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BIEN DORMIR MARS 2009 UN JOURNAL PRODUIT PAR MEDIAPLANET PUBLICITÉ La Luminothérapie Pour aider son horloge interne et mieux dormir Conseils de spécialiste Une chambre pour bien dormir BIEN OU MAL DORMIR : C’EST COMME JOUR ET NUIT Le premier jour vous êtes seulement de mauvaise humeur. Mais se réveiller chaque jour fatigué diminue votre qualité de vie et votre santé. Ne fermez pas les yeux sur vos problèmes de sommeil et consultez un médecin. Les nuits blanches seront vite oubliées! www. JEVEUX DORMIR.be Un Belge sur quatre dort mal Les conséquences sur la santé sont bien souvent sous-estimées : trop peu de sommeil raccour- cit l’espérance de vie bien que trop dormir la raccourcit également. Combien d’heures par nuit faut-il dormir idéalement ? Voir p.4 Les enfants ne grandissent que la nuit Trop d’enfants souffrent de troubles de sommeil. Parallèlement, les hormones de croissance ne s’activent que pendant les périodes de repos. Comment améliorer le sommeil des petits afin de préserver leur croissance ? Voir p.9 Nous dormons sur des matelas trop durs Par soucis d’économies ou par manque d’infor- mations, de nombreux couples partagent un seul et même matelas. Pourtant, chaque personne a besoin d’un matelas adapté à sa morphologie. Comment bien choisir sa literie ? Voir p.15 Joseph Jean Rolland Dubé / iStockphoto GAGNEZ 15 SETS ZWITSAL BONNE NUIT VOIR PAGE 9

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BIEN DORMIRMARS 2009

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La LuminothérapiePour aider son horloge interne et mieux dormir

Conseils de spécialisteUne chambre pour bien dormir

Bien ou mal dormir : c’est comme jour et nuitLe premier jour vous êtes seulement de mauvaise humeur. Mais se réveiller chaque jour fatigué diminue votre qualité de vie et votre santé. Ne fermez pas les yeux sur vos problèmes de sommeil et consultez un médecin. Les nuits blanches seront vite oubliées!

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Un Belge sur quatre dort mal

Les conséquences sur la santé sont bien souvent sous-estimées : trop peu de sommeil raccour-cit l’espérance de vie bien que trop dormir la raccourcit également. Combien d’heures par nuit faut-il dormir idéalement ?

Voir p.4

Les enfants ne grandissent que la nuitTrop d’enfants souffrent de troubles de sommeil. Parallèlement, les hormones de croissance ne s’activent que pendant les périodes de repos. Comment améliorer le sommeil des petits afin de préserver leur croissance ?

Voir p.9

Nous dormons sur des matelas trop dursPar soucis d’économies ou par manque d’infor-mations, de nombreux couples partagent un seul et même matelas. Pourtant, chaque personne a besoin d’un matelas adapté à sa morphologie. Comment bien choisir sa literie ?

Voir p.15

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EDITO2 BIEN DORMIR

BIEN DORMIRMARS 2009

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La LuminothérapiePour aider son horloge interne et mieux dormir

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Bien ou mal dormir : c’est comme jour et nuitLe premier jour vous êtes seulement de mauvaise humeur. Mais se réveiller chaque jour fatigué diminue votre qualité de vie et votre santé. Ne fermez pas les yeux sur vos problèmes de sommeil et consultez un médecin. Les nuits blanches seront vite oubliées!

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DORMIR. b e

Un Belge sur quatre dort mal

Les conséquences sur la santé sont bien souvent sous-estimées : trop peu de som-meil raccourcit l’espérance de vie bien que trop dormir la raccourcit également. Combien d’heures par nuit faut-il dormir idéalement ?

Voir p.4

Les enfants ne grandissent que la nuitTrop d’enfants souffrent de troubles de som-meil. Parallèlement, les hormones de crois-sance ne s’activent que pendant les périodes de repos. Comment améliorer le sommeil des petits afin de préserver leur croissance ?

Voir p.9

Nous dormons sur des matelas trop dursPar soucis d’économies ou par manque d’informations, de nombreux couples parta-gent un seul et même matelas. Pourtant, cha-que personne a besoin d’un matelas adapté à sa personne. Comment bien choisir sa literie ?

Voir p.15

La médecine du sommeil : une nouvelle science en plein développement

SOMMAIRE

1 Belge sur 4 dort mal 4

Les somnifères sont la dernière bouée de sauvetage 5

Du soir ou du matin ? 5

Le point sur les troubles du sommeil 6

Rêver est une (saine) hallucination 7

La lavande, complice de Morphée 8

Les enfants ne grandissent que la nuit 9

Les managers souffrent de problèmes de sommeil 10

Le stress tient éveillé 10

Ne pas dormir peut provoquer de véritables catastrophes 11

Nous sommes toujours en train de courir après notre horloge interne 11

Dormir, ca s’apprend 12

Dormir sans allergies 12

Réconcilier l’Orient et l’Occident dans votre chambre à coucher 13

30 choses que vous avez toujours voulu savoir sur le sommeil 14

Nous passons un tiers de notre vie dans notre lit, il est donc essentiel de bien choisir sa literie 14

La plupart des gens dorment sur des matelas trop durs 15

Un Belge sur quatre rencontre des problèmes de sommeil. 12% souf-frent d’insomnies, alors qu’une part

importante de la population ronfle et respire mal la nuit (apnée du sommeil). De plus, il semble qu’au moins 5% de nos compatriotes prennent quotidiennement un somnifère, ce qui représente chaque jour 500.000 pilules. Ces ‘pilules pour dormir’ cachent une dure réalité : au bout de quelques semaines, ces somnifères provoquent une accoutumance qui implique la prise de doses plus impor-tantes pour un effet similaire et conduit d’autant plus vite à la dépendance.

Les problèmes de sommeil les plus sévères sont souvent liés à de mauvaises habitudes de vie, ou sont la conséquence de compor-tements négatifs, ce qui conduit à l’angoisse et à la frustration. Les troubles du sommeil peuvent au final avoir leur propre existence, indépendamment de la cause initiale pertur-bant le sommeil. Une approche non médi-camenteuse, comme la relaxation et/ou une thérapie cognitivo-comportementale, peut être une solution.

Spécialisation et collaborationQuand les problèmes de sommeil ne dispa-raissent pas d’eux-mêmes, une visite chez

un spécialiste du sommeil et/ou un centre du sommeil peut apporter une solution. Le concept de ‘laboratoire du sommeil’ est apparu au cours des années 70 aux Etats-Unis, pour ensuite se propager en Europe. Il a conduit à une réelle évolution, ne fut-ce que dans l’approche technologique du problème. On a eu recours à l’électro-encéphalogramme pour l’analyse les sché-mas de sommeil des patients. Au début, le recueil des données se faisait manuellement, et aujourd’hui les ordinateurs se chargent de surveiller l’ensemble du processus, que les chercheurs et les laborantins contrôlent et interprètent par la suite. L’approche des problèmes du sommeil exige un diagnostic correct et une approche multidisciplinaire. En plus des toubles liés à l’endormissement et au sommeil, on tient également compte des ronflements et des apnées du sommeil. Mais heureusement, tous les patients qui rencontrent des perturbations du repos noc-turne (en particulier l’insomnie) n’ont pas besoin d’une étude complète de leurs cycles de sommeil. Dans de nombreux cas, les pro-blèmes ont des origines multiples. D’après les chiffres d’une étude internationale, 12% des adultes connaissent par exemple des mouvements de jambe au cours de leur sommeil. Il arrive aussi que de l’asthme ou de la bronchite chronique soient à la base d’un trouble du sommeil. Certains patients ont un problème de ronflement, mais sont également dépressifs. Il est donc primordial que des médecins de différentes disciplines travaillent en équipe afin d’identifier toutes les causes. La plupart du temps, ces équipes réunissent des neurologues, des psychiatres, des ORL et des pneumologues.

Professionnalisation Afin de faire face aux différentes formes des troubles du sommeil, une professionnalisa-tion de l’approche s’impose. Pour le moment, les étudiants en médecine sont peu formés à la problématique du sommeil, et les spécia-listes profitent d’une formation qui se limite à leur domaine spécifique. Les associations professionnelles et les centres universitaires y consacrent toutefois des moyens impor-tants. L’Association Belge pour la Recherche et la Médecine du Sommeil (BASS) a déjà

organisé à cinq reprises un cours sur le som-meil qui permet aux médecins d’approfondir leurs connaissances en matière de médecine du sommeil. La dernière fois, cette formation a même été organisée en collaboration avec des associations similaires aux Pays-Bas et au Royaume-Uni. Le Centre du sommeil de l’Hôpital Universitaire d’Anvers (UZA), le plus important du pays, veille à une forma-tion complémentaire. L’UZA a organisé cette année, en collaboration avec l’association néerlandaise de pneumologie, une série de formations spécifiques. D’une manière plus générale, l’association veille à aider les spé-cialistes du sommeil à acquérir des compé-tences pratiques. Elle travaille également en étroite collaboration avec les autorités fédé-rales (INAMI) afin de définir des critères de reconnaissance pour les centres du sommeil.

Un problème de sociétéLes problèmes de sommeil ne sont pas seule-ment d’ordre médical, ils sont également un problème de société : les personnes qui souf-frent de troubles du sommeil sont davantage impliquées dans les accidents, aussi bien sur la route, à la maison qu’au travail, avec les conséquences physiques et matérielles que cela entraîne. Un accident de circulation sur trois est causé par un endormissement au volant. Un chauffeur de poids lourd sur quatre semble souffrir du syndrome d’apnée du sommeil, une affection qui se soigne très bien et qui devrait donc être détectée plus activement. On pense qu’aujourd’hui moins de 10% des personnes qui souffrent de ce trouble sont diagnostiquées. Un sommeil perturbé conduit aussi à des prestations professionnelles moins performantes, à des maladies plus fréquentes, à l’absentéisme et donc à un coût pour les entreprises et la so-ciété. Diagnostiquer et traiter les problèmes de sommeil permet de répondre à de véri-tables besoins, tant pour les individus que pour la collectivité.

Mediaplanet produit, finance et crée des suppléMents à theMe dans la presse et online.

www.mediaplanet.com

bien dormir - une publication des éditions MediaplanetProject Manager : Julie Veriter +32 2 421 18 24

Graphic Design : Elise Toussaint - Jérôme Huart

Rédaction : Linda Labarque - Philippe Lepinois

Photos : www.istockphoto.com

Impression: Groupe IPM

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ou contactez Aurore Preszow, Country Manager / tel: +32 2 421 18 20.

