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4Amri estyINTE RNAT I 0 NAL
BULLETIN MENSUEL janvier 1998 •vol.28 • n0 I
ALGERIE Une femme algérienne tient dans la main des papiersadministratifs et la photo d'un proche "disparu".
Un pays en proie a la terreur
/ 4e 28 aont 1997, n Rids. on villageentoure haraquements
militaires de postes des Itirces
de securite, un groupe Orme a massacre
pres de 300 hommes, fernmcs et enfants
mitts le net des hirces dc securite. A
rissue du carnage, les agresseurs stint
partis rien n'a ete fait pour les arreter.
121111 des survivants dernandait : -Pourquoi
est-re arrive ? Pourifuoi penonne 111 ro
enipiThe ?... L'armie e1 les forces de .serliriit;
etaieni elles old lout eniendu, tont
n'onl lien fait.. Nies allendu les
leirorislrs Ierminent lent .sale Imvail el les 001
L'an dernier des tnilliers de civils, dont
heaucoup de femmes &enfants, ont
ete massacres .ivel tine hrutalite
par des groupes armes. I,a plupart de ces
massacres mit ete perpetres dans les
regions avoisinant la capitale. Alger,
souvent aux ahords memes dCti /SR'S (IC
rannee et des forces de securite.
Pourcant. malgre les appels au secours
des victimes, les cottps de feu et les
explosions. la lumee et les flammes des
maisons incendiees, les fOrces de securite
ne sont,jantais hum-venues. Chaque fins
les agresseurs ont pu s'enfuir. Pourquoi
1,es autorites imputent tous (Ts
massacres A des groopes atones tels que lc
Groupe islamique arme (GIA). Selon
certaines allegations, emanant
notamment de survivants ou des hunilles
des victimes, certains massacres seraient
l'oeuvre de groupes agissant
conformement aux instructions ou avec
lc consentement d'unites de l'armee ct
des forces de seconte, On trouve an
nonthre des ViC times des personnes
00 HIPC9nn6es de sYmPathies '"c desgroupes armes ct leurs proches, ou des
personnes qtti avaient refuse de rejoindre
les rnilices armees par l'Etat. (:es
massacres ont eu lieu dans un climat de
violence de plus en plus gendralisee et de
violations massives des droits de rhomme
perpetrees par les forces de securite
des gompes &opposition alines qui se
font appeler "groupes islannques-. et
plus recemment par des milices annees
et encountgees par l'Etat. Depots le
decret de retat d'urgence en 1992, les
violences se stint multipliees et la
population civile s'est de plus en plus
souvent remmvee piegee dans le conflit
pcivee de la pnitection de l'Etat.
La communaute internationale est
restee passive face A la detresse des
victimes. Qtfi plus est, les Etats
occidentaux ont souvent refuse leur
protection aux Algedens qui leur
demandaient asile pour tenter
d'echapper A la mort.
recifintnandatitms du Haut (;ommissaire
des Nations Unies pour les refugies et du
Parlement europeen, emises en
septembre 1997, pour que les
demandeurs d'asile algeriens beneficient
de la protection internationale sont pour
rMstant restees lettre morte.
11 ne soffit pas de deplorer Ia tragedie
des (Irons de rhomme en Algerie et de la
condamner en paroles. I:absence de
mesures a contribue entourer d'un
climat d'imponite les auteurs de
massacres et mitres violations
generalisees des droits de rhomme. 11
faut prendre des mesures d'urgence pour
garantir A la population civile algerienne
une protectiim adequate et traduire en
justice quiconque s'est rendu
responsable de massacres et autres
violations.
Al a lance un appel. conjtfintement
avec la Federation internationale des
&tins de rhomme, Ilunlah Rights Mach
et Reporters sans fnintieres, pour
reclamer rouverture (rune enquete
internationale dans le but de decouvrir la
verite. de deterrniner les responsabilites
et de presenter des recommandations
pOU r la mise en oeuvre &tin programme
des dnins de homme long terme
visant ii mettre un terme A la crise
actuelle en Algerie.
11 /,'1111
NOUVELLES
JamaiqueOpposition du
gouvernement
un traite crucial
pour les droits de
rhomme
RwandaDes milliers de
toes et le monde
continue A se taire
Viet Nam
Liberation d'un
prisonnier
d'opinion
BrésilEnquete sur les
escadrons de la
mon
APPELS
MONDIAUX
TurquieBurundi
Egypte
Un soldat de l'APR
traverse un camp de
transit déserte ; les
réfugiés sont rentres
au Rwanda.
© Steven Dupont
RWANDA
Des milliers de tuOs et le monde continue a se taireA u moins 6 000 personnes, des civils
ion armes pour la plupart, auraient
ete tuees au Rwanda entre janvier et aont
1997. La communaute internationale a
accocilli cette nouvelle dans une
indifference quasi-generale.
