INNOVATIONS CONSTANTES pour l’offre de soins

ARDENTES I ARTHON CHÂTEAUROUX I COINGS

DÉOLS I DIORS I ÉTRECHET JEU-LES-BOIS I LUANT

MÂRON I MONTIERCHAUME LE POINÇONNET I SAINT-MAUR SASSIERGES-SAINT-GERMAIN

GRANDS PROJETSBALSAN PASSE AU NUMÉRIQUE P. 14

NOTRE HISTOIRELA SAGA QUINTONINE ET PULMOLL P. 26

Janvier / Février 2018

N° 13

Magazine de la Ville et de l’Agglomérationde Châteauroux

LE SUPPLÉMENTDAVID MAGNOU PRÉSENTE « COMPOSITE »

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SOMMAIRE |

MétropoleCHÂTEAUROUX

MétropoleCHÂTEAUROUX

MétropoleCHÂTEAUROUX

Conférence de presse du 30/03/15

Châteauroux Métropole

Logo_non millésimé_cls.pdf 1 04/10/12 09:52

Magazine : Direction de la Communication (p. 1 à 29), Chevalier Guillemot Architectes (Cité du numérique Balsan, p. 2 et 14), Mairie de Déols / Olivier Jarraud (Miss à Déols, p.5), Chambre de commerce et d’industrie (Startup Weekend #2, p. 6), Vocale Presse (p. 6), Mairie de Montierchaume (City stade, p. 15), Corinne Fauvet-Bodin (Nexphasis, p. 18), Fotolia (Vigilance cambriolages, p. 22), Sophia Triaki (SoCaliente, p. 25), Myk Renaud (United Bikers, p. 25), collection Jacqueline Lafarge et Archives municipales (Saga Quintonine Pulmoll, p. 26-27), Alban Couturier (Estelle Touzet, p. 29).Supplément : Direction de la Communication (p. 1-16), DR (Jane Eyre p. 2, Soirée contes en pyjama p. 2, Gaëlle Josse p. 3, Face au mur p. 3), Académie de marine (Antonio Ferrandiz, p. 3), La Bouinotte (Pierre Belsœur, p. 3), DR / Apollo – Maison de l’image (p. 5), Joachim Olaya (Bach Plucked Unplucked, p. 6), Hana Ofangel (Chloé et Vassilena Serfimova, p. 6), Milan Szypura (L’Instinct du déséquilibre, p. 6), CHTX Arts (Blizzard Festival, p. 9), xxxx (Lyricaly, p. 9), Frédéric Mercenier (Éric Frasiak, p. 14), DR / Prométhée Productions (Mon Devos à moi, p. 14), Puzzle Centre (Salon de la pêche p. 16).Réalisation : – Impression : Imprimerie Vincent – Distribution : Groupe La Poste – ISSN 2493-9943

10-13DOSSIERPublic/privé : l’offre de soins s’enrichit

GRANDS PROJETS Balsan amorce son virage numérique

SOCIÉTÉLe Conseil communautaire jeunes bientôt en place14-15

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4-5 C’EST PASSÉRetour sur les événements marquants de la fin d’année.

6-9 C’EST À VENIRBientôt le Startup Weekend #2 ; la Médiathèque propose un nouveau service pour les malvoyants ; une nouvelle mesure contre les temps de stationnements abusifs ; la Ville et l’Agglo dévoilent leurs budgets ; Paulette Picard évoque l’avenir de l’antenne universitaire de Châteauroux.

16-17 DÉVELOPPEMENT DURABLEUne réunion publique sur le futur Règlement local de publicité intercommunal ; comment mieux

gérer les eaux pluviales ; la déchetterie d’Ardentes fermée pour travaux pendant un mois ; déposez vos sapins dans les points de collecte.

18-19 DÉVELOPPEMENT SOLIDAIRELa Mission locale et les agences d’emploi main dans la main pour la formation ; Nexphasis fait du codage un jeu d’enfant ; les ambitions et objectifs du PLUi définis.

20-21 DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUEKSB séduit le monde ; le gros défi de Westrock ; Vélomoove encourage aussi la mobilité douce.

22-23 SOCIÉTÉRestez vigilants envers les cambriolages ; deux moments pour bien choisir son orientation scolaire ; le Pays castelroussin recherche des habitants motivés pour entrer au Conseil de développement.

24-25 INITIATIVES LOCALESDeux jeunes femmes à l’Usine ; ALAVI 36 accompagne et apaise les douleurs ; SoCaliente, Talent régional des cités 2017 ; les Bikers ont du cœur.

28-29 PORTRAITEstelle Touzet, cheffe sommelière du Ritz Paris.

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www.chateauroux-metropole.fr

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Un territoire attractif est un territoire où l’on trouve non seulement de l’emploi, des commerces et des loi-sirs, mais aussi de bonnes

possibilités d’études et une offre de soins plus que satisfaisante. Vous le verrez dans ce numéro, toutes les forces vives de Châteauroux Métro-pole font le maximum dans tous ces domaines pour faire en sorte que les administrés, anciens comme nouveaux habitants, aient toutes les raisons d’apprécier, chaque jour un peu plus, leur cadre de vie.Ce ne sont pas les obstacles qui manquent dans cette tâche, entre les baisses générales de dotations de l’État, les menaces de l’univer-sité d’Orléans concernant notre antenne universitaire à Balsan et le désintérêt chronique des jeunes diplômés en médecine pour s’ins-taller hors des grandes métropoles. Mais nous ne baissons ni ne baisse-rons les bras pour façonner l’avenir de notre agglomération.Cette année, nous devrions recueil-lir les premiers fruits des aides à la première installation dans l’Indre à destination des médecins généra-listes et spécialistes. Cette année également, nous allons notamment lancer la

construction – en partenariat étroit avec la Chambre de commerce et d’industrie et le Crédit agricole – de la future Cité du numérique à Balsan. Cette année encore, nous serons plus que jamais aux côtés de l’As-sociation pour le développement de l’enseignement supérieur de l’Indre (Adesi) – tant financièrement que techniquement – pour que le Centre d’études supérieures poursuive son activité et continue à accueillir de plus en plus d’étudiants lors des prochaines rentrées. Et ce ne sont que quelques-uns des exemples de nos grands défis des prochaines années.De leur côté, le Centre hospitalier poursuit sa mue, avec deux grands chantiers (la 2e IRM et le nouveau bâtiment de chirurgie ambula-toire), le recrutement de nouveaux praticiens et le virage vers la télé-médecine, tandis que la clinique Saint-François se modernise égale-ment. D’autres structures de soins, comme le Centre de radiologie, investissent pour être en pointe et répondre le plus précisément pos-sible aux attentes de leurs patients. Ce sont ces dynamiques qu’il nous faut encourager. C’est ce que nous continuerons à faire.

ÉDITO

UNE LUTTE PERPÉTUELLE pour l’avenir

facebook/chateaurouxmetropole

RETROUVEZ TOUTE L’ACTUALITÉ SUR…

Gil AvérousMaire de ChâteaurouxPrésident de Châteauroux Métropole

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NOTRE HISTOIRELa saga Quintonine – Pulmoll

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C’EST PASSÉ |

MARDI 5 DÉCEMBRESAINT-JEAN : LE DÉBUT DE LA FIN POUR IÉNASi la première étape de désamiantage et de dépose des clos et huisseries démarrée en octobre est quasiment terminée, c’est devant Seymour Morsy (préfet de l’Indre), Gil Avérous (maire de Châteauroux) et Guy Pépin (président de Scalis) que la démolition de l’immeuble Iéna par une pelle mécanique au bras surdimensionné a démarré début décembre. La déconstruction se poursuit actuellement et s’achèvera au printemps. Cette opération d’envergure, menée par le bailleur social Scalis, est la première réalisée dans le cadre du Nouveau Programme de renouvellement urbain (NPRU).

DÉCEMBRELA PATINOIRE A FAIT

DES HEUREUXComme chaque année,

l’arrivée de la patinoire est guettée par les petits et les

grands qui espèrent pouvoir glisser le plus possible avant de déballer leurs cadeaux de Noël. Inaugurée par Philippe Candeloro (qui a remplacé au pied levé Florent Amodio), la structure a une nouvelle fois donné le plein de sensations

aux enfants comme aux parents.

10 DÉCEMBRENOËL DANS LES QUARTIERS ET L’AGGLOMÉRATIONIl y avait de quoi satisfaire même les plus exigeants, parmi tous les marchés de Noël qui ont rythmé le mois de décembre sur l’agglomération. Friandises, victuailles traditionnelles ou originales, cadeaux en tout genre, tout était à portée de main pour passer de belles fêtes de fin d’année !

NOVEMBRE-DÉCEMBREBEAULIEU : UN 2e BÂTIMENT À TERREDu côté de Beaulieu, l’Opac 36, ne chôme pas non plus. En plein cœur de ce quartier, populaire, le bailleur social a procédé à la démolition d’un second bâtiment, place de Touraine. Ce chantier permet de faire table rase pour d’éventuelles reconstructions de logements moins hauts et moins imposants, et inscrites dans le programme de renouvellement urbain du quartier.

Le renouvellement

urbain a démarré

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DU 1ER AU 15 DÉCEMBREDES MISS TRÈS SOLLICITÉESArrivées en ligne directe de la Californie, les 30 candidates ont démarré les représentations (réceptions en mairie, au château de Valençay, inauguration du marché de Noël à Saint-Luc, parade en ville…) et entraînements à partir du 1er décembre. Le froid et le stress n’ont, pour autant, pas altéré leurs sourires.

SAMEDI 16 DÉCEMBREET MISS FRANCE 2018 EST…Comme chaque année, le suspense a été à son comble au moment de l’annonce finale faite par Jean-Pierre Foucault. C’est donc Maëva Coucke, Miss Nord-Pas de Calais, qui succède à Alicia Aylies.

LA PHOTO DU MOIS Pour la venue des Miss, le Centre Colbert s’était paré

de bleu blanc rouge.

INSTAGRAM @CHATEAUROUX36

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C’EST À VENIR |

Dix ans après l’acquisition de la machine à lire et des téléagrandisseurs, le réseau des bibliothèques poursuit son travail d’accessibilité en direction des publics déficients visuels. Depuis décembre, grâce à Vocale Presse, ceux-ci peuvent lire un bel échantillon de quotidiens, d’hebdomadaires ou de mensuels d’information.

Vocale Presse est un service d’accès à la presse écrite pour les aveugles et les mal-voyants. On le retrouve dans de nombreux établissements comme la Bibliothèque nationale de France (BNF), la Bibliothèque publique d’information (BPI) du Centre Pompidou, les bibliothèques de Nantes, Périgueux, Caen…La médiathèque Équinoxe, en partenariat avec le service Santé publique de la Ville de Châteauroux, a décidé d’investir dans ce nouveau service, profitant d’une aide du Centre national du livre (CNL) dans le cadre de subventions accordées aux pro-jets en direction des publics empêchés et éloignés de la lecture et du livre.

15 TITRES SÉLECTIONNÉSVocale Presse compte plus de 50 titres à son catalogue. Depuis décembre 2017, le réseau des bibliothèques castelrous-sin en met une quinzaine à disposition : quotidiens, hebdomadaires, mensuels, avec des titres variés comme L’Équipe, Le Monde, Courrier international, L’Étudiant, My Cuisine, Sciences et Avenir… Ce choix a été effectué après consultation auprès des associations concernées : Valentin Haüy, Retina et Voir ensemble.Bien avant cela, le réseau des biblio-thèques proposait déjà des collections adaptées (livres en gros caractères, textes lus, DVD en audiodescription) ; collections que les professionnels ne cessent d’enri-chir chaque année.

LA PRESSE ACCESSIBLE AUX DÉFICIENTS VISUELS

Une cinquantaine de participants au départ, dix projets « pitchés » et au final un d’entre eux (FlashIt) qui s’est concrétisé en entreprise au cours des mois qui ont suivi, le bilan était

tout à fait positif pour le 1er Startup Weekend castelroussin en 2017. Pour l’édition numéro 2 (ou #2 pour les plus connectés), organisée avec l’appui et le soutien de Châteauroux Mé-tropole, de la Région Centre-Val de Loire, de la CCI et d’Orange, il faudra persévérer et essayer de faire au moins aussi bien. « Nous sommes restés en contact avec pas mal de startupers de l’an passé, dont une majorité a fait part de son souhait de revenir pour partager ce mo-ment à la fois sérieux et cool, annonce Alain Grandperrin, l’un des membres de l’équipe pro-jet. Toutefois, ce n’est pas une manifestation qui doit toujours concerner les mêmes personnes. Ainsi, tout le monde est le bienvenu – dans la limite des 55 places au maximum. » Le parte-nariat mis en place avec l’Agglomération per-met notamment de réserver cinq places pour des demandeurs d’emploi qui ont des projets ou qui sont motivés pour participer à ce genre

d’événement innovant. Même les publics dits « empêchés » sont les bienvenus. « Un han-dicap physique ne doit pas être un frein pour

venir. Il n’empêche pas la créativité et l’envie d’entreprendre », explique-t-il.Si le principe reste le même que l’année der-nière (54 heures de brainstorming et de prépa-ration d’un projet seul puis en équipes, après divers pitchs de présentation pour convaincre un jury de professionnels), on notera quelques changements dans l’organisation. Lily Gros sera la facilitatrice, l’équipe des mentors et le jury seront plus ciblés numérique et entreprises proches de l’esprit start-up. « Il n’y aura pas de thématique, contrairement à ce qui se fait ailleurs, conclut Alain Grandperrin. Même une reprise d’entreprise peut ainsi être vue comme une start-up. »

#INNOVATIONACHÂTEAUROUX Le Startup Weekend est de retour à Balsan du 26 au 28 janvier dans les locaux CCI Campus Centre à Balsan. Les participants auront 54 heures pour phosphorer et donner vie à des projets innovants.

