabinet OBER VICTORElectrowat/EWI-MarocCabinet

SETA-SONATE

SETA-SONATEComposante D

X marchesX marchés

Arrondissement de Arbaa Aounate (35 logements, 1 bâtiment

3 centres de développement agricole3 centres e gestion de reseau

ORMVAD

ORMVADORMVAD

2 sociétes marocaines

(BOUARGALNE &COMABATI-TGCC)

Page 35: IRRIGATION DES DOUKKALA (HAUT SERVICE)

ANNEXE 2

ROYAUME DU MAROCPOJET D’IRRIGATION DES DOUKKALA HAUT SERVICE, PREMIER TRANCHE

Date d’achèvement des marchés

NO. du Marché Objet du Marché Etat d’avancement

Composante A54/93 Galerie d’amenée Achevé le 31/03/9810/93 Génie civil station de pompage Achevé le 12/02/9966/93 Matériel électromécanique de la station de pompage Constat de la reception proviso

ire etabli74/92 Alimentation électrique station de pompage Acheve le 06/12/95

Composant B51/93 Génie civil lot 1 A Achevé le 19/03/9952/93 Génie civil canal principal, lot 1 B Achevé 30/03/9958/93 Matériel hydromécanique du canal principal Réception provisoire en cours5/94 Matériel de télégestion Essais en cours8/94 Nivellement et assaisnissement interne Achevé le 17/07/9921/94 Canaux autosportés Reception provisoire en cours33/97-98 Siphons Revision des prix octobre 200036/97-98 Routes goudronées lot 1 Achevé le 05/08/200137/97-98 Route rural goudronées lot 2 Achevé le 04/08/200111/97-98 Deviation de conduite de L’ONEP Achevé le 12/02/9822/94 Travaux de remembrement de la 1ere tranche du Haut Service Revision des prix 31/12/9842/98-99 Achevement des travaux de communication et borndege du

remembrement de la 1ere trancheEn cours

74/94 Assainissement externe Achevé le 27/12/96

Composante C1/89 Etude d’execution des ouvrages de la tête morte du Haut Service Achevé le 27/12/962/89 Etude d’execution du canal principal haut service Premiere tranche achevée en

totalité3/89 Etude d’equipement de la 1ere tranche du H.S Achevé15/90 Achevé des etudes d’equipement de la 1ere tranche du Haut

ServiceAchevé le 31/08/98

13/94 Essais de contrôle galerie d’amnée Achevé le 04/05/9920/93 Suivi et contrôle de la galerie d’amenxe Achevé le 31/08/9857/93 Essais de contrôle station de pompage Achevé le 30/09/9825/97-98 Essais de contrôles des travaux des pistes de la 1ere tranche Sera achevé le 05/11/0146/97-98 Prestation du personnel pour le suivi des travaux des pistes de la

1ere trancheSera achevée le 05/11/01

15/95 Prestation de personnel pour les travaux d’assainissement externe1ere tranche

Achevée le 19/04/99

34/95 Prestation géotechnique des canaux et assinissement Achevée le 11/02/9910/98/99 Contrôle de fabrication des canaux et diagnostic des resaux

d’irrigationAchevé fin mai 2000

38/94 Prestation de contrôle topo des travaux de nivellement et de posecanaux portés

Achevé le 09/05/97

38/97-98 Prestqtion complementaire de contrôle tope des travaux denivellement et pose canaux portés

Achevé le 16/01/2000

4/98 Prestation complementaire de contrôle topo des travaux denivellement et pose canaux portés

Achevé le 30/04/99

38/93 Suivi et contrôle de la station de pompage et du canal principal Achévement prévu pourdécembre 2001

Composante D61/93 Arrondissement de Arbaa Aounate (35 logements) Achevé le 26/12/9649/92 Arrondissement de Arbaa Aounate (Bàtiment administrative) Achevé le 25/10/95

3 centres développement agricole et de Gestion des Reseaux Achevé

Page 36: IRRIGATION DES DOUKKALA (HAUT SERVICE)

ANNEXE 3

ROYAUME DU MAROCPOJET D’IRRIGATION DES DOUKKALA HAUT SERVICE, PREMIER TRANCHE

Taux de rendement économique(hypothèses de calcul)

1. Les coûts

1.1 Aménagement hydro agricoles

S’agissant des investissements, les prix économiques retenus sont ceux de laréalisation du projet , sauf pour les pistes rurales goudronnées, infrastructures socio-économiques qui ont été affectées des coefficients de conversion suivant: (a) pistes50%; infrastructures 30%.

La valeur résiduelle relative aux infrastructures et équipement a été calculée sur labase de la durée de vie technique (50 ans pour le génie civil; 25 ans pour la station depompage; 100 ans pour les terrassements).

Le renouvellement des équipements (hydroélectriques, station de pompage) sont prisen compte durant l’année du renouvellement s’il y a lieu, dans le cas où ils sontinférieurs à 25 ans.