Distribué avec La Dernière Heure le 31 mars 2009

Prof. Dr. Johan Verbraecken

Vice-président de la Belgian Association for

Sleep Research and Sleep Medicine (BASS)

Médecin Coordinateur du Centre du Sommeil

à l’Hôpital Universitaire d’Anvers (UZA)

Dans notre pays, la médecine du sommeil a

connu une profonde évolution au cours des

25 dernières années : nous sommes passés

d’une approche plutôt artisanale à une

médecine high-tech dotée des équipements

les plus modernes. La demande de la part de

la population a également considérablement

augmenté. La vie n’a jamais été aussi conflic-

tuelle, la pression professionnelle n’a jamais

été aussi élevée. Et nous sommes confrontés

à une offre de divertissements quasi infinie

qui nous garde tout sens en éveil, au sens

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4 BIEN DORMIR

SANTEEN BElgIquEBIEN DORMIR 5

Un Belge sur quatre dort si mal qu’il ne peut plus vivre normalement au cours de la

journée. « Les conséquences pour la santé sont sous-estimées », sou-ligne le Professeur Verbraecken. « Un mauvais sommeil est lié à de nombreuses affections cardiovascu-laires, mais aussi à l’obésité et à la dépression. Quand on dort systéma-tiquement trop peu, on vit moins longtemps. Et c’est également vrai pour ceux qui dorment systémati-quement trop longtemps. L’idéal? Sept heures par nuit. »Ce sont surtout les femmes qui rencontrent des problèmes de som-meil. Parmi l’ensemble des mauvais dormeurs, elles ont jusqu’à trois fois plus de difficultés d’endormis-sement et de réveil et ce sont elles aussi qui se réveillent le plus tôt. Les personnes divorcées, les veuves ou les veufs vivent leurs nuits plus difficilement que les célibataires. La fragilité émotionnelle de ces groupes explique peut-être pour une part leurs troubles du sommeil. Ce sont en fait les plus de 55 ans

qui dorment le moins bien. « Plus on avance en âge, plus la qualité du repos nocturne diminue », souligne le Professeur Verbraecken. « A par-tir de 55 ans, la sécrétion naturelle de la mélatonine dans le cerveau di-minue. Cette hormone joue un rôle essentiel dans les cycles du sommeil et de l’éveil. Elle contribue à régler nos besoins de sommeil. »

Une vie agitée« Nos vies de plus en plus agitées et stressantes sont le facteur prin-cipal de notre manque de som-meil », insiste Johan Verbraecken. « Les tâches quotidiennes sont dou-blées, tout comme le stress, surtout lorsque l’on a des enfants. En dix ans, l’offre de travail en pauses à aussi doublé. Et le passage entre les pauses du matin, de la journée et de la nuit perturbe profondément les rythmes biologiques. Les gens en-trent dans un cercle vicieux. Autre phénomène de notre époque : le bruit. A partir de 40 décibels, il de-vient difficile de trouver le sommeil. Surtout s’il s’agit d’un bruit mo-

notone avec des basses fréquences, comme celui causé par une auto-route. Tous ces facteurs contribuent

à intensifier l’activité cérébrale, ce qui implique des difficultés à se dé-tendre et à trouver le sommeil. »

MélatonineEt pourtant, 56% des mauvais dormeurs ne font rien pour chan-ger les choses. Selon le Professeur Verbraecken « les gens pensent être capables d’apprendre à vivre avec ces problèmes ou pensent qu’il n’existe pas d’autres traitements que les médicaments. Et pourtant, en plus des somnifères classiques, il existe aussi un supplément à l’hor-mone naturelle qui marque le temps de sommeil dans notre cerveau: la mélatonine. Et cela aide notre orga-nisme à retrouver de bons cycles de

sommeil. Une autre alternative au médicament est la thérapie cogniti-vo-comportementale. On discute du

sommeil en groupe, puis on analyse les schémas de sommeil des mau-vais dormeurs afin de corriger leurs habitudes », précise le professeur.

« Après sept sessions d’une heure, les participants parviennent en moyenne à dormir une heure de

plus par nuit. Ce qui est un succès énorme. »

« La plupart des problèmes de som-meil peuvent d’ailleurs se régler avec une bonne hygiène de som-meil », rappelle Johan Verbraecken. « Se coucher et se lever chaque jour à la même heure, éviter le tabac, le café, l’alcool et les efforts intenses quatre à six heures avant d’aller dormir. Dormir dans une chambre fraîche, sombre et bien ventilée. Et en cas de problème, on peut y voir plus clair en prenant des notes au sujet de nuits perturbées. »

Le Belge vit un véritable cauchemar : dormir. Les résultats d’une enquête de l’agence Ipsos menée auprès d’un échantillon représentatif de 1.000 Belges sont alarmants : presque 4 adultes sur 10 rencontrent de réels problèmes de sommeil. Ce qui signifie que, au moins trois fois par semaine, ils éprouvent des difficultés à s’endormir, se réveillent trop tôt et/ou dorment trop peu. « Les politiques de prévention en matière de santé accordent trop peu d’attention au sommeil », affirme le Professeur Verbraecken, pneumologue et coordinateur médical du centre du sommeil à l’Hôpital Universitaire UZ Antwerpen.

1 Belge sur 4 dort mal

“Quand on dort systématiquement trop peu ou trop longtemps, on vit moins longtemps.

La durée idéale ? Sept heures par nuit. ”

les médecins et professeurs des cliniques et laboratoires du sommeil tiennent à faire prendre conscience de l’importance de bonnes nuits de sommeil. Voilà pourquoi ils ont lancé une campagne d’information et le site internet www.jeveuxdormir.be

TEXTE: LInDA LABARqUE

Les somnifères sont la dernière bouée de sauvetage

TEXTE: LInDA LABARqUE

Si les Belges prennent beau-coup de somnifères, c’est en raison de notre menta-

lité », avance Bertien Buyse. « Nous sommes impatients de nature. Un problème doit trouver une solution immédiate. Il en va de même avec les infections des voies respira-toires, pour lesquelles on se tourne trop vite vers les antibiotiques. Là aussi, nous sommes parmi les pre-miers en Europe. »

Le message est pourtant clair : les sédatifs ont leur place dans le trai-tement de certains cas d’insomnie chronique mais doivent être la der-nière bouée de sauvetage à utiliser. Dans la plupart des cas, l’insomnie peut parfaitement trouver une so-lution sans prise de médicaments.« Tous les somnifères perturbent la qualité du sommeil », insiste le Docteur Johan Verbraecken du centre du sommeil de l’Hôpital Universitaire d’Anvers. « Ils ampli-fient les phases de sommeil profond et créent un sommeil artificiel. Lors d’une utilisation prolongée, les sé-datifs entraînent toujours de la fa-tigue. En plus, à partir de deux ou trois semaines, ils provoquent une

forme de dépendance physique. En principe, on ne peut pas utiliser les somnifères plus de deux semaines d’affilée. »

AntidépresseursOn assiste toutefois à une évolu-tion au sein des somnifères. « Les classiques benzodiazépines font de plus en plus place à ce que l’on appelle les non-benzodiazépines », affirme le professeur Buyse. « Les benzodiazépines classiques n’in-fluencent pas seulement les récep-

teurs du sommeil dans le cerveau, mais également d’autres récep-teurs. C’est ce qui explique qu’ils ont une série d’effets non désirés et qu’ils provoquent une dépen-dance. La nouvelle génération de somnifères - du genre zolpidem, zopiclone et zaleplon – fonctionne de manière beaucoup plus sélec-tive sur les récepteurs du sommeil et devrait donc entraîner moins de dépendance. »On prescrit aussi de plus en plus

régulièrement des antidépresseurs en guise de somnifère. « Les an-tidépresseurs tels que le trazolan, la mirtazapine et la miansérine contribuent à favoriser le sommeil. On les prescrit donc à faible dose, le soir, à des personnes qui ont un problème de sommeil. »

Sans oublier la mélatonine, l’hor-mone naturelle du sommeil, qui est maintenant enregistrée comme un médicament en Belgique ! « La plupart des gens produisent suffi-

samment de mélatonine de manière naturelle et n’ont donc aucun be-soin de mélatonine supplémen-taire », nous confie Bertien Buyse. « Mais cela peut tout de même ai-der les personnes âgées qui ont des problèmes de sommeil, parce que la sécrétion de mélatonine dimi-nue avec l’âge. Les personnes qui souffrent de décalage horaire ou de dérèglement de leur horloge biolo-gique peuvent aussi trouver une solution avec la mélatonine. »

La Belgique est le numéro un européen en matière de somnifères : chaque jour, nous avalons un demi-million de ‘pilules pour dormir’. « Les somnifères ont une utilité temporaire dans le traitement de troubles aigus du sommeil – lors, par exemple, de la perte d’un être cher – mais la plupart des problèmes de sommeil devraient être abordés par des approches non médicamenteuses. Je pense surtout au respect d’une hygiène du sommeil stricte, ainsi qu’à la thérapie cognitivo- comportementale dans les cas les plus graves », nous confie le Professeur Bertien Buyse du centre du sommeil de l’Hôpital Universitaire du Gasthuisberg à Louvain.

“ Tous les somnifères perturbent la qualité du

sommeil. En principe, on ne peut pas utiliser les somnifères plus de deux semaines d’affilée. ”

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Du soir ou du matin ?

TEXTE: LInDA LABARqUE

Qu’est-ce qui fait que nous sommes ‘du soir’ ou ‘du matin’? Dans la moitié

des cas, l’explication est à aller chercher du côté de la génétique. Dans l’autre moitié, ce sont plu-tôt des explications externes comme l’alimentation, le travail en pauses ou la présence d’en-fants en bas âge (turbulents) qui sont à invoquer. Les périodes de vacances sont idéales pour déter-miner quel est le réglage natu-rel de votre horloge biologique. Une personne ‘du matin’ sera debout à sept ou huit heures, prête à l’action devant sa tente. Quelqu’un qui est davantage ‘du soir’ ne pointera le bout de son nez que vers dix ou onze heures.

Les concepts ‘être du soir’ et ‘être du matin’ sont très relatifs. Il n’existe pas de frontière claire entre les deux. Et si l’on trouve des extrêmes dans les deux camps, l’espace qui les sépare est assez flou. Il semble bien que la moitié de la population ne soit ni du matin, ni du soir. Un quart est du matin, et un quart du soir, dans des proportions plus ou moins affirmées. Le phénomène dépend en fait de petites diffé-rences dans le réglage de l’hor-loge biologique. Les gens dits ‘du matin’ ont une horloge qui se met en route plus rapidement. Ils

se réveillent relativement plus tôt et ne peuvent se rendormir s’ils restent au lit. A l’inverse, les gens dits ‘du soir’ restent éveillés plus tard et éprouvent des difficultés à se sortir du lit le lendemain.