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En savoir plusStartup Weekend #2Du 26 au 28 janvierSite CCI Campus Centre, BalsanInscriptions (40 et 60 €) sur www.eventbrite.comContacts : 02 54 53 52 55 ou 02 54 27 54 15Facebook etTwitter : @SwChateauroux36

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Dans le cadre de la loi 2014-58 du 27 janvier 2014 relative à la modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles (Maptam), en vigueur depuis le 1er janvier, les contraventions pour non-acquittement du stationnement sont remplacées partout en France par un forfait post-stationnement tout aussi dissuasif.

Que change l’entrée en vi-gueur de la loi Maptam pour les usagers en matière de stationnement à Châ-teauroux ? Pour les parkings

en ouvrage*, rien du tout, ils restent gé-rés comme auparavant. Pour le station-nement aérien (sur voirie), en revanche, une nuance d’importance s’est fait jour : l’automobiliste ne s’acquitte plus d’un droit de stationnement, mais d’une redevance de stationnement qui s’apparente à une utilisation du domaine public. De ce fait, ne pas s’acquitter de ce droit n’entraînera plus la contravention d’un montant forfai-taire de 17 € à laquelle on était exposé jusqu’ici. Cela ne donnera pas, pour autant, le droit de laisser son véhicule en stationnement permanent sans bourse délier. En cas d’ab-sence de paiement ou de paiement partiel constaté par les agents de surveillance de la voie publique, l’usager devra payer un forfait post-stationnement (FPS) équivalant à la durée maximale de stationnement sur

les zones Rapid (portée de 2h à 7h30), Trankil (portée de 2h à 8h30) ou Unik (portée de 6 à 7 jours) d’un montant de 25 €. En cas de dépassement du ticket de stationnement, la somme payée sera déduite des 25 € à régler. Exemple : Si vous avez acheté un ticket à l’horodateur pour 1h (xx €) mais que vous êtes resté 3h, le forfait post-stationnement à régler sera de 25 € – xx € de ticket déjà payé.Après télétransmission à l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions (Antai) de l’identification du véhicule fautif, un avis de paiement sera envoyé à son propriétaire. Celui-ci dispo-sera de différentes possibilités indiquées sur l’avis de paiement du FPS, pour régler son dû (par smartphone, par Internet, par téléphone via un serveur vocal, au gui-chet d’un Centre des finances publiques ou par courrier). Ce nouveau FPS se veut volontairement dissuasif pour permettre une meilleure rotation des véhicules sur tout le centre-ville et ses abords.

STATIONNEMENT : les dépassements « dépénalisés » mais toujours contrôlés

Un bien vacant présumé sans maître est un bien qui n’a pas de propriétaire connu et pour lequel les taxes foncières n’ont pas été acquittées depuis plus de trois ans. Certaines parcelles non bâties répondant à ces critères* font actuellement l’objet d’une enquête préalable. Deux parcelles sont concernées par ces investigations : • AV 130 sise au lieu-dit « Les Ferrandes »,

portée au compte de succession Pivert Henri ;

• AV 131 sise au lieu-dit «  Les Ferrandes » portée au compte de suc-cession Virard Gustave.

Si vous disposez d’informations rela-tives à ces propriétés, contactez le ser-vice Foncier de Châteauroux Métropole au 02 54 08 33 82 pour prendre rendez- vous.

* Selon l’article L. 1123-4 du Code général de la propriété des personnes publiques.

LA VILLE ENQUÊTE SUR DES BIENS VACANTS

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LE CHIFFRE

71,2Il s’agit du pourcentage de Castelroussins qui se sont exprimés en faveur du retour à la semaine scolaire de

quatre jours, au cours de la consultation citoyenne qui a eu lieu fin novembre sur Internet. De fait, une

délibération en ce sens a été entérinée par le Conseil municipal. Le Directeur d’académie des services de l’Éducation nationale (DASEN), une fois qu’il aura

interrogé les conseils d’école sur cette décision, rendra son avis (pour ou contre) au printemps pour

une prise d’effet à la rentrée 2018.

*Centre-ville, Diderot, Les Halles, Équinoxe et Hôtel de ville.

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C’EST À VENIR |

Alors que la période de crise financière semble enfin révo-lue, l’Agglomération peut se satisfaire d’avoir su faire le dos rond pendant quelques

années. La prudence (dette passée de 20,8 M€ en 2014 à 14,7 M€ en 2017, charges de personnel et financières en forte baisse) et le choix ciblé des investissements réalisés au cours des dernières années ont permis une amé-lioration du cadre de vie tout en ne gre-vant pas les finances communautaires. À présent que de gros travaux d’infra-structures sont nécessaires, Château-roux Métropole peut ainsi faire face à ces enjeux d’envergure en investissant massivement. Ainsi, 27,67 M€ sont flé-chés vers les dépenses d’équipement dont les plus gros postes seront le dé-but du chantier du complexe aquatique Balsan’éo (15,88 M€), la création de la Cité du numérique dans le pavillon de l’Horloge à Balsan (3,6 M€), les travaux de voirie (dont l’aménagement de l’ave-nue François- Mitterrand à Châteauroux, 1,86 M€), l’acquisition de trois bennes de collecte des ordures ménagères (870 k€) ou les subventions pour le lo-

BUDGET

BUDGET PRIMITIF 2018102,61 M€ (+ 10,49 M€ par rapport à 2017)*

Fonctionnement : 68,59 M€ / Investissement : 34,02 M€

(Montants 2017 : 68,4 M€ / 23,7 M€)

* Budget principal uniquement.

BUDGET PRIMITIF 201892,85 M€ (+ 0,75 M€ par rapport à 2017)*Fonctionnement : 66,33 M€ / Investissement : 26,52 M€(Montants 2017 : 65,71 M€ / 26,37 M€)

* Budget principal uniquement.

CHIFFRES MARQUANTS

L’AGGLOMÉRATION MET L’ACCENT SUR L’INVESTISSEMENTL’année 2018 sera celle d’un montant d’investissement record, avec 27,67 M€ engagés (hors reports de l’année 2017). Une prouesse rendue possible par des dépenses de fonctionnement contenues et un niveau d’endettement faible et qui permettra le lancement de grands chantiers structurants pour le territoire.

Comme l’Agglomération, la Ville de Châteauroux envisage une année 2018 placée sous le signe d’un programme d’investissement élevé et ambitieux.

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Là encore, les économies sur les charges de personnel (– 0,21 %), finan-cières (– 38,81 %) et de gestion cou-rante (– 2,76 %) et la baisse de la dette (pas d’emprunts nouveaux) donne les coudées franches aux élus pour envisa-ger l’avenir avec beaucoup d’ambition. Si l’année 2017 avait déjà été placée sous ce signe avec 15,965 M€ engagés, le budget 2018 fait encore mieux avec 17 M€ en dépenses d’équipement. Si la réhabilitation des différentes places

(Sainte-Hélène 845 k€, Victoire et Alliés 600 k€, Gambetta 900 k€) et voiries ou espaces publics (jardin des Cordeliers, 200 k€) représente plus d’un tiers de ces investissements annuels, d’autres grands chantiers structurants sont aussi programmés. La Ville participera à la reconstruction du gymnase André-Mondon à Saint-Jean à hauteur de 1,2 M€, au réaménagement du secteur gare (1,38 M€), à la rénovation des écoles (350 k€)…

FINANCES : LA VILLE A DE L’AMBITION

gement (aide à la rénovation thermique, aide à l’accession à la propriété, 687 k€).Parmi les budgets annexes, peu d’opé-rations très significatives sont à relever, hormis dans le budget transports, où l’on note l’acquisition de trois nouveaux bus standards au printemps pour 900 k€. Ceux-ci seront équipés de prises USB pour faciliter la recharge des smartphones ou tablettes des usagers. Les aménage-ments de mise en accessibilité d’arrêts de bus se poursuivront à Châteauroux (arrêts avenue de Blois et ex-terminus Bitray), à Luant (arrêts Plisson et Les Sables) et à Montierchaume (Malterie et Maryse-Bastié).

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L’INVITÉE

Présidente de l’Association pour le développement de l’enseignement supérieur dans l’Indre (Adesi).

Des incertitudes planent sur l’avenir des filières du Centre d’études supérieures de Châteauroux, en raison des graves difficultés financières

de l’université d’Orléans. La présidente de l’Adesi souhaite tout mettre en œuvre pour pérenniser l’existant et moderni-ser le site pour en faire une vitrine du territoire.En 2018, l’Association pour le dévelop-pement de l’enseignement supérieur dans l’Indre (Adesi) fêtera ses 30 ans. Paulette Picard, qui a succédé à sa tête à Antoine Bonneville depuis quelques mois, n’imaginait pas que l’université d’Orléans lui offrirait un cadeau plutôt empoisonné à peine la rentrée passée.En raison d’un déficit (12 M€), les auto-rités orléanaises ont envisagé plusieurs pistes, soit la fermeture d’une filière entière, soit celle des 3e année de toutes les licences, de l’antenne castelrous-sine. « Nous sommes déterminés à ce que l’offre en enseignement supérieur soit maintenue sur Châteauroux. Nous leur avons répondu qu’ils faisaient une grave erreur stratégique et politique. Stratégique parce que, en fermant les L3, ils risquaient d’affaiblir sérieusement l’attractivité des cursus dispensés à Châteauroux et par là même l’université tout entière. Les parents et les élèves font évidemment le choix d’un parcours complet en un même lieu. En finançant une partie de l’enseignement supérieur à travers l’Adesi, les collectivités locales ont toujours montré leur attachement à l’attractivité du département et à

l’élévation du niveau scolaire, s’exclame la présidente. Politique ensuite, parce qu’ils prendraient le risque de laisser sur le bas-côté des jeunes et leurs familles sans leur donner la possibilité d’accéder à la connaissance. Je suis personnelle-ment fermement opposée à cette vision d’une France qui n’aurait plus qu’une dizaine d’universités d’excellence accentuant ainsi la désertification. »Ainsi, des propositions ont été faites par l’Adesi de financer des bus pour que les étudiants castelroussins puissent aller suivre des cours magis-traux à Orléans, afin de leur donner un sentiment d’appartenance à cette grande université, ou de développer la visioconférence immersive. « Ce serait une solution qui permettrait de mixer le face-à-face pédagogique et deux cours magistraux par semestre pour commencer, en distanciel. Ces derniers pourraient être dispensés – suivant les spécialités – d’Orléans, de Bourges ou de Châteauroux, une salle étant équipée dans chacun des trois établissements. Un diagnostic de faisabilité est en cours, de même qu’un chiffrage*. J’ai proposé que l’Adesi porte les coûts de ces équipements de pointe, afin que le site castelroussin devienne le labo-ratoire des nouvelles technologies de l’enseignement, déjà employées dans le monde de la formation. »

* Gil Avérous a déjà annoncé que Châteauroux Métropole soutiendrait financièrement cette dé-marche.

PAULETTE PICARD

LE POINÇONNET

Par courrier du 22 novembre 2017, Huguette Guyoton a démissionné de ses fonctions d’adjointe au maire du Poinçonnet (pour redevenir simple conseil-lère municipale) et de conseillère communautaire. En conséquence, Danielle Dupré-Ségot siégera désormais au sein de l’assemblée communautaire aux côtés de Jean Petitprêtre, Françoise Laurent, Bruno Palleau et Ludovic Mesnard. Par ailleurs, Valérie Légresy devient conseillère municipale du Poinçonnet, déléguée aux Commerces, à l’Artisanat, aux Marchés et Foires et Animations commerciales.

UNE NOUVELLE CONSEILLÈRE COMMUNAUTAIRE POINÇONNOISE

Faire du CES le laboratoire des nouvelles technologies

de l’enseignement

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DOSSIER | INNOVATIONS CONSTANTES POUR L’OFFRE DE SOINS

1LES COMMUNES VEULENT CONTRER LA DÉSERTIFICATION MÉDICALE

La création de pôles de santé sur les communes de l’Agglomération et l’incita-tion financière à la première installation dans l’Indre sont des atouts majeurs pour attirer de nouveaux praticiens.