Une telle indifference a permis aux
fOrces de securite (l'Armée patriotique
rwandaise - APR) commie aux gnmpes
d'opposition armes hes aux anciennes
forces rwandaises de continuer A titer en
tome impunite. Dans la guerre non
declaree qui sevit dans le nord-ouest du
pays, leurs cibles sont les rnemes : ils
visent deliberement des hommes, des
femmes et des enfants non armies. De
nombreuses personnes ont "dispan," ; les
farnilles ignorent s'ils sont encore en vie.
Parmi les victimes de massacres et de
"disparitions", on compte de nombreuses
personnes refugiees dans rex-Zaire
jusqu'A fin 1996 et rentrees au Rwanda
depuis.
De vastes regions du Rwanda restent
JAMAIQUE
Un dangereux précédentT :Gouvernementjamaiquain a
I informe le Secretaire general de
l'ONU du retrait de la Jamaique do
Pnitocole facultatif se rapportant au Parte
international relatif aux droits civils et
politiques. Le Protocole facultatif permet
aux pat-limners qui estiment etre victimes
&tine violation d'un des droits enonces
dans le Pacte, de faire appel aupres des
experts du Comite des droits de rhomme
de l'ONU, qui petivent alors emettre des
recommandations prevoyant notamment
le paiement d'une compensation, la
liberation ou une commutation de peine
s'il s'avere que l'Etat a faith ii ses
obligations.
Si cet Etat ne revient pas sur sa
decision. A partir du 22,janvier 1998 (date
d'entree en vigueur de la denonciation
,jamaiquaine do Protocole), les citoyens
. jamalquains seront prives d'un moven de
protection essentiel de leurs droits
fcmdamentaux.
Par le passe, le t'ximite des droits de
l'homme a juge que le Gouvernement
jamaiquain avail enfreint en de
nombreuses occasions les dmits de
personnes dont la plupart ont ete
condamnees i mort. En novembre 1997,
47 lummies attendaient leur execution
privees de tout contact avec le monde
exterieur, et il est difficile d'evaluer
fampleur de la tragedie.
Des soldats de l'APR auraient tue
environ 1 500 civils a Nkuh, Ruhengeri,
du 9 au 11 mai 1997. Et le 22 aoilt des
groupes d'opposition armes auraient tue
an moins 130 refugies de la Republique
democratique du Congo au camp de
refugies de Mudende. Ce ne sont que
quelques exemples tires des nombreux
temoignages denoncant les violations
generalisees des droits de rhomme.
Le silence de la communaute
internationale occulte une certaine
complicite dans cette tragedie. Plusieurs
Etats, tels que les Etats-Unis et l'Afrique
du Sud, ont effectue des transferts
d'equipement ou d'entrainement
militaires au Rwanda au cours des deux
dernieres annees - apparemment sans
prendre en compte le bilan des forces de
securite rwandaises en matiere de droits
de l'homme.
dans les couloirs de la mort de la
Jamaique. Si la Jamaique se retire du
Protoctile facultatif, nombre d'entre eux
seront prives d'un recours permettant
&examiner leurs plaintes pour violations
de leurs droits fondamentaux. Ils
risqueraient alors d'etre executes A tissue
de proces non conformes aux normes
internationales d'équite, ou de ne pas
obtenir reparation pour d'autres
violations de leurs droits fondamentaux.
Cette decision sans precedent du
Gouvernement.jamaiquain menace de
saper non settlement les droits des
Jamaiquains, mais egalement, si d'autres
Etats suivent cet exemple, de mettre en
peril le systeme de protection
internationale des droits de l'homme.
Volts pottvei aider... en ecrivant
vos autorites nationales pour les prier
d'utiliser tons moyens appropries dans
les rencontres nationales, regionales et
internationales, pour empecher un tel
rend pour les droits de l'homme. Vous
pouvez egalement ecrire au
Couvernement jamaiquain pour lui
demander de revenir sur sa decision de
retnnt tin Protocole facultatif.
VIET NAM
Liberation d'un prisonnierd'opinionU"
prisonnier d'opinion, Pham Duc
Kham, qui a passé 20 des
22 dernieres annees en prison, a ete
libere contre tome attente cinq ans avant
d'avoir purge la totalite de sa peine. 11 a
pu rejoindre sa famille aux Etats-Unis.
Son premier sejour en prison remonte
A l'epoque on, officier dans l'armee, il a
ere detenu pour "reeducation" sans
inculpation ni jugement pendant 13 ans,
de 1975 A 1988. Il a A nouveau ete arrete
deux ans plus tard, en novembre 1990,
pour avoir co-signe un bulletin non
autorise sous le titre de prum liberte. Ce
bulletin, A diffusion limitee, critiquait la
politique gouvernementale et preconisait
tine reforme politique pacifique. Apres
lus de deux ans de detention il a
finalement ete juge en mars 1993 et
condamne A 16 ans de prison - peine
ramenee A 12 ans en appel en juillet de
ha meme armee. Ses annees de detention
dans des camps on le regime alimentaire
et les soins medicaux sont insuffisants
ont eu raison de sa sante ; il a souffert de
paludisme, d'ulceres chroniques et
d'hypertension.
