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www.interactivconsulting.com C4D Magazine • N°005 • Février 2019 1

Magazine trimestriel sur la Communication pour le développement (C4D) • Version webzine : www.interactivconsulting.com •Directeur de publication : Alphonse ATEBA NOA

Février

2019

N° 005

Pour un changement social durablepar la communication

UNE PUBLICATION DE

B.P.: 16257 Yaoundé Tél : (237) 242 676 285 Web : www.interactivconsulting.com

Email : [email protected] [email protected]

Agence spécialisée en communication pour le développement

GRATUIT

15 février 2018 - 21 février 2019Votre magazine de promotion et de vulgarisation de vos bonnes pratiques en matière de communication pour le développement fête ses 1 an.

Revue des 4 premières éditions et portraits des hommes et femmes qui font C4D magazine au quotidien.

C4D Magazine • N°005 • Février 2019 www.interactivconsulting.com

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Annonce


Editorial

C

Gabin Nguidjol

HAPPY

ONE YEAR !

omme un parfum de bonne odeur, la venue de ce N°5, numéro anniversaire de C4D-MAG, a créé une belle ferveur au sein de la

rédaction. C’était un challenge. C’est chose faite. La satisfaction est d’au-tant plus grande que C4DMAG est porté par une équipe peu formée aux techniques rédactionnelles journalis-tiques, mais qui jusqu’ici a tenu le pari de la régularité et de la qualité. Qui forme en effet le dream team de C4D Magazine ? le FOCUS de ce numéro dévoile la planche à fabrique, côté cour et côté jardin. Ce qui est sûr, nous en voulions un qui nous ressemble. Un outil de promo-tion, de valorisation et de vulgari-sation de la communication pour le développement à travers le Came-roun. Nous voulions que les acteurs de la C4D s’approprient le magazine pour leurs interventions en matière de communication, qu’ils partagent leur vision de ce métier et de cette disci-pline, leurs bonnes pratiques et leurs leçons apprises. Ce chantier reste grand. Grande est aussi notre attente vis-à-vis de ceux des acteurs désireux de voir perdurer ce projet et pour cause, toutes les charges liées à la ré-daction, l’impression et la distribution de C4DMAG sont jusqu’ici suppor-tées par la seule agence : Inter’Activ Consulting. Elle l’assume volontiers, mais le soutien de bonnes volontés serait bénéfique pour pérenniser les acquis de ce beau projet. Les appuis de la SNV et la CRTV sous la forme

de publi-rédactionnels, y ont contri-bué au cours de la première année qui s’achève. Nous leur disons merci.

Nous disions déjà dans le N°001 que le magazine veut « contribuer à asseoir la pérennité des projets en faveur du bien-être des populations et susciter plus d’engagement des politiques et décideurs en faveur de la C4D ». C’est toujours vrai aujourd’hui et ce plaidoyer pour la C4D reste d’ac-tualité. Une fois n’est pas coutume, le DECRIPTAGE de cette édition est consacré à une activité de communi-cation interpersonnelle : « La conduite sous l’emprise de l’alcool » finement adressée aux personnels des Brasse-ries du Cameroun. De la RSE (Res-ponsabilité sociétale des entreprises) comme on aimerait en voir dans toutes les entreprises. Pour les autres rubriques, ce numéro ne déroge pas à la logique des précédents, l’actualité y est dense. LES ECHOS DU WEB font un échos retentissant à la C4D telle qu’elle se vit sur la toile.

Le 5ème numéro de C4D Magazine que vous tenez entre les mains paraît le jour de la 2ème édition du Salon profes-sionnel sur la communication pour le développement, C4D.COM. L’occasion créant le larron, nous en profitons pour vous inviter à vous joindre à nous pour célébrer les UN AN de votre ma-gazine spécialisé. Alors, tous debout, chantons en cœur : Happy one year à C4DMAG.

Bonne lecture et bonne d’année 2019.


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Sommaire

Directeur de publicationAlphonse ATEBA NOAConseil éditorialMartial ONGONORedacteur en chefGabin NGUIDJOLSecrétaire de rédactionLouis Blaise ONGOLOEquipe de rédactionAlphonse ATEBA NOA, Martial ONGONO, Gabin NGUIDJOL , Thierry NSIMI NOMO, Louis Blaise ONGOLO, Armand KOUAYEP, Marielle DIYANI, Steve NGAN

Trimestriel d’information sur la Communication pour le développement (C4D)

N° 005 - février 2019

EDITO

ACTU C4D

FOCUS

DECRYPTAGE

ECHOS DU WEB

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Maquette et mise en pagesDouglas NYOUBIIllustrations Alexandre NGOYONGRelations publiquesSerge NZIE, Adeline GUIAKAM

C4D Magazine

Version webzine : www.interctivconsulting.com

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Tél. : (+237) 242 67 62 85 E.mail : [email protected] - [email protected]


’ai le plaisir de vous annoncer la prise de fonction au bureau UNICEF de Yaoundé de Albert Legrand FOSSO,

en qualité d’Administrateur C4D (Community engagement) NOB, au sein de la section C4D », telle est la teneur de l’annonce faite par Khady NIMAGA-OUATTARA, le Chef de la section C4D, du bureau de l’UNICEF Cameroun. Il portait ainsi l’information à la connais-sance de ses Collègues membres de la Task force C4D, et des divers partenaires de l’UNICEF.

De nationalité Camerounaise, Albert est titulaire d’un PhD en Science Social, Anthropologie de la santé, d’un Master 2 en Déve-loppement et management des projets en Afrique obtenus à l’Uni-versité Catholique d’Afrique Cen-trale et d’un Master en éthique et dynamique d’entrepreneuriat obtenu avec le Consortium des universités de l’aire euro-méditer-ranéenne et des pays du Sud de Paris (France). Le nouveau promu cumule neuf ans d’expérience dans les do-maines de la santé, du dévelop-pement communautaire, de la

communication sociale ainsi que de la recherche qualitative et quantitative en sciences sociales et communication pour le déve-loppement dans plusieurs pays (Sénégal, Niger et Cameroun). Dans le volet recherche, il a à son actif plusieurs publications dont une bonne partie dans des revues scientifiques.

Avant de rejoindre l’UNICEF, Albert Legrand FOSSO a travaillé pour le compte de plusieurs universités

nationales et internationales, des ONGs et Organisations Internatio-nales dont l’UNICEF pour laquelle il a réalisé plusieurs études an-thropologiques. Il a été réservé au nouveau promu un accueil des plus chaleureux et la promesse d’un soutien pour la réussite de ses missions lui a été faite.

Ci-contre son email professionnel : [email protected]

LBO

TrajectoireUN ADMINISTRATEUR C4D AU BUREAU UNICEF DE YAOUNDÉ

Albert Legrand FOSSO, de nationalité camerounaise, a été porté à cette fonction bien connue sous l’appellation de Community engagement au sein de la section C4D.

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Actu C4D


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Actu C4D

’atelier de Yaoundé organisé le 29 novembre 2018, résulte de la 2ème réunion mondiale sur le mariage des enfants qui s’est tenue en Malaisie du 25 au 27 juin 2018, et à laquelle

ont pris part le réseau des organisations de la société civile réunis au sein de la coalition nationale contre le mariage des enfants au Cameroun.

Ces acteurs de la société civile comptent dispenser durant l’année 2019 au Came-roun, des enseignements ramenés de la réunion de Malaisie. Lesquels enseigne-ments tiennent entre autres sur : « les bonnes pratiques pour susciter la par-ticipation des jeunes à la lutte contre le mariage des enfants », « la collaboration avec les parlementaires pour la lutte contre le mariage des enfants », « le plai-doyer à l’ère du numérique », « l’implica-tion des hommes et des garçons dans la lutte contre le mariage des enfants ». En somme, c’est un plaidoyer pour changer les normes sociales en vue d’atteindre l’objectif « zéro mariage au Cameroun pour les filles avant 18 ans » que se fixe ladite coalition. Un objectif qui reste également l’enjeu majeur de l’atelier dont les travaux ont réuni une cinquantaine de participants issus des

PlaidoyerZÉRO MARIAGE POUR LES FILLES DE MOINS DE 18 ANS

C’est l’objectif visé par une coalition d’organisations de la société civile qui ont organisé un atelier de sensibilisa-tion à cet effet le 29 novembre 2018 à Yaoundé.

Ldix Régions du Cameroun. Pour Jus-tine KWACHU KUMCHE, directrice de la Women in Alternative Action (WAA), et Coordonnatrice nationale de la coa-lition, « il faut coordonner les actions des différents groupes qui travaillent sur la question du mariage précoce au Cameroun ». Le mariage précoce étant l’un des freins à l’épanouissement de la jeune fille, à son développement et à son évolution sociale, alors qu’elle est un maillon important pour le dévelop-pement économique du pays. Tous les membres de ladite coalition insistent ainsi sur la participation de la jeune fille à la définition des programmes, la jeune fille étant elle-même la béné-ficiaire finale des actions envisagées. La communauté est également ciblée par ce programme, car, c’est au sein de celle-ci que se déroule la sensibili-sation. La coalition nationale contre le mariage de la petite fille comprend également en son sein : l’Association de lutte contre les violences faites aux femmes (ALVF), la Camerooon Indigent Women Forum (CIWF), l’Association pour la promotion du développement local (APDEL), la Mother of Hope (MH).

