innovations passées et perspectives d’avenir infos

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infos Octobre 2018 n°84 Bulletin des Orthopédistes Francophones organe de liaison édité par la SOFCOT sommaire éditorial Innovations passées et perspectives d’avenir. . . . . . . . . . . 1 centenaire de la SOFCOT Une clé virtuelle richement documentée pour commémorer le centenaire de la SOFCOT . . . . . . . . . . . . . 4 livre blanc Le « Livre Blanc » de chirurgie orthopédique et traumatologique de la SOFCOT est en ligne… et téléchargeable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 loi Jardé Quelques précisions à propos de la loi Jardé et des reponses aux questions que vous vous posez . . . . . 7 registre des PTH Le registre des prothèses totales de hanche de la SOFCOT . . 8 fiche points clés Fiche points clés « Orthogériatrie et fracture de la hanche » . 11 compte rendu Une année de mobilité, de Hong Kong à Rochester en passant par New York. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 réunions scientifiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 congrès 2018 Synopsis du 93 e congrès de la SOFCOT. . . . . . . . . . . . . . . 18 Du 12 au 15 novembre 2018 Vous pouvez encore vous inscrire sur www.sofcot-congres.fr P our une société scien- tifique, le cap du cen- tenaire est un événe- ment unique qui doit rappe- ler les innovations passées et mettre en avant les perspec- tives d’avenir. C’est l’objectif du 93 e congrès de la SOFCOT créée en 1918, à la fin de la première guerre mondiale pendant la- quelle ont été fixées les bases de la traumato- logie et de l’orthopédie mo- dernes. En 100 ans l’orthopédie française a été à l’origine d’in- novations reconnues mondiale- ment. Ce congrès est aussi tourné vers l’avenir et les jeunes orthopédistes, en mettant en avant les nouvelles technologies qui vont servir de bases aux in- novations des cent ans à venir. Le thème du Congrès est « la Décision Médicale », sujet ra- rement évoqué, alors que c’est le cœur du métier de chirurgien. Une table ronde évoquera ses différents aspects et les biais qui peuvent l’influencer. La révolution numérique concerne les orthopédistes et leurs malades. L’exposition « un village numérique » regroupera les entreprises concernant le pa- tient connecté, la simulation, la planification des interventions, la réalité virtuelle et l’aide per- opératoire apporté par ces nou- velles technologies. Les congres- sistes pourront tester ces inno- vations et pour les plus jeunes se mettre dans les conditions de leur exercice futur où la plu- part des interventions pourront être simulées avant d’être réalisées. Cependant, la chirurgie ne doit pas se résumer à des techniques et il est prévu, sous l’égide du Collège des Jeunes Orthopédistes, une table ronde sur l’optimisation de leurs com- pétences au-delà des compé- tences chirurgicales. Le programme scientifique, avec près de 300 communications, 3 symposiums, 7 tables rondes et 20 conférences d’enseigne- ment aborde les dernières avan- cées de la spécialité. La Suisse, qui a beaucoup ap- porté à l’orthopédie, est la nation invitée et le Pr Christian Gerber fera une conférence sur ce sujet. La Société Francophone d’Ar- throscopie est la société associée mise à l’honneur. L’orthopédie et la traumatologie évoluent vers des surspécialités. Cette année, le programme du Congrès est composé de demi- journées centrées sur ces sur- spécialités (hanche, genou, épaule, rachis, traumatologie, pédiatrie, etc.) et regroupant innovations passées et perspectives d’avenir Par Philippe ROSSET, Président de l’AOT éditorial www.sofcot.fr

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infos

Octobre 2018 n°84

Bulletin des Orthopédistes Francophonesorgane de l iaison édité par la SOFCOT

sommaire

éditorial Innovations passées et perspectives d’avenir. . . . . . . . . . . 1

centenaire de la SOFCOT Une clé virtuelle richement documentée pour commémorer le centenaire de la SOFCOT . . . . . . . . . . . . . 4

livre blanc Le « Livre Blanc » de chirurgie orthopédique et traumatologique de la SOFCOT est en ligne… et téléchargeable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

loi Jardé Quelques précisions à propos de la loi Jardé et des reponses aux questions que vous vous posez . . . . . 7

registre des PTH Le registre des prothèses totales de hanche de la SOFCOT . . 8

fiche points clés Fiche points clés « Orthogériatrie et fracture de la hanche » . 11

compte rendu Une année de mobilité, de Hong Kong à Rochester en passant par New York. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

réunions scientifiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

congrès 2018 Synopsis du 93e congrès de la SOFCOT. . . . . . . . . . . . . . . 18

Du 12 au 15 novembre 2018

Vous pouvez encore vous inscrire surwww.sofcot-congres.fr

P our une société scien-tifique, le cap du cen-tenaire est un événe-

ment unique qui doit rappe-ler les innovations passées etmettre en avant les perspec-tives d’avenir.

C’est l’objectif du 93e

congrès de la SOFCOTcréée en 1918, à la finde la première guerremondiale pendant la-quelle ont été fixées lesbases de la traumato-logie et de l’orthopédie mo-dernes. En 100 ans l’orthopédiefrançaise a été à l’origine d’in-novations reconnues mondiale-ment. Ce congrès est aussitourné vers l’avenir et les jeunesorthopédistes, en mettant enavant les nouvelles technologiesqui vont servir de bases aux in-novations des cent ans à venir.

Le thème du Congrès est « laDécision Médicale », sujet ra-rement évoqué, alors que c’estle cœur du métier de chirurgien.Une table ronde évoquera sesdifférents aspects et les biaisqui peuvent l’influencer.

La révolution numériqueconcerne les orthopédistes etleurs malades. L’exposition « unvillage numérique » regrouperales entreprises concernant le pa-tient connecté, la simulation, laplanification des interventions,la réalité virtuelle et l’aide per-

opératoire apporté par ces nou-velles technologies. Les congres-sistes pourront tester ces inno-vations et pour les plus jeunesse mettre dans les conditionsde leur exercice futur où la plu-

part des interventionspourront être simuléesavant d’être réalisées.Cependant, la chirurgiene doit pas se résumerà des techniques et ilest prévu, sous l’égidedu Collège des Jeunes

Orthopédistes, une table rondesur l’optimisation de leurs com-pétences au-delà des compé-tences chirurgicales.

Le programme scientifique, avecprès de 300 communications,3 symposiums, 7 tables rondeset 20 conférences d’enseigne-ment aborde les dernières avan-cées de la spécialité.

La Suisse, qui a beaucoup ap-porté à l’orthopédie, est la nationinvitée et le Pr Christian Gerberfera une conférence sur ce sujet.La Société Francophone d’Ar-throscopie est la société associéemise à l’honneur.

L’orthopédie et la traumatologieévoluent vers des surspécialités.Cette année, le programme duCongrès est composé de demi-journées centrées sur ces sur-spécialités (hanche, genou,épaule, rachis, traumatologie,pédiatrie, etc.) et regroupant

innovations passéeset perspectivesd’avenirPar Philippe ROSSET, Président de l’AOT

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www.sofcot.fr

Des sociétés partenaires : la Société Francophoned’Arthroscopie (SFA), la Société Française de Chirurgiede la Main (SFCM-GEM), la Société d’Orthopédie del’Ouest (SOO), la Société d’Orthopédie et de Traumatologiede l’Est (SOTEST)

Des sociétés associées : le Collège des Jeunes Orthopédistes (CJO), l’Association Françaisede Chirurgie du Pied (AFCP), la Société Française de Chirurgie Rachidienne (SFCR), la Société Française de la Hanche et du Genou (SFHG), la Société Française de l’Épaule etdu Coude (SOFEC), la Société Française d’Orthopédie Pédiatrique (SOFOP), Computer AssistedOrthopaedic Surgery (CAOS France), le Groupe d’Étude en Traumatologie Ostéo-articulaire(GETRAUM), le Groupe Sarcome Français - Groupe d’Étude sur les Tumeurs Osseuses (GSF-GETO), la Société Française de Recherche Orthopédique et Traumatologique (SOFROT)

bof n° 84 2 Octobre 2018

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une conférence d’enseignement, unetable ronde ou un symposium, des com-munications et des discussions de dos-siers. La journée des sociétés de spécia-lités s’intègre à cette démarche.

Un symposium sur la Récupération Amé-liorée Après Chirurgie (RAAC) aprèsprothèses totales de hanche et de genoupermettra de mieux cerner les avantageset les contraintes de cette approche.

Les ostéonécroses de la tête fémoralesurviennent souvent chez de sujets assezjeunes. Un symposium permettra deredéfinir les indications du traitementconservateur et de la prothèse.

En traumatologie, un symposium abor-dera les implications techniques et mé-dico-légales des faillites d’ostéosynthèse,sujet rarement exploré mais importantdans le contexte médico-légal actuel.

Les attentats ont amené à réfléchir, encollaboration avec nos collègues mili-taires, à la prise en charge des affluxmassifs de blessés. Ce sujet sera abordépar le Collège des Jeunes Orthopédisteslors de la journée de formation des in-firmier(e)s de bloc opératoire.

Les réseaux de soins se développentpour une meilleure prise en charge despathologies transversales auxquels les

orthopédistes sont confrontés. Une tableronde informera les orthopédistes surles Centres de Référence des InfectionsOstéo-articulaires Complexes et le réseaudes tumeurs de l’appareil moteur.

L’assemblée générale et la session pro-fessionnelle feront le point sur l’évolutionde la spécialité et des questions poséespar les réformes à venir.

Le dîner de gala aura lieu dans le magni-fique cadre du musée de l’Hôpital d’ins-truction des armées du Val-de-Grâce.