1-es autorites vietnamiennes Out
declare qu'il avait beneficie d'une remise
de peine "pour Ninne conduite" A la
faveur d'une amnistie presidentielle
prononcee S l'occasion de la fete
nationale. La presse a annonce, lors de sa
liberation en septembre 1997, que selon
les responsables du ministere de
l'interieur d'autres prisonniers
dissidents, comme le fondateur de prim
liberté, Doan Viet Hoat, pourraient
egalement etre liberes.
Vous pouvez aider...... en ecrivant aux autorites
vietnamiennes pour saluer la liberation
de Pham Duc Kham, et demander la
liberation immediate et sans conditions
de Doan Viet Hoat et de toutes les
personnes emprisonnees pour avoir
exprime leurs convictions pacifiques.
Adressez vos lettres a : Monsieur le
President Tran Duc Luong, La
Presidence, 35 Ngo Quyen, Hanoi,
Republique socialiste du Viet Nam.
2 janvier 1 998 • vol. 28 • n" NOUVELLES
DOSSIER m d-auxVials4TIO
/4e present DOSSIec donne brievementdes nouvelles de certains des cas
presentes dans les Appel., nuoubaux do
Bulletin d'A/depois trois ans. Danscertains cas, les cboses se sontameliorees dans d'autres. la justice sefait encore attendre.
Tous les mois des milliers depersonnes, dans le monde ender.ecrivent des lettres a des responsablesgouvernementaux complices deviolations des droits de l'homme. Nousecriv(ms au nom de cell,: qui preferentetre emprisonnes plutOt que derenoncer a leurs convictions, qui ontvecu des atrocites inimaginables endetention. qui ont risque leur vie en
Aurora Nazario travaillant p(nir les droits de l'Inurnme,Arrieta qui ont ("le condamnes a mort.
Part ois. on nous demande - etd'ailleurs nous nous posons aussi cettequestion - si ces appels servent quelquechose. Le present Dassiertente de
repondre a cette question, du moinspartiellenlent.
Aurora Naiario Arrieta (photo de
gauche) est une,jeune femme mexicaineque trois policiers out violee ennovembre 1995. Son cas a fait l'objetd'un Appel mondial en avril 1996. Lespoliciers mexicains doivent rarementrepondre de leurs actes, mais cette fOisdes poursuites ont en lieu. grace aucourage d'Aumra qui a parld et a tinepression internationale concertee. Apresavoir recu des centaines d'appels, leprocureur general a decide depoursuivre les policiers incrimines.
condanlnation des auteurs du viold'Aurora a donne a d'autres femmes duMexique le courage de sortir de l'ombreet de porter plainte contre la police.
Beaucoup d'autres personnespresentees dans les Appels mondiaux d'AIont obtenu tine liberation anticipeetine remise de peine, on vu ceux quiavaient viole leurs droits traduits enjustice. On ne peut,jamais nlesurer avecprecision rinfluence d'AI dans aucun deces cas, nlais son action a souvent joueun role primordial lorsque Ia pressioninternationale aidait ii faire modifier unelegislation oppressive (01 a obtenir,justice.
Au nom de tons ceux qui figmentdans les Appels mondiaux d'Al, nous vousremercions de votre travail.
Realise parYossi Lemel
NIGERIA DECEMBRE 1996*
LE CHEF GANI FAWEHINMIT I CHEF GANI FAIATHINMI ct deux attires prisonniers
&opinion, Femi Falana et Fenn Aborisade, ont ete liberes sans
conditions. Ces trois celehres militants des droits (lc l'homme
etaient detenus au secret sans inculpation ntingement depois pres
(Fun an.
IRAN JUIN1996
LE CHEIKH MAKKI AKHOUND
I cheikh MAKKI AE1101:ND, religieux drudit chiite, aheneficie d'unc amnisfie et a die hberd en decembre
1996 de la prison on il purgeait tine pente de trois ans,
prononcee Fissue d'un proces inequitable. C'etait
probablement tin prisonnier &opinion.
PEROU MARS 1995
PELAGIA SALCEDO PIZARRO ETJUAN CARLOS CHUCHON ZEA
T es prisonniers &opinion Pelagia Salcedo Pizarro et
SOul mari Juan Carlos Clituclidn Zea 001 ete liberes
apr&s avoir purge pres cle quatre ans de leur peine de 30
ans de prison A laquelle ils avaient ete condanmes.
Arreutes en decembre 1992 par la police antiterroriste
de [atria, ils avaient ete contraints sous la torture de
signer line deposition dans laquelle ils declaraient iutre
en possession d'explosifs et de depliants illegaux
imprimes par lc groupe d'opposition acme Sentier
lumineux. En fevrier 1993 le Conseil de guerre de la
marine les avaient condanmes A 30 ails de prison.
En aofit 1996, suite A la pression considerable
exercee par la communatite internationale, le Congrius
peruvien a ado* tune loi portant creation d'une
Commission ad hoc chargee de proposer au president de
gracier on d'amnistier les prisonniers accuses A tort de
"terrorisme". Au mois de septembre 1997, fexamen des
differents dossiers par la Commission avail donne lieu A
la liberation de 226 prisonniers, dont Pelagia Salcedo
Pizarro et Juan Carlos Chuchdn Zea, relaxes en octobre
1996.