LBO

MobilisationLe 4ème forum régional pour l’hy-giène et la sécurité se prépare Il s’agit de la 4ème édition du Forum Régional des Comités de Sécurité et Santé au travail (FORELI’ CSST). Elle se tiendra les 20 et 21 mars 2019 au siège du Groupement inter-patronal du Cameroun (GICAM) Douala, dans la capitale économique du Cameroun. Les travaux de cette édition seront axés sur « la contribution des comités de sécurité et santé au travail (CSST/CHS) dans l’amélioration des condi-tions de travail et l’amélioration de la qualité de vie au travail des pays en voie d’émergence ». La notion de qualité de vie au travail a du mal à pénétrer les entreprises afri-caines car les hommes y luttent tout d’abord pour leur survie. Les grands travaux entrepris dans les mines, les forêts, la construction et l’agriculture vont entraîner l’exposition à de plus grands risques. Néanmoins, la préven-tion des risques psycho-sociaux de-vient progressivement un sujet majeur de santé au travail, dans les entre-prises. Depuis quelques années, l’on assiste à une hausse constante de la fréquence et de l’intensité des facteurs de stress provoquée par certaines méthodes de management qui nuisent à la fois à la santé des travailleurs et à l’efficacité de l’entreprise. Depuis quelques années grâces aux actions combinées du Ministère du Travail et de la Securité Sociale (MINTSS), de la CNPS du GICAM de la Société Camerou-naise de Sécurité et Sante au Travail (SCSST) et de certains syndicats, on assiste à la création et à l’installation d’un nombre sans cesse croissant des CHS/CSST au sein des entreprises.

Le 3e forum régional pour l’hygiène et la sécurité au travail s’est tenu les 04 et 05 décembre 2015, toujours au Gicam à Douala, et a connu la participation de 176 acteurs de la sécurité et santé au travail, issus de 26 entreprises.

Fabrice TCHEPGA DOMFANG


Actu C4D

l était temps de parler des menstrues. Il était temps de ne plus laisser peser le silence sur ce phénomène naturel. Il

était temps de se réunir tous en-semble pour parler de la Gestion de l’Hygiène Menstruelle au Ca-meroun. C’est cet esprit qui a ani-mé la première édition du forum national d’échanges sur la Gestion de l’Hygiène Menstruelle. 37% des jeunes filles scolaires sont négativement affectées par leurs menstrues. Moins de 1/3 des écoles dans le monde disposent de toilettes, ce qui entraine l’ab-sence des filles pendant 20% du temps scolaire lors de leurs règles. Ces raisons et tant d’autres en-core justifient qu’on s’attarde sur ce phénomène de menstrues et qu’on réunisse le plus grand nombre de personnes pour discu-ter de la question. Le forum sur la GHM, activité phare de la deu-xième phase du projet d’appui à la gestion de l’hygiène menstruelle chez la jeune fille en milieu sco-laire au Cameroun, a donc eu lieu. L’objectif de cet événement était de pérenniser les acquis de la pre-mière phase et d’accentuer le plai-doyer en s’adressant directement aux autorités influentes et en atti-rant les regards de la communau-

Mobilisation socialeLES JEUNES FILLES À L’ÉCOLE DE L’HYGIÈNE MENSTRUELLE

La première édition du forum national d’échanges sur la Gestion de l’Hygiène Menstruelle (GHM), s’est tenue le 30 janvier 2019 au Lycée technique industriel commercial bilingue de Yaoundé sous le haut pa-tronage du Ministre des Enseignements Secondaires.

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té nationale et internationale.

Tous les acteurs prenant part au Forum ont tenu à délivrer des messages forts, chacun y allant de sa méthode personnelle. Les élèves, directement ciblés par le projet ont utilisé cette tribune pour exprimer leur ressenti par rapport au projet mené par Ho-rizons Femmes dans leurs éta-blissements. Un premier groupe d’élèves a ainsi présenté aux yeux du grand public présent un sketch sur la situation des jeunes filles au sein de leur établissement avant et après l’arrivée des projets. Deux autres vaillants élèves ont opté pour les poèmes afin de donner leurs points de vue sur un phéno-mène qui touche les jeunes de leur âge. De ces prestations, on retient que le projet a permis d’éveiller les consciences et a suscité un chan-gement de comportement à la

fois chez les jeunes élèves, mais éga-lement chez leurs encadreurs et chez leurs parents.

Cette initiative, qui se veut être la première d’une longue série, est la concrétisation des ambitions de Hori-zons Femmes. Celle-ci consiste à faire de l’insertion de la GHM dans les curri-cula de formation de l’enseignement secondaire une réalité.

Armand Kouayep


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Actu C4D

C’est un film documentaire qui est proposé aux jeunes dans divers quartiers, au sein des associations, et dans les réseaux sociaux. Son titre est plus qu’évo-

cateur. « No more death ». Le film met en exergue les dangers des migrations clandestines. Des scènes de naufrages des pirogues en mer, des scènes de sau-vetage de quelques rescapés des nau-frages, des scènes de retrait des corps noyés sous des eaux, des scènes de jeunes en détresse dans les déserts, des scènes de corps des jeunes retrouvés à travers le désert. Des clichés somme toute choquants, mais qui restituent aux jeunes la triste réalité des voyages incertains, les risques d’une aventure clandestine, les risque d’un voyage qui peut à chaque instant basculer au pire, l’auto-exposition des jeunes à la mort. Les activités de sensibilisation sont me-nées sur le terrain par des médiateurs communautaires. Ces derniers par-courent les quartiers et les villages afin

d’amener la population et les jeunes à prendre conscience des méfaits des mi-grations clandestines. Les prochaines phases de « Lost dream » vont s’étendre dans les autres Régions. « La campagne ne vise pas à dire aux jeunes de ne plus aller en Europe, mais plutôt à les ame-ner à emprunter des voies légales pour le faire », a rappelé Sylvie Nantcha, pré-sidente de l’association « The African Network of Germany » (TANG), pendant la cérémonie de lancement de la phase 3 au centre de jeunesse de Madagascar à Yaoundé. Ces voies légales leur sont donc également présentées à l’occa-sion.

90% de clandestins traumatisésInitiée par l’association « The African Network of Germany », la campagne « lost dream » a été lancée depuis 2018 et est rendue à sa troisième phase. Il s’agit du prolongement d’une première cam-pagne menée en avril 2017, sous le nom de baptême « No more death in de sea ».

Pour l’heure, le gouvernement du Ca-

SensibilisationLES JEUNES DISENT OUI À « NO MORE DEATH »

Cette compagne de sensibilisation des jeunes contre l’immigration clandestine et ses méfaits, a été menée par l’association « The African Network of Germany » (TANG) dans les Régions du Centre, Ouest, Littoral.

meroun a mis en place des pro-grammes et des projets pour lutter contre ce phénomène des migra-tions clandestines. Ces programmes sont pilotés par le ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique, associé aux programmes d’aide au retour et à l’insertion des jeunes de la diaspora. Le processus vise à mettre en place une plateforme de collaboration entre les jeunes pour lutter contre les migrations clandes-tines.

« 500 africains, animés par le rêve d’un paradis européen, meurent dans le désert et les océans chaque semaine». Selon la présidente de l’association TANG, « de nombreux Camerounais de 16 à 35 ans tentent cette expérience. Mais, sur les 100 clandestins qui atteignent finale-ment le sol européen, 90% sont trau-matisés.»

Christiane NGANGOUE (stagiaire)


Actu C4D

a session de dialogue inter-communautaire organisée les 20 et 21 novembre 2018 à l’attention des jeunes Baka de la Région de l’Est Came-roun, a consisté en des ex-

posés en plénière sur les thématiques de développement communautaire. Il s’agit de quatre exposés au total. Un premier sur la question de la vul-garisation des droits de l’enfant, avec un accent particulier sur le droit à la participation et à la prise de décision. Un second sur la question du renforce-ment de la participation, l’expression et les échanges entre les adolescents, les jeunes Baka, sur les thèmes priori-taires touchant aux droits de l’enfant (Immunisation, enregistrement de naissance, et la lutte contre la mal-nutrition chronique…). Un troisième sur la promotion des dialogues inter-communautaire et intergénérationnel (dialogues entre les ayant droits et les obligataires, sur la base du principe de programmation basée sur les droits de l’enfant, avec un accent sur la jeune fille). Enfin, le quatrième a porté sur le renforcement de l’éducation à la citoyenneté au sein des adolescents Baka. L’objectif global de cette session de dialogue était le renforcement de la participation de jeunes adolescents autochtones en général, et de la jeune fille Baka en particulier. Les travaux

Dialogue intercommunautaire LES BAKA PARLENT DE DÉVELOPPEMENT

Ils ont pris part à une session de dialogue intercommu-nautaire en septembre 2018, organisée par le Ministère des Affaires Sociales en par-tenariat avec la composante C4D de l’UNICEF.

Létaient animés par la composante C4D de l’UNICEF, et les responsables des Unités Techniques opérationnelles du ministère des Affaires Sociales (MINAS).L’équipe a par ailleurs abordé des points précis sur l’enregistrement des naissances, la vaccination et la pré-vention de la malnutrition chronique, l’éducation de la jeune fille, les droits des enfants dans la Région de l’Est. Des explications précises ont densement été apportées aux participants venus de Dimako, Abong-Mbang, Messok, Atok, Nguélébok, Bertoua, Garigom-bo, Ndélélé, Yokadouma. De l’avis de quelques participants, la méthode de travail a facilité leur participation aux échanges, de même que leur compré-hension des questions abordées. Un plan de travail a été mis en place dans la perspective de sensibiliser près de 8000 personnes dans toute la région de l’Est. Les jeunes BAKA, visiblement moti-vés, ont promis d’être des relais dans leurs différentes communautés. Toute l’importance et la nécessité de lutter contre les exclusions sociales a été partagée, en vue de la protection des catégories vulnérables. Cette session fait suite à la célébration au Cameroun le 09 août 2018, de la 24ème édition de la Journée Internationale des Popula-tions Autochtones.