Les collectivités locales font leur maximum pour conserver ou attirer des médecins généralistes ou des professionnels de santé en médecine générale (kinés, sages-femmes, ergo-thérapeutes, etc.). Elles prennent ainsi en charge la création de cabinets médicaux (Étrechet) ou de maisons médicales (Ardentes, Châteauroux, Déols, Le Poinçonnet, Montierchaume, Saint-Maur) pour faciliter leurs regrou-pements et soutiennent la réalisation de Maisons de santé pluridisciplinaires (MSP) comme à Luant*.Par ailleurs, sur Châteauroux, l’aide municipale à la première installation de généralistes ou de spécialistes (voir CHTX Métropole n° 12, page 22) porte déjà ses fruits. Au moins cinq candida-tures sont censées aboutir en 2018, dans différentes disciplines, selon la

maire-adjointe à la Santé publique et à l’Hygiène, Dominique Cotillon-Dupoux. Cette incitation vient d’être portée au niveau communautaire, à un maxi-mum de 15 médecins bénéficiaires (10 à Châteauroux, 5 pour les autres communes) jusqu’en décembre 2019. « L’aide financière du Conseil départe-mental est également un soutien pré-cieux pour notre territoire », ajoute l’élue castelroussine. Quant à l’initiative UM 36, dont la Ville de Châteauroux a été à l’origine, elle rend également de grands services à la population, même si cette structure peine encore à assurer de manière très régulière les visites à domicile sur un secteur de garde plus étendu.

* Cf. CHTX Métropole n° 2, p. 10 à 13, n° 3, p. 22, et n° 9, p. 23.

Tous les acteurs de santé, publics et privés, du territoire de l’agglomération Châteauroux Métropole sont en perpétuelle recherche d’amélioration de la prise en charge des patients de l’Indre. Recrutement de nouveaux praticiens, acquisition de matériel de pointe, aides diverses contre la désertification médicale, projet médical à l’échelle du territoire, tout est mis en œuvre pour répondre aux besoins de la population en matière de santé.

L’OFFRE DE SOINS s’enrichit

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Le 2e IRM, opérationnel au printemps, viendra renforcer un plateau technique de qualité.

Le futur bâtiment dédié à la chirurgie ambulatoire ouvrira à l’automne.

2LE CENTRE HOSPITALIER EN PLEINE BASCULE CULTURELLE

Entre modernisation de ses équipements et renouvellement de ses équipes, le site castelroussin travaille aussi à développer la médecine à distance et l’hospitalisation à domicile.

Fort de 140 médecins (internes compris) et 1 600 agents sur le site castelroussin*, le Centre hospitalier Châteauroux – Le Blanc se modernise et enrichit son offre année après année. De nombreux recrutements (anesthésistes, cardiologues interven-tionnels, pédiatres, angiologue…) ont été réalisés. Il peut aussi compter sur « un beau plateau technique, un beau pôle rééducation, une équipe complète d’anes-thésistes (7 contre 3 en 2016) », selon le Dr Michel Hira, président du Conseil médical d’établissement (CME). Avec les pavillons des urgences ou d’oncologie et une pharmacie neufs dans l’enceinte de l’avenue de Verdun, et un site de soins de suite et rééducation (SSR, avec balnéothérapie intégrée) aux Chevaliers, l’ensemble dispose de vrais atouts en termes d’offre de soins et d’attractivité pour les médecins.2018 verra les inaugurations de la seconde IRM de dernière génération au printemps (coût des travaux : 1 M€ hors équipements) et du nouveau bâtiment de chirurgie ambulatoire (coût : 3 M€, 20 places) à l’au-tomne. De même, les prochains mois devraient voir l’avènement de la télémédecine qui fonctionne déjà pour la rétinopathie diabétique, un dispositif lancé début 2017 pour remédier à la pénurie d’ophtalmologistes dans l’Indre, et pour les AVC. « On souhaite développer, avec le soutien de l’Agence régionale de santé (ARS), la télémédecine vers les Ehpad du département pour éviter les déplacements des personnes âgées et les

hospitalisations inutiles, ajoute Évelyne Poupet, direc-trice du CH. Aujourd’hui, nous sommes en pleine bascule culturelle, car le nombre de lits compte moins que le nombre de séjours et de passages. De plus en plus, nous allons vers le maintien et l’hospitalisation à domicile. »

* Entre 15 et 20 médecins et 300 agents au Blanc (avec qui Châ-teauroux a fusionné en janvier 2017), où un scanner 64 barrettes a été inauguré le 15 décembre dernier.

LA PAROLE ÀÉVELYNE POUPETDirectrice du Centre hospitalier Châteauroux – Le Blanc

DR MICHEL HIRAPrésident du Conseil médical d’établissement

« On se bat à chaque instant pour maintenir et renforcer l’offre de soins existante dans l’Indre, comme ce fut le cas pour la cardiologie interventionnelle ou les urgences… On sait bien qu’à Châteauroux, on ne pourra pas tout faire, et que nous devons travailler en coopération avec le CHU de Tours, qui est notre CHU de référence dans la région, ou avec celui de Limoges, en cas d’urgences vitales ou d’indisponibilité du CHU de Tours, comme la prise en charge des AVC. Si les prises en charge les plus compliquées doivent rester au CHU, il est de notre devoir d’en récupérer les patients pour continuer les soins et libérer ainsi des places dans ces centres de référence.

Dans le cadre du projet médical soignant du Groupement hospitalier de territoire (GHT)*, nous travaillons pour et avec tout le département. Ainsi, nous nous appuyons

sur les diverses unités hospitalières de l’Indre pour rapprocher les personnes hospitalisées de leur domicile, comme c’est le cas avec la cancérologie à Buzançais ou La Châtre, les soins de suite à Valençay ou Buzançais… Nous sommes aussi ouverts à rencontrer les ordres qui le souhaitent (infirmiers, pharmaciens libéraux…) et à travailler en symbiose avec la clinique Saint-François pour mettre en place un parcours de soins le plus adapté possible, gradué et sécurisé, aux besoins de la population. »

* Le GHT est composé des centres hospitaliers de Buzançais, Châteauroux-Le Blanc (établissement support), Châtillon-sur-Indre, La Châtre, Issoudun, Le-vroux et Valençay, ainsi que du centre départemental gériatrique de l’Indre et de l’Ehpad de Vatan.

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3EN BREF

CŒUR ET SPORT 36Lancé à la rentrée sportive 2017, ce dispositif innovant de prévention contre les accidents cardiaques, à destination des 12-35 ans, pratiquant un sport en compétition et sans antécédents, suscite une collaboration étroite entre les médecins généralistes et l’hôpital de Châteauroux – Le Blanc. Lors d’une visite en vue de l’obtention d’un certificat d’aptitude physique, le médecin généraliste propose au jeune sportif un électrocardiogramme de dépistage (prise de rendez-vous via Doctolib.fr), réalisé au centre de soins de suite et de réadaptation (CSSR), puis télétransmis et interprété en temps réel par un centre parisien de cardiologie partenaire. Fin 2017, 170 électrocardiogrammes ont été réalisés, dont 3 ont nécessité un approfondissement par les cardiologues de l’hôpital en lien avec les médecins traitants. Une bonne façon de surveiller son cœur, même quand on se sent en pleine forme !

UNE MESSAGERIE SÉCURISÉE AVEC LES MÉDECINS LIBÉRAUXAutre innovation immatérielle mais néanmoins extrêmement attendue par les praticiens, l’instauration d’une messagerie sécurisée entre le Centre hospitalier et les médecins libéraux devrait intervenir d’ici au printemps. Celle-ci permettra d’échanger, de façon confidentielle et sécurisée, des données de santé (comptes-rendus d’hospitalisation, courriers, annuaire certifié des professionnels de santé…), en gagnant du temps pour une meilleure prise en charge des patients.

LE CENTRE HOSPITALIER SUR LES RÉSEAUX SOCIAUXLe Centre hospitalier vit avec son temps. Si son site Internet existe depuis longtemps, il est désormais possible de suivre ses actualités sur Twitter : @CHChateaurouxLB et bientôt sur Facebook, avant un relooking complet de son site Internet avant l’été.

« CONFIANTE EN L’AVENIR »DOMINIQUE COTILLON-DUPOUXMaire-adjointe, déléguée à la Santé publique et à l’Hygiène

« L’offre de soins en hospitalisation publique et privée est correcte, à l’heure actuelle, sur notre agglomération. Mais il est important aujourd’hui de nous mobiliser afin d’aider les médecins spécialistes proches de la retraite à accueillir de jeunes médecins amenés à les remplacer le moment venu. Cela dit, je reste confiante en l’avenir parce que je vois que chacun y met du sien. Quelques exemples : les recrutements de nouveaux médecins hospitaliers par l’hôpital, ainsi que ceux de la clinique Saint-François…

De grands chantiers sont en cours sur le centre hospitalier pour améliorer encore le service rendu aux patients. Le centre de radiologie va également avoir une IRM, la 3e du département, en 2018, alors que l’institut de médecine nucléaire Ciber (situé à côté de Saint-François) est en attente d’une autorisation pour l’installation d’un PET scan* également dans le courant de cette année. Concernant Châteauroux

proprement dit, notre prochain objectif sera d’inciter les médecins proches de la retraite à poursuivre leur activité sous la forme d’un CDD financé par les collectivités pendant un à trois ans. Pour ce faire, nous serons force de proposition auprès des institutions régionales et nationales, pour lever les freins que nous rencontrons actuellement. »

* Le PET scan (ou TEP scan en français) est une technique d’imagerie de référence, utilisant un produit à base de sucre radioactif (FDG) très fai-blement irradiant, permettant le diagnostic et le suivi de certaines pathologies.

LES SITES PRIVÉS PAS EN RESTEImagerie médicale 36 et le centre de médecine nucléaire Ciber Châteauroux se développent en investissant dans de nouveaux équipements de pointe.

Le centre de médecine nucléaire (20  avenue Marcel-Lemoine) a inauguré le 14 décembre dernier une nouvelle gamma-caméra GE NM/CT Discovery 670 ES (photo). « Celle-ci sert à la fois aux examens de scin-tigraphie et de scanner, celui-ci ajou-tant une localisation plus précise des lésions pour un diagnostic plus per-formant et plus spécifique. On s’en sert essentiellement en cancérologie (sauf pour la prostate), pour les endo-cardites, les sarcoïdoses, les mala-dies inflammatoires et Alzheimer », explique le Dr Jean-Simon Arnould. L’établissement situé à l’arrière de la clinique Saint-François, dont il est totalement indépendant, vise aussi l’autorisation accordée par l’ARS pour l’installation d’un PET scan dans l’Indre.

L’ARS doit en valider le principe en mars prochain lorsqu’il dévoilera son Programme régional de santé et donnera une réponse en septembre 2018. En cas d’accord, le Ciber Châteauroux entamera des travaux pour une mise en service en début d’année 2019.Une 3e IRM (le plus puissant du département, identique au futur équi-pement de l’hôpital) est également entré en fonction fin 2017. Situé dans les locaux de la rue Paul-Accolas, il sera partagé entre les quatre cabinets de radiologie privés de ladite rue et de la rue Ledru-Rollin à Châteauroux, d’Issoudun et de La Châtre, dont le regroupement effectif au 1er janvier 2018 au sein d’Imagerie médicale 36 a permis de mener à bien cette implantation.

DOSSIER | INNOVATIONS CONSTANTES POUR L’OFFRE DE SOINS

Le Ciber s’est doté d’un tout nouvel équipement couplant scintigraphie et scanner.

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LA PAROLE À

PHILIPPE GUIBONDirecteur de la clinique Saint-François – Elsan« Nous avons plusieurs orientations importantes pour les années à venir. Tout d’abord, l’accent sera porté sur l’ambulatoire (entrée et sortie du patient le même jour) qui représente 70 % de nos actes. Nous poursuivrons le développement de notre dispositif “Réhabilitation améliorée après chirur-gie” qui permet aux patients de béné-ficier d’une hospitalisation plus courte, d’améliorer les suites opératoires, de diminuer les complications et de favo-riser une récupération plus rapide. Nous conforterons notre pôle de référence en gastro-entérologie (6 000 actes par an) et l’engagement des chirurgiens viscé-raux pour le développement de la prise en charge des patients en situation d’obésité. Nous assurons et souhaitons pérenniser la permanence des soins en urologie. La clinique a aussi la volonté de faire perdurer ses activités en ORL. Enfin, faire de Saint-François une cli-nique de proximité résolument orientée vers la ville, en développant au sein des murs des consultations spécialisées, et créer des filières de collaboration avec les maisons de santé de Châteauroux.De même, nous souhaitons nous inscrire au sein du projet médical du Groupement hospitalier de territoire. L’objectif commun doit être de pas-ser ce creux dans la démographie médicale. De nouveaux praticiens devraient s’intéresser à notre territoire à moyen terme. Un partenariat de type Groupement de coopération sanitaire (GCS) serait-il une réponse aux besoins de la population indrienne ? Il reste maintenant à dépasser les simples déclarations d’intention. »

4 SAINT-FRANÇOIS MISE SUR LA COHÉRENCE DE L’OFFRE LOCALE

La clinique Saint-François souhaite continuer à développer son offre de soins de proximité en cohérence avec les besoins du territoire indrien.