*Le mois et l'année indiques en titre correspondent a la datede partition dans les Appels mondiaux du Bulletin d'Al.
MAROC/SAHARA OCCIDENTAL MAI 1996
KELTHOUM AHMED LABID EL-OUANATV EITHOUM AHNIED IABID EL-OUANAT.une prisonnrere
fid'opinion de 25 ans, a did lihdree en mai 1996 apres avoir
obtenu la grAce royale. Elle avail purge trok ans &lune peine de
20 ans imposee a Fissue &tun proces inequitable en,juillet 1993.
KENYA MARS1995
JOSEPHINE NYAWIRA NGENGI
JOSEPHINE NYAWIRA NGENG1, membre du tres
energique gnitipe de lutte en faveur des droits de
lomme "RdeaSn Political PriAonell" (Tiber?, les
prisonniers politiques), a ete arretee en mai 1994 et
detenue stir la base de fausses accusafions de vol
avec voles de fait.
GrAce A la pression nationale et internationale,
notamment. Josephine a ete acquittee en mars 1996
et a pu rentrer chez elle auprius de sa famille. Elle a
revel(' qu'elle avait ere interrogee sous la torture et
depuis a dn subir tine intervention chirurgicale
importante. A ce jour aucune enqtaute n'a en lieu
sur ses allegations de torture.
'111- 1TUNISIE OCTOBRE 1996
KHEMAIS CHAMMARIV HEMAIS CHAMMARI, militant des
iXdmits de l'homme et depute d'un parti
de ropposition, a ete condatyme a dug ans
de prison en.juillet 1996 pour "divulgation
de secrets d'Etat A tune puissance
etrangere". CC qu'il a Me. Il a Cie mis en
liberte condition ti elle en decembre 1996,
apres avoir purge ding mois cle sa peine. Sa
liberation emit assortie, entre atones. d'une
interdiction de toute forme d*activite
politique. En avril 1997 il a pu recuperer
son passeport et quitter le pays pour
parficiper a utile conference sun les dnuits
de l'homme ii Malte.
Les appels internationally dont la
pression exercee par Al, ont contribue A sa
libdrafion anlicipee.
AMNESTYINTERNATfONAL
TUNISIE OCTOBRE 1995
TOURKIA HAMAD! ANDAICHA DHAOUADI
)URKIAHAMAD] ET AICHA DHAOUAD1 sont
marides A des opposants an regime vivant en exil.
Flies ont Cute harceldes par leur gouvernement et um fini
par i'tre emprisonnees fois liberees, elles n'ont pas
pu iutre reunies avec leur famille en exil parce que les
autorites ont refuse de fournir des passeports A leurs
enfants. Ent uin 1997, les autotes ont cependant fini par
capituler : Tourkia„Nicha ci leurs enfants ont rejoint leurs
mark en France. Les deux ont fa0 part de leur
gratinide aux membres d'Al qui ont travadle sur leur cas.
la nvier 1998 Vol.28 11o.1 AMNESTY INTERNATION.Al. DOWER
CONTINUEZ D'ENVOYER DES
APPELS POUR LES CAS SUIVANTSJANVIER 1997
RUSSIE
ALEXANDRENIKITINEA lexandre NIKITINE, prisonnier d'opinion. est mi capitaine de
....marine A la retraite ; il a éte libel-6 de prison en décembre 1996.
Cependant. il risque toujours une peine pouvant atteindre 20 ans de
prison pour avoir revélé publiquement les consequences pour
l'environnement de plusieurs accidents summits dans des sous-marins
nucléaires russes.
Dans une lettre récemment adressée a Al. ii écrit : -faimprais vous
remerrier prur avoir contribui a ma liberation.... frsuis convaincu foie l'attentionet le soutien dont fai henefirie sur plan international et que VOW entre
autres, suscites, unroof um influence suria suite des poursuites jut, iriaires
entreprises cure, (-as, et /eurpermettront d'étre pleinement conforms aux piviripes
internationaux universellement reronnus et a Ia legislation russe."
Veuillez continuer d'envoyer vos appels pour demander l'abandon
des poursuites pénales engagees contre Alexandre Nikitinc. c:
Monsieur le President Boris Eltsine, Moscota Kremlin, Federation (le
Russie.
AVRIL 1997
PAPOUASIE-NOUVELLE-GUINEE
THEODORE MIRIUNGrrHEODORE MIRIUNG,
ancien premier ministre du
gouvernement de transition de
Bougainville, a été abattu en
octobre 1996. Nous n'avons rien
appris de plus concernant les
progres de l'enquete de police
stir son deices, malgre les
conclusions d'une enquete
judiciaire impliquan I dans eel
assassinat un groupe de huit a dix hommes. dont des soldats des
forces de defense de Papouasie-Nouvelle-Guinee et des membres
d'un groupe paramilitaire soutenu par le gonvernement.