Nathalie DIKOUME

Plaidoyer La COMIFAC poursuit la mobilisation de ses partenairesC’est à travers un documentaire qui sera diffusé en mars 2019, lors du prochain sommet des Chefs d’Etats de l’Afrique centrale, membres de la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC) que cette institution sous-régionale tient à rendre compte de ses activités depuis 20 ans d’existence. Il s’agit d’un documen-taire plaidoyer, décliné sur deux formats, un format de 26 minutes en DVD HD, et un autre de 6 minutes en DVD HD. Ledit documentaire est produit en deux ver-sions, une version en français et une ver-sion en anglais. Inter’Activ Consulting, producteur dé-légué de ce documentaire, après attri-bution du marché à la suite d’un Appel d’Offres, a pour cahier de charges, de faire le bilan de la mise en œuvre de la « Déclaration de Yaoundé », faite le 17 mars 1999, et qui instituait la Conférence des Ministres en Charge des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC), avec pour mission, la conservation de la biodiversité. C’est cette conférence qui deviendra en 2005, Commission des Forêts d’Afrique Central (COMIFAC), lors du 2ème Sommet des Chefs d’Etats d’Afrique Centrale. L’équipe de production est à pied d’œuvre dans la post production de ce documentaire qui sortira des studios à la fin de ce mois.


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Actu C4D

Découvrir en groupe les chutes de la LOBE, cette petite localité célèbre, située à en-viron 8 kilomètres au Sud du centre urbain

de Kribi, était une ferme volonté du personnel de Inter’Activ Consul-ting. Intermède inséré donc dans le programme de son Séminaire Entre-prise 2019, qui s’est tenu du 16 au 20 janvier 2019 dans la cité balnéaire. Et c’est l’après-midi de jeudi 17 jan-vier 2019 qui satisfait cette curiosité des chutes de la LOBE, souvent anec-dotique, souvent captivante, sou-vent effrayante. Sous la conduite du guide « Marco », robuste garçon très populaire du coin, et tenancier d’un bistrot sur une plage attenante, les chutes de la LOBE ont livré leur réali-té aux visiteurs. Craintifs au départ, les assurances de «Marco » ont vite rassurer les uns et les autres. De la solide passerelle en bois qui mène aux chutes, jusqu’aux chutes elles-

mêmes, rien de si effrayant. Surtout en ces temps favorables du mois de janvier, saison sèche oblige, où le site accueille du monde en quanti-té. Des nationaux, des expatriés.

Mamy water

Outre les vagues qui font leur show sur les berges, une ligne d’eau conti-nue, trouble et mousseuse capte l’attention du visiteur à environ 300 mètres dans l’océan. Il s’agit du point de rencontre entre l’eau de la LOBE et celle de l’océan. Ne vous y hasardez seulement pas en toute imprudence. Tout comme sur les ro-chers versants du fleuve LOBE, dont l’ensemble constitue ces chutes… Rugueux, mais surtout très glis-sants, pour ceux qui sont immergés. Prudence oblige. Mais, la balade en ces lieux est très attractive. Au loin, la plus haute chute, d’environ 15 mètres, d’après les indications du guide, ne peut être explorée. Elles sont assurément le centre de ces

Loisir DES COMMUNICANTS SUR LES CHUTES DE LA LOBELa team Inter’Activ Consulting en a fait l’heureuse découverte au soir du 17 janvier 2019, au cours d’un instant de relaxation dans le cadre de son Séminaire Entreprise 2019 organisé dans la ville de Kribi du 16 au 20 janvier 2019.

chutes. L’on envie alors les visiteurs les mieux préparés qui s’y approchent en pirogue. Pas facile de couvrir l’entièreté des ces lignes d’eau en cascade d’envi-ron 1000 mètres de large qui se jettent directement dans l’océan atlantique.

Les pieds dans l’eau, couchés sur les ro-chers, ou encore sous les arbustes, par petits groupes ou en solo, le person-nel de l’agence Inter’Activ Consulting a quelque peu vécu l’endroit. Parfois sous forme de recueillement dans cette nature où l’on ne respire à coup sûr que l’air pur. Ebloui par les charmes du lieu, tout est photo. Ici, la sécurité du visi-teur, dès lors qu’il est là, incombe à tous les guides. Présence en ces lieux de la « Mami water », cette fée maléfique qui envoute les hommes et tue les infi-dèles… « Il n’en est rien », tranche notre guide, qui précise tout de même qu’il faut éviter d’aller ici avec n’importe quelle femme. Le site représente un symbole fort de croyances ancestrales.

Pour le reste de cette découverte, c’est autour d’un verre, grignotant des cre-vettes, que l’équipe a tapé le clap de fin, se promettant d’y revenir.

LBO

Une vue de quelques cascades qui constituent les chutes de la Lobé

Les visiteurs sur la passerelle qui mène aux chutes


Actu C4D

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GAROUA LANCE SA CAMPAGNE

Par des plaques anti-corruption posées dans la ville de Garoua, la CONAC tient à vulgariser les outils de sensibilisation contre la corruption dans le chef-lieu de la région du Nord.

Lutte contre la corruption

ne caravane, une action, la pose des plaques anti-cor-ruption, dans une ville, Garoua, le chef-lieu de la Région du Nord. Le mes-sage majeur sur les plaques

rappelle la gratuité du service public, dévoile le numéro vert de la CONAC « 1517 », à travers lequel tout usager dans les services publics peut dénon-cer les magouilles et autres malversa-tions auxquelles il est soumis. Les ser-vices du gouverneur sont les premiers bâtiments à être vêtus de ces supports. Pour Jean ABATE EDI’I, Gouverneur de la Région du Nord, « la bonne charité commence par soi-même ». Il lançait ainsi la caravane de la Commission Na-tionale Anti-Corruption (Conac) dans cette localité, sous la coordination de Dieudonné Massi Gams, président de la CONAC.

Dans la foulée, les entrées des princi-pales administrations publiques de la ville se sont vues couvertes de ces plaques, notamment : le palais de jus-tice, la délégation régionale à la Sûreté nationale, la communauté urbaine, la prison centrale de Garoua, les déléga-tions régionales et les antennes dé-partementales des ministères, les en-treprises publiques et parapubliques. Globalement, un minimum de 70 bâti-

ments et édifices publiques ont reçu des plaques similaires en attendant le déploiement dans les départements. La Région du Nord est la quatrième étape de cette caravane qui couvre les administrations publiques. La salle des fêtes de la Communauté Urbaine de Ga-roua en a abrité la cérémonie de lance-ment. Le rappel des enjeux a été fait aux participants. Dieudonné MASSI GAMS a réitéré le caractère pédagogique de ces outils de lutte contre la corruption, déjà « porteurs de fruits dans les pre-mières Régions qui ont connu leurs im-positions du fait des multiples appels de dénonciation de corruption par jour depuis que le numéro vert a été rendu publique ». L’opération est venue renforcer la lutte contre la corruption et marquer for-tement l’année 2018 dédiée à la lutte contre la corruption par l’Union Afri-caine, comme l’a rappelé Dieudonné MASSI GAMS. Il va plus loin en recom-mandant aux services publics de vul-gariser les prestations payantes avec leurs coûts précis et voir plus la base légale de leur administration afin de consolider le climat de transparence souhaité. Jean ABATE EDI’I a, quant à lui, a rappelé que tous les secteurs d’activi-tés sont concernés par cette campagne.

Joseph NTAMACK (Stagiaire)

Le MINAS veut atténuer la discrimina-tion des handicapésLes handicapés au Cameroun continuent de souffrir de la difficulté d’accès à la prise en charge sanitaire, de l’exclusion au système éducatif classique, de la mar-ginalisation dans le monde de l’emploi, de l’inaccessibilité aux infrastructures. Le Ministère des Affaires Sociales reste préoccupé par ces difficultés que ren-contrent les handicapés, et l’a réaffirmé le 3 décembre 2018, lors de la célébra-tion de la 27ème journée internationale des personnes handicapées. A cet effet, Pauline Irène NGUENE, la Ministre des Af-faires Sociales, soutient que la solution tient à la vulgarisation des lois et des textes réglementaires afin que les per-sonnes souffrant d’un handicap puissent jouir des droits déjà existant, bien édifiés sur leurs droits, la MINAS reste convain-cue que, les personnes souffrant d’han-dicaps seraient à même de savoir quelle disposition prendre pour une meilleure insertion sociale et un meilleur épa-nouissement.


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Actu C4D

omme en 2018, la team INTER’ACTIV CONSULTING autour de ses cogérants asso-ciés Alphonse Ateba Noa et Martial Ongono, s’est retrouvée à Kribi, cité balnéaire pour un autre moment de réflexion stratégique et de stabilisation de ses acquis. A cette occasion,

sa position de leader dans la communication pour le déve-loppement (C4D) a été réaffirmée à l’aune des résultats obtenus au cours de l’exercice 2018.A grands traits, une évaluation de ses différents projets a confirmé la tendance engagée depuis un an avec 70% de projets exécutés en C4D. La communication événementielle et la communication institutionnelle restent des domaines d’activités straté-giques sur lesquelles l’agence va continuer à investir, pen-dant que le Digital et la Formation se fraient à pas rassu-rés leur chemin et se positionnent eux aussi, en véritables domaines d’activités, susceptibles de profits. C’est dire que INTER’ACTIV CONSULTING a eu raison de se projeter avec détermination dans l’avenir avec un plan d’action Marketing ambitieux. En effet, améliorer ses objectifs d’image et de notoriété sera son leitmotiv tout au long de cette année charnière 2019. Année charnière parce qu’elle servira de passerelle pour la première dé-cennie de l’agence qui a été créée en 2010. D’ores et déjà, l’agence a entamé sa percée sous-régionale avec de pre-miers contrats hors du Cameroun.

Steve NGAN

C

EvaluationINTER’ACTIV CONSULTING CONFIRME SON POSITIONNEMENT DANS LA C4DUn an après son repositionnement comme agence spé-cialisée en communication pour le développement (C4D), L’agence confirme son leadership dans ce domaine, au vue des résultats de son activité durant l’année 2018.


Bougiepour

Focus

évrier 2018 – Février 2019, cela fait un an, jour pour jour, que C4D magazine écrit les premières pages de sa jeune histoire que l’on souhaite longue et riche. Une publica-

tion éditée par INTER’ACTIV CONSULTING, la première et unique (pour le moment) agence spécialisée en communication pour le développement au Cameroun et qui compte à la date

d’aujourd’hui, cinq éditions à son actif, avec pour chacune, une « Une » qui en dit long quant à son intention et son objet : « projets de développement au Cameroun : les grands pas de la commu-

nication » (février 2018), « C4D.COM : Essai concluant » (juin 2018), « Claire Soppo : missions accomplies » (septembre 2018), « Dr Martina Baye : la communication est un levier essentiel pour l’atteinte de nos objectifs » (décembre 2018), « C4D magazine : One year ! » (février 2019). Avec une telle tonalité dans la titraille, C4D Magazine se posiyionne assurément comme une publication dédiée à la communication pour le développement.Comment son éditeur fait-il pour tenir le pari de la régularité dans les kiosques ? Qui sont les hommes et les femmes qui font cette publication à périodicité trimestrielle au quotidien ? Pour quel contenu, et avec quels moyens ? La Rédaction de C4D Magazine se dévoile à vous, côté cour et côté jardin.


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Focus

C4D magazineDE L’IDEE A LA REALISATIONUn magazine sur la communication pour le développement. Pour qui, pourquoi et par qui ?

n magazine sur la com-munication pour le développement, entiè-rement écrit et fabri-

qué par le personnel d’une agence conseil en communication non formé aux techniques rédac-tionnelles journalistiques, distribué gratuitement à une cible qui très souvent , comme monsieur Jourdain faisait de la prose, fait de la C4D sans nécessairement le savoir. N’était-ce pas un pari risqué ? Assurément oui, mais le personnel de INTER’ACTIV CONSULTING a décidé, non pas de prendre ce risque, mais de gagner ce pari. C’est en tout cas la résolu-tion qui a été prise à l’unanimité de ses membres lorsque ce projet a été exposé par les dirigeants de l’Agence de communication en juillet 2018 à l’ensemble de l’équipe de INTER’AC-TIV CONSULTING réunie dans la salle de réunion de leur siège sis derrière usine Bastos à Yaoundé.

La suite on la connaît. Les nom-breuses réunions et séances de tra-vail qui ont suivi ce jour ont contri-bué à enrichir et à affiner le projet. Des dirigeants de l’entreprise, aux agents d’appui, en passant par le reste du personnel en staff et les équipes en line, tout le monde y a mis du sien. Du titre de la publica-tion (C4D magazine) et son sous-titre (pour un changement social durable par la communication), à la périodi-cité (trimestrielle), en passant par son format (A4 hybride), son impres-sion (quadrichromie), son design graphique (sobre mais artistique) et son contenu riche et diversifié, tout est le fruit d’un travail acharné, constructif et participatif.Et lorsque vint le temps de distri-buer les rôles pour enfin passer de la réflexion à l’action, des hésitations firent jour. Qui pour diriger la rédac-

tion ? « Moi Gabin ? pardon, je ne suis pas journaliste » rétorqua celle qui fut désignée et qui exerce bien au-jourd’hui comme rédacteur-en-chef de C4D magazine et qui signe à ce titre la rubrique « ÉDITORIAL », en même temps qu’elle anime les rubriques « FICHE PRATIQUE » et « GRILLE C4D ». Qui pour assurer le secrétariat de rédaction ? « De quoi s’agit-il et à quoi correspond cette fonction ? » Questionnèrent les communicants, marketistes et autres administratifs assis autour de la table. Ce sera Louis Blaise Ongolo, éditeur de formation et ancien journaliste chez Nouvelle Expression, reconverti depuis 2011 à la communication des organisa-tions, trancha-t-on après quelques échanges assez argumentés. Et quid pour tenir la rubrique « ACTUALI-TÉ » ? Une fois de plus, le choix final se porta sur Louis Blaise. Le rédac-teur de cet article, lui aussi ancien

journaliste bien que reconverti dans la communication et le marketing, pris ses responsabilités à deux mains pour coor-donner la rubrique « FOCUS » dont on a convenu qu’elle traitera à chaque édition d’un thème porteur et digne d’intérêt de la C4D. Il tient aussi la rubrique « OPINION » et donne un coup de main salutaire au secrétariat de rédaction.

Ces premiers rôles distribués, le reste de l’équipe se sentit le devoir chacun, de mettre sa main à la pâte. Thierry Nommo qui a commencé sa carrière dans la régie publicitaire avant de rejoindre INTER’ACTIV CONSULTING, prit la rubrique « DÉCRYPTAGE » qu’il anime désormais avec aisance. Armand Kouayep, le planeur tragique maison, s’auto-désigna pour s’occuper des rubriques « ECHOS DU WEB » et « MOTS ET EXPRESSIONS DE LA C4D », Marielle Diyani, responsable évènementielle s’appropria la rubrique « la C4D recrute ». Douglas Nyoubi, le chef Créa de l’Agence, et son assistant et illustrateur, Alexandre Ngoyong, prirent spontanément leurs responsabilités pour le design graphique et le montage du magazine. Serge Nzie, le Chef de département de l’Administration et des Finances, lui restera dans ses missions régaliennes pour tenir les finances et pourvoir les ressources nécessaires au travail de la rédaction. Son assistant comptable, Stève Ngan prit lui, le pari

U


Focus

C’EST QUOI C4D MAGAZINE ?C4D magazine est le premier magazine gratuit spécialisé dans la communication pour le développement (C4D) au Cameroun. Le magazine s’adresse aux projets de développement, ONG/association, organisations internationales travaillant dans le développement social et économique, les administrations pu-bliques à forte charge sociale, les collectivités locales décentra-lisées, les fondations d’entreprises et autres fondations privées, les experts indépendants exerçant dans la C4D. Bref, il s’agit d’un magazine créé pour relayer exclusivement auprès des acteurs du développement en particulier et du grand public en général, l’essentiel des initiatives qui sont prises et menées au Cameroun en matière de communication pour le développement.

Dans sa forme, il s’agit d’un news magazine en version print d’une quarantaine de pages en quadrichromie distribué gratui-tement tous les trois mois à un public spécialisé ou non dans les thématiques d’intérêt général ou de développement. Une version online est également publiée sur le site web communau-taire www.interactivconsutling.com.

Dans son contenu, C4D Magazine aborde les sujets de communi-cation dont le but est de promouvoir le développement écono-mique et social des communautés camerounaises, de favoriser le changement de comportement au sein de la société dans le but d’améliorer les conditions de vie des populations. D’où son sous-titre, « pour un changement social durable par la communi-cation ». De ce fait, ses secteurs de prédilection sont, de manière non exhaustive : la santé publique et la lutte contre les épidé-mies et grandes endémies, le développement rural, la protec-tion des droits humains, l’environnement et le développement durable, la protection des groupes sociaux les plus vulnérables, bref tout ce qui touche aux grandes causes sociales et humani-taires du monde et du Cameroun en particulier.

C4D Magazine est une initiative de INTER’ACTIV CONSULTING, une agence conseil spécialisée en communication pour le déve-loppement. Depuis sa création en 2010, ce cabinet travaille avec plusieurs organismes internationaux, les grandes ONGs, les pro-jets de développement et les administrations publiques tels que le PNUD, l’UNICEF, le Centre des Nations Unies pour la Démocra-tie et les Droits de l’Homme en Afrique Centrale, l’Union euro-péenne (UE) la GIZ, la COMIFAC, l’AFD, le CIRAD, Helen Keller Inter-national (HKI), SNV, le PNDP, le PNLP, le CNLS, MNM, le Ministère de la Santé Publique (MINSANTE), le Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural (MINADER), le Ministère des Transports (MINT), le Ministère des Travaux Publiques (MINTP), le Ministère des Forêts et de la Faunes, le Ministère de l’Environnement et de la Protection de la Nature, etc. Il a élaboré à ce jour - et aidé à leur mise en œuvre - une vingtaine de stratégies de communication pour le développement. INTER’ACTIV CONSULTING a également développé des centaines d’outils et de supports de communica-tion et de marketing social au profit d’une cinquantaine d’orga-nismes travaillant dans les domaines sociaux ou dans le secteur du développement tout court. Outre C4D magazine, il est le pro-moteur d’un rendez-vous annuel, C4D.COM, le salon profession-nel sur à la communication pour le développement, et d’un site web communautaire dédié à tous les acteurs de la communica-tion : www.interactivconsulting.com.

de s’essayer – d’ailleurs avec grand succès – dans la rédaction de nombreux articles dans la rubrique « ACTU C4D » notamment. Adeline Nguiakam, l’assistante de direction de l’agence, se charge de tenir la base de données des lecteurs du magazine. C’est elle qui assure le packaging et l’adressage des colis avant la remise au facteur pour distribution du magazine aux lecteurs.

Le projet était mûr, l’équipe était en place. Le chantier du premier numéro pouvait être lancé, et le 15 février 2018, le premier numé-ro de C4D magazine sortait de l’imprimerie pour être distribué gratuitement aux 200 participants de la toute première édition du salon professionnel sur la communication pour le développement « C4D.COM », lui aus-si organisé par INTER’ACTIV CONSUTLING. L’accueil est au-delà des attentes et les 500 exemplaires imprimés se révèlent insuffi-sants pour satisfaire la demande très nom-breuse et tout aussi pressante. L’équipe est ragaillardie et le deuxième numéro prévu un trimestre plus tard tient la promesse des fleurs en juin 2018. Ensuite le 3ème en sep-tembre 2018 et le 4ème en décembre de la même année. L’idée de fêter cette première année plutôt réussie commence alors à ger-mer dans les esprits des « néo-journalistes ». Ce sera le 21 février 2019 à l’occasion de la 2ème édition de « C4D.COM », le numéro que vous avez entre les mains. Et la saga conti-nue.

Alphonse ATEBA NOA


16

Focus

eux des acteurs de la C4D qui reçoivent C4D magazine chaque tri-mestre sans bourse

délier ne se posent sans doute pas la question : de quoi se finance cette publication qui nous est distribué gratuitement, y com-pris les frais de livraison payés à une société de messagerie basée à Yaoundé ?

Pourtant, cette question vaut la peine d’être posée en ce moment précis où le magazine franchit la première année de sa parution. Déjà cinq numéros financés sur fonds propres par INTER’ACTIV CONSUL-TING dont le retour sur investis-sement ne peut être évalué qu’en terme de notoriété et d’image ! Cinq numéros sur papier couché double face, impression quadrichromie, couverture pelliculée, tirés à 1000 exemplaires chacun et distribués par une messagerie professionnelle express, ça coûte. Et il faudrait en-core y ajouter pour avoir le coût de revient sorti imprimerie, le travail de collecte et de traitement de l’in-formation qui exige de nombreux déplacements en local et hors de la ville de Yaoundé et auquel se soumet le personnel de l’agence de communication qui édite le maga-zine.

Appel lancé

Selon Serge Nzie, chef de Dépar-tement de l’Administration et des Finances de INTER’ACTIV CONSUL-TING, « certes, nous avons bénéficié sur quelques éditions d’un appui partiel à la production de deux de nos partenaires que sont SNV et CRTV sous la forme de publi-rédac-tionnel et à qui nous disons merci,

mais de manière générale, toutes les charges liées à la rédaction, l’impression et la distribution de C4D Magazine sont jusqu’à présent supportés par nous -mêmes ». Com-bien de temps cela va-t-il durer ? « Nous n’en savons rien, répond le financier, car nous avons espéré que passé les premiers numéros, la publication s’autofinancerait par des annonceurs issus de la C4D et qui y verraient alors un outil de pro-motion, de valorisation ou de vul-garisation de leurs activités sur le terrain », conclut Serge Nzie.

L’appel est donc lancé aux nom-breux lecteurs, organismes et par-ticuliers, qui reçoivent le magazine

tous les trimestres et qui ont plu-sieurs options pour contribuer à sa production et dont à sa péren-nisation : souscrire pour une in-sertion publicitaire d’une ou d’une demi-page à 500 000 et 300 000 FCFA respectivement par parution, ou alors prendre un abonnement de soutien annuel à un million de francs cfa contre une dizaine d’exemplaires supplémentaires (à ce qui est offert gratuitement) à chaque numéro. Ne serait-ce pas là un acte de communication pour le développement de C4D Magazine, notre publication à tous ?

A.A.N.

C

Le magazine édité par INTER’ACTIV CONSULTING est actuellement financé sur fonds propres de l’agence.

Financement de C4D magazineLA GRATUIT EST-IL VRAIMENT GRATUIT ?


Focus

Ils ont ditJean Ernest Massena NGALLE BIBEHE Ministre des Transports « Monsieur le Directeur, j’ai l’honneur d’accuser réception de votre correspondance par laquelle vous avez bien voulu me faire tenir le journal de votre Agence Conseil en Communication, « C4D Magazine ». Y faisant suite, je tiens à vous remer-cier pour cette marque d’attention, en même temps que je vous exprime mon appréciation pour la qualité des informations que vous mettez à la disposition du public... ».

Shwiri Eshwa ChumbowAttachée, Chargée de la communication et de la traduc-tion de la SODEPA«I particularly enjoyed the magazine C4D. The insight in using communication to foster deve-lopment made a strong impression for me. The articles most often published are so enriching and captivating, creating a sense of awareness to the life and situations around us as well as our communities. The C4D Magazine is a must read for every Cameroonian. How formidable it is for communication to be used as a tool to enhance a sustainable development of our country. I must commend, this is a job well done! ».

ABENA NDOA, née OBAMA Marie Thérèse Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille«J’ai l’honneur de vous adresser mes sincères re-merciements pour la sollicitude manifestée à mon endroit, en me faisant tenir les exemplaires du trimestriel de communication pour le développe-ment « C4D Magazine », et dont les angles abordés sont pertinents...».

Jean Stéphane BIATCHA

Secrétaire Exécutif de Synergies Africaines « J’ai bien reçu les exemplaires de « C4D Magazine » que vous m’avez fait tenir et vous en remercie sincèrement. Ce magazine qui s’inscrit dans la continuité du tout premier Salon sur la communi-cation pour le Développement (C4D) que vous avez organisé avec succès le 15 février 2018 à l’hôtel Hilton de Yaoundé, est à féliciter. Je vous adresse mes encouragements pour toutes ces initiatives visant à informer et à sensibiliser sur l’importance de la communication pour le développement dans les projets de développement… »

Denise NGATCHOUPrésidente Exécutive de Horizons Femmes« C’est avec un immense plaisir que nous rece-vons et lisons C4D Magazine. Nous profitons de l’occasion pour vous remercier du travail que vous effectuez en faveur du développement de la com-munication pour le développement (C4D) au Came-roun. Afin de contribuer à l’édition des prochains numéros de C4D Magazines, notre association s’évertuera à vous transmettre les informations relatives à nos activités en termes de C4D ».

Secrétaire Général du Ministère des Affaires Sociales« … Tout en vous encourageant pour cette ini-tiative louable qui vise à redonner à la commu-nication pour le développement ses lettres de noblesse, j’émets le vœu que votre magazine soit également un support de plaidoyer pour les per-sonnes socialement vulnérables… ».

Madeleine MANAOUDASecrétaire Générale Ministère de l’Eau et de l’Energie

« Monsieur le Directeur, en accusant réception de votre magazine, j’ai l’honneur de vous faire connaître mon appréciation pour votre initiative visant à informer l’opinion publique des acquis des projets réalisés pour le bien-être des popula-tions, par le biais de votre magazine ».

Martial MANFRED MISSIMIKIMPrésident de l’Association SECUROUTE« J’ai découvert C4D Magazine dès sa première parution, et j’ai été impressionné par la qualité de cette publication. D’abord sa conception graphique. Ensuite les contenus. Ils sont adressés à une cible précise, notamment les acteurs de développements, les communicateurs du secteur de la communication pour le développement. Avec ce magazine, on comprend concrètement que la communication peut efficacement impulser le dé-veloppement. En lisant ce journal, on a des idées pour concevoir des actions qui peuvent impacter le développement. Ce magazine vient combler un vide. Il traite des sujets qui viennent changer la qualité de vie ».

Rassemblés par LBO

ILs ont dit


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FocusQuand vous rencontrez AAN, même pour la première fois, pas besoin de le savoir diplômé de HEC-Paris pour constater que l’amélioration continue est inscrite dans son ADN. Tout ce qu’il touche, regarde devient « boulot » et dans le bon sens du terme. Travailleur Acharné, il mène tambour battant toutes les reformes qu’il a engagé pour Inter’Activ Consulting, l’agence spé-cialisée en C4D dont il est un des promoteurs et chefs de Mission. C4DMAG est d’ailleurs un de ses grands chantiers. Communicant dans l’âme, on pou-vait croire que sa casquette de manager et de DP l’éloi-gnerait de la plume. C’est mal connaître l’ex journaliste pour qui l’écriture est aussi une seconde nature. Et pour noircir le papier, tout en gérant ses dossiers… sensibles, il a connu des nuits blanches. L’exercice n’est pas aisé, mais les copies sont toutes belles. C4DMAG lui doit ses 4 premiers jets et le cinquième que vous tenez entre vos mains.

Ceux qui connaissent son niveau de sollicitation à la CRTV où il officie désormais comme Conseiller Technique N°3 en charge de la Stra-

tégie et du Développement, et Directeur du Cabinet du DG se demandent quand trouve-t-il du temps pour venir encore conseiller l’équipe de production C4D magazine ? Ceux-là

ne connaissent sans doute pas qui est vraiment Mari-tal ! Son attachement indéfectible à INTER’ACTIV

CONSULTING dont il est l’un des promoteurs et sa capacité à se dédoubler, voire à se détripler quand

il s’agit du boulot lui donnent la force de renver-ser des montagnes. Son rôle de conseiller éditorial

qu’il tient et qu’il assume si bien pour C4D Magazine est là pour le démontrer. Sans le paraître, il contribue

autant à la densification et à la diversification du contenu éditorial qu’au relifting constant de la maquette et de la construction de la ligne graphique de la publication. A la

base journaliste de formation, Martial n’a rien perdu de sa plume sobre mais lucide, et c’est tant mieux pour le rendu final

de C4D Magazine.

Publicitaire de formation et passionnée de l’événementiel com-mercial dans laquelle elle a accumulé une longue et riche expérience, la voici éprise de la communication pour le développement (C4D). La directrice de la Stratégie et de la Production chez INTER’ACTIV CONSULTING est également la rédactrice-en-chef de C4D magazine. A ce titre, elle a signé de sa plume jeune et déjà étonnamment mature, les 5 pre-miers éditoriaux de cette publication à laquelle elle a contribué à donner une identité à la fois sobre, sérieuse et artistique : « la C4D fait son mag » (février 2018), « Jamais 1 sans 2 » (juin 2018), « Dans la peau de Claire » (septembre 2018), « Au chevet de la mère et de l’enfant » (décembre 2018) et… « Happy One year » (l’édition que vous tenez entre vos mains ».

Alphonse Ateba Noa (AAN)

DP, chef d’orchestre

Martial Ongono

Le conseiller tout terrain

Gabin Nguidjol

l’editorialiste en chef


FocusÉditeur de formation, LBO a fait ses premières armes en journalisme : sa passion qu’il a vécue durant une demi-dizaine d’années au sein d’un journal privé de grande réputation à Douala. Depuis 8 ans qu’il a rejoint l’équipe de Inter’Activ Consulting, il porte avec succès ses deux casquettes de Responsable des Publications et tête de file du Pôle formations de l’Agence.

Pourquoi dès lors, avec un tel profil, chercher de midi à 14h pour trouver un secrétaire de rédaction à C4D Magazine ? sur ce sujet-là encore, LBO s’est révélé être l’homme de la situation. Agaçant pour les moins rigoureux, c’est à ce prix que le pari des cinq numéros produits jusqu’ici a été tenu. Et ce n’est pas tout ! La cheville ouvrière de chaque édition de CD4 MAG dont il peut se prévaloir de la paternité de la fabrication, anime également la rubrique « Actu C4D » pour laquelle il se met à l’affut, partout et en tout temps, de l’information C4D du Cameroun.

Issu de la toute première promotion de la filière publicité de l’ESSTIC, il est resté pep’s en tout point. Et de poser ses bagages comme Chef Projet dans une

agence C4D après des classes dans le BTL, la régie et l’affichage n’y ont changé que goutte. Il est resté malgré cette parenthèse de début de carrière, avant tout et pour tout un… créatif. Et c’est du bon qu’il sert

volontier à qui en veut tous les matins au sein de la team IAC. Le barista en herbe ne concocte pas que le café pour C4DMAG. Il

« décortique » aussi les campagnes C4D dans la rubrique « DECRYPTAGE » qu’il gère avec son calme de presque

quinqua, zen. C’est lui qui pour chaque numéro, trouve la campagne qui fera l’objet de son

analyse minutieuse. Dans les quatre premiers numéros, son cœur de publicitaire a penché pour

l’ATL avec la redevance forestière (FODER), les solutions digitales de la lutte contre le glaucome,

la sécurité routière (Ministère des Transports) et le bois légal (CIFOR). Pour ce numéro que vous tenez entre

les mains, il a choisi une activité de Communication interpersonnelle (CIP) en entreprise et comme toujours, ça

vaut le détour.

Le chef créa chez Inter’Activ consulting, c’est lui. La ligne gra-phique qui sort de son laboratoire, il en est le garant. Dou-glas est tempéré, bosseur acharné même à des pres-sions très élevées, il n’a rien des clichés attribués aux créatifs d’agence, sauf la créativité intuitive, la compréhension presque mystique de l’attente du client.

C’est lui qui donne toute sa sève à C4D Magazine. Dans la chaîne graphique de montage, chaque détail compte. Il veille au grain, il ne laisse passer aucune faute de mise en page, d’alignement, de gabarit, de pagination… Il défend mor-dicus ses choix graphiques et la direction qu’il veut de chaque édition. Ce N°5 aussi est du 100% Douglas.

Thierry Nsimi Nomo

Le decrypteur de « décriptage »

Ils font C4d Magazine au quotidien

Louis Blaise Ongolo

l’homme de l’actualité

Douglas Nyoubi

Graphiste en chef


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Alexandre Ngoyong Ndzié

Le Chanteur-illustré

Serge Nzie

Le plus RP des DAF

Sa formation en économie ne le prédisposait pas nécessaire-ment à être le Chef de Département Administration et

Finances chez INTER’ACTIV CONSULTING. En plus, Serge est précieux, et arbore un profil de com-

mercial toujours tiré à quatre épingles. Un tel profil était donc parfait pour

assurer les relations publiques de C4DMAG. A ce titre, en plus de son

rôle d’administratif, il assure l’interface entre les annonceurs (toujours attendus)

et l’agence, il coordonne la distribution du magazine. Vous ne le voyez pas nécessai-

rement, mais si vous avez votre magazine en main ce matin, c’est lui.

Infographe de formation, il est un passionné des images et sur-tout du son. Le chanteur qu’il est aussi compte à son actif plusieurs compositions musicales dont une dédiée à Inter’Activ Consulting. Pour C4D magazine, il fait montre de quelques talents dont celui d’illustra-teur. C’est à ce titre qu’il a contribué à lui apporter cette touche cartoon qu’on peut voir à la une et dans quelques pages intérieures. Ce numéro 5 aussi a aussibénéficier de la patte du mélomane.

Focus

Éditeur de formation, fils adoptif de la publicité et passionné du digital, Armand est un pur produit de Inter’Activ Consulting où il

a démarré sa jeune carrière de planeur stratégique juste au sortir de l’école. Dans le cadre de C4DMAG, il anime les deux

rubriques de « fureteur » que sont « Mots et Expressions de la C4D » et « Echos du web ». La première traque dans le

magazine à la une, les mots clés qui font le jargon de la C4D ; la seconde est la tribune des morceaux choisis de campagnes

originales C4D diffusées sur le web et dans les réseaux sociaux. Une occasion d’édifier les lecteurs sur les bonnes pratiques d’ail-

leurs en matière de C4D. Pour ce 5ème numéro, nous sommes « in » en matière de C4D Online grâce à lui.

Armand Tchapnda Kouayep

Le robot renifleurdu web

Ils font C4d Magazine au quotidien


Marielle Diyani

L’event manager des offres C4D

Steve Ngan

Un comptable philosophe dans la C4D

Adeline Guiakam

Madame base des données

Adeline est la parfaite assistante de direction pour une agence ou tout speed. Elle est la porte d’entrée de Inter’Activ Consulting. Tout le monde passe par elle, tout passe par elle. C’est elle qui assure d’ailleurs la gestion des stocks… Pour C4D MAG, difficile de la détourner de la mise à jour du fichier des lecteurs de « C4D Magazine ». Elle effectue cette activité avec une passion débordante. Il n’est pas question qu’une erreur se glisse dans l’adressage des colis au moment de son expédition. Elle assure elle-même le packaging avant la remise au facteur pour la distribution hard. La version soft est envoyée à la base de données C4D qu’elle actualise continuellement. Mais avant, c’est Adeline qui assure le secrétariat de la conférence de rédaction de chaque édition en préparation. Pour cette édition aussi, elle est au centre de la big data.

Passionné de philo, sa formation en comptabilité n’a en rien déteint sur son âme de penseur qui a trouvé en la communication pour le développement, un terrain d’expression de ses idées. C4Dmag est pour lui une expérience, comme il le dit lui-même, de se frotter à l’écriture journalistique, descriptive, narrative et explicative… Pour lui, raconter et édifier nos lecteurs sur les événements internes de Inter’Activ Consulting est exercices de style. Sous sa plume alerte, le team bulding devient promenade de groupe. Un séminaire d’entreprise, des remises en cause professionnelles. La liberté de pensée, c’est aussi ça la richesse de la rédaction.

L’université de Douala produit des talents, et Mariella en est une. Diplômée en communication et très vite passée dans

le moule Mindee ou elle débute sa carrière à Douala. C’est à Inter’Activ Consulting que cette férue de

l’Event management s’est inscrite dans la durée comme Responsable événementiel. Presque

nomophobique, elle est en ligne avec le digital et pour l’agence aujourd’hui, elle like, partage,

tweet, snapchatte et contribue à son e-reputation. Pour C4D Mag, elle anime la rubrique « Ils recrutent

dans la C4D ». Elle qui révèle aux lecteurs qu’il y a du boulot dans la C4D. Dans le N°4, elle est sortie de

sa coquille pour nous servir un article de belle facture « Comme un parfum de plaidoyer pour les archives

à Yaoundé ». Assurément, elle y prendra goût dans les prochains numéros, les lecteurs aussi.

FocusIls font C4d Magazine au quotidien


22

Décryptage

ener un projet de sen-sibilisation sur la conduite sous l’em-prise de l’alcool quand on est une en-treprise brassicole peut

sembler pour certains antinomique. Pourtant, c’est l’exercice auquel s’est livrée la Société Anonyme des Brasse-ries du Cameroun (SABC) à travers la deuxième édition de « l’Opération ZAD » : « Zéro Accident en Décembre ». La campagne se déroule depuis deux ans entre les mois de novembre et dé-cembre et s’adresse principalement aux publics internes de SABC des lo-calités de Douala, Yaoundé, Garoua, Bafoussam, Ombé et Tangui. De ma-nière spécifique, elle touche son cœur de cible que sont, les conducteurs du parc automobile de l’entreprise (vé-hicules d’exploitation, distribution, manutention…), les employés proprié-taires de véhicules. Pour la circons-tance, cette cible s’élargit aux parte-naires (sous-traitants) et aux riverains des différentes usines et magasins de la compagnie.

« Zéro Accident en Décembre » ? Oui l’objectif est ambitieux tant la pé-riode est accidentogène et forte est la sollicitation des boissons alcooli-sées de l’entreprise en l’occurrence. C’est dont fort de cette réalité que la SABC prend les devants. Elle est bien consciente de l’impact que pourraient avoir les accidents de la route sur le plan social et financier, puisque les conséquences d’un accident peuvent entrainer une incapacité temporaire ou définitive de travail, la mise en cause de la responsabilité de l’em-ployeur ou de l’employé, et dans les situations les plus graves, de drames humains, pouvant créer un trauma-tisme dans l’ensemble de l’entreprise. C’est pourquoi « l’Opération ZAD » est l’activité par excellence qui met son personnel à l’abri des désagréments d’un accident de la route.C’est aussi l’occasion pour elle d’af-firmer sa citoyenneté en se joignant aux pouvoirs publics pour réduire le nombre d’accidents sur les axes routiers camerounais. L’alcool étant considéré comme l’une des causes

principales des accidents après l’ex-cès de vitesse.La campagne ZAD s’est donc déclinée à travers le slogan plutôt familier « Si tu jong, ne conduis pas ». Des théma-tiques secondaires telles que l’excès de vitesse et le mauvais dépassement ont aussi été développées. Le tout, encadré par une accroche fédératrice intitulée : « Ensemble, Appliquons les 5 techniques de conduite dé-fensive et les règles de circulation routières ».

Avec l’appui technique de SECU-ROUTE, l’association qui œuvre dans la prévention et la sécurité routière à travers la collecte des données sur les accidents, la veille et les alertes, « L’opération ZAD » a fait l’objet d’un déploiement cross canal, impliquant à la fois, les supports media y compris le digital et le hors médias dont la communication interpersonnelle (CIP) chère à la C4D.Ainsi, pour le volet media, le top management, à travers la voix du

ZERO BIERE AU VOLANT CHEZ SABC

M


Décryptage

Directeur Général de SABC, a choisi de lancer la campagne en interne à travers une vidéo à l’attention de l’ensemble du personnel. l’affichage routier (banderole) a aussi été mis à contribution. En matière de supports BTL (hors média) classique, des affiches de proximité, flyers, chasubles… ont été produits. S’agissant spécifiquement de la CIP, des séances de « Talk box meeting », réunions de groupe, et des communications « One to One », conduites par une équipe d’agents de la sécurité routière recrutés à cet effet, ont ainsi été mises en œuvre. Le counseling consistait à expliquer aux participants, les dangers liées à l’alcool au volant ainsi que d’autres facteurs de risques. Des échanges renforcés par les informations contenues dans la documentation distribués à la fin des entretiens. La touche finale et l’attraction de l’activité était assurément la séance d’alcooltest à laquelle tous les conducteurs de l’entreprise ont été soumis.

Selon Yvette NGUEDJIO, Chef de service QHSE au sein de la compagnie, « l’Opération ZAD » a été bien accueillie par le personnel de l’entreprise, compte tenu de sa forte participation à l’ensemble des activités. Pour Etienne MOUTNGUI, Directeur de la sûreté, sécu-rité et environnement, depuis l’initiation de cette cam-pagne en 2017, la SABC n’a plus été impliquée dans aucun accident de la route. Le film documentaire retraçant les grands moments de la campagne, peut aujourd’hui témoigner du succès de cette activité ponctuelle de sensibilisation. Dans l’optique d’une pérennisation des acquis d’un tel pro-gramme, l’entreprise gagnerait à définir pour les pro-chaines éditions, un kit de rappel. Des outils de sensibi-lisation qui permettraient, pour chaque conducteur, de garder à l’esprit que boire et conduire ne peuvent pas faire chemin ensemble.

Thierry Nsimi Nomo


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Echos du web

01Depuis plusieurs années, l’association internatio-nale Worldwide Breast Cancer se bat pour chan-ger l’image du cancer du sein, en multipliant les actions en matière de sensibilisation et d’accessi-bilité. Aujourd’hui, Worldwide Breast Cancer a eu l’idée d’une campagne de sensibilisation plutôt bien trouvée : #KnowYourLemons. L’approche, c’est de détourner de simples citrons pour sym-boliser les différents symptômes qui peuvent potentiellement faire écho à un cancer du sein. Plusieurs affiches ont été diffusées et partagées à l’international, dont la plus connue montre une boîte de citrons dont chacun met en avant un symptôme de la maladie. On le sait, malheureu-sement, les réseaux sociaux censurent la nudité, même lorsqu’elle est à but de prévention. L’utili-sation de fruits permet de symboliser de manière concrète les différents signes de la maladie, tout en attirant l’attention de manière efficace. Car le plus important dans le cancer du sein, c’est bien évidemment de le détecter en amont.

U-report est un outil de mobilisation sociale qui permet aux jeunes et à tous les autres membres de la communauté de participer à l’effort de développement. U-report est aussi un moyen novateur de commu-nication entre les décideurs et les populations.Outil de communication numérique basé sur la technologie des SMS et des appels, U-report recueille les avis de diverses couches de la population sur diverses thématiques. Il aborde des questions importantes telles que le VIH/IST, les violences basées sur le genre, les mariages d’enfant/forcés, l’enregistrement des naissances et la vaccination. Il permet aux appelants d’être référés vers des structures spécialisées de prise en charge à proximité de la situation géogra-phique de ces derniers. Les avis ainsi recueillis sont automatiquement cartographiés par région, département et arrondissement. Grâce à cette décentralisation, U-Report est un outil d’aide à la prise de déci-sion mais aussi, un outil de sensibilisation, d’information, et d’engage-ment des jeunes. L’enregistrement est volontaire et gratuit tout comme la participation aux sondages. Pour s’inscrire, il suffit d’envoyer le mot « joindre » pour les francophones ou « join » pour les anglophones par SMS au 8555 depuis les opérateurs de téléphonie mobile au Cameroun : Orange, Mtn, Nexttel. Pour bénéficier de ce service, il suffit d’appeler le 8555. C’est gratuit. Les téléconseillers sont disponibles 7j/7 et de 7h à 20h.La plateforme U-report est utilisée dans 54 pays dans le monde.

Mobilisation autour du cancer

WORLDWIDE BREAST PALPE VOS SEINS

LA C4D ONLINESynthèse de Armand KOUAYEP

L’initiative U-report au Cameroun est un projet de l’Unicef, piloté par le Ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique.

U-REPORT AU SERVICE DE LA JEUNESSE CAMEROUNAISEMobilisation sociale

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Echos du web

Au Bangladesh, Radha a échappé à un mariage précoce à 14 ans. Aujourd’hui militante et «briseuse» de mariages précoces et forcés, Radha est devenue une véritable icône au sein de sa communauté. Soutenue par l’Ong Plan Internatio-nal, Radha parcoure plusieurs pays dans le monde entier pour non seulement promouvoir les droits de la jeune fille, mais aussi raconter et partager son histoire. Icône nationale, la jeune femme dans son pays est devenue porte-parole de la campagne contre les mariages forcés lancée par l’ONG Plan international.

Un ventre bien rond… sur un torse viril. L’image dérange ? Et c’est tant mieux. Pour tenter de prévenir les grossesses adolescentes, le dépar-tement de santé publique de la ville de Chicago, aux Etats-Unis, n’a pas hésité à lancer une campagne dérangeante.Des affiches, placardées en 4x4 sur les murs de la ville, montrent des jeunes hommes torses nus… « enceintes » ! En tout, trois adolescents différents, mais un seul slogan : « unexpected ? », c’est à dire « inattendu » ! L’objectif de cette campagne est d’inciter les adolescents et les jeunes à utiliser un contraceptif lors des rapports sexuels. Et plus particulièrement les garçons qui ne se sentent pas concernés...Aux Etats-Unis, en effet, les grossesses adolescentes font de véritables ravages. Leur nombre ne cesse de progresser. Et la ville de Chicago détient le record national avec une hausse de plus de 30%. « Evitez les grossesses non désirées et les infections sexuellement transmissibles. Utilisez un préservatif. Ou attendez ». Le message de cette campagne est on ne peut plus clair. Elle est largement relayée sur internet à travers les pages Face-book, YouTube et le site www.beyouhealthy.org.

Sauvée d’un mariage forcé à 14 ans, Radha Rani devenue militante et «briseuse» de mariages précoces se bat aujourd’hui pour sauver les filles.

LES GROSSESSES PRÉCOCES DÉCIMENT 194 FILLES CHAQUE JOUR

Changements de comportement

Testimonial

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« UNEXPECTED » À CHICAGOLe département de la santé publique de la ville de Chicago aux Etats-Unis signe une campagne choc en direction des ados et jeunes sur les grossesses précoces.

Rappelons que 15 millions de filles dans le monde sont mariées chaque année à l’âge de18 ans, soit une toutes les deux secondes. Au Niger, en Centrafrique, en Guinée, au Tchad et au Bangladesh, les cinq pays où le mariage précoce est le plus répandu, 60% des femmes sont mariées avant leur majorité. Radha est mise à contribution pour la sensibilisation des parents aujourd’hui militante dans une association locale qui défend les droits des femmes et des enfants.


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Mots et expressions de la C4D

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CARTOGRAPHIE ORGANISATIONNELLE

C’est le répertoire des organisations et institu-tions existantes travaillant dans la zone cible, en vue d’identifier des partenaires potentiels et d’ex-plorer les synergies et les possibilités de collabo-ration dans la mise en œuvre du plan de commu-nication pour le développement.

Boîte à images (BAI) :c’est un outil didactique destiné à la communica-tion de proximité. La BAI est constituée d’un bloc-notes grand format d’affiches (images illustrées) accompagnées de leurs textes explicatifs. Elle est ainsi assemblée pour aider l’animateur local/le pair éducateur/l’agent de développement à gé-nérer l’information au sein de sa communauté. C’est le support idéal pour un travail de réflexion et de formation avec des petits groupes.

PRE-TESTC’est l’évaluation des réactions du public ciblé au prototype ou aux exemples de matériels de communication pour le développement, afin d’améliorer leur qualité et leur efficacité avant la production et la distribution finale. Le pré-test (ou prétesting) est la collecte systématique d’in-formations sur un prototype ou une version pré-liminaire du matériel de communication, auprès de répondants représentant son public cible.

Agent de Santé Communautaire (ASC)c’est un membre de la communauté ayant reçu une certaine formation pour promouvoir la santé ou pour pratiquer certains soins de santé, sans être professionnel de santé. L’ASC dispense des soins curatifs de base, des soins préventifs et promotionnels dans une case de santé.

Communication de masse Elle renvoie à la diffusion quantitativement im-portante de contenus semblables à des individus ou à des groupes nombreux et hétérogènes de la société à l’aide des techniques de diffusion col-lective. Les principaux outils de communication de masse sont la radio, la télévision, la presse écrite, le livre, le disque, le cinéma, l’affichage et les médias cybernétiques.

Engagement communautaire : c’est un processus dans lequel s’instaure un partenariat entre le gouverne-ment et les communautés locales pour la planifi-cation, l’exécution et l’exploitation des activités sa-nitaires en vue de tirer parti de l’accroissement de l’auto-responsabilité et d’assurer le contrôle social. Il exprime l’idée d’intervention des communautés locales dans une activité de développement.

MédiaC’est un moyen impersonnel de diffusion d’infor-mations (comme la presse, la radio, la télévision), utilisé pour communiquer. Il permet de diffuser une information vers un grand nombre d’individus sans possibilité de personnalisation du message.

GROUPE DE DISCUSSIONLa technique de Focus Group de Discussion (FGD) consiste à réunir un groupe d’intervenants pour parler d’un sujet spécifique. Elle profite de la dyna-mique de groupe et permet aux interlocuteurs de se laisser guider par un animateur qualifié pour exami-ner les questions en profondeur. Les groupes de dis-cussion devraient idéalement être homogènes avec six à huit membres. La composition des groupes de discussion est déterminée par certains facteurs re-liés aux objectifs et à la conception du projet.

Violence basée sur le genre (VBG)c’est tout acte de violence basé qui résulte en, ou qui est de nature à causer du mal ou des souf-frances physiques, sexuelles ou psychologiques aux femmes y compris des menaces à travers de tels actes, la coercition ou la privation arbitraire de la li-berté, que ce soit dans la vie publique ou privée. C’est tout actes de violence dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un pré-judice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privé.

Synthèse de Armand Kouayep

Depuis le 29 juin 2016, Charles Ndon-go tient les rênes de la CRTV. 30 mois après sa nomination, les résultats parlent d’eux-mêmes. Ils sont le fruit d’un ensemble de réformes institu-tionnelles qui ont doté l’Office des ins-truments efficaces. Un statut du per-sonnel, un règlement intérieur digne de ce nom, et bien d’autres supports ont vu le jour. Toutes ces réformes re-posent sur un management moderne des ressources humaines. L’ancien di-recteur de l’information TV qui a fait l’essentiel de sa carrière à la CRTV a placé le salarié au cœur de ses pré-occupations. Ainsi, un nouvel organi-gramme taillé sur mesure a vu le jour. Ce dernier a pris en compte tous les

équilibres possibles afin de garantir l’adhésion et la performance. Ainsi, sous Charles Ndongo, les employés ont eu droit à une amélioration des conditions de travail. La signature de la convention collective tant attendue, est venue apporter une bonne dose de motivation nécessaire pour l’épanouissement du personnel et l’ardeur au travail. Au rang des avantages, figure également une assurance maladie de qualité. En retour, les salariés de la CRTV devraient se montrer dignes de ces attentions de la hiérarchie qui a instauré une certaine émulation du personnel par le biais de la promotion de l’excellence. Les retraités ne sont

A la faveur de la résolution n° 00018 du conseil d’Administration du 29 juin 2017, un nouvel organigramme est entré en vigueur. Il est à la base des performances actuelles de l’Of-fice. Plus léger et moderne dans sa configuration, il vise plus d’efficacité et d’efficience dans la coordination des services et consacre la dispari-tion d’environ 150 postes. Soit 200 millions de FCFA d’économie sur la masse salariale. Concrètement, il s’agit d’une nouvelle organisation des services avec une refondation des

directions en six pôles, à savoir, un pôle de Coordination générale et cinq pôles opérationnels.

Le pôle de coordination générale Il est composé de sept nouvelles structures, à savoir, la Division de la Coopération et des Relations Institu-tionnelles ; la Division des Nouveaux Médias ; le Département de la Comp-tabilité matières ; le Département du Courrier, de la Documentation et des Archives administratives ; le Dé-partement du Suivi de la Diversité

Deux ans et demi déjà que Charles Ndongo préside aux destinées de la CRTV. Son management moderne fort apprécié a conduit aux changements considérables et palpables dans tous les domaines d’activités au sein de l’office.

Pour mettre un terme à la navigation à vue, une nouvelle organisation des services de l’office est en vigueur depuis le 29 juin 2017. Par la même occasion, une nouvelle équipe a été mise sur pied, puis légèrement réajustée au mois de juin 2018. Cette équipe respecte un certain nombre d’équilibres.

LES 30 PREMIERS MOIS DE CHARLES NDONGO À LA TÊTE DE LA CRTV

UN MANAGEMENT À LA HAUTEUR DES AMBITIONS

Performance

pas en reste. Depuis l’année 2018, le concept de l’Initiative à Résultats Rapide a permis une accélération de la liquidation de leurs droits.

L’objectif de toutes ces initiatives à mettre à l’actif de Charles Ndongo, est de servir aux téléspectateurs de la CRTV des émissions de qualité. A ce niveau, les choses se sont considérablement améliorées. La CRTV, plus que jamais, est devenue une télé de rendez vous avec des programmes de haute facture. Une meilleure couverture des grands évènements comme la dernière élection présidentielle. En dehors de la qualité de la ressource humaine, ce succès est assuré grâce à l’acquisition d’un matériel de haute qualité et une meilleure organisation des services qui repose sur un certain nombre d’innovations. A ce niveau, une Divison des Nouveaux Médias a été créée et aide à la promotion des contenus et des programmes de la CRTV et au delà. Tout comme la nouvelle chaîne thématique CRTV News dont la création a renforcé le réseau CRTV pour le plus grand plaisir des téléspectateurs. L’amélioration de la gouvernance à la CRTV se poursuit avec le manuel de procédures en cours d’élaboration, la réhabilitation de la comptabilité et l’inventaire général du patrimoine de la CRTV.

Annonce

Le nouvel organigramme adopté à la session extraordinaire du Conseil d’Ad-ministration de la CRTV du jeudi 29 juin 2017 a permis la redistribution des rôles à la CRTV. Ces nominations légèrement réajustées à la session extraordinaire de juin 2018 ont pris en compte un en-semble de réalités socioculturelles et démographiques. Ainsi, le choix des hommes et des femmes devant jouer les premiers rôles au sein de l’office a

tenu compte de ce sacro-saint principe de l’équilibre régional cher à notre pays. Ainsi, chaque région du pays est ainsi bien représentée au niveau des postes clés. Cette équipe a également tenu compte du dosage entre les anciens et les jeunes. Des professionnels chevronnés et dotés d’une bonne connaissance de la maison ont été appelés à des fonc-tions permettant de capitaliser leur

expérience. A côté de cela, le rajeunis-sement du top management est égale-ment remarquable au niveau des postes stratégiques. Les choix de la nouvelle équipe ont intégré l’approche genre aux niveaux des postes de décision. On re-trouve par exemple cinq femmes sur dix chefs de station. En fin de compte, rien n’a été laissé au hasard.

Des équilibres sociologique et démographique ont été pris en compte. UNE ÉQUIPE TAILLÉE SUR MESURE

culturelle et Linguistique ; la Cellule de la Recherche et des Etudes des publics et le Bu-reau CRTV Europe-Amérique.Dans le nouveau dispositif structurel, cinq structures ont été maintenues et réajustées, il s’agit de la Division des Systèmes d’infor-mation ; la Division des Activités de souve-raineté ; la Division de la Communication; le Département des Affaires juridiques et du Contentieux et la Cellule du Contrôle de ges-tion.

Les pôles opérationnels Ils regroupent les différents domaines d’acti-vité de la CRTV en cinq pôles opérationnels, dont le Pôle CRTV Radio, le Pôle CRTV Télé-

vision ; le Pôle CRTV Technologies et Solutions le Pôle CRTV Administra-tion et le pôle CRTV Services.Les Pôles CRTV Radio et CRTV Té-lévision s’en trouvent enrichis d’une Direction de l’Antenne chacune ; avec pour mission : la programmation des contenus, la gestion des programmes de flux et la conservation à travers l’archivage immédiat et la gestion de la documentation sonore et audiovi-suelle. Une Direction des Rédactions en lieu et place de la Direction de l’in-formation. La nouveauté ici est l’avè-nement de trois Rédacteurs-en-chef, responsables des tranches précises matinée, soirée, week-end et jours fériés.La création des Départements du Contrôle de la qualité des journaux permet de relever le niveau profes-sionnel, la valeur et la densité des journaux (parlés et télévisés). De même, la mise sur pied d’une Rédac-tion des Sports, avec des services spécialisés, rend possible à l’avenir, le suivi transversal de l’actualité spor-tive.

Regroupement de services tech-niquesPour une meilleure coordination, les services techniques de la radio et de la télévision ont été mis en synergie au sein du Pôle CRTV Technologies et Solutions, placé sous l’autorité d’un Directeur Central et comprenant : une Direction des Technologies et So-lutions Radio comptant deux départe-ments (moyens d’exploitation radio et équipement radio), une Direction de la Diffusion dotée de deux départements (gestion des émetteurs et transmis-

sions, multiplexages), et une Direction des Technologies et Solutions TV en charge des moyens d’exploitation et des équipements mobiles TV. A cela s’ajoute le Département de la Mainte-nance.Le pôle Administration fédère l’en-semble des services administratifs, répartis entre trois directions : la Di-rection des Ressources humaines et de la Stratégie sociale ; la Direction de l’Administration et des Finances ; et la Direction du Patrimoine et des Infrastructures.Quant au pôle CRTV Services, il re-groupe l’ensemble des structures d’appui à l’activité d’édition de la CRTV avec en outre la possibilité de servir leur expertise aux prestataires extérieurs à la CRTV.

Des structures à la mesure des attentes Pour répondre aux attentes sociocul-turelles prenant en compte le sexe, l’âge, la langue, l’origine, les convic-tions religieuses etc., il a été créé un Département du Suivi de la Diversité culturelle et Linguistique. De même, les préoccupations des publics de la CRTV feront l’objet d’une plus grande écoute avec l’avènement d’une Cel-lule de la Recherche et des Etudes des publics. La création d’une Direction Régionale du Littoral regroupant l’ensemble des services locaux de l’Office prend en compte le caractère spécifique du Littoral tant au plan social et poli-tique, que du point de vue économique et commercial.

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