Température du corpsLes cycles de notre horloge bio-logique, ainsi que les périodes de sommeil, sont très liés à la température de notre corps. La production et le taux de méla-tonine, l’hormone du sommeil, sont liés à la hausse ou la baisse

de la température du corps. Les gens ‘du matin’ arrivent plus vite à température que les gens ‘du soir’. Les gens ‘du soir’ ont des envies de sommeil qui arrivent plus tard que les gens ‘du ma-tin’, tout simplement parce que la température de leur corps a tendance à descendre moins vite.

EconomieDans le contexte d’une écono-mie aujourd’hui basée sur une rentabilité permanente, certains spécialistes du sommeil plaident pour une adaptation des temps de travail en fonction du profil des individus, et notamment de leur propension à être ‘du soir’ ou ‘du matin’. Le schéma clas-sique du job de ‘9 à 5’ semble, par exemple, poser problème à ceux qui sont du soir. Les gens ‘du soir’ fonctionnent d’ailleurs mieux dans un système de pauses. Et cette organisation du

temps travail (dite ‘en shift’) po-serait davantage de problèmes aux gens ‘du matin’. Les spécia-listes pensent en tout cas que l’efficacité économique pourrait être améliorée en répartissant mieux les horaires de travail. D’autant plus que cela permet-trait d’utiliser plus efficacement les autoroutes ou les transports en commun : les périodes de pointe seraient mieux réparties, ce qui aurait pour conséquence de désengorger les flux de tra-vailleurs vers leur lieu de travail.

“ Les gens ‘du soir’ fonctionnent mieux dans un système de pauses. Et cette organisation du

temps travail (dite ‘en shift’) poserait davantage de problèmes aux gens ‘du matin’. „

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BIEN DORMIR 7

SANTESANTE6 BIEN DORMIR

InsomnieQuand une personne s’endort dif-ficilement ou se réveille bien trop tôt le matin, on dit qu’elle souffre d’insomnie. « Parfois, une autre affection est à la base de l’insom-nie : douleurs, rhumatisme, mé-nopause... Ou même le traitement d’une maladie. Certaines gouttes pour les yeux ou le nez peuvent, par exemple, empêcher certaines personnes de s’endormir. On par-lera alors d’insomnie secondaire », affirme Ilse De Volder.Quand il n’existe pas de cause ma-nifeste, on parle alors d’insomnie primaire. « Cela touche souvent les personnes dans une situation stressante ou traumatisante : un déménagement ou un divorce, par exemple, peuvent provoquer un sommeil perturbé pendant une lon-

gue période. Mais une fois que la situation a changé, certaines per-sonnes conservent involontairement le même schéma de sommeil. Un autre exemple classique : la télévi-sion dans la chambre à coucher, qui est une véritable calamité. Elle crée une situation de veille alors qu’elle se trouve dans un environnement de sommeil. Et cela peut avoir des conséquences importantes. »TRAITEMENT ? « Il faut en par-ler avec son médecin ou un spé-cialiste, dans un premier temps », avance Ilse De Volder. « Surtout, il ne faut pas se tourner vers les som-nifères, mais essayer de modifier ses émotions et son comportement vis-à-vis de l’insomnie. Il faut prio-ritairement oublier la rengaine ‘Je dois dormir maintenant’ - qui est contre-productive – et instaurer par exemple un nouveau rituel de mise au lit. Il faut veiller à une transi-tion en douceur entre les activités de la soirée et le moment où l’on se couche. Et évitez de regarder la télévision au lit si vous avez des problèmes à vous endormir. »

Apnée du sommeilChez les gens qui ronflent, il peut arriver que les voies respiratoires supérieures s’obturent, ce qui empêche le ronfleur de respirer pendant dix secondes, voire da-vantage. « Sans même s’en rendre compte, le dormeur suffoque et se réveille en essayant de reprendre son souffle. Par conséquent, il n’est pas du tout reposé le lende-main, ce qui peut entraîner de sé-rieux problèmes de santé », précise Ilse De Volder.TRAITEMENT ? « Il existe un ap-pareil, une sorte de respirateur, que l’on peut porter la nuit pour éviter

de suffoquer. Si l’on ne supporte pas cet appareil, ou dans des cas plus graves, on peut envisager de se faire opérer. Mais on peut éga-lement commencer par perdre du poids et surtout éviter la consom-mation d’alcool avant d’aller au lit. Cela évite que les muscles de la gorge ne se détendent trop, ce qui a pour conséquence d’aggraver le problème. »

Syndrôme des jambes sans reposCe trouble se caractérise par des sensations désagréables et des mouvements involontaires des jambes. On l’appelle RLS - Restless Legs Syndrome – et en français on parle de ‘syndrome des jambes sans repos’. La sensation est très désagréable et donne une envie irrépressible de bouger les jambes. Cela arrive surtout le soir et la nuit. « Suite à l’envie de bouger les jambes sans arrêt, quelqu’un qui souffre de ce syndrome s’endor-mira très difficilement », souligne le docteur De Volder.TRAITEMENT ? « Il existe une mé-dication pour le RLS mais veiller à maintenir un bon taux de fer peut s’avérer bénéfique. Le syndrome des jambes sans repos est en effet aggravé par un manque de fer. »

ParasomnieLes comportements étranges et les mouvements au cours du sommeil

sont regroupés sous le terme ‘pa-rasomnie’. Il peut s’agir de cau-chemars, de crises de terreur noc-turnes, de grincements de dents (bruxisme) ou de somnambulisme. L’incontinence nocturne chez les enfants est également associée à la parasomnie. Selon Ilse De Vol-der « beaucoup de ces affections sont bénignes, mais elles peuvent conduire pour la personne – et son partenaire – à des nuits interrom-pues. »TRAITEMENT ? « La plupart de ces troubles ont une origine génétique. Et nous savons qu’un manque de sommeil préalable aggrave les choses. Les gens qui souffrent de parasomnie doivent faire attention à dormir suffisamment – en parti-culier les enfants. »

NarcolepsieLes personnes qui ont tendance à tomber endormies au cours de la journée, sans pouvoir y faire quoi que ce soit, peuvent souffrir de narcolepsie. « Chez ces personnes, on note l’absence dans le cerveau d’un neurotransmetteur qui règle la fonction de sommeil et d’endor-missement », explique le docteur De Volder. « Il n’est pas rare que ces personnes souffrent aussi de paralysie musculaire (cataplexie) : il arrive qu’elles s’effondrent ou que leur visage se relâche subite-ment, surtout lors de vives émo-tions. »

TRAITEMENT ? « Le traitement classique consiste en des molécules stimulantes. Il existe aussi un mé-dicament qui soigne la paralysie musculaire. Il est enregistré mais malheureusement pas encore rem-boursé ! »

Troubles des rythmes biologiquesLes troubles des cycles biologiques constituent une catégorie un peu déroutante parmi les affections du sommeil. « L’exemple classique est le décalage horaire, ou les per-sonnes qui travaillent en pauses. Il y a aussi des gens qui ont na-turellement un autre rythme de sommeil : ils dorment bien sept heures par nuit, mais très tôt ou très tard, ce qui peut engendrer des problèmes pratiques », nous confie le Dr De Volder.TRAITEMENT ? « La mélatonine – notre hormone naturelle du som-meil qui est également disponible sous forme de médicament – et la luminothérapie fonctionnent bien », précise-t-elle. « La lumi-nothérapie repose sur l’utilisation d’un appareil que l’on trouve dans le commerce. On allume cet appa-reil quand on désire que le corps se rende compte que c’est le jour. Cela peut permettre de s’adapter plus rapidement à un autre fuseau horaire. »

quand quelqu’un éprouve des difficultés à s’endormir au moins trois fois par semaine, se réveille régulièrement la nuit ou trop tôt le matin, on considère qu’il souffre d’un trouble du sommeil. « Mais ce n’est pas parce que vous vous réveillez une fois par nuit que vous devez pour cela courir chez votre médecin », précise Ilse De Volder, neurologue au Centre du sommeil UZA à Edegem. La médecine distingue près d’une centaine de troubles du sommeil. La plupart d’entre eux peuvent être répartis en quelques grandes catégories.

le point sur les troubles du sommeil

TEXTE: LInDA LABARqUE

si vous ne trouvez pas de solution à vos troubles du sommeil auprès de votre mé-decin ou d’un spécialiste, vous pouvez vous adresser directement aux dizaines de centres du sommeil que l’on trouve en Belgique. Mais demandez d’abord conseil à votre médecin traitant habituel !

Vous pouvez aisément comparer vos rêves avec un film de vos propres

pensées. Au cours du sommeil paradoxal, votre cerveau fonc-tionne comme un projecteur vi-déo hyperactif. Certaines zones de votre cerveau sont actives et d’autres pas, ce qui entraîne un traitement inversé de l’informa-tion : au lieu d’enregistrer les in-formations venues du monde qui nous entoure, les informations contenues dans votre cerveau sont projetées à l’intérieur de vos yeux comme si elles provenaient de l’extérieur.

Un rêve est donc une hallucina-tion, en quelque sorte. A l’image d’un schizophrène qui peut en-tendre ou voir des personnes imaginaires en plein jour, tout le monde vit une heure et demie à deux heures d’hallucinations au cours de ses nuits. La seule dif-férence est qu’au cours d’une nuit de sommeil, cela ne pose pas de problème. Alors que cela peut in-quiéter quand on est éveillé.

TensionsLes rêves ont une fonction im-portante : régler ou traiter les problèmes mentaux. Au cours de la journée, nous construisons des tensions mentales et les rêves nous permettent de les relâcher au cours de la nuit. Voilà pourquoi on se sent frais et détendu au terme d’une bonne nuit de sommeil. Les rêves sont une manière efficace de se débarrasser des tensions. Comme notre réflexion logique est au repos pendant notre sommeil, notre cerveau est libre d’utiliser les solutions les plus insensées pour

résoudre les problèmes. Les rêves sont donc utiles, parce qu’ils trai-tent nos difficultés personnelles. Et comme au cours de notre sommeil notre cerveau ne cherche pas à savoir si les éléments doivent cor-respondre à une réalité, le scénario du film nous paraît souvent totale-ment incompréhensible. L’essentiel est que le cerveau dénoue les ten-sions… et peu importe la manière !

BizarreQuand on réveille quelqu’un au cours d’un rêve, il semblerait que son rêve soit souvent moins bizarre

que ce que l’on pourrait croire. Il est fort possible que l’on se sou-vienne uniquement des rêves les plus étranges, tout simplement parce que se souvenir de ses rêves est assez difficile. Comme on n’est pas conscient du fait qu’on rêve et que notre attention ne peut se por-ter que sur une chose à la fois, les expériences s’oublient vite : seuls les éléments les plus étranges res-sortent et nous restent en mémoire.