Dans une lettre parvenue A AI en reponse A son Appel mondial
d'avril 1997, le premier ministre par interim de Papouasie-
Nouvelle-Guinée ecrivait qu'il avait recu "des rnilliers de lettres" de
membres d'AI, et ajoutait qu'une enquete impartiale avait ete
menée A bien et ses résultats presences au gouvernement, mais
qu'aucune mesure n'avait encore été prise.
La Papouasie-Nouvelle-Guinée a un nomeau premier ministre,
Bill Skate. Le nouveau gouvernement. apres is or annonce
mettrait en place une Commission nationale des droits de l'homme
chargee d'examiner les violations des droits fondatnentaux
commises A Bougainville, ne semble pourtant avoir pris aucune
mesure pour la poursuite de l'enquete sur la mort de Theodore
Miriung. AI estime que le gouvernement devyait demontrer son
engagement en faveur de la protection des droits de rhomme
Bougainville en veillant a ce qu'une enquete approfondie ct
impartiale ait lieu sur le deces de Theodore Miriung.
Veuillez demander au nouveau gouvernement de prendre des
mesures immédiates pour traduire en justice les responsables de la
mort de Theodore Miriung. Ecrivez a: The Right Hon. Bill Skate,
Premier Ministre de Papouasie-Nouvelle-Guinée, Office of the
Prime Minister, PO Box 6605, Boroko, NCD, Papouasie-Nouvelle-
Guinee.
Le present Dossier est extrait d'un document
de 18 pages intitulé Amnesty works: Updates to
Worldwide Appeals, January 1995 to August 1997
(Al Index NWS 22/07/97). Ce document
comporte beaucoup de "bonnes nouvelles"
ainsi que des informations détaillées sur des
cas en faveur desquels il faut poursuivre les
appels. Pour recevoir un exemplaire de ce
document, veuillez contacter la section d'AI
de votre pays.
; COLOMBIE Juitur 1995
MEMBRES DU COMITE CMQUE DES DROITS1- DE L'HOMME DU DEPARTEMENT DU META
IDefeans,,deursispadre11:77,1 dreexl'ehromminme, (d,,utMraeit:d.iJoiasiuree Gdeiralmdeom, baurecsednutre de
la photo.
(4Comité civique des droits de l'homme du departement du Meta
ont contraint cette dennere a fermer son siege a Villavicencio en awl]
1995. AI a lance un appel aux autorités colombiennes. leur
demandant de garantir la securite de tous les travailleurs du Comite,
mais les autorites n'ont pas vraiment cherche A identifier la
provenance des menaces et du harcelement constant du Comité. Si
eels avait été le cas. Josue Giraldo Cardona, president du Comite, ne
serait peut-etre pas mort.
Josue Giraldo a ete abattu devant son domicile le 13 octobre 1996.
Il avail recu dc nombreuses mellaCCS de mom tant pour son travail
aupres do Comite que pour son militantisme politique. Son meurtre
a ravivé les craimes pour la securité d'autres membres du Comite,
dont un certain nombre ont egalement recu des menaces de mort.
Le meurtre de Josue Giraldo a poussé la communaute
international(' A reclamer une nouvelle fois la protection des droits de
l'homme en Colorable. A la suite du meurtre, la Cour
interaméricaine des droits de l'homme a adopté tine resolution
priant le Gonvernement colombien de protéger tous les membres du
Comité civique du Meta, d'enqueter sur le meurtre de Josue Giraldo
et autres actes commis A l'encontre de membres du Comite, et de
traduire les responsables en justice. Le Gouvernement colombien a
condamné le mcurtre de Josue Giraldo et omen une enquete, mais
n'a guere avance dans Fidentification des coupables.
Veuillez continuer d'envoyer des appels aux autorités
colombiennes, pour les prier de mener A bien l'enquete stir la mort
de Josue Giraldo et de traduire les responsables en justice. Demandez
egalement A cc que des mesures jugees appropriees par les membres
du Comité civic-pie du Meta soient prises pour garantir leur securité.
Veuillez écrire a: Sefior Presidente Ernesto Samper Pizano,
Presidente de la Reptiblica, Palacio de Nariño, Santafé de Bogota,
Colombie.
Vous pouvez egalement écrire a vos propres autorités
gouvernementales, et leur demander de quelle facon dles vont
.ssurer le suivi des efforts des autorités colombiennes pour qu'une
enquete approfondie ait lieu sur le meurtre de Josue Giraldo, et
mettre en oeuvre des mesures garantissant la securite des defenseurs
des droits de l'homme.
Al AGIT... MAIS UNIQUEMENT GRACE A VOTREAIDE
Tous pouvez soutenir le travail d'AI de differentes facons : par
V vos dons, soit a votre section d'AI s'il en existe une dans votre
pays, soit directement aupres de l'Equipe chargée de la
commercialisation, Secretariat international, Amnesty
International, 1 Easton Street, Londres WC1X 8DJ, Grande-
Bretagne. Vous pouvez aussi participer aux campagnes et aux
actions entreprises par AI pour defendre les droits de l'homme.