Le comité du centenaire a préparé plusieurs actions célébrant à la fois la

1918 1928 1938 1948 1958 1968 1978 1988 1998 2008 2018

Armistice, 11 novembre

Pacte Briand-KellogCrise économique (1929)

Accord de MunichLa défaite (1940)

Libération de Paris (1944)Hiroshima (1945)

Plan MarshallBlocus de Berlin

De Gaulle au pouvoirMur de Berlin (1961)

Mai 68Printemps de Prague

On a marché sur la lune (1969)

Jean-Paul II,pape polonais

Bush, Mitterrand PrésidentsChute du mur de Berlin

(1989)

La France, deux fois championne du mondede football

Le baril de pétrole > 145 $

Société Françaised’Orthopédie(SFO)

Société Française de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique

(SOFCOT)Syndicat National des Chirurgiens

Orthopédistes (SNCO)

Société Française d’Orthopédie et de Traumatologie (SFOT)

(1937)

Collège Français des Chirurgiens Orthopédistes et Traumatologues

(CFCOT) (1976)

Association des Publications de Chirurgie Orthopédique, Réparatrice et Traumatologique (APCORT) (1995)

Académie d’OrthopédieTraumatologie (AOT)

Orthorisq (2005)

Fondation pourl’Innovation enChirurgie

Orthopédique etTraumatologique(FICOT) (2011)

Conseil National Professionnel de la SOFCOT (CNP-SOFCOT) Organisme de Développement Professionnel Continu enChirurgie Orthopédique et Traumatologique

(ODPC-COT) (2013)

Au fil du temps, se sont créées, transformées, renommées :

Cent ans d’innovations en chirurgie orthopédique et traumatologique

bof n° 84 3 Octobre 2018

Rédacteur en chef du bof : Franck Fitoussi

Correspondance : SOFCOT, 56, rue Boissonade - 75014 PARIS - FranceTél. : 01 43 22 47 54 - Fax : 01 43 22 46 70 - e-mail : [email protected] - www.sofcot.fr

Acc

ent

Aig

uRédacteur en chef : Rémi Kohler - Directeur de publication : Franck Fitoussi

Correspondance : SOFCOT - 56 rue Boissonade - 75014 PARIS - FranceTél. : 01 43 22 47 54 - Fax : 01 43 22 46 70 - e-mail : [email protected] - www.sofcot.fr

Acc

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é d i t o r i a l , s u i t e

création de la SOFCOT, les innovationsfrançaises pour l’orthopédie-traumato-logie ainsi que l’apport de la premièreguerre mondiale à notre spécialité :

• une table ronde rassemblera des chi-rurgiens militaires de Grande Bre-tagne, d’Allemagne, d’Australie, deBelgique et de France pour présenterles avancées chirurgicales liées à cetteguerre ;

• un ouvrage, « 100 ans d’innovationsorthopédiques françaises », rendrahommage à 2 grands noms de notrediscipline, Robert Judet et RobertMerle d’Aubigné et regroupera 21 articles sur quelques unes des in-novations les plus marquantes denotre spécialité. Un autre livre et plu-sieurs posters retraceront égalementl’histoire de la SOFCOT ;

• l’apport décisif de la radiologie pendantcette guerre fera l’objet d’une expo-sition ;

• une exposition avec des images dufond d’archives du musée du servicede santé des armées (Val-de-Grâce)montrera, qu’à la fin de la guerre,tous les grands principes actuels d’or-ganisation et de traitement des blessésétaient formalisés.

L’orthopédie existait avant la premièreguerre mondiale comme en témoigneraune exposition des maquettes d’appareilsmédicaux complexes réalisées par Fran-

çois Humbert (1776-1850), fondateurméconnu de l’un des premiers établis-sements orthopédiques français, à Morley(Meuse).

Le Livre Blanc de la SOFCOT, réécrit àl’occasion de ce centenaire, donne unevision globale de la SOFCOT et de l’im-portance de l’orthopédie dans le systèmede santé.

La couverture médiatique de la SOFCOTva se renforcer aussi bien dans lesmédias traditionnels, avec une confé-rence de presse au début du congrès,que sur les réseaux sociaux. Les différentsdocuments évoqués ci-dessus seront enaccès libre sur le site de la SOFCOT(www.sofcot.fr)

Nous vous attendons nombreux à cecongrès du Centenaire.

Philippe ROSSETPrésident de l’AOT

bof n° 84 4 Octobre 2018

cen tena i re de l a SOFCOT

N ous fêtons cette année les 100 ans de la création, parÉdouard KIRMISSON, de la

Société Française d’Orthopédie de-venue par la suite Société Française deChirurgie Orthopédique et Traumatolo-gique (SOFCOT). La SOFCOT a souhaitémarquer, comme il se devait, cet anni-versaire et le Comité du Centenaire,créé à cette occasion, vous proposeradiverses manifestations qui se déroulerontessentiellement lors de notre congrèsde novembre.

Il y a cent ans, c’était aussi, bien sûr, lafin de la première guerre mondiale.Cette terrible guerre a eu comme corol-laire une véritable révolution dans laprise en charge des blessés et, par làmême, des progrès immenses dans l’or-thopédie-traumatologie. Il était tempsde marquer la spécificité de notre disci-pline, qui se distinguait ainsi de lachirurgie générale, en créant cette sociétéd’Orthopédie. Les innovations d’originefrançaise n’ont cessé alors de se succéderau fil des progrès de la science et de lavision des pionniers de l’orthopédie-traumatologie.

Il nous a donc paru naturel, en cettedate symboliquement forte, de rappelerce qu’a été et ce qu’est l’orthopédie-traumatologie française. Dans ce but etafin de porter, en accès libre, à laconnaissance de toutes les personnesintéressées, nous avons décidé de réunirsur une « CLEF DU CENTENAIRE », unensemble de documents très largementillustrés qui seront consultables sur unsite internet ouvert au moment du

ticulier le concept de triage, pendantcette période terrible. Nous souhaitonsici remercier les chirurgiens orthopé-distes du Service de Santé des Arméespour leur apport déterminant.

3) France, terre d’innovations. Cettesection rassemblera les chapitres duLivre du Centenaire, livre édité spé-cialement à cette occasion sous la di-rection de Jacques Caton, Gérard Le-cerf, Rémi Kohler, Philippe Merloz etJacques-Yves Nordin) et faisant lepoint sur 21 innovations françaises.S’y ajouteront les articles princeps seréférant à ces 21 innovations, maisaussi d’autres articles portant sur desinnovations françaises suggérées parles Sociétés Associées ou Partenairesde la SOFCOT et par le Service deSanté des Armées. Enfin, des articlesrécents faisant état de l’évolution deces innovations seront présentéschaque fois que cela aura pu paraîtreutile. Ainsi, espérons-nous montrer àquel point la France a été une « Terred’Innovations » en orthopédie et trau-matologie.

Ce travail de compilation a été rendupossible grâce à la volonté du CNP-SOFCOT, de l’AOT et de leurs présidents,au dynamisme du Comité du Centenaireet au soutien matériel des éditions Else-vier-Masson. Qu’ils en soient ici remer-ciés.

Il vous faut encore patienter quelquesjours avant de découvrir ces contenus,mais nous vous souhaitons par avanceune très bonne lecture !

congrès. Nombre de ces documentssont originaux et certains sont mêmeexceptionnels. Ils seront rassemblés dans3 sections.

1) L’orthopédie-traumatologie fran-çaise de 1918 à 2018, avec l’histoirede la SOFCOT, de son fondateurEdouard Kirmisson, le premier tomede la revue d’orthopédie publié en1890, et bien d’autres documents(Le Livre blanc de la chirurgie ortho-pédique, photos des anciens prési-dents, etc.).

2) L’apport de la première guerremondiale à la chirurgie orthopé-dique et traumatologique. Vousserez surpris par les avancées tech-niques incroyables et la modernitéde certaines prises en charge, en par-

Une clé virtuelle richement documentée pourcommémorer le centenaire de la SOFCOT Par Philippe BEAUFILS, Jacques-Yves NORDIN, Concepteurs du site

Jacques CATON, Coordonnateur du Comité du Centenaire

Jean-François KEMPF, Président du CNP-SOFCOT

Philippe ROSSET, Président de l’AOT

bof n° 84 5 Octobre 2018

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L i v r e b l a n c

bof n° 84 6 Octobre 2018

C omme annoncé par Gérard Lecerfdans la précédente newsletter dejuin 2018, le Livre Blanc de la chi-

rurgie orthopédique et traumatologiquerédigé par Rémi Kohler et Gérard Lecerf(avec l’aide d’un journaliste, Antoine Mas-son) sous l’égide du CNP-SOFCOT estachevé et dès maintenant disponible enformat numérique sur son site internetwww.sofcot.fr ou, plus simplement, entapant dans Qwant ou Google : livre blancSOFCOT

Il s’adresse au corps médical, aux étudiantsen médecine, aux professions paramédi-cales, mais aussi aux tutelles, à la presse...Vous pouvez l’imprimer (66 pages) et lemettre à la disposition de vos patients caril est aussi fait pour eux. Le but de ce LivreBlanc est en effet d’expliquer ce qu’estl’orthopédie-traumatologie aujourd’hui(son champ d’activité, son mode d’exercice,la formation des chirurgiens) et ce qu’estle CNP- SOFCOT (son rôle professionnel(CNP) et scientifique (AOT), sa gouvernance,les sociétés de sur-spécialités et commissionsdiverses). Sans doute y apprendrez-vousbeaucoup de choses, en particulier pourles données médico-économiques, commeles auteurs ont pu le constater pour eux-mêmes. Vous y trouverez aussi une « charte éthique » qui rappelle quelquesrègles essentielles à l’exercice de notrespécialité !

Ce Livre Blanc, qui paraît au moment oùnotre société va célébrer son centenaire,sera ainsi un bon outil de promotionauprès des instances avec lesquelles noustravaillons (HAS, ANSM, CNAM, DGOS,FSM, etc.), de la presse, et du grand publicqui parfois n’a pas d’idée claire sur notrespécialité tout en étant grand « consom-mateur » de celle-ci, de l’enfance à lavieillesse.

Bien sûr, ce Livre Blanc sera mis à jour ré-gulièrement (c’est l’intérêt de son supportélectronique), car la SOFCOT évolue sanscesse : en particulier, on attend le fameuxdécret sur les CNP, annoncé depuis ledébut de l’année 2018 !!