L’unique clinique privée de l’In-dre, bien implantée en centre-ville, fait partie depuis début 2016 du groupe Elsan, qui regroupe 120 sites en France (six en région Centre-Val de Loire). Elle compte une quarantaine de praticiens, cent trente salariés, soignants et administratifs. « La philosophie du groupe est de remettre le médecin au centre de l’établissement afin qu’il soit un véritable acteur de son fonction-nement. Par ailleurs, cette nou-velle appartenance nous donne plus de poids au niveau national auprès des instances de santé et une capacité d’investissement supérieure pour moderniser nos installations », précise son directeur Philippe Guibon. Ainsi, les rénovations de salles du bloc opératoire*, de l’accueil et de la façade, ainsi que la création du service SSR (soins de suite et rééducation), ont été réalisées. Le dernier trimestre 2017 a vu l’ar-rivée d’une chirurgienne- dentiste bordelaise et d’une orthopé-diste parisienne spécialiste de

l’épaule et du membre supérieur. D’autres praticiens comme des ophtalmologues et un spécialiste en traumatologie sportive sont attendus en 2018.

La clinique souhaite aussi déve-lopper la médecine et les soins palliatifs, pour répondre à un besoin croissant lié au vieillisse-ment de la population.

* Il s’agit des deux salles utilisées pour les interventions de stomatologie et de chirur-gie orthopédique, alors que les deux salles d’endoscopie ont bénéficié d’améliora-tions significatives en termes techniques.

Bien implantée en centre-ville, la clinique se modernise et joue la carte de la proximité.

La philosophie du groupe est de remettre

le médecin au centre de l’établissement

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GRANDS PROJETS |

Le quartier Balsan poursuit sa mue, avec de nombreux chantiers qui vont démarrer en cette année 2018. Du point de vue voirie, le carrefour de l’avenue François-Mitterrand, du bouvelard Jean-Macé et du boulevard de La

Valla va prochainement laisser place à un rond-point provisoire destiné à faciliter la giration des camions sur les chantiers de la Cité du numérique, puis du centre aquatique Balsan’éo. L’année 2018 verra aussi le début du réaménagement de l’avenue François-Mitterrand, de l’avenue du Champ-aux-Pages jusqu’au boulevard, sur le modèle de ce qui a déjà été réalisé en 2016-2017 de l’IUT à l’avenue du Champ-aux-Pages.Concernant la réhabilitation du pavillon de l’Horloge en un espace dédié au numérique, le Conseil communautaire de novembre a validé le choix de l’entreprise Sogea pour mener les travaux d’ici à octobre 2019. Le coût de cette opération s’élève à 6,2 M€ dont 40 % seront pris en charge par le Crédit agricole, partenaire de ce vaste projet aux côtés de Châteauroux Métropole et de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI). Celui-ci est destiné à doter l’Agglomération d’un site moderne, ouvert en permanence et dédié aux

technologies de pointe comprenant la création d’un techlab (laboratoire de fabrication destiné aux professionnels), un auditorium de 400 places (pour permettre à Châteauroux de postuler comme ville de congrès) et un Village by CA, à la fois pépinière pour start-up et espace de coworking. Le dossier retenu par les élus, s’il n’était pas le moins-disant, alliait le mieux les exigences énergétiques et architecturales des lieux.

➊ CHÂTEAUROUX

VIRAGE NUMÉRIQUE pour Balsan

➋ CHÂTEAUROUX

DEUX GRANDES RUES REFAITES À SAINT-JEAN

➌ CHÂTEAUROUX

UN PARKING POUR LE SKATEPARK

En parallèle des travaux de démolition de l’immeuble Iéna, entrepris par Scalis, la Ville de Châteauroux a procédé courant décembre à la réfection de la couche de roulement des rues Eugène-Delacroix et du 8-Mai. Pour ces deux chantiers très attendus, un investissement de 140 k€ TTC (60 k€ pour la première, 80 k€ pour la seconde) a été nécessaire. La réfection de la rue du 11-Novembre est également inscrite au budget 2018, les travaux devraient être réalisés au printemps, dès le redémarrage des chantiers d’enrobés.

Depuis l’ouverture du skatepark fin 2015, un constat s’imposait : le stationnement disponible à proximité était rapidement saturé du fait de l’énorme affluence du site. D’ici à l’été, ce souci ne devrait plus être qu’un mauvais souvenir, avec l’amé-nagement d’un tout nouveau parking de 224 places en lieu et place de la vieille bâtisse qui longeait les lieux. Celle-ci, rachetée pour 205 k€ par l’Agglomération courant 2017, a été démolie en fin d’année pour faire place nette, une fois fait le défrichage de ses abords. Le coût global de la construction de cette nouvelle aire de stationnement est estimé à 300 k€ HT.

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➍ MONTIERCHAUME

UN CITY STADE EN PRÉVISION

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DE QUOI ENTRETENIR SA FORME À BELLE-ISLE

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LA PLACE SAINTE-HÉLÈNE EN CHANTIER

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« La demande était forte de la part des habitants d’avoir un terrain multisports, explique Aurélie Pelé, maire adjointe de Montierchaume, déléguée au Sport. C’est un projet qui me tenait à cœur, un objectif que je me fixais pour ce mandat. » D’ici au printemps prochain, la commune du nord-est de l’Agglomération bénéficiera d’un city stade neuf, à la structure acier et équipé de tout le nécessaire pour la pratique du foot (grands buts et petits buts pour le foot brésilien), du basket, du handball.

Il y aura même des possibilités de pratiquer le volley-ball ou le badminton, puisque des poteaux et des filets amovibles sont compris dans la commande. Si l’enrobé a pu être réalisé courant décembre par l’entreprise Cazorla, la société Sport Nature interviendra au cours des toutes prochaines semaines pour installer l’équipement complet. Cette nouvelle infrastructure, d’un coût de 61 k€ TTC (dont 23,4 k€ de subventions DETR), sera ouverte à tout public, les modali-tés d’utilisation par les écoles restant encore à déterminer à ce jour.

Depuis début décembre, il n’y a pas que sur les ponts de l’avenue Gédéon-Duchateau que cela s’active du côté de Belle-Isle. Non loin du skatepark, divers agrès de street workout (littéralement « entraînement de rue  ») ont fait leur apparition. Celles et ceux qui aiment se muscler au soleil seront comblés. Les éléments ont été installés par la société Kompan, qui réalise là son pre-mier chantier du genre dans la région Centre-Val de Loire. L’inauguration de ces nouveaux équipements sportifs, dont l’ins-tallation s’élève à 58 306 € TTC, devrait avoir lieu à la fin du mois de janvier, avec quelques surprises selon les dirigeants de Kompan eux-mêmes.

Après la fin des travaux menés sur le réseau d’eau potable, le chantier de la place Sainte-Hélène avait été mis en attente pour éviter une gêne trop grande pour les automobilistes et les riverains, le temps que la réfection en pavés anciens de la rue Descente-des-Cordeliers s’achève. En ce début d’année, les travaux ont donc repris du côté de la rue Alain-Fournier et de la ruelle Basse et de la place. Au pro-gramme et en partenariat avec le Syndicat départemental d’électrification de l’Indre (SDEI) : réfection du réseau d’eaux pluviales et de l’éclairage public, dissimulation des réseaux aériens, réfection des trottoirs et de la voirie (en pavés de grès pour certaines parties), ainsi que de l’intérieur de la place proprement dite.

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LEXIQUEPublicité : toute inscription, forme ou image destinée à informer le public ou à attirer son attention, ainsi que les dispositifs dont l’objet est de les recevoir.

Enseigne : toute inscription, forme ou image apposée sur un immeuble et relative à une activité qui s’y exerce.

Préenseigne : toute inscription, forme ou image indiquant la proximité d’un immeuble où s’exerce une activité déterminée.

Dans le cadre de sa politique d’amé-lioration de la collecte des déchets, Châteauroux Métropole poursuit le réaménagement de ses équipements. Ainsi, après avoir remis aux normes les déchetteries de Déols et de Montierchaume en 2016 et 2017, le tout début de l’année 2018 sera mar-qué par un gros chantier sur celle d’Ardentes. Là encore, le plus gros des opérations consistera en la réfection et la sécu-risation des quais avec la pose d’un système anti-chute pour toutes les bennes. Dans une optique d’apporter le meilleur service public aux usagers, et

de favoriser un tri toujours mieux ciblé, le site ardentais se verra doté d’un conteneur spécifique pour les déchets dangereux. Enfin, un système de vidéo-protection sera mis en place comme ce fut le cas à Déols et à Montierchaume précédemment.

DIRECTION LES SABLONSL’importance de ce chantier multiple (dont le coût global s’élève à 100 000 € TTC) étant incompatible avec l’affluence habituelle du site (1 500 passages par mois, soit 18 000 annuels pour une collecte de 1 400 tonnes de déchets),

l’Agglomération doit se résoudre à en fermer l’accès pendant près d’un mois. Ainsi, à compter du 8 janvier et jusqu’au 3 février inclus, les usagers devront se rendre à la déchetterie des Sablons. Celle-ci, ouverte du lundi au samedi de 9h à 12h et de 14h à 18h et le dimanche de 9h à 12h, absorbera le flux des habitués d’Ardentes.

Pour ce qui est de la déchetterie d’Ar-thon, la dernière à devoir être réamé-nagée dans le courant de cette année (dates encore à déterminer), les futurs travaux ne devraient – a priori – pas nécessiter de fermeture.

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LA DÉCHETTERIE EN TRAVAUX POUR UN MOIS

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DÉVELOPPEMENT DURABLE |

Dans le cadre de la concertation autour de l’élaboration du nouveau RLPi (Règlement local de publicité intercommunal) de Châteauroux Métropole, une réunion publique ouverte à tous est programmée le 22 janvier prochain.

D’importants travaux de mise aux normes et de sécurisation nécessiteront la fermeture de la déchetterie d’Ardentes du 8 janvier au 3 février 2018 inclus.

Châteauroux Métropole s’est engagée dans l’éla-boration d’un RLPi (Rè-glement local de publi-cité intercommunal) en

remplacement du RLP de Château-roux datant de 1994 et aujourd’hui obsolète. Cet outil d’aménagement du territoire doit permettre d’amélio-rer l’image du territoire et le cadre de vie de ses habitants, tout en ren-forçant l’attractivité des entreprises locales en encadrant l’implantation des publicités, des enseignes et des préenseignes.Trois ateliers de concertation se sont déroulés pendant l’an-née  2017. Le premier, en mai, était consacré à la présentation de la démarche et du contexte juridique en matière de publicité. Début novembre, les deux suivants avaient pour objet l’étude des pro-positions de prescriptions pour les publicités et les enseignes. Ces deux ateliers ont réuni un panel de commerçants de Châteauroux et des représentants des afficheurs.

VENEZ VOUS EXPRIMER

À ce jour, 1  832  supports de publicité (dont 73 % d’enseignes, 22 % de panneaux publicitaires et 5 % de préenseignes) ont été recensés sur l’ensemble des zones à enjeux de l’Agglomé-ration. Nous sommes donc tous concernés par ces panneaux qui ont fleuri sur nos communes. La

concertation s’étend au grand public, avec une réunion ouverte à tous le lundi 22 janvier prochain sur le site d’HEI Campus Centre. Il s’agit de la dernière phase de concertation avant l’arrêt de la définition du projet et l’enquête publique, qui devrait se tenir au cours de l’été prochain. Vous êtes donc attendus nombreux pour donner votre avis.

RÈGLEMENT LOCAL DE PUBLICITÉ INTERCOMMUNAL : votre avis requis

En savoir plusRéunion publique RLPiLundi 22 janvier, à 18h30, à la salle de conférences Pierre-Balsan, site HEI Campus Centre, allée Jean-Vaillé.

En savoir plusContactez le n° vert gratuit 0 800 02 54 17.

L’implantation des publicités, enseignes et préenseignes sera plus encadrée à l’avenir.

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IMPORTANT !Seuls les sapins naturels seront acceptés : sapins naturels avec ou sans socle en bois, sacs brun clair à amidon de maïs, sacs « Handicap International » et sacs « OK Compost ».

Ne seront pas acceptés : les sapins en plastique, naturels floqués ou colorés, les guirlandes et autres décorations et tous les autres sacs (ex. : sacs en plastique).

Lorsque les fêtes sont passées, le sapin devient encombrant. Pour autant, pas question de l’abandonner sur un trottoir. En 2017, neuf points de collecte provisoires avaient essaimé sur toute la ville de Châteauroux. Ces enclos, faits de quatre barrières et portant la pancarte « point de récolte des sapins de Noël usagés », ont fonctionné au-delà des premières estimations. La demande a été tellement forte (870 sapins récupérés) que leur nombre passe, cette année, à treize (voir carte). Vous pourrez y déposer votre sapin du 2 au 12 janvier. Les sapins collectés seront ramassés par les services de Châteauroux Métropole, qui passe-ront deux ou trois fois par semaine pour les enlever. Les arbres seront broyés et partiront ensuite pour un centre de compostage ou dans une chaufferie biomasse pour les parties épaisses du bois et les branches. Quant aux autres habitants de l’Agglomération, ils pour-ront déposer leur sapin en déchetterie dans l’un des cinq sites du territoire (sauf celle d’Ardentes, voir par ailleurs).

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DIX JOURS POUR DÉPOSER VOS SAPINS

Longtemps, la gestion des eaux pluviales s’est restreinte à une politique du « tout-à-l’égout ». Du fait des changements climatiques et des lois sur la protection de l’environnement, l’heure est désormais à un plus grand respect du cycle naturel de l’eau.