AMNESTY INTERNXIIONAI. /0(.1JanniP1 1998 1"ol. 28 no. 1
LL PELS
ridiauxTUROUIE - PRISONNIERSD'OPINION
T EYLA ZANA, HAT1P D1CLE,
OH RAN DOGAN ET SEL1M SADAK
purgent actuellement des peines de 15
ans de prison pour avoir exerce leur
droit a la liberk d'expression.
Ces quatre personnalites politiques
kurdes ont et(' elues au parlement en
octobre 1991 en tant que representants
dii Parti democratique, clamant haut et
fort leur soutien, comme l'a dit Leyla
Zana, en faveur de la "reconciliation
entre les Kurdes et les Tures". Mais en
Turquie, réclamer une solution
politique au confht qui sevit depuis 13
ans dans le sud-est de la Turquie revient
cependant a risquer sa vie et sa liberte.
Ces quatre personnes ont toutes recu
des menaces de mon, leur immunite
parlementaire a ete levee et elles ont ete
poursuivies en.justice pour trahison.
En decembre 1994, a d'un
proces tres en-deca des normes
internationales en matière d'equite, les
quatre politiciens ont ete declares
BURUNDI - PEINE DE MORT
coupables d'appartenance S une
organisation d'opposition armee illegale,
le Parti des travailleurs du Kurdistan
(PKK), accusations fbrgees de tomes
pieces, et condamnes S des peines
atteignant 15 ans de prison. Le Groupe de
travail des Nations Unies sun la detention
arbitraire a estime leur empfisonnement
arhitraire et contraire a la Declaration
universelle des droits de l'homme.
Aucune de ces quatre personnes n'a
jamais et(' accusee d'une quelconque
activite violente. Certaines declarations
auraient ete obtenues sous la torture.
En 1995 le Parlement europeen a
decerne le prix Sakharoy ii Leyla Zana
pour sa defense des droits de l'homme.
Veuillez ecrire, pour demander la
liberation immediate et sans conditions
de Leyla Zana, Hatip Dick, Ohran
Dogan et Selim Sadak, a : Monsieur
Mesut Yilmaz, Premier Ministre,
Basbakanlik, 06573 Ankara, Turquie.
Envoyez egalement des cartes aux
prisonniers a : Ankara Merkez Kapali
Cezaevi, Ulucanlar„Ankara, Turquie
Hatip Dicle (a gauche), SelimSadak (ci-dessus) et Leyla Zana(en haut)
A II MOillti 215 prisonniers sont
...actuellement sous le coup d'une
condamnation S mort au Burundi - Ia
plupart pour participation presume('
aux massacres de 1993 et a la suite de
pmces manifestement inequitables ; la
majorite des accuses ont ete tortures
pour leur extorqner des aveux. Six
personnes ont deja ete pendues ;il s'agit
des premieres executions au Burundi
depuis plus de 15 ans.
Corneille Karikuruhu, jean
Berchmans Ngendakimana, Joseph
Nteziriba et Liberat Ntandikiye ont ete
declares coupahles de participation a des
massacres de civils Tutsi apres
l'assassinat du president Melchior
Ndadaye en octobre 1993, et condamnes
a mort debut 1996 5 l'issue de proces
EGYPTE - "DISPARITIONS-
SM1AD
ALI HASSAN IBRAHIM ET
NABIL MOHAMMAD ALI HASSAN
AL-BAMTGI ont tous deux "disparu"
dans le sud de l'Egypte apres leur
arrestation par des agents des forces de
securite, apparemment en raison de leurs
liens presumes avec un groupe islamiste.
Sayvid Ali Hassan Ibrahim, un agriculteur
de Mitn,a, a ete arrete par des agents du
SSI (Service de renseignements de la
stirete de l'Etat) le 23 septembre 1995. Sa
femme et ses enfants etaient presents
quand ils sont venus le chercher : ils lui
ont halide les yeux, Vont frappe et Font
inequitables En depit de la gravite des
accusations portees contre eux, ils n'ont
pas en d'avocat. Les quatre hommes ont
alors fait appel devant la Cour de
cassation de la Cour supreme, mais en
octobre 1997 leurs appels ont ete rejetes.
Leur seul espoir d'echapper
l'execution est d'obtenir la grace
presidentielle du Major Buyoya.
Al s'oppose a la peine de mort dans
tous les pays et quelles que soient les
circonstances, car il s'agit d'une
violation sanctionnee par l'Etat du droit
a la vie, et du droit a ne pas subir tine
peine cruelle, inhumaine ou degradante.
La situation est particulierement
preoccupante lorsque des personnes
sont condamnees a rissue de proces
injustes, comme c'est le cas au Burundi.
fait monter dans une voiture de la stirete.
Sa femme lui a rendu visite au
commissariat local a plusieurs reprises
apres son arrestation, mais le 14 octobre
1995, lorsqu'elle a demande S le voir. on
lui a dit qu'il avail ete transfere ailleurs la
veille au soir, sans lui preciser le lieu.