Nous serons heureux de recueillir vos éven-tuelles corrections…et appréciations. Bonnelecture à tous.

Rémi Kohler, Gérard Lecerf, Antoine Masson

LIVRE BLANC DE LA

CHIRURGIE ORTHOPÉDIQUE ET TRAUMATOLOGIQUE

C N P-S O F C OT

Sous l’égide du Conseil national professionnel de la Société française de chirurgie orthopédique et traumatologique

Centenairede la SOFCOT

1918�2018

Le « Livre Blanc » de chirurgie orthopédique et traumatologique de la SOFCOT est en ligne… et téléchargeable Par Rémi KOHLER et Gérard LECERF

L o i J a r d é . . .

1. Présentation de la loi sur la recherche sur la personne humainedite « Loi Jardé »

La loi sur la recherche sur la personne,dite « loi Jardé », a été votée le 5 mars2012. Le décret d’application (décretn°2016-1537 du 16 novembre 2016) estentré en application le 18 novembre 2016.On ne parle plus de « Recherches biomé-dicales » mais de « Recherches impliquantla personne humaine » (RIPH).

Désormais, il y a un cadre juridique uniquepour les 3 catégories de recherche :

1re catégorie : recherches interventionnellesqui comportent une intervention sur lapersonne non justifiée par sa prise encharge habituelle.

2e catégorie : recherches interventionnellesqui ne comportent que des risques et descontraintes minimes. Un arrêté du 17 avril2018 fixe la liste des interventions autoriséesdans les recherches de 2e catégorie. Celacorrespond aux anciennes « recherchesen soins courants ».

3e catégorie : recherches non interven-tionnelles qui ne comportent aucun risqueni contrainte et dans lesquelles tous lesactes sont pratiqués et les produits utilisésde manière habituelle.

À ces 3 catégories de recherche corres-pondent 3 types de consentements, baséssur le risque et la contrainte ajoutée par larecherche : consentement libre et éclairérecueilli par écrit pour la catégorie 1,consentement exprès oral ou écrit pour lacatégorie 2, et une information avec undroit d’opposition pour la catégorie 3.

La grande nouveauté est que toute re-cherche impliquant la personne humainedoit être présentée et étudiée par un Co-mité de protection des personnes (CPP), y compris les recherches « non interven-tionnelles » (observationnelles) et sanspouvoir choisir son CPP (répartition aléatoiredes dossiers entre les Comités de protectiondes personnes). Mais les catégories Jardé

gnation aléatoire d’un CPP, vous devezvous connecter sur l’application VRBà l’adresse suivante : https:/vrb.sante.gouv.fr

3. Pour les thèses et les mémoires

Pour les thèses ou les mémoires dès quele protocole prévoit un contact entre l’in-vestigateur et un malade, vous entrezdans le cadre de la loi Jardé.

L’interne ne peut pas être investigateurdonc il ne peut pas faire du Jardé 1re caté-gorie.

Si vous faites une étude prospective com-portant l’une des interventions listées dansl’arrêté du 2e, c’est du Jardé 2e catégorie.

Si c’est une étude sur dossier mais quicomporte une consultation de suivi (révisionde malade), cette recherche peut êtrequalifiée en Jardé 3e catégorie. Mais at-tention, si vous faite une radio, il faut quele protocole précise que c’est le suivi ha-bituel. Sinon, si vous écrivez que cetteradio est réalisée uniquement pour la re-cherche, vous basculez en 2e catégorie.D’où l’importance de la rédaction du pro-tocole.

De même si vous faites une recherchecomportant des dosages biologiques surdu sang provenant d’un « fond de tube »c’est du Jardé 3e catégorie, alors que sivous faites un prélèvement de sang sup-plémentaire, uniquement pour la recherche,c’est du Jardé 2e catégorie.

Pour les questionnaires pouvant mettreen jeu la sécurité de la personne (en psy-chiatrie essentiellement) ou entraînant unemodification de la prise en charge du ma-lade, c’est du Jardé 2e catégorie. Sinon,c’est du Jardé 3e catégorie qui pourra bé-néficier d’une procédure ultra-simplifiée.

En revanche, les questionnaires portantsur les soignants (qualité de vie au travail),l’organisation des soins, la pédagogie oula révision de dossiers sont hors du champde la loi Jardé.

2 ou 3 bénéficient d’une « voie allégée »avec un nombre réduit de membres duCPP qui peut se faire par visio- ou audio-conférence. Le délai de réponse maximumest de 45 jours.

Il faut souligner que la catégorie 2 nécessitela prise d’une assurance à la différence dela catégorie 3.

Insistons sur le fait que c’est une loi desimplification car elle a supprimé les 5 guichets antérieurs pour la soumissiond’une recherche observationnelle avec col-lection biologique : CNIL, CPP, ministèrede la recherche, CCTIRS, ARS remplacéspar un seul : le CPP.

Cette loi s’inscrit complètement dans lerèglement européen qui va s’appliquer en2019. Elle permet de publier à l’internationalen sachant que l’association des éditeursinternationaux (ICMJE) demande le passagedes protocoles de recherche sur l’hommedevant un « Comité d’éthique de la re-cherche ». Certains congrès le demandeégalement.

2. Comment obtenir un tirage au sort

Marche à suivre

1. Obtenir un numéro d’enregistrementà l’ANSM : le numéro ID-RCB. Pour cefaire, il convient de suivre la procéduredécrite sur le site internet de l’ANSMdans la rubrique « Activités > Gérer lesessais cliniques > Essais cliniques > Ob-tenir un numéro d’enregistrement » àl’adresse suivante : https://ictaxercb.ansm.sante.fr/Public/index.php

2. Aller ensuite sur le site du Ministèrede la Santé pour obtenir la désigna-tion d’un CPP : pour obtenir la dési-

Quelques précisions à propos de la loi Jardé etdes réponses aux questions que vous vous posezPar Olivier JARDÉ et François LEMAIRE

bof n° 84 7 Octobre 2018

bof n° 84 8 Octobre 2018

L o i J a r d é

4. Qu’est-ce qu’un soin « habituel ou courant » ?

Pour le soin : il doit être « conformeaux données acquises de la science »(jurisprudence). Donc : on s’appuierasur les recommandations d’organismesofficiels (HAS) ou publiées par des so-ciétés savantes (SOFCOT) ou encoresur les « dires d’experts ».

Pour la recherche : il n’existe pas dedéfinition officielle ; mais on peut s’ap-puyer sur un arrêté de 2007 qui défi-nissait le « soin courant » dans la loide 2004 (voir encadré).

5. Examens complémentaires ethors soins dans un symposium

1. La radio standard est de 2e catégorieparce qu’elle implique un rayonne-ment ionisant.

2. Ce qui n’est pas le cas de l’écho-graphie qui, de ce fait, est de 3e ca-tégorie.

3. L’échographie externe est, par dé-finition, non invasive et extracor-porelle, elle appartient donc à la 3e

catégorie.

4. L’endovidéoscopie ne franchit certespas la barrière muqueuse mais elleest intracorporelle et appartientdonc à la 3e catégorie.

5. Toute imagerie avec injection estpar défaut de 1re catégorie.

6. « Recherche Symposium » : si despatients sont re-convoqués dans lecadre d’un protocole de recherche,on est bien dans le cadre Jardé :

6. — dans la 3e catégorie si c’est pourune simple consultation avec in-terrogatoire et examen clinique

6. — dans la 2e catégorie si le protocoleajoute une radio, même stan-dard.

7. Si l’investigateur inscrit sa recherchedans le soin habituel, il s’agira alorsd’une recherche portant sur desdonnées de santé à soumettre àl’INDS, ou non si la méthodologiede référence MR004 s’applique (cassans doute, et de loin, le plus fré-quent).

Olivier JARDÉ, François LEMAIRE

Arrêté du 9 mars 2007 fixant lacomposition du dossier de demanded’avis au comité de protection des

personnes pour les recherches visant àévaluer les soins courants

ANNEXEInformations permettant au comité de

protection des personnes de s’assurer quele projet de recherche soumis porte sur

l’évaluation des soins courants ...

Eléments démontrant l’utilisation habituelle desstratégies médicales objets de la recherche auregard de la population concernée, comprenant,le cas échéant, une enquête de pratiques ac-compagnée d’une description de la méthodeutilisée (nombre de questionnaires, personnesinterrogées, références bibliographiques le caséchéant, …) :

Références bibliographiques, quand elles existent,démontrant l’existence d’un consensus profes-sionnel relatif aux stratégies médicales faisantl’objet de la recherche :...

r e g i s t r e d e s P T H . . .

Introduction

Le premier registre prothétique a été crééil y a 45 ans (1969) à la Mayo Clinic deRochester. Mais le premier registre à l’éche-lon national est né en Suède en 1975sous l’influence de G. Bauer et concernaitles prothèses totales de genou (PTG).

En France, il existe un Comité Nationaldes Registres (CNR) qui définissait en 1995un « registre qualifié » comme « un recueil

des principales raisons du retard considé-rable pris en France dans ce domaine :l’opposition législative (1).

Comment fonctionne le registredes PTH de la SOFCOT

La condition fondamentale au bon fonc-tionnement d’un registre de DMI est l’in-tégration d’un identifiant patient individuel,au mieux représenté par le numéro de sé-curité sociale (INSEE), l’indication du côté

continu et exhaustif de données nomina-tives intéressant un ou plusieurs événementsde santé dans une population géographi-quement définie, à des fins de rechercheet de santé publique, par une équipeayant les compétences appropriées ».Hélas, l’article 2 de cet arrêté s’opposait àla constitution de registres pour l’enregis-trement de dispositifs médicaux implan-tables (DMI) et le suivi des patients im-plantés. Cela éclaire d’emblée sur une

Le registre des prothèses totales de hanche de la SOFCOTPar Christian DELAUNAY, Coordinateur du registre

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étant discriminative en cas d’implantationbilatérale. En France, il reste encore unobstacle majeur à la création de registresefficaces : les conditions très restrictivesd’utilisation du NIR, qui ne peut être au-torisée que par décret en Conseil d’Etatet validé par la Commission Nationale In-formatique et Liberté (CNIL).

C’est sur le modèle des registres suédoiset australien et sur la base du volontariatqu’a été conçu en 2006 le registre desPTH de la SOFCOT (agrément CNIL, N°04-1277). Les principales conditions en sont :• une collection des données moderne,

exclusivement par internet ;• un recours à un identifiant patient unique

(NIR ou N° INSEE) dans le but d’assurerune reconnaissance automatique desrévisions et surtout l’identification despatients en cas d’alerte sanitaire ;

• une obligation d’information des opérés,mais sans nécessité de leur consentementécrit.

L’identifiant patient unique permet defaire le lien entre une prothèse primairemise en place dans un établissement Yl’année 0 et sa révision dans un établisse-ment Z l’année (0 + x années). Evidemment,cette reconnaissance automatique ne peutfonctionner idéalement qu’en cas d’exhaus-tivité.

C’est en suivant les patients que l’onconnaît le devenir de leur(s) prothèse(s),mais à l’inverse des registres de maladies,c’est la survie de la prothèse que l’onétudie et non celle du patient dont ledécès, prothèse encore en place, corres-pond à un « succès » probable ou relatifde cette dernière. Seul l’événement révisionde la prothèse reste le facteur de sortie(end point) indiscutable, et ce malgré sesinsuffisances (absence de révision théori-quement nécessaire du fait de l’état desanté du patient, d’un défaut de surveil-lance ou de diagnostic même de la faillitede l’implant, etc.). Encore faut-il aussis’entendre sur la définition du terme « révision ». L’exigeant registre suédois ladéfinit comme « toute nouvelle opérationdurant laquelle un ou plusieurs des com-posants prothétiques est échangé, retiréou ajouté ». Pour le registre norvégien,une révision n’est prise en compte que sitous les composants prothétiques ont étéretirés.

Le dernier rapport annuel 2018 rapporteles résultats de 12 années (2006-2017)de surveillance avec 39 112 inscriptions,soit une représentativité de l’ordre de 3 %de l’activité prothétique de hanche au ni-veau national. Cet échec relatif traduitl’absence d’intérêt de la profession pource type d’évaluation, sous-tendu par l’in-suffisance d’incitation de la part des pou-voirs publics mais aussi de certaines ins-tances professionnelles (la SFHG a toujoursrefusé d’intégrer la participation au registredes PTH de la SOFCOT dans ses critèresde sélection de ses nouveaux membres).

Quelle place pour les registres desanté en France ?

AUCUNE jusqu’à récemment !

L’intérêt des Autorités pour les registresde santé en France est récent. Il fait suiteau scandale des implants mammaires PIP,puis, en orthopédie, aux échecs largementmédiatisés de certains resurfaçages et sur-tout des implants gros calibre métal-métal.De plus, la création de registres de DMIest une recommandation majeure de laCommission Européenne pour la Médecine(EUCOMED) afin de réduire les délais deréaction en cas d’alerte de matériovigilanceet surtout leurs conséquences sanitairesen arrêtant la poursuite des implantationsd’un produit se révélant défectueux.

Le rapport #653 de la Commission Séna-toriale sur les DMI de juillet 2012 (Rap-porteur, Sénateur B. Cazeau), pour lequella SOFCOT avait été auditée, présente lefruit des réflexions de cette Commissionsur les pistes de développement des re-gistres de santé en France.

1. « Il convient d’accorder la prioritéaux DMI innovants ou à risque ».Parmi les 5 priorités sélectionnées parles autorités sanitaires, 2 concernentl’orthopédie : les PTH à couples de frot-tement métal-métal et les prothèsestotales de genou (PTG).

2. « Le développement de registres desanté à l’échelle nationale nécessited’associer les sociétés savantes etles médecins à la démarche ». Cettemission, soutenue par l’Agence Nationalede Sécurité du Médicament (ANSM) aété confiée à la Fédération des SpécialitésMédicales (FSM).

Quant à la comparaison entre les perfor-mances des implants (bench marking),elle se fait au mieux par l’établissementde courbes de survie, ce qui nécessite laconnaissance des décès des patients pro-thésés. Ceci n’est réalisable qu’à la conditionde pouvoir disposer des données des étatscivils, ce qui est légalement impossibledans de nombreux pays, dont la France.Le registre australien a contourné le pro-blème en définissant le « taux de révisionpour cent composants observés/année »qui permet de réaliser ces analyses com-paratives sans connaissance des décès,selon la formule : N révisions x 100 / Nimplants revus x recul (en mois).

Coûts, partenariat et représentativité

Avec plus de 150 000 PTH primaires et derévision par an, la SOFCOT ne pourrait as-sumer un budget annuel de plusieurs di-zaines de milliers d’euros. Ce n’est qu’ens’appuyant sur des structures gestionnairesde données statistiques déjà existantesque l’on peut réduire ces coûts. C’estcette option qu’elle a choisi en contractantavec le département de statistiques or-thopédiques de l’Université de Berne(MeMDoc à l’époque, ISPM à présent).Actuellement, l’implémentation d’une fichedans le registre est facturée 1 € unique,ce qui est extrêmement faible mais n’aété possible que du fait de l’anciennetéde l’expérience de MeMDoc dans le do-maine de l’évaluation des implants ortho-pédiques initialisée il y a plus de 40 anspar Maurice Müller au sein de sa fonda-tion.

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3. Une phrase du rapport CS#653 interpelle tout particulièrement : « Le caractère purement volontaireà la participation à des registresayant montré ses limites, plusieursoptions s’offrent pour inciter prati-ciens et établissements de santé àcollaborer ». Ces options étaient lessuivantes :

3. A. La voie de la certification des éta-blissements de santé (EdS) : intégrerla participation à un registre dans laprocédure de certification des EdSpar la Haute Autorité de Santé (HAS)et faire des registres un objet decontractualisation avec les AgencesRégionales de Santé (ARS).

3. B. La voie de l’accréditation des profes-sionnels de santé : depuis 2014, l’in-crémentation du registre des PTH dela SOFCOT participe à la valence éva-luative des programmes de l’ODPC-COT et optionnel d’Orthorisq, sansgrand succès à ce jour. Cette actionva d’ailleurs être retirée des pro-grammes d’Orthorisq dès 2019comme toutes les autres actions op-tionnelles.

3. C. La voie obligataire : le praticien et/oul’établissement qui ne tiendrait passes engagements perdrait son agré-ment pour poser les DMI à évaluer.

3. D. Enfin, conditionner le remboursementdu DMI et/ou de l’acte chirurgicalau renseignement d’un registre « serait d’une redoutable efficacité ».

Le développement national sécuritaire

Les récentes publications de l’ANSM àpartir des bases nationales de big dataindiquent un faible intérêt pour le benchmarking entre implants, sauf pour dé-pister les DMI à risque, mais, par contre,un intérêt certain pour la comparaisondes performances entre institutions etprofessionnels de santé. Il est assez sur-prenant de noter que ces publicationsn’ont été soumises qu’à des revues in-ternationales !

Dans le premier article, S. Colas et al.mettent l’accent sur certains facteurs tech-niques déjà bien connus : « characteristicsof THR are related to early prosthetic revi-sion: antibiotic-impregnated cementedTHRs have a better prognosis and MoMTHRs a worse one. These findings are

portent des informations inédites sur lesperformances des implants et surtout desétablissements dont les décideurs ne vou-dront bientôt plus se passer.

S’ils ne constituent pas la panacée en ma-tière de matériovigilance, des registresbien conçus et correctement alimentésn’en restent pas moins l’un des outils lesplus utiles pour la détection des implantsdéfectueux.

Basés sur la culture de l’évaluation, leursuccès dans certaines sociétés (anglo-saxones) et leur quasi absence dans d’autres(latines) illustre bien nos diversités culturelleset sociétales. Cette maturité des acteursest un élément déterminant pour le déve-loppement des registres dans l’optiqued’une optimisation globale des pratiquesprofessionnelles susceptible d’améliorer laqualité du service rendu aux futurs opérés.

Dans ce domaine, la France accuse un re-tard flagrant, notamment en orthopédieprothétique.

Christian DELAUNAY

Bibliographie

1. Delaunay C. Registres en Orthopédie. Confé-rence d’enseignement. Cahiers d’enseigne-ment de la SOFCOT 2014;103:99-109. Elsevier

2. Colas S, Collin C, Piriou P, Zureik M. Associa-tion between Total Hip Replacement Cha-racteristics and 3-year Prosthetic Survivorship.A Population-Base Study. JAMA Surg.doi:10.1001/jamasurg.2015.1325. Publishedonline August 19, 2015.

3. Colas S, Allalou A, Poichotte A, Piriou P,Dray-Spira R, Zureik M. Exchangeable FemoralNeck (Dual-Modular) THA Prostheses HavePoorer Survivorship Than Other Designs: ANationwide Cohort of 324,108 Patients.Clin Orthop Relat Res DOI 10.1007/s11999-017-5260-6.

4. Le Cossec C, Colas S, Zureik M. Relativeimpact of hospital and surgeon procedurevolumes on primary total hip arthroplastyrevision: a nationwide cohort study in France.Arthroplasty Today DOI 10.1016/j.artd.2017.03.010.

useful in helping surgeons select a THRfixation technique and helpful for bothpatient and surgeon in the decision-makingprocess » (2).

Dans leur second travail publié en 2016,cette même équipe confirmait les mauvaisrésultats globaux des implants fémoraux àdouble modularité : « Exchangeable neckTHAs had poorer survivorship independentof other prosthetic revision risk factors.Accordingly, expected anatomic and func-tional benefits should be carefully assessedbefore choosing this design » (3).

Beaucoup plus intrigant est le dernier papierévaluant la qualité des résultats des PTHselon le niveau de production des praticienslibéraux français et des EdS privés (la trau-matologie et les établissements publicsétaient exclus de l’évaluation !) : « Thisstudy brings evidence to support thenotion that THAs performed by high-vo-lume surgeons (> 4 1ary THAs/month) inFrench private hospitals have higher sur-vivorship in the first 4 years » (4). L’auteurlaisse les lecteurs à leurs réflexions concer-nant l’exploitation possible de ce type dedonnées par nos autorités de tutelle !

Conclusions

Les registres permettent des analyses épi-démiologiques, démographiques et com-paratives entre implants, praticiens et éta-blissements à l’échelle d’un pays, puisentre pays. Leur gestion nécessite beaucoupde temps et de moyens, en particulier encas d’exhaustivité.

Ils concernent, a priori, la totalité des pra-ticiens et non pas les résultats d’équipeshautement spécialisées qui fournissent lamajorité des études publiées dans la litté-rature internationale. Ils sont donc plusprès de la réalité du niveau de qualité dessoins portés à l’ensemble des populations.

À l’échelon individuel, ils permettent àchaque chirurgien de confronter sa pratiqueà celle de l’ensemble de sa profession. À l’échelle d’un pays et entre eux, ils ap-

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Entretien avec le Pr Philippe Merloz,chirurgien orthopédiste et ancien pré-sident de l’Académie d’orthopédie-traumatologie.

Quelles sont les particularités de laprise en charge de la personne âgéeaprès une fracture de la hanche ?

Lorsqu’on prend en charge des personnesâgées qui ont une fracture de la hanche,il faut prendre en compte leur fragilitéliée à l’avancée en âge (c’est-à-dire la ré-duction multisystémique de leurs réservesfonctionnelles et cognitives, limitant lescapacités de leur organisme à répondreau stress, même mineur). Cette fragilitéimplique une expertise multiple mobilisanttous les acteurs du parcours de soins : in-firmières, gériatres, pharmaciens, chirur-giens, rééducateurs, etc. Il est essentiel demettre en place dans les services une or-ganisation orthogériatrique à même derépondre aux besoins spécifiques de lapersonne âgée. L’objectif est l’amélioration

Quels sont les points clés du suivipostopératoire ?

Après l’intervention, il faut optimiser lessoins postopératoires qui prendront encompte la complexité des soins gériatriques.Il y a deux modèles pertinents : l’unité degériatrie avec présence d’orthopédistesou l’unité mixte gériatrique et orthopédique.Celles-ci permettent de réduire les délaisd’intervention et les durées de séjour, etpeuvent favoriser une mobilisation plusprécoce. Faire travailler ensemble les or-thopédistes et les gériatres améliore letaux de survie et réduit le taux de réad-mission. À Grenoble, nous avons uneunité d’orthogériatrie de 10 lits (bientôt16) cogérée par les orthopédistes et lesgériatres. Les informations diagnostiques,thérapeutiques et de suivi sont partagéespar e-mail entre tous les acteurs de soins.Nous les mettons à jour toutes les 12 heures pour l’ensemble des patients.

Que prévoir au moment de la période de rééducation ?

La phase de rééducation est toujourslongue et parfois incertaine. Aujourd’hui,seuls 50 % des patients retrouvent uneactivité quotidienne comparable à cellequ’ils avaient avant la fracture de la hanche.La rééducation est un moment essen-tiel… Il faut prévenir les nouvelles chutesen agissant sur les déficiences sensorielles,la malnutrition, la sarcopénie et la poly-médication. Il faut aussi éviter la survenued’une nouvelle fracture de la hanche entraitant l’ostéoporose avec un bisphos-phonate et une supplémentation en vita-mine D. Il ne faut pas oublier d’inciter lespatients à l’activité physique. La rééducationaprès une fracture de la hanche est longue.Elle peut durer 12 mois et doit impliquerl’ensemble des acteurs en ville et à l’hôpi-tal.

Philippe MERLOZ

du pronostic, le maintien du statut fonc-tionnel et le retour du patient dans sonlieu de vie antérieur.

Quels sont les points les plus importants en préopératoire ?

Dès l’admission aux urgences, un bilan dela chute et du syndrome gériatrique s’im-posent. Il convient également de prendreen charge au plus tôt la douleur qui peutêtre à l’origine de troubles cognitifs. Rapi-dement, le patient doit être dirigé vers unservice de chirurgie orthopédique. Si lepatient est stable, on opère sans tarder ets’il est instable on organise un rapidebilan médical gériatrique et anesthésique.L’étape d’évaluation des réserves fonc-tionnelles et cognitives est capitale carelle permettra d’évaluer le risque de dé-pendance. Celui-ci est estimé entre 10 et20 % après une fracture de la hanche.Dans tous les cas, il faut pratiquer l’inter-vention chirurgicale dans un délai maximalde 48 h après l’entrée aux urgences. Destravaux récents montrent que le taux demortalité est multiplié par deux si l’onopère après ce délai. À propos de l’inter-vention, le souci constant du chirurgienorthopédiste doit être de choisir une tech-nique qui permettra un appui complet leplus précocement possible.

Fiche points clés « Orthogériatrie et fracture de la hanche » Par Philippe MERLOZ, ancien Président de l’AOT

et Albert SCEMAMA, HAS

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La HAS, en collaboration avec la So-ciété française de chirurgie orthopé-dique et traumatologique (SOFCOT),et la Société française de gériatrie etgérontologie (SFGG), a réalisé unefiche points clés intitulée « Orthogé-riatrie et fracture de la hanche ». L’objectif est d’aider l’ensemble desprofessionnels à s’organiser pour ré-pondre au mieux aux besoins de lapersonne âgée victime d’une fracturede la hanche.

Explications du Pr Philippe Merloz,chirurgien orthopédiste et ancien pré-sident de l’Académie d’orthopédie-traumatologie et du Dr Albert Sce-mama, du service évaluation de lapertinence des soins et améliorationdes pratiques et des parcours à laHAS*.

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C e travail est le fruit d’une copro-duction de la HAS avec deux so-ciétés savantes. Il répond aux exi-

gences de la HAS en matière de gestiondes conflits d’intérêts, de méthode et derigueur scientifique. Un groupe de travail,composé d’experts reconnus en chirurgieorthopédique et en gériatrie, s’est réuni.Après avoir effectué une analyse exhaustivede la littérature, il a réalisé une fichepoints clés et son argumentaire. Ces do-cuments ont été enrichis par un groupede lecture pluriprofessionnel et multidisci-plinaire. Les documents ont été adoptéspar les instances représentatives de laSOFCOT et de la SFGG ainsi que par leCollège de la HAS. Ils seront portés parces trois institutions.

Les objectifs de cette fiche points clés

Cette fiche a pour objectif de redéfiniravec les professionnels, et au regard desdonnées probantes, les soins les plus per-tinents et les organisations les plus effi-cientes dans le parcours hospitalier d’unpatient âgé victime d’une fracture de lahanche, de son arrivée au service des ur-gences jusqu’à son retour à domicile.

Cette fiche points clés décrit les soins pré-et postopératoires d’une fracture de lahanche et les modalités de mise en œuvred’une organisation orthogériatrique. Ils

leur niveau, à améliorer la prise en chargehospitalière des personnes âgées victimesd’une fracture de la hanche et ses consé-quences.

Albert SCEMAMAdoivent permettre une prise en chargeoptimale du patient et une réduction dudélai opératoire à moins de 48 h, avecpour objectifs une réduction de la morbi-mortalité et des risques de perte d’auto-nomie liée à la fracture, mais aussi iatrogèneliée à l’hospitalisation.

Les cibles de cette fiche points clés

Cette fiche s’adresse aux professionnelsde santé, ainsi qu’aux directeurs des éta-blissements hospitaliers et à leurs tutelles.La mise en place d’une organisation ortho-gériatrique associant orthopédistes et gé-riatres dans un hôpital ou une clinique,telle que décrit dans ce document, nécessiteune volonté commune des services d’or-thopédie et de gériatrie et du directeur del’établissement. Certaines ARS soutiennentdéjà ce type d’organisation.

Ces documents ont notamment vocationà aider ces différents acteurs, chacun à

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Une coproduction HAS, SOFCOT, SFGG

Les chiffres-clés

66 000 personnes âgées sont victimesd’une fracture de la hanche chaqueannée (50 000 femmes et 16 000hommes). L’âge moyen, au momentde la fracture, est de 83 ans chez lesfemmes et de 80 ans chez leshommes. Dans l’année suivant la frac-ture :• 10 à 30 % deviennent dépendantes ;• 25 % entrent en institution ;• 20 à 24 % décèdent dans l’année

qui suit la fracture.

En 2015, le coût direct de la fracturede la hanche, en France, était estiméà environ 1 milliard d’euros.

L’organisation orthogériatrique

L’organisation orthogériatrique est unnouveau modèle d’organisation mul-timodale et multiprofessionnelle. Ellevise à la remise en condition physique,psychologique et sociale du patientâgé victime d’une fracture grave. Sousle terme d’orthogériatrie, on re-groupe tout ce qui concerne directe-ment les soins périopératoires, le trai-tement chirurgical, la réadaptation etla prévention secondaire fracturairede la personne âgée hospitalisée pourune fracture ou une autre affectionrelevant de la chirurgie orthopédique,dès lors que les gériatres sont inter-venants de la filière.

C om p t e r e n d u . . .

bof n° 84 13 Octobre 2018

• la chirurgie arthroscopique du poignetdans le service du Dr Ho au Prince ofWales Hospital à Hong Kong pendant 3 mois ;

• la chirurgie du scaphoïde et des nerfspériphériques auprès du Dr Wolfe àl’Hospital for Special Surgery à NewYork pendant 3 mois ;

• et, finalement, la chirurgie des transfertstendineux de l’épaule (Dr Elhassan) ainsique l’arthroscopie du coude (Dr O’Driscoll)à la Mayo Clinic à Rochester pendant 6 mois.

C haque année, plusieurs chirurgiensrapportent leur expérience de sé-jour à l’étranger dans ces colonnes.

Ainsi, plusieurs centres de renoms, parmilesquels la Mayo Clinic, ont déjà été décrits.Après avoir présenté les éléments quim’ont amené à réaliser cette année demobilité à l’étranger, je décrirai les troisvolets qui l’ont composée.

Après avoir bénéficié d’une formation mé-dicale et chirurgicale lyonnaise, j’ai choiside poursuivre mon clinicat dans le servicedu Professeur Herzberg, en chirurgie de lamain et du membre supérieur, de novembre2015 à octobre 2017. Au cours de moncursus, je me suis rapidement rendu compteque la richesse de notre apprentissageréside notamment dans la diversité desexpériences professionnelles vécues. J’aiégalement pris conscience que parler cou-ramment la langue de Molière ne suffisaitpas à se faire comprendre et donc « en-tendre » dans notre profession. J’avaisdonc pour projet de compléter ma forma-tion française par une expérience interna-tionale. Cette volonté a été renforcée parmon souhait de réaliser une carrière hos-pitalo-universitaire pour laquelle une annéede mobilité est un prérequis nécessaire.

Mon cursus d’interne puis de chef de cli-nique m’a permis de recevoir une formationen chirurgie de la main mais égalementen chirurgie du coude, de l’épaule et desnerfs périphériques. J’ai donc souhaité or-ganisé cette année afin de me perfectionnersur un thème propre à chacun de ces do-maines. Cette volonté m’a conduit à or-ganiser mon année de mobilité dans troiscentres différents avec chaque fois unthème bien défini :

J’ai été accueillie dans chaque centre avecun statut de Research Fellow donnant unaccès au bloc opératoire en tant qu’ob-servateur et au laboratoire de recherche.Cette organisation a été facilitée par leProfesseur Herzberg, dont les relationsavec chacun des intervenants ont permisde valider cette configuration. Afin demener à bien ce projet et d’optimiserchaque expérience, des sujets de rechercheclinique et fondamentale ont été élaborésen collaboration avec chaque équipe.

Hong-Kong

Hong Kong est une ville unique au mondeque ce soit par sa localisation, plaquetournante des échanges internationauxen Asie, son histoire d’ancienne cité colo-niale mais également les relations particu-lières qu’elle entretient avec le gouverne-ment central de la République Populairede Chine. Souvent décrite comme la «New York » d’Asie du sud-est, elle constitueun véritable pont entre l’Orient et l’Occidenttant elle symbolise la rencontre de civilisa-tions profondément différentes.

La composition du service de chirurgie or-thopédique est inspirée du modèle améri-cain, incluant une équipe dédiée à chacunedes surspécialités de l’orthopédie répartiecomme suit : chirurgie du sport, chirurgieprothétique et enfin une équipe dédiée àla chirurgie de la main, du poignet et desnerfs périphériques. Durant ce premiertemps hong-kongais, j’ai eu l’opportunitéde participer aux activités cliniques, chi-rurgicales et de recherche auprès du DrPak Cheong Ho ainsi que de son équipe.Le Dr Ho est l’un des pionniers en arthro-scopie du poignet après avoir notamment

BOurSE SOFCOT 2017-2018

Une année de mobilité, de Hong Kong à Rochester en passant par New YorkNovembre 2017 - Octobre 2018

Par Marion BURNIER, Hôpital Edouard Herriot, Lyon

développé dès 1997 les greffes pour pseu-darthrose du scaphoïde sous arthroscopie.Au cours des 20 dernières années, il n’acessé d’adapter à la chirurgie arthrosco-pique, les interventions traditionnellementréalisées à ciel ouvert afin d’optimiser laprise en charge des patients. Il réalise éga-lement la majorité de ces interventionssous anesthésie locale de type Wallant(Wide Awake Local Anaesthesia No Tour-niquet).

Sur le plan de la recherche clinique, j’airéalisé une étude clinique comparant deuxtechniques de réinsertion du TFCC (Trian-gular Fibrocartilage Complex) : une tech-nique originale de réinsertion périfovéaledécrite par le Dr Ho et une méthode deréinsertion trans-osseuse. Nous avons re-trouvé des mobilités en prono-supinationsignificativement supérieures avec la réin-sertion périfovéale (Photos 1 et 2).

Nous avons ensuite reporté les résultats àlong terme d’une première série de patientsayant bénéficié d’une arthrodèse des deuxos et des quatre os « tout arthroscopique ».

Enfin, l’équipe du Dr Ho réalise en routinedes arthroscopies du poignet à visée diag-nostique. Cet outil diagnostique autoriseune visualisation directe des différentessurfaces articulaires du poignet et permetdonc une analyse plus fine de l’arthrosepériscaphoïdienne. Nous avons émis l’hy-pothèse que, comparée à l’étude radio-graphique, l’évaluation arthroscopique despseudarthroses du scaphoïde et des lésionsde type SNAC (Scaphoid Nonunion Ad-vanced Collapse) modifierait la prise encharge chirurgicale. J’ai donc réalisé uneétude inter- et intra-observateur entrel’analyse radiographique des pseudarthrosesdu scaphoïde et lésions SNAC comparéeà l’évaluation arthroscopique. De manièresurprenante, il apparaît que l’évaluationradiographique surestime la sévérité del’arthrose périscaphoidienne. Nous avonspour objectif de poursuivre ce travail parla réalisation d’une étude multicentriquevisant à une meilleure évaluation diag-nostique et pronostique de l’arthrose péri-scaphoïdienne. Enfin, pour ceux qui onteu l’occasion de rencontrer le Dr PakCheong Ho et son équipe, il est difficilede qualifier la qualité de leur accueil ainsique leur enthousiasme que j’ai pu partagerau cours de ces quelques mois.

New York

J’ai poursuivi cette année de mobilité partrois mois au sein du service du DocteurScott Wolfe à l’Hospital for Special Surgery(HSS) de New York. Cette structure mé-dico-chirurgicale consacrée entièrementaux pathologies ostéo-articulaires est re-nommée pour la prise en charge dessportifs de haut niveau. La collaborationétroite de chaque acteur du diagnostic etdu traitement des pathologies du sportifa pour objectif un retour au sport au plushaut niveau dans les meilleurs délais.Depuis plusieurs années, le Dr Wolfe etson équipe ont réalisé de nombreux travauxdéterminants quant à la connaissance dela biomécanique du poignet. J’ai pu bé-néficier de leur expérience dans ce domaineà travers la réalisation d’une étude bio-mécanique sur la reconstruction du liga-ment scapholunaire. Après section du li-gament scapholunaire et des ligaments

extrinsèques du poignet, nous avons com-paré par mesures radiographiques etscannographiques trois techniques de re-construction du ligament scapholunaire(Photo 3). L’originalité de ce travail résideen deux points : d’une part, il s’agit de lapremière étude biomécanique permettantde reproduire de manière constante uneDISI (Dorsal Intercalated Segment Instability),d’autre part, nous avons évalué une tech-nique originale de reconstruction du liga-ment scapho-lunaire, « Anatomic Frontand Back reconstruction », récemmentdécrite par le Dr Mickael Sandow (Brisbane,Australie). Les résultats de ce travail ontpu être présentés au congrès de l’AmericanSociety for Surgery of the Hand lors de lasession de l’International Wrist Investigators’Workshop. J’ai également pu travailler encollaboration avec l’équipe de radiologiesur une étude descriptive de lésion nerveusede type hourglass constriction (définissantici à un aspect en sablier suite à uneconstriction inter-fasciulaire) à propos de40 cas de paralysie du nerf inter-osseuxantérieur.

La réalisation de ces études sur de courtespériodes a été possible grâce à une pré-paration en amont des différents projetsmais également grâce à l’accueil et à ladisponibilité dont ont fait preuve le Dr Hoet le Dr Wolfe ainsi que les membres deleurs équipes.

Mayo Clinic

Mon année de mobilité s’est terminée parsix mois à la Mayo Clinic de Rochester(Minnesota) aux côtés des Docteurs Bassem

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C om p t e r e n d u . . .

Photo 2 - Moment de chirurgie avec le Dr Ho et son équipe (Hong Kong)

Photo 1 - Technique de réinsertionarthroscopique périfovéale du TFCC

Photo 3 - Étude scannographique dereconstruction du ligament scapho-lunaire

bof n° 84 15 Octobre 2018

C om p t e r e n d u

Elhassan et Joaquin Sanchez-Sotello, spé-cialisés dans la chirurgie des transfertstendineux de l’épaule. Fondée en 1889par les frères Mayo, l’esprit de cette insti-tution, justement décrit au sein de saCharte, consiste à fournir « chaque jour àchaque patient des soins optimaux à traversla pratique clinique, l’éducation et la re-cherche ». Au cours de mon séjour à Ro-chester, j’ai pu pleinement bénéficier del’optimisation du temps et de l’espacemise en place par cette structure. Grâce àla qualité de l’accueil, à la volonté de col-laboration et de partage de connaissancedont est imprégnée cette institution, j’aiainsi eu l’opportunité de pouvoir travaillersimultanément avec des membres del’équipe de chirurgie de l’épaule et ducoude (Dr Elhassan, Dr O’Driscoll, Dr San-chez-Sotello) mais également de la main(Dr Kakar).

L’enseignement

Chaque matin, la présentation de cas cli-niques donne lieu à des moments privilégiésd’échange et d’enseignement entre chi-rurgiens seniors, chefs de clinique et in-ternes. En partenariat avec le Dr Sanchez-Sotello, très investi dans l’enseignement,nous avons réalisé une vidéo pédagogiquesur l’examen clinique du coude. L’accèsau bloc opératoire m’a également permisd’observer différentes techniques de trans-fert tendineux de l’épaule. Mon attentions’est plus particulièrement portée sur letransfert tendineux du trapèze inférieurdécrit par le Dr Elhassan ainsi que sur lachirurgie de l’articulation scapulo-thora-cique.

La recherche

Sur le plan de la recherche fondamentale,je me suis adonnée à la réalisation dedeux projets. La première étude cadavériqueavait pour objectif d’étudier les caractéris-tiques biomécaniques de plusieurs transfertstendineux de l’épaule selon différentspoints d’insertion (Photo 4). Le secondprojet portait sur la reconstruction du pôleproximal du scaphoïde par greffe du pôleproximal de l’hamatum. Cette techniquede reconstruction a été récemment décritepar le Dr Elhassan et le Dr Kakar dans les

cas de pseudarthrose avec fragmentationdu pôle proximal du scaphoïde. L’intérêtde cette technique est double : toutd’abord, après une rotation de 180°, laforme du pôle proximal de l’hamatummime parfaitement celle du scaphoïde ;ensuite, le ligament palmaire capito-hamatalautorise la reconstruction du ligament sca-pho-lunaire. Par l’utilisation de capteursoptiques j’ai analysé les mouvements desos du carpe sur poignet intact, après frac-ture du pôle proximal du scaphoïde etenfin après reconstruction par greffe d’ha-matum (Photo 5).

Le registre institutionnel des prothèses dela Mayo Clinic tenu depuis 1969 est unexemple en son genre. Il est donc communde pouvoir obtenir en un temps recordune liste exhaustive de patients sur unthème donné. J’ai ainsi eu l’opportunitéde réaliser plusieurs études cliniques sur lachirurgie prothétique et arthroscopiquede l’épaule et du coude. Au cours del’une d’entre elles, nous avons comparéles caractéristiques préopératoires biolo-giques et radiographiques des patients at-teints d’une infection de prothèse d’épaulepar Propionibacterium acnes et ceux infectéspar un autre germe. J’ai également pucollaborer avec le Dr O’Driscoll sur la chi-rurgie arthroscopique du coude. Deux

études sont en cours : la première sur lareconstruction du ligament collatéral latéraldu coude et la seconde sur les lésions dunerf médian lors d’une arthroscopie ducoude.

En suivant la vie de service de ces 3 centresdans 2 pays différents, j’ai pu appréhenderdifférentes méthodes d’enseignement ainsique de mise en place de projets de re-cherche clinique. Enfin, cette année a étériche car elle m’a permis de me former àde nouvelles techniques arthroscopiquesen chirurgie du poignet, du coude et del’épaule, mais également de mettre enplace différents projets de recherche afinde poursuivre la collaboration débutéedans les différents centres.

remerciements

L’organisation d’un séjour à l’étranger estun facteur majeur de sa réussite. Je remerciele Professeur Herzberg pour m’avoir guidéeet permis de coordonner parfaitement cetteannée de mobilité. Merci également à l’Uni-versité de Lyon, ainsi qu’aux sociétés scienti-fiques françaises et européennes qui m’ontsoutenue et particulièrement la SOFCOT quim’a attribué une bourse de voyage.

Marion BURNIER

Photo 4 - Étude biomécanique de recons-truction du pôle proximal du scaphoïde par greffe d’hamatum (Mayo Clinic)

Photo 5 - Étude biomécanique des trans-ferts tendineux de l’épaule (Mayo Clinic).

bof n° 84 16 Octobre 2018

R é u n i o n s s c i e n t i f i q u e s . . .

Toutes les annonces de congrès ainsi que les offres et demandes d’emploi actualisées sont consultables sur le site de la SOFCOT : www.sofcot.fr

23-26 octobre 2018 > Berlin, Allemagne

DKOu 2018German Congress of Orthopaedics and Traumatologyhttp://dkou.org

9-10 novembre 2018 > Hannovre, Allemagne

13th Hanover Arthroscopy and Arthroplasty [email protected]://arthroskopiekurs-hannover.de/en/

2-3 novembre 2018 > Tampa, USA

4th Annual Frontiers in upper ExtremitySurgeryFoundation for Orthopedic Research & [email protected]://foreonline.org/event/frontiers-in-upper-extremity-surgery/

12-15 novembre 2018 > Paris, France

93e réunion annuelle de la SOFCOT Paris, Palais des CongrèsSOFCOT - 56 rue Boissonade75014 Paris

Sous la Présidence des Professeurs Jean-François Kempf (CNP-SOFCOT) et Philippe Rosset (AOT)Organisation : EVENTIME [email protected]@sofcot.frhttp://www.sofcot-congres.fr/fr/

30 nov. - 1er déc. 2018 > Luxembourg

4th Luxembourg Osteotomy [email protected]://osteotomy-congress.com

12-15 décembre 2018 > Strasbourg, France

Congrès annuel de la [email protected]://congres.sofarthro.com/fr/

16-18 novembre 2018 > Tampa, USA

16th Annual Current Solutions in Orthopaedic [email protected]://foreonline.org/event/current-solutions-in-orthopaedic-trauma/

28-30 novembre 2018 > Tel Aviv, Israël

International Diabesity and MetabolicSurgery Summit (IDMSS) [email protected]://www.idmss2018.com

24 novembre 2018 > Le Mans, France

Discs prosthesis failures revisions and [email protected]

http://www.geco-medical.org

30 nov. - 1er déc. 2018 > Paris, France

GIEDA INTEr rACHIS 2018Le rachis du sujet âgé[email protected]://www.gieda.net/congrès/

12-13 décembre 2018 > Tel Aviv, Israël

38th Annual Meeting of the Israeli Orthopaedic Association [email protected]://events.eventact.com/eventslist/Orthopaedics%202018/About-IOA-Meeting

bof n° 84 17 Octobre 2018

R é u n i o n s s c i e n t i f i q u e s

20-22 décembre 2018 > Paris, France

54e congrès du [email protected]://www.gemcongres.com

17-19 janvier 2019 > San Diego, USA

9th Annual Orthopaedic Trauma andFracture Care: Pushing the [email protected]://foreonline.org/event/orthopaedic-trauma-fracture-care-pushing-the-envelope/

20-22 janvier 2019 > Paris, France

Journées Cicatrisations [email protected]://www.sffpc.org/agenda/evenement/5-journées-cicatrisations-2019.html

17-20 janvier 2019 > Vail, USA

11th Annual ICJr Winter Hip and [email protected]://www.emedevents.com/c/medical-conferences-2019/11th-annual-winter-hip-knee-course-2019

19-21 janvier 2019 > Arc 1800, France

Cours pratique d'échographiemusculo-squelettique dumembre inférieur

[email protected]://www.geco-medical.org

31 janv. - 2 fév. 2019 > Park City, USA

22nd Annual Selby Spine [email protected]://foreonline.org/event/selby-spine/

3-8 février 2019 > Kauai, USA

Mayo Clinic Interactive Surgery Symposium [email protected]://ce.mayo.edu/surgical-specialties/content/mayo-clinic-interactive-surgery-symposium-2019

7-9 février 2019 > Athènes, Grèce

3rd Athens Shoulder [email protected]://www.athens-shoulder-course.com

14-16 février 2019 > Paris, France

Paris International Shoulder Course [email protected]://www.paris-shoulder-course.com/en/

1er-6 avril 2019 > Tahiti, France

39es Journées d'Orthopédie [email protected]://www.jo-o.org/les-39e-joo/39-journees-d-orthopedie-outremer/

4-6 avril 2019 > Davos, Suisse

5th International Knee [email protected]://kneeupdate.com

17-21 juin 2019 > Berlin, Allemagne

14th IFSSH and 11th IFSHT TriennialCongress [email protected]://ifssh-ifsht2019.com

18-21 juin 2019 > rennes, France

CArS 2019 - Computer Assisted radiology and [email protected]://www.cars-int.org

11-13 novembre 2019 > Paris, France

94e réunion annuelle de la SOFCOT Paris, Palais des Congrès

Cheville/Pied

Épaule/Coude

Genou Hanche Pédiatrie Poignet/Main

Rachis Recherche/CAOS Traumatologie Tumeurs/Infections

Autre

/ / LUNDI 12 NOVEMBRE CONFÉRENCES D’ENSEIGNEMENT

14h00-18h15 ORTHORISQ

• Introduction (non validant) - Le mot du Président, Henry Coudane

- Le mot du Président de la SOFCOT, Jean François Kempf

• Les fiches dinformation, Bruno Tillie

• SIAM 2 et Programme d'accréditation (non validant), Philippe Tracol, Eric Benfrech

• Table ronde : Arrêt de procédure - Coordinateur : Eric Benfrech

• Le mot des Représentants des Adhérents, Pierre Devallet, Baudoin Redreau

• Communications - Modérateurs : Bruno Tillie, Philippe Tracol

• Table ronde : Retard de prise en charge des urgences, Thierry Bégué, Patrice Papin, Dominique Pateron, François Loubignac

Grand Amphithéâtre

APRÈ

S-M

IDI

// MARDI 13 NOVEMBRE

CE-01 Hanche - DPCReconstruction acétabulaire par matériaux métalliques réhabitables des pertes de substance osseuse asso-ciées au descellement aseptique des arthroplasties to-tales de hanche • Orateur : Henri Migaud (Lille), Président de séance : Stéphane Boisgard (Clermont-Ferrand)

CE-02 Pédiatrie - DPCHanche neurologique • Orateur : Bruno Dohin (Saint-Etienne), Président de séance : Jérôme Cottalorda (Montpellier)

CE-03 Chirurgie connectéeUsage des smartphones et tablettes en OT ou la chirur-gie connectée • Orateur : Nicolas Reina (Toulouse), Pré-sident de séance : Jean-Michel Clavert (Strasbourg)

CE-04 GenouTendons ischio- jambiers ou ligament patellaire dans la reconstruction du LCA ? • Orateur : Mathieu Thaunat (Lyon), Président de séance : Jean-Claude Panisset (Grenoble)

CE-05 Epaule/CoudePrise en charge des échecs précoces du traitement des traumatismes du coude • Orateur : Fabrice Duparc (Rouen), Président de séance : Pierre Mansat (Toulouse)

CE-06 Tumeurs/Infections - DPCMéthodes modernes de diagnostic de l'infection sur matériel ostéo-articulaire • Orateur : Cédric Arvieux (Rennes), Président de séance : Philippe Rosset (Tours)

CE-07 Pédiatrie - DPCMaladie de Blount • Orateur : Marc Janoyer (Fort de France), Président de séance : Pierre Journeau (Nancy)

/ / MERCREDI 14 NOVEMBRE

CE-09 Epaule/CoudeLa gestion des échecs de réparation de la coiffe •

Orateur : Pierre Desmoineaux (Versailles), Président de séance : Hervé Thomazeau (Rennes)

CE-10 Cheville/PiedPied plat valgus idiopathique : techniques chirurgicales

• Orateur : Camille Thévenin-Lemoine (Toulouse), Pré-sident de séance : Raphaël Seringe (Paris)

CE-11 Rachis - DPCL'articulation sacro-iliaque: une inconnue qui peut faire mal • Orateur : Jean-Charles Le Huec (Bordeaux), Pré-sident de séance : Benjamin Blondel (Marseille)

CE-12 Généralités - DPCPréparation cutanée des opérés et du champ opératoire

• Orateur : Jean-Christophe Lucet (Paris), Président de séance : Jean-Yves Jenny (Strasbourg)

CE-13 Tumeurs/InfectionsTechniques de reconstruction après résection des tumeurs de l’humérus proximal • Orateur : François Sirveaux (Nancy), Président de séance : Mickaël Ropars (Rennes)

CE-14 TraumatologieHémi-arthroplastie ou prothèse totale dans les frac-tures récentes du col fémoral ? • Orateur : Olivier Guyen (Lausanne, Suisse), Président de séance : Philippe Adam (Strasbourg)

CE-15 GenouTechniques de prothèse fémoro-patellaire • Orateur : Franck Remy (Blendecques), Président de séance : Jean-Noël Argenson (Marseille)

/ / JEUDI 15 NOVEMBRE

CE-08 GenouComplications rotuliennes des arthroplasties totales du genou • Orateur : Sophie Putman (Lille), Président de séance : Denis Huten (Rennes)

CE-16 PédiatrieSynostoses du tarse • Orateur : Pierre Louis Docquier (Bruxelles, Belgique), Président de séance : Philippe Wicart (Paris)

CE-17 Hanche - DPCTechniques arthroscopiques pour le traitement de la tendinopathie du Psoas sur hanche prothétique • Ora-teur : Olivier May (Toulouse), Président de séance : Phi-lippe Chiron (Toulouse)

CE-18 Échographie - DPCEchographie par le chirurgien orthopédiste • Orateur : Thomas Apard (Caen), Président de séance : Marc Sou-beyrand (Paris)

CE-19 TraumatologiePièges et limites des plaques verrouillées • Orateur : Jean-Christophe Bel (Lyon), Président de séance : Mat-thieu Ehlinger (Strasbourg)

CE-20 PédiatrieFractures de jambe, Orateur : Jean-Damien Métaizeau (Dijon), Président de séance : Franck Launay (Marseille)

C o n g r è s 2 0 1 8 - S y n o p s i s . . .

bof n° 84 18 Octobre 2018

/ / MARDI 13 NOVEMBRE PROGRAMME // JOURNÉE

8h00-9h00Conférence

d’enseignement 01 - Hanche

8h00-9h30 Communications

genou ligamentaire

8h00-9h00 Conférence

d’enseignement 02 - Pédiatrie

8h00-9h30 Dossiers tumeurs

8h00-9h30Dossiers

traumatologie

8h00-10h00Cercle

Nicolas Andry Table ronde

Thème de l’année : La décision

médicale

8h00-9h00 Conférence

d’enseignement 03 - Chirurgie

connectée9h00-10h30 Symposium

L'ostéonécrose idiopathique de la tête fémorale :

épidémiologie, facteurs favorisants, stades, chirurgie

préventive, chirurgie prothétique et résultats

9h30-10h30 Conférence

d’enseignement 04 - Genou

9h00-10h30Communications

pédiatrie

9h30-11h00 Best of de la

SOO - Société d'Orthopédie de

l'Ouest

9h00-10h30Table ronde

SICOT - Le pied

10h40-12h30 Cercle

Nicolas Andry Communications

11h10-12h40Table ronde

Apport de la 1ère guerre à l'orthopédie

traumatologie, d’hier à aujourd’hui - World War I and Surgical Advances

11h00-13h00Communications

genou ligamentaire

11h00-13h00Communications

pédiatrie

11h40-12h40Conférence

d’enseignement 06 - Tumeurs et

Infections

11h00-13h00Communications

traumatologie

11h10-12h40Table ronde CJO -

Collège des Jeunes

Orthopédistes

10h45-12h15Table ronde séance

des meilleurs mémoires de DESC 2017/2018 - CJO, CFCOT et SOFCOT

13h00-14h00Assemblée

Générale CFCOT - Collège Français des

Chirurgiens Orthopédistes et Traumatologues

12h30-14h00Table ronde

rédaction médicale -

Paniers repas

12h15-13h45Assemblée générale Orthorisq

14h00-15h30Communications

hanche

14h00-15h30Communications

épaule

14h00-15h30Dossiers pédiatrie

14h00-15h30Table ronde

soins de recours

14h00-15h30Dossiers

cheville et pied

14h00-15h30Communications poignet et main

14h00-15h30Communication Gestion

des risques / Thème de l’année : La décision

médicale

14h00-15h30Séance

Professionnelle

15h30-16h30Séance d'ouverture

du 93ème Congrès annuel de la SOFCOT

15h30-16h30Conférence

d’enseignement 07 - Pédiatrie

15h30-16h30Assemblée générale

SNCO

16h30-18h00Dossiers

épaule et coude

16h30-18h00Communications

pédiatrie

16h30-18h00Communications

tumeurs et infections

16h30-18h00Communications cheville et pied

16h30-18h00Dossiers

poignet et main

16h30-18h00Table ronde OTSF

(Orthopédie Traumato- logie Sans Frontières) et AOLF (Association des Orthopédistes de

Langue Française)

Grand Amphi

Amphi Bordeaux

Amphi Havane

Salle 352 AB

Salle 342AB

Salle Passy

Salle 351

Salle 341

Salle 343

MAT

INM

ATINAP

RÈS-

MID

I APRÈS-MIDI

DPC DPC

DPC

DPC

16h30-18h00Symposium RAAC - La

Récupération Améliorée Après Chirurgie prothétique de la hanche et du genou

DPC

09h30-10h30Conférence

d’enseignement 05 - Épaule/

traumatologie

bof n° 84 19 Octobre 2018

C o n g r è s 2 0 1 8 - S y n o p s i s

/ / MERCREDI 14 NOVEMBRE PROGRAMME // JOURNÉE DES SPÉCIALITES

Grand Amphi

Amphi Bordeaux

Amphi Havane

Salle 352 AB

Salle 342AB

Salle Passy

Salle Ternes Neuilly

Salle 351

Salle 341

Salle 343

Journée des IBODE

8h00-9h00Conférence

d’enseignement 15 - Genou

08h00-08h45Conférence

d’enseignement 09 - Épaule/Coude

8h00-9h00Conférence

d’enseignement 10 - Cheville/Pied

8h00-9h00Conférence

d’enseignement 11 - Rachis

8h00-17h00GETRAUM

Traumatologie

8h00-12h30SFCM

Poignet/Main

8h00-12h30GSF GETO

Tumeurs/Inf.

08h45-18h30SOFEC

Epaule/Coude

14h00-15h00

10h30-11h30Conférence

d’enseignement 12 - Généralités

9h00-17h00AFCP

Cheville/Pied

9h00-18h30SFCR

Rachis

10h30-12h30Journée

des kinés11h30-12h30Installation

du patient en bloc opératoire

11h00-12h30Table Ronde

SFHG12h30-13h30Conférence

d’enseignement 13 - Tumeurs et

Infections

13h30-16h30Atelier

d’écho. : Poignet/Main

14h00-16h30 Traumatismes

de masseBloc opératoire 3.0

14h00-17h00Journée

des kinés15h30-17h00Symposium

SFHG

17h00-18h00Conférence

d’enseignement 14 - Traumatologie

17h00-19h00Atelier

d’écho. : Cheville/Pied

MATIN

MATIN

APRÈ

S-MIDI APRÈS-M

IDI

DPC

DPC

DPC

DPC

09h00-11h00SFHG

genou et hanche

14h00-15h00Communications

SFHGGenou/Hanche

8h00-9h00Conférence

d’enseignement 08 - Genou

8h00-9h00Conférence

d’enseignement 16 - Pédiatrie

8h00-9h00Conférence

d’enseignement 17 - Hanche

8h00-9h30Communications

traumatologie

8h00-9h00Conférence

d’enseignement 18 - Échographie

8h15-10h15Communications

rachis

9h00-10h45Communicationsgenou prothèse

09h00-16h00SOFOP

Société de spécialitéPédiatrie

9h00-10h30Dossiers hanche

9h30-10h30Conférence

d’enseignement 19 - Traumatologie 9h00-12h20

SFA Société Partenaire

mise à l’honneur

8h30-12h30CAOS

Société de spécialité11h10-13h00

Communicationsgenou prothèse

11h10-12h40Communications

hanche

11h10-12h40Communications

traumatologie

12h00-13h30Atelier

d’échographie épaule et coude

11h00-12h30Dossiers

rachis

12h50-14h00Assemblée générale

SOFCOT - CNP - SOFCOT - AOT

13h30-15h00Table ronde outils scien-tifiques dans l'aide à la décision médicale pour la chirurgie du genou

14h00-15h30Symposium implication des faillites

d'ostéosynthèses

14h00-15h30Communications

hanche

14h00-15h30Dossiers

genou

14h00-15h30Communications épaule et coude

15h30-16h00Remise des

prix du congrès

15h00-16h15Thèses

d’Université

16h00-17h00 Conférence

d’enseignement 20 - Pédiatrie

16h00-17h30Communications

hanche

16h00-18h00Communications

traumatologie

16h00-17h30Communications épaule et coude

16h45-17h50Communications

recherche et SOFROT

/ / JEUDI 15 NOVEMBRE PROGRAMME // JOURNÉE

Amphi Bordeaux

Amphi Havane

Salle 352 AB

Salle 342AB

Salle Passy

Salle Ternes Neuilly

Salle 351

Salle 341

MAT

INM

ATINAP

RÈS-

MID

I APRÈS-MIDI

DPC DPC

DPC

DPC