Contrairement à ce que l’on pense en général, les rêves ne se dérou-lent pas en un laps de temps très

court. Les actions que nous vivons dans nos rêves se dérouleraient au même rythme que ce qui se passe dans la vie. Si vous vous rendez à la boulangerie au cours d’un rêve, cela vous prendra autant de temps que dans la réalité.

Au cours des rêves, notre proces-sus de pensée est également simple et univoque. La journée, on peut penser simultanément à plusieurs choses qui exigent notre atten-tion : on bouquine et on écoute de la musique en pensant à une per-sonne qu’on pourrait appeler sans toutefois oublier d’aller éteindre le gaz sous la soupe. Pendant nos rêves, ce n’est pas possible : notre attention ne peut se porter que sur une chose à la fois. Soit vous cuisinez, soit vous lisez, soit vous écoutez de la musique…

Voilà pourquoi les rêves nous pa-raissent si étranges : vous pouvez courir derrière un bus sans vous demander où vous voulez aller, d’où vous venez ou qui vous êtes. Vous ne pouvez penser qu’à une seule chose : vous voulez attraper ce bus.

Tout le monde rêve. Très souvent. Et c’est le cas même pour ceux qui pensent qu’ils ne rêvent pas parce qu’ils ne se souviennent jamais de leurs rêves. L’étude des animaux a révélé que ne pas rêver pouvait conduire à la mort. Chaque nuit, nous connaissons 5 à 7 périodes de rêve qui peuvent durer de 5 à 45 minutes. nous rêvons donc facilement plus d’une heure et demie par nuit. Ce phénomène étrange et fascinant est étudié depuis des années à l’Université d’Utrecht.

rêver est une (saine) hallucination

TEXTE: LInDA LABARqUE

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Dr. Ilse De Volder, neurologue,Membre Senior du Centre de recherche clinique sur le sommeil, UZ Anvers, secrétaire de la Belgian Association for Sleep Researchand Sleep Medicin (B.A.S.S.)

“ Ne vous tournez pas directement vers

les somnifères, essayez d’abord de modifier vos appréhensions

et votre attitude vis-à-vis de l’insomnie. „

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ENFANTSENFANTS8 BIEN DORMIR BIEN DORMIR 9

Les personnes qui ont des problèmes pour trouver le sommeil peuvent amé-

liorer les choses en respirant un peu d’huile essentielle de lavande avant d’aller se coucher. Voilà ce qui ressort d’une étude menée par l’Université de Leicester, en An-gleterre. On attribue depuis bien longtemps des vertus apaisantes et calmantes à la lavande, comme à la valériane ou encore à la ca-momille, mais peu de gens savent que ces qualités ne sont pas seu-lement colportées par la croyance populaire. Ces propriétés font en effet l’objet de preuves scienti-fiques. Les résultats de cette étude sont parus au cours des années 90 dans la très sérieuse publication scientifique The Lancet. Les cher-cheurs ont mené des tests auprès de pensionnaires d’une maison de repos. Les personnes qui prenaient normalement des somnifères pour dormir en sont arrivées aux mêmes résultats en respirant de la lavande. D’après les chercheurs, la

lavande active le centre nerveux de notre nez, et celui-ci se trouve fort proche de la zone du cerveau qui prend en charge les cycles de sommeil et de veille. Les manières d’utiliser la lavande ne manquent pas : il suffit de déposer quelques gouttes d’huile essentielle de la-vande sur votre oreiller, dans un diffuseur d’huile essentielle ou dans un humidificateur placé dans la chambre. Un bain parfumé à la lavande avant l’heure du cou-cher apporte aussi des effets bé-néfiques. Vous pouvez également penser aux massages à l’huile ou à la crème parfumée à la lavande. Et une petite tasse de thé à la la-vande pourra aussi vous aider à vous détendre !Notons pour conclure que la la-vande semble également avoir des effets positifs sur le sommeil des jeunes enfants : versez deux ou trois gouttes d’huile essen-tielle de lavande sur un mouchoir et déposez-le dans le lit de bébé afin de maximiser ses chances – et les vôtres - de passer une nuit sereine …

La lavande, complice de Morphée

TEXTE: LInDA LABARqUE Les enfants ne grandissent que la nuit

Il ne s’agit pas d’une légende : les enfants ne grandissent que la nuit. Les hormones de crois-

sance sont en effet sécrétées lors de la phase de sommeil profond. Et c’est une des raisons pour les-quelles on attache autant d’impor-tance à ce que les enfants profitent de bonnes nuits de repos. Et pourtant les enfants dorment souvent mal. « Chez les petits, sur-tout de 3 à 4 ans, cela peut être la conséquence d’une hypertrophie des végétations ou des amygdales, ce qui occasionne des difficultés respiratoires. Chez les enfants plus

âgés et surtout chez les adolescents, la quantité de sommeil devient in-suffisante parce qu’ils se couchent de plus en plus tard. Mais les cours commencent tôt et les enseignants constatent que les élèves sont peu attentifs », précise le Professeur Groswasser.

Dormir avec régularitéNous avons tous perdu en moyenne une à deux heures par rapport à la vie en Europe il y a 50 ans. José Groswasser avance que « les nou-velles générations sont soumises à de multiples stimulations : inter-net, le chat, les jeux. Et les parents ont aussi une vie sociale active

dans laquelle ils entraînent leurs enfants.Et pourtant, ce ne sont pas les enfants qui doivent s’adapter aux horaires des parents, mais bien les parents qui doivent s’adapter au rythme de sommeil de leurs en-fants. D’autant plus que les grasses

matinées ne fonctionnent pas ! Même avec du sommeil en plus durant le week-end, les enfants et les ados n’arrivent plus à récupérer leur dette de sommeil. La fatigue devient chronique, ils deviennent irritables et incapables de fonction-ner correctement. »

Les enfants eux aussi rencontrent des problèmes de sommeil, dont les conséquences sont alarmantes. « Le sommeil est essentiel dans le développement de l’enfant. En effet, on constate que des enfants qui souffrent de troubles du sommeil rencontrent des difficultés d’apprentissage scolaire et des retards de développement », affirme le Professeur José Groswasser, responsable de l’unité sommeil et développement de l’Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola (HUDERF).

TEXTE: PHILIPPE LEPInOIS

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vos émotions

QuelQues astuces: les chambres ne doivent pas être trop chauffées

mais doivent être suffisamment occultées, calmes et surtout exemptes de poussières. Beaucoup d’enfants souffrent en effet d’allergies qui les empê- chent de profiter d’une bonne nuit de sommeil.

il est préférable d’éteindre la télévision une demi- heure avant d’aller au lit.

laissez à vos enfants le temps de se réveiller. réveillez-vous à temps et faites du bruit. evitez d’aller vous préparer sur la pointe des pieds puis de les réveiller au dernier moment et de leur demander de se préparer immédiatement.

aménagez du temps pour prendre un bon petit- déjeuner. très souvent, il est préférable de commen- cer par habiller les enfants afin qu’ils soient bien éveillés quand ils se mettent à table. et pour le soir, l’idéal est de manger en 17 et 18 heures et pas après.

coMMent diMinuer de Moitié le risQue de Mort suBite?

personne ne sait précisément ce qui cause la mort subite du nourrisson. il existe toute une série de facteurs de risque, qui se combinent très souvent et peuvent pro-voquer des problèmes durant le sommeil du nouveau-né. la mort subite survient le plus souvent avant l’âge d’un an, parfois au cours de la deuxième année de vie de l’enfant. les mesures de précaution ci-dessous contribuent à diminuer de 50% le risque de mort subite et conviennent à tous les bébés.

couchez votre bébé sur le dos et évitez qu’il ne se retourne sur le vente, à moins que votre médecin ne recommande une autre position.

pendant son sommeil, le nouveau-né ne doit avoir ni trop chaud ni trop froid. pour les bébés en dessous de 8 semaines, la température de la chambre ne doit pas monter au-dessus de 20°c. a partir de 8 semaines, 18°c suffisent. il faut couvrir légèrement l’enfant pendant son sommeil. les couvre-lits ou édredons sont déconseillés.

prévoyez un matelas solide, qui s’adapte précisément au cadre du lit. evitez les oreillers, tout comme d’autres objets (cordons, liens,…) qui pourraient provoquer un étouffement.

si votre enfant dort dans un lit à barreaux, veillez à ce que l’espace entre les barreaux n’excède pas 8 cm, afin que sa tête ne puisse pas passer.

evitez de fumer. ne donnez jamais de médicaments à votre bébé (sirop pour la toux qui contient

une substance calmante par exemple) sans avis du médecin. les mamans qui allaitent ne peuvent prendre de médicaments sans avis du médecin.

préférez l’allaitement maternel. aérez régulièrement la chambre dans laquelle bébé dort. Vérifiez que tout est en ordre si votre bébé est tombé endormi après une crise

de larmes. ne laissez pas d’animaux domestiques dans la chambre de votre enfant.

“ Ce ne sont pas les enfants qui doivent s’adapter aux horaires des parents, mais bien les parents qui doivent s’adapter au rythme de sommeil

de leurs enfants.„

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Un environnementadapté« Il faut aussi que l’enfant profite d’un environnement de sommeil adapté et qu’il ne risque pas de subir des réveils intempestifs pen-dant la nuit. Autre élément très im-portant : il doit être dans le même environnement tout au long de la nuit. A éviter absolument : qu’il ne s’endorme devant la télévision pour se retrouver dans son lit le matin », précise José Groswasser. « Et si on constate que l’enfant est constam-ment fatigué et a des difficultés à se réveiller, il ne faut pas hésiter à en parler à son pédiatre. Des solutions existent. »

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SANTESANTE10 BIEN DORMIR BIEN DORMIR 11

TEXTE: LInDA LABARqUE

Trends a interviewé des cadres du Trends Top 30.000 (c’est-à-dire les 30.000 premières

entreprises de Belgique) et seule une personne interrogée sur cinq affirmait ne pas avoir de problèmes de sommeil. La majorité ne rencon-trait pas trop de problèmes pour s’endormir, mais se réveillait sou-vent ou était éveillée (définitive-ment) trop tôt. 63% des personnes interrogées pointaient leur activité professionnelle comme principale responsable, alors que, pour la po-pulation globale, ce chiffre atteint ‘seulement’ 40%. La légende même selon laquelle les managers n’ont besoin que de très peu d’heures de sommeil ne tient pas la route. Trois quarts d’entre eux avouaient qu’ils avaient besoin d’au moins sept à huit heures de sommeil pour être en forme.