Au fil de son histoire, l’homme a construit le monde à son image. Il a ainsi modelé la nature souvent… contre nature, en imperméabilisant de plus en plus de surfaces pour y

habiter, y travailler ou y pratiquer ses loisirs. Ce faisant, il a cru dompter les éléments qui, régulièrement, lui rappellent la vanité d’une telle prétention. Les catastrophes naturelles, telles que des inondations comme celles de l’an passé en Loir-et-Cher et en région pari-sienne, se font de plus en plus fréquentes, et obligent chacun d’entre nous à revoir notam-ment les pratiques en termes de gestion des eaux pluviales.Tout le monde peut en effet participer, par une prise de conscience généralisée, à cet effort de gestion intégrée et durable des eaux de

pluie. Fini le temps où tout devait partir sys-tématiquement vers les réseaux d’eaux plu-viales, aujourd’hui régulièrement engorgés, il s’agit désormais de privilégier l’infiltration sur place, au plus proche du point de chute, et de ne rejeter que les eaux en surplus. C’est ce que l’Agglomération réalise déjà à Ozans, avec des noues et un bassin d’infiltration dédiés. C’est aussi une limitation de l’imperméabilisation des sols et une amélioration à apporter à ses grands chantiers d’aménagement, au travers de son PLUi en cours d’élaboration. Les parti-culiers peuvent aussi agir de façon concrète, d’une part en respectant la propreté des ava-loirs en jetant leurs détritus dans les poubelles, et d’autre part en récupérant et en stockant* l’eau de pluie pour s’en resservir lors d’épi-sodes de fortes chaleurs.

* Dans des équipements fermés, pour éviter les eaux sta-gnantes prisées par les moustiques-tigres, entre autres insectes nuisibles.

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ENSEMBLE, gérons différemment nos eaux pluviales

EN BREF

AU NORD ET À L’EST, L’EAU POTABLE CHANGE DE CONCESSIONNAIREÀ compter du 1er janvier 2018 et jusqu’au 31 décembre 2027, ce sera désormais Suez Eau France qui gérera le réseau d’eau potable d’Ardentes, Coings, Diors, Étrechet et Montierchaume. La proposition de ce candidat en matière d’amélioration du rendement de réseau, ainsi que les critères techniques et financiers (économiquement avantageux sur l’ensemble du contrat), a été retenue et validée par le Conseil communautaire du 24 novembre dernier. Du fait de l’intégration d’un avant-projet pour la sécurisation de l’alimentation des secteurs d’Ardentes et d’Étrechet, les abonnés de ces deux communes verront leur tarif du m3 passer de 1,28 à 1,48 € (*). Du fait de l’uniformisation des tarifs sur l’ensemble des cinq communes, celles de Coings, Diors et Montierchaume seront l’objet de baisses significatives, de 2,07 à 1,48 € (*).

(*) Pour un foyer « type » disposant d’un compteur 15 mm et consommant 120 m3/an.

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Liste et adresses des emplacements sur www.chateauroux-metropole.fr

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DÉVELOPPEMENT SOLIDAIRE |

Comment mieux préparer les jeunes générations à maîtriser leurs ordinateurs et à coder que par le jeu ? Pour Corinne Fauvet-Bodin, créatrice des ateliers Nexphasis, rien ne vaut le fait d’apprendre en s’amusant.

Après avoir passé un diplôme d’in-formatique, Corinne Fauvet-Bodin a souhaité développer, en marge d’ac-tivités d’assistance dépannage, des ateliers numériques en direction des

plus jeunes. Elle intervient ainsi depuis quatre ans auprès des écoles dans le cadre des temps d’activités périscolaires (TAP) auprès d’élèves de 6 à 12 ans. Depuis la rentrée 2017, elle pro-pose des ateliers hebdomadaires de program-mation créative en dehors du cadre scolaire pour des enfants de 6 à 14 ans, le lundi ou le mardi sur Campus Centre CCI Indre (place Saint-Cyran à Châteauroux).

DÉVELOPPER LA CRÉATIVITÉElle y enseigne la programmation créative, pour que les plus jeunes apprennent à maîtriser l’ou-til informatique, mais aussi et avant tout leur ordinateur. « Je suis partie du constat simple qu’il fallait préparer les plus jeunes à ce que sera le monde de demain, en leur montrant les atouts innombrables comme les dangers du numérique. »L’apprentissage du codage se fait de façon ludique, par le biais de programmes comme

Scratch (pour créer des jeux vidéo ou des his-toires animées), Makey Makey (pour jouer de la musique avec des objets insolites porteurs de courant électrique. « Les enfants peuvent développer leur créativité et leur imagination, ainsi que la collaboration avec leurs cama-rades. L’erreur n’est pas punissable : si l’on s’est trompé, le programme ne fait pas ce que l’on veut, c’est tout. Il faut alors réfléchir pour trouver la solution à son problème », explique-t-elle. Corinne aborde aussi la robotique, grâce au robot Thymio, qui est customisable avec des Lego® et programmable à distance, l’impres-sion 3D, la réalité virtuelle et même la création de pages Web.

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LE CODAGE, un jeu d’enfant ?

En savoir plusAteliers NexphasisSéance découverte gratuite.Atelier hebdomadaire 49 €/mois, stages vacances scolaires 160 € les quatre demi-journées.Rens. 06 87 35 15 69

AGGLOMÉRATION

TOUT POUR L’EMPLOI DES JEUNESLa Mission locale veut rapprocher les jeunes de l’entreprise en renforçant ses liens avec les agences d’intérim locales grâce au Fonds d’assurance formation du travail temporaire (FAF-TT)*.

La Mission locale (ML) de Châteauroux fait toujours preuve d’innovation pour celles et ceux qui poussent la porte de ses locaux rue Bourdillon. Visites d’en-treprises, job datings, rencontres sportives avec les recruteurs, rallyes entreprises, sont autant d’exemples d’actions mises en place, avec des partenaires de terrain, pour favoriser l’entrée des jeunes qu’elle accueille dans le monde de l’emploi.Le 5 décembre dernier, Gil Avérous, président de la Mission locale de Châteauroux, Clarisse Magnon, chargée de mission Emploi au FAF-TT (Fonds d’assurance for-mation du travail temporaire), et les représentants de 10 agences d’emploi de Châteauroux** ont

ainsi signé des conventions de partenariats à objectifs multiples pour permettre in fine aux jeunes de 16 à 25 ans d’accéder plus facilement à l’intérim.« Ces conventions de partenariat n’obligent pas seulement à mettre des jeunes face à des besoins mais engagent aussi les agences à s’impliquer dans le parcours du

dispositif Garantie Jeunes que nous portons, annonce Éric Ploux, directeur de la ML. Elles devront avoir un regard bienveillant sur les candidats que nous leur pré-senterons, et les positionner aussi sur des formations en regard des besoins de leurs clients. Le but, c’est de leur mettre le pied le plus tôt possible en entreprise

pour ne pas qu’ils perdent les repères du monde de l’emploi. »

* Par le biais du FAF-TT, les jeunes peuvent bénéficier des dispositifs de formation de droit commun ou spécifiques à la branche du travail temporaire. Les services d’ac-compagnement socioprofessionnels du Fastt (aide au logement, mobilité, garde d’enfants, santé) pourront également être mobilisés pour faciliter l’entrée du jeune en mission.** 37 Intérim, Adecco, Adecco BTP, Arthus, Manpower, Optineris, Planett, Supplay, Sy-nergie et Tempo intérim 36. L’objectif étant d’associer les autres agences d’emploi non encore signataires à ces conventions au cours des prochains mois.

En savoir plusMission locale 02 54 07 70 00

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Le Projet d’aménagement et de dévelop-pement durables (PADD) exprime le pro-jet global de Châteauroux Métropole à l’horizon des dix prochaines années, en matière d’urbanisme, d’aménagement et

de protection de l’environnement, en réponse aux questions et enjeux soulevés dans le dia-gnostic territorial du PLUi. Ont été associés à sa réalisation les élus du territoire, les personnes publiques associées et les partenaires exté-rieurs dans le cadre de réunions techniques et d’ateliers de travail thématiques, au cours du 1er semestre 2017.Le fruit de ces réflexions et de ces différents échanges a été présenté en réunions publiques, en octobre dernier. Les orientations ont égale-ment été débattues au sein de chaque conseil municipal et du conseil communautaire de sep-tembre à décembre 2017. Elles constituent le guide de référence pour l’élaboration du volet réglementaire du PLUi et sont articulées autour de cinq axes stratégiques.

CINQ AXES STRATÉGIQUES ET COMPLÉMENTAIRESLa « centralité départementale » de Châteauroux Métropole devra permettre de renforcer l’attrac-tivité résidentielle et économique du territoire et maintenir une offre commerciale d’envergure et diversifiée. Les équipements et événements à grand rayonnement devront être développés et promus. L’axe « au cœur des dynamiques extérieures » se concentre quant à lui sur la valorisation de l’image du territoire, la mise en avant de son accessibilité, sa position de carrefour géographique, mais aussi sur la pré-servation et la mise en valeur des continuités naturelles.Pour ce qui est de « l’unité consolidée » de l’Agglomération, il s’agira de penser l’offre en logements à l’échelle des quatorze communes et de définir une complémentarité entre les dif-férents niveaux de l’armature territoriale (équi-pements scolaires, médicaux, de loisirs…). L’autre objectif sera de favoriser les interactions entre les communes pour consolider l’unité territoriale (amélioration des réseaux de bus, des cheminements doux…). Cela ira de pair avec la 4e orientation « une interface entre ville et campagne » : préservation du caractère rural

du territoire, support de la qualité du cadre de vie (petit patrimoine, bâtiments agricoles de qualité, poumons verts au sein des zones urbanisées…) et amélioration de l’attractivité des espaces urbanisés (opérations de réhabili-tation/requalification/renforcement de la mixité des fonctions…).

Enfin, par le biais de l’axe «  un territoire durable », Châteauroux Métropole s’engagera à développer un urbanisme moins consomma-teur d’espaces, à inscrire son territoire dans la transition énergétique et à le gérer durable-ment en prenant en compte l’existence des risques et l’exposition aux nuisances.

2018, L’ANNÉE DES ZONAGESL’année 2018 sera consacrée à la définition du zonage (délimitation des zones urbaines [U], à urbaniser [AU], naturelles [N] et agricoles [A]) et des règles correspondantes. Quant à la finalisation du dossier de PLUi, elle est envisagée courant 2019, pour une mise à enquête publique et une approbation avant la fin 2019.

L’élaboration du Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) entre dans sa phase réglementaire. Ses objectifs à dix ans ont été fixés par le biais du Projet d’aménagement et de développement durables (PADD), nourri des réflexions des diverses réunions publiques de ces derniers mois.

AGGLOMÉRATION

LE PLUI entre dans sa phase réglementaire

En savoir plus– http://www.chateauroux-metropole.fr/les-projets-de-territoire/le-plan-local-durbanisme-intercommunal-877.html– Exposition permanente sur le PLUi au 1er étage de l’hôtel de ville de Châteauroux.

Les réunions publiques d’octobre dernier – ici au Poinçonnet – ont permis

d’exposer le PADD aux habitants.

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DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE |

Fin octobre 2017, à l’occasion des 20 ans des pompes Multitec et du lancement de ses nouveaux produits, l’entreprise castelroussine a reçu 120 clients et prospects de vingt-quatre pays et de tous les continents.

Le site castelroussin de KSB, allée de Sagan, n’a pas beaucoup changé extérieurement parlant. Pourtant, entre les murs de ce qui fut les pompes Guinard, beaucoup de choses ont été modifiées ces derniers mois. Le groupe allemand y a lourdement investi

(2,5 M€ sur trois ans) pour permettre la mise en place de deux nouvelles lignes de production dédiées aux innovantes pompes multicellulaires haute pression Multitec de grande

taille (200 et 250 mm de diamètre) et deux nouvelles et immenses cabines de peinture.Grâce aux produits de cette gamme, qui comptait jusque-là six tailles différentes de 32 à 150 mm de diamètre, KSB Châteauroux (120 salariés) s’est fait une jolie renommée dans le monde entier pour le transport et le traitement de l’eau (dessalement de l’eau de mer, géothermie, canons à neige, eau potable, irrigation, alimentation de chaudières industrielles…).

UNE PRODUCTION EN FORTE AUGMENTATIONLe but de la réception des clients et prospects venus de Chine, d’Afrique et d’Océanie était de présenter à la fois les innova-tions, le site et les savoir-faire locaux. Il faut savoir que l’usine castelroussine fabrique 3 700 pompes par an, dont 75 à 80 % sont destinées à l’export. « Nous ne faisons que des pompes à la commande, livrées avec ou sans moteur, pour des utili-sations terrestres, maritimes ou aériennes. Notre produit est très modulaire avec 3 millions de configurations possibles selon les besoins des acquéreurs. Il peut fonctionner à des températures très variables (jusqu’à + 120 °C) ou faire l’objet d’utilisations très corrosives (désalinisation de l’eau de mer ou milieu industriel) », précise Bruno Monjoint, le directeur du site. À moyen terme, il est envisagé grâce à ces nouvelles lignes de production d’atteindre les 5 000 pompes par an, pour accompagner un marché en pleine croissance.