1.2 Le coût économique de maintenance des équipements (canaux, pistes, ouvrages detraînage, pièces de rechange) ramenée à l’hectare a été évalué à 2500 dh/ha/an, enmoyenne.

2 Les charges d’exploitation

Seules ont été retenues les charges imputables au projet en prenant en considérationles comptes réels de l’Office depuis la mise en eau : coûts d’électricité, coûts variablesde production (voir tableau).

3 Les produits

Les prix économiques pour les principaux produits d’origine végétale et animale ontété calculés sur la base des prix financiers après leur conversion par les coefficientsactuellement utilisés par la Banque Mondiale pour des projets similaires.

4 La valeur résiduelle a été prise en considération

Page 37: IRRIGATION DES DOUKKALA (HAUT SERVICE)

ANNEXE 4

ROYAUME DU MAROC

PROJET D'IRRIGATION DES DOUKKALA (HAUT SERVICE)

Matrice des recommandations

Recommandations Responsables

Trouver une solution pour la mise en valeurdes 1 600 Ha non dominés

ORMVA Doukkala, associations paysannes

Continuer à prodiguer un encadrementadéquat aux producteurs

ORVA Doukkala

Trouver un juste prix pour l'eau d'irrigation Ministère de l'agriculture, ORMVA Doukkala

Assurer un entretien régulier desinfrastructures

ORMVA Doukkala, bénéficiaires du projet

Renforcer la supervision et le suivi des projetsayant des composantes complexes ( galerie)tels que le projet d'irrigation des Doukkalahaut service

La Banque

Organiser des missions conjointes avec lesautres bailleurs de fonds

La Banque

Page 38: IRRIGATION DES DOUKKALA (HAUT SERVICE)

ANNEXE 5

ROYAUME DU MAROC

PROJET D'IRRIGATION DES DOUKKALA (HAUT SERVICE)

Performance globale et Notation

N° Indicateurs des composantes Notes(1 à 4)

Observations

1. 1. Pertinence et réalisation des objectifsi) Politique macroéconomique

ii) Politique sectorielle 2,5 Contribution à réaliser les planssucriers, laitier et céréalier .

iii) Réalisations physiques (y compris production) 3iv) Volet financier 3,5 Gestion des coûts: 21% de

dimunition constatésv) Réduction de la pauvreté

vi) Environnement 2,5vii) Promotion du secteur privé

viii) Autres (à spécifier)2. Renforcement institutionneli) Cadre institutionnel (dont restructuration) 3

ii) Systèmes d'information financière et de gestion dontsystème d'audit

2,5

iii) Transfert de technologie 3

Dotation en effectifs qualifiés 3

Effet significatif de développementtant au niveau paysans qu'au niveaudes administrations (chambred'agriculture…)

3. Durabilité

i) Engagement continu de l'emprunteur 3,5

ii) Politique environnementale 3

iii) Cadre institutionnel 3

iv) Viabilité technique et encadrement du personnel 3,5

v) Viabilité financière y compris le système derecouvrement des coûts

2

Vi) Viabilité économique 2

Vii Viabilité de l'environnement 3

Viii Fonctionnement et maintenance (disponibilité desfonds récurrents, taux d'échange, pièces de rechange,équipements d'ateliers, etc.)

2,5

4. Taux de rentabilité interne 2

Evaluation globale de l'impact sur le développement 2,8 Impact positif

Page 39: IRRIGATION DES DOUKKALA (HAUT SERVICE)

ANNEXE 6

ROYAUME DU MAROC

PROJET D'IRRIGATION DES DOUKKALA (HAUT SERVICE)

Performance à l'exécution

Indicateurs des composantes Notes(1 à 4)

Observations

1. Respect du calendrier général 2 Il y'a eu un retard certesimportant, mais celas'explique par lacomplexité de certainsouvrages comme la galerie

2. Respect du barême des coûts 4 Il y'a eu d'importanteséconomies réalisées

3. Respect des clauses 3 Les clauses ont étérespectées dans l'ensemble

4. Adéquation du suivi, de l'évaluation etdes rapports

2,5 Le suivi, l'évaluation et lesrapports ont été moyens

5. Opérations satisfaisantes s'il ya lieu 2,5

TOTAL 14

Evaluation globale de la performance àl'exécution

2,8 Performance globalesatisfaisante

Page 40: IRRIGATION DES DOUKKALA (HAUT SERVICE)

ANNEXE 7

ROYAUME DU MAROC

PROJET D'IRRIGATION DES DOUKKALA (HAUT SERVICE)

Performance de la Banque

Indicateurs des composantes Notes(1 à 4)

Observations

1. Lors de l'identification -

2. Lors de la préparation du projet 2,5 La Banque n'a pas cernéavec précision la nature del'ouvrage d'amenée(galerie)

3. A l'évaluation 2,5 Les coûts ont été sures-timés à cause de lacomplexité de certainsouvrages

Lors de la supervision 3 La banque a effectué 5supervisions dont les 2dernières ont couvertl'ensemble des aspects

Evaluation globale de la performancede la Banque

2,75 La performance de laBanque a été globalementsatisfaisante