Vera Janssens travaille depuis 24 ans chez Siemens, dont les dix der-nières à la tête du service commu-

nication. Elle reconnaît qu’elle va se coucher et qu’elle se lève avec son métier en tête. « J’aime beau-coup ma profession et je n’ai pas l’impression de faire d’efforts. Les journées de douze heures ne sont pas des exceptions. Très souvent, je remets ça le soir pour participer à une réception ou à un événement. Lorsqu’il m’arrive de rentrer tôt à la maison, je me retrouve souvent en soirée devant mon ordinateur pour parcourir mes mails. Et si j’ai le malheur de commencer, il est souvent minuit quand je relève la tête. Je suis plutôt un oiseau de nuit : je suis rarement avant mi-nuit sous mes couvertures » nous confie-t-elle.Après ces longues journées de tra-vail, Vera Janssens avait du mal à ‘retirer la prise’ le soir venu et à trouver le sommeil. « Je restais éveillée pendant des heures. Par-fois je devais attendre jusqu’à cinq

heures du matin avant de sombrer, pour me réveiller à sept heures. Cela allait si loin que je n’étais plus opérationnelle pendant la journée. Je ressentais une extrême fatigue. Le soir, j’avais même peur d’aller me coucher parce que je savais que j’allais attendre des heures avant de m’endormir. Finalement, c’était la peur de ne pas pouvoir dormir qui me tenait éveillée. J’en étais ar-rivée à m’enfermer dans une espèce de cercle vicieux. » Sur les conseils d’une collègue, Vera Janssens s’est rendue à la clinique du sommeil de l’Hôpital Érasme à Anderlecht. « Ils m’ont fait passer une série de tests, m’ont posé un tas de questions, mais ils n’ont pas pu identifier un problème en particulier. Le médecin m’a même conseillé de boire une Duvel avant d’aller me coucher… Il ne savait pas que je le faisais déjà ! (rires). » Après cette visite à la clinique du

sommeil, les insomnies ont dis-paru peu à peu. « D’une manière volontaire, mais aussi involontaire, j’ai progressivement adapté mon mode de vie », relate Vera Janssens. « J’essaie de ne pas manger trop lourd le soir et j’évite le café ou le coca après six heures. Et s’il m’ar-rive de ne pas trouver le sommeil, je me relève et je lis un peu jusqu’à ce que la fatigue se fasse sentir. Je sais que ce n’est pas recommandé médicalement, mais j’ai aussi mis une télévision dans ma chambre. Je me suis rendu compte que j’avais tendance à piquer du nez dans mon fauteuil devant la télé. Maintenant, je me mets un film – en coupant le son – et je me glisse dans le lit. Très souvent, je m’endors en douceur. Il y a un principe auquel je tiens : je refuse de prendre des somnifères. Je ne prends aucun médicament qui pourrait me conduire à une dépen-dance. »

les managers souffrent de problèmes de sommeilBeaucoup de responsabilités, de longues journées, des horaires irréguliers et un mode de vie souvent peu sain : les managers sont particulièrement sujets aux problèmes de sommeil. Un manager sur cinq connaît même de sérieux problèmes d’insomnie. C’est ce qui ressort d’une enquête de l’hebdomadaire Trends parue en 2006. Parmi ces managers, Vera Janssens, Corporate and Marketing Communications Director chez Siemens Belgique, avoue : « A la longue, j’avais peur d’aller me coucher. »

Vera Janssens, Corporate and Marketing Communication Director, Siemens Belgium Luxemburg

“ La peur de ne pas pouvoir dormir me

tenait éveillée. „

TEXTE: LInDA LABARqUE

« Les managers sont souvent soumis au stress. Ce qui influence négati-vement la qualité de leur sommeil, même chez des gens qui sont consi-dérés comme de bons dormeurs », nous précise Elke De Valck de la VUB (Vrije Universiteit Brussel). « Quand les individus sont sou-mis au stress, cela se fait presque toujours au détriment de leur som-meil », souligne-t-elle. « Les gens s’endorment plus difficilement, ou ils dorment leurs heures mais ont tout de même l’impression de ne pas avoir suffisamment dormi. »La raison est à trouver du côté de la production de cortisol, l’hormone du stress, qui rend le sommeil plus difficile et provoque également des modifications, même très subtiles, dans le cerveau. « Chez les per-sonnes qui restent sous stress, on détecte qu’une activité de ‘veille’ subsiste dans le cerveau, alors que l’on ne devrait plus constater que des activités de ‘sommeil’. Ces per-

sonnes dorment effectivement, mais la qualité de leur sommeil est moins bonne, et ils récupèrent moins bien au cours de la nuit. »De plus, le stress est un concept assez large. Il ne touche pas uni-quement des top managers qui sont confrontés à des décisions cru-ciales. « Cela peut venir de partout. Des couples avec de jeunes enfants ou des personnes dont les parents sont malades et qui craignent un appel nocturne peuvent également passer de mauvaises nuits », nous

confie Elke De Vlack. Le Docteur De Valck conseille aux personnes qui souffrent d’insomnies à répéti-tion pendant une longue période de forcer – temporairement – un état de somnolence : « Pendant quelques jours, allez vous coucher un peu plus tard, tout en vous réveillant aux heures habituelles. De cette manière, votre corps va automati-quement veiller à un sommeil plus profond et vous retournerez ensuite progressivement à votre rythme habituel. »

Le stress tient éveillé

TEXTE: LInDA LABARqUE

Tout près de chez nous, on se souvient de la catastrophe du Herald of Free Enterprise.

Ce ferry a coulé en 1987 parce que l’homme d’équipage qui était responsable de la fermeture de la porte avant du navire était tombé endormi. En 1989, le pétrolier Exxon a sombré à trois heures du matin, avec à sa barre un homme qui n’avait dormi que quatre heures la nuit précédente. Lors de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, en 1986, le manque de sommeil était également en cause d’après Neil Stanley, spécialiste du sommeil à l’université de Guild-ford : « Tout le monde pense à la fuite dans des installations russes vétustes, mais le gros problème était que ceux qui devaient inter-venir au moment de la catastrophe étaient extrêmement fatigués. Ils se sont aperçus qu’il y avait un pro-blème, mais n’ont pas réagi avec

l’énergie nécessaire. »Lorsqu’on a frôlé la catastrophe dans la centrale de Three Mile Is-land, aux Etats-Unis en 1979, il est admis que les techniciens pré-sents étaient en train de dormir lorsqu’une quantité – heureuse-ment infime – de matière radioac-tive est entrée au contact de l’air.

Et on a assisté à un scénario du même genre en Inde, à Bhopal, le 3 décembre 1984. Peu après mi-nuit, un nuage de gaz mortel s’est échappé d’une usine d’Union Car-bide. En raison d’un manque chro-nique de personnel, les techniciens présents devaient prester de longs services de nuit, ce qui a eu pour

conséquence qu’ils n’ont pas réagi à temps lorsque l’événement s’est produit. Des dizaines de milliers de personnes sont mortes dans les en-virons, et la zone est toujours pol-luée aujourd’hui.En 1986, la navette Challenger a explosé peu après son lancement. L’enquête a révélé que les respon-

sables de la NASA qui ont décidé du lancement, malgré de graves manquements techniques, tra-vaillaient depuis plus de 20 heures sans interruption. Les spécialistes en déduisent donc qu’un manque de sommeil a joué un rôle impor-tant dans leur erreur d’évaluation.Plus récemment, en 2003, un ferry de Staten Island à New York s’est écrasé contre l’embarcadère, cau-sant ainsi la mort de onze per-sonnes. L’homme qui tenait la barre a avoué plus tard qu’il s’était endormi.

Et en 2001, à Selby en Angleterre, un grave accident ferroviaire a causé la mort de 82 personnes vers six heures du matin. La raison? Une Land Rover avait dérapé et s’était arrêtée sur les rails. L’enquête a démontré que le conducteur s’était endormi au volant. Il avait passé toute la nuit au téléphone avec une femme qu’il avait rencontrée sur un site de rencontre…

ne pas dormir peut provoquer de véritables catastrophesne pas dormir, ou mal dormir, peut avoir de graves conséquences. Et pas seulement pour votre propre santé. Les experts considèrent que ce n’est pas un hasard si beaucoup des plus grandes catastrophes de notre histoire moderne se sont produites dans les premières heures de la journée.

TEXTE: PHILIPPE LEPInOIS

« La société ne permet pas les coups de pompe, et nous avons trop souvent une hygiène de vie qui ne respecte plus notre corps », affirme le Professeur Poirrier. « Or, nous vivons sous la dictature du rendement et de la performance. Le stress et l’agitation dans nos vies conduisent à prolonger nos jour-nées et à perturber nos nuits. Avec pour conséquence des insomnies, de la fatigue et de l’irritabilité. »En effet, les études confirment que nous dormons de moins en moins

dans nos sociétés occidentales. « Notre horloge interne circadienne ne fonctionne pas comme un in-terrupteur sur lequel il suffirait d’appuyer : je mets sur ‘on’ donc je suis réveillé, j’appuie sur ‘off’ et je m’endors comme une poupée que l’on couche », insiste le Professeur Poirrier. « Notre société entretient cette illusion parce qu’elle a un besoin permanent de performance et de vigilance, mais ce n’est pas vrai. »

La plupart des insomnies peuvent trouver une solution dans le bon

sens et l’hygiène de vie. « Il y a ne fut-ce que quelques décennies, on vivait au rythme des saisons et on se retrouvait pour la veillée à discuter calmement. Aujourd’hui, la lumière électrique est omni-présente pour remplacer le soleil. Et les employeurs estiment qu’un employé n’a pas le droit d’avoir des baisses de forme. » Que faire concrètement ? « Il faut tout d’abord ne pas êtes trop sédentaire et s’exposer à la lumière du jour, surtout le matin. Il faut également limiter les substances excitantes (café, tabac, alcool,…) et tout ce qui

nous aide à maintenir notre vigi-lance dans la journée. Et si les pro-blèmes persistent, il faut consulter des spécialistes qui pourront dia-gnostiquer si les troubles sont chro-niques et proposer des traitements adaptés. »

La Belgian Association for Sleep Research and Sleep Medicine pro-pose une série de conseils pratiques sur son site : www.journeedusommeil.be

Nous sommes toujours en train de courir après notre horloge interne !Robert Poirrier est professeur de neuropsychiatrie, directeur du centre du sommeil au CHU Sart Tilman à Liège et président de la Belgian Association for Sleep Research and Sleep Medicine. Il considère que l’insomnie augmente dans nos sociétés occidentales parce que les contraintes sociales augmentent elles aussi. nous vivons une opposition constante entre nos vies qui se déroulent à toute allure et le fonctionnement naturel de notre horloge interne.

pas de gsm près du lit

si vous conservez votre téléphone portable à portée de main pendant la nuit, vous pouvez perdre jusqu’à une heure de sommeil par nuit. Voilà ce qui ressort d’une étude parrai-née par d’importants opérateurs de téléphonie mobile.

des scientifiques américains et suédois ont analysé le som-meil de 35 hommes et 36 femmes âgés de 18 à 45 ans. une partie de ce groupe a été exposée à une fréquence per-manente de 884 Mhz, comparable au rayonnement d’un téléphone portable lors de la réception et de l’émission d’appels. aucune des personnes participant au test ne savait à l’avance qu’elle allait être soumise à ce rayonne-ment. le groupe ‘gsm près du lit’ a mis plus de temps à s’en-dormir et a connu un sommeil moins profond. la phase de sommeil paradoxal était sensiblement plus courte que dans le groupe ‘sans gsm’.

les chercheurs pensent que le rayonnement d’un gsm élève notre niveau d’alerte. certaines zones de notre cerveau res-teraient trop actives pour pouvoir profiter d’un sommeil profond. les effets du rayonnement se feraient sentir le ma-tin. une part significative des personnes testées se sont en effet plaintes de maux de tête à répétition et se sentaient déprimées.