Nabil Mohammad Ali Hassan al-Battugi,
de Bani Sueif, a eté arrete par des agents
des services locaux du SSI le 7 juillet
1996, alors qu'il fermait son magasin de
meuhles pour la nuit. On l'aurait
emmene dans les locaux dui SSI a Bani
Sueif on il aurait passé plusieurs jours
avant d'etre transfer(' an quartier general
Veuillez ecrire, pour demander au
Major Buyoya de gracier Corneille
Karikurubu, Jean Berchmans
Ngendakimana, Joseph Nteziriba,
Liherat Ntandikiye, et tous ceux dont la
condamnation a mort lui sera soumise.
Reconnaissez quill incombe an
gouvernement de traduire en justice les
responsables d'actes criminels, mais
faites part de votre opposition a la peine
de mort dans tons les cas, etant donne
qu'il s'agit d'une peine cruelle,
inhumaine et degradante, sans effet
dissuasif avere et prejudiciable a tous
ceux qui participent a son application.
Envoyez des telecopies : Major Pierre
Buyoya, President de la Republique.
Presidence de la Republique, Burundi.
Telécopie : 257 22 7490.
du SSI au Cake. Lorsque sa mere s'est
rendue an Departement des prisons, au
Caire, pour demander on il se trouvait,
on lui a dit qu'il n'etait detenu dans
aucune prison.
Veuillez écrire, pour exprirner votre
preoccupation pour la securite de Sayyid
Ali Hassan Ibrahim et Nabil Mohammad
Ali Hassan al-Battugi, et prier le
gouvernement d'ouvrir une enquete
publique et impartiale sun leur disparition,
au : General Mohammad Hassan al-Alfy,
Ministre de l'Interieur, Ministere de
linterieur, Al-Sheikh al-Rihan Street, Bab
al-Louk, Le Cake, Egypte.
U n appel devotre part auxautorités peutaider lesvictimes desviolations desdroits del'homme dontles cas sontdécritsci-dessous.Grace a vous,un prisonnierd'opinion ouun "disparu"peuventretrouver laliberté, latorture peutcesser, uneexecution peutêtre évitée.Nombreusessont les victimeset diverses lesviolations.Chaque appelcompte.
A PPELS janvier 1 998 • vol. 28 • n" 1 7
BRESIL
Enquête sur les escadrons de la mortA ti I ours (lc l' annec dm inert% 1.1 Bon\ it. ont fait l'oltict (1',)( tcs
.L isecurue (I(' 1)'11 \ (Illi ICIIIC111 (I(' (1.1111ill)idali011 :I li7711C (IC la
(I1'0)iI(7 1 Ia 7 (cri1(' Sl)a ICS CSCa(Ila)?IS (IC (1('1 a)117erI)' CI (I(' ICX(I1V)li))11 (11111
III 111(711 .111 lia("sil II S)(S( ill' (I(' phIS (111 C1111CIICIa' IIil cralcm enterrces dcsplus de IT:times.
I'll))) 1 9911. Ale Gilson
Nugucira 1 Me me :dors qua]
cnquetait sur lcs
at mites (les
est.idrons de la
mort dans l'Eiat de
Rio Grande du
Norte. tat .tri plus
lard. cell parmi scs
collegtics qui ont
rcpris lc I1an-Mc:0i
recniN toujours
regulircincnt (les
menaces (17' moil. A
l'autrc bout (111
pa's, dans 1c Nlato
Grosso do Sul. des
militants (le) droits
dc l'llonimc
enqui.tam stir (les
cent:tines
d'homicides
cominis lc long dc
la II-omit:1-c (III
Palaglaal CI (I(' III
victimes (les cscadrons dc 1.1 mort.
Ih 70111 (VIC (ICI1X
parmi tant d'autres. talc cricluMc
Oft( tuee 1-e7eminent par la
('ornmission des (Iron) de l'Itomme de
1:1 (:11:01thre (Ics deputes hi esilienne
permis (le constatcr l'activite des
esc.tdrolls (le la m))ll dans au moins
netif des vingt-sept Etats bresilicns. Lcs
inenthres de (-es escadrons dc la moll,
a"11 II 1')IIIP"" auxfort cs (lc police et certains ont des
liens :INC(' (IC ha)lI)
.1gI77e0t sachant quals nc scroll? sans
doutc.j.tinais traduits en justice 1-t1)1ir
lcurs
korsquals mitten? traduirc cit
,justicc Ics responsal-tIcs (le (es
\ (()Litions Ha:values des (Irons dc
1Th011110e. les defenscurs de ces (Irons
sc heurtent soment a des cnquetcs de
police comp? ontises par lcs liens dc
ctic inerne 1)1(11c1' .15V1 ICS CS( II(Ila)1I)
(IC III 111(7) I CI pa1 II 11a7 C111. (ICS
11.111(71117 (Illi paS I(11110i7(lICF,
(MIR' lc,: mcnaccs de mort et les
agressions. 1k connnuent pourtant
travail assidu. menculcust
dangercil \ conststc FaSSC1111ICa
(IA's plaal5 CS (11117 1'e7p(a11. (1.0171C1111-
11117' Condanmation qui pm-Incur:tit de
brker le ( ercle vicictlx de lampunite -cc qui petit pi-emir(' des annecs.