CHÂTEAUROUX

KSB séduit à l’international

Le marché du vélo électrique est en pleine expansion. Richard Desmaison, ancien directeur chez Fenwick-Linde, n’a pas mis long-temps à franchir le pas et à lancer

Vélomoove lorsqu’il s’est agi de réorienter sa carrière. « J’ai tou-jours pratiqué le vélo et je voulais concilier cette passion avec mon travail, tout en restant dans la

technologie », avoue-t-il. Installé boulevard d’Anvaux depuis l’an passé dans des locaux en cours d’agrandissement dont il est pro-priétaire, le dirigeant (et unique employé à ce jour) dit vouloir mettre en avant une autre forme de déplacement doux. « J’ai la volonté de servir tous les clients en toute transparence, du vélo traditionnel au vélo couché ou au cargo bike, électrique ou non, tous homologués, conçus et designés en Europe, certains fabriqués en Chine (O2Feel), avec la volonté de promouvoir les montages en Europe, en Allemagne (Kalkhoff) ou en France (Moustache). Mon but est

d’aider aussi les personnes qui ont du mal à trouver des vélos adaptés, poursuit-il. J’ai avant tout envie de redonner le plaisir de redécouvrir le vélo à des gens qui en faisaient moins ou plus du tout, avec plus de 40 modèles en exposition le choix est large. » Vélomoove est ainsi partenaire de l’association Château-roule et des journées Vélorution, ainsi que de l’ASPTT Cyclisme.

CHÂTEAUROUX

VÉLOMOOVE, L’ALTERNATIVE MOBILITÉ DOUCECréée en 2016, la société castelroussine souhaite accompagner la « révolution électrique ».

En savoir plusVélomoove – www.velomoove.com 09 72 80 85 75

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WESTROCK prêt à emballer le monde

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WESTROCK DANS LE MONDENé en 2015 de la fusion entre MeadWestvaco et Rock-Tenn, le groupe WestRock (2e mondial dans le packaging papier) propose tous types de packaging, à base de pâte papier (carton ondulé et carton compact) pour les grands acteurs mondiaux de l’industrie allant de l’agroalimentaire au e-commerce. Une partie de ses activités consiste à créer des solutions d’emballage automatisées, efficaces et à forte rentabilité, comme c’est le cas à Déols. Dirigé par Steven Voorhees, le groupe (qui pèse 15,2 milliards de dollars de chiffre d’affaires) compte plus de 42 000 collaborateurs parmi ses 275 filiales dans le monde. Le site de La Martinerie emploie une petite centaine de salariés et développe un chiffre d’affaires de 32 millions de dollars, un chiffre qu’Alexandre Thérond envisage de doubler d’ici cinq ans. Un millier de ses machines sorties du site déolois sont déjà installées de par le monde.

En passant à côté de ses locaux vieillis-sants de La Martinerie, bien malin serait celui qui pourrait imaginer que des mer-veilles de haute technologie irriguent des marques leaders de boissons du

monde entier. « 90 à 95 % de la production de notre site de Châteauroux sont destinés à l’ex-port. En notre qualité de centre d’innovation du groupe, nous couvrons toute l’Europe bien sûr, mais aussi l’Asie et les USA pour des machines complexes, où nous développons des machines de toutes tailles destinées à des brasseurs ou à des marques iconiques comme Red Bull, Danone, Coca-Cola ou Carlsberg… », indique Alexandre Thérond, le tout nouveau directeur des opéra-tions. Le site berrichon produit chaque année une quarantaine de lignes d’emballage de haute précision coûtant entre 0,5 et 2 M€.

ÊTRE TOUJOURS PLUS EFFICIENTToujours à la pointe de la technologie, notam-ment grâce à des partenariats avec Bosch (pour les servomoteurs) et Dassault Systèmes, le but de cet établissement est de proposer des solutions toujours plus efficientes au regard des demandes de ses clients. Certaines de ses créations les plus rapides permettent d’atteindre la vitesse impressionnante de 120 000 canettes à l’heure ! « Grâce à nos machines “différenciantes”, nous sommes en capacité de répondre à toutes les configurations, et ce quel que soit le type d’em-ballage à utiliser ou la forme et la taille des contenants à emballer », conclut le dirigeant.

Basée dans la partie industrielle de La Martinerie, la société spécialisée dans la fabrication de machines de suremballage agroalimentaire fournit des donneurs d’ordre du monde entier.

COMMERCES

DU NOUVEAU SUR LE WEBLes Boutiques de Châteauroux lancent prochainement la toute nouvelle version de leur site Internet. Plus intuitif, plus moderne et plus près des besoins de l’internaute, celui-ci offrira une valorisation accrue aux commerces du centre-ville de Châteauroux, l’objectif étant de se servir du Web comme d’un outil de développement, l’acte d’achat restant majoritairement effectué en magasin. Désormais, grâce à un tout nouveau moteur de recherches intégré, il vous sera possible de trouver toutes les adresses correspondant à votre requête. Il vous suffira de taper par exemple « épicerie fine », une carte apparaîtra, avec tous les magasins géolocalisés et une puce vous permettant de vous rediriger sur leur fiche.www.lesboutiquesdechateauroux.fr

UN BILAN 2017 POSITIF POUR L’HYPERCENTREEn comptant l’ouverture prochaine de Pitaya, aux abords de la place Monestier, le solde ouvertures/fermetures de commerces en hyper-centre-ville est positif pour la seconde année consécutive. Ont ainsi été recensées 24 ouvertures pour 17 fermetures. Sept déménagements ou changements d’enseigne ont également été relevés au cours des douze derniers mois.

AIDES À L’IMPLANTATION : UN DISPOSITIF QUI MARCHEDepuis avril dernier, vingt-trois dossiers de demande d’aide au loyer commercial à Châteauroux ont été examinés au cours de trois comités de sélection. Quinze d’entre eux ont été approuvés. Les derniers en date sont : Fourchette & café (place Napoléon), L’Annexe, Le bruit qui tourne, Les Couleurs de Laure / Model Eyes, Ciao Bella (tous rue Grande), Erevan (rue Diderot), Homme Dressing (rue Jean-Jaurès) et L’Atelier en ville (rue Jean-Jacques-Rousseau).

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SOCIÉTÉ |

Si certains ont une vocation depuis tout petit et savent quel chemin emprunter pour y arriver, c’est loin d’être une généralité. Le Forum de l’orienta-tion, organisé par l’Éducation nationale, et la Nuit de l’orientation de la CCI de l’Indre permettent à tous de s’informer.

UN FORUM SOUS LE SIGNE DE L’INNOVATIONL’innovation, la recherche et les métiers d’avenir seront mis en avant, alors que les 155 exposants donneront les informations les plus riches et libres possible notamment pour lutter contre les stéréotypes en matière de genre, tous les métiers étant mixtes. Chacun des 5 500 jeunes attendus pourra ainsi faire ses choix en fonction

de ses aspirations. Une attention particulière sera apportée aux élèves en situation de handicap, scolarisés en classe Ulis (Unité localisée pour l’inclusion scolaire), avec un accueil réalisé par les bacs pros accompagnement soins et services à la personne, pour leur faciliter le cheminement au sein du salon.

LA NUIT, ON S’ORIENTE AUSSIPour cette 7e édition, la CCI reprend les ingrédients habituels de sa manifestation (Orient’Express, atelier numérique, logiciel Inforizon…). Environ 80  professionnels de 19 secteurs d’activités devraient être présents. L’accent sera mis sur les métiers de la sécurité, de l’eau et de l’environne-ment, mais aussi sur ceux de la justice et du bois.

Institué en 2016, l’installation du Conseil communautaire de la jeunesse de l’Agglomération cas-telroussine a eu lieu le 15 novembre dernier. Composée de 30 jeunes de

différents collèges et lycées de l’agglo-mération, issus de classes de 3e à la ter-minale, cette assemblée élue pour deux ans siège de manière collégiale deux fois dans l’année sous la présidence de Gil Avérous ou de son représentant, sui-vant le protocole des séances officielles du Conseil communautaire, c’est-à-dire : séance publique, enregistrement de la séance, rédaction du procès-verbal.

QUATRE COMMISSIONS BIEN DÉFINIESLe tout nouveau Conseil communautaire de la jeunesse est basé sur quatre com-missions. Celles-ci seront constituées et présidées chacune par un élu du Conseil communautaire et aussi enca-drées par des agents de Châteauroux Métropole  : Attractivité du territoire (Séverine Pilorget), Environnement (Gilles Carenton), Comment vivre à Châteauroux Métropole (Bruno Palleau)

et Vie citoyenne et intergénérationnelle (Luc Della-Valle). Dotés d’un budget propre de 7 000 € répartis entre les différentes commis-sions, les jeunes conseillers commu-nautaires vont mener des réflexions sur des projets en lien avec la laïcité, le droit des jeunes, l’image de l’agglo-mération, le sport ou encore la culture.

Devant la multiplicité des projets, les nouveaux élus seront amenés à imagi-ner des actions pour leurs camarades en vue d’améliorer leur vie sur le ter-ritoire castelroussin. Les opérations de plus grande envergure feront l’objet de négociations et seront soumises à l’accord du Conseil communautaire des adultes.

Sur le même principe que le Conseil municipal d’enfants, les conseillers élus parmi les quatorze communes de l’Agglomération vont désormais siéger en conseil sous le triple vocable de l’engagement, du projet et de la citoyenneté.

AGGLOMÉRATION

INSTALLATION du Conseil communautaire de la jeunesse

AGGLOMÉRATION

ORIENTATION : CHOISIR LA BONNE VOIE

En savoir plus27e Forum de l’orientationJeudi 25 et vendredi 26 janvierJeudi : scolaires de 13h30 à 16h30 et tous publics de 16h30 à 20h30.Vendredi : scolaires de 9h à 12h30 et de 13h30 à 16h30.Hall des expositions de Belle-Isle, parc Daniel-Bernardet, à Châteauroux.02 54 60 57 00

7e Nuit de l’orientationVendredi 2 février, de 17h à 21h.CCI Indre, 24 place Gambetta à Châteaurouxwww.indre-cci.fr02 54 53 52 17

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QUE FAIRE EN CAS DE VOL ?Ne touchez à rien, pour ne pas détruire d’éventuels indices indispensables aux enquêteurs. Appelez le 17.

Vivre sur un territoire, quel qu’il soit, peut aussi être synonyme d’implication dans son évolution. Le Pays castelroussin, dont

le Conseil de développement souhaite constituer un collège d’habitants, lance un appel aux résidents des 26 com-munes qu’il recouvre. Ces personnes, issues de la société civile, prendront part en qualité d’éclaireur ou de lan-

ceur d’alerte aux discussions sur les nouveaux projets du territoire et aux réflexions quant à son avenir.

COMMENT POSTULER ?

Il faut envoyer sa candidature au Conseil de développement castelroussin, soit par courrier, soit par courriel. Chaque candidat doit exprimer, au travers d’une lettre de motivation, son intérêt

pour le territoire en termes simples et son accord pour s’engager selon les principes de la « charte de la partici-pation citoyenne » dudit Conseil (voir sur le site www.payscastelroussin.com).

* Les 14 villes de Châteauroux Métropole + la communauté de communes Val de l’Indre Brenne (Niherne, Chézelles, Villedieu-sur-Indre, Saint-Lactencin, La Chapelle-Orthemale, Buzan-çais, Argy, Sougé, Saint-Genou) + Vendœuvres, Méobecq et Neuillay-les-Bois.

Afin de dynamiser l’esprit de citoyenneté sur son territoire*, le Conseil de développement du Pays castelroussin recherche une dizaine d’administrés motivés pour constituer un collège des habitants.

AGGLOMÉRATION

Vers une DÉMOCRATIE PERMANENTE

Depuis quelques semaines, les médias locaux font état de nouveaux cambrio-lages sur l’agglomération. Les forces de l’ordre sont au travail pour résoudre les cas qui leur ont été signalés. Une rencontre entre le référent Sûreté de la Police nationale et le directeur municipal de la Sécurité publique a même eu lieu fin novembre dernier sur ce sujet. Il en est ressorti que, outre une collabo-ration toujours plus étroite entre les dif-férents services locaux et nationaux, la vigilance devait aussi être de mise parmi la population. Ainsi, quelques gestes simples sont à systématiser comme fer-mer portes (même si vous êtes présents à votre domicile), fenêtres, volets, voire portails, portillons et accès arrière de votre habitation, pour ne pas faciliter le passage à l’acte des cambrioleurs.