Robert Poirrier, professeur de neuro-psychiatrie, directeur du centre du sommeil au CHU Sart Tilman à Liège et président de la Belgian Association for Sleep Research and Sleep Medicine

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INSpIRATIONcONSEIlS12 BIEN DORMIR BIEN DORMIR 13

dormir, ça s’apprendBien dormir est un mode de vie, et un mode de vie peut se modifier ou s’adapter. quelles que soient les causes de vos insomnies, il suffit souvent de quelques petits changements dans vos habitudes pour retrouver le chemin d’un sommeil bénéfique et réparateur.

TEXTE: LInDA LABARqUE

1 Adoptez un rituel de sommeil

Préparez-vous au sommeil. Adop-tez une série de petites habitudes qui concluent votre journée et qui constituent le signal clair pour votre corps que le moment est venu de se mettre au repos. Tout cela contribue à vous ‘débrancher’ avant d’aller au lit. Faites quelque chose qui vous aide à vous dé-tendre : lisez un livre, savourez une tasse de lait chaud, prenez un bain (pas brûlant) ou faites quelques exercices de respiration.

2 Respectez votre horaireFixez-vous un horaire à

respecter pour votre mise au lit et votre lever. La régularité est beau-coup plus importante que le nombre d’heures de sommeil. Oubliez la lé-gende qui veut que les heures avant

minuit comptent double. Conservez votre horaire même pendant le week-end, sinon vous risquez de voir votre horloge biologique com-plètement déréglée le lundi matin, assortie d’une bonne fatigue pour commencer votre semaine !

3 Attention à votre alimentation

Des repas trop lourds, trop épicés ou trop tardifs ont une mauvaise influence sur votre sommeil. Mais ce n’est pas une raison pour vous mettre au lit le ventre creux. Un repas léger vous aidera à vous en-dormir sereinement.

4 Attention à ce que vous buvez

Limitez votre consommation d’al-cool. En cas d’abus, vous vous endormirez plus rapidement, mais vous vous réveillerez plus tôt au terme d’un sommeil chaotique. Evitez les boissons excitantes telles que le café, le cola ou les thés forts avant d’aller vous coucher. Le ta-bac (nicotine) exerce également une influence négative sur la qua-lité de votre sommeil.

5 Faites une listeVous êtes de nature poin-

tilleuse et vous pensez souvent dans votre lit à tout ce que vous devez faire le lendemain? Faites

une ‘to-do-list’ sur papier avant de vous mettre au lit. Vous soulage-rez votre cerveau et vous trouverez plus facilement le chemin du som-meil.

6 Faites du sportUne forme (légère) d’activité

physique au cours de la journée fa-vorise une bonne nuit de sommeil. Evitez les activités physiques inten-sives dans les heures qui précèdent votre mise au lit. L’adrénaline que ces performances libèrent risque de perturber votre début de nuit.

7 Utilisez votre lit à bon escient

Un lit sert avant tout à dormir et à faire l’amour. Evitez toute autre ac-tivité comme regarder la télévision ou utiliser votre portable pour sur-fer sur internet. Il s’agit d’activités de veille qui vont inévitablement associer votre chambre à des fonc-tions autres que le repos.

8 Soignez votre chambreLa chambre idéale est

fraîche (18 degrés), sombre et calme. Si vous vous trouvez dans une chambre trop éclairée ou trop bruyante, vous vous endormi-rez peut-être, mais vous courez le risque de vous réveiller plus facile-ment et plus rapidement.

9 Tenez compte de la lumière

Notre horloge biologique est sen-sible à la lumière. Veillez donc à vous exposer suffisamment à la lumière du jour et évitez les éclai-rages agressifs après dix heures du soir. Votre corps s’adaptera plus ai-sément à la transition entre la jour-née et la nuit.

10 Adoptez la règle des 20 minutes

Si malgré ces différents conseils vous ne parvenez pas à trouver le

sommeil, veillez à ne jamais rester éveillé plus de vingt minutes dans votre lit. Si vous ne dormez pas au terme de ce laps de temps, votre pression sanguine augmentera et votre pouls s’accélèrera parce que vous vous inquiéterez de ne pas encore avoir trouvé le sommeil. Levez-vous, allez dans une autre pièce, lisez un peu et attendez de vous sentir fatigué. Puis retournez au lit et si vous n’êtes pas endormi après vingt minutes, levez-vous à nouveau.

dormir sans allergiesLa plupart des allergies apparaissent pendant le sommeil. Leurs origines se trouvent presque toujours dans le linge de lit et la literie. Ce sont surtout les microscopiques déjections des acariens qui entrent en ligne de cause. Mais les moisissures, le pollen et autres poussières peuvent également nuire gravement à la qualité de votre sommeil.

TEXTE: LInDA LABARqUE

Notre lit constitue l’envi-ronnement idéal pour la prolifération des acariens :

délicieusement chaud et humide, il apporte à ces petites bêtes une abondance de nourriture sous la forme de nos peaux mortes. La lutte contre l’humidité constitue une priorité absolue dans notre chasse aux acariens. Etant donné que l’humidité de l’air dans nos contrées est rarement inférieure à 20%, l’utilisation d’un humidi-ficateur dans votre chambre n’est pas nécessaire. Au contraire, un air trop humide risque d’entraîner des moisissures qui sont suscep-

tibles d’aggraver les allergies.Une toute nouvelle literie peut contenir, après à peine quelques semaines, suffisamment d’aller-gènes pour entraîner des pro-blèmes de santé. Un oreiller qui n’est pas lavé accumule au fil du temps une quantité énorme d’acariens et d’allergènes. Il faut donc laver les oreillers au moins quatre fois par an et le linge de lit toutes les deux semaines à une température d’au moins 60°C. En effet, les acariens ne résistent pas à une telle température. Aé-rez également votre chambre tous les jours, cela permet d’en évacuer la chaleur et l’humidité. Notons qu’il existe sur le marché diffé-

rents types de protège-matelas, de housses et de taies d’oreiller anti-allergiques lavables à haute tem-pérature (jusqu’à 95°C). Ce textile est souvent fabriqué à partir de coton purifié (500 gr/m²), que l’on peut comparer à la ouate chirur-gicale. Ceux qui sont allergiques aux acariens ne doivent pas for-cément renoncer au confort d’une couette en véritable duvet d’oie. Une étude a démontré que le vrai duvet d’oie ne constitue pas du tout le biotope idéal pour ces charmantes bestioles. Investissez dans une toile de coton bien dense et les acariens n’auront même pas la possibilité de s’introduire dans le garnissage de votre couette !

réconciliez l’orient et l’occident dans votre chambre à coucher Votre sommeil est perturbé? La raison n’est peut-être pas seulement à chercher en vous : elle se situe peut-être dans votre chambre à coucher. Architecte d’intérieur et spécialiste du Feng Shui, Peter Rigole fait partie du bureau d’architectes ‘Tail’ à Courtrai. Son objectif ? Réconcilier la sagesse ancestrale de l’Orient et l’Occident.

TEXTE: LInDA LABARqUE

La théorie du Feng Shui est assez complexe, mais de petites modifications très

concrètes de votre cadre de vie peuvent amener une différence sensible dans l’harmonie de votre quotidien. La sagesse chinoise considère que les êtres humains, les êtres vivants animés et inanimés et le monde entier sont reliés par un flux d’énergie universelle. Si ce flux, qui porte le nom de Ch’i, circule de manière optimale dans votre environnement, votre vie en ressent une influence positive. Peter Rigole affirme que « l’en-seignement du Feng Shui se base sur une science ancestrale centrée sur l’expérience. Une tradition de l’intuition et de la connaissance de la nature dont nous, dans les pays industrialisés, sommes au-jourd’hui déconnectés. Chercher à se rapprocher de ces enseignements fondamentaux ne peut être qu’enri-chissant et bénéfique pour chacun de nous. »

Les couleurs« Utilisez surtout des couleurs apai-santes dans la chambre à coucher. Et pour déterminer ces couleurs,

tenez surtout compte des éléments (eau, feu, bois, métal ou terre) qui caractérisent les personnalités qui dorment dans la chambre. Pour connaître l’élément dont vous êtes le plus proche, vous pouvez consul-ter une simple liste ou faire réali-ser un profil personnalisé par un spécialiste du Feng Shui », conseille Paul Rigole. « Pour le mur sur lequel se pose la tête de lit, optez pour

une couleur sombre et contrastante. Cela vous donnera la sensation que le lit s’appuie sur quelque chose de solide, et vous en retirerez un sen-timent de sécurité. Evitez aussi les lampes de chevet ou un éclairage mural de couleur rouge : il s’agit là d’une couleur trop agressive. »

Le lit« Il est également important de choisir une bonne orientation pour dormir. Chaque personnalité a d’ailleurs une orientation préfé-rentielle, en plus de sa couleur de prédilection. Il faut veiller à ne pas pouvoir voir la porte depuis le lit. Il ne faut pas non plus que le lit soit sur la ligne qui relie la porte et la fenêtre ou sous une fenêtre. Le Feng Shui conseille de placer une table de nuit identique de chaque côté du lit, surmontée de la même lampe de chevet. Cela favorise l’unité et l’équité entre les partenaires. Il ne faut pas non plus suspendre d’ar-moire ou d’étagères au-dessus de la tête de lit, cela pourrait avoir une mauvaise influence sur la sérénité et l’énergie au cours du sommeil. Déplacer votre lit, réaménager la chambre, acheter un nouveau linge de lit ou changer de chambre peut également apporter un nouveau

souffle à votre relation », avance Paul Rigole.