.A1 s'est engagee a soutcnir l'action
des delenscurs des (Ir))ns dc l'homme
elle a recommande au Gotivernement
bresilien l'adoption dc plusieurs
mcsurcs concrMes propres 1 acceletm-
lcs poursuites contre (-ens: qui portent
ancintc a (es droits..A1 notamment
recommande la misc cn place dain
programme national de protemon des
nnuoin.s la creation d'un mecanismc
d'enquMe s(7r les \-)lations (les (Ir))ns
de l'homme l'on suspecIc la
participation des forces dc securinc.
Avec son Programme natiomd stir les
droits de l'homme lanct' en 1996 ct
accucilli par Al avec quelques reserves.
1c gouvernement s'engage a adopter
des 11117IALC7 p0111- 1111C 171.171C(17))11
Cille (ICS droits dc Tant
II emstera un fosse (lure 1111 11CIffIC
CI la p1 atique. les delenseurs des (Irons
de scrom en priril III hresil.
AI se joint aux défenseurs brésiliensdes droits de l'honune lors d'uneconference sur la protection desdéfenseurs des droits de Phomme IBogota, Colombie, en mai 1996. Degauche a droite : Oscar Gatica,Commission des droits de l'homme deSerra - Espirito Santo ; Katia Pereira,GAJOP - Recife ; Marta Fotsch,coordonnatrice Brésil, d'AI-Suisse ; lepere Ricardo Rezende, Comité de RioMaria - Para.
L i.:1317,1.LTIN
est publif' Imo
Irs moi.7 eu
qualw /augurs
'HMI i'011.7 111101111P1
drs pit;0rrupal1on7
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I'mganisation.
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inlerualional,
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I,ondre.s itc/A- 80/,
Ownde-Breiagne
Renversons les trois episodes de la vie d'Al pendant un moisEDUCATION EN MATIERE DEDROITS DE L'HOMME. GAZA(photo de gauche)
[11 II1CliC1' 517I1111 II i1141T11a.' (1110IS (IC
1110111111C III1 plogrammc educatif
palcstinicn 7 ete olganise pal Ics groupes
palcstiniens d'Al au inois d'octol-gc.
Plusictirs responsables de l'Autorite
palcstiniemic ont participe. ainsi que
d'eminents 1i1117cr4i1a117's et des
representants (le) organisanons locales et
regionalcs des Mons dc
l'atelier a dehom he stir tinc seric dc
recommandations qui SC11.110111 (IC laaSC
1111X 11I17
DROITS DES REFUGIES AL'0NU (photo de droite)
coordonnateurs ref ugies ct les
responsahles du travail (lc pression (le dix
sections (l'Al se son? returns en Suisse au
nmis d'octoltre. GcneNc, afin dc porter
les pl-61ccupati0ns (I'll pow les (Ir))ns
londanienlimx des ittfugies l'attention
(It1 ornite (Iirectcur du Haut
(:orninissariat (Ics Nations [Ines pout les
reltigies. ct de suivre tinc formation sur la
lacon d'utiliscr les mecanismes (It s drons de Ilionime pour proteger les (Irons (les ref ugies. (:cttc reunion. intittilee EIV:()N1. est
generalement tlitotirec d'unc cctraine discretion. mais cotc Ics IllenthrcS (a7111iIll (7111 fait l'oltict d'un travail intensil dc
pression et (lc sensihilisati))n des On Non ici lc stand d'. 1.
Al : DES -SLOGANS- SUR LES REFUGIES ?
numstrc :1w:11-alien(ICS tarmiOrcs. Al. Downer. a accuse Al dc -sloganiscr. de•Ictci de la polidrc au\ yew; des gcns, de les
tromper- suite a la puhlication par Al (1101 rapport sur l',Asic pow- sur Ics rehigies. "N'otis en ('fts pcut-iqre satistaits.
mai) ca Ini‘iie a rien-. :tjoule.
Ironic du sort. ces commcntaircs semblent :won' 1.111 positik pour III.impagnc mondial(' (1'..N1 en 1:17-c1a des droits de l'honunc.tiimai australicn reagi en votaw des resolutions appclant lc ininistiv s'occuper plus vigoureuscmcnt des (Irons dc l'hommc au
Timor oriental, ct priant lc gomernemcnt de revoir la position dc l'Austr,dic sur la detcmion &office des dcmandeurs d'asilc sans
papiers.
.•I 1,1111,1,1101,1I. 1,1,1111/ . /X 7111. (;uHuu-ButugH, hopuru l'n /VII .110,1ln Mr,.
.11,ormoncol 7 117,,,, I+ t1o11,n, 1..1) pow 12 ((1OS (17S7. 71 Ine/, \ 1)7 21 0/ OS I.
•
•.0 14W—
c‘-'—'4111••