BON SENS ET VIGILANCE REQUISD’autres conseils relèvent du bon sens, comme le fait de ne pas laisser traîner d’outils dans un jardin (susceptibles de faciliter un cambriolage), d’installer une alarme intrusion par un installateur agréé ou de ne pas signaler sur les réseaux

sociaux que l’on est parti en voyage. Évitez également de laisser vos objets de valeur trop visibles ou à portée de main. L’inscription au service « Opération tran-quillité vacances », grâce auquel les ser-vices de police surveillent votre domicile pendant leurs rondes quotidiennes, est un réflexe à acquérir en cas de longue absence. La surveillance passe aussi par l’entraide entre voisins. En cas de doute ou pour signaler toute présence inhabi-tuelle ou suspecte dans votre quartier ou rue, n’hésitez pas à appeler le 17. Tout renseignement, même minime, peut s’avérer capital.Enfin, il existe tout un attirail de solutions techniques pour renforcer vos clos et huis-series : protections de barillets, cornières anti-pinces, systèmes anti-dégondage, poignées de fenêtres à clés, détecteurs de présence…

Nous sommes tous susceptibles d’être victimes d’un cambriolage. Si le risque zéro n’existe pas, la Police nationale et la direction municipale de la Sécurité publique rappellent quelques conseils pour s’en prémunir et vous invitent à une plus grande vigilance.

CHÂTEAUROUX

COMMENT PRÉVENIR UN CAMBRIOLAGE

L’opération Tranquillité vacances, une des solutions préconisées.

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INITIATIVES LOCALES |

Prenez deux étudiantes en arts appliqués, une friche industrielle et de l’huile de coude. Saupoudrez de bonne humeur et de volonté. Secouez le tout, vous obtenez un nouveau lieu atypique où l’art contemporain peut s’exprimer sous toutes ses formes.

Juliette Passilly et Inès Silber-mann ont noué une forte ami-tié et une belle communion artistique depuis leur année en classe préparatoire d’arts plas-

tiques à Paris. À tel point que les jeunes femmes ont souhaité poursuivre leur chemin ensemble à Châteauroux et y créer leur atelier-galerie dans l’ancienne poissonnerie de la rue Grande. « Comme cela a plu, on a créé une association (L’Atelier de la Poissonnerie) à but non lucratif pour promouvoir toutes les formes d’art contemporain », annoncent- elles en chœur. Devant quitter ce local à la fin de l’été dernier, Juliette et Inès ont

alors recherché une friche industrielle non loin du centre-ville.

UN SITE QUI SUSCITE L’INTÉRÊTElles trouvèrent leur bonheur au fond de la cour du n° 52 de la rue de l’Indre, avec l’ancien bâtiment de construction radioé-lectrique. « Ni rêveuses ni squatteuses », elles l’occupent gratuitement depuis, en échange de sa rénovation. « On a eu envie d’ouvrir l’Usine à d’autres artistes, et ce quelle que soit leur discipline (peinture, vidéoprojection, musique, photographie, sculpture, dessin, graff…). L’objectif est désormais de créer un espace de travail commun ou d’échanges de savoir-faire, où toutes les bonnes volontés sont les bien-venues. » Ouvert depuis le 30 septembre dernier, ce nouveau site culturel fait le bonheur de jeunes artistes régionaux. Chaque mois, une exposition différente s’y déroule* et le calendrier est déjà éta-bli jusqu’en octobre 2018. Ce site com-mence à se faire connaître et à attirer « un public hyperéclectique et fidèle » désireux de découvrir de nouveaux talents.

* Actuellement, Juliette Passilly y présente ses installations autour du paysage utopique, avant de céder la place aux peintures numériques de Nico-las Chambon début février.

CHÂTEAUROUX

QUAND LES ARTISTES vont à l’Usine

En savoir plus02 54 21 58 68Pour toute candidature, envoyez votre lettre de motivation à ALAVI, BP 190, 36105 Issoudun

En savoir plusRetrouvez l’actualité de l’Usine sur Facebook @atelierdelapoissonnerie

Dans l’Indre, l’association (laïque) ALAVI 36* forme des bénévoles pour qu’ils puissent accompagner d’une demi-heure à trois heures hebdo-madaires des personnes gravement malades et/ ou en fin de vie, mais aussi éventuellement les familles en deuil. « Nous ne faisons aucun prosélytisme ni aucun geste soignant, réservé aux soignants dans le lieu (milieu hospita-lier, maison de retraite ou domicile) où se trouve la personne accompagnée.

Nous sommes là avec nos mains, pour tenir celles des personnes, ou avec nos yeux lorsque la parole n’est plus pos-sible. Notre plus gros “travail” est avant tout l’écoute de personnes d’accord pour être accompagnées », explique sa présidente Élisabeth Broussard.

Être bénévole dans une association telle que celle-ci ne s’improvise pas. Si la force de caractère et l’envie de partage sont des qualités nécessaires,

il faut suivre une formation sur six mois, à raison d’un week-end par mois. Les thèmes variés (la mort, l’écoute, le deuil, le toucher…) collent au plus près des situations auxquelles les adhérents d’ALAVI 36 seront confrontés.

* ALAVI 36 signifie : « Accompagner la vie dans l’Indre ». C’est une association de loi 1901 affiliée à la Fédération JALMALV (« Jusqu’à la mort accompagner la vie », reconnue d’utilité publique).

AGGLOMÉRATION

ALAVI ACCOMPAGNE LA FIN DE VIEC’est lorsque arrive la fin de vie ou le deuil que la solitude se fait la plus prégnante. Il est alors bon de pouvoir compter sur une personne à l’écoute pour épancher sa douleur, pour partager ces moments difficiles.

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Auto-entrepreneuse du quartier Saint-Jean, Sophia Triaki a fait de sa passion pour la danse un métier. Intervenant auprès de collectivités locales et d’associations, la jeune femme s’est vu décerner le prix de la Création d’entreprise au concours régional Talents des cités 2017.

Sophia Triaki est une jeune femme épanouie. Depuis le 5 septembre 2016, la charmante Castelroussine a fait de son amour pour les rythmes lati-

nos, africains et afro-caribéens son em-ploi. C’est à cette date qu’elle a créé So-Caliente, l’auto-entreprise qui lui permet désormais de partager son goût pour ces danses. La fière représentante du quartier Saint-Jean y côtoie des élèves de tous âges et de tous horizons, des quartiers de Châteauroux jusqu’à Vier-zon, Bourges ou Montluçon, en passant par Déols, Ardentes, ou des communes plus rurales comme Neuillay- les-Bois ou Chézelles.Sa réussite, soutenue par la BGE Indre, tient avant tout au talent et à l’acharne-ment de la demoiselle, qui a suivi des for-mations spécifiques dans ces disciplines en Guadeloupe, à Paris et Montpellier entre 2012 et 2015. L’enthousiasme et la capacité de partage de Sophie ont même séduit le jury régional du concours Talents des cités 2017. Celle qui a

démarré la danse à l’âge de 6 ans au Conservatoire de Châteauroux ne consi-dère pas cette récompense comme un aboutissement, mais comme un encou-ragement à en faire encore plus. Car sous un abord presque timide, se cache un tempérament à l’aune de ses musiques de prédilection, la salsa (qu’elle pratique toujours au stage Darc), le reggaeton ou le djembel. « C’est vrai que je ne suis pas d’un naturel expansif, sourit-elle, mais quand je danse, je deviens une autre personne. J’aime partager ma passion, donner des cours. J’ai aussi l’ambition d’évoluer dans ce monde-là et de garder tous les horizons ouverts, en rejoignant une compagnie ou en ouvrant une école comme Nadia Coulon. » C’est tout le mal qu’on lui souhaite !

CHÂTEAUROUX

LA DANSE, le choix de Sophia

En savoir plusRetrouvez SoCaliente sur socalientesophia.wixsite.com/socalientesophia

En savoir plusUnited Riders recherche un local pour le stockage. Vous pouvez les contacter par courriel ur36centre@gmail.com ou par téléphone 06 74 28 69 21

La solidarité n’est pas un vain mot chez les motards. Sur cette idée majeure a été créée en 2016 l’or-ganisation non gouvernementale (ONG) United Riders au niveau national, dont l’objectif est de sub-venir aux besoins des plus dému-nis (SDF, familles défavorisées…).

Seuls peuvent en faire partie des adhérents de la Fédération des bikers de France (FBF), bien que l’ONG agisse de façon totalement indépendante de l’instance fédérale. La section indrienne s’est lancée début 2017, sous l’impulsion de Michel « Myk » Renaud et de Hervé

« Blackbeard » Gruet. La particularité de leur action complémentaire de celles d’autres associations carita-tives plus traditionnelles, c’est qu’ils ne collectent pas d’argent, mais des habits, des sous-vêtements, des gants, des chaussures ou bien encore des produits d’hygiène, voire des meubles. Si la majeure partie provient d’autres motards ou de leurs familles, ils peuvent aussi compter sur différents commerces servant de points de collecte*. « On donne aussi un peu de réconfort, en passant un moment avec ceux qui vivent dans la rue lors de nos maraudes mensuelles, explique Myk. Notre force, c’est de pouvoir

mobiliser rapidement, grâce à notre dizaine de réservistes, 200 à 300 contacts. On signale un besoin et on y répond dans les heures ou les jours qui suivent. On travaille dans l’urgence, discrètement et directement dans la rue, car les plus démunis n’attendent pas. » * La brasserie Le Parisien, Dafy Moto, Berry Sellerie, C-Ko’boi, Culligan.

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SOUS LE CUIR, DES CŒURSDepuis début 2017, les Bikers castelroussins d’United Riders viennent en aide aux plus défavorisés, une action complémentaire des associations caritatives habituelles.

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NOTRE HISTOIRE |

Une belle réussite industrielle, symbole d’un XXe siècle inventif.

En 1997, Jacques Lafarge s’éteignait. Les filles de la Quintonine, les em-ployées des laboratoires homonymes devenus Lafarge, ne s’en sont pas encore remises. C’est avec des tré-

molos dans la voix qu’elles en parlent, alors que vingt ans ont passé. Leur émotion est à l’aune de ce que fut l’histoire de cette entre-prise pharmaceutique, née sur les bases du pharmacien castelroussin Eugène Cayron. C’est dans le dernier quart que celui-ci a jeté les fondements d’une épopée qui a durable-ment marqué la ville, en préparant à l’ar-rière de son officine (la Pharmacie centrale) un sirop fortifiant. À sa mort, en 1910, Marie-Victor-Louis Hélin, pharmacien à qui Cayron a cédé son affaire à la condition qu’il épouse sa fille, commence à perfec-tionner cet élixir qui donnera bonne mine : la Quintonine était née.

Entre 1910 et 1976, les productions pharmaceutiques des laboratoires de la Quintonine puis Lafarge ont inondé la France et le monde. Aujourd’hui, ne subsiste plus sur une façade d’une maison du boulevard de Cluis une simple inscription. Retour sur une saga familiale qui donnait bonne mine et avait du goût.

QUINTONINE – PULMOLL : la bonne mine de Châteauroux

+ d’infos Le mardi 13 février prochain à 11h, la petite voie non dénommée entre la place Monestier et la rue du Grand-Mouton prendra les noms de Victor Hélin et Jacques Lafarge. Ce choix n’est pas innocent, puisqu’elle fait face à l’ancienne Pharmacie centrale créée par Eugène Cayron (initiateur de la saga Quintonine) à la fin du XIXe siècle. Depuis quelques mois, c’est le bar L’Imprévu qui s’est installé dans ce qui fut un lieu emblématique du rayonnement pharmaceutique castelroussin. Un comble pour Jacqueline Lafarge, fille de Jacques, qui raconte en souriant : « Mon père et mon grand-père qui ne buvaient que de l’eau auraient du mal à s’en remettre ! »

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QUELQUES DATES1910 : au décès d’Eugène Cayron, son gendre Victor Hélin reprend l’officine du 100 rue Grande (aujourd’hui place Monestier). Il reprend la potion élaborée par son beau-père pour en faire la Quintonine.

1945 : décès de Victor Hélin à 59 ans. Ses gendres, Jacques Lafarge et Jacques Lacour, prennent sa suite et passent à la dimension industrielle.

1946 : les pastilles Pulmoll sont créées sur la base du sirop élaboré par Victor Hélin vingt ans plus tôt.

1976 : vente des laboratoires Lafarge à Sanofi.

1990 : les laboratoires ferment en octobre avant d’être détruits en 1994 pour faire place à un petit centre commercial et à un fast-food.

De la Pharmacie centrale aux laboratoires Lafarge, en passant par les laboratoires de la Quintonine,

les noms de Victor Hélin et Jacques Lafarge resteront à jamais liés à Châteauroux.

UN DRÔLE DE FORTIFIANTDe nombreuses générations s’en servi-ront, pour de plus ou moins honorables raisons, puisqu’on pouvait mélanger ce for-tifiant dans du vin pour en faire un apéro. Jacqueline Lafarge, fille de Jacques et petite-fille de Victor Hélin, en sourit encore : « Je soupçonne que certains s’en servaient d’alibi pour boire un coup ! L’idée de génie de mon grand-père avait été de créer la Quintonine à un moment où il n’y avait pas de concurrence. » On retrouvait la potion à base de quinquina (très à la mode avant-guerre), d’orange amère, de kola, de can-nelle, de quassia et de gentiane, partout : sur les routes du Tour de France, mais aussi sur les protège-cahiers des écoliers, en passant par la radio sur l’air de La Cucaracha ! Dans les années 1920, Victor Hélin avait

également inventé le Pulmoll, un sirop contre la toux qui avait connu une certaine renom-mée. Mais ce sont ses gendres, Jacques Lafarge et Jacques Lacour, qui auront l’ingé-niosité d’en faire des pastilles. Il en sera pro-duit jusqu’à 10 millions de boîtes en 1962, marquant à tout jamais de nouvelles géné-rations ! Les petites boîtes rouges sortaient à la chaîne des 10 000 m² sur trois étages des laboratoires Lafarge, situés à l’angle de la rue de la Brauderie (aujourd’hui avenue Charles-de-Gaulle) et du boulevard de Cluis.