La décoration et les matériaux« Pensez à une décoration murale (peintures, posters,… ) qui apporte une touche positive et vous rend heureux. Aussi esthétiques soient-ils, un trophée de chasse ou un masque africain grimaçant risquent bien de vous influencer de manière négative, sans que vous ne vous en rendiez compte. Il vaut mieux ne pas orienter les miroirs vers le lit. Quand vous vous réveillez en pleine nuit, vous pourriez être ef-frayé par votre propre reflet », af-firme Paul Rigole. « Choisissez de préférence des matériaux purs et naturels comme le bois, la pierre naturelle et le coton qui ne sont pas conducteurs, contrairement au métal, par exemple. Ils respirent mieux, ne provoquent pas d’élec-tricité statique et favorisent votre sommeil. Les couvertures en laine polaire sont peut-être à la mode, mais cette matière est néfaste pour votre corps. Les housses de couette synthétiques provoquent également des tensions électromagnétiques, consécutivement aux mouvements nocturnes. »

La formeSelon Paul Rigole toujours, « les formes arrondies sont plus douces et accompagnent mieux l’énergie que les formes droites et angu-leuses. Ce qui est logique, il suffit de penser que nous, les êtres or-ganiques, sommes faits de lignes courbes. Les coins et les angles sont propices à la circulation d’une énergie négative appelée Sha Ch’i. Dans un lit, ces formes risquent en outre d’occasionner des contusions, et même parfois pire. »

La géomancie« Un autre enseignement fonda-mental du Feng Shui est de nous apprendre à éviter les flux d’éner-gie négative qui peuvent influen-cer notre sommeil. Les bruits, les sources de lumière trop agressives, les courants électromagnétiques peuvent perturber gravement le sommeil et même conduire à la ma-ladie. Ne dormez pas du côté rue, occultez complètement vos fenêtres et bannissez tous les appareils élec-triques – même le radio-réveil – de la seule pièce de la maison dans la-quelle vous devez savourer le repos absolu », conclut-il.

a ne pas ouBlier une température trop élevée diminue la qualité du

sommeil et assèche les voies respiratoires. la température idéale se situe entre 16 et 18°c.

il est indispensable d’aérer la chambre un quart d’heure par jour. Mais aussi de retourner le matelas tous les six mois afin d’aérer la surface du lit et d’éviter les déformations de la structure.

evitez les papiers peints en vinyle (fabriqué à base de pVc) ou les revêtements muraux textiles qui attirent davantage la poussière. ces revêtements textiles provoquent des accumulations de poussière, tout comme les revêtements structurés. de plus, les revêtements muraux synthétiques peuvent libérer des substances toxiques et ‘respirent’ moins que les revêtements en papier.

Tout le monde bouge pendant son sommeil ! Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, le sommeil n’est pas une période de léthargie complète : le corps et l’esprit restent très actifs. Une personne en bonne santé change de position 30 à 60 fois par nuit. Il s’agit là d’une manière inconsciente de permettre à la peau de respirer, et de détendre en douceur les muscles et les articulations.

Si nous ne bougions pas pendant notre sommeil, nous nous lèverions le matin avec un corps raide et des muscles tout engourdis. Bouger librement dans son lit est donc nécessaire pour affronter les journées d’un pied léger. Voilà pourquoi les literies qui gênent les mouvements du dormeur pendant son sommeil ne sont pas recomman-dées.

On doit pouvoir bouger librement pendant son sommeil. Mais quel matelas choisir?Un matelas en latex. Sans aucun doute !

Les matelas en latex vous font profiter de l’incomparable élasticité naturelle du caou-tchouc. Avec deux avantages primordiaux : d’une part le dormeur peut changer libre-ment de position au cours de son sommeil, et d’autre part il retrouve toujours une po-sition idéale pour dormir dans les meilleures conditions. Le cœur du matelas s’adapte automatiquement aux lignes du corps. Les épaules et les hanches s’enfoncent davan-tage, ce qui permet à la colonne de rester parfaitement droite et bien soutenue.

Les coeurs de matelas de Latexco (www.latexco.com) sont utilisés dans de nombreux matelas de grandes marques. Ils contiennent toujours une proportion importante de latex naturel et offrent un confort excellent pendant toute la durée de vie. Latexco est également l’entreprise se trouvant derrière la marque Innergetic (www.innergetic.com)

Quels sont les avantages du latex?

En plus d’une position de sommeil ergonomique et de réveils plus toniques, les matelas de Latexco de qualité supérieure vous offrent de nombreux avantages centrés essentiellement sur la santé du dormeur et la qualité de son environnement nocturne.

Une répartition homogène de la pression exercée sur le corps favorise une bonne circulation sanguine. Les matelas en latex sont bien ventilés et permettent d’éviter les sensations excessives de chaud ou de froid. En combinaison avec une housse de matelas de qualité (de préférence non synthétique) et une chambre suffisamment ventilée, vous disposez des conditions idéales pour profiter pleinement d’un sommeil réparateur.

* Toutes les affirmations dans le présent article ont été démontrées par des études scientifiques indépendantes.

Et vous? Bougez-vous pendant votre sommeil?

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Peter Rigole, Architecte d’intérieur et spécialiste du Feng shui chez TAIL (True Architecture Interior Life).

“ Il est très intéressant d’appliquer les principes du Feng

Shui dans votre chambre à coucher, la pièce dans laquelle

vous passez le plus de temps par jour. „

Page 8: interne et mieux dormir BIEN DORMIR - …doc.mediaplanet.com/all_projects/3371.pdf · les chiffres d’une étude internationale, 12% ... problème de société : les personnes qui

cONFORTEN BREF14 BIEN DORMIR BIEN DORMIR 15

TEXTE: LInDA LABARqUE

1 Il y a deux cents ans, les Eu-ropéens partageaient leurs

nuits en deux périodes de cinq heures. Un peu après minuit, ils se réveillaient et se racontaient leurs rêves.

2 D’après le magazine Occupa-tional and Environmental

Medicine, les hommes qui dorment à peine cinq heures par nuit ont deux fois plus de chances de faire une attaque cardiaque que ceux qui en dorment huit.

3 Dormir est aussi important pour notre corps que manger

ou boire. Les rats qui sont tenus éveillés artificiellement lors de tests en laboratoire meurent après 21 jours. C’est à peine un jour de plus que lors d’une privation totale de nourriture.

4 Le sommeil permet de belles économies d’énergie à notre

corps. D’après des études, il semble que les gens qui mangent moins dorment automatiquement davan-tage, et inversement.

5 Les éléphants se tiennent de-bout lors des phases non pa-

radoxales de leur sommeil, mais s’allongent au cours de la phase paradoxale.

6 L’anglais Tony Wright pré-tend détenir le record mon-

dial de la plus longue période sans sommeil. En mai 2007, il est resté 11 jours et 11 nuits sans dormir. Le célèbre Guinness Book of Records refuse toutefois de tenir compte de tentatives de ce genre, en raison des risques trop accrus pour la san-té pris par ce type de candidats au record.

7 Au cours de sa première an-née, un nouveau-né prive

ses parents de 400 à 750 heures de sommeil.

8 Chez les dauphins, les deux hémisphères du cerveau dor-

ment séparément. Ce qui est néces-saire parce que les dauphins, contrairement aux poissons, doi-vent régulièrement remonter à la surface pour pouvoir respirer. Pen-dant leur sommeil, ils ne ferment donc jamais qu’un seul œil.

9 Une étude de l’Université du Minnesota révèle que les

étudiants qui commencent systé-matiquement leurs cours à 8h40 obtiennent de meilleurs résultats que ceux qui doivent commencer à 7h15.

10 Au cours de notre sommeil, nous nous retournons en

moyenne toutes les dix à quinze minutes. Ce qui représente environ quarante fois par nuit.

11 Un des plus graves cas de somnambulisme s’est pré-

senté en Australie. Une femme quittait le domicile conjugal pen-dant la nuit et pratiquait des actes sexuels avec des inconnus. Peter Buchanan, un médecin spécialiste du sommeil de Sydney, a pu traiter la patiente et lui éviter ces périples nocturnes, au grand soulagement du couple.

12 Dans l’Egypte ancienne, on dormait sur des oreillers en

pierre. Ils étaient décorés de repré-sentations qui protégeaient les dor-meurs des dieux malveillants.

13 A St. Petersburg, en Floride, un jeune homme vit en ne

dormant qu’une à deux heures par nuit. Il souffre du syndrome d’Ar-nold-Chiari, qui se caractérise par un déplacement du cerveau à l’ar-rière du crâne. Apparemment, il existe un lien entre l’insomnie et cette malformation cérébrale.

14 La célèbre dame de fer, Mar-garet Tatcher, affirmait

qu’elle n’avait besoin que de quatre heures de sommeil par nuit.

15 Une enquête menée auprès d’étudiants d’écoles supé-

rieures aux Etats-Unis révèle que près d’un étudiant sur quatre s’en-dort une fois par semaine pendant les cours.

16 En Inde, un couple de mu-sulmans a été contraint de

divorcer parce que l’homme avait prononcé trois fois le mot ‘talaq’ au cours de son sommeil. ‘Talaq’ peut être traduit par ‘Je veux me séparer de toi’. Une loi musulmane contro-versée stipule qu’il suffit qu’un homme prononce ce mot trois fois pour être effectivement considéré comme divorcé. Le couple était ma-

rié depuis onze ans et les deux époux se disaient encore très amoureux.

17 Les chats sont les maîtres absolus du monde du som-

meil. Ils dorment pendant 40 à 60% de leur vie.

18 Le terme ‘matelas’ provient du mot arabe ‘matrah’ qui

signifie ‘endroit où quelque chose repose’.

19 La combinaison de la circu-lation sanguine et de la tes-

tostérone a pour conséquence que la plupart des hommes ont une érection toutes les heures ou heures et demie au cours de leur sommeil.

20 L’armée britannique et l’ar-mée américaine ont adopté

des lunettes spéciales qui peuvent donner l’impression d’être face à la lumière du jour en pleine nuit, ce qui permet aux soldats de rester éveillés pendant une période de 36 heures. Les pilotes américains qui devaient bombarder le Kosovo ont été tenus éveillés artificiellement par ce procédé.

21 Certaines personnes peuvent se réveiller exactement à

l’heure qu’elles désirent, et ce en raison de l’hormone du stress adre-nocorticotropine qu’elles déclen-chent involontairement.

22 Après cinq nuits d’un som-meil perturbé, trois verres de

bière ont le même effet sur le corps que six verres après cinq nuits d’un bon sommeil.

23 Le plus grand lit du monde se trouve en Suisse et me-

sure 11,5 mètres sur 7,5. Il pèse 3,5 tonnes et contient 1.150 vis. Ce lit géant a été fabriqué en 2004 pour 82 scouts qui y ont passé la nuit tous ensemble.

24 En Flandre, on déplore en moyenne la mort d’un en-

fant par mois au cours de son som-meil en milieu d’accueil. (chiffres 2006-2007)

25 Une étude américaine menée auprès de 900 jeunes ma-

mans révèle que les kilos pris lors de la grossesse disparaissent le plus rapidement en dormant beaucoup. Ce qui, hélas, n’est pas évident au contact d’un nouveau-né.

26 En raison de leur tradition-nelle sieste de l’après-midi,

les Espagnols dorment en moyenne 40 minutes de moins par nuit que les autres européens.

27 Les hommes dorment en moyenne trois heures de

moins par nuit que les autres homi-nidés tels que les chimpanzés, qui dorment dix heures par nuit.

28 En 2006, un Vietnamien de 64 ans, Thai Ngoc, confiait à

un journal local qu’il n’avait plus dormi depuis 33 ans, soit l’équiva-lent de 11.700 nuits. Il aurait reçu ce ‘don’ suite à une forte poussée de fièvre en 1973. L’homme se di-sait toutefois encore assez fort pour porter 100 kilos de viande de porc sur quatre kilomètres.

29 Ceux qui se retrouvent dans une situation critique peu-

vent parvenir à tenir une moitié de leur cerveau éveillée alors que l’autre moitié se repose.

30 Le jour où l’on passe de l’heure d’été à l’heure d’hiver

– et donc où l’on peut dormir une heure de plus –, on a relevé au Ca-nada une nette diminution du nombre d’accidents de la circula-tion.

Nous passons un tiers de notre vie dans notre lit, il est donc essentiel de bien choisir sa literie!Un sommeil de bonne qualité passe aussi par un bon lit. Voilà le message d’intérêt général que souhaite diffuser le Conseil du Sommeil via ses campagnes d’information. Mais quel est exactement le rôle de ce conseil? nous avons posé la question à Johan Oyen, Président du Conseil du Sommeil.

TEXTE: PHILIPPE LEPInOIS

« Le Conseil du Sommeil a été créé en 1996, à l’initiative des fabri-cants et négociants du secteur de la literie », nous confie Johan Oyen. « Il compte aujourd’hui 150 membres actifs, répartis dans toute la Belgique. Notre objectif est avant tout d’informer le grand public et de lui ouvrir les yeux sur l’impor-tance d’avoir un bon sommeil… et de choisir un bon matelas. »Cela veut-il dire que le Conseil du Sommeil recommande un certain type de literie? « Pas du tout, nous voulons simplement insister sur le fait qu’un bon matelas améliore la qualité du sommeil. Mais nous ne préconisons pas un modèle ou une marque en particulier. Il n’y a d’ailleurs pas de solution miracle en la matière. Le choix de la literie dépend d’énormément de facteurs, parfois très personnels : nous invi-tons donc les consommateurs à se rendre chez un détaillant membre du Conseil du Sommeil, il s’agit toujours d’un véritable spécialiste qui est en mesure d’offrir un conseil et un service de professionnel. Un

principe général est toujours d’ap-plication : il faut choisir la combi-naison d’un matelas et d’un som-mier qui vous apporte le soutien qui vous convient », affirme Johan Oyen.Quels sont les moyens d’infor-mation utilisés? « Le Conseil du Sommeil mène deux campagnes de sensibilisation par an, via des spots radio et de la présence dans la presse ainsi que sur internet, en partenariat avec les Pages d’Or », précise Johan Oyen. « Nous voulons faire passer un message : il faut changer de matelas après dix ans. Certains scientifiques préconisent même sept ans. Imaginez un peu : nous changeons de position une quarantaine de fois par nuit. En dix ans, notre literie est donc mise à contribution quelques 150 000 fois! Il vaut donc mieux penser à changer son matelas à temps… pour se réveiller chaque jour en pleine forme et avec un dos en bonne santé. »

Plus d’infos sur le Conseil du Som-meil? Rendez-vous sur leur site in-ternet: www.conseildusommeil.be

30 choses que vous avez toujours voulu savoir sur le sommeil

TEXTE: LInDA LABARqUE

Bart Haex fait partie de ces gens qui ramènent du tra-vail à la maison. « Je teste

simplement les matelas et les som-miers à lattes la nuit, chez moi. C’est sans doute la meilleure ma-nière d’apprendre à connaître leurs

avantages et leurs inconvénients. »Première constatation : le mate-las idéal n’existe pas. Un matelas qui sera parfait pour une personne sera trop dur ou trop mou pour une autre. « Tout dépend du poids du corps, de sa structure et d’autres facteurs. Une sudation importante, par exemple. Ce n’est que lorsque vous connaissez ces différents pa-ramètres que vous pouvez chercher le bon matelas », souligne Bart Haex.

Colonne vertébraleOn peut répartir les matelas en deux familles : les matelas à res-sorts en métal et les matelas en mousse, qu’il s’agisse de latex ou de polyester. Et les deux présentent des points négatifs et positifs. « Les frileux vont apprécier les matelas

en latex parce qu’ils vont s’y enfon-cer davantage et s’y emmitoufler, en quelque sorte. Voilà pourquoi les femmes les préfèrent. La perméabi-lité à l’eau est aussi importante. Ceux qui transpirent beaucoup auront intérêt à se tourner vers un matelas à ressorts ou en mousse de polyester. »L’essentiel est que le matelas sou-tienne efficacement le corps. Et

surtout que la colonne vertébrale puisse conserver sa forme naturelle pendant le sommeil. « Entre nos vertèbres se trouvent des disques, de petits amortisseurs qui sont sou-mis à de fortes pressions au cours de la journée », explique Bart Haex. « La nuit, ils doivent pouvoir se ré-parer et cela n’est possible que si la colonne est bien soutenue. En évi-tant au maximum, par exemple, les positions asymétriques. De nom-breux problèmes de dos surviennent la journée, mais s’aggravent parce que le dos ne parvient pas à se re-poser la nuit. »

SouplesseUn bon soutien n’implique par for-cément un matelas dur. « Plus on bouge, plus le matelas peut être dur, pour ne pas avoir à fournir des efforts trop importants. Ceux qui bougent moins devront choisir un matelas moelleux. La souplesse aussi est importante. Un matelas doit pouvoir suivre les contours de votre corps. Un homme avec de larges épaules, mais une taille fine,

devra avoir un matelas très souple qui permettra aux épaules de s’en-foncer davantage que le bassin. Les matelas en latex, en mousse de polyester et les matelas à ressorts ensachés – c’est-à-dire avec des ressorts individuels – peuvent offrir la souplesse nécessaire, à condition d’être bien conçus. »En ce qui concerne les bizarreries comme les matelas à eau et les fu-

tons – les matelas japonais –, Bart Haex est assez bref : ils ne sont pas à conseiller. « Avec un mate-las à eau, le corps s’enfonce et la colonne se courbe. Mais il existe aujourd’hui des matelas à eau avec des couches de mousse et des cloi-sons qui assurent un meilleur sou-tien. L’avantage du matelas à eau c’est que l’on peut chauffer l’eau. Les patients qui souffrent de rhu-matismes s’y sentent bien. Je ne conseillerais pas les futons aux Oc-cidentaux. Les Asiatiques dorment constamment sur le dos et le futon ne leur pose pas de problème. Nous dormons surtout sur le côté. Et un futon est donc trop dur pour nous », affirme-t-il.

Assisté par ordinateur« Les gens achètent de grands ma-telas, surtout pour des raisons éco-nomiques », nous dit Bart Haex. « Mais pour des raisons médicales, les couples devraient dormir sur deux matelas séparés. Les hommes et les femmes présentent rarement la même structure corporelle. Il est

donc logique qu’ils dorment sur des matelas différents. »Bart Haex prédit que nous pour-rons dormir sur des matelas as-sistés par ordinateur dans le fu-tur. Une première étape est déjà franchie : dans certains magasins, vous pouvez déjà introduire dans un ordinateur votre poids, votre taille, votre structure corporelle et d’autres paramètres personnels afin

que l’on vous construise un mate-las personnalisé. « Des matelas plus chers proposent plusieurs zones de confort. Vous pouvez par exemple profiter d’un soutien plus ferme à la taille, mais moins ferme à hauteur des épaules. Mais la vraie révolu-tion viendra de matelas qui peuvent s’adapter à votre corps pendant votre sommeil. Si vous commen-cez à transpirer, par exemple, vous pourriez profiter d’une ventilation supplémentaire. Les premiers pro-totypes existent déjà, mais il faudra attendre au moins cinq ans avant qu’ils n’arrivent sur le marché. »Mais d’après Bart Haex, une chose ne change pas : quel que soit le prix ou la technologie du matelas, il faut le remplacer au bout de dix ans. « En raison de la modification de ses propriétés mécaniques, mais surtout à cause de l’hygiène. Au bout d’une dizaine d’années, notre transpiration a modifié la résis-tance et l’élasticité du matériau, et de nombreux micro-organismes ont fait leur apparition. Il faut en changer. »

La plupart des gens dorment sur des matelas trop durs« La plupart des couples ne devraient pas dormir sur le même matelas. » Voilà une des constatations les plus surprenantes du chercheur Bart Haex, qui examine des matelas depuis près de quinze ans au sein du département de biomécanique de l’Université de Louvain (KUL). « L’avenir verra sans doute apparaître des lits qui se réglent de manière active, avec des matelas qui s’adaptent au corps du dormeur pendant son sommeil. »

a quoi faut-il faire attention lors de l’achatd’un matelas?

achetez un matelas qui vous convient : tenez compte du poids de votre corps, de sa structure et de votre ‘microclimat’ (aimez-vous avoir chaud? transpi-rez-vous beaucoup?).

ne vous laissez pas influencer par le lit sur lequel vous dormez actuellement. ce n’est pas parce qu’un lit dans le magasin vous laisse une impression différente qu’il est forcément mois bon. la plupart des gens dor-ment sur un matelas trop dur et se sentent désorien-tés sur un matelas plus mou. on devrait idéalement essayer son matelas pendant une semaine ou deux. certaines marques haut de gamme le permettent par-fois.

il faut considérer la combinaison sommier-matelas-oreiller comme un tout. ceux qui choisissent un mate-las dur n’ont pas intérêt à choisir un sommier souple. et ceux qui choisissent un bon matelas, mais qui ont un oreiller mal adapté, se plaindront de maux de nuque. les hommes doivent d’ailleurs choisir un oreiller plus épais que les femmes, parce que leurs épaules sont plus larges.

Bart Haex, collaborateur scienti-

fique, Department of Mechanical

Engineering (KUL), collaborateur au

cabinet du Ministre de l’Economie,

des Entreprises, de la Recherche,

de l’Innovation et du Commerce

extérieur de la Région Flamande

Patricia Ceysens.

“ Quel que soit le prix ou la technologie d’un matelas, il

est important de le remplacer après dix ans. En raison de la

modification de ses propriétés mécaniques, mais surtout à cause de l’hygiène. „

Charles Humphries / iStockphoto

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