DES MARQUEURS DE GÉNÉRATIONSJusqu’à 350 salariés, dont une majorité de femmes, y travaillèrent, sous l’œil bien-veillant d’un patron très humain qui offrait le champagne au Nouvel An. Le décès de

Jacques Lacour en 1974, des autorisa-tions de mise sur le marché de plus en plus contraignantes et une concurrence accrue pour les pastilles comme pour la « Quinto », tout concourt à ce que Jacques Lafarge finisse par céder son affaire à un grand groupe, filiale d’Elf Aquitaine, Sanofi, deux ans plus tard. « Il a même choisi de vendre moins cher, parce qu’on lui avait fait la promesse que le laboratoire resterait à Châteauroux », précise sa fille. Mais les affaires sont les affaires et Sanofi rapatrie la production des boîtes Pulmoll sur Amiens dès 1978. Malgré de nouvelles fabrications lancées en Berry, le déclin des laboratoires s’amorce. Ceux-ci disparaîtront presque totalement (sauf cette inscription murale entre McDonald’s et Picard) trois ans avant que Jacques Lafarge ne rende son dernier soupir.

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PORTRAIT |

Pour François Rabelais, «  jamais homme noble ne hait le bon vin ». Si le célèbre père de Pantagruel, épi-curien assumé, avait connu Estelle Touzet, nul doute qu’il aurait précisé

« jamais homme noble ni gente dame » à sa maxime. Citer l’écrivain chinonais n’est pas anodin, tant cette Castelroussine apprécie la production des coteaux de cette région des bords de Loire. « Je suis Loire avant d’être Bordeaux ou Bourgogne », annonce fièrement celle qui est directrice de la sommellerie du Ritz depuis deux ans.

Gourmande de nature, « notamment grâce à [s]es grands-mères qui [lui] ont transmis le goût des bonnes choses et la saveur des produits du potager », Estelle a eu la chance de croiser Denis Hervier et Jean-Louis Rizet au collège des Capucins. Ces deux « professeurs passionnants et passionnés de gastronomie » lui ont donné l’envie d’évoluer dans ce monde des saveurs. Celle qui se destinait à devenir boulangère pâtissière a intégré l’école hôte-lière de Brive-la-Gaillarde, en plein pays des canards gras, des truffes et des cèpes. Après y avoir obtenu son BTS cuisine et appris la cui-sine diététique « qui allie santé et saveurs » en Bretagne, c’est une autre rencontre décisive, avec Franck Ramage (qui fut chef sommelier du Crillon) cette fois, qui l’a ramenée vers l’œnologie, où elle avoue n’avoir jamais envi-sagé de faire carrière auparavant.

PRESCRIPTRICE DU TRAVAIL DES VIGNERONSEntrer dans un monde essentiellement mas-culin n’a pas été sans mal, mais à force de persévérance et de travail sur soi, Estelle a su s’y faire une très belle place. « On entre en sommellerie comme en religion. C’est un vrai sacerdoce : on pense vin, on vit vin, on dort vin. C’est une discipline qui vous alpague complètement et un métier qui demande pas mal de concessions, mais qui est tellement épanouissant », explique la dynamique tren-tenaire.Le rythme de ses journées ne dément pas cet avis, entre briefings professionnels, internes,

formations et entraînements de son équipe et brigade d’autres établissements, dégustations pour découvrir de nouveaux millésimes ou de nouveaux terroirs afin d’accorder les vins aux mets proposés par les chefs, sans oublier les services de midi (12h-16h30) et du soir (19h-1h).Ce qui lui fait aimer plus que tout son métier, ce sont les étoiles qui brillent dans les yeux de ses clients, « pas forcément les plus fortunés, qui ont économisé pour passer un moment d’exception » là où elle officie. C’est avec cette même passion qu’elle s’attache à pres-crire le meilleur choix d’un vin, en rappelant « l’immense travail des vignerons qui les ont produits ». Et quand on lui demande quel vin elle préfère, Estelle évoque une certaine sen-sibilité pour des bourgognes blancs ou rouges, des ermitages saint-joseph, des rieslings alle-mands ou des humagnes suisses, mais aussi des reuilly et autres vins de Loire « qui sont de grands vins. Mais je préfère parler de moments de vin, qui prennent en compte de nombreux facteurs (avec qui on le partage, dans quel état d’esprit on est…), pour apprécier ces nectars avec plaisir. » On imagine aisément que la vie du côté de la place Vendôme a, pour Estelle, une saveur particulière d’un grand cru.

Castelroussine de naissance, Estelle Touzet occupe depuis 2015 le poste envié de chef sommelier au Ritz à Paris.

Un bonheur quotidien pour la jeune femme, toujours en quête de saveurs et de transmission de sa passion.

ESTELLE TOUZET, le vin à l’esprit

BIO EXPRESS1981 : naît à Châteauroux.

2012 : nommée sommelier de l’année par le magazine Le Chef, un an après avoir été faite chevalier de l’ordre national des Arts et Lettres.

2015 : après avoir travaillé au Bristol, au Crillon, au Meurice à Paris et chez Tom Aikens à Londres, elle intègre le Ritz, comme directrice de la sommellerie (7 sommeliers sous ses ordres).

2017 : fait partie de la promotion 2017 des Rising talents du Women’s Forum.

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« La sommellerie est un métier qui demande pas mal de concessions, mais qui est tellement

épanouissant ! » @chateauroux36

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INFOS PRATIQUES |

Hôtel de ville de ChâteaurouxPlace de la République

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VOS MAIRIESArdentes : 02 54 36 21 33Arthon : 02 54 36 14 09Châteauroux :Hôtel de ville : 02 54 08 33 00Mairie annexe Saint-Jean : 02 54 34 95 38Coings : 02 54 22 27 39Déols : 02 54 34 19 14Diors : 02 54 26 01 61Étrechet : 02 54 26 98 17

Jeu-les-Bois : 02 54 36 21 65Le Poinçonnet : 02 54 60 55 35Luant : 02 54 36 18 06Mâron : 02 54 26 01 06Montierchaume : 02 54 26 00 14Saint-Maur : 02 54 08 26 30Mairie annexe Villers-les-Ormes : 02 54 36 68 08Sassierges-Saint-Germain : 02 54 36 22 09

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de Châteauroux Métropole sur :

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NUMÉROS D’URGENCE•  Pompiers : 18

•  Police nationale : 17

•  Police municipale : 06 34 36 36 36

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•  Centre hospitalier de Châteauroux : 02 54 29 60 00

•  Urgences médicales 36 : 02 54 34 34 34 (visites et consultations sur rendez-vous uniquement)

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•  ErDF dépannage : 09 726 750 36

•  Urgence sécurité gaz GrDF : 0 800 47 33 33

•  Urgences Suez : 0 977 408 408 (journée) ou 0 977 401 129 (hors heures ouvrées)

•  SAUR : 05 87 23 10 09

NUMÉROS UTILES•  Centre communal d’action sociale

de Châteauroux : 02 54 34 46 21

•  Office des personnes à la retraite - Maison des Seniors : 02 54 34 42 84

TOURISMEOffice de tourisme de Châteauroux1 place de la Gare – 02 54 34 10 74 – www.chateauroux-tourisme.com

ENVIRONNEMENT•  Propreté, collecte des déchets ménagers,

déchets verts et encombrants 0 800 02 54 17 (numéro vert, appel gratuit).

•  Déchetterie d’Ardentes – lieu-dit « Les Alouettes » Fermée du 8 janvier au 3 février inclus. Ouverture : lundi 14h-18h ; mercredi 9h-12h ; vendredi 9h-12h et 14h-18h ; samedi 9h-12h.

•  Déchetterie d’Arthon – déchetterie des Valets Ouverture : mercredi 13h-17h et samedi 10h-17h.

•  Déchetterie de Châteauroux Le Poinçonnet – allée des Sablons Ouverture : du lundi au samedi 9h-12h et 14h-18h ; dimanche 9h-12h.

•  Déchetterie de Déols – rue de Boislarge Ouverture : lundi, mardi, mercredi et samedi 9h-12h et 14h30-17h30 ; jeudi et vendredi, 9h30-12h et 14h30-17h30.

•  Déchetterie de Montierchaume – rue de la Gare Ouverture : lundi 9h-12h, mardi 9h-12h et 14h-18h, mercredi 14h-18h et samedi 14h-18h.

Attention : les déchetteries communautaires sont fermées les jours fériés.

Donnons les jetons au cancer avec le RotaryLe Rotary Club Châteauroux George Sand renouvelle le 3 février 2018 son opération « Jetons le cancer » au centre commercial Leclerc à Cap Sud et Auchan au Forum du Poinçonnet. Initiée par le Rotary Club Évian-Thonon, il y a trois ans, cette action de partage, solidaire et de bon sens fonctionne sur un principe simple : il suffit d’échanger à l’entrée du magasin un jeton de Caddie imprimé recto verso du nom de l’action et du logo du club contre un don d’1 € au minimum. L’intégralité des dons est ensuite reversée à la recherche contre le cancer et à l’achat de matériels de pointe. En 2015, au niveau national, cette collecte originale avait levé 40 k€ de dons. En 2016, elle en avait engendré plus de 60 k€, un montant quasi doublé l’an passé (115 k€), dont 2 300 € récoltés à Châteauroux en échange de 2 000 jetons. www.jetons-cancer.org

ENQUÊTE INSEEL’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) effectue actuellement deux enquêtes à Châteauroux. La première, qui s’achèvera le 31 janvier prochain, porte sur l’histoire de vie et le patrimoine des ménages. La seconde a pour thème « Emploi, chômage et inactivité » et se déroule jusqu’au 16 janvier 2018. Elle permet notamment de déterminer combien de personnes ont un emploi, sont au chômage, ne travaillent pas ou sont retraitées, et de collecter de nombreuses informations sur l’état et l’évolution du marché de l’emploi et des conditions de travail. Il s’agit de la seule source française permettant d’estimer le chômage selon les règles internationales en vigueur (au sens du Bureau international du travail). Lors de sa visite, l’enquêteur sera muni d’une carte officielle l’accréditant. Nous vous remercions par avance du bon accueil que vous lui réserverez.

SANTÉDes permanences d’associations et des séances de vaccination gratuites ont lieu toute l’année au Point Santé, 8 bis rue Michelet à Châteauroux. Renseignements auprès du service Santé publique au 02 54 08 34 53.•  Permanence des associations :

Association Vie libre (soutien face à l’alcoolisme) : vendredis 5 janvier, 2 février et 2 mars, de 17h à 18h. Association française pour les enfants précoces : lundi 12 février de 14h30 à 16h30. Association dys + dys (dyslexie, dysphasie, dyspraxie…) : jeudi 15 février de 14h à 16h. Association Jusqu’à la mort accompagner la vie (ALAVI, accompagnement des malades en fin de vie) : jeudis 11 janvier et 15 mars de 14h30 à 16h30.

• Séances de vaccination : Le mercredi 10 janvier, de 13h30 à 17h. Le mercredi 7 février, de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 16h30. Le mercredi 7 mars, de 13h30 à 17h.

• Collecte de sang L’Amicale des donneurs de sang bénévoles de Déols organise une collecte de sang le lundi 19 février au Centre socioculturel (15h-19h).

PROCHAIN CONSEIL MUNICIPAL

DE CHÂTEAUROUX

Mercredi 14 février 2018.Salle du conseil, 1er étage de l’hôtel de ville de Châteauroux (18h30).

Ouvert au public.

PROCHAIN CONSEIL COMMUNAUTAIRE

Jeudi 15 février 2018.Salle du conseil, 1er étage de l’hôtel de ville de Châteauroux (18h30).

Ouvert au public.

TOURISMEOffice de tourisme de Châteauroux1 place de la Gare – 02 54 34 10 74 – www.chateauroux-tourisme.com

Le donau centre communal d’action sociale

de Châteauroux

La solidarité locale en action…Le centre communal d’action sociale (CCAS), présidé de plein droit par le maire, est dirigé par un conseil d’administration composé d’élus municipaux et de représentants des associations caritatives et d’insertion.

Ses actions de proximité sont directement orientées vers les publics fragiles ou défavorisés : aide et accom-pagnement des personnes âgées, aide aux familles en

difficulté, lutte contre les exclusions...

66 % de votre don au CCAS est déductible d’impôt.

Le CCAS est un acteur essentiel de la solidarité publique à l’échelle locale.

Envoyez votre don au CCAS de Châteauroux(chèques libellés à l’ordre du Trésor public ou en numéraire auprès du régisseur du CCAS. Un reçu fiscal vous sera envoyé).

1 rue de la Manufacture Royale - CS 80012 - 36005 Châteauroux cedexRenseignements : 02 54 08 51 05 // ccas@chateauroux-metropole.